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Direct Légumes · 2013-11-22 · Direct Légumes N5L’L Pour ore nssnuaPovi o nspl, 3 Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter Légumes de France au 01 53 83 48 08 ou

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5€ - Vendredi 22 novembre 2013n°5

Sommaire

« Ensemble, cultivons la France des légumes »

Les membres du Club Partenaires des Producteurs de Légumes de France

Jacques Rouchaussé a été auditionné le 20 novembre par Germinal Peiro, dépu-té (PS) de Dordogne (photo), rapporteur du projet de loi d’avenir pour l’agricul-ture, l’alimentation et la forêt. Le pré-sident de Légumes de France a rappelé quels étaient les enjeux de la production de légumes en France qui représente 30 000 entreprises de production et 200 000 emplois directs. Au-delà des intentions de ce projet de loi (sécurité alimentaire, compétitivité des filières et soutien de l’emploi, protection des cultures, développement des territoires), il a posé la question des moyens qui se-raient effectivement affectés aux actions que ce projet de loi souhaite encourager, notamment : recherche et développe-ment, organisation collective des acteurs des filières, prévention et gestion des

risques, équilibre des relations commer-ciales. Jacques Rouchaussé a souligné l’urgence de mettre fin aux distorsions de concurrence en matière de coût du travail ou de réglementation et la néces-sité d’alléger les charges des entreprises. Il a renouvelé la proposition faite le 7 novembre au congrès des producteurs de légumes de mettre en place un fonds pour la recherche et le développement pour les fruits et les légumes, de façon à permettre l’évolution des techniques et faciliter l’innovation dans les entreprises de production. Le projet de loi d’avenir sera examiné par la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale à partir du 11 décembre et voté en première lecture début janvier 2014.

BS

Loi d’avenir et Légumes de France : des intentions mais avec quels moyens ?

Direct LégumesL’hebdo des producteurs

La semaine syndicale 2Plants de fraisiers 2Compte pénibilité 3

Flash Entreprises 4Economies d’énergies 4

Club partenaires 5

Le fil de l’actu 6Prévisions de récolte d’oignon 6Observatoire financier des IAA du Crédit Agricole 7

Le marché des infos 8Vers un salaire minimum en Allemagne 8

Loi d’avenir : les syndicats agricoles auditionnésDans le cadre de la préparation du débat sur la loi d’avenir, la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale procédera à l’audition des représentants agricoles. Xavier Beulin, président de la FNSEA, François Thabuis, président de Jeunes Agriculteurs, François Lucas, président de la Coordination rurale, Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne et Jean Mouzat, président du Modef, seront entendus, à tour de rôle, par les députés ce mercredi 27 novembre.

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2 Direct Légumes N°5 - vendredi 22 novembre 2013

La semaine syndicale

Les experts techniques sont formels : résoudre le problème du tarsonème (un acarien) lors des phases de reproduction de plants permettra de solutionner ce problème sur l’ensemble de la filière fraise. Depuis plusieurs années, les producteurs de fraises veulent développer la protection biologique intégrée (PBI) avec des auxiliaires naturels et d’autres moyens de biocontrôle. Ce développement ne sera possible que si le matériel végétal de départ est sain car ces outils sont essentiellement préventifs.Le 15 novembre dernier, L’AOP Nationale Fraise et Légumes de France ont soutenu au-près du ministère de l’Agriculture la demande d’extension d’autorisation d’une spécialité phytopharmaceutique permettant de lutter contre le tarsonème en production de plants de fraisiers. Cette demande d’extension est portée par le syndicat national des producteurs de plants de fraisiers officiellement contrôlés (SNPPFOC) dans le cadre de l’article 51 du règlement européen 1107/2009. Si elle est autorisée, cette spécialité permettra d’améliorer la qualité sanitaire des plants vis-à-vis du tarsonème qui est un acarien contre lequel les producteurs de fraises n’ont pas de moyen de lutte efficace et dont la capacité de nuisance ne fait que croître depuis 2008. Les producteurs souhaitent également privilégier leur approvisionnement en plants de fraisiers d’origine France, car au-delà de la solidarité économique, la certification dont bénéficient ces plants est une démarche qualitative unique en Europe qui répond à leurs exigences en garantissant une meilleure traçabilité.

Les producteurs de fraises ont besoin de plants sains pour développer la production biologique intégrée

Le 15 novembre dernier, les députés ont voté un amende-ment, déposé par le gouvernement, visant à exonérer les agriculteurs de la majoration de la valeur locative cadastrale applicable aux terrains constructibles en matière de taxe fon-cière sur les propriétés non bâties situées dans les zones où les tensions immobilières sont les plus fortes (communes de plus de 50 000 habitants). Cette exonération concerne les terrains appartenant ou donnés à bail à une personne rele-vant du régime de protection sociale agricole et utilisés pour les besoins de l’exploitation agricole. Cette mesure permet de préserver l’agriculture de proximité et, par conséquent, l’existence de circuits courts pérennes. Pour les autres as-sujettis, la majoration qui devait s’appliquer dès le 1er janvier 2014 est, quant à elle, reportée et s’appliquera en 2015. Légumes de France, qui dénonçait ce dispositif depuis plu-sieurs mois, se félicite de ce changement de position du gouvernement.

Les agriculteurs exonérés de la majoration sur la TFNB

Légumes de France va proposer début décembre une carte de vœux mettant en valeur les légumes produits en France.Cette carte pourra être utilisée par chaque producteur. Objectif : interpeller de façon positive ses partenaires éco-nomiques mais aussi les responsables politiques ou adminis-tratifs de sa région. Des messages en faveur de la rentabilité de nos entreprises et la valorisation de nos légumes pourront être proposés par Légumes de France.

2014, prévoir ses vœux pour défendre son métier !

Le 31 octobre dernier, Légumes de France demandait à son réseau d’interpeller les parlementaires sur la problématique du dumping social, et son impact sur les exploitations de production légumière. Plusieurs fédérations ont adressé des courriers à leurs parlementaires, dont la Drôme et l’Alsace. Mercredi 20 novembre, François Hollande a manifesté en Conseil des ministres son souhait de mettre fin à l’utilisation abusive de la main-d’œuvre détachée. Il souhaite déployer et renforcer au niveau national les contrôles qui peuvent être menés dans les entreprises pour les dissuader de commettre des abus. Au niveau européen, il plaide pour une action qui est déjà en cours pour faire en sorte que la directive des salariés détachés soit appliquée et renégociée dans le sens d’une évolution permettant de mieux lutter contre les abus.

Mobilisation réseau « Dumping social : l’urgence c’est maintenant ! »

Présent au

Sival 2014

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3Direct Légumes N°5 - vendredi 22 novembre 2013

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter Légumes de France au 01 53 83 48 08ou par mail : [email protected]

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2014, actuellement en débat au Parlement, prévoit d’intégrer dans l’assiette sociale du chef d’exploitation les revenus perçus par le conjoint et les enfants mineurs non exploitants de sociétés agricoles. Cette mesure va coûter cher aux producteurs. Mis en place pour financer la revalorisation des petites retraites, elle doit rapporter 160 millions d’euros. Jacques Rouchaussé a interpellé Germinal Peiro sur les conséquences financières im-portantes que cela allait avoir pour les producteurs concernés.

Taxation des associés non exploitants : quelle réforme pour 2014 ?

Après l’annonce le 19/11 de Philippe Martin, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie que le Gouvernement repoussait la mise en application de l’éco-taxe jusqu’à la remise à plat de la fiscalité, prévue par le Premier ministre pour 2015, celui-ci vient d’annoncer une mission parlementaire sur le sujet. L’application de l’écotaxe serait suspendue jusqu’à la remise des recommandations des parlementaires. Légumes de France, la FNPF et la FNPHP demandent l’exonération de leurs filières de cette taxe qui handicape encore un peu plus la compétitivité de leurs en-treprises, faute d’alternative sérieuse à la route pour des pro-duits frais périssables et de proximité.

Ecotaxe, des annonces discordantes

Nouvelles des régions

Les producteurs de légumes restent mobilisés et ont manifesté leur opposition à l’écotaxe dans plusieurs régions :

Les producteurs de PACA et du Languedoc-Roussillon en action Vendredi 15 novembre, plus de 600 agriculteurs se sont réunis à proximité d’Arles pour une manifestation inter-régionale contre l’écotaxe. Venus à l’appel des FDSEA et des JA de plusieurs départements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Gard) et du Languedoc -Roussillon (Hérault, Pyrénées Orientales), les manifestants ont organisé une opération escargot sur une dizaine de kilo-mètres de la N113, à hauteur d’un portique écotaxe. L’axe a ainsi été bloqué pendant près de 4h. Parmi les manifestants, de nombreux producteurs de légumes étaient présents pour exprimer leur opposition à cette nouvelle taxe.

L’Ile-de-France organise un « blocus » de Paris Plusieurs centaines d’agriculteurs ont répondu jeudi 21 no-vembre au matin à l’appel de la FDSEA d’Ile-de-France. En tracteurs, ils ont convergé au petit matin vers une dizaine de points de rassemblement dans le sud et l’ouest de Paris. Toutes les filières (céréales, maraîchage, horticulture, élevage, …) étaient représentés. Président de la Chambre d’agriculture d’Ile-de-France, Christophe Hillairet a rappelé les motifs de la grogne : « l’écotaxe n’est qu’un symbole, derrière il y aussi la hausse de la TVA et les problématiques environnemen-tales. Depuis cinq ans, tous les investissements passent dans de la mise aux normes environnementales. On n’est plus du tout sur l’investissement productif ». En marge de la mani-festation, une voiture est entrée en collision avec un poids lourd et le conducteur, un jeune pompier, est décédé.

Les organisations patronales françaises (1), dont la FNSEA, ont écrit le 15 novembre à Jean-Marc Ayrault à propos du compte pénibilité : « Nous souhaitons attirer votre atten-tion sur l’impact que les dis-positions sur la pénibilité au-ront sur les entreprises et sur l’emploi ». Il est rare que les syndicats patronaux qui représentent l’ensemble des entre-prises de l’économie françaises se regroupent pour montrer le danger d’un dispositif, et cette lettre ouverte montre bien l’inquiétude des professionnels sur le vote du compte pénibi-lité prévu dans la loi sur les retraites (pour une présentation cf. DL n2). Pour les signataires, « mettre la pénibilité au cœur de la réforme des retraites, c’est envoyer aujourd’hui le mes-sage que le travail est « pénible », alors même que nos conci-toyens subissent un chômage structurel élevé et attendent au contraire un message valorisant le travail ». Ils s’insurgent contre l’affirmation qu’un tel dispositif pourrait concerner 20 à 25 % des salariés. « Le dispositif envisagé va par ailleurs repré-senter un véritable « choc de complexité » pour toutes les en-treprises poursuivent les auteurs. Les modalités apparaissent particulièrement lourdes et coûteuses ». Enfin « l’impact économique sur la croissance et l’emploi sera très impor-tant, tant par la charge qui pèsera sur les entreprises, que par l’effet induit sur l’âge effectif de départ à la retraite ». Les organisations patronales demandent « une compensa-tion réelle des charges nouvelles liées à ce dispositif et une simplification drastique de ses modalités ».

(1) : Medef, UPA, CGPME, FNSEA, UNAPL.

Compte pénibilité : les organisations patronales saisissent le Premier ministre

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4 Direct Légumes N°5 - vendredi 22 novembre 2013

Flash entreprises

Principe du dispositifLe dispositif des CEE a été créé en 2006 dans le cadre de la loi POPE (Grenelle de l’environnement). Il repose sur une obligation pour les fabricants et distributeurs d’énergie, appelés « obligés », de réaliser des économies d’éner-gie. Leur obligation est définie par période de trois ans. S’ils ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs, ils doivent s’acquitter d’une pénalité auprès de l’Etat d’une valeur de 20 €/MWh. Pour atteindre leurs objectifs, les obligés ont la possibilité de favoriser la réalisation d’économies d’énergie par d’autres. Les producteurs de légumes peuvent ainsi obtenir des financements pour l’installation d’équipements reconnus pour améliorer la performance énergé-tique. Des fiches standardisées établies pour ces équipements permettent de calculer simplement les économies d’énergie réalisées en kWh cumac1. Ce sont ces économies qui sont vendues aux obligés sous forme de certificats.

Quels équipements peuvent bénéficier de CEE ?> Pour toutes les productions : système de variation électronique de vitesse sur un moteur asynchrone ; moto-va-riateur synchrone à aimants permanents ; régulation d’un groupe de production de froid permettant d’avoir une basse pression flottante ; régulation d’un groupe de production de froid permettant d’avoir une haute pression flottante ; récupérateur de chaleur sur un groupe de production de froid hors tank à lait.> Pour les productions sous serre : ballon de stockage d’eau chaude ; ballon de stockage d’eau chaude de type « open buffer » ; ordinateur climatique avec module d’intégration des températures ; double écran thermique ; chaufferie biomasse ; écran thermique latéral.Suite au travail du Ctifl et de Légumes de France, deux nouvelles opérations devraient rejoindre cette liste d’ici la fin d’année : les doubles tubes de végétation pour valoriser la basse température dans les serres ainsi que le raccordement des serres à un réseau de chaleur (cogénération biomasse, récupération d’énergie fatale).

Comment obtenir et valoriser des CEE ?Les CEE sont des biens meubles négociables subis-sant la loi de l’offre et de la demande. Pour aider les producteurs à obtenir et vendre au mieux leurs CEE, Légumes de France a négocié avec les obli-gés, des partenariats ouverts à tous les producteurs. Certains obligés ou installateurs proposent directe-ment des offres pour valoriser vos CEE. N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement sur la procédure d’obtention et le marché des CEE.

Avenir du dispositifLa 3ème période des CEE, initialement prévue du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2016, n’a pas encore été officiellement actée dans les textes. Le ministère de l’Ecologie, en charge du dispositif, a annoncé une pro-longation de la deuxième période d’un an (du 1er janvier au 31 décembre 2014) assortie d’un niveau d’obligation de 115 TWhcumac. Ce très faible niveau d’obligation a pour conséquence le retrait des obligés du marché des CEE ainsi que l’effondrement du cours (plus de 40% de baisse depuis décembre 2012). Légumes de France et ses partenaires mènent de nombreuses actions auprès des pouvoirs publics pour défendre le dispositif qui ne coûte rien à l’Etat et permet de moderniser les entreprises pour faire de réelles économies d’énergie. Le ministère a reçu le 15 octobre dernier un rapport de la cour des comptes évaluant l’efficience du dispositif. Le ministre Philippe Martin doit s’exprimer à Bruxelles le 5 décembre prochain sur la politique énergétique de la France. Des précisions sur l’avenir du dispositif sont attendues. L’annonce d’un niveau d’obligation ambitieux pour la troisième période permettrait de relancer le marché et de sauver le dispositif.

Les Certificats d’Economies d’Energie (CEE)

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Exemples d’économies d’énergie par équipement

Equipement Economies d’énergieBallon de stockage d’eau chaude 1700 MWh cumac/ha

Ballon de stockage d’eau chaude de type « open buffer » 3400 MWh cumac/ha

Ordinateur climatique avec module d’intégration des températures en serre maraîchère

1400 MWh cumac/ha

Double écran thermique 3408 MWh cumac/ha

Si vous souhaitez bénéficier des accords Légumes de France :

1. Contactez-nous avant la signature des devis pour mettre en place un partenariat

Contact : [email protected] – 01.53.83.48.082. Réalisez vos travaux3. Montez votre dossier avec l’appui de Légumes de France5. Recevez le paiement de vos CEE

Contact : Stéphanie Guillochain ([email protected])1 kWh cumac : kilowattheure cumulés et actualisés.

Pour accorder une prime aux économies réalisables et tenir compte d’une dégradation possible du dispositif au fil des ans, l’économie est actualisée au taux de 4 % l’an.

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5Direct Légumes N°5 - vendredi 22 novembre 2013

Le Club partenaires

FRAISE ET TOMATE HORS SOL Optimiser la reprise des plantations et la qualité de production

Reprise des plants et qualité des productions Le stade du démarrage est fortement influencé par les réserves du plant et le développement précoce des racines .

L’homogénéité de la production et son niveau de rendement sont très dépendants du rythme d’absorption des solutions hydrominérales. Au stade de grossissement ,pendant les forts pics de production, l’activité du système racinaire est fortement mise a contribution afin de satisfaire les besoins de la plante.

Cibler le développement racinaire au stade de fort besoin des cultures avec OSIRYL La préconisation de l’OSIRYL dès la reprise des plants et au cours des différents cycles de production permet d’optimiser la qualité et l’homogénéité des productions.

OSIRYL stimulateur de croissance racinaire homologué

FRAISIER Traitement OSIRYL : + 28% de racine + 28,3% de poids de matière fraiche aérienne

TOMATE sur laine de roche Traitement OSIRYL : + 26,6% de poids racinaire +14,2% de poids des feuilles

OSIRYL Témoin

SALADE Pour les cultures d'hiver sous abris, afin d'éviter les stress climatiques de saison (froid, vent, gel...), OSIRYL permet une stimulation du développement racinaire de vos salades pendant toute la période de culture, ainsi qu'une protection du système hormonal. Osiryl s’utilise lors du premier arrosage à la dose de 10 L/Ha, puis une seconde application après 30 jours à 10 L/Ha.

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6 Direct Légumes N°5 - vendredi 22 novembre 2013

Les JA lancent Terres de JimGrande moisson en 1990, Nature capitale en 2010, finale nationale de labour tous les ans, Jeunes Agri-culteurs revendique un savoir-faire

dans l’organisation d’évènements professionnels tournés vers le grand public. Ils ont décidé de rassembler l’ensemble des manifestations à venir sous une seule marque « Les Terres de Jim ». La première édition de « Terres de Jim » accueillera la 61ème finale mondiale de labour. Elle se déroulera en Gironde, près de Bordeaux, du 4 au 7 septembre 2014.

Ile-de-France : lancement du 4ème concours de l’innovation alimentaire

Le Cervia (Centre régional de valorisation et d’innovation agricole et alimentaire de Paris Ile-de-France) lance son

4ème concours régional de l’innovation alimentaire. Ce concours s’adresse à toute entreprise agricole, artisanale et PME dont le site de production est situé en Ile-de-France. Les candidats peuvent s’inscrire dans quatre catégories : Concept, Patrimoine francilien, Art culinaire et gastronomie, Prêt à manger/praticité design. Les dossiers d’inscription sont à déposer avant le 30 avril 2014. La remise des prix aura lieu en juin prochain.

Oignon : baisse des rendements en EuropeL’ensemble des pays européens, à l’exception de l’Espagne, annonce des rendements en baisse en oignon, an-nonce la SIPMM oignon. La pro-duction dans l’UE à 27 est estimée à 5,2 millions de tonnes en 2013, soit une baisse de 6 % par rapport à la campagne précédente. Le prin-temps froid et humide est la princi-

pale cause de cette baisse. L’Espagne devient le premier pays producteur d’oignon d’Europe avec 1,2 million de tonnes (+ 1%), devant les Pays-Bas (1,04 million de tonnes, - 11%). En France, malgré des surfaces en progression de 5%, la production destinée au marché du frais, est évaluée à 318 000 tonnes. Mais, indique la SIPMM, « en raison de récoltes trop tardives dans certaines régions et d’un tri soutenu cette année, une première estimation de l’offre disponible s’élève à 277 000 tonnes » (-15%). La France est le 7ème producteur européen. Ces chiffres ont été présentés dans le cadre d’Euronion qui se tenait les 7 et 8 novembre à Paris (Cf. Direct Légumes n°4).

Brèves

Pub radio pour le raifort et le navet salé d’Alsace

L’interprofession des fruits et légumes d’Alsace a lancé une campagne radio sur le raifort d’Alsace et le navet salé d’Al-

sace. Le raifort d’Alsace est l’un des condi-ments les plus emblématiques de la ré-gion. Appelé communément Meerrettich, il fait partie du patrimoine culinaire alsa-cien pour accompagner les plats les plus traditionnels de la région. La campagne sur le navet est organisée en lien avec les trois transformateurs de navets en Alsace. La campagne radio se déroule du 18 au 30 novembre. 200 spots doivent être dif-fusés sur deux stations : France Bleu Alsace et Radio Dreyeckland, soit un potentiel de 320 000 auditeurs.

3ème édition d’Euro Gusto à ToursEuro Gusto, le « festival urbain éco gastronomique » or-ganisé par le mou-vement Slow Food se tient à Tours du 22 au 24 novembre. A la carte de cette

troisième édition : des conférences, des ateliers, des projections de films documen-taires, des animations, des dégustations, deux soirées festives, des menus « Euro Gusto » dans une dizaine de restaurants, du street-food et des bonus à découvrir… Parmi les partenaires de cette manifestation, on peut citer : Interfel pour l’organisation de l’espace « Chez nos Copains les Légumes » au Musée du Compagnonnage, le CNIPT, le marché de gros de Tours,…

Projet Serre Capteur : résultats et perspectivesLe CTIFL et Terralia organisent le 17 décembre prochain, sur le centre CTIFL de Balandran, une rencontre technique Economies d’énergie sous serre. Cette jour-née vise à présenter à la fois les ré-sultats du « Projet Serre Capteur » et les perspectives à venir dans ce domaine. Une visite de la serre sera organisée à cette occasion. La journée se tiendra sous la prési-dence de Gérard Roche, des Pro-ducteurs de Légumes de France.

Les actus de la filière

Le fil de l’actu

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7Direct Légumes N°5 - vendredi 22 novembre 2013

BrèvesCrédit Agricole S.A. publie l’observatoire financier des industries agroalimentaires (IAA)

En 2012, pour la seconde année consécutive, le chiffre d’affaires des IAA augmente de manière sensible de 8,4 %, indique la banque verte. Les filières agroalimentaires subissent cependant le contrecoup d’un marché français contraint par un pouvoir d’achat morose. La hausse de chiffre d’affaires enregistrée par la plupart des filières est le reflet de la hausse des cours des matières premières et

ne se traduit pas dans la rentabilité, qui au contraire, est affectée par une pression sur les marges. L’observatoire passe en revue les différentes filières : « La filière F&L enregistre une hausse de CA (+ 4,8 % en frais, + 2,1 % en transformé) qui reste inférieure à celle des prix à la production (pomme + 15 %, carotte et tomate + 18 %). Ceux-ci traduisent la faiblesse de l’offre liée à des causes climatiques (pomme – 25 % en volume) et, plus structu-rellement, la réduction des surfaces. Les fruits et légumes frais comptent un grand nombre d’entreprises, lié à la diversité des produits et des terroirs : les 10 premières entreprises ne réalisent que 34 % des ventes. La filière est relativement peu exportatrice. En 2012, le CA frais a progressé de 4 %, et la rentabilité d’exploitation est restée stable. Les fruits et légumes transformés sont, a contrario, très concentrés : 80 % du CA sont réalisés par 5 entreprises. Ces leaders réalisent également l’essentiel des exportations, qui représentent environ la moitié de leurs ventes. En 2012, le renchérissement des approvisionnements, conjugué à une baisse de productivité industrielle faute de volumes, ont entamé la rentabilité de la majorité des entreprises. La rentabilité d’exploitation globale de la filière est tirée par les marchés hors Europe de quelques opérateurs ».

Détachement des travailleurs« La France sera à l’initiative d’une nouvelle proposition » pour tenter d’améliorer l’encadre-ment européen des travailleurs détachés, a annoncé le ministre du Travail Michel Sapin, de passage au Parlement européen le 19 novembre. Cette déclaration fait suite à l’échec, en octobre dernier, du conseil des ministres du travail qui n’ont pas réussi à s’entendre sur cette question. L’un des enjeux du débat porte sur le durcissement des contrôles. Soucieux de préserver les opportunités de travail de leurs ressortissants, les pays de l’Est rejettent un tel durcissement. Michel Sapin ne désespère pas de les convaincre : « Pour un pays comme la Roumanie ou la Bulgarie, il n’est pas acceptable de voir une partie de sa population utilisée dans des conditions humainement insupportables» a-t-il déclaré. Mais la France cherche aussi des alliés à l’ouest : « Une proposition faite seule serait une proposition inefficace. Une proposition portée avec l’Allemagne et beaucoup d’autres pays sera efficace », a conclu Michel Sapin. Le prochain conseil des ministres du travail se tiendra le 9 décembre.

Réalisé par Olivier MasbouL’

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Bulletin d’abonnementOui je m’abonne pour un an à Direct Légumeso Je suis adhérent à Légumes de France : 50,00 EHT (59,80 TTC)o Je ne suis pas adhérent à Légumes de France : 180 EHT (215,28 TTC)Mes coordonnéesNom ...................................................................................................Prénom ........................................................................................Société .......................................................................................................................................................................................................Adresse .......................................................................................................................................................................................................Code Postal .................................................Ville ....................................................................................................................................E-mail (obligatoire) ............................................................................... Tél............................................Port .....................................RèglementJe règle par : chèque à l’ordre de Légumes de FranceA retourner à : Légumes de France - 11 rue de la Baume 75008 Paris Tèl : 01 53 83 48 08 - [email protected]« Conformément à la loi Informatique et Libertés du 06/01/78, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux informations vous concernant auprès de notre service abonnements ».

Endives, délibéré le 27 mars 2014La cour d’appel de Paris a en-tendu le 21 novembre les plai-doiries des différentes parties du différent qui oppose l’Au-torité de la concurrence aux producteurs d’endives.Le délibéré de la cour a été fixé au 27 mars 2014. L’Union des endiviers de France rap-pelle que cette affaire menace la pérennité de nombreuses entreprises et l’organisation économique du secteur.Pour Légumes de France, c’est aussi la complexité et l’inadap-tation du droit de la concur-rence au secteur des fruits et des légumes qui est en cause.

Le Sénégal veut augmenter ses exportations d’oignonsWest Africa Farms (WAF) entend doubler le volume de ses exportations d’oignons au terme de la campagne 2013-2014. Waf fait part de cette ambition dans un contexte où la production nationale a connu une hausse significative au cours de la dernière campagne en avoi-sinant 250 000 tonnes.

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8 Direct Légumes N°5 - vendredi 22 novembre 2013

Direct LégumesL’hebdo des producteursN°5 - 22 novembre 2013Date de création : octobre 2013Edité par Légumes de France (Fédération de syndicats agricoles, loi du 21 mars 1884)Président : Jacques Rouchaussé11, rue de la Baume - 75008 Paris - Tél : 01 53 83 48 08www.legumesdefrance.fr

Abonnements : 180 EHT

Directeur de la publication : Jacques Rouchaussé

Rédacteur en chef : Olivier Masbou - 06 85 15 10 35 [email protected]

Publicité : Jean-Michel Lepetit (F&L Concept) - 06 03 28 09 31 [email protected]

Club Partenaires : Sophie Chevallier - 06 82 66 66 [email protected]

Abonnements : Martine Veret - [email protected]

Conception graphique : Jeanne Kalt - [email protected]

Photos : Eve Hilaire - Le studio des 2 prairies

Ont participé à ce numéro : Hélène Boucherie, Stéphanie Guillochain, Audrey Papon, Bruno Scherrer, Martine Veret

ISSN : en cours

Dépôt légal : à parution

Le marché des infos

Le Foll fait le point sur la fiscalitéDans une interview au Figaro, Stéphane Le Foll fait le point sur la fiscalité. A la remarque d’un journaliste : « Les agriculteurs mettent en cause un excès de fisca-lité… », le ministre de l’Agriculture répond : « Reve-nons concrètement sur leurs revendications. L’écotaxe n’est pas mise en œuvre. La hausse de la TVA sur les engrais ne concerne pas les agriculteurs puisque cette taxe continue de leur être remboursée. J’ai refusé le projet de taxe sur l’azote qui aurait pourtant fait rentrer 300 millions dans les caisses de l’État. Autre chose : le remboursement partiel de la taxe sur le gazole est pérennisé et les agriculteurs bénéficieront du crédit d’impôt compétitivité (CICE). Nous n’avons donc pas surfiscalisé les agriculteurs ! Toutes ces me-sures prises en faveur de leur compétitivité écono-mique démontrent le contraire ».

Allemagne : Merkel fait un pasvers le salaire minimum« Un salaire minimum généralisé va être instauré en Allemagne » écrivent Les Echos. Les négociations en vue de la constitution d’une grande coalition entre la CDU et le SPD arrivent à leur terme. Et ce n’est pas de gaîté de cœur qu’Angela Merkel fait cette conces-sion à ses futurs alliés : « Nous allons décider des choses que, au vu de mon programme, je ne consi-dère pas comme justes, parmi elles, un salaire mini-mum généralisé » a-t-elle déclaré. « De nombreuses questions restent posées, et les négociations en cours n’aboutiront sans doute pas à la constitution d’un Smic à la française » poursuit l’article du quotidien économique. « Aucun détail n’est connu sur la hauteur du salaire horaire – les 8,50 euros sont une revendica-tion forte du SPD – ni sur la date d’entrée en vigueur, de même que les exceptions qui pourraient l’entourer dans des régions à l’est du pays ».

L’Etat assigne les Centres Leclerc en justiceLes ministres de l’Economie, Pierre Moscovici, et de la Consommation, Benoît Hamon ont annoncé, mercre-di 20 novembre, avoir décidé d’assigner à comparaître les Centres Leclerc devant le tribunal de commerce de Paris après avoir constaté un « déséquilibre significatif » dans les relations commerciales du distributeur avec ses fournisseurs nous apprend Les Echos. Une action menée, expliquent les ministres, « dans le cadre de la mission de protection de l’ordre public économique visant à garantir la préservation de relations commer-ciales transparentes et loyales entre professionnels ».

Vendredi 22 novembre

Jeudi 21 novembre

Jeudi, dans un communiqué, Leclerc dénonce cette attitude. « Les centres E.Leclerc s’étonnent que l’Etat intervienne ainsi en pleine négociation commerciale et dans un contexte économique et social particuliè-rement agité non pour apaiser les relations entre par-tenaires économiques mais au contraire pour attiser des conflits », indique le groupe.

Soyons acteur de la mondialisationDans une tribune libre, la députée européenne (PPE) Nora Berra analyse l’attitude des européens face à la mondialisation. « Cessons d’être les idiots utiles de cette mondialisation que nous ne somme parvenus ni à anticiper, ni à expliquer, ni même à comprendre » « Il faut proposer une politique commerciale euro-péenne qui soit à la fois réaliste et ambitieuse ». L’UE doit se doter de véritables moyens afin de permettre aux entreprises de l’Union de se défendre. La Commission européenne va par ailleurs pouvoir imposer des droits de douanes supplémentaires sur des produits impor-tés « ayant pu bénéficier d’un dumping ou de sub-ventions les rendants injustement plus compétitifs ». « Au lieu de nous replier, soyons acteur de la mondia-lisation » conclut Nora Berra.

Mardi 19 novembre