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Après une campagne aux multiples rebondissements, le premier tour de l'élection présidentielle arrive enfin. Onze candidats sont en lice. A l'issue du premiertour, dimanche soir, ils ne seront plus que deux. Tous les scénarios sont possibles. p. 3, 4 et 5

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A l'image ici de Stories, quatre groupes champardennais foulerontles scènes du Cabaret Vert. © DR

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL BMDR Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.comPublicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com

Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com)Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions (julien.debant@lhebdoduvendredi.com)

Edition Châlons : Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com)Edition Epernay : Simon Ksiazenicki (simon.ksia@lhebdoduvendredi.com)

Service commercial : Loïc Gouzien (loic.gouzien@lhebdoduvendredi.com)Emilie Fressancourt (emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com)

Responsable diffusion : Alexandre Percheron (distribution@lhebdoduvendredi.com)Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union

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Ce titre a été emprunté au quotidien Libération, daté du 20 avril 2002, à l'issue d'une campagne qui n’avait pas déchaîné les passions. Au final, l’appel du quotidienn’avait pas été entendu puisque l’abstention avait atteint28,40 %, soit le total le plus élevé pour une élection prési-dentielle sous la Ve République. Alors qu’on dit les Français las de la politique, une telle désaffection peut-elleressurgir dimanche, au soir du premier tour ? Pourtant,avec une telle offre, difficile de ne pas trouver chaussure àson pied. Avec des représentants des valeurs traditionnellesde la droite et de la gauche, un centriste pro-européen, plusieurs souverainistes, un défenseur de la ruralité, deuxanticapitalistes et une candidate nationale-populiste, lespectre est assez large. Aujourd’hui, il est devenu simplecomme un clic de connaître avec précision les programmesdes candidats, qu’ils soient crédités de 25 % des intentionsde vote ou de 0,25 %. Cette élection présidentielle a permisune formidable respiration démocratique puisque les onzecandidats ont tous pu partager des idées, des visions de lasociété, des programmes différents et parfois nouveaux,que chacun saura apprécier. De toute façon, la vie de lacité suivra son cours, alors, autant y participer. Enfin, pourencourager au vote, on peut aussi évoquer le souvenir desrévolutions successives qui ont marqué l’histoire de Franceet le sang versé pour permettre aux idéaux des Lumièresde s’imposer. L’image est un peu éculée et joue sans doutebeaucoup sur l’affect. Mais on peut rappeler qu’en 1848,au moment de l'instauration de la IIe République, Alexisde Tocqueville raconte que 170 paysans ont parcouru 4 kmà pied pour exercer leur droit de vote. Aujourd’hui, 4 minutes suffisent. Alors, allez-y !

Simon Ksiazenicki

ÉDITO >Cette semaine...

Figure emblématique de la Résistance marnaise, Yvette Lundy fêtera ses101 ans ce samedi 22 avril. Née à Oger et institutrice de métier, cettegrande dame s'est engagée dès l'appel du 18 juin 1940 pour aider les clan-destins recherchés par les nazis. Elle a hébergé de nombreux réfugiés etréfractaires au Service du travail obligatoire (STO) et leur a fabriqué defaux papiers. Le 19 juin 1944, elle est arrêtée puis déportée en tant querésistante dans les camps de Neue Bremm, Ravensbrück et Buchenwald.Elle sera libérée le 21 avril 1945. Son leitmotiv : raconter son histoire auplus grand nombre et transmettre ses valeurs humanistes aux jeunes gé-nérations. Yvette Lundy a reçu la Croix de guerre 1939-1945, mais aussiles médailles de la Résistance et de la Reconnaissance américaine. Com-mandeur de la Légion d'honneur depuis 2012, elle a été élevée, dimanche16 avril, au grade de Grand officier. Un joli cadeau d'anniversaire.

La deuxième édition de la Funny run aura lieu ce samedi 22 avril, àAÿ. Cette course, longue de seulement 5 km, verra les quelque 1 500coureurs attendus se faire asperger, à chaque kilomètre, d’un mélanged’amidon de maïs et de colorants alimentaires, afin qu’ils franchissentla ligne d’arrivée totalement repeints. Le t-shirt blanc et les lunettesde soleil, de rigueur, seront fournis par les organisateurs. Les inscrip-tions seront toujours possibles sur place (ouverture du secrétariat à 14 h) avant le début de la course, prévu à 16 h de l'esplanade Georges-Pompidou. Une heure après débutera la « Big fiesta », qui prolongeracette épreuve sportive misant avant tout sur le « fun » (l’amusement).Tarifs : 20 €, 15 € pour les moins de 15 ans.

Parmi les nombreux artistes et groupes qui enflammeront le Cabaret Vert, du 24 au 27 août prochains, 8 appartiennent à la scène régionale. GrindiManberg (pop), Stories (rock), Underdog Effect (rock)et Pire Mastaa (hip-hop) représenteront la Champagne-Ardenne, Dirty Deep (blues rock) et T/O (pop psychée)l'Alsace, et The Yokel (folk blues) et Tequila Savate Y Su Hiro Bastardo (blues punk) la Lorraine.Renseignements : https://cabaretvert.com/

En janvier dernier, Yvette Lundy participait à la cérémoniede vœux du préfet de la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

La Funny run, une course haute en couleurs ! © ACA

Ce dimanche 23 avril, premier tour del'élection présidentielle, plus de 384 000Marnais sont attendus dans les bureauxde vote. Quelques infos pratiques enamont du jour J.

ontrairement aux élections primaires,chapeautées par les partis politiques eux-mêmes, l'élection présidentielle est coor-

donnée par les services de l'Etat et lescollectivités locales. Une organisation sans faille,qui mobilise en amont plusieurs centainesd'agents de la fonction publique pour la misesous pli du matériel électoral. A savoir, les pro-fessions de foi et les bulletins de vote. Soit, à rai-son de 384 539 Marnais inscrits sur les listesélectorales et de onze candidat(e)s, plus de huitmillions de documents à envoyer !Ceux qui, pour des raisons diverses, auraient ou-blié de s'inscrire sur les listes, ne pourront pasfaire entendre leur voix dimanche. Cette dé-marche n'était possible que jusqu'au 31 décembredernier, sauf dans certains cas de figure : démé-nagement pour un motif professionnel, mutationou départ à la retraite d'un fonctionnaire, obten-tion de la nationalité française après le 1er jan-

vier, etc. Ceci étant, la loi prévoit un délai obli-gatoire de dix jours entre la demande de l'électeuret le premier tour du scrutin.

Côté pratique, 837 bureaux de vote ouvriront

leurs portes dans la Marne de 8 h à 19 h, et jusqu'à20 h pour les 105 bureaux de Reims. Penser à pré-senter sa carte d'électeur et sa carte d'identité lejour J, ou à défaut, une carte d'identité unique-ment. La procuration peut être établie au plus tardla veille du premier tour, mais il est préférable des'y prendre plus tôt car cela nécessite notammentde se rendre dans un commissariat, une gendar-

merie ou au tribunal d'instance pour déposer sademande. Les personnes handicapées peuventêtre accompagnées d'un électeur de leur choixpour réaliser certains actes : introduire l'enveloppedans l'urne par exemple ou signer la liste d'émar-gement en y indiquant une mention spéciale. Lesmairies doivent également veiller à rendre acces-sibles l'ensemble des bureaux de vote (accès àl'isoloir et à l'urne, hauteur des rideaux et des ta-bles, etc.). Les résultats du premier tour serontcommuniqués à partir de 20 h.

Sonia Legendre

3 À LA UNE

L'élection présidentielle aura lieu les dimanches 23 avril et 7 mai. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 45 678 000 Français sontappelés à choisir entre onze candidats. Retour en chiffres sur quelques éléments ayant marqué les élections présidentielles de 1965 à aujourd'hui.

Chaque voix compte... pour les finances des candidatsLors de la publication de la liste des candidatsau premier tour, l’Etat a versé à chacun d’entreeux une somme de 153 000 €, à titre d’avancesur le remboursement forfaitaire de leurs dé-penses de campagne. Ceux qui obtiendront 5 % ou moins auront droit jusqu'à 800 423 €.Quant à ceux qui dépasseront les 5 %, ils pour-ront demander jusqu'à 8 004 225 €. Le montantremboursé aux candidats présents au secondtour peut atteindre au maximum 10 691 775 €.Le plafond des dépenses de campagne est fixéà 16 851 000 € pour le premier tour et 22 509 000 € pour les deux candidats présentsau second tour.

Des taux de participation stablesdepuis 1995, à une exception prèsL'une des clefs du scrutin sera le taux de parti-cipation. Lors des quatre dernières électionsprésidentielles, ces taux, au premier comme ausecond tour, ont tourné autour des 80 %. Uneexception toutefois est à signaler lors du pre-mier tour, en 2002, avec un taux de participa-tion de seulement 71,60 %. Cette année-là,Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen s'étaient

qualifiés pour le second tour. A contrario, c'estle duel de 2007, entre Nicolas Sarkozy et Sé-golène Royal, qui a le plus mobilisé les élec-teurs avec une participation de 83,97 %. A noterque la Marne affiche toujours un taux de parti-cipation inférieur à la moyenne nationale.

11 candidats au départ : loin d'être un recordBeaucoup de voix se sont élevées pour dénon-cer un soi-disant trop grand nombre de candi-dats qualifiés pour le premier tour. Pourtant,avec 11 prétendants cette année, soit un de plusqu'en 2012, l'élection présidentielle 2017 estloin de celle de 2002, lorsque 16 personnalités

avaient réussi à se présenter sur la ligne de dé-part. A l'opposé, les élections de 1965 et 1969ne comptaient respectivement que 6 et 7 can-didats. Lors des autres élections présidentielles(1974, 1981, 1988, 1995 et 2007), le nombrede postulants a varié de 9 à 12.

6 candidats déjà en lice en 2012Sur les 11 prétendants, 6 étaient déjà présentslors de l'élection présidentielle de 2012, maissans parvenir à franchir le premier tour. Il s'agitde Marine Le Pen (17,90 %), Jean-Luc Mélen-chon (11,10 %), Nicolas Dupont-Aignan (1,79 %), Philippe Poutou (1,15 %), NathalieArthaud (0,56 %) et Jacques Cheminade

(0,25 %). Ce dernier est d'ailleurs le candidat leplus « expérimenté » puisqu'il participe, en2017, à sa troisième élection présidentielle. Ilétait en effet candidat en 1995 où il avait obtenu0,28 %.

Si le vote blanc était comptéDepuis le mois d'avril 2014, un électeur dépo-sant dans l'urne un bulletin blanc (dépourvu detoute mention ou une enveloppe vide) bénéficied'une certaine reconnaissance. Pour autant, iln'est pas comptabilisé dans les suffrages expri-més. S'ils avaient été pris en compte dans le cal-cul des voix lors des élections présidentiellesde 1995 et de 2012, leurs issues auraient pu êtredifférentes. En effet, Jacques Chirac et FrançoisHollande auraient obtenu moins de 50 % desvoix (respectivement 49,27 % et 48,63 %). Or,la Constitution stipule que le président de la République doit être élu à la majorité absolue. Le vote blanc pourrait atteindre, dimanche, unniveau record.

Quel crédit donner aux sondages ?Les multiples sondages donnent le tournis.Ceux réalisés cette année ont une constante, ilsplacent à tous les coups le duo Macron-Le Penau second tour. D'ailleurs, les sondeurs ont tou-jours vu juste sur le duel du second tour des pré-sidentielles, à une exception près, en 2002, oùJean-Marie Le Pen avait écarté, contre toute at-tente, Lionel Jospin. Un tel cas de figure peut-il se reproduire cette année ? Le décalage entreles sondages et les résultats de la présidentielleaux Etats-Unis, du Brexit ou encore des pri-maires de la droite incitent à la prudence.

Julien Debant

Election présidentielle

Ce dimanche, 384 539 Marnais sont attendus dans les bureaux de vote pour le premier tour de l'électionprésidentielle. © l'Hebdo du Vendredi

En chiffres l 837 bureaux de vote dans la Marne dont 105 àReims, 24 à Châlons et 18 à Epernay.l 384 539 Marnais inscrits sur les listes électoralesdont 105 494 à Reims, 26 671 à Châlons et 15 920 à Epernay.l 360 agents municipaux mobilisés pour le bondéroulement du premier tour à Reims, dont 40rien qu'à l'hôtel de ville.l Plus de 8,4 millions de professions de foi et debulletins de vote envoyés en amont du premiertour aux électeurs marnais.

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La mise sous pli des professions de foi et des bulletins de vote : une mission de la plus haute importancepour les agents de la fonction publique. © l'Hebdo du Vendredi

Les bureaux de vote rémoisouverts jusqu'à 20 h

4 À LA UNENICOLAS DUPONT-AIGNAN

Debout la France

Nicolas Dupont-Aignan, lors de son passage à Reims, mardi 18 avril. © l'Hebdo du Vendredi

Après avoir obtenu 1,79 % des voix en 2012, Nicolas Dupont-Aignan mène sa deuxième campagneprésidentielle. Diplômé de l’ENA, cet ancien haut fonctionnaire est mairede Yerres et député de l’Essonne depuis respectivement21 et 19 ans. Passé par le RPR, le RPF et l’UMP, il a fondéson courant, Debout la République, d’abord au sein duRPR, puis en tant que parti politique à part entière, qui estdevenu Debout la France en 2014. Se réclamant dugaullisme social, Nicolas Dupont-Aignan défend le souverainisme, sans remettre en cause le capitalisme, etdes valeurs sociétales conservatrices. Il est le dernier candidat à être venu dans le départementpuisqu’il s’est rendu à la cathédrale de Reims, mardidernier, où il a mis en avant sa vision de « l’Europe desnations et des projets ».

JACQUES CHEMINADESolidarité et progrès

Jacques Cheminade n'a pas mené campagne dans le département. © DR

C’est la troisième fois que Jacques Cheminade seprésente à la plus haute fonction de l’Etat, après les élections de 1995 et 2012, où il était arrivé en dernièreposition à chaque fois (respectivement 0,28 et 0,25 % desvoix). Peu connu du grand public, ce diplômé d'HEC et de l’ENAest considéré comme un candidat inclassable. Son programme s’orchestre autour de la sortie de l’Euro et lalutte contre « l’occupation financière et culturelle ». Procheintellectuellement de son mentor Lyndon LaRouche, unhomme politique américain très controversé, JacquesCheminade est souvent qualifié de conspirationniste depar ses attaques contre Wall Street, La City, l’OTAN ou encore l’Union européenne. La dernière fois qu’il est venuà Reims, c’était lors des Assises du produire en France, enseptembre dernier.

JEAN LASSALLERésistons

La dernière venue de Jean Lassalle à Reims date de septembre, lors des Assises du produire en France. © DR

Issu d’une famille de bergers transhumants, Jean Lassalleest maire de la petite commune de Lourdios-Ichère depuis40 ans. Ancien proche de François Bayrou, le député des Pyrénées-Atlantiques s'est fait connaître grâce à quelques coups d’é-clat politiques, comme chanter l’hymne béarnais àl’Assemblée nationale lors d’une prise de parole de NicolasSarkozy en 2003, ou mener une grève de la faim victorieuse, en 2006, pour protester contre le risque dedélocalisation d'une usine de sa circonscription. Capable de faire rire ministres et députés aux larmes, notamment Emmanuel Macron, lors de ses prises de parole dans l'Hémicycle (vidéos visibles sur Internet), Jean Lassalle défend la ruralité, les services publiques etprône un Etat fort. Un programme qu’il n’est pas venudéfendre dans le département.

PHILIPPE POUTOUNouveau parti anticapitaliste

En meeting à Reims, Philippe Poutou a rassemblé 250 personnes. © l'Hebdo du Vendredi

A 50 ans, Philippe Poutou représente pour la secondefois le Nouveau parti anticapitaliste à l'élection présidentielle, après avoir obtenu 1,15 % des suffrages en2012. Mécanicien à l'usine Ford de Blanquefort (Gironde),Philippe Poutou a su tirer son épingle du jeu lors du débattélévisé des onze candidats à l'élection présidentielle, audébut du mois d’avril. En interpellant François Fillon et Marine Le Pen sur le terrain des affaires judiciaires avec son franc-parler, il s’estattiré la sympathie et la lumière. Reste à traduire cela dansles urnes, lui qui défend un programme basé sur la luttesociale anticapitaliste. Passé par la salle Rossini de Reims,quelques jours après son coup d’éclat médiatique,Philippe Poutou reconnaissait sans mal « un avant et unaprès débat ».

Les Français sont appelés à choisir entreles onze candidats à l’élection présiden-tielle, qualifiés depuis le mois de mars. Si la plupart d’entre eux ont fait uneétape de campagne dans la Marne,d’autres, en revanche, se sont contentésd’envoyer leurs lieutenants, voire ont ou-blié le département. Avant un premiertour de scrutin particulièrement incer-tain, petit tour d'horizon des préten-dants à la plus haute fonction de l’Etat.

Simon Ksiazenicki

MARINE LE PENFront national

Marine Le Pen n'est pas venue dans la Marne lors de la campagne. © l'Hebdo du Vendredi

Pour sa deuxième participation à une élection présidentielle, la présidente du Front national espère faireun meilleur score qu’en 2012 (17,90 % des suffrages) endéfendant la sortie de l'Union européenne et la préférencenationale. A la tête du parti depuis 2011, succédant à sonpère Jean-Marie, la député européenne a remporté dessuccès électoraux depuis cinq ans, augmentant le nombred’élus frontistes après chaque scrutin. Citée, en son nom ou celui de son parti, dans certaines« affaires », notamment sur l’emploi des assistants parlementaires européens ou sur la sous-évaluation dupatrimoine familial, Marine Le Pen a toujours été stabledans les sondages (autour de 25 % des intentions de vote).Si la candidate n’est pas venue dans la Marne, FlorianPhilippot, vice-président du FN, était à Courtisols, près deChâlons, le 1er avril, pour un rassemblement qui a mobilisé 200 personnes.

NATHALIE ARTHAUDLutte ouvrière

Nathalie Arthaud est passée par le Centre des congrès de Reims, en mars. © l'Hebdo du Vendredi

Candidate de Lutte ouvrière pour la seconde fois,Nathalie Arthaud se revendique comme « la seule candidate communiste ». Professeur agrégée d’économie et de gestion, elle estl’héritière d’Arlette Laguiller, toujours proche d'elle et quiavait représenté le parti politique d’extrême gauche auxprésidentielles à six reprises consécutives, entre 1974 et2007. Son slogan, « Faire entendre le camp des travailleurs », a été entendu à Reims, le 15 mars, lors d’unmeeting au Centre des congrès. Plus de 150 personnesavaient assisté à son réquisitoire contre « le grand capital ». En 2012, Nathalie Arthaud avait obtenu 0,56 %des suffrages, soit le plus mauvais score d'un représentantdu parti trotskiste aux présidentielles.

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EMMANUEL MACRONEn marche

Emmanuel Macron a rassemblé 1 500 personnes au Centre des congrès.© l'Hebdo du Vendredi

C’est le plus jeune des candidats à l’élection présiden-tielle. Du haut de ses 39 ans, Emmanuel Macronpossède une maigre expérience politique. Diplômé del’ENA, il a été inspecteur des finances, banquier d’affairespuis secrétaire général adjoint de François Hollande lorsde son accession à l’Elysée, il y a cinq ans. Nommé ministre de l’Economie en 2014, il occupera ce poste pendant deux ans avant de fonder En Marche !, le mouvement censé l’amener à la plus haute fonction del’Etat. Prônant un renforcement de l'Europe, une réformede l’assurance chômage et plus d'accords d’entreprise, notamment, Emmanuel Macron est venu au Centre descongrès de Reims, le 17 mars, lors de la première apparition publique de François Bayrou à ses côtés. Près de 1 500 personnes avaient assisté à ce meeting.

FRANÇOIS FILLONLes Républicains

François Fillon n'est pas venu dans la Marne durant la campagne. © l'Hebdo du Vendredi

La campagne présidentielle aura été difficile pour le candidat qui a remporté haut la main la primaire LesRépublicains, en novembre. Placé très haut dans les sondages après cette victoire,jusqu’à 35 % des intentions de vote, l’ancien Premier ministre a souffert de plusieurs « affaires » révélées par lapresse puis de sa mise en examen par la justice, le 14 mars, pour « détournement de fonds publics », notamment. Lâché par de nombreux élus de la droite etdu centre, dont les ténors de la Marne, François Fillonn’a pas fait campagne dans le département. En revanche,il a été représenté par Christian Jacob à Montmirail (le 24 mars), Luc Chatel à Epernay (le 29 mars) et FrançoisBaroin à Tinqueux (5 avril). Il défend, notamment, la réduction des dépenses publiques et des charges pour lesentreprises et les ménages.

JEAN-LUC MÉLENCHONLa France insoumise

Jean-Luc Mélenchon se verrait bien au deuxième tour de la présidentielle. © Libre

Le fondateur de la France insoumise mène sa deuxièmecampagne présidentielle, après avoir terminé à la quatrième position du premier tour, en 2012 (11,10 % dessuffrages). Partisan d’une VIe République et d’une renégociation destraités européens, l’ancien sénateur PS de l’Essonne aréalisé une percée dans les sondages. Crédité de 10 %des intentions de vote au début de l’année 2017, il espèrefaire plus du double et ainsi se qualifier pour le secondtour de la présidentielle. Son programme très à gauche,visant à augmenter les impôts pour les plus riches et lesdépenses de l’Etat, notamment, a été défendu par sonporte-parole, Alexis Corbière, de passage à Reims, le 21 mars. Jean-Luc Mélenchon refuse, aujourd’hui, lesétiquettes d’« extrême gauche » et de « communiste » quelui collent ses opposants.

BENOÎT HAMONParti socialiste

Benoît Hamon lors de son Agora live à Reims, un meeting participatif.© DR

Vainqueur de la primaire du Parti socialiste et de ses alliésface au Premier ministre sortant, Manuel Valls, BenoîtHamon a connu une érosion des intentions de vote àmesure que la campagne avançait. Alors que des sondages le plaçaient à 16,5 % au lende-main de sa victoire, acquise grâce à un programme degauche traditionnelle, notamment la mise en place durevenu universel, son score potentiel a été divisé par deuxà quelques jours du scrutin. L’ancien ministre de FrançoisHollande, devenu « frondeur » à partir de la rentrée 2014,a donné un meeting original au Centre des congrès deReims, le 4 mars, puisqu'il s’agissait d’une Agora live, unrassemblement participatif lors duquel il répondait auxquestions posées par le public. 600 personnes s’y étaientrendues.

FRANÇOIS ASSELINEAUUnion populaire républicaine

François Asselineau, au Centre des congrès de Reims, le 12 avril.© l'Hebdo du Vendredi

Encore inconnu du grand public il y a quelques mois,François Asselineau a pourtant fondé son Union populaire républicaine il y a 10 ans. S’appuyant sur un réseau de militants dense, comme en témoigne les très nombreuses affiches qui tapissent lesmurs de l’Hexagone depuis plusieurs mois, ce haut fonctionnaire de 59 ans est un souverainiste de droite. Diplômé d'HEC et de l’ENA, son engagement politique adébuté en 1999 lorsqu’il a rejoint le RPF, fondé par CharlesPasqua et Philippe de Villiers. Opposé depuis longtemps àl’Union européenne, l’OTAN et la zone Euro, il a fait du« Frexit » l’axe fort de sa campagne de 2017. De passageà Reims, où il a rassemblé entre 400 et 500 personnes auCentre des congrès, François Asselineau revendique 25 000adhérents à l’UPR.

L'éco-brocante de Bernon se prépare dès aujourd'huiEn attendant la brocante de Bernon, organisée ledimanche 14 mai, sur la place Fada NGourma, lesréservations des emplacements sont déjà ouvertes.Elles sont reçues à la Maison pour tous, 39, avenuede Middelkerke. Le prix du mètre est de 1 € et lerèglement se fera le matin de l’événement qui a étérebaptisé « éco-brocante ». Une récupération d’ob-jets en bon état et une sensibilisation au tri et à lagestion des déchets seront mis en place. Infos : 03 26 55 00 01.Une marche à Oger pour soutenir le don d'organesL’association France Adot 51, qui vise à promou-voir le don d’organes, de moelle osseuse et de tis-sus humains, organise une randonnée pédestre audépart d’Oger, le dimanche 23 avril. Trois parcours(7, 14 et 24 km) seront proposés et permettront dedécouvrir Oger, Le Mesnil-sur-Oger, Avize, Cra-mant et Grauves, selon les parcours.Tarifs : 3 € pour les 7 km, 4 € pour les 15 et 24 km. Les fonds seront reversés à France Adot 51. Infos : 03 26 70 50 50 et france-adot51@orange.fr.Epernay jumelages en assemblée généraleL’association Epernay jumelages organise son as-semblée générale annuelle, le jeudi 27 avril, à 18 h 30, au palais des fêtes d’Epernay, parc Roger-Menu. L’occasion de détailler le fonctionnementde cette association d’une centaine de membres quianime les jumelages de la commune avec Cleve-don, Ettlingen, Fada NGourma, Middelkerke etMontespertoli.

EN BREF

6 SOCIÉTÉ

A l'occasion des vacances scolaires, un Raid aventures a été organisé à Epernay et ses environs, mercredi et jeudi derniers. Un rendez-vous sportifvécu par des dizaines de jeunes qui ont appris le travail d'équipe et le dépassement de soi.

'est un beau soleil et un jardin de l'hôtelde ville abondamment fleuri qui accueillela centaine de participants au 15e Raid

aventures d’Epernay. Le point de départ de deuxjours d’épreuves sportives à travers la capitale duchampagne et ses alentours pour les 22 équipesde jeunes qui vont participer à ce grand rendez-vous. Avant le coup d'envoi, tous ne savent pas àquoi s’attendre. Albin, 11 ans, Hayk, 12 ans etNazim, 13 ans, sont là « pour s’amuser ». MaisAlbin espère aussi « faire des trucs pas simplesparce que je préfère quand ça n’est pas facile ».Le jeune homme va être servi. « Il ne faut pas par-tir comme des fous car deux journées d’épreuvessportives vous attendent et elles seront longues etéprouvantes », prévient Aurore Andrieux, éduca-trice sportive à la Ville d’Epernay. La responsabledu Raid aventures distille les règles du jeu devantles jeunes âgés de 11 à 17 ans et leurs accompa-gnateurs adultes qui l’écoutent religieusementavant de se lancer dans la bataille. Le conseil estprécieux : épreuves de VTT, d’escalade, de tir àl’arc, compétitions nautiques, quiz, mölkky,course d’orientation… Pendant deux jours, lesjeunes vont se dépenser sans compter et enchaîner

les épreuves sportives, collectives et de réflexiondans Epernay et sur lesbords de Marne. En espé-rant grappiller le plus depoints et remporter le clas-sement général. « L’objectif, c’est de mettre enplace et développer la pratique du sport nature,confie Aurore Andrieux. On met en avant des va-leurs de dépassement de soi, car ça demandebeaucoup d’efforts, mais aussi de coopération et

de vie en collectivité. Ils vont passer deux journéesensemble et aussi camper àTours-sur-Marne. »Un événement et des va-leurs dans lesquels Loïc,

qui encadre la petite équipe composée d’Albin,Hayk et Nazim, se retrouve. Educateur spécialiséau Club de prévention d’Epernay, une structurequi oeuvre pour lutter contre l’isolement socialdes adolescents et jeunes adultes, il trouve l’ini-

tiative bienvenue, lui qui côtoie les parents de cesjeunes via son activité. « Ça permet aux enfantsde faire des choses qu’ils n’ont pas l’habitude defaire. Ils passent de bons moments et c’est aussil’occasion pour eux de voir autre chose, mêmes’ils ne partent pas en vacances ». Deux jourspour s'amuser, se dépenser et aussi s'évader.

Simon Ksiazenicki

Jeunesse

Le Raid aventures a débuté dans les jardins de l'hôtel de ville d'Epernay. Une dizaine d'épreuves urbaines, natures et nautiques ont ensuite rythmé les deux journées. © l'Hebdo du Vendredi

Du sport, de la réflexion et de la coopération

>> www.lhebdoduvendredi.comDu 21 au 27 avril 2017

e retour des beaux jours invite à la décou-verte du vignoble. Les touristes l’appré-cient surtout lorsque la promenade prend

un tour original, pédagogique et convivial. Char-lotte (30 ans) et sa sœur Margot (26 ans) propo-sent depuis l’année dernière un concept à l’écartdes sentiers battus en matière d’accueil oenotou-ristique. Associées dans la gestion d’une élégantemaison d’hôtes, rue de La Poterne, à Epernay,elles proposent à leurs clients une visite authen-tique et gourmande du vignoble familial. « L’idéeest d’initier nos hôtes au travail de la vigne, defaire partager des connaissances sur le cham-pagne et de les inviter à endosser l’habit de vi-gnerons le temps d’une demi-journée, suivie d’unapéritif champêtre », souligne Margot, jeune vi-ticultrice. Baptisée Les Sensations vigneronnes,l’initiative conduit les hôtes de La Poterne jusqu’àBeaunay, une charmante commune viticole situéeà une vingtaine de kilomètres d’Epernay. « C’estun terroir assez peu connu des touristes mais quioffre des points de vue magnifiques sur la valléedu Petit Morin », commente Charlotte. Lancéedurant l’été 2016 l’expérience connaît un succèscroissant. « Nos hôtes apprécient d’utiliser les ou-tils de la vigne, de se retrouver en immersion dansnos activités, en utilisant, par exemple, le réfrac-tomètre, un instrument qui permet de mesurer ledegré de maturité des raisins peu avant les ven-

danges. » Toutes les visites se terminent par unapéritif champêtre avec dégustation des vins dechampagne et autres produits du terroir comme leLangres ou le Chaource. « Jusqu’à présent, nousavons surtout eu des visiteurs étrangers. J’ai faittoutes les présentations en anglais », précise Mar-got. « Nous proposons une activité très complé-mentaire aux visites des caves. Avec pour projet

de développer des partenariats comme la décou-verte d’autres sites proche de Beaunay », ajouteCharlotte qui observe un bon démarrage de la sai-son touristique en Champagne.

Jean Batilliet4 La Poterne, 14, rue de la Poterne à Epernay.Infos : 06 33 30 07 11 et www.lapoterne.com.

Tourisme

Margot n’hésite pas à venir avec les outils du vigneron et invite ses hôtes à les utiliser. © DR

7 SOCIÉTÉ

Pour la 7e année consécutive, la Ville organise Action jobs, un après-midi consacré à l'emploi, au Palais des fêtes. Au programme :des ateliers, des conseils mais aussi des offres pour des petits jobs ou des emplois plus pérennes.

l n’y a pas que les vacances dans la vie !Après deux semaines de congés printaniers,pour les lycéens, étudiants et parfois chan-

ceux salariés, la rentrée scolaire a sonné et c’estla période choisie par la Ville d’Epernay pour or-ganiser un mini-salon consacré à l'emploi, baptiséAction jobs. Septième édition du nom, ce rendez-vous rassemblera 22 employeurs d’Epernay et deson bassin et des partenaires institutionnels, auPalais des fêtes, afin de remplir deux objectifs :aider les jeunes à appréhender le marché du tra-vail mais aussi trouver directement un emploi ouune formation. « Un parcours au sein du Palaisdes fêtes présentera plusieurs pôles, avec des ate-liers pour aider les jeunes à créer leur CV, à si-muler un entretien d’embauche ou travailler surl’image de soi car ils ne connaissent pas forcé-ment tous les codes, explique Muriel Marcuzzi,responsable du Point d’information jeunessed’Epernay. Ensuite, des employeurs et des forma-teurs seront là pour leur proposer des offres, ma-joritairement des jobs d’été ou étudiants. 

C’est ouvert à tout le monde mais la cible, ce sontles 15-25 ans. » Organisé depuis sept ans, l’Action jobs réunitsouvent les même partenaires, dont Mc Donald’s,la Gendarmerie nationale, le Crédit agricole, Car-refour et le Cirfa (Armée de terre) pour les plusfidèles. L’an passé, plus de 600 personnes avaientparticipé à ce forum. De quoi satisfaire la Villed’Epernay, comme les partenaires, sans pour au-tant quantifier l’efficacité réelle de la démarche.« On n’a pas de retour chiffré mais tout le mondeest satisfait. Les employeurs reviennent chaqueannée et les candidats trouvent ce qui leurconvient, d’après le questionnaire de satisfactionqu’ils remplissent, poursuit Muriel Marcuzzi. Ac-tion jobs est tourné vers les petits boulots maisaussi les emplois plus pérennes, avec la Gendar-merie et le Cirfa, qui ont beaucoup d’offres àpourvoir. On peut aussi trouver des renseigne-ments sur une formation professionnelle, le Bafa,le volontariat ou encore la mobilité européenne. »Petite nouveauté cette année, un espace de confé-rences a été aménagé. Elles s’intéresseront àl’image et la réputation numériques et aux métiersde l’oenotourisme. Deux thèmes dans l’air dutemps.

Simon Ksiazenicki4 Action jobs, le mercredi 26 avril, de 13 h 30 à 17 h 30, au Palais des fêtesd’Epernay, parc Roger-Menu. Entrée libre.

Emploi

L'an passé, Action jobs avait accueilli plus de 600 personnes au Palais des fêtes. © Ville d'Epernay

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Discrimination raciale à l'Alegra :la Licra se félicite de la décisionde justiceEn janvier 2010, pour rappel, le parquet et laLicra de Châlons organisaient un testing à l'en-trée de la boite de nuit L'Alegra, pour détermi-ner si oui ou non la discrimination raciale yétait pratiquée. Le 27 février dernier, la Courde cassation mettait un point final à la procé-dure judiciaire engagée jusqu'ici en confirmantle jugement initial du tribunal correctionnel deChâlons. A savoir, la condamnation pour dis-crimination de la société exploitant ladite dis-cothèque. Celle-ci devra verser 20 000 eurosd'amende, 500 euros de dommages et intérêtsà la Licra ainsi qu'un euro symbolique aux vic-times qui se sont constituées parties civiles.Dans un communiqué envoyé ce 19 avril à lapresse, la Licra se félicite de cette décision etrappelle que le testing est un outil parfaitementlégal pour démontrer l'existence d'une discri-mination. Puis d'espérer « que cette condam-nation puisse interpeller les professionnels dece secteur d'activité dans leurs pratiques de sé-lection à l'entrée de leurs établissements, quise doivent d'être irréprochables en objecti-vité. »

EN BREF

8 SOCIÉTÉ

Passionné et ultra-créatif, Fabrice Da-venne a inventé le concept inédit dubéton pictural. Grâce à l'impression nu-mérique et en 3D, il donne naissance àdes œuvres originales et très variées.Rencontre.

n 2010, Fabrice Davenne quittait le sec-teur de l'immobilier pour se lancer dansl'artisanat d'art, et faire de sa passion son

métier. Son matériau de prédilection ? Le béton.« Car même si c'est une matière capricieuse, ellepeut se décliner sous différentes formes. J'ai beau-coup appris auprès des revendeurs, j'ai été des-igner pour les Ciments Calcia puis j'ai ouvert monatelier-boutique à Villers-devant-le-Thour dans lesArdennes, près de Reims. » Très vite, cet autodi-dacte conçoit de A à Z des œuvres à la fois inno-vantes, pratiques et ultra-tendance. Des bougies,des boîtes, des pots à plantes, etc. « Ce tri-box,par exemple, contient un dragonnier de Mada-gascar. Il peut s'ouvrir et se refermer à volonté.Et pour pousser le concept encore plus loin, onutilise des produits neutres, non polluants. Cettebougie est réalisée à partir de cire de soja 100 %naturelle et sans OGM. Sa mèche est en bois, avecun effet de crépitement très sympa lorsqu'ellebrûle. » Grâce à des recharges de copeaux et unenotice détaillée, les utilisateurs peuvent ensuiteeux-mêmes fabriquer une nouvelle bougie. Malin.

Parallèlement, l'artiste développe une technologieNFC (ou communication sans fil) pour des créa-tions connectées. « On peut ainsi prévoir un mor-ceau de musique ou un message vidéo pouraccompagner le cadeau qu'on offre ou program-

mer la diffusion d'une musique chaque matin,avec la possibilité de modifier le contenu de lapuce NFC depuis Internet. »

Surnommé « le tatoueur de béton », Fabrice Da-venne a inventé le concept inédit du béton pictu-ral, marque déposée. « Cela consiste à imprimerdes modèles de façon numérique sur du béton.L'encre pénètre au coeur du matériau, ce qui per-met notamment de réaliser des tableaux exté-rieurs.  » Il a également adapté cette notion àl'impression 3D. « A plus long terme, l'idée serait

de créer des tableaux pour les personnes aveu-gles. Dès le mois de mai, les internautes pourrontimporter via notre nouveau site web une image deleur choix, pour la reproduire sur des plaques enbéton. Des dessins d'enfants, des photos, etc. » Etparmi les œuvres monumentales auxquelles cettetechnologie novatrice a déjà insufflé vie : une fa-çade décorative de 600 m2 représentant le littoralvendéen, installée sur un immeuble aux Sables-d'Olonne. « C'était une première mondiale. Nousavons transporté 900 plaques de béton par ca-mion, avec un plan de pose pour s'y retrouver.Une sorte de puzzle géant ! » La marque de fa-brique du créateur ? « Faire en sorte que les pro-duits finis ne ressemblent plus à du béton, en

reconstituant, via des calculs très précis, la textureet la couleur souhaitée. Ces tableaux floraux enrelief ont un aspect très réaliste au final. » Le toutproposé à des prix raisonnables, l'un des précieuxavantages de la vente directe.

Sonia Legendre

4 Fabrice Davenne – Exposition jusqu'au 29avril dans la petite boutique éphémère de Châlons (2, rue Croix des Teinturiers) Portes ouvertes de l'atelier-boutique Daven Design du 14 au 28 mai à Villers-devant-le-Thour (23, rue des Telliers) Contact : fabrice@davendesign.fr.

Design et innovation

Fabrice Davenne a conçu et breveté le concept de béton pictural, unique au monde. © l'Hebdo du Vendredi

Des créations en bétonet connectées

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fin de développer sa collecte de textile,FRIPE. Emmaüs Reims, association affi-liée à Emmaüs France, souhaite désor-

mais entrer, de façon ponctuelle, au seind’entreprises ou de collectivités. En effet, les col-lectes réalisées directement au sein des locauxFRIPE. Emmaüs Reims et via les 23 conteneursinstallés à Reims et dans les communes environ-nantes ont atteint leur limite. Pour collecter pluset mieux, l'association entend donc aller au plusprès des donateurs, directement sur leur lieu detravail. Pour ce faire, elle a lancé le projet FripieInbox sur une idée originale de sa directrice Es-telle Decourcelle. Cette dernière a fait appel à ungroupe d'étudiants de l'école supérieure d'embal-lage de Reims afin qu'ils réalisent un conteneuren carton, esthétique, facile à transporter et à pro-duire. Après avoir reçu l'Oscar de l'emballagedans la catégorie Projet prometteur, en novembre2016, le prototype réalisé par les étudiants rémoisest désormais prêt à être produit à grande échelle.

« Il ne reste que quelques détails à terminer, in-dique Fabienne Puissant, bénévole au sein deFRIPE Emmaüs Reims en charge de la commu-nication du projet. Nous espérons pouvoir mettreen place une cinquantaine de ces conteneurs dansdes grandes entreprises du territoire rémois d'icila fin du mois de mai ou au plus tard avant l'étépuis, si cela fonctionne, les déployer à l'échellenationale au profit d'autres associations Emmaüs. » A l'image du Grand Reims, plusieurs entre-prises et collectivités ont déjà fait part de leur in-térêt.

J.D

4 Renseignements et infos à contact@fripe-reims-emmaus.com

Solidarité

Emmaüs souhaite installer ses conteners à vête-ments dans les grandes entreprises du territoire ré-mois. © FRIPE Emmaüs

Une façade décorative de600 m2 aux Sables-d'Olonne

9 SOCIÉTÉ

Le fameux prélèvement à la source ne sera effectif qu'en début d'année prochaine, mais les Finances publiquesont d'ores et déjà préparé son arrivée.Seul changement impliqué du côté des foyers pour l'heure : l'obligation de communiquer ses coordonnées bancaires lors de sa déclaration de revenus.

'ici le 17 mai – ou le 6 juin pour lestélé-déclarants -, plus de 308 000foyers marnais devront rendre leur

déclaration des revenus 2016. Mais dès le 1erjanvier 2018, le prélèvement à la source en-trera en vigueur et permettra de prendre encompte, en temps réel, les changements de si-tuation personnelle ou professionnelle desusagers. « L'arrivée d'un enfant, la perte d'unemploi ou l'évolution d'un salaire, illustreEtienne Effa, le directeur départemental desFinances publiques. Il sera aussi possible dedistinguer les revenus salariaux et les autressources de revenus. Nous avons donc amé-nagé la déclaration en fonction. C'est unchangement complet de la philosophie du sys-tème. 150 agents dans la Marne ont été forméspour s'y préparer, et 300 le seront d'ici sep-tembre. » Concrètement, à partir de l'année prochaine,

les employeurs appliqueront un taux de prélè-vement sur la paie des salariés, et l'impôt de-mandé sera basé sur les revenus 2018. Avecun passage obligé par la mensualisation, pourgagner en réactivité. « Les foyers devront toutde même remplir leur déclaration d'une annéesur l'autre. Les réductions et les crédits d'im-pôt liés aux dépenses éligibles réalisées en2017 sont maintenus. » Mais ne seront rever-sés qu'en fin d'année. Ceux qui ne souhaite-raient pas communiquer certaines données -composition familiale, revenus fonciers ou au-tres signes de richesse - à leur employeur peu-vent choisir le taux neutre, « basé uniquementsur les revenus connus de l'employeur. Cetteoption doit impérativement être demandéeentre le 15 septembre et le 15 octobre. Demême, les couples ayant des différences de sa-laires peuvent opter pour un taux individua-lisé. Les régulations seront actées directementsur les comptes bancaires des usagers, d'oùl'importance de vérifier ou de communiquerses coordonnées lors de la déclaration de revenus. » Et pour ne pas « polluer » le sys-

tème, l'administration prévoit un abattementd'un demi-Smic pour les petites vacations.«  Les contrats de deux semaines de ven-danges, par exemple. »Si les services se tiennent prêts pour ce grand

changement, rien n'empêcherait le nouveauchef de l'Etat de faire machine arrière. « Leprélèvement à la source a été voté, rappelleEtienne Effa. C'est une loi. Mais comme l'a ditChristian Eckert (ndlr : secrétaire d'Etat au-près du ministre de l'Economie et des Fi-nances) lors de sa venue dans la Marne, uneloi peut aussi être supprimée. » A condition del'être assez tôt, pour permettre à l'administra-tion, une nouvelle fois, de se réorganiser...

Sonia Legendre

Etienne Effa, directeur départemental des Financespubliques de la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

Un passage obligé par la mensualisation

Des rendez-vous personnaliséspour gagner du temps Nouveauté dans la Marne : les contribuables peuventdésormais être accueillis par les Finances publiquesgrâce à des rendez-vous personnalisés (hormis lesRémois, qui devront attendre juin pour cela). « Nousprévoyons un contre-appel téléphonique en amontpour s'assurer de la demande de l'usager et prépareravec lui cette rencontre, détaille Etienne Effa. Dans25 à 30 % des cas, les agents peuvent apporter uneréponse avant le rendez-vous. L'objectif est d'éviterles déplacements inutiles et de réduire les temps d'at-tente aux guichets. Nos services en ligne permettentaussi de réaliser de nombreuses démarches à dis-tance. » De la déclaration au paiement, en passant parla simulation, l'enregistrement d'un changementd'adresse ou même une contestation.

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Et si le nouveau Président annulait le prélèvement

à la source ?

Impôt sur le revenu

10 SOCIÉTÉ

Premier grand événement organisé à la Ferme 112, les Culturales donnentrendez-vous aux professionnels les 14 et 15 juin prochains pour y partager le meilleur de l'innovation dans le domaine de l'agriculture.

epuis le départ définitif de l'armée enjuin 2012, l'ex-base aérienne 112 revitces derniers mois sous l'impulsion de

l'association Agro-Ressources et Bio-EconomieDemain (ARBD) qui pilote le projet Ferme 112.Propriétaire de 369 hectares du site depuis le 30mars dernier, ARBD peut même désormais lancerconcrètement sa plate-forme expérimentale agro-nomique et technologique qui consiste, selonMaxime Charpentier, président de l'association,« à la mise en synergie des acteurs du mondeagricole, agriculteurs et chercheurs, afin d'accé-lérer le développement de la bioéconomie ». Unprojet qui a séduit bien au-delà de la Champagne-Ardenne comme en atteste la volonté de l'Institutdu végétal Arvalis, organisme de recherche appli-quée qui pilote un réseau d’ingénieurs et d’expertsprésents sur le territoire national, qui a fait le choixd'organiser sur la Ferme 112 sa 12e édition desCulturales.Cet événement référence pour les producteurs degrandes cultures rassemble, une fois tous les deuxans, plusieurs milliers de visiteurs professionnels.« Notre vison, ce sont les impératifs que nous nous

fixons, c'est-à-dire de produire de manière dura-ble pour des marchés diversifiés, explique JacquesMathieu, directeur générald'Arvalis. Nous travaillonspour répondre aux attentesde nos concitoyens, tout entenant compte des enjeux mondiaux que sont leréchauffement climatique, l'augmentation de lapopulation (...) avec l'ambition de produire pluset mieux. » « L'objectif des Culturales est donc de

partager avec les agriculteurs les innovations afinde faire en sorte qu'elles soient opérationnelles

sur les exploitations »,précise François Jacques,secrétaire général d'Arva-lis. Pour ce faire, Arvalis

réunira durant deux jours des spécialistes autourde quatre grandes thématiques : «La ferme fertile», qui s’attachera à l’agronomie au sens large (fer-tilité, valorisation et efficience des facteurs de pro-

duction), « La ferme en route vers la protectionintégrée », qui se focalisera sur la santé des cul-tures, « La ferme numérique et technologique »,qui montrera les outils opérationnels, et « Laferme flexible », où il sera question d'outils per-mettant le diagnostic et l’évaluation pour envisa-ger, ou non, des changements structurels dans lesexploitations. Sur 20 hectares, plus de 30 cultures, des centainesde vitrines végétales et d’experts, et plus de 250exposants seront en place. Ils proposeront aux vi-siteurs divers modes d’information dans les «quatre fermes », en solo ou en groupe, au contactdirect de spécialistes, mais aussi dans le show desinnovations, plutôt en mode conférence, dans leforum au champ en mode interactif, où chacunfera part de son expérience et partagera celle desautres, et en mode business et convivialité dansles stands des exposants. Nouveauté cette année,les Rob’Olympiades mettront en lice des équipesd’étudiants inventifs qui présenteront leurs robotsprototypes en action, préfiguration de ceux qui,demain peut-être, travailleront dans les champs.

Julien Debant

4 Les Culturales, 12e édition, mercredi 14 etjeudi 15 juin, sur le site de la Ferme 112 (entréeex-aéroport Reims-Champagne), à Bétheny.Infos : www.lesculturales.com

Agriculture

En juin, les Culturales vont s'installer durant deux jours sur près de 20 hectares de l'ex-base aérienne 112.© Arvalis

15 000 visiteurs professionnels attendus

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our rappel, en fin d'annéedernière, l'opérateur Je-tairfly tirait un trait sur

son partenariat avec l'aéroportParis-Vatry, supprimant ainsiles vols passagers à destinationde Nice, Malaga et Ajaccio pro-posés depuis la Marne. Soitl'équivalent de 20 000 voya-geurs environ en 2016. Bonnenouvelle : grâce à un aéronef dela compagnie française Re-gourd Aviation, affrété par lasociété Clicandfly, la ligneVatry/Nice reprendra bientôt duservice. A raison de trois rota-tions hebdomadaires (vendredi,

samedi et dimanche) du 16 juin au 3 septembre, puis de deux rotations (vendredi et dimanche)du 8 septembre au 1er octobre. Comptez au minimum 89 euros TTC pour un aller simple, contre69 euros auparavant. Rien n'est encore acté concernant l'éventuelle reprise des vols vers la Corseet l'Espagne.Parallèlement, en mars, l'aéroport a réalisé une enquête via son site Internet et sa page Facebookafin de cerner davantage les attentes des usagers. Verdict ? Sur 1 412 répondants, 444 aimeraientretrouver au départ de Vatry des vols vers Marseille. Ils sont respectivement 704, 390 et 318 àévoquer Ajaccio, Malaga et Stockholm sur cette question. Cité dans plus de 56 % des cas, Lon-dres figure au top des destinations que les personnes interrogées souhaiteraient pouvoir rejoindrerégulièrement grâce à Vatry, suivie de Barcelone, Rome, la Grèce et Lisbonne.

Sonia Legendre

Aéroport Paris-Vatry

Dès le 16 juin, les vols à destination de Nice reprendront du service audépart de Vatry. © DR

11SOCIÉTÉ >> www.lhebdoduvendredi.comDu 20 au 26 avril 2017

ela fait maintenant huitans qu’existe Le Prin-temps des champagnes.

Cet événement, organisé du sa-medi 22 au mercredi 26 avril,rassemble 22 groupes de vigne-rons qui investissent des lieuxemblématiques de la Marneafin de procéder à des dégusta-tions de vins clairs et de cham-pagnes. Le temps d’unejournée, ils présenteront leursprécieux nectars au château dePierry, au théâtre Gabrielle-Dorziat d’Epernay, au phare de

Verzenay, au Palais du Tau ou encore au Centre des congrès de Reims. Si cet événement est trèspeu connu du grand public, c’est parce qu’il s’adresse exclusivement aux professionnels. Ca-vistes, restaurateurs, distributeurs, ils sont nombreux à avoir coché la date sur leur calendrierafin de découvrir des associations de vignerons qui sortent des sentiers battus. Comme Des Piedset des vins, un groupement de douze récoltants-manipulants créé il y a trois ans afin de participerà cet événement. On devine donc son importance. « L’intérêt principal, c’était de pouvoir par-ticiper au Printemps des champagnes en réunissant des vignerons amoureux du vin et impliquésdans le respect de l’environnement, avoue d’emblée Agnès Corbon, vigneronne d'Avize qui serainstallée à l'hôtel Ponsardin de Reims. L’an passé, nous avons reçu 300 personnes dont beaucoupd’étrangers. Ça avait très bien fonctionné. Ça permet de prendre des contacts et faire connaîtrenos produits. » Cavistes, restaurateurs et distributeurs auront ainsi cinq journées pour arpenterle département et déguster les boissons des 22 associations participantes. Gare à l’overdose !

S.K4 Infos : www.printemps-des-champagnes.com.

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L'association Des pieds et des mains a réuni 300 professionnels, l'anpassé, lors de ses dégustations. Crédit : Des pieds et des mains

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Quels réflexes « sécurité » pour le chèque ? Bien qu’en recul constant, l’usage du chèque demeure important en France. Quelques réflexes sont à observerpour limiter les risques de fraude.Payer par chèquePlusieurs indications permettent d’éviter les risques de falsification comme l’utilisation d’un stylo, non effaçableet à bille noire ou encore d’écrire au début de chaque ligne ou case pour ne laisser aucun espace. Il faut également remplir le nom du bénéficiaire ou veiller à ce que celui-ci le complète, indiquer la date du jour etle lieu d’émission du chèque. La signature doit correspondre à celle déposée à l’ouverture du compte. Le compte bancaire doit être consulté régulièrement pour détecter un éventuel incident et le signaler à sa banque.Etre payé par chèqueNe concluez jamais de transaction dans la précipitation. Vérifiez le montant, la date, votre nom inscrit commebénéficiaire, le nom de l’émetteur, les coordonnées de l’agence bancaire… Même s’il est valable 1 an et 8 jours, ne tardez pas à le déposer sur votre compte. Attention, même pour un chèque de banque des vérifications s’imposent  comme la présence du filigrane de sécurité. Ce motif intégré au papier est reconnaissable à l’œil nu par transparence, il comporte la mention « chèque de banque » lisible au dos duchèque. Et pour vos chéquiers ? …Soyez prudent dans la conservation de vos chéquiers (ne pas les laisser dans un endroit visible ou sa voiture…)et gardez séparément les numéros des formules de chèques avec les coordonnées pour faire opposition en casde perte ou de vol. Pour réduire les risques, limitez le nombre de chéquiers en votre possession.

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Pour retrouver tous les réflexes « sécurité », consultez le mini-guide « Le chèque - 7 réflexes sécurité » sur www.lesclesdelabanque.com

Les Rémois ont sombré, le week-end dernier à Laval, face au dernier de Ligue 2 et ainsi hypothéqué leurschances de montée, à cinq journées de la fin de la saison. La réception d'une équipe en forme comme Nîmes,vendredi soir, a de quoi inquiéter.

ur ses quatre dernières rencontres, le Stadede Reims affiche l'effarant bilan de deuxmatches nuls et deux défaites alors que le

club marnais se devait de répondre présent face àses concurrents à la montée. Pire, il a subi une hu-miliante défaite sur la pelouse de Laval (2-5), leweek-end passé, face à une moribonde équipe,20e du classement, qui descendra sans doute enLigue 2 en ayant réalisé l'exploit d'avoir fait chu-ter à deux reprises les hommes de Michel Der Za-karian. Lequel avait encore du mal à analyser,cinq jours plus tard, un tel naufrage, après avoirmené 2-0. « Il y a eu beaucoup de choses incom-préhensibles, malgré une entame de match dequalité. On manque un penalty et c'est la fin dumonde ! Après, les joueurs ont abandonné… Çadémontre un mental très faible de la part de cetteéquipe. Le premier responsable, c’est moi, maisles joueurs ont aussi des comptes à rendre sur leterrain », a fustigé le coach rémois, remontécontre son équipe, à nouveau incapable de tuer lematch. Difficile de le contredire lorsqu’on sait quesur les dix fois où les Rémois ont mené au scorecette saison, ils n’ont réussi à s’imposer qu’unefois…

Peut-on en vouloir à Michel Der Zakarian, qui,depuis le début de la saison, a souvent vu ses pro-tégés manquer le cadre,toucher les poteaux ou en-core faillir sur penalty (1 sur 5) ? A part quelquesrencontres où son équipe est passée à côté de A àZ, comme face à Laval et Nîmes à l'aller (tiens,tiens...), les défaillances des joueurs semblent les

premières responsables de cette situation très in-confortable. « Je ferai le bilan en fin de saison,

mais pas devant les journa-listes. Je le ferai en interne,avec ma direction », pro-met l'ancien entraîneur de

Nantes. Le président Caillot répondra à cettequestion en fin de la saison, si d'aventure lecontrat d'une remontée directe n'était pas rempli

par le technicien qui s'est engagé 2 ans avec leStade de Reims, l'été dernier. Néanmoins, cettepremière allusion de Michel Der Zakarian n'au-gure pas un été calme.En attendant, il reste cinq matches à remporterpour espérer. L'objectif d'un sans-faute, fixé pu-bliquement la semaine passée, a logiquement étérevu à la baisse avant de recevoir Nîmes (4e),l'équipe en forme de cette fin de saison. « Mathé-matiquement, ce n’est pas fini mais on reste surquatre matches sans victoire et un gros coup deserpette pris derrière la tête... J'en ai ras-le-boldes paroles, il faut agir sur le terrain, exhorte Mi-chel Der Zakarian. On va jouer une équipe prochedu podium, la meilleure du championnat à l’ex-térieur. C'est une équipe qui a des grosses "co-jones", j’attends qu’on en montre aussi. » « On a passé un moment compliqué à Laval maison ne peut pas baisser la tête, abonde son atta-quant, Pablo Chavarria, rare satisfaction rémoisecette saison. On a moins de possibilités mais ilfaut s'inspirer d'exemples récents dans le football,comme celui du Barça qui a réussi à se qualifiercontre le PSG avec quatre buts de retard. » LeStade de Reims est loin d'être Barcelone.

Simon Ksiazenicki

4 Reims - Nîmes, le vendredi 21 avril, à 20 h,au stade Auguse-Delaune et sur beIN Sports 3.

12 SPORTFootball L2 (34e j.) : Reims (7e) - Nîmes (4e)

Bousculé jusqu'à l'effondrement à Laval, le Stade de Reims a peut être dit adieu à la Ligue 1. © l'Hebdo du Vendredi

Der Zakarian fustige« un mental très faible »

Le 10 km d'Epernay aura lieu vendredi prochainEn attendant la 8e édition du 10 kmd’Epernay, qui aura lieu le vendredi28 avril, au départ de l’avenue deChampagne, à 19 h 30, les coureursintéressés ont encore le temps des'inscrire. Ils doivent le faire en rem-plissant un bulletin, disponible sur lesite Internet du Racing club Epernayathlétisme (www.rceathle.com) ousur le site www.sport-up.fr. La courseétant limitée à 1 500 coureurs, il pour-rait y avoir des déçus. L'an dernier, 1 498 partants avaient été enregistrés.

Tarifs : 12 € jusqu’au 21 avril, 15 € à partir du 22 avril, 17 € sur place. 1 € par inscription sera reverséà l'association Vaincre la mucoviscidose.

Courses d'orientation et Orien'Trail avec ASO SilleryASO Sillery propose deux grands rendez-vous en avril et en mai : samedi 29 avril, avec une coursed'orientation départementale longue distance dans la forêt de Rilly-la-Montagne, et dimanche 21 mai,avec une course d’orientation régionale longue distance près de Villers-Marmery et Trépail. Comme tou-jours, à chaque organisation, des circuits pour tous, licenciés ou non, familles, débutants, experts (circuitsviolet, orange, jaune, bleu et vert, du plus difficile au plus facile). Concernant l'événement du 29 avril, enplus des circuits classiques, ASO Sillery met en place un Orien'Trail (deux distances : 8 ou 20 km). Ils'agit d'une course individuelle avec un départ en masse (30 dossards maximum - pas d'inscription surplace). Chaque participant reçoit une carte sur laquelle figurent des balises et un itinéraire proposé, maisnon obligatoire et non balisé. Les participants ont ainsi la possibilité de choisir un autre itinéraire ou dequitter les sentiers pour rejoindre la balise suivante plus rapidement : l'objectif étant de poinçonner toutesles balises pour valider le circuit. Plus d'infos (horaires, tarifs, formulaire d’inscription non licenciés) surwww.asosillery.fr.

Hockey sur glace : les Gaulois accèdent à la D2Vainqueurs face à Caen, Epinal et Bordeaux, les Gaulois ont décroché la médaille d'or des championnatsde France de hockey sur glace en D3. L'équipe châlonnaise accède ainsi à la D2 et représentera les cou-leurs du hockey marnais lors de la prochaine saison.

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Aux portes de la relégation, le CCRBjouera son avenir en Pro A lors des deuxprochaines journées où il recevra deuxadversaires directs : Cholet le 25 avrilpuis, une semaine plus tard, Orléans.Problème : il faudra faire sans MarkPayne et Steven Smith, out jusqu'à la finde la saison.

a saison du Champagne Châlons-Reims Bas-ket ressemble de plus en plus à une longueagonie. Après un début de saison plutôt en-

courageant, le club a lentement mais sûrement af-fiché ses limites. Depuis la phase retour, elles sontmême de plus en plus criantes. Ses qualités offen-sives ne peuvent en effet plus cacher l'absence d'unedéfense collective digne de ce nom et le manqued'efficacité de son banc. Sa dernière défaite sur leparquet d'Antibes, samedi dernier, alors en positionde relégable, et qui n'avait plus gagné dans sa salledepuis le 23 décembre, en est une nouvelle preuve.Score final : 82-69 en faveur des Azuréens. Certeshandicapé par les fautes de ses intérieurs, le CCRBa une nouvelle fois sombré dans le 3e quart-temps(26-17). Ainsi, avec cette défaite, la 19e de la sai-son, et la 9e lors des 11 derniers matches, le clubmarnais est plus que jamais menacé par une des-cente en Pro B. Son avance sur les derniers du clas-sement a fondu, si bien que désormais il ne compteplus qu'un succès de plus sur le premier relégable,Orléans, et deux sur la lanterne rouge, Nancy. DesLorrains qui, eux, ont d'ailleurs retrouvé l'espoir enallant dans le même temps gagner à Gravelines !

Dans ces conditions, les deux prochaines journéesseront tout simplement capitales. Nikola Antic etses joueurs affronteront coup sur coup Cholet et Or-léans, deux adversaires directs, respectivement 14eet 17e du classement. Souleyman Diabaté etses coéquipiers aurontl'avantage de jouer cesdeux rencontres à la maison. Cependant, si le retourd'Edouard Choquet à Antibes (12 minutes de jeu)est une bonne nouvelle, les blessures conjuguéesde Mark Payne, Steven Smith et Andrew Lawrenceviennent assombrir la dernière ligne droite du clubmarnais. Si le cas du dernier cité est encore incer-tain, on ne reverra plus les deux Américains sur unparquet cette saison ! Mark Payne souffre d'une lé-sion musculaire au mollet, tandis que Steven Smith,

touché au niveau de l'épaule, est victime d'une en-torse acromio-claviculaire. Logiquement, le CCRBs'est donc lancé sur la piste d'un remplaçant. Unseul ? Oui, car les règlements de la Pro A interdisent

aux clubs de recruterplus d'un joueur après le30 mars. Autant dire quele staff ne doit pas se

tromper sur son profil. « On cherche le meilleurjoueur possible, indique Laurent Gaudré, directeurdu CCRB. Plusieurs pistes sont activées. Idéale-ment, il devrait être capable d'évoluer sur les postes3 et 4 afin de jouer en alternance sur les positionsoccupées par Payne et Smith, mais on pourrait toutaussi bien signer un 2 talentueux, car ce joueur doitd'abord nous apporter du scoring et être capablede nous faire gagner des matches ». Ce gros pois-

son devrait arriver d'un championnat étranger déjàterminé. Châlons-Reims a jusque samedi midi pourdéposer son dossier auprès de la Ligue et ainsi lequalifier pour la réception, mardi 25 avril, de Cholet.

Julien Debant4 Châlons-Reims - Cholet, mardi 25 avril, à 20 h, à Châlons-en-Champagne

13 SPORTBasket Pro A (29e j.) : Châlons-Reims (16e) - Cholet (14e)

On ne reverra plus Mark Payne ni Steven Smith, tous deux blessés jusqu'à la fin de la saison. © l'Hebdo du Vendredi

Payne et Smith out, le CCRBcherche l'homme providentiel

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Basket LF2 (play-offs, 1/4 de finale)Reims en mission à LanderneauAlors qu'en coulisses le Reims Basket Fémininprépare déjà le championnat 2017/18, sous lecontrôle de son futur entraîneur David Girandière,l'équipe n'en a pas pour autant terminé avec sa sai-son. Avant son départ programmé de la cité dessacres, après 3 ans de bons services, Aurélie Lopezentend bien rester le plus longtemps possible auxcommandes de la formation rémoise qui débute,ce dimanche 23 avril, les play-offs. Finalement 6edu classement à l'issue de la saison régulière, aprèsune dernière et belle victoire acquise sur le parquetde Graffenstaden (59-41), le RBF est opposé enquart de finale au 3e, le Landerneau Bretagne Bas-ket. Un club que les Rémoises ont battu à René-Tys (61-55), mais contre lequel elles ont perdu endéplacement (63-56). Le match aller de ce quartde finale se déroulera dimanche 23 avril, à 15 h30. Le retour, à Reims, est programmé mercredi26 avril, à 20 h. Quant à la belle éventuelle, au casoù les deux équipes auraient chacune remporté unmatch, elle est prévue le samedi 29 avril, en Bretagne.

EN BREF

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AXE REIMS EPERNAY, cœur de village, terrain à bâtir composé de deux parcelles d'une surface totalede 1730 m², diverses possibilités : Parcelle de 540 m² prix : 60 000€ ou Parcelle de 1190 m² prix : 127500€ ou Parcelle de 1730 m² prix : 183 000€. Beau terrain plat, clôturé (muret pierre meulière, gril-lage, grand portail).

TERRAIN A BATIR

SECTEUR BOULEVARD DES BELGES -Maison de ville, rénovée récemment. Surfhab d'environ : 110m² comprenant auRDC : Entrée, séjour/salon (32m²), cuisineouverte (13m²), SDB/Wc. A l'étage : 2chdont une avec SDD/wc. Au second : 1 ch(16m²). Vaste cave - Terrasse. Classe Energie : En cours. Honoraires charge vendeur.

Prix : 180 800 €

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STE ANNE/COURLANCY, particulier 6pièces d'env 115 m² habitables comprenantcuisine équipée, séjour/salon 30 m², wc auRDC. A l'étage : 2 chambres, SDB. Au second: 2 chambres. Courette intérieure avec petitbâtiment (chaufferie, lingerie, rangement). CCau gaz. Possibilité de garage. Classe Energie : D. Honoraires charge vendeur.

Prix : 179 500 €

REIMS VILLE, secteur apprécié, Maison in-dépendante d'environ 195 m² habitablesde plain-pied sur un terrain clos de 660m². PISCINE. Beaux volumes bien distri-bués. Séjour/salon de 58 m² avec chem,grande cuisine ouverte, 3 grandes cham-bres, 2 SDB, 2 Wc. Sous/sol total avecpièce aménagée (bureau), lingerie, cave.Grand garage et parking. ENSEMBLE TRESAGREABLE. Classe Energie : D. Hono-raires charge vendeur. Prix : 703 000 €

EXCLUSIVITE LE MESNIL SUR OGER - Maison de 5 pièces principales. Surf hab d'environ 100 m² comprenantau RDC : Entrée, Séjour, cuisine, véranda. A l'étage : 4 ch, sdb/wc. Garage. Sous-sol total. Cour. Travaux à prévoir.Classe Energie : F. Honoraires charge vendeur. Prix : 129 500 €

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EXCLUSIVITÉ TINQUEUX La Haubette, Résidence avec ascenseur, appartement T4/5 d'env 90 m²comprenant séjour de 27 m², 3 chambres dont une avec SDD, SDB, cuisine sur balcon. Chauffageélectrique. Fenêtres PVC. Deux parkings extérieurs. Classe énergie : en cours. Honoraires chargevendeur. Prix : 222 000 €

Secteur LIBERGIER/CHABAUD - Dans résidence de bon standing, un appartement de 4 pp d'env85 m² situé au 1er étage comprenant : Entrée, sejour avec balcon, cuisine éq, 2 ch, SDB. Parking ausous-sol et cave. APPARTEMENT TRES AGREABLE - Classe energie : D. Honoraires charge vendeur.

Prix : 228 000 €

APPARTEMENTS

DISTRICT SECTEUR TINQUEUX, maisoncontemporaine, indépendante, de 230 m² habsur un vaste terrain (env 3800 m²) avec piscine.Excellent état général de l'ensemble, prestationsde qualité. RDC comp grande cuisine (27 m²)entièrement équipée donnant sur terrasse et pis-cine, salon/séjour 55 m², 4 chambres et 2 SDDde plain-pied. A l'étage : suite parentale de 38m² sur terrasses. Cave. Ensemble très agréable.Classe Energie : En cours. Honoraires chargevendeur. Prix : 750 000€

16 SORTIES

Le clarinettiste de renom DenisColin, qui termine sa deuxièmesaison de résidence au Salma-nazar, livrera sa création « Enpartance ». Un concert nourride musiques et poèmes venusdu monde entier, qui fait échoau sort des milliers de réfugiésà travers le monde.

’est l’histoire d’une collabo-ration de deux saisons quiaura été très fructueuse pour

le Salmanazar et le clarinettisteDenis Colin. Depuis la rentrée2015, ce musicien de renom est as-socié très étroitement à la scène decréation et de diffusion sparna-cienne puisqu’il fait partie des deuxartistes en résidence, dans le cadred’un dispositif soutenu par le minis-tère de la Culture et la Sacem. Unprivilège pour Denis Colin. « En tantque musicien, je suis amené à jouerun peu partout mais je ne reste ja-mais plus de 24 heures sur place.Grâce à cette résidence artistique,je peux vraiment rencontrer les gens,orienter l’écoute de la musique, don-ner des outils, les sensibiliser. C’estune façon de travailler qui est gé-niale. » Cette résidence artistique auSalmanazar s’est articulée autour

de trois volets. D'abord, un travailde sensibilisation du public, menéavec les amateurs, les écoles demusique et les collégiens du bassinsparnacien. En-suite, un travailde diffusion deprogrammes,comme les apéro jazz, les lunchmusique ou les concerts hors lesmurs, tous animés par l'artiste.Enfin, un travail de création, quisera présentée le mardi 25 avril, authéâtre Gabrielle-Dorziat.Au départ, l'oeuvre musicale de

Denis Colin avait pris le titred’« Exils ». C’est le directeur du Sal-manazar, Christian Dufour, qui aproposé à l’artiste de réfléchir à la

thématique duvoyage, en tantque choix devie, tout en in-

tégrant sa sensibilité aux différentesmusiques du monde. Une idée sé-duisante qui a évolué dans l’espritdu jazzman et fait germer un nou-veau titre : « En partance ». « L’ac-tualité, très sinistre avec tous cesgens qui se noient en Méditerranée,

est venue s’ajouter au processuscréatif. Je souhaitais réfléchir surl’idée que les migrations sont uneforce, un désir, une aspiration quipoussent les gens à bouger depuisla nuit des temps, raconte l’artiste enrésidence. On entend beaucoup unmessage qui consiste à dire : "Onest envahi". Mais je me dis que leschoses peuvent changer très vite etque tout le monde peut être amenéà partir. L’histoire humaine est faitede déplacement. Et quand onchange de territoire, le changementde langue, de culture, de croyances,

crée un décalage qui est mis en évi-dence. »Denis Colin s’est ainsi abreuvé demusiques venues du monde entierpour créer ce concert, auquel parti-ciperont un percussionniste, un gui-tariste, un bassiste (son filsGaspard), un harpiste et une chan-teuse-récitante. Cette dernière per-mettra au public de comprendre unpeu mieux le processus créatif del’artiste puisqu’elle sera amenée àlire des textes qui ont profondémentinspiré Denis Colin. « Pour compo-ser ce spectacle, j’ai écouté de lamusique orientale et lu des poèmessyriens. J’ai écouté de la musique in-dienne et lu des poèmes d’Henri Mi-chaux, éclaire Denis Colin. Ceconcert est nourri de ma curiositépour différentes musiques du mondeet ces pays qui résonnent en moi. »

Simon Ksiazenicki

4 « En partance » de Denis Colin, le mardi 25 avril, à 20 h 30, au théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France. Durée : 1 h 20. Tarifs : de 12,50 à 24,50 €. Première partie assurée par le groupe Grindi Mamberg du Sparnacien Romain Thominot.

Concert - Le Salmanazar

Après deux années de résidence au Salmanazar, Denis Colin (au centre) livrera sa création, « En partance ». © Gonzague Defois

« Tout le monde peut êtreamené à partir »

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17 SORTIES >> www.lhebdoduvendredi.comDu 21 au 27 avril 2017

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA

À venirSPECTACLESMERCREDI 26 AVRILMESSMER : « INTEMPOREL »Messmer, spécialiste de l’illusionnisme et de la presti-digitation, invite les spectateurs à découvrir ses formi-dables tours de transfert d’énergie, d’hypnose, demagnétisme et de techniques bien à lui.À 20 h, au Millesium. Tarifs : 44,50, 49,50 et 59,50 €.Renseignements : www.lemillesium.com.

VENDREDI 28 AVRIL« LA BELLE AU BOIS DORMANT » - SALMANAZARAprès « Barbe bleue » et « Peau d’âne », la compa-gnie Rabeux livre un conte dans lequel les fées se dé-placent en dragons, les princes en skate et la Reinetoujours en talons aiguilles. Reine d’une société capi-taliste, la belle-mère tient une place importante danscette adaptation contemporaine. Pour toute la fa-mille.À 10 h, au théâtre Gabrielle-Dorziat. Durée : 1 h 05. Ta-rifs : 5 et 9 €. www.lesalmanazar.fr.

CIRQUE : « INTÉRIEUR NUIT » - MJC D’AŸFormé au CNAC de Châlons, Jean-Baptiste André aété l’un des premiers à mêler vidéo et art du cirquedans un spectacle qui a fait le tour du monde. Lestechniques utilisées lui permettent de se métamor-phoser sans cesse, jouant avec les couleurs, lesformes, les perspectives…À 19 h, à la salle Sabine-Sani de la MJC d’Aÿ. Durée :55’. Tarifs : de 4 à 12 €.

CONFÉRENCESDU SAMEDI 29 AVRIL AU LUNDI 1ER MAI« COULEURS DE CHAMPAGNE » DE ANNE-MARIELAROQUELa peinte Anne-Marie Laroque présentera et dédica-cera son livre illustré « Couleurs de Champagne », àl’office de tourisme d’Epernay. Un ouvrage qui ras-semble 50 reproductions de paysages peints, accom-pagnées d’une citation d’un écrivain, poète oupersonnage illustre.Samedi 29 avril, de 14 à 18 h, dimanche 30 avril et lundi1er mai, de 14 à 16 h, à l’office de tourisme d’Epernay,7, avenue de Champagne. Infos : www.amlaroque.com.

LOISIRSVENDREDI 28 AVRILCOURSE : 10 KM D'EPERNAYLa 8e édition du 10 km d’Epernay partira de l’ave-nue de Champagne, à 19 h 30. Les inscriptions sont

limitées à 1 500 coureurs, nés à partir de 2001.À 19 h 30, au départ de l'avenue de Champagne. Ins-criptions sur www.rceathle.com et www.sport-up.fr. Tarifs: 17 € sur place.

SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 AVRILFESTIVAL BD D'HAUTVILLERSL’association BD bulles organise le 11e festival debande dessinée d’Hautvillers, à la salle des fêtes dela commune. Au programme : des dédicaces, desexpositions, des animations, sous l’égide du prési-dent d’honneur, l’auteur Riff Reb’s. Dédicaces à la salle des fêtes d’Hautvillers, de 10 à 12 het de 14 à 18 h. Tarif : 3 € pour les adultes, gratuit pourles moins de 18 ans. Infos : www.bd-bulles.com.

CINÉMAMARDI 25 AVRILOPÉRA : « LA FILLE DE NEIGE »Dans le fabuleux royaume du tsar Berendei, naquitSnegourotchka, fruit des amours de la fée Printempset du vieil Hiver… Chef-d’œuvre de la littérature po-pulaire slave, La Fille de neige porte sur le plateau unimaginaire féerique nourri des rigueurs du climat.Captation de l'Opéra de Paris.À 18 h 45, au cinéma Le Palace, 33, boulevard de laMotte. Durée : 3 h 35 avec entracte. Tarifs : 4, 7,50 et8,70 €. Renseignements : www.le-palace.fr.

AVANT-PREMIÈRE : « LES GARDIENS DE LA GA-LAXIE 2 »Après le succès du film des super-héros de Marvel,« Les Gardiens de la galaxie », Star-Lord, Baby Grootet les autres reviennent dans un second opus quis’annonce aussi explosif et hilarant. En avant-pre-mière au Palace.À 20 h 30, au cinéma Le Palace, 33, boulevard de laMotte. Tarifs : 4, 7,50 et 8,70 €.

MERCREDI 26 AVRIL« DIAMOND ISLAND » ET ATELIERS D'EXPRES-SION LIBREDans le cadre du Festival europe?en du film d’e?du-cation, le film « Diamond Island » (2016, 1 h 43), quiraconte l'histoire de jeunes cambodgiens originairesdes campagnes découvrant la vie urbaine, sera dif-fusé. La séance sera suivie de petits ateliers d’expres-sion.À 20 h, au cinéma Le Palace, 33, boulevard de la Motte.Tarifs : 5,50 €.

Ce week-endCONFÉRENCESSAMEDI 22 AVRIL« LES POSTIERS DANS LA GRANDE GUERRE »L'Association philatélique sparnacienne invite LaurentAlbaret pour une conférence sur « Les postiers dansla Grande Guerre ». Elle sera suivie d'une séance dedédicace de son ouvrage, « La Poste pendant la Pre-mière Guerre mondiale ».À 15 h, à la maison des arts et de la vie associative, parcRoger-Menu. Entrée libre. Réservation: 06 62 42 54 85 etbmelin@numericable.fr.

LOISIRSSAMEDI 22 AVRILAPRÈS-MIDI JEUX DE SOCIÉTÉLes férus de jeux en famille ou entre amis ont rendez-vous à la médiathèque Centre-ville d'Epernay où l'as-sociation Bulle des jeux proposera des jeux de sociétéà découvrir et des grands classiques à redécouvrir.Entrée libre.À 15 h, à la médiathèque Centre-Ville, 1, rue du Profes-seur-Langevin. Entrée libre.

FUNNY RUN D'AŸ1 500 coureurs prendront part à la Funny run et seferont asperger à cinq reprises lors de cette course de5 km. Le t-shirt blanc et les lunettes de soleil serontfournis par les organisateurs.Départ de la course à 16 h, de l'esplanade Georges-

Pompidou. Inscription possible à partir de 14 h. Tarifs :20 €, 15 € pour les moins de 15 ans.

FOOTBALL : EPERNAY - CHAUMONTLe Racing Epernay Champagne reçoit Chaumont FCdans le cadre du championnat de Division d’Hon-neur.À 18 h, au stade Paul-Chandon, allée de Cumières.

DIMANCHE 23 AVRILRANDONNÉE PÉDESTRE - MAREUIL-SUR-AŸL'association la Maison de Mareuil organise une ran-donnée pédestre au départ de Mareuil-sur-Aÿ. Troisparcours sont proposés : 9, 14 et 19 km.À partir de 8 h 30, au départ de la maison de Mareuil-sur-Aÿ, espace culturel Jean-Philippe Collard. Renseigne-ments : 07 68 97 23 30.

RANDONNÉE PÉDESTRE - OGERL’Association pour le don d’organes et de tissus hu-mains, ADOT, organise une randonnée pédestre.Trois parcours sont programmés (7, 15 et 24 km).Les fonds seront reversés à France ADOT 51.À partir de 8 h 30, au départ de la coopérative d’Oger,4, rue du Fort. Tarifs : 3 € pour les 7 km, 4 € pour les 15et 24 km. Renseignements : 03 26 70 50 50 et france-adot51@orange.fr.

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Speakeasy, c’est le nom qui désigne un typede bar clandestin répandu lors de la périodede la Prohibition aux États-Unis. Mais au-jourd’hui, c’est aussi un spectacle de cirqueunique en son genre imaginé par les mem-bres du Rat Pack. Composée de six amou-reux du grand écran, cette compagnie s’estlancé un défi, celui d’emporter l’univers duseptième art dans la machine à rêve ducirque. « A l’origine, nous sommes vraimenttous fans de Quentin Tarantino ou de MartinScorsese, explique Xavier Lavabre, cofonda-teur de la compagnie. Et nous nous sommesdemandé comment nous pourrions réaliser unspectacle circassien sur le thème du cinémaet des gangsters ». Un challenge que l’équiperemporte haut la main puisque sur scènec’est à se demander si l’on est au cirque ousur un plateau de tournage.Dans une ambiance de club sombre des an-

nées folles, un chef de la mafia, sa femme, son homme de main, une pin-up, un barman et ungamin de rue s’affrontent au beau milieu de la fumée dense des cigares et des bouteilles d’alcoolqui volent en éclats. « Ça nous a vraiment semblé important que chaque personnage soit claire-ment identifié et que notre scénario soit plein de rebondissements, exactement comme au cinéma! ». Mais ici, pas un mot, tout se déroule sous le jeu des lumières, de la musique et bien-sûr, desnuméros de cirque. Avec, entre autres, de l’acrobatie au sol, du mât chinois, du main-à-mainet des numéros aériens, c’est tout un catalogue de performances qui défilera sous les yeux desspectateurs. Et comme dans un bon vieux film de gangsters, Speakeasy devrait tenir le public enhaleine du début à la fin, sauf qu’ici, les brigands deviennent des acrobates de haut vol.

Pauline Saintive4 Speakeasy jeudi 27 avril, à 20 h 30, et vendredi 28 avril, à 19 h 30, au théâtre du Manège de Reims.Tarifs : 6 à 23 €. Infos : www.manege-reims.eu

Speakeasy, un spectacle de cirque aux frontières desfilms de Tarantino et de Scorsese. © Cie The Rat Pack

Cirque - Le Manège de Reims

LE PALACE33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42

du 19 au 25 avrilLA BELLE ET LA BÊTE Mer : 14H Jeu : 14H Ven : 14H Sam : 14H30 Dim : 15H

LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU Mer : 14H - 16H15 Jeu : 14H - 16H15 Ven : 14H - 16H15Sam : 14H30 - 17H Dim : 11H - 15H

A BRAS OUVERTS Mer : 18H30 - 20H45 Jeu : 18H30 - 20H45 Ven : 18H30 - 21H Sam : 20H - 22H30Dim : 17H30 - 20H Lun : 18H - 20H30 Mar : 14H30 - 18H - 20H30

UN PROFIL POUR DEUX Mer : 16H15 Jeu : 14H - 16H15 Ven : 14H - 21H Sam : 17H Dim : 15H Lun :18H Mar : 20H30

C'EST BEAU LA VIE QUAND ON Y PENSE Mer : 18H30 Jeu : 20H45 Ven : 14H Sam : 17H - 22h30 Dim: 20H Lun : 18H

BOULE & BILL 2 Mer : 16H15 - 18H30 - 20H45 Jeu : 16H15 - 18H30 - 20H45 Ven : 16H15 - 18H30 -21H Sam : 17H - 20H - 22H30 Dim : 11H - 17H30 - 20H Lun : 18H - 20H30 Mar : 14H30 - 18H - 20H30

SOUS LE MÊME TOIT Mer : 14H - 16H15 - 20H45 Jeu : 14H - 16H15 - 18H30 Ven : 16H15 - 18H30 -21H Sam : 14H30 - 20H Dim : 11H - 15H - 17H30 Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 14H30

FAST & FURIOUS 8 Mer : 18H - 20H45 Jeu : 18H - 20H45 Ven : 18H - 21H Sam : 17H15 - 19H45 -22H30 Dim : 14H30 - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 18H - 20H30 Mar : 14H30

LIFE - ORIGINE INCONNUE Interdit aux moins de 12 ans Mer : 14H - 18H30 - 20H45 Jeu : 14H -18H30 - 20H45 Ven : 14H - 18H30 - 21H Sam : 14H30 - 17H - 22H30 Dim : 11H - 17H30 - 20H Lun :14H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 18H

BABY BOSS Mer : 14H - 16H15 Jeu : 14H - 16H15 Ven : 14H - 16H15 Sam : 14H30 - 20H Dim : 11H -15H Lun : 18H Mar : 20H30

ORPHELINE Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des specta-teurs Mer : 20H45 Jeu : 18H30 Ven : 16H15 Sam : 22H30 Dim : 20H Lun : 14H30 Mar : 18H

"TATI VOUS AVEZ DIT, TATI" LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT Mer : 14H Sam : 14H30 Dim :11H

PARIS LA BLANCHE Mer : 18H30 Jeu : 20H45 Ven : 18H30 Sam : 20H Dim : 17H30 Lun : 20H30 Mar :14H30

LA FILLE DE NEIGE RETRANSMISSION EN DIRECT MARDI 25 AVRIL A 18H45 Présentation par AlainDuault Durée 3H35 dont un entracte de 30' Tarif plein : 20 € Moins de 18 ans, étudiants, chômeurs : 12 €

CINÉMA

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ChinerVENDREDI 21 AVRIL

BOULT-SUR-SUIPPES - VIDE-POUSSETTES14h-19h - Salle des fêtes

SAMEDI 22 AVRIL

BOULT-SUR-SUIPPES - VIDE-POUSSETTES9h-17h - Salle des fêtes

GUEUX - VIDE-MAISON8h-18h - 8, rue du Château

REIMS - DISQUAIRE DAY13h-19h - Concerts, ateliers et ventes de disques- Le Floyd, 34, avenue de Paris

VINCELLES - VIDE-DRESSING10h-19h - 2, place de la Fontaine

DIMANCHE 23 AVRIL

AMBONNAY - BOURSE MILITARIA8h-15h - Entrée : 2€ - Salle Dom Pérignon

CLOYES-SUR-MARNE - VIDE-POUSSETTES8h-13h - Salle polyvalente

EPERNAY - BROCANTE & VIDE-GRENIERSA partir de 7h - Esplanade Charles de Gaulle

FAVEROLLES-ET-COEMY - VIDE-GRENIERSA partir de 6h - Centre du village

REIMS - VIDE-GRENIERSA partir de 6h30 - Rue des Savoyards (quartierCroix-Rouge)

ST-HILAIRE-LE-PETIT - VIDE-GRENIERSA partir de 6h - Centre du village

ST-PIERRE - BOURSE AUX PLANTES10h-18h - Place de la Mairie

VINCELLES - VIDE-DRESSING10h-19h - 2, place de la Fontaine

MARDI 25 AVRIL

REIMS - VIDE-GARAGEDestockage de la boutique de vêtements Ginette, suite au décès de sa propriétaire9h30-12h15 et 13h30-17h30 - 28, rue JulesGuichard

L'humoriste originaire d'outre-Quiévrain débarque au Kabaret de Tinqueux avecson spectacle « C’est moi laplus belge ! ». Un one-woman-show empli d'énergie, d'hu-mour acide et de dansesendiablées qui rend hommageà son pays natal. Rencontre.

Votre spectacle s’appelle « C’estmoi la plus belge ! ». Est-ce impor-tant pour vous de revendiquervotre pays de naissance ?Quand je suis sortie du Jamel Co-medy Club, les comédiens restaientsur les mêmes thématiques : les cou-ples, les roms, le métro… En me pré-sentant comme une Belge avec unnom et un prénom d’origines ma-ghrébines, ça a tout de suite installéun univers. Je n’étais pas là pourparler de banlieue, d’identité natio-nale et de métro mais pour raconterune histoire plus perso. Néanmoins,ce qui est personnel est universel.

Pourquoi les Belges sont-ils aussidrôles ? Parce qu’ils ne se prennent pas ausérieux ! Il y a beaucoup d’autodéri-sion chez les Belges. Ils ne se la ra-content pas, ils sont simples et ils

aiment qu’on se moque d’eux. Jerends un vrai hommage aux Belgeset à la Belgique avec ce spectacle-là.

Vous avez rejoint le Jamel ComedyClub en 2011 mais vous n’y êtesrestée que six mois, pourquoi ?J’avais envie de voler de mes pro-pres ailes. Quand on évolue dansune troupe, il faut être le meilleurchaque soir et sortir son épingle dujeu. Certains avaient 15 ans de mé-tier, alors que moi, je n'en avais que

trois mois ! Il y a des gens de la télé-vision qui venaient faire leur shop-ping pour trouver leur prochainchroniqueur… On ne s’épanouit pascomme on l’entend. En partant, jem’accordais du temps pour faire ceque je voulais et aller dans la direc-tion que j’entendais. Mais ça resteune expérience positive. J’étais avecdes mecs qui avaient un très, trèshaut niveau. C’est comme si j’avaisappris à jouer au foot qu’avec desmecs.

« C'est tout pour moi », le film quevous avez coréalisé, sortira en oc-tobre prochain. De quoi parle cefilm ?C'est une comédie dramatique. Elleraconte l’histoire d'une petite provin-ciale qui quitte sa ville natale pourpartir à la conquête de Paris, sansl’approbation de ses parents et sansmoyen. Beaucoup de gens ontconnu cette histoire. Ils arrivent à lacapitale, des étoiles plein les yeux, etse frottent à la jungle parisienne.C'est énormément "fictionné" parrapport à mon histoire mais ce films’inspire de ce que j’ai vécu dans lesmilieux du hip-hop, de la danse etdu stand-up.

Comment avez-vous vécu cettenouvelle expérience dans le ci-néma ?J'ai joué dans ce film aux côtés deFrançois Berléand mais je l'ai aussicoréalisé avec Ludovic Colbeau-Jus-tin, j'étais donc dans toutes les étapesdu film : l’écriture, le casting, le tour-nage, le montage, l’étalonnage…Quand on se lance dans un film, onne fait plus que ça, on ne laisse dela place pour rien d’autre. On est lecapitaine d'un bateau qui doit savoirrépondre à toutes les questions :comment doivent jouer vos acteurs,comment un personnage doit être

habillé, quels plans il faut utiliser,quelle musique ou non vous voulez,etc. Il faut connaître son film sur lebout des doigts et savoir où on veutl'emmener. Je n’ai rien lâché et j'ensors grandie. Je pense désormais al-terner entre le cinéma et l’écriture desketches.

On voit beaucoup plus de femmeshumoristes qu'avant. Est-ce plussimple aujourd'hui ?Avec tout ce que j’ai pu accomplir, jen'ai pas les mêmes remarques qu'àmes débuts, mais j’entends dire quec'est toujours aussi compliqué pourelles. Moi, j’ai payé mon ticket d’en-trée, j’ai accompli certaines choses etaujourd'hui, je remplis des salles.Mais comme dans tous les milieux àdominante masculine, c'est difficilepour les femmes. Comme en poli-tique par exemple…

Propos recueillispar Simon Ksiazenicki

4 Nawell Madani, « C'est moi la plusbelge ! », le vendredi 5 mai, à 20 h,au Kabaret, 18, rue Nicolas-Appert à Tinqueux. Tarif : 38 €. Infos : www.cabaret-reims.com.

Spectacle - Le Kabaret

Nawell Madani et son sourire ravageur seront au Kabaret de Tinqueux, le 5 mai. © André D

19 SORTIES - LOISIRS

Anne-Marie Laroque sort un ouvrage rassemblantcinquante peintures de paysages champenois,toutes accompagnées d'une citation d'un personnage célèbre.

Ça n’est pas la première fois qu’Anne-Marie Laroqueconsacre son travail artistique à la Champagne qu’elleaime depuis toujours. Native de Grenoble, elle a un atta-chement viscéral à ce territoire ancré dans ses traditionsfamiliales. « Nous avons une maison familiale à Cumièresdepuis cinq ou six générations. J’y ai passé mon enfance,ma jeunesse et ça reste aujourd’hui encore un point dechute pour toute notre famille. » D’abord dessinatrice,Anne-Marie Laroque a découvert la peinture il y a unevingtaine d’années. Un art idoine pour transposer des pay-sages qui l’ont toujours séduite. « En apprenant la peintureà l’huile, j’ai découvert la couleur. Et en Champagne, il y aune variété extraordinaire de couleurs, au fil des saisons.J’ai également toujours aimé les vallonnements que lesvignes dessinent sur les coteaux. C’est une région inépui-sable d’inspiration. »Au fil des années, la Champenoise d'adoption a réalisé

des centaines de toiles, dont une partie a été exposée en 2015 dans « Couleurs de Champagne ». Une exposition que l’ar-tiste a mis plus d’un an et demi à mettre sur pied et qu’elle voulait transférer sur papier. En résulte cinquante reproductionsde paysages peints, chacune accompagnée de citation de personnes illustres. On y retrouve ainsi Napoléon Bonaparte,Guillaume Apollinaire ou encore Jean-Paul Kauffmann, journaliste et écrivain, ancien otage en Libye, qui introduit l’ou-vrage. « On trouve beaucoup de choses sur le champagne, mais très peu sur les paysages de la Champagne. Ça m’a de-mandé beaucoup de travail de recherche mais c’était passionnant et j’ai finalement trouvé beaucoup de citations. » Lerésultat est à découvrir à l'office de tourisme d'Epernay, notamment, où l'artiste sera très prochainement en dédicace.

Simon Ksiazenicki4 Séances de dédicaces de « Couleurs de Champagne », le samedi 29 avril, de 14 à 18 h, le dimanche 30 avril et le lundi 1er mai,de 14 à 16 h, à l’office de tourisme d’Epernay, 7, avenue de Champagne. Ouvrage disponible au prix de 20 €.

Anne-Marie Laroque trouve dans les paysages colorés de la Cham-pagne une source d'inspiration inépuisable. © l'Hebdo du Vendredi

Livre

>> www.lhebdoduvendredi.comDu 21 au 27 avril 2017

BÉLIER du 21.03 au 20.04 Le rythme auquel vous vivez est assez élevé depuisquelque temps et ce n’est pas cette semaine qu’il varalentir, au contraire ! Attendez-vous dès lors à né-gocier des changements importants.

TAUREAU du 21.04 au 20.05La semaine ne sera pas de tout repos et, paradoxa-lement, celle-ci vous semblera moins chahutée. Lesastres vous invitent à temporiser pour mieux sauterdans le train des opportunités.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06Beaucoup de choses devraient bouger en vous etautour de vous. Canalisez mieux vos énergies : ilen va de votre efficacité. Réfléchissez bien avantd'agir et prenez le temps avant de vous lancer.

CANCER du 22.06 au 22.07Une situation en suspens ou un tant soit peu délicaterisque d’éclater au grand jour. C’est une périodequi vous réserve quelques surprises et autres retour-nements de situation…

LION du 23.07 au 22.08Le parcours que vous suivez ne sera pas exemptd’obstacles. Vos efforts et engagements ne serontpas vains, au contraire, ils vous inscriront dans unsillage qui finira par produire ses fruits.

VIERGE du 23.08 au 22.09Votre situation financière connaîtra une améliora-tion qui, à défaut d’être substantielle, devrait voussatisfaire ! Vous aurez la possibilité de vous rappro-cher de la réalisation de vos objectifs.

BALANCE du 23.09 au 22.10Que ce soit dans votre vie active ou dans votre vieprivée, de nombreux ajustements s’avéreront né-cessaires. Vous disposerez des ressources pour vousimposer sur le plan professionnel.

SCORPION du 23.10 au 22.11Vous profiterez de la tendance favorable touchantvotre signe, mais vous aurez aussi l’impression dene pas trop savoir où aller… Il est peut-être tempsde vous poser les bonnes questions.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12Vous devriez pouvoir compter sur une récente amé-lioration de vos revenus, qui vous permettra de voirl’avenir avec une relative sérénité. Attention dès lorsà ne pas engager trop de dépenses.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 De nombreux atouts seront à votre disposition aucours de la semaine, vous permettant de négocierune évolution favorable de votre situation. Soyez vo-lontaire et allez résolument de l’avant.

VERSEAU du 21.01 au 19.02Aujourd’hui, vous passerez à travers quelques tur-bulences, mais vous n’en aurez pas moins lesmoyens de les affronter. Au plan affectif, cela ren-forcera les liens relationnels existants.

POISSONS du 20.02 au 20.03Attention à ne pas trop « foncer tête baissée » ou àne pas perdre pied car les situations que vousconnaîtrez auront facilement tendance à s’emballer,voire à produire un effet domino…

Benoît MELVHILLE

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La CLCV vous informe

Lorsqu'un immeuble est soumis au régime de la copropriété, le copropriétaire bailleurest tenu de communiquer au locataire les extraits du règlement de copropriété concer-nant :- la destination de l’immeuble (habitation, existence de commerces au rez-de-chaus-sée…)- la jouissance et l’usage des appartements- la jouissance et l’usage des parties communes- les clés de répartition des charges communes générales et des charges communesspéciales.Le fait pour le bailleur de ne pas communiquer ces éléments constitue une faute sus-ceptible d’engager sa responsabilité. Ainsi, dans le cas où un logement est loué à usagemixte (habitation et professionnel) alors même que le règlement de copropriété interdittoute activité commerciale ou libérale, le locataire pourra demander le versement dedommages et intérêts.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

Une cinquantaine d'artistes s'exposent et se retrouvent à Dormans

Le Moulin d’en haut de Dormans accueillera, du dimanche 23 avrilau lundi 8 mai, le 26e salon de printemps. Un événement attendupar les amateurs d’art de la région, qui réunira, cette année, 44 pein-tres, 5 sculpteurs et 1 photographe. Le vernissage est prévu le sa-medi 22 avril, en présence de tous les artistes, tandis que la galerieouvrira ponctuellement jusqu’au lundi 8 mai, date choisie pour laremise des prix et des démonstrations, à partir de 15 h. Entrée libre.Infos : 03 26 58 85 46.

Concours : envoyez vos plus belles photosL’office de tourisme d’Hautvillers organise un concours de photospour les communes de la Grande Vallée de la Marne. Les plus bellesproductions, illustrant des thèmes tels que les paysages, les terroirs,les monuments, les habitants ou encore les traditions, seront rete-nues pour une exposition, programmée du 29 mai au 10 juillet. Lescandidats ont jusqu’au 7 mai pour transmettre leurs photos, par mail(info@tourisme-hautvillers.com) ou en déposant une clé USB à l'of-fice de tourisme. Infos : www.tourisme-hautvillers.com.

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