16
Grantil vivra peut-être bien Cette semaine, les Grantil ont montré les muscles pendant qu'on négociait serré à Bruxelles. Résultat, le gage sur le stock imposé par la banque belge Belfius a été levé, et les 162 salariés peuvent reprendre le travail. Reste à prouver, d'ici le 21 février, que la presque deux fois centenaire usine de papiers peints châlonnaise peut continuer toute seule. P. 4 Greta de la Marne - 20 rue des Augustins, Reims É D I T I O N C H Â L O N S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°206 du 15 au 21 février 2013 chalons.lhebdoduvendredi. com Basket : Châlons- Reims retrouve la voie P. 10 Sur la route des Indes, une expo châlonnaise d'envergure nationale P.6 Nicolas Fourrier, redresseur productif régional P.3 Les chiffres Insee de la pauvreté en Champagne- Ardenne P.9 Groupe Saint Christophe 34 av. Winston Churchill CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - Tél. 03 26 64 49 37 (1) Prix maximum TTC au 01/10/2012 du C-MAX Trend 1.0 EcoBoost 100 ch BVM6 deduit d’une remise de 5 160€ incluant 1 000€ si reprise d’un vehicule. (2) Apport minimum 20%. Exemple pour un montant empruntede 10 000€ : 36 mensualites de 277,78€. Taux Annuel Effectif Global Fixe : 0% (Taux debiteur : 0% l’an). Montant total dupar l’emprunteur : 10 000€. Hors assurances facultatives. Celles-ci comprennent en plus de la mensualite: une protection Deces-Incapaciteapartir de 9,17€/mois - une garantie Valeur Initiale Plus apartir de 17,50€/mois. De lai le gal de re tractation. Cout du cre dit pris en charge par Ford Credit, sous re serve d’acceptation du dossier par Ford Credit, 78100 Saint-Germain-en-Laye. SIREN : 392 315 776 RCS Versailles. N° ORIAS : 07031709. UN CReDIT VOUS ENGAGE ET DOIT e TRE REMBOURSe. VeRIFIEZ VOS CAPACITe S DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER. Offres non cumulables (ad’autres offres que celles-ci) re serve es aux particuliers pour tout achat de ce C-MAX 5 places neuf, du 02/01/2013 au 28/02/2013, dans le reseau Ford participant. Mode le presente: C-MAX Titanium 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6 equipede la peinture metallisee et de jantes alliage 18", prix maximum deduit d’une remise de 5 160 € : 20 290 €. Consommation mixte (l/100 km) : 5,1. Rejet de CO2 (g/km) : 117. MONOSPACE FORD C-MAX 16 990 € (1) + 0 % (2) TREND 1.0 ECO BOOST 100 CH STOP & START 5 PLACES Air conditionné - ESP avec aide au freinage d’urgence Régulateur et limiteur de vitesse Rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants Système audio CD/MP3 avec commandes au volant CRÉDIT AUTO TAEG fixe/an de 12 à 36 mois avec apport. Pour 10 000€ empruntés : 36 mensualités de 277,78€. Coût total du crédit : 10 000€ SOUS CONDITION DE REPRISE L e s e x - G r a n t i l o n t m a n i f e s t é l e u r c o l è r e d e v a n t l a P r é f e c t u r e , c e m a r d i , e t o b t e n u l e s o i r m ê m e l a l e v é e p a r t i e l l e d u g a g e s u r s t o c k s d e l a b a n q u e © l ' H e b d o d u V e n d r e d i Emploi : Jean-Marc Ayrault, en visite à Reims, appelle à la mobilisation générale P.3

ÉDITION CHÂLONS JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°206 Grantil ... - l'Hebdo …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/lhebdodu... · 2013. 2. 14. · 2 xHumeurs N°206 du 15

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Grantil vivrapeut-être bien

    Cette semaine, les Grantil ont montré les muscles pendant qu'on négociait serré àBruxelles. Résultat, le gage sur le stock imposé par la banque belge Belfius a étélevé, et les 162 salariés peuvent reprendre le travail. Reste à prouver, d'ici le 21février, que la presque deux fois centenaire usine de papiers peints châlonnaise peutcontinuer toute seule. P. 4

    Greta de la Marne - 20 rue des Augustins, Reims

    É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°206

    du 15 au 21 février 2013

    c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

    Basket : Châlons-Reims retrouve la voie P. 10

    Sur la route des Indes,une expo châlonnaised'envergure nationale P.6

    Nicolas Fourrier,redresseur productifrégional P.3

    Les chiffres Insee de lapauvreté en Champagne-Ardenne P.9

    Groupe Saint Christophe 34 av. Winston Churchill CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - Tél. 03 26 64 49 37

    (1) Prix maximum TTC au 01/10/2012 du C-MAX Trend 1.0 EcoBoost 100 ch BVM6 ded́uit d’une remise de 5 160€ incluant 1 000€ si reprise d’un veh́icule. (2) Apport minimum 20%. Exemple pour un montant emprunte ́de 10 000€ : 36 mensualiteś de 277,78€. Taux Annuel Effectif Global Fixe : 0% (Taux deb́iteur : 0% l’an). Montant total du ̂par l’emprunteur : 10 000€.Hors assurances facultatives. Celles-ci comprennent en plus de la mensualite ́: une protection Dećes̀-Incapacite ́a ̀partir de 9,17€/mois - une garantie Valeur Initiale Plus a ̀partir de 17,50€/mois. Deĺai leǵal de ret́ractation. Cout̂ du cred́it pris en charge par Ford Credit, sous reśerve d’acceptation du dossier par Ford Credit, 78100 Saint-Germain-en-Laye. SIREN : 392315 776 RCS Versailles. N° ORIAS : 07031709. UN CReD́IT VOUS ENGAGE ET DOIT eT̂RE REMBOURSe.́ VeŔIFIEZ VOS CAPACITeŚ DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER. Offres non cumulables (a ̀d’autres offres que celles-ci) reśerveés aux particuliers pour tout achat de ce C-MAX 5 places neuf, du 02/01/2013 au 28/02/2013, dans le reśeau Fordparticipant. Model̀e preśente ́: C-MAX Titanium 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6 eq́uipe ́de la peinture met́alliseé et de jantes alliage 18", prix maximum ded́uit d’une remise de 5 160 € : 20 290 €. Consommation mixte (l/100 km) : 5,1. Rejet de CO2 (g/km) : 117.

    MONOSPACE FORD C-MAX

    16 990 €(1) + 0 % (2)

    TREND 1.0 ECO BOOST 100 CHSTOP & START 5 PLACESAir conditionné - ESP avec aide au freinage d’urgenceRégulateur et limiteur de vitesseRétroviseurs extérieurs électriques et dégivrantsSystème audio CD/MP3 avec commandes au volant

    CRÉDITAUTO

    TAEG fixe/an de 12 à 36 mois avec apport.Pour 10 000€ empruntés :

    36 mensualités de 277,78€.Coût total du crédit : 10 000€

    SOUS CONDITION DE REPRISE

    Les ex-Grantil on

    t man

    ifesté leur colère devant la

    Préfecture, ce mardi, e

    t obten

    u le soir

    mêm

    e la le

    vée partielle du gage

    sur stocks de la

    banque © l'He

    bdo du Vendredi

    Emploi : Jean-Marc Ayrault,en visite à Reims, appelle àla mobilisation générale P.3

  • H umeurs2 x N°206 du 15 au 21 février 2013www.lhebdoduvendredi .com

    L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

    Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

    Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

    Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

    Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

    Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

    Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

    www.lhebdoduvendredi.com

    EXPOSITIONJUSQU'AU 14 AVRIL 2013

    Vendredi2°6°

    La météoSamedi

    0°5°

    Dimanche0°5°

    Lundi-1°6 °

    ÉDITO

    5098 C'est le nombre de mariages enregistrés enChampagne-Ardenne en 2011 selon une étudede l'INSEE. Par rapport à l'année précédente, lenombre de mariages célébrés augmente de 2,4%. Il s'agit de la premièrehausse depuis 2000, année qui connue un pic avec 7 778 célébrations dansla région. Au niveau national, le nombre de mariages continue à baisseravec 236 826 enregistrements en 2011. C'est 15 000 de moins qu'en 2010(- 6,3%). Un chiffre historique puisqu'il s'agit de son plus bas niveau depuis le début du XXe siècle, hormis biensûr les années de guerre (1914-1918 et 1940-1944). En Champagne-Ardenne, comme dans l'ensemble desrégions françaises, l'âge moyen au premier mariage continue de progresser. Un homme se marie en moyenneà 32,6 ans en 2011, contre 29,4 ans en 1999. Une femme se marie dans la région à 30,3 ans en moyenne en2011, contre 27,2 ans douze ans plus tôt. A noter que les Champardennais se marient plus jeunes qu'au niveaunational : 0,6 an plus tôt pour les hommes et 0,8 an pour les femmes.

    Le chiffre

    x Bénédictions poudrées...Elizabete de Oliveira était une biencurieuse pasteur évangélique. Cettebrésilienne, vivant avec son mari, pas-teur lui aussi, dans la petite ville de Fozdo Iguaçu, commune frontière du suddu pays, a été arrêtée en milieu desemaine dernière pour trafic de drogue.C'est en perquisitionnant dans l'églisedes Soldats de Jésus-Christ où elle offi-ciait que les policiers locaux ont décou-vert un important stock de produitsstupéfiants, ainsi que des armes, diver-ses munitions et même une voiture !Lors de son arrestation, les policiersauraient même découvert d'étrangesphotos de la pasteur, armes à la main.Sous couvert d'abriter un centre d'aideaux toxicomanes, cette chère Elizabeteest en réalité soupçonnée d'avoir trans-formé son lieu de culte en une vasteplaque tournante régionale du trafic dedrogue.

    x« Alors, t'accouches ? »Si la Norvège est considérée par beau-coup d'indicateurs comme étant l'un despays les plus développés au monde, lavie y est aussi très chère. Enfin, pas pourtout puisqu'en matière de couches pourbébé, les Norvégiens sont pour le couptrès compétitifs, affichant même des ta-rifs moins chers qu'en Europe de l'Est.Une spécificité qui commence à poser

    problème tant les résidents des paysfrontaliers (Suède, Finlande, Russie...)flairent en masse le juteux businessqu'ils peuvent développer. Se rendanten Norvège au volant de camionnettesou fourgons de transport, les étrangersdévalisent les rayons de couches dansles supermarchés, les revendant ensuitedans leur pays respectif deux ou troisfois le prix d'achat. Si ce commerce estlégal, il commence toutefois à poserproblème, certains étrangers pouvantacheter jusqu'à 9 000 euros de cou-ches en un voyage, soit tout de mêmeprès de 80 000 unités !

    xBoire et punir, il a choisiParce qu'on lui reprochait d'avoir giflétrois de ses élèves qui parlaient et n'é-coutaient pas en classe, un enseignanteffectuant un remplacement dans uneécole primaire du Pas-de-Calais avaitreçu la semaine dernière une visite desgendarmes sur son lieu de travail.Venus pour entendre sa version desfaits, les militaires avaient de suite sentil'haleine alcoolisée de l'instituteur, qu'ilsavaient du coup contrôlé. Résultat, untest d'alcoolémie à 1,12 milligrammed'alcool par litre d'air expiré, soit tout demême 2,24 grammes d'alcool dans lesang en pleine après-midi. Convoquédès le lendemain matin à la gen-darmerie pour y être entendu, c'est une

    nouvelle fois sous l'emprise de l'alcoolque l'individu s'était présenté (après êtrevenu en voiture...), cette fois avec 0,62grammes d'alcool dans le sang. Inutilede préciser qu'il n'a pas assuré sajournée de cours...

    xQuand la loi dérailleSi la France vient (enfin) d'abroger unevieille législation de 1799, interdisantaux femmes de porter des pantalonsdans la rue, bon nombre de lois inso-lites sont, elles, toujours en vigueurdans le monde. Ainsi, il est strictementinterdit de mourir à Longyearbyen, uneville arctique appartenant à la Norvège(la loi vient du fait que les températuressont tellement froides dans cette régionque les corps n'arrivent pas à se décom-poser). De même, il est purement illégalde mâcher du chewing-gum dans lemétro de Singapour ou de tirer la chas-se d'eau après 22h en Suisse (pourcause de prétendue nuisance sonore).Le meilleur pour la fin : au Danemark,il est obligatoire de jeter un coup d'oeilsous sa voiture avant de la démarrer,au cas où un enfant se cacherait oudormirait en dessous (véridique). Maissi par malheur vous écrasiez malgrétout un petit Danois et étiez envoyé enprison, sachez que s'évader d'un éta-blissement pénitentiaire n'est cependantpas reconnu comme illégal.

    Coup d'œil sur le monde

    xHabemus LegemMardi 12 février, à deux jours de la saint-Valentin, lepape a annoncé qu'il allait démissionner. D'accord, çan'a rien à voir. Sa Sainteté a expliqué qu'il ne se sentaitplus capable d'assumer sa charge, et tout le monde aapplaudi la bravoure. Ces six siècles successifs (dites çaà voix haute pour voir), aucun chef de l'église catholiqueromane n'a abdiqué. Et à part un dont j'ai oublié le nomet pas pris la peine de chercher, tous ceux qui s'étaientdépapifiés avant Benoit XVI n'avaient pas vraiment eu lechoix. XVI, ça ne vous dit rien ? Je me souviens d'unpape de l'ancien régime français qui avait été contraintà renoncer. Et aussi à sa tête. D'accord, ça n'a sans douterien à voir non plus.Mardi 12 février, à deux jours de lasaint-Valentin, ça tombe bien, l'Assemblée nationale avoté la loi qui met un terme à l'inégalité devant lemariage devant monsieur le maire.Après deux jours de justifications liées à l'âge ou la santéde Sa Sainteté, voilà qu'on nous révèle les vraies raisonsdu renoncement de Benoit XVI : l'affaire Vatileaks l'abeaucoup peiné, elle a révélé les tensions au sein de lacurie, le gouvernement du Vatican. On s'y affronte féro-cement, paraît-il, on y balance des scandales financierou sexuel pour l'un ou l'autre cardinal haut placé...Benoit XVI, échouant dans sa volonté de rétablir l'ordre,quitte à remettre un voile opaque sur la transparence,aurait préféré renoncer.Moi qui me disais que c'était juste un coup médiatique,une opération de communication permettant de faire laune de l'information sur la démission du pape plutôt quesur le mariage pour tous voté... Ça n'avait rien à voir.

    Tony Verbicaro

    Vendredi 15 février Samedi 16 février Dimanche 17 février

    5Moyen

    L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

    à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

    Qualité de l’air

  • N°206 du 15 au 21 février 2013

    www. lhebdoduvendredi .comociété3 xS

    Redressement productif

    Nicolas Fourrier, tête de réseauLe 16 janvier dernier,Nicolas Fourrier, chef duservice appui au développe-ment et aux mutationséconomiques à la Directionrégionale des entreprises, dela concurrence, de la con-sommation, du travail et del'emploi, a été nommé parArnaud Montebourg com-missaire au Redressementproductif en Champagne-Ardenne.xEn détaillant sa mission à la presse,Nicolas Fourrier cherche d'abord à fairepasser un message : « La nécessité d'an-ticiper. Plus tôt on est au courant de lasituation d'une entreprise, mieux onpeut intervenir.  Un chef d'entreprisepeut ne pas avoir la vision globale deses difficultés. S'il est court pour payerles salaires ou les cotisations Urssaf, ilva aller voir sa banque. Il va peut-êtretrouver une solution à court terme pourpayer ses cotisations, mais si on détri-

    cote la problématique, on peut décelerun problème de fonds propres parexemple, et travailler pour résoudrecette situation plus globale. »

    Nicolas Fourrier insiste également surla notion de tête de réseau que lui et sonéquipe doivent représenter. «  Tous lesintervenants doivent faire remonter des

    informations. Les entreprises, les cham-bres consulaires, les banques,l'Urssaf... Tout signal, même faible, està exploiter. »En plus de « l'effet réseau » recherché,le commissaire au Redressement pro-ductif cherche à contrarier la nature. Cen'est plus à l'entreprise de se plier auxcontingences de l'administration, maisl'inverse. «  La question n'est pas desavoir si ça fonctionnait bien avant oupas. Il s'agit de mettre en place uneorganisation en réflexion permanente eten fonction du calendrier de l'entre-prise, pas de celui de tel ou tel inter-venant. On mise sur un travail d'inté-gration forte des compétences des unset des autres, au profit des entreprises. »Nicolas Fourrier et son équipe suivent80 entreprises dans la région. Parmilesquelles « dix sont suivies de très, trèsprès  », parce qu'elles connaissent desérieuses difficultés. Cauval,Electrolux, Grantil, Plysorol, pour n'enciter que quelques unes.«  L'action du commissaire, c'estévidemment le suivi des entreprises endifficultés, bien sûr, mais aussi le suivides entreprises qui veulent se dévelop-

    per  », précise Pierre Dartout, le nou-veau préfet de la Marne et de la région.« L'innovation et l'export sont les deuxaxes de développement, expliqueNicolas Fourrier. Avec ma casquetteDireccte, on continue à pousser dans cesens avec la Région.  L'actualité desentreprises en difficulté est cannibal-isante, mais au sein de mon équipe, onn'a pas abandonné le volet offensif pourpousser le développement. On ne faitpas que du défensif.  Certes, la crois-sance n'est pas là, mais il n'y a pas lieude se résigner. On peut encore innover,produire, exporter. » À propos de la très attendue Banquepublique d'investissement, portée par laCaisse des Dépôts et Consignations etOséo, Nicolas Fourrier dit ne pas avoir« de frustration, ces acteurs jouent déjàleur rôle. À ce jour, je n'ai pas rencontréd'entreprise en Champagne-Ardennepour qui il manque un outil. Et mon vraitravail, c'est de déterminer si l'entreprisepeut-être sauvée, et comment. »

    Tony Verbicaro

    Nicolas Fourrier a 40 ans et travaille à la Direccte Champagne-Ardennedepuis 2000 (Drire entre 2000 et 2005). © l'Hebdo du Vendredi

    Visite ministérielle à Reims

    Jean-Marc Ayrault veut « faire redémarrer l'ascenceur social »Le Premier ministre, Jean-MarcAyrault, le ministre del'Education, Vincent Peillon, et laministre déléguée chargée de laréussite scolaire, George PauLangevin, étaient hier, jeudi 15février, en visite à Reims.L'occasion pour eux, et surtoutpour le Premier ministre, « d'ap-peler à la mobilisation généralepour l'emploi ».

    xComme souvent avec les visites de terraindes ministres, il ne faut pas s'attendre à desdéclarations inédites. Celle effectuée hier àReims, au collège Colbert d'abord, à l'Hôtelde Ville ensuite, n'a pas dérogé à cette règle.Jean-Marc Ayrault et ses collègues étaientdonc de passage dans la Cité des sacres dansle cadre de la signature des emplois d'avenirprofesseur (AAP). Il s'agit d'un dispositiftout nouvellement mis en place par le gou-vernement qui permet à des étudiants bour-siers, dès la Licence 2, de poursuivre leursétudes tout en exerçant à temps partiel ausein d'un établissement scolaire, avant depasser le concours. Après une rapide visitedu collège, la délégation ministérielle a par-ticipé à une table-ronde en compagnie d'unedouzaine d'étudiants signataires de ce dis-positif. Le Premier ministre en a bien sûrprofité pour en rappeler les fondements.«  Enseignant est un beau métier et je necrois pas qu'il y ait une crise de vocation. Il

    faut simplement motiver ceux qui souhaitentenseigner et aider ceux qui en ont le plusbesoin. C'est à ça que vont servir lesemplois d'avenir professeur.  » Les futursbénéficiaires ont ensuite, à tour de rôle,émis leur motivations. Tous mettront enavant, « l'occasion de découvrir les réalitésdu métier et de vivre une expérienceenrichissante au contact de professeursexpérimentés ». « La théorie c'est bien, mais

    le plus important c'est la pratique, précisel'un des étudiants. Nous avons une idéedéformée du métier car les médias n'enmontrent pas souvent les meilleursaspects. » Pour Vincent Peillon, il y bien aune crise de recrutement : « Nous proposons4000 AAP dès ce début d'année. Nousdevons tendre la main. C'est bon pour lesjeunes et pour le pays, car on a besoin deprofesseurs ».

    Plus généralement, Jean-Marc Ayrault aprofité de cette visite pour parler de l'emploisouhaitant, « faire redémarrer l'ascenseursocial qui est en panne ». « Trop de jeunesquittent le milieu scolaire sans diplôme.Notre devoir est de donner à tous leschances de réussir. Voilà le défi que nousnous sommes fixés ». Un peu plus tard dansla journée, dans la salle des fêtes de l'Hôtelde Ville, et devant un parterre d'élus et depersonnalités de la région, le Premier mi-nistre a répété le même message, « que l'é-ducation et l'emploi sont les priorités dugouvernement ». Et Jean-Marc Ayraultd'énoncer tous les dispositifs mis en placeen ce sens : réforme des rythmes scolairesavec 250 millions d'euros d'aides de l'Etataux collectivités en 2013, crédit d'impôtcompétitivité, banque d'investissementpublics, contrats de génération, « le toutreprésentant 20 milliards d'euros d'aidesaux entreprises », et bien sûr les emploisd'avenir. « Il faut tout faire pour aider lacroissance et en même temps mettre enplace des mesures pour aider les gens lesplus en difficultés. C'est ce que nousfaisons. J'appelle à la mobilisation généralepour l'emploi. C'est la bataille de la France.Nous devons tous retrousser nos manchescar il faut redonner l'espoir. » Et le Premierministre de conclure visiblement satisfait deson escapade rémoise : « J'ai vu au collègeColbert des signes d'une volonté collectivequi font que je repartirai de Reims avec unenouvelle énergie. »

    Julien Debant

    Sous les yeux des ministres, Jean-Marc Ayrault et Vincent Peillon, les premiers étudiants bénéfi-ciaires des emplois d'avenir professeur ont paraphé leur engagement. © l'Hebdo du Vendredi

  • Le combat des Grantil poursauver leur entreprise sepoursuit, et semble avoirporté ses premiers fruits : legage sur stocks imposé parBelfius Bank, qui empêchaitjusqu'alors de faire tournerles machines, vient d'êtrepartiellement levé. Unsoulagement, certes, maissurtout le début d'un autrechallenge. Celui de démont-rer, d'ici l'audience prévueau tribunal de commerce le21 février, la capacité du siteà s'autofinancer.xC'est ce qu'espéraient les 162salariés de Grandeco (ex Grantil) enmanifestant leur colère et leur exas-pération devant laPréfecture, cemardi. ConvaincreBelfius de lever songage sur stocks pour pouvoir relancerla production au bénéfice du sitechâlonnais, et non de la banque. Aurendez-vous également : des messagesplus qu'explicites déployés sur lesgilets et les pancartes des protago-nistes. « Belfius actif, Grantil enfin libre ! Rendez-nous la liberté detravailler ! Lève ton gage ou ton stockdégage ! ». Symboliquement, une

    trentaine de rouleaux de papiers peintsont été déversés rue Carnot, le toutaccompagné de flambées hivernalesen bonne et due forme. « Clairement,c'est une prise d'otage », dixit FranckLeclère, représentant syndical. «Belfius vient encore de réaliser 60 mil-lions d'euros de bénéfices sur uneopération récente. Si elle ne desserrepas l'étau bancaire qui nous étouffe,elle ne récupèrera pas un seul rouleaudu stock ». En cause également, leslease-back passés entre la holdingbelge, Belfius et ING, sur les murs etles machines de l'usine.Le 25 janvier, pour rappel, la directionbelge de Grandeco annonçait la cessa-tion de paiement de sa succursalechâlonnaise. Un coup de massue pourla plus ancienne fabrique de papierspeints de France. Se pose alors laquestion suivante : lequel du droitbelge ou français doit s'appliquer dans

    ce cas de figure ? « Ilfaut faire avec lesdeux, même si ledroit français prend

    davantage en compte la protection dessalariés et la question de l'emploi »,déplore Franck Leclère. « C'est toutela complexité du dossier ».Suite à une rencontre avec le cabinetd'Arnaud Montebourg, un rapproche-ment a pu être engagé entre le mi-nistère du Redressement productif etles créanciers, pour ouvrir les négoci-ations. Coup de théâtre ce mardi, vers

    minuit et après six longues heures dedébats menés à Bruxelles : la signatured'un accord entre l'avocat mandaté parles banques et les curateurs belges.« Ils acceptent de lever partiellementle gage sur stocks. Il passe de 2,5 mil-lions d'euros à 750 000 euros ». Dequoi pouvoir à nouveau expédier, fa-briquer et vendre les rouleaux, avecl'autorisation de l'administrateur judi-ciaire. Et démontrer par A + B, queGrantil peut désormais se relever, ets'autofinancer. « Ça ne règle pas tout,évidemment, mais ça prouve qu'on aeu raison de se battre ».L'autre « bonne nouvelle », c'est queles salariés ont pu obtenir les indemni-sations correspondant aux salaires dejanvier, impayés jusqu'ici. « La liqui-datrice a remis les chèques dans leslocaux de Grantil. Symboliquement,ça a tout de même été difficile. C'est enquelque sorte l'officialisation de la si-tuation critique dans laquelle on setrouve ». L'appel à la solidarité aégalement été entendu. « On nousenvoie beaucoup de chèques. L'und'eux vient même du Québec, d'unepersonne qui a travaillé en intérimchez Grantil il y a plusieurs années ».Ce jeudi, à l'occasion de la visite mi-nistérielle organisée à Reims, unedélégation syndicale devait être reçueà la Sous-préfecture par le cabinet deJean-Marc Ayrault.

    Sonia Legendre

    Grandeco

    Poursuite du combat et... reprise de l'activité !

    xPlutôt une bonne nouvelle, cettelevée partielle du gage sur stocks ?C'est une étape nécessaire, qu'il fallaitabsolument franchir, mais insuffisante.Maintenant, il faut tenir jusqu'au 21février et au-delà, pour convaincre letribunal de commerce de nous accorderune nouvelle période de poursuite d'ac-tivité. Le temps pour nous de trouverune solution de reprise, en externe ouen interne.Les machines ont repris du service cejeudi. Quel impact ces trois semainesd'inactivité ont-elles eu sur la pro-duction ?Quelques pertes de commandes résidu-elles, mais peu inquiétantes. D'autantqu'un de nos gros clients vient de pas-ser de nouvelles commandes, de quoirééquilibrer nos carnets. Nous avonsélaboré un plan de reprise d'activitéavec plusieurs priorités. Notre préoccu-pation majeure, c'est de livrer lesrouleaux que nous avons en stock, pourfaire rapidement entrer du cash dansl'entreprise et pouvoir payer toutes noscharges, y compris les salaires. Pourlimiter les coûts, nous privilégierons lesclients en mesure de nous payer à trèscourt terme, voire immédiatement etnous tenterons de négocier les délais depaiement et les frais de transport. Onpeut aussi relancer la fabrication, à con-dition d'utiliser avec parcimonie lesmatières premières dont on dispose.

    Prochaines étapes ?D'autres éléments restent à régler. Lasituation concernant les opérations delease-back sur les machines et les mursde Grantil n'a pas bougé par exemple.Ils appartiennent toujours à Belfius etING. Ce n'est qu'un procédé de locationcomme un autre, qui ne nous freine paspour l'instant. Mais à terme, si un repre-neur souhaite nous racheter, il rachèteraégalement l'outil industriel. De mêmepour nos marques et notre portefeuillede clients, pompés par la holding belgelors de la fusion en 2007. Ils ne nousappartiennent plus aujourd'hui, et il fautabsolument les récupérer.

    Propos recueillis par S.L

    la une4 xA

    Des négociations (plutôt) fructueuses

    Les ex-Grantil ont manifesté leur colère devant la Préfecture, ce mardi, et obtenu le soir même la levée partielle du gagesur stocks de la banque © l'Hebdo du Vendredi

    www. l hebdoduvendred i .comN°206 du 15 au 21 fév r i e r 2013

    Franck Leclère, représentant syndical des salariés de Grandeco

    « Tenir jusqu'au 21 février et au-delà »

    Franck Leclère, délégué syndical, sebat depuis le 25 janvier avec lessalariés de Grantil pour sauver l'en-treprise © l'Hebdo du Vendredi

  • PWA Avenue Marc Hamet - 51470 - SAINT MEMMIE - CHALONS EN CHAMPAGNE - Tél : 03 26 65 32 15

  • N°206 du 15 au 21 février 2013

    www.lhebdoduvendredi .comSociété6 x

    Fervents défenseurs dupatrimoine châlonnais, lesmembres de l'associationNouvelle Catalaunie s'in-surgent contre le complexeimmobilier prévu en lieu etplace de la Haute-Mère-Dieu, en coeur de ville. Et leurs revendications nemanquent pas.

    x« Ce projet prévoit la démolitiondu bâtiment d'origine puis la cons-truction d'un hôtel de 70 chambres,de cellules commerciales, de sixlogements côté Lochet et d'un park-ing souterrain de 52 places », rap-pelle Bruno Malthet, président del'association. Après consultation enmairie du permis de construire, sapremière impression s'avère plutôtpositive. « A priori, il était question

    de maintenir la façade de l'édifice.Mais le diable se cache toujoursdans les détails ». La note architec-turale, quant à elle, stipule que laremise en l'état de la façade his-torique s'apparentera davantage àune reconstruction qu'à une restau-ration. « En clair, puisque c'est tropcher, on rase tout pour refaire »,déplore-t-il. « Je regrette qu'aucuneétude technique ne justifie cettedécision ». Et le cabinet du Mairede Châlons d'éclaircir : « Desétudes réalisées par le promoteuront démontré que la façade n'estplus conservable en l'étatpuisqu'elle est contaminée par unchampignon. Ce projet a été passéau crible et validé par l'Architectedes Bâtiments de France (ABF) ».Mais la liste des bémols relevés parl'association s'allonge : trop debéton, des couleurs fades, l'utilisa-tion d'un enduit lissé et non à lachaux, etc. Làencore, la munici-palité temporise :« Construire encentre-ville implique des fraisgigantesques et ce projet cumule lescontraintes techniques. Une cer-taine liberté est laissée au promo-teur quant au choix de matériauxplus rentables, plus durables, voireplus faciles à entretenir ».Mise en cause également, la surélé-vation de la façade et du faîtage desimmeubles, « qui ne respecte ni lalettre, ni l'esprit de la façade de

    1930 », d'après les plaignants. « Lerèglement de la Zone de protectiondu patrimoine architectural, urbainet paysager (ZPPAUP) dispose queles surélévations [...] de la toituredes « immeubles ou parties d'im-meubles intéressants, à conserver »sont interdites dès lors qu'ellesporteraient atteinte à l'unité ou l'ho-

    mogénéité de leurarchitecture ». Unargument auquella Ville répond

    avec pragmatisme. « Ici, il n'est pasquestion de surélever un bâtimentexistant. Mais bien de le démolirpour le reconstruire. Aussi, comme ils'agit d'une construction neuve, cetteinterdiction n'a plus lieu d'être ».Enfin, les Catalauniens s'interro-gent sur le devenir des cavesvoûtées longeant le bâtiment, et sur l'auto-stabilité des bâtimentsvoisins de la construction, place de

    la République. « Nous venons derecevoir, par courrier, une réponsede la mairie à ces sujets », préciseBruno Malthet. « Ils ne savent pass'il existe des caves sous ledit édi-fice et nous confirment qu'il y a bieneu un référé concernant l'auto-sta-bilité. Mais ils n'ont pas encore lesconclusions de l'expertise. Ils pré-cisent, je cite, que « la condition surl'auto-stabilité des immeublesavoisinants a par ailleurs été aban-donnée par les acquéreurs dansune volonté de simplifier le com-promis de vente ». Elle ne fait doncplus l'objet d'une condition suspen-sive, quel que soit le résultat de l'é-tude ». L'association a proposé unrendez-vous au promoteur, la SCIAdim-Est, mais n'a toujours pasreçu l'accusé de réception durecommandé envoyé.

    Sonia Legendre

    L'association Nouvelle Catalaunie a examiné avec minutie le permis deconstruire et les plans du projet de la Haute-Mère-Dieu, située place de laRépublique et rue Lochet © l'Hebdo du Vendredi

    Pour l'heure, seuls des travaux d'as-sainissement ont été lancés par laCommunauté d'agglomération placede la République. Rien à voir avec lefutur chantier de la Haute-Mère-Dieu. © l'Hebdo du Vendredi

    xSaint-Memmie -Rassemblement contre lamenace de fermeture declasse à Saint-ExupéryDes parents d'élèves se mobilisent depuisune semaine contre la menace de ferme-ture d'une classe à l'école Saint-Exupéry deSaint-Memmie, pour la rentrée 2013. Ils sesont rassemblés jeudi 14 février après-midi devant l'école. En cas de fermeture,selon les organisateurs de la mobilisation,les effectifs passeraient de 25 à 27 élèvespar classe et une classe de CP serait encours double. Ils dénoncent également l'in-cohérence entre le projet de rénovation del'école et cette fermeture de classe.

    xNuit de l'Orientation : 1 750 visiteurs au Capitole

    La deuxième Nuit de l'Orientation, madein CCI de Châlons, a connu un véritablesuccès fin janvier. Sur place, 64 stands etautant de professionnels et d'acteurs de laformation ont permis de renseigner lesjeunes - et leurs parents - à la recherche debonnes infos pour leur avenir. Le toutponctué d'animations et de démos en toutgenre. Une formule conviviale qui fait sespreuves, comme le confirme l'enquête de satisfaction réalisée le jour J. Parmi les 1 750 visiteurs accueillis, 85 % étaientscolarisés à Châlons. Et 80 % d'entre euxont pu trouver réponses à leurs questions.La CCI planche d'ores et déjà sur latroisième édition de l'événement, prévue le24 janvier 2014.

    En BrefHaute-Mère-Dieu

    Petits Catalauniens contre grand projet immobilier

    Cette année, dans la catégorie« exposition d'intérêt national », leministère de la Culture et de laCommunication a nommé... le Musée des Beaux-arts etd'Archéologie de Châlons. Et plusprécisément l'exposition « Sur laroute des Indes - Un ingénieurfrançais dans le Taminaldu ». Adécouvrir en septembre à Châlons,Paris, et peut-être même en Belgique.

    x« Le label « expositiond'intérêt national » neconcerne qu'une quin-zaine voire une vingtainede musées chaque année », souligne VirginiaVerardi, conservateur en chef. Et la régionest plutôt bonne élève en la matière puisqu'en2012, l'exposition rémoise « les Arts de l'ef-fervescence. Champagne ! » décrochait déjàcette distinction.

    « Il existe au Musée une collection de 22statues hindoues datant des XVIe et XVIIesiècles. L'une d'elles, un Bouddha, mesure1,30 m de haut ». Exposées jusqu'en 2002aux Beaux-arts et dans la cour du PassageVendel, ces pièces ont ensuite rejoint lesréserves muséales. « Elles ont fait l'objet, en1955 et 1956, d'études menées par Marie-Thérèse De Mallmann, chercheuse au Centrenational de la recherche scientifique(CNRS). Et auraient été rapportées dePondichéry et de Karikal au XIXe siècle, parl'ingénieur Pierre Eugène Lamairesse ».Convaincue que d'autres investigations pour-

    raient compléter ces don-nées, Virginia Verardifait alors appel à un con-frère du Musée du QuaiBranly.

    « Notre partenariat s'est mis en placeindépendamment de la labellisation. LeMusée du Quai Branly s'est associé au projetcar il correspond au souhait de la ministre,Aurélie Filippetti : ne pas exporter les oeu-vres parisiennes en province, mais au con-

    traire, appuyer les expositions locales, d'unpoint de vue scientifique ou logistique parexemple ». A ce jour, onze experts de l'Indeissus dudit Musée, du CNRS, du Collège deFrance ou encore de l'École françaised'Extrême-Orient, planchent sur les pièces et sur la rédaction du catalogue d'exposition.« Toutes les statues ont été restaurées. Deuxprésentent des cassures anciennes et seront

    reconsolidées par des spécialistes ». L'idée, àtravers cette exposition : retracer le parcoursdes oeuvres et de leur donateur, et les repla-cer dans leur contexte historique et culturel.Le public pourra ainsi découvrir les tradi-tions religieuses de l'Inde, ses temples etautres cérémonies rituelles.Au-delà du coup de pouce financier apportépar le prestigieux label - 15 000 euros pourun budget global de 150 000 euros - l'événe-ment bénéficiera d'une visibilité accrueoutre-Champagne. « Nous avons pris contactavec le festival international Europalia, àBruxelles, dont l'édition 2013 est consacréeà l'Inde. Le Musée du Quai Branly prévoitégalement, sur son propre site, une vitrine etdes conférences dédiées ». En espérant queles Belges et les Parisiens se déplacentjusqu'à Châlons pour visiter l'expo !.

    S.LExposition « Sur la route des Indes - Uningénieur français dans le Taminaldu » - Du21 septembre au 28 février au Musée desBeaux-arts et d'Archéologie de Châlons

    En septembre, les statues hindoues du Muséedes Beaux-arts de Châlons feront l'objet d'uneexposition labellisée « d'intérêt national » par leministère de la Culture © Musée des Beaux-artset d'Archéologie de Châlons

    Musée des Beaux-arts et d'Archéologie

    Une exposition châlonnaise suscite l'intérêt du ministère de la Culture

    Rendez-vous proposé au promoteur

    Un coup de pouce de 15 000 euros et une

    visibilité outre-Champagne

  • N°206 du 15 au 21 février 2013

    www.lhebdoduvendredi .comSociété7 x

    À quelques semaines du début deslimites à la communication des muni-cipalités, élections obligent, dans unan, la majorité à la ville de Châlonspublie un point d'étape du mandat2008-2014.xLe document est sobrement intitulé «  Où ensommes-nous ?  ». Et les réponses sont à l'in-térieur. Bruno Bourg-Broc et sa majorité munici-pale se sont « amusés » à comparer, dans chaquedomaine de la vie de la cité, les engagements prisen 2008 pendant la dernière campagne et les réa-lisations effectives et à venir.L'exercice donne un peu dans l'auto-satisfecit,mais quoi de plus normal. Bruno Bourg-Broc :« Je voulais souligner ce qui avait été fait et pasfait. Nous avons réalisé à peu près la totalité desengagements que nous avons pris en 2008. » Àl'opposition, entre deux séances de division, deprendre le temps de critiquer la plaquette.« Depuis près de cinq ans, débute le maire dansl'édito de ladite plaquette, l'équipe municipaleque je conduis a réussi, sans augmenter le tauxde nos impôts municipaux depuis déjà septannées consécutives, à travailler pour vous àl'amélioration de la qualité et du cadre de vie, aurenforcement de la solidarité, de la protection desplus fragiles et de la cohésion intergénéra-tionnelle, au développement de l'emploi et notreattractivité, à la reconversion des friches mili-taires et industrielles, à la redynamisation ducentre-ville, à la rénovation de nos quartiers, àl'investissement dans les écoles pour les jeunes etles étudiants, dans la continuité de la dynamiquedes actions que nous menons depuis 1995. » Lesderniers commerçants qui ont baissé définitive-

    ment le rideau rue de Marne trouveraient à yredire, au moins sur la redynamisation du centre-ville. Les Châlonnais pourront juger par eux-mêmes, la plaquette en question devant être dis-tribuées dans toutes les boîtes aux lettres.La publication d'un point d'étape pose forcémentla question de la pertinence dans le choix du cal-endrier. Pour Bruno Bourg-Broc, ce n'est pas àprendre comme un lancement de campagnemunicipale. « Il y avait l'inconvénient de présen-ter les choses il y a un ou deux ans, il y avait desélections, cantonales, puis présidentielle et lég-islatives. Je ne souhaitais pas donner le sentimentde soutenir un candidat ou un autre. Mon objec-tif à travers ce document c'est de rendre compte.Et nous devons rendre compte aux habitants. »

    Autre raison, à compter du 1er mars, les munici-palités n'auront plus le loisir de publier des outilsde communication d'envergure, à un an des élec-tions. La présentation à la presse du document marquaitaussi l'opportunité de faire un autre point d'étape,sur la réflexion du maire sur sa candidature à sasuccession. «  Je vous répondrai sans doute àl'été.  » Que manque-t-il ? «  Le désir de fairedurer l'envie... » Et le projet de loi sur le cumuldes mandats, qui, lui, fait surtout patienterBenoist Apparu. En conclusion, Bruno Bourg-Broc n'a pas gâché un bon mot : « Je n'ai pas l'in-tention de faire comme le pape en tout cas ! »

    Tony Verbicaro

    Bruno Bourg-Broc devrait lever le voile sur sa candidature aux prochaines municipales à l'été. © l'Hebdo du Vendredi

    xFiscalité locale :pas de hausse en 2013Les taux d'imposition de la fiscalité directelocale ont été adoptés lors du dernier con-seil municipal. Et ils n'évolueront pas cetteannée. « Comme c'est le cas depuis 2005», souligne Gérard Lebas, adjoint auxfinances. La taxe d'habitation châlonnaisese maintient donc à 29,06 %, et cellesappliquées sur le foncier bâti et non bâti,respectivement à 28,10 % et 40,85 %.

    xLa Ville fait appel à l'Etatpour ses MonumentsHistoriquesEn lien avec l'Architecte des Bâtiments deFrance, la municipalité a prévu au budget2013 plusieurs travaux de maintenancesur les édifices châlonnais classés etinscrits à l'Inventaire Supplémentaire desMonuments Historiques. Elle sollicite « lessubventions les plus hautes possibles »auprès de la Direction régionale desaffaires culturelles (Drac) pour les réaliser.Sont concernés, entre autres : la dévégé-talisation des façades et l'entretien desorgues et carillons des églises Notre-Dame-en-Vaux, Saint-Loup, Saint-Alpin etSaint-Jean ; la réfection partielle de la cou-verture de la Cité Tirlet ; l'insertion d'unabsorbeur d'humidité dans la maçonneriede l'Hôtel de Ville.

    xHommage urbainà Robert GalleyNé en janvier 1921, Robert Galley fait par-tie des figures marquantes de laChampagne-Ardenne. Elu député del'Aube en 1968, il fut aussi le maire deTroyes pendant 25 ans, ou encore le mi-nistre du Général De Gaulle, de Pompidouet de Giscard d'Estaing. « C'était égalementle président du Conseil national des mis-sions locales et l'un des derniers com-pagnons de la Libération », précise BrunoBourg-Broc. Grand officier de la Légiond'Honneur, Robert Galley s'est éteint le 8juin dernier. La Ville de Châlons lui rendhommage en baptisant de son nom la nouvelle voie de liaison située entre l'avenue de la Gare et la rue de Fagnières,au débouché de la rue Daniel Simonnot.

    xL'Olympiquese refait une beautéLa Piscine Olympique fermera ses portesdu 18 février au 3 mars inclus. Le tempspour le personnel communautaire, commele prévoit la législation, de procéder à savidange semestrielle - 2 500 m3 d'eau con-cernés ! - et au grand nettoyage hivernal.Et de réaliser quelques coups de pinceauxet autres travaux d'usage (carrelage, joints,éclairage subaquatique, etc.). La piscineTournesol, située à Fagnières, accueilleravolontiers les usagers pendant cette péri-ode.

    xLe mardi soir, c'est billard !Egalement surnommé billard caramboleou à trois billes, le billard français figureparmi les disciplines les plus tactiques del'Hexagone. Avis aux néophytes : en févri-er et mars, l'Académie châlonnaise de bil-lard (ACB) propose des soirées portesouvertes pour découvrir gratuitement cesport et s'y essayer. Rendez-vous chaquemardi de 20h30 à 22h au ComplexeGérard Philippe (19, avenue du GénéralSarrail à Châlons). Renseignements au 06 75 15 01 30.

    En BrefMunicipales 2014

    Un point d'étape, pas un lancement decampagne

    xLe Maire de Châlons a tenu, lors dudernier conseil municipal, à partager sa posi-tion concernant la réforme des rythmes sco-laires enclenchée par l'Etat. Il s'oppose enpremier lieu, comme bon nombre de syndi-cats et de parents d'élèves, au calendrier del'opération. « Tout cela va à une vitesseincroyable. Il me semble, vu la complexité dusujet, qu'on brûle les étapes. Car l'augmen-tation du temps périscolaire impacterainévitablement les familles, les écoles, lesassociations et les communes, qui devront seréorganiser et dégager du temps pour s'oc-cuper des enfants durant ces créneaux ».En chiffres, étude à l'appui, l'Association desMaires de France estime le coût engendré parcette mutation à 600 millions d'euros, déduc-tion faite des 250 millions que se proposed'apporter l'Etat l'année prochaine. « Soitenviron 100 euros nets par élève. Une chargesupplémentaire imposée aux budgets des col-

    lectivités, alors même qu'on leur demande defaire des économies ».Bruno Bourg-Broc a commandé une étude desimulation sur le territoire de Châlons.Verdict : les nouveaux rythmes coûteront 170euros nets par enfant, sans compter la restau-ration scolaire. « Pour nous concerter sur cedossier, nous avons décidé d'organiser desréunions avec la directrice académique desservices de l'Education, les directeurs desécoles publiques et privées, les parentsd'élèves, etc. ». Et l'élu de citer l'exemple dela Ville de Quimper, qui s'engagera dans laréforme dès la rentrée 2013, et devra peut-être compter sur l'augmentation de sesimpôts pour y parvenir. « Ils ont lancé uneétude similaire, dont les résultats seront con-nus au mois de mars ».

    Sonia LegendreLa réforme des rythmes scolaires pourrait engen-drer un coût de 170 euros nets par élève châlonnais © l'Hebdo du Vendredi

    Rythmes scolaires

    Bruno Bourg-Broc reproche au gouvernement de brûler les étapes

  • N°206 du 15 au 21 février 2013

    www.lhebdoduvendredi .comSociété8 x

    Candidature UNESCO

    La SNCF dit 1 000 fois « OUI » !

    L'Union des Maisons de champagne, souvent simplementdénommée le négoce, vis-à-vis de son alter ego, les vignerons, a fêté vendredi 8 février son 130e anniversaire à Reims, au Palais du Tau et au Musée des Beaux-Arts.xUn soupçon de calage de planning, pastoujours évident vu les personnalités à réunir,un zeste d'attente des chiffres des ventes dechampagne en 2012, et on a fêté le 130eanniversaire de l'Union des Maisons dechampagne (UMC) en 2013, alors que lanaissance remonte à 1832. Pas bien grave,évidemment.Avant donc d'aller visiter l'exposition LesArts de l'Effervescence, Champagne ! auMusée des Beaux-Arts de Reims, lesreprésentants des maisons ont écouté les dis-cours des principales têtes de l'UMC,Ghislain de Montgolfier et Jean-MarieBarillère en tête, l'actuel et le prochain (àcompter du mois de mars) président. Desquantités de chiffres ont été distillées (lirepar ailleurs les chiffres des expéditions en2012), on s'est beaucoup auto-félicité, et onaura un peu... pleuré.Toutes les personnalités qui comptent dans la

    région viticole champenoise avaient bienentendu été invitées, et la plupart avaientrépondu présent ou étaient représentées. Ont-elles été gênées d'entendre la supplique desdirigeants d'une activité qui, même en tempsde crise, continue de voir sa valeur croître ?

    Allez, on exagère un peu. Simplement, lespatrons du négoce ont demandé aux élus decontinuer d'oeuvrer pour la défense de l'ap-pellation et du modèle de co-gestion avec lesvignerons au sein du Comité interprofession-nel du vin de Champagne. «  La co-gestion

    concerne la définition des conditions de pro-duction et la régulation économique de l'ap-pellation, indique l'UMC dans un commu-niqué. Toutes les décisions en la matièredoivent continuer à être prises interprofes-sionnellement. Les Maisons de champagne,par leurs savoir-faire, leur connaissance desmarchés, leur réactivité aux attentes des con-sommateurs représentent un atout. »Et les chiffres, qui ne mentent pas, tradui-sent : « Le chiffre d'affaires des maisons del'UMC représente 67% du total des ventes dechampagne, 84% du total export et jusqu'à88% des exportations vers les pays tiers(hors Union européenne, ndlr). L'évolutionfavorable du mix-produit (hausse des ventesde cuvées de prestige), du mix-pays (haussedes ventes au grand export) et des taux dechange (en particulier, dollars et yen) par-ticipe à l'augmentation de leur prix moyen(hors taxe départ Champagne) de +4,6% parrapport à 2011. »Que le modèle de co-gestion dure, quel'UMC continue de savoir faire et de fairesavoir, et toute la filière continuera de croîtreen valeur. La valeur, sans doute le mot le plusrépété au cours de cette journée d'anni-versaire. Il y a dix ans, c'était sans doute volume...

    Tony Verbicaro

    Ghislain de Montgolfier a présidé son dernier grand évènement à la tête de l'UMC. © l'Hebdo duVendredi

    Union des Maisons de champagne

    130 ans, et toutes ses dents longues

    xParmi les entreprises régionales qui s'ac-tivent en faveur de la candidature des Coteaux, Maisons et Cavesde Champagne au Patrimoine mondial del'UNESCO, la SNCF est sans aucune doutel'une de celles qui s'y investit le plus.Mercredi, Patrick Auvrèle, directeur régio-nal de la SNCF Champagne-Ardenne, aainsi réaffirmé l'attachement de son entre-prise à cette candidature en remettant sym-boliquement à Pierre Cheval, président del'association Paysages de Champagne, les1000 adhésions au projet recueillies par lesagents de la société des chemins de fer.« Votre engagement est précieux. Ces bul-letins de soutien sont très importants pournous afin de montrer l'engouement popu-laire de cette candidature. Ça impressionneles décideurs de l'UNESCO, mais c'estaussi le meilleure gage de réussite de cefutur classement », a déclaré Pierre Cheval.Aujourd'hui, plus de 50 000 bulletins desoutien sont parvenus à l'association. Ducôté de la SNCF, on ne compte pas s'arrêteren si bon chemin. «  Nos servicesréfléchissent à associer la gare de Reims àcette candidature, mais aussi à bapti-ser laligne Reims-Epernay  », a assuré PatrickAuvrèle. Le président de l'association abien sûr accueilli ces nouvelles avec lesourire imaginant, «  des milliers de

    bouteilles de champagne dans les sous-ter-rains de la gare rémoise  ». Ces actionsdevraient conforter la candidature cham-penoise en 2014. Car pour rappel, le gou-vernement a choisi cette année de proposerles candidatures de la Chaîne des Puys et dela faille de Limagne et la Grotte ChauvetPont d'Arc au Patrimoine mondial del'UNESCO, deux candidatures plus anci-

    ennes que celle des Coteaux, Maisons etCaves de Champagne. Le projet cham-penois a donc encore une année pour sebonifier.

    Julien DebantPour soutenir la candidature des Coteaux,Maisons et Caves de Champagne auPatrimoine mondial de l'UNESCO, rendez-vous sur www.paysagesduchampagne.fr

    Patrick Auvrèle, directeur régional SNCF Champagne-Ardenne et Pierre Cheval, président de l'as-sociation Paysages de Champagne. © l'Hebdo du Vendredi

    xChampagne : 308,8 mil-lions de bouteilles pour4,37 milliards d'eurosLe Comité interprofessionnel du vin deChampagne (CIVC) a publié cettesemaine les chiffres officiels de la fil-ière pour 2012. Il a été expédiépresque 309 millions de bouteilles dechampagne l'an dernier, soit unebaisse de 4,4% par rapport à 2011. Lechiffre d'affaire, lui, est stable,atteignant 4,37 milliards d'euros (4,4en 2011). « Ce résultat, très satis-faisant, exprime une augmentation duprix moyen de vente des bouteilles, enparticulier à l'exportation », indique leCIVC. Comme attendu, le mois dedécembre a été particulièrement enretrait (-8,8% par rapport à décembre2011). Le marché français représente55,5% des expéditions (-5,6%), l'Unioneuropéenne 25% (-7,1%). Les exporta-tions vers les pays tiers continuent deprogresser, à 61 millions de bouteilles(+3,2%). La progression continue enparticulier au Japon et en Australie, etelle est forte sur certains marchésémergents (Chine, Russie, Mexique,Nigéria). Ces chiffres font de laChampagne la première, en valeur, detoutes les régions viticoles du monde.

    En Bref

  • N°206 du 15 au 21 février 2013

    www.lhebdoduvendredi .comSociété9 x

    xElevage : l'avenir est dans le pré !La Région Champagne-Ardenne a lancé jeudi 14 février sa nouvelle campagne de com-munication, intitulée « L'avenir est dans le pré ! », pour redorer le blason du métierd'éleveur. Le Conseil régional, les chambres d'agriculture, Interbev, les Jeunes agricul-teurs et l'Etat se sont unis pour mettre au point cette campagne, qui vise principalementles jeunes à partir de 13 ans et leur famille. L'objectif est de donner une image positivede la profession d'éleveur bovin et d'inciter les jeunes champardennais à s'orienter versun métier qui rencontre des difficultés de recrutement et souffre d'un déficit d'image auxyeux du grand public.

    En Bref

    L'Institut de statistiques a rendupublique sa dernière observationsociale des territoires de la région.S'il reste heureusement des territoiresrelativement épargnés par laprécarité, force est de constater que les indicateurs sont dans leurensemble au rouge. xIl ne suffit parfois que de quelques chiffres pouréclairer sur la complexité d'une réalité. 195 000,soit le nombre d'habitants considérés comme ayantde bas revenus. 55,6, soit le pourcentage deménages dont la personne de référence estemployé ou ouvrier, dans un contexte que l'on saiton ne peut plus dur pour l'emploi, en particulierdans une région industrielle... Et puis, 14,6%, soitle taux de pauvreté en Champagne-Ardenne (esti-mation 2009), contre 13,5%en France métropolitaine. Sitous ces mauvais résultats pla-cent la région à la sixièmeplace des régions les plus défavorisées de France,la situation est tout de même à relativiser pourHervé Loiseau, chef de projets à l'InseeChampagne-Ardenne : « L'indicateur multidimen-sionnel de fragilité sociale, que nous avons mis enplace avec la Direction Régionale de la Jeunesse,des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) arévélé des résultats contrastés. Par exemple, si laprécarité est particulièrement marquée dans cer-taines communautés d'agglomération commeReims ou Troyes, les territoires situés en périphériede ces grandes communes sont, paradoxalement,plutôt préservés et accueillent une populationaisée.  » Afin de donnée une information la plus

    précise possible, l'Insee a divisé la région en dixgroupes d'Établissements Publics de CoopérationIntercommunale (ECPI), allant du groupe 1 : uneprécarité forte avec niveau de revenus faible et dis-parité forte (nord des Ardennes, Troyes, Reims,agglomération de Vitry-le-François et Saint-Dizier), au groupe 10 : préca-rité faible avec unniveau de revenus élevé et une faible disparité(périphéries de Reims, Epernay, Troyes etChâlons-en-Champagne).Sur le plan départemental, c'est la Marne qui sem-ble la plus épargnée (58ème rang desDépartements Les Plus Fragiles (DLPF)) avecnotamment un taux de chômage de 8,9% de lapopulation (contre 9,5% en France, 9,9% dansl'Aube et même 12,1% dans les Ardennes). Cedernier département, considéré comme étant aucontraire le plus fragile de la Champagne-Ardenne, occupe au demeurant une inquiétante

    7ème place au classement desDLPF (l'Aube étant 26ème et laHaute-Marne 29ème). « Pour mesu-rer toutes ces affirmations, nous

    avons pris en compte 22 indicateurs comme le tauxde pauvreté, de chômage donc, le taux de jeunesnon diplômés, la part des allocataires du RSA... »,rappelle Patrick Rédor, directeur de l'Insee région-al. La spécificité du marché du travail enChampagne-Ardenne explique pour beaucoup cesstatistiques plus qu'en demi-teinte. Les restructura-tions depuis plusieurs décennies dans l'industrie,secteur sur lequel la région avait construit sondynamisme, ont fini par sérieusement dégrader lemarché de l'emploi, jouant en outre défavorable-ment sur les conditions de vie des ménages.

    Aymeric Henniaux

    Hervé Loiseau est chef de projets à l'Insee. © Pauline Canu

    Insee - Précarité

    Fragile Champagne-Ardenne...

    6ème région la plus défavorisée

    x« Bonjour Madame, contrôle de papiers s'ilvous plaît. Et j'en profite pour vous remettrecette plaquette d'information, une mine debons conseils contre les cambriolages ». Cemercredi après-midi, à Sarry, les services dePolice et de Gendarmerie ont déployé uneopération commune de sensibilisation auprèsdes usagers. Et pour cause. « Ces dernierstemps plus particulièrement, Sarry a été vic-time de nombreux vols par effraction, commisde jour comme de nuit », explique NathalieBernard-Guelle, directrice départementaleadjointe de la sécurité publique de la Marne.« Reims et Epernay semblent plus épargnéesque la circonscription de Châlons, et les cam-briolages sont souvent constatés dans les com-munes limitrophes ». Convaincu du bien-fondé de cette démarche collective, le ColonelVidal, commandant le groupement de gen-darmerie de la Marne, précise qu' « au-delàdes explications apportées à la population,notre présence, à cette heure de la journée,permet aussi de créer une sorte d'insécurité

    pour les cambrioleurs. Car ils profitent par-fois du fait que les habitants soient au travailpour agir. D'autres opérations de ce genresont prévues ».Sur le pont également, Pierre Dartout, nou-veau Préfet de région et de la Marne. « Leschiffres sont en augmentation, sur le départe-ment comme dans le reste de la France. Il fautabsolument renverser la tendance. Cette pla-quette rassemble tous les réflexes à adopterpour limiter les risques. Ne pas ranger ses clésdans un endroit accessible aux cambrioleurs,par exemple. Ne jamais laisser entrer chez soiun inconnu. Et surtout, faire preuve de soli-darité entre voisins, et aviser immédiatementles policiers ou les gendarmes à la moindreanomalie observée ». Edité à 50 000 exem-plaires avec le soutien de la Préfecture et de laRégion Champagne-Ardenne, le document aaussi été diffusé à l'ensemble des collectivitésmarnaises.

    Sonia Legendre

    Les bons conseils des policiers et des gendarmes pour lutter contre les cambriolages, distri-bués aux automobilistes © l'Hebdo du Vendredi

    Prévention

    Gendarmerie et police seliguent contre les cambriolages

    xComme elle le fait chaque année, la Banque de France (BdF) a présenté le bilan 2012 et lesperspectives 2013 des entreprises champardennaises des secteurs de l'industrie, de la constructionet du transport de marchandises. Avec 3 axes  d'étude: le chiffre d'affaire, les effectifs et lesinvestissements. Parmi la multitude de chiffres collectés par les analystes économiques auprès de600 entreprises régionales, il est difficile d'en trouver qui affichent des perspectives positives.« Comme partout en France, la situation s'est rapidement dégradée au printemps 2012 et ne s'estpas améliorée par la suite. Le climat reste très flou dans un contexte économique mondial totale-ment chamboulé depuis la crise », explique Alain Debiasi de la BdF. Dans l'industrie, les chiffresd'affaires 2012 ont baissé de 0,1%, de 3,1% dans la construction et le BTP et à peine progressédans le transport (+0,1%). D'où une baisse des effectifs oscillant autour des 2 et 3%. Quant à l'in-vestissement, il a été généralement peu important*. En Champagne-Ardenne, notons toutefoisque les entreprises travaillant à l'export affichent un meilleur bilan que les autres. A commencerpar celles du secteur agro-alimentaire et sa tête de pont régionale, les maisons de champagne (lespetits producteurs n'étant même pas inclus dans les statistiques). Rien de très nouveau. Quid de2013 ? Les chefs d'entreprise ne tendent pas vers l'optimisme, tout comme les analystes de la BdF.Les perspectives sont incertaines, voire pessimistes, à tous les niveaux (chiffre d'affaire, effectifs,investissement). Pour nous éviter de sombrer dans la dépression, les observateurs laissent toute-fois entrevoir un possible frémissement de la croissance au cours du 2e semestre. Espérons que leprochain rapport de la BdF le confirmera...

    Mathieu Dubois* Tous les chiffres sont disponibles sur « www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/con-joncture-et-croissance/publications-regionales/publications/champagne-ardenne.html

    Rapport de la Banque de France

    La reprise, c'est pas maintenant

  • N °206 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3

    www. l h e b d o d u ve n d re d i . c omSport10 xVainqueur à Nancy (2-1) samedidernier, le Stade de Reims accueilleSaint-Etienne dimanche (17 heures),avec la ferme intention de con-firmer qu'un nouveau cycle a commencé.

    xComme nous l'évoquions dimanche sur lesite internet de l'Hebdo du Vendredi, on nesaura jamais si oui ou non la tête de l'entraîneuravait été mise à prix pendant une fameuse par-tie de poker et quelles en ont été ses con-séquences. En début de semaine, HubertFournier a expliqué que les absences de KamelGhilas, Julien Toudic, Pape Souaré et AntoineDevaux étaient justifiées uniquement pour desraisons sportives. Ce dernier a déclaré au jour-nal l'Equipe de jeudi 14 février qu'il «  n'ajamais été question de lâcher le coach. On n'estpas fous, on joue tous notre avenir ! »Peu importe, donc, de savoir si une partie duvestiaire a imaginé « lâ-cher » le coach. Parceque si la première période disputée en Lorrainea été compliquée et le retour aux vestiaires têtesbasses (Nancy menait 1-0), la seconde mi-temps a donné raison à Hubert Fournier. Laréaction du onze aligné a été belle, dans lamanière, et concrétisée par deux buts et une pre-mière victoire depuis début octobre, le premiersuccès de la saison à l'ex-térieur. Pour l'anecdote, ils'agissait même de la pre-mière en déplacement, enLigue 1, depuis 1978 ! Au-delà de ces considérations anecdotiques, leStade a remis de l'ordre dans la maison : s'il y

    avait des doutes, et il y en avait, le vestiaire estderrière son entraîneur. Et ceux qui n'y sont pasont tort.Trois heures avant que les Rémois s'imposent àNancy et sortent la tête des eaux de la reléga-

    tion, leurs adversaires dedimanche, eux, bravaient latempête, déblayaient laneige pour s'assurer de ter-miner leur match et étril-

    laient le champion de France. Saint-Etienne -Montpellier, 4-1. Soit, toutes compétitions con-

    fondues, six victoires de suite, et même septvictoires et un nul au cours des huit dernièresrencontres. En championnat, la mauvaise passede décembre (quatre matches consécutifs sansvictoire, dont trois défaites) est loin derrière.Les Verts viennent de gagner leur quatrederniers matchs de L1 et se sont qualifiés pourla finale de la Coupe de la Ligue. Pis encore,d'un point de vue stadiste, Saint-Etienne, désor-mais au pied du podium, ne rencontre aucunsouci face au mal classés. Brest, Bastia etSochaux, les derniers adversaires des hommes

    de Christophe Galthier avant Montpellier, onttous mordu la poussière, même à la maison.Après Reims, Saint-Etienne se déplaceraencore, et encore chez un mal classé, Nancy.Vus les résultats tous verts des Verts, on peutcraindre qu'ils ne soient pas franchement vertsde peur à l'idée de ce double voyage dans lenord-est.Au match aller à Geoffroy-Guichard, lesRémois avaient souffert devant les offensivesd'Aubameyang et consorts. Mais ils avaienttenu et ramené un sacré bon point (0-0). Àl'époque, Saint-Etienne ne comptait que troisvictoires, naviguait en milieu de tableau, et lesbelles ambitions n'étaient pas encore dans lesesprits. Le Stade de Reims, huitième alors, étaitmême devant au classement. Tout a changédepuis, mais il serait bon que tout le monde s'ensouvienne dimanche.

    Tony Verbicaro

    À Nancy, Odair Fortes a marqué son deuxième but de la saison. © l'Hebdo du Vendredi

    Foot (L1, 25e journée) Reims - Saint-Etienne

    Ne pas être vert de peur

    xReims - Saint-Etienne,16 titres sur la pelouseL'affiche fleure toujours bon le football desannées 50, 60 et 70, forcément. Dimanche, lesdeux écussons afficheront ensemble 16 titres dechampion de France, dix pour les Verts, six pourles Rouge et Blanc. À part quand Saint-Etiennejoue Marseille (9 titres), Nantes (8), Monaco etLyon (7), on ne peut pas faire mieux.

    xL'écharpe du matchPour l'occasion, le Stade de Reims a édité uneécharpe spéciale Stade de Reims - Saint-Etienne.Le collector est vendu 12€à la boutique du club,au stade Auguste-Delaune.

    À l'aller, Reims était devant Saint-Etienne

    au classement

    x« On s'est fait casser la gueule ».Cette déclaration haute en couleursest signée Rémy Valin, coachd'Evreux, quelques minutes aprèsla défaite de son équipe face àChâlons-Reims. L'image est un peurude, mais traduit une réalité. Faceà Evreux, 2e du championnat,l'équipe marnaise a livré un matchplein, à des années lumières de sapitoyable prestation quatre joursplus tôt lors de la défaite concédéeà domicile au dépens du dernier dela classe, Bordeaux (68-76). «  Cematch s'est joué sur l'envie et lagnac. Nous avons été battus par desmorts de faim », ajoute l'entraîneurébroïcien. Pour autant, côté mar-nais, la joie n'avait pas sa place.« On avait une mission à remplir »,indique Kévin Corre, meilleurjoueur de la soirée (16 pts et 6 rbs).« On avait de la rage. On a eu uneréaction d'homme. On avait tous

    envie de vaincre. C'est un régal dejouer dans cette équipe  ». «  On ajoué ce match comme on est censéle faire chaque week-end  », notepour sa part Angélo Tasgarakis,l'autre grand bonhomme de lasoirée (13 pts et 6 pds). «  Ce quis'est passé depuis deux semainesfait très mal (3 défaites consécu-tives Ndrl). On a raté des opportu-nités qui ne se représenteront pasforcément. C'est une victoired'équipe où tout le monde y trouveson compte  », prend-t-il soin depréciser. Dépité après Bordeaux,Nikola Antic semblait de son côtésoulagé par ce succès, surtout auniveau de la manière. « Nous avonsgagné avec nos tripes. Face auxBordelais, ce n'est pas la défaitequi m'avait le plus gêné, c'étaitnotre comportement. Nous n'avionspas le droit de casser l'image duclub. C'est là-dessus que j'ai

    insisté ». Le coach fait ici référenceà l'individualisme affiché par sesjoueurs. « Si on n'a pas compris laleçon, on est très cons  », conclutKévin Corre. Visiblement entendu,Nikola Antic va maintenant béné-ficier d'une dizaine de jours pourentretenir cet état d'esprit, afin quecette performance collective seconfirme lors de la prochainejournée programmée le 23 février.Châlons-Reims (3e) devra alorslivrer un autre combat dans l'antrebouillante de Boulogne-sur-Mer(6e).

    Julien Debant

    Prochaine journée : samedi 23février, Châlons-Reims (3e) sedéplacera à Boulogne-sur-Mer(6e).

    A l'image ici de Kévin Joss-Rauze et Angélo Tasgarakis relevant leur coéquipierKévin Corre, Châlons-Reims semble avoir retrouvé ses vertus collectives.

    Basket Pro B (23e j.) : Châlons-Reims - Evreux 81-74

    Le CCRB retrouve ses vraiesvaleurs

  • N °2 0 6 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3

    www. l h e b d o d u ve n d re d i . c omSport11 xSamedi soir, le Boxing Clubd'Epernay organisera unnouveau gala de boxe.Avec 14 combats au programme, dont certains à forts enjeux, cela prometdu beau spectacle !xSuspense garanti samedi à partir de19 heures au hall des Sports Pierre-Gaspard. Amira Hamzaoui, pension-naire du Boxing Club d'Epernay(BCE), sera opposée à la ParisienneIsabelle Léonardi pour le titre dechampionne de France des mouches(huit rounds de deux minutes). « Cesera un des combats phares de lasoirée », annonce Jérôme Vilmain, lecoach de la Sparnacienne depuis huitans. Amira Hamzaoui aura à coeur deconserver son invincibilité (sept com-bats, sept victoires, dont quatre avantla limite). « Elle a préparé l'échéancecorrectement. Samedi dernier encore,Amira a croisé les gants pendant huitrounds avec Anne-Sophie Da Costa,championne du Monde WBC. Onespère que le travail effectué suffira.Parce que son adversaire, c'est dulourd. »Isabelle Léonardi a plus de 20 com-

    bats professionnels dans les gants, aboxé les filles les plus redoutables et adéjà remporté deux titres nationaux.Et puis, comme le souligne JérômeVilmain, « elle vient d'une catégoriesupérieure en termes de poids. Elle adonc dû maigrir pour être dans cettecatégorie. » Avantage, préjudice ?

    « On le saura rapidement sur le ring.Les premières minutes d'un combatsont toujours décisives. »De son côté, Georges Beaupuis ten-tera de dicter sa loi en quart de finaledu Tournoi de France professionnel(cinq rounds de trois minutes). Son adversaire, le Courbevoisien

    Youssouf Doumbia, s'annonce desplus redoutables. « C'est un boxeurmusculeux et terriblement efficace »,prévient le coach sparnacien. Autre combat phare du gala, celui deBryan Boussis. Entraîné par son père,le professionnel débutant tentera demettre au tapis Guram Khachaturian

    (Lons-le-Saunier). Il aura quatrerounds de trois minutes pour relever lechallenge. Cette rencontre compterapour le tournoi du Critérium espoir. Les amateurs du Boxing Clubd'Epernay seront aussi de la fêtesamedi soir. Seront notamment sur le ring, Benjamin Tondelier etSacramento Pereira chez les garçons,et Fanny Gruzelle chez les filles. « Ces combats sont de réelles opportu-nités pour le BCE de se faire connaîtreau niveau national. Ce n'est pas cequ'un club de notre envergure chercheen premier lieu. La base, chez nous,c'est la boxe-loisir. Mais les jeunes seprennent au jeu et veulent aller titillerles meilleurs. Accompagnons-les danscette démarche ! »Tous les combattants pourrontcompter sur les encouragements d'unhabitué des lieux : Jean-MichelHamilcaro. Le champion sparnacienprépare actuellement son prochaincombat, programmé le vendredi 1ermars à Clermont-Ferrand.

    Jonas YvoisGala du Boxing Club d'Epernay.Samedi 16 février, à partir de 19h,hall des Sports Pierre-Gaspard. Tarifs: 15 et 20 euros.

    Un nouveau gala de haut niveau organisé par le BC Epernay. © l'Hebdo du Vendredi

    Gala de boxe

    Des combats qui promettent !

  • 12 xSortie N °2 0 6 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

    CHALONSvendredi 15 févrierCOMÉDIE MUSICALE : « SALUT LES COPAINS » Salut Les Copains, le spectacle musical, c’est une troupede comédiens, chanteurs et danseurs qui réinterprète-ront sur scène les plus grands tubes de cette période.Des chansons, mais aussi une histoire.

    À 20h30. Tarifs : 45 à 59 euros Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne

    vendredi 15 févrierMOURMELON - CORBIERLe chanteur et guitariste, star du Club Dorothée, poursuitson tour de chant et fait étape à Mourmelon.

    À 20h30. Centre culturel.samedi 16 févrierHIP HOP : LA RUMEURLe voilà, tout chaud sorti du four. Ca s’appelle Tout brûledéjà, et c’est le nouvel album de La Rumeur. Paroles ai-guisées, démarche farouchement indépendante etconduisant à un engagement politique, ce groupe venudes Yvelines ne mâche pas ses mots.

    À 20h30. Dans le cadre de Itinéraire Hip hop Tarifs : de 10 à 16 euros l’Orange Bleue à Vitry-le-François.

    REIMSvendredi 15 févrierHIP HOP : SCRED CONNEXIONArtistes hip hop majeurs depuis la fin des années 90, legroupe le plus connu des inconnus passe enfin par laville des sacres. En première partie vous retrouverezleurs collègues lillois de La Jonction, ainsi que Nefast,artiste local.

    À 20h00. Tarifs : 10 à 17 euros - La Cartonnerievendredi 15 févrierCONCERT POST-PUNK NOISEAvec les groupes post-punk Dead Ramones, de noisesataniste MissFist, et de noise Merde Fantôme.

    À 20h30. Prix libre - L’écluse, 4, rue de la Cerisaiesamedi 16 févrierRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : RIGOLETTOAvec le metteur en scène Michael Mayer, cette nouvelle

    production, qui relate le drame d’un père à qui on enlèvesa fille, est déplacée dans le temps et transportée dansle Las Vegas des années 1960.

    À 18h55. Tarif : 31 euros Cinéma Gaumont Reims, 72, place Drouet d’Erlon

    samedi 16 févrierCONCERT JAZZ-ROCK-NOISEAvec la présence du trio Jazz de Caen Les yeux de latête, du groupe de Rock de Rouen Syntax Error, et dugroupe Organon avec leur rock hardcore contemplatif.Organisé par l’association Caktus.

    À 20h00. Prix libre - L’écluse, 4, rue de la Cerisaiemardi 19 févrierLES BB BRUNES EN LIVEAvec ce troisième album intitulé Long Courrier, les BBBrunes ont décidé d’amorcer un virage artistique avecl’envie de surprendre. Si l’univers reste rock et les gui-tares omniprésentes, le son est aujourd’hui plus produit,plus aérien.À 20h30. COMPLET - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux

    EPERNAYlundi 11 marsCHANSON : MON PANTALON EST DÉCOUSUEn empruntant le titre d’une chanson extraite du film LaGuerre des boutons, la compagnie Les Palétuviersdonne le ton. spectacle conçu et mis en scène par Lau-rent Viel et Marc Wyseur / avec Laurent Viel, Marc Wy-seur et Thierry Garcia (guitares).

    À 10h00. Durée : 1h. Grande salle. À partir de 7 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-

    France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99. Et aussi lundi 11 mars à14h30 et mardi 12 mars à 10h et 14h30.

    vendredi 15 marsVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISES : « MARC LAVOINE » Musicalement et dans le thème abordé, Marc Lavoinesurprend, se met à nu et détonne : ainsi sur le fil, il faitchalouper nos cordes sensibles.

    À 20h00. Tarifs : 42 à 49 euros. Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

    SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

    Visite accompagnée

    Quartier Saint-Alpin : et le commerce fut...xPour cette nouvelle excursion accom-pagnée, Christiane Jacquin, guide con-férencière agréée, se propose d'emmenerles visiteurs aux alentours de l'EgliseSaint-Alpin. Et de leur expliquer, anec-dotes croustillantes à l'appui, comment lecommerce s'est installé en coeur de ville.« Au lendemain de la chute de l'Empireromain, Châlons est le centre d'une im-portante cité et d'un évêché puissant :celui de Saint-Alpin », précise-t-elle. Enl'an 860, les reliques de l'évêque serontrapatriées à la chapelle Saint-André, bap-tisée depuis Saint-Alpin.« À partir du VIIIe siècle et surtout au IXe siècle, la ville s'agrandit. Sa population augmenteet le quartier marchand fait son apparition. Puis il se développe entre la Marne et le Nau ».Très vite, les commerçants et artisans se regroupent sur la place dite « du marché au blé » -l'actuelle place de la République - pour faire des affaires. « Une foire très active à l'époque,peut-être même la plus ancienne de Champagne ! Les pelletiers établissaient leurs étals surle côté droit de la place, où se situe aujourd'hui le photographe Nicaise. Les savetiers, eux,s'installaient en face ». L'histoire raconte également qu'un marché aux moutons et autres bêtesà laine se tenait rue d'Orfeuil. Ce qui explique qu'autrefois, on l'appelait la « rue de Brebis ».Encore une bonne occasion, donc, d'en apprendre davantage sur le Châlons d'antan, ses us etses coutumes.

    Sonia LegendreVisite accompagnée « Autour de Saint-Alpin, aux origines du commerce châlonnais » - Samedi 23février à 14h30 - Départ devant l'Office de tourisme (3, quai des Arts) - Tarif : 3 euros (gratuit pourles moins de 18 ans) - Inscriptions obligatoires au 03 26 65 17 89

    Le commerce de centre-ville s'est développé autour de l'égliseSaint-Alpin. © l'Hebdo du Vendredi

    Maison Clémangis - Exposition

    Philippe Jacquot, inclassableéclectiquexMarnais d'origine et autodi-dacte, Philippe Jacquot re-joignait en 1990 le vivier desartistes peintres de la région. « Jepeignais déjà bien avant cela,notamment dans le cadre de montravail, dans la décoration ». Depanneaux publicitaires enbouteilles de champagne, lessupports sur lesquels il laisses'exprimer son talent foisonnent,ainsi que les techniques emprun-tées. « Je suis portraitiste à labase, mais j'aime peindre au gréde mes envies et trouver leprocédé le plus adapté. Crayon,pastel, et le plus souvent, huile ou acrylique ». Résultat, ses toiles regorgent de thèmes en toutgenre et la quarantaine d'oeuvres exposée à la Maison Clémangis - avec le concours de la Ville deChâlons - en témoigne. Ici, une série dédiée aux clowns, là, une panoplie de portraits plus vrais quenature. « Je viens de terminer celui de Tabarly : un mètre de large sur 80 cm de haut. Je ne suispas marin dans l'âme mais j'attache beaucoup d'importance à ce navigateur. Un personnage im-pressionnant ». Si certains ont tendance à le classer dans le figuratif réaliste, Philippe Jacquot s'enamuse. « C'est très difficile de donner un style à une oeuvre, d'autant qu'on ne sait pas toujours ceque cela veut dire ». Son credo : la libre interprétation de ses peintures par le public. « Je ne cherchepas à prouver quelque chose ou à imposer mes idées. Chacun peut voir et imaginer en ces toilesce qui lui chante ». Et cette toile représentant trois femmes, recouvertes d'argile ? « Le propre de la sculpture, c'est qu'elle offre tout le loisir de tourner autour de l'oeuvre. Mais c'est impossi-ble en peinture. En travaillant sur la lumière, j'ai donc volontairement reproduit la même femmesous trois angles différents. Et à y regarder de plus près, elles ont exactement la même position ».Bluffant !

    S.LExposition « Philippe Jacquot, artiste peintre » - Du samedi 16 au dimanche 24 février à la Mai-son Clémangis (rue Nicolas Durand à Châlons) - Tous les jours de 14h à 19h - Entrée Libre - Surplace, l'artiste se tient à la disposition du public pour échanger et présenter son travail

    Le portrait du navigateur Eric Tabarly, tout juste sorti de l'atelier de Philippe Jac-quot © Philippe Jacquot

    xNépal, Inde, Equateur, Guyane, Sénégal...Guidé par son instinct de globe-trotter et sonempathie naturelle, Patrice Olivier capture,grâce à ses objectifs, les plus belles scènes devie que lui ont offert de partager les au-tochtones rencontrés au fil de ses voyages.Leur quotidien, leur état d'esprit, les traditionslocales et culinaires, parfois même les problé-matiques climatiques auxquelles sont con-frontées certaines régions. En découvrant letravail du photo-reporter, la Bibliothèque dé-partementale de prêt a d'emblée acheté troisde ses expositions, réalisées au Vietnam, auMaroc et au Mali. L'idée : les faire circuler auxquatre coins de la Marne, et connaître dugrand public. « Nous les mettons à dispositionde toutes les bibliothèques du département,mais aussi des Centres de documentation etd'information des lycées ou collèges », préciseNathalie Leblanc, chargée d'animation.Après Suippes, Tinqueux ou encore Val-de-Vesle, une trentaine de clichés a investi la Bi-bliothèque Diderot. L'artiste y raconte sonséjour à Thanh Thuan, un village vietnamiende 300 habitants situé dans le delta duMékong. Et nous livre tout ce que lui ont ap-pris les membres de sa famille d'accueil. No-tamment leurs pratiques religieuses et leurscultes ancestraux, selon lesquels l'âme du dé-funt survivrait après la mort pour protéger sa

    descendance. Du Têt Trung Thu (fête de lalune) au marché flottant de Cân Tho, nombrede sourires, d'images et autres portraits vien-nent illustrer les propos du journaliste. A dé-couvrir également : les ouvrages qu'il a éditésvia l'association Terra Incognita, et dont lavente aide à financer des projets solidaires àl'international.

    S.LExposition « Thanh Thuan, un village dans ledelta du Mékong » - Jusqu'au 16 mars à la Bi-bliothèque municipale Denis Diderot (rue duGroupe Libération Nord à Châlons) Entrée libre

    Le Vietnam dans sa plus pure tradition, vu par le photo-re-porter Patrice Olivier © l'Hebdo du Vendredi

    Bibliothèque Denis Diderot - ExpositionMorceaux choisis d'un village vietnamien

  • 13 xSortie N °2 0 6 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

    CHALONSmardi 19 févrierMOURMELON - LA FOLLE JOURNÉE DE JULIE ET COMPA-GNIEJeune public. À 20h00. Centre culturel.mercredi 6 marsTHÉÂTRE D’OBJETS : PETIT CIRQUE ET PETITS TOROSQuel étrange pouvoir a cet homme-là de nous transpor-ter de la piste d’un cirque au sable des arènes, sans bou-ger de sa place, assis à quelques centimètres de nous,avec presque rien. De et avec Damien Bouvet.

    À 15h00. Durée : 50 minutes. À partir de 3 ans. La Comète, scène nationale de Châlons. 5, rue des Fripiers / Tél. 03 26 69

    50 99.mercredi 6 marsDANSE : DONQUICHOTTE AU TROCADÉROOn le connaissait formidable comédien, voici Patrice Thi-baud danseur loufoque ! Sous la direction du choré-graphe José Montalvo, 14 interprètes confrontent lagrammaire du geste de la commedia dell’arte aux pra-tiques corporelles des danses urbaines...

    À 20h30. Durée : 1h10. Et aussi jeudi 7 à 20h30. La Comète, scènenationale de Châlons. 5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

    REIMSvendredi 15 févrierONE MAN SHOW : PIERRE AUCAIGNE - CESSEZ !Pierre Aucaigne est un humoriste hors du commun, unartiste extrêmement talentueux s’agitant et se transfor-

    mant selon les planchers de scène qu’il a sous les pieds.À 20h30. Tarif : 24 euros A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims

    vendredi 15 févrierTHÉÂTRE : LA NUIT TOMBE...Dans une chambre d’hôtel, tout arrive. Et avec GuillaumeVincent au moins trois histoires a priori sans lien. Mais aufil du texte, on découvre des passages secrets entre cesrécits qui finissent par s’entrelacer en troublants jeuxd’échos.

    À 20h30. Tarifs : 6 à 22 euros La Comédie de Reimsvendredi 15 févrierLES GRANDS SOIRS DU MANÈGE : ARANÉIDEPièce aérienne imaginée par Myriam Gourfink avec etpour la trapéziste Clémence Coconnier, Aranéide prendplace à quelques mètres du sol, sur une fine structureen kevlar semblable à une toile d’araignée.

    À 19h30 Atelier Yoga optionnel en introduction dès 18h30 sur réservation - Tarifs : 6 à 22 euros Manège de Reims

    EPERNAYmardi 5 marsTHÉÂTRE : LA CONTREBASSEAvec La Contrebasse, Patrick Süskind, auteur du best-seller Le Parfum, nous plonge avec ironie dans les des-sous de la vie d’orchestre. Avec Clovis Cornillac. Miseen scène de Daniel Benoin.

    À 20h30. Durée : 1h30 environ. Grande salle. À partir de 14ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-

    France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

    SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

    Concert - Le K à Tinqueux

    Les BB Brunes joueront à guichetfermé !xA Tinqueux, le K,salle de spectaclesd'une capacité de1400 places DE-BOUT, accueilleramardi 19 février BBBrunes. Ce concertévénement est pro-duit par l'associationrémoise Mind TheRock. BB Brunesvient d'entamer unetournée françaised'une quarantaine dedates pour présenter en live l'album Long Courrier, sorti en octobre 2012. Ce troisième opusaux sonorités plus électro, succède à Nico Teen Love (2009) et à Blonde comme moi (2007).Avec ses mélodies accrocheuses, ses grosses guitares et ses musiciens charismatiques, BBBrunes est un groupe atypique à bien des égards. Ils ont 25 ans tout au plus, sont assez douéspour avoir survécu à l'engouement pour les bébés rockeurs, vers 2005. Reconnus par PhilippeManoeuvre comme les nouveaux «  Téléphone », ces jeunes talents ont prouvé leur crédibi-lité musicale et conquis un large public sans renoncer à leur identité. Ces quatre garçons as-sument tout  : leurs choix musicaux allant du rock garage à des expérimentations plusdansantes, leurs groupies, le plaisir et la fierté de chanter en français...Il ne reste plus, pour les chanceux qui auront pu se procurer une place de concert, qu'à « at-tendre gentiment le prochain rendez-vous » - allusion à un de leurs hits, Britty Boy-, celui du19 février au K ! Frédérique Alfassa-Larsonneur Mardi 19 février à 20h30 au Kabaret Champagne Music-Hall à Tinqueux. COMPLET.

    Les BB Brunes vont enflammer le K. © Geoffroy de Boismenu

    Concert

    Bénabar, politiquement correctà Troyes

    xAprès avoir endossé le costume d'acteur surgrand écran avec « Incognito » en 2009, puistesté le monde du théâtre sous les directivesd'Isabelle Nanty avec la pièce « Quelqu'uncomme vous », le chanteur-auteur-compositeurBénabar revient à sa passion première  : lamusique. Après l'enregistrement de son dernieralbum Les Bénéfices du Doute, il débute unetournée aux quatre coins de la France. Homme« touche à tout » qui se sent comme un poissondans l'eau lorsqu'il est sur scène, il s'arrêtera àTroyes le 13 mars prochain, au Théâtre de

    Champagne. Chanteur entier et artiste accom-pli, il propose cette fois-ci une musique plusrythmée avec des nouveaux textes à découvririmpérativement en live, comme "Politiquementcorrect", titre dans lequel le chanteur tacle leshomophobes, s'oppose à la légalisation de ladrogue et implore le respect de tous.

    Bénabar, mercredi 13 mars, à 20h30 au théâtre de Champagne. De 20 à 37 €.

    Benabar s'arrêtera à Troyes le 13 mars prochain, au Théâtre de Champagne. © DR

    xL'association Prestige pour l'Amour de laMusique propose, samedi 16 et dimanche 17mars, deux récitals de Charles Dumont auprofit des enfants malades du CHU de Reims.Dans la salle Thierry Meng de Bétheny, l'au-teur-compositeur-interprète rendra hommageà Edith Piaf. Grâce à l'organisation de nom-breux concerts caritatifs toute l'année, l'asso-ciation intervient régulièrement auprés desenfants du CHU de reims en pédo Psy, àl'ITEP institut thérapeuthique pour l'enfance,

    et depuis peu auprès des de 20 enfants de laDASS du foyer Saint-Remi où elle a montéune chorale.

    Samedi 16 mars à 16h (complet) et à 20h, salleThierry Meng à Bétheny. Tarif : 30 euros. Billet-terie ouverte tous les samedis matin, de 10h à12h, à la mairie de Bétheny. Renseignements au06 27 34 92 37 ou surwww.bethenymusique.com.

    En mars, Charles Dumont donnera deux récitals au profit des enfants malades du CHU.

    Concert - BéthenyCharles Dumont jouera deux fois pour le CHU

    CHALONSjusqu’au vendredi 15 févrierEXPOSITION « URSULA WICHMANN »« Paysages de la Prignitz et impressions de voyages », ta-bleaux de l’artiste allemande originaire de Wittenberge, villejumelée avec Châlons-en-Champagne. L’exposition parti-cipe des commémorations du 50e anniversaire du traité del’Elysée.À 9h00. Premier étage de l’Hôtel de Ville (Place Foch) Entrée libre.

    jusqu’au samedi 16 marsEXPO PHOTOS DE ZENG NIANUn fleuve tranquille : les trois gorges, est le nom de cetteexposition de photographies de Zeng Nian, proposée parl’association La Salle d’Attente. Zeng Nian aborde le boule-versement provoqué par la construction du barrage des troisgorges, en Chine.

    Bibliothèque Georges Pompidou.

    EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS

  • C inéma14 xLes horaires x

    du 13/02/2013 au 19/02/2013

    N°206 du 15 au 21 février 2013

    www.lhebdoduvendredi .com

    Les Misérables Mer, Sam, Dim : 11:00 | 14:30 | 18:00 | 21:00 Jeu,Ven, Lun, Mar : 14:30 | 18:00 | 21:00Turf Mer, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15Jeu, Ven, Lun, Mar : 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15Flight Mer, Sam, Dim : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:15 Jeu,Ven, Lun, Mar : 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:15Hôtel Transylvania Mer, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00| 20:00 | 22:15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 |22:15Gangster Squad (-12 ans) Tous les jours sauf Ven : 13:30 | 15:45| 20:00 | 22:15 Ven : 15:45 | 20:00 | 22:15Hitchcock Tous les jours : 22:15Gambit, arnaque à l'anglaise Tous les jours : 18:00Amitiés sincères Mer, Jeu, Lun, Mar : 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00Ven : 16:00 | 18:00 | 20:00 Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00| 20:00Happiness Therapy Mer, Sam, Dim : 11:00 | 13:45 | 22:15 Jeu,Ven, Lun, Mar : 13:45 | 22:15Lincoln Mer, Sam, Dim : 11:00 | 16:30 | 19:30 Jeu, Ven, Lun, Mar: 16:30 | 19:30Django Unchained (-12 ans) Mer, Sam, Dim : 10:30 | 13:30 |16:30 | 19:30 | 22:30 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13:30 | 16:30 | 19:30 |22:30Paulette Mer, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 |22:15 Jeu : 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15 Ven, Lun, Mar : 13:45 |16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15

    Les Misérablesmercredi lundi mardi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi20h30; vendredi 14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30;dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20hTurf mercredi lundi mardi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi vendredi14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30| 15h | 17h30 | 20hFlight mercredi mardi 14h30 | 20h30; jeudi 20h30; vendredi14h30; samedi 14h30 | 17h | 20h; dimanche 10h30 | 15h | 17h30;lundi 14h30 | 17h30Hôtel Transylvania mercredi 17h30; vendredi mardi 20h30;samedi 14h30 | 20h; dimanche 15h; lundi 14h30 2D mercredi14h30 | 20h30; samedi 17h; dimanche 10h30 | 20h; lundi 17h30;mardi 14h30Gangster Squad (-12 ans) jeudi lundi 20h30; samedi 22h30;dimanche mardi 17h30Amitiés sincères mercredi lundi 17h30; vendredi 20h30; samedi14h30 | 22h30; dimanche 15h | 17h30; mardi 14h30Happiness Therapy jeudi lundi 20h30; samedi 22h30; dimanchemardi 17h30Lincoln mercredi lundi 14h30 | 20h30; jeudi 20h30; samedi 17h |20h; dimanche 10h30 | 20h; mardi 17h30 | 20h30Django Unchained (-12 ans)mercredi mardi 17h30; jeudi 14h30;vendredi lundi 20h30; samedi 22h30Paulette mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi 14h30; vendredimardi 14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h; dimanche 10h30 |15h | 20h; lundi 14h30 | 17h30

    Monstres pas si monstrueux Mercredi 15h00 samedi 18h00Lundi 15h00La belle et la Bête Dim 17 à 18h00Renoir Mer 13 à 20h30 Jeu 14 à 18h00 Ven 15 à 20h30 Dim 17 à20h30Les bêtes du Sud sauvageMer 13 à 18h00 Jeu 14 à 20h30 Ven 15à 18h00 Sam 16 à 20h30 Lun 18 à 20h00

    CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

    CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

    CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

    FLIGHT(USA 2H18 Drame)De Robert Zemeckis, avec Denzel Washington, DonCheadle, Kelly Reilly. Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, après avoirsauvé de la mort ses passagers, se retrouve sur le bancdes accusés, soupçonné d’alcoolisme. C’est la longuedescente en enfer d’un homme qui finit par en sortir enreconnaissant la faute. Sans doute pas l’un des meil-leurs Zemeckis. C’est un scénario pêchant par certainsmanques, personnages inexploités comme la junkie quidonne cette impression de manque.

    HÔTEL TRANSYLVANIA(USA 1H31 Animation)De Genndy Tartakovsky, avec Adam Sandler, AndySamberg, Selena Gomez.Dans l’hôtel du bout de l’horreur tenu par Dracula, seréunissent tous les monstres de la Hammer, la momie,Frankenstein, le loup-garou, l’homme invisible et com-pagnie. Le but est de fêter l’anniversaire de Mavis, lafille du prince des vampires. L’affaire se compliquequand un humain en pince pour la belle. C’est une réa-lisation soignée pour une histoire trop banale avec unebande son pour ados agaçante.

    LES MISÉRABLES(Angleterre 2H30 Drame)De Tom Hooper, avec Hugh Jackman, Russell Crowe,Anne Hathaway. L’histoire de Jean Valjean et de Cosette, l’enchaine-ment de rêves brisés, d’amour épique, la victoire del’âme humaine sur le néant. Du bagne aux barricadesd’un Paris clamant sa fureur en passant par une bou-gresse à l’heure de la mort et des figures de salaudscomme les Thénardier. Après le succès sur les planchesde la comédie musicale, elle passe beaucoup moinsbien en version cinéma.

    PASSION(France 1H41 Thriller)De Brian De Palma, avec Rachel McAdams, NoomiRapace, Karoline Herfurth. Trois cadres d’une multinationale se livrent au jeu de laséduction et de la perversion conduisant tout ce beaupetit monde au bout de la route, là où la mort rôdeC’est une belle adaptation de Crime