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Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels à la Réunion Bilan d’une année de fonctionnement – Janvier à décembre 2008 Santé environnement Cire Réunion-Mayotte

Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

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Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels à la RéunionBilan d’une année de fonctionnement – Janvier à décembre 2008

Santé environnement

Cire Réunion-MayotteCire Réunion-Mayotte

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Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire

Abréviations� 2

Introduction 1. 3

Contexte 2. 3

Présentation du dispositif 3. de toxicovigilance 3Objectifs 3.1 3

Dispositif 3.2 4

Mise en œuvre du protocole 4. 8Communication 4.1 8

Adaptation du dispositif 4.2 8

Résultats du dispositif 5. de surveillance des effets sanitaires des pesticides et répulsifs corporels 9Données du 01/10/2007 au 31/12/2007 5.1 9

Bilan des données recueillies sur l’année 5.2 2008 9

Autres dossiers toxicologiques 16. 6Miel 16.1 6

Larves de guêpes 16.2 6

Champignons 6.3 16

Phosphore blanc 6.4 16

Suspicion d6.5 ’intoxication chronique à Salazie 17

Produits ménagers 16.6 7

Monoxyde de carbone 6.7 17

Bases de données 6.8 17

Divers 16.9 8

Rétro-information 17. 8

Discussion 18. 8

Conclusion – Perspectives 19. 9

Annexe�1�–�Schémas�du�dispositif�de�surveillance� 20

Annexe�2�–��Bilan�de�la�cellule�de�toxicovigilance��du�1er�avril�2006�au�13�février�2007� 21

Annexe�3�–��Questionnaire�standardisé�–��Dossier�toxicovigilance� 26

Annexe�4�–��Fiche�de�recueil�des�incidents��communautaires�pouvant�être��associés�à�une�exposition��à�des�pesticides�et/ou�des�répulsifs� 30

Annexe�5�–��Fiche�de�signalement�d’effets�sanitaires��liés�aux�pesticides�ou�aux�répulsifs� 31

Annexe�6�–��Fiche�de�recueil�individuel�des�effets��sanitaires�en�lien�avec�une�exposition��aux�pesticides�(hors�répulsifs�corporels)� 32

Annexe�7�–��Fiche�de�notification�d’effet(s)��indésirable(s)�suite�à�l’utilisation��d’un�répulsif�corporel�� 33

Sommaire

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Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels à la RéunionBilan d’une année de fonctionnement – Janvier à décembre 2008

AuteursJean-Louis Solet1, Agnès Cadivel1, Ingrid Blanc2, Lucia Tichadou2, Jocelyne Arditti2, Marc Weber1 1/ Cellule interrégionale d’épidémiologie Réunion-Mayotte, Saint-Denis2/ Centre antipoison et de toxicovigilance, Marseille

Remerciements Nous remercions l’ensemble des partenaires qui ont contribué au dispositif de surveillance : les services d’urgences et les départements d’information médicale du Centre hospitalier régional de la Réunion (Centre hospitalier Félix Guyon et Groupe hospitalier Sud Réunion), du Centre hospitalier Gabriel Martin, de la clinique de Saint-Benoît, le Service d’aide médicale d’urgence, le rectorat, la Société de médecine professionnelle de la Réunion, la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales, l’Ordre des médecins, l’Union régionale des médecins libéraux de la Réunion, et les Centres antipoison et de toxicovigilance.

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Abréviations

Afssaps Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé

ARH Agence régionale de l’hospitalisation

BNCI Base nationale des cas d’intoxications

CAPTV Centre antipoison et de toxicovigilance

CCTV Comité de coordination de toxicovigilance

CGSS Caisse générale de sécurité sociale

CHGM Centre hospitalier Gabriel Martin

CHRFG Centre hospitalier régional Félix Guyon

CIM 10 Classification internationale des maladies 10e révision

Cire Cellule interrégionale d’épidémiologie

CRPV Centre régional de pharmacovigilance

CVS Cellule de veille sanitaire

DDE Direction départementale de l’équipement

DGS Direction générale de la santé

DIM Département d’information médicale

Drass Direction régionale des affaires sanitaires et sociales

EMC Encyclopédie médico-chirurgicale

InVS Institut de veille sanitaire

LAV Lutte antivectorielle

MSA Mutualité sociale agricole

ORL Oto-rhino-laryngologie

Oscour® Organisation de la surveillance coordonnée des urgences

PMSI Programme de médicalisation des systèmes d’information

PSS Poison Severity Score

RTU Réponse téléphonique à l’urgence

Samu Service d’aide médicale d’urgence

SAU Service d’accueil des urgences

Sicap Système d’information commun des CAPTV

Smur Service mobile d’urgence et de réanimation

Somepro Société de médecine professionnelle

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Introduction1.

L’objectif de ce rapport est de présenter le dispositif de surveillance des intoxications aux produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires mis en œuvre à la Réunion fin 2007, d’en exposer les résultats après une première année de fonctionnement et d’en faire une évaluation. Le volume des cas d’intoxication reçus doit permettre d’ajuster les moyens à allouer au dispositif, en particulier pour le Centre antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) de Marseille. La contribution et la pertinence des différentes sources de données utilisées doivent également être évaluées.

Les autres activités de la cellule de toxicovigilance de la Cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire) Réunion-Mayotte sont également présentées dans ce rapport.

Contexte2.

La toxicovigilance définie par le décret n° 99-841 du 28 septembre 1995 a pour objet la surveillance des effets toxiques pour l’homme d’un produit, d’une substance ou d’une pollution aux fins de mener des actions d’alerte, de prévention, de formation et d’information.

En 2004, la Direction générale de la santé (DGS) a confié à l’Institut de veille sanitaire (InVS) la mission d’animer et de coordonner le réseau de toxicovigilance. Ce réseau s’appuie en particulier sur les CAPTV et sur le réseau "Phyt’attitude" qui a été mis en place par la Mutualité sociale agricole (MSA).

Il n’existe pas sur l’île de structure de type Centre antipoison et de toxicovigilance ou Centre de pharmacovigilance à l’Île de la Réunion, qui dépend du CAPTV de Marseille et du Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Bordeaux.

C’est pourquoi, lors de l’épidémie de chikungunya qui a touché la Réunion en 2005-2006 et dans un contexte d’utilisation massive de produits insecticides, la Cire Réunion-Mayotte a mis en place un dispositif de toxicovigilance à la demande de la DGS. Ce dispositif a permis d’une part de rapporter les cas d’intoxication en lien avec une exposition à des insecticides utilisés pour la lutte antivectorielle (LAV) et, d’autre part, de décrire les circonstances d’exposition les favorisant dans le but de détecter des éventuels écarts aux protocoles.

Ce système a été opérationnel en février 2006 pour le recueil des cas groupés dans les écoles (avec la participation du rectorat) et dans les établissements communautaires (avec la participation de la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales – Drass) et à partir de fin mai 2006 pour le recueil des cas individuels auprès du centre 15 et des médecins généralistes.

Pour animer ce réseau et investiguer chaque signal, une cellule de toxicovigilance a été créée à la Cire Réunion-Mayotte, constituée d’un technicien d’études et d’un chargé d’études avec l’appui d’un médecin toxicologue (sur la base d’une journée par semaine entre le 1er avril 2006 et le 31 mars 2007). Le bilan de cette surveillance figure en annexe 2.

Ainsi, à partir de l’expérience acquise pendant l’épidémie de chikungunya, il a été envisagé de développer le dispositif en l’étendant à la surveillance d’autres thèmes répondant aux spécificités locales, notamment dans un premier temps à l’ensemble des intoxications par les produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires. En effet, à la Réunion, ces produits arrivent en deuxième position des moyens utilisés pour les suicides selon le tableau de bord 1998-1999 sur la santé de l’Observatoire régional de la santé (www.orsrun.net). Par ailleurs, en septembre 2006, la cellule de toxicovigilance de la Cire a reçu 3 signalements d’intoxication accidentelle grave d’enfants âgés de 2 à 3 ans ayant ingéré des produits phytopharmaceutiques ou antiparasitaires à usage domestique. Ces signalements, transmis par des services hospitaliers, ont fait l’objet d’une investigation par la cellule de toxicovigilance et ont conduit à la mise en œuvre d’actions de communication (télévision, radio, journaux) à l’attention du grand public. La fiche projet présentant cette action de développement de la surveillance locale des effets sanitaires dus aux produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires a reçu, le 22 novembre 2006, un avis favorable du comité de pilotage de la Cire lors de l’examen de son programme de travail 2007.

D’autre part, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a mis en œuvre en 2006, également suite à l’épidémie de chikungunya, une surveillance des effets indésirables des répulsifs corporels utilisés à la Réunion pour se protéger des piqûres de moustiques. Un seul signalement concernant l’utilisation de répulsifs a été transmis à l’Afssaps pendant la période de l’épidémie.

Afin d’améliorer l’efficacité de ce système de surveillance, l’Afssaps a de ce fait proposé qu’un seul canal de remontée d’information soit créé et que l’ensemble des signalements, concernant l’utilisation des insecticides et des répulsifs, passe par la Cire Réunion-Mayotte qui transmettrait les données au CAPTV et au CRPV de Marseille.

En octobre 2007, après validation du dispositif par le Comité de coordination de toxicovigilance (CCTV) lors de sa séance du 18 septembre 2007, la Cire a ainsi pris en charge l’ensemble de cette surveillance toxicologique qui a été étendue à tous les effets indésirables en lien avec l’usage, professionnel ou domestique, des produits phytopharmaceutiques utilisés pour la protection des végétaux ainsi que des produits antiparasitaires (produits de lutte contre les insectes vecteurs, les rongeurs, les mollusques…) et des répulsifs corporels.

Dans la suite du document, le terme "pesticides" sera employé au lieu de "produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires".

Présentation du dispositif 3. de toxicovigilance

Objectifs3.1

La finalité de ce système est de connaître, à la Réunion, les caractéristiques des intoxications humaines par pesticides ainsi que des effets indésirables liés aux répulsifs corporels, et ce qui les détermine, afin d’orienter la prévention à court et long termes.

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Les objectifs opérationnels de ce système sont donc :de décrire les intoxications humaines par pesticides survenant -en milieu professionnel ou en population générale, notamment les conditions d’exposition et les effets sanitaires entraînés, ainsi que les effets indésirables consécutifs à l’utilisation des répulsifs corporels ;d’estimer et de suivre l’incidence de certaines de ces intoxications -définies du fait de leur importance en santé publique : cas considérés comme graves.

Le premier objectif de surveillance doit permettre de détecter de manière assez réactive des événements graves, inhabituels ou évitables, dans le but de générer des alertes sur des produits ou utilisations nouvelles (mésusages), envers lesquels des mesures de prévention peuvent être envisagées. La sensibilité du recueil des cas doit donc être privilégiée.

Le second objectif doit permettre de recueillir des indicateurs de suivi sur les intoxications considérées comme graves, permettant une description et un suivi des tendances spatio-temporelles, ce qui nécessite un recueil spécifique et stable dans le temps dont l’exhaustivité et la représentativité doivent pouvoir être appréciées.

Les types de produits surveillés sont les suivants : les produits phytopharmaceutiques ; -les produits antiparasitaires appartenant au groupe 3 - 1 de l’annexe V de la directive "biocides" n° 98/8/CE du 16 février 1998 (utilisation agricole, lutte antivectorielle, jardinage amateur…), à l’exception des médicaments humains ou vétérinaires ;les répulsifs corporels. -

La surveillance concernera les événements de santé liés à l’usage ou au mésusage2 des produits surveillés. Un événement de santé est défini comme toute pathologie objective ou subjective affectant la santé d’un individu concernant l’anatomie ou la physiologie de l’organisme.

Dispositif 3.2

Définitions de cas3.2.1

Définition des cas signalés ou recueillis 3.2.1.1 à visée de surveillance

Définition de cas pour les produits pesticides et antiparasitaires : -un cas est défini comme l’apparition d’un événement de santé pouvant être relié à une exposition à un produit phytopharmaceutique ou antiparasitaire, à l’exclusion des répulsifs corporels.Définition de cas pour les répulsifs corporels : un cas est défini -comme l’apparition d’un événement de santé pouvant être relié à une exposition à un répulsif corporel.

Définition des cas recueillis au titre du suivi 3.2.1.2 des formes graves

Pour ce qui concerne les expositions à un produit phytopharmaceutique -ou antiparasitaire ou à un répulsif hors effet indésirable.Le groupe de travail national "Médicaments" a entrepris une réflexion afin de définir ce qu’est une intoxication grave. Dans l’attente de la finalisation de ce travail, la définition de cas proposée ci-dessous s’appuie sur les premières réflexions du groupe.

Un cas grave est défini comme l’apparition d’un événement de santé pouvant être relié à une exposition à 1) un produit phytopharmaceutique ou antiparasitaire ou 2) un répulsif hors effet indésirable et ayant entraîné une hospitalisation3 avec un niveau 3 du Poison Severity Score (PSS), une mise en jeu du pronostic vital immédiat, une incapacité fonctionnelle permanente ou temporaire, une invalidité, une anomalie ou une malformation congénitale ou un décès. Dans le cadre de la surveillance des - effets indésirables liés à l’utilisation des répulsifs corporels, un effet indésirable grave est considéré comme une réaction nocive et non recherchée, se produisant dans les conditions normales d’emploi d’un produit répulsif chez l’homme ou résultant d’un mésusage qui, soit justifierait une hospitalisation, soit entraînerait une incapacité fonctionnelle permanente ou temporaire, une invalidité, une mise en jeu du pronostic vital immédiat, un décès ou une anomalie ou une malformation congénitale (définition réglementaire des cas graves pour les médicaments).

Collecte des informations 3.2.2

Le principe général est d’avoir un système à plusieurs niveaux (cf. annexe 1) : 1. un signalement ou un recueil automatisé des cas à partir de sources

diversifiées ;2. une investigation par le référent toxicologue, avec l’aide éventuelle

du chargé d’études de la Cire : appel téléphonique du signalant ou du patient pour renseigner/compléter le questionnaire standardisé ;

3. la transmission à la Cire des cas collectés et investigués directement par la médecine du travail de l’île (salariés agricoles) et les CAPTV de métropole.

Le signalement ou le recueil automatisé 3.2.2.1 des cas

Présentation des sources de données ›Les partenaires potentiels détenteurs d’informations suivants ont été identifiées pour alimenter le dispositif :

les médecins libéraux (généralistes, spécialistes : en particulier, -les pédiatres, dermatologues et pneumologues). Les médecins généralistes libéraux ont été sollicités en mai 2006 pour le signalement des effets indésirables en lien avec une exposition aux produits utilisés par la LAV. Une extension de la surveillance aux événements de santé en lien avec une exposition à l’ensemble des pesticides

1 Groupe 3. Produits antiparasitaires : rodenticides, avicides (contre les oiseaux), molluscicides, piscicides (contre les poissons, sauf les produits destinés au traitement des maladies des poissons), insecticides, acaricides et produits utilisés pour lutter contre les autres arthropodes (insectes, arachnides et crustacés), répulsifs et appâts, y compris les produits utilisés directement ou indirectement pour l’hygiène humaine ou vétérinaire.

2 Usage abusif ou détourné (de quelque chose). Pour un médicament, utilisation non conforme aux recommandations du résumé des caractéristiques du produit (RCP). Pour les autres produits, utilisation non conforme aux préconisations du fabricant (mode d’emploi).

3 La simple hospitalisation ne peut être retenue, puisque fréquemment en toxicologie, une hospitalisation pour surveillance (gravité potentielle) peut ne pas être accompagnée de la présence de symptômes graves (gravité avérée), ni même de symptômes bénins. De la même façon, ajouter un indicateur de durée d’hospitalisation apparaît peu spécifique. Il est actuellement discuté au sein du GT médicament du CCTV d’ajouter au critère d’hospitalisation un critère de gravité clinique défini comme appartenant au niveau 3 du PSS [Persson HE, Sjoberg GK, Haines JA, Pronczuk de Garbino J. Poisoning Severity Score. Grading of acute poisoning. J Toxicol Clin Toxicol 1998;36(3):205-13].

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a donc été envisagée sur un modèle analogue. Par ailleurs, il a paru pertinent d’étendre ce réseau aux médecins pédiatres, dermatologues et pneumologues. Les pédiatres sont susceptibles de signaler des cas d’intoxication et d’effets indésirables chez des jeunes enfants qui ne seraient pas suivis par des généralistes, et les dermatologues et pneumologues peuvent être consultés de manière privilégiée dans le cas de problèmes liés à l’utilisation de répulsifs ;

les pharmaciens. - Les pharmaciens ont intégré le dispositif de surveillance des cas cliniques de chikungunya en juin 2006 et leur collaboration a été très contributive. Dans ce contexte, il a été décidé de les associer également au dispositif de toxicovigilance pour la surveillance des cas liés à l’utilisation des répulsifs corporels. Dans la mesure où ils distribuent ces produits et jouent un rôle important de conseil auprès de leur clientèle, on peut supposer que des particuliers subissant des effets indésirables se fassent connaître auprès d’eux. Par contre, leur mise à contribution pour la surveillance des effets sanitaires en lien avec l’utilisation des phytopharmaceutiques et autres antiparasitaires n’apparaît pas aussi pertinente, car il est peu probable qu’ils soient sollicités directement pour un conseil ou une prise en charge sanitaire à la suite d’une intoxication de cette nature ;

les médecins du travail. - Ils représentent une source potentielle importante de signalements de cas liés à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques dans le cadre professionnel : profession agricole, agents de la LAV (État, Conseil général, Conseil régional, communes, entreprises privées), entretien des routes et espaces verts (Direction départementale de l’équipement – DDE, communes…). Un partenariat avec les médecins du travail a déjà été initié dans le cadre de la surveillance des effets indésirables liés aux produits de la LAV par l’intermédiaire de la Société de médecine professionnelle (Somepro). Un échange de données est prévu entre les médecins du travail et la Cire pour tout cas d’intoxication pouvant être relié à une exposition aux produits de la LAV, et il a été décidé d’étendre ce dispositif au recueil des effets sanitaires en lien avec une exposition à l’ensemble des pesticides. Les cas sont investigués par les médecins du travail à l’aide de questionnaires standardisés et les informations correspondantes sont communiquées à la Cire par fax. Dans l’hypothèse où la Cire recevrait directement un signalement concernant une intoxication pouvant être liée à une exposition professionnelle à un pesticide, elle en informerait immédiatement l’organisme ou le médecin du travail concerné.Pour le cas particulier de la toxicovigilance en milieu agricole, la MSA, qui n’est pas représentée à la Réunion, a développé un partenariat avec la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) et lui a confié la mise en œuvre du dispositif Phyt’Attitude. Un numéro vert a été activé en octobre 2006 et, en cas de signalement, l’investigation est réalisée par des médecins du travail d’Intermetra (questionnaire standardisé en annexe 3). Aucun cas n’a été rapporté en 2008, selon les informations communiquées par le responsable du service prévention de la CGSS ;

le rectorat et la médecine scolaire. - Le système de recueil des cas d’intoxication possiblement liés aux opérations de LAV est opérationnel depuis le 6 février 2006 en collaboration avec le rectorat et la médecine scolaire. Les informations sur les cas qui ont présenté des symptômes présumés être en relation avec un traitement par insecticide sont recueillies par les médecins ou infirmiers scolaires au moyen d’une fiche de recueil des incidents communautaires (annexe 4). Les fiches sont transmises au rectorat qui les communique par fax à la Cire. La Cire consulte ensuite le service de LAV de la Drass afin de confirmer ou compléter les données relatives aux conditions d’exposition (date de passage de la LAV, modalités d’épandage, opérateurs, incidents). Ce dispositif a été étendu à l’ensemble des pesticides ;

établissements sociaux et médico-sociaux. - Un système de signalement des cas communautaires d’intoxication possiblement liés aux opérations de LAV dans les établissements pour personnes âgées et pour enfants et adultes handicapés a été mis en place en avril 2006 en collaboration avec la Drass de la Réunion. Les informations sur les cas sont recueillies par le personnel médical qui intervient habituellement dans ces établissements au moyen de la même fiche que celle utilisée en milieu scolaire. Les fiches sont adressées par fax à la Cire via le service des établissements de la Drass. Le dispositif a été étendu à l’ensemble des pesticides ;

la Drass. - Dans le cadre des actions de recherche active des cas cliniques de chikungunya dans l’entourage des cas signalés par le dispositif de surveillance, les agents du service de LAV (Groupement d’intérêt public – Service de prophylaxie renforcé) sont susceptibles de recueillir des déclarations de particuliers signalant des effets sanitaires en lien avec les opérations de LAV. Ces signalements sont transmis à la Cire pour une investigation par le référent toxicologue. La Cellule de veille sanitaire de la Drass (CVS), chargée de la réception et de la gestion des signaux d’alerte sanitaire, est susceptible de recevoir des signalements d’effets sanitaires en lien avec une exposition à des pesticides ou des répulsifs corporels. Ces signalements sont communiqués à la Cire pour investigation par le référent toxicologue.Par ailleurs, la surveillance des décès associés à une exposition aiguë à des pesticides est réalisée à partir des certificats de décès reçus à la Drass. Elle transmet à la cellule de toxicovigilance de la Cire la totalité des certificats mentionnant le terme "intoxication" ou "toxique" dans les causes de décès. La validation des cas possiblement liés à une intoxication par pesticides ou produits assimilés est effectuée, après investigation, par le médecin toxicologue ;

le Centre 15. - Depuis avril 2006, les appels potentiellement en lien avec une intoxication par les insecticides utilisés par la LAV sont "repérés" par un champ informatique spécifique correspondant à la décision médicale, nommé "toxicochik", et par le code de la Classification internationale des maladies (CIM 10) correspondant à la pathologie (T602) ; pour chaque appel, les informations sont recueillies au moyen d’un questionnaire standardisé. Les permanencier(e)s ont été informé(e)s de la procédure. Une requête portant sur la semaine écoulée est lancée chaque lundi au Service d’aide médicale d’urgence (Samu), le résultat étant adressé par fax à la Cire le mardi matin : les observations sont alors complétées (référent toxicologue de la Cire) par le biais de rappels téléphoniques (médecin et/ou patient) et saisies sur une base EPI data. Pour des raisons techniques, ce dispositif n’a été étendu que fin 2008 à l’ensemble des intoxications par des pesticides (codes T60, X48, X68, Y18) et aux répulsifs corporels (T493), en conservant la même procédure d’extraction et de transmission des données par le Samu ;

les services d’urgences hospitaliers. - Il a été envisagé de récupérer les données relatives aux passages dans les différents services d’urgences de la Réunion en lien avec une intoxication par des produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires (codes d’extraction sur le diagnostic : T60, X48, X68, Y18, T493). En 2008, seul le service d’urgences du Centre hospitalier de Saint-Denis qui participe au système Oscour® a transmis quotidiennement des données directement à l’InVS ; la Cire en effectue une analyse hebdomadaire. À terme, une fois la plate-forme régionale de l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH) opérationnelle, les données des quatre services d’urgences de l’île pourront être reçues quotidiennement par l’InVS grâce à une procédure d’extraction

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automatisée des données épidémiologiques, puis exploitées ensuite au niveau local par la Cire (système actif à la mi-2009). Dans cette attente, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2008, une recherche active des cas dans les registres des entrées des services d’urgences a été effectuée périodiquement par la chargée d’étude de la Cire et les médecins impliqués ;

les CAPTV. - L’ensemble des CAPTV ont été informés du dispositif. Il est prévu que les cas de la Réunion qui sont directement signalés aux CAPTV fassent l’objet de l’investigation habituelle dans le cadre

de la Réponse téléphonique à l’urgence (RTU), et que les résultats des investigations soient communiqués au toxicologue référent de la Cire afin de permettre le suivi des cas en collaboration avec le CAPTV de Marseille.

Choix des sources sollicitées pour le signalement ou le recueil ›Le tableau suivant présente une synthèse des différentes sources de données retenues selon la nature des objectifs poursuivis (surveillance ou suivi des cas graves) et des modalités éventuelles de déclaration (signalement ou extraction automatisée).

Tableau 1

Sources de données retenues selon la nature des objectifs poursuivis et modalités de déclaration

Sources Surveillance et alerte Suivi cas "graves"

Fréquence

Médecins libéraux Oui, par téléphone, fax ou courriel Non Ponctuellement lors de la survenue d’un cas Pharmaciens Oui, par téléphone, fax ou courriel Non Ponctuellement lors de la survenue d’un cas Centre 15 Oui par fax après extraction automatique Oui Hebdomadaire Services d’urgences Oui par extraction automatique Oui Quotidien CAPTV Oui, par téléphone, fax ou courriel Non Mensuellement Médecine scolaire et rectorat Oui, par fax Non Ponctuellement lors de la survenue d’un cas Établissements sociaux et médico-sociaux

Oui, par fax Non Ponctuellement lors de la survenue d’un cas

Drass - Cas - Certificats de décès

Oui, par fax ou mail Oui, par copie papier

Non Oui

Ponctuellement lors de la survenue d’un cas Hebdomadaire

Supports du signalement ›Il est prévu que le signalement des cas par les médecins libéraux, les pharmaciens et la Drass se limite à la transmission à la Cire des informations minimales suivantes :

coordonnées du déclarant ; -coordonnées du patient ; -description du produit ; -description sommaire des circonstances de l’événement ; -

ceci afin de permettre à la Cire de prendre les contacts ultérieurs nécessaires pour l’investigation des cas. Une fiche de signalement sommaire figure en annexe 5.Un point d’entrée unique est identifié à la Cire, avec un numéro de téléphone dédié à la toxicovigilance (02 62 93 94 55), le numéro de fax de la Cire (02 62 93 94 57) et une adresse de messagerie ([email protected]).

Le signalement des cas communautaires provenant des établissements scolaires et des établissements sociaux et médico-sociaux se fait à l’aide de la fiche de recueil des incidents communautaires (annexe 4).

Les cas recueillis par le Samu au moyen d’un questionnaire standardisé font l’objet d’une extraction automatique et d’un envoi par fax hebdomadaire à la Cire.

Les cas recueillis par le service d’urgences hospitalier de Saint-Denis a fait l’objet d’une extraction automatique quotidienne et sont transmis à l’InVS via la plateforme ARH. Une analyse hebdomadaire est effectuée par la Cire. Pour les autres services d’urgences, une recherche active dans les registres de la main courante des cas est effectuée mensuellement.

Les cas reçus dans le cadre de la RTU au CAPTV de Marseille dont dépend l’île de la Réunion ainsi que dans les autres CAPTV, excepté celui de Lille, font l’objet d’une transmission pour information au référent toxicologue de la Cire par fax ou courriel ; concernant le CAPTV de Lille, une procédure automatisée mensuelle a été mise en place.

Les certificats de décès faisant mention d’une intoxication quelle qu’en soit la cause sont identifiés par la Drass et une copie est remise à la Cire.

L’investigation des cas par le référent 3.2.2.2 toxicologue

Conformément aux préconisations du groupe de travail national sur le réseau de toxicovigilance, le suivi des cas est assuré avec les objectifs suivants, sur la base d’une intervention du référent toxicologue en appui de la Cire à hauteur d’une demi-journée par semaine :

connaître avec précision l’exposition, en analysant les circonstances, -en documentant l’exposition par l’anamnèse (reconstitution rétrospective de l’exposition), la métrologie (analyse du milieu vecteur), par l’analyse toxicologique (analyse du milieu biologique) ;valider les symptômes "positifs" et leur évolution par l’observation -clinique et l’accès aux résultats d’examens pertinents ;valider, selon la situation, l’absence de symptômes (symptômes -"négatifs") par l’accès aux résultats d’examens pertinents et sensibles, au-delà de la seule impression clinique. Par exemple, disposer des résultats de l’exploration biologique hépatique/rénale pertinente avant de prononcer l’absence d’effet permet d’éliminer un faux négatif ;

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valider l’absence d’une autre étiologie possible. La recherche et -l’élimination d’une cause médicale seule ou surajoutée, avec la connaissance du résultat d’éventuelles explorations complémentaires pertinentes permettent d’éliminer un faux positif ;estimer la gravité de l’intoxication ; -documenter l’évolution de l’effet indésirable, et plus particulièrement -celle concernant les effets graves ou inattendus ;assurer un suivi de tout cas lors de l’allaitement ou de la grossesse, -afin d’en connaître l’issue. Si nécessaire, effectuer un suivi à distance des enfants exposés in utero ;conserver tout élément relatif au recueil et à la documentation du -cas signalé ; toute information, y compris celle transmise par voie orale, est consignée par écrit, datée et paraphée ;archiver dans un endroit sécurisé toutes les demandes d’information -ou les notifications recueillies sous forme de dossiers informatifs incluant les réponses et en assurer une traçabilité ;documenter les éléments de la prise en charge médicale des patients -afin d’évaluer les moyens mis en œuvre.

L’investigation des cas signalés à la Cire est effectuée par le référent toxicologue, en lien si besoin avec le CAPTV de Marseille, au moyen de questionnaires standardisés concernant les pesticides (annexe 6) et les répulsifs (modèle Afssaps, annexe 7).

Pour les cas liés à une exposition à des pesticides (hors répulsifs corporels), une validation des cas est effectuée par le référent toxicologue qui attribue un degré d’imputabilité avec le soutien éventuel du CAPTV de Marseille. Tous les cas validés sont transmis régulièrement au CAPTV de Marseille par fax ou courriel.

Imputabilité. Les cas sont classés par le référent toxicologue en respectant les définitions suivantes :

cas possible - : patient ayant été exposé à un pesticide et dont les signes cliniques et/ou biologiques sont reliés à cette exposition ;cas exclu - : patient ayant été exposé à un pesticide et dont les signes cliniques et/ou biologiques ne sont pas reliés à cette exposition, ou patient ayant été exposé à un pesticide mais qui n’a présenté aucun signe clinique et/ou biologique, ou patient n’ayant pas été exposé à un pesticide (erreur de codage ou signalement erroné) ;ne se prononce pas - : le toxicologue n’a pas suffisamment d’éléments (sur le produit mis en cause et/ou les signes cliniques) pour se prononcer.

En ce qui concerne les cas liés à une exposition aux répulsifs corporels, le questionnaire, une fois complété, est transmis pour validation des cas au CAPTV de Marseille puis adressé au groupe de travail de toxicovigilance "Médicaments" pour évaluation. Un retour d’information à la Cire sur les cas validés est assuré par le CAPTV.

En ce qui concerne les certificats de décès, la validation des cas est effectuée, après investigation, par le médecin toxicologue.

La transmission des cas déjà investigués 3.2.2.3 par les CAPTV et les médecins du travail

Les CAPTV investiguent les cas qui leur sont directement signalés dans le cadre de la procédure habituelle de RTU et saisissent les informations dans la base du Système d’information commun des CAPTV (Sicap). Une extraction de la Base nationale des cas d’intoxication (BNCI) du Sicap est effectuée mensuellement par le CAPTV de Marseille et les informations suivantes sont transmises à la Cire par messagerie : CAPTV concerné, numéro de dossier, type du correspondant, ville

du correspondant, âge et sexe de l’intoxiqué, produits en cause, symptomatologie au moment de l’appel et après évolution, traitement conseillé et traitement effectué pour les observations complexes. Pour mémoire, le CAPTV de Lille qui ne saisit pas ses données dans la BNCI effectue une extraction des cas qui lui sont signalés directement et les transmet également à la Cire.

Les cas correspondant à une exposition professionnelle des salariés agricoles sont investigués par les médecins du travail (Intermetra) qui communiquent à la Cire par fax ou courriel une copie des questionnaires standardisés utilisés : annexe 3 (dossier MSA). Pour les autres expositions professionnelles (personnels communaux, DDE, sociétés privées autres qu’agricoles…), les médecins du travail doivent signaler à la Cire les cas à l’aide de la fiche sommaire de l’annexe 5 pour investigation par le médecin toxicologue.

Rôle des intervenants3.2.3

Toxicologue référent 3.2.3.1 Le toxicologue référent de la Cire a pour mission de :

participer à la mise en place et l’animation d’un réseau de -toxicovigilance avec les différents partenaires parmi lesquels les quatre services d’urgences de la Réunion ;investiguer les cas signalés à la Cire Réunion-Mayotte par questionnaire -standardisé auprès du signalant ou du patient lui-même ;assurer le lien avec le CAPTV de Marseille dans le cadre d’une -collaboration continue ;valider les cas liés à une exposition à des pesticides (hors répulsifs -corporels) en attribuant un degré d’imputabilité ;transmettre les informations sur les cas validés au CAPTV de -Marseille ;transmettre au CAPTV de Marseille pour validation les signalements -de cas investigués, liés aux répulsifs corporels ;participer le cas échéant à l’information du grand public en phase -avec les services chargés de la communication de la Drass Réunion.

CAPTV de Marseille3.2.3.2 Il a pour mission de :

investiguer les cas de la Réunion qui lui sont signalés directement -dans le cadre de la RTU ; valider les cas en collaboration avec le référent toxicologue de la -Réunion en leur attribuant un degré d’imputabilité ;collaborer avec le référent toxicologue de la Réunion pour la -validation des cas signalés par la Cire Réunion-Mayotte ;participer en collaboration avec le référent toxicologue de la Réunion -au suivi des cas ;extraire périodiquement l’ensemble des cas d’intoxication survenus -à la Réunion (quel que soit le CAPTV qui en ait reçu la notification) et en assurer le traitement et l’analyse, en collaboration avec la Cire Réunion-Mayotte. Dans le cas des répulsifs corporels, l’évaluation est réalisée en collaboration avec le CRPV de Marseille et le groupe "Médicament" du CCTV ;assurer la rétro-information aux différents partenaires locaux et -nationaux (en collaboration avec la Cire Réunion-Mayotte) par le biais de rapports, publications ou présentations orales.

Cire3.2.3.3 Elle a pour mission de :

animer le réseau des partenaires ; -recueillir les signalements ; -analyser périodiquement les données et effectuer une synthèse en -collaboration avec le CAPTV de Marseille ;

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assurer la rétro-information aux différents partenaires locaux et -nationaux (en collaboration avec le CAPTV de Marseille) par le biais de rapports, publications ou présentations orales ;initier, favoriser et participer aux actions de communication et de -prévention vis-à-vis des professionnels de santé, des professions plus particulièrement exposées, des distributeurs de produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires, ainsi que vis-à-vis de la population générale.

Mise en œuvre du protocole4.

Communication4.1

Dans le courant du mois de novembre 2007, la Cire a adressé un courrier aux partenaires suivants identifiés comme sources de données pour les informer du dispositif de surveillance mis en place et solliciter leur participation :

pharmaciens d’officines ; -médecins libéraux généralistes, pédiatres, dermatologues et -pneumologues ;les médecins responsables des établissements sanitaires et -sociaux ;le rectorat pour l’information des médecins de l’Éducation nationale -et des infirmières scolaires ;la Somepro pour transmission aux médecins du travail. -

Parallèlement, des présentations de ce dispositif ont été faites : devant le Conseil de l’ordre des médecins le 20 septembre 2007 ; -aux infirmières de santé scolaire lors de quatre réunions, par zone -géographique de l’île (Nord, Sud, Est, Ouest) du 3 au 7 mars 2008. Cette action d’information et de sensibilisation a permis de toucher 147 infirmières (30 pour le secteur Nord, 28 pour l’Est, 52 pour le Sud et 37 pour l’Ouest).

La fiche de signalement a été mise en ligne sur les sites internet de la Drass et de l’Union régionale des médecins libéraux de la Réunion.

Un article décrivant le dispositif de surveillance a été publié dans le Bulletin épidémiologique de la Réunion et de Mayotte (Epirem 2) de novembre 2007.

Adaptation du dispositif 4.2

Recherche rétrospective de cas 4.2.1 à partir des données PMSI

Compte tenu du retard de mise en place de l’informatisation des services d’urgences hospitaliers, et par conséquent de la plateforme ARH qui devait recueillir quotidiennement les données épidémiologiques et les transmettre à l’InVS, cette partie du dispositif de recueil des cas n’était pas opérationnelle fin 2007.

Dans ces conditions et afin d’évaluer l’ampleur du phénomène, la Cire a souhaité procéder à une évaluation rétrospective du nombre de cas hospitalisés suite à une intoxication susceptible d’être liée à une exposition à des pesticides en analysant les données provenant du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) sur les neuf dernières années disponibles (1999-2007).

Bien que ces chiffres soient d’interprétation délicate (causes possibles d’erreurs par excès ou par défaut inhérentes aux contraintes du codage liées aux objectifs médico-économiques du PMSI) et ne concernent que les cas hospitalisés, ils permettent néanmoins de mettre en évidence un ordre de grandeur du nombre de recours à l’hôpital pour ce type d’événements.

L’extraction a porté sur l’ensemble des admissions dans les secteurs de court séjour des établissements hospitaliers de la Réunion, survenues entre 1999 et 2007 et pour les codes suivants de la CIM 10 inscrits en diagnostic principal ou secondaire :

T60 : effet toxique de pesticides ; -X48 : intoxication accidentelle par des pesticides et exposition à -ces produits ;X68 : auto-intoxication par des pesticides et exposition à ces produits ; -Y18 : intoxication par des pesticides et exposition à ces produits, -intention non déterminée.

Tableau 2

Nombre annuel d’hospitalisations pour intoxication par des pesticides en diagnostic principal et associé, 1999-2007, la Réunion

Année Diagnostic principal

Diagnostic associé

Total

1999 105 18 1232000 109 21 1302001 108 2 1102002 93 17 1102003 89 15 1042004 87 15 1022005 75 21 962006 92 22 1142007 80 17 97

Total 838 148 986

Sur les neuf années de l’étude, la moyenne annuelle des hospitalisations codées comme intoxication par pesticides en diagnostic principal ou associée était de 109.

Mise en place d’une recherche 4.2.2 active des cas dans les services d’urgences hospitaliers et d’une extraction des données du PMSI

Considérant les résultats obtenus par la recherche rétrospective des cas provenant du PMSI, le faible nombre de signalements reçus par la Cire (6 signalements entre le 01/10/07 et le 31/12/07, dont 5 non hospitaliers et 1 du Samu) et devant le retard de la mise en place de la plate forme ARH, la Cire a amendé le protocole de surveillance en mettant en œuvre une recherche active des cas auprès des services d’urgences hospitaliers.

Un contact a été pris avec les chefs du service d’urgences des quatre établissements hospitaliers du département afin de convenir avec eux d’un mode de recueil des données. Un accord a été obtenu de leur part autorisant la chargée d’études de la Cire à consulter mensuellement les registres de la main courante des services d’urgences, et à obtenir les informations nécessaires à l’investigation à partir des dossiers médicaux des patients ayant consulté pour le motif d’exposition à un pesticide.

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De façon pratique, le recueil actif a consisté dans un premier temps à relever dans les mains courantes des services d’urgences de l’île, les nom(s), prénom(s), date de naissance et date de consultation des patients ayant eu recours aux services d’urgences pour les motifs suivants : tentative de suicide, autolyse, intoxication, ingestion de toxique. Dans un second temps, une consultation des dossiers médicaux des patients directement par la chargée d’études ou par le médecin responsable du service d’urgences a été effectuée afin de recueillir les informations nécessaires à la validation des cas par le référent toxicologue de la Cire.

Par ailleurs, une demande d’extraction trimestrielle des données d’hospitalisation en lien avec une intoxication aux pesticides ou aux répulsifs corporels a été faite auprès des quatre établissements hospitaliers publics de l’île.

Résultats du dispositif 5. de surveillance des effets sanitaires des pesticides et répulsifs corporels

Données du 01/10/2007 5.1 au 31/12/2007

Du 1er octobre 2007 au 31 décembre 2007, avant la mise en place de la recherche active des cas dans les services d’urgences hospitaliers, la Cire a reçu 6 signalements d’intoxication par des pesticides et aucun signalement d’intoxication par des répulsifs corporels. Ces cas ont été signalés par le service de LAV de la Drass (2 cas), des particuliers s’étant manifestés directement auprès de la Cire (2 cas), le rectorat (1 cas) et le Centre 15 (1 cas).

Après investigation, 5 cas ont été classés comme étant possiblement liés à une exposition aux pesticides et 1 cas a été exclu.

Les cas possiblement liés à une exposition aux pesticides concernaient exclusivement des femmes âgées entre 30 et 65 ans qui ont inhalé accidentellement de la deltaméthrine utilisée dans le cadre de la LAV. Les patients, qui n’avaient pas eu connaissance des dates de passage

du service de LAV, ne se sont pas protégés et ont été directement exposés lors des épandages aériens de produit insecticide. Les principaux signes cliniques rapportés étaient des signes ORL (oto-rhino-laryngologie), irritations oculaires et des symptômes digestifs. Aucun de ces cas n’a été classé comme grave sur la base de la définition de cas proposée par le groupe de travail national "Médicaments" du comité de coordination de toxicovigilance.

Bilan des données recueillies 5.2 sur l’année 2008

Origine des signaux 5.2.1

Entre le 01/01/2008 et le 31/12/2008, la Cire a recueilli 257 signaux susceptibles d’être liés à une exposition à un pesticide ou à un répulsif corporel.

Certains de ces signaux, qui provenaient de sources différentes, ont concerné les mêmes circonstances d’exposition. Après prise en compte des doublons, 160 expositions à un pesticide et 7 expositions à un répulsif corporel ont été recensées par la Cire sur l’année 2008, soit un total de 167 expositions.

Un seul signal, transmis par le rectorat, est survenu en milieu communautaire dans une école maternelle. Suite à l’application d’un produit à base de géraniol (Insect Killer) pour lutter contre des puces, 8 personnes dont 3 enfants ont présenté des signes d’irritation ORL, cutanée et respiratoire, des signes digestifs et des maux de tête. Les signes cliniques ont perduré quelques heures pour 7 personnes. Seul 1 enfant avait encore des signes digestifs le lendemain de l’incident. Aucune hospitalisation n’a eu lieu.

Afin d’évaluer la contribution respective de chaque source au dispositif de surveillance, le tableau 3 présente l’origine des 257 signaux recensés par la Cire. Les pourcentages sont calculés sur la base des 166 expositions individuelles recensées. La dernière colonne indique le nombre de signaux reçus exclusivement par chacune des sources, ce qui signifie que la source considérée est la seule à avoir transmis le signal, et le pourcentage de la contribution de cette source unique à l’ensemble des expositions.

Tableau 3

Nombre de signaux liés à une exposition aux pesticides ou aux répulsifs corporels recensés en 2008, la Réunion

Origine du signal* Accidentels Volontaires Perdus de vue Total Signaux uniques

Nombre %* Nombre %*

CAP 42 32 6 80 48,2 43 25,9Centre 15 4 12 1 17 10,2 7 4,2Oscour® 0 3 1 4 2,4 0 0,0DIM 10 69 3 82 49,4 26 15,7Services d’urgences 12 32 3 47 28,3 18 10,8Smur 1 13 4 18 10,8 9 5,4Drass (LAV) 4 0 0 4 2,4 4 2,4Libéraux 0 0 0 0 0,0 0 0,0Pharmaciens 0 0 0 0 0,0 0 0,0Médecine du travail 0 0 0 0 0,0 0 0,0Certificats de décès 0 5 0 5 3,0 3 1,8

Total 73 166 18 257 110* Pourcentage du nombre total des 166 expositions individuelles.

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Les sources les plus contributives au dispositif de surveillance ont été les Départements d’information médicale (DIM) (49 %), les CAPTV (48 %) et le recueil actif auprès des services d’urgence (28 %). On trouve ensuite le Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) (11 %) et le Centre 15 (10 %). Les deux tiers des expositions provenaient d’une source unique (66,3 %). Un quart des expositions individuelles ont été signalés par les CAPTV et par eux seuls.

Le dispositif Oscour®, opérationnel en 2008 dans le service des urgences du Centre hospitalier régional Félix Guyon (CHRFG) de Saint-Denis a permis de recenser 4 signaux en lien avec une exposition aux pesticides ou aux répulsifs corporels. Une extraction du DIM de cet établissement réalisée sur la même période a retrouvé 15 passages codés en T60, X48, X68 et Y18 ou T493. Le dispositif Oscour® n’a ainsi identifié qu’un peu plus d’un quart des cas hospitalisés au CHRFG en lien avec une exposition aux pesticides.

Sur l’année 2008, 80 signaux, en lien avec une exposition avec des pesticides, survenus à la Réunion et recueillis directement par les CAPTV dans le cadre de la RTU, ont été extraits de la BNCI et transmis à la Cire par le CAPTV de Marseille. Les 80 signaux retenus

se répartissaient de la façon suivante selon les CAPTV : Marseille (42), Paris (27), Nancy (7), Lyon (3), Toulouse (1).

Le tableau 4 présente l’ensemble des signaux recensés par la Cire en attribuant arbitrairement au premier signalant son origine lorsque le même signal provient de plusieurs sources, éliminant ainsi les doublons.

Sur la base d’une affectation de la source au premier signalant, on constate que sur les 166 expositions recensées, 5,4 % seulement ont fait l’objet d’un signalement effectif à la Cire, 64 % sont issus d’un recueil automatisé (CAP, Centre 15, Centre hospitalier de Saint-Denis et les DIM) et 30 % proviennent de la recherche active auprès des services d’urgences de l’île. On peut noter l’absence de signalement en provenance des médecins libéraux et pharmaciens d’officine ainsi que, et c’est plus surprenant, de la médecine du travail alors que l’utilisation des pesticides est généralisée dans le milieu professionnel agricole.

Plus de la moitié des expositions recensées (57 %) sont la conséquence d’une intoxication volontaire (tentative de suicide).

Tableau 4

Origine des signaux liés à une exposition aux pesticides ou aux répulsifs corporels survenus en 2008, la Réunion

Origine du signal* Accidentels Volontaires Perdus de vueTotal

Nombre %

Extraction 43 57 7 107 64,5 CAP 38 19 5 62 37,3Centre 15 3 9 0 12 7,2Oscour® 0 1 0 1 0,6DIM 2 28 2 32 19,3

Recueil actif 12 33 5 50 30,1Services d’urgences 11 24 3 38 22,9Smur 1 9 2 12 7,2

Signalements à la Cire 4 5 0 9 5,4Drass (LAV) 4 0 0 4 2,4Libéraux 0 0 0 0 0,0Pharmaciens 0 0 0 0 0,0Médecine du travail 0 0 0 0 0,0Certificats de décès 0 5 0 5 3,0

Total (%) 59 (35,5)

95 (57,2)

12 (7,2)

166 (100)

100,0

* Dans le cas où les mêmes signaux d’exposition proviennent de sources différentes, l’origine du premier signal recensé par la Cire a été retenue.

Classement des cas 5.2.2

Sur ces 166 expositions recensées, 12 (7,5 %) n’ont pu être investiguées car les personnes concernées ont été perdues de vue. Les 154 cas investigués ont été classés de la façon suivante par le médecin toxicologue.

La majorité des cas exclus (66 cas sur 83 soit 79,5 %) concerne de simples expositions sans effets sanitaires avérés. La totalité des 7 signalements en lien avec une exposition à un répulsif corporel ont

été exclus en l’absence de signe clinique. Il s’agissait essentiellement d’enfants de moins de 3 ans qui avaient ingéré "accidentellement" une petite quantité de répulsif.

Les résultats présentés dans la suite du rapport ne concernent que les 62 cas d’exposition par pesticides investigués et classés comme "possibles". Par ailleurs, compte tenu de leurs caractéristiques très différentes, la présentation des résultats séparera systématiquement les cas d’intoxication accidentelle et volontaire.

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Caractéristiques des 62 cas retenus5.2.3

Origine des signaux5.2.3.1 Le tableau 6 présente l’origine des 112 signaux concernant les 62 cas classés comme possibles sachant que certains cas ont fait l’objet de plusieurs signaux issus de sources différentes. Les pourcentages sont calculés sur la base du total des 62 cas classés comme possibles. La dernière colonne indique le nombre de signaux reçus exclusivement par chacune des sources, ce qui signifie que la source considérée est la seule à avoir transmis le signal, et le pourcentage de la contribution de cette source unique à l’ensemble des expositions.

Les sources les plus contributives au dispositif de surveillance ont été les DIM (68 %), les CAPTV (40 %) et le recueil actif auprès des services d’urgence (35 %). On trouve ensuite le Smur (11 %) et le Centre 15 (11 %).

La moitié des cas classés comme "possibles" provenaient d’une source unique (51,6 %). La probabilité d’obtenir un nouveau cas (le cas est unique donc nouveau) était de 10/22 soit 0,45 pour les Services d’accueil des urgences (SAU) et de 0,2 pour le DIM ou un CAP.

Le tableau 7 présente l’ensemble des signaux concernant les cas classés comme "possibles" en attribuant arbitrairement au premier signalant son origine lorsque le même signal provient de plusieurs sources, éliminant ainsi les doublons.

Sur la base d’une affectation de la source au premier signalant, on constate que sur les 62 cas possiblement liés à une exposition aux produits phytopharmaceutiques ou antiparasitaires, seuls 11,3 % ont fait l’objet d’un signalement à la Cire (Drass), 53,2 % sont issus d’un recueil de données automatisé (CAP, Centre 15, service d’urgences du Centre hospitalier de Saint-Denis et DIM) et 35,5 % proviennent du recueil actif auprès des autres services d’urgences de l’île.

Tableau 5

Classement des cas liés à une exposition aux pesticides, 2008, la Réunion

ImputabilitéAccidentelles Volontaires Total

Nombre % Nombre % Nombre %

Possible 16 10,4 46 30 62 40Exclu 42 27,3 41 27 83 54Ne se prononce pas 1 0,6 8 5,2 9 5,8

Total 59 38,3 95 62 154 100,0

Tableau 6

Origine des signaux des cas d’intoxication classés comme “possibles”, 2008, la Réunion

Origine Signaux des cas possibles Signaux exclusifs

Nombre %* Nombre %*

CAP 25 40,3 5 8,1Centre 15 7 11,3 1 1,6Oscour® 2 3,2 0 0,0DIM 42 67,7 8 12,9Services d’urgence 22 35,5 10 16,1Smur 7 11,3 2 3,2Drass (LAV) 3 4,8 3 4,8Libéraux 0 0,0 0 0,0Pharmaciens 0 0,0 0 0,0Médecine du travail 0 0,0 0 0,0Drass (certificats de décès) 4 6,5 3 4,8

Total 112 32 * Pourcentage du total des 62 cas "possibles".

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Quarante-quatre pour cent (44 %) des cas d’intoxications classés comme graves ont fait l’objet d’un signalement aux CAPTV.

Intoxications accidentelles ›Les principaux signes cliniques rapportés pour les 16 cas sont, de façon isolée ou associée, des irritations ORL (4 cas), oculaires (3 cas), cutanées (1 cas), des symptômes digestifs (8 cas) et des céphalées (3 cas).

Quatre patients (25 %, soit 7 % des intoxications totales) ont dû être hospitalisés avec une durée moyenne de séjour de 2,5 jours4.

Un cas a été classé comme grave, sur la base de la définition retenue, chez une enfant de 2 ans ayant ingéré un insecticide antitermite

et qui a présenté des troubles digestifs, respiratoires et oculaires, des troubles du caractère et du comportement, des convulsions et un coma.

Intoxications volontaires ›Les signes cliniques sont variés : oculaires, digestifs, respiratoires, ORL, neurologiques…

Les 46 cas d’intoxications volontaires classés comme possibles concernent des tentatives de suicide par ingestion. Vingt-trois cas (50 %, soit 37 % des intoxications totales) ont été classés comme graves sur la base de la définition de cas retenue, parmi lesquels on a relevé 7 décès.

4 En cas d’hospitalisation de moins de 24 heures, une durée d’hospitalisation de 1 jour a été retenue.

Tableau 7

Origine* du signal pour les cas d’intoxication classés “possibles”, 2008, la Réunion

Origine Possible

Nombre %

Extraction 33 53,2CAP 15 24,2Centre 15 5 8,0Oscour® 1 1,6DIM 12 19,4

Recueil actif 22 35,5SAU 17 27,4Smur 5 8,0

Signalement 7 11,3Drass (LAV) 3 4,8Libéraux 0 0,0Pharmaciens 0 0,0Médecine du travail 0 0,0Drass (certificats de décès) 4 6,5

Total 62 100,0* Dans le cas où les mêmes signaux d’exposition proviennent de sources différentes, l’origine du premier signalement recensé par la Cire a été retenue.

Caractéristiques selon les signes cliniques et la gravité 5.2.3.2

Tableau 8

Répartition des cas d’intoxications accidentelles et volontaires aux pesticides selon la gravité, 2008, la Réunion

Accidentels Volontaires Total

Nombre % Nombre % Nombre %

HospitalisésGrave 1 1,6 19 30,6 20 32,3Non grave 3 4,8 18 29,0 21 33,9Total 4 6,5 37 59,7 41 66,1

Non hospitalisésGrave 0 0,0 3* 4,8 3 4,8Non grave 12 19,4 6 9,7 18 29,0Total 12 19,4 9 14,5 19 33,9

Total 16 25,8 46 74,2 62 100* Trois cas décédés non hospitalisés.

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Au total ›Au total, 37 patients (80 %, soit 59 % des intoxications totales) ont été hospitalisés avec une durée moyenne de séjour de 5 jours (médiane = 2 jours).

La durée moyenne de séjour est de 1,6 jours (médiane=1 jour) pour les cas non graves vs 8,6 jours (médiane=5 jours) pour les cas graves.

Caractéristiques selon le sexe et l’âge5.2.3.3 Les tableaux 9 et 10 présentent respectivement la répartition des cas d’intoxication aux pesticides selon le sexe et la classe d’âge, en distinguant la nature de l’intoxication (accidentelle ou volontaire).

Intoxications accidentelles ›Les hommes représentent 75 % des cas d’intoxication accidentelle par les produits phytosanitaires. Pratiquement toutes les classes d’âges sont touchées avec un âge moyen de 39 ans.

Intoxications volontaires ›Pour les 46 cas recensés, la moyenne d’âge s’élève à 38 ans et les cas concernent en grande majorité des hommes (84,8 %).

Tableau 9

Répartition des cas d’intoxication accidentelle et volontaire aux pesticides selon le sexe, 2008, la Réunion

Sexe Accidentelles Volontaires Total

Homme 12 39 51Femme 4 7 11

Total 16 46 62

Tableau 10

Répartition des cas d’intoxication accidentelle et volontaire aux pesticides selon l’âge, 2008, la Réunion

Tranche d’âge Accidentelles Volontaires Total

Nombre %

0-4 ans 2 0 2 3,25-14 ans 0 0 0 0,015-24 ans 1 7 8 12,925-34 ans 3 11 14 22,635-44 ans 4 13 17 27,445-54 ans 2 8 10 16,155-64 ans 2 5 7 11,365 ans et plus 2 2 4 6,5

Total 16 46 62 100

Répartition temporelle des cas5.2.3.4

Figure 1

Évolution temporelle des cas d’intoxication accidentelle et volontaire aux pesticides, 2008, la Réunion

0

2

4

6

8

10

12

jan. fév. mars avr. mai juin

2008

juil. août sept. oct. nov. déc.

Nombre de cas accidentels Nombre de cas volontaires

Nom

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Tableau 11

Taux brut d’incidence des cas d’intoxication aux pesticides selon le secteur géographique, 2008, la Réunion

Secteur Nombre de cas Population Taux brut/100 000 hab.

Nord 11 257 797 4,3Ouest 11 159 783 6,9Est 12 115 262 10,4Sud 28 258 479 10,8

Intoxications accidentelles ›La répartition mensuelle des 16 cas d’intoxication accidentelle recensés en 2008 (25,8 % des cas) montre un nombre plus important de cas pendant l’été austral, de novembre à avril, durant lequel l’utilisation d’insecticides pour différents usages (LAV, traitements phytopharmaceutiques…) est plus importante. Toutefois, le faible nombre de cas limite la portée de l’analyse.

Intoxications volontaires ›Plus de 50 % des cas d’intoxications volontaires recensés se répartissent sur quatre mois consécutifs de l’année (février à mai 2008). Compte tenu du faible nombre de cas, l’interprétation de cette tendance est délicate.

Répartition géographique des cas5.2.3.5 Le découpage retenu pour les secteurs géographiques est le suivant :

Nord = Le Port, La Possession, Saint-Denis, Sainte-Marie, -Sainte-Suzanne ;Sud = Entre-Deux, Petite-île, Saint-Joseph, Saint-Louis, -Saint-Pierre, Saint-Philipe, Le Tampon, Cilaos ;Est = Bras-Panon, La-Plaine-des-Palmistes, Saint-André, -Saint-Benoît, Sainte-Rose, Salazie ;Ouest = Les Avirons, Étang-Salé, Saint-Leu, Saint-Paul, Trois-Bassins. -

Le secteur géographique considéré dans ce bilan est le lieu d’exposition ou le lieu de prise en charge des patients lorsque le lieu d’exposition n’a pu être précisé. Lorsque les éléments cliniques recueillis lors de

la prise en charge hospitalière étaient suffisants pour permettre au référent toxicologue de statuer sur le degré d’imputabilité, une investigation complémentaire auprès du soignant ou du patient n’a pas été systématiquement réalisée. C’est le cas notamment pour les tentatives de suicide recensées a posteriori par la recherche active dans les services d’urgences ou par l’extraction des données du PMSI. Certaines informations comme l’adresse des patients peuvent ainsi être manquantes.

Figure 2

Répartition par secteur géographique des cas d’intoxication aux pesticides, 2008, la Réunion

Pour l’ensemble de l’île de la Réunion, l’incidence des intoxications aiguës par pesticides est égale à 7,8/100 000 sur l’année 2008.

Les cas sont répartis sur les différents secteurs géographiques de l’île. Les incidences plus élevées mise en évidence dans les zones est et sud de l’île pourraient être liées à leur vocation plus agricole que dans le reste de l’île, favorisant l’accès aux produits de traitements des cultures comme les pesticides. Le faible nombre de cas et la méconnaissance du lieu d’exposition pour certains d’entre eux conduisent toutefois à limiter la portée de cette analyse.

Produits impliqués et modalités 5.2.3.6 d’exposition

Le tableau 12 présente les différents produits impliqués dans les intoxications. Il convient de préciser que dans le cas des intoxications volontaires, les personnes ingèrent souvent plusieurs substances à la fois (alcool, médicaments, pesticides). Ainsi, parmi les cas recensés, 2 personnes ont ingéré deux pesticides (Lannate (carbamate) + Décis (deltaméthrine) dans un cas ; anticoagulant + organophosphoré dans l’autre).

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Tableau 12

Produits impliqués dans les cas d’intoxication aux pesticides, 2008, la Réunion

Produits concernés Accidentelles Volontaires Total

Herbicides 4 16 20Herbicides minéraux 0 0 0Herbicides organiques 4 14 18

Désherbants totaux (glyphosate) 3 11 14Herbicides racinaires 0 0 0Herbicides racinaires et foliaires 0 1 1Herbicides foliaires 1 2 3

Phytohormones de synthèse 1 1 2Ammoniums quaternaires (Bipyridiles) 0 1 1

Non renseignés 0 2 2Rodenticides 0 6 6

Anticoagulants 0 2 2Convulsivants 0 4 4

Insecticides (sans précision) 12 24 36Organophosphorés 3 10 13Carbamates 1 5 6Pyréthrinoïdes de synthèse 5 7 12Autres familles 0 2 2Non renseignés 3 0 3

Fongicides 0 2 2Fongicides de contact 0 2 2

Produits à base de métaux 0 1 1Soufre 0 1 1

Fongicides systémiques 0 0 0

Total 16 48 64

Intoxications accidentelles ›Les produits impliqués concernaient des insecticides pour 12 cas (75 % des intoxications accidentelles et 19 % du total des intoxications) et des herbicides pour 4 cas (25 % des intoxications accidentelles et 6 % du total). Les personnes ont été majoritairement exposées accidentellement par inhalation (62,5 % des cas). Toutefois, 25 % des personnes ont ingéré accidentellement des pesticides, et ce du fait d’un mauvais reconditionnement des produits pour 3 cas sur 4.

Intoxications volontaires ›Les produits en cause étaient pour 50 % des cas un insecticide, pour 33 % un herbicide, pour 13 % un rodenticide et pour 4 % un fongicide. Ils ont été ingérés dans le cadre de tentatives de suicide, le plus souvent associés à de l’alcool et/ou des médicaments. Les produits ingérés sont divers et variés. Néanmoins, à titre indicatif, le Décis (insecticide à base de pyréthrinoïde de synthèse) a été impliqué dans 6 cas, le Lannate (insecticide à base de carbamate) dans 5 cas et le Missile 360 (herbicide à base de glyphosate) dans 5 cas également. Remarque : 1 patient a ingéré du paraquat le 07/03/2008 alors que ce produit a été retiré du marché au niveau national le 20/07/2007.

Surveillance des certificats de décès5.2.4

Dans le cadre du dispositif général de veille sanitaire à la Réunion, la Cire assure une surveillance des décès, à partir des certificats reçus à la Drass, mentionnant l’un des termes suivants : chikungunya, grippe, intoxication, suicide.

En 2008, 90 certificats de décès ont ainsi été recensés avec la notion de suicide et/ou d’intoxication, dont 10 avec la notion d’intoxication. Ces certificats de décès ont fait l’objet d’une investigation afin de connaître la circonstance de l’intoxication et la nature du produit impliqué ; il s’agissait dans les 10 cas d’intoxications volontaires.

Pour 7 de ces 10 certificats de décès, le produit impliqué était un pesticide. Il s’agissait d’organophosphorés pour 3 cas, de Missile 360 (herbicide à base de glyphosate) pour 1 cas et d’herbicide sans autre précision pour 3 autres cas. La nature du produit n’a pu être renseignée pour les 3 derniers cas. Ces intoxications volontaires n’ont concerné que des hommes âgés de 30 à 65 ans (âge moyen : 42,6 ans).

Cinq de ces 7 intoxications suicidaires avaient été recensées par les autres sources de données du dispositif de surveillance.

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Autres dossiers toxicologiques6. Miel 6.1

Contexte6.1.1

La présence de grayanotoxines dans le bois de rempart (Agauria salicifolia) et dans des produits dérivés était connue à la Réunion (décoction de feuilles de la plante et miel). La survenue d’une intoxication collective par du "miel fou", impliquant 7 personnes, a permis de confirmer les éléments du tableau clinique (malaise, bradycardie, hypotension et vertiges) et leur concordance avec les observations publiées ces dernières années5.

Action CVS/toxico6.1.2

Une investigation conjointe avec le responsable de l’association pour le développement de l’apiculture a permis de "circonscrire" la récolte suspecte et d’éviter toute nouvelle intoxication. Une information auprès des apiculteurs du département a été délivrée. Une réflexion avec le laboratoire de biologie végétale de la faculté des sciences a été menée, de façon à sécuriser la filière de production par la recherche systématique des toxiques dans des échantillons de miel produit à la période critique de l’année (novembre à janvier). Par ailleurs, la recherche d’un laboratoire susceptible de doser les toxiques dans le miel d’une part, et dans des produits biologiques de patients d’autre part, a été conduite de façon à étayer plus précisément les observations.

Résultats et mesures prises6.1.3

Le laboratoire parisien Toxlab a été contacté. Celui-ci avait pu, en 2007, mettre en évidence un pic moléculaire (en HPLC) sur les prélèvements de patients du Centre hospitalier Gabriel Martin (CHGM) ayant ingéré du miel toxique, même si, faute d’échantillon de toxine pure, l’appareil n’avait pu confirmer formellement la nature du pic moléculaire. Ce laboratoire a fait une proposition financière pour le dosage des toxines dans le plasma de patients, mais le financement n’a pas pu être trouvé localement. La réflexion avec la faculté des sciences n’a pas abouti à notre connaissance, en particulier de par la difficulté à trouver un financement pérenne. Au niveau de la filière miel, les apiculteurs ont été informés de la nécessité d’éloigner les ruches des champs de bois de rempart.

Larves de guêpes6.2

Contexte6.2.1

Une double intoxication collective (2 familles ne se connaissant pas) par ingestion de larves de guêpes, survenue le même jour d’août 2008, a produit des symptômes similaires à ceux observés lors de l’ingestion de miel contaminé par des grayanotoxines, mais d’apparition plus retardée. Les nids de guêpe avaient été ramassés au même endroit. L’apport de toxines du même type aux larves de guêpes ne pouvait être exclu compte tenu du mode de nutrition des larves par les mères.

Action CVS/toxico6.2.2

La cellule de toxicovigilance a pris contact avec le médecin urgentiste qui avait pris en charge les patients. Outre une bonne documentation des cas (anamnèse, délai d’installation des signes et leur durée), il a été proposé une approche analytique à partir des échantillons de sang et d’urines d’une patiente, congelés et stockés dans un laboratoire du CHRFG.

Résultats et mesures prises6.2.3

Le CHRFG n’a pas souhaité financer la recherche de toxines sur les échantillons biologiques disponibles. Il n’y a pas eu d’enquête environnementale par le service santé-environnement (recherche de la présence de bois de rempart à proximité).

Champignons6.3

Contexte6.3.1

Fin mars 2008, 2 observations familiales de toxi-infection alimentaire collective (Tiac), concernant des champignons, ont été signalées à la CVS. Les 2 observations ont concerné chacune deux personnes, avec dans un cas ramassage de champignons dans la propriété même des consommateurs à Saint-Pierre, et dans l’autre cas ramassage dans une aire de loisirs à Saint-Joseph.

Action CVS/toxico6.3.2

Les familles ont été contactées avec reconstitution de l’histoire clinique d’une part, et demande d’une nouvelle cueillette des mêmes espèces aux mêmes endroits d’autre part, avec acheminement sur la Cire dont l’un des médecins possède une bonne expertise sur l’identification des champignons.

Résultats et mesures prises6.3.3

Dans l’un des cas, il s’agissait d’une espèce comestible (Macrolepiota excoriata), mais les modalités de conservation avant la consommation ont évoqué très fortement la possibilité d’une pullulation microbienne. Dans l’autre cas, il s’agissait d’une espèce concordante avec un syndrome résinoïdien (Agaricus xanthoderma). Les conseils d’usage ont été prodigués aux personnes concernées.

Phosphore blanc6.4

Contexte6.4.1

Le 23 avril 2008, lors d’une fouille sur un chantier de travaux publics, des matériaux ont été découverts avec émanation de vapeurs irritantes lors du contact avec l’air. Suite à l’intervention de plusieurs services (Service départemental d’incendie et de secours, Direction régionale de l’industrie et de la recherche et de l’environnement, Observatoire régional de l’air, cellule de déminage de l’Armée), l’hypothèse de la présence de phosphore blanc a été émise puis confirmée. Un ouvrier a été évacué vers le CHRFG suite à la projection d’une pierre lors d’une explosion.

5 Weber M, Cadivel A, Chappel V, Abinaber F, Le Gallo A, Ragonneau S, Verdiere C, Lassalle C, Metas E, D’Ortenzio E. Intoxication collective par "miel fou" à l’île de la Réunion (océan Indien), Bull Soc Pathol Exot, 2009 ;102,1,7-8.

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Action CVS/toxico6.4.2

L’ouvrier blessé présentant une brûlure profonde à une main, la possibilité d’une résorption systémique du phosphore a été évoquée. Le médecin traitant du patient a été contacté en lien avec le service d’urgences ayant pris en charge initialement le patient, et un bilan biologique hépatorénal a pu être réalisé.

Résultats et mesures prises6.4.3

Le bilan biologique s’est avéré être normal. La gestion de l’événement par les services ad hoc a permis d’éviter d’autres cas.

Suspicion d’intoxication 6.5 chronique à Salazie

Contexte6.5.1

Un médecin de Salazie a signalé à la CVS, par courrier du 25/08/08, la problématique de 10 patients d’un même secteur présentant des symptômes non spécifiques (fatigue, malaises, nausées en particulier) et des perturbations biologiques : valeurs basses des butyryl-cholinestérases et légère élévation de la bilirubine libre. La CVS a sollicité la Cire pour avis.

Action CVS/toxico6.5.2

La Cire a apporté son aide à l’interprétation des données recueillies par le médecin notamment en complétant et orientant la recherche. À cet effet, la Cire a réalisé une enquête auprès des patients afin de renseigner leur âge, sexe, antécédents et traitements médicaux, activités à risque vis-à-vis des pesticides…, et a sollicité les laboratoires de l’Est de l’île dans le but d’obtenir les valeurs seuils pour la population étudiée.

Résultats et mesures prises6.5.3

Notre interprétation a été que les résultats biologiques constatés n’étaient pas directement interprétables du fait du polymorphisme génétique de l’activité de cette enzyme et de l’absence de valeur de référence individuelle. Une demande de suivi clinique et biologique des patients a été faite, dont les résultats sont toujours en attente.

Produits ménagers6.6

Contexte6.6.1

Le 12/08/08, dans le cadre de la toxicovigilance, la Cire reçoit un appel d’un urgentiste du CHRFG signalant l’intoxication d’un enfant par un produit ménager suspect. Le produit mis en cause ne faisant pas partie du système de surveillance, la Cire transfère le signal à la CVS pour suite à donner.

Action CVS/toxico6.6.2

La CVS informe le service de la Direction départementale de la concurrence et de la répression des fraudes du signal pour effectuer une enquête sur le produit. Il s’agissait d’un produit qui venait d’être mis sur le marché local, mais dont les règles de sécurité concernant la fermeture du contenant et l’information des consommateurs de la dangerosité du produit n’avaient pas été portées sur les étiquettes.

Résultats et mesures prises6.6.3

Le produit a été retiré du marché à partir du 1er octobre 2008.

Monoxyde de carbone6.7

Contexte6.7.1

Dans le courant du mois de juin 2008, lors d’une consultation de la main courante d’un service d’urgences, la chargée d’études toxicovigilance de la Cire constate plusieurs passages ayant pour motif une intoxication au monoxyde de carbone, alors qu’aucun signalement n’était parvenu à la CVS de la Drass.

Action CVS/toxico6.7.2

Une analyse des données du PMSI concernant les intoxications au monoxyde de carbone (code T58 de la CIM 10) sur la période 2004-2007 a été réalisée par la Cire pour évaluer l’ampleur du phénomène à la Réunion.

Résultats et mesures prises6.7.3

L’analyse des données du PMSI a permis sur cette période d’estimer à 81 le nombre d’hospitalisations pour intoxication au monoxyde de carbone à la Réunion et de souligner le manque de sensibilité du dispositif actuel de surveillance qui repose sur le signalement à la Drass des intoxications oxycarbonées. En effet, en se basant uniquement sur les cas hospitalisés, il apparaît que moins d’1 cas sur 4 (18/81) a fait l’objet d’un signalement à la Drass sur la période 2004-2007.

La CVS a été informée de ce constat, et des messages d’information et de prévention à l’attention du public ont été diffusés par la Drass à partir du 29/07/2008 ; à cette occasion, les professionnels de santé ont été sensibilisés à nouveau à la problèmatique du monoxyde de carbone et à la nécessité du signalement de toute intoxication.

Bases de données 6.8

Tenue d’une base de données 6.8.1 de toxicologie : EMC, sites Internet

L’ensemble des art ic les de toxicologie contenus dans l’encyclopédie médico-chirurgicale (EMC) jusqu’à 2007 a été regroupé, y compris ceux publiés dans l’EMC urgences, pneumologie, etc.

Des bases de données disponibles sur internet ont été colligées.

Mises à jour de la base de données 6.8.2 Tox’in concernant les plantes toxiques réunionnaises (CAPTV et Samu de Grenoble)

Suite à des intoxications survenues sur l’île par des plantes endémiques, la proposition a été faite d’abonder cette base, actuellement commercialisée par l’intermédiaire du Vidal Expert. Ceci a concerné le bois de rempart (Agauria salicifolia) et le pignon d’Inde.

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Divers6.9

Rédaction de procédures 6.9.1 à destination du Samu concernant la gestion d’événements catastrophiques d’origine chimique

Les fiches réflexes de l’Afssaps et d’autres modes opératoires concernant la gestion par le Samu – Centre 15 de situations de catastrophes d’origine toxique ont été colligés sur un CD-ROM interactif.

Suivi des suicides6.9.2

La surveillance des décès par suicide est réalisée à partir des certificats de décès reçus à la Drass. Elle transmet à la cellule de toxicovigilance de la Cire la totalité des certificats mentionnant un terme évocateur de suicide (suicide, pendaison, autolyse, tentative de suicide ou TS, "volontaire"…).

Rétro-information 7.

Les principaux résultats de la surveillance ont été présentés dans un article du Bulletin de veille sanitaire de la Cire Réunion-Mayotte du mois de juillet 2009, outil de partage et de valorisation des données épidémiologiques destiné principalement aux décideurs, professionnels de santé et partenaires de la veille sanitaire à la Réunion et à Mayotte.

Les résultats de la surveillance ont par ailleurs fait l’objet d’une présentation orale dans les services d’urgence des établissements hospitaliers publics de l’île.

Le présent rapport sera diffusé à l’ensemble des partenaires ayant participé au dispositif de surveillance et mis en ligne sur les sites internet de l’InVS et de la Drass de la Réunion.

Des articles seront également soumis au Bulletin épidémiologique hebdomadaire et dans une autre revue scientifique sur les aspects stratégiques de cette surveillance.

Discussion8.

Le dispositif de surveillance a permis de recenser 166 événements de santé dans l’année 2008 dont 62 (37 %) classés comme des cas possibles en lien avec une exposition aux pesticides. Plus de 70 % de ces cas concernaient des tentatives de suicide par intoxications volontaires pour lesquelles les mesures de prévention sont limitées. Près du tiers des intoxications aux pesticides ont été considérées comme graves et la quasi-totalité des cas classés comme graves concernaient des intoxications suicidaires.

Aucune intoxication faisant suite à un empoisonnement par un tiers n’a été identifiée lors des investigations, mais il est possible que des cas classés en intoxications volontaires (suicides) soient en réalité la conséquence d’actes d’empoisonnement dissimulés. Comme précisé précédemment, les certificats de décès avec la mention de suicide ou d’intoxication ont fait l’objet d’une investigation, afin de connaître la circonstance de l’intoxication et la nature du produit impliqué. La possibilité d’un accès aux informations produites par la

médecine légale pourrait être envisagée comme source d’information complémentaire.

Aucun signalement n’a été reçu en provenance des médecins libéraux, des pharmaciens ou de la médecine du travail. La quasi-totalité (95 %) provenait des extractions automatiques (CAP, Samu, Urgences CHRFG, PMSI) ou de la recherche active au sein des services d’urgences hospitaliers. Les signalements reçus par la Cire provenaient quasi exclusivement de la Drass (services de LAV et CVS). Suite à ce constat, une nouvelle sensibilisation des médecins libéraux et des pharmaciens d’officine est envisagée.

L’absence de signalement en provenance de la médecine du travail en milieu agricole est cohérente avec l’absence d’appel recensé par la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) de la Réunion dans le cadre du dispositif Phyt’Attitude. Il est probable que cette situation soit la conséquence d’une sous-déclaration des cas dans la mesure où ce domaine d’activité est surtout occupé à la Réunion par des chefs d’exploitation et coexploitants familiaux qui ne bénéficient pas, sauf adhésion volontaire, de la médecine du travail destinée aux salariés du régime agricole.

Le dispositif actuel de surveillance des intoxications par les pesticides et répulsifs corporels ne comporte pas de lien formel avec les autres dispositifs de vigilance (pharmacovigilance, cosmétovigilance, réactovigilance...). Il est ainsi possible que des cas investigués par d’autres vigilances sanitaires aient été exclus suite à un doute sur l’imputabilité, alors qu’une exploration plus approfondie aurait pu mettre en évidence un lien avec un pesticide. Le développement de modalités d’échanges d’information entre les dispositifs de vigilance sanitaire serait en conséquence à rechercher.

Une réflexion serait par ailleurs à engager afin de réduire le nombre de fiches actuellement utilisées pour le recueil des signalements.

Parmi les 62 cas classés comme "possibles", 60 % ont fait l’objet d’un signalement à la Cire sans l’être à un CAPTV, ce qui illustre la nécessité du partenariat mis en œuvre.

Le dispositif Oscour® de transmission automatisée des résumés de passage aux urgences n’étant pas opérationnel en 2008 pour l’ensemble des établissements hospitaliers de la Réunion (seul le CHRFG transmettait ses données directement à l’InVS), une recherche active des cas au sein des trois autres services d’urgences a été mise en œuvre par la Cire. Ce recueil a présenté des contraintes opérationnelles non négligeables et n’a pas permis d’assurer une bonne réactivité compte tenu des délais qui atteignaient plusieurs semaines entre le passage aux urgences et l’investigation. Ce recueil actif n’a, par ailleurs, permis de recenser que 28 % des signalements et 35 % des cas classés comme "possibles". Compte tenu de la faible rentabilité de ce recueil et du fait que, depuis la mi-2009, les quatre services d’urgences participent au dispositif Oscour®, il n’est pas envisagé de poursuivre ce recueil à l’avenir. Il convient néanmoins de noter que la performance du dispositif Oscour® est limitée compte tenu des difficultés inhérentes au codage.

Si l’on considère les cas hospitalisés (82 cas recensés auprès des DIM), l’incidence annuelle des intoxications aiguës aux pesticides à la Réunion sur la période considérée était supérieure à l’incidence annuelle moyenne relevée entre 1997 et 2006 en Martinique : 10,3/100 000 habitants vs 6/100 000 habitants (Bulletin d’alerte et de surveillance Antilles-Guyane d’octobre 2007).

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Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 19

Le dispositif de surveillance n’a pas mis en évidence de risque sanitaire lié à un nouveau produit phytopharmaceutique ou antiparasitaire mis sur le marché. Par contre, la cellule de toxicovigilance a permis aux autorités sanitaires d’intervenir rapidement vis-à-vis d’un produit ménager qui ne respectait pas les règles d’étiquetage. Cet exemple, avec ceux également rapportés dans la partie 6 "Autres dossiers toxicologiques" de ce rapport, souligne l’intérêt pour le dispositif global de veille et d’alerte sanitaire de disposer d’une expertise toxicologique locale dans un département d’outre-mer éloigné de la métropole.

Conclusion – Perspectives9.

Au-delà des connaissances apportées par le dispositif de surveillance sur les intoxications liées à une exposition aux pesticides à la Réunion, l’expertise toxicologique offerte par la cellule de toxicovigilance de la Cire est apparue comme une plus-value pour la CVS de la Drass de la Réunion. L’investigation menée par la cellule de toxicovigilance suite à la survenue d’une intoxication collective par du "miel fou", décrite précédemment, est un exemple de la plus-value apportée par une expertise locale.

Ce constat conduit à proposer le maintien de cette expertise dans le cadre d’un dispositif de toxicovigilance étendu à l’ensemble des cas d’intoxication rapportés à la Réunion, afin de renforcer également le partenariat entre la Cire Réunion-Mayotte/InVS et les CAPTV. Une éventuelle extension du dispositif devra tenir compte des besoins du CAPTV de Marseille dus au surcroît de travail créé par le suivi des cas et l’extraction périodique des données des autres CAPTV.

La pérennisation de ce dispositif novateur doit toutefois être envisagée en cohérence avec les orientations définies au niveau national par l’InVS, pour assurer de façon optimale la toxicovigilance en métropole et dans les départements d’outre-mer.

Les modalités organisationnelles devront être réfléchies afin de répondre au mieux aux attentes des partenaires, mais également afin de garantir la meilleure réactivité possible pour une réponse aux alertes optimale. Ce travail de réflexion sera réalisé en 2009 tout en poursuivant les activités de toxicovigilance menées au sein de la Cire.

Page 22: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

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Figure 3

Schéma du dispositif de surveillance des effets indésirables en lien avec une exposition aux phytopharmaceutiques et antiparasitaires à l’exclusion des répulsifs corporels

Centre 15

Services d’urgenceshospitaliers

Médecins liberauxGénéralistes, pédiatres,

dermatologues

Référent toxicologue- Investigation- Validation- Suivi

Cire Réunion-Mayotte- Réception- Analyse- Rétro-information- Communication, prévention

CAPTV Marseille- Réception- Investigation- Validation- Suivi- Saisie- Analyse- Rétro-information

CAPTV (autres que Marseille)

Rectorat

Pharmaciens

Drass

Transmission des cas validésaprès investigation

Extraction automatique de données Rappel Cire

Établissementssanitaires et sociaux

Médecins scolaires

Médecins du travail Intermetra

Signalement des effets indésirables/intoxications liés aux produits phytopharmaceutiques et antiparasitaires (appel téléphonique, fax ou courriel)

Rappel du référent toxicologue pour compléments d’information,questionnaire standardisé

Figure 4

Schéma du dispositif de surveillance des effets indésirables en lien avec une exposition aux répulsifs corporels

Médecins libérauxGénéralistes, pédiatres,

dermatologues

Cire Réunion-Mayotte- Réception- Investigation- Saisie- Primo analyse- Rétro-information

Pharmaciens

Signalement des effets indésirables liés aux répulsifs(fiche de recueil ou appel téléphonique) Rappel du référent toxicologue pour complémentsd’information, questionnaire standardisé

Servicesd’urgences

hospitaliers Centre 15

Extraction automatique des données

Rappel du référent toxicologuepour compléments d’informations

- Validation- Analyse- Évaluation

CAPTV MarseilleCRPV Marseille

- Analyse- Évaluation

GT Médicamentsdu CCTV

Annexe 1 – Schémas du dispositif de surveillance

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Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 21

Annexe 2 – Bilan de la cellule de toxicovigilance du 1er avril 2006 au 13 février 2007

1

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e do

cteu

r M

arc

Web

er, a

yant

une

exp

érie

nce

de

cent

re a

ntip

oiso

n, a

ass

uré

cette

for

mat

ion.

Il

est,

depu

is d

ébut

avr

il et

pou

r un

e du

rée

de 6

moi

s

(ren

ouve

lée

débu

t oc

tobr

e) d

étac

hé d

e la

clin

ique

Sai

nt-B

enoî

t à

la C

ire R

éuni

on-M

ayot

te,

par

conv

entio

n av

ec l’

InV

S (à

rais

on d

e 3

dem

i-jou

rnée

s par

sem

aine

).

2.To

xico

vigi

lanc

e

2.1

Dis

posi

tif

Pour

cet

asp

ect d

u di

spos

itif,

un c

harg

é d’

étud

e et

un

tech

nici

en d

’étu

de o

nt é

té re

crut

és e

n da

te d

u 26

juin

. Ils

sont

cha

rgés

de

recu

eilli

r et d

’ana

lyse

r les

don

nées

, d’a

nim

er le

rése

au d

e pa

rtena

ires e

n

assu

rant

en

parti

culie

r un

reto

ur d

’info

rmat

ions

régu

lier,

d’év

alue

r les

pro

cédu

res m

ises

en

plac

e et

d’as

sure

r la

gest

ion

docu

men

taire

. Le

doct

eur W

eber

inve

stig

ue le

s cas

et y

app

orte

un

nive

au d

e

prés

ompt

ion.

Con

cern

ant l

es c

as in

divi

duel

s d’in

toxi

catio

n

Troi

s sou

rces

de

donn

ées o

nt é

té id

entif

iées

pou

r rec

ueill

ir de

s inf

orm

atio

ns :

Les

méd

ecin

s gé

néra

liste

s : U

ne f

iche

de

desc

riptio

n de

s ca

s in

divi

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s (a

nnex

e B

),

perm

etta

nt d

e dé

clar

er to

ute

into

xica

tion

rapp

orté

e à

une

expo

sitio

n au

x in

sect

icid

es, a

été

élab

orée

. C

ette

fic

he,

test

ée a

uprè

s de

10

géné

ralis

tes

quan

t à

sa l

isib

ilité

et

sa f

acili

2

d’ut

ilisa

tion,

a é

té d

iffus

ée d

ans

un 1

er te

mps

aux

stru

ctur

es S

OS

Méd

ecin

s et

aux

cab

inet

s

méd

icau

x de

gar

de ;

fin m

ai 2

006,

elle

l’a

été

à l’e

nsem

ble

des

géné

ralis

tes

de l’

île a

vec

une

lettr

e d’

acco

mpa

gnem

ent (

anne

xe D

).

Le

cent

re 1

5 : L

es a

ppel

s pot

entie

llem

ent e

n lie

n av

ec u

ne e

xpos

ition

aux

inse

ctic

ides

sont

« re

péré

s » p

ar u

n ch

amp

info

rmat

ique

spé

cifiq

ue c

orre

spon

dant

à l

a dé

cisi

on m

édic

ale,

nom

« to

xico

chik

», e

t par

le c

ode

CIM

10

corr

espo

ndan

t à la

pat

holo

gie

(T60

2) ;

pour

chaq

ue a

ppel

, les

info

rmat

ions

son

t rec

ueill

ies

au m

oyen

d’u

n qu

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nnai

re s

tand

ardi

sé.

Les

perm

anen

cier

(e)s

ont

été

inf

orm

é(e)

s de

la

proc

édur

e. U

ne r

equê

te p

orta

nt s

ur l

a

sem

aine

éco

ulée

est

lanc

ée c

haqu

e lu

ndi a

u SA

MU

, le

résu

ltat é

tant

adr

essé

par

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à la

Cire

dan

s l’a

près

-mid

i : le

s ob

serv

atio

ns s

ont a

lors

com

plét

ées

le m

ardi

(Dr W

eber

) par

le

biai

s de

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pels

télé

phon

ique

s (m

édec

in e

t/ou

patie

nt)

et s

aisi

es s

ur u

ne b

ase

EPI

data

. A

note

r qu’

une

requ

ête

porta

nt su

r les

cod

es p

atho

logi

e co

ncer

nés e

t sur

les t

rois

1er

s moi

s de

l’ann

ée a

per

mis

de

retro

uver

2 c

as su

pplé

men

taire

s d’in

toxi

catio

n.

Les

cen

tres

ant

ipoi

son

de M

étro

pole

: La

fich

e de

recu

eil a

tout

d’a

bord

été

adr

essé

e au

x

Drs

Joce

lyne

Ard

itti

(CA

P de

Mar

seill

e, r

éfér

ent

pour

not

re d

épar

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et P

hilip

pe

Savi

uc (i

nitia

teur

du

proj

et e

t mem

bre

du c

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opé

ratio

nnel

nat

iona

l de

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covi

gila

nce)

,

puis

à l’

ense

mbl

e de

s C

AP,

ave

c pr

opos

ition

d’in

form

atio

n du

CA

P de

Mar

seill

e su

r le

s

cas e

nreg

istré

s, le

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P de

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e in

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ant s

econ

daire

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t la

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Réu

nion

-May

otte

.

Con

cern

ant

les

serv

ices

d’U

rgen

ces,

l’obj

ectif

éta

it d’

y co

llige

r le

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bre

de p

assa

ges

entra

nt

dans

ce

cadr

e :

seul

s ce

ux d

u C

HD

(in

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atis

é en

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ps r

éel

mai

s av

ec d

es d

iffic

ulté

s

d’ex

tract

ion

de d

onné

es)

et d

e Sa

int-B

enoî

t po

uvan

t th

éoriq

uem

ent

répo

ndre

à c

ette

dem

ande

,

pour

une

repr

ésen

tativ

ité d

e 35

% d

es p

assa

ges

régi

onau

x en

viro

n, l’

obje

ctif

ne p

ouva

it êt

re a

ttein

t

dans

l’im

méd

iat ;

Con

cern

ant l

es c

as p

our l

esqu

els l

es sa

peur

s-po

mpi

ers s

erai

ent s

aisi

s en

1ère li

gne

pour

« se

cour

s à

vict

ime

», le

ur re

cher

che

n’es

t pas

per

tinen

te p

our 2

rais

ons :

d’u

ne p

art l

es st

atio

nnai

res r

épon

dant

au «

18

» tra

nsfè

rent

dire

ctem

ent

l’app

el a

u ce

ntre

15

dans

ce

type

de

situ

atio

n m

édic

ale

sans

détre

sse

vita

le re

ssen

tie, e

t d’a

utre

par

t le

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bre

impo

rtant

de

cent

res

de tr

ansm

issi

on d

e l’a

lerte

sur l

e dé

parte

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t (1

par c

omm

une)

lim

ite fo

rtem

ent l

a fa

isab

ilité

d’u

n te

l rec

ueil

;

Con

cern

ant l

es c

as g

roup

és d

’into

xica

tion

Deu

x ty

pes

d’ét

ablis

sem

ent r

egro

upan

t des

pop

ulat

ions

sen

sibl

es o

nt é

té id

entif

iés

com

me

néce

ssita

nt

la m

ise

en p

lace

d’u

ne su

rvei

llanc

e sp

écifi

que

:

Page 24: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

p. 22 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire

3

Eco

les :

rec

ueil

des

cas

d’in

toxi

catio

n en

col

labo

ratio

n av

ec l

a m

édec

ine

scol

aire

; le

sys

tèm

e es

t

opér

atio

nnel

dep

uis

le 6

fév

rier

2006

, ave

c si

gnal

emen

t de

28 é

cole

s da

ns le

sque

lles

des

enfa

nts

ont

prés

enté

des

sym

ptôm

es p

résu

més

être

en

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tion

avec

des

trai

tem

ents

par

inse

ctic

ide.

Eta

blis

sem

ents

com

mun

auta

ires

: m

ise

en p

lace

d’u

n sy

stèm

e id

entiq

ue à

cel

ui d

es é

cole

s, le

cour

rier

d’in

form

atio

n de

ces

éta

blis

sem

ents

et

la f

iche

de

sign

alem

ent

de c

as (

anne

xe C

) on

t ét

é

adre

ssés

fin

avril

200

6 à

l’ens

embl

e de

s ét

ablis

sem

ents

pou

r per

sonn

es â

gées

et p

our e

nfan

ts e

t adu

ltes

hand

icap

és. A

ce

jour

auc

un si

gnal

emen

t n’e

st p

arve

nu à

la C

ire.

2.2

Résu

ltats

Con

cern

ant l

es c

as In

divi

duel

s

Un

tota

l de

18 c

as in

divi

duel

s d’

into

xica

tion

a ét

é re

cens

é à

ce jo

ur, d

ont 1

1 ca

s av

ec u

ne p

réso

mpt

ion

moy

enne

ou

forte

d’in

toxi

catio

n en

lien

ave

c un

e ex

posi

tion

aux

inse

ctic

ides

util

isés

par

la L

AV

. Ces

cas

sont

situ

és s

ur le

s di

ffér

ente

s co

mm

unes

sui

vant

es :

Ste-

Mar

ie, S

t-Pau

l, Sa

int-J

osep

h, S

aint

-And

ré,

Sain

t-Pie

rre

et L

e Ta

mpo

n.

Neu

f de

ces 1

1 ca

s son

t dus

à u

n ép

anda

ge d

e D

elta

met

hrin

e p

ulvé

risée

par

un

4*4

(VLT

T).

Les

sign

es r

appo

rtés

sont

le p

lus

souv

ent d

es e

ffet

s irr

itatif

s, oc

ulai

res

et r

espi

rato

ires,

plus

rar

emen

t

des m

aux

de tê

te e

t des

eff

ets i

rrita

tifs c

utan

és.

Le c

as le

plu

s ré

cent

est

sur

venu

au

cour

s de

la s

emai

ne 0

5 de

200

7. I

l s’a

git d

’une

fem

me

qui a

été

expo

sée

indi

rect

emen

t à la

del

tam

ethr

ine

lors

d’u

ne d

émou

stic

atio

n pa

r 4*

4. C

ette

into

xica

tion

a eu

lieu

dans

la c

omm

une

du T

ampo

n. L

a fe

mm

e a

ress

enti

une

gêne

res

pira

toire

, des

cép

halé

es e

t des

œdè

mes

. Tou

s ces

sign

es o

nt d

ispa

ru d

ans l

es jo

urs q

ui o

nt su

ivi s

on e

xpos

ition

.

Con

cern

ant l

es c

as c

olle

ctifs

Tren

te-n

euf d

ossi

ers s

ont p

arve

nus,

parm

i les

quel

s 28

sont

en

rela

tion

avec

un

épan

dage

d’in

sect

icid

es.

L’an

alys

e de

s ci

rcon

stan

ces

par

le p

erso

nnel

méd

ical

du

rect

orat

ou

à la

sui

te d

’une

enq

uête

par

le

serv

ice

sant

é en

viro

nnem

ent (

Dra

ss) a

mon

tré la

pré

senc

e d’

un tr

aite

men

t pro

che

de l’

écol

e (3

), d’

un

traite

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t le

jour

mêm

e (2

), d’

un d

éfau

t d’é

tanc

héité

des

ouv

rant

s (n

acos

le p

lus

souv

ent :

7),

d’un

e

expl

icat

ion

mét

éoro

logi

que

(ven

t ; 6

). U

ne o

deur

a é

té m

entio

nnée

à d

ouze

rep

rises

; c’

étai

t le

seu

l

fact

eur i

dent

ifié

dans

neu

f éco

les.

4

Les

28 é

cole

s da

ns le

sque

lles

des

sym

ptôm

es p

résu

més

en

rela

tion

avec

un

épan

dage

ont

été

rapp

orté

s

sont

répa

rties

par

sem

aine

selo

n la

dat

e de

sign

alem

ent (

Tabl

eau

1).

Le n

ombr

e de

suj

ets

prés

enta

nt d

es s

ympt

ômes

var

iait

de q

uelq

ues

enfa

nts

et/o

u ad

ulte

s à

plus

d’u

ne

cent

aine

deux

rep

rises

). Le

s si

gnes

rap

porté

s so

nt l

e pl

us s

ouve

nt d

es e

ffet

s irr

itatif

s cu

tané

s,

ocul

aire

s et

res

pira

toire

s, pl

us r

arem

ent

des

mau

x de

têt

e, u

n m

alai

se d

ans

deux

cas

et

une

hosp

italis

atio

n.

Tabl

eau

1. R

épar

titio

n pa

r se

mai

ne d

es 2

8 éc

oles

dan

s le

sque

lles

des

enfa

nts

avai

ent d

es

sym

ptôm

es p

résu

més

en

rela

tion

avec

un

épan

dage

. La

Réu

nion

, 200

6.

Sem

aine

s n

6 (6

-11

fév.

200

6)

9 7

(13-

18 fé

v. 2

006)

14

8

(20-

25 fé

v. 2

006)

2

9 (2

7fév

. -4

mar

s 200

6)

2 10

(6-1

1 m

ars 2

006)

0

11 (1

3-18

mar

s 200

6)

1 12

(19-

26 m

ars 2

006)

0

Tota

l28

Sour

ce :

rect

orat

B- A

ctio

ns à

fina

liser

Il s’

agit

en p

artic

ulie

r :

-de

l’ad

ress

age

à la

Cire

des

don

nées

ext

raite

s au

cen

tre 1

5 so

us f

orm

e nu

mér

ique

, évi

tant

le f

ax,

amél

iora

nt la

con

fiden

tialit

é et

faci

litan

t la

sais

ie su

r Epi

data

-de

l’in

vest

igat

ion

des

obse

rvat

ions

des

ser

vice

s d’

urge

nces

dès

lor

s qu

e l’i

nfor

mat

isat

ion

de c

es

dern

iers

sera

ach

evée

.

Page 25: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 23

ANNEXE 1 ANNEXE A

5

Signalement SAU

Ecole

C 15

CIRE

SSE

Fiche de recueilValidation médecin scolaire

Médecins Public

“ Toxicovigilance ” “ CAP ”

Cas groupésSignalement SAU

Ecole

C 15

CIRE

SSEPoint épidémiologiquehebdomadaireAutres collectivités

communautaires

Fiche de recueilValidation médecin scolaire

- mise en place- animation- réception appels- appui toxicologue- recueil, analyse- validation,diffusion

enquête

Numéro vert

Aide à la prise en charge

ARH

ANNEXE 1 ANNEXE B

6

FICHE DE RECUEIL D’INTOXICATIONAUX PRODUITS DE LA DEMOUSTICATION CHIMIQUE

Médecin déclarant Dr ……………………………………………………………………………… Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|

Patient(e) Nom …………………………………………………………………………. Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|

Prénom …………………………………………………………… Age : ans Sexe homme femme

Pulvérisation Date |__|__| |__|__| |__|__|__|__|

Heure : |__|__| h |__|__|

Lieu (adresse) ………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………… ………………… CP 974 |__|__|

Type : 4*4 manuelle/individuelle

Exposition Date |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Heure : |__|__| h |__|__|Délai d’apparition des signes/exposition : ……………………………………. Durée présumée de l’exposition : …………………………………

Examen clinique Date |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Heure : |__|__| h |__|__|

Signesirritatifs: cutanés oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….

oculaires oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….

respiratoires oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….

digestifs oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….

Autres signes : céphalées oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….…………….

autres oui non Préciser : ………………………………………………………………………………….……………..

Evolution des signes : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Orientation du patient retour au domicile passage aux urgences autres : …………………………………………………………………….

Autres cas dans l’entourage oui non Si oui, précisez ………………………………………………………………………………………………………………….

Page 26: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

p. 24 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire

7

FICHE DE RECUEIL DES INCIDENTS COMMUNAUTAIRES POUVANT ETRE ASSOCIES A LA DEMOUSTICATION CHIMIQUE DANS LE CADRE DE LA LUTTE CONTRE L’EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA

Le système de signalements mis en place, vise à documenter les situations pour lesquelles des manifestations cliniques présumées en rapport avec une exposition aux pesticides on été rapportées au sein d’une communauté soit par les établissements scolaires et/ou le rectorat, soit par les maires, soit par la population et/ou les media.

Pour tous ces événements, il s’agit de recueillir un minimum d’informations sur la population concernée par le problème (enfants, personnes âgées…), le type de communauté (école, établissement médico-social…), le type de manifestations cliniques, le lien potentiel avec une exposition à des pesticides et d’éventuelles circonstances particulières. Ces données transmises à la Cire feront l’objet d’une analyse hebdomadaire transmise au PC Crise de la préfecture et permettront de suivre le dispositif de LAV. Il s’agira également de constituer un registre des événements qui pourra servir de base à d’éventuelles études ultérieures.

Remplir une fiche par incident et la faxer à la Cire 02 62 93 94 45

Date du signalement : /_______/_______/___________/ Identification du déclarantNom du déclarant :………………………………………..Prénom : ………………………………………..……. Fonction :…………………………………………….. Tel /____/____/____/____/____/ Fax /____/____/____/____/____/ Courriel :………………………………………………………………Commune : 974/____/____

Etablissement concerné Nature de l’établissement :

Crèche Halte garderie Ecole maternelle Ecole primaire Jardins d’enfants

Lycée Collège Centres aérés Maison de retraite Etablissements médico-sociaux (IMP, IMPRO, CAT….) Autre : ……………………………………………………..

Nom de l’établissement :…………… ……………………………………….

Nom du responsable de l’établissement : ……………………………………….. Adresse : ………………………………………………………………………. Tél : /_____/_____/_____/_____/_____/ Fax : /____/____/____/____/____/

Nombre de personnes présentes dans l’établissements le jour de l’incident : /__________/ Classes concernées si établissement scolaire (niveaux de scolarité) : /___________/Des adultes ou enseignants ont ils présentés des signes ? oui non

Nombre de personnes ayant présenté des symptômes : /______________/ Nombre de personnes vues par un médecin généraliste : /______________/Nombre de personnes hospitalisées : /______________/

Symptômes Heure de début des signes : _________H_________ Signes déclarés :

- Irritations* ORL (Nez, gorge, yeux….) - Irritations* cutanées - Signes digestifs**

- Irritations*** respiratoires - Maux de tête - Vertiges, étourdissements - Autres signes

OUI NON

Préciser svp :………………………………… ………………………………………………..…..

* picotements, larmoiement, gonflements, écoulements. ** Maux de ventre, douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements *** irritation, toux, difficulté respiratoire

8

Mesures prises

Aucune mesure particulière Prise en charge sur place des enfants à l’infirmerie Renvoi à domicile des enfants incommodés Fermeture de l’établissement Autres

OUI NON

Préciser svp :………………………………………………………………………………………………………

Traitements insecticides OUI NON Opérateur de la désinsectisation :

Traitements de l’établissement les jours précédents :Nature du traitement : Larvicides : Adulticides :

FASZOI SDIS DRASS Commune

Conseil général (encadrement Drass) ACMO (Collèges, lycées) Autres : …………………………………………………………...

………………………………………………………………………Date du traitement : /____/____/_________/ heure : ______h______

OUI NON Opérateur de la désinsectisation : Traitement à proximité de l’établissement les jours précédents :

Nature du traitement : Larvicides : Adulticides :

FASZOI SDIS DRASS Commune

Conseil général (encadrement Drass) ACMO (Collèges, lycées) Autres : ………………………………………………………...

………………………………………………………………………Date du traitement : /____/____/_________/ et heure : ______h_______ Lieu du traitement (adresse) : ………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………….. Distance par rapport à l’établissement :………………… ………………………

Incidents relevés OUI NON OUI NON

Surdosage (dilution des produits insuffisante) : Equipe peu formée :

Surtraitement (produits appliqués en trop grande quantité) : Equipe non habilitée :

Mauvais lieu d’application : (intérieur des classes, rebords des fenêtres, préau…) : Les mesures après traitement ont-elles été réalisées ?

Conditions météorologiques particulières (vent fort…) :

Page 27: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 25

9

MIN

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DE

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Sani

taire

s et

Soc

iale

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nion

– M

ayot

te

Jean

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is S

olet

l : 0

2.62

.93.

95.4

1 Fa

x :

02.6

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.94.

45

Emai

l : d

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-cire

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itaire

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inse

ctic

ides

util

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dan

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lutte

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torie

lle p

our m

ieux

pré

veni

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exp

ositi

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e la

pop

ulat

ion.

Doc

teur

,

L’ép

idém

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e ch

ikun

guny

a sé

viss

ant

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Réu

nion

a f

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in d

écem

bre

2005

entra

înan

t un

e in

tens

ifica

tion

de l

a lu

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ntiv

ecto

rielle

(LA

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Des

pro

toco

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préc

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dren

t l’e

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oi d

es i

nsec

ticid

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tilis

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le c

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de

la L

AV

et

les

préc

autio

ns à

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dre

par l

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Cep

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nt, l

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licité

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app

licat

eurs

peu

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es é

carts

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prot

ocol

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eff

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sani

taire

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és l

iés

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traite

men

ts o

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té,

par

aille

urs,

rapp

orté

s et

ont

sus

cité

de

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breu

x qu

estio

nnem

ents

au

sein

de

la p

opul

atio

n. P

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ces

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ons,

l’Ins

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Vei

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anita

ire a

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si p

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e m

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tre d

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san

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met

tre e

n

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re u

ne s

urve

illan

ce d

es e

ffet

s po

ssib

lem

ent l

iés

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mpl

oi d

es in

sect

icid

es a

u co

urs

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LAV

et l

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éuni

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ayot

te, r

elai

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cal d

e l’I

nstit

ut d

e V

eille

San

itaire

, a m

is e

n pl

ace

loca

lem

ent u

n di

spos

itif d

e su

rvei

llanc

e sp

écifi

que.

A c

et e

ffet

, je

vous

prie

de

bien

vou

loir

trouv

er c

i-joi

nt u

ne fi

che

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per

met

tant

de

recu

eilli

r de

s in

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atio

ns c

once

rnan

t vo

s pa

tient

s pr

ésen

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des

sym

ptôm

es p

ouva

nt ê

tre

relié

s à u

ne e

xpos

ition

à d

es in

sect

icid

es u

tilis

és d

ans l

e ca

dre

de L

AV

.

Sain

t-Den

is, l

e

10

Afin

de

sign

aler

les

cas

que

vou

s se

riez

amen

és à

voi

r, et

sur

la

base

des

que

lque

s

rens

eign

emen

ts m

entio

nnés

sur

cet

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iche

, vo

us a

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ossi

bilit

é so

it de

con

tact

er l

e

cent

re 1

5, s

i vou

s av

ez d

es q

uest

ions

d’o

rdre

toxi

colo

giqu

e à

prop

os d

u pa

tient

con

cern

é, s

oit

de jo

indr

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rect

emen

t la

Cire

par

télé

phon

e, fa

x ou

par

mai

l.

Coo

rdon

nées

Cire

: Te

l : 0

2 62

93

94 5

5

C

ourr

iel :

dr9

74-c

ire@

sant

e.go

uv.fr

Fax

: 02

62 9

3 94

45

L’ex

ploi

tatio

n de

s ca

s in

divi

duel

s ai

nsi

sign

alés

do

it pe

rmet

tre

d’es

timer

le

ur

fréq

uenc

e et

leur

gra

vité

. Leu

r an

alys

e pe

ut é

gale

men

t met

tre e

n év

iden

ce d

es c

ircon

stan

ces

prop

ices

à

leur

su

rven

ue

tant

au

ni

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de

l’a

pplic

atio

n de

s tra

item

ents

qu

e de

s

com

porte

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ts d

e la

pop

ulat

ion.

Sur

cet

te b

ase,

des

renf

orce

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ts d

es m

esur

es d

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éven

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de l

’exp

ositi

on h

umai

ne l

ors

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u dé

cour

s de

s tra

item

ents

pou

rron

t êt

re p

réco

nisé

s. C

ette

iden

tific

atio

n de

s ca

s in

divi

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s do

nt l’

impu

tabi

lité

aux

inse

ctic

ides

est

pos

sibl

e co

mpl

èter

a

l’ide

ntifi

catio

n d’

évèn

emen

ts c

omm

unau

taire

s in

terv

enan

t da

ns d

es l

ieux

pub

lics

(éco

les,

étab

lisse

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ts s

anita

ires

et s

ocia

ux…

) qui

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déj

à op

érat

ionn

elle

, en

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avec

le R

ecto

rat e

t

la D

rass

.

Par a

illeu

rs, e

n l’a

bsen

ce d

e ce

ntre

ant

ipoi

son

et d

e to

xico

vigi

lanc

e su

r l’îl

e de

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éuni

on,

le d

ispo

sitif

a é

gale

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t po

ur o

bjec

tif u

ne a

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à la

pris

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cha

rge

méd

ical

e d’

un p

atie

nt

prés

enta

nt d

es s

ympt

ômes

sus

cept

ible

s d’

être

lié

s à

une

expo

sitio

n au

x in

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icid

es.

Le

Doc

teur

Mar

c W

eber

, qui

pos

sède

une

exp

érie

nce

en c

entre

ant

i-poi

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exe

rce

déso

rmai

s des

fonc

tions

de

réfé

rent

tox

icol

ogue

à l

a C

ire R

éuni

on M

ayot

te.

Sa m

issi

on e

st n

otam

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t

d’ap

porte

r une

exp

ertis

e to

xico

logi

que

sur c

es q

uest

ions

aux

pro

fess

ionn

els d

e sa

nté

de l’

île e

t

en p

artic

ulie

r aux

méd

ecin

s ré

gula

teur

s du

cen

tre 1

5 en

tant

que

cor

resp

onda

nts

habi

tuel

s de

s

méd

ecin

s hos

pita

liers

et l

ibér

aux.

Je v

ous

rem

erci

e de

vot

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olla

bora

tion

et v

ous

prie

de

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vou

loir

agré

er, D

octe

ur,

l’ass

uran

ce d

e m

a co

nsid

érat

ion

dist

ingu

ée.

Je

an-L

ouis

SO

LET

C

ire R

éuni

on-M

ayot

te

Page 28: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

p. 26 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire

Annexe 3 – Questionnaire standardisé – Dossier toxicovigilance

2

CIR

CO

NST

AN

CE

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’EX

POSI

TIO

N A

L’O

RIG

INE

DE

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RO

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LE

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Dat

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sitio

n : |

_ _

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Dur

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e l’e

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:

|__|

__|

heur

es

Expo

sitio

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irect

e (a

ctiv

e) |

__|

Indi

rect

e (p

assi

ve) |

__|

- Dél

ai d

’app

ariti

on d

u pr

emie

r tr

oubl

e a

près

le d

ébut

de

l’exp

ositi

on :

.app

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méd

iate

|_

_|

. ou

reta

rdée

|_

_|

. si r

etar

dée

: n

ombr

e d’

heur

es |_

_|__

|__|

(si m

oins

d’u

ne h

eure

, met

tre 0

01 ;

si p

lus d

e 40

jour

s, m

ettre

999

)

En c

as d

’exp

ositi

on in

dire

cte,

dél

ai e

ntre

l’a

pplic

atio

n du

pro

duit

et le

déb

ut d

e

l’exp

ositi

on :

|__|

__|

heur

es

ou

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xtér

ieur

*

dan

s un

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l|_

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|__|

MA

TER

IEL

* Pu

lvér

isat

eur a

ttelé

au

tract

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à je

t pro

jeté

*

Pulv

éris

ateu

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lé a

u tra

cteu

r, à

jet p

orté

/ pn

eum

atiq

ue

*

Pulv

éris

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r au

tom

oteu

r

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à do

s *

Aér

onef

*

Mic

rogr

anul

ateu

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Aut

re m

atér

iel d

’app

licat

ion

(Pré

cise

z ...

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

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_|

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_|

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BL

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ES E

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TU

ELS

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chag

e de

bus

e

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re o

u fu

ite d

u tu

yau

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Pann

e m

écan

ique

*

Proj

ectio

n ac

cide

ntel

le

*

Déc

ondi

tionn

emen

t

*

Aut

re

(Pr

écis

ez ..

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

..)

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CH

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* St

ocka

ge o

u dé

stoc

kage

*

Prép

arat

ion

*

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spor

t du

prod

uit

* A

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n m

anue

lle d

u pr

odui

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App

licat

ion

méc

anis

ée d

u pr

odui

t

|__|

|_

_|

|__|

|_

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ébor

dem

ent d

e cu

ve

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etto

yage

du

mat

érie

l et/o

u d’

un

EP

I *

Net

toya

ge e

t des

truct

ion

des

em

balla

ges e

t rel

iqua

t du

prod

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|_

_|

|__|

* In

terv

entio

n à

prox

imité

d’u

n tra

item

ent

en

cou

rs

*

Inte

rven

tion

sur c

ultu

re a

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trai

tem

ent

*

Man

ipul

atio

n de

sem

ence

s tra

itées

*

Aut

re

(

Préc

isez

......

......

......

......

......

......

......

......

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ratu

re a

mbi

ante

:

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C

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2

5 °C

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_|

* V

ent :

oui

|__|

n

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_|

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TEC

TIO

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nctio

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Si o

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oui

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|

oui

|__

|

non

|_

_|

non

|_

_|

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ée :

- ven

tilée

- cl

imat

isée

-

filtré

e ch

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n ac

tif

-

filtré

e po

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ère

oui

|__

| ou

i |

__|

oui

|__

| ou

i |

__|

non

|__|

no

n |_

_|

non

|__|

no

n |_

_|

PRO

TEC

TIO

N D

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êtem

ents

cou

vran

t le

corp

s :

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êtem

ents

ada

ptés

à la

tâch

e :

oui

|__

| ou

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__|

ne sa

it pa

s

non

|__|

no

n |_

_|

|__|

PRO

TEC

TIO

N D

ES

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rt de

gan

ts :

Si

oui

:

Gan

ts a

dapt

és a

ux ri

sque

s :

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|__

| ou

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__|

ne sa

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s :

non

|__|

non

|__|

|__|

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ION

DE

S PI

EDS

* Po

rt de

bot

tes o

u ch

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ures

ada

ptée

s:

PRO

TEC

TIO

N D

ES

YE

UX

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rt de

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ttes d

e pr

otec

tion

: *

Lune

ttes a

dapt

ées à

la tâ

che

oui

|__

| ne

sait

pas

oui

|__

| ou

i|__|

ne

sait

pas

non

|__|

|_

_|

non

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no

n |_

_|

|__|

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TEC

TIO

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* Po

rt d’

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e:

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que

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he

-

mas

que

anti-

pous

sièr

e *

Typ

e de

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que

:

- ½

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- m

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e fa

cial

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vent

ilé

* M

asqu

e ad

apté

à la

tâch

e

oui

|__

| ou

i |

__|

oui

|__

| ou

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__|

oui

|__

| ou

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__|

oui

|__

| ne

sait

pas :

non

|__|

non

|__|

non

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|__|

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non

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|__|

Dur

ée d

’exp

ositi

on :

met

tre la

dur

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e la

der

nièr

e ex

posi

tion.

S

i dan

s un

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l, pr

écis

er le

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dan

s les

com

men

taire

s de

la p

age

4.

1

DO

SSIE

R D

E T

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E

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N D

U 2

2/04

/200

2

N

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(ne

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|__|

__|_

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__|_

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S FR

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s) .

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......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

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......

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RR

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ND

AN

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Nom

: ...

......

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Tél.

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_ _

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/ _

_ / _

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Adr

esse

: ...

......

......

......

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......

......

......

......

......

......

...

......

......

......

......

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......

......

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......

......

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......

......

......

......

......

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arte

men

t : |

__|_

_|

Coc

her

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une

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x le

s cas

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once

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ecin

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P.

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ser :

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......

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ntre

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e

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d’e

ntre

pris

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ux a

gric

oles

de

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ux a

gric

oles

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- Ex

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_ __

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se re

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le :

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/ __

__ /

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_ __

__

Page 29: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 27

3

* A

près

l’ex

posi

tion,

le su

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-t-il

: - c

hang

é de

vêt

emen

ts im

méd

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t

- c

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vêt

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ts e

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| ou

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| ou

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|__

| ou

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s

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|__|

non

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|__|

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ptée

s:

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TIO

N D

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YE

UX

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rt de

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ttes d

e pr

otec

tion

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Lune

ttes a

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la tâ

che

oui

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| ne

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oui

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| ou

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__|

ne sa

it pa

s

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|_

_|

non

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no

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_|

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PRO

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TIO

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asqu

e:

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ui :

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e à

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uche

- m

asqu

e an

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ère

* T

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asqu

e :

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e

- m

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e fa

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ilé

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e ad

apté

à la

tâch

e

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| ou

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oui

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non

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tem

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- cha

ngé

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dou

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tem

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- pris

une

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née

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n : (

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4

2 - P

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es tr

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……

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……

..…

3 - V

oie(

s) d

e co

ntam

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su

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s) :

.Cut

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| .C

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| . I

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4 - C

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n m

édic

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: ou

i |_

_|

non

|__|

S

I CO

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e tra

vail

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oui

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_|

non

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tota

le :

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| _

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jou

rs.

Déc

lara

tion

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. T.

|_

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M

. P.

|_

_|

M

alad

ie à

car

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nnel

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4 - G

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cour

s : :

|__|

S

i oui

, com

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5 - F

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n d’

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_|

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ou

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n (e

n pa

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lier h

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ique

, rén

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ou h

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olog

ique

) : ..

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apeu

tique

en

cour

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bles

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veur

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. 6

- Dep

uis l

e pr

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isode

, rée

xpos

ition

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mêm

es p

rodu

its

S

i oui

, y-a

-t-il

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écid

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s ré-

expo

sitio

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|__

| ou

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__|

non

|__|

no

n |_

_|

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réci

ser..

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7 - A

ntéc

éden

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’épi

sode

s sim

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es:

- ave

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s mêm

es p

rodu

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- a

vec

des p

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its n

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iés :

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d’au

tres p

rodu

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oui

|__|

ou

i |_

_|

oui

|__|

non

|__|

no

n |_

_|

non

|__|

Ave

c d’

autre

s pro

duits

, les

quel

s :

Com

plét

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fich

e su

r l’h

isto

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d’e

xpos

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ssie

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Exam

ens c

ompl

émen

taire

s : n

e pa

s oub

lier n

otam

men

t de

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s’il

y a

eu d

es d

osag

es d

e tra

nsam

inas

es, c

holin

esté

rase

s...

Page 30: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

p. 28 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire

5

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HO

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1C

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1D P

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IER

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S

011

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TRES

01

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Page 31: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 29

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p. 30 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire

Annexe 4 – Fiche de recueil des incidents communautaires pouvant être associés à une exposition à des pesticides et/ou des répulsifs

Traitements pesticides Application de répulsifs Traitements de l’établissement les jours précédents :

Nature du traitement : Raticide Herbicide Larvicide (Moustiques) Fongicide Insecticide Adulticide (Moustiques) Autre application : ………………………………………………………………..

Date du traitement : /____/____/_________/ heure : ______h______

Opérateur de l’application des pesticides : FASZOI Commune Conseil général (encadrement Drass) DRASS SDIS ACMO (Collèges, lycées) Autres : ………………………………………………….

Nom du répulsifs utilisé :…………………………………………………………………Société/marque :…………………………………………………………………………..

Traitements à proximité de l’établissement les jours précédents :Nature du traitement :

Raticide Herbicide Larvicide (Moustiques) Fongicide Insecticide Adulticide (Moustiques) Autre application : ………………………………………………………………..

Date du traitement : /____/____/_________/ et heure : ______h_______ Lieu du traitement (adresse) : ………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………….. Distance par rapport à l’établissement :………………… ………………………

Opérateur de l’application des pesticides :

FASZOI Commune Conseil général (encadrement Drass) DRASS SDIS ACMO (Collèges, lycées) Autres : ………………………………………………….

Incidents relevésOUI NON OUI NON

Surdosage (dilution des produits insuffisante) : Equipe peu formée :

Surtraitement (produits appliqués en trop grande quantité) : Equipe non habilitée :

Mauvais lieu d’application : (intérieur des classes, rebords des fenêtres, préau…) :

Les mesures après traitement ont-elles été réalisées ?

Conditions météorologiques particulières (vent fort…) :

FICHE DE RECUEIL DES INCIDENTS COMMUNAUTAIRES POUVANT ETRE ASSOCIES A UNE EXPOSITION A DES PESTICIDES ET/OU DES REPULSIFS

Le système de signalements mis en place, vise à documenter les situations pour lesquelles des manifestations cliniques présumées en rapport avec une exposition aux pesticides et/ou de répulsifs ont été rapportées au sein d’une communauté (établissements scolaires, établissements medico-sociaux, autres établissements communautaires).

Pour tous ces événements, il s’agit de recueillir un minimum d’informations sur le type de communauté (école, établissement médico-social, maison de retraites,…), la population concernée par le problème (enfants, personnes âgées, …), le type de manifestations cliniques, le lien potentiel avec une exposition à des pesticides et/ou de répulsifs et d’éventuelles circonstances particulières. LA FINALITE DE CE SYSTEME EST DE CONNAITRE, A LA REUNION, LES CARACTERISTIQUES DES INTOXICATIONS HUMAINES PAR PESTICIDES AINSI QUE DES EFFETS INDESIRABLES LIES AUX REPULSIFS CORPORELS ET CE QUI LES DETERMINE AFIN D’ORIENTER LA PREVENTION A COURT ET LONG TERME.

Remplir une fiche par incident et la faxer au Dr Paugam 0262 73 19 34 et à la Cire au 0262 93 94 57Date du signalement : /_______/_______/___________/

Identification du déclarantNom du déclarant :………………………………………..Prénom : ………………………………………..……. Fonction :…………………………………………….. Tel /____/____/____/____/____/ Fax /____/____/____/____/____/ Courriel :………………………………………………………………Commune : 974/____/

Etablissement concerné Nature de l’établissement :

Crèche Halte garderie Ecole maternelle Ecole primaire Jardins d’enfants

Lycée Collège Centres aérés Maison de retraite Etablissements médico-sociaux (IMP, IMPRO, CAT….) Autre : ………………………………………………….

Nom de l’établissement :…………… ……………………………………….

Nom du directeur de l’établissement : ……………………………………….. Adresse : ………………………………………………………………………. Tél : /_____/_____/_____/_____/_____/ Fax : /____/____/____/____/____/

Nombre de personnes présentes dans l’établissements le jour de l’incident : /_________/ Classes concernées si établissement scolaire (niveaux de scolarité) : /___________/ Des adultes ou enseignants ont ils présentés des signes ? oui non

Nombre de personnes ayant présenté des symptômes : /______________/ Nombre de personnes vues par un médecin généraliste : /______________/ Nombre de personnes hospitalisées : /______________/

Symptômes Mesures prises Date et Heure de début des signes : _______ à _______ Signes déclarés :

- Irritations* ORL (Nez, gorge, yeux….) - Irritations* cutanées

- Signes digestifs** - Irritations*** respiratoires - Maux de tête - Vertiges, étourdissements - Autres signes

OUI NON Aucune mesure particulière Prise en charge sur place des enfants à l’infirmerie Renvoi à domicile des enfants incommodés Fermeture de l’établissement

Autres

OUI NON

Préciser svp :………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………….…..

Préciser svp :…………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………

* picotements, larmoiement, gonflements, écoulements. ** Maux de ventre, douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements *** irritation, toux, difficulté respiratoire

Page 33: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 31

Annexe 5 – Fiche de signalement d’effets sanitaires liés aux pesticides ou aux répulsifs

FICHE DE SIGNALEMENT D’EFFETS SANITAIRES LIES AUX PESTICIDES OU AUX REPULSIFS

Déclarant (Médecins, pharmaciens)

………………………………………………………………………… Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|

Nom ………………………………………………………………………. Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__| Patient(e)

Prénom ………………………………………………………………….. DDN : |__|__| |__|__| |__|__||__|__| Sexe homme femme

Intoxication lié à un usage:

Professionnel (Agricole, LAV, …) Domestique Répulsifs

I. Produits utilisés

(nom commercial, matière active, si possible retranscrire l’étiquette du produit)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Si possible, coller ici l’étiquette du produit

Circonstance d’exposition (état des produits, voie d’exposition, moyen de protection, …)

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Définition de cas : La surveillance concernera les événements de santé liés à l’usage ou au mésusage des produits surveillés à savoir les produits phytopharmaceutiques(insecticides, herbicides, fongicides…) et les produits antiparasitaires (rodenticides, avicides, molluscicides, piscicides, insecticides, acaricides et produits utilisés pour lutter contre les autres arthropodes (insectes, arachnides et crustacés), répulsifs et appâts). Un événement de santé est défini comme toute pathologie objective ou subjective affectant la santé d’un individu concernant l’anatomie ou la physiologie de l’organisme

Page 34: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

p. 32 / Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels — Institut de veille sanitaire

Annexe 6 – Fiche de recueil individuel des effets sanitaires en lien avec une exposition aux pesticides (hors répulsifs corporels)

Date d’apparition des 1ers signes cliniques : |__|__| |__|__| |__|__|__|__| à |__|__| H |__|__|

Cutanés : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Oculaires : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Respiratoires : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Digestifs : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

ORL (irritation nez/ gorge/ oreille) : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Autres : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Signes cliniques

Evolution des signes : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Conduite immédiate : Rien Lavage

Application d’un produit (préciser)……………………………………… …………………………………………………………………………………………………… Prise de médicaments (préciser)………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… Autre : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Prise en charge

Prise en charge médicale : Consultation médicale Date : |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Prescriptions :……………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Diagnostic : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Hospitalisation : du |__|__| |__|__| |__|__|__|__| au |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Traitements : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Diagnostic principal à la sortie : ……………………………………………………………………………………………………………………………

Examens complémentaires spécifiques (nature, résultats) :…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………

Conséquences Arrêt de travail (nombre de jours) : |__|__| Séquelle, invalidité, incapacité (préciser) :……………………………………. Décès

Antécédents médicaux (allergie cutanée, respiratoire, …)

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Autres cas dans l’entourage

Oui, …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..……………. Non NSP

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Déclarant Date de signalement : __ /__ /___ _ Nom/prénom : …………………………………………………………………………………………………… Profession : …………………………………………………………………………………………………………

Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|

Nom/prénom : …………………………………………………………………………………………………… Tel : 02 62 |__|__| |__|__| |__|__| GSM : 06 92 |__|__| |__|__| |__|__|

DDN : |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Sexe : homme femme Profession : …………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………

Patient(e)

Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………

Grossesse en cours : Oui Non |__|__| SAG

Adresse d’exposition (si différente de l’adresse de la personne intoxiquée) : ………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………

Usage personnel du produit : Oui Non Mésusage du produit : Oui Non, si oui préciser : ……………………………………

Mode d’exposition : Respiratoire Orale Cutanée Conjonctivale NSP

Exposition au produit

Description des circonstances de l’exposition : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Etat du produit : Liquide granule gaz NSP Produit concerné

Nom commercial du produit : ………………… Société : ……………………………………………… Marque : …………..…………………………………

Principe actif : ……………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………

Retranscription de l’étiquette du produit (si possible) : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Professionnel Domestique Autre : ……………………………………………………………………………………………………………………………

Cas particulier: Est-ce un produit utilisé pour la démoustication dans le cadre de la LAV (Drass, Conseil général, entreprise privé…) ? Oui Non NSP Type de pulvérisation : Manuelle 4*4 NSP Date et heure de l’épandage : |__|__| |__|__| |__|__| à |__|__| H |__|__| Avez-vous été informé du passage de la LAV ? Oui Non, si oui par quel moyen : …………………………………….

Date de la 1ere utilisation : |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Date et heure de la dernière utilisation : |__|__| |__|__| |__|__| à |__|__| H |__|__|

Rythme d’utilisation du produit : fois par jour fois par semaine fois par mois Occasionnelle NSP

Produits associés : Oui Non Si oui, lesquels : ……………………………………………………………………………………………………………………………………

Protection utilisée : Gants Bottes Masque Lunettes Blouse Aucune

Motif d’utilisation du produit : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Usage du produit

Tâche effectuée : Préparation Transport Application Nettoyage Autre…………………………………………………………………………

Page 35: Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets

Institut de veille sanitaire — Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels / p. 33

Annexe 7 – Fiche de notification d’effet(s) indésirable(s) suite à l’utilisation d’un répulsif corporel

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Institut de veille sanitaire12 rue du Val d’Osne94 415 Saint-Maurice Cedex FranceTél. : 33 (0)1 41 79 67 00Fax : 33 (0)1 41 79 67 67www.invs.sante.fr

ISSN : 1958-9719ISBN : 978-2-11-098838-6ISBN-NET : 978-2-11-098805-8Tirage : 70 exemplairesImpression : France Repro – Maisons-AlfortRéalisé par Diadeis-ParisDépôt légal : novembre 2009

Novembre 2009

Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels à la RéunionBilan d’une année de fonctionnement – Janvier à décembre 2008

Le dispositif de toxicovigilance, mis en place à la Réunion pendant l’épidémie de chikungunya en 2006 pour surveiller les effets sur la santé liés à une exposition aux produits insecticides utilisés pour la lutte antivectorielle, a été étendu fin 2007 à l’ensemble des pesticides et aux répulsifs corporels.

Cette surveillance repose sur un recueil des signaux à partir de sources diversifiées, une investigation de ces signaux par un médecin référent toxicologue et une analyse des données par la Cellule interrégionale d’épidémiologie de la Réunion et de Mayotte (Cire Réunion-Mayotte), afin d’en faire la synthèse et d’assurer une rétro-information aux partenaires.

Sur l’année 2008, le dispositif de surveillance a permis de recueillir 257 signaux susceptibles d’être liés à une exposition à un pesticide ou à un répulsif corporel. Parmi les 167 expositions recensées après élimination des doublons, 62 (37 %) ont été classées comme des cas d’intoxication possibles. Seize cas (26 %) font suite à des expositions accidentelles, majoritairement par inhalation de pesticides pendant l’application du produit. Les 46 autres cas (74 %) concernaient des intoxications volontaires par tentative de suicide.

Il paraît important de disposer d’une expertise toxicologique locale dans un département d’outre-mer éloigné de la métropole, et une réflexion est en cours pour étendre le dispositif à l’ensemble des intoxications survenant à la Réunion et à Mayotte.

Surveillance and alert system on the effects of phytopharmaceutical, antiparasitic and repellent body products in the Reunion IslandSummary of one operational year - January - December 2008

The toxicovigilance system, initialy implemented in Reunion Island during the 2006 chikungunya epidemic to estimate the health impact related to an exposure to insecticides used for vector control, was extended in 2007 to all pesticides and insect repellents.

This surveillance included collection of signals, investigation of these signals by a medical toxicologist and data analysis by the Regional Office (Cire Réunion-Mayotte) of the French Institute for Public Health Surveillance (InVS). The objective of this surveillance was to compile these data and to communicate results to our partners.

In 2008, 257 signals possibly related to an exposure to a pesticide or bodies repellent were collected. Among 167 exposures listed after elimination of duplicates, 62 (37%) were considered as possible cases of intoxication. Among these cases, 16 (26%) were related to an accidental exposure mainly by inhalation of pesticides during the application of the product and 46 cases (74%) were related to voluntary intoxication with suicide attempt.

It seems important to have a local toxicological expertise in an overseas territory far away from Continental France. A discussion is ongoing to extend the surveillance system to all intoxications occurring in Reunion and Mayotte Islands.

Santé environnement

Citation suggérée :

Solet JL, Blanc I, Tichadou L, Arditti J, Weber M et al. Dispositif de surveillance et d’alerte sur les effets sanitaires des produits

phytopharmaceutiques, antiparasitaires et des répulsifs corporels à la Réunion – Bilan d’une année de fonctionnement - Janvier

à décembre 2008. Saint-Maurice (Fra) : Institut de veille sanitaire, novembre 2009. 33 p. Disponible sur : www.invs.sante.fr

Mots clés : toxicovigilance, pesticides, surveillance, la Réunion, intoxication