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recap-sujets-diss_2012-2013_jp-pf Page 1 sur 36 Aix-Marseille, J.-P. Dal Follo, juillet 2016 Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire Sujet zéro : France métropolitaine, juin 2012 Comment peut-on expliquer les échanges internationaux de marchandises ? DOCUMENT 1 Croissance du volume du commerce mondial des marchandises et du PIB mondial (Variation annuelle en pourcentage) Source : Rapport sur le commerce mondial 2011, OMC, 2011. DOCUMENT 2 Échanges de marchandises par produit et pour certaines régions en 2009 (En milliards de dollars) Destination Origine Monde (a) Amérique du Nord Europe Afrique Asie Monde Produits agricoles 1168,85 141,94 545,23 55,81 273,87 Comb. et prod. des ind. ext.* 2262,88 353,81 795,50 52,65 832,04 Produits manufacturés 8354,65 1479,75 3620,15 271,35 2008,22 Exportations totales de marchandises (b) 12178 2026,06 5105,37 390,54 3197,25 Amérique du Nord Produits agricoles 178,81 70,49 17,37 6,06 64,61 Comb. et prod. des ind. ext. * 217,55 133,31 30,28 2,59 31,90 Produits manufacturés 1129,82 534,92 217,58 18,61 218,28 Exportations totales de marchandises (b) 1602,42 768,66 291,92 28,30 324,23 Europe Produits agricoles 528,29 20,58 425,73 17,76 28,66 Comb. et prod. des ind. ext. * 482,55 33,59 380,22 15,95 22,84

Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire...La majeure partie des échanges intra-firme des multinationales implantées en France s’effectuait au sein de l’Union européenne

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Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire

Sujet zéro : France métropolitaine, juin 2012

Comment peut-on expliquer les échanges internationaux de marchandises ?

DOCUMENT 1

Croissance du volume du commerce mondial des marchandises et du PIB mondial

(Variation annuelle en pourcentage)

Source : Rapport sur le commerce mondial 2011, OMC, 2011.

DOCUMENT 2

Échanges de marchandises par produit et pour certaines régions en 2009

(En milliards de dollars)

Destination

Origine Monde (a)

Amérique

du Nord Europe Afrique Asie

Monde

Produits agricoles 1168,85 141,94 545,23 55,81 273,87

Comb. et prod. des ind. ext.* 2262,88 353,81 795,50 52,65 832,04

Produits manufacturés 8354,65 1479,75 3620,15 271,35 2008,22

Exportations totales de

marchandises (b) 12178 2026,06 5105,37 390,54 3197,25

Amérique du Nord

Produits agricoles 178,81 70,49 17,37 6,06 64,61

Comb. et prod. des ind. ext. * 217,55 133,31 30,28 2,59 31,90

Produits manufacturés 1129,82 534,92 217,58 18,61 218,28

Exportations totales de

marchandises (b) 1602,42 768,66 291,92 28,30 324,23

Europe

Produits agricoles 528,29 20,58 425,73 17,76 28,66

Comb. et prod. des ind. ext. * 482,55 33,59 380,22 15,95 22,84

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Produits manufacturés 3879,20 301,67 2748,10 125,70 367,54

Exportations totales de

marchandises (b) 5015,95 365,93 3619,53 161,88 425,98

Afrique

Produits agricoles 39,10 2,09 18,65 8,22 6,47

Comb. et prod. des ind. ext. 245,75 57,02 94,76 14,49 66,18

Produits manufacturés 73,79 6,24 32,12 18,56 9,30

Exportations totales de

marchandises (b) 383,94 65,68 148,84 44,91 85,27

Asie

Produits agricoles 225,50 27,61 32,94 12,17 129,06

Comb. et prod. des ind. ext. * 385,56 14,44 25,75 5,72 318,41

Produits manufacturés 2849,53 577,34 550,98 80,59 1344,05

Exportations totales de

marchandises (b) 3575,15 627,27 640,53 101,60 1846,43

* Combustibles et produits des industries extractives.

(a) Y compris les destinations non spécifiées (Moyen-Orient, Amérique Latine...).

(b) Y compris les produits non spécifiés.

Lecture : En 2009, les exportations de produits agricoles de l’Europe à destination de l’Amérique du Nord ont

représenté 20,58 milliards de dollars.

Source : Statistiques du commerce international, OMC, 2010.

DOCUMENT 3

Structure des échanges de la France au cours de douze mois cumulés

(décembre 2010 – novembre 2011)

IAA : industries agro-alimentaires.

Source : Douanes françaises, 2011.

DOCUMENT 4

La part des exportations intra-firme dans les exportations totales des filiales manufacturières

sous contrôle étranger varie entre 15 % et 60 % dans les pays de l’OCDE pour lesquelles ces

données sont disponibles. Tout au long des années 90 et au début de la décennie en cours, cette

proportion s’est maintenue régulièrement aux environs de 50 % aux États-Unis, au Canada et

aux Pays-Bas. […] En 1999*, 73 % des exportations industrielles françaises et 64 % des

importations étaient le fait d’entreprises multinationales françaises et 29 % des exportations et

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39 % des importations par des filiales étrangères implantées en France. Le reste des exportations

et des importations était le fait d’entreprises non multinationales ou de groupes internationaux

non industriels. La majeure partie des échanges intra-firme des multinationales implantées en

France s’effectuait au sein de l’Union européenne (70 %). Ces échanges concernaient surtout

le secteur automobile (31 %) et le secteur chimique (13 %). Ces deux secteurs correspondent

aussi à la majeure partie des échanges entre la France et l’Union européenne.

Source : Indicateurs de l’OCDE sur la mondialisation économique, OCDE, 2005.

* Il s’agit de la date de la dernière enquête – à cette date, 41 % des exportations françaises sont des échanges intra-

firme.

Sujet zéro : France métropolitaine, juin 2012

Quelle est la contribution de l’école à la cohésion sociale en France aujourd’hui ?

DOCUMENT 1

Situation professionnelle des jeunes et conditions d’emploi trois ans après la sortie de

formation initiale

Année de sortie

de formation

initiale

Ensemble des sortants Ensemble des sortants en emploi

Taux d’emploi

(%)

Taux de

chômage (%)

Part de jeunes

en CDI ou

fonctionnaires

(%)

Part de jeunes

en emploi de

cadres ou de

professions

intermédiaires

(%)

Salaire médian

net mensuel (en

euros courants)

2004 2007 2004 2007 2004 2007 2004 2007 2004 2007

Sans diplôme 56 48 33 40 41 37 18 19 1 120 1 140

CAP ou BEP 76 70 17 24 55 54 13 14 1 200 1 200

Bac professionnel

ou technologique 78 75 13 15 57 54 30 31 1 200 1 250

Bac général 62 55 14 19 51 43 47 45 1 200 1 200

Bac + 2 88 86 7 9 68 68 68 68 1 410 1 460

Licence, L3 83 80 7 11 70 71 81 75 1 470 1 480

Bac + 4 83 85(1) 10 8(1) 67 72(1) 83 85(1) 1 510 1

730(1)

DEA, DESS, M2

- Ecoles

d’ingénieurs ou

de commerce

91 88 5 9 79 79 94 94 2 000 2 000

Doctorat 91 92 7 5 58 59 98 99 2 150 2 220

Ensemble du

supérieur 87 85 7 9 70 72 79 80 1 530 1 630

Ensemble 77 73 14 l8 61 60 50 5 1 300 1 380

Champ : Ensemble des sortants de formation initiale.

1. L’évolution observée entre la génération 2004 et la génération 2007 n’est pas significative : parce qu’elle résulte

avant tout du recul du nombre de sorties au niveau de M1 dans les universités, qui augmente le poids relatif des

diplômés d’écoles de niveau bac + 4.

Sources : CÉREQ, enquête 2010 auprès de la génération 2007, enquête 2007 auprès de la génération 2004,

Bref du CÉREQ, n° 293, mars 2011.

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DOCUMENT 2

Extrait des programmes d’enseignement de l’école primaire – Instruction civique et morale.

[…] l’instruction civique permet aux élèves d’identifier et de comprendre l’importance des

valeurs, des textes fondateurs, des symboles de la République française et de l’Union

européenne, notamment la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

Au cours du cycle des approfondissements, les élèves étudient plus particulièrement les sujets

suivants :

1. L’estime de soi, le respect de l’intégrité des personnes, y compris de la leur : les principales

règles de politesse et de civilité, les contraintes de la vie collective, les règles de sécurité et

l’interdiction des jeux dangereux, les gestes de premier secours, les règles élémentaires de

sécurité routière, la connaissance des risques liés à l’usage de l’internet, l’interdiction absolue

des atteintes à la personne d’autrui.

2. L’importance de la règle de droit dans l’organisation des relations sociales qui peut être

expliquée, à partir d’adages juridiques (« nul n’est censé ignorer la loi », « on ne peut être juge

et partie », etc.).

3. Les règles élémentaires d’organisation de la vie publique et de la démocratie : le refus des

discriminations de toute nature, la démocratie représentative (l’élection), l’élaboration de la loi

(le Parlement) et son exécution (le Gouvernement), les enjeux de la solidarité nationale

(protection sociale, responsabilité entre les générations).

4. Les traits constitutifs de la nation française : les caractéristiques de son territoire (en relation

avec le programme de géographie) et les étapes de son unification (en relation avec le

programme d’histoire), les règles d’acquisition de la nationalité, la langue nationale

(l’Académie française).

5. L’Union européenne et la francophonie : le drapeau, l’hymne européen, la diversité des

cultures et le sens du projet politique de la construction européenne, la communauté de langues

et de cultures composée par l’ensemble des pays francophones (en relation avec le programme

de géographie).

Source : Ministère de l’Éducation nationale, Bulletin Officiel, hors-série n° 3 du 19 juin 2008.

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DOCUMENT 3

Proportion de bacheliers dans une génération de 1980 à 2011

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Sujet N°1 : France métropolitaine, juin 2013

Quels sont les déterminants des stratégies d’internationalisation de la production des firmes

multinationales ?

DOCUMENT 1

Quelle est l’importance des critères de localisation d’une nouvelle implantation pour

votre entreprise ?

Champ : 809 décideurs internationaux.

Source : Baromètre Ernst & Young de l’Attractivité de l’Europe, 2009.

Note de lecture : parmi les décideurs internationaux interrogés, 52 % considèrent que les infrastructures logistiques

et transports sont un critère important de localisation d’une nouvelle implantation.

DOCUMENT 2

Coût horaire d’un salarié dans le textile en 2007 (en dollars)

Allemagne 28,17

France 21,61

Pologne 4,62

Turquie 2,96

Maroc 2,82

Thaïlande 1,75

Malaisie 1,34

Égypte 1,02

Inde 0,69

Vietnam 0,46

Pakistan 0,42

Source : Cahiers français, n° 347, novembre-décembre 2008.

Page 7: Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire...La majeure partie des échanges intra-firme des multinationales implantées en France s’effectuait au sein de l’Union européenne

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DOCUMENT 3

Évolution des coûts de transport depuis 1970(1)

En % du prix des importations CAF(2)

Source : Revue de l’OFCE, n° 87, octobre 2003.

(1) Cela exclut le commerce des pays d’Europe centrale et orientale, des pays ayant appartenu à l’URSS (ex

Fédération de Russie) et des pays socialistes d’Asie.

(2) CAF : coût assurance fret (comprend en plus du prix des produits importés, les frais d’assurance et de transport).

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Sujet N°2 : France métropolitaine bis, juin 2013

Comment les sociétés où s’affirme le primat de l’individu parviennent-elles à créer du lien

social ?

DOCUMENT 1

La cohésion sociale, un phénomène à deux dimensions

Selon vous, aujourd’hui en France, qu’est-ce qui contribue le plus à renforcer la cohésion

sociale ? (en %)

Source : Enquête « Conditions de vie et Aspirations », CRÉDOC, 2011.

Champ : Enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 2006 personnes âgées de 18 ans et plus.

DOCUMENT 2

Depuis le milieu des années 1980, il apparaît tout d’abord que les salariés sont plus autonomes

dans leur travail : quel que soit le sexe et quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle, ils

déclarent être moins soumis à leurs supérieurs hiérarchiques, ils interviennent également plus

librement pour régler les incidents et s’arrangent davantage entre collègues pour échanger du

travail. Quel que soit l’indicateur retenu, cette évolution est régulière. [...]

Il ne faut pas toutefois s’en tenir à ce premier constat : si les salariés sont, dans l’ensemble, plus

autonomes, ils sont en même temps confrontés à des contraintes plus fortes dans les rythmes de

travail. De 1984 à 1998, la proportion de salariés qui déclarent que leur rythme de travail est

imposé par une demande extérieure, en l’occurrence le marché, est passée de 39 % à 65 %.

Cette tendance à l’intensification du travail est aussi régulière que la tendance à l’autonomie.

Elle touche également les hommes et les femmes et toutes les catégories socioprofessionnelles.

Source : « Dans quel sens peut-on parler de disqualification sociale des salariés ? », PAUGAM S., juin 2001.

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DOCUMENT 3

Ventilation des prestations de protection sociale par risques en France (en %)

Source : Comptes de la protection sociale, DREES, 2009.

DOCUMENT 4

Les différentes formes de solidarité familiale en France en 2007 (en %)

Membre de la famille qui

habite avec l’enquêté

Membre de la famille qui

n’habite pas avec l’enquêté Ensemble

Service rendu 63 70 84

Soutien moral 53 65 75

Aide financière 28 23 41

Ensemble 67 79 89

Lecture : 75 % des Français ont bénéficié de soutien moral de la part de leur famille au cours des douze derniers

mois.

Source : « Baromètre des solidarités familiales », CREDOC, 2007.

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Sujet N°3 : Amérique du Nord, juin 2013

Par quelles stratégies les firmes multinationales cherchent-elles à accroître leur

compétitivité ?

DOCUMENT 1

Evolution du coût salarial unitaire(l) dans différents pays et dans la zone euro (en indices)

Source : Conseil d’Analyse Economique, 2011.

(1) Coût salarial par unité produite.

DOCUMENT 2

Importance des facteurs déterminant la compétitivité sur les marchés étrangers

(Proportion d’entreprises considérant le facteur comme « très important »)

Champ : enquête d’opinion réalisée en France auprès de chefs d’entreprises industrielles exportatrices de 20 salariés

ou plus.

Source : INSEE, 2008.

Page 11: Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire...La majeure partie des échanges intra-firme des multinationales implantées en France s’effectuait au sein de l’Union européenne

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Note de lecture : sur 100 chefs d’entreprises industrielles fortement exportatrices interrogés, 85 jugent que la qualité

des produits est un facteur déterminant la compétitivité sur les marchés étrangers.

Note : une entreprise exportatrice est une entreprise qui réalise au moins 5 % de son chiffre d’affaires à l’exportation.

Une entreprise fortement exportatrice est une entreprise qui réalise au moins 35 % de son chiffre d’affaires à

l’exportation.

DOCUMENT 3

Flux entrants et sortants d’investissements directs à l’étranger (IDE)(1)

(en millions de dollars courants et en %)

FLUX ENTRANTS FLUX SORTANTS

2000 2011 2000 2011

en millions

de dollars

Part en

%

en millions

de dollars

Part

en %

en millions

de dollars

Part

en %

en millions

de dollars

Part

en %

Chine 40 714,8 2,9 123 985,0 8,1 915,8 0,1 65 117,0 3,8

France 43 252,3 3,1 40 945,0 2,7 177 448,9 14,5 90 146,0 5,3

Allemagne 198 276,5 14,2 40 402,1 2,7 56 557,0 4,6 54 368,4 3,2

Etats-Unis 313 997,2 22,4 226 937,0 14,9 142 626,0 11,6 396 656,0 23,4

Monde 1 400 540,6 100,0 1 524 422,2 100,0 1 226 632,8 100,0 1 694 396,1 100,0

Dont

Economies en

développement

255 506,0 18,2 684 399,3 44,9 135 116,4 11,0 383 753,7 22,6

Economies développées 1 137 996,2 81,3 747 860,0 49,1 1 088 321,3 88,7 1 237 507,6 73,0

Pays les moins avancés 4 133,3 0,3 15 010,9 1,0 792,3 0,1 3 270,0 0,2

(1) Investissements directs à l’étranger (IDE) : création d’une unité de production à l’étranger ou acquisition d’au

moins 10 % du capital d’une entreprise.

Source : Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), 2012.

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Sujet N°4 : Antilles-Guyane, juin 2013

Comment rendre compte aujourd’hui de la structure sociale en France ?

DOCUMENT 1

La répartition des patrimoines et des revenus en France en 2010

Groupe

Nombre de

personnes

adultes (en

millions)

Patrimoine

moyen par

adulte (en

euros)

Part dans le

patrimoine

total (en %)

Revenu

annuel par

adulte (en

euros)

Part dans

le revenu

total (en

%)

Population

totale 50 182 000 100 33 000 100

Classes

populaires : les

50 % les plus

pauvres

25 14 000 4 18 000 27

Classes

moyennes : les

40 % du milieu

20 154 000 34 35 000 42

Classes aisées :

les 10 % les plus

riches

5 1 128 000 62 103 000 31

– dont classes

très aisées : les

1 % les plus

riches

0,5 4 368 000 24 363 000 11

– dont classes

moyennes

aisées : les 9 %

précédents

4,5 768 000 38 73 000 20

Source : Pour une révolution fiscale, LANDAIS Camille, PIKETTY Thomas et SAEZ Emmanuel, janvier 2011.

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DOCUMENT 2

Statut et type de contrat selon l’âge en 2010 (en %)

15-24

ans

25-49

ans

50 ans et

plus

Ensemble des 15 ans ou

plus

Non-salariés 2,4 10,6 16,9 11,5

Salariés 97,6 89,4 83,1 88,5

Dont

Intérimaires 5,9 1,7 0,7 1,8

Apprentis 15,0 0,1 0,0 1,4

Contrats à durée

déterminée 27,8 7,5 4,6 8,5

Contrats à durée

indéterminée 48,9 80,1 77,8 76,8

Ensemble des emplois 100 100 100 100

Effectifs en milliers 2 255 16 786 6 651 25 693

Champ : France métropolitaine, personnes en emploi de 15 ans ou plus (âge au 31 décembre).

Source : INSEE, Enquêtes Emploi, 2010.

DOCUMENT 3

Entre 1979 et 2006, le poids des dépenses du poste « loisirs et culture », selon la terminologie

des enquêtes de l’INSEE, sur les budgets des familles, est un de ceux pour lesquels l’écart entre

les ménages de cadres supérieurs et les ménages d’ouvriers s’est le plus nettement amplifié,

passant de 2,3 à 5,2 points. En sens inverse, les écarts relatifs aux dépenses contraintes liées au

logement se sont amplifiés au détriment des catégories populaires. Alors qu’en 1979, les

ménages de cadres supérieurs consacraient en moyenne à leur logement une part de leurs

dépenses légèrement supérieure à celle des ménages ouvriers, les premiers affectent en 2006 à

ce poste de dépense une part de leur budget inférieure de 7,4 points à celle des seconds.

[…] Alors que plus de la moitié des ouvriers (54 %) n’avaient fréquenté aucun [équipement

culturel] au cours de l’année précédant la première enquête (1973), ils étaient 65 % dans ce cas

lors de la dernière enquête (2008). D’une manière générale, la proportion de Français ne

fréquentant aucun de ces équipements s’est sensiblement accrue dans la plupart des groupes

socioprofessionnels, à l’exception des cadres supérieurs, pour lesquels cette proportion est

passée de 19 à 14 % dans l’intervalle séparant la première de la dernière enquête […].

Dans le même ordre d’idées, les habitudes en matière d’écoute musicale continuent de

manifester des écarts prononcés selon les groupes sociaux. L’écoute de musique classique

demeure ainsi en 2008 nettement plus fréquente chez les cadres supérieurs (ils sont 40 % dans

ce cas) que chez les cadres moyens (26 %), les ouvriers (16 %) et les employés (18 %). En sens

inverse, la musique de variétés, bien qu’écoutée majoritairement dans toutes les catégories, l’est

sensiblement plus chez les ouvriers et les employés (66 et 70 %) que chez les cadres supérieurs

(59 %).

Source : Les métamorphoses de la distinction, Inégalités culturelles dans la France d’aujourd’hui,

COULANGEON Philippe, 2011.

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Sujet N°5 : Asie, juin 2013

Le chômage remet-il nécessairement en cause l’intégration sociale ?

DOCUMENT 1

Distribution des montants mensuels bruts perçus à l’Allocation d’Aide au Retour à

l’Emploi1 (ARE) en septembre 2010

Lecture : 10,5 % des allocataires de l’ARE au 30 septembre 2010 ont perçu entre 1 000 et 1 100 euros.

Champ : demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C, D, E et dispensés de recherche d’emploi,

indemnisables par l’ARE tout au long du mois de septembre et indemnisés par l’ARE au moins un jour dans le

mois ; France entière.

Source : Pôle-emploi et Unédic, calcul Dares, « L’indemnisation par le régime d’assurance chômage en

2010 », Dares Analyses, n°019, mars 2012.

1 Note : L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est un revenu de remplacement versé par Pôle Emploi,

sous certaines conditions, aux personnes inscrites comme demandeurs d’emploi et involontairement privées

d’emploi.

DOCUMENT 2

Taux de pauvreté1 suivant la situation sur le marché du travail

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Champ : France métropolitaine, personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nul

et dont la personne de référence n’est pas étudiante.

Source : INSEE ; DGFIP ; CNAF ; CNAV ; CCMSA ; Enquêtes revenus fiscaux et sociaux 2005 à 2008,

http://www.insee.frlfrlpublications-et-services, Inégalités de niveau de vie et pauvreté de 1996 à 2008,

LOMBARDO Philippe, MISSEGUE Nathalie, SEGUIN Eric, TOMASINI Magda.

1 Note : Le taux de pauvreté monétaire est habituellement défini comme la proportion de personnes ayant un niveau

de vie inférieur à un certain montant, appelé seuil de pauvreté et défini ici à 60 % du niveau de vie médian.

DOCUMENT 3

Nombre de formations suivies par les demandeurs d’emploi, par financeur du stage

Lecture : l’État a financé 13 % des stages en 2010.

Champ : personnes sans emploi ayant débuté un stage au cours de l’année.

Source : « La formation professionnelle des demandeurs d’emploi en 2010 », Dares Analyses, n°024, mars

2012.

* Les financements « Autres » sont essentiellement des financements d’organismes ou d’institutions autres que le

ministère chargé de l’emploi et de collectivités territoriales autres que les régions.

DOCUMENT 4

J’ai fait de la vente sur les marchés. J’avais toujours des contacts, du contact avec les gens,

c’était ouvert quoi, ça n’est pas quelque chose où l’on est seul, parce que déjà j’en souffre en

étant au chômage d’être toujours seule toute la journée, alors j’aimerais trouver un travail où

j’aie des contacts avec des personnes [...]. Une fois que j’aurais du travail eh bien je vous assure

que même si je suis fatiguée le soir, en rentrant du travail, ou n’importe quoi, eh bien je saurais

l’apprécier de travailler... [...]. Je suis seule, alors je n’ai pas d’amies, ça fait 7 mois que j’habite

ici mais je connais pas la voisine, je ne connais absolument personne, eh bien c’est dur hein,

alors aussi bien au point de vue financier que moral eh bien c’est dur d’être au chômage hein

[...]. Alors quand on est tous ensemble, chacun parle de son travail et tout... et puis moi bien

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bon ... je me sens... je me sens en dehors de la société mais alors ça carrément ! Voyez je suis

là bon, je fais la cuisine pour quand mon mari arrive, il se met à table et tout, on va se coucher

le soir, alors là non hein vraiment, le chômage c’est quelque chose de mortel, hein mortel [...].

Alors les gens vous demandent : qu’est-ce que vous faites ? enfin quand on voit des gens... :

qu’est-ce que vous faites ? bon ben moi je suis au chômage, bon ... alors les gens vous regardent,

ils ne savent pas si vous êtes au chômage parce que ... bon ben celle-là, elle est fainéante, on dit

qu’elle est au chômage, mais elle ne cherche pas.

F., 19 ans, mariée sans enfants, aide-soignante, BEPC.

Source : L’épreuve du chômage, SCHNAPPER Dominique, 1994.

Sujet N°6 : Autres centres étrangers, juin 2013

Dans quelle mesure la croissance économique peut-elle être soutenable ?

DOCUMENT 1

Créée en 1996, [l’entreprise A](1) est à l’heure actuelle l’une des sociétés du secteur mondial

des énergies renouvelables basées en zones rurales à la croissance la plus rapide. Forte du réseau

de microcrédit(2) […] [l’entreprise A] propose différentes formules financières de crédit à des

conditions favorables afin que les populations rurales puissent accéder à des kits

photovoltaïques(3) à un prix abordable. Fin 2009, plus de 320 000 de ces kits avaient été posés

en plus de centrales au biogaz(4) et de cuisinières améliorées. Les programmes de cuisinières

améliorées et de centrales au biogaz ont permis de réduire l’utilisation de biomasse(5), ce qui a

diminué à son tour la pollution intérieure, la technologie du biogaz contribuant quant à elle à

une gestion durable des déchets. [L’entreprise A] vise l’installation de plus d’un million de kits

photovoltaïques d’ici 2015 et se charge de la maintenance, ce qui crée des emplois locaux. Cette

société apporte la preuve que des modèles financiers et commerciaux novateurs sont capables

de mobiliser le potentiel nécessaire pour réduire la pauvreté énergétique avec un soutien

financier extérieur très faible ou nul.

Source : « Vers une économie verte : pour un développement durable et une éradication de la pauvreté –

synthèse à l’intention des décideurs », PNUE, 2011.

(1) Le nom de l’entreprise a été remplacé par [L’entreprise A].

(2) Microcrédit : prêts consentis aux plus défavorisés qui permettent de démarrer une petite entreprise.

(3) Kits photovoltaïques : kits permettant de transformer l’énergie du soleil en électricité.

(4) Biogaz : gaz produit par la fermentation de déchets naturels.

(5) Biomasse : ensemble des matières organiques végétales.

DOCUMENT 2

Distribution du capital par catégorie de pays en 2000 (% arrondis(1))

Capital

naturel

Capital

physique

Capital

immatériel(2)

Pays à faible revenu 26 16 59

Pays à revenu intermédiaire 13 19 68

Pays à revenu élevé de l’OCDE(3) 2 17 80

Source : d’après Banque Mondiale, 2006.

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Note de lecture : le capital total des pays à faible revenu est composé de 26 % de capital naturel, 16 % de capital

physique et 59 % de capital immatériel.

(1) Le total ne fait pas 100 % du fait des arrondis.

(2) Le capital immatériel comprend le capital humain, le capital social et le capital institutionnel.

(3) OCDE : organisation de coopération et de développement économique.

DOCUMENT 3

Évolution de l’intensité énergétique(1) par région, en taux de croissance annuel moyen

Régions 1990-2000 2000-2005

Chine – 6,5 %(2) – 5%

Amérique du Nord – 1,5 % – 2,5%

Inde – 1,7 % – 3,5%

Europe – 1,2 % – 0,5%

CEI(3) + 0,5% – 5,0%

Pays d’Asie et du Pacifique membres de l’OCDE(4) + 0,6% – 1,3%

Autres pays d’Asie – 0,7% – 0,3%

Amérique latine – 0,7% + 0,1%

Afrique + 0,2% – 8%

Moyen-Orient + 1,3% + 0,8%

Monde – 1,7% – 1,2%

Source : « Perspectives énergétiques de la France à l’horizon 2020-2050, rapport des groupes de travail de la

commission Énergie présidée par SYROTA Jean », La Documentation Française, 2008.

(1) Intensité énergétique : mesure de l’efficacité énergétique d’une économie, calculée comme le rapport de la

consommation d’énergies au PIB.

(2) Note de lecture : entre 1990 et 2000, la quantité d’énergie pour produire 1 000 $ de PIB en Chine a baissé de

6,5 % par an.

(3) Communauté des Etats Indépendants.

(4) OCDE : organisation de coopération et de développement économique.

DOCUMENT 4

Quantité de morues pêchées, sur la côte nord-est du Canada, en tonnes

Source : Rapport de synthèse de l’évaluation des écosystèmes pour le millénaire, 2005.

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Note : en 1992, le gouvernement canadien décréta une interdiction de la pêche commerciale à la morue, pour une

durée de deux ans. Cette interdiction fut prolongée en 1994. La pêche fut définitivement interdite en 2003.

Sujet N°7 : Liban, juin 2013

L’école favorise-t-elle la mobilité sociale ?

DOCUMENT 1

Accès à une profession de cadre ou à une profession intermédiaire en 2010 pour les

diplômés du baccalauréat(1), selon le sexe et le milieu d’origine (en %)

Source : Ministère de l’éducation nationale, novembre 2011.

(1) Il s’agit des individus dont le niveau de diplôme le plus élevé est le baccalauréat.

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DOCUMENT 2

Pourcentage de bacheliers selon la catégorie socioprofessionnelle du père et l’année de

naissance

Source : Ministère de l’éducation nationale, novembre 2011.

DOCUMENT 3

Table de destinée : catégorie socioprofessionnelle du fils en fonction de celle du père (en

%) en 1977 (données en italiques) et en 2003 (données en gras)

Catégorie socioprofessionnelle du père

CSP du fils

(en

italiques :

1977)

(en gras :

2003)

Agriculteur

Artisan,

commerçant,

chef

d’entreprise

Cadre et

profession

intellectuelle

supérieure

Profession

intermédiaire Employé Ouvrier Ensemble

Agriculteur

36 2 2 1 1 2 11

22 1 0 0 0 1 4

Artisan,

commerçant,

chef

d’entreprise

8 29 11 9 8 8 11

6 21 6 8 7 8 9

Cadre et

profession 3 14 48 23 15 4 9

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intellectuelle

supérieure 9 22 52 33 22 10 19

Profession

intermédiaire

8 19 25 36 29 17 18

17 24 26 33 28 23 24

Employé

6 8 6 11 15 9 9

9 9 6 9 17 12 11

Ouvrier

39 28 8 19 31 60 42

37 24 9 17 26 46 34

Ensemble

100 100 100 100 100 100 100

100 100 100 100 100 100 100

Source : INSEE, 2006.

Champ : hommes actifs ayant un emploi ou anciens actifs ayant eu un emploi, âgés de 40 à 59 ans, en 1977 et en

2003.

DOCUMENT 4

Extrait d’entretien : Femme, 39 ans, hôtesse d’accueil, père cadre dans la fonction publique.

« – Et ces études-là, ça vous plaisait ?

– C’était sur Paris, et c’était pas forcément évident. Et les conditions de vie sont pas forcément

très simples, et les conditions financières, il fallait quand même faire très attention. Je pouvais

avoir l’opportunité, à l’époque, de continuer sur une licence sur Paris, dans une Fac(1) au sud de

Paris, mais j’ai pas forcément pris la décision de poursuivre. Donc je me suis arrêtée avec mon

Bac + 2, mon DUT(2). [...] Quand je vois qu’avec un bac + 2, quand même, bac + 2, c’est pas

rien ! Je me retrouve à faire l’hôtesse d’accueil… quand même, bac + 2 pour répondre au

téléphone, c’est dingue quand on y pense… Mon père, avec le BEPC(3), il dirige une équipe ! »

Source : La mobilité sociale descendante. L’épreuve du déclassement, PEUGNY Camille, 2007.

(1) Fac : faculté, composante de l’université.

(2) DUT : Diplôme universitaire technologique.

(3) BEPC : Brevet d’études du premier cycle, équivalent du Diplôme National du Brevet.

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Sujet N°8 : Polynésie, juin 2013

Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations

économiques ?

DOCUMENT 1

Contributions à l’évolution du Produit Intérieur Brut en France aux prix de l’année

précédente (en % du PIB)*

Intitulés 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Dépenses de

consommation finale 1,6 1,4 1,5 1,7 1,6 1,7 0,4 0,7 1,3 0,2

Dont :

Ménages 1,0 1,0 1,0 1,4 1,2 1,3 0,1 0,1 0,8 0,1

Administrations

publiques 0,4 0,4 0,5 0,3 0,3 0,4 0,3 0,6 0,4 0,0

ISBLSM** 0,2 – 0,1 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,1 0,1 0,0

FBCF*** – 0,4 0,4 0,6 0,8 0,8 1,3 0,1 – 2,3 0,2 0,7

Exportations 0,5 – 0,4 1,2 0,7 1,4 0,6 – 0,1 – 3,3 2,3 1,3

Importations – 0,5 – 0,2 – 1,5 – 1,4 – 1,4 – 1,5 – 0,3 2,8 – 2,2 – 1,4

Variations de stocks – 0,2 – 0,3 0,7 0,0 0,1 0,2 – 0,2 – 1,2 0,1 0,8

PIB 0,9 0,9 2,5 1,8 2,5 2,3 – 0,1 – 3,1 1,7 1,7

Source : Comptes nationaux, INSEE 2012.

(*) Les résultats étant arrondis, il se peut que la variation du PIB diffère légèrement de la somme des différentes

contributions.

(**) Les Institutions Sans But Lucratif au Service des Ménages désignent les associations.

(***) Formation Brute de Capital Fixe.

DOCUMENT 2

Taux de croissance du PIB réel - Variation par rapport à l’année précédente (%)

Source : Eurostat, 2012.

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DOCUMENT 3

Formation Brute de Capital Fixe en volume

Pourcentages de variation par rapport à l’année précédente

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012*

Allemagne – 6,2 – 1,2 – 1,2 1,0 8,9 5,0 1,0 – 11,4 5,2 6,6 2,0

Japon – 4,6 0,3 0,3 0,8 1,5 0,2 – 4,4 – 10,4 – 0,1 0,5 2,3

États-Unis – 2,7 3,3 6,3 5,3 2,5 – 1,4 – 5,1 – 15,2 2,0 3,7 4,4

Zone euro – 1,6 1,1 1,8 3,4 6,0 4,6 – 1,3 – 12,0 – 0,7 1,5 – 1,8

France – 1,9 2,2 3,0 4,4 4,2 6,2 0,1 – 8,8 – 1,4 2,9 0,6

Source : Perspectives économiques de l’OCDE, OCDE, 2012.

(*) II s’agit de prévisions.

DOCUMENT 4

Évolution du prix du Brent* depuis 1970

(prix du baril en dollars 2010)

Source : Panorama 2012, Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles.

(*) Le nom Brent désigne un gisement pétrolier de la mer du Nord, mais c ’est également une qualité de

pétrole dont le prix détermine celui d’environ 60 % des pétroles extraits dans le monde.

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Sujet N°9 : Pondichéry, juin 2013

Dans quelle mesure le recours au protectionnisme est-il souhaitable ?

DOCUMENT 1

Salaires horaires moyens dans l’industrie (charges(1) comprises), en dollars courants

2000 2002 2004 2006 2007

Allemagne 23,04 24,69 33,42 34,63 38,05

Autriche 21,25 22,74 31,46 33,82 37,79

Belgique 24,53 27,49 37,64 39,43 44,56

Chine 0,47 0,59 0,76 1,00 1,22

Espagne 13,11 12,84 18,34 19,79 22,43

Etats-Unis 19,88 ---- 23,12 24,15 24,59

Finlande 20,37 22,45 31,48 34,13 38,15

France 22,90 25,48 35,36 37,95 42,76

Grèce 10,12 11,74 14,52 15,96 18,03

Italie 17,50 18,84 26,57 43,63 61,40

Pays-Bas 20,56 23,74 33,83 ---- ----

Portugal 7,49 8,58 12,67 13,76 15,49

Source : L’émergence de la Chine : impact économique et implications de politique économique, Patrick

ARTUS, Jacques MISTRAL, Valérie PLAGNOL, Conseil d’Analyse Économique, 2011. (1) Charges : cotisations sociales.

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DOCUMENT 2

Taxes sur les importations en 2007 (en % de leur valeur)

Importateurs Total Agriculture Textile Reste de l’industrie

Pays riches 2,7 14,6 7,8 1,7

Australie 3,5 1,5 12,3 3,2

Canada 3,3 18,1 12,4 1,8

Etats-Unis 1,7 5,5 9,8 1,1

Japon 2,5 23,8 7,0 0,7

Union Européenne à 27 2,6 14,6 7,0 1,7

Pays en développement 8,0 18,3 13,3 7,0

Chine 6,3 9,2 9,2 5,9

Inde 17,9 60,5 15,1 14,3

Maghreb 10,4 24,4 19,0 9,0

Mexique 6,6 15,5 15,7 5,4

Turquie 4,3 41,1 4,4 1,5

Pays les moins avancés 10,1 12,6 17,7 9,3

Bangladesh 10,2 11,2 21,2 9,6

Afrique Subsaharienne 9,2 11,3 17,9 8,4

Monde 4,4 15,9 9,2 3,4

Source : « La protection commerciale dans le monde », La lettre du CEPII, juillet 2012.

DOCUMENT 3

Volume des exportations mondiales de marchandises et produit intérieur brut

mondial,

2000-2009 (Variation annuelle en %)

Source : Statistiques du commerce international 2010 , Organisation mondiale du commerce.

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Sujet N°10 : France métropolitaine rattrapage, septembre 2013

Pourquoi les frontières entre les classes sociales ont-elles tendance à se brouiller ?

DOCUMENT 1

Le sentiment d’appartenance à une classe sociale (en %)

Source : Stratification et classes sociales, 6ème édition, BOSC Serge, 2010.

Lecture : En 2002, 55 % des personnes interrogées ont déclaré avoir le sentiment d’appartenir à une classe sociale.

Le total ne fait pas 100 % car certaines personnes interrogées ne se prononcent pas.

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DOCUMENT 2

Temps hebdomadaire consacré aux écrans selon le sexe, l’âge, le niveau de diplôme* et

le milieu social, sur 100 personnes de chaque groupe

Durée moyenne d’écoute de la télévision**

(heures par semaine)

Durée moyenne d’utilisation

« nouveaux écrans »***

(heures par semaine)

* Élèves et étudiants exclus.

** Temps passé devant les programmes télévisés en direct.

*** Temps passé devant un ordinateur ou une console de jeux et à regarder des vidéos, quel que soit l’écran.

Source : Pratiques culturelles 2008, Département des études, de la prospective et des statistiques,

Ministère de la Culture et de la communication, 2009.

(1) CEP : certificat d’études primaires ; CAP : certificat d’aptitude professionnelle ; BEPC : brevet d’études du

premier cycle remplacé par le diplôme national du brevet.

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DOCUMENT 3

Répartition de l’emploi par catégorie socioprofessionnelle de 1962 à 2007 (en %)

Lecture : en 1962, la part des agriculteurs exploitants dans l’emploi était de 16 % ; en 2007, elle n’est plus que de

2 %.

Champ : actifs ayant un emploi, France métropolitaine.

Source : 50 ans de mutations de l’emploi, INSEE Première, septembre 2010.

DOCUMENT 4

Taux de chômage au sens du BIT(1) par sexe et âge et part des chômeurs de longue durée

En % 1990 2003 2006 2007 2008 2009

Ensemble 7,9 8,5 8,8 8,0 7,4 9,1

dont moins de 25 ans 15,4 18,8 22,3 19,5 19,1 23,7

25 à 49 ans 7,0 7,9 8,0 7,3 6,6 8,2

50 ans ou plus 5,6 5,9 5,9 5,3 4,9 6,1

Hommes 6,2 7,6 8,1 7,5 6,9 8,9

dont moins de 25 ans 13,1 18,1 21,0 18,8 19,1 24,6

25 à 49 ans 5,2 6,8 7,0 6,6 5,8 7,6

50 ans ou plus 4,8 5,5 5,7 5,2 4,9 5,9

Femmes 10,2 9,5 9,7 8,6 7,9 9,4

dont moins de 25 ans 18,3 19,8 23,9 20,4 19,1 22,5

25 à 49 ans 9,4 9,2 9,0 8,1 7,5 8,8

50 ans ou plus 6,8 6,4 6,2 5,5 5,0 6,2

Part des chômeurs de longue durée dans le

chômage – 41,0 42,2 40,4 37,9 35,4

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Champ : population des ménages de France métropolitaine.

Source : Emploi, chômage, population active : Bilan de l’année 2009, n° 050, DARES Analyses, Juillet 2010.

(1) Bureau international du travail.

Sujet N°11 : Antilles-Guyane, septembre 2013

Quels rôles jouent les conflits sociaux dans le changement social ?

DOCUMENT 1

Chronologie concernant les droits des femmes

1907 : La loi du 13 juillet autorise les femmes mariées à exercer une profession séparée, sauf

opposition de leur mari et à disposer librement de leur salaire.

1960 : Création du Mouvement français pour le planning familial1.

1965 : La loi du 13 juillet portant réforme des régimes matrimoniaux modifie le régime légal

du mariage du couple se mariant sans contrat : les femmes peuvent gérer leurs biens propres et

exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.

1967 : Loi Neuwirth du 28 décembre : la contraception est autorisée. La publicité, interdite par

la loi de 1920, n’est toujours pas autorisée en dehors des revues médicales.

1974 : La loi du 4 décembre instaurera la gratuité et l’anonymat de la contraception dans les

centres de planification pour les mineures.

1975 : La loi dite Veil du 17 janvier autorise l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) pour

une période probatoire de 5 ans.

La loi du 11 juillet instaure le divorce par consentement mutuel.

1980 : La loi du 17 juillet prolonge le congé de maternité à 16 semaines et interdit le

licenciement des femmes enceintes.

1982 : La loi du 31 décembre permet le remboursement, par la Sécurité sociale, de l’IVG.

1987 : La loi du 22 juillet instaure l’égalité des parents dans l’exercice de l’autorité parentale.

1993 : La loi Neiertz du 27 janvier dépénalise l’auto-avortement et crée le délit d’entrave à

l’IVG, suite aux attaques répétées de centres d’IVG par des commandos qui y sont hostiles.

2000 : La loi du 13 décembre relative à la contraception d’urgence autorise la délivrance sans

ordonnance des contraceptifs d’urgence non susceptibles de présenter un danger pour la santé.

2002 : La loi du 4 mars relative au nom de famille et à l’autorité parentale permet aux parents

de choisir le nom de leur enfant par déclaration écrite conjointe remise à l’officier de l’état civil.

Ce nom peut être soit le nom du père, soit le nom de la mère, soit leurs deux noms accolés dans

l’ordre qu’ils déterminent librement, dans la limite d’un nom pour chacun d’eux.

1 Planning familial : association française loi 1901 ayant pour objet l’éducation sexuelle et le contrôle des

naissances par les femmes.

Source : d’après Chronologie thématique « vie personnelle et familiale », Observatoire de la Parité entre les

hommes et les femmes, 2012.

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DOCUMENT 2

Évolution des thèmes de conflits collectifs1

Champ : Établissements de 20 salariés et plus.

Source : « Des conflits du travail plus nombreux et plus diversifiés », CARLIER Alexandre, TENRET

Elise, Première Informations, Premières Synthèses, DARES, n° 08.1, février 2007.

1 Conflits collectifs : désignent les arrêts de travail (grèves et débrayages) mais aussi d ’autres formes

d’actions collectives (pétition, manifestation, grève du zèle, etc.).

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DOCUMENT 3

Politisation, souhait de changement et formes d’action protestataires des 18-29 ans

en 1981, 1990, 1999, et 2008 (en %)

1981 1990 1999 2008

Politisation

Intérêt pour la politique

Très intéressé – 5 6 12

Assez intéressé – 27 22 29

Pas très intéressé – 33 30 30

Pas du tout intéressé – 34 42 29

Suivi de l’actualité politique

Tous les jours – – 38 36

Plusieurs fois par semaine – – 21 23

Une ou deux fois par semaine – – 11 15

Moins souvent – – 17 16

Jamais – – 12 10

Souhait de changement dans l’organisation de la société

Il faut changer radicalement toute l’organisation de notre

société par une action révolutionnaire 11 6 – 24

Il faut améliorer petit à petit notre société par des réformes 66 66 – 65

Il faut défendre courageusement notre société actuelle contre

tous les changements 15 23 – 10

Ne sait pas / sans réponses 8 5 – 1

Formes d’action politique protestataires

Signer une pétition 47 46 62 64

Participer à une manifestation autorisée 34 30 41 48

Participer à un boycott 14 9 9 16

Participer à une grève sauvage 12 3 8 11

Occuper des bureaux ou des usines 7 2 3 5

Enquêtes sur les Valeurs des Français, ARVAL-INJEP.

Source : d’après « Liens à la politique. Des jeunes davantage impliqués et plus protestataires » ROUDET

Bernard, Jeunesses. Études et synthèses, Bulletin de l’Observatoire de la jeunesse, Institut National de la

Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP), n°2, 2010.

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Sujet N°12 : Polynésie, septembre 2013

Comment les politiques climatiques peuvent-elles permettre de préserver l’environnement ?

DOCUMENT 1

Source : « Focus sur quelques faits et chiffres... », Commissariat général au développement durable, octobre

2011.

Note : Le système bonus-malus vise à récompenser, via un bonus (diminution du prix à l’achat), les acquéreurs de

voitures neuves émettant le moins de CO2 ; et à pénaliser, via un malus (majoration du prix à l’achat), ceux qui

optent pour les modèles les plus polluants.

Le CO2 est un gaz dit à effet de serre. Le niveau de son émission sert de mesure au risque de réchauffement

climatique.

DOCUMENT 2

L’European Union Emission Trading Scheme (EU-ETS) ou Système communautaire

d’échange de quotas d’émissions (SCEQE) est l’outil principal dont s’est dotée l’Union

européenne pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. À travers l’EU-ETS, des permis

d’émissions ont été attribués à environ 12 000 installations industrielles (dont 1 200 en France)

dans 30 pays (les 27 membres de l’UE plus l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège). Les

émissions couvertes par l’EU-ETS représentent plus de la moitié des émissions de dioxyde de

carbone* de l’Union européenne. Pour l’essentiel, les permis ont été alloués aux industries en

fonction de leurs émissions passées. Les permis sont attribués pour une période de plusieurs

années, afin de neutraliser l’effet des aléas climatiques sur les émissions (hivers rigoureux ou

étés très chauds). Le marché EU-ETS, plus précisément, comporte trois phases : une phase

pilote (2005-2007), une phase II (2008-2012) et une phase III (2013-2020).

Lors de sa première année de fonctionnement, le prix de la tonne de CO2** a fluctué autour de

25 euros. Mais en avril-mai 2006 les prix se sont effondrés […]. Au cours de la crise financière,

sur fond de réduction conjoncturelle des émissions, les prix sont descendus jusqu’à 8,25 euros

en février 2009 […].

Pour la phase III, la Commission européenne souhaite qu’une fraction substantielle des permis

soit mise aux enchères plutôt qu’ils soient alloués gratuitement aux entreprises. De nouveaux

gaz à effet de serre devraient être inclus dans le système de quotas, de même que de nouvelles

industries comme les compagnies aériennes.

Source : Deux économistes face aux enjeux climatiques, GUESNERIE Roger et STERN Nicholas, 2012.

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* dioxyde de carbone = CO2

** II s’agit de gaz à effet de serre.

DOCUMENT 3

Engagements des pays en vertu du protocole de Kyoto et leur position en 2007 par

rapport à leur objectif Kyoto

Pays

Objectif d’émissions

Kyoto [2008-2012] /

année de référence (1990)

Evolution des émissions

depuis l’année de référence

(1990) jusqu’en 2007 (%)

Ecart entre les

émissions 2007 et

l’objectif Kyoto

(2007)

EU 15 – 8,0% – 4,3% 3,7%

Russie 0,0% – 33,9% – 33,9%

Japon – 6,0% 8,2% 14,2%

Ukraine 0,0% – 52,9% – 52,9%

Australie 8,0% 28.8% 20,8%

Canada – 6,0% 26,2% 32,2%

Pologne 6,0% – 11,6% – 5,6%

Roumanie – 8,0% – 37,3% – 29,3%

République

Tchèque – 8,0% – 23,5% – 14,5%

Bulgarie – 8,0% – 35,6% – 27,6%

Bélarus – 8,0% – 38,0% – 30,0%

Hongrie – 6,0% – 23,5% – 17,5%

Slovaquie – 8,0% – 35,9% – 27,9%

Nouvelle-

Zélande 0,0% 22,1% 22,1%

Norvège 1,0% 10,8% 9,8%

Suisse – 8,0% – 2,7% 5,3%

Lituanie – 8,0% – 49,6% – 41,6%

Estonie – 1,8% – 47,5% – 39,5%

Croatie – 5,0% – 5,2% – 0,2%

Lettonie – 8,0% – 54,7% – 46,7%

Slovénie – 8,0% 11,6% 19,6%

Islande 10,0% 31,3% 21,8%

Liechtenstein – 8,0% 6,1% 14,1%

Monaco – 8,0% – 9,3% – 1,3%

Etats-Unis* – 7,0% 16,8% 23,8%

Le calcul est réalisé sur la base des émissions 2006, les données 2007 n’étant pas disponibles.

* Les Etats-Unis n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto et ne sont dés lors pas légalement contraints à respecter

leur objectif.

Source : CCNUCC, Mission Climat de la Caisse des Dépôts, juillet 2009.

Note : Les objectifs de Kyoto sont des engagements pris par différents pays, signataires du protocole de Kyoto, en

termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de façon à réduire le réchauffement climatique.

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Sujet N°13 : Nouvelle-Calédonie, novembre 2013

Comment les pouvoirs publics peuvent-ils favoriser l’égalité ?

DOCUMENT 1

1881 : Les lois Jules Ferry instaurent l’enseignement primaire obligatoire, public et laïc, ouvert

aux filles comme aux garçons.

1907 : Les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire.

1920 : Les femmes peuvent adhérer à un syndicat sans l’autorisation de leur mari.

1944 : Les femmes obtiennent le droit de vote et l’éligibilité.

1946 : Le préambule de la Constitution pose le principe de l’égalité des droits entre hommes et

femmes dans tous les domaines.

1967 : La loi Neuwirth autorise la contraception.

1972 : Loi du 22 décembre relative à l’égalité de rémunération entre les femmes.

1983 : Loi du 13 juillet dite « Loi Roudy » portant réforme code pénal en ce qui concerne

l’égalité professionnelle femmes.

2000 : Loi du 6 juin sur l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux

fonctions électives.

2007 : Loi du 31 janvier tendant à promouvoir l’égal accès des femmes et des hommes aux

mandats électoraux et aux fonctions électives.

2011 : Loi du 27 janvier relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au

sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle. Source : Extrait de « Regards sur la parité », INSEE, 2012.

DOCUMENT 2

Effets de la redistribution sur les revenus en euros des ménages

Revenus moyens par unité de consommation(1) par quantile(2) Ensemble de la

population Q1 Q2 Q3 Q4 Q5

Revenu avant

redistribution (A) 7 400 15 489 21 191 28 243 53 582 25 181

Revenu disponible

(après redistribution) (B)

11

293 15 649 19 792 24 933 43 561 23 045

Taux de redistribution

(B – A) / A en % 52,6 1,0 – 6,6 – 11,7 – 18,7 – 8,5

Champ : personnes vivant en France métropolitaine dans un ménage dont le revenu est positif ou nul et dont la

personne de référence n’est pas étudiante.

Source : INSEE, 2011.

(1) Revenu moyen par unité de consommation : revenu moyen qui tient compte de la composition des ménages. (2) L’ensemble des ménages a été réparti dans cinq catégories de taille égale (20 % des ménages) ordonnées selon

le revenu. Q1 : 20 % des plus modestes. Q5 : 20 % des plus riches.

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DOCUMENT 3

Évolution de la dépense d’éducation par l’Etat et de la réussite au baccalauréat depuis

1995

1990 2000 2005 2010

Dépenses d’éducation par l’Etat en

millions d’euros courants 41 116 64 363 69 654 76 582

Proportion de bacheliers dans une

génération en %(1) 43,5 62,8 61,4 65,7

Nombre de bacheliers admis au

baccalauréat (tous baccalauréats

confondus)

383 950 516 550 506 608 531 768

Source : « Repères et références statistiques », Ministère de l’éducation nationale, 2011.

(1) Proportion de bacheliers dans une génération en % : par exemple, 43,5% des jeunes en âge de passer le

baccalauréat en 1990 l’ont effectivement obtenu.

Sujet N°14 : Amérique du Sud, novembre 2013

Montrez que la diversité des formes du chômage peut orienter les politiques de l’emploi.

DOCUMENT 1

Des milliards comme s’il en pleuvait ! Les États-Unis, la Chine, le Japon ou les pays européens

ont dégainé des plans de relance impressionnants, d’un montant total déclaré de plus de 2 800

milliards de dollars (2 190 milliards d’euros) sur deux ans. La dépense supplémentaire « en

passe d’être décidée par les principaux pays pour 2009 et 2010 représente 5 % du produit

intérieur brut (PIB) mondial », selon les économistes de Natixis.

Dans ces programmes, la liste des mesures sur la fiscalité, l’appui aux industries et aux

entreprises, les travaux d’infrastructures, les projets d’équipements, le soutien à la

consommation ou aux ménages, donnent l’impression d’un inventaire à la Prévert. […]

Le Fonds monétaire international (FMI), qui évalue le coût budgétaire des plans annoncés par

les pays du G 20 (les 20 grandes économies développées et émergentes) à 1,5 % de leur PIB,

en moyenne, en 2009, estime que leur impact permettrait d’obtenir 0,5 à 1,25 point de

croissance pour l’ensemble de ces pays, atténuant ainsi la récession. L’institution prévoit en

effet une croissance mondiale de 0,5 % en 2009 (– 2 % dans les pays développés et + 3,3

% dans les pays émergents et en développement), avant un rebond à 3 % en 2010. […]

Aujourd’hui, face à la chute libre de l’activité, un effet rapide est recherché. En France, par

exemple, le remboursement par anticipation de 11,4 milliards d’euros de crédit d’impôt1 […]

répond à l’urgence. C’est aussi le cas des aides à la consommation qui entrent vite en vigueur

– comme la baisse de la TVA, en décembre 2008 au Royaume-Uni – ou des baisses et des

crédits d’impôts sur le revenu, surtout dans les pays effectuant les prélèvements à la source,

comme aux États-Unis ou en Allemagne.

Source : « Comment faire redémarrer l’économie ? », RODÎER Anne et DE TRICORNOT Adrien, Le Monde,

10 février 2009.

1 Crédit d’impôt : mesure administrative permettant d’alléger l’impôt d’un agent économique (soit par réduction

de l’impôt payé, soit par remboursement versé directement à son bénéficiaire).

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DOCUMENT 2

Principaux dispositifs spécifiques de politique d’emploi en 2010

(en milliers de personnes)

Bénéficiaires en fin d’année

2007 2008 2009 2010

Emploi marchand aidé 1 128 1 025 1 002 990

dont :

- exonérations et primes à /’embauche des jeunes 136 59 4 1

- exonérations et primes à l’embauche de CLD1 89 66 92 64

- aide à la création d’entreprise 114 131 182 210

- contrats en alternance 619 603 572 568

- accompagnement des restructurations 19 13 11 9

Emploi non marchand aidé 248 184 241 254

dont :

- contrats d’Avenir 88 78 68 5

- contrats d’Accompagnement dans l’emploi 150 102 172 a

Formation des demandeurs d’emploi 237 272 361 350

dont :

- Stages de formation 225 251 332 319

- Prévention du chômage de longue durée 12 21 29 31

Retraits d’activité2 512 460 405 322

Total 2 125 1 943 2 010 1 916

Champ : France métropolitaine.

Source : d’après INSEE, Tableaux de l’Économie Française, 2010, 2011 et 2012.

1 chômeurs de longue durée. 2 essentiellement, dispensés de recherche d’emploi.

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DOCUMENT 3

Statut d’emploi et type de contrat en 2011 selon le diplôme et la durée depuis la sortie de formation initiale (en %)

Enseignement

supérieur

long

Enseignement

supérieur

court

Bac et

équivalents

CAP-BEP et

équivalents

Brevet,

CEP et

sans

diplôme

Ensemble

Sortis depuis 1 à 4 ans de formation initiale

Non-salariés 7,0 5,8 4,5 2,8 2,4 5,2

Salariés 93,0 94,2 95,5 97,2 97,6 94,8

dont :

- emplois à durée limitée 20,6 24,0 29,7 31,2 34,8 26,2

- intérim 2,4 5,8 8,0 9,6 11,6 6,2

- contrats à durée indéterminée du secteur privé

56,6 50,2 53,5 52,3 45,6 53,1

- contrats à durée

indéterminée du secteur public 13,4 14,2 4,3 4,1 5,7 9,3

Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Sortis depuis 5 à 10 ans de formation initiale

Non-salariés 8,7 6,6 6,9 4,3 3,6 6,7

Salariés 91,3 93,4 93,1 95,7 96,4 93,3

dont :

- emplois à durée limitée 8,6 7,4 14,0 17,6 22,2 12,4

- intérim 0,6 1,4 3,7 5,0 7,4 2,9

- contrats à durée

indéterminée du secteur privé 59,7 69,9 63,6 64,1 61,2 63,5

- contrats à durée indéterminée du secteur public

22,4 14,7 11,8 9,0 5,6 14,6

Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Sortis depuis 11 ans et plus de formation initiale

Non-salariés 16,8 13,6 13,8 14,0 11,3 13,7

Salariés 83,2 86,4 86,2 86,0 88,7 86,3

dont :

- emplois à durée limitée 4,3 4,0 5,1 4,9 7,1 5,3

- intérim 0,3 0,6 1,3 1,8 2,4 1,5

- contrats à durée

indéterminée du secteur privé 48,8 59,8 61,3 64,1 66,1 61,1

- contrats à durée

indéterminée du secteur public 29,7 22,0 18,5 15,2 13,2 18,4

Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Champ : France métropolitaine.

Source : INSEE, Enquête Emploi, 2010.