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Directeur de la publication : Marie-Danièle Campion, recteur d’académie, chancelier des universités Réalisation : service communication de l’académie de Clermont-Ferrand Crédits photographiques MEN Impression : imprimerie du rectorat de l’académie de Clermont-Ferrand 60 exemplaires – Février 2016

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Sommaire PREAMBULE 5 LE PLAN STRATEGIQUE DE L’ACADEMIE : METHODE ET DEMARCHE 7

Une action publique qui engage les territoires dans des dynamiques de co-développement et de coéducation en mobilisant des acteurs qui agissent, s’impliquent et se forment ensemble. 7 Une action publique qui refonde le sens de l’action collective sur les valeurs de la République grâce à des espaces de projets partagés au sein de chaque unité éducative et de chaque territoire. 7

LE PLAN STRATEGIQUE ACADEMIQUE : 3 AXES LES PARCOURS DE REUSSITE EDUCATIVE ET PEDAGOGIQUE 9 LES RICHESSES HUMAINES ET LE BIEN-ETRE DE TOUS LES PERSONNELS DANS UNE LOGIQUE DE DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL 16 LES TERRITOIRES ET LES PARTENARIATS DANS LE CONTEXTE DE LA NOUVELLE ORGANISATION TERRITORIALE DE LA REPUBLIQUE, DE L’ACTE III DE LA DECENTRALISATION ET DE LA REVOLUTION NUMERIQUE 18 INDICATEURS DE CONTEXTES ET DE DIAGNOSTICS PARTAGES 24

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Faire que chaque élève, dans chaque territoire éducatif, soit en condition de réussir son projet de développement personnel et d’engagement citoyen tout au long de sa vie dans le cadre d’une société apprenante portant haut ses valeurs républicaines PREAMBULE Répondre aux défis des nouvelles organisations territoriales et de la révolution numérique. Dans le contexte national de la mise en application du troisième et dernier volet de la Réforme territoriale, et par le biais notamment du contrat de plan Etat-Région 2015-2020, l’académie s’engage dans une démarche de projet renouvelée, une méthode apprenante et contributive au service de l’égalité des territoires et de la valorisation de leur intelligence collective pour répondre aux enjeux de croissance durable, d’innovation et de développement de l’emploi, au sein d’une stratégie régionale dans l’esprit de la convention de Thiers du 16 décembre 2015. Pour ce faire, une articulation stratégique forte, ainsi qu’une multiplication des liens de réciprocité entre les trois académies, la grande région, les métropoles, les départements, les établissements publics de coopération intercommunale redessinés, les communes et notamment les centres-bourgs, seront recherchées. Dans le contexte de la préparation du plan stratégique de l’Etat en Région, cette question de l’équilibre des territoires est privilégiée afin que tous bénéficient du dynamisme des métropoles. Dans cette nouvelle architecture territoriale, un rôle structurant est donné aux bassins d’éducation et de formation, en lien avec la continuité des cycles, des parcours et l’autonomie des établissements. Au cœur de cette dynamique, le numérique est un vecteur incontournable pour développer des réseaux apprenants susceptibles d’irriguer la totalité des territoires académiques, avec le souci de l’efficacité et de la garantie d’une équité réelle au service d’une meilleure réussite de tous les jeunes. Répondre aux défis éthiques et démocratiques de la solidarité, de la sécurité, de la justice et de la réussite de tous les élèves, au travers de la recherche d’une complémentarité des enseignements, des projets et des parcours citoyen, santé, artistique-culturel, et avenir, au sein de chaque unité éducative et de chaque territoire. Les logiques de parcours et de curriculum sont ici convoquées afin d’articuler les différentes dimensions de la réussite personnelle et de l’engagement citoyen, en se centrant sur la mobilisation des compétences et sur la valorisation en actes de tous les talents.

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L’inclusion, fin et moyen d’une société apprenante, permet d’aller plus avant dans l’évaluation et la prise en compte des besoins de chacun pour définir et mettre en œuvre les réponses les plus adaptées, et ce, quels que soient les curriculums de formation. Elle constitue un axe majeur de la Refondation de l’Ecole et contribue au renforcement du lien social. Répondre aux défis d’un meilleur partage du savoir et du progrès sous toutes ses formes, y compris démocratique et social, pour engager résolument chaque citoyen en devenir dans la construction de son avenir et de celui de la Nation dans le cadre d’une « société apprenante », selon la belle expression du prix Nobel Joseph Stiglitz. Une telle société est organisée autour de la capacité permanente à apprendre de chacun, dans sa vie professionnelle comme citoyenne. Dans ce contexte renouvelé de la mise en actes des valeurs de la République, l’enseignement supérieur change de rôle : il a vocation à accueillir désormais la majorité des jeunes dans un meilleur partage de la culture, de l’esprit critique, du savoir et du progrès, pour une pleine reconnaissance de tous les talents au service des projets collectifs de tous les acteurs du territoire, dans l'esprit de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l'enseignement supérieur (StraNES). Les réponses les plus adaptées à ces grands défis s’organisent autour d’une volonté de convergence des politiques publiques au nom des valeurs de la République dans la recherche de l’intérêt général. Elles s’inscrivent dans la dynamique de co-innovation qui s’est développée au sein de l’académie de Clermont-Ferrand dans le processus participatif d’élaboration de son contrat d’objectifs signé avec le ministère de l’Éducation nationale pour la période 2013-2017 ; les partenariats, respectueux des positionnements particuliers et des contraintes de chacun sont devenus, par la démarche de contractualisation ou de conventionnement, une évidence plus qu’une exigence entre l’ensemble des acteurs impliqués dans la sphère éducative ; des acteurs garants, au plus près des territoires et des citoyens, des valeurs de solidarité et de réciprocité.

Marie-Danièle Campion, Recteur de l’académie de Clermont-Ferrand Chancelier des universités

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LE PLAN STRATEGIQUE DE L’ACADEMIE : METHODE ET DEMARCHE Une action publique qui engage les territoires dans des dynamiques de co-développement et de coéducation en mobilisant des acteurs qui agissent, s’impliquent et se forment ensemble

− Mettre en synergie les trois axes du plan stratégique afin de garantir la réussite scolaire et éducative, effective et durable, de chaque élève dans chaque territoire ;

− Structurer des projets éducatifs de territoire durables, définis de manière partagée et collaborative entre l’école, son environnement et ses partenaires, afin de garantir l’égalité d’accès à l’éducation par la lutte contre toutes les formes de ségrégation, qu’elles soient sociales ou scolaires.

Trois leviers privilégiés sont activés dans ce cadre :

− Un primat de la confiance conférant un rôle déterminant aux unités éducatives, aux bassins d’éducation et de formation et au conseil pédagogique académique pour mettre en actes les priorités retenues ;

− Un primat de la valorisation des richesses humaines, appuyé par une formation initiale et continue de qualité co-construite avec l’Espé Clermont-Auvergne, l’université, l’IFÉ, l’ENS, par la promotion de la recherche (cf. la méthodologie des Instituts Carnot d’éducation : partir des besoins exprimés par les équipes pédagogiques pour développer des innovations adossées à la recherche) ;

− Un primat aux usages du numérique, outil et objet, pour les apprentissages et l’éducation, dans la perspective d’une insertion harmonieuse de tous les jeunes dans une société numérique de confiance et de solidarité.

La création de la région académique (académies de Clermont-Ferrand, Grenoble et Lyon) favorisera des mises en cohérence et des interfaces nouvelles, notamment entre les mondes professionnels de l’enseignement et de la recherche, dont l’académie de Clermont-Ferrand saura être un acteur de tout premier plan. Une action publique qui refonde le sens de l’action collective sur les valeurs de la République grâce à des espaces de projets partagés au sein de chaque unité éducative et de chaque territoire Fédérer et favoriser cohésion et convergence des politiques publiques pour :

− garantir la qualité d’intervention des services publics ;

− prendre en compte la solidarité des territoires, en renforçant la qualité de l’offre éducative en milieu rural et hyper rural comme en zone d’éducation prioritaire ou urbaine et péri urbaine en s’appuyant sur le rôle structurant des collèges, et plus largement de l’école du socle, dans l’aménagement durable des territoires ;

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− mettre en place des organisations conçues à partir de projets territoriaux fédérateurs et garants de la mixité sociale et de l’égalité réelle à l’échelle de chaque unité éducative ;

− associer et accompagner tous les agents dans la mise en œuvre des réformes, par l'organisation de séminaires de travail intercatégoriels et associant des partenaires ;

− développer une culture de l’évaluation adossée à la recherche promouvant des pratiques évaluatrices innovantes au service de la réussite de tous les élèves et de la valorisation de leurs compétences acquises ; une culture de l’évaluation bienveillante, constructive et participant à l’acquisition et à la consolidation des apprentissages.

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AXE 1 LES PARCOURS DE REUSSITE EDUCATIVE ET PEDAGOGIQUE

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TROIS THEMATIQUES STRUCTURANTES POUR UNE PEDAGOGIE INCLUSIVE LES PARCOURS DE REUSSITE EDUCATIVE ET PEDAGOGIQUE DANS LE CONTEXTE DE LA REFONDATION DE LA SCOLARITE OBLIGATOIRE ET DES AMBITIONS DE LA LOI DE REFONDATION ; POUR UNE EGALITE REELLE DE LA MATERNELLE A L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Favoriser la continuité des apprentissages et des parcours éducatifs, susciter et accompagner des poursuites d’études ambitieuses et sécurisées pour tous les élèves :

− garantir la continuité des apprentissages ;

− repérer les points d’appui pour définir les meilleurs cheminements pédagogiques et éducatifs ;

− différencier pour personnaliser, accompagner ou individualiser : repérage, prise en charge et accompagnement des besoins éducatifs particuliers (troubles de la santé invalidants, situation de handicap, troubles spécifiques de l’apprentissage, précocité ou haut potentiel intellectuel, éloignement culturel de la famille : EANA & EFIV) et des besoins éducatifs non spécifiques relevant de la difficulté scolaire grave et persistante ;

− développer la connaissance de soi et des autres pour favoriser les relations interpersonnelles (pour un développement complet de l’enfant et de l’adolescent) ;

Garantir, au terme de chaque cycle, la maîtrise des compétences et des connaissances cibles pour tous ; fluidifier les transitions entre cycles et degrés pour assurer un accès large à l’enseignement supérieur :

− permettre à chacun de s’emparer de son devenir et de construire ses projets personnel et professionnel choisis ;

− permettre à chacun de développer une pensée critique et de construire sa citoyenneté tout au long de sa scolarité ;

− permettre à chacun de développer des compétences disciplinaires et transversales : informationnelles, numériques, médiatiques, etc. ;

− permettre à chacun de construire une culture personnelle et de maîtriser les codes et les repères des différents champs culturels et de création ;

− faciliter les réorientations en cours de formation ;

Promouvoir l’éducation en actes aux valeurs de la République :

− ouvrir sur la Cité les différents parcours (citoyen, artistique et culturel, avenir, santé) ;

− innover pour rendre acteurs et solidaires les futurs citoyens, pour faire vivre et réussir ensemble tous les élèves ;

− Innover pour permettre de développer une pratique artistique, d’échanger, de dialoguer pour s’ouvrir au monde et aux autres ;

− valoriser les différentes cultures, dans le respect de la laïcité ;

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Les domaines clés de la réussite pédagogique et éducative : − maternelle − refondation de la scolarité obligatoire − développement et accompagnement de l’inclusion scolaire − nouveaux programmes et évaluation au service de la réussite des élèves − enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI, accompagnement personnalisé) − éducation aux valeurs de la République (EMC parcours citoyen) − entrée de l’Ecole dans l’ère du numérique − éducation aux médias et à l’information − rénovation des diplômes − pilotage pédagogique par la formation de formateurs − culture de l’encadrement − responsabilité sociétale de l’Etat

Les 7 principes régulateurs pour la mise en actes effective et mesurable de la réussite éducative et pédagogique de tous les élèves au sein des unités éducatives apprenantes. C’est raisonner en terme de continuité des parcours, pour, collectivement, être capable de :

− prendre au sérieux le « développement complet » (cognitif, social et non cognitif) de la personnalité ainsi que le bien-être de tous les élèves dans la tradition de l’éducation populaire, en prenant appui sur les acquis de la recherche et sur la réflexion pluri catégorielle sur le climat scolaire, la richesse des partenariats sécurité/justice/santé/culture, les parcours de citoyenneté, la grande mobilisation sur les valeurs, l’EMC, l’EMI, la démocratie lycéenne et collégienne, l’ambition de l’école inclusive, etc.

− développer la solidité des liaisons inter-cycles et inter-degrés garantes de la mixité sociale et culturelle en s’appuyant sur le travail pionnier des réseaux REP et REP+ ;

− développer une offre de formation, des structures et des filières attractives, au service de tous les talents (cf. les « campus des métiers et des qualifications ») et du redressement productif de chaque territoire ;

− penser un accompagnement des parcours de formation individuelle en termes de proximité et d’écoute pour favoriser et faciliter les passerelles, développer l’ambition des jeunes les moins avertis des potentiels d’orientation et les moins encadrés par l’environnement familial pour leur permettre d’accéder à des filières et des parcours de formation qu’ils jugent éloignés ou hors d’accès ;

− considérer les taux attendus et les taux d’accès plus que les taux de réussite (cf. IVAL) ;

− prendre en compte les situations de grande difficulté scolaire, en lien le plus souvent avec des problématiques sociales (plan pauvreté), dans le cadre d’un dialogue renouvelé et ouvert avec les familles ;

− mobiliser les ressources du numérique pour que chaque élève puisse construire progressivement ses apprentissages en gardant une véritable mémoire de ceux-ci ; une mémoire qui l’accompagnera d’abord pendant toute sa scolarité, puis dans le

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cadre de sa formation tout au long de sa vie. Favoriser l’utilisation du porte-folio Folios, outil de construction, de stabilisation et de valorisation des parcours ;

− donner du corps et du sens au principe d’éducabilité selon lequel « tous les élèves partagent la capacité d'apprendre et de progresser » ;

C’est donner tout son sens à l’alternance intégrative en partenariat avec l’ESPE Auvergne-Clermont pour, collectivement, être capable dans un continuum FI/FC de :

− co-construire dans chaque unité éducative une organisation apprenante à partir d’un projet collectif et solidaire (cf. exemple dispositif « plus de maîtres que de classes », EPI intercatégoriels, etc) ;

− développer avec le laboratoire Acté les fondements d’une « pédagogie explicite » (cf. rapport de l’inspecteur général Jean-Paul Delahaye au ministre de l’Éducation nationale intitulé Grande pauvreté et réussite scolaire – Le choix de la solidarité pour la réussite de tous. Audition de M. le professeur Goigoux, page 104 ; paragraphe 2.2.3.b) ; Dans le cadre de la pédagogie explicite, les élèves, quelles que soient leurs difficultés sociales ou culturelles, sont mis en situation d’activité cognitive, s’appropriant leurs apprentissages par une compréhension contrôlée à tout moment, par une pratique intensive d’abord guidée puis autonome, par une mémorisation solide et durable des connaissances et des habiletés ainsi acquises ;

− co-prévoir, co-agir, co-évaluer ;

− faire en sorte que l’ensemble des stagiaires fonctionnaires apportent un regard nouveau sur leur unité éducative d’exercice (relever le défi de l’alternance intégrative) ;

− profiter de la coprésence des tuteurs du scolaire et du supérieur pour impliquer une dynamique de réflexion et de changement, notamment dans le domaine de l’évaluation de la progression ;

− développer une formation continue qui contribue à l’enrichissement des compétences professionnelles et à mieux prendre en compte les conditions à respecter pour favoriser une telle construction ;

− gagner en efficience dans la formation ; maximiser la valeur ajoutée du présentiel ; encourager les échanges de pratiques ; individualiser les parcours ; répondre aux manières d’apprendre des nouvelles générations : intégrer un rapport au savoir plus collaboratif ;

− encourager chez tous les professionnels de l’enseignement, de l’éducation, de l’administration, des services techniques, de l’encadrement, de la santé et du social, le développement des compétences permettant d’assurer les missions de coopération et de personnes ressources auprès des pairs et des partenaires ;

C’est promouvoir de nouvelles formes scolaires dans une approche numérique globale pour, collectivement, être capable de :

− diminuer le sentiment d’isolement professionnel ; développer les espaces collaboratifs disciplinaires et interdisciplinaires ; développer une culture du partage des ressources et des idées, favoriser les plateformes de formation en intégrant un maximum de contributeurs ;

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− enrichir les environnements d’apprentissage des élèves en mobilisant des compétences professionnelles spécifiques (cf. exemple québécois des Ecoles Eloignées en Réseau) ;

− prendre appui sur les usages participatifs au sein d’espaces collaboratifs ;

− renforcer les liens fonctionnels entre écoles et collèges, collèges et lycées (continuité des cycles) ;

− se situer dans une architecture de l'information de façon active, afin d’organiser des espaces numériques évolutifs, confortables et sécurisés ;

C’est agir sur la persévérance scolaire et les élèves en grande difficulté pour, collectivement, être capable de :

− mobiliser les équipes, dans leur diversité, sur les dynamiques d’inclusion et la continuité des apprentissages, notamment en ce qui concerne la persévérance scolaire et les élèves en grande difficulté ou à besoins particuliers (social, scolaire, handicap, santé) ;

− prendre en compte les situations de grande précarité et mettre en œuvre des pédagogies novatrices susceptibles de contribuer efficacement à la réduction des écarts et à la bienveillance inclusive ;

− fédérer l’ensemble des membres des équipes éducatives autour d’une pédagogie explicite et d’un projet pédagogique et éducatif clairement dessiné, identifiable par tous les acteurs et communicable en dehors de la communauté scolaire, décidé ensemble pour le bien-être de tous ;

− co-construire ces démarches contributives en matière de prévention, d’intervention et de remédiation dans le cadre plus large des bassins et des réseaux FOQUALE, en lien avec les partenaires du SPRO et la collectivité régionale ;

− réfléchir au retour positif et efficient des élèves dans leur classe après leur passage dans les dispositifs relais en créant un lien de co-construction de leurs parcours individualisés entre les acteurs des dispositifs relais (PJJ compris) et les équipes éducatives ;

− offrir l’opportunité d’une autre « image de soi » en contribuant à renforcer chez les élèves potentiellement décrocheurs ou qui se sentent délaissés, des espaces de réussite par le biais de dispositifs pédagogiques innovants transdisciplinaires en s’appuyant sur le parcours EAC et/ou les EPI pour développer et mettre en place des alternatives pédagogiques qui placent l’élève en situation de réussite ;

C’est impulser et piloter le changement par l’adhésion au projet collectif (R&D) pour, collectivement, être capable de :

− piloter des innovations pertinentes, puis les capitaliser, les adapter et les déployer ; communiquer les résultats des projets d’innovation tels ceux repérés par les CARDIE afin d’influencer positivement la formation des personnels, les équipes d’encadrement et de mutualiser les bonnes démarches ;

− valoriser des recherches actions collaboratives avec les universités, l’Espé Clermont-Auvergne, les Instituts Carnot d’éducation…, en permettant à tous les membres de la collectivité de contribuer et de publier ;

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− développer, quantitativement et qualitativement, des démarches novatrices efficaces en liaison avec la recherche (laboratoire Acté, les autres laboratoires, les Instituts Carnot d’éducation, etc.) ;

− impulser des modalités et des situations de travail nouvelles, des occasions de formation pour tous, dans un esprit d’« établissement apprenant », notamment en constituant des équipes de formateurs de formateurs sur les questions liées à l’établissement en y intégrant les personnels ATSS « formateurs » et formés avec les personnels d’inspection, de direction, enseignants et d’éducation ;

− intégrer l’éducation artistique et culturelle dans le parcours de formation du jeune par le biais du PEAC afin de le conforter dans la pratique et la fréquentation du monde de la culture et de ses manifestations les plus variées et d’en faire un acteur averti et responsable ;

− promouvoir pour chaque élève une offre culturelle d’une grande qualité et diversité, quels que soient son lieu d’origine, son établissement, sa filière et son parcours initial.

C’est s’ouvrir à l’international, afin de développer des occasions de mise en perspective pour, collectivement, être capable de :

− réfléchir de façon comparative sur ses pratiques, en termes d’apprentissage, de réussite, de mixité sociale et culturelle, de citoyenneté et de lutte contre l’absentéisme et le décrochage scolaire ;

− définir le pilotage partagé par le sens : identifier, analyser et promouvoir les dynamiques collectives permettant de s’approprier de nouvelles modalités d’apprentissage pour les apprenants et leurs parents ;

− créer des bases de connaissances collaboratives, théoriques et/ou pratiques, repérées dans des dispositifs de partenariat dans une logique du Web 2 (Web 2.0 ou Web 3.0), du libre accès et du travail contributif ;

Les projets de mobilité européenne Erasmus + répondent pleinement à ces objectifs. Ce dispositif est investi très largement afin que chaque personnel bénéficiant d’une mobilité soit le porte-parole de ce qu’il aura observé. Des modalités de restitution seront élaborées à la fois dans un cadre formel en présence (modules du plan académique de formation, formations d’initiative locale, interventions à l’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education, conférences, interventions en réunions de bassins de formation, etc) et dans un cadre dématérialisé, avec les outils numériques. De façon transversale, ce projet fédérateur sera centré sur deux priorités nationales : contribuer « à l'égalité des chances et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales en matière de réussite scolaire et éducative » (cf. article L 111-1 du code de l’éducation modifié par la loi 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole de la République) ; adapter « les méthodes et les contenus des formations aux évolutions économiques, sociales et culturelles du pays et de son environnement européen et international » (article L 121-1 du code de l’éducation). D’ores et déjà, le consortium support du projet se compose d’un binôme GIP-rectorat et de 42 unités éducatives des 1er et 2nd degrés, répartis sur tout le territoire, représentatifs de la diversité des établissements de l’académie et retenus dans une perspective de dissémination optimale des résultats sur le territoire de l'académie.

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C’est diffuser les acquis de l’éducation prioritaire à toutes les unités éducatives : − garantir l’acquisition du « lire, écrire, parler » et enseigner plus explicitement les

compétences que l’école requiert pour assurer la maîtrise du socle commun ;

− conforter une école bienveillante et exigeante ;

− mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire (ouvrir l’école aux parents pour la réussite des élèves ; Ecole ouverte, Mallette des parents) ;

− favoriser le travail collectif de l’unité éducative ;

− accueillir, accompagner, soutenir et former les personnels ;

− renforcer le pilotage et l’animation des réseaux ;

− promouvoir des usages renforcés du numérique éducatif au service de la réussite de tous les élèves ;

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AXE 2 LES RICHESSES HUMAINES ET LE BIEN-ETRE DE TOUS LES PERSONNELS DANS UNE LOGIQUE DE DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL

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TROIS THEMATIQUES STRUCTURANTES POUR UNE PRISE EN COMPTE DE TOUTES LES RICHESSES HUMAINES DANS UNE SOCIETE APPRENANTE LES RICHESSES HUMAINES ET LE BIEN-ETRE DE TOUS LES PERSONNELS AU TRAVAIL Renforcer l’attractivité des métiers d’enseignement, d’éducation et d’encadrement pédagogiques ; cultiver des viviers de formateurs pédagogiques et de personnels d’encadrement ; prendre en compte les parcours professionnels par le repérage et la valorisation des compétences ; s’appuyer sur la création du Certificat d’aptitude aux fonctions de formateur académique (CAFFA) en lien avec le Certificat d'aptitude aux fonctions d'instituteur ou de professeur des écoles maître formateur (CAFIPEMF) par la création d’un vivier et la valorisation des formateurs ; faciliter les évolutions de carrières en proposant un plan de formation réactif, individualisé et adapté à tous les territoires Développer la formation par et au numérique, les liens avec la recherche, l’innovation, l’articulation FI/FC, le développement professionnel ; renforcer le lien avec l’Université et l’Espé : faire que la recherche soit au centre de chaque formation ; développer une formation continue équilibrée entre le transversal et le disciplinaire ; s’appuyer sur les formations en réseaux d’unités éducatives (verticaux ou horizontaux). Prendre en considération le bien-être au travail de tous les agents (CHSCT, DUER, RPS…) ; concevoir des utilisations simplifiées d’outils numériques pour alléger le travail de tous les personnels ; faciliter l’hébergement des personnels dans les territoires. Quelques objets de formation et de formation de formateurs :

− l’organisation du nouveau collège − la capitalisation des projets − la notion de curriculum − le travail en équipe avec la mobilisation des outils numériques − EPI et AP − la pédagogie de projet et la pédagogie explicite − la différenciation, la personnalisation et la pédagogie cognitive − les dispositifs du type « plus de maîtres que de classes » − le développement de parcours m@gistère − le concept de formation tout au long de sa vie − les processus d’orientation − la formation au repérage précoce : conduites dopantes, crise suicidaire, protection de

l’enfance, troubles des apprentissages − les nouvelles techniques d’autoformations pluri catégorielles, multi thématiques et inter

degrés − les démarches d’observations, d’analyses de pratiques et d’explicitation − le développement de la notion de parcours : l’individualisation dans un collectif

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AXE 3 LES TERRITOIRES ET LES PARTENARIATS DANS LE CONTEXTE DE LA NOUVELLE ORGANISATION TERRITORIALE DE LA REPUBLIQUE, DE L’ACTE III DE LA DECENTRALISATION ET DE LA REVOLUTION NUMERIQUE

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TROIS THEMATIQUES STRUCTURANTES POUR UNE PRISE EN COMPTE DE TOUTES LES DYNAMIQUES LES TERRITOIRES ET LES PARTENARIATS DANS LE CONTEXTE DE LA NOUVELLE ORGANISATION TERRITORIALE DE LA REPUBLIQUE, DE L’ACTE III DE LA DECENTRALISATION ET DE LA REVOLUTION NUMERIQUE Généraliser les démarches de conventionnement et de réciprocité pour accroître la qualité de l’offre éducative, l’équité territoriale et la mixité sociale. Développer les opportunités de la réforme territoriale grâce à la prise en compte globale des politiques numériques. Promouvoir la responsabilité et l’autonomie des établissements, des réseaux d’unités éducatives et des bassins d’éducation et de formation. DEUX PRINCIPES REGULATEURS POUR UNE ACADEMIE APPRENANTE Des territoires apprenants : l’innovation publique territoriale comme fruit des démarches de co-construction civique des politiques éducatives et de coéducation. Des unités éducatives apprenantes en réseau : les unités éducatives comme instruments partages d’éducation et de construction des savoirs et des compétences. La loi de refondation de l'école de la République est une loi de refondation de la République par l'école, qui a vocation à mobiliser tous les acteurs d'un territoire, en particulier les collectivités compétentes et les services de l'Etat.

Ces principes structurants s’articulent avec les volets thématiques prioritaires définis dans le cadre du contrat de plan Etat Région 2015-2020 (cf. l’amélioration de l’accessibilité du territoire en modernisant les infrastructures de transports, en facilitant l’accès au très haut débit, en renforçant l’offre universitaire, en accompagnant la recherche et l’innovation, en préservant la qualité des espaces naturels et du patrimoine exceptionnel, en garantissant un développement régional équilibré, en offrant un accès facilité aux soins et aux usages du numérique, en soutenant l’emploi par des actions ciblées).

En effet, les pistes de travail retenues par la Région Auvergne sont cohérentes avec celles de la Région Rhône-Alpes. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, cette convergence des politiques publiques met en avant la nécessité de faire preuve d’ambition et de réalisme, ce qui suppose de renforcer les échanges entre laboratoires privés et publics, tout en recherchant une couverture territoriale élargie afin d’irriguer tous les territoires. Le développement du numérique, dans le champ de la recherche comme dans celui de l’économie, permet d’apporter des réponses pertinentes à la préoccupation de l’équité territoriale. Globalement, le projet émergeant s’inscrit dans la continuité du précédent plan d’action stratégique de l’Etat en Région, ce qui renforce la cohérence des orientations de l’académie de Clermont-Ferrand et oriente utilement le lien fonctionnel avec les académies de Lyon et Grenoble.

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Les objectifs de la démarche de conventionnement territorial de réciprocité et de solidarité : − réduire la fracture territoriale par l’amélioration de l’accès des élèves à tous les

aspects du service public éducatif (culture, sport, santé, social, numérique, hébergement…) à travers la mise en place optimale des parcours de réussite éducative pour tous les élèves de l’académie, dans une logique d’égalité réelle, en prenant en compte les défis posés par : la complexité des territoires départementaux ; la position stratégique du Grand Clermont comme socle d’une métropole d’équilibre

au sein du nouvel ensemble régional, et l'ancrage et la dynamique du réseau des villes moyennes ;

les opportunités nouvelles suscitées par la deuxième région française.

− renforcer l'attractivité des unités éducatives apprenantes dans leur offre de formation pour créer des pôles visibles et structurants, dans le temps scolaire ou en dehors du temps scolaire ;

− optimiser dans chaque collège ou réseau de collèges, qu’il soit rural ou urbain, les enjeux propres aux cycles 3 et 4, permettant de structurer des espaces et des temps d’apprentissages innovants, dans une logique de parcours. Il s'agit ainsi de stimuler l’ambition des élèves au sein de tous les territoires éducatifs au travers du parcours de citoyenneté et du parcours avenir, mais aussi du parcours santé en promouvant une politique santé intégrée au cœur de la mission de l’école, plus en cohérence avec les autres politiques publiques (santé, sociale, familiale, ville) ;

− s’inspirer des objectifs définis dans l’article 98 de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, en recherchant les mutualisations possibles au sein des territoires afin de garantir une amélioration de l’accès du public aux services.

La méthodologie académique de réciprocité et de solidarité des territoires éducatifs La diversité et la richesse des territoires académiques et de leurs interactions montre combien une démarche de conventionnement est importante afin d’assurer une véritable réciprocité des territoires comme gage de transparence et d’efficience de l’action publique, dans le respect des problématiques propres à la situation de chaque département et pour répondre aux besoins d’équilibres territoriaux (bassins de vie, métropole d’équilibre au sein du nouvel ensemble régional, réseaux d’établissements, parcours de réussites de la maternelle à l’université).

Cette démarche de conventionnement au service de la réciprocité et de la solidarité des territoires éducatifs est fondée sur une volonté de co-construction et de co-innovation. Ainsi, en accord avec le ministère, le rectorat, les inspections académiques et les élus, définissent ensemble les bases d'une méthode qui ne vient pas heurter les territoires, mais qui leur offre la possibilité, dans un engagement réciproque, de mener une réflexion stratégique sur le développement de la qualité de leur offre éducative, et ce, dans un cadre pluriannuel.

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L’opportunité de la démarche de co-construction et de co-innovation, c’est penser les territoires éducatifs comme des espaces de projets partagés afin de :

− se donner les moyens de lutter efficacement contre toutes les inégalités socio-spatiales (cf. conférences de consensus CNESCO) en s’appuyant, dans une démarche compréhensive, sur la façon dont les citoyens désirent vivre et développer leurs environnements dans une articulation toujours plus forte entre des territoires vécus et non seulement des territoires administrés ;

− créer les conditions pour mobiliser un réseau très riche de partenaires (services de l’Etat, collectivités, associations, acteurs du redressement productif, usagers) capable de mettre en œuvre un tissu scolaire et social de qualité, cohérent, solidaire et durable ;

− valoriser les spécificités et les richesses propres à l’identité de chaque territoire en favorisant l’accessibilité des services à la population ; en ce sens, la loi NOTRe du 07 août 2015 contient des dispositions précises en son article 98 (applicable à compter du 1er janvier 2016) qui indique le cadre d’élaboration du « schéma départemental d'amélioration de l'accessibilité des services au public », tandis que son article 100 apporte des précisions sur les « maisons de services au public ».

− renforcer l’identité des territoires éducatifs par leurs échanges solidaires avec d’autres territoires grâce à des conventions de réciprocité, en cohérence avec les partenariats des collectivités dans des domaines variés (culture, santé, social, numérique, sport, etc.) ;

Le principe du respect de chaque type de territoire éducatif consiste à :

− ne pas reproduire un même modèle, chaque territoire possédant des caractéristiques, des enjeux et des équilibres sociogéographiques et économiques particuliers qu’il convient non seulement de respecter mais de mettre en valeur ;

− faire en sorte que le primat de la lutte contre les inégalités sociales et territoriales structure toutes les démarches de mutualisation qui s’opèrent d’un point de vue stratégique à plusieurs échelles ; des échelles inter académiques (avec la grande région Auvergne-Rhône-Alpes), intra-académiques, départementales, mais aussi à des échelles nouvelles de pôles métropolitains (le « Grand Clermont »), d’intercommunalités, de pays ou de bassins de vie ;

− s’appuyer sur le réseau structurant des centres-bourgs, dont le rôle sera renforcé pour l’animation des espaces ruraux grâce à l’intégration progressive des compétences des intercommunalités (cf. Sylvia Pinel : « Le développement des territoires ruraux et périurbains passe par un lien renoué avec les villes ») ;

Mots-clés : réciprocité, solidarité des territoires ruraux/urbains

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OUTILS MOBILISES

Innovation, culture, numérique, développement durable, sport, hébergement. Scolaire, périscolaire, extrascolaire. Continuité des cycles dans le cadre des réformes en cours. Réussite de tous les parcours (avenir, citoyen, d’éducation artistique et culturelle). Mixité des publics. Politique interministérielle de convergence des politiques publiques (CEGT). Ouverture société civile, monde économique, dans une société apprenante et solidaire Découverte et compréhension des modes de vie. Bien-être au travail et attractivité de tous les emplois.

Les objectifs de la démarche de conventionnement territorial de réciprocité et de solidarité :

− construire des parcours de réussite éducative pour tous les élèves de l’académie, dans une logique d’égalité réelle, en prenant en compte les défis posés par : la complexité des territoires départementaux et notamment puydomois ; la position stratégique du Grand Clermont comme socle d’une métropole

d’équilibre au sein du nouvel ensemble régional ; les opportunités nouvelles suscitées par la deuxième région française.

− réduire la fracture territoriale par l’amélioration de l’accès des élèves à tous les aspects du service public éducatif (culture, sport, santé, social, numérique, hébergement,…) à travers la mise en place optimale des parcours citoyen, artistiques et culturels, avenir, ainsi que la carte des langues ; dans le contexte de la préparation du plan stratégique de l’Etat en Région, on privilégiera ainsi les logiques interministérielles transversales qui se fédèrent autour de l’exigence de l’équilibre des territoires.

− optimiser dans chaque collège, qu’il soit rural ou urbain, les acquis de la réforme du collège et notamment la possibilité d’aménagement des 20 % du temps d’enseignement qui permet de structurer des espaces et des temps d’apprentissages innovants, s’appuyant essentiellement sur l’interdisciplinarité et le partenariat ;

− stimuler l’ambition des élèves au sein de tous les territoires éducatifs et travailler sur la mobilité intermodale considérée comme une compétence et un garant de l’autonomie (cf. le parcours de citoyen et le parcours avenir) ;

− mettre en place dans chaque territoire éducatif des parcours santé en cohérence avec le projet de loi de santé publique ; promouvoir une politique santé intégrée au cœur de la mission de l’école, plus en cohérence avec les autres politiques publiques (santé, sociale, familiale, ville). A ce titre, le comité d'éducation à la santé et la citoyenneté est une instance de réflexion, d'observation et de veille particulièrement adaptée car les parents y sont des acteurs privilégiés. Les actions territorialisées menées dans ce cadre sont prises en charge par les personnels volontaires et par les membres de la réserve citoyenne, à une échelle inter-établissements scolaires, ce qui permet d’accroître les liens avec les partenaires institutionnels ou des associations agréées ;

− renforcer l’identité des unités éducatives apprenantes dans leur offre de formation pour créer des pôles attractifs au-delà de leur localisation géographique, en lien avec la lutte contre le décrochage et le maillage avec la recherche (Ifé, ENS, Espé, universités, CNESCO) ;

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− innover sur des formes de développement professionnel collaboratives enrichissant la qualité de vie au travail de l’ensemble des personnels ;

− dépasser la simple question de mutualisation et d’optimisation d’usage des équipements pour entrer dans une logique globale de développement durable des territoires via une politique éducative ambitieuse avec une convergence forte des politiques publiques (partenariats, rupture des facteurs d’isolement administratif…). Contribuer ainsi à l’intégration de la méthodologie du développement durable par un aménagement des territoires fondé sur le principe « un territoire, un projet, un contrat » qui définit une action publique en matière d’aménagement qui soit toujours plus locale et qualitative ;

− avoir une ambition identique pour les territoires ruraux et les territoires urbains : être au même titre les contributeurs de l’objectif contenu dans le rapport StraNES de mener 60 % d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur.

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INDICATEURS DE CONTEXTES ET DE DIAGNOSTICS PARTAGES L’académie de Clermont-Ferrand dans la grande région Auvergne-Rhône-Alpes

Contexte démographique et social Population en Densité (habitants/km²) en 2010 Part des moins de 25 ans Part de la population diplômée du supérieur Part des cadres et des professions supérieures Taux de chômage Population concernée par le revenu de solidarité active (RSA)

Population scolaire Population scolaire totale (élèves, étudiants, apprentis) Évolution des effectifs d'élèves attendue de 2012 à 2015 Premier degré : Second degré :

Part du secteur privé Premier degré : Second degré : Premier degré ; Part de l'éducation prioritaire Premier degré : Premier degré : Second degré : Part des élèves d'origine défavorisée : Part des élèves allophones nouvellement arrivés dans le premier degré et dans le second degré Part (‰) et nombre d’enfants bénéficiant d’un dispositif EFIV (enfants issus de familles de voyageurs et itinérants) Part des élèves en situation de handicap en inclusion avec suivi MDPH (‰) et effectifs :

− tous niveaux, puis maternelle, élémentaire, collège, lycée GT et LP, classes supérieures (BTS, CPGE)

− avec AESH-i ou AESH-m, puis avec Ulis − en EGPA − Part des élèves du second degré en EGPA (‰), et effectifs : − en Segpa de collège − en EREA

Nombre d’enfants scolarisés en unité d’enseignement d’établissement médico-social et hospitalier Taux d’élèves boursiers

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Moyens d’enseignement Personnel enseignant du secteur public Premier degré : Second degré : Âge moyen du personnel enseignant du secteur public Premier degré : Second degré : Nombre de professeurs pour 100 élèves dans le premier degré public Potentiel de remplacement dans le premier degré public Part des enseignants titulaires d’un CAPA-SH dans le 1er degré Part des enseignants titulaires d’un CAPA-SH ou d’un 2CA-SH dans le 2d degré Nombre d’ETP d’AESH-i,m et co. Nombre d'heures d'enseignement par élève dans le 2d degré collège : Nombre d'heures d'enseignement par élève dans le 2d degré lycée : Part des agrégés dans le 2d degré public (en collège, et en lycée)

Premier degré Évolution Pourcentage d'élèves ayant de bons ou très bons acquis Taux de scolarisation à trois ans en éducation prioritaire Taux de dépistages précoces des troubles spécifiques des apprentissages : (93,83% de consultations infirmières dont 21,54%

orientées vers un médecin ; 99,5% d’élèves vus à 6 ans par un professionnel de santé) Nombre de CESC inter-degrés Taux de PPRE, PAI, PAP ou PPS tous motifs confondus Taux d’informations préoccupantes

Second degré Évolution Taux de dépistage en 6e : orientation et repérage de troubles spécifiques des apprentissages. Taux de PPRE, PAI, PAP ou PPS tous motifs confondus Taux d’élèves ayant bénéficié d’un bilan médical à la demande

Écart entre demandes des familles et décisions d'orientation vers la 2de générale et technologique Taux de satisfaction du premier vœu en voie professionnelle Écart des taux de réussite au diplôme national du brevet Taux de passage de 3e en 2de générale et technologique Taux de redoublement en 2de Taux de réorientation 2de professionnelle vers 1ère technologique Taux de réorientation 2de générale et technologique vers 1ère professionnelle Part des élèves en sections européennes dans le second degré Pourcentage d'élèves inscrits en stages de remise à niveau en lycée ou lycée professionnel Taux d’absentéisme (signalement absentéisme DSDEN) Taux d’informations préoccupantes : classées sans suite, suites données.

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Pourcentage de jeunes de plus de 16 ans en situation de décrochage Taux de poursuite des bacheliers dans le supérieur Nombre de CVC, CVL Personnel académie Taux de mobilité (ou taux de rotation) des enseignants et ATSS du second degré public Taux d’absentéisme pour raisons de santé Taux de visite sur demande au médecin de prévention Nombre d’actes de violence physique envers le personnel Nombre d’accidents de travail Taux d'assiduité des enseignants et ATSS du second degré public à la formation continue du personnel Taux d’enseignants par inspecteur (IEN, IA-IPR) : 1er degré, 2d degré GT, 2d degré professionnel

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