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Au coeur de notre année thématique! Soyez des nôtres le 5 juin pour notre 3 me Congrès thématique! Voir page 8 Le DéFI de Bruxelles Voir page 18 Une fusion ne serait pas plus efficace. La preuve par Bernard Clerfayt. Voir page 4 Economie & Mobilité : Police bruxelloise : Editeur responsable : Olivier Maingain | 127, chaussée de Charleroi, 1060 Bruxelles | Magazine bimestriel n°6 | Mai - Juin 2016 | Dépöt Bruxelles X | P 917807 Le bimestriel de Démocrate Fédéraliste Indépendant 24-05-2016-Dimension dernière version.indd 1 5/25/2016 10:28:17 AM

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Au coeur de notre année thématique!Soyez des nôtres le 5 juin pour notre 3me Congrès thématique!Voir page 8

Le DéFI de Bruxelles Voir page 18

Une fusion ne serait pas plus effi cace.La preuve par Bernard Clerfayt.Voir page 4

Economie & Mobilité :

Police bruxelloise :

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Le bimestriel de Démocrate Fédéraliste Indépendant

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L’Etat belge défaillant : le moment de véritéL’horreur des attentats du 22 mars nous a mis devant cette évidence : la Belgique est prise pour cible, certes parce qu’elle abrite des organisations internationales et européennes, et que le retentissement de l’horreur en sera d’autant plus grand, mais aussi parce que l’Etat belge est faible. Tous les spécialistes du renseignement disent depuis longtemps que la Belgique est un lieu de passage et une base arrière des fi lières terroristes liées à l’islam radical.

Depuis longtemps, la Sûreté de l’Etat et la police chargée de la lutte contre le terrorisme sont des services délaissés par les autorités politiques. Lors de l’élaboration du budget initial de l’année 2016, l’actuel gouvernement De Wever-Michel imposait de nouvelles restrictions budgétaires à ses services, tout comme à la Justice. Comme souvent dans notre pays, les politiques ne prennent conscience de leurs défaillances qu’après les événements les plus tragiques.

Soyons de bon compte : sans le dévouement inlassable et la compétence de certains agents et services publics, les apparences de l’État belge ne seraient même plus sauvées. Tous les services de sécurité qui ont été mobilisés le 22 mars ont fait la preuve de leur

professionnalisme. Mais une vérité de plus en plus insupportable

s’impose : la plupart des auteurs de ces faits ignobles étaient connus des services de renseignement ou de

police mais n'ont pu être suivis, par manque de person-nel et faute de moyens. Ces man-

quements graves ne sont donc pas le résultat de négligences, mais la conséquence de restrictions budgétaires et contraintes imposées par plusieurs gouvernements, singulièrement aggravées par l’actuel gouvernement Michel. Malgré son discours très musclé sur la sécurité, ce gouvernement a fait le choix idéologique d’affaiblir les fonctions régaliennes essentielles, la Justice est dans sa ligne de mire.

Quand le premier président de la Cour de cassation, homme réputé pour sa modération et son extrême rigueur intellectuelle, sort de sa réserve pour dénoncer le risque de la dérive de l’État belge, qui, à force de méconnaître la loi, deviendrait un « Etat voyou », il ne s’agit pas d’une insulte à notre pays mais d’un appel à préserver le rôle et l’autorité d’un Etat, seul garant de la protection des libertés et de la sécurité collective.

L’abandon auquel est réduite la Justice renvoie à la question existentielle de l’État belge : a-t-il encore un sens et quelles sont les missions qu’il doit assumer ? Les responsables politiques, tous partis confondus, sont confrontés à ce choix crucial : soit l’État belge a encore une consistance et assume les grandes fonctions dont tout État moderne a la charge, soit la marche forcée vers le confédéralisme le réduira à cette coquille vide qui ne méritera même plus le nom d’État. Etendant de plus en plus son infl uence dans les rouages du système belge, la N-VA impose son séparatisme larvé en rendant l’État belge de plus en plus impuissant, et le premier ministre Charles Michel de plus en plus absent et atone. On comprend pourquoi les citoyens jugent durement ce gouvernement car il est en train de liquider leurs dernières certitudes.

Olivier MAINGAIN Président de DéFI

de plus en plus insupportable s’impose : la plupart

des auteurs de ces faits ignobles étaient connus des services de renseignement ou de

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DIMENSION ÉDITO

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Bimestriel d’informations de DéFI

Rédactrice en chef : Carine Kolchory

Rédaction : Guy Debisschop et Carine Kolchory

Mise en page: Cédric Ntambwe et Sophie Goddin

Photos: Shutterstock (CRM Shutterstock.com)

Abonnement : 20€/an à verser au compteBE16 7320 3267 1974 de DéFI

ÉDITO 2

DOSSIER 4Police: une fusion ne serait pas plus effi cace !

2016, ANNÉE THÉMATIQUE3e étape d’une refonte en six temps 8

PRISONSUn choix politique désastreux 10

SOCIÉTÉPourquoi défendre la laïcité de l'Etat 14

COTISATIONSRejoignez-nous! 17

FOCUS BRUXELLESLe DéFI de Bruxelles 18Le "Make.Brussels" de Didier Gosuin 28Cécile Jodogne promeut la santé 30DéFI lance ses Ateliers urbains 32DéFI gâte les propriétaires bruxellois 34Survol aérien: le 13 juin, stop ou encore ? 36

FOCUS PÉRIPHÉRIECampagne Sodexo : suite mais pas fi n! 37

FOCUS WALLONIEZoom sur nos Fédérations 38 Découvrez vos mandataires locaux 40

EN BREFPetit coup d’oeil dans le rétro… 48

À VOS AGENDAS 53

LES INSTANTANÉSNotre actu en photos 54

SOMMAIRE

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DOSSIER

Dans une analyse comparant l’organisation, le coût et l’effi cacité de la police bruxelloise avec les zones de police uniques de quatre autres grandes villes belges (Anvers, Gand, Liège et Charleroi), le député-bourgmestre de Schaerbeek, Bernard Clerfayt, prouve que la fusion de nos six zones de police, tant voulue notamment par le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) et le bourgmestre d’Anvers, n’aurait aucun sens :

nos policiers, répartis en six zones, sont relativement peu nombreux, coûtent moins aux contribuables et, surtout, sont plus effi caces (criminalité plus faible, voire en baisse) que leurs collègues anversois et gantois ! En voici la preuve chiff rée avec les données de 2013, celles de 2014 et 2015 n’étant pas encore disponibles…

Bernard Clerfayt : " Que le ministre de l’Intérieur prouve qu’une fusion des polices serait plus effi cace ! "

Ces constats ne sont pas neufs ; Bernard Clerfayt les avait déjà faits en 2011. « Cinq ans après, les critiques, venant principalement de Flandre, sont donc toujours particulièrement malvenues car elles ne reposent sur

aucun examen des réalités chiffrées. Elles devraient, au contraire, se tourner vers la police d’Anvers qui est particulièrement coûteuse et pas plus effi cace que la police à Bruxelles », assène le député-bourgmestre de Schaerbeek.

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Sources : eff ectifs policiers - http://www.infozone.be/home‐fr.htm / population : http://www.ibsa.irisnet.be/themespopulation/Sources : eff ectifs policiers - http://www.infozone.be/home‐fr.htm / population : http://www.ibsa.irisnet.be/themespopulation/

Les 6 zones de police à Bruxelles (au 31/12/2013)Communes concernées Noms des zones Population Cadre organique E� ectif Nombre policiers/

10.000 habitantsVille de Bruxelles et Ixelles Bruxelles-Ville/Ixelles 253.739 2.444 2.239 88

Berchem-Ste-Agathe, Ganshoren, Jette, Koekelberg et Molenbeek

Bruxelles-Ouest 213.934 806 692 32

Anderlecht, Forest et Saint-Gilles Zone Midi 220.162 836 813 37Auderghem, Uccle et Watermael-Boitsfort

Uccle/WB/Auderghem

138.057 454 455 33

Etterbeek, WSL et WSP Zone Montgomery 140.586 505 459 33

Evere, Saint-Josse et Schaerbeek Bruxelles-Nord 197.008 826 801 41Total 19 communes 1.163.486 5.871 5.459 47

Bruxelles hors zoneBruxelles-Ixelles

909.747 3.427 3.220 35

Belgique 11.150.516 30.982 28.692 26Part bruxelloise 10,43% 18,95% 19,03%

Suite p. 6

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Sources : colonne 2, SPF Economie ; 3, 4 et 6, Infozone (http://www.infozone.be/), 5, 7 et 8, calculs propres.

Premier constat général : les cinq grandes villes du pays ont déterminé un cadre policier théorique (voté par les conseils de police) tournant autour du chiffre pivot de 49 policiers pour 10.000 habitants. Les cadres bruxellois et gantois correspondent pratiquement à cette moyenne, alors que les villes wallonnes souhaitent davantage de policiers (56 à Charleroi et 57 à Liège pour 10.000 habitants) et la ville d’Anvers relativement moins. « De même »,précise Bernard Clerfayt, « excepté à Anvers, les cadres sont loin d’être remplis : il manque en moyenne 7% des policiers, ce qui représente un léger mieux par rapport à 2009 (11%) ».

Bruxelles en sous-effectif policier

« Bruxelles, malgré un défi cit de près de 7% par rapport au cadre, parvient également à

disposer de 45 policiers pour 10.000 habitants, soit d’un peu plus que les autres grandes villes, à l’exception de Liège. » Mais c’est sans compter les missions spécifi ques de maintien de l’ordre des grands événements nationaux et internationaux organisés à Bruxelles. « Nous ne disposons malheureusement d’aucune information statistique offi cielle sur le nombre de ces événements et sur la charge en personnel qu’ils représentent, mais cela doit s’approcher de plusieurs centaines d’équivalents temps plein (ETP) policiers sur base annuelle. En tenant compte de cette situation particulière, on aboutirait à une présence réelle de 40 policiers pour 10.000 habitants, soit un chiffre inférieur à celui des autres grandes villes. »

DOSSIER

Sources : colonne 2, SPF Economie ; 3, 4 et 6, Infozone (http://www.infozone.be/), 5, 7 et 8, calculs propres.

Nombre de policiers au cadre et en fonction dans les 5 grandes villes du pays (au 31/12/2013)Noms des zones Population Cadre

organiqueCadre e� ectif Ecart

(en %)ETP Nombre policiers

au cadre/10.000 hab.Nombre policiers (ETP) / 10.000 hab.

Bruxelles 19 1.163.486 5.871 5.459 -7% 5.239 50 45

Bruxelles sans zoneBruxelles‐Ixelles

909.747 3.427 3.220 -6% 3.104 38 34

Anvers 510.610 2.143 2.160 1% 2.126 42 42

Gand 251.133 1.172 1.030 -12% 1.018 47 41

Charleroi 202.730 1.132 898 -21% 890 56 44

Liège 196.291 1.113 1.043 -6% 1.043 57 53

Total 2.324.250 11.431 10.590 -7% 10.316 49 44

Sources : colonne 2, SPF Economie ; colonne 3, sur base des budgets ; colonne 4, infozone ; colonnes 5 et 6, calculs propres

La police bruxelloise coûte 81 € de moins par habitant qu’à AnversNoms des zones Population Dotation communale (€) E� ectif policier (ETP 2013) €/habitant €/policier

Bruxelles 19 1.175.173 356.077.419 5.239 303 67.967

Anvers 513.570 197.232.374 2.126 384 92.758

Gand 253.266 75.104.779 1.018 297 73.813

Charleroi 202.480 57.781.000 890 285 64.915

Liège 195.968 57.200.000 1.043 292 54.842

Total 2.340.457 743.395.572 10.316 318 72.063

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Source : police fédérale, http://www.stat.policefederale.be/statistiquescriminalite

Sources : police fédérale, http://www.stat.policefederale.be/statistiquescriminalite - navetteurs, http://www.npdata.be

Bruxelles, l’une des villes les plus sûres du pays

Bruxelles est, n’en déplaise aux esprits chagrins, l’une des villes les plus sûres du pays ! Depuis 2000, la criminalité y a évolué plus favorablement que dans les autres grandes villes du pays, à l’exception de Liège où, partant d’un niveau très élevé, elle évolue favorablement à la baisse. « Et les chiffres s’avèrent encore plus éloquents si l’on tient compte du nombre de navetteurs dans le calcul du taux de criminalité », ajoute Bernard Clerfayt.« Pour Bruxelles, il est en nette diminution, passant de 138 à 94 faits criminels pour 1.000 (habitants et navetteurs). Il s’agit du taux le plus bas des cinq grandes villes belges », se plaît-il à faire remarquer.

Rien n’indique qu’il existerait des problèmes bruxellois particuliers qui exigeraient une remiseen cause fondamentale de l’organisation policièreactuelle. « Au contraire », conclut le député-bourgmestre, « cette étude comparative montre que la police bruxelloise, dans son ensemble, réussit à garantir, par rapport aux quatre autres villes belges, moins de criminalité avec moins de policiers par habitant et pour un coût moindre pour le contribuable bruxellois »… Par contre, n’en déplaise à Bart De Wever, la police de la ville d’Anvers est plus coûteuse qu’ailleurs dans le pays, pour une effi cacité similaire !Cherchez l’erreur… n

Une police anversoise fort coûteuse !

Concernant le coût de la police, il ressort très clairement que Charleroi et Liège sont les deux grandes villes dans lesquelles la dotation policière est la moins lourde pour les budgets communaux. Alors que quatre des cinq grandes villes analysées se situent sous la moyenne (par rapport à la dotation annuelle de 318 €/habitant à la zone de police), Anvers octroie une dotation de 20% supérieure à cette dernière ! « Les Anversois consacrent 27%

de plus que les Bruxellois au fi nancement de leurs services de police ! Curieusement le coût de la police, exprimé par policier, est, en Flandre, plus élevé que la moyenne nationale ! A Bruxelles, le coût moyen est plus faible que la moyenne nationale et plus faible encore en Wallonie. Il sera donc diffi cile de prétendre que l’organisation décentralisée de la police à Bruxelles est un facteur de surcoût par rapport à d’autres villes, sauf aux deux wallonnes, Charleroi et Liège, dont la taille ne dépasse pas celle d’une zone de police bruxelloise. »

Evolution du nombre de faits criminels / 1.000 habitants

2000 2006 2010 2014

Bruxelles 19 172 174 164 138

Anvers 147 159 163 139

Gand 133 160 153 138

Charleroi 185 173 178 175

Liège 262 244 225 220

Nombre de délits et taux de criminalité 2014 (calculs tenant compte des navetteurs)Noms des zones Nombre de délits

et crimesPopulation Navetteurs entrants Population +

navetteursTaux de criminalité pour 1.000 (population + navetteurs)

Bruxelles 19 160.493 1.163.486 550.982 1.714.468 94

Anvers 70.914 510.610 146.505 657.115 108

Gand 34.575 251.133 96.850 347.983 99

Charleroi 35.541 202.730 52.166 254.896 139

Liège 43.267 196.291 65.965 262.256 165

Total 344.790 2.324.250 912.469 3.236.719 107

Sources : colonne 2, SPF Economie ; colonne 3, sur base des budgets ; colonne 4, infozone ; colonnes 5 et 6, calculs propres

La police bruxelloise coûte 81 € de moins par habitant qu’à AnversNoms des zones Population Dotation communale (€) E� ectif policier (ETP 2013) €/habitant €/policier

Bruxelles 19 1.175.173 356.077.419 5.239 303 67.967

Anvers 513.570 197.232.374 2.126 384 92.758

Gand 253.266 75.104.779 1.018 297 73.813

Charleroi 202.480 57.781.000 890 285 64.915

Liège 195.968 57.200.000 1.043 292 54.842

Total 2.340.457 743.395.572 10.316 318 72.063

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Cette année est dense, essentielle pour notre parti. 2016 est, en eff et, l’année thématique de DéFI. Depuis notre changement de nom, adopté à une très large majorité des membres lors du congrès du 13 novembre dernier, nous n’avons évidemment pas abandonné les objectifs qui nous rassemblent depuis plus de 50 ans. Au contraire, nous avons décidé de porter avec plus de force notre message pour que notre parti rassemble plus largement encore...

2016 , l’année des débats thématiques pour DéFI

Ensemble, #AmélioronsLAvenir !

« Cet objectif, nous le fortifi erons tout au long de cette année 2016 avec l’organisation de six congrès thématiques et d’un congrès de synthèse organisé début 2017. Grâce au travail mené par le Centre d’études Jacques Georgin, que je préside aux côtés du vice-président, Philippe Binet, et du directeur, Christophe Verbist, et avec le précieux concours

des collaborateurs parlementaires DéFI et d'experts issus de la société civile, nous avons engagé le vaste chantier de l’approfondissement et de l’amplifi cation de notre doctrine », explique Charles-Etienne Lagasse,président du CEG.

Rejoignez-nous et, ensemble, relevons ce défi ! Participez activement aux Congrès en posant vos questions et en interpellant les différents experts,

2016, ANNÉE THÉMATIQUE DIMENSION

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en proposant des pistes de réfl exion, en apportant votre témoignage. Débattez des propositions au sein de vos sections locales et de vos Fédérations provinciales…

Vous le constaterez : ce processus de refonte de notre doctrine repose, pour une large part, sur vous, membres et sympathisants de DéFI. Ensemble, au terme de cette année thématique, nous serons à même de proposer, lors de notre Congrès de synthèse, un projet de société ambitieux, susceptible de répondre aux nombreuses attentes légitimes des citoyens, confrontés aux incertitudes et aux inquiétudes que suscite la crise économique, sociale, voire morale que nous connaissons.

N’hésitez pas à consulter notre site internet defi .eu pour découvrir la suite du programme de cette année thématique enthousiasmante ! n

Demandez le programme !17.01 : Congrès #1 (volet régalien, 1ére partie)

13.03 : Congrès #2 (volet social)

05.06 : Congrès #3 (volet économique)

11.09 : Congrès #4 (volet régalien, 2e partie)

16.10 : Congrès #5 (volet sociétal)

11.12 : Congrès #6 (volet développement durable)

Début 2017 : Congrès de synthèse

#Amélio

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Avenir

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Fin janvier 2016, le député fédéral Olivier Maingain avait interpellé à la Chambre le ministre de la Justice, Koen Geens, à la suite d’un mouvement de grève dans les prisons. « Il faut constater l’aggravation préoccupante des conditions de détention pour les détenus, puisque ceux-ci ont été privés de visites, de douches ou d’accès au préau. À la prison de Saint-Gilles, qui est l’une des plus surpeuplées du pays, la situation est devenue extrêmement tendue en ce sens que les services de formation, d’activités culturelles et sportives, ou encore d’accompagnement social, psychologique et philosophique y étaient déjà extrêmement limités. Ensuite, le remplacement des gardiens par des policiers déjà épuisés par leur mobilisation due au niveau 4 à Bruxelles et au niveau 3 partout ailleurs au nom de la lutte contre la menace terroriste s’est révélé particulièrement compliqué. Ce remplacement systématique empêche en effet les forces de l’ordre de remplir toutes leurs missions et entraîne un coût conséquent pour les zones de police locale », souligne alors le député DéFI.

Elles sont provoquées par le désastreux choix politique du gouvernement fédéral

« Des choix budgétaires ont effectivement été posés », poursuit Olivier Maingain, « mais ce sont eux qui, peut-être, créent un tel différentiel entre les missions qui doivent être assumées dans les prisons et la capacité en terme de personnel disponible qu’il n’y a pas d’autre choix, aujourd’hui, que de suspendre un certain nombre d’activités pourtant nécessaires à la préparation de la réinsertion professionnelle des détenus. Il s’agit, finalement, d’un choix politique que vous assumez avec votre gouvernement. Il aurait fallu penser à d’autres priorités en termes de politique pénitentiaire et d’affectation des moyens budgétaires qui se réduisent d’exercice budgétaire en exercice

budgétaire pour l’activité et l’encadrement dans les établissements pénitentiaires. Vous avez déclaré qu’un groupe de travail " rationalisation " avait été constitué avec les organisations syndicales. Je vous cite : " L’objectif est de permettre aux prisons de continuer à travailler de manière correcte. Malgré la diminution structurelle de personnel, le travail avance bien et produit des résultats encourageants. " Aujourd’hui, je ne sais où sont ces derniers! À ce jour, je ne les vois pas! »

Quatre mois plus tard, le constat établi par le président de DéFi est absolument identique. Une nouvelle grève a éclaté dans les prisons

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DIMENSION PRISONS

GRÈVES DANS LES PRISONS

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francophones avec des conséquences encore plus graves compte tenu de l’importance du mouvement.

Du côté du gouvernement fédéral, rien n’a changé, l’impuissance a succédé à la léthargie. Le ministre de la Justice fait peine à voir. A court d’arguments face aux gardiens revendicatifs, il évite la presse, s’enfuyant comme s’il était pourchassé par le loup… Image d’un gouvernement à la dérive, incapable de résoudre les grands problèmes qui se présentent à

lui. Sa réponse : envoyer la troupe dans les prisons pour y épauler la police appelée à remplacer les gardiens grévistes.

« Cette mesure est une fausse bonne idée », estime Olivier Maingain. « Ces militaires ne sont aucunement formés à cette nouvelle mission, à l’instar de celle visant à assurer la sécurité des

bâtiments stratégiques de Bruxelles. La sécurité ainsi assurée n’est donc qu’apparente et non effective. L’unique solution pour sortir de la crise consiste à proposer un nouveau protocole d’accord aux gardiens des prisons bruxelloises et wallonnes. Ce dernier devra tenir compte de la pénibilité du travail des agents pénitentiaires, mais également du service qu’ils rendent à la société en termes de protection et de réinsertion. »

Le drame est qu’à force de faire des économies partout, le gouvernement fédéral n’est plus capable d’assumer les postes régaliens. Lentement mais sûrement, sous la responsabilité du premier ministre MR complice actif d’une N-VA qui n’en attendait pas tant, l’Etat belge se liquéfie un peu plus chaque année.

DéFi réclame un service minimum

C’est en cellule qu’un homme amorce sa réhabilitation ou se noie dans la détresse. Lorsque, par manque de personnel pénitentiaire, ils sont privés d’un minimum de dignité humaine, comme c’est le cas lors des grèves, certains détenus se cabrent, ils en veulent à la société, responsable de tous les maux selon eux. Ceux-là sortent un jour de prison avec un ardent désir de revanche pour ne pas dire la rage au ventre. Ils veulent régler leurs comptes. C’est notamment de cette manière que des jeunes se radicalisent.

N°6 / 11Suite p. 12

“ En faisant des économies partout,

le gouvernement MR/N-VA n'assume

plus les fonctions régaliennes. ’’

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PRISONS

Le pays dans lequel nous vivons a-t-il encore un sens ? L’état catastrophique de nos prisons, de notre justice, de nos tunnels, de nos centrales nucléaires, les attaques terroristes… Tout converge vers le non ! Pourtant, Olivier Maingain veut encore y croire. Sur les ondes télévisées, il vient de lancer l’idée d’une entente sacrée autour de la sécurité, ce qu’il a appelé un « Pacte d’honneur », à l’adresse du premier ministre.

Un " Pacte d’honneur " sur la sécurité pour reconstruire notre pays

N°6 / 12

DIMENSION

Sophie Rohonyi, présidente du Comité permanent DéFi Périphérie et attachée parlementaire à la Chambre, s’intéresse tout particulièrement à la problématique des prisons: « Le 5 mai dernier, la justice a condamné l’Etat belge pour l’absence d’un service garanti en prison à la suite de la grève des agents pénitentiaires qui prive les détenus de soins élémentaires et de contacts avec l’extérieur. Quelques jours plus tard, le 11 mai, le président du tribunal de première instance de Bruxelles a condamné à nouveau l’Etat belge pour avoir violé les droits d’un autre détenu. La décision, rendue en référé, imposait à la Belgique le paiement d’une astreinte si le détenu, incarcéré à la prison de Forest, ne recevait pas les soins médicaux dont il a besoin. Le système ne fonctionne plus, c’est évident. »

« Afi n de répondre à la grève, le gouvernement a, cette fois, choisi d’envoyer des militaires pour le maintien de l’ordre dans les prisons, alors qu’ils ne sont pas formés à cette mission », poursuit Sophie Rohonyi. « De mal en pis… Il est essentiel que les détenus puissent être traités convenablement face à un mouvement dont ils ne sont pas responsables. Dès lors, notre parti réclame que l’on garantisse un service minimum en prison lorsque les gardiens se mettent en grève. Les modalités de ce service minimum devront être défi nies en concertation avec les partenaires sociaux. Il est capital de ne pas laisser des gens dans des situations inacceptables pour ne pas dire inhumaines. » n

Retrouver de la force et du sens sur le long terme

Pour le président de DéFI, il est grand temps de travailler tous ensemble, tous niveaux de pouvoirs confondus, à l’avenir des missions et infrastructures essentielles pour ce qui concerne la sécurité et la prévention sous toutes leurs formes, dans les rues, sur le rail, dans les centrales nucléaires… « Il est temps d’avoir des convergences sur ces questions vitales. Je lance donc l’idée d’un Pacte d’honneur voué à la sécurité et à la prévention, un peu comme le Pacte scolaire jadis, ou la Pacte culturel. Ce Pacte d’honneur se projetterait sur vingt ans, avec des engagements sur une période longue, afi n de retrouver de la force et du sens. Ces engagements seraient de nature budgétaire pour une part et, de cette façon, seraient

pérennisés sur le long terme, de sorte qu’une nouvelle majorité ne pourrait pas les remettre en cause, et que l’on poursuive bel et bien un but commun. »

Le double objectif de ce Pacte qu’il adresse avant tout au premier ministre ? D’une part, garantir le fonctionnement et la crédibilité de l’Etat dans ses missions essentielles, qui ne sont plus assurées aujourd’hui, et, d’autre part, sortir des politiques de court terme. « Selon que cet appel trouvera ou non un écho, cela témoignera de notre capacité à nous relever. Oui, c’est un test de sincérité pour vérifier qui veut réellement empêcher le démantèlement de l’Etat, un test aussi pour vérifier qui veut empêcher sa privatisation graduelle et par étage. » n

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Olivier Maingain : " Une vraie réfl exion sur notre politique carcérale est indispensable. "

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Membre de la commission Justice au Parlement fédéral, Olivier Maingain juge sévèrement la politique du gouvernement fédéral en matière de gestion des prisons.

« Clairement, la tendance du gouvernement actuel est d’aller vers une réduction des effectifs du personnel pénitentiaire », constate-t-il. « Des rustines sont proposées de manière ponctuelle, mais il n’y a pas de réfl exion d’ensemble. Pour bien comprendre le véritable désastre de nos prisons, il y a quelques mois, lorsque nous avons visité la prison de Forest, les gardiens nous ont expliqué que, pour des ailes entières, la nuit, il n’y a qu’un seul agent pénitentiaire. Dès lors, si dans une cellule une bagarre éclate, les gardiens n’ont pas d’autres ressources que d’appeler la police. Tout simplement parce qu’ils ne sont pas en nombre suffi sant la nuit, mais aussi parfois la journée, pour assurer la sécurité dans l’enceinte de la prison. Le personnel lui-même ne se sent plus en sécurité. Il est impératif, dès lors, d’augmenter le personnel d’autant plus que le choix du gouvernement se dirige vers des projets de méga-prisons, comme celle qui est prévue à Haren (Bruxelles) et pour lesquelles nous n’avons pas la garantie de disposer du personnel d’accompagnement. »

Pour Olivier Maingain, le véritable défi consiste à enfi n défi nir une véritable politique carcérale dans notre pays.

« Tous les observateurs, le barreau, les magistrats, les gestionnaires des prisons le disent : il est grand temps d’avoir une vraie réfl exion sur la politique carcérale. Faut-il continuer à essayer d’augmenter les places dans nos prisons alors qu’un certain nombre de détenus ne devraient pas y être ? Je pense notamment aux internés pour problèmes psychologiques, mais c’est vrai aussi pour d’autres types de condamnations où il n’y a pas de programme ni de volonté de réinsertion. Dès lors, les prisons belges sont devenues des endroits de parcage qui se transforment en lieux de multiplication des risques de délinquance à la sortie. Le problème n’est pas neuf, mais il s’est aggravé ces dernières années. J’insiste également sur l’importance de la qualité des relations humaines entre les agents pénitentiaires et les détenus. Cette qualité, on ne l’atteint pas avec moins de personnel, notamment des psychologues ou des médecins. Et ça, c’est la réalité aujourd’hui. »

La brique ou les services dans les prisons

Autre grande réfl exion soulevée par le président de DéFI : « La vraie question est celle-ci : pour quels types de délinquance veut-on la prison ? Et pour quels détenus veut-on des mécanismes de réinsertion adaptés ? Je rappelle qu’il y a quelques années, nous étions à la pointe de la réinsertion par le travail des détenus et des peines adaptées, notamment les libérations conditionnelles ou les sorties autorisées. Des mesures revues à la baisse et qui conduisent à un certain désespoir des détenus qui ne sont pas tous des terroristes en puissance. Beaucoup de détenus ont besoin d’avoir un projet à leur sortie. Ce projet n’existe plus maintenant. Il y a, aujourd’hui, une conception paradoxale de la majorité actuelle qui a opté pour des mesures de plus en plus sévères au niveau pénal avec, comme je l’ai signalé, des projets de méga-prisons à l’américaine qui ne correspondent pas à la vision d’avenir de la gestion d’une délinquance et qui sont une gabegie budgétaire. Ces moyens qu’on va investir dans la brique, on ne les investit plus dans la qualité des services dans les prisons. C’est là qu’il faut revoir les équilibres dans les dépenses publiques. » n

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Laïcité de l’État:Un rempart contre toute dériveDonner une assise constitutionnelle à un État belge laïque : tel est l’enjeu de la proposi-tion que DéFI, par l’intermédiaire de ses députés fédéraux, Olivier Maingain et Véronique Caprasse, a présentée en janvier dernier à la Chambre… Un texte que le président du parti amarante avait d'ailleurs déjà déposé en 2012...

Qu’on ne s’y méprenne surtout pas: la laïcité de l’Etat n’a rien à voir avec l’athéisme. Il ne s’agit pas de s’en prendre aux religions.

C’est moins un débat sur la séparation des églises et de l’Etat qu’une réfl exion juridique et politique sur la manière de faire respecter la primauté de la loi civile sur toute loi morale ou religieuse. C’est donc une question de sécurité juridique.

Renforcer la démocratie

Inspirée du droit français qui la consacre dès 1946, la laïcité de l’Etat a pour objectif principal le renforcement de la démocratie face à l’infl uence des lobbies religieux et à toute dérive extrémiste,

SOCIÉTÉ

quelle qu’elle soit. Soucieux de concilier l’organisation de la société selon des normes acceptables par tous et l’indispensable tolérance démocratique avec des choix d’appartenance religieuse ou philosophique, le modèle laïque mise, au nom de l’intérêt général, sur l’adhésion au plus grand dénominateur commun de valeurs.

En consacrant l’autorité de l’Etat sur toute autre autorité, la laïcité politique s’éloigne de la notion de neutralité pour s’ancrer dans la réalité. Si la neutralité n’implique qu’une indépendance entre églises et Etat, la laïcité, elle, situe la religion dans la sphère privée.

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1 Elle garantit l’indépendance des pouvoirs publics par rapport à toute tutelle religieuse.

2 Elle consacre une égalité de toutes les croyances et opinions philosophiques.

3 Elle consacre l’autorité de l’Etat et lui donne les outils pour empêcher toute tentative religieuse d’interférer dans la sphère réservée à l’autorité publique.

4 Elle permet à l’Etat de se porter garant du pluralisme philosophique.

5 Elle promeut une émancipation individuelle et collective des citoyens.

6 Elle consacre l’égalité de droit de tous les citoyens (égalité hommes/femmes, liberté de pensée, liberté d’expression, liberté de culte, liberté de conscience, liberté d’association, etc.).

7 Elle affi rme que la liberté de religion n’implique aucunement la liberté de choisir sa source de droit.

8 Elle renforce l’Etat de droit et la démocratie face à toute dérive extrémiste.

Huit arguments qui plaident en faveur de la laïcité politiqueNeutralité vs laïcité

Exemple : dans un Etat laïque, l’interdiction du port de signes religieux ostensibles dans la fonction publique disposerait d’une sécurité juridique, interdiction que la Cour européenne de Strasbourg a déclarée conforme à la Convention européenne des droits de l’homme.

Autre exemple. Un Etat neutre s’abstient, par essence, de tout arbitrage et ne peut légiférer sur le port du voile à l’école. A l’inverse, un Etat laïque peut intervenir au nom de la protection des libertés individuelles. Dans ce dernier cas, il permet de légiférer et de gommer l’actuelle situation inégalitaire qui veut que chaque directeur d’école agisse comme bon lui semble. n

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Interdire le fi nancement des cultes par des pays comme l’Arabie saoudite

Tel est le complément que souhaite ajouter le député Olivier Maingain à son article 7ter relatif à la laïcité de l’Etat. Pour lui, c’est là que se situe le nœud du problème…

Les auditions organisées en Commission de révision de la Constitution en mars dernier ont clairement mis en évidence que l’affi rmation de la laïcité de l’Etat devait obligatoirement s’accompagner d’une réforme du système de fi nancement des cultes et organisations philosophiques non confessionnelles. " La montée des radicalismes religieux et du terrorisme international démontre qu’un autre problème, inhérent au fi nancement des cultes en Belgique, doit également être résolu ", précise le député Olivier Maingain. " En effet, certaines personnes physiques ou morales, voire des Etats tiers (l’Arabie Saoudite, notamment) qui soutiennent le terrorisme ou adhèrent à des thèses opposées à nos valeurs démocratiques, et plus particulièrement aux droits de l’homme, apportent leur soutien fi nancier aux cultes représentés en Belgique, ce qui revient à dénaturer le rôle social fondamental que ces cultes assument dans notre société démocratique. "

Aider l’Islam de Belgique

" Plutôt que de s’attaquer de manière générale à la communauté musulmane, dont un certain nombre de dirigeants en Belgique souhaitent s’émanciper de ces pays obscurantistes, comme l’Arabie Saoudite, le gouvernement N-VA/MR devrait justement s’attaquer à ces pays obscurantistes. Or, il veut garder de bonnes relations économiques avec ce pays, comme avec d’autres pays du Golfe. Si on veut aider l’Islam de Belgique, il faut inscrire dans la Constitution l’interdiction du fi nancement du culte par ce type d’Etat. Il faut avoir le courage de dire que leur infl uence à l’égard des communautés musulmanes de nos pays n’est plus acceptable". n

SOCIÉTÉ

la Constitution l’interdiction du fi nancement du culte par ce type d’Etat. Il faut avoir le courage de dire que leur infl uence à l’égard des communautés musulmanes de nos pays n’est plus acceptable". n

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Interdire le fi nancement des cultes par des pays comme l’Arabie saoudite

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Plus que jamais, notre parti a besoin de vous car, ainsi que vous le savez, notre parti dépend, pour une large part, des contributions de ses membres et sympathisants. Invitez vos proches, connais-sances et amis à nous rejoindre. Communiquez au secrétariat du parti leurs noms et coordonnées (à l’attention de Patricia Mauën - pmauen@defi .eu - 02 533 30 22). Nous leur enverrons dans les pro-chaines semaines une présentation de DéFI et de ses objectifs politiques.

D’ores et déjà, nous préparons activement les pro-chains scrutins électoraux.

Cotisations individuelles

Cotisationsde couples

Jeunes (jusque 35 ans)

4 € 6 €

Aînés (de 36 à 64 ans )

18 € 25 €

Seniors (à partir de 65 ans )

10 € 15 €

A verser au compte

BE16 7320 3267 1974 de DéFI

En principe, les premiers scrutins, en 2018, se-ront communaux et provinciaux. Prochainement, un appel aux candidatures sera lancé, mais si vous êtes intéressé/e à participer à la prépa-ration de ces campagnes électorales et, le cas échéant, à être candidat/e, faites-le nous savoir. Le secrétaire général du parti, Marc Loewenstein, est plus particulièrement chargé de la coor-dination de la préparation de ces élections (mloewenstein@defi .eu - 02 549 66 33).

Nous avons besoin de vous pour relever tous ces défi s.

Démocrate, fédéraliste, indépendant : telle est notre spécifi cité, telle est notre force.

FAITES CONFIANCE À DéFI :REJOIGNEZ-NOUS !

2016En

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APPEL À COTISATIONS

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Attentats, piétonnier, tunnels fermés, mobilité infernale… Bruxelles est touchée économiquement de plein fouet. A tous les niveaux, DéFI prend ses responsabilités.

Le DéFI de Bruxelles

La Région bruxelloise n’avait jamais connu une telle accumulation de difficultés susceptibles de mettre à mal son économie !

Les attentats de Paris en novembre 2015 avaient fait sursauter tous les indicateurs. Les attentats de Bruxelles, le 22 mars dernier, les ont fait plonger dans le rouge écarlate. Ajoutons les effets catastrophiques du piétonnier Mayeur (PS) - Courtois (MR) dans le centre-ville, la fermeture de plusieurs tunnels et une mobilité quotidienne congestionnée; aujourd’hui, plusieurs secteurs de l’économie bruxelloise sont en passe d’être sinistrés.

Le secteur Horeca a littéralement explosé dans de nombreux quartiers. Beaucoup d’hôtels n’enregistrent plus que 20% du taux d’occupation, les restaurants sont vides, de nombreux commerces ont perdu jusqu’à 50% de leur chiffre d’affaires.

Dans le centre-ville, les com-merces paient cash les effets du méga-piétonnier imposé par le bourgmestre PS Yvan Mayeur avec la complicité du MR Alain Courtois. « Nous formons une équipe soudée », précise Mayeur, fin avril, lors d’une interview accordée à la RTBF. Les com-merçants concernés l’avaient bien compris…

Les attentats, eux, ont eu un effet désastreux sur l’ensemble de la région. Des entreprises et des commerces ont commencé à licencier; rares sont ceux qui envisagent des investissements, dix mille emplois sont menacés.

Le tourisme d’affaires et de congrès était un secteur en pleine expansion à Bruxelles. Il y a trois ans encore, la Région s’était hissée à la première place du classement de l’Union des associations internationales (UIA) qui répertorie les villes

“ Bruxelles n’avait jamais

connu une telle accumulation

de difficultés mettant à mal

son économie. ’’

européennes les plus importantes en matière d’organisation de congrès. Avec 436 congrès organisés en 2013, Bruxelles occupait même la deuxième place mondiale derrière Singapour !

Qu’en sera-t-il cette année ?

En outre, de nombreuses entreprises bruxelloises regardent de plus en plus vers la périphérie où les parcs d’affaires sont déjà remplis de sociétés en provenance de Bruxelles. La proximité des autoroutes et du ring, et une mobilité locale mieux maîtrisée en a séduit plus d’une, que ce soit à Zaventem, Waterloo, Braine-l’Alleud, Ottignies ou même Wavre.

Le défi de Bruxelles consiste à trouver la parade pour relancer une économie chancelante dans cette péri- ode de grandes turbulences.

A tous les niveaux (Didier Gosuin au gouvernement régional, Marc Loewenstein au Parlement bruxellois et Fabian Maingain à la Ville de Bruxelles), DéFI a pris ses responsabilités sous la forme d’actions concrètes.

Le DéFi de Bruxelles en quelque sorte… n

20% d’occupation

-50% du chiffre d’affaires

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Le ministre bruxellois de l’Economie, Didier Gosuin (DéFI), a immédiatement réagi après les attentats de Bruxelles en

lançant, avec le gouvernement régional, des mesures susceptibles d’aider les entreprises bruxelloises touchées de plein fouet.

Les secteurs les plus fragilisés bénéfi cieront d’une enveloppe de 60 millions d’euros qui devrait permettre d’atténuer l’impact économique des attentats qui s’ajoutent, pour certains commerces, aux conséquences néfastes de la fermeture des tunnels et du méga-piétonnier du centre-ville. Aujourd’hui beaucoup d’entreprises grimacent à tous les niveaux : problèmes de trésorerie et de liquidités, report des investissements programmés, perte de clientèle.

Trois mesures importantes ont été décidées pour leur venir en aide :

• Exemption pour une période de six mois de la "city tax" pour les établissements hôteliers, compensée pour un montant de 12 millions d’euros par la Région au profi t des communes directement concernées.

• Soutien aux trésoreries des entreprises des secteurs affaiblis via un système temporaire de garanties spécifi ques à mettre au point via le Fonds de Garantie.

• Octroi de crédits de crise par Finance.brussels.« Bruxelles est touchée de plein fouet au plan économique. C’est un constat indubitable, et les effets à court terme, au lendemain des attentats, sont très sérieux », constate le ministre Didier Gosuin. « Il faut savoir que les hôtels bruxellois ont perdu en moyenne 40% de leurs nuitées dans les quinze jours ayant suivi les attentats. Ces

attentats ont atteint brutalement notre économie dans de nombreux secteurs : chute de la clientèle des commerces, chiffres d’affaires des entreprises en baisse, effets négatifs sur l’emploi (contrats non renouvelés, gel des engagements, voire licenciements dans certains cas). Si les impacts économiques sont très prononcés à court terme, que dire du moyen ou du long terme? »

D’autres mesures ont également été décidées :notamment l’organisation d’une offre d’infor-mation complète sur les aides disponibles

“ Aujourd'huibeaucoup

d'entreprises ont des problèmes

de trésorerie et de liquidités. Certaines ont

même dû licencier du personnel. ’’

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Réaction rapide du ministre Didier Gosuin : 60 millions € pour aider les entreprises bruxelloises en diffi culté

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pour les entreprises en diffi culté et toutes les questions liées à la sécurité et aux conséquences des attentats. Et ce, via la ligne 1819.

« Il est essentiel que l’entrepreneur, qui est touché par les effets négatifs des attentats, puisse être informé le plus vite possible sur les dispositifs qui sont à sa disposition pour l’aider. Il est important d’avoir une vue d’ensemble et d’être orienté vers le bon interlocuteur. Vu l’ampleur économique de la situation, des actions proactives et ciblées d’information et de communication s’imposent », ajouteDidier Gosuin.

Un mécanisme d’accompagnement des entre-prises en diffi culté est également prévu, comme le signale le ministre de l’Economie.

« En lien avec les mesures " fi nancement ",il s’agit de mettre en place un dispositif d’accompagnement des entrepreneurs fragilisés,en amont pour le diagnostic de leurs problèmes et l’identifi cation de pistes de solutions, la préparation d’un " business plan " de relance,

le montage de dossiers de fi nancement pour les mécanismes de crise mis en place et ensuite, une fois le crédit ou les aides obtenues, l’accompagnement à la relance ».

Le mécanisme de soutien des trésoreries des entreprises concernées est simple :

« L’octroi aux TPE (très petites entreprises) de crédits d’investissement de maximum 20.000 € à un taux réduit de 2% et, pour les plus grandes entreprises, de crédits jusqu’à maximum 250.000€ à un taux réduit de 4%, pour toute entreprise ayant constaté une baisse de son chiffre d’affaires de plus de 30% entre novembre 2015 et avril 2016. La baisse est constatée par rapport au CA des 3 dernières années », précise Didier Gosuin.

À noter aussi l’élaboration d’une charte avec Febelfi n. « Cela consiste en une levée de fonds qui vise à renforcer les capacités de fi nancement des entreprises », ajoute-t-il. Concrètement, cette mesure consiste à mobiliser 120 millions d’euros de moyens publics à injecter dans l’économie réelle bruxelloise, via Finances.brussels, afi n de créer un effet levier avec le secteur bancaire.

Bruxelles a besoin de renforcer son attractivité. Outre les mesures strictement économiques avancées, le plan de relance du ministre de l’Economie et de l’Emploi se voit complété d’une invitation, faite aux Bruxellois eux-mêmes, à participer au réenchantement de leur ville. Imaginé au lendemain du "lockdown", l’appel à projets "Make.Brussels" (lire pages 28-29) participera au renforcement du dynamisme économique des 10 principaux quartiers commerçants du pentagone. Les Bruxellois ne manquent pas de ressources créatives. Dérisoire consolation ? C’est vrai… Mais rester les bras ballants n’est pas une option et chaque initiative positive, aussi modeste soit-elle, fait plus que jamais sens. n

“ Un mécanisme d'accompagnement

des entreprises en diffi culté est prévu. ’’

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Piétonnier Mayeur (PS) - Courtois (MR) :

Fabian Maingain réclame un plan de soutien économique aux commerçants sinistrés

Fabian Maingain, chef de groupe au conseil communal de la Ville de Bruxelles et député DéFI, a mis en

garde l’actuelle majorité contre les effets économiques désastreux du piétonnier et ce, depuis sa création. Son activité régulière sur le terrain, sa grande écoute des commerçants bruxellois qu’il fréquente quotidiennement lui ont immédiatement fait comprendre que le tandem Mayeur (PS) - Courtois (MR) faisait fausse route et que son entêtement menait droit à la catastrophe. Ses interventions au conseil communal tentent systématiquement de ramener la majorité PS-MR à la raison.

« Aujourd’hui », explique Fabian Maingain, « le MR bruxellois est aux abois. Il tente de fuir ses responsabilités dans le dossier du piétonnier. Mais il est tout aussi responsable que le PS d’Yvan Mayeur. Ils sont tous deux les fossoyeurs du commerce bruxellois. Le MR tient un double discours mais, s’il veut être en phase avec l’analyse de certains de ses élus, il doit en tirer les conséquences et quitter la majorité actuelle. Je constate en outre que les

libéraux gèrent de manière catastrophique la mobilité (l’échevine Open VLD Els Ampe) et le commerce (l’échevine MR Marion Lemesre). Ils sont aussi largement responsables du chaos

économique dans lequel est plongée la Ville de Bruxelles. La mise en place précipitée et non concertée du projet par la majorité PS-MR de la Ville de Bruxelles est en train de transformer le centre-ville en un désert économique. Des dizaines de commerces sont en grande difficulté. Très clairement, le piétonnier a raté son objectif, il est aujourd’hui un échec pour ceux dont l’objectif était de dynamiser le centre-ville. Il est plus que temps que le Collège prenne des mesures fortes. Pour aider la relance économique, il faut garantir la sécurité et la propreté, mais surtout établir un véritable plan de soutien économique accordant notamment l’exonération de la taxe sur les terrasses, sur les enseignes et sur les hôtels. Mais ce n’est pas suffisant. Il est indispensable également de

“ PS et MR sont les fossoyeurs

du commerce bruxellois. ’’

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Un commerçant de la rue du Midi :

" Ce méga-piétonnier nous tue à petit feu. "

Michel, patron de la bijouterie « La boîte Antique » rue du Midi, fait partie de ces commerçants touchés de plein fouet par les effets économiques du piétonnier imposé par le tandem Mayeur (PS) - Courtois (MR).

« Aujourd’hui », explique le bijoutier bruxellois , « j’accuse entre 30 et 35% de diminution de mon chiffre d’affaires. Tout au début, le piétonnier avait amené du monde, essentiellement les curieux qui venaient le découvrir. Mais après deux mois, nous avons senti les effets néfastes. De nombreux clients, qui avaient pour habitude de venir chez nous en voiture, ont déserté le quartier. Ils ont sans doute jeté leur dévolu sur d’autres quartiers commerçants nettement plus accessibles. On ne les a en tout cas plus revus. »

En compagnie d’autres commerçants, Michel a bien tenté de dialoguer avec le bourgmestre. « En pure perte de temps. Jamais il ne nous a écoutés. Il ne comprend pas qu’il est en train de tuer à petit feu le commerce du centre-ville avec la complicité des libéraux qui le laissent faire. »

Le bijoutier n’est pas opposé par principe à l’idée du piétonnier. Que du contraire ! « Un piétonnier bien pensé et plus limité serait une excellente chose pour le commerce du centre-ville, mais pas ce méga-piétonnier qui nous mène à un désert économique. » n

développer un vrai plan de mobilité qui permette l’accessibilité au centre-ville. Trop de gens ne viennent plus dans ces quartiers car il y est devenu impossible de circuler. Et le danger est que ces visiteurs aient pris de nouvelles habitudes dans d’autres quartiers. Le mal est déjà fait même avec des mesures fortes, nous en garderons des séquelles, c’est certain. »

Une récente marche arrière du Collège bruxellois a quelque peu adapté le plan de circulation en facilitant les déplacements par les rues de Laeken et du Midi, ce que réclamait depuis longtemps Fabian Maingain. Suite à une très forte pression de plusieurs centaines de commerçants, le bourgmestre a également annoncé que d’autres corrections allaient être apportées.

« Largement insuffisant », relève le député DéFI. « Il est impossible de savoir ce qu'Yvan Mayeur a réellement retenu du message qui lui a été envoyé. Il faut d’urgence des mesures concrètes pour assurer un fléchage efficace et un plan de communication d’ampleur visant à restaurer l’accessibilité au coeur de la Ville afin de faire enfin du piétonnier, revu et corrigé, un projet attractif pour les Bruxellois ! » n

“ Il faut d'urgence des mesures concrètes

pour restaurer l'accessibilité au

coeur de la Ville afin de faire enfin du piétonnier

un projet attractif. ’’

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Marc Loewenstein : " Voici comment on peut investir 300 millions € de plus par an dans la mobilité. "

Rapporteur de la Commission spéciale tunnels au Parlement bruxellois, Marc Loewenstein (DéFI), député bruxellois

et échevin de Forest, est tout particulièrement attentif aux problèmes de mobilité en Région bruxelloise.

« La mobilité est particulièrement catastrophique dans notre région », constate-t-il. « L’absence de vision claire pour l’avenir ainsi que le manque d’audace politique expliquent cette situation dont les Bruxellois sont les premiers lésés. Aujourd’hui, nous n’avons pas d’autre choix que de repenser fondamentalement la mobilité à Bruxelles en prenant des mesures courageuses. »

DéFI propose ainsi un Plan de décongestion de Bruxelles comprenant des investissements importants pour l’amélioration de l’offre des transports publics, des alternatives à la voiture, ainsi qu’une augmentation de 35% du budget régional mobilité actuel (300 millions € par an, dont 100 millions destinés aux infrastructures, notamment les fameux tunnels) via l’instauration d’une charge de congestion sous la forme d’un péage pour tout véhicule entrant et circulant sur le territoire de la Région bruxelloise entre 6 et 10h (avec pour effet immédiat moins de voitures entrantes), péage qui serait neutre pour les Bruxellois qui bénéficieraient d’un tarif spécial et d’une réduction de 200 € de la taxe de circulation. Pour Marc Loewenstein, « ce modèle vise à lutter contre la congestion, mais aussi contre le stress et les heures perdues dans les embouteillages, à augmenter les recettes, à réinvestir dans la mobilité, tout en préservant les Bruxellois qui subissent quotidiennement la congestion, les commerces (la charge n’est effective qu’entre 6 et 10h) et la vie culturelle et sociale ».

« Aujourd’hui, l’aménagement de l’espace public doit d’abord contribuer à la qualité de vie des habitants de la Région, en opérant des choix sérieux et courageux pour améliorer la mobilité à Bruxelles », poursuit Marc Loewenstein. « C’est le transport public, et plus particulièrement le train, qui doit permettre l’accès aisé au centre-ville pour les personnes venant de l’extérieur. Oublions la politique qui consistait à uniquement faciliter les entrées et les sorties en Région bruxelloise, c’est le passé. »

Mais pour régler le problème de congestion – qui coûte 8 milliards par an à la Belgique (1,5 milliard à Bruxelles) –, il est indispensable que le fédéral et les régions voisines apportent également leur soutien et prennent les mesures nécessaires à leur niveau. Notamment dans le cadre de la Communauté métropolitaine de Bruxelles prévue dans la dernière réforme de l’Etat. Marc Loewenstein réclame son installation en vain

depuis deux ans. Mais, clairement, la Flandre n’en veut pas et elle balade ses deux partenaires, notamment ceux qui ont naïvement accepté la réforme de l’Etat, en prenant pour de l’eau

“ Aujourd'hui, nous n'avons pas

d'autre choix que de repenser

fondamentalement le mobilité à Bruxelles. ’’

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Marc Loewenstein : " Voici comment on peut investir 300 millions € de plus par an dans la mobilité. "

Rouvrir au plus vite les tunnels Stéphanie et Montgomery

bénite les promesses du partenaire flamand. Et pourtant, les problèmes de mobilité à Bruxelles sont en grande partie enregistrés au départ des deux Brabant qui lui envoient quotidiennement des dizaines de milliers de navetteurs motorisés.

Au niveau du rail, outre le projet global RER dont on connaît les grandes difficultés, DéFI suggère d’étudier la possibilité de confier à la STIB ou à un opérateur privé conventionné l’exploitation de lignes de train sous-utilisées dans Bruxelles.

« En ce qui concerne la STIB », enchaîne le député forestois, « nous proposons de prolonger les lignes 4, 62, 94 respectivement vers Ruisbroek, l’aéroport et Vilvorde ainsi que créer des lignes de bus à haut niveau de service (les deux premières pouvant être transformées dans un second temps en métro) en direction de parkings de dissuasion à créer notamment à Grand-Bigard, Notre-Dame-au-Bois (Overijse) et Zaventem. Nous souhaitons également la création de 16.500 places de parking de dissuasion à l’extérieur du ring, accessibles en transports en commun rapides et performants vers et depuis Bruxelles (voir plan page suivante, ndlr) ».

Conclusion de Marc Loewenstein : « Notre objectif, dans les 10 ans, est de réduire de 20% le trafic automobile à Bruxelles. Non pas en créant des barrières à l’usage de la voiture, mais en offrant des alternatives effectives et variées pour les usagers, en offrant à chacun un choix libre de son mode de transport, une opération «gagnant-gagnant» pour les Bruxellois, pour les navetteurs et pour les entreprises. »n

“ Notre objectif, dans les 10 ans, est de réduire de 20% le trafic automobile

à Bruxelles. ’’

Marc Loewenstein, député-rapporteur de la commission spéciale "Tunnels" du Parlement bruxellois, est satisfait des conclusions du rap- port final, présenté par ladite commission.

« Très clairement, la responsabilité de ce qui s’est produit ces derniers mois incombe au politique et à l’administration », précise-t-il. « L’entretien des tunnels n’a pas été une priorité et les investissements n’ont pas été suffisants, non seulement de la part des gouvernements bruxellois successifs depuis 1989, mais aussi avant, lorsque le dossier était géré par l’Etat central. Ce temps-là est révolu. Aujourd’hui, il est essentiel de rouvrir au plus vite les tunnels Stéphanie et Montgomery, c’est une priorité. »

Le rapport définit les différentes respon-sabilités : la Région bruxelloise doit assumer le réaménagement de ses voiries structurantes et le fédéral doit financer le développement du transport par train, dont le RER. Enfin, un appel est lancé aux Régions, surtout la Région flamande, dans le but d’investir dans des parkings de dissuasion aux abords des gares et de prolonger des lignes de la STIB sur leur territoire.

« DéFI sera très attentif au suivi des recommandations et à l’exécution par le gouvernement de son plan pluriannuel d’investissements pour les tunnels bruxellois », conclut Marc Loewenstein. « Nous ne pouvons plus commettre les erreurs du passé. » n

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Marc Loewenstein : "Ensemble,

relevons le DéFI de la mobilité à Bruxelles!"

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Illustration de l'article consacré au "plan mobilité" de Marc Loewenstein - page 24

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Marc Loewenstein : "Ensemble,

relevons le DéFI de la mobilité à Bruxelles!"

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Illustration de l'article consacré au "plan mobilité" de Marc Loewenstein - page 24

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Consacrer l’engagement des citoyens et solliciter les forces créatives locales pour réenchanter la Ville ? C’est l’objectif du projet-pilote Make.Brussels, inauguré le 4 avril dernier à l’initiative du ministre bruxellois de l’Economie et de l’Emploi, Didier Gosuin, et de l’Agence Atrium.Brussels.

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380 projets pour redresser l’image de la capitale

Les beaux jours reviennent, mais les terrasses ne se remplissent pas aussi vite qu’on pourrait l’espérer… Au-delà du constat tristounet qui

ne vous affecte peut-être que moyennement, il faut reconnaitre que certaines entreprises bruxelloises traversent des moments diffi ciles.

Autre évidence : certains secteurs sont davantage impactés que d’autres. Commerce de détail, horeca et tourisme sont clairement aux premières loges et voient leur

chiffre d’affaires dégringoler d a n g e r e u s e m e n t . Pour ramener cela en termes humains,

ce sont plusieurs milliers d’entrepreneurs et de travailleurs qui sont durement touchés par les effets combinés du « lockdown » ("confi nement") de novembre, des attentats du 22 mars, voire de la fermeture des tunnels ou encore d’une mise en œuvre mal préparée du piétonnier au centre-ville.

Chacun en conviendra aisément : l’urgence est aujourd’hui de restaurer l’attractivité de Bruxelles, de rendre la confi ance et l’envie aux touristes, mais aussi aux Bruxellois de fréquenter la ville et son centre, en particulier. Des initiatives sont et seront encore prises en la matière. Le secteur privé lui-même se mobilise avec des opérations telles que la« Pyjamas’ Night », #DiningforBrussels ou encore #sprouttobebrussels.

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Le Gouvernement bruxellois a, dans cette perspective, entrepris de déployer une vaste campagne de revalorisation de Bruxelles en Belgique et à l’étranger, ainsi qu’un plan de promotion visant à redynamiser l’économie bruxelloise. C’est dans cet esprit que s’est développée la campagne Make.Brussels.

Une démarche participative

L’originalité du projet consiste à s’appuyer sur une dynamique innovante – le crowdsourcing – pour solliciter via le site internet www.make.brussels la participation des citoyens autour d’un appel à idées centré sur les caractéristiques propres des dix principaux quartiers commerçants du pentagone. Atrium vise, ce faisant, à stimuler le génie créatif bruxellois : architectes, designers, entrepreneurs, organisateurs d'événements, web-développeurs, cuisiniers, peintres et autres musiciens ont ainsi soumis leurs idées pour leur ville.

Un premier bilan positif

Le premier bilan de l’opération est plus que satisfaisant. Au total, plus de 370 porteurs de projets ont répondu à la phase de lancement de l’initiative. Forte de ce succès, la Région a décidé

de quasi doubler l’enveloppe initiale (400.000 euros) accordée à l’appel à projets. 300.000 euros supplémentaires au profi t du renforcement de l’attractivité de la Ville et de ses quartiers.

La suite ? Jusqu’au 20 mai, le public est invité à faire entendre sa voix et à déterminer les 30 idées les plus convaincantes, 3 par quartier.

Réalisation des idées de projets

Les 28 et 29 mai 2016, les 30 porteurs d’idées issus du crowdvoting se rassemblent lors d’un grand événement à l’instar des hackatons. Coachés par des pôles d’experts thématiques, les porteurs d’idée challengent et prototypent celle-ci en un temps imparti.

Une seule idée par quartier est retenue par le jury. Après délibération, le jury choisit, en son âme et conscience, le meilleur projet par quartier. Un seul projet par quartier est donc retenu. Le ministre de l’Economie et de l’Emploi, Didier Gosuin, proposera ensuite au gouvernement régional de soutenir fi nancièrement les projets retenus par le jury.n

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Cécile JODOGNE présente le nouveau décret de promotion de la santéAprès avoir reçu un avis positif du Conseil d’État, le décret de promotion de la santé porté par la ministre Cécile Jodogne a été approuvé par le Gouvernement francophone bruxellois en novembre dernier. Elle répond aujourd’hui à nos questions concernant cette nouvelle réglementation.

Dimension : Quel est l’objectif de ce décret ?

Cécile Jodogne : À la base, le décret propose un cadre légal à la politique de promotion de la santé menée par le Gouvernement francophone bruxellois (Cocof) pour accueillir les nombreuses compétences transférées suite à la 6e réforme de l’État et celles consécutives aux accords intra-francophones. Mais nous avons aussi voulu faire un travail de fond et proposer un apport qualitatif pour le meilleur fonctionnement possible de la promotion de la santé à Bruxelles.

D : Concrètement, ce cadre va donc permettre une vision cohérente. Comment les priorités vont-elles être fixées ?

C J : La promotion de la santé à destination des Francophones bruxellois s’articulera autour d’un plan qui sera redéfi ni tous les cinq ans. C’est sur base des priorités de ce plan que les actions de terrain seront subventionnées. Par action, on entend, à titre d’exemples,prévention du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles, promotion des attitudes saines, prévention et réduction des risques en matière de drogues...

D : Un plan pour cinq ans, n’est-ce pas trop long ?

C J : Nous le verrons, la fl exibilité du dispositif permet d’adapter à tout moment le plan afi n de lutter le plus effi cacement possible contre les inégalités sociales de santé. Ce décret amène rigueur, souplesse et transparence. La rigueur trouve sa source dans les constats scientifi ques en matière de santé, notamment ceux de l’Observatoire de

la santé et du social. La souplesse fait évoluer les axes du plan ou cible des publics prioritaires ou des thématiques émergentes en cours de quinquennat si besoin en est. La transparence vient de ce que c’est le Gouvernement qui prend les décisions.

D : Vous parlez de souplesse, cela suppose une bonne interaction avec les acteurs de terrain. Comment va fonctionner ce nouveau dispositif pour les aider à faire remonter l’information ?

C J : Le premier point d’articulation est la désignation de plusieurs services de support et d’accompagnement. La mission de ces services, qui existent déjà pour la plupart, est d’optimiser le travail des acteurs de terrain. Ce sont de vrais “piliers” qui renforceront la qualité des interventions ou la concertation nécessaire entre les acteurs. Ils seront désignés selon leur expertise méthodologique ou thématique et interviendront comme ressources à la disposition des acteurs de terrain et des relais pour la mise en place des différents axes du plan. Les conventions avec ces services auront aussi un terme de cinq ans.

L’objectif est de valoriser l’expertise des services spécialisés en communication, en accompagnement de projet, en formation, en gestion de données pour optimiser les méthodes de travail des acteurs de terrain. Et pour les thématiques prioritaires comme les assuétudes, les attitudes saines ou la prévention des maladies sexuellement transmissibles, les services qui ont acquis une expertise dans ces domaines seront défi nitivement garants sur le long terme de la qualité de la réfl exion.

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“ Un travail de fond pour

rénover la gestion

du secteur. ”

D : Un meilleur suivi du travail de terrain, c’est aussi mieux connaître les besoins. Mais il faut aussi que cette plus-value puisse être exploitée au moment de la prise de décision. Qu’avez-vous mis en place pour cela ?

C J : Au sein de la Cocof, la cellule d’appui assurera l’aide à la décision concernant l’ensemble de la politique de promotion de la santé. L’intérêt est d’instaurer un véritable lieu de préparation des décisions du Gouvernement, qui refl éteront mieux la synthèse des orientations politiques et des réalités du terrain. Cette cellule sera à la fois le laboratoire scientifi que de la promotion de la santé et le lien actif entre l’instance de pilotage et les services de support.

D : Les questions de santé sont souvent en lien avec d’autres problématiques. Comment le décret favorise-t-il la prise en compte de l’influence des inégalités sociales ou les conditions de logement par exemple ?

C J : Oui, c’est un aspect important du décret. Concrètement, il fallait garantir la transversalité des décisions. Il y aura donc une instance de pilotage qui préparera les décisions du Gouvernement. Cette instance sera composée de représentants du Gouvernement francophone bruxellois, de l’administration, du coordinateur de la cellule d’appui et pourra inviter des experts et des représentants d’autres compétences en lien avec la santé (action sociale, logement par ex.), afi n de prendre en compte les transversalités politiques nécessaires.

D : Et comment allez-vous assurer la consultation avec les représentants des pouvoirs organisateurs, des travailleurs et des utilisateurs ?

C J : Le Conseil supérieur de promotion de la santé de la Communauté française est remplacé par une nouvelle section au sein du Conseil consultatif bruxellois francophone de l’aide aux personnes de la santé. Cette

instance sera composée de représentants des pouvoirs organisateurs et des travailleurs ainsi que d’experts et de représentants d’utilisateurs. Ce sera une opportunité de transversalité supplémentaire puisque ce conseil consultatif réunit d’autres sections relatives aux personnes handicapées, aux services ambulatoires, à l’aide et aux soins à domicile, à la cohésion

sociale, à l’hébergement.

D : À vous entendre, on constate que le décret de promotion de la santé met véritablement en place une nouvelle manière de gérer le secteur.

C J : Bien sûr! Je ne voulais pas faire l’économie d’un travail de fond pour rénover la gestion du secteur. Je veux insuffl er une nouvelle logique de pilotage des actions, d’évaluation de la politique publique, en favorisant l’interaction entre le citoyen, le secteur associatif et la décision politique, pour une meilleure adéquation entre les besoins et les moyens mis en œuvre. Le décret offre une nouvelle articulation des dispositifs. Il clarifi e la place de chacun des acteurs de la promotion de la santé en maintenant la stabilité de l’emploi dans le secteur. n

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Les Ateliers DéFI urbain, c’est renouer les liens avec le citoyen Il n’est pas rare d’entendre le citoyen se plaindre du fossé qui se creuse entre le monde politique et lui. Il ne sent pas écouté, pas entendu, pas compris. Il y a perte de confi ance. Pourtant, cette dernière est indispensable à la démocratie. Ce constat, DéFI l’a fait également. C’est à ce titre que son Comité permanent bruxellois, emmené par Caroline Persoons (présidente), Michaël Vossaert (vice-président) et Christophe Gasia (secrétaire), vient de lancer les Ateliers DéFI urbain qui s’organiseront pendant deux ans, du printemps 2016 au printemps 2018. Objectif : mettre en place un programme d’écoute et de dialogue du monde associatif, des professionnels et des citoyens bruxellois…

Retisser, fi l par fi l, la démocratie et les liens sociaux, culturels, économiques

« L’écoute et le débat sont primordiaux afi n que chacun puisse s’exprimer et faire part de son expérience. Grâce à ce projet, des propositions concrètes serontdéposées dans les communes et parlements dans l’objectif d’améliorer la vie des cito-yens. Le programme commu-nal et le programme régional de 2018 et 2019 de DéFI seront également développés autour de ce projet », résume Caroline Persoons.

L’idée est simple : mettre en place, au sein de DéFI Bruxelles, un programme d’écoute et de dialogue du terrain bruxellois, lié aux réalités urbaines. Les groupes de travail seront composés au départ des membres DéFI, chapeautés par deux ou trois pilotes, venant des 19 communes.

« La représentation de toute la région est essentielle. Les pilotes et copilotes sont des députés et mandataires ou responsables locaux. Ils devront développer des propositions en partant, entre autres, de nos engagements de 2012 et 2014 et des réa-

lisations de nos mandataires ».

« Ensuite », poursuit ChristopheGasia, « ces groupes contac-teront des personnes de terrain,des secteurs professionnels et du monde associatif qui seront invités à rejoindre les différents groupes de travail et à y apporter leur expérience. La volonté est de travailler avec le terrain bruxellois. »

Enfi n, les Ateliers, ouverts à tous, débattront des propo-

sitions issues de ces groupes de travail en vue de les améliorer et de fi naliser les propositions DéFI qui constitueront la base des programmes communal 2018 et régional 2019.n

ATELIERS

urbain

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seront invités à rejoindre les différents groupes de travail et à y apporter leur expérience. La volonté est de travailler avec le terrain bruxellois. »

Enfi n, les Ateliers, ouverts à tous, débattront des propo-

sitions issues de ces groupes de travail en vue de les améliorer et de fi naliser les propositions DéFI qui constitueront la base des programmes communal 2018

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Ecouter : sur base de thématiques, tisser le lien avec le terrain bruxellois, monde associatif, secteurs professionnels…

Proposer : élaborer des propositions concrètes pour améliorer la vie en ville, dans chaque commune

Débattre en ateliers : inviter les citoyens et les membres et sympathisants des communes bruxel-loises à débattre les idées DéFI

Agir : défendre les propositions, les décliner dans les programmes de 2018 et 2019, les mettre en œuvre.

Les Ateliers, ce sont aussi…

Contact : ateliersurbains@defi .eu 0486 92 46 93

Présence des « Ateliers DéFI urbain » sur le site defi .eu

Page Facebook Ateliers

Un dépliant explicatif

Des invitations « cartes postales » pour les ateliers ouverts au public

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loises à débattre les idées DéFI

Agir :défendre les propositions, les décliner dans les programmes de 2018 et 2019, les mettre en œuvre.

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10 groupes thématiques...

Social - santéLogement - logement social Mobilité Développement territorial - urbanisme Environnement - développement durableEnseignement - jeunesse - famille Citoyenneté - démocratie communale bonne gouvernance - fi nances - lien périphérie Sport - culture Economie - emploi Sécurité

... pour un travail en 4 temps

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Baisse des droits de donation :DéFI gâte les propriétaires bruxellois et leurs enfantsRapprocher le système de donation des biens immobiliers - beaucoup plus onéreux -de celui des biens mobiliers (titres, argent…) : tel était l’engagement que nous avions pris au niveau bruxellois. C’est désormais chose faite sous l’impulsion de notre ministre Didier Gosuin. Petit focus sur un aspect sensiblement moins connu de cette réforme fi scale bruxelloise : la baisse substantielle des droits de donation, en particulier parents/enfants, qui ravira le propriétaire que vous êtes peut-être…

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Outre la baisse des droits de donation, voici les autres plus de cette réforme à laquelle DéFI a largement contribué. Désormais, vous ne paierez plus la taxerégionale bruxelloise de 89 euros parménage. Le gouvernement a égalementsupprimé le pourcent d’IPP alimentantla taxe « agglo », refondu la fi scalité immobilière via la suppression du bonus logement et augmenté l’abattement desdroits d’enregistrement jusqu’à 230.000 €...

La réforme fi scale bruxelloise, c’est aussi…

C’est en effet d’une réduction drastique de la fi scalité immobilière dont tout Bruxellois bénéfi ciera grâce à DéFI. Jamais une

réforme fi scale n’avait eu autant d’effets positifs sur les propriétaires et leurs enfants.

Un exemple vaut mieux que des mots

Dorénavant, chaque parent pourra faire une donation de 150.000 euros maximum par enfant (contre 50.000 euros auparavant) sur lesquels porteront des droits d’enregistrement de 3%. Trois ans plus tard, le couple peut procéder à la même opération qui sera également taxée à 3%. S’il a deux enfants, cela signifi e donc qu’en 6 ans, ce couple leur aura donné/transmis jusqu’à 1.200.000 euros (contre 200.000 euros avant la réforme) de son bien immobilier avec effet immédiat (avant il fallait attendre trois ans pour que la donation soit effective). Attention, cet exemple ne tient pas compte de tous les contrats de mariage. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre notaire.

“ DéFI a réussi à introduire un correctif fi scal inespéré pour les propriétaires bruxellois, lequel compense largement l’effet négatif de la non-indexation des droit de succession ”, explique Serge de Patoul, député bruxellois depuis 1989. “ De plus ”,s’enthousiasme-t-il, “ cette réforme stimulera les propriétaires à investir dans leur(s) bien(s), ce qui est le moteur d’une bonne urbanisation.” n

1.200.000 €max. en 6 ans

150.000 € max.

150.000 € max.

Droits de donation parents/enfants

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Ce 13 juin, les vols de nuitseront ou ne seront plus !Telle est toute la question, en eff et. Alors que la ministre Galant avait délibérément laissé pourrir le dossier du survol aérien de Bruxelles, quelle sera la réaction de son successeur, François Bellot ? Au moment d’écrire ces quelques lignes, ce dernier n’a plus que trois semaines pour réagir vu que le 13 juin prochain entrera en vigueur un règlement européen (n°598/2014) en vertu duquel il sera plus diffi cile d’encadrer l’activité économique de l’aéroport de Bruxelles-National, notamment par l’interdiction des vols de nuit…

Fin de l’année dernière, le gouvernement fédéral, par la voix de son ancienne ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant, avait

annoncé le dépôt d’un projet de loi visant à fi ger les routes aériennes qui survolent quotidiennement des centaines de milliers de Bruxellois. DéFI craignait alors que cette « Vliegwet » nous soit imposée sans consultation préalable des habitants concernés.

Pourtant, et nous le rappelons ici, les décisions de justice de ces dernières années vont toutes dans le même sens : il faut consulter les habitants et tenir compte de l’impact du survol sur la santé et la sécurité des habitants survolés. L’évitement des zones les plus densément peuplées ainsi que la sécurité aérienne doivent être les principaux critères dans la défi nition des nouvelles routes.

Et maintenant…

La démission de Jacqueline Galant oblige aujourd’hui le gouvernement à régler sans tarder deux questions prioritaires : d’une part, le survol aérien de Bruxelles avec la volonté de réduire

drastiquement les nuisances sonores subies par les Bruxellois, en ce compris ceux de la périphérie, et les Brabançons wallons, et, d’autre part, la sécurisation des aéroports, des gares et des moyens de transport fort fréquentés.

Avec les associations citoyennes et tous les habitants engagés qui font preuve d’un courage et d’une expertise remarquables, DéFI défend la modifi cation de l’infrastructure de Bruxelles-National (allongement de la piste 25 L) si une étude indépendante en confi rme l’opportunité et demande le respect intégral des normes de vent, applicable sur la piste 01/19 et 25/07, en toute transparence.

En attendant, le gouvernement fédéral doit assumer ses responsabilités. Le 13 juin, les routes aériennes seront « bétonnées »… Le 13 juin, nous continuerons à subir les vols de nuit… ou pas.

Alors, Galant-Bellot : chou vert et vert chou ? Nous le saurons très vite ! n

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Notre action commence à porter ses fruits… Mais la vigilance reste de mise !Il y a trois mois, nous lancions la campagne Sodexo pour rappeler à cette société de titres-

services la législation linguistique en vigueur dans les six communes à facilités de la

périphérie bruxelloise (Crainhem, Drogenbos, Linkebeek, Rhode-Saint-Genèse, Wemmel et

Wezembeek-Oppem). En clair, la clientèle francophone de Sodexo a le droit de recevoir toute

sa correspondance en français, la régionalisation des titres-services intervenue le 1er janvier

dernier (dans le cadre de la sixième réforme de l’Etat) n’y changeant strictement rien…

Suite aux nombreux témoignages que nous avons reçus, la députée-échevine de Crainhem, Véronique Caprasse, a adressé une plainte au

nom de DéFI, le 15 janvier dernier, à la gouverneure-adjointe du Brabant fl amand, Madame Flohimont, en vue d’examiner avec Sodexo la meilleure manière d’appliquer correctement la législation linguistique. Cette plainte a été relayée auprès des bourgmestres des communes à facilités pour qu’ils sensibilisent, à leur tour, Sodexo à cette question.

Parallèlement, des centaines d’utilisateurs ont adressé le courrier-type que nous avons rédigé et joint à notre campagne pour rappeler, à leur tour, à Sodexo la correcte application de la législation linguistique. N’hésitez pas à nous en demander un exemplaire (chverbist@defi .eu – 02 533 30 16).

Ces démarches commencent à porter leurs fruits puisque des informations en français ont

enfi n été mises en ligne sur le site de la société (http://www.dienstencheques-vlaanderen.be/faciliteitengemeenten). Nous nous en réjouissons, bien évidemment. Mais cela reste insuffi sant.

Il est important, en effet, que votre inscription en tant qu’usager francophone soit garantie et que vous receviez vos documents personnalisés dans votre langue, indépendamment des informations générales présentées sur le site internet. Cela vous permettra, par exemple, de recevoir votre attestation fi scale en français, comme avait annoncé Sodexo pour le 1er avril… Or, ces attestations viennent d’arriver en néerlandais !

Bien que Sodexo nous ait promis d’effectuer d’autres démarches d’ici l’été, nous restons vigilants et continuons d’étudier avec un avocat les meilleures voies juridiques pour faire respecter la loi, si cela s’avérait nécessaire. A bon entendeur…n

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Zoom sur nos FédérationsNos Fédérations provinciales prennent attitude sur des enjeux de société ou des défi s d’avenir. Découvrez, pour chaque Province, une sélection parmi leurs dernières prises de position…

BRABANT WALLON

Oui à l’extension de l’Esplanade… Mais pas à n’importe quel prix !

DéFI Louvain-la-Neuveestime que la proposition du promoteur Klépierre doit être amendée pour qu’elle corresponde aux spécifi cités de la ville et

concilie mieux qualité de vie et développement local. Quitte à repousser l’ouverture au-delà de 2018 : « L’avis de la CCAT (la Commission consultative de l’aménagement du territoire a remis un avis négatif, non contraignant, par rapport à l’extension de l’Esplanade, ndlr.) est un avertissement dont nous devons tenir compte, en toute objectivité, pour éviter des erreurs. L’extension de l’Esplanade est importante pour la ville, mais elle doit trouver sa place dans l’économie locale et ne pas être un rouleau compresseur », analyse Renaud Deveen, président de DéFI Ottignies-Louvain-la-Neuve (OLLN). Pour atteindre cet objectif, DéFI OLLN propose de renforcer la concertation entre les autorités communales et les opposants aux projets. Il propose aussi plusieurs pistes d’amélioration, dont une mesure forte, à savoir une refonte architecturale en privilégiant un complexe ouvert et non un cube disproportionné.

HAINAUT

Le BioPark de Charleroi, un exemple à suivre !

La Wallonie n’a plus à rougir de ses performances économiques en comparaison de la Flandre. Certains arrondissements wallons affi chent même de meilleurs résultats que leurs équivalents au nord du pays. Un exemple de cette réussite : le BioPark de Charleroi qui confi rme que les collaborations

LIÈGE

Le retour du tram ? La priorité pour Liège !« Le retour du tram à Liège est un enjeu considérable en termes économique, urbain et environnemental. La Cité Ardente est de plus en plus embouteillée et les lignes de bus du centre-ville sont saturées. Prendre les transports en commun s’assimile souvent au parcours du combattant », témoigne François Pottié, le président de DéFI Jeunes Liège. En janvier dernier, on se souviendra qu’Eurostat, l'offi ce

bruxello-wallonnes constituent un facteur-clé du déploiement économique des deux régions. DéFI Hainaut a profi té de sa visite au BioPark pour formuler plusieurs pistes innovantes destinées à favoriser le redéploiement wallon. Parmi celles-ci, le refi nancement de l’enseignement supérieur grâce à un plan Marshall emploi/formation. La poursuite du développement économique passera, en outre, par une fl uidifi cation de la mobilité, notamment, vers Bruxelles, et une fl exibilisation du marché de l’immobilier. « En matière de mobilité, DéFI Hainaut préconise, entre autres, une révision de la fi scalité des voitures de société et rappelle que le RER wallon constitue une priorité absolue en matière de politique ferroviaire. Nous invitons, en parallèle, le gouvernement wallon à revoir sa copie du chèque-habitat et d’opter, comme l’a fait le gouvernement bruxellois, pour une réduction des droits d’enregistrement », analyse Christophe Verbist, le président de la Fédération du Hainaut.

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LIÈGE

Le retour du tram ? La priorité pour Liège !

LUXEMBOURG

De nouvelles pistes pour lutter contre la désertifi cation médicale en milieu rural

Le Quartier Latin de Marche-en-Famenne vient d’accueillir un colloque sur la désertifi cation médicale en milieu rural, organisé par la Fédération luxembourgeoise de DéFI et le Centre d'études Jacques Georgin (CEG), dans le cadre des "Chantiers de la Ruralité". Jonathan Martin, président provincial de DéFI, revient sur les raisons de ce colloque : « Les projections inquiétantes de l’asbl des Postes médicaux de garde Luxembourg-Dinant confi rment une pénurie médicale galopante. Et force est de constater que les initiatives et aides existantes ne suffi sent pas à l’enrayer. Il est donc devenu impératif de tester de nouvelles pistes. Du côté de DéFI, nous avons déposé,

européen de statistiques et de surveillance des normes comptables, avait recalé le projet de tram pour la troisième fois… Selon DéFI, il ne

faut pas attendre le déblocage de ce dossier pour agir sur la mobilité. Il est urgent d’avancer sur les parkings de dissuasion, la réorganisation du réseau de bus, l’articulation de ce réseau avec le Réseau express liégeois (REL)… À côté de cela, la Région doit soutenir le projet de tram et négocier avec Eurostat pour aboutir avant l’échéance du permis. « S’il est préférable de ne pas reprendre à zéro, il importera de faire toute la lumière sur ce montage fi nancier de la Région wallonne. Nous souhaitons qu’à l’avenir, toutes les pistes de fi nancement (une part publique complétée par des fonds européens et/ou privés, par exemple) soient étudiées. Seule cette approche conduira le tram dans le centre-ville », analyse notre jeune Liégeois.

l’année dernière, une proposition de résolution fédérale afi n de mettre en place un projet-pilote dans 6 communes qui évoluent vers une pénurie totale. Cette initiative constitue une réponse parmi d’autres. Il n’y a pas de recette miracle :la réponse ne peut être que multi-facettes, intégrée ». Tour à tour, les docteurs Delrée (FAG - Forum des Associations de médecins généralistes), De Munck (GBO - Groupement Belge des Omnipraticiens) et Lemye (ABSyM - Association belge des syndicats médicaux), ainsi qu’une étudiante en médecine, Manon Hismans, ont pris la parole pour présenter leur vision du problème et leurs pistes pour tenter d'y remédier. « Développer une politique du bien-être et couvrir les zones rurales en soins de première ligne, c’est une question de démocratie sanitaire, de santé publique. Et la fi n justifi e qu’on y mette les moyens… même en temps de crise », a notamment expliqué le président du GBO, le docteur De Munck. A la suite du débat avec le public, la cheffe de groupe au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Persoons, a conclu cette intense matinée de réfl exion en insistant une nouvelle fois sur une révision de la répartition des numéros INAMI entre le nord et le sud.

NAMUR

La hausse de la taxe déchets, prélude à d’autres augmentations ? « Les Namurois viennent de recevoir une invitation à payer leur taxe déchets. Quinze euros en plus pour tous les ménages, sans distinction. Il s’agit de la conséquence directe des diminutions de subsides octroyés par le gouvernement wallon aux intercommunales en charge de la gestion de déchets. Nous regrettons ce tour de passe-passe des autorités wallonnes pour contourner leur promesse de ne pas hausser les impôts », réagit Cédric Barbiaux, le président de DéFI Namur. Et d’inviter le Collège à revoir sa copie : « Les familles monoparentales, majoritairement des femmes, et les ménages précarisés ont du mal à s’acquitter de cette taxe. Le Collège doit prévoir des tarifs qui allègent leur facture et qui tiennent mieux compte de leurs revenus ». Le président namurois craint également que cette hausse de la taxe déchets ne soit le prélude à d’autres augmentations ? Il pointe notamment les incertitudes liées à la taxe kilométrique, la mise en place d’une consigne sur les canettes...

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Province du Brabant wallon

FOCUS WALLONIE

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DIMENSION

Partez à la découverte de vos responsables locaux

DéFI BRAINE-L’ALLEUD DéFI JODOIGNE

Olivier GASIAPrésident

Tél. 0473 721 322

[email protected]

Kevin CHARLIER Secrétaire

Tél. 0487 106 391

[email protected]

Adrien FELOT Président

Tél. 0475 735 690

[email protected]

Joël ROYERS Secrétaire

Tél. 0477 34 85 95

[email protected]

DéFI NIVELLES

Véronique VANDEGOOR

SecrétaireTél. 0476 022 008

veroniquevandegoor

@gmail.com

DéFI LA HULPE

Patrice HORNSecrétaire

Tél. 0473 207 702

[email protected]

Luc DAUMERIEPrésident

Vice-président de la Fédération provinciale

du Brabant wallon Tél. 0495 622 324

[email protected]

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Découvrez les présidents et secrétaires de l’ensemble des sections wallonnes de DéFI.

Un complément indispensable aux pages du Dimension n° 5 consacrées à leurs alter ego

de la capitale et de la périphérie...

Suite p.42 N°6 / 41

Partez à la découverte de vos responsables locaux

DéFI OTTIGNIES-LLN

Renaud DEVEEN Président

Secrétaire de la Fédération provinciale

du Brabant wallon tél. 0485 756 083

[email protected]

Christine LIBOTTON Secrétaire

Tél. 0477 619 144

libotton.christine.defi@

gmail.com

DéFI WAVRE

Luc D’HONDTPrésident

Président de la Fédération provinciale

du Brabant wallon Tél. 0485 000 104

[email protected]

Martine MASSARTSecrétaire

Tél. 0486 060 282

[email protected]

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N°6 / 42

DIMENSION FOCUS WALLONIE

Province du Hainaut

DéFI BINCHE/ERQUELINNES ESTINNES/MORLANWELZ DéFI CHARLEROI

Luc GAUDIERCoordinateur

Tél. 0476 290 386

[email protected]

Antoine ROUSSEAUX Président

Tél. 0486 271 807

[email protected]

DéFI ATH

Julien LAPORTE Président

Tél. 0493 544 570

[email protected]

DéFI CHÂTELET

Rosario GAGLIANO Président

Tél. 0497 368 614

[email protected]

[email protected]

Elena LA GIUSA Secrétaire

Tél. 0471 831 686

[email protected]

Michel MOMIGNY Secrétaire

Tél. 0499 747 711

[email protected]

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Suite p.44 N°6 / 43

DéFI FONTAINE-L’EVEQUE

Guy DAUTREPPE Président

Tél. 0478 431 812

[email protected]

DéFI MANAGE/LA LOUVIÈRE DéFI SAINT-GHISLAIN

Franco BIANCHIPrésident

Vice-président de la Fédération provinciale

du Hainaut (pour Mons-Borinage)

Tél. 0486 927 507

[email protected]

Chantal GODARTSecrétaire

Tél. 065 64 10 40

DéFI LESSINES

Jean-Marc BARBAIX Président

Vice-président de la Fédération provinciale du Hainaut (pour Soignies)

Tél. 0497 151 537

[email protected]

[email protected]

Olivier DE BOSSCHERCoordinateur

Tél. 0478 218 016

[email protected]

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N°6 / 44

DIMENSION

Province du Hainaut - SuiteDéFI THUIN

Geneviève CORDIER Présidente

Vice-présidente de la Fédération provinciale du

Hainaut (pour Thuin)Tél. 0471 022 394

[email protected]

Isabelle CLEEREBAUT

SecrétaireTél. 0478 768 214

[email protected]

Province de Liège

DéFI TOURNAI/ATH

Anne GHEYSENS Présidente

Tél. 0476 365 144

[email protected]

Gery BAELE Secrétaire

Tél. 0471 623 217

[email protected]

DéFI HUY

Gabriel KEVERS Vice-président DéFI

Province de Liège Secrétaire

Tél. 0476 998 125

[email protected]

DéFI LIEGE/FOURONS

Michaël HENEN Président

Conseiller CPAS de Fourons

Tél. 0497 485 937

[email protected]

Pierrick ERNEST Secrétaire

Tél. 0484 285 050

[email protected]

FOCUS WALLONIEDIMENSION

N°6 / 44

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Province de LiègeDéFI ANS/SAINT-NICOLAS

René COURTOISPrésident

Conseiller communal de AnsTél. 0496 122 454

rene.courtois.defi @gmail.com

DéFI VERVIERS

Robert DAUVISTER Président

Tél. 0476 400 959

robert.dauvister.defi @gmail.com

Jonathan ENGLEBERTSecrétaire

Tél. 0497 362 885

englebertjonathan1988@

hotmail.com

DéFI FLEMALLE/GRACE-HOLLOGNE/ SERAING

Nathalie BLONDIAUX Co-présidente de DéFI Province de Liège

CoordinatriceConseillère communale de Flémalle

Tél. 0473 409 797

[email protected]

defi [email protected]

Suite p.46 N°6 / 45

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N°6 / 46

DIMENSION

Province de Luxembourg

DéFI ARLON

DéFI BASTOGNE

Serge SAINTEPrésident

Vice-président de la Fédération provinciale du

Luxembourg Tél. 0474 946 773

[email protected]

François HOTTON Secrétaire

Secrétaire adjoint de la Fédération provinciale

du LuxembourgTél. 0488 666 069

[email protected]

Jean-Claude CRÉMER Président

Vice-président de la Fédération

provinciale du LuxembourgTél. 0497 442 576

[email protected]

DéFI MARCHE-EN-FAMENNE

DéFI NEUFCHÂTEAU

Thibault DE RIDDERPrésident

Secrétaire de la Fédération provinciale

du Luxembourg Tél. 0474 234 659

[email protected]

Guy CHAPUISCoordinateur

Tél. 0498 501 488

[email protected]

DéFI VIRTON

Jean-Luc ANDRÉ Secrétaire

Tél. 0470 808 946

jean-luc.andre@defi-

luxembourg.be

Michel DONEUXPrésident

Tél. 0498 692 469

[email protected]

FOCUS WALLONIEDIMENSION

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Carlo MENDOLA Président

Tél. 0497 553 670

[email protected]

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Page 47: Dimension 6 - Mai 2016

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Province de Namur

DéFI NAMUR

Cédric BARBIAUX Président

Tél. 0476 074 849

[email protected]

Agnès KABARERE Secrétaire

Tél. 0479 394 003

[email protected]

DéFI SOMBREFFE

Marc LALOUX Coordinateur

Tél. 0496 607 299

[email protected]

DéFI GEMBLOUX/EGHEZEE

Thomas KATZ Secrétaire

Tél. 0472 589 198

[email protected]

Carlo MENDOLA Président

Tél. 0497 553 670

info@defi gembloux.eu

N°6 / 47

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Petit coup d’oeil dans le rétro

Pour le président de DéFI, Olivier Maingain, le gouvernement De Wever/Michel a conclu ses travaux budgétaires dans l’opacité. Et de dénoncer les habituels artifi ces d’un gouvernement qui n’a pu décider faute d’accord entre partis de la majorité : rendement aléatoire de certaines mesures de réductions de dépenses, recours habituel à des rentrées subites grâce à une prétendue lutte contre la fraude sociale ou fi scale plus effi cace (alors que la taxe Caïman est un échec), mise hors périmètre budgétaire de certaines dépenses de sécurité… « Par contre, ce qui est certain, c’est l’augmentation sensible et immédiate des accises sur certains produits avec une rentrée escomptée de près d’un demi-milliard

d’euros. Toujours la même obsession du gouvernement De Wever/Michel, celle

de porter atteinte au pouvoir d’achat des citoyens ! », dénonce le président de DéFI.

10 AVRIL

Ajustement budgétaire : seule la rage taxatoire est certaine

18 AVRIL

Charte E-santé : quand la technologie s’invite dans le secteur de la santé

Du 11 au 13 avril, la secrétaire d’Etat bruxelloise au Commerce extérieur, Cécile Jodogne, a mené une mission économique tri-régionale au Maroc. Septante-sept entreprises de tout le pays ont pris part à cette mission qui s’est déroulée dans trois villes : Casablanca, Rabat et Tanger.

Comme point fort du voyage, on retiendra la signature par Cécile Jodogne et son homologue, le ministre marocain du Commerce extérieur Mohammed Abbou, d’un accord de coopération. Celui-ci permettra d’accroitre les exportations et la coopération économique entre la Région bruxelloise et le Maroc. Un plan d’actions annuel défi nira les projets prioritaires de cette collaboration afi n d’optimiser les retombées du partenariat entre Bruxelles et le Maroc.

11-13 AVRIL

Bruxelles signe un accord de coopération avec le Maroc

Une application pour surveiller les personnes âgées ? Un contact direct entre le patient en ambulance et son médecin ? Autant de projets qui se sont concrétisés sous l'impulsion du gouvernement bruxellois. L’objectif est d’accélérer la mise à disposition de solutions technologiques pour les patients et le monde de la santé en Région bruxelloise via le soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans l’e-santé, un secteur en pleine essor.

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EN BREFDIMENSION

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Page 49: Dimension 6 - Mai 2016

19 AVRIL

Enfi n un numéro INAMI pour les étudiants de 7me médecine

Telle est l’information principale que le ministre Marcourt a rendue publique en réponse à une question parlementaire de la cheffe de groupe DéFI au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Persoons. « Nous recevons des centaines de courriels de parents d’étudiants en 7me médecine et d’étudiants eux-mêmes, emplis de détresse. L’urgence et le stress vécus par la cohorte 2016, à quelques jours de leur concours, sont insoutenables. Je me réjouis donc de la réponse claire du ministre qui annonce que le gouvernement a envoyé une information offi cielle aux doyens. Ces derniers peuvent octroyer les numéros INAMI disponibles en suffi sance pour cette année. Mais évidemment, le dossier reste toujours ouvert et le cadastre est bloqué au fédéral », indique Caroline Persoons. La pénurie de médecins généralistes et de spécialistes est forte en Wallonie et à Bruxelles. DéFI demande dès lors une révision du quota 60% de numéros INAMI pour la Communauté fl amande, 40% pour la Fédération Wallonie- Bruxelles.

22 AVRIL

Lancement de l’appel à projets " Soutien aux projets d'économie sociale innovants et porteurs d'emplois "Le ministre de l'Économie et de l'Emploi, Didier Gosuin, souhaite soutenir le développement des entreprises issues de l'économie sociale, considérées comme modèles économiques porteurs. 500.000 € ont ainsi été investis pour l'économie sociale innovante et

l'entrepreneuriat social. L'appel à projets est lancé! Les candidatures

pouvaient être introdui-tes auprès de Bruxelles

Economie et Emploi pour le 6 juin au plus tard.

N°5 / 49

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DIMENSION EN BREF

C’est à Erezée que Jonathan Martin et Serge Sainte, respectivement président et vice-président de la Fédération provinciale du Luxembourg, avaient donné rendez-vous à Fatoumata Sidibé, députée bruxelloise et présidente de DéFI Femmes, Gisèle Mandaila, ancienne secrétaire d’Etat fédérale, et Isabelle Noël, secrétaire régionale wallonne de DéFI, pour un marathon aux accents bien féminins.

Lors de cette journée, la délégation DéFI a notamment rencontré des agricultrices luxembourgeoises en présence de la présidente de l’Union des agricultrices wallonne (UAW), Marianne Streel, les « Wallies » de We are Lux, un réseau de valorisation et de promotion de l’entrepreneuriat au féminin, lequel vient de lancer une action de solidarité en faveur des femmes battues « We are Solidarity ».

23 AVRIL

DéFI Luxembourg met les Luxembourgeoises qui entreprennent à l’honneur

27 AVRIL

28 mesures concrètes en 2016 en matière de santé« Nous nous sommes donné les moyens d'agir pour réaliser une politique au service de la santé de tous. Ce seront 28 mesures concrètes qui seront prises en 2016 pour faire avancer les thématiques ‘santé’ prioritaires. Pour réduire les inégalités de santé, je veux optimaliser toutes les ressources associatives, soutenir les projets de santé collectifs à l’échelle des quartiers, miser sur la première ligne de soins pour tous les citoyens bruxellois, créer de nouvelles maisons médicales, promouvoir la santé mentale et sexuelle des jeunes et concrétiser le plan de réduction des risques en matière de drogues et d’alcool.» Voici ce qu’a déclaré la ministre de la Santé, Cécile Jodogne, à l’issue du gouvernement francophone bruxellois du 27 avril dernier.

26 avril

Inauguration de Greenbizz, un nouvel espace dédié à l'économie durable

Futur centre névralgique de l’écono-

mie durable à Bruxelles et premier

maillon du quartier durable Tivoli

GreenCity, le bâtiment Greenbizz a

été imaginé par citydev.brussels.

Son inauguration le 26 avril dernier

est un symbole fort pour la Région :

il incarne la transition vers une éco-

nomie responsable et pérenne au

travers de l'accompagnement de

projets concrets, engagés dans des

dynamiques environnementales.

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2 MAI

Vers un anonymat garanti par l’Etat pour les lanceurs d’alerte

Après les nombreux scandales fi nanciers de ces derniers mois, les lanceurs d’alerte tels qu’Edward Snowden, Denis Robert ou Antoine Deltour méritent une protection garantie par l’Etat.

La législation belge ne défi nit pas la notion de lanceur d’alerte. Pour DéFI, le statut de journaliste doit être étendu à celui de lanceurs d’alerte. Il est primordial que la loi du 7 avril 2005 relative à la protection des sources journalistiques défi nisse et englobe clairement ce statut. Une proposition de loi sera bientôt déposée en ce sens au parlement fédéral par les députés Olivier Maingain et Véronique Caprasse.

1er mai

Les services de secours au cœur du Hackathon Molengeek

Durant tout un week-end, des passionnés, professionnels ou non, se sont réunis au centre de co-working MolenGeek, pour un marathon de développement d’applications soutenu par la secrétaire d’Etat à l’Aide médicale urgente, Cécile Jodogne

Le défi des développeurs : répondre aux besoins des services d'urgence pour améliorer l'interaction avec les citoyens lors d'accidents, incendies ou catastrophes. Les semaines précédentes, les pompiers-ambulanciers et les développeurs de MolenGeek avaient travaillé ensemble pour défi nir 5 projets.

Cécile Jodogne faisait partie du jury qui a dû départager les projets. Finalement, le prix SIAMU a été octroyé à l'équipe qui a développé le prototype d'application " BruSafe ", une application permettant de passer un appel à l'aide simple et direct par la transmission instantanée du type d'incident et de la position de la personne en détresse.

N°6 / 51

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EN BREF

3 MAI

Le gouvernement fl amand clairement hors-la-loi !

Sophie Rohonyi, présidente de DéFI Périphérie, a pris connaissance avec stupéfaction de la réponse faite par le gouvernement fl amand à une question écrite de Christian Van Eyken, réponse selon laquelle la circulaire Peeters demeurait bel et bien d’application dans les communes à facilités en dépit de l’arrêt du conseil d’Etat de 2014. « Le gouvernement fl amand se comporte véritablement en hors-la-loi. L’arrêt de l’assemblée générale du conseil d’Etat du 20 juin 2014 a déterminé de manière claire l’interprétation à donner au régime des facilités : la circulaire Peeters est illégale et invalidée ».

DéFI Périphérie prend acte decette position « véritablement confl ictuelle » et entend continuer le débat juridique, et garantir l’application correcte du régime des facilités linguistiques au bénéfi ce des Francophones dans toutes les communes concernées.

garantir l’application correcte du régime des facilités linguistiques au bénéfi ce des Francophones dans

14 MAI

Les DéFI Jeunes et leur char de la liberté et de la tolérancePour la 5ème année consécutive, les DéFI Jeunes ont activement participé à la Belgian Pride pour délivrer un message de liberté et de tolérance. Pour DéFI Jeunes, des eff orts importants doivent encore être consentis pour lutter davantage contre les discriminations dont sont victimes les personnes LGBTQI et pour promouvoir

l’égalité des chances.

Le président de DéFI Jeunes, Jérôme De Mot, s’est joint aux revendications des associations LGBTQI en signant la charte Belgian Pride 2016. « Si la Belgique reste l’un des pays les plus ouverts aux questions liées aux LGBTQI, des discriminations injustes et datant d’une autre époque persistent », estime-t-il.

Après cinq ans de persévérance et au moment où se déroule la Belgian Pride 2016, la députée bruxelloise, Fatoumata Sidibé, voit enfi n sa proposition de résolution sur l'application de la législation internationale des droits humains en matière d'orientation sexuelle et d'identité de genre en voie d'aboutissement. “ Elle a été cosignée par tous les partis de la majorité et arrivera bientôt en commission ”, se réjouit-elle. “ Ce texte s'inscrit pleinement dans le cadre de mon engagement pour les droits humains.”

12 MAI

Vers la reconnaissance des droits fondamentaux des personnes transgenres

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DIMENSION

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Page 53: Dimension 6 - Mai 2016

Patinoire du Poséidon4, avenue des Vaillants1200 Bruxelles Infos et réservations au 02 777 14 32

Centre Diamant80, boulevard Auguste Reyers1030 BruxellesInfos au 02 533 30 22

Départ Place de Lille7500 TournaiInfos et réservations au 0471 62 32 17

Rendez-vous120, avenue du Centenaire1400 NivellesInfos et réservations auprès de Nicole Dehopre - 0472 24 41 78

Ateliers des FUCAM2, rue des Soeurs Noires7000 MonsInfos et réservations auprès de Christophe Verbist - 02 533 30 16

Retrouvez toutes les activités d'un parti qui bouge !

Plus d’infos sur defi .eu

L'Agenda DéFI

SAMEDI 4 JUIN 2016 à 19h30

Bal du bourgmestre d’AuderghemSAMEDI 4 JUIN 2016 à partir de 19h00

La “Nuit des Sports” fait son grand retour!

DIMANCHE 5 JUIN 2016 de 9h30 à 13h30

3e Congrès doctrinal de DéFISAMEDI 11 JUIN 2016 à partir de 10h00

Découverte du centre historique de Tournai avec DéFI Ath et Tournai-Mouscron

DIMANCHE 19 JUIN 2016 à 7h00

Partez à la découverte de Chimay avec DéFI Nivelles et DéFI Brabant wallon

MARDI 21 JUIN 2016 de 19 à 21h00

Conférence-débat du CEG : " Quelle trajectoire énergétique et environnementale pour la Belgique après la COP 21 ? "

Centre culturel d'Auderghem183-185, boulevard du Souverain1160 Bruxelles Infos auprès d’Ingrid Venier - 0476 84 99 27 [email protected]

N°6 / 53

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Page 54: Dimension 6 - Mai 2016

Les instantanés

de DéFI

25 avril : DéFI part

à la rencontre

des Luxembourgeoises

qui entreprennent

20 mars :

repas de printemps de la section DéFI

Ottignies-Louvain-la-Neuve dans le cadre

verdoyant du domaine du Bois des Rêves

Beau succès de foule ce 15 mai lors de la grande fancy-fair du Brabant wallon.Félicitations à Luc D'Hondt,

Renaud Deveen, Isabelle Noël...

DIMENSION

27 février : la section DéFi Jeunes de Tournai-Ath tient un stand

au Salon SIEP

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LÉS INSTANTANÉS

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En avril, DéFI Jette mise sur l'éco-respon-

sabilité en off rant un sac en coton pour

faire ses courses

26 février : visite du biopôle de Charleroi

avec la Fédération du Hainaut

21 mai :

DéFI Gembloux

se met en mode

barbecue

22 avril :Didier Gosuin défend son projet "Make.Brussels",qui place

la créativité des Bruxellois au service des commerçants

Beau succès de foule ce 15 mai lors de la grande fancy-fair du Brabant wallon.Félicitations à Luc D'Hondt,

Renaud Deveen, Isabelle Noël...

13 mars : visite de Mons

après le 2me Congrès DéFI

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Page 56: Dimension 6 - Mai 2016

Retrouvez-nous aussi sur

127, chaussée de Charleroi, 1060 Bruxelles | 02 538 83 20 | [email protected]

100, rue des Brasseurs, 5000 Namur | 081 84 11 40 | [email protected]

defi.eu

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