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Dimanche 04 juin 2017 - Accueil · Production de tomate industrielle à Guelma : Le déficit en eau compromet la récolte ... secteur du bâtiment et les travaux publics

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Dimanche 04 juin 2017

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 4

Tebboune dessert l'étau sur les entreprises du bâtiment : Le scénario catastrophe

évité (L’Expression) .................................................................................................... 4 Le FMI salue les efforts déployés par l’Algérie pour surmonter le choc pétrolier

(APS) ........................................................................................................................... 5 Indice brut des prix à la consommation : Une hausse de prés de 0,4% (Transaction

d’Algérie) .................................................................................................................... 7

Ramadhan : la disponibilité des produits due au succès du programme du président

de la République (APS) .............................................................................................. 8 Elles ont augmenté de 8% en valeur en 2016 : Les exportations d’huile d’olive en

hausse de 15% (Liberté) .............................................................................................. 9 Conseil national de concertation pour le développement de la PME : Publication

prochaine d’un décret (El Moudjahid) ...................................................................... 11 Régularisation de la situation des travailleurs affiliés à la CASNOS : Prolongation

jusqu’au 30 juin (El Moudjahid) ............................................................................... 12 Importation de produits électroménagers, de téléphones mobiles et de cosmétiques :

Les domiciliations bancaires suspendues(Liberté) ................................................... 13 Importation des produits électroménagers, cosmétiques et téléphonie : Ouverture des

contingents quantitatifs (El Moudjahid) ................................................................... 14 L’économiste Chafir Ahmine : « Les licences d’importations ne suffisent pas pour

booster la production locale » (Algérie Eco) ............................................................ 15

Transports : Création de « l’Algérienne des Autoroutes » (Algérie Eco) ................. 17 ANEM: signature prochaine à Oran d’une convention avec l’usine Renault pour le

placement de demandeurs d’emploi (APS) ............................................................... 18 Sucre : les prix plongent sur le marché mondial, l’Algérie 7e plus gros importateur

(TSA) ........................................................................................................................ 19 L’opération de cession est amorcée : L’Américain Carlyle Group veut des actifs

d’Engie en Algérie (Reporters) ................................................................................. 20 Production de tomate industrielle à Guelma : Le déficit en eau compromet la récolte

(L’Expression) .......................................................................................................... 21 Commerce ............................................................................................................................................................ 22

Près de 2 milliards de DA de transactions commerciales sans factures en 10 jours

(APS) ......................................................................................................................... 22 Coopération ......................................................................................................................................................... 23

Partenariat algéro-français : 1re promotion de l’Institut supérieur de Technologie (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 24 Energie ................................................................................................................................................................. 25

L’Italie continuera d’acheter du gaz algérien (Algérie patriotique) ......................... 25 Energie : Sonatrach n’est pas en état de crise, selon Ould Kaddour (Reporters) ..... 27 L'accord Opep-non Opep plombé par la production américaine (Algérie patriotique)

................................................................................................................................... 28

L'Opep pourrait envisager une baisse plus forte de la production (Maghreb

Emergent) .................................................................................................................. 29 Offre pétrolière mondiale : La production US évolue à toute allure (Reporters) ..... 31

Veille ..................................................................................................................................................................... 32 2e édition du Salon international « LOGISTICAL » fret : réduire les coûts de

gestion (El Moudjahid) ............................................................................................. 32

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L’UA et l’UE réaffirment leur attachement à l’accord de Paris sur le climat après le

retrait des USA (Algérie Eco) ................................................................................... 33 L’Afrique, la deuxième région à plus forte croissance économique au monde (BAD)

(Algérie Eco) ............................................................................................................. 34

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A la une

Tebboune dessert l'étau sur les entreprises du bâtiment : Le

scénario catastrophe évité (L’Expression)

Le pays est passé à côté d'une vraie catastrophe au cas où les chantiers

du bâtiment allaient fermer. Les entreprises et promoteurs chargés de la réalisation des logement de

type location-vente Aadl et logement social participatif LSP ne connaîtront plus désormais la dèche. La Caisse nationale du logement CNL vient de

leur verser une manne financière de plus de 74,60 milliards de dinars. Aucun promoteur ne sera laissé sur le carreau, promet-on, en précisant

que l'étude des dossiers des promotions concernées se poursuivra jusqu'à paiement des redevances de toutes les entreprises.

Le pays est passé à côté d'une vraie catastrophe au cas où les chantiers

du bâtiment allaient fermer. La CNL a ainsi versé à ces acteurs de la construction plus de 74,60

milliards de dinars, dont 14,78 milliards de dinars iront aux entreprises spécialisées dans l'Aadl alors que 59,28 milliards seront versés aux

promoteurs du LSP. Il est attendu que la caisse poursuive cet effort tout en étudiant scrupuleusement les dossiers des concernés et ce pour éviter

tout spectre d'arrêt des chantiers. Dès cette semaine, la CNL procédera au règlement des droits des

entreprises de réalisation, et ce suite aux garanties formulées par le Premier ministre, Abdelmadjid Teboune qui a, à la faveur de la passation

de pouvoirs avec le Premier ministre sortant Abdelmalek Sellal annoncé que 60 milliards de dinars algériens allaient être versés. Somme devant

assainir la situation des entreprises de réalisation de projets d'habitat. La CNL aura à étudier progressivement les dossiers et ce conformément aux

instructions du Premier ministre qui a au préalable appelé à régler

définitivement ces redevances en suspens. L'opération de rémunération touche plus de 3000 promotions dont pas moins de 900 sont quasiment

sauvées de la banqueroute. Le président de la commission technique de l'association des entrepreneurs algériens, Nabil Hidjazi, dans une

déclaration à la Radio nationale Chaîne 1, a fait savoir que 3500 entreprises de réalisation de logements étaient en attente d'être

«réglées». Le même intervenant a en outre indiqué que 900 autres étaient touchées. Il a alors expliqué que la dernière décision du gouvernement

était salutaire à plus d'un titre puisqu'elle aura sauvé de l'abîme les

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promoteurs. A en croire Hidjazi, les entreprises disposant de liquidités et

qui ont en charge des projets n'étaient pas concernées par la décision des pouvoirs publics. Il est finalement évident que l'opération de paiement des

redevances des entreprises de réalisation aura un impact certain sur le

secteur du bâtiment. A commencer par relancer la dynamique des projets au sein des chantiers dont nombreux se débattaient dans

d'incommensurables empêchements. D'autres chantiers ont quant à eux purement et simplement disparu, et ce faute du nerf de la guerre.

Le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune en a fait l'une des ses priorités dès son installation à la tête du gouvernement. Etouffées par un manque

de financement, des centaines d'entreprises activant dans le secteur du bâtiment allaient mettre la clé sous le paillasson et bien évidemment des

centaines de milliers d'emplois allaient être perdus. On n'est plus dans ce scénario catastrophe. On se rappelle qu'il y a quelques semaines,

Abdelmadjid Tebboune, alors qu'il était ministre de l'Habitat, a soulevé le problème des impayés qui ont trait aux entreprises de réalisation dans le

secteur du bâtiment et les travaux publics. Il a d'ailleurs accusé nommément l'ancien ministère des Finances et le Crédit populaire national

(CPA) en soulignant que «185 000 unités ont atteint un taux de réalisation

de 60%, mais ces projets sont affectés par le manque de financement du ministère des Finances et du CPA», a-t-il déclaré.

Cette déclaration de Abdelmadjid Tebboune n'est pas restée lettre morte, elle a eu un effet boomerang quant à l'issue de la crise qui touche le Btph

et ce que cela pourrait engendrer comme scénario catastrophe par rapport au licenciement massif des travailleurs dans ce secteur qui compte le plus

de travailleurs à l'échelle nationale. L'un des effets de la déclaration concise et rigoureuse de Abdelmadjid Tebboune est la réaction rapide du

Crédit populaire national considéré comme une banque essentielle qui finance les entreprises de réalisation et de construction des logements,

lequel a versé 12 milliards de dinars à la Caisse nationale du logement CNL, destinés au paiement des créances dans le secteur du bâtiment.

Le FMI salue les efforts déployés par l’Algérie pour surmonter le choc pétrolier (APS)

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Le Fonds monétaire international (FMI) a salué jeudi les efforts déployés

par l’Algérie pour s’adapter au choc pétrolier en soulignant l’importance des mesures prises en matière d’assainissement des finances publiques et

d'amélioration du climat des affaires.

"Les administrateurs saluent les efforts que les autorités déploient pour s’adapter au choc pétrolier ", note le FMI dans son rapport annuel sur

l’économie algérienne, publié jeudi à Washington. Le Fonds constate que l’activité économique en Algérie a " été globalement résiliente " en dépit

des défis importants posés par la baisse des cours de pétrole. La croissance économique est restée soutenue en 2016 s’établissant à

3,5%, selon ce rapport d’évaluation de l’économie algérienne, établi au titre de l’article IV des statuts du FMI. Le Fonds a légèrement modifié ses

prévisions de croissance pour 2017 en tablant désormais sur un taux de 1,3% contre 1,4% anticipé en avril dernier. Pour 2018, l’économie

algérienne devrait enregistrer une croissance de 0,7 % contre 0,6% prévu auparavant.

L’institution de Bretton Woods précise que la croissance s’est ralentie dans le secteur hors hydrocarbures en partie sous l’effet de la réduction

des dépenses et est estimée à 2,9 % pour 2016. Le taux d’inflation est

passé de 4,8 % en 2015 à 6,4 % en 2016 et se chiffrait à 7,7 %, en glissement annuel, en février 2017. Le taux de chômage s’est établi à

10,5 % en septembre 2016, selon les mêmes chiffres. La dette extérieure " reste très faible " et devrait représenter 2,5% du Pib en 2017 et 2,7%

en 2018, alors que le déficit budgétaire s’établirait cette année à -3% contre - 14% en 2016.

Pour rehausser la croissance potentielle, le FMI relève qu’il est important de mettre en oeuvre " un dosage équilibré des mesures de politique

économique, ainsi que des réformes structurelles ambitieuses pour assurer la viabilité des finances publiques, réduire les déséquilibres

extérieurs et diminuer la dépendance à l’égard des hydrocarbures ". Saluant " la détermination des autorités à poursuivre un assainissement

soutenu des finances publiques ", à moyen terme, le Fonds a exprimé son soutien aux mesures prises par le gouvernement pour réduire le déficit

budgétaire.

Ces mesures, rappelle-t-il, visent à augmenter les recettes hors hydrocarbures, maîtriser les dépenses courantes, poursuivre la réforme

des subventions tout en protégeant les plus démunis, et accroître l’efficience de l’investissement public et en réduire le coût.

Une gamme plus large d’options de financement pour faire face à la baisse des recettes pétrolières, l’institution de Bretton Woods

recommande de recourir à " un éventail plus large de possibilités de financement " de l’économie, y compris "un recours prudent à

l’endettement extérieur et la cession d’actifs publics " tout en optant pour un taux de change plus flexible.

Des mesures pareilles pourraient " fournir une marge de manoeuvre budgétaire pour opérer un ajustement plus progressif et plus propice à la

croissance que celui prévu actuellement", relève le FMI, estimant "nécessaire" de poursuivre les réformes pour diversifier l’économie. Le

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Fonds a salué, à ce titre, les mesures prises pour améliorer le climat des

affaires, ainsi que les travaux en cours sur une stratégie à long terme qui permettrait de refaçonner le modèle de croissance du pays.

Le FMI note, par ailleurs, que les réserves internationales nettes de

l’Algérie restent à "un niveau confortable", considérant qu’une plus grande flexibilité du taux de change, accompagnant l’assainissement des

finances publiques et les réformes, contribueraient à réduire les déséquilibres extérieurs et à favoriser le développement du secteur privé.

Les réserves brutes de l’Algérie ont représenté 22,5 mois d’importation en 2016 et devraient baisser à 19,5 mois cette année, selon les mêmes

projections. Au plan monétaire, le Fonds s’est félicité de l’introduction par la Banque

d’Algérie des opérations d’open market pour gérer la liquidité, suggérant d’éliminer les opérations de réescompte afin d’encourager les banques à

gérer leurs liquidités de manière plus efficace. Etant donné les tensions inflationnistes, le FMI encourage les autorités

algériennes à être prêtes à relever leur taux directeur. Le secteur bancaire dans son ensemble est bien capitalisé et rentable, relève le

prêteur international en dernier ressort. Cependant il convient de

continuer de renforcer la politique du secteur financier et à accroître le rôle de la politique macroprudentielle, estime-t-il.

Indice brut des prix à la consommation : Une hausse de prés de

0,4% (Transaction d’Algérie)

L’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger enregistre,

pour le mois d’avril 2017, une hausse de prés de 0,4% par rapport au mois de mars, soit une variation mensuelle en deçà de celle relevée le

même mois de l’année écoulée (+1,0% en avril 2016 par rapport au mois précédent).

Cette tendance positive, de moindre ampleur que celle observée le mois écoulé (+1,2%), traduit des évolutions de prix selon les catégories de

produits. Les biens alimentaires affichent un taux de +0,5%, induit aussi bien par la hausse des prix des produits agricoles frais que par celle des

produits alimentaires industriels. Les produits agricoles frais observent

une évolution de +0,5%, traduisant d’une part, une augmentation des prix de certains produits dont, la viande de poulet (+10,0%) et les fruits

(+11,4%). D’autre part des baisses sont relevées, notamment pour les légumes (-6,1%) et la pomme de terre (-2,2%). La variation des prix

des produits alimentaires industriels (+0,4%) s’explique, essentiellement, par l’augmentation des prix des sucres et produits sucrés (+1,3%). Les

prix des produits manufacturés inscrivent une évolution de +0,5%. En revanche ceux des services accusent une baisse, quoique modérée, de

0,1%. Corrigé des variations saisonnières, l'indice des prix à la

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consommation enregistre, pour ce mois d’avril 2017, une hausse de 0,4%

par rapport au mois précédent. Le rythme d’inflation annuel (mai 2016 à avril 2017/ mai 2015 à avril 2016) se situe à +7,0%.

Evolution des prix des produits alimentaires

Une nette décélération du rythme de hausse caractérise les biens alimentaires dont les prix évoluent de +0,5% en avril 2017 par rapport au

mois de mars qui a connu une croissance de 1,8%. Les prix des produits agricoles frais affichent une variation de +0,5%, modérée

comparativement à celle enregistrée le mois précédent (+3,8%). Des diminutions sont observées, notamment pour la pomme de terre (-2,2%)

et légumes (-6,1%). 2 Ce dernier produit, accuse également une baisse de 9,0% par rapport au même mois de l’année précédente. En outre des

hausses caractérisent, essentiellement, la viande de poulet (+10,0%) et les fruits (+11,4%). Les prix des produits alimentaires industriels

inscrivent également une croissance de 0,4%. 2.2) Produits manufacturés non alimentaires et services: Les prix des produits manufacturés affichent

une évolution de +0,5% en avril 2017 par rapport à mars. En revanche les services marquent une légère baisse de 0,1%. L'indice national des

prix à la consommation est établi sur la base d'observation des prix

effectuée auprès d'un échantillon de 17 villes et villages représentatifs des différentes régions du pays. Cet indice permet essentiellement de disposer

d'indicateurs d'évolution des prix de détail sur l'ensemble du territoire national, permettant ainsi une analyse comparative de l'évolution des prix

entre Alger et les autres régions du pays. L’indice général des prix à la consommation, au niveau national, enregistre une variation de +0,4% en

avril 2017 par rapport au mois de mars. Les prix des biens alimentaires évoluent de +0,5%.

Ramadhan : la disponibilité des produits due au succès du

programme du président de la République (APS)

Le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a considéré samedi à Skikda que la disponibilité

des produits agricoles durant le ramadhan et la stabilité de leurs prix étaient le fruit du "succès" du programme du président de la République,

Abdelaziz Bouteflika, dans le développement du secteur agricole.

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Dans une déclaration de presse faite lors de sa visite à la conserverie de

tomate de la commune de Boumaïza, le ministre a affirmé sa volonté de poursuivre la concrétisation des objectifs retenus pour le secteur dans le

programme du président de la République notamment la sécurité

alimentaire et l’expansion des terres agricoles exploités et des surfaces irriguées.

"Les produits agricoles sont aujourd’hui disponibles à des prix à la portée de tous, ainsi qu’observé par les consommateurs eux-mêmes", a ajouté

M. Bouazghi qui a souligné que les prix de ces produits sont restés "stables" en ce début du mois de ramadhan qui connaissait des flambées

spéculatives. A une question sur la pénurie du lait en sachet, le ministre a assuré qu’il

n’existe aucune pénurie mais seulement une certaine perturbation sur le marché due à l’accroissement de la demande.

Il a souligné à, ce propos, que les constatations qu’il a établies lors de sa visite à une laiterie de la zone industrielle Hammadi Krouma (Skikda) ont

montré que les besoins de la wilaya de Skikda estimés quotidiennement à 130.000 litres étaient satisfaits d’une manière ordinaire par les trois

laiteries de la wilaya.

Le ministre a relevé que le choix de Skikda pour accomplir sa première sortie de terrain à la tête du département de l’agriculture était motivé

par la diversité agricole de la wilaya permettant d’apprécier les réalités du secteur.

Skikda est la première productrice nationale de tomate industrielle et est également leader dans plusieurs autres filières dont celles de la pomme

de terre et du miel, a souligné M. Bouazghi. Le ministre de l’Agriculture a entamé sa visite dans la wilaya de Skikda

par l’inspection à Collo du centre national de recherche et développement de la pêche et de l’aquaculture et du port de la même ville où il s’est

entretenu avec des pêcheurs. Il a également visité une entreprise de production de viandes blanches et

d’œufs dans la région d’El Hadaïk qui, a estimé le ministre, constitue "un modèle à généraliser" notamment après sa conclusion de plusieurs

partenariats pour l’exportation de ces produits vers plusieurs pays.

Elles ont augmenté de 8% en valeur en 2016 : Les exportations d’huile d’olive en hausse de 15% (Liberté)

La filière oléicole dresse son bilan. Il en ressort que, bien que certains progrès aient été réalisés, d’importants efforts restent nécessaires pour

relever la production et donner de l’épaisseur aux exportations. Celles-ci ont légèrement augmenté en quantité et en valeur en 2016

comparativement à l’année écoulée.

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En proportions, les quantités exportées ont grimpé de 15%. En valeur,

elles ont enregistré une hausse de 8%. Cependant, les exportations restent aléatoires. Elles différent d’une année à l’autre. La bonne moisson

a été réalisée en 2006 où près de 466 tonnes ont été mises sur le marché

international. L’huile d’olive algérienne se vend bien en France et au Canada, notamment.

Par ailleurs, la campagne oléicole 2016-2017 a connu une baisse concernant la production des olives destinées à l’huile et, par conséquent,

un recul aussi de la production d’huile d’olive, selon une note de conjoncture publiée par l’Observatoire national des filières agricoles et

agroalimentaires (Onfaa). En termes chiffrés, la production totale d’olives dépasse les 680 000 tonnes. Et détail important : l’Algérie exporte de

l’huile d’olive. Elle en importe également. Les importations d’huile d’olive en 2016 ont baissé de -42% en quantité et de -23% en valeur,

comparativement à l’année précédente. Cependant, les huiles d’olive importées sont constituées essentiellement

d’huile d’olive vierge (88% en 2015 et 93% en 2016) conditionnée généralement dans des bouteilles d’une contenance de 0,75 à 1 litre. La

tendance à la hausse des importations d’huile d’olive qui a marqué ces

dernières années, avec un pic enregistré en 2015 atteignant les 520 tonnes, s’est inversée au cours de l’année 2016 pour n’enregistrer

qu’une quantité de 291 tonnes. Une baisse due certainement à la politique de l’État visant la réduction des importations des produits alimentaires,

est-il noté dans le bilan diffusé par l’Onfaa. De quels pays proviennent les huiles importées ? Le panorama des pays fournisseurs est variable. Elle

diffère d’une année à l’autre. La France, qui ne figure pas parmi les premiers producteurs ou

exportateurs d’huile d’olive, reste le principal fournisseur de l’Algérie au cours de ces dernières années en maintenant, soit la première, soit la

deuxième place avec une part de 27% en 2014 (2e place ), 22% en 2015 (2e place ) et 47% en 2016 (1re place). Quid des marchés internationaux

de l’huile d’olive ? Les données provisoires de la production mondiale d’huile d’olive au cours de la campagne 2015-2016 ont atteint 3 159 500

tonnes, soit un relèvement de 29% comparativement à la campagne

passée. Les prévisions de production d’huile d’olive pour la campagne 2016-2017 seront en baisse de 14% par rapport à la campagne

précédente avec une production qui pourrait atteindre 2 713 500 tonnes. Cette diminution sera observée dans la majorité des pays producteurs,

dont l’Algérie et à l’exception de certains, notamment la Turquie, l’Égypte et l’Albanie.

Les prix de l’huile d’olive extravierge connaissent, quant à eux, une progression depuis le mois d’octobre 2016 pour atteindre des valeurs

dépassant celles enregistrées au cours de la campagne précédente 2015-2016 et avec un prix maximal de 6 euros/kg enregistré à Bari, en Italie,

au mois de novembre 2016. Comparativement à la campagne écoulée, les prix de l’huile d’olive ont progressé à travers les quatre marchés

mondiaux, pour atteindre vers la fin du mois d’avril dernier un prix de

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5,99 euros/kg en Italie, 3,66 euros/kg en Grèce, 4,25 euros/kg en Tunisie

et 3,98 euros/kg en Espagne.

Conseil national de concertation pour le développement de la PME

: Publication prochaine d’un décret (El Moudjahid)

Un décret lié à la création d’un Conseil national de concertation pour le développement de la PME sera prochainement publié.

Ce mécanisme, considéré comme un espace de concertation, aura à définir les responsabilités des uns et des autres, pour permettre aux

petites et moyennes entreprises de jouer pleinement leur rôle, en

particulier dans le cadre du nouveau modèle économique de croissance. Au-delà de cette importance au coefficient élevé, Mohamed Bakalem,

expert financier, estime que le plus important est de «changer les mentalités à tous les niveaux». Trois facteurs peuvent, selon lui, mener à

bon port le bateau de la PME. Pour l’expert, il est question de la «débucratisation», voire «sortir de la phobie administrative», de «faciliter

le financement» des entreprises concernées, et notamment de trouver le meilleur rempart à l’informel, constituant un «frein sérieux» au

développement de la petite et moyenne entreprise. D’autre part, il convient de préciser que plusieurs mesures pour le développement des

PME seront introduites dans le projet de loi de finances pour 2018 (PLF 2018), et ce en application de la nouvelle loi d’orientation sur le

développement de la petite et moyenne entreprise, en vise l’encouragement de l’émergence des PME, l’amélioration de leur

compétitivité et leur capacité d’exportation, ainsi que l’amélioration du

taux d’intégration nationale et la promotion de la sous-traitance. La nouvelle loi évoque la recherche et le développement, l’innovation, le

développement de la sous-traitance, le financement d’actions de sauvetage et la reprise des activités des PME en difficulté, mais viables.

Selon les chiffres du ministère de l’Industrie et des Mines, un peu plus de 900.000 PME opèrent actuellement en Algérie, un chiffre qualifié de «très

faible» par rapport au potentiel du pays et aux objectifs du secteur. Dans cette optique, le plan d’action du gouvernement vise la création d’un

million de nouvelles PME durant le quinquennat 2015-2019. En outre, le texte érige l’Agence nationale de développement et de modernisation des

PME (ANDPME) en un instrument de l’État chargé de la mise en œuvre de la stratégie de développement de la PME et la renforce pour la réalisation

de ses missions. Cette agence devrait assurer, selon le texte, la mise en œuvre de la politique de développement des PME en matière

d’émergence, de croissance et de pérennisation, y compris l’amélioration

de la qualité, la promotion de l’innovation et le renforcement des compétences et des capacités managériales des PME. Par ailleurs, il y a

lieu de préciser que les mesures annoncées, dans le cadre du PLF 2018,

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concernent également le Fonds de soutien à la mise à niveau, qui

deviendra le Fonds de soutien à la modernisation des PME, ainsi que l’Agence de développement de la PME qui va changer de statut.

Régularisation de la situation des travailleurs affiliés à la CASNOS : Prolongation jusqu’au 30 juin (El Moudjahid)

«La Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) informe ses assurés sociaux que le dernier délai de paiement de la

cotisation de l’année est fixé au 30 juin 2017 », a indiqué un communiqué rendu public en cette fin de semaine.

La Caisse vient d’annoncer en effet, de nouvelles mesures et la prolongation du délai de normalisation aux assurés sociaux affiliés à sa

structure, ainsi que ceux en situation irrégulière. Dans cette optique, ses structures seront ouvertes durant les soirées du Ramadhan du samedi au

jeudi et cela jusqu’au 30 juin. Le communiqué précise que la Caisse met

également, à la disposition de ses assurés toutes les facilités leur permettant de régler leur situation et de bénéficier d’une protection

sociale en leur fournissant une carte Chifa pour faire valoir leurs droits en tant qu’assurés sociaux.

Aussi, la Caisse annonce des réductions allant à 100% jusqu’à exonération de paiement de pénalités. « La saisine de la commission de recours

permet de bénéficier d’une réduction de 50% des majorations et pénalités de retard, comme elle permet, en cas de force majeure, de bénéficier

d’une exonération totale de 100% », note le même document ajoutant que les cotisations « sont intégrées dans les charges déductibles d’impôt

et ne peuvent pas constituer une source de redressement fiscal ». On précise dans cet ordre d’idées que les concernés sont les

commerçants, industriels, agriculteurs, artisans et professions libérales ayant une activité dans le cadre des différents dispositifs, à savoir

l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), l’Agence

nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM), la Caisse nationale de chômage (CNAC) et l’Agence nationale de développement et de

l’investissement (ANDI). Il y a lieu de souligner que l’affiliation est une « obligation légale ». La CASNOS précise que cela permet aux assurés de

« bénéficier d’une couverture sociale en matière de maladie et maternité invalidité, retraite et décès ». Cette assiette constitue une source de

financement et d’équilibre du système de sécurité sociale par la garantie de la couverture des dépenses par la recette.

500.000 nouveaux cotisants depuis 2017 Toutes ces nouvelles dispositions prises émanent de la volonté d’assurer

une couverture à un maximum de personnes en activité. A cet effet, le directeur général de la Caisse d’assurances sociales des travailleurs non

salariés (CASNOS), Chawki Acheuk Youcef, a passé en revue, récemment, les différentes dispositions, les échéanciers de paiement des

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dettes antérieures et pénalités de retards, notamment accordées aux

affiliés, il a précisé que depuis janvier 2017, 500.000 nouveaux cotisants ont été enregistrés à la Casnos.

Tablant sur une recette de 91 milliards de dinars durant l’exercice 2017, il

a rappelé les facilitations exceptionnelles accordées par la Casnos au profit des patrons et autres personnes actives ne bénéficiant pas d’une

couverture sociale. Il convient de signaler que grâce à ce genre de mesures de facilitations et

de prolongations de délais, la CASNOS a pu atteindre un taux appréciable de recouvrement des cotisations en 2016 en effet un taux de 93% a été

rendu possible grâce, à l’exonération des pénalités, mais aussi au travail permanent de sensibilisation que mène cet organisme à l’échelle nationale

via ses agences de wilaya. Cette régularisation du passif permettra à la Casnos d’assurer le

versement des pensions de retraite jusqu’à 2030. « Ce chiffre est historique aussi bien pour la Caisse que pour les autres institutions »,

s’est-il félicité, tout en notant que « la Caisse qui est très à l’aise financièrement peut tenir jusqu’à 2030 au rythme actuel ». Le DG affirme,

dans ce sillage, que la Caisse est même excédentaire, « nous avons

enregistré une augmentation des dépenses de 6%. En 2012-2013, la situation était à l’inverse avec une augmentation des dépenses de 30%

alors que les recettes n’ont évolué que de 10% », a-t-il expliqué. Il a fait savoir que le potentiel actuel des non-salariés est estimé à 3

millions de personnes qui travaillent pour leur propre compte, en l’occurrence les commerçants, les artisans etc., ainsi que les professions

libérales (médecins, avocats, notaires, etc.). Il a précisé que la Caisse compte actuellement 1,84 million de travailleurs non salariés, affiliés.

Le DG de la Casnos a également affirmé que des moyens seront mobilisés pour renforcer et affiner les opérations de contrôle des travailleurs non-

salariés qui ne sont pas affiliés à la Casnos ou affiliés, mais qui sont débiteurs de cotisations, et ce à partir de l’année 2017. En effet, les

moyens des agents de contrôle de la Caisse seront renforcés par la mise à leur disposition d’un «système mobile de consultation et d’affiliation

d’office» des travailleurs non-salariés qui ne sont pas affiliés.

Importation de produits électroménagers, de téléphones mobiles et de cosmétiques : Les domiciliations bancaires

suspendues(Liberté)

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La Banque d’Algérie a envoyé une note, via l’Association des banques et

des établissements financiers, à toutes les banques pour surseoir aux opérations liées à l’importation de ces trois produits nouvellement

introduits dans les contingents définis par le gouvernement.

Alors que le ministère du Commerce avait annoncé, mardi dernier, l’élargissement des contingents quantitatifs aux produits électroménagers,

téléphones mobiles et produits cosmétiques au titre des licences d’importation pour l’année 2017, l’on apprend que la Banque d’Algérie

(BA) a, contre toute attente, envoyé une note, via l’Association des banques et des établissements financiers (Abef), à toutes les banques

pour surseoir à toutes les opérations liées à l’importation de ces trois produits nouvellement introduits dans les contingents définis par le

gouvernement. Sous le n° 373, cette directive stipule l’arrêt immédiat de toute domiciliation bancaire, et ce, en se conformant à l’avis n° 3 émanant

du ministère du Commerce. Ce qui va à l’encontre du même avis qui avait pourtant fixé le dernier délai au 14 juin, pour les opérateurs pour effectuer

les domiciliations bancaires et bénéficier des lettres de crédit pour pouvoir importer ces produits désormais soumis aux licences d’importation. Cette

cacophonie – encore une – s’inscrit en porte-à-faux de l’article 9 du décret

exécutif 15-306 fixant les conditions et les modalités d’application des régimes de licences d’importation ou d’exportation de produits et

marchandises, mais aussi de l’avis n° 01/2017 du 1er avril 2017, stipulant “la possibilité de l’élargissement de la liste des produits concernés par le

régime des licences” et “l’ouverture, à compter du 31 mai 2017 jusqu’au 14 juin 2017, à l’importation des contingents quantitatifs relatifs aux

produits électroménagers, téléphones cellulaires ou téléphones mobiles ainsi que les produits cosmétiques”. Pourtant, l’avis du ministère du

Commerce voudrait, à travers les quotas définis pour les professionnels, réduire le nombre d’importateurs, d’une part, et brider la facture

d’importations en devises, d’autre part, en sus de l’assainissement de ce secteur livré à la concurrence déloyale et à l’atteinte au droit des

consommateurs. Mieux, cet avis, dont la Banque d’Algérie a été destinataire, comprenait la liste des produits électroménagers concernés,

comme les machines et les climatiseurs, les réfrigérateurs, les

congélateurs-conservateurs, les machines à laver la vaisselle, les machines à laver le linge (même avec dispositif de séchage) ainsi que les

appareils de réception de télévision, non sans préciser que les collections destinées aux industries de montage et les collections dites CKD sont

exclues des contingents définis par le ministère du Commerce. Du reste, les téléphones portables et les téléphones pour réseaux cellulaires

constituent la deuxième catégorie des produits concernés par ces contingents.

Importation des produits électroménagers, cosmétiques et

téléphonie : Ouverture des contingents quantitatifs (El Moudjahid)

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Les contingents quantitatifs pour et des marchandises au titre des licences

d’importation, pour l’année 2017, sont ouverts. C’est ce qu’a annoncé le ministère du Commerce sur son site. Il a précisé qu’en application des

dispositions de l’article 9 du décret exécutif n° 15-306 du 06 décembre

2015 fixant les conditions et les modalités d’application des régimes de licences d’importation ou d’exportation de produits et marchandises, et

conformément à l’avis n° 01/2017 du 1er avril 2017, stipulant la possibilité de l’élargissement de la liste des produits concernés par le

régime des licences, il est ouvert, à compter 31 mai 2017 jusqu’au 14 juin 2017, à l’importation des contingents quantitatifs. La liste porte plusieurs

produits électroménagers, cosmétiques et la téléphonie. Il s’agit, pour les produits électroménagers, entre autres, des machines et appareils pour le

conditionnement de l’air, à l’exclusion des collections destinées aux industries de montage et collections dites CKD. Aussi, la liste comportant

les réfrigérateurs, congélateurs-conservateurs, à l’exclusion des collections destinées aux industries de montage et collections dites CKD

des appareils de réception de télévision, à l’exclusion des collections destinées aux industries de montage et collections dites CKD. Concernant

la téléphonie pour réseaux cellulaires, le ministère a souligné, entre

autres, les téléphones cellulaires ou téléphones mobiles. Quant aux produits cosmétiques, ces derniers, a indiqué la même source, ceux

relevant du chapitre 33, à l’exception des matières premières et intrants. Le ministère a indiqué à cet effet que tout opérateur économique,

personne physique ou morale, remplissant les conditions conformes à la législation et à la réglementation en vigueur, peut introduire une demande

de licence d’importation d’un produit ou d’une marchandise, dont le contingent est ouvert, en déposant le dossier complet, comprenant les

documents suivants : le formulaire et le questionnaire d’identification de l’opérateur économique, une copie du registre du commerce, une copie de

la Carte d’identification fiscale (NIF), une facture pro forma indiquant le produit, la quantité, la valeur, l’origine du produit et le mode de paiement

un extrait de rôle apuré, ainsi qu’une attestation de mise à jour avec la CNAS et/ou CASNOS. Le ministère n’a pas manqué de souligner la liste

susvisée des contingents des produits à soumettre au dispositif des

licences, doivent obéir aux normes de qualité et de sécurité y afférents. Ajoutant : «Cette liste pourrait éventuellement être élargie à d’autres

produits et contingents, en temps opportun et dans mêmes formes que précédemment.»

L’économiste Chafir Ahmine : « Les licences d’importations ne

suffisent pas pour booster la production locale » (Algérie Eco)

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Dans cet entretien, l’expert en économie, Chafir Ahmine nous livre sa

réaction par rapport à la dernière décision du ministère du Commerce concernant les licences d’importation pour de nouveaux produits comme

les produits électroménagers et les appareils de téléphonie mobile. Pour MAhmine, c’est une bonne décision, estimant néanmoins qu’elle n’est pas

suffisante pour booster la production locale. Algérie-Eco : Les importations de produits électroménagers, d’appareils de

téléphonie mobile et de cosmétiques sont désormais soumises au régime des licences. Les produits concernés sont les climatiseurs, réfrigérateurs,

congélateurs, lave-linge, lave-vaisselle et appareils de réception de

télévision, les téléphones cellulaires et mobiles ainsi que les produits cosmétiques. Que pensez-vous de cette nouvelle mesure ?

Chafir Ahmine: C’est une bonne décision pour peu qu’elle contribue à booster l’économie nationale et développer la production locale. Mais il

faut reconnaitre que la mesure d’imposition des licences d’importations ne suffit pas à elle seule pour encourager et booster la production locale. Il

faut toute une batterie de mesures qui doivent accompagner cette décision. Il faut dire que l’introduction de la licence d’importation dans le

commerce extérieur reste une mesure conjoncturelle. Elle devrait être insérée dans une stratégie globale dont les effets

seraient évalués et corrigés. Si le pays veut limiter la facture des importations en agissant sur les volumes des produits importés, il faudrait

associer cette mesure à toute une stratégie de substitutions de produits locaux aux produits d’importation. Il faut également réguler et contrôler

la facture des importations et protéger la production locale, afin de

diminuer le déficit commercial. Je pense aussi que la solution des licences d’importation est d’une courte

durée. Il s’agit plutôt de trouver des solutions à long terme. Quelles sont à votre avis les autres mesures à adopter pour booster la

production locale ? Il en y a plusieurs. Il faudrait s’occuper des secteurs et filières les plus

porteurs de croissance. Je cite comme exemple l’agriculture mais aussi l’industrie où plusieurs filières méritent d’être développées pouvant

contribuer à la croissance économique du pays. Cela se traduira par la création de postes d’emploi et le développement de la qualité des produits

locaux. Certains experts estiment que par l’imposition des licences d’importation

par le Gouvernement ambitionne de réduite la facture des importations,

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mais aussi de booster le commerce extérieur. Est-ce que vous partagez

cet avis ? Je ne le pense pas, les licences d’importations sont là plus pour diminuer

la facture des importations, et encourager la production locale. Pour le

commerce extérieur, et plus particulièrement les exportations, il faudrait adopter d’autres mesures et une nouvelle stratégie commerciale. Mais à

mon avis, le plus important actuellement est d’encourager la production nationale, pour ensuite réfléchir à encourager l’exportation. Il faut d’abord

la satisfaction des besoins du marché interne. Tant qu’il n’y aura pas de production nationale de marchandises en quantités suffisantes pour

approvisionner le marché intérieur et répondre à la demande, les choses ne vont pas changer sensiblement en termes de structures du commerce

extérieur. Les exportations nécessitent donc une nouvelle stratégie commerciale.

Quelles sont selon vous, les secteurs qui nécessitent leur développement pour booster la production locale et par la même le développement du

commerce extérieur ? Certes, l'Etat avait décidé de se lancer dans l'industrie. Le choix de

l'industrie était beaucoup plus politique qu'économique, car, comme dans

chaque Etat, il contribue à la stabilité politique. Mais d’autres secteurs méritent plus d’intérêt. Sachant que le monde entier vit aujourd’hui une

révolution numérique, le secteur des technologies de l’information et de la communication devrait être développé encore plus, pour suivre cette

révolution numérique. Aussi, l'investissement dans les énergies renouvelables, la libéralisation des initiatives pour favoriser la création de

richesses et la consolidation des réformes économiques dans le sens d'une économie productive figurent parmi les solutions avancées.

Transports : Création de « l’Algérienne des Autoroutes » (Algérie Eco)

L’Algérienne des autoroutes (ADA) est née. L’objectif étant d’établir la recherche d’une meilleure efficience dans la prise en charge des missions

de service public autoroutier, chose qui a amené le Gouvernement à créer cet établissement sous forme d’EPIC, chargé de la réalisation et de

l’exploitation du réseau autoroutier national. Les missions de ce nouvel établissement sont définies dans l’arrêté

portant approbation de l’organisation de l’établissement ´ Algérienne des autoroutes et qui vient de sortir sur le journal officiel. L’ADA est chargée

en fait de réaliser ou faire réaliser toutes les études nécessaires liées à la réalisation des infrastructures autoroutières, à la promotion et au

développement du réseau autoroutier national et d’en assurer le suivi et le

contrôle ; d’assurer la coordination technique des études, projets, suivi des travaux et gestion des contrats de travaux de l’ établissement et de

coordonner la préparation et le lancement des travaux de réalisations et d’aménagement des infrastructures autoroutières.

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Il a également pour mission de veiller à la qualité et à la conformité des

travaux de réalisation et d’aménagement, au respect des normes et des prescriptions techniques contenues dans les contrats; d’assurer la

réception définitive des travaux et des aménagements objet des contrats,

de coordonner, en relation avec les directions régionale, les activités de réalisation des travaux autoroutiers et les activités des bureaux d’études

chargés du suivi et du contrôle des travaux. L’ADA est chargée en outre de veiller au respect des normes en matière

de protection de l’environnement et préconiser les mesures de sauvegarde et de préservation nécessaires, d’assurer la gestion de la maintenance

des équipements électriques et électroniques, des réseaux, des systèmes et des contrats de prestation de service dans le domaine technologique ;

de développer les connaissances technologiques dans le domaine des systèmes et équipements de péage, ainsi que dans celui des systèmes et

technologie de transports intelligents ITS. Elle s’occupe également de développer les systèmes informatiques

nécessaires à la réalisation et la gestion des projets ; de participer à l’élaboration et à la mise en œuvre la politique de développement de

l’établissement ; de consolider, de suivre et d’évaluer les plans d’action et

les bilans d’activités des différentes structures de l’ établissement ; d’assurer le suivi des études et des projets de développement et de

mettre en œuvre des bases de données liées aux activités de l’établissement, notamment, du trafic autoroutier, de la collecte et du

traitement des informations. Le nouvel établissement ADA se substituera entièrement dans l’exercice

de sa mission de service public autoroutier, aux établissements existants actuellement à savoir l’Agence Nationale des Autoroutes et l’Algérienne de

Gestion des Autoroutes.

ANEM: signature prochaine à Oran d’une convention avec l’usine Renault pour le placement de demandeurs d’emploi (APS)

Le directeur de wilaya de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) d’Oran a

annoncé la signature prochaine d’une convention avec l’usine automobile "Renault" pour le placement en 2018 d’un "grand nombre" de

demandeurs d’emploi dans les domaines de la peinture et de la tôlerie.

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"Cette convention permettra à des centaines, voire des milliers de jeunes,

d’obtenir des emplois dans l’usine Renault dans ces deux spécialités inexistantes actuellement dans l’usine", a souligné Daoud Kahloul.

Les deux spécialités de tôlerie et de peinture automobile seront intégrées

à l’usine automobile de Oued Tlélat, dans une deuxième phase d’investissement.

Cette convention sera tripartite en vertu de laquelle la direction de la formation et de l'enseignement professionnels se chargera de la

formation des demandeurs d’emploi dans ces deux domaines. Une fois la formation achevée, le jeune pourra accéder directement au lieu de

travail.

Sucre : les prix plongent sur le marché mondial, l’Algérie 7e plus gros importateur (TSA)

Le rapport trimestriel de l’Organisation internationale du sucre (ISO),

publié le 31 mai, indique que la récolte de sucre pour la saison d’octobre 2016 à septembre 2017 sera moins importante que prévu.

La production de sucre devrait atteindre 165,92 millions de tonnes (alors qu’elle tablait sur 168,33 millions de tonnes en février). Toutefois, la

demande serait également revue à la baisse avec 172,39 millions de tonnes, contre 174,20 millions.

Surplus de production Les marchés se focalisent en revanche sur la perspective de récoltes

abondantes à venir. Le rapport prévoit pour les saisons 2017-2018 et 2018-2019 un surplus de production, ce qui devrait engendrer une baisse

des prix. « L’ISO estime qu’il pourrait y avoir un surplus de production de 3 millions de tonnes sur la saison 2017-2018, en raison d’une production

grandissante au Brésil (le plus gros producteur mondial, NDLR) », notent les analystes de Commerzbank.

La hausse prévisible des récoltes durant les deux prochaines saisons a

provoqué une forte pression à la baisse sur les prix, selon l’Iso. Les prix du sucre blanc sont passés de 556,25 dollars/t le 21 février à seulement

435,70 dollars/t le 5 mai, selon l’organisation internationale. Les cours du sucre brut ont diminué d’environ 21,50 centimes/lb (livre) à la mi-février

à 15,43 centimes/lb le 27 avril, le plus bas depuis 12 mois. Vendredi 1er juin, le sucre a atteint son plus bas depuis plus de 14 mois, à

418,10 dollars à Londres pour la tonne de sucre blanc et à 14,09 cents à New York pour la livre (0,45 gramme) de sucre brut. Les marchés

anticipent une hausse de la récolte durant les deux prochaines saisons. Une consommation excessive en Algérie

L’Algérie est le 7ème plus gros importateur mondial de sucre avec 1,53 million de tonnes annuelles, selon l’ISO. Selon une étude du ministère de

la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, réalisée en septembre 2016, le pays consomme trois fois plus de sucre et de matières

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grasses par rapport aux normes internationales. Ce qui n’empêche

toutefois pas le gouvernement de miser sur le développement des raffineries de sucre pour baisser les prix.

L’opération de cession est amorcée : L’Américain Carlyle Group veut des actifs d’Engie en Algérie (Reporters)

Les firmes d’investissement privé Carlyle Group et CVC Capital voient grand en Afrique du Nord, rachetant à tour de bras des actifs à bas coûts,

mais rentables. Dans son viseur, des actifs d’Engie, une des compagnies françaises présentes dans le secteur de l’énergie en Algérie.

Les deux parties ont trouvé un accord global de 3,9 milliards de dollars portant sur la cession d’actifs en Afrique du Nord. Si l’opération est menée

à son terme, les deux capitaux investisseurs s’offriront des sites pétro-gaziers de l’opérateur français, dont certains sont très importants en

Afrique du Nord, notamment en Algérie. L’opération est effectuée à

travers Neptune Energy, une société créée en 2015 par Carlyle, CVC Partners et d’autres partenaires, pour des investissements dans le secteur

de l’énergie. « Les activités d’Engie E&P, qui seront acquises par Neptune, comprennent également le projet gazier de Touat en cours de

développement en Algérie, où Engie continuera de conserver un intérêt substantiel aux côtés de Neptune », a fait savoir Sam Laidlaw, le Directeur

général de Neptune, cité par des agences de presse. C’est la troisième fois que le capital investisseur américain Carlyle est signalé sur des

investissements dans le secteur des hydrocarbures. Au mois de mars 2017, on apprenait qu’Assala Energy, une autre société qui dispose d’une

majorité de contrôles, va acquérir les actifs onshore de Shell Gabon, pour 587 millions de dollars. Plus récemment, on a appris que Carlyle Group et

Glencore étaient sur la reprise de la Société anonyme marocaine de raffinage (Samir). Par ailleurs, l’Américain Carlyle Group est annoncé sur

deux projets en Egypte d’une valeur cumulée de 130 millions de dollars,

via son fonds dédié à l’Afrique. Un des projets absorbera 30 millions de dollars et l’autre les 100 millions de dollars restants, selon Bloomberg qui

rapporte l’information, citant Eric Kump, le principal gestionnaire du fonds. Les deux opérations porteront à environ 80% le niveau des

investissements effectués par Carlyle Group via ce fonds dont le closing avait été annoncé en avril 2014, à 698 millions de dollars, avec des

investisseurs comme la Banque africaine de développement (BAD) pour 50 millions de dollars, mais aussi plusieurs autres investisseurs arrivant

nouvellement en Afrique. Il reste, cependant, à savoir si le groupe américain va réussir toutes ces opérations, sachant que le montant des

gains à la cession d’actifs demeure difficile à prévoir en raison de leur nature. En Algérie, de nombreuses opérations dans le secteur de l’énergie

ont été enregistrées ces dernières années. Le dernier projet de cession en date a concerné le Russe Rosneft qui a voulu revendre ses parts en

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Algérie. Rosneft paraît mal en point en Algérie, souhaitant se retirer de

trois importants blocs, Takouazet-Est et Ouest ainsi que Tesselit Nord.

Production de tomate industrielle à Guelma : Le déficit en eau

compromet la récolte (L’Expression)

Faible pluviométrie, baisse du niveau du barrage de Bouhamdène sont des facteurs de la faible irrigation des plantations de la tomate industrielle à

Guelma. Une situation qui a contraint les acteurs versés dans ce secteur

agroéconomique à, observer un mouvement de protestation, revendiquant

une urgente prise en charge, afin de sauver la saison. Venus de plusieurs communes et localités de la wilaya de Guelma, Bouchegouf, Bouaâti,

Belkheïr, Hammam Debagh et Boumahra entre autres, les centaines de producteurs de tomate industrielle se sont regroupés la semaine dernière,

devant le siège de la wilaya de Guelma, pour demander une solution urgente au déficit d'eau qui se pose avec acuité dans cette wilaya, dont la

principale vocation est la production de la tomate industrielle. Les producteurs de la tomate industrielle de cette wilaya affirment que leurs

plantations n'ont pas été irriguées depuis plus de 20 jours. Insoutenable situation pour ces producteurs qui ne demandent qu'à sauver leurs

récoltes d'une sécheresse certaine. Sur les raisons de ce manque d'eau, contacté par téléphone, Azouz D. producteur de tomate industrielle dans

la commune de Belkhïr, nous confie que «le déficit en eau pour irriguer les récoltes est dû à la faible pluviométrie. Comme vous le savez, cette année

le ciel n'a pas été généreux. Il n'a pas plu suffisamment pour que les

terres s'irriguent»; notre interlocuteur a fait savoir que le niveau du barrage Bouhamdène enregistré durant la faible pluviométrie, n'a pas été

suffisant pour maintenir un arrosage convenable des récoltes. Et d'ajouter «Mais oui, nous arrosions nos terres depuis le barrage Bouhamdène, dont

le niveau a baissé de 15%». Cette baisse est selon le producteur à l'origine de cet arrêt du pompage qui assurait l'arrosage des récoltes de

tomate industrielle de la wilaya de Guelma. Apparemment, la crainte de la baisse au-dessous de la moyenne, aurait contraint les autorités de la

wilaya de Guelma à arrêter l'opération de pompage des eaux pour l'irrigation. Probablement la thèse passe par «sacrifier» une récolte que de

priver une population d'eau, notamment en cette période de grandes chaleurs et de jeûne. «En 22 ans, c'est la première fois que la production

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de la tomate industrielle fait face à un déficit en eau. Rien que pour la

commune de Blekheïr, nous sommes plus d'une dizaine d'agriculteurs, spécialisés dans la production de la tomate industrielle, qui risquons de

perdre nos récoltes», dira notre interlocuteur. Situation dramatique aussi

bien pour lui, que pour les centaines d'autres producteurs de cette filière agroéconomique et membres de l'Association de wilaya des producteurs

de la tomate industrielle, estimant que la balle est dans le camp des autorités locales. S'ils veulent sauver la récolte de cette saison, ils doivent

déployer les grands moyens. Les protestataires ont également souligné que la solution alternative de recourir aux eaux du barrage de Sedrata

(Souk-Ahras) bute sur des problèmes de perturbation des approvisionnements. L'objectif de cette action vise, selon les producteurs,

la sensibilisation des responsables locaux sur la gravité de la situation; faute d'eau d'irrigation, les plants risquent de mourir notamment en cette

période cruciale de croissance dont les conséquences impacteront les filiales de la tomate industrielle. Ainsi l'ampleur de la «catastrophe» est

telle que toute la filière tomate industrielle pourrait étre réduite à néant, obligeant des milliers de fellahs et d'ouvriers agricoles à s'en détourner

pour s'essayer à d'autres cultures. Pour parer à cette situation, les

services agricoles de la wilaya de Guelma ont indiqué que les eaux d'irrigation seront pompées dès les prochaines 24 heures, vers diverses

zones de culture de tomate, assurant que les autorités de la wilaya et du secteur ne ménagent aucun effort pour garantir et assurer le succès de la

saison agricole en cours. Pôle de culture de la tomate industrielle, Guelma a réservé cette saison 4000 hectares à cette spécialité avec un objectif de

production de 3,217 millions de quintaux.

Commerce

Près de 2 milliards de DA de transactions commerciales sans factures en 10 jours (APS)

Près de deux (2) milliards de DA de transactions commerciales sans factures ont été décelées du 17 au 26 mai dernier par les services de

contrôle du ministère du Commerce alors que des marchandises d'une

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valeur de plus de 314 millions de DA ont été saisies durant la même

période, a indiqué samedi un bilan de ce ministère. Selon le bilan des actions de contrôle menées sur les dix jours ayant

précédé le Ramadhan, 40.691 interventions ont été effectuées ayant

permis l'enregistrement de 6.693 infractions, l'établissement de 6.282 procès-verbaux et la fermeture de 398 locaux commerciaux.

Par domaine d'intervention, le contrôle en matière des pratiques commerciales, 20.890 interventions ont été opérées ayant permis de

constater 4.055 infractions sanctionnées par l'établissement de 3.785 procès-verbaux et la proposition de fermeture de 285 commerces.

Ces interventions ont ainsi permis la mise au jour de transactions commerciales sans factures pour un montant global de 1,993 milliard de

DA et la saisie de marchandises pour une valeur de 301,64 millions de DA. Quant à la nature de ces infractions constatées, elles portent sur le défaut

de publicité des prix (1.638 infractions), le défaut de facturation (510), l'opposition au contrôle (320), le défaut de registre de commerce (239), la

pratique de prix illicites (137) et le défaut de modification du registre du commerce (44).

En matière de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, les

services habilités ont mené 19.801 interventions orientées vers les différentes sphères d'approvisionnement ayant permis la constatation de

2.638 infractions, l'établissement de 2.487 procès-verbaux et la fermeture de 113 locaux commerciaux.

Les interventions ont également donné lieu à la saisie de marchandises non conformes ou impropres à la consommation d'une quantité de 57,7

tonnes pour une valeur de 13,24 millions de DA dont une quantité de 18,55 tonnes d'une valeur de 3,04 millions de DA a été orientée vers les

centres d'intérêt collectif. Les principales infractions, dans ce domaine de contrôle, sont liées au

défaut d'hygiène et de salubrité (1.108 infractions), à la détention et mise en vente de produits impropres à la consommation (351), au non respect

de la température de conservation (270), au défaut d'étiquetage (212), à l'absence d'autocontrôle (157) et à la détention et mise en vente de

produits non conformes (128).

Il est constaté que ce bilan global est en nette augmentation par rapport à celui enregistré une semaine auparavant (7 au 13 mai ) durant laquelle

les 17.746 interventions menées par les mêmes services avaient permis d'enregistrer 1.956 infractions, l'établissement de 1.716 procès-verbaux

et la fermeture de 93 locaux commerciaux, tandis que le chiffre d'affaires de transactions commerciales sans factures avait atteint 126,1 millions de

DA et des marchandises saisies, pour différentes infractions, ayant dépassé les 30 millions de DA.

Coopération

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Partenariat algéro-français : 1re promotion de l’Institut supérieur

de Technologie (El Moudjahid)

L’université Kasdi-Merbah d’Ouargla (UKMO) a célébré, jeudi dernier, la sortie de la première promotion de l’Institut de technologie (IT). Une

promotion issue d’une coopération algéro-française dans le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

«C’est le fruit d’un partenariat exemplaire avec la partie française, cet institut traduit une volonté politique visant à créer une relation directe

entre l’université et le secteur socioéconomique», a indiqué le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

scientifique, lors de la cérémonie de remise de diplômes aux lauréats. M. Arezki Saïdani a fait savoir, dans ce sens, qu’il s’agit d’une co-

construction de formation à haute finalité potentielle de recrutement, reconstruite avec le secteur professionnel, en tenant compte des besoins

et des exigences du marché du travail. Pour le responsable, «cet institut représente aussi un engagement commun pour mettre en place un projet

qui a pour objectif de relever un des grands défis actuels de

l’enseignement supérieur, à savoir l’employabilité». De son côté, le représentant de l’ambassade de France à Alger, Alexis

Andres, a mis en relief l’importance de ce projet réussi, qui «occupe, a-t-il dit, une place particulière en matière de coopération bilatérale entre les

deux pays dans le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique».

La première promotion (2016-2017) de cet institut, qui a ouvert ses portes, lors de l’année universitaire 2014-2015, comprend 152 étudiants

ayant suivi, durant 3 années, un cursus universitaire diplômant (licence professionnelle) en hygiène, sécurité et environnement (HSE), ainsi qu’en

comptabilité et finance (CF) et en ressources humaines (RH), selon des responsables de l’établissement. La cérémonie, qui s’est déroulée en

présence du corps enseignant et administratif de l’UKMO, de responsables de différentes institutions et compagnies nationales et étrangères, des

autorités et élus locaux, à été clôturée par la remise de diplômes aux

lauréats des trois spécialités de l’institut. Composée de 10 facultés et de 2 instituts, l’université d’Ouargla, dont

l’encadrement pédagogique est assuré par quelque 1.200 enseignants, tous grades et rangs confondus, compte actuellement 34 laboratoires

gérés par 1.781 chercheurs, dont 662 doctorants «LMD. 834 conventions signées dans le domaine de la recherche

scientifique Il convient de rappeler que la coopération universitaire algéro- française a

connu un véritable bond, ces dernières années. Une conférence dans le domaine entre les deux pays se tient déjà depuis quelques années. La 4e

édition a eu lieu le 25 janvier dernier à Paris. Et c’est lors de cette 4e édition de la conférence algéro-française de

l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui a réuni les ministres du secteur des deux pays, que les différents contacts pris ont

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permis de favoriser l’émergence de partenariats et la mise en œuvre de

projets de coopération entre établissements français et algériens. À noter que tout comme les éditions précédentes, cette rencontre s’inscrit

dans le contexte de la déclaration d’amitié et de coopération signée par

les Présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande, lors de la visite d’État effectuée par le président français en décembre 2012 à Alger.

Aussi, on apprend qu’en l’espace d’une année, (2015-2016), pas moins de 834 conventions ont été signées entre l’Algérie et la France dans le

domaine de la recherche scientifique. De plus, un total de 5765 déplacements d’enseignants et de cadres des établissements algériens

vers leurs homologues français a été enregistré, au cours de cette même année, dans le cadre de ces conventions signées entre les deux pays.

Dans ce contexte, le premier responsable du secteur, M. Tahar Hadjar, a indiqué que ces chiffres reflètent la densité des échanges et de la

coopération algéro-française dans le secteur des études supérieures. En outre, M. Hadjar a fait savoir que 600 étudiants boursiers algériens sont

en formation dans les établissements français, outre 14.290 co-publications scientifiques internationales réalisées de 1995 à 2015, dont

1.357 en 2015.

Le ministre a précisé également que sept instituts de technologie sont en partenariat avec les Instituts universitaires de technologie français, et ce

dans le cadre de cette dynamique des relations algéro-françaises. Dans ce sillage, une convention de coopération entre les universités de

Béjaïa et de Lyon 3 a été signée. Cette convention, qui se décline en quatre points essentiels, porte, notamment, sur la mobilité des

chercheurs, des cadres administratifs et techniques des deux universités, mais aussi des étudiants, a indiqué le recteur de l'université de Béjaïa, Pr

Boualem Saïdani. L'accord prévoit également l'animation collective des manifestations scientifiques et le montage en commun de projets

innovants, notamment en ce qui concerne les filières et disciplines des sciences humaines et sociales.

Energie

L’Italie continuera d’acheter du gaz algérien (Algérie patriotique)

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L’Italie continuera d’acheter du gaz à l’Algérie. L’ambassadeur d’Italie en

Algérie, Pasquale Ferrara, l’a affirmé à notre confrère arabophone Ech Chourouk. Il fait savoir que les contrats gaziers à long terme entre ENI et

Sonatrach, qui prendront fin en 2019, seront renégociés. Il n’y a pas de

raison, selon lui, pour que ce partenariat ne se poursuive pas. Il cite comme références symboliques de la position clé de l’Algérie dans les

relations avec l’Italie, le fait que la société italienne ENI a tenu son conseil d’administration à Hassi Messaoud. Il ajoute que l’intérêt d’ENI ne se

limite pas aux secteurs pétrolier et gazier, mais s’étend également à l'énergie solaire, au secteur de la pétrochimie et à l'exploration pétrolière

offshore sur la côte algérienne. Quant au projet de gazoduc Galsi, il est en stand-by, selon lui. L’ambassadeur minimise l’impact de l’affaire Saipem ;

c’est la seule affaire de corruption, dit-il. Il ne veut pas en dire plus pour ne pas interférer avec le travail de la justice. Il affirme que cette affaire

n’a pas d’impact sur les activités des autres sociétés italiennes en Algérie. Les relations entre les deux pays sont au beau fixe. C’est le constat de

l’ambassadeur, qui signale que l'Italie est devenue le premier partenaire économique de l'Algérie : premier importateur et troisième fournisseur. Il

fait remarquer que le volume des échanges au cours de l'année 2016 a

dépassé 9 milliards de dollars. Il note que si le partenariat traditionnellement dans le secteur du gaz s’est étendu maintenant au

secteur des grandes installations industrielles et de l'équipement. L’Italie s’adapte au nouveau modèle économique adopté par l’Algérie. Le

partenariat ne sera pas seulement commercial, mais va prendre une dimension industrielle à travers l'investissement dans la production locale.

Pasquale Ferrara cite les opportunités multiples qui existent dans les énergies renouvelables, les industries alimentaires et le tourisme. A

propos de la place de l’Italie dans l’industrie automobile, il fait savoir que Fiat Chrysler est venue en mission exploratoire pour identifier les secteurs

qui peuvent établir un partenariat avec elle. Il rappelle, pour montrer que l’Italie n’est pas totalement absente dans ce créneau, qu’il y a une

entreprise dans la production de tracteurs à Boumerdès et une pour les camions à Bouira.

La coopération militaire algéro-italienne a également été évoquée par

l’ambassadeur dans un son entretien accordé à Ech Chourouk. Il a rappelé qu’un accord de partenariat industriel et commercial a été conclu par le

ministère de la Défense nationale avec le groupe italien Leonardo-Finmeccanica (SPA-Italie) pour la création d’une société commune dédiée

à la production d'hélicoptères à Sétif. Il ne s’agit pas, précise l’ambassadeur, d’exportation à partir de l’Italie, mais de production

localement d’une centaine d’hélicoptères qui serviront notamment à la surveillance des frontières et du territoire. L’ambassadeur a également

cité un accord-cadre pour des activités communes périodiques et un protocole d’accord dans le domaine de la formation destinée aux forces

armées. A propos de la coopération en matière de lutte antiterroriste, il signale qu’elle est excellente, notamment dans le domaine de la

prévention, surtout dans le contexte complexe en Méditerranée et au Sahel.

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Sur la situation en Libye, il se dit admiratif du rôle joué par l'Algérie, en

particulier les étapes successives franchies par le ministre Messahel pour communiquer avec toutes les parties libyennes (en allusion à la réunion

des pays voisins). L’Italie, dit-il, partage avec l'Algérie le principe de base,

selon lequel il n'y a pas de solution militaire, mais il y a une solution politique qui passe par le dialogue entre les parties libyennes, sous les

auspices des Nations unies, et non imposée de l'extérieur. Il reconnaît implicitement qu’il y a eu des erreurs commises dans l’intervention de

l’Otan en Libye, mais estime qu’il ne sert à rien de s’appesantir sur le passé.

Sur l’immigration clandestine en provenance de notre pays, il pense que l’axe Annaba-Sardaigne est négligeable. Un peu plus de 1 200 Algériens,

note-t-il, sont arrivés en Italie en 2016 par cet axe, à comparer aux 180 000 depuis la Libye. C’est la preuve, dit-il, que la surveillance des

eaux territoriales algériennes est très efficace. Toujours dans le chapitre humain, il fait savoir que la communauté algérienne enregistrée en Italie,

estimée à 28 000 personnes, est bien intégrée. A propos des visas, enfin, il affirme qu’il y a un désir d’introduire plus de transparence dans le

traitement des dossiers, tout en respectant les lois en vigueur. Par

ailleurs, il note avec satisfaction la progression de l’enseignement de la langue italienne en Algérie.

Energie : Sonatrach n’est pas en état de crise, selon Ould Kaddour

(Reporters)

Le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, fait montre d’un plus grand optimisme quant aux capacités de la compagnie qu’il dirige

d’investir davantage en exploration, dans l’aval tels le raffinage, la pétrochimie et la transformation des hydrocarbures. Ould Kaddour, qui

s’exprimait lors d’une rencontre avec le personnel de la direction régionale de Sonatrach à Rhourd-Ennous (Illizi), mercredi 31 mai, a affirmé

, en effet, que le groupe dont il est le premier responsable « était en phase de transformation pour diversifier ses ressources et qu’il n’est pas

en état de crise ». Ould Kaddour rassure ainsi les travailleurs sur la bonne

santé de Sonatrach, malgré la chute des cours du brut qui continue. Quel atout, le P-DG de Sonatrach cache-t-il dans sa manche ? Ould Kaddour ne

fournit pas de détails sur la manière de procéder, se contentant de rappeler que les investissements ont baissé au niveau mondial à la suite

du recul des prix du baril et que Sonatrach a toujours les moyens de sa politique. Face à la dégringolade des prix, elle n’a pas d’autres choix que

de produire plus, mais à des coûts maîtrisés. Le P-DG de Sonatrach dira à ce sujet : « Nous étions dans une période où les prix du baril de pétrole

frôlaient les 150 dollars, mais là, nous ne sommes qu’à 40/50 dollars le baril. Pour y faire face, il y a des ajustements à faire dans notre

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fonctionnement. On doit tout d’abord réduire les coûts de notre production

et augmenter la productivité. ». Ainsi, la stratégie mise en place par la compagnie nationale semble intégrer celle adoptée par le pays. Et Ould

Kaddour en parle, soulignant la nécessité de relever la rentabilité des

projets engagés par le groupe et d’optimiser les coûts des activités et ce, en parallèle des démarches entreprises par l’Algérie pour contribuer à la

réduction des stocks mondiaux du pétrole afin d’augmenter ses prix. Par ailleurs, le patron de Sonatrach sait que dans les périodes difficiles, il est

vital de garder le moral, en évoquant les sacrifices consentis, les réalisations effectives et les projets à venir. Il a fait part de ses idées sur

le terrain. Accompagné des vice-présidents d’Exploration et Production de Sonatrach Salah Mekmouche, et de l’Activité transport par canalisation,

Arbi Bey Slimane, le Directeur général-adjoint de la commercialisation, Omar Maliou, le P-DG du groupe pétrolier national a inspecté plusieurs

unités de traitement et de compression de gaz naturel à Rhourd Ennous avant de rallier Hassi Messaoud pour l’inspection d’autres unités de

production pétrolière. Il a fait savoir, qu’en plus du gazoduc Rhourd Ennous-Hassi R’mel, inauguré mercredi à Illizi, d’autres projets en cours

seront inaugurés très prochainement.

Faire appel aux services d’anciens employés A l’instar de ce gazoduc, réalisé par un groupement d’entreprises

algériennes, le premier responsable de Sonatrach a assuré que les entreprises nationales étaient prioritaires dans l’attribution de tous les

projets du groupe, soulignant qu’il est impératif de développer la politique de l’intégration nationale, notamment dans le secteur des hydrocarbures.

Ould Kaddour s’est aussi rendu à la station de traitement de gaz naturel à Rhourde-Ennous pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de

réhabilitation du train 200 de ce site. Confiée au groupement Sarpi-ABB, la réhabilitation de ce train, d’une capacité de traitement de 16 millions de

mètres cubes par jour, devrait s’achever en février 2019, permettant au site de retrouver sa capacité initiale de 48 millions de mètres cubes par

jour grâce à ses trois trains installés, dont deux fonctionnent normalement actuellement. Ould Kaddour a également, évoqué la ressource humaine,

révélant qu’une base de données, permettant de recenser toutes les

compétences de la société, était en phase d’élaboration afin de les rappeler et de tirer profit de leur expertise pour encadrer les jeunes

compétences.

L'accord Opep-non Opep plombé par la production américaine

(Algérie patriotique)

L'accord de réduction de pétrole conclu entre l'Organisation des pays

exportateurs de pétrole (Opep) et des pays producteurs non membres de l'organisation emmenés par la Russie pourrait n'avoir aucun effet au vu de

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la hausse à venir de la production en provenance des Etats-Unis, a déclaré

vendredi Igor Setchine, PDG de l'entreprise pétrolière russe Rosneft. Le 25 mai, l'Opep et ses partenaires ont annoncé la prolongation de neuf

mois, jusqu'à fin mars 2018, de l'accord de réduction de la production

entré en vigueur le 1er janvier, qui porte sur 1,8 million de barils par jour (bj), soit 2% environ de la production mondiale. Mais, depuis la

prolongation de cet accord, les cours du pétrole ont plutôt suivi une tendance à la baisse en raison justement des interrogations des

intervenants de marché au sujet de son impact sur les prix et sur les stocks.

Vendredi, le WTI et le Brent reculant de quelque 2,6%, évoluant à nouveau tous deux sous la barre des 50 dollars, les acteurs du marché,

craignant que la décision du président américain, Donald Trump, de sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, n'entraîne encore plus de

forages dans le pays. Igor Setchine, un proche allié du président russe, Vladimir Poutine, s'est

longtemps dit opposé à ce que la Russie s'associe à l'Opep dans l'effort de réduction de la production, mais a fini par se plier à contrecoeur à la

volonté de Moscou d'agir de concert avec l'organisation. Mais il est revenu

à la charge en disant que les pays producteurs perdaient des parts de marché au détriment d'entreprises américaines, les Etats-Unis n'ayant pas

signé l'accord de réduction de la production. Igor Setchine a ajouté que cet accord n'offrait de toute manière qu'un

répit temporaire. «Il ne s'agit guère de mesures systémiques», a-t-il dit à l'occasion du Forum économique international de Saint-Pétersbourg

auquel assistent nombre de dirigeants et de responsables du secteur pétrolier, dont le ministre de l'Energie saoudien, Khalid Al-Falih. Selon le

PDG de Rosneft, les entreprises américaines pourraient faire augmenter la production mondiale de brut de jusqu'à 1,5 million bp, l'année prochaine.

Selon des données publiées dans la journée par le ministère de l'Energie russe, la production du pays est revenue en mai à 10,947 millions de

barils, contre 11 millions en avril, du fait du respect par Moscou de l'accord de réduction de la production. C'est la première fois depuis août

2016 que la production russe repasse sous la barre des 11 millions. Dans

le cadre de l'accord avec l'Opep, la Russie s'est engagée à réduire sa production de 300 000 barils par rapport à un niveau de référence,

d'octobre 2016, de 11,247 millions.

L'Opep pourrait envisager une baisse plus forte de la production (Maghreb Emergent)

L'Opep a envisagé de réduire sa production de 300.000 barils par jour supplémentaires lors de sa réunion de la semaine dernière, apprend-on de

trois sources, et pourrait relancer l'idée si les stocks restent élevés et continuent à peser sur les cours.

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L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des pays

producteurs non-membres du cartel emmenés par la Russie ont décidé le 25 mai de prolonger de neuf mois l'accord de réduction de la production

en vigueur depuis janvier, bien que certains ministres, y compris le

saoudien Khalid al Falih, aient confirmé qu'augmenter les coupes avait été débattu.

L'une des sources a précisé que l'idée avait circulé de retrancher autour de 300.000 barils de plus par jour. Cela reviendrait à une baisse

supplémentaire d'environ 1% de la production du mois d'avril de près de 32 millions de barils par jour (bpj) et porterait la réduction totale des pays

de l'Opep à 1,5 million de bpj au lieu de 1,2 million actuellement. "Ils voulaient tester certains scénarios et tenter 300.000 bpj en moins, à

répartir entre tout le monde", a dit la source. "Mais je pense qu'il ont décidé de voir dans un premier temps comment réagissait le marché."

Le marché a d'abord mal réagi; le baril de Brent a chuté de 5% pour passer sous la barre des 52 dollars et se traitait encore autour de ce

niveau jeudi, un cours réduit de moitié par rapport au pic de la mi-2014. Les responsables de l'Opep espèrent toutefois que l'excédent de stocks va

diminuer dans les mois à venir avec le rééquilibrage de l'offre et de la

demande mondiales. Aucune réunion stratégique n'est prévue avant le mois de novembre.

"TOUT CE QU'IL FAUDRA" "D'ici à la prochaine réunion, si les prix et la situation restent pareils, ils

feront quelque chose (...) Tout le monde sera d'accord (pour de nouvelles coupes) si les cours restent aux niveaux actuels", a dit la source qui table

toutefois sur une amélioration du marché et des prix d'ici au troisième trimestre.

"Tout est possible", a dit une seconde source, en réponse à la question d'une éventuelle relance de l'idée d'un renforcement de l'accord de

réduction de la production. Une troisième source, un délégué de l'Opep, s'est dite sceptique quant aux

chances d'adhésion de toutes les parties, y compris des pays hors-Opep, à une baisse plus prononcée. "J'en doute. Il y a eu une proposition de

réduction plus forte mais elle n'a pas été retenue", a-t-il souligné.

Une quatrième source, également un délégué de l'Opep, s'est déclarée sceptique pour la même raison. "Afin de s'assurer qu'une proposition peut

être adoptée, il faut voir qui est susceptible de l'accepter", a dit le délégué.

L'Opep, la Russie et quelques autres producteurs ont signé fin 2016 un premier accord de baisse de la production de 1,8 million de barils par jour

(bpj) sur une période de six mois à partir du 1er janvier, dont 1,2 million de bpj environ pour l'Opep et 600.000 bpj pour les producteurs hors-

Opep. Cet accord a permis aux cours du pétrole de repasser la barre des 50

dollars mais les stocks restent élevés car ce renchérissement des prix a encouragé la production des pays n'ayant pas participé à l'accord,

notamment des Etats-Unis.

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Un renforcement et une prolongation de l'accord avaient figuré parmi les

scénarios étudiés par le comité de l'Opep chargé de préparer la réunion ministérielle du 25 mai.

A l'issue d'une réunion à Moscou entre le cartel et la Russie, Falih a

réaffirmé mercredi que l'Arabie saoudite était prête à faire "tout ce qu'il faudra" avec la Russie pour stabiliser le marché et réduire les excédents

mondiaux. A trois milliards de barils, les stocks des pays consommateurs dépassent

d'environ 300 millions de barils leur moyenne sur cinq ans. L'Opep souhaite qu'ils retombent à leur moyenne de 2,7 milliards de barils d'ici fin

2017.

Offre pétrolière mondiale : La production US évolue à toute allure (Reporters)

Durant la semaine dernière, onze nouvelles plateformes de forage en

activité ont été recensées aux Etats-Unis, ce qui porte leur nombre global à 733 puits, contre 722 durant la semaine précédente.

Alors que les spéculations vont bon train sur les conséquences éventuelles du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le réchauffement

climatique, les analystes s’attendent à ce que les USA augmentent leur

production encore plus rapidement. Dit plus clairement, la mise en veilleuse des questions environnementales serait un signe que les Etats-

Unis allaient soutenir davantage l’industrie des énergies fossiles, ce qui pourrait stimuler davantage l’activité du pétrole de schiste. Les derniers

chiffres publiés vendredi par le groupe privé Baker Hugues donnent le tournis. Durant la semaine dernière, onze nouvelles plateformes de forage

en activité ont été recensées aux Etats-Unis, ce qui porte leur nombre global à 733 puits, contre 722 durant la semaine précédente. C’est la 19e

semaine consécutive de hausse, un plus haut depuis avril 2015, se rapprochant dangereusement des niveaux de l’avant-juin 2014 qui étaient

d’ailleurs à l’origine de la forte dégringolade des cours. Jamais l’industrie du pétrole de schiste ne s’est aussi bien portée que depuis l’automne

dernier, poussant ainsi la production américaine à des niveaux importants. Les dernières statistiques disponibles en la matière indiquent que les

extractions américaines ont atteint 9,342 millions de barils par jour (mbj)

fin mai, selon les chiffres du département américain de l’Energie (DoE), ce qui représente une hausse de 6,5% depuis le début de l’année. Une

progression qui aura anéanti une partie de la réduction de la production de l’Opep et de ses alliés censée faire remonter les cours. Elle serait aussi

à la source de la décision de prolonger jusqu’en mars 2018 les quotas de production de l’Opep et ses partenaires. Quoi qu’il en soit, cette hausse

progressive de la production américaine risque d’éclipser les efforts déployés par l’Opep et les autres pays producteurs pour contrôler le

surplus mondial de production. La progression de l’activité du schiste

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intervient à un moment marqué par une forte déprime des marchés

pétroliers, très affectés par le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris pour le réchauffement climatique signé en 2015. Le pétrole a ainsi chuté

de près de 3% à l’issue de la séance de vendredi, suscitant ainsi des

prévisions d’une augmentation du forage américain, alimentant ainsi l’inquiétude liée au surplus de production. Signe d’une alarme

retentissante, le baril de Brent coté à Londres a chuté en-dessous des 50 dollar, tandis que le brut est inférieur à 48 dollars et peine à rester à 47

dollars sur l’inquiétude liée à la décision de Trump d’abandonner l’accord pour le réchauffement climatique. Il faut dire qu’au sein même de l’Opep,

le consensus autour de l’impératif de réduire la production n’est pas aussi parfait que l’on tente de le présenter. Pour preuve, la production pétrolière

de l’Organisation a progressé en mai, la première hausse de l’année, provenant essentiellement de deux pays exemptés d’accord, le Nigeria et

la Libye, atténuant ainsi la coopération des pays membres. Les marchés ont été d’ailleurs déçus par la reconduction des cas d’exemption lors de la

dernière réunion de l’Opep et de ses partenaires. Ainsi, cette situation a clairement éclipsé la décision de reconduire de neuf mois les quotas de

production. Au rythme où vont les choses, il y a de plus en plus d’experts

et analystes qui redoutent un retour à la case départ ; c’est-à-dire à la situation de surabondance de l’offre qui a été à l’origine directe de la

baisse des prix depuis juin 2014.

Veille

2e édition du Salon international « LOGISTICAL » fret : réduire les coûts de gestion (El Moudjahid)

La Chambre algérienne de commerce et d’industrie organise, en

partenariat avec la Safex, le Salon international du transport et de la logistique «LOGISTICAL», dédié à la chaîne logistique, au fret et au

transport des marchandises. Le Salon qui se tiendra du 13 au 16 novembre 2017 au Palais des

Expositions des Pins Maritimes d’Alger, comme le précise la Caci sur son site, se fixe comme objectif principal de faire le point sur la situation de ce

secteur, d’apporter des solutions aux entreprises dans la mise en place de

plateformes logistiques et dans leurs relations à l’international en termes de logistique et de transport de marchandises. A travers ce Salon, il est

également question de viser la réduction des coûts de la gestion logistique, et permettre la présentation d’une offre diversifiée des

prestations des différents acteurs intervenant dans la chaine logistique. Plusieurs conférences thématiques ont été programmées. Cette

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manifestation économique regroupe différents intervenants et entreprises

nationales et étrangères. Il y a lieu de souligner que les pouvoirs publics, de leur côté, se penchent sur la mise en œuvre d’un plan national du

transport et la logistique, notant que l’Algérie dispose d’un important

réseau et infrastructures de transport (ports, routes, voies ferrées, aéroports...). Pour le Fret, le premier responsable de la SNTF avait déclaré

que la faiblesse du réseau de transport de marchandises a également tiré la situation financière de la SNTF vers le bas. Dans ce sens, il est précisé

qu’actuellement la SNTF compte 21% de part de marché sur le transport de voyageurs, et 2% uniquement pour le fret, pour un chiffre d’affaire de 12 milliards de dinars. M. Yacine Bendjaballah avait aussi souligné que «la

priorité de la SNTF, actuellement, c’est de développer ces activités

sachant que l’activité la plus touchée aujourd’hui est le fret contrairement

aux marchandises pour lesquelles l’entreprise a enregistré des performances raisonnables avec une progression permanente depuis 2009

à ce jour». Et a fait remarquer que la SNTF projette, à cours terme, d’assurer le convoyage annuel de 160 millions de tonnes de

marchandises, contre 5 millions de tonnes assurés actuellement, et d’aller progressivement au-delà, en mettant en avant des prix compétitifs

ajoutés à une rapidité de livraison. Considérée comme le maillon faible de la société, la SNTF mise sur le Fret et ce, pour équilibrer à l’horizon 2023

ses résultats financiers fortement dépendants des dotations de l’Etat.

L’UA et l’UE réaffirment leur attachement à l’accord de Paris sur le

climat après le retrait des USA (Algérie Eco)

L'Union européenne (UE) et l'Union africaine (UA), ont réaffirmé vendredi leur «ferme attachement» et leur détermination à mettre en œuvre

intégralement l'accord de Paris sur le climat, après le retrait des Etats-

Unis de l'accord décidé par Donald Trump. «L'Union européenne et l'Union africaine réaffirment leur ferme

attachement à la mise en œuvre intégrale de l'accord de Paris et demandent à tous les partenaires de maintenir l'élan créé en 2015», ont-

elles affirmé dans un communiqué commun, rapporte la radio chaine3. L'UE et l'UA s'engagent, avant la COP23 en novembre, à «travailler

ensemble pour finaliser le programme de travail de l'accord de Paris», soulignant que «les changements climatiques et les énergies

renouvelables figureront à l'ordre du jour du prochain sommet Afrique-UE» prévu à Abidjan (Côte d'Ivoire) les 29 et 30 novembre prochains.

Pour l'UE et l'UA, ce sommet constitue une «occasion de confirmer la forte solidarité avec les personnes les plus vulnérables au changement

climatique» et «la détermination à travailler ensemble pour bâtir des économies solides et durables et des sociétés résistant aux changements

climatiques».

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L'UE et l'UA réaffirment, à ce titre, leur engagement à «continuer de

s'attaquer aux effets néfastes des changements climatiques sur la santé humaine et animale, les écosystèmes naturels et autres impacts sociaux

et économiques qui menacent les acquis de développement de la

communauté mondiale». Le président américain, Donald Trump qui a entretenu le flou sur cette

question depuis sa prise de fonction le 20 janvier dernier, a annoncé jeudi la sortie des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, ignorant les

appels à respecter les engagements pris par son prédécesseur. Pendant sa campagne, l'homme d'affaires avait promis de mettre fin à la

«guerre contre le charbon», et d'«annuler» l'accord auquel la précédente administration américaine a participé activement lors de son élaboration.

Des réactions en cascade à l’annonce de Trump du retrait des USA de l’Accord de Paris

Cette annonce a provoqué stupeur, colère et effarement dans le monde entier, notamment chez les dirigeants européens qui ont réaffirmé leur

détermination à poursuivre l'effort collectif et à honorer les engagements pris lors de la Conférence de Paris sur le climat en décembre 2015.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a jugé

«gravement erronée» la décision du président américain, alors que le commissaire européen à l'Action pour le climat et l'énergie, Miguel Arias

Canete a regretté «profondément» la décision «unilatérale» de l'administration Trump.

Mais, il a soutenu que «l'accord de Paris va durer» même sans les Etats-Unis, assurant que le monde peut continuer à compter sur l'Europe pour le

leadership global dans la lutte contre le changement climatique». Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a assuré que l'accord

de Paris sera mené à bien avec ou sans l'administration américaine. «L'accord de Paris doit être respecté. C'est une question de confiance», a-

t-il réagi à l'annonce du retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat. «La décision des Etats-Unis ne doit pas freiner notre mobilisation

en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique», a estimé le Premier ministre belge Charles Michel, plaidant pour le «redoublement

d'efforts pour faire en sorte que les grandes puissances réaffirment leurs

engagements». Conclu fin 2015 dans la capitale française par plus de 190 pays sous

l'égide de l'ONU, cet accord vise à limiter la hausse de la température mondiale en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

L'objectif des Etats-Unis, fixé par l'administration Obama, est une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici

2025 par rapport à 2005. Les Etats-Unis sont le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine.

L’Afrique, la deuxième région à plus forte croissance économique

au monde (BAD) (Algérie Eco)

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En 2016, l'Afrique a maintenu sa position de deuxième région en matière de croissance rapide derrière l'Asie du Sud, révèlent les données publiées

lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement

(BAD) à Ahmedabad, en Inde. Le rapport qui a analysé les perspectives économiques du continent, les

activités de la Banque, le profil financier et les activités du marché des capitaux, précise que le continent a enregistré en moyenne une croissance

du PIB estimée à 2,2% en 2016, comparativement à une progression de 7,1 % enregistrée par l'Inde. Les économies développées ayant atteint

une évolution moyenne de 2%. Le document prédit également que la croissance des économies africaines

devrait en moyenne progresser de 3,4% en 2017 et de 4,3% en 2018, principalement grâce à la demande intérieure et aux niveaux d’activité de

certaines nations, en particulier celles de l’Afrique de l’Est. « Bien que les ressources naturelles et les matières premières soient encore des facteurs

majeurs, leur importance a diminué alors que les facteurs domestiques, y compris la demande de consommation, ont pris un rôle important.», a

expliqué Charles Boamah (photo), vice-président de la BAD.

Par sous-région, c’est l’Afrique de l’Est qui mène le bal avec une moyenne de croissance du PIB réel de 5,3%, portée par une forte performance de

l'Ethiopie, la Tanzanie ainsi que Djibouti. S’ensuit l’Afrique du Nord, avec une moyenne de 3,3%, grâce à la reprise de l’activité économique en

Egypte (4,3%) et en Algérie (3,5%), malgré les incertitudes politiques persistantes, souligne l’institution financière multinationale.

Plus bas, sur la carte du continent, l'Afrique australe a enregistré une moyenne de 1,1%, en raison de la mauvaise performance de l'Afrique du

Sud et de l'Angola, les deux principaux exportateurs de produits de base dans la sous-région, touchés par la sécheresse et les chocs liés aux

conditions défavorables des termes de l'échange, alors que Madagascar et le Mozambique ont connu une progression robuste supérieure à 4%.

En Afrique centrale, les performances économiques de la République centrafricaine et de São Tomé-et-Príncipe qui se sont nettement

améliorées n’ont pu résister à la chute des prix mondiaux du pétrole qui a

frappé la plupart des pays de la zone. La sous-région a enregistré une progression de 0,8%, une performance meilleure que celle de l’Afrique de

l’ouest. En dépit des bonnes performances de la Côte d'Ivoire, du Sénégal et

d’autres pays de l’UEMOA, le taux de croissance moyen de la sous-région est tombé à 0,4%, principalement en raison de la récession nigériane.

Le Nigeria et l'Afrique du Sud représentent la part la plus importante du PIB global de l'Afrique avec respectivement 29% et 19%, rappelle le

rapport.