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Rabah Kheddouci Dictionnaire Des écrivains et des érudits algériens

Dictionnaire Des écrivains et des érudits …...Voici le dictionnaire des écrivains et des érudits algériens, paru pour la première fois en Algérie avec de telles spécifications,

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Dictionnaire des écrivains et des érudits algériens

Rabah Kheddouci

32.1 668608

Rabah Kheddouci

Dictionnaire Des écrivains et des érudits

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Ont participé à l’élaboration de cet ouvrage :

Rédaction

Rabah Kheddouci, Brahim Sahraoui, Zahia Yahouni, Aicha Bennour, A.E.R Dahmani, Hocin Abrous.

Traduction

Djamila Berkat, Djazia Boulifa, Khaled Keddam, Ladjel Kerzat, Laid Douan.

Correction

Belhaj Mohamed, Belkacem Mettidji

Direction de l’ouvrage

Rabah kheddouci

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Avant-propos

Voici le dictionnaire des écrivains et des érudits algériens, paru pour la première fois en Algérie avec de telles spécifications, et venu après une longue attente en vue de rafraîchir la mémoire et de stimuler les esprits.

Sachant que les savants et les créateurs algériens, qu’ils soient : penseurs, chercheurs, inventeurs et écrivains (romanciers et poètes)… etc, ne peuvent être regroupés en un dictionnaire ou condensés en un seul ouvrage, tant la liste est longue, car contenant des noms qui nous sont encore méconnus ; la preuve étant, tant de manuscrits sont enfouis dans les grandes bibliothèques d’Espagne et d’Istanbul et d’ailleurs. Ainsi que dans les anciennes Zaouïas à l’instar de celle de Touat au sud-ouest algérien et l’Athmania à Tolga (Biskra) ; en plus des mausolées des « aimés de Dieu » parsemés ça et là à travers tout le pays, et qui, pour la plupart, présentent des érudits de la langue, du fiqh, de la philosophie, la médecine ainsi que des hommes de lettres…… etc. Sans oublier, les trésors de l’imaginaire populaire de la culture orale, tous genres confondus ; mais encore les experts émigrés en Orient et en Occident qui ont apporté à la connaissance humaine de nouveaux acquis scientifiques, dans toutes sortes d’arts, de littératures ou encore dans les moyens technologiques modernes.

Nous estimons que la réalisation de ce dictionnaire n’est autre que : a – Un hommage collectif et symbolique aux personnalités qui ont offert à

l’humanité jusqu’à « la substantifique moelle » de leur pensée ; et à celles qui donnent encore jusqu’à l’essence même de leur existence.

b – Une transcription de la mémoire algérienne en vue de la préserver de la dissolution et de l’effacement dans une époque où la culture de l’oubli règne.

c – Une réponse à tous ceux qui prétendent qu’il n’y a point de culture en Algérie ancestrale et contemporaine, que ce n’est qu’un pays condamné à vivre à jamais dans les guerres, les résistances et la barbarie.

Par ailleurs, si quelques noms sont absents de cette édition, notamment dans

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les domaines scientifique et informatique, nous œuvrerons à en faire cas dans nos prochaines éditions.

Nous espérons, par ce travail, avoir apporté un témoignage au pays sur la profondeur de sa civilisation, et valorisé l’effort intellectuel des nombreuses élites et grands esprits, qui ont souffert de l’exclusion et de la marginalisation, et parmi lesquels certains sont morts sans leur avoir prêté la moindre attention.

De la sorte, nous aurons contribué aux tentatives de réhabilitation de la légitimité culturelle et de l’autorité intellectuelle, absentes de la scène algérienne depuis longtemps.

Nous remercions tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de cet ouvrage ; et nous rendons hommage aux auteurs des références et bibliographies desquelles, on a recueilli de précieuses informations.

Kheddouci Rabah

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A

ABABSA Abd El-Hamid : (Auteur)

Il naquit en 1918 à Barika (Batna).

Il fut l’élève du poète algérien Mohamed El-Aïd Al Khalifa deux années durant (1933-1935).

Il travailla comme typographe au journal (Echihab), et fit son entrée dans le monde artistique en 1935 au moment où Moufdi Zakaria, le poète de la Révolution, lui remit le poème : Fidaou El-Djazair. Ababsa en composa la musique et chanta ce premier chant patriotique algérien en 1936, ainsi que le chant patriotique du Congrès musulman qui se tint la même année.

Après 1938, le poète Ababsa écrivit des poèmes et composa la musique de la chanson Haiziya, Il écrivit environ 200 poèmes et 80 chansons.

Ababsa fut aussi l’auteur de nombreuses pièces théâtrales.

Parmi lesquelles, on cite : El-ghani el-fakir « Le riche pauvre » ;

Leïla, bent sahra « Leila fille du désert ». En parallèle, il écrivit de nombreux scénarios pour la télévision algérienne, dont : Les vagues de sang, il créa enfin une troupe théâtrale qui porte son nom.

ABABSA Mohamed El-Akhdhari : (Poète)

Il naquit en 1892 à Biskra. Après la création de l’Association des Oulémas musulmans, Abd El-hamid Ben Badis lui demanda de publier le journal (El-Mirsad). Il rendit l’âme en 1953, laissant un recueil de poèmes populaires et des articles de presse.

ABBA Nourredine : (Ecrivain)

Il naquit en 1921 à Sétif, et c’est là qu’il acheva ses études secondaires. Il passa une année à l’Institut de droit de l’Université d’Alger. Il écrivit d’innombrables poèmes et pièces théâtrales ; il tint des conférences dans des universités européennes, américaines et

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canadiennes. Il était membre du Conseil supérieur de la francophonie. Certains de ses écrits furent traduits en langue anglaise

Parmi ses œuvres en français : L’aube de l’amour (poésie, 1941) ; Au-delà des ombres (poésie, 1942) ; Gazelle après minuit (poème, 1978) ; Le chant perdu au pays retrouvé (poème, 1978) ; Mouette, ma mouette (poésie, 1984) ; Deux étoiles filantes dans le ciel d’Alger (conte, 1979) ; La gazelle égarée (conte, 1979) ; Les quatre ânes et l’écureuil (conte, 1982) ; Les crépusculaires ; La Toussaint des énigmes.

ABBAS Mohamed : (Chercheur)

Journaliste chercheur et conseiller politique, né en 1945 à El Basbas (Addaraan, Annaba). Il a fait ses études à l’école Al Marouania puis au lycée Saint Augustin. En 1970, il est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de journalisme. Il avait occupé diverses responsabilités, notamment : Rédacteur en chef du journal Achaab (1980-1984), Secrétaire Général de l’Union des Journalistes Algériens (1982-1985), vice-président de l’Union des Journalistes Arabes (1983), directeur du journal Essalam (1990).

Parmi ses contributions les plus connues à la presse : Une série d’articles et des pages hebdomadaires au journal Achaab (1973-1974) intitulées : Qiraât gheyr

machkoulah « Lectures non ponctuées » ; ainsi que d’autres en intitulées : Hadidh al ithneyn « Parole de lundi » ; et une multitude d’autres articles et de pages d’histoire, comme : Kawaliss attarikh « Les coulisses de l’histoire » dans le journal El Fedjr (2013-2014).

Parmi ses travaux : Nidaâ el hak « L’Appel du Juste » ; Foursan el horria « Chevaliers de la Liberté » ; El Indimadjion El Djoudod « Les nouveaux Intégrationnistes » ; Khoussossia tarikhiah « Spécificités historiques » (à propos des questions et personnalités, témoignages et mémoires) ; Wadaan Vietnam, Ahlan ya Dazaïr « Au revoir Vietnam, bienvenue l’Algérie » (2013) ; Atthiarou el-aodhama « Les grands rebelles ».

ABD EL-KADER El-Djazairi : (L’émir Abd El-Kader) Voir : El-Djazairi Abd El-Kader

ABD EL-KADER El-Hadj Sidi : (Poète)

Né en 1855, il figure parmi les poètes de la région du Hoggar. Il mourut en 1900.

ABD EL-KADER Hamid (Ecrivain) :

Journaliste écrivain, romancier et traducteur, né le 01 septembre 1967 à Alger. Il fait ses études supérieures à l’Institut des sciences politiques et relations internationales

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à l’Université d’Alger. Diplômé en 1990. A son compte, de nombreux articles dans divers journaux nationaux, notamment El Khabar, au sein duquel il a été directeur éditorial de département culturel (1993-2006). Hamid Abdelkader est aussi l’un des auteurs qui ont écrit une variété de sujets culturels et historiques.

Parmi ses œuvres : Al inzilaq « Le dérapage » (un roman en arabe et en français 1999) ; Farhat Abbas Radjoul El Djamhouria « Farhat Abbas, un homme de la République » (une étude réalisée sur Farhat Abbas, président du Gouvernement provisoire de la République algérienne) ; « un livre sur Abane Ramdane » (2003) ; Hikayate maqha Malakoff « Histoires au café Malakoff » (nouvelles 2000) ; Ethaoira wa el haraka el watania « La Révolution et le Mouvement national » (2007) ; Maraya Al khouf « Miroirs de la Peur » (2007) ; Doroub Attarikh, Massirat Lamine Debbaghine « Les chemins de l’histoire, le parcours de Lamine Debbaghine » (2007- 2008) ; Asfar Azzaman El-bahi « Voyage du temps magnifique » (articles en littérature et pensée 2013).

ABDELKAFI Abouamar :(Erudit)

Il fut l’un des jurisconsultes de la doctrine ibadhite. Abdelkafi vécut dans la région de Sedrata, et mourut présumé en 1174.

Parmi ses œuvres : El-maouajiz fi ilm el-kalam « Les concis de la théologie scolastique ».

ABDELKRIM Ahmed : (Poète)

Né le 16.08.1965 à El-Hamel (Boussâada).

Il rejoignit l’école coranique puis l’école publique, et gravit les échelons jusqu’à l’université.

Il travailla comme professeur de dessin, et fit ses débuts dans la poésie en 1983. Membre du Conseil national de l’Union des écrivains algériens en 1998.

Il publia ses poèmes dans des revues algériennes et arabes. Il a également à son actif une étude sur La critique des arts plastiques.

Il remporta le prix Moufdi Zakaria Maghrébin en poésie.

Parmi ses œuvres : Kitab el-âsr « Le livre de l’époque » ; miîraj essounounou « L’ascension des hirondelles » ; Taghribat ennakhla el-hachimia « La migration du palmier hachémite ».

ABDELLAOUI Saïd Ben Omar : (Erudit)

Né en 1889 à Echariâ (village de Beni Yâla), il est issu d’une famille très connue. Il apprit convenablement le saint Coran, les sciences de la grammaire et de la conjugaison, Il maîtrisait l’érudition et la rhétorique, le calcul grâce à son père Cheikh Mohamed Ben Omar.

Il fut membre actif du

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Mouvement réformiste, adhérent à l’Association des Ouléma musulmans algériens pour l’instruction et l’orientation. Il créa dans le village une association d’entraide.

Malgré le harcèlement que lui firent subir les autorités françaises, Abdellaoui Saïd persista dans son action. Il ouvrit une bibliothèque moderne, dont la collection fut enrichie de manuscrits et de revues de grande valeur, qui malheureusement furent dérobés durant la guerre de Libération nationale.

Il mourut en décembre 1942.

ABDESSEMED Boubeker :

(Ecrivain) Né le 08.05.1918. Parmi ses écrits : Tfouda, Terre

africaine (roman, 1975).

ABDOU Kamal : (Poète)

Il naquit le 04.12.1952 à Jijel. Parmi ses œuvres en français :

Géographie de la plaie (poème, 1987).

ABDOUN Ali : (Ecrivain)

Comédien, né en 1922 à Alger. Il fit ses études à la mosquée Belkissa au centre de la Casbah d’Alger, et à l’école de la jeunesse libre. Il débuta la comédie dans les rangs de l’Association de l’astre et de la comédie de Chebbah El-Mekki (1939-1940). Il composa de

nombreuses pièces à caractère social et politique, dont : Fath el-andalous « La conquête de l’Andalousie » ; Féraoun El-Arab « Le Pharaon des Arabes ». En adhérant à l’Association du Scout réformiste, son activité devint plus intense.

Ali Abdoun présenta ses pièces dans de nombreuses salles de spectacle. Après l’indépendance, il travailla à la radio algérienne.

ABDOUN Mohamed Smaïl : (Ecrivain)

Il naquit en 1945 à Béchar. Il est professeur au département français de l’Institut des langues étrangères d’Alger. Il s’intéresse à la critique littéraire

Parmi ses œuvres : Kateb Yacine (étude, 1983).

ABDOUS Abd El-Hamid : (Ecrivain)

Né le 23.07.1952 à Sidi Abd-elaziz (Jijel).

Il est universitaire, écrivain et journaliste. Il fut rédacteur en chef du journal (El-âlam essiyassi) dans les années quatre-vingt-dix, rédacteur en chef au journal Al-mounqidh du FIS dissous, puis au journal Al-Bassair de l’Association des Oulémas Musulmans Algériens et publia des articles dans des journaux algériens.

Membre de l’Union des écrivains algériens.

Parmi ses œuvres : Rihlat el-

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wahm el-baîda « Le voyage lointain du rêve » (contes, 1988).

ABEKKEDA Ag Kelala : (poète)

Il naquit en 1840 et mourut en 1890. Poète de la région du Hoggar.

ABOU ALI CHERIF Mohamed Ben Amer : (Erudit)

Né en 1902 à Barika (Batna), il étudia le saint Coran et d’autres sciences, il exerça dans le commerce, l’agriculture et d’autres domaines. En 1931, il rejoignit la mosquée El-Akhdhar à Constantine. Il exerça par la suite en qualité d’enseignant, imam et prêcheur au village d’Aïn Yacout, puis il créa une annexe de l’Association des Ouléma musul-mans. Il fut arrêté pendant les événements du 08 mai 1945 et son école fermée. A l’indépendance, il se chargea de l’imamat, des prêches, des cours et de l’orientation à la mosquée El-Aêdham d’Alger, et s’installa par la suite à Zéralda (Tipaza).

Il mourut le 14.11.1974.

ABOUDA Djura : (poétesse)

Née en 1952 en Grande Kabylie Poétesse, cinéaste et

compositeur. Parmi ses œuvres : Le voile de

silence (roman) ; La saison des narcisses.

ABOU EL-YAKDHANE Brahim : (Penseur)

Réformiste, il naquit en 1888 à El-Guerara (Ghardaia), où il apprit le saint Coran et les principes scientifiques auprès des maîtres de la région.

En 1912, il rejoignit l’Université Zaïtouna, où il présida la délégation des étudiants du Sud, et s’affilia à l’Organisation secrète du Parti constitutionnel et de la lutte contre le colonialisme français.

En 1925, il revint en Algérie, et en 1926, il publia son premier journal (Ouad M’zab), qui fut interdit par les autorités françaises, ce qui ne l’empêcha pas de publier d’autres journaux : M’zab, El-Maghreb, En-Nour, El-Boustane, El-Nibrass, El-Ouma, El-Fourqan. Chaque fois que l’administration française suspendit une publication, il fit paraître une autre. En outre, il eut des activités politiques et militantes au sein de l’Association des Ouléma musulmans.

Il mourut le 30.03.1973. Parmi ses œuvres : Diwan Ibn

Yaqdhan « Le recueil de Ibn yaqdhan » ; El-ostad Souleiman Bacha El-Barouni « Maître Souleiman Bacha El-Barouni » (2vol) ; Soulam el-estiqama fi el-fiqh « L’échelle de rectitude dans la jurisprudence » (3 vol).

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ABOU ENNADJA Hocine :

(Écrivain) Il naquit le 16.02.1946. Originaire de Palestine.

Chercheur et professeur d’université, il obtint le doctorat d’état à l’Université d’Alger en 2000.

Parmi ses œuvres : Rassas fi akl mout-âb « Balles figées dans un cœur fatigué » (contes) ; El-qama oua edhilal « Stature et ombres » (roman) ; El-Yahoudi fi erriouaya El-Falastiniya « Le juif vu à travers le roman palestinien » (étude).

ABOU Ilias : (Poète)

Voir Ben Sliman Ayache.

ABOU RASS Ennasseri : (poète)

Jurisconsulte. Natif de Mascara. Ce fut un orphelin pauvre, qui

pérégrina à travers plusieurs régions. Il apprit différentes sciences

jusqu’à ce qu’il devint juge et enseignant. En 1790, il se rendit à la Mecque pour accomplir le pèlerinage, et là il rencontra les érudits de l’Orient, auprès desquels il perfectionna ses connaissances.

Il participa à la lutte contre l’invasion espagnole à Oran.

Il embrassa la fonction de juge, d’orateur et de mufti, mais fut limogé par la suite. Il accomplit une deuxième fois le pèlerinage et séjourna en Egypte et en Tunisie, où il rencontra de nombreux érudits. Surnommé El-Hafedh (l’apprenant)

de part sa vaste culture, faisant de lui le plus grand savant parmi ses pairs dans l’histoire, la généalogie et les doctrines.

Il décéda en 1823. Parmi ses œuvres : Dorr

eçahaba fimen dakhala el-Maghreb mina essahaba « L’élite des compagnons du prophète parmi ceux qui entraient le Maghreb » ; El-wassael ila maerifat el-qabael « Les moyens permettant de connaître les tribus » ; Holati wa nihlati fi ti-edad rihlati ; Adja-eb wa lata-ef el-akhbar « Le mystères des voyages et les douceurs dans les nouvelles » ; Dark echaqawa fi fitnat derqawa, Charh el-aqiqa « L’explication d’elaqiqa » ; Isma’e el-assam « Faire entendre le sourd » (des poèmes).

ABOU ZAKARIA Yahia :

– Echaoui Ennaili-(Erudit) Il naquit à Miliana où il

poursuivit ses études primaires ; il se rendit par la suite à la zaouïa de Mohamed Ben Mohamed Ben Ali Abahloule, puis à Tlemcen et enfin à Alger, où il devint un éminent professeur. En 1637, il se rendit à Annaba, puis à la Mecque pour accomplir le pèlerinage.

Il devint un grand professeur à l’Université El-Azhar au Caire, et s’occupa même des affaires royales. Il quitta le Caire et se rendit à Damas pour donner des cours à la mosquée El-Amaoui en présence de nombreux et célèbres professeurs. Il

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mourut en 1685, et fut entré en Caire.

Il laissa des reliques, dont : cinq essais en monothéisme, en grammaire, et un en exégèse, certains de ses manuscrits se trouvent à Tunis, Istanbul, Bern, Eston en Amérique et au Caire.

ABOU ZAKARIA Yahia : (Erudit)

Il vécut au XIe siècle à Ouerdjelan (Ouargla) au Sud algérien.

Il fut enseignant, mufti, auteur et historien de la doctrine Ibadhite.

Parmi ses œuvres : Siar el-aimma wa akhbarihim « Biographies et chroniques des imams » (un manuel de référence pour de nombreux écrivains, qui fut traduit en français).

Il mourut en 1078.

ABSI ABDEREZAK Mourad : (Poète)

Né dans les années soixante, il remporta le 2ème prix au concours de la poésie « Les générations de l’indépendance chantent à la patrie », organisé par l’Union des écrivains algériens à l’occasion du 40ème anniversaire de l’indépendance de l’année 2002.

Membre de l’Union des écrivains algériens.

Parmi ses œuvres : Chey’on ka el-hozni « Quelque chose comme tristesse » (Poésie, 2001).

ABRIHOUM Fatma :

(Ecrivain) : Née en 1970 à Mila. Elle s’initia

à l’écriture littéraire dans les années quatre-vingts, et fit paraître ses écrits, dont plusieurs journaux.

Parmi ses œuvres : Bayte ennar « La maison de feu » (nouvelles) ; Ezza’ir el-akhar « L’autre visiteur » (nouvelles).

ABROUS Hocine (Poète) :

Hocine ABROUS est né le 07 avril 1960 à Chlef. Sortant de l’Institut de Formation des Enseignants, département de langue arabe. Il a enseigné au collège et écrit pour les enfants. Ses travaux sont publiés dans plusieurs journaux nationaux et arabes. Auteur du programme « Qoutofouha daniah » (Fruits près d’être cueillis) ; membre dans nombre d’organisations et associations culturelles nationales dont : L’Union des écrivains algériens et l’Association nationale culturelle (Ibdaa) ; il a participé à des soirées et des forums de poésie dans le pays comme à l’étranger.

Parmi ses ouvrages de poésie : Aassafir Abou Douma « Oiseaux d’Abou Douma » ; Nada Attofoula « Rosée d’enfance » ; Oughniates dafia « chansons douces » ; Ma taâba min Attayf « Ce qu’on refuse du spectre » ; Attaqawoussate Alladhidha « Les courbures délicieuses » ; Nafidha wa djidar

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« Un mur et une fenêtre » (1992) ; Annakhlatou Anta wa attala ana « Toi le palmier et moi le pollen » (2004) ; Tarqoun aala hadid alqalb « Un martelage sur le fer du cœur » (2007) ; et dans le domaine des études : Zohour arrawabi « Fleurs des collines » ; Adhamioun ila al-hob ridjalan wa nissaa « Les assoiffés de l’amour hommes et femmes » (article) ; Aala matni safinat Almoutanabi « A bord du bateau d’Elmutanabi » (2003) ; Fan al-kitabah « L’art d’écrire » (2003) ; Fan al-iqlaa aan tadkhin « L’Art de cesser de fumer » (2003) ; Assoura wa’lmakan fi’lqassida al-haditha « L’image et le lieu dans le poème moderne » ; Metidja laylet awal novembre « La Mitidja, la nuit du premier novembre » (coproduction 2000), et en biographies pour les jeunes : Achahid Ahmed Ridha Houhou « Le martyr Ahmed Redha Houhou » (2005) ; Mustafa Ben Ibrahim (2005) ; Thin Hinane (2013) ; en histoires d’enfants : Wa gharrada al-boulboul « Et le rossignol chanta » ; Azzahrat al-faracha « La fleure-papillon » ; Massina wa tair al-hassoum « Massina et le rouge gorge » ; Achoudjayrate Al-khams « les cinq arbustes » ; Al-arnouba Mima wa Tabroon « La lapine Mima et Tabroon » ; Annamla al-ghariba « La fourmi étrange » ; Halim bi’nnour « Rêveur de la lumière » (2013).

ABROUS Outoudert : (Poète)

Né le 17.09.1951 à Tizi Ouzou. Il est journaliste d’expression

française. Directeur du journal (Liberté).

Parmi ses œuvres : Quelque part un regard (poésie, 1981).

ABTROUN Sami : (Poète)

Journaliste. Petit-fils de Mouloud Feraoun, il naquit le 02.01.1968 à Alger.

Parmi ses œuvres : Tristoires de sourieur (1988).

ACHOUR Christiane :

– Née Chaulet- (Ecrivain) Née en 1946, en Algérie. Critique d’origine française. Elle

obtint la nationalité algérienne et occupa un poste de professeur à l’université.

Auteur d’expression française : Entre le roman et le roman exotique ; La chrysalide de Aïcha Lemsin (étude, 1978) ; Djamal Eddine Bencheikh, (en collaboration avec Simone Rezzoug, 1994).

ACHOURI Ahmed (Poète) :

Ahmed Achouri, Professeur poète, né le 12 Avril 1953 à Guelma. Il a débuté avec la poésie dès son jeune âge, et publié ses premiers poèmes dans la revue Amal et dans les journaux et revues locaux et arabes. Il est membre du Conseil National de l’Union des Ecrivains Algériens 1998.

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Parmi ses ouvrages : Albouhayra al-khadhra « Le lac vert » (1980) ; Ahzan ghabat assabbar « Les deuils de la forêt de cactus » (1982) ; Azhar albarwaq « Les fleurs de l’asphodèle » (1984) ; Loundja (1986) ; Hobu hab arrommane wa moroudj assawsan al-baïdah « L’amour des grains de grenade et les prairies de lys lointaines » (1990) ; Talaqates al-banadeq « Des coups de fusils » ; Azhar al-qandoul « Les fleurs d’ajonc » ; Uqhouane abyadh Héliopolis « Le chrysanthème blanc d’Héliopolis » ; Dar al-bacha « Maison du Pasha » ; Hakadha qal Larbi Ben Mhidi « Ainsi a dit Larbi Ben Mhidi » ; Min taouadjouat Al-malik al-hazine « Des plaintes du héron » ; Min silales Ettine « Des paniers de figues » ; Ouhibouki Jijel « Je t’aime Jijel » ; Macheyt fi charia Zighoud Youcef « J’ai marché dans la rue Zighoud Youcef » (poésie, 2003).

ACHOUR Mouloud : (Ecrivain)

Nouvelliste romancier et journaliste au quotidien El-Moudjahid, né le 19 mars 1944 en Kabylie. Conseiller auprès du ministre de la Culture, cadre au sein du comité des fêtes de la ville d’Alger. Directeur de publication à la maison Casbah (2010).

Parmi ses œuvres en français : Le survivant et autres nouvelles (1971) ; Héliotropes (1973) ; La dernière vendange (traduit en arabe

par Ahmed Mennour 1975) ; Jours de tourments (1983).

ACHOUR Omar : (Poète)

Journaliste, connu sous le nom (d’Ibn Ezziban), né le 01 mars 1969 à Ouled Harkat (Biskra). Docteur en littérature, chef du département de la culture au journal El-Ahrar. Professeur à l’Ecole supérieure des sciences humaines à Alger. Ses poèmes sont publiés dans les journaux et les revues nationales, dont : « Djeïch attassaddi wa attahaddi fi zaman attaraddi el arabi » (L’armée de la résistance et du défi au temps de la régression arabe), autour de la seconde guerre du Golf. Il est membre du Conseil national des écrivains algériens (2001).

Parmi ses œuvres poétiques : Djirah wa chodjoun « Blessures et tourments » ; El barakin « Les volcans 2001 » ; Aoudja elbanefsadj « Les douleurs des lilas » (2014).

ACHRATI Slimane : (Ecrivain)

Né présumé en 1950 dans les Hauts plateaux. Professeur, maître de conférences à la Faculté de lettres et à l’Institut de la civilisation musulmane de l’Université d’Oran.

Parmi ses œuvres : El-Khitab El-Korani « Le discours coranique » ; El-ahd el-kadim wa El-wakiiya El-Israiliya « L’Ancien Testament et le réalisme israélien » ; Essetre wa el-ary fi akhlak el-ahd el-kadim « Le dit

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et le non-dit dans les mœurs de l’Ancien Testament » ; El-Akida el-Injilia wa jadaliat el-inghilak wa el-infitah « La foi de l’évangile et la polémique sur l’ouverture et l’isolement » ; Essiassa wa achkal echaria fi el-islam « La politique et les formes légales en Islam » ; Badi ezaman ennaourassi ; Ennaourassi fi rihab el-corane ; « Ennaourassi dans l’espace du coran » ; El-Amir Abd El-Kader essiassi wa echair « L’émir Abd El-Kader l’homme politique et le poète » ; Echakhcia El-Djazairia « La personnalité algérienne ».

ADJALI Kamel : (Ecrivain)

Né le 15.11.1956 à Bordj Ben Azzouz (Biskra). Professeur à la Faculté de lettres de l’Université de Batna, titulaire d’un doctorat d’état en littérature moderne et d’une licence en droit.

Parmi ses œuvres : Abou Bakr Mustapha Ben Rahmoun hayatoh oua chiîroh « Abou Bakr Mustapha Ben Rahmoun sa vie et sa poésie » ; Mohamed Ben Azzouz El-Bordji, Diwan Cheikh Tayeb El Okbi, « Recueil de poèmes du Cheikh Tayeb El-Okbi » (Collection et impre-ssions) ; El-khitab el-islahi fi torath Cheikh Tayeb El Okbi « Le discours réformateur dans le patrimoine de Cheikh Tayeb El-Okbi » ; Makalat wa abhath fi el-adab El-Djazaïri « Dissertations et recherches dans la littérature algérienne » ; Othman Loucif echaiîr

elladhi araftoh « Othman Loucif, le poète que j’ai connu ».

ADJIL BACHIR : (Ecrivain)

Né présumé en 1957, titulaire d’un doctorat en lettres. Il porte un grand intérêt à la critique littéraire.

Parmi ses œuvres en français : L’espace et l’écriture chez Mohamed Dib ; La trilogie du Nord (étude, 1995).

ADJIRI EL-AZHAR El-FAYROUZI : (Poète)

Poète connu sous le nom d’El-FAYROUZI né en 1967 à Mekhadma (Biskra), il a grandi et fait ses études dans sa ville natale. Ses travaux poétiques sont publiés dans les journaux et revues nationaux, et il a remporté le prix Mohammed El-aïd Al Khalifa au Festival 1987.

Parmi ses ouvrages de poésie : Diwan el mir « Recueil du maire » (2001) ; Diwan doumouï annakhlati el aachiqah « Recueil de poésie larmes du palmier épris » (2004).

ADLI Younes : (Ecrivain)

Parmi ses œuvres en français : Arezki l’Bachir : Histoire d’un honneur ; Si Mohand Ou M’hand : Errance et révolte.

AG MANSOURI Ag Tarelift : (Poète)

Connu aussi sous le nom de Timbrouri, il fut un des poètes de

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l’Ahaggar. Il naquit en 1835 et mourut en 1895.

Aîch Mohamed : (Poète)

Mohamed Ben Abderrahmane, Ben Abi El-Aîch, El-Khazradji Ettlemçani Abou Abdallah de Tlemcen. Il mourut en 1505.

Parmi ses œuvres : Charh el-asmae el-hossna « L’explication des noms divins » ; Tafssir el-koran el-karim « L’interprétation du saint Coran » ; Kitab fi ossoul el-fiqh « un livre sur les origines du Fiqh (jurisprudence) ».

AÏKOUS Lakhdar : (Ecrivain)

Ecrivain, poète, conteur et chercheur, né le 29 Septembre 1950 à Ouled Tebban (Sétif), professeur à la Faculté des lettres de l’Université de Constantine. Comme thèse en magister : (L’image poétique dans la poésie djahilite, étude rhétorique et critique), en doctorat (Le phénomène de l’esthétique dans la poésie arabe, étude du terme et la fonction). Il fut directeur de l’Institut des lettres et de la langue arabe à l’Université de Constantine, fondateur de la revue « El âdab » (Les lettres) au sein de laquelle il était responsable de la publication. Il a également présidé le projet de la thèse : « Les aspects de la vie intellectuelle et littéraire à travers la littérature des voyageurs maghrébins, de 1289 à 1900 » ; comme il a travaillé au journal Annasr, et participé à des séminaires

arabes ainsi qu’au festival de la poésie à Bagdad en 1986 ; il a reçu plusieurs prix littéraires locaux et nationaux.

Parmi ses travaux et ouvrages Rassael moughlaqa ila habibati leyla « Lettres fermées à ma bien-aimée Leila » ; Asfar ila Djazaïr al qamh wa al-ouchq « Voyages en Algérie du blé et de l’amour » ; Al aassafir « Les oiseaux » ; un recueil de nouvelles dont : Al miqias « La mesure » ; Doumoua aala moudarradji el djamia « Larmes sur les bancs de l’amphi à l’université » ; El moukalamah « La conversation ».

AISSAOUI Rabah Ben Mohamed : (réformiste)

Né en 1924, près d’El-Amir, dans la commune d’El-Aghrous (Biskra).

Il apprit le saint Coran et eut les premières instructions auprès des chouyoukhs des zaouayas. Il se rendit à la mosquée Zaïtouna à Tunis en 1945, où il obtint son brevet.

Il revint en Algérie et se rendit à Oran. Là, il se mit au service de l’association des Ouléma musulmans, et fit ses débuts dans l’enseignement dans les écoles de cette même association à l’Ouest du pays. Il fut incarcéré le 11.05.1956, puis libéré en 1957.

Il continua ses activités révolutionnaires au sein du F.L.N. jusqu’à l’indépendance. Il fut nommé enseignant, puis conseiller pédagogique. Il prit sa retraite en 1986.

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AISSAT Sadek : (Réformiste)

Né en octobre 1908 à Akbou (Béjaia) où il apprit le Coran, et reçut les premières instructions, puis il se rendit à la mosquée El-Akhdhar de Constantine.

En 1933, il enseigna dans plusieurs écoles, de l’Association des Ouléma musulmans, comme l’école Boudjlil et l’école communale.

Aissat ne brusquait pas la démarche pédagogique. Au déclenchement de la Révolution, il travailla comme juge musulman et mufti, et se mit à interpréter et à enseigner le saint Coran. Après l’indépendance, il s’occupa de l’inspection régionale et de la formation des imams sous couvert du ministère des Affaires religieuses.

Il mourut le 14.01.1969.

AÏT ALI Belaïd : (Ecrivain)

De son vrai nom Tayeb Izbar ; né en avril 1914 à Tizi Ouzou.

Parmi ses œuvres : Le saint des montagnes ; Les villageoises ; Le Grand-père (enregistrement de journaux et d’événements).

Il mourut en 1950.

AÏT AMRANE Idir (Ecrivain).

Ecrivain né en 1924 à Takidount des Ath Ouacif (Tizi Ouzou). Il a participé activement à la guerre de libération nationale, et arrêté par les autorités coloniales en 1956. Après l’indépendance, il est élu membre dans la première Assemblée Populaire

Nationale (A.P.N). Titulaire d’un diplôme universitaire en littérature arabe, il a eu à occuper plusieurs postes politiques, administratifs et pédagogiques parmi lesquelles la présidence du commissariat supérieur amazigh.

Parmi ses œuvres en français : Mémoire au lycée de Ben Aknoun ; Inassidene nu menough (en amazigh des épopées) outre des ouvrages concernant l’amazighité.

AÏT ATHMAN Cherif : (Poète)

Né en 1917 à Bougie, il participa à la Deuxième Guerre mondiale, et entama la publication en 1943.

Parmi ses œuvres en Français : La pression est pour les hommes.

AÏT DJAFAR Smaïl : (Poète)

Il naquit le 01.03.1929 à la Casbah (Alger). Après l’obtention du baccalauréat au lycée Boughadou d’Alger, il rejoignit Paris, où il rencontra Kateb Yacine et Mohamed Issyakhem.

A l’indépendance, il occupa plusieurs postes jusqu’à son départ à l’étranger.

Il mourut le 01.05.1995 en France.

Parmi ses ouvrages : Complaintes des mendiants arabes de la Casbah ; La petite Yasmina tuée par son père.

AÏT MENGUELET Lounis : (Poète)

Il naquit le 17.01.1950 en

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Kabylie, et fit ses études primaires à Alger avant de rejoindre l’Institut de la formation.

C’est en 1967 qu’il fit ses débuts dans la chanson. A partir de 1970, il devint le symbole de la revendication identitaire berbère, et l’un des plus célèbres chanteurs kabyles pour ses chansons contestataires.

Aït Menguelet sut garder un parfait équilibre entre l’inspiration et la technique.

Il écrivit plusieurs poèmes de la sagesse.

AÏT RACHID CHEIKH YAHIA : (Poète)

Né en 1900 à Takidount en Kabylie, il écrivit plusieurs poésies ayant trait principalement à la religion. Il mourut en 1942.

AÏT SAÏD Hadj Mokhtar : (Poète populaire)

Né à la fin du XVIIIe siècle, il participa à la résistance algérienne contre l’occupation française et ce, depuis son déclenchement. C’est un homme connu pour sa patience et sa sagesse.

Il fit partie des bénévoles de la région du Djurdjura.

AKAB Belkhir : (Ecrivain).

Il naquit le 03.07.1964 à Msila. Akab est professeur d’université et membre de l’Union des écrivains algériens.

Parmi ses œuvres : essafar fi el-

kalimat « Le voyage dans les mots » (1992) ; Eddokhoul ila mamlakat El-horouf « L’entrée dans le royaume des lettres » (1999) ; El-ardh wa el-djidar « La terre et le mur » ; diwan ettahawoulat « Recueil des mutations ».

AKACHE Ahmed : (Ecrivain)

Né le 10.11.1926 à Alger. C’est un enseignant qui a à son actif : Takfarinas (roman historique, 1968) ; La résistance algérienne de 1845 à 1945 (étude historique, 1972) ; Les guerres paysannes de Numidie (étude historique, 1973) ; L’évasion (roman, 1973).

AKILAL Mohamed El-Hassan : (Poète)

Né le 19.07.1951 au village Ait Mekdem à Akbou (Bougie).

Il commença son apprentissage à la mosquée, puis rejoignit une école privée des waqf qui fut chapeautée par la Révolution, mais que les autorités françaises interdirent. Il exerça comme enseignant jusqu’en 1982, où il rejoignit l’Institut national des recherches dans les sciences de l’éducation, puis fut responsable de la revue de l’éducation. Membre de l’Union des écrivains algériens.

Parmi ses œuvres : Abra el-djourh « A travers la plaie » (poème), Chahed el-ightial « Témoin de l’assassinat » (poème).

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AKLI M’hand : (Poète populaire)

Né à la fin des années quarante. Ses poèmes sont chantés dans

les cérémonies et les mariages. Il fut connu sous le nom de cheikh M’hand Akli et en particulier dans les contrées de Ghrib et Âzazga.

AKRALI Abdennabi :

(Poète populaire) Poète populaire vécut en 19 éme

siècle (Il était vivant en 1835).

AKROUD AG Moussa : (Poète)

C’est l’un des poètes du Hoggar. Il naquit en 1858 et mourut en

1902.

ALI KHODJA Djamel :

(Ecrivain) Né en 1944 à Constantine, il

commença à écrire les romans et les poèmes dès l’âge de 16 ans.

Il enseigna à l’Institut des langues de l’Université de Constantine.

Parmi ses œuvres : La mante religieuse (roman, 1976)

ALI MOUSSA Assia (Ecrivaine) :

Ecrivaine, née pendant les années soixante à Birtouta (Alger). Diplômée de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) à Alger en mathématiques. Elle a participé à de nombreux forums littéraires et séminaires. Ses travaux sont publiés dans des revues et journaux nationaux. Elle a créé sa propre maison d’édition (MIM).

Parmi ses ouvrages : Aoufouan, innahou el-qadar ! « Pardon ! C’est le sort » (nouvelles, 2001) ; El-ahlam el-moussadarah « Les rêves confisqués » (nouvelles, 2003) ; Rassael allahdhat el âkhirah « Lettres de dernière-minute » (nouvelles, 2006) ; Hawadjis mouharramah « Phantasmes interdits » ; Rassaeloun ila Adam « Lettres à Adam ».

AL-KHALIFA Mohamed El-Aïd : (Poète)

De son vrai nom Hamou Ali Mohamed El-Aïd, il naquit le 28.08.1904 à Aïn Beida (Oum El-Bouagui), et fut issu d’une famille conservatrice et religieuse.

Il apprit le saint Coran et les principes de la religion auprès des Ouléma de la ville, avant de rejoindre l’Université Zaïtouna (Tunisie) et obtenir le diplôme (Tahçil). Il prit par la suite la direction de plusieurs écoles, dont celle de la jeunesse islamique à Alger. Il fut emprisonné et assigné à résidence surveillée à Biskra. On le surnomma en poésie : (Poète des jeunes, et poète de l’Algérie moderne, poète du Nord africain).

Parmi ses œuvres : Ounchoudat el-walid « Le Chant du nouveau-né » ; Riwayat Bilal Ben Rabah « L’histoire de Bilal Ben Rabah » (pièce théâtrale poétique) ; diwan Mohamed El-Aïd « Recueil de Mohamed El-Aïd ».

Il mourut en 1979.