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Direction de santé publique de la Montérégie

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Direction de santé publique de la Montérégie

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Introduction

Nos principales réussites de 2004 à 2008

La Montérégie en un clin d’oeil : données sociodémographiques

Bref point de mire sur l’état de santé des Montérégiens

Du Programme national de santé publique au Plan d’action régional

Les stratégies d’action

Les cibles d’action

Des domaines Développement, adaptation et intégration sociale,Habitudes de vie et maladies chroniques et Traumatismes non intentionnels

Transversales aux domaines Maladies infectieuses, Santé environnementale et Santé en milieu de travail

Du domaine Maladies infectieuses

Du domaine Santé environnementale

Du domaine Santé en milieu de travail

Les rôles et les contributions

En vue d’appuyer la mise en oeuvre

Conclusion

Liste des sigles et acronymes

Table des matières

2

2

2

2

2

Pages

3

5

7

8

12

13

20

21

30

33

37

40

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On ne le répétera jamais assez : investirdans la prévention est la meilleure façond’augmenter notre « capital santé ». C’estpourquoi les intervenants du réseau de lasanté et des services sociaux, comme les acteurs des autres secteurs de la société,doivent s’engager à travailler ensemble,dans la même voie, vers une même desti-nation : LA PRÉVENTION.

Malgré nos réussites dans ce domaine jusqu’à mainte-nant, il nous reste encore bien des kilomètres à parcou-rir. Plusieurs maladies évitables diminuent toujoursl’espérance de vie d’un grand nombre de nos concitoyens;beaucoup d’enfants naissent et grandissent dans desconditions qui nuisent à leur santé et leur bien-être durant toute leur vie; l’environnement se détériore à plusieurs niveaux et c’est la santé de toute la populationqui s’en ressent. Et ce ne sont là que quelques exemples.

Les déterminants de la santé, tout comme les facteurs derisque liés aux problèmes de santé physique et mentaleainsi qu’aux traumatismes, sont de plus en plus connus.En outre, les avantages financiers d’investir dans la prévention sont bien documentés. On économise à « produire la santé », pour reprendre une expressionchère au docteur Alain Poirier, directeur national desanté publique. Pourtant, on hésite encore souvent àconsacrer les sommes nécessaires à la prévention, vu lepoids énorme de la demande de services au plan curatif.Cette dualité inhérente au système de santé nous obligeconstamment à démontrer aussi bien l’efficacité des activités de santé publique que la pertinence des bud-gets qui y sont consentis.

Aujourd’hui plus que jamais, il importe de miser sur desvaleurs sûres. La prévention en est une… et elle a fait sespreuves !

1

Le mot de la directrice de santé publique

Jocelyne Sauvé, M.D.

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Je profite de l’occasion que m’offre la miseà jour du Plan d’action régional de santépublique pour réaffirmer l’importance quel’Agence de la santé et des services sociauxde la Montérégie accorde à la prévention.D’ailleurs, le projet montérégien ainsi quela planification stratégique présentementen élaboration allouent une place impor-tante à cette composante essentielle descontinuums de services. Le Plan d’action régional de santé publique 2009-2012 arrive donc à pointnommé : il définit avec précision les différentes interven-tions à mettre en œuvre pour améliorer la santé de la population montérégienne.

Il est vrai que les décideurs du réseau de la santé sontconfrontés à des demandes de services curatifs considé-rables. Toutefois, leur responsabilité populationnelle nécessite d’accorder à la prévention toute l’attentionqu’elle requiert, car il s’agit d’un investissement à longterme qu’on ne peut absolument pas négliger. Certainsleviers, comme les ententes de gestion, permettent deformaliser les engagements à cet égard et je crois qu’ilest tout à fait indiqué de les utiliser à cette fin, notam-ment.

Enfin, conformément à la mission de l’Agence, je réitèrenotre engagement à tout mettre en œuvre afin que lespratiques et les mesures reconnues efficaces soient appliquées dans tous les secteurs d’activités de notre réseau. C’est aussi ce que propose le Plan d’action régio-nal de santé publique. Il s’agit d’un projet commun quiinterpelle tous les membres de notre réseau aussi bienque les différents partenaires des réseaux locaux de services. Je le soutiens sans réserve.

Le mot de la présidente-directrice généralede l’Agence de la santé et des services sociaux

Claire Pagé

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IntroductionCertains se demandent sans doutepourquoi présenter une mise à jourdu Plan d’action régional de santépublique (PAR). La réponse ? Pourgarder le cap sur notre destination.Pour communiquer ce que nous en-tendons réaliser dans les prochainesannées, dans quels secteurs, avecquels partenaires et par quelsmoyens. Pour orienter les plansd’action locaux de santé publique.Bref, pour unifier les efforts et lesressources de tous les partenairesdes différents secteurs d’activité dela Montérégie qui partagent notreobjectif : améliorer la santé et lebien-être de nos concitoyens enagissant avant que ne surviennentles problèmes de santé physique oumentale.

Le PAR définit les activités de santépublique à déployer sur l’ensembledu territoire d’ici l’année 2012. Deplus, il détermine les moyens quipermettent à la directrice de santépublique d’assumer les responsabi-lités qui lui sont dévolues par la Loisur les services de santé et les ser-vices sociaux. Ces responsabilitéssont les suivantes :

4 Informer la population de l’étatde santé général des individusqui la composent, des pro-blèmes de santé prioritaires, desgroupes les plus vulnérables, desprincipaux facteurs de risque etdes interventions qu’elle jugeles plus efficaces, en suivre l’évo-lution et, le cas échéant, faire lesétudes et les recherches néces-saires à cette fin.

4 Définir les situations suscepti-bles de mettre en danger lasanté de la population et voir àla mise en place des mesures nécessaires à sa protection.

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Agir avant que ne surviennent les problèmes de santé physique ou mentale

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4 Assurer une expertise en pré-vention et en promotion de lasanté et conseiller l’Agence surles services préventifs utiles à laréduction de la mortalité et dela morbidité évitable.

4 Identifier les situations où uneaction intersectorielle s’imposepour prévenir les maladies, lestraumatismes ou les problèmessociaux ayant un impact sur lasanté de la population et,lorsqu’elle le juge approprié,prendre les mesures nécessairespour favoriser cette action.

4 Informer le directeur national desanté publique de toute situa-tion d’urgence ou de toute situation mettant en danger lapopulation.

Le PAR se veut donc un outil de tra-vail qui, tout en tenant compte des particularités régionales et du chemin qui a été parcouru depuisl’adoption du Plan d’action régional2004-2008, applique les orienta-tions fixées par la mise à jour 2008du Programme national de santépublique (PNSP). La gamme d’inter-ventions ou de services qui y estprésentée s’appuie, tout comme lePNSP, sur les meilleures pratiques ensanté publique. Dans un champd’intervention aussi vaste que celui-ci, les interventions sont forcémentnombreuses et visent un grandnombre de problèmes de santéaussi variés les uns que les autres.

Ce document, de format réduit, seveut un résumé de tous les objectifsde santé publique qui seront pour-suivis par les CSSS et la DSP d’ici2012. Son but est double : faireconnaître ces objectifs aux acteursintersectoriels concernés par l’amé-lioration de l’état de santé de la po-pulation montérégienne et lesinciter à contribuer à leur réalisa-tion. En outre, la DSP et les CSSS ont déterminé conjointement despriorités dans le but d’orienter tousles efforts et de faciliter la mobili-sation. Ces priorités, qui tracent lavoie à suivre d’ici 2012, sont les suivantes :

X Valoriser et consolider les inter-ventions auprès des tout-petits,des jeunes et de leur famille;

X Consolider les mesures collectivesen faveur de l’adoption de saineshabitudes de vie ainsi que de laprévention de l’obésité et des maladies chroniques;

X Améliorer l’intégration des me-sures préventives dans le quoti-dien des professionnels desmilieux cliniques;

X Intensifier les actions en dévelop-pement social et des communau-tés;

X Contribuer au développementd’interventions en promotion dela santé mentale.

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Voilà qui devrait nous aider à viser juste !

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Le Plan d’action régional 2004-2008a atteint la cible à plusieurs repriseset nos réussites les plus importantesdurant cette période méritentd’être soulignées.

L’allaitement maternelLa Montérégie se distingue du restedu Québec par un taux d'allaite-ment plus élevé à l'hôpital, ainsique par des taux d'allaitement ex-clusif plus élevés pendant les quatrepremiers mois de vie de l’enfant. Lefait que la Montérégie hébergehuit des treize CLSC et hôpitaux certifiés Amis des bébés au Québeca certainement contribué à ces ré-sultats. Compte tenu des effets de l’allaitement sur la santé de l’enfantcomme sur celle de la mère, on nepeut que se réjouir de ces résultatset espérer garder le rythme.

L’implantation de l’approcheÉcole en santéEn 2004, l’approche École en santé,promue par l’Organisation mon-diale de la santé, faisait ses pre-miers pas dans notre région commeau Québec, dans le réseau de lasanté et celui de l’éducation. Les dé-cideurs de ces deux réseaux avaientconvenu d’emprunter cette avenue,alors que l’implantation de l’ap-proche n’était encore qu’un projet.Il a fallu convaincre, expérimenter,rajuster le tir… Finalement, les in-tervenants des deux réseaux ontadopté l’approche École en santémaintenant implantée dans prèsd’une école sur six en Montérégie.

La prévention des maladieschroniquesIl y a quatre ans, exception faite des interventions antitabagiques,des activités du plan d’action Kino-

Québec et de quelques autres réali-sées en milieu scolaire, très peud’activités en prévention des maladies chroniques se tenaient en Montérégie. Depuis, l’approche0-5-30 COMBINAISON PRÉVENTIONest appliquée dans une centaine demilieux de travail qui contribuent àprévenir les maladies chroniquesauprès de leurs travailleurs en favo-risant de saines habitudes de vie.Cette approche propose, notam-ment, de bouger davantage, demieux s’alimenter, de ne pas fumer.Bref, elle encourage la promotionde saines habitudes de vie qui peu-vent grandement contribuer à fairediminuer l’incidence de l’obésité,du diabète, des maladies cardiovas-culaires, des cancers et des maladiesrespiratoires.

La prévention des chutes chezles personnes âgéesDepuis la publication par l’Institutnational de santé publique du Qué-bec d’un guide des meilleures pra-tiques en prévention des chutes,tous les CSSS offrent le Programmeintégré d’équilibre dynamique. Alimentation, santé du sommeil, activité physique et consommationadéquate des médicaments figu-rent parmi les thèmes qui sontabordés.

La prévention des maladiesévitables par l’immunisationTrois nouveaux programmes de vac-cination ont été mis en place depuis2004 : le programme de vaccinationcontre les infections invasives àpneumocoque (2004), celui contrela varicelle (2006) et celui contre lesinfections à virus du papillome hu-main afin de prévenir le cancer ducol utérin (2008). L’efficacité de tels

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Nos principales réussites de 2004 à 2008

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programmes est indiscutablecomme le démontrent les premièresdonnées provinciales sur l’impactdu programme de vaccinationcontre les infections invasives àpneumocoque. Chez les enfantsâgés de moins de 5 ans, le nombrede cas et le nombre d’hospitalisa-tions dues aux infections invasives à pneumocoque ont tous deux diminué de 67 % entre 2004 et 2006.

La prévention des infectionstransmissibles sexuellement etpar le sangL’accessibilité aux services de dépis-tage des infections transmissiblessexuellement et par le sang (ITSS) aété améliorée en Montérégie. LesServices intégrés de dépistage et deprévention (SIDEP) des ITSS sont deplus en plus accessibles pour lesclientèles les plus à risque. Aussi,conformément au partage des acti-vités rendu possible grâce à la Loi90 qui modifie le Code des profes-sions, plusieurs infirmières ont reçula formation les habilitant à fairedu dépistage et à offrir ce service.

Outre ces quelques percées qui ontmarqué la période 2004-2008, denombreuses interventions sontdéployées quotidiennement par laDSP et les CSSS. Par exemple,chaque année, près de 1 000 famillesde milieux vulnérables sont suiviesrégulièrement dans le cadre desServices intégrés en périnatalité etpour la petite enfance, environ 500personnes reçoivent des services decessation tabagique, on dépistechez les enfants de maternelle ceuxqui ont des problèmes buccoden-taires et on leur offre un suivi pré-ventif, près de 500 milieux de travailpossèdent leur propre programmede santé élaboré ou mis à jour àleur intention, près de 3 000 en-quêtes épidémiologiques sont réa-lisées suite à une déclaration d’unemaladie ou d’une intoxication àdéclaration obligatoire, plus de 200avis de non-conformité de l’eaupotable sont reçus et investigués,s’il y a lieu.

Tout compte fait, la Montérégiepossède beaucoup d’acquis en santépublique, même si le chemin à par-courir est encore long. En effet, lesdéfis à relever ne manquent pas !Pensons, par exemple, aux détermi-nants sociaux de la santé, à la pré-vention des traumatismes, à lasanté mentale et environnementale.

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La Montérégie en un clin d’œil : données sociodémographiques

Une population croissante• Deuxième région la plus popu-leuse du Québec (environ 1 370 000personnes en 2008)

• Terre d’accueil de nombreux im-migrants (6 % de la population)

• Abrite deux territoires autoch-tones (Kahnawake et une partied’Akwesasne)

Un paysage diversifié• Mosaïque de localités rurales etde zones fortement urbanisées

• Territoire utilisé à diverses fins : ré-sidentielle, agricole et industrielle

De nombreux et dynamiquesacteurs intersectoriels• 179 municipalités• 3 conférences régionales des élus(CRE)

• 14 municipalités régionales decomtés (MRC) et 1 territoire équi-valent (Longueuil)

• 4 directions régionales de laCommission de la santé et de lasécurité du travail (CSST)

• Près de 500 organismes commu-nautaires et bénévoles liés auréseau de la santé

• Plus de 220 centres de la petiteenfance (CPE) et une centained’autres milieux de garde en petiteenfance

• Plus de 500 établissements sco-laires

• 11 centres de santé et de servicessociaux (CSSS)

• 7 établissements de santé à voca-tion régionale ou sous-régionale

• et encore bien davantage…

Grand angle sur la Montérégie / Population des Réseaux locaux de services(RLS) en 2008 (projection du recensement 2001)

7

RLS deSorel-Tracy50 286

RLS de laHaute-Yamaska90 237

RLS deRichelieu-Yamaska200 559

RLS de laPommeraie50 438

RLS duHaut-Richelieu-Rouville168 185

RLS deJardins-Roussillon2

192 501RLS du Haut-Saint-Laurent1

24 559

RLS deVaudreuil-Soulanges125 404

RLS deChamplain190 147

RLS Pierre-Boucher246 530

RLS du Suroît55 979

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Ans90

80

70

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Bref point de mire sur l’état de santé des Montérégiens

Il y a à peine un an, la directrice desanté publique traçait, dans sonrapport annuel 2008, le profil del’état de santé de la population dela Montérégie et en voici les grandeslignes. Les lecteurs intéressés à en savoir davantage sont invités à consulter le rapport dans la section santé publique du portailwww.santemonteregie.qc.ca

L’espérance de vie à la naissance s’améliore, mais lesinégalités persistentEn Montérégie, les réalisations ensanté publique ainsi que les progrèsaccomplis dans la prévention et letraitement de nombreuses maladiesont contribué à améliorer l’espé-rance de vie à la naissance au coursdes 20 dernières années. Globale-ment, cela indique que l’état desanté des Montérégiens tend às’améliorer. Cependant, on notedes écarts surprenants entre lesterritoires de CSSS, écarts qu’il estpourtant possible de réduire.L’amélioration des conditions de vie

(revenus, éducation, etc.), la créationd’environnements sociaux et phy-siques favorables à la santé (loge-ment, aménagement urbain, etc.)ainsi que la mise en place d’inter-ventions préventives, notamment ence qui concerne le développementdes enfants et la prévention des ma-ladies chroniques, constituent despistes fort prometteuses en ce sens.

En ce qui concerne les conditions devie, le statut socio-économique figure parmi les déterminants lesplus importants de l’état de santéd’un individu et, plus largement,d’une communauté. Or, un nombreappréciable de Montérégiens viventdans des conditions socio-écono-miques difficiles, particulièrementdans certaines localités. L’applica-tion de politiques publiques favora-bles à la santé et au bien-être, lesoutien d’initiatives intersectoriellesélaborées dans la même optiqueet le développement des commu-nautés constituent des moyens deréduire les inégalités.

Espérance de vie à la naissance selon l’indice de défavorisation matérielle et sociale et selon le sexe, Montérégie, 2000-2003

Femmes Hommes

Favorisé Moyennement favorisé Défavorisé

78,877,4

72,5

84,5 81,7 79,8

Fichier des décès (MSSS). Perspectives démographiques 2001-2026 basées sur le recensement 2001, édition 2003 (ISQ)

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Maladies chroniques, santémentale et traumatismes : la prévention encore et toujours !

Le vieillissement de la population etla prévalence croissante de certainsfacteurs de risque, le surplus depoids par exemple, ne font qu’ac-croître le fardeau des maladieschroniques telles le cancer, le dia-bète, les maladies cardiovasculaireset les maladies respiratoires. Dansce contexte, faire de la préventionest une nécessité absolue, notam-ment en créant des environnementsfavorables aux saines habitudes devie et en appliquant les pratiquescliniques préventives. Loin d’être réservée aux milieux cliniques, laprévention concerne tous les mi-lieux de vie (milieu scolaire, milieumunicipal, etc.) et de travail.

Les problèmes de santé mentale etpsychologique font moins souventla une que les maladies chroniqueset pourtant… Non seulementsont-ils très fréquents, mais ils sontmême en voie de devenir, selonl’OMS, la principale cause d’absen-téisme au travail dans les pays développés. Dans la région, la proportion de Montérégiens âgésde 12 ans et plus, présentant unrisque de dépression majeure aucours d’une année, est semblable àla proportion estimée de personnesdiabétiques chez les 20 ans et plus.En matière de prévention, le déve-loppement de la compétence sociale et de l’estime de soi, chez lesenfants et les jeunes, et le soutienaux groupes vulnérables atteignentla cible.

%

1987

Prévalence du surplus de poids (embonpoint et obésité) selon le sexe. Population de 18 ans et plus. Montérégie, 2001-2005

9

21

1992

11

24

1998

12 12

25

2003

25

2001

26

14

2005

13

28

30

3538 38 39 41

9

11 12

14

17

45

58 57

52

61

1987

36

1992

47

1998

45

2001

38

2003

44

OBÉSITÉ EMBONPOINT

Femmes Hommes Institut de la statistique du Québec. Enquête sociale et de santé 1987, 1992-1993 et 1998.Fichiers de partage de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2000-2001, 2003 et 2005 (Statistique Canada)

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Quant aux traumatismes non inten-tionnels, leur nombre est encoretrop élevé. L’évolution des trauma-tismes routiers en Montérégie illus-tre l’importance de rester vigilant,car, à certains égards, le bilan rou-tier s’est alourdi au cours des dixdernières années. En matière deprévention des traumatismes, ren-dre les environnements plus sécuri-taires demeure une cible de choixpuisque ceux-ci protègent, simulta-nément et en tout temps, toutes lespersonnes qui s’y trouvent.

Des besoins spécifiques selonl’âge et le sexe L’enfance et la jeunesse représen-tent des étapes déterminantes. Desgains intéressants ont été faits enpérinatalité au cours des dernièresdécennies, notamment en ce quiconcerne la mortalité périnatale etle retard de croissance intra-utérinà la naissance. Par contre, un grandnombre d’enfants naissent et gran-dissent encore dans des contextesqui les rendent vulnérables. Afinqu’une plus grande proportiond’enfants et de jeunes puissent profiter pleinement de leur vie etsoient capables de surmonter lesobstacles, ils doivent évoluer dansdes conditions de vie favorables àl’acquisition d’habiletés qui se révé-leront extrêmement précieuses. Àcet égard, le développement de lacompétence sociale et de l’estimede soi, appuyés par des environne-ments sains et sécuritaires et par la réduction des inégalités sociales,constituent des orientations ga-gnantes.

Beaucoup d’aînés atteignent le troi-sième âge en bonne santé. Cepen-dant, la proportion de ceux qui sontaux prises avec des problèmes desanté et des incapacités augmenteavec l’âge, tout comme le fait devivre seul. L’accroissement anticipé

du nombre de personnes âgées, résultat d’une plus grande espé-rance de vie, incite à faire preuved’ingéniosité dès maintenant pourrépondre aux besoins des aînésd’aujourd’hui et de demain. La pré-vention des maladies chroniquesdemeure essentielle. Il en va demême de leur participation active àla prise en charge de leur santé etde l’amélioration de leurs condi-tions de vie, des thèmes fondamen-taux de l’approche Bien vieillir.

Par ailleurs, en matière de santé etde bien-être, les hommes et lesfemmes présentent une vulnérabi-lité qui leur est propre et souventplus complexe qu’il n’y paraît.L’amélioration de leur état de santérepose donc sur une offre de ser-vices préventifs et curatifs adaptéeaux caractéristiques de chaquesexe, de même que sur de meil-leures conditions de vie.

Protéger la santé face auxrisques biologiques, chimiquesou physiques qui nous entourentL’amélioration des conditions de viedepuis le début du siècle a, entreautres choses, favorisé une plusgrande maîtrise de certaines mala-dies infectieuses. Pourtant, la lutten’est pas terminée. L’évolution desinfections nosocomiales, le retouren force des infections transmissi-bles sexuellement et l’émergencede nouvelles infections en sont lapreuve. Dans ce domaine, rienn’égale la prévention, qu’il s’agissede bonnes pratiques de préventionet de contrôle des infections en milieu de soins, de vaccination, ouencore d’interventions favorisantl’adoption et le maintien de comportements sécuritaires chez lesgroupes particulièrement à risque.

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En ce qui concerne la santé des tra-vailleurs, la Montérégie se distinguepar un taux d’incidence des lésionsprofessionnelles plus élevé quecelui observé dans le reste du Québec. De nombreux postes detravail comportent des risques pourla santé et la sécurité des travail-leurs, risques qui peuvent être réduits ou éliminés. Pour ce faire, lastratégie la plus efficace consiste àles réduire à la source. Malgré ladisponibilité d’une foule de dispo-sitifs conçus à cette fin, les entreprisesprivilégient encore trop souvent leséquipements de protection person-nelle. C’est pourquoi il faut faire ensorte qu’une proportion croissanted’entreprises adopte les dispositifsde protection collective appropriés.

La qualité de l’environnement sou-lève certaines inquiétudes. L’usageindustriel, résidentiel et agricole del’environnement montérégien faiten sorte que les menaces se multi-plient. Leur impact sur la santé dela population est déjà perceptible.La situation nécessite d’intervenir

dès maintenant en engageant desactions vigoureuses, tant collectivesqu’individuelles. Réduction des émis-sions de contaminants industriels,protection des sources d’eau pota-ble et des sols, utilisation de moyensde transport actif ou collectif, voilàquelques exemples seulement desactions que pourraient entreprendreles communautés.

Que faut-il retenir ?À plusieurs égards, l’état de santédes Montérégiens s’est amélioré defaçon appréciable au cours des der-nières années, mais il reste encorebeaucoup à faire. Pour multiplierles gains, il ne suffit pas d’agir surles soins et les services de santé. Desinterventions visant l’ensemble desdéterminants de la santé demeu-rent indispensables. C’est dans cetteoptique que s’inscrit le PAR et quese révèle l’importance stratégiquedes actions préventives à la réalisationdesquelles sont conviés tous nospartenaires.

Taux d’incidences des infections à Chlamydia trachomatispar 100 000 personnes, Montérégie,

1990 à 2007

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006

160

140

120

100

80

60

40

Système de surveillance des maladies à déclaration obligatoire et Perspectives démographiques 2001-2026 basées sur le recensement 2001, édition 2003 (ISQ)

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Dans ce chapitre, on retrouve globalement l’offre de servicesde santé publique en Montérégie. Celle-ci met principalementà contribution le personnel de la DSP et les équipes concer-nées dans les CSSS, mais elle interpelle aussi plusieurs acteursintersectoriels. La contribution de chacun sera précisée dans lechapitre suivant.

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DU PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUEAU PLAN D’ACTION RÉGIONAL

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Les stratégies d’action

Le Programme national de santépublique (PNSP) définit cinq straté-gies d’action : • Participer aux actions intersecto-rielles favorisant la santé et lebien-être;

• Soutenir le développement descommunautés;

• Encourager le recours aux pra-tiques cliniques préventives effi-caces;

• Renforcer le potentiel des per-sonnes;

• Soutenir les groupes vulnérables.

Ces stratégies de santé publiqueont pour objectif ultime de permet-tre aux personnes et aux popula-tions de mieux maîtriser leur santé.Non seulement elles s’inspirent desrecommandations de l’Organisationmondiale de la santé, mais ellestiennent compte du bilan de notre ex-périence au plan provincial. En effet,l’évaluation de la première phasedu PNSP démontre qu’on se limiteencore trop souvent à l’éducation àla santé.

Voilà pourquoi le PAR met l’em-phase sur ces stratégies dont le potentiel est énorme pour agir efficacement sur les déterminantsde la santé.

Conséquemment, les deux pre-mières stratégies – participer auxactions intersectorielles et soutenirle développement des communau-tés – donnent lieu, dans ce PAR, àdes cibles d’action précises. De plus,dans un même ordre d’idées, unecible d’action visant particulière-ment l’adoption de politiques

publiques favorables à la santé aété ajoutée.

La troisième stratégie – encouragerle recours aux pratiques cliniquespréventives efficaces – est aussi re-tenue dans ce PAR. Quant à la qua-trième – renforcer le potentiel despersonnes – compte tenu qu’elle seconcrétise déjà dans les cibles d’ac-tion des différents domaines, ellene fait pas l’objet d’une cible d’ac-tion particulière, sauf en ce qui atrait à son volet « communications ».

Quant à la cinquième stratégie –soutenir les groupes vulnérables –,elle joue un rôle déterminant dansla diminution des inégalités desanté. Bien qu’elle ne donne lieu àaucune cible d’action particulière etqu’aucun objectif précis ne soit for-mulé, cette stratégie doit être unepréoccupation constante, et ce,dans chacun des dossiers et chacunedes interventions de santé pu-blique. Premièrement, elle supposed’adapter les interventions selon lescaractéristiques socio-économiquesde certains groupes (ex. : femmesou hommes, jeunes ou adultes).Comme l’indique le rapport de ladirectrice de santé publique 2007,Pour des communautés en santé :des environnements sociaux soli-daires, le choix d’agir pour et avecles groupes vulnérables est fondésur la conviction suivante : pour ré-duire les écarts de santé, minimiserles conséquences de la mauvaisesanté et prévenir l’aggravation dela maladie, les actions doivent êtreconçues et réalisées en tenantcompte des perceptions et des va-leurs propres à ces personnes et ces

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groupes. Deuxièmement, elle sou-ligne la nécessité d’assurer l’accessi-bilité des services aux groupesvulnérables et de les adapter à leursbesoins. Troisièmement, cette stra-tégie rappelle que s’il est possibled’agir pour diminuer les facteurs devulnérabilité, il est également pos-sible de soutenir les moyens mis à ladisposition des individus et descommunautés pour en diminuer leseffets négatifs.

Soutenir l’organisation des services de santéLe PNSP convie aussi les acteurs desanté publique à soutenir les autressecteurs du réseau de la santé dansl’implantation de certains servicesqui s’inscrivent en continuité des ac-tivités de prévention. Par exemple :

4 L’organisation de services deconsultation en matière de santésexuelle, services adaptés auxadolescents et jeunes adultes dutype des cliniques jeunesse,favorisant la planification desnaissances, la prévention des

infections transmissibles sexuel-lement ou par le sang et combi-nés à des interventionsd’éducation à la sexualité.

4 L’implantation du système inté-gré de récupération des se-ringues et aiguilles usagées.

4 L’application de mesures multi-factorielles de prévention deschutes destinées aux personnesâgées en perte d’autonomie quiont déjà fait une chute – voletpersonnalisé.

4 Les interventions visant laconsommation contrôlée chezles buveurs, par exemple Alco-choix +.

4 La mise sur pied d’un pro-gramme visant une saine gestiondu poids par une prise de déci-sion éclairée sur le choix de maigrir, et ce, dans le contexted’une démarche de groupe pouradultes (programme commeChoisir de maigrir).

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Le constat fait maintenant l’unanimité : pour agir sur la santé et le bien-être de la population et appuyer le développement des communautés,l’engagement des acteurs de plusieurs secteurs d’activité est indispensa-ble. C’est ce qu’on appelle l’action intersectorielle.

Notre actif• Plusieurs lieux de concertation, tels que les tables intersectorielles, existent sur les différents territoires de CSSS.

• Des représentants de CSSS et de la DSP participent aux travaux de concer-tation des conférences régionales des élus, notamment dans le dossier del’approche territoriale intégrée.

• La directrice de santé publique participe aux travaux de la Commissionadministrative régionale.

Notre objectif• Travailler plus étroitement avec les conférences régionales des élus etnos collègues des autres ministères.

Les bénéfices escomptés• La mise en commun des forces, des connaissances et des outils pour comprendre et résoudre des problèmes complexes qui dépassent les capacités et les responsabilités d’un seul secteur.

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Stratégie 1

Soutenir l’action intersectorielle favorable à la santé et au bien-être

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La participation des citoyens est au cœur du développement des commu-nautés. Elle permet notamment de connaître les problèmes de santé lesplus importants à leurs yeux comme les solutions les mieux adaptées.L’accent est mis sur le vécu et l’appartenance, d’où l’expression « commu-nauté d'appartenance ».

Le mouvement Villes et Villages en santé est un exemple. Il s’appuie surune vision positive et holistique de la santé et du développement descommunautés. Le territoire local est considéré comme un lieu de pouvoirsur la santé.

Notre actif• Plus de 25 municipalités de la Montérégie font partie du Réseau québécoisde Villes et Villages en santé.

• Près de 500 organismes communautaires et bénévoles travaillent active-ment à favoriser la santé et le bien-être de la population montérégienne.

• Des intervenants communautaires engagés dans le développement descommunautés sont à l’œuvre dans tous les CSSS.

Nos objectifs• Augmenter le nombre de projets locaux qui s’inscrivent dans une approche de développement des communautés.

• Mieux connaître les communautés d’appartenance grâce à l’utilisationdes Indicateurs de développement des communautés.

• Augmenter le nombre de municipalités qui adhèrent au Réseau québé-cois de Villes et Villages en santé.

Les bénéfices escomptés• Des communautés dont le capital social est élevé et où, par conséquent, lamortalité prématurée et les problèmes d’adaptation sociale sont moindres.

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Stratégie 2

Soutenir le développement des communautés

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Les politiques publiques favorables à la santé et au bien-être améliorent lesconditions de vie des personnes, créent des milieux qui favorisent desmodes de vie sécuritaires, adéquats et durables. Elles couvrent des aspectstels que le logement et l’éducation.

Notre actif• De nombreuses politiques familiales ont été implantées en Montérégieau cours des dernières années.

• Plus récemment, l’entrée en vigueur de politiques municipales relativesau logement, au transport et aux aînés, par exemple, favorisent la santéet le bien-être des populations.

• Au niveau provincial, un mécanisme d’évaluation des effets des poli-tiques publiques sur la santé a été mis au point, puis adapté pour en faciliter l’utilisation au palier local. En 2007, un projet pilote a été réalisé par la MRC de la Haute-Yamaska, les municipalités de Granbyet de St-Joachim-de-Shefford et le CSSS de la Haute-Yamaska pour tester ce nouvel outil. Les résultats préliminaires sont positifs.

Notre objectif• Augmenter le nombre de politiques publiques évaluées par le milieumunicipal et les CSSS en rapport avec leurs effets éventuels sur la santé.

Les bénéfices escomptés• Une plus grande collaboration entre le réseau de la santé et les décideurspolitiques de façon à éclairer leurs décisions et influencer les politiquespubliques.

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Stratégie 3

Soutenir l’élaboration de politiques publiques favorables

à la santé et au bien-être

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Les pratiques cliniques préventives (PCP) sont des interventions efficacesréalisées par les cliniciens de première ligne, particulièrement les méde-cins et les infirmières, dans le but d’agir en amont des problèmes de santéévitables. Le counseling en matière de tabagisme en est un exemple. Bienque la population soit prête à entendre parler de prévention et que lescliniciens jouissent d’une grande crédibilité à cet égard, les obstacles àl’intégration de la prévention dans leur pratique sont encore nombreux.

Notre actif• Les milieux cliniques qui ont un mode d’organisation où une infirmièrecollabore avec les médecins sont de plus en plus nombreux.

• À ce jour, cinq CSSS ont désigné un répondant de ce dossier ou une « infirmière facilitatrice » qui soutiennent l’implantation des PCP auprèsdes cliniciens ciblés.

• Quelques PCP sont en implantation dans les milieux cliniques du Centrejeunesse de la Montérégie.

Notre objectif• Améliorer l’intégration des pratiques cliniques préventives aux servicesde première ligne et au Centre jeunesse de la Montérégie.

Les bénéfices escomptés• Des cliniciens qui sont davantage en mesure de surmonter les difficultésqui surviennent dans leur pratique quotidienne relativement à l’application des PCP.

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Stratégie 4

Promouvoir et soutenir les pratiques cliniques préventives

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Communiquer est un incontournable en santé publique. Les objectifs : informer, sensibiliser, mobiliser, influencer.

Notre actif• Un plan de communication a été élaboré au niveau régional. Tous lesCSSS sont invités à s’en inspirer pour tracer leur propre plan de commu-nication au niveau local.

Nos objectifs• Coordonner nos activités de communication locales et régionales pourcréer des messages convergents et maximiser l’impact des campagnesprovinciales.

• Produire chaque année un rapport signé par la directrice de santé publiquesur l’état de santé de la population.

Les bénéfices escomptés• Des messages clairs, crédibles et bien ciblés au moyen d’outils de communication variés et adaptés aux publics auxquels ils s’adressent.

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Stratégie 5

Bien communiquerpour mieux agir

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Les cibles d’action tiennent comptedes six domaines d’intervention dé-finis par le Programme national desanté publique : le développement,l’adaptation et l’intégration sociale;les habitudes de vie et les maladieschroniques; les traumatismes nonintentionnels; les maladies infec-tieuses; la santé environnementaleet la santé en milieu de travail. Elles

doivent s’appuyer sur les stra tégiesmentionnées précédemment. Bienque chacune d’entre elles désignedes activités qui lui sont propres, ilimporte d’en planifier la réalisationselon une vue d’ensemble, parexemple, lorsque différentes activi-tés s’adressent à un même groupede personnes ou interpellent unmême partenaire intersectoriel.

Les cibles d’action

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LES CIBLES D’ACTION DES DOMAINES :DÉVELOPPEMENT, ADAPTATION ET INTÉGRATION

SOCIALE,HABITUDES DE VIE ET MALADIES CHRONIQUES ETTRAUMATISMES NON INTENTIONNELS

Ces trois domaines ont beaucoup de points de jonction; c’estpour cette raison qu’ils sont regroupés. Les cibles d’action quisuivent visent à agir sur les déterminants sociaux de la santé,à prévenir les problèmes entourant la naissance, à soutenir ledéveloppement optimal des enfants et des jeunes, à favoriserl’adaptation et l’insertion sociale des personnes tout au longde leur vie, à réduire la prévalence des maladies chroniques enfavorisant l’adoption de saines habitudes de vie et, enfin, àprévenir les blessures et les empoisonnements.

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L’état de santé et de bien-être des personnes est fortement influencé parleur statut socio-économique et leurs conditions sociales que déterminentle revenu, l’emploi, la scolarité, le logement, la sécurité alimentaire, letransport et le capital social (c’est-à-dire le soutien social, la cohésionsociale et la participation sociale). Or, un nombre appréciable de Monté-régiens vivent dans des conditions socio-économiques difficiles. L’écartcroissant entre les riches et les pauvres observé au cours des dernières années souligne l’importance de notre action, tant pour tenter de réduirecet écart que pour diminuer son impact sur les citoyens.

Notre actif• L’organisation communautaire répandue sur tout le territoire depuis denombreuses années permet d’agir en permanence sur les déterminantssociaux de la santé.

• Dans la foulée du Rapport de la directrice de santé publique 2007, Pourdes communautés en santé : des environnements sociaux solidaires, certains CSSS, de concert avec leurs partenaires locaux et la population,ont renforcé l’action sur les déterminants sociaux, notamment en l’inscrivant dans leur projet clinique.

Nos objectifs• Susciter l’implication des municipalités pour qu’elles adoptent des poli-tiques susceptibles d’influencer positivement les déterminants sociauxde la santé.

• Augmenter le nombre de projets locaux, issus des mécanismes de concer-tation intersectorielle, qui visent à agir sur les déterminants sociaux dela santé, dont la participation sociale et la valorisation du rôle social desaînés.

• Contribuer à l’implantation du Plan d’action gouvernemental en matièrede lutte à la pauvreté et l’exclusion sociale.

Les bénéfices escomptés• La prévention d’un nombre important de problèmes de santé ainsi quela diminution de la mortalité prématurée observée chez les groupes lesplus défavorisés de la population.

Cible 1

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Agir sur les déterminants sociaux de la santé

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Cible 2

Les programmes de prévention offerts au cours de la grossesse et de lapetite enfance revêtent une importance primordiale surtout quand ilsciblent les enfants qui vivent en contexte de vulnérabilité. L’impact desServices intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (SIPPE) surplusieurs aspects de la santé et du bien-être des enfants et des famillesvulnérables est d’ailleurs reconnu, tout comme les effets positifs del’allaitement maternel.

Notre actif• L’Initiative des amis des bébés et les SIPPE jouissent, en Montérégie,d’une forte adhésion des partenaires.

Chef de file de l'implantation de l’Initiative des amis des bébés, laMontérégie compte huit des treize CLSC et hôpitaux certifiés au Québec.Le volet accompagnement des familles des SIPPE permet de rejoindrela majorité des familles ciblées et de leur offrir un suivi global adaptéà leurs besoins. L'intensité et la durée du suivi nécessitent toutefoisd’être améliorées.

Nos objectifs• Consolider l’implantation des Services intégrés en périnatalité et pour lapetite enfance :en maintenant l’accessibilité à ces services;en augmentant, si possible, l’intensité de ces services;en implantant l’ensemble des volets (ex. : développement de l’enfant,habitudes de vie, traumatismes et santé buccodentaire).

• Rendre accessible « au bon moment » le guide Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans.

• Augmenter le nombre d’établissements de la santé qui sont certifiésAmis des bébés.

Les bénéfices escomptés• Un meilleur développement physique, cognitif, langagier et affectif detous les enfants, incluant ceux qui vivent en contexte de vulnérabilité, ainsiqu’une diminution du nombre d’enfants victimes d’abus ou de négligence.

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Favoriser le développement optimal des enfants, de la grossesse à cinq ans

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Cible 3

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Les réseaux de la santé et de l'éducation partagent une préoccupationcommune : la santé, le bien-être et la réussite éducative des jeunes. Enadoptant l’approche École en santé (AES), les deux réseaux s’entendentsur une planification conjointe et sur les meilleures pratiques de préven-tion à appliquer en milieu scolaire. Ces meilleures pratiques concernent ledéveloppement, l’adaptation et l’intégration sociale des jeunes, l'adoptionde saines habitudes de vie ainsi que de comportements sains et sécuritaires.

Notre actif• Tous les CSSS ont planifié conjointement avec les commissions scolairesla mise en œuvre de l'AES.

• Quatre-vingt-dix écoles ont amorcé l'implantation de l'AES.

Nos objectifs• Poursuivre la planification conjointement avec le réseau scolaire des in-terventions de promotion de la santé et de prévention en milieu scolaire.

• Étendre et consolider le réseau des écoles qui ont adopté l’AES.• Augmenter le nombre de ces écoles qui :

interviennent de façon à promouvoir de saines habitudes de vie, enlien notamment avec la politique-cadre Pour un virage santé à l'école;réalisent des interventions d’éducation à la sexualité en plus d’offrirl’accès à une clinique jeunesse;implantent un programme axé sur le développement des habiletés sociales des enfants (de type Fluppy) dans les classes de maternelle etde première année;respectent la norme sur la sécurité des aires de jeux.

• Stimuler les interventions de promotion de saines habitudes de vie auCentre jeunesse de la Montérégie.

Les bénéfices escomptés• L’amélioration de différents aspects de la santé des jeunes, notamment :l’estime de soi, les comportements agressifs, les comportements délin-quants, la consommation de drogues, le décrochage scolaire, la santésexuelle, les comportements sécuritaires, les saines habitudes de vie.

• Un meilleur aménagement de l’environnement physique et social ainsique le renforcement des liens entre l’école, la famille et la communauté.

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Promouvoir la santé et le bien-être et prévenir différents problèmes des enfants

et des adolescents en milieu scolaire

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Cible 4

Prévenir la carie dentaireL’importance d’intervenir auprès des enfants vulnérables, en amont desservices actuellement offerts à partir de la maternelle, n’est plus à démontrer. En milieu scolaire, l’ampleur du phénomène chez les enfants àrisque justifie la pertinence du dépistage, ce qui permet un suivi préventifindividualisé. De plus, l’application d’agents de scellement contribue à prévenir la carie dentaire ou à stopper un début de carie. Par ailleurs, lafluoration de l’eau potable demeure le moyen le plus efficace, le plus équitable et le plus efficient de prévenir certains types de carie.

Notre actif• Le pourcentage des enfants dont le risque de carie est élevé et quibénéficient du suivi préventif varie de 61 % à 100 % selon les territoires.

• L’application d’agents de scellement est plus répandue qu’elle ne l’étaitil y a quelques années.

• Huit municipalités offrent une eau potable fluorée.

Nos objectifs• Rendre les services dentaires préventifs disponibles aux tout-petits et auxparents des groupes vulnérables.

• Offrir les services préventifs individualisés en milieu scolaire au plus grandnombre d’enfants vulnérables à la carie.

• Augmenter le nombre d’enfants concernés qui bénéficieront de l’appli-cation d’un agent de scellement.

• Accroître la fluoration de l’eau potable.

Les bénéfices escomptés• L’amélioration de la santé buccodentaire des jeunes Montérégiens, notamment ceux des milieux défavorisés.

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Promouvoir les saines habitudes de vie en donnant priorité au développement

d’environnements favorablesBon nombre de maladies chroniques sont évitables. Les plus préoccupantesdemeurent les cancers, les maladies cardiovasculaires, les maladies respira-toires et le diabète. Le vieillissement de la population et la prévalence crois-sante de certains facteurs de risque, comme le surplus de poids, accroissentle fardeau des maladies chroniques, notamment sur les services de santé.Le modèle d'intervention privilégié favorise les activités concertées avec lesmilieux, accompagnées de stratégies d'éducation à la santé, d’actions sur lesenvironnements appuyées par des politiques publiques favorables, depratiques cliniques préventives et d’activités de communication.

Notre actif• Tous les CSSS ont mis en place une équipe ou désigné un intervenantresponsable de mener diverses actions favorisant l'adoption de saineshabitudes de vie (saine alimentation, cessation tabagique, activitéphysique) dans le contexte de l’approche 0-5-30 COMBINAISON PRÉVEN-TION.

• De telles actions sont déjà en cours dans des milieux de travail et des milieux de vie des aînés.

Nos objectifs• Mettre en œuvre le Plan d’action gouvernemental de promotion de saineshabitudes de vie et de prévention des problèmes liés au poids.

• Poursuivre et consolider nos interventions en cessation tabagique.• Augmenter le nombre de milieux de travail, de milieux de vie des aînéset de municipalités qui implantent l’approche 0-5-30 COMBINAISONPRÉVENTION.

• Multiplier le nombre de personnes qui peuvent bénéficier de l’interven-tion En santé après 50 ans.

• Encourager les restaurants à augmenter l’offre de fruits et légumes dansleurs menus.

Les bénéfices escomptés• Une plus grande proportion de la population qui adopte de saineshabitudes de vie.

• La réduction d’un bon nombre de maladies chroniques.

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Cible 5

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Prévenir les traumatismes non intentionnels

Les traumatismes non intentionnels constituent l'une des premières causesde mortalité et de morbidité. Ils désignent les blessures, les empoisonne-ments et les noyades qui surviennent involontairement, mais qui sont évi-tables dans la plupart des cas. Grâce à la mise en place de différentesmesures préventives, des gains mesurables et significatifs sont possibles.La mobilisation des partenaires est un levier incontournable pour pro-mouvoir la sécurité dans les milieux de vie.

Notre actif• Tous les CSSS ont amorcé des actions contribuant à l’un ou l’autre des ré-sultats attendus.

• Le programme P.I.E.D., qui vise à prévenir les chutes chez les personnesâgées, est accessible dans tous les territoires.

• Plusieurs CSSS ont débuté la promotion, auprès de leurs municipalités,d’une réglementation visant l’installation sécuritaire des piscines rési-dentielles et la sécurité des aires de jeu.

• Des activités de promotion visant l’utilisation adéquate du siège d’autopour enfants ont été organisées.

Nos objectifs• Travailler de concert avec les municipalités afin qu’elles :

appliquent davantage les normes reconnues sur la sécurité des aires dejeux et des piscines résidentielles;adoptent et implantent une politique sur la gestion de l’alcool dans leslieux publics;soient sensibilisées à l’aménagement sécuritaire des pistes cyclables.

• Travailler de concert avec les partenaires de différents secteurs afin de sedoter d’une stratégie régionale relative à la sécurité routière.

• Élaborer et implanter, avec les patrouilles de ski, un programme de préven-tion des blessures liées aux sports de glisse.

• Implanter le nouveau programme de promotion des dispositifs de retenuepour enfants.

• Augmenter le nombre de personnes âgées pouvant bénéficier duprogramme P.I.E.D.

Les bénéfices escomptés• Une plus grande mobilisation de tous les partenaires en mesure decontribuer à promouvoir la sécurité dans leur milieu.

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Réduire la mortalité par cancer du seinchez les femmes de 50 à 69 ans

Deux conditions sont essentielles pour diminuer le taux de mortalité cau-sée par le cancer du sein : augmenter le taux de participation des femmesciblées par le Programme québécois de dépistage du cancer du sein(PQDCS) et offrir des services de grande qualité. Aussi, afin d'assurer laqualité des interventions de dépistage dans le cadre du programme, unedémarche d’évaluation selon une perspective formative est recommandée.

Notre actif• Pour les années 2006 et 2007, le taux de participation au PQDCS desfemmes ciblées en Montérégie était de 56 %.

• L’évaluation de l’organisation des services des centres de référence pourinvestigation désignés (CRID), réalisée en 2007, a permis de modifierl’organisation régionale des CRID et de leur suggérer des pistes d’amé-lioration.

• Les centres de dépistage désignés (CDD) reçoivent régulièrement unerétroaction de leurs activités dans le cadre du PQDCS. Cela leur permetd’évaluer leur performance et d'apporter les correctifs nécessaires, aubesoin.

Nos objectifs• Augmenter le taux de participation des femmes ciblées par le PQDCS pourse rapprocher de l’objectif visé (70 %).

• Poursuivre le processus d’assurance de la qualité, selon une perspectiveformative, dans tous les centres désignés.

Les bénéfices escomptés• Une diminution du taux de mortalité causée par le cancer du sein.

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Prévenir le suicideDans près de 90 % des cas de suicide, les troubles mentaux sont en cause :dépression majeure, dépendance aux drogues et à l’alcool, troubles de lapersonnalité. D’autres facteurs, comme une histoire personnelle d’abus,de négligence, ou une perte importante, y sont également associés. L’ac-cès à une arme à feu ou le traitement sensationnaliste d’un cas de suicidedans les médias sont aussi pointés du doigt. Combiner différentes mesurespour agir sur plusieurs facteurs à la fois permet de maximiser l’efficacité dela prévention.

Notre actif• Tous les CSSS participent actuellement à l'implantation des réseaux desentinelles de prévention du suicide dans différents milieux.

• Certains CSSS sont engagés dans des activités visant à réduire l’accès auxarmes à feu ou aux médicaments.

Nos objectifs• Augmenter le nombre de milieux qui implantent un réseau de sentinelles.• Réaliser des activités visant la réduction de l’accès aux armes à feu et auxmédicaments.

• Sensibiliser les médias afin qu’ils traitent du suicide de façon appropriée.

Les bénéfices escomptés• Un recul du taux de suicide en Montérégie.

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Cible 8

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LES CIBLES D’ACTION TRANSVERSALES AUX DOMAINES :MALADIES INFECTIEUSES,SANTÉ ENVIRONNEMENTALE ET SANTÉ EN MILIEU DE TRAVAIL

Ces trois domaines ont des cibles d’action communes qui visentà protéger la santé de la population. La protection de la santéfait référence à une intervention d’autorité de la santé publiqueauprès d’individus, de groupes ou de toute la population en casde menaces pour la santé, qui peuvent être réelles ou appré-hendées.

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Assurer la surveillance et le contrôle desmaladies et intoxications à déclaration

obligatoire ainsi que des signalements demenaces à la santé de la population

Le réseau de santé publique réalise des activités de vigie sanitaire afin dedétecter les menaces à la santé de la population et d’intervenir, le caséchéant. La surveillance des maladies à déclaration obligatoire (MADO),des intoxications à déclaration obligatoire et des signalements de menacesbiologiques, chimiques ou physiques, réelles ou appréhendées, ainsi que lamise en place d’activités de surveillance, la réalisation des enquêtes etl’application des guides d’intervention provinciaux ou régionaux consti-tuent des activités prioritaires et incontournables.

Notre actif• En réponse à une déclaration ou à un signalement de menace à la santéde la population, la DSP est en mesure d’évaluer la situation et, au besoin, de mettre en place les mesures adéquates en collaboration avecles CSSS et les partenaires intersectoriels concernés.

Nos objectifs• Assurer une vigie sanitaire de qualité.• Améliorer la déclaration des maladies et des intoxications à déclarationobligatoire, ainsi que les signalements de menaces à la santé.

• Consolider la collaboration entre la DSP et les CSSS dans le contexte desenquêtes et de la mise en place des mesures de prévention et de contrôle.

• Améliorer l’accès à une expertise locale en maladies infectieuses. • Consolider la collaboration entre la DSP et les CSSS en santé environne-mentale.

• Produire et diffuser des avis de santé publique.

Les bénéfices escomptés• Une lutte efficace aux maladies infectieuses et aux risques biologiques,chimiques et physiques.

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Se préparer à répondre adéquatementaux urgences de protection

de la santé publiqueLe Plan d’urgence en protection de la santé publique (PUPSP) précisel’organisation et la coordination des interventions en situation d’urgencede même que les rôles des professionnels interpellés. Conformément à laLoi sur la santé publique, il est assorti d’un plan de mobilisation des ressourcesdes établissements de santé, y compris les ressources médicales. Des plansd’intervention particuliers le complètent et touchent des problématiquesbien précises (ex. : pandémie d’influenza, épisode de chaleur accablante).

Notre actif• Le PUPSP-Montérégie a été élaboré en 2004 et mis à jour en 2006. • Le plan de mobilisation régional est en vigueur depuis janvier 2007. Il formalise la bonne entente qui prévalait dans le passé et élimine touteambiguïté relativement au processus d’intervention en cas de mobilisa-tion rapide.

• Des plans d’intervention particuliers de lutte contre la pandémie d’in-fluenza et contre la chaleur accablante ont été élaborés. Des modalitésde révision et de mise à jour sont prévues pour les rendre plus opéra-tionnels.

• Un service de garde est disponible 24 heures par jour, 365 jours par année.

Nos objectifs• Mettre à jour régulièrement les différents plans d’urgence (santé publique, influenza, chaleur accablante) afin de s’assurer qu’ils soient opérationnels tant au niveau régional que local.

• Participer aux démarches régionales visant à évaluer et gérer les menacesd’origine environnementale.

Les bénéfices escomptés• Une intervention efficace, en temps voulu.

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LES CIBLES D’ACTION DU DOMAINE : MALADIES INFECTIEUSES

Bien que la vaccination ait contribué à diminuer un bon nombrede maladies infectieuses et même à en éradiquer quelques-unes, la réalité démontre que la lutte aux maladies infectieusesdoit se poursuivre. On constate, par exemple, l’apparition degermes résistants aux antimicrobiens, l’évolution des infectionsnosocomiales (infections contractées lors d’un épisode desoins), la survenue de nouveaux types d’infections chez l’humain,la recrudescence d’infections autrefois mieux contrôlées et leretour en force des infections transmissibles sexuellement (ITS).

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Réduire l’incidence des maladies évitables par l’immunisation

La vaccination constitue une mesure de prévention extrêmement efficacequi réduit l’incidence d’un grand nombre de maladies évitables. Aussi, leProgramme d’immunisation du Québec (PIQ) s’est enrichi de plusieursnouveaux programmes au cours des dernières années. On note, par ailleurs,un retard important au calendrier de vaccination des enfants dès l'âge de2 mois. La sécurité des vaccins et la surveillance de leurs effets secondaireséventuels demeurent des préoccupations constantes, pour la populationcomme pour les professionnels de santé publique.

Notre actif• L'objectif provincial de vacciner contre l’hépatite B les élèves de la 4e année du primaire est atteint dans la majorité des territoires de CSSS.

• De nombreux professionnels des CSSS ainsi que plus d’une centaine demédecins participent aux programmes de vaccination.

Nos objectifs• Diminuer les délais de vaccination chez les enfants âgés de 0 à 2 ans.• Atteindre les objectifs de couverture vaccinale fixés par le PIQ.• Augmenter le taux de vaccination annuelle contre l’influenza chez lestravailleurs de la santé.

Les bénéfices escomptés• Une population bien protégée contre les maladies évitables par l’immu-nisation, en particulier les enfants.

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Cible 11

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Réduire l’incidence des infections transmissibles sexuellement et par le sangDepuis 2000, on assiste à une recrudescence sans précédent des infectionstransmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). L’augmentation signifi-cative des cas de chlamydiose chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans et del'infection par le virus de l'hépatite C chez les utilisateurs de droguesinjectables est particulièrement préoccupante. Afin de lutter efficacementcontre les ITSS, la concertation des milieux et la combinaison de différentesstratégies préventives s’imposent.

Notre actif• Des services de dépistage et de prévention sont de plus en plus accessi-bles dans les CSSS et au Centre jeunesse de la Montérégie, mais unedifficulté importante demeure : l’établissement d’ententes avec les mé-decins cliniciens vers qui diriger les personnes dont les résultats de dé-pistage sont positifs ou qui ont été exposées accidentellement au sangou aux liquides biologiques.

• Plusieurs activités de prévention sont réalisées dans les milieux de vie desgroupes vulnérables. Exemples : distribution de matériel d’injection, pro-motion de comportements sexuels sécuritaires.

Nos objectifs• Améliorer l’accessibilité au dépistage dans les milieux cliniques et dansles milieux de vie des clientèles vulnérables.

• Poursuivre les efforts pour consolider l’Intervention préventive auprès despersonnes atteintes d’une ITS et de leurs partenaires (IPPAP).

• Assurer la prise en charge rapide des personnes exposées accidentelle-ment au sang et aux liquides biologiques.

• Réaliser des activités de prévention des ITSS dans les milieux de vie desgroupes vulnérables.

• Assurer l’accès au matériel d’injection stérile pour les utilisateurs dedrogues par injection.

Les bénéfices escomptés• Une diminution des cas d’ITSS dans toute la population et, en particulier,dans les groupes vulnérables, soit les hommes ayant des relationssexuelles avec d’autres hommes, les utilisateurs de drogues par injection,les jeunes et les femmes en difficulté.

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Cible 12

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Réduire l’incidence des infections nosocomiales

Les infections nosocomiales sont des infections acquises au cours d'unépisode de soins administrés par les intervenants d’un établissement duréseau de la santé, quel que soit le lieu où ils sont administrés. Dans lesétablissements de santé québécois, on évalue que 80 000 à 90 000personnes sont atteintes chaque année. Pourtant, jusqu'à 30 % de ces in-fections pourraient être évitées.

Notre actif• Plusieurs hôpitaux, confrontés à une augmentation considérable des casd'infections à Clostridium difficile en 2004, ont revu leurs façons de fairedans le domaine de la prévention et du contrôle des infections nosoco-miales.

• Le Plan d’action régional sur la prévention et le contrôle des infectionsnosocomiales 2007-2009 propose les objectifs, les priorités et les moyensà mettre en place en Montérégie.

• Des mesures pour améliorer la surveillance des infections à bactériesmultirésistantes ont été prises.

Nos objectifs• Effectuer le suivi des activités mises en place dans le contexte du Plan d’actionrégional sur la prévention et le contrôle des infections nosocomiales2007-2009.

• Surveiller l’incidence des infections nosocomiales jugées prioritaires enMontérégie.

Les bénéfices escomptés• Une réduction des risques d’infection liés à la prestation des soins.

Cible 13

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LES CIBLES D’ACTION DU DOMAINE : SANTÉ ENVIRONNEMENTALE

Plusieurs facteurs environnementaux ont un impact marqué surla santé des Montérégiens. D’origine naturelle ou pas, beau-coup d’agents chimiques, biologiques et physiques peuventmenacer la santé de la population. Le secteur de la santé envi-ronnementale se préoccupe donc de la qualité de l’eau, de l’air,des sols et des variations de climat qui influencent la santé. Laprotection de la santé de la population ainsi que la promotionpour un environnement et des milieux de vie sains comptentparmi ses responsabilités. Le défi environnemental est com-plexe puisque la Montérégie est un territoire en expansion oùse côtoient des activités urbaines, industrielles et agricoles.

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Réduire les problèmes de santé liés à laqualité de l’air intérieur et extérieur

Une mauvaise qualité de l’air intérieur ou extérieur peut être responsablede nombreux problèmes respiratoires allant de la simple toux à la crised’asthme et même jusqu’au cancer du poumon. La pollution atmosphé-rique touche particulièrement certains secteurs urbains et industriels de laMontérégie. La qualité de l’air intérieur de plusieurs logements en milieuxdéfavorisés est aussi préoccupante. L'herbe à poux, qu’on trouve en grandeconcentration tant dans les zones urbaines que rurales, est l’un des pol-lens qui causent le plus d’allergies. Nous avons le pouvoir de réduire cer-tains contaminants dans l’air : miser sur le transport collectif ou contrôlerl'herbe à poux en sont des exemples.

Notre actif

• Des mécanismes sont en place pour aviser les groupes vulnérables àl’occasion des épisodes de smog.

• En 2006, environ 49 % des municipalités indiquaient avoir pris des me-sures de contrôle de l’herbe à poux sur leur territoire.

• Des discussions entre des CSSS et certaines municipalités sont en coursafin d’intervenir plus efficacement lorsque des logements présentent dessignes d’insalubrité à risque pour la santé des occupants.

• Un soutien a été apporté aux CPE et établissements scolaires en matièrede qualité de l’air intérieur.

• La Direction de santé publique est intervenue relativement à différentessources d’émissions atmosphériques industrielles représentant un risqueéventuel pour la santé.

Nos objectifs• Augmenter le nombre de municipalités qui se seront dotées, en collabo-ration avec leur CSSS, d’un mécanisme de fonctionnement pour une priseen charge efficace des cas de logements insalubres.

• Améliorer la mise en place de mesures de contrôle de l’herbe à poux. • Poursuivre les efforts pour informer les clientèles à risque à l’occasion desépisodes de smog.

Les bénéfices escomptés• Une réduction des menaces liées à la qualité de l’air intérieur et extérieur.

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Cible 14

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Améliorer la qualité de vie et la santé des populations en interagissant

sur l’environnement naturel et bâti Le territoire de la Montérégie sert à des usages variés dont la populationtire profit. En contrepartie, les citoyens doivent composer avec les effets deces activités sur leur santé. Le phénomène de l’étalement urbain, bien pré-sent en Montérégie, est étroitement associé à l’utilisation de la voiture et,par conséquent, à la détérioration de la qualité de l’air, à la sédentarité, àl’embonpoint et au stress. Les milieux de vie défavorisés doivent faire l’ob-jet d’une attention particulière, car on y retrouve souvent des conditionsenvironnementales plus défavorables qu’ailleurs.

Notre actif• Conformément aux ententes conclues entre les ministères concernés, lesprojets soumis à l’évaluation et aux consultations publiques ainsi que lesorientations et les règlementations du domaine municipal sont systé-matiquement portés à l'attention de la DSP.

• La DSP et les CSSS sont mis à contribution par les municipalités dans lecadre de leur planification stratégique ou de l'élaboration de leur Plande développement durable.

• Des projets de développement et de promotion du transport collectif ouactif, à l'échelle municipale ou régionale, ont vu le jour au cours des der-nières années principalement dans la zone urbanisée.

Nos objectifs• Favoriser des approches cohérentes avec le développement durable, no-tamment en ce qui concerne le développement urbain et le transport.

• Collaborer plus étroitement avec les partenaires municipaux et gouver-nementaux ainsi qu’avec les organismes du milieu.

• Émettre un avis concernant toutes les demandes d’examen de :4 schémas d’aménagement;4 projets de réglementation susceptible d’avoir des effets sur la santé;4 projets susceptibles d’influencer l’environnement;4 projets de réhabilitation de terrains contaminés.

• Participer aux processus de consultation liés aux études d’impact des pro-jets d’aménagement.

• Assurer une veille stratégique sur les enjeux et les risques environne-mentaux du territoire.

Les bénéfices escomptés• L’assainissement de certains milieux de vie grâce à une implication descommunautés et de leurs élus.

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Cible 15

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LES CIBLES D’ACTION DU DOMAINE :SANTÉ EN MILIEU DE TRAVAIL

En Montérégie, environ 63 % des personnes âgées de 15 anset plus occupent un emploi et passent près du tiers de leurtemps dans leur milieu de travail. De nombreux postes de travail comportent des risques pour la santé et la sécurité destravailleurs et un bon nombre d’entre eux pourraient être éliminés ou réduits. Les interventions en matière de santé au travail s’inscrivent dans le cadre d’une entente MSSS-CSST.Elles concernent les problèmes de santé attribuables à l’ex-position à des agresseurs physiques, chimiques ou biologiquesen milieu de travail ainsi que des problèmes associés aux caractéristiques organisationnelles des milieux de travail.

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Le Programme de santé spécifique aux établissements (PSSE) dont l’objec-tif consiste à diminuer l’incidence, la prévalence et les conséquences desmaladies professionnelles suppose de réduire l’exposition des travailleursaux risques biologiques, chimiques, physiques ou ergonomiques. Toutefois,à ce jour, seules certaines catégories d’entreprises sont assujetties à l’en-semble des mécanismes de prévention prévus par la loi, ce qui correspondà environ 25 % des entreprises de la Montérégie.

Notre actif• En 2008, les équipes ont élaboré quelque 186 nouveaux PSSE et effectuédes mises à jour dans 221 établissements.

• Les CSSS réalisent des activités de surveillance environnementale et médicale, d’information et de soutien dans la mise en place des premierssecours et premiers soins dans les établissements désignés prioritaires.

Notre objectif• Poursuivre la mise en application des PSSE dans les établissements desgroupes prioritaires et s’assurer de la mise à jour de ces programmeslorsqu’ils viennent à échéance.

Les bénéfices escomptés• Une diminution de l’incidence, de la prévalence et des conséquences desmaladies professionnelles.

Contribuer à l’amélioration et au maintien de la santé des travailleurs

dans tous les établissements des groupesprioritaires définis par règlement

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Cible 16

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Prévenir les issues défavorables de la grossesse attribuables aux

milieux de travail

Plusieurs facteurs sont à l’origine des issues défavorables de la grossesse. Lesagents chimiques, biologiques, physiques ou ergonomiques présents dansles milieux de travail font parfois partie du problème. Les agents chimiques,en particulier, sont potentiellement dangereux pour le bébé allaité. Le pro-gramme de la CSST, Pour une maternité sans danger, permet à la femmequi est enceinte ou qui allaite d’être affectée à des tâches qui ne présententpas de dangers physiques pour elle-même ou son enfant. Dans ce contexte,le CSSS est responsable d’étudier les risques reliés au poste de travail et defaire les recommandations médicales nécessaires au médecin traitant qui enfait la demande.

Notre actif• Une table régionale réunissant les médecins conseils de l’équipe régionaleet les médecins désignés des équipes locales des CSSS travaille conti-nuellement à mettre à jour les connaissances et à harmoniser les pratiques.

Notre objectif• Poursuivre l’application du programme Pour une maternité sans danger.

Les bénéfices escomptés• La meilleure protection possible de la santé des futures mères au travailet de leur enfant en prévenant les issues défavorables de la grossesse attribuables à la présence de facteurs nocifs pour leur santé en milieu detravail.

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Cible 17

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À la suite d’un exercice de planification ou pour répondre à un problèmeen émergence, le MSSS et la CSST unissent leurs efforts pour contrer certainsproblèmes spécifiques de santé. Les projets qui voient le jour poursuiventdes objectifs très précis et leurs résultats font l’objet d’une évaluation provinciale et régionale.

Notre actif• La réalisation des activités et des projets suivants :

4 projets de réduction à la source des risques chimiques associés au procédé de poudrage électrostatique et à l’application de peinturecontenant des isocyanates chez les carrossiers;

4 activités d’hygiène dans les secteurs de l’aéronautique et de l’usinageafin de vérifier la présence de béryllium et de recommander une décontamination des lieux de travail;

4 activités d’hygiène dans le secteur de l’usinage afin de vérifier la présence d’amiante dans le procédé de fabrication;

4 activités de dépistage de l’amiantose chez les travailleurs de laconstruction visés par le programme;

4 activités d’information, de soutien et de vaccination contre l’hépatiteB et le tétanos auprès des gestionnaires et des policiers de la Sûretédu Québec et des agents municipaux, des pompiers et des agents desservices correctionnels.

Nos objectifs• Réaliser les projets provinciaux planifiés à ce jour et qui ciblent :

4 les risques biologiques : éboueurs, travailleurs dans les centres de triet de compostage et ceux en contact avec les eaux usées;

4 le bruit dans les établissements visés par le Plan d’action contre lebruit (projet 100 dBA);

4 l’utilisation de béryllium dans les laboratoires dentaires.

Les bénéfices escomptés• La diminution des risques auxquels sont exposées certaines catégories detravailleurs.

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Réduire l’exposition des travailleurs à un risque spécifique ou à un ensemblede risques associés à un procédé ou à

un secteur d’activité particulier

Cible 18

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Organismes communautaires

Milieux scolaires et de garde à l'enfance

Milieux de la santé autres que CSSS

(ex. : CJ, Centre d'hébergement, cliniques médicales)

CRE, MRC, municipalités

Milieux de travail

Ministères, organismes publics

Secteurs privé et d'activités économiques

Stratégie 1 Soutenir l’action intersectorielle favorable à la santé et au bien-être

Stratégie 2 Soutenir le développement des communautés

Stratégie 3 Soutenir l’élaboration de politiquespubliques favorables à la santéet au bien-être

Stratégie 4 Promouvoir et soutenir les pratiques cliniques préventives

Stratégie 5 Bien communiquer pour mieux agirCible 1 Agir sur les déterminants sociaux de

la santéCible 2 Favoriser le développement optimal

des enfants, de la grossesse à cinq ans

Cible 3 Promouvoir la santé et le bien-être et prévenir différents problèmes des enfants et des adolescents en milieu scolaire

Cible 4 Prévenir la carie dentaireCible 5 Promouvoir les saines habitudes de

vie en donnant priorité au dévelop-pement d’environnements favorables

Cible 6 Prévenir les traumatismes non inten-tionnels

Cible 7 Réduire la mortalité par cancer du sein chez les femmes de 50 à 69 ans

Cible 8 Prévenir le suicide

Mise en œuvre

Collaboration

Stratégies et cibles d’action

Les rôles et les contributionsLa santé de nos concitoyens exige d’entre-prendre des actions qui contribuent à réduireles problèmes de santé évitables. Dans cetteperspective, les mesures à prendre ou àrenforcer nécessitent la collaboration denombreux partenaires au sein d’une vasteentreprise d’actions individuelles et intersec-

torielles. La mobilisation de tous les secteursde la société est indispensable pour atteindrenos objectifs. Par ailleurs, il faut égalementcompter sur la conscientisation de la popu-lation, amorcée il y a de nombreuses années;la réalisation des interventions au sein de lacommunauté en sera facilitée à coup sûr !

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Cible 9 Assurer la surveillance et le contôle des maladies et intoxications à déclaration obligatoire ainsi que des signalements desmenaces à la santé de la population

Cible 10 Se préparer à répondre adéquatement auxurgences de protection de la santé publique

Cible 11 Réduire l’incidence des maladies évitablespar l’immunisation

Cible 12 Réduire l’incidence des infections trans-missibles sexuellement et par le sang

Cible 13 Réduire l’incidence des infections nosoco-miales

Cible 14 Réduire les problèmes de santé liés à laqualité de l’air intérieur et extérieur

Cible 15 Améliorer la qualité de vie et la santé despopulations en interagissant sur l’environ-nement naturel et bâti

Cible 16 Contribuer à l’amélioration et au maintiende la santé des travailleurs dans tous lesétablissements des groupes prioritairesdéfinis par règlement

Cible 17 Prévenir les issues défavorables de la gros-sesse attribuables aux milieux de travail

Cible 18 Réduire l’exposition des travailleurs à unrisque spécifique ou à un ensemble derisques associés à un procédé ou à unsecteur d’activité particulier

Organismes communautaires

Milieux scolaires et de garde à l'enfance

Milieux de la santé autres que CSSS

(ex. : CJ, Centre d'hébergement, cliniques médicales)

CRE, MRC, municipalités

Milieux de travail

Ministères, organismes publics

Secteurs privé et d'activités économiques

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En vue d’appuyer la mise en œuvredu Plan d’action régional et desplans d’action locaux, la DSP doit,en plus d’accompagner et de soute-nir les équipes des CSSS qui dé-ploient les interventions sur tout le

territoire, mener un certain nombred’actions qui constituent aussi unepartie importante de son offre de service. Le tableau ci-contre présente celles qu’il est prioritaired’accomplir d’ici 2012.

4 Mettre en œuvre le plan de surveillance de la Mon-térégie et le mettre à jour, au besoin

4 Élaborer et mettre à jour différents outils favorisantla prise en compte des données de santé dans laprise de décision

4 Évaluer l’implantation de certains programmes afinde soutenir les gestionnaires dans la prise de déci-sion

4 Faire le suivi de l’atteinte des résultats attendus duPAR et informer les partenaires des avancées réali-sées

4 Apprécier la performance de l’ensemble du Pland’action régional de santé publique

4 Établir un plan de communication de santé publiquepour soutenir la réalisation des différentes ciblesd’action du PAR et des plans d’action locaux

4 Réaliser un plan de développement des compé-tences afin de soutenir l’évolution des pratiques degestion et d’intervention en santé publique

4 S’assurer de la prise en compte des meilleures pra-tiques dans l’élaboration des activités de formationet de développement des compétences offertes parla DSP

4 Faciliter le partage des connaissances sur les meil-leures pratiques ainsi que sur les bons coups réali-sés en santé publique

4 Utiliser l’approche de marketing social afin de mieuxinfluencer les comportements de certains publics ci-bles dans le but d'améliorer leur bien-être et celuide l'ensemble de leur collectivité

La surveillance continue de l’état de santé de la population

L’évaluation

Les communications

Le développement des compétences etla gestion des connais-sances

Le marketing social

Actions prioritaires Réalisations concrètes d’ici 2012

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En vue d’appuyer la mise en œuvre

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C’est à travers son implantation etcelle des plans d’action locaux desCSSS que ce plan d’action contri-buera réellement à améliorer l’étatde santé et le bien-être des Monté-régiens. Mais pour parvenir à cettedestination, nous devons réunir uncertain nombre de conditions.

L’adhésion des décideurs responsa-bles d’implanter ces mesures est unpréalable. Ils doivent être convain-cus de la pertinence d’investir dansla prévention et de protéger lesbudgets dédiés actuellement à ceprogramme. La responsabilité po-pulationnelle récemment dévolueaux CSSS constitue certainement unincitatif à miser davantage sur laprévention. Elle leur donne égale-ment la légitimité d’exercer un lea-dership en ce sens auprès de leurspartenaires. La planification straté-gique actuellement en élaborationau niveau régional permettra ausside confirmer la place à accorder àla prévention en Montérégie.

De plus, l’atteinte de tous nos ob-jectifs dépend en grande partie dela consolidation des partenariatsétablis entre les acteurs concernés :ceux du réseau de la santé ET ceuxdes autres secteurs de la société. Lacollaboration existe déjà, mais ilfaut la renforcer, la consolider, l’en-richir tant au niveau régional qu’auniveau local.

Enfin, pour nous permettre d’ap-précier régulièrement le chemin quisera parcouru d’ici 2012, ce pland’action sera accompagné d’indica-teurs précis dont les CSSS et la DSPont convenu. Ces indicateurs sontprésentés dans la version intégraledu Plan d’action régional. Des outilsde monitoring seront créés en fonction de chacun des objectifspoursuivis.

La santé est un bien inestimablepour chaque personne. Notre rôleconsiste à agir de façon à la proté-ger, à la promouvoir et à mettre enplace différents moyens qui favori-sent l’adoption de saines habitudesde vie et de comportements sécuri-taires indispensables à une meil-leure espérance de vie en bonnesanté. C’est un projet motivant quinécessite notre implication à tous.

Nous espérons que la lecture de cePlan d’action vous a permis demieux connaître les défis et les enjeux de santé publique et qu’ellevous incite à participer activementà sa réalisation.

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Conclusion

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AES Approche École en santé

CLSC Centre local de services communautaires

CPE Centre de la petite enfance

CRE Conférence régionale des élus

CSSS Centre de santé et de services sociaux

CSST Commission de la santé et de la sécurité du travail

DSP Direction de santé publique

IAB Initiative Amis des bébés

ITSS Infections transmissibles sexuellement et par le sang

MADO Maladies à déclaration obligatoire

MEPI Maladies évitables par l’immunisation

MRC Municipalité régionale de comté

OMS Organisation mondiale de la santé

PAR Plan d’action régional de santé publique

PCP Pratique clinique préventive

PIED Programme intégré d’équilibre dynamique

PIQ Programme d’immunisation du Québec

PNSP Programme national de santé publique

PQDCS Programme québécois de dépistage du cancer du sein

PSSE Programme de santé spécifique aux établissements

PUPSP Plan d’urgence en protection de la santé publique

SIDEP Services intégrés de dépistage et de prévention (ITSS)

SIPPE Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance à l’intention des familles vivant en contexte de vulnérabilité

Liste des sigles et acronymes

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Le Plan d’action régional de santé publique 2009-2012 - Destination prévention a été élaboré par la Direction de santé publique en collaborationavec la Table de concertation régionale de santépublique.

Sous la direction deJocelyne Sauvé, directrice de santé publique

Coordination des travauxGinette Lafontaine, adjointe à la planification,évaluation et recherche

en collaboration avecFrançois Pilote et Carole Vanier, agents de planification, programmation et recherche

Rédaction des textesGinette LafontaineColette Pilon-Bergman, consultante

avec la précieuse collaboration des professionnelset gestionnaires de la DSP, ainsi que des directeursdu programme local de santé publique des CSSS

Révision linguistiqueLouise Desnoyers, technicienne administrative

Production et diffusionMarie-Josée Guilbault, conseillère cadre à l’information de santé publique

Graphisme et mise en page René Larivière, consultant

Le Plan d’action régional de santé publique 2009-2012 -Destination prévention a été adopté par le conseil d’administration de l’Agence de la santé et des servicessociaux de la Montérégie lors de la séance tenue le 23 avril 2009.Ce document, ainsi que la version intégrale du Plan d’action régional de santé publique 2009-2012 sont disponibles sur le site internet :www.santemonteregie.qc.caDans ce document, le générique masculin est utilisésans intention discriminatoire dans le seul but d’allégerle texte et désigne tant les hommes que les femmes.

Dépôt légalBibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du CanadaISBN (version imprimée) : 978-2-89342-445-3ISBN (pdf) : 978-2-89342-446-0

Mai 2009

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