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JAZZ À VIENNE 2006 Édito À l’aube de cette 26 e édition de Jazz à Vienne, je souhaiterais évoquer la santé de cette musique toujours aussi créative, plus que jamais présente dans notre région Rhône-Alpes. Depuis son origine, le festival se propose de relayer l’enthousiasme et la jeunesse (de cœur ou d’âge) des musiciens de jazz et de leurs nombreux publics. 2006 est l’occasion pour Vienne de retrouver quelques amis et légendes (Sonny ROLLINS, George BENSON, Carla BLEY, Gilberto GIL, Joe ZAWINUL, Dianne REEVES, Wynton MARSALIS…), mais aussi de découvrir de plus jeunes espoirs sur les différentes scènes du Festival. En 2006, notons trois points d’ancrage importants dans la programmation : • La création de “La Tectonique des Nuages”, avec l’adaptation littéraire de François RANCILLAC et la musique originale de Laurent CUGNY, d’après la pièce de José RIVERA. Nous présentons l’œuvre, très attachante, dans sa version “oratorio”. • La mise en valeur d’un certain nombre de saxophonistes qui ont écrit quelques-unes des grandes pages de la musique de Jazz de ces soixante dernières années : Sonny ROLLINS, bien sûr, mais aussi Yusef LATEEF, Houston PERSON, Benny GOLSON, Ricky FORD et les trop rares Bunky GREEN ou Charlie MARIANO. • Enfin, un très vibrant hommage à la cité de La Nouvelle-Orléans, ce berceau emblé- matique de la musique de Jazz qui a tant souffert de l’ouragan et des inondations d’août et septembre 2005. Il y a là Wynton MARSALIS, “l’Ambassadeur”, chantre du jazz de sa ville natale. Il y a également la famille NEVILLE, qui symbolise à elle seule les liens fon- damentaux entre le Jazz traditionnel de Louisiane et les musiques Soul, Funk, Rap, Blues, Rhythm’n’blues ou même Reggae. Pour compléter cet hommage, la fameuse Nuit de clôture du 13 juillet est cette année entièrement consacrée aux différents styles nés à Crescent City, avec la présence de Dr. JOHN, Willy DEVILLE ou Eddie BO. Pour le reste, Jazz à Vienne propose toujours le Jazz dans tous ses états et tous ses styles, du plus traditionnel au plus actuel. Le festival fixe également ses rendez-vous habituels avec les “cousins” du jazz : le Blues, le Gospel, les musiques brésiliennes et cubaines, le Funk… Bonne édition 2006 à toutes et à tous. Jean-Paul Boutellier Fondateur du Festival et toute l’équipe de Jazz à Vienne

Édito JAZZ À VIENNE 2006

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JAZZ À VIENNE 2006Édito

À l’aube de cette 26e édition de Jazz à Vienne, je souhaiterais évoquerla santé de cette musique toujours aussi créative, plus que jamais présente dans notrerégion Rhône-Alpes.Depuis son origine, le festival se propose de relayer l’enthousiasme et la jeunesse(de cœur ou d’âge) des musiciens de jazz et de leurs nombreux publics.

2006 est l’occasion pour Vienne de retrouver quelques amis et légendes (SonnyROLLINS, George BENSON, Carla BLEY, Gilberto GIL, Joe ZAWINUL, Dianne REEVES,Wynton MARSALIS…), mais aussi de découvrir de plus jeunes espoirs sur les différentesscènes du Festival.

En 2006, notons trois points d’ancrage importants dans la programmation :

• La création de “La Tectonique des Nuages”, avec l’adaptation littéraire de FrançoisRANCILLAC et la musique originale de Laurent CUGNY, d’après la pièce de José RIVERA.Nous présentons l’œuvre, très attachante, dans sa version “oratorio”.

• La mise en valeur d’un certain nombre de saxophonistes qui ont écrit quelques-unesdes grandes pages de la musique de Jazz de ces soixante dernières années : SonnyROLLINS, bien sûr, mais aussi Yusef LATEEF, Houston PERSON, Benny GOLSON, RickyFORD et les trop rares Bunky GREEN ou Charlie MARIANO.

• Enfin, un très vibrant hommage à la cité de La Nouvelle-Orléans, ce berceau emblé-matique de la musique de Jazz qui a tant souffert de l’ouragan et des inondations d’aoûtet septembre 2005. Il y a là Wynton MARSALIS, “l’Ambassadeur”, chantre du jazz de saville natale. Il y a également la famille NEVILLE, qui symbolise à elle seule les liens fon-damentaux entre le Jazz traditionnel de Louisiane et les musiques Soul, Funk, Rap,Blues, Rhythm’n’blues ou même Reggae. Pour compléter cet hommage, la fameuse Nuitde clôture du 13 juillet est cette année entièrement consacrée aux différents styles nésà Crescent City, avec la présence de Dr. JOHN, Willy DEVILLE ou Eddie BO.

Pour le reste, Jazz à Vienne propose toujours le Jazz dans tous ses états et tous sesstyles, du plus traditionnel au plus actuel. Le festival fixe également ses rendez-voushabituels avec les “cousins” du jazz : le Blues, le Gospel, les musiques brésiliennes etcubaines, le Funk…

Bonne édition 2006 à toutes et à tous.

Jean-Paul BoutellierFondateur du Festival

et toute l’équipe de Jazz à Vienne

SOMMAIRE

29 juin p. 4/9

30 juin p. 10/13

1er juillet p. 14/17

2 juillet p. 18/20

3 juillet p. 22/25

4 juillet p. 26/29

5 juillet p. 32/35

6 juillet p. 36/39

PLAN p. 42

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES p. 43

7 juillet p. 44/47

8 juillet p. 48/51

9 juillet p. 52/54

10 juillet p. 56/59

11 juillet p. 60/63

12 juillet p. 64/67

13 juillet p. 68/70

L’Académie du Jazz p. 71

La Verrière – Club after p. 75

Festival Off / Le RéZZo p. 76/77

Le forum de Cybèle p. 79

Lettres sur cour p. 80

Théâtre Antique de Vienne p. 82Été 2006

Série Jazz de l’Auditorium de Lyon p. 84Saison 2006/07

Création Jeune Public théâtre antique 10 H 00JEUDI 29 JUIN

DIDIER LOCKWOOD“PASSEPORT POUR UN VIOLON”

DIDIER LOCKWOOD“PASSEPORT POUR UN VIOLON”LINE UP Didier Lockwood (vln), David Enhco (tp), Thomas Enhco (p, vln), Zacharie Abraham (b), Nicolas Charlier (dms)

Pour la troisième année consécutive, les enfants ouvrent le festival. Tous les enfants des écoles primaires de Vienne et de la Communauté d’Agglomération du Pays Viennois sontinvités à venir découvrir gratuitement une création jeune public au Théâtre Antique. Cette année, Didier Lockwood accueillera les enfants pour un voyage autour du monde à traversla musique et son instrument, le violon. Accompagné de quatre jeunes musiciens du groupe Enhco & Co, Didier Lockwood conduira les enfants en Inde, dans les pays de l’Est etd’Afrique du Nord en passant par l’Irlande, l’Orient ou encore le Far West. C’est avec son violon comme seul passeport que Didier Lockwood nous fera traverser les frontières.Didier Lockwood s’est depuis longtemps passionné pour l’enseignement. Il s’investit dans différentes actions pour promouvoir la pratique artistique auprès des jeunes générations.Afin de transmettre sa passion, il ouvre le Centre des Musiques Didier Lockwood et initie ces jeunes aussi bien aux musiques classiques qu’aux musiques improvisées outraditionnelles. Parallèlement à ce projet, le violoniste a exposé, dans un ouvrage pédagogique Cordes et âmes (Salabert), son approche technique et philosophique du violon. DidierLockwood a fêté récemment ses trente ans de carrière, avec la sortie de l’album Globe-trotter qui retrace ses voyages et ses rencontres ; le spectacle “Le Jazz et la Diva” avecCaroline Casadeus et Dimitri Naiditch et le projet “Waltz Club” qui rassemble les instruments du jazz à la française et rend hommage à la valse. Avec une trentaine d’albums à sonactif, Didier Lockwood a joué avec les plus grands. Il est aujourd’hui l’un des violonistes les plus reconnus.www.didierlockwood.com

Collaboration Vienne Action Culturelle, Communauté d’Agglomération du Pays Viennois, Club Jazz Entrepriseset service scolaire de la Ville de Vienne

DIDIER LOCKWOODV4 V5

théâtre antique 20 H 30JEUDI 29 JUIN

SONNY ROLLINSLINE UP Sonny Rollins (ts), Clifton Anderson (tb), Bobby Broom (g), Bob Cranshaw (b), Kimati Dinizulu (perc), Victor Lewis (dms)

22 juillet 2005, Antibes-Juan-les-Pins. Le maestro du saxo arrive alors de New York et va sur ses 75 ans. Il donne ce soir-là son unique concert de l’année en Europe. Sonny Rollinsparaît encore assombri par le traumatisme du 11 septembre 2001. “Ce jour-là, j’étais dans mon appartement, au 40e étage, à six blocs du World Trade Center. J’ai entendu un jethurlant passant très bas… Puis Whâoum!”. Depuis, Rollins ne vit plus à Manhattan, mais dans une petite ville au nord de New York, Germantown. “Je ne sors pas, je ne joue pasau golf, je ne vais pas aux concerts. Je pratique mon yoga en reclus… J’ai envie d’être seul. Je ne vois plus d’intérêt à faire ce que font les autres”. Encore moins depuis qu’il aperdu (en novembre 2004) Lucille, son épouse, sa muse et conseillère de plus de trente ans. Désormais, le seul compagnon de l’artiste blanchi sous le harnais est cet instrumentaux ors mats, ce sax usé d’avoir tant bourlingué, d’avoir connu tant d’éruptions sous les doigts du Colosse. Mais le vieux rebelle qui composa “The Freedom Suite” en 58, brûlantmanifeste pour les droits civiques, n’a rien perdu de son esprit contestataire. Même s’il a mis une dose de spiritualité orientale dans son jazz, Sonny Rollins fulmine toujours !Rollins a fait couler des tonnes de lave et déversé des cascades d’eau fraîche ; il a aussi réchauffé son souffle tellurique au soleil de St Thomas et du calypso. Depuis lesincontournables “Saxophone Colossus” (1956) ou “The Bridge” (qui marque son premier retour, en 1962), son aura n’a jamais cessé de briller, notamment en scène. Le Colosserevient donc au Théâtre Antique, pour la quatrième fois seulement en 26 éditions (son dernier passage date de 99). “En scène, je suis saisi par une énergie qui vient d’ailleurs, je nepense plus à rien, ça va trop vite”. Welcome back, Mr Rollins !www.sonnyrollins.com

SONNY ROLLINS

SONNY ROLLINSV6 V7

JEUDI 29 JUINJour

BIG BAND DE L’EMM DE VIENNE

Sous la direction de Frédérique Brun etaccompagnés par Philippe Kourhy aupiano, les jeunes du pôle Jazz de l’Ecole deMusique de Vienne ouvrent le festival. Duswing, encore du swing et du brio !

ENSEMBLE VOCAL JAZZDE L’EMM DE VIENNE

Pour sa deuxième année d’existence, cetteformation aujourd’hui composée de 35choristes viennois et lyonnais, présente unrépertoire dynamique directement influencépar la musique née aux bords du Mississipi.

ALICE

Talent Jazz à Vienne 2003, Alice revientcette année avec des compositions mêlantmusique d’Europe de l’Est, tango etmusique contemporaine pour un jazz sansconcession, influencé par Coltrane etPharoa Sanders.

/ 16h / 17h30 / 19h

ENSEMBLE VOCAL JAZZ DE L’EMM DE VIENNE

JEUDI 29 JUINNuit

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

SCÈNE DE CYBÈLE LA VERRIÈRE/ 22h-4h

V9

JAZZ AU “CIEL DE LYON”/22H

TREMPLIN SAXavec le soutien de VandorenLINE UP Luigi Grasso (s), Christian Weidner (s), Gabor Bolla(s), Maxime Pinto (s), Antonin Hoang (s).Et le Quartet Michael Cheret : Michael Cheret (s), PasqualeGrasso (g), Mathias Allamane (b), Philippe Soirat (dms)

Cette initiative soutenue par la maison Vandoren emmène surles routes un impressionnant panel d’espoirs européens dusaxophone. Cinq jeunes virtuoses venus des quatre coins ducontinent s’y expriment avec le soutien du quartet de MichaelCheret. Le saxophoniste Michael Cheret réalise en 2002 unpremier album (“Music inside Music”) et anime depuis 2004,en trio, la Vandojam (une jam session régulière) du Sunset àParis. Son deuxième opus, “Serious Things”, paraît en 2005.Dans ce Tremplin Sax, on remarque Max Pinto, 26 ans,brillant vainqueur à Vienne l’année dernière du tremplinnational du RéZZo. Il y a également là Luigi Grasso (alto etténor), 20 ans, prodige italien qui peut déjà revendiquer deuxalbums sous son nom. Le saxophoniste allemand (né à Ham-bourg en 1976) Christian Weidner est un élève de CharlieMariano. Gabor Bolla, tout juste 18 ans, vient de Hongrie.Enfin, Antonin-Tri Hoang (17 ans) est issu du CNSM et desstages de Marciac.ENTRÉE LIBRE

BEAT ASSAILANT(rap jazz – usa)LINE UP Adam Turner (voc lead), Yuanist Woods (voc), JaniceLeca (voc), Thibault Renard (tp), Maxime Pinto (s, fl),Bertrand Luzignant (tb), Maxime Lebidois (g, talkbox,

samples), Nicolas Guegen (kb, fender rhodes), Gate Sidibe(b), Stanislas Augris (dms, samples)

Adam Turner, aka Beat Assailant, mélange culture hip hop etjazz organique (10 musiciens sur scène…), le répertoire meten valeur la diction sudiste du jeune rappeur d’Atlanta BeatAssailant.www.beatassailant.comENTRÉE 7€

WARM UP : TOMMY.L

DJ SET : DJ IZOPorté par la vibe, il mixe les meilleures galettes du momenten Hip Hop, RNB et Dance Hall & Ragga.Hip Hop, Ragga, Dance Hall

RENÉ URTREGER PIANO SOLO LINE UP René Urtreger (p)

ENTRÉE LIBRE. RENSEIGNEMENT : 04 78 63 55 00

BEAT ASSAILANT

V8

Soirée Spedidam théâtre antique 21 H 00VENDREDI 30 JUIN

LA TECTONIQUE DES NUAGES Création en version concert de l’opéra-jazz de Laurent CugnyLibrement adapté de “Cloud Tectonics” de José Rivera (USA), traduction française d’Isabelle Famchon (Éditions Théâtrales)Musique : Laurent CugnyLivret : François RancillacTextes chantés : Yann-Gaël PoncetLINE UP David Linx (Anibal de la Luna), Laïka Fatien (Celestina del Sol), Yann-Gaël Poncet, (Nelson de la Luna), Laurent Cugny (piano, direction),Thomas Savy (clarinettes, saxophones, flûte), Pierre-Olivier Govin (saxophones), Airelle Besson (trompette, bugle), Denis Leloup (trombone), Éric Karcher (cor),Lionel Suarez (accordéon), Frédéric Favarel (guitares), Frédéric Monino (guitare basse), Frédéric Chapperon (batterie), Gaël Lescot (didascaliste)

En attendant sa prochaine réalisation scénique, Jazz à Vienne nous convie aujourd’hui à découvrir en version concert la création de “La Tectonique des Nuages”, un opéra-jazz toutà fait original. Heureuses et trop rares retrouvailles du jazz et d’un livret (on se souvient de la création de Carmen Jazz, en 93) portées par trois chanteurs de haute volée (David Linx,Laïka Fatien et Yann-Gaël Poncet), ce spectacle incarne la passion de Laurent Cugny pour la voix et l’orchestre (voir son passage mémorable à la tête de l’ONJ). La version concertdevrait ravir les amateurs d’un jazz européen contemporain, résolument sensible. À la recherche d’un livret, François Rancillac (le co-directeur de La Comédie de Saint-Étienne quimettra en scène l’opéra dans sa version finale) et Laurent Cugny sont tombés amoureux de la pièce “Cloud Tectonics” du dramaturge latino-américain José Rivera (auteur d’unebonne dizaine de pièces et scénariste des “Carnets de Voyage”, le film de Walter Salles sur la jeunesse de Che Guevara). L’œuvre de Rivera se présente à la fois comme un contefantastique et une histoire d’amour entre un humain et une fée hors temps. Sur toile de fond apocalyptique, alors que le ciel déluge et que la terre menace de trembler sous LosAngeles, Anibal de la Luna (David Linx) prend en stop une jeune fille enceinte jusqu’au cou et trempée jusqu’à l’os : Celestina del Sol (Laïka Fatien). Celestina est belle comme lejour, mais passablement bizarre… À peine a-t-elle franchi le seuil de la maison d’Anibal que toutes les horloges s’arrêtent ! L’entrée de Celestina dans le modeste logis, c’estl’irruption du fantastique dans la vie de cet “homme sans qualité”. Emporté par la vitalité, la sensualité et le mystère de Celestina, Anibal réapprendra peu à peu à chanter, à passerdes mots à la musique. Cette nuit d’amour (qui durera deux ans !) entre un homme et une nymphe, c’est aussi la rencontre de la musique, du jazz et du théâtre…www.comedie-de-saint-etienne.com

Coproduction Festival Jazz à Vienne / La Comédie de Saint-Étienne, avec le soutien de la Fondation BNP/Paribas, du Ministère de la Culture etde la Communication (commande d’État) et de la DRAC Rhône-Alpes.

LA TECTONIQUE DES NUAGESV10

V11

LA TECTONIQUE DES NUAGESCRÉATION EN VERSION CONCERT DE L’OPÉRA-JAZZDE LAURENT CUGNY

VENDREDI 30 JUINJour

LE RéZZo : TRIO DDJ(Midi-Pyrénées)Benjamin Dousteyssier (ss, as), Julien Des-prez (g), Yann Joussein (dms, vib, perc, fl)

Ce trio, issu d’une rencontre musicale aucours d’un bœuf au CNSM de Paris, estsans cesse à la recherche d’un son propre,tissé d’influences aussi diverses qu’Or-nette Coleman, John Zorn, ou encore lamusique pop rock actuelle. Leur répertoireest constitué de compositions originales etde standards tels que Monk’s Dream ouLonely Woman.

LE RéZZo : B.L.A.S.T (Basse-Normandie)Pierre Millet (tp), Nicolas Gueguen (p),Pierre Troël (effects), Antoine Simoni (b)

Fondé autour du trompettiste Pierre Millet,B.L.A.S.T. a pris le parti de confondre lesinstruments acoustiques et le groovebouillant de l’électro, l’écriture et l’improvi-sation. Depuis 2002, ce groupe s’évertue àexplorer, dessiner d’étranges paysagessonores empreints d’un jazz hybride.

/ 17h / 19h

VENDREDI 30 JUINNuit

RENÉ URTREGER QUINTET INVITE MICHEL HAUSSERLINE UP René Urtreger (p), Hervé Meschinet (fl, s), Fabien Mary (tp), Michel Hausser (vib),Yves Torchinsky (b) Eric Dervieux (dms)

À 72 ans, René Urtreger est un monument du jazz. Appelé vers 1955 par les révolutionnairesdu bop (Kenny Clarke, Dizzy Gillespie…), compagnon de route du “Prez”, Lester Young, deChet Baker, mais aussi de Dexter Gordon ou Johnny Griffin, il est l’un des partenaires histo-riques de Miles Davis dès 1956 (pour la légendaire BO du film “Ascenseur pour l’Échafaud”).En 1960, il obtient le prix Django Reinhardt pour le disque du trio HUM (Humair, Urtreger,Michelot). Au cours des années quatre-vingt, il se produit régulièrement avec Gillespie, Getzou Konitz. Depuis le troisième volet de l’aventure parcimonieuse de HUM (un album tous lesvingt ans !), il joue aujourd’hui en solo, en trio, ou bien encore au sein de ce brillant quintettequi nous visite. Urtreger expose là ses pièces mélodiques toujours tendues par ce swingélégant au piano. Le Parisien s’inscrit naturellement dans la tradition des pianistes bop. Enlive, Bud Powell ou John Lewis revivent parfois, fugitivement, sous ses doigts. Douce etétrange familiarité qui convie souvent la nostalgie.L’invité du beau René, l’alsacien Michel Hausser, est lui le meilleur vibraphoniste français debop. Soliste hors pair, alter ego hexagonal de l’immense Milt Jackson, il a joué et enregistréavec rien moins que Sarah Vaughan, Quincy Jones, Stéphane Grappelli ou Don Byas… Il estaussi réputé pour être le créateur dès les années 50 du fameux jazz club de la Rive Gauche,le “Chat qui Pêche”. Hausser, également d’une élégance insolente, est un autre de ces“grands messieurs” du Jazz.ENTRÉE LIBRE

MARLANGO “AUTOMATIC IMPERFECTION”(interlope – Spain) LINE UP Leonor Watling (voc), Oscar Ybarra (tp), Huma (g), Alejandro Pelayo (p)

Avec la troublante chanteuse Leonor Watling, Alejandro Pelayo et Oscar Ybarra prennent lenom de Marlango en hommage à Tom Waits. Trompette wha wha, piano honky tonk et voixchaude déroulent un répertoire digne d’illustrer la bande-son d’un film fêlé de David Lynch.www.marlango.netENTRÉE 7€

CARTE BLANCHE AUX NUITS SONORES # 1

WARM UP : TOMMY.L

DJ SET : JUN MATSUOKA (LA MARQUISE – FRÉQUENCE JAZZ)Dj résident et propriétaire de la Marquise, à Lyon. Il a commencé récemmentune émission de radio, Jazz Trip Radio Show, sur Fréquence Jazz.+ J. LAGARELLOS (NUITS SONORES)

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3havec le soutien de

SCÈNE DE CYBÈLE LA VERRIÈRE/ 22h-4hen collaboration avec

B.L.A.S.T.

V13

MARLANGO

V12

BLUES théâtre antique 20 H 30SAMEDI 1er JUILLET

MUSIC MAKER FOUNDATIONLINE UP Albert White (g, voc), Pura Fé Crescioni (g, voc), Adolphus Bell (g, voc, harm),George Higgs (g, harm, voc), Tim Duffy (g), Eddie Tigner (p, voc), Sol (b), Ardie Dean(dms)

Au début des années 1990, les Duffy (Tim et sa femme Denise) créent la “Nonprofit MusicMaker Relief Foundation” pour soutenir de vieux bluesmen du Sud confrontés à laprécarité. Durant ces quinze dernières années, cette MMRF a aidé près d’une centainede musiciens. Music Maker est par ailleurs un label qui recherche et enregistre (tout enapportant son aide à travers la fondation) les derniers représentants du blues originel.TimDuffy (le boss) souhaite ainsi préserver une partie du patrimoine culturel de son pays,tout en prouvant que le blues est plus que jamais vivant. Car dans le superbe doublealbum-compilation paru il y a quelques mois (“Music Maker”, chez Dixiefrog), il mêle àses vétérans magnifiques (le légendaire et défunt Guitar Gabriel, George Higgs, lafabuleuse Cora Mae Bryant…) quelques représentants plus juvéniles. Une indienne àbottleneck (Pura Fe’s, de la nation Tuscarora…), un whitney electro (le tout jeune Sol, quipropose un blues hypnotique monté sur boucles et samples rouillés) et une poignée derednecks progressistes (l’épatant slide guitariste Mudcat, le fascinant bluegrasserVirginien Carl Rutheford)… Le panorama révèle une vitalité inespérée.Dans ce Music Maker tour émouvant, chaque artiste est un roman, une mémoire du Bluesà lui tout seul.www.musicmaker.org

REAL FOLK BLUES SESSIONSLINE UP Kenny Blues Boss Wayne (voc, p), Lurrie Bell (voc, g), Zac Harmon (voc, g),Russel Jackson (b, voc), Willie Hayes (dms)

Cette réunion de cinq fortes personnalités du blues contemporain, possédant chacuneson identité et sa propre carrière, a pour intention initiale de rendre hommage auxlégendes du folk blues. Muddy Waters, Elmore James ou Memphis Slim dans le rétrovi-seur, ces cinq as US portent l’héritage du blues profond (deep) à la manière, toujourssalement électrique, du XXe siècle. Trois figures de proue se détachent de ce véritable allstars. Kenny “Blues Boss” Wayne est un formidable pianiste (ex-chef d’orchestre de JoeLouis Walker) nourri par Amos Milburn ou Charles Brown. Il chante d’une voix papier deverre (gros grain) un répertoire volontiers inspiré du rhythm’n’blues des années 40 et 50.Zac Harmon est originaire du quartier de Farish Street à Jackson, Mississippi. Un creusetqui révéla notamment l’immense Elmore James. Chanteur, guitariste et organiste forméà l’église du bloc, Harmon démarre sa carrière derrière ZZ Hill. On le retrouve plus tarddans les studios de Los Angeles, musicien de session, puis producteur et compositeurmulticarte. Fils du chanteur et harmoniciste Carey Bell, cousin d’Eddie Clearwater,l’excellent Lurrie Bell a de qui tenir. À jamais marqué par Eddie Taylor, Lurrie Bell demeurependant cinq ans le guitariste et chef d’orchestre du Koko Taylor Band. Vingt-cinq albumset des centaines de concerts plus tard, Lurrie Bell est devenu l’un des bluesmen les plusélectrisants (et les plus imprévisibles) de Windy City.www.kennybluesboss.com

MUSIC MAKER FOUNDATION

REAL FOLK BLUES SESSIONS

MUSIC MAKERV14

V15KENNY WAYNE

Jour

LE RéZZo : AFFINITY QUARTET (Aquitaine)Hervé Fourticq (s), Francis Fontès (p),Dominique Bonadei (b), Philippe Valentine(dms)

La complicité de ces quatre musicienstransparaît à travers des compositionslargement inspirées du bop mais égale-ment du jazz rock et de la musique latinoaméricaine. Affinity Quartet offre aujour-d’hui un jazz moderne, haut en couleurs eten émotions.

LE RéZZo :ROMAIN BRIZEMUR TRIO(Picardie)Romain Brizemur (g), Luc Desroy (g, voc),Boris Pelosof (b)

Ce trio acoustique propose un répertoireoriginal qui, tout en s’inspirant de lamusique de Django Reinhardt, prolongeavec un regard nouveau la tradition du jazzmanouche.

/ 17h / 19h

SAMEDI 1er JUILLETSAMEDI 1er JUILLET Nuit

KEITH B. BROWNLINE UP Keith B.Brown (voc, g), Cadijo (harm),Bernard Viguié (b)

Le guitariste et chanteur Keith B. Brown est originaire deMemphis. Il effectue en solo sa première tournée française en1996. On découvre alors un bluesman acoustique au styletraditionnel, sombre et direct, doté d’une voix puissante, dugrave à l’aigu le plus pur. Solide, le jeu du guitariste sudistemêle habilement le picking et le slide. Son répertoire laisseencore, à cette époque, une large place aux thèmes immor-tels de Skip James, Son House, Furry Lewis ou Robert John-son. Le premier album de Keith B.Brown (produit en France)paraît en 1997. Il illustre le socle de son style et cette périodesous l’influence des grands créateurs du Delta blues. Désor-mais installé en Floride, Brown travaille à la production d’unsecond album constitué de titres originaux. Keith B. Brownpeut certes imiter à la perfection la voix haute et sensuelle deSkip James… Mais ce sont leurs similitudes physiques quiont conduit Wim Wenders à choisir Keith Brown pour incar-ner le légendaire créateur de “Hard Times Killing Floor Blues”à l’écran, dans le film “The Soul of A Man”.www.keithbbrown.net/ENTRÉE LIBRE

MOKOLINE UP Jérôme Margueron (p), Patrick Maradan (b),Devarajen Mooken (perc)

Voir p. 58 ENTRÉE LIBRE. RENSEIGNEMENT : 04 78 63 55 00

ELECTRO DELUXE(electro funk – France) Talent Jazz AdamiLINE UP Irène (voc), Jean-François Baud (tp), Thomas Fort(s), Gaël Cadoux (kb), Jérémie Coke (b), Arnaud Rénaville(dms)

Voir soirée Funk du 11 juillet.www.electrodeluxe.comENTRÉE 7€

WARM UP : DR OLIVER & LE LOVE SYMBOLEDE LA DANSE

DJ SET : DAN CDKInfluencé par un son qui puise ses origines dans la soul, lefunk et le jazz, il ravit les amateurs du genre.

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

SCÈNE DE CYBÈLE LA VERRIÈRE/ 22h-4h

KEITH B. BROWN

ELECRO DELUXE

AFFINITY QUARTET ROMAIN BRIZEMUR TRIO

V17

JAZZ AU “CIEL DE LYON”/22H

V16

Gospel théâtre antique 19 H 30DIMANCHE 2 JUILLET

THE GOLDEN GATE QUARTET

NEW SPIRIT

CINÉMA : “CABIN IN THE SKY”

THE GOLDEN GATE QUARTET

NEW SPIRIT

10 H 30

CÉLÉBRATION GOSPEL

Célébration Gospelen la Cathédrale Saint Mauriceavec New Spiriten collaboration avecl’association CathédraleVivante

THE GOLDEN GATE QUARTETLINE UP Franck Davis (1er tenor), ClydeWright (2nd tenor), Paul Brembly (bariton),Daniel Pines (p), Anthony Gordon (b),Joël Rocher (b), Pascal Riou (dms)

L’expérience du Golden Gate Quartet estunique. Ce groupe légendaire célébrait septdécennies d’existence en 2004 ! ClydeWright, manager et mémoire vivante dugroupe, demeure le point d’encrage dansla longue histoire du Quartet. “J’appartiensau groupe depuis 54. Je contribue d’unecertaine manière à maintenir l’âme duG.G.Q” déclare-t-il. Le Golden Gate JubileeQuartet est né à Norfolk (Virginie) en 1934.Avec l’a capella, mais aussi en chantantdans les premiers clubs à pratiquer l’inté-gration raciale dès 1939, il révolutionnel’univers du gospel. Rebaptisé Golden GateQuartet, le groupe exporte l’idiome dunegro spirituals dans le monde entier. Il finitpar s’installer définitivement à Paris en1959. La flamme du Golden Gate nes’éteint pas, elle se transmet au fil desmultiples changements de chanteurs.

NEW SPIRITLINE UP Carol Frazier (directrice, p,

contralto), Nneka Best (soprano),Gabrielle Hurt (soprano), Mélanie Nelson(soprano), Louise Flemming (mezzo),Chiquita Green (mezzo), Joy Anderson(alto), Alicia Robey (dms, alto), DeveronPatterson (org)

Fondé en 1999 par Carol Frazier, pianiste etchanteuse d’exception, New Spirit réunithuit jeunes chanteuses et musiciennes.Carol Frazier, qui fit longtemps partie deslégendaires Stars of Faith, intègre à lamusique religieuse traditionnelle des élé-ments de jazz et de blues. Exclusivementféminin, basé à Philadelphie (l’un des hautslieux du gospel aux USA), le groupe visitepour la première fois l’Europe en 2005.Leur album “Glory, Glory Hallelujah” (EbonyGospel Records) paraît l’année suivante.L’opus propose notamment une versionrenversante, a cappella, de l’insubmersible“Joshua Fit the Battle of Jericho”.

CINÉMA : “CABIN IN THE SKY”1943 (USA)Musical / Fantastique – 1h38Metro-Goldwyn-Mayer (MGM)Réalisation : Vincente Minnelli (et Busby

Berkeley, séquence “Shine” non crédité)

Avec : Ethel Waters (Petunia Jackson),Eddie “Rochester” Anderson (Joseph

“Little Joe” Jackson), Lena Horne(Georgia Brown), Louis Armstrong(le trompettiste)

Adaptation d’un succès de Broadway,“Un Petit Coin aux Cieux” est le premierfilm dirigé par Vincente Minnelli. Le jeuneréalisateur met alors en scène une comé-die musicale entièrement tournée avec desacteurs noirs. Il signe là un film fin etdrôle, dénué de toute connotation raciste.L’histoire évolue au rythme des musiquesenjouées de Harold Arlen et Vernon Dukeponctuées de séquences de pur bonheuroù Louis Armstrong, Duke Ellington et CabCalloway s’en donnent à cœur joie !Chanteuse de jazz et actrice féline, LenaHorne joue le rôle de Georgia Brown dansce film empli de swing.

V18

V19

DIMANCHE 2 JUILLETJour

LE RéZZo :HIDÉHIKO KAN QUARTET (Ile de France)Hidéhiko Kan (dms), Jean-Paul Adam (s),Max Mastella (g), Clément Landais (b).

Familier des clubs de jazz parisiens,Hidéhiko Kan s’est fait remarquer à la têtede son propre quartet. Avec sa nouvelleformation, le batteur pratique un jazzmoderne proche du cool bop, rappelant lesmeilleurs moments de Miles Davis ouCannonball Adderley.

LE RéZZo :THE CLUTCH 4TET (Champagne-Ardenne)François-Marie Moreau (ts, ss, fl), FredCalmeil (p, rhodes), Christian Conan (b),Mike Trunat (dms).

Ces quatre musiciens, reconnus individuel-lement pour leur qualité de sidemen,confrontent leurs sensibilités et leursinfluences au sein du Clutch 4tet. Au gréd’une rythmique toujours évolutive, lesatmosphères distillées par le quartetévoluent entre groove, électro, swing ethard bop.

/ 16h / 18hSCÈNE DE CYBÈLE

V20 HIDÉHIKO KAN

théâtre antique 20 H 30LUNDI 3 JUILLET

DIANNE REEVES

DIANNE REEVES

BENNY GOLSON“WE REMEMBER CLIFFORD”

DIANNE REEVESLINE UP Dianne Reeves (voc), Peter Martin (p), Reuben Rogers (cb),Gregory Hutchinson (dms)

Dianne l’enchanteresse revient décocher ses flèches au Théâtre Antique. En juillet 1997,lorsque Dianne Reeves participe pour la première fois au Festival Jazz à Vienne, elle estencore peu connue en Europe. Mais Miss Reeves (née en 1956 à Détroit) est déjà une staraux États-Unis. Première chanteuse à être signée par le label Blue Note en 1987, une séried’albums très éclectiques vont dès lors propulser la chanteuse au firmament du jazzvocal. Dianne Reeves y est entourée de prestigieux musiciens, véritables mentors de celleque beaucoup considèrent alors comme la future “grande” du jazz. Il y a là, parmid’autres, Duke Ellington, Sergio Mendes, Gene Harris, Harry Belafonte, James Moody,Herbie Hancock, George Duke (le cousin de Dianne)… Et bien sûr Clark Terry. C’est eneffet le légendaire trompettiste qui, le premier, découvrait la toute jeune Dianne au lycée.En 1994, l’album “Quiet After the Storm” se voit récompensé par un Grammy Award.L’excellent “Live au New Morning”, trois ans plus tard, reste l’un des sommets de sadiscographie. Tout ne serait pas bouclé pour la chanteuse du Michigan sans un albumhommage à son idole, Sarah Vaughan. Elle enregistre donc “The Calling : celebratingSarah Vaughan”.www.diannereeves.com

BENNY GOLSON“WE REMEMBER CLIFFORD”LINE UP Benny Golson (s), Eddie Henderson (tp), t.b.a. (tp), Mike LeDonne (p),Buster Williams (b), Al Foster (dms)

Depuis l’âge de 14 ans, cela fait six décennies que Benny Golson souffle dans un saxo !Adolescent, son apprentissage se fait lors de jam sessions sur la Columbus avenue dePhiladelphie, aux côtés de Tadd Dameron (“L’homme qui influencera le plus ma créati-vité”) ou John Coltrane. Pour ce Pennsylvanien né en 1929, le premier grand succès arriveen 55 avec “Blue walk”. Cette même année, il enregistre “Stablemates” aux côtés deMiles Davis. En 1957, à la mort tragique de son ami le trompettiste Clifford Brown, il com-pose le fameux “I remember Clifford”. De Golson, on retient ses participations au big bandde Dizzy Gillespie (jusqu’en 58), puis aux Jazz Messengers d’Art Blakey, ou bien encoreau Jazztet co-fondé avec Art Farmer. Mais son apport le plus remarquable se situe sansdoute dans une incroyable série de compositions devenues des standards. “Along cameBetty”,“Blues March”,“Whisper Not”,“I remember Clifford”… À 77 ans, Benny (oui, oui !)semble aujourd’hui avoir mangé du cheval. Mais pas de la vache enragée. Depuis unevingtaine d’années en effet, Golson a su utiliser ses talents en studio et dans des circuitsplus confortables que ceux du jazz. Le répertoire écrit par Golson comprend aussi ses par-ticipations aux B.O de nombreux films et séries TV.CLIFFORD BROWN (1930 /1956)Brown, trompettiste génial dont la carrière météorique (entre 49 et 56, il n’enregistre pasmoins de 25 albums !) croise celle du jeune Benny Golson. Brown dont le talent fulgurants’épanouit notamment aux côtés de Art Blakey, Zoot Sims, Max Roach ou Sonny Rollins.Brown né sous une mauvaise étoile automobile (un premier accident de voiture en 1950)et dont on célèbre cette année le cinquantenaire de la disparition lors de son deuxièmeaccident de la route, en juin 56, à l’âge de 25 ans.www.bennygolson.comV22

V23

LUNDI 3 JUILLETNuit

MAX PINTO QUARTETLINE UP Max Pinto (ts, fl), Ludovic Allainmat (p), Yoni Zelnik (b), David Georgelet (dms)

Max Pinto, brillant vainqueur à Vienne l’année dernière du tremplin national du RéZZo, est unsaxophoniste parisien à peine âgé de 26 ans. Pinto (que l’on doit également entendre à LaVerrière le 29 juin, au sein de Beat Assailant ) demeure très présent sur la scène parisienne,tant au sax ténor qu’à l’alto, au soprano, au baryton ou à la flûte ! Particulièrement à l’aisedans tous les styles (jazz, latin, funk ou hip-hop), il est régulièrement à l’affiche des plus bellessalles (Duc des Lombards, Petit Journal Montparnasse, Baiser Salé, Sunset…). Pinto s’ydonne un max. Le sax de Max propulse un son brut, profond, où transpirent l’héritage desanciens (Coltrane, Shorter) et la vigueur des nouveaux (Sanchez, Marsalis, Redman), un jeuensoleillé aux couleurs volontiers latines (il fréquente d’ailleurs assidûment la scène latino dePaname). Ce jeune Pinto fougueux peut revendiquer un cursus au cours duquel il a déjà jouéaux côtés de Franck Lacy, Simon Goubert, Benjamin Henocq, Ray De La Paz, John Betsch,Azuquita, Sarah Morrow, Guem, Wayne Dockery… Et dans les big band de Sylvain Beuf ouFranck Lacy ! C’est finalement Franck Lacy qui définit le mieux ce sax parisien en pleineascension : “Pinto? He’s mad… Max !”.ENTRÉE LIBRE

À VIF! AVEC A’BRASSLINE UP Cédric Coupez (s), Jerry Edwards (tb), Lionel Rivière (tuben), Antoine Neyens(saxhorn), Xavier Denis (saxhorn, tuba), Stéphane Kregar (sousaphone), Simon Postel(dms)

Lorsque vous évoquez ce brass band groovy, vous ne dites plus Abracadabrass comme lorsde sa création en 1997, mais désormais A’brass. Quatre tubas, saxo et batterie, c’est le noyaude base de ce gang picard auquel s’ajoutent au fil des ans le violon, les percussions, le trom-bone, la clarinette… À’brass évolue joyeusement dans un univers ou jazz, funk, rock etmusiques du monde dansent ensemble le boogaloo. “Dès le départ, nous voulions sortir dessentiers battus en rassemblant des instruments plutôt rares, voir inutilisés” précise LionelRivière, tubeniste et corniste, membre fondateur de ce sextet original. Tuben (un cuivreallemand de la famille des cors), tuba, sousaphone, sahorn basse… De fait, l’artillerie desCompiégnois se révèle un savant mélange de tuyauteries antiques et harmonieuses. Ils lamettent avec brio au service de leurs compositions ondulatoires et festives, ce que démontreleur deuxième album, “À vif !”, enregistré live voici trois ans. A’brass revient donc en fanfare(et sans trompette) au festival après avoir remporté un Prix Spécial du Jury au cours dutremplin RéZZo 2005.http://www.abrass.orgENTRÉE LIBRE

LUNDI 3 JUILLETJour

ENSEMBLE JAZZ DE L’ÉCOLEDE SAINT-CLAIR-DU-RHÔNE&LE COLLECTIF JAZZ BANDDE L’ACADÉMIE

À l’initiative de Jeff Gagnor, professeur àl’école de Saint-Clair-du-Rhône, et de RémiBulot, responsable de l’Académie du jazz,leurs deux ensembles sont réunis pour lapremière fois sur scène pour un projet baséautour de la rencontre et du jazz.

ZOOO SUPERBAND

Dirigé par Rory Thomas, pianiste de renommédaillé de l’ordre australien pour sacontribution au développement du jazzauprès des jeunes, ce big band australiennous fera swinguer à travers les standardsdu jazz.

BIG BAND DE ROANNE“CHAUD DEVANT”Région LimousinCréé en 2001, à l’initiative du trompettisteMichel Barret, ce big band réuni autourdu même projet, des musiciens issus dedifférents orchestres de jazz de la régionroannaise. Cette formation présente unprogramme consacré à Duke Ellington etreprendra, entre autres, la suite “Tattooedbride”.

/ 16h / 17h30 / 19hCLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

SCÈNE DE CYBÈLE

MAX PINTO QUARTET

ZOOO SUPERBAND

V25

Soirée spéciale RéZZo 2005

A’BRASSV24

Brésil théâtre antique 20 H 30MARDI 4 JUILLET

GILBERTO GILLINE UP Gilberto Gil (voc, g), Sergio Chiavazzoli (g), Claudio Andrade (kb),Arthur Maia (b), Gustavo Di Dalva (perc), Jorge Gomes (dms)

Le ministre tout juste nommé était là, sur la scène du Théâtre Antique, en 2003. Il revientdonc, pour représenter le Brésil cette année. Élevé dans un petit village de la région deBahia, Gilberto Passos Gil Moreira s’éprend très tôt de la musique de Joao Gilberto. Ilforme son premier groupe dès la fin des années 50. Dans le début des années 60,Gilberto Gil enregistre ses premières chansons et rencontre d’autres artistes de sagénération : Caetano Veloso, Maria Bethania, Tom Zé ou Gal Costa. Avec eux, il fondele mouvement culturel “tropicaliste” qui associe les traditions cariocas, la bossa nova,les lamentos du Nordeste, le rock et le rhythm’n’blues. Porté par une jeunesse affaméede liberté dans un Brésil sous dictature militaire, “Tropicalia” (le premier manifesteenregistré du tropicalisme) remporte un succès phénoménal et fait trembler les militaires.Gilberto Gil et Caetano Veloso, chassés par le régime totalitaire, s’exilent à Londres en1969. Gil y reste trois ans. À son retour, le chanteur n’a de cesse d’ouvrir ses horizonsmusicaux et de diffuser ses manifestes mélodieux contre toute forme de racisme etd’oppression. Il devient l’un des représentants majeurs de la musique brésilienne dans lemonde. Il mélange bientôt (au début des années 80) la musique brésilienne et ce reggaejamaïcain découvert lors de son exil londonien. Après un premier passage à la viepolitique de 1988 à 1992 en tant que conseiller municipal de Salvador, Gilberto Gil estnommé (en 2003) par le président Lula, ministre de la Culture du premier gouvernementde gauche du Brésil. Artiste complet, Gilberto Gil a bâti son succès sur un charismesolaire, sur son talent et son éclectisme musical, et sur ses textes engagés.www.gilbertogil.com.br

JOYCE E GRUPOLINE UP Joyce (voc, g), Nailor Proveta (s, clar), Rodolf Stroeter (b), Tutty Moreno (dms)

Joyce est l’une des figures les plus respectées de la culture carioca. Elle est à la foisl’auteur et compositeur d’une série de chansons inoubliables, véritables standards durépertoire brésilien (“Feminina”, “Mistérios”), et une guitariste bossa nova redoutable.Chanteuse au timbre soyeux et aux accents jazzys, journaliste, écrivain et poétesseféministe, cette fille d’Ipanema (là) possède sa place au panthéon do Brasil. Émule del’incontournable Elis Regina (elle lui a consacré un album, “Astronauta – Songs of Elis”,en 98), Joyce entre dès 1967 dans le cœur de ses compatriotes. En particulier danscelui des femmes, avec une chanson libre et controversée, “Me Disseram”. Vulgaire etimmorale pour les uns, féministe et courageuse pour les autres, Joyce devient tout à coupune icône, un symbole. Cette même année paraît son premier album éponyme (“Joyce”).La chanteuse y mêle ses propres compositions à celles de jeunes auteurs compositeursalors tout aussi débutants qu’elle : Paulinho da Viola, Marcos Valle, Caetano Veloso,Toninho Horta & Ronaldo Bastos… Le disque fait un tabac auprès de la jeunesse frustréede Rio. C’est le début d’une carrière emblématique. La musique de Joyce fut (re)décou-verte dès 93 par la scène electro et les Djs londoniens, qui populariseront les classiquesde la diva carioca (“Femina”, “Baracumba”, “Ogum”…) sur tous les dancefloors de laplanète.www.joyce-brasil.com

GILBERTO GIL

JOYCE E GRUPO

GILBERTO GILV26

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MARDI 4 JUILLETJour

RORY THOMAS ATOM QUINTET

Ce quintet australien joue essentiellementles compositions originales du pianisteRory Thomas, qui mélangent à la fois tradi-tionnel, populaire et modern jazz.

GOUHIER CLAYETTE DUO

C’est à travers des compositions originaleset des arrangements audacieux que le duode guitare laisse transparaître sa forte per-sonnalité. Mélangeant leurs influencesmusicales (be-bop, bossa nova, chansonfrançaise, free jazz…), ces guitaristes cap-tivent leur public grâce à une musique del’instant, chargée d’émotion.

BIG BAND DU CNR DE LYON

Dirigé par Pierre Lafrenaye, cet orchestreregroupe les élèves du département jazzdu conservatoire de Lyon dans un big bandcomplet, qui perpétue la tradition desorchestres de Basie, Ellington ou ThadJones-Mel Lewis Orchestra. Ces 20 jeunesmusiciens proposent un répertoire alliantjudicieusement swing, vocal, et morceauxplus modernes.

/ 16h / 17h30 / 19h

MARDI 4 JUILLETNuit

DANIEL HUCK QUINTETLINE UP Daniel Huck (as), Jon Boutellier (ts), Olivier Truchot(org hammond), Karim Addadi (g), Charles Clayette (dms)

Tornade de fougue et de volubilité, saxophoniste au swingnaturel, bopper hors pair, risque-tout du scat, diable de show-man à l’humour pétillant et à la folie mal dissimulée derrièreune allure bonhomme, Daniel Huck ne saurait laisser indiffé-rent. Capable d’évoquer aussi bien le slap primitif de StumpEvans que le cri d’un Albert Ayler, ce musicien né à Panameen 1948 revendique clairement l’héritage de Coleman Haw-kins et de Charlie Parker, l’influence de Satchmo et BennyCarter. Catalyseur de projets et showman reconnu, Huck lesax est un chanteur épatant, capable de revisiter Cab Callo-way en improvisant un sabir à décrocher les maxillaires. En1981, il fonde Slapscat, formation vocale largement inspiréedu croustillant répertoire de Slim Gaillard. Il a notamment col-laboré avec Eddy Louiss, et il est aujourd’hui l’invité “dyna-mite” d’une multitude de formations. Il croise cette fois le ferau Club de Minuit avec un gang réuni par l’intrépide pianisteOlivier Truchot. La discographie de ce géant hexagonal (PrixSidney Bechet de l’Académie du Jazz en 1982, Prix DjangoReinhardt en 1997, détenteur de cinq autres prix à titrecollectif…) s’étend sur plus de 100 albums. Huck, un sacrécostaud !ENTRÉE LIBRE

THINK OF ONE(brazil – Brazil)LINE UP David Bovée (voc, g, kb), Dona Cila (voc), Bart Maris(tp), Eric Morel (s), Tobe Wouters (tu), Tomas De Smet(b, kb), Chris Nolasco (perc, voc), Ganga Pitanga(perc, voc), Carranca (perc), Roel Poriau (dms, perc)

Nouveaux chouchous du label Crammed Discs, le groupeThink Of One invite la furieuse chanteuse Dona Cila do Côco(qui porte allègrement ses 66 printemps) pour des musiquesdébridées imprégnées de rythmes nordestins.www.thinkofone.beENTRÉE 7€

SOIRÉE

WARM UP : TOMMY L

DJ SET : JAZZAMARSes sets vous font voyager dans le temps et l’espace entrebossa jazz, samba, baile funk et latin house.

MAX PINTO QUARTET LINE UP Max Pinto (ts, fl), Ludovic Allainmat (p), Yoni Zelnik (b), David Georgelet (dms)

Voir p. 25ENTRÉE LIBRE. RENSEIGNEMENT : 04 78 63 55 00

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

SCÈNE DE CYBÈLE LA VERRIÈRE/ 22h-4h

THINK OF ONE

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RORY THOMAS ATOM QUINTET

JAZZ AU “CIEL DE LYON”/22H

DANS LE CADRE DE LA 26E ÉDITION DE JAZZ A VIENNE ET POUR

3 SOIREES AGFGAGNEZ 3 GUITARES GIBSON ES 137 CLASSIC

les 1ER, 4, et 9 Juillet au théâtre antique

Tirages au sort pendant les 3 concertsPOUR TOUT RENSEIGNEMENT / WWW.JAZZAVIENNE.COM

La Gibson ES 137 Classic est une guitare très appréciée des bluesmenet autres jazzmen. Elle combine le look de la demi caisse façon ES 335et celui de la mythique Les Paul dont elle a hérité du son chaud grâceaux fameux micros Hambuckers.

avec le soutien de

théâtre antique 20 H 30MERCREDI 5 JUILLET

CARLA BLEY

CARLA BLEY BIG BAND

BELMONDO / YUSEF LATEEF“INFLUENCE”

CARLA BLEY BIG BANDLINE UP Carla Bley (p), Andy Shepard (ss, ts), Wolfang Puschnig (s, fl), Roger Jannotta(as, ss), Christophe Panzani (s), Julian Arguelles (s), Lew Soloff (tp), Michael Rodriguez(tp), Earl Gardner (tp), Ernie Hammes (tp), Giampaolo Casati (tp), Gary Valente (tb),Gigi Grata (tb), Guiseppe Clamosca (tb), Richard Henry (tb), Karen Mantler (org),Steve Swallow (b), Bill Drummond (dms)

La californienne Carla Bley (née Carla Borg, en 1938 à Oakland), pianiste et compositrice,figure incontournable des années 70 largement identifiée à son opéra jazz “The Escala-tor Over the Hill” (1971), revient donc envoûter en bande le Théâtre Antique. Milieu desannées 50, à New-York. Carla a alors 17 ans. Précoce, elle vend des cigarettes auBirdland. Elle y rencontre le pianiste Paul Bley avec lequel elle se marie en 1957. Ill’encourage à composer. Paul joue ses thèmes, mais aussi Jimmy Giuffre, GeorgeRussell ou Art Farmer. Divorcée, elle rencontre bientôt Michael Mantler. Carla et Michaeldirigent ensemble le fameux Jazz Composers’Orchestra. Elle travaille avec Robert Wyatt,puis avec Nick Mason (batteur de Pink Floyd). Elle écrit “A Genuine Tong Funeral” pourGary Burton. Elle joue en duo avec l’élastique bassiste Steve Swallow sur “Duets” en 88,puis “Go Together” en 92. Casquée de blond, puis de blanc, madame Carla a ainsienregistré quelque 25 opus depuis “Escalator Over the Hill” (écrit en collaboration avecPaul Haines). Entre un album sous son nom seul, un autre avec son Big Band (deuxenregistrements seulement depuis 96), Carla Bley compose et écrit aujourd’hui desarrangements pour le Charlie Haden’s Liberation Music Orchestra (en 2005, sur l’album“Not In Our Name”). À la tête de ce bel outil d’une vingtaine d’âmes qui nous rend visite,cette ex passionaria de l’avant-garde 70’s demeure la muse de bien des musicienscontemporains.www.wattxtrawatt.com

BELMONDO / YUSEF LATEEF“INFLUENCE”LINE UP Yusef Lateef (ts, ob, fl, ethnic fl), Lionel Belmondo (ts, ss, fl), Stéphane Belmondo(bugle, coquillage), Laurent Fickelson (p), Bastien Stil (tu, tb), François Christin (cor),Philippe Gaulthier (fl), Jérôme Voisin (bcl, clar), Julien Hardy (ba), Hervé Lenoble (ob),Bernard Burgun (cor anglais), Sylvain Romano (b), Dre Pallemaerts (dms)

Avec “Hymne au Soleil”, en 2003, les Belmondo ont fait l’unanimité en France, suscitanttous les éloges, raflant tous les prix (retenons les Victoires du Jazz 2004 et 2005). Sousl’étendard Belmondo, on trouve donc Lionel, le saxophoniste et arrangeur. On trouve aussiStéphane le trompettiste, le voyageur. Méditerranéens de cœur, parisiens d’adoption, voilàune quinzaine d’années que les deux frères se sont passionnément voués à l’illustrationdu hard bop comme vérité du jazz. Pour cela, ils ont relevé (notamment dans la premièremoitié des années 90) tous les défis de ce style, jusqu’à y exceller (dans le Belmondobig band comme en quintette)… Et recevoir même les compliments d’Horace Silver enpersonne ! Lionel Belmondo a bientôt l’idée d’augmenter le Quintet de six instrumentistesvenus du classique. Ils “habitent” alors quelques œuvres composées par Lili Boulanger,Maurice Duruflé, Ravel ou Fauré.Cette alliance prend désormais une nouvelle dimension avec le renfort prestigieux deYusef Lateef. Lateef qui, aux côtés de Dizzy Gillespie, Charles Mingus ou CannonballAdderley, fut l’un des héros du hard bop avant de l’étendre jusqu’aux dimensions d’une“world music” cosmique. Souffleur aventureux depuis les années 50, Yusef Lateef selaisse désormais porter par un courant classique. Dans ce nouveau voyage, les frèresBelmondo se font à la fois guides et disciples. “Pour moi, Yusef Lateef est un pèrespirituel, un maître” déclare Lionel.www.yuseflateef.com

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MERCREDI 5 JUILLETJour

INTERMED

Formé par Guy Marcellin, le groupe Inter-med se produit à Vienne depuis 1995 pourinterpréter des standards du jazz. De nom-breux musiciens amateurs ont pu partagerdes moments intenses avec ce groupe :Didier Alicourtis, JM Jules, Daniel Ibanez,Olivier Seux, JB Hadrot Yannick Saby,Antoine Monin, JP Roth… certains deve-nus professionnels par la suite.

GUILHEM MEIER SEXTET

D’essence jazz, ce groupe transporte lesspectateurs vers des horizons plus largesmêlant classique, flamenco, rock à l’impro-visation.

THE STATE COLLEGE AREAHIGH SCHOOL JAZZ BAND

Pour la deuxième fois à Vienne, l’un des bigbands universitaires les plus connus auxEtats-Unis vient se produire sur la scène deCybèle. Avec un répertoire composé destandards de Duke Ellington, Stan Kenton,Woody Herman et Buddy Rich.

/ 16h / 17h30 / 19h

MERCREDI 5 JUILLETNuit

CHOLET / KÄNZIG / PAPAUX TRIOSPECIAL GUEST SOLIST GEORGES ROBERT LINE UP Jean-Christophe Cholet (p), Georges Robert (s), HeiriKänzig (b), Marcel Papaux (dms)

Le Cholet-Känzig-Papaux Trio naît en février 2002 à l’initia-tive du pianiste français Jean-Christophe Cholet. Le trio sedémarque par sa volonté de réinventer son univers à chaquereprésentation. Un univers contemporain qui évoque parfoiscelui de E.S.T.. Jean-Christophe Cholet, compositeur etarrangeur reconnu, écrit pour la danse, le cirque ou le théâtre.On le voit côtoyer Wolfgang Puschnig, Louis Sclavis, MichelPortal ou Paolo Fresu. Le bassiste suisse Heiri Känzig,membre du Vienna Art Orchestra, a travaillé avec Jack Bruce,Georges Gruntz, Richard Galliano, l’ONJ ou John Scofield. Onpeut l’entendre donner du rebond à pas moins de 80 albums !Marcel Papaux, batteur fribourgeois, forme avec Känzig larythmique helvète la plus sollicitée du moment. La compliciténotoire du trio avec le saxophoniste Charlie Mariano démarreen 2003. Les orfèvres franco-suisses invitent cette fois ausax le Suisse Georges Robert.www.jeanchristophecholet.comENTRÉE LIBRE

DUM DUM(polar jazz – France)LINE UP Felix J. (voc), Gilles Coronado (g, effects),Artaud (b, kb, effects), Regis Ceccarelli (dms, effects)

Avec cet ovni musico-littéraire plutôt inédit, Artaud et sescomplices mêlent le parler chanté, le rap a capella et lalecture pure aux basses lourdes et aux boucles électros. Unevirée entre Jazz et Polar.

www.bflat-recordins.comENTRÉE 7€

SOIRÉE

WARM UP : TOMMY L

DJ SET : JAZZAMARVoir Dj Set 4 juillet

GOUHIER CLAYETTE DUO LINE UP Benjamin Gouhier (g), Alexandre Clayette (g)

Voir p. 28ENTRÉE LIBRE. RENSEIGNEMENT : 04 78 63 55 00

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

SCÈNE DE CYBÈLE LA VERRIÈRE/ 22h-4h

DUM DUM

THE STATE COLLEGE AREA HIGH SCHOOL JAZZ BAND

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JAZZ AU “CIEL DE LYON”/22H

théâtre antique 20 H 30JEUDI 6 JUILLET

GEORGE BENSONLINE UP George Benson (g, voc), Michael O’Neill (g, voc), Thom Hall (kb),Stanley Banks (b), Oscar Seaton (dms)

George Benson, guitariste et chanteur de génie, a tout joué : du jazz, du R&B, de la soul,de la pop. Depuis son premier album en 1964, il a porté avec élégance de nombreusescasquettes. Les puristes du jazz les plus austères l’ont boudé à la charnière des années80, dès que le guitariste s’est mis à chanter d’une voix soul imparable ses tubes plané-taires, “Give Me the Night” ou “On Broadway”. Avant cela, certains de ses albums ins-trumentaux (et notamment le multi platiné “Breezin’” paru en 1976) se sont déjà vendusà des millions d’exemplaires. L’incroyable succès populaire de Benson a même favorisél’apparition d’un nouveau format de radio jazz aux Etats-Unis, le NAC (New Adult Contem-porary). À la fois, donc, légende de la guitare hard bop et superstar du R&B ou de la pop,l’imprévisible Benson (63 ans aujourd’hui) peut dès lors collaborer avec des artistes aussidifférents que Herbie Hancock ou Stevie Wonder. Au-delà des genres, sa véritable pas-sion demeure la guitare. Des étoiles brillent dans les yeux de Benson lorsqu’il évoquequelques-uns de ses héros : Charlie Christian, Django Reinhardt (“sa technique inspiretout guitariste”), Biréli Lagrène (“il a l’instinct d’un félin… Mais quand va-t-on jouerensemble?”), Wes Montgomery (“il a été mon mentor”). Depuis que le grand public adécouvert sa voix de miel et son sourire de tombeur soul, George Benson se ballade avechuit Grammy awards dans la poche intérieure de son smoking de soie sauvage. L’albumlive qui vient de paraître (enregistré il y a 6 ans lors d’une tournée en Irlande) sembledémontrer que le charmeur Benson n’a rien perdu, ni de son lyrisme, ni de son grooveépoustouflants.www.georgebenson.com

BETTYE LAVETTELINE UP Bettye Lavette (voc), Alan Hill (kb), Bill Farris (g), Patrick Prouty (b),Darryl Pierce (dms)

L’année dernière, Bettye Lavette, légende de la soul à la soixantaine rageuse, faisait ungrand retour avec le crépusculaire “I’ve Got my Own Hell to Raise” (Anti Records). Sur cetalbum inespéré, encensé avec une belle unanimité par la critique, la soul diva, blesséepar une vie et une carrière à dépressions, a choisi de ne chanter que des chansons defemmes fortes et engagées : Joan Armatrading, Sinead O Connor ou Lucinda Williams.Produit au cordeau par Joe Henry, ce retour discographique met les pendules à l’heure :Tina fait de la pop, Bettye fait toujours de la soul. Bettye Lavette est née dans leMichigan à la fin des années 40. Elle grandit à Detroit. Elle enregistre à l’âge de 16 ans“My Man (he’s a lovin man)” pour Atlantic et enchaîne quelques simples pour les labelsCalla, Karen, Atco ou Epic. Au début des années 70, elle enregistre l’album “Child of the70’s” pour Atco/Atlantic. Le disque ne verra jamais le jour. “Le type qui a pris cette déci-sion de ne pas publier mon album doit aujourd’hui vendre des voitures d’occasion…”lâche-t-elle, amère. Le collectionneur et spécialiste de la “black music”, Gilles Pétard, amiraculeusement retrouvé les bandes. Publiés sous le titre “Souvenirs – The completeAtlantic/Atco recordings” (Art&Soul /Mélodie), ces huit singles et une douzaine de titresenregistrés en 72 permettent le meilleur des flashbacks sur la première partie de carrièrede la grande dame qui nous visite cette année.Dotée d’une voix cassée, rauque, façon Tina Turner, d’un timbre patiné par la douleur, lacolère et le temps, Miss Bettye demeure plus que jamais envoûtante. Dans cette gorgelà, même les chansons d’amour prennent une allure tragique.www.bettyelavette.com

GEORGE BENSON

BETTYE LAVETTE

GEORGE BENSONV36

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JEUDI 6 JUILLETJour

Club deMinuit

18H15

Musée

Gallo RomainJAZZ CHOIR

Originaire des États-Unis, Jazz Choir nousprésente un répertoire de grands standardsaccompagné de choristes dynamiques.

FOLSOM JAZZ BAND

Ce big band californien présente des arran-gements originaux de jazz classique etcontemporain. Un panaché explosif !

ARIZONA JAZZ ACADEMY

En jouant au festival Jazz à Vienne, ce bigband américain réalise un de ses objectifs.Ils viennent nous présenter ce soir descompositions originales et des standardsdu jazz.

Dans le cadre des ateliers de l’Académie,les stagiaires découvrent le monde de lacréation à partir des compositions de Jean-Christophe Cholet. La pièce musicale,aboutissement de l’atelier, sera restituéeau Club de Minuit (Théâtre de Vienne).

LETTRES SUR COUR :LECTURE JAZZ, CHET BAKER

“Comme si j’avais des ailes”Avec le Hot club de Lyon Voir p. 80

/ 16h

/ 17h30

/ 19hMuséeGallo RomainSaint-Romain-en-GalVienne

JEUDI 6 JUILLETNuit

LIONEL LOUEKE INVITE JEAN TOUSSAINT LINE UP Lionel Loueke (g), Jean Toussaint (ss)

“Il y a du vaudou dans les envoûtements rythmiques et mélodiques de la guitare du Béninois,de la magie blanche dans sa voix. Avec “In a Trance”, son premier album (guitare solo !) parufin 2005, Lionel Loueke réussit un disque aux contours infinis”– Jacques Denis – (Vibrations, février 2006).Lionel Loueke est en passe de devenir une étoile de la musique. À 20 ans, il se convertit aujazz en écoutant Wes Montgomery ou George Benson… Sans abandonner l’Afrique deL’Ouest qui vit sous ses doigts, qui pulse naturellement en lui ! Riche d’effets, parée depédales, cette guitare laisse pantois, passant de l’accompagnement d’une mélodie d’enfancechantée avec le miel du griot aux explorations barbelées les plus free. Le Béninois vit à NewYork, et quelques majors lui font les yeux doux depuis qu’il a été repéré (et embauché) parHerbie Hancock, Wayne Shorter, Terence Blanchard ou Sting. Loueke l’Africain laisseentrevoir qu’il a écouté Derek Bailey autant que le blues, Jim Hall comme James Blood Ulmer.Il donne à la guitare un souffle percussif, un flux imparable zébré de surprises et d’épinessonores. Le saxophoniste Jean Toussaint est engagé à l’âge de 24 ans par Art Blakey. Il restequatre années chez les Jazz Messengers. Il travaille ensuite avec McCoy Tyner, Gil Evans ouWynton Marsalis. Il y a dix ans, il s’installe à Londres et tourne avec Max Roach, CedarWalton ou Horace Silver. Fortement influencé par Coltrane et Shorter, Toussaint possède unson d’une ampleur impressionnante et un jeu d’une rare élégance (dernier album : “BlueBlack”).www.lionelloueke.comENTRÉE LIBRE

PLASTER(electro – Canada)LINE UP Alex McMahon (kb, lap-top, effects), François Plante (b, table tournante, lap-top,

effects), Jean-Philippe Goncalves (dms, lap-top, effects)

Héritiers de la famille jazzoïde d’Amon Tobin, de Herbaliser, de JazzaNova et autresCinematic Orchestra, ces trois Québécois de Plaster créent sur fond de jungle urgente, un uni-vers passablement “cinématographique”. Un évènement high-voltage.www.plasterband.comENTRÉE 7€

WARM UP : J. LAGARELLOS (NUITS SONORES)

DJ SET : FLORE + P. MOOREDj depuis 1998, Flore travaille pour le site Web français www.frenchbreaks.org et organiserégulièrement des soirées breaks à Lyon. Patrice Moore se consacre à l’émergence desmouvances électros, notamment aux Nuits Sonores.

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

SCÈNE DE CYBÈLE LA VERRIÈRE/ 22h-4h

FOLSOM JAZZ BANDV38

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PLASTER

RENSEIGNEMENTS PRATIQUESBILLETTERIE THÉÂTRE ANTIQUE

BILLET 1 SOIRÉE• Plein tarif : 30 €• Collectivités, étudiants : 27 €• Jeunes “12/16 ans” accompagnés :18 € *• Billet supplémentaire abonnés : 18 € * (une fois l’abonnement terminé)

• “Moins de 12 ans” : Gratuit(billet obligatoire) *

•Cartes M’RA et Chèques Jeune Isère acceptés au bâtimentd’accueil du Théâtre Antique, à l’Office du Tourisme et, dansla mesure des disponibilités, en guichet le soir du concert(avantages non cumulables sur une même soirée).

* Ces billets ne sont disponibles qu’en guichet le soir duconcert.

• Billet “Espace réservé” : 51 € HTRéservé aux entreprises.(Contact Dominique Abadie : 0474788785)

ABONNEMENT INDIVIDUEL7 soirées – choix libre (accès au concert pour une seule per-sonne)Près de 50% de réduction sur le tarif normal du billet, accèsprioritaire au Théâtre Antique, programme officiel offert etautres privilèges…

• Tarif normal : 120 €• Collectivités, étudiants : 110 €• Billet supplémentaire abonné : 18 € * (une fois l’abonnement terminé)

Les tarifs ci-dessus mentionnés différeront sur les réseauxinformatisés.

MODE DE RÈGLEMENT– Cartes M’ra et Chèques Jeune Isère acceptés au bâtimentd’accueil du Théâtre Antique, à l’Office du Tourisme et, dansla mesure des disponibilités, en guichet le soir du concert(avantages non cumulables sur une même soirée).– Chèques Culture et chèques Vacances acceptés sur leréseau viennois.

L’accès au Club de Minuit et à la scène de Cybèle est gratuit.La Verrière : 7 € (disponible en guichet le soir du concertexclusivement)

HORAIRESLes concerts au Théâtre Antique débutent à 20h30 précisé-ment, sauf les dimanches (2 et 9 juillet – 19 h 30) et levendredi 30 juillet (21h). Ouverture des portes deux heuresavant le début des concerts.

La Verrière : ouverture dès 22h, concerts vers 23h30, warmup et afters avec DJ’s invités jusqu’à 3h ou 4h.Club de Minuit : concerts à 23h30

CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUESLes concerts donnés au Théâtre Antique ont lieu quelles quesoient les conditions météorologiques.

LOCATIONS En ligne sur www.jazzavienne.comPar téléphone : 0892 702 007 (0,34 €/ mn)Par correspondance :Vienne Action Culturelle – Billetterie 14, rue Pipet – 38200 VIENNE

A Vienne :Théâtre Antique, Office de Tourisme, Théâtre, Starter, AlicesDans les enseignes : Fnac, Virgin, Cultura, Carrefour,E. Leclerc, Auchan, GéantDans les agences :Le Progrès, Le Dauphiné LibéréAinsi que dans les autres points de locations habituels.

TRANSPORT / HÉBERGEMENTContacter l’Office du Tourisme de VienneCours BrillierTél. 00 33 (0)892897897 (0,34 €/mn)Tél. 00 33 (0)4 74538030 Télécopie. 00 33 (0)4 74 53 80 31Email : [email protected]://www.vienne-tourisme.fr

LES LIEUX

1 COLLÈGE PONSARD“l’Académie du Jazz”Jazz en VignesLettres sur Cour

2 COUR DES CARMESLettres sur Cour

3 CLUB DE MINUITLe Club de MinuitConcerts à 23h30

4 FORUM DE CYBÈLEScène Cybèle(du lundi au jeudi 16 h-20 h)Club Jazz EntreprisesAccueil publicEspace Tourisme Tente à Bœuf

5 THÉÂTRE ANTIQUEConcerts à 20h30Sauf les dimanches (2 et 9 juillet19 h 30) et le vendredi 30 juillet (21 h)

6 LES JARDINS DU JAZZAccueil Partenaires-Entreprises

7 MUSÉE GALLO ROMAIN SAINT-ROMAIN-EN-GAL/VIENNELettres sur cour

8 SCÈNE DE L’ACADÉMIEConcerts à 16h30

9 LA VERRIÈRE – CLUB AFTEROuverture tous les jours (sauf les 2, 3et 9 juillet) à 22 hConcert vers 23h30, warm up + aftersavec DJ’s invités jusqu’à 3 h ou 4 h

10 ÉCOLE SAINT-LOUISLettres sur Cour

11 CATHÉDRALE SAINT-MAURICECélébration Gospel dim. 2 jui. à 10 h 30

GRATUIT + Parking IntermarchéMalissol avec navette gratuite A/R(toutes les 15 mn de 18h30 à 20h et 1haprès la fin du concert)

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PLACE ANDRE RIVOIRE

RUE NICOLAS CHORIER

PETITE RUE DE LA COCARDERUE DE GÈRE

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CHEMIN DES AQUEDUCS

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SITE ET MUSÉE ARCHÉOLOGIQUEDE SAINT-ROMAIN-EN-GAL

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BILLETTERIE THÉÂTRE ANTIQUE0892 702 007 (0,34€/MINUTE)

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Pendant tout le festival trains réguliers entre Lyon etVienne. Dernier TER dans le sens Vienne – Lyon : 23H45Horaires disponibles sur Internetwww.ter-sncf.com/rhone-alpes.La gare de Vienne est située à 5 mn du Théâtre Antique.

La Région Rhône-Alpes et le SNCFsont partenaires de Jazz à Vienne

PRATIQUENOUVEAUTÉ 2006 :

théâtre antique 20 H 30VENDREDI 7 JUILLET

JOHN ZORN “ACOUSTIC MASADA”

TRIO BEYONDJOHN SCOFIELD / JACK DEJOHNETTE / LARRY GOLDINGS

“CELEBRATING TONY WILLIAMS”

JOHN SCOFIELD

JOHN ZORN

JACK DEJOHNETTE LARRY GOLDINGS

JOHN ZORN “ACOUSTIC MASADALINE UP John Zorn (as), Dave Douglas (tp), Greg Cohen (b), Joey Baron (dms)

Saxophoniste, compositeur, arrangeur et producteur new-yorkais, John Zorn demeurel’un des créateurs de musique(s) les plus surprenants de ces deux dernières décennies.Souvent catalogué parmi les marginaux de la planète jazz, parfois ignoré par les milieuxles plus académiques, ce musicien emblématique de l’avant-garde new-yorkaiseconstruit une œuvre colossale. Les explorations de Zorn vont de la musique symphonique(The Bribe) à la musique de films (Filmworks I à VII), en passant par le rock happening etune sorte de “post-free” cataclysmique (la bien nommée expérience Painkiller menée aumilieu des années 1990 avec Bill Laswell). Son propre label (Tzadik Records) peut êtreconsidéré comme l’un des carrefours musicaux de la planète, à l’image de la mégapoleoù il est installé : New York. Tzadik et toute l’œuvre de Zorn se présentent avant toutcomme des laboratoires. Dans ces creusets se télescopent un maelström d’influences etd’inventions. Là, les expérimentations les plus folles prennent corp comme aux meilleursmoments de la Factory d’Andy Warhol.Dans la foulée de son cinquantième anniversaire célébré l’an dernier en une séried’albums live, cet explorateur ramène aujourd’hui son galion du côté de Masada. Cequartette avant-gardiste, héritier par bien des aspects de celui d’Ornette Coleman, planeen auto combustion, à des années-lumière de toute médiocrité.

TRIO BEYOND : JOHN SCOFIELD/ JACK DEJOHNETTE/LARRY GOLDINGS“CELEBRATING TONY WILLIAMS”LINE UP John Scofield (g), Larry Goldings (org), Jack DeJohnette (perc, dms)

John Scofield, l’un des maîtres de la guitare contemporaine depuis trois bonnesdécennies, débarquait en France voici quelques semaines avec le déjà fameux projet“That’s what I say”. Sur l’album éponyme paru en juin dernier, Scofield célébraitl’héritage soul de l’une de ses idoles : Ray Charles. C’est avec le Trio Beyond, un tout autre(et rare) projet, qu’il visite l’Europe en ce mois de juillet. Le répertoire de ce trio Beyond,formé à l’initiative du légendaire batteur Jack DeJohnette et avec la complicité dupianiste et organiste Larry Goldings (déjà omniprésent sur l’album “That’s what I say”)est à rapprocher de celui qui les réunit déjà, depuis un concert californien de novembre2004, sous la bannière du Celebrating Tony Williams group (CTW). Ce CTW dontDeJohnette, nous promettait pour bientôt, il y a deux ans déjà, un enregistrement. Le TrioBeyond se présente donc plus comme un prolongement freak out de ce CTW que commeun dérivé du John Scofield Trio (avec Steve Swallow et Bill Stewart). Vous me suivez bien,jusqu’ici ?… Et encore, je ne vous parle même pas du John Scofield Überjam Bandréactivé dernièrement ! Natif de l’Ohio (en 1951), Scofield possède un jeu résolument out,avec une sonorité atypique faite de saturation et de réverbérations, comme passé autravers d’un Leslie d’orgue Hammond. Quel que soit le contexte, les phrasés de “Sco”conservent toujours une rare élégance.www.johnscofield.com – www.jackdejohnette.com – www.larrygoldings.com

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VENDREDI 7 JUILLETNuitVENDREDI 7 JUILLETJour

LE RéZZo :MEZCAL JAZZ UNIT (Languedoc-Roussillon)Christophe Azéma (as, bs), Pierre Diaz (ss,ts), Emmanuel De Gouvello (b), Vivian Pérès(dms).

L’identité particulière de Mezcal Jazz Unitse nourrit de rencontres avec des musi-ciens d’Europe, d’Asie ou du Maghreb.Le style du groupe s’inscrit dans un cou-rant européen de “Jazz actuel” où secôtoient une écriture rythmique et mélo-dique sophistiquée, des réminiscencesde musique traditionnelle et une pratiquefestive de la musique improvisée.

LE RéZZo :LAURE DONNAT 5TET (PACA)Laure Donnat (voc), Gilles Grivolla (s), Jean-Luc Granier (g), Lilian Bencini (b), FrédéricPasqua (dms).

LD5 revendique un jazz contemporainoù fusionnent harmonieusement chansonfrançaise, musique groove et son acous-tique. A travers ce métissage, le quintet asu trouvé un son particulier mettant envaleur les textes incisifs de Laure Donnat.

LETTRES SUR COUR :

12h - Buffet littéraire : La littérature armé-nienne, avec Vahé Godel17h - Lecture : Vahé GodelVoir p. 80

/ 17h / 19h

STEVE TYRELL CHANTE SINATRA

Avec une brillante carrière bâtie sur quatre décennies en tant que chanteur, compositeur (onlui doit le tube “How do you Talk to an Angel”) et producteur, le Texan Steve Tyrell (il débuteà Houston à l’âge de 16 ans) illustre à merveille cette race de musiciens en voie de raréfac-tion : le crooner jazz traditionnel. Dans ce secteur de la musique populaire américaine entregrande variété, ballades et swing, ce songwriter et interprète à succès (dès les années 60,sous la houlette d’un Burt Bacharach débutant, et jusqu’à son récent album “A New Stan-dard”), ce producteur expérimenté (il a, tout jeune, été formé dans le légendaire studio deCosimo Matassa à la Nouvelle Orléans, puis il a produit le groupe Blood, Sweet & Tears à New-York) fait figure d’exception. Exception au milieu de cette 26e édition de Jazz à Vienne, assezpeu vocale par ailleurs (côté jazz), et dans la production actuelle en général ! N’étaient leshéritiers Harry Connick ou John Pizzareli junior, les récents Michael Bublé ou Peter Cincottiet quelques rockers reconvertis au jazz (Elvis Costello, Rod Stewart, Bryan Ferry, Brian Set-zer dans le swing…), le chanteur de charme au registre jazz ne fait pas florès ces dernièresannées. À sa voix souple et canaille, légèrement éraillée, puissante, Steve Tyrell ajoute unsolide sens de l’arrangement populaire, que ce soit pour ses propres thèmes ou sur des stan-dards de Ray Noble, Irving Berlin ou Lady Day. Quoi de plus naturel, donc, pour ce croonerargenté (des tempes aux droits d’auteur) que de rendre aujourd’hui hommage au répertoireemblématique de the Voice, Franck Sinatra (album “Songs of Sinatra”).www.stevetyrell.comENTRÉE LIBRE

GUTBUCKET(punk jazz – USA)LINE UP Ken Thomson (s), Ty Citerman (g), Eric Rockwin (b), Paul Chuffo (dms)

Avec d’autres défricheurs new-yorkais tel John Zorn (au Théâtre Antique le même soir), lesfurieux Gutbucket malaxent sans complexe l’improvisation, le free et le heavy metal en unefusion rêche pour le XXIe siècle. Gutbucket, c’est un peu Ornette, Zorn ou Miles tapant le bœufavec Sonic Youth.http://www.gutweb.com/ENTRÉE 7€

SOIRÉE “MIND RECORDS”

WARM UP : TOMMY L

DJ SET : MANU BOUBLISes sets éclectiques vous font voyager de l’Afrique à La Nouvelle Orléans, de classiquesimparables à d’obscures perles introuvables, bref un trip musical de haut vol !

Cour de Saint-Louis,rue Juiverie

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

SCÈNE DE CYBÈLE LA VERRIÈRE/ 22h-4h

MEZCAL JAZZ UNIT LAURE DONNAT

Courde St Louis

12H/17H

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GUTBUCKET

théâtre antique 20 H 30SAMEDI 8 JUILLET

LINCOLN CENTER JAZZ ORCHESTRAFEAT. WYNTON MARSALIS

À 42 ans, le trompettiste Wynton Marsalis, Prix Pulitzer dela musique 1997, chef d’orchestre, compositeur, péda-gogue, directeur (du Lincoln Center) et businessman avertienchaîne les disques (40 albums en vingt ans), les tour-nées (120 concerts par an), les master classes, les récom-penses (8 Grammy Awards ) et même, son Ipod Apple colléaux oreilles, les campagnes de pub planétaires. Il n’y a quedeux musiciens au monde que l’on surnomme “ambassa-deurs” du jazz : Louis Armstrong et son héritier, WyntonMarsalis. Tous deux viennent comme par hasard du ber-ceau néo-orléanais. Les solos d’Armstrong naviguentdésormais dans l’espace à bord de Voyager 2, et la statuede Marsalis se dresse sur une place du village de Marciac.Le monde du jazz américain considère régulièrement Mar-salis comme son porte-parole. Son père, Ellis Marsalis, aété un grand musicien et un fameux pédagogue. Il a apprisà ses fils que cette musique était un mélange de douleurs,de bruits de chaînes, de champs de coton, de parfums deriz créole et de haricots noirs servis sur un plateau debois… Aujourd’hui, Wynton Marsalis considère toujoursque le jazz demeure cet instrument de reconnaissanceartistique et sociale. “Je veux que le jazz soit reconnu, etje me battrai chaque jour de ma vie pour le jouer, l’ensei-gner et le propager”www.wyntonmarsalis.net

RHODA SCOTT TRIO FEAT RICKY FORDLINE UP Rhoda Scott (org, voc), Ricky Ford (sax), LucienDobat (dms)

Née aux États-Unis, fille aînée d’un pasteur itinérant,l’organiste et chanteuse Rhoda Scott a grandi dans l’am-biance des communautés religieuses de la Côte Est. C’estlà qu’elle acquiert le socle de son style instrumental etvocal. En 1967, elle s’envole pour l’Europe afin d’y termi-ner son cursus musical par l’étude du contrepoint et del’harmonie chez Nadia Boulanger, à Fontainebleau. Elle seproduit bientôt, presque par hasard, sur la scène du Midemde Cannes. Dès lors, dans cette fin des années 60, la car-rière internationale de Rhoda Scott explose. Elle devient“The Barefoot Lady”, “l’Organiste aux pieds nus”… Plusde quarante albums aux productions versatiles plus tard(de “Rhoda Scott in New York” avec l’énorme Thad Jones/ Mel Lewis Big Band, jusqu’à “Rhoda Scott, Orgues deNoël”), Rhoda Scott demeure une pionnière parmi lesmusiciennes et les organistes de jazz. Pour Jazz à Viennecette année, Miss Scott retrouve l’impérial Ricky Ford ausaxophone.Rhoda Scott est Chevalier des Arts et des Lettres. On peutdonc être à la fois princesse aux pieds nus et Chevalier.www.rhodascott.com

ÉTIENNE MBAPPÉTALENT JAZZ ADAMILINE UP Etienne Mbappé (voc, b), Cate Petit (voc), HervéGoudikian (s), Jim Grandcamp (g), Roger Biwandu (dms)

La basse est l’instrument fétiche d’Etienne Mbappé. Entreses mains immenses, elle caresse et mutine, elle groovecomme les hanches des danseuses de makossa. Lamusique du Camerounais, c’est une mélancolie africainequi a son jazz à dire. Fondateur du groupe Ultra Marine(1986-1992), surprenant Quincy Jones lors des célébra-tions du Bicentenaire de la Révolution française en 1989,diable de bassiste élastique enthousiasmant le public deDouala en compagnie de Richard Bona et Guy Nsangué,Étienne Mbappé est un musicien généreux et élégant. Desmusiques traditionnelles au jazz (avec l’ONJ) en passantpar les variétés (avec Jonasz), l’instrumentiste a tracé aufil des ans un parcours sous le signe de l’ouverture. Sonpremier album (“Misiya”) révèle un chanteur suave navi-guant aux frontières de la musique africaine, du grooveet de la pop. Barattant ses thèmes sur des rythmiquestraditionnelles camerounaises (makossa, bolobo, sékélé)majoritaires, Mbappé chante en Douala et passe avecsouplesse d’une ballade bleue (guitare et violoncelle)à de puissantes tourneries ternaires internationales (“EeTokem”).

LINCOLN CENTER JAZZ ORCHESTRAFEAT. WYNTON MARSALIS

RHODA SCOTT TRIO FEAT. RICKY FORD

ÉTIENNE MBAPPÉTALENT JAZZ

LINCOLN CENTER JAZZ ORCHESTRA FEAT. WYNTON MARSALISV48

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SAMEDI 8 JUILLETJour

LE RÉZZO :TRIO ACIDULÉ(Rhône-Alpes)Fred Gardette (as, effects), Antoine Girard(p, kb), Erwan Bonin (dms, objets)

Depuis 2000, Trio Acidulé distille une écri-ture actuelle dans un jeu d’inspiration jazzet musique improvisée. À la recherche d’unéquilibre sonore il crée des “bulles musi-cales” jonglant entre acoustique et électro.

LE RÉZZO :JÉRÉMIE TERNOY TRIO(Nord-pas-de-Calais)Jérémie Ternoy (p), Nicolas Mahieux (b),Charles Duytschaever (dms)

Autour des compositions de JérémieTernoy se développe une musique où larichesse mélodique se mêle à l’énergiebrute. L’improvisation y tient une placecentrale et chaque morceau devient lepoint de départ d’un travail collectif enperpétuelle évolution.

LETTRES SUR COUR :

12h – Buffet littéraire : Zazieweb, le sitelittéraire du Web, avec Isabelle Aveline17h – Lecture : Paul NizonVoir p. 80

/ 17h / 19hCour des Carmes,15 rue de la Charité.

SAMEDI 8 JUILLETNuit

PIERRE CHRISTOPHE TRIO “BYARD BY US”LINE UP Pierre Christophe (p), Raphaël Dever (b), Mourad Benhammou (dms)

Si, comme le disait Michael Brecker, la plupart des musiciens de jazz sont “sous-estimés”,que dire des disciples des grands sous-estimés ! Ainsi le pianiste Pierre Christophe, un émuledu méconnu Jaki Byard. Né à Bourges en 1969, Christophe (oui, Pierre) a grandi à Aix-en-Provence. Pour ses quatorze ans, on lui offre le “Concert by the sea” d’Erroll Garner quidevient son disque fétiche. Pour ses dix-huit ans, on lui fait cette fois découvrir Sam Rivers(“Fuchsia Swing Song”). “J’ai voulu savoir qui était le pianiste fou de ce disque qui incorpo-rait dans son jeu tous les éléments du jazz” se souvient Pierre (Christophe, exactement). Ils’agissait de Jaki Byard, et c’était de cette façon que le Français voulait jouer. “En 90, j’airéussi à aller à New York pour étudier avec lui. Il était généreux et singulier. Pendant un an,nous n’avons travaillé que du stride. Pour lui, il était impensable de jouer du piano sansconnaître cette histoire, il n’y avait pas de différence entre Earl Hines et Hancock…”.De retour à Paris, Pierre Christophe entre dans le groupe de Xavier Richardeau. Puis il décidede lancer ce projet sur la musique de Byard qui lui avait confié pas mal de compositionsinédites. “Quand il a été assassiné, cela a été un choc…” dit-il. Il forme un trio avec ClovisNicolas (b) et Mourad Benhammou (dms), puis un quartet où l’on remarque le bassiste DanielYvinec. Il joue avec Michel Pastre et dans le big band de Gérard Badini. En Hollande, avecl’artiste Benjamin Herman, il enregistre enfin les compositions de Byard.www.pierrechristophepiano.comENTRÉE LIBRE

ÉTIENNE MBAPPÉTalent Jazz AdamiLINE UP Étienne Mbappé (voc, b), Cate Petit (voc), Hervé Goudikian (s), Jim Grandcamp (g),Roger Biwandu (dms)

Voir p. 49ENTRÉE 7€

SOIRÉE “MIND RECORDS”

WARM UP : TOMMY L

DJ SET : MANU BOUBLIVoir DJ set p.47

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

SCÈNE DE CYBÈLE LA VERRIÈRE/ 22h-4h

TRIO ACIDULÉ JÉRÉMY TERNOY TRIO

Courdes Carmes

19H30/17H30

ÉTIENNE MBAPPÉ

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théâtre antique 19 H 30

THE NEVILLE BROTHERSLINE UP Aaron Neville (voc), Art Neville (voc, org), CharlesNeville (horns), Ivan Neville (kb, voc), Ian Neville (g),Cyril Neville (perc, voc), Makuni Fukuda (g), Nick Daniels(b), Willie Green (dms)

La famille Neville (d’origine martiniquaise) incarne depuisla fin des années 50 la culture métisse de La Nouvelle-Orléans. Dans ce formidable creuset musical se sont tou-jours mêlés traditions américaines, épices caraïbes etrythmes cajuns, africains ou latins. La musicalité épous-touflante des Neville, leur authenticité et leurs messagespositifs portés par le timbre surnaturel d’Aaron Neville onttoujours provoqué l’admiration de leurs pairs, de Sinatraaux Rolling Stones. Dès 1954, Art Neville écrit un premiertube. Ce “Mardi Gras Mambo” deviendra l’hymne officieldes fameuses fêtes du Mardi Gras.Aaron Neville enregistreun premier succès en 1960 (“Over You”). Fin 66, ildécroche brusquement un tube mondial avec “Tell It LikeIt Is”. En 68, Art et Cyril Neville (aux congas) fondent leslégendaires The Meters, l’une des formations les plus déci-sives de la funk music naissante. Enfin, la famille fonde lesNeville Brothers en 77. Il faudra attendre 1989 et l’album“Yellow Moon” pour que les Neville accèdent ensemble austatut de stars internationales. Paru fin 2004, le furieuxalbum “Walkin in the Shadow of life” marque le grandretour des Neville “aux affaires” du funk pur et dur. Dugrand Art (Neville, bien sûr !). http://66.70.148.219/

CHARMAINE NEVILLE & BANDLINE UP Charmaine Neville (voc), Philippe Dourneau (s, fl),Amasa Miller (kb, p), Zac Cardarelli (b), Gérald French(dms)

Issue de la troisième génération des légendaires Neville(elle est la fille de Charles Neville, le saxophoniste),Charmaine s’est toujours battu pour imposer son styleouvert, son joyeux catalogue des courants divers (du jazzNew-Orleans au funk, en passant par le mambo et le MardiGras…) circulant à La Nouvelle-Orléans. On remarqued’abord la chanteuse en tournée internationale au seindu bateau amiral des Neville Brothers, puis dans l’aventureThe Survivors (en compagnie de Harry Connick Jr et BobbyMcFerrin).Charmaine collabore régulièrement aujourd’hui avec lesaxophoniste Reggie Houston (ancien compagnon de routede Fats Domino). L’album le plus récent du CharmaineNeville Band est un enregistrement live (“Live in Brazil”, en2005). Cette même année, Charmaine se retrouvait aucentre de l’actualité, dans “l’œil du cyclone” à l’occasiondu passage dévastateur de Katrina. Perdue, abandonnée,démunie au milieu des autres réfugiés des quartiers inon-dés, on a pu la voir témoignant en direct à la télévisionaméricaine. La présence de Charmaine Neville, la resca-pée, prend ici valeur de symbole.www.charmainenevilleband.com/

CINÉMA “MAKE IT FUNKY”Réalisation : Michael Murphy, 2005 (USA).LINE UP Aaron Neville, Keith Richards, Dirty Dozen BrassBand, Neville Brothers, Bonnie Raitt, Earl Palmer, GeorgePorter JrEn version originale

Allen Toussaint, Aaron Neville, Big Sam’s Funky Nation,Bonnie Raitt, Keith Richards, The Dirty Dozen Brass Band,Earl Palmer, Funky Meters, George Porter Jr., Irma Thomas,Irvin Mayfield, Jon Cleary, Kermit Ruffins, Lloyd Price, “BigChief” Monk Boudreaux, Eagle Mardi Gras Indias, NevilleBrothers, Snooks Eaglin, le bluesman Walter “Wolfman”Washington… Cette affiche absolument hallucinante seretrouve miraculeusement matérialisée dans le film-docu-ment “Make it Funky !”. Un témoignage unique sur lascène de La Nouvelle-Orléans, dans lequel “s’éclate” litté-ralement le gotha de la scène louisianaise (augmentée dequelques admirateurs de longue date, comme KeithRichards). Le film démontre tout le groove imparable etle bonheur que peuvent apporter les musiques gumbode Crescent City. Le document fait également prendreconscience de l’énorme influence de cette ville, de sa (ses)musique(s), de ses artistes et de son “esprit” (pur vaudou,pur funk, l’esprit…) sur le cours de la musique populairecontemporaine.

DIMANCHE 9 JUILLET

THE NEVILLE BROTHERS

CHARMAINE NEVILLE & BAND

CINÉMA “MAKE IT FUNKY”

CHARMAINE NEVILLE & BANDTHE NEVILLE BROTHERS

Louisiane Connexion

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DIMANCHE 9 JUILLETJour

LE RéZZo :SNOWS(Haute-Normandie)Nicolas Anème (ts, as, ss, bcl, clar), FlorentGac (org), Benoit Bugeïa (p), Nicolas Candé(dms).

Avec son instrumentation atypique, Snowsoffre une nouvelle expérience sonore. Cequartet s’inspire d’influences éclectiquespour proposer une musique inventive etexplorer différents climats à partir de com-positions originales.

LE RéZZo :JEAN-CHRISTOPHE BRIANT TRIO (Centre)Jean-Christophe Briant (p), Thierry Leu (b),Bertrand Hurrault (dms).

Premier prix de piano à l’École Nationale deMusique d’Orléans, Jean-Christophe Briantarticule ses projets autour de la composi-tion, la musique électro-acoustique etl’improvisation libre. Avec son trio, ildéveloppe un répertoire attractif, oscillantentre improvisation et écriture.

LETTRES SUR COUR :

12h – Buffet littéraire : Les éditions Métai-lié avec Anne-Marie Métailié17h – Lecture : Bernardo CarvalhoVoir p. 80

Cour du collège Ponsard,place André Rivoire.

CollègePonsard

12H/17H

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/ 16h / 18hSCÈNE DE CYBÈLE

théâtre antique 20 H 30LUNDI 10 JUILLET

JOE ZAWINUL & WDR BIG BAND KÖLNLINE UP Joe Zawinul (kb, lead), Linley Marthe (b),Nathaniel Townsley (dms), Alex Acuna (perc).Wdr Big Band Koln : Heiner Wiberny (as), KarolinaStrassmayer (as), Oliver Peters (ts), Paul Heller (ts),Jens Neufang (bs), Andy Haferer (tp), Rob Bruynen (tp),Klaus Osterloh (tp), t.b.a. (tp), John Marshall (tp),Ludwig Nuss (tb), Dave Horler (tb), Bernt Laukamp (tb),Mattis Cederberg (tb), Paul Shigihara (g)

Joe Zawinul est né à Vienne (non !?…), Autriche, en 1932.En 1959, il obtient une bourse d’études à la Berklee School(USA). Il rejoint le groupe du trompettiste Maynard Fergu-son (où il rencontre Wayne Shorter). Il accompagne lachanteuse Dinah Washington jusqu’en 1961. On le retrouvebientôt au sein du quintette de Julian Cannonball Adderleydont il est, avec Nat Adderley, le compositeur principal,signant entre 67 et 70 au Fender Rhodes quelques “tubes”soul (“Mercy, Mercy, Mercy”, “Walk Tall”). Zawinul parti-cipe dès 1968 à cinq albums décisifs de Miles Davis, dont“In a Silent Way” et “Bitches Brew” dont il compose lesdeux thèmes titres. Au début des années 1970, Joe fondeavec Wayne Shorter et Miroslav Vitous (plus tard, JacoPastorius) le groupe Weather Report. La belle épopée durequinze ans. Joe nous propose cette année une relecture deson œuvre et de l’univers électrique du Bulletin Météorolo-gique, entouré du légendaire WDR Big Band de Cologne.www.zawinulmusic.com

SIXUN FÊTE SES 20 ANS EN TOURNÉELINE UP Alain Debiossat (s), Louis Winsberg (g), Jean-Pierre Como (kb), Michel Alibo (b), Stéphane Edouard(perc), Paco Sery (dms)

Le groupe phare du “jazz fusion” made in France remetdonc le couvert. Sixun, ou la belle histoire de six musiciens,six virtuoses qui n’en font qu’un… Dans le milieu desannées 80, ils ont contribué à réveiller le jazz français. Enhuit albums, leur son épicé, métissé et coloré a évoluésans heurt, au gré des inspirations (plus ou moins)influentes de chacun des co-leaders. Du jazz rock pur aujazz flamenco en passant par un afro groove aux limites dufunk, c’est tout l’art de la fusion que de trouver toutes lespasserelles. Après de longues années d’absence, Sixunrevient tout d’abord sur scène (premier concert à LaCigale, à Paris, en octobre dernier), puis en images. Lesheures chaudes du groupe viennent d’être compilées surun DVD. On y retrouve les tambours furieux de Paco Sery(fabuleux cogneur ivoirien découvert par Eddy Louiss etproclamé “meilleur batteur du monde” par Joe Zawinul),l’éclectisme du bassiste Michel Alibo (Angélique Kidjoou Mario Canonge), le saxophone d’Alain Debiossat(largement identifié désormais à l’Orchestre National deBarbès), la guitare du Marseillais Louis Winsberg (qui afondé le projet Jaléo) et les envolées lyriques du pianisteJean-Pierre Como.www.futur-acoustic.com

STÉPHANE HUCHARD QUARTETTALENT JAZZ ADAMILINE UP Stéphane Huchard (dms, perc), Eric Legnini(fender rhodes), Alex Tassel (bugle), Jerôme Regard (b)

Contrairement à la rumeur, le Huchard n’est que peu sur letoit, mais souvent sur scène ou en studio. Batteur puissantet compositeur inventif, alternativement leader et side-man, Stéphane Huchard est reconnu par tous pour sonimmense maîtrise de l’instrument, mais aussi pour sonouverture d’esprit. Ces deux qualités lui permettent d’êtreà l’aise dans de nombreux contextes musicaux, sur d’in-nombrables disques et de multiples scènes à travers lemonde… Sa passion avouée pour le cinéma français desannées Audiard, Ventura, Blier, traduit un caractère dotéd’humour et de tendresse. Ce tonton flingueur de la per-cussion est donc un personnage. Forcément, cela s’entenddans sa musique. Pour son dernier album (“Boucha-bouches”, en 2005), sur lequel le batteur parisien s’estentouré d’Éric Legnini, Alexandre Tassel et Laurent Verne-rey, c’est dans le métro, dans le bruit des rames et desstations carrelées que ce fils de cheminot est allé puisersa matière première et sonore. Douze compositionsenchaînées par des bruits RATP, éclectiques jusqu’à ce“Ragga Rapt” dynamisé par le scat d’André Mainvielle,comme autant de portes ouvertes sur un jazz qui avance.www.stephane-huchard.com

JOE ZAWINUL & WDR BIG BAND KÖLN“NIGHT PASSAGE”

SIXUN FÊTE SES 20 ANS EN TOURNÉE

STÉPHANE HUCHARD QUARTETTALENT JAZZ

SIXUN

JOE ZAWINUL

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LUNDI 10 JUILLETJour

ENSEMBLES DE JAZZ DU SIM

Issues de l’École de musique du SIM, cesdeux formations vous proposent avecénergie et bonne humeur le fruit d’uneannée de travail : jazz, mais aussi musiquelatine, rythm’n blues...

MISSION 1 POSSIBLE

Formation phare de l’École du SIM, Mission1 Possible présente un répertoire orientévers le rhythm’n’blues. M1P est le rassem-blement d’une quinzaine de personnes,autour d’une seule et même passion : lamusique ! Comme par magie et grâce à unsavant mélange, on obtient salsa, blues,jazz… et autres variétés musicales.

MOKO

Pour le trio lyonnais, jazz rime avec clas-sique et cinématographique. Moko a réussile pari difficile d’associer la musique clas-sique au jazz. Ce mélange se fait sur fondde compositions qui se suivent, semblablesà une BO de film, nous plongeant dans ununivers proche du rêve, des voyages : lemonde de Moko.

/ 16h / 17h30 / 19h

LUNDI 10 JUILLETNuit

STÉPHANE HUCHARD QUARTET Talent Jazz AdamiLINE UP Stéphane Huchard (dms, perc), Eric Legnini (fender rhodes), Alex Tassel (bugle),Jerôme Regard (b)

Voir p. 57www.stephane-huchard.comENTRÉE LIBRE

NILS PETTER MOLVAER(cosmic jazz – Norway) LINE UP Nils Petter Molvaer (tp, samples), tba (video jockey), Tord Knudsen (lights)

Trompettiste, compositeur et producteur norvégien (et cosmique), Nils Petter Molvær se réfèreautant au jazz qu’à l’ambient, à l’électro, au break beat ou au rock. NPM développe un jeuunique. Le Nordique revient donc à Vienne, mais en ascète, pour un solo esthétique etonirique mêlant musique, lumière et vidéo. L’évènement.www.nilspettermolvaer.noENTRÉE 7€

PROJET SPÉCIAL “ZONE LIBRE PROJECT”Une création spéciale des VJs résidents Nico Tico / onoffdesignet du DJ résident Tommy L mêlant images et sons.

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

SCÈNE DE CYBÈLE LA VERRIÈRE/ 22h-4h

ENSEMBLE DE JAZZ DU SIM MOKO

STÉPHANE HUCHARD

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NILS PETTER MOLVAER

Le fameux Label norvégien JAZZLAND, créé parBugge Wesseltoft, fête à Vienne son dixièmeanniversaire avec ses plus grands représentantsles 10, 11 et 12 juillet à la Verrière... L’évènement.

MARDI 11 JUILLET

VERNON REID

MARCUS MILLER

théâtre antique 20 H 30

MARCUS MILLERQu’il se lance dans la composition ou dans la production,qu'il préfère exercer ses incroyables talents de musicien enstudio ou bien sur scène, Marcus Miller affiche pourtantdepuis plus de 25 ans une réussite insolente. “Mistergroove” Miller est né à Brooklyn en 1959. Parfait autodi-dacte, il joue aussi bien du piano, de la clarinette que de laguitare basse. Il découvre le be-bop en écoutant lesdisques des 50’s où son cousin (le pianiste Wynton Kelly !)accompagne Miles Davis. Il débute professionnellementavec la flûtiste Bobbi Humphreys et part bientôt pour sapremière tournée US avec le batteur Lenny White. Ildécouvre les séances des studios new-yorkais en tra-vaillant avec Miles Davis, Aretha Franklin, Roberta Flack,Elton John, Luther Vandross… En 1979, Marcus rencontrele saxophoniste David Sanborn. Un peu plus tard, c’estMiles Davis qui l’invite à rejoindre son groupe. Dès cetteépoque, Miller passe régulièrement de la casquette de pro-ducteur à celle de musicien. Il compose et produit l’album“Tutu”, dernier grand succès du trompettiste en 1986. Dixans plus tard, son propre opus “Tales” montre un Marcusplus funky et plus efficace encore, réinventant le paysageglobal de la Black Music. “M2” (paru en 2001) récolte unGrammy Awards. Miller et son porkpie hat légendaire par-courent alors le monde, citant Prince, Hendrix ou StevieWonder comme Mingus ou Miles, claquant ses cordes etdémontant les genoux des funkateers de la planète.www.marcusmiller.com

THE PUNK FUNK ALL STARSLINE UP Joseph Bowie (tb), James Blood Ulmer (g), VernonReid (g), Melvin Gibbs (b), Ronald Shannon Jackson(dms)

James Blood Ulmer a publié plus de vingt albums, initiantet incarnant le terme “punk-jazz”, puis le mouvement“black-rock”. Guitariste atypique et génial, sorcier soniqueaux phrasés assassins, chanteur envoûtant, JB Ulmer estdepuis toujours un musicien hors du commun. Sexagé-naire coiffé d’un palmier de dreads sauvages, il est tou-jours aujourd’hui ce franc-tireur. Pour beaucoup, il est uneicône. Dans les années 60, il rencontre Ornette Colemanqui l’initie à ses théories “harmolodiques”. Il développe sapropre esthétique, mêlant sans fioriture une sorte de free-funk-blues à un jazz barbelé. En 2000 paraît l’album“Memphis Blood (the Sun Sessions)”, un pur joyau quimarque son retour au blues profond. Vernon Reid, guita-riste et fondateur de feu Living Colour, est né à Londres en1958. Installé à New-York, il développe une technique toutazimut, entre jazz fusion, rock metal et funk radical. Dès lafin des années 1970, il travaille déjà régulièrement avec lebatteur Ronald Shannon Jackson et avec le Defunkt, deJoseph Bowie. Ce projet Punk Funk promet son lot decataclysmes et de groove féroces.

ELECTRO DELUXETALENT ELECTRO ADAMILINE UP Irène (voc), Jean-François Baud (tp), ThomasFort (s), Gaël Cadoux (kb), Jérémie Coke (b), ArnaudRénaville (dms)

Avec cette brillante formation, qui a déjà sidéré le publicprésent à La Verrière lors de l’édition 2005 de Jazz àVienne, l’Hexagone tient là (avec Booster,Wise, Sayag JazzMachine…) l’une des rares formations electro jazz totale-ment convaincante. “Notre approche diffère de la plupartdes projets electro jazz qui sont généralement initiés pardes jazzmen se frottant aux nouvelles technologies. Noscompositions ne sont pas du jazz à proprement parler,mais une pure fusion entre electro, funk et hip hop” pré-cise Thomas Faure (sax et programmation). La musiquehybride de ce quartet formé en 2001 se voit adoubée en2005 par les participations lumineuses à leur premieralbum (“Stardown” – Such/Naïve) de quelques parrainstels Didier Lockwood, Flavio Boltro, Philippe Selam ou l’ex-cellent Guillaume Poncelet (les cuivres de NoJazz). Treizemusiciens invités se croisent au total dans cet album luxu-riant, empli de tourneries jungle, traversé par un impla-cable piano Fender Rhodes (Gaël Cadoux) et les loopingscuivrés des solistes. Electro, certes, mais de luxe. Commedu Herbie Hancock cru 95 passé à la moulinettedrum’n’bass.www.electrodeluxe.com

Nuit Funk

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MARCUS MILLER

THE PUNK FUNK ALL STARS

ELECTRO DELUXETALENT ELECTRO

MARDI 11 JUILLETJour

NORTHERN CALIFORNIA JAZZCHOIR

Ce big band originaire de l’Etat de Califor-nie vient nous faire découvrir ses talentsaussi bien dans l’improvisation que dansl’arrangement de standards de jazz.

DRAKE COLLEGE

Créé il y a bientôt sept ans, l’ensemble jazzde l’Université de Drake de l’Etat de l’Iowaa déjà voyagé dans une bonne partie del’Europe et des Etats-Unis. Ils viennent pourla première fois à Vienne nous présenterleur répertoire jazz.

SOFA SO GOOD

Dans un esprit de métissage et d’expéri-mentation, ce groupe mélange avec succèsjazz et rap. Sofa So Good fait partie desrares groupes hip hop acoustiques de lascène française.

MARDI 11 JUILLETNuit

BUNKY GREEN QUARTET FEAT. JASON MORAN,TARUS MATEEN, NASHEET WAITS LINE UP Bunky Green (as), Jason Moran (p), Tarus Mateen(b), Nasheet Waits (dms)

Un musicien rare, une sorte de légende pour ses pairs, et dontles enregistrements parcimonieux s’échangent commeautant de pierres précieuses. Green sort de l’ombre aprèstreize années de silence discographique (son dernier opusremonte à 1993 !), produit par un de ses plus fidèles admira-teurs, le saxophoniste Steve Coleman. Pour lui donner laréplique, Coleman a réuni des musiciens à forte personnalité.Jason Moran, Lonnie Plaxico et Nasheet Waits mesurent leprivilège d’être ainsi associés au “musician’s musician” duWisconsin. Né en 1935 à Milwaukee, Bunky Green est d’em-blée bouleversé par le langage de Charlie Parker. Il combinel’influence de Parker et celle de Dolphy et les intègre à sonpropre langage. Dès l’aube des années soixante-dix, il s’in-vestit dans l’éducation et enseigne à Chicago, puis à l’uni-versité de Jacksonville (Floride). Partagé entre l’éducation etle développement de sa musique, Green publiera 14 albumssous son nom. La plupart, introuvables, sont aujourd’huidevenus de précieux objets de collection.www.label-bleu.com – www.jasonmoran.comENTRÉE LIBRE

THIBAULT FALK QUARTET LINE UP Thibault Falk (p), Josh Yellon (s),Gary Hoopengardner (b), Marcin Lonak (dms)

ENTRÉE LIBRE. RENSEIGNEMENT : 04 78 63 55 00

EIVIND AARSET TRIO(ambient – Norway) LINE UP Eivind Aarset (g), Audun Erlien (b), Welte Holte(dms)

La réputation internationale du guitariste Eivind Aarset sefait de bouche à oreille, “chill out” façon DJ. Passé maîtredans l’art de construire des suites planantes pour guitarecosmique et ordinateurs sous acide, Aarset est là pourlongtemps…ENTRÉE 7€

PROJET SPÉCIAL “ZONE LIBRE PROJECT”Voir p. 59

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

LA VERRIÈRE/ 22h-4h

BUNKY GREEN

SOFA SO GOOD

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JAZZ AU “CIEL DE LYON”/22H

Le fameux Label norvégien JAZZLAND, créé parBugge Wesseltoft, fête à Vienne son dixièmeanniversaire avec ses plus grands représentantsles 10, 11 et 12 juillet à la Verrière... L’évènement.

EIVING AARSET

/ 16h / 17h30 / 19hSCÈNE DE CYBÈLE

Soirée Cuba théâtre antique 20 H 30MERCREDI 12 JUILLET

AFRO CUBAN ALL STARS LEAD JUAN DE MARCOS GONZALEZLINE UP Juan de Marcos Gonzalez Cardenas (tres, g, lead), Tirsio Oriol Duarte Lescay(voc), William Valdés Ibañez (voc), Thommy Lowry Garcia Rojas (tp, flugelhorn), OslenCeballo Brian (tp, flugelhorn), Lazaro Amaury Oviedo Dilout (tp, flugelhorn), DavidSuarez Merlin (s, clar), Antonio Leal Rodriguez (tb), Juan Carlos Marin Eloseguy (tb),David Alfaro Garcia (p, kb), Marcos Antonio Godoy Torres (b), Adel Gonzalez Gomez(congas), Rolando Salgado Palacio (bongo, cowbell), Luis Lang Morejon (coros, vln,

cuban perc), Felix Valdes Ibanez (coros, cuban perc), Antonio Juvencio PortuondoMartinez (tymb, dms)

Ce Allstar qui nous visite est le témoignage, en concert, d’un rassemblement sansprécédent, il y a tout juste dix ans. En mars 1996, vingt-cinq des plus brillants musicienscubains se rencontraient une semaine durant pour une descarga (la jam session à lacubaine) de tous les diables. Toutes générations confondues, cet aréopage cubain enre-gistrait alors un pur moment de grâce (l’album “A Toda Cuba le Gusta”, sur World Circuit).Le patriarche de ce rassemblement émouvant (le chanteur Pio Leyva) venait de fêter ses80 ans ; le plus jeune affichait fièrement 13 petits balais ! On y trouve, à l’époque, leregretté Ibrahim Ferrer, feu Rubén Gonzales au piano et Orlando “Cachaito” Lopez à lacontrebasse. Son cubain, boléro, mambo, mozambique, le répertoire des Afro cuban AllStars passe de reprises emblématiques en compositions nouvelles. Ce projet est né sousl’impulsion de Juan de Marcos Gonzales, directeur musical et joueur de tres. De Marcosa donc lancé, avant le film “Buena Vista Social Club”, le fameux mythe du papy boomCubain. À l’instar du Buena Vista, avec lequel il partage certains de ses musiciens, l’Afro-Cuban All Stars fait à la fois redécouvrir les vieilles gloires de la musique cubaine et ilexpose des musiciens en pleine ascension (tel le timbalero Amadito Valdes, acteur detoutes les tournées). La formation, en grande partie renouvelée, crée un jazz afro-cubaincontemporain, particulièrement dansant, tel que le démontre son deuxième album,“Distinto Diferente” (paru en 1999 sur World Circuit).

SEPTETO NACIONAL IGNACIO PIÑEIRO “EL SABOR DE LA TRADICIÓN”LINE UP Eugenio Rodríguez Rodríguez “Raspa” (voc, kb), Julio Antonio MartinezHernandez (voc, maracas), Enrique Abdon Collazo Collazo (tres, voc), AgustínSomeillan García (tp), Dagoberto Sacerio Oliva (g, voc), Raúl Acea Rivera (b),Francisco David Oropesa Fernández “Matador” (bongo, perc)

Le Septeto Nacional fait partie des institutions musicales de la grande île Caraïbes. Il futfondé en 1927 (!) par Ignacio Pineiro, bassiste et directeur du groupe qui composa notam-ment “Echale salsita”. Ce titre inspirera Gershwin pour son “Ouverture cubaine”.Le Septeto fut le premier orchestre cubain à accorder un rôle primordial à la trompette,l’un des premiers aussi à ne présenter que des compositions originales. Aujourd’hui,après 74 ans de succès, les jeunes ont pris la relève. Mélange de pulsations africainesancestrales et de rythmes chaloupés (bongos, claves et maracas), de voix mâles harmo-nisées (ténor et baryton), d’un tres traditionnel et d’une trompette brillante, le SeptetoNacional de Cuba fait tout simplement partie du patrimoine musical cubain. Le groupes’est toujours démarqué de la concurrence grâce au jeu de basse de Piñeiro. Son styleest notamment à l’origine de la différence entre le son habanero et le son oriental. En1933, l’arrivée de Lázaro Herrera à la trompette transforme définitivement le groupe enSepteto. C’est à cette époque que le groupe présente le fameux “Echale salsita”, un titremythique qui annonce le mot “salsa”. Après une éclipse de quelques années, le SeptetoNacional réapparaît en 54 sous la direction de l’infatigable Piñeiro.Avec lui, ce sont les héritiers de cette tradition orchestrale qui animent aujourd’hui leseptet mythique.www.septetonacional.com

SEPTETO NACIONAL

AFRO CUBAN ALL STAR

AFRO CUBAN ALL STARSLEAD JUAN DE MARCOS GONZALEZ

SEPTETO NACIONALIGNACIO PIÑEIRO “EL SABOR DE LA TRADICIÓN”

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MERCREDI 12 JUILLETJour

ATELIER “DÉCOUVERTE”DE L’ACADÉMIE

Après avoir découvert l’improvisation,les accords, les gammes et phrasesmusicales… les musiciens en herbe ferontleurs premiers pas sur scène. Venez lesapplaudir.

ATELIER “DU CLASSIQUEAU JAZZ” DE L’ACADÉMIE

À partir d’arrangements de standards demusique classique, les élèves approfondis-sent leurs connaissances sur la lecture departitions, les grilles d’improvisation et letravail d’ensemble. Cette passerelle entrele classique et le jazz donnera lieu à ceconcert sous la direction de Rémi Bulot etd’Antoine Brouze.

DÉJÀ VU JAZZ ACADEMY

Composé de 40 musiciens californiensâgés de 12 à 17 ans, le big band fait uneescale à Vienne dans le cadre de leurtournée européenne.

MERCREDI 12 JUILLETNuit

ERIC LEGNINI TRIO LINE UP Eric Legnini (p), Rosario Bonaccorso (b), FranckAgulhon (dms)

C’est au milieu des années 90 que l’on remarque soudainEric Legnini au sein du bouillonnant quintet de Stefano DiBattista. Ce jeune pianiste développe un style direct et géné-reux, trempé dans l’âme noire du piano. Legnini possède enoutre un phrasé porté vers le chant, la mélodie. L’héritage deses racines italiennes, sans doute. Malgré une mise en placerythmique digne des grands maîtres du hard bop, il aura falludix années avant que le pianiste, sideman à l’agenda saturé,ne se décide enfin à sortir de l’ombre. “Miss Soul”, son pre-mier disque en leader, est l’occasion pour l’Italo Belge (ins-tallé à Paris) de multiplier les connexions entre tradition etmodernité, entre musique savante et expression populaire.Le pianiste de jazz débarque aujourd’hui à Vienne pour expo-ser son amour de la musique noire, depuis la soul évoquéedans le titre de son album pétillant paru en janvier dernier,jusqu’au hip hop dont il est par ailleurs un amateur notoire.www.anteprimaproductions.comENTRÉE LIBRE

DAHFER YOUSSEF “DIVINE SHADOWS” (electro sufi – Norway) LINE UP Dhafer Youssef (voc, oud), Eivind Aarset (g), FinnGuttormsen (b), Jarle Vespestad (dms)

Dhafer Youssef jette un véritable pont céleste entre un orientancestral et un occident technologique, entre modulationsarabes et improvisation jazz. Sa voix et son jeu d’oud sontdevenus les fers de lance du label Jazzland. Youssef exposeun univers d’une grande pureté, contemplatif, incantatoire.Époustouflant.www.dhaferyoussef.comENTRÉE 7€

CARTE BLANCHE AUX NUITS SONORES # 2

WARM UP : TOMMY L

DJ SET : MANOO (DEEPLY ROOTED / AMBASSADE)+ PATRICE MOORE (NUITS SONORES)Manoo fait partie des figures emblématiques de la scèneélectronique lyonnaise. Quant à Patrice Moore, il fait preuved’une passion communicative consacrée à l’émergence desmouvances électro.

LES DOIGTS DE L’HOMME LINE UP Olivier Kikteff (g, banjo, voc), Yanick Alcocer (g),Tanguy Blum (b)

ENTRÉE LIBRE. RENSEIGNEMENT : 04 78 63 55 00

CLUB DE MINUIT/ 23h30-3h

LA VERRIÈRE/ 22h-4h

DAHFER YOUSSEF

DÉJÀ VU JAZZ ACADEMY

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JAZZ AU “CIEL DE LYON”/22H

Le fameux Label norvégien JAZZLAND, créé parBugge Wesseltoft, fête à Vienne son dixièmeanniversaire avec ses plus grands représentantsles 10, 11 et 12 juillet à la Verrière... L’évènement./ 16h / 17h30 / 19h

SCÈNE DE CYBÈLE

théâtre antique 20 H 30JEUDI 13 JUILLET

WILLY DEVILLE TRIOLINE UP Willy DeVille (voc, g, harm), DaveKeys (b, voc), Tba (p)

Depuis qu’il est installé à La Nouvelle-Orléans, Willy DeVille revisite principale-ment les standards rhythm’n’blues de sesidoles. Il a enregistré là le très réussi“Victory Mixture” avec rien moins quele Dr. John, Eddie Bo, Allen Toussaint ou lesMeters. DeVille livre en 92 une versionmariachi du classique “Hey Joe”. Le titredevient son plus gros hit international.“Loup Garou”, douzième opus de DeVille,et “Horse of a Different Color” (1999) visi-tent plus que jamais l’ambiance vaudoueet l’humeur bluesy du Delta. Willy DeVilleen ville, de N.Y à N.O : la transplantationréussie d’un natif du Village. Il lui auranéanmoins fallu, pour cela, quelqueengrais chimique, parfois…

DR. JOHN

DR. JOHN & THE LOWER 911LINE UP Dr. John (p, org, lead voc), JohnFohl (g, voc), David Barard (b, voc),Hermann Ernest III (dms, perc, voc)

Né Malcom John Rebennack en 1940 à LaNouvelle-Orléans, le bon docteur Jean aquitté durant quelques années son fief desbayous pour tenter sa chance à LosAngeles. Il s’était pourtant déjà bâti unesolide réputation du côté Delta, signantmême un premier tube – “Lights Out” –pour Jerry Byrne dès 57. Dix ans plus tard,après avoir enchaîné à L.A les séances destudio avec Sonny & Cher, Johnny GuitarWatson, The O’Jays, Phil Spector ou bienencore Iron Butterfly, Mc Rebennack al’idée d’adapter un personnage de légende,le Dr. John Creaux, dit “the Night Tripper”.Un doux zombie inspiré d’un prince africainqui régnait, au XIXe siècle, sur le vaudounéo-orléanais. Jazz, soul, ragtime, blues oufunk… Zombies, spiritualisme, colliers dedents de caïman et amulettes sacrées,strass façon Mardi Gras… Dès 1968, letrès référentiel personnage du Dr. John estlancé !

EDDIE BOLINE UP Eddie T. Bocage (voc, p), LouisMorgan (f, s), Richard Dixon (b), DwayneNelson (dms)

Edwin Joseph Bocage, alias Eddie Bo, estun chanteur et pianiste culte de La Nou-velle-Orléans. Évidemment influencé par lepianiste légendaire Professor Longhair,mais aussi par Art Tatum, il est l’un desderniers représentants du “junker style”.Eddie Bo est aussi charpentier de forma-tion… Depuis le passage de l’ouraganKatrina, Eddie Bo a retrouvé à la fois sesoutils de charpentier et son piano. Les pre-miers pour refaire le toit de sa maison. Lesecond pour affirmer l’énergie vitale d’uneville, d’un fief de la musique populaire quien a connu bien d’autres. Ce musicien à laverdeur étonnante (sa voix haute et doucen’a quasiment pas changé en plus d’undemi-siècle de carrière !) demeure l’un desmaîtres du gumbo funk. C’est un grand,c’est un bon, Bo. Il ne devrait pas manquerde croiser le fer sur la scène antique avecl’ex Capitaine Crochet du soul rock, sonpote, son “buddy” Willy DeVille.www.eddiebo.com

SJUWANA BYERSAND THE CHILDREN OF GOD LINE UP Sjuwana Byers (voc), JoylinBivins (voc), Tryna Dyson (voc), NikitaBoden (voc), Craig Adams (p, org, voc),Dejuan Lattimore (p, kb), ChristaviousGray (b, voc), Bruce Maffet (dms)

Sjuawana Byers and The Children of Godsont originaires de Louisiane et d’Alabama.Durant sa jeunesse, la chanteuse SjuwanaByers hante les paroisses de la Nouvelle-Orléans de sa voix de stentor soul.Au débutdes années 80, sa famille s’installe enOhio. Par nostalgie pour son Sud natal,Sjuwana fonde l’ensemble The Children ofGod en 1992. Essentiellement composé demembres de sa famille, le groupe signebientôt avec le label Rampart Street Musicde La Nouvelle-Orléans. The Children ofGod enchaînent alors les prestations auxquatre coins du pays, puis en Europe (vial’Italie). Sjuwana Byers et ses Enfants deDieu mûris au soleil du Delta surpassentdéfinitivement, en puissance et en fouguenaturelle, la plupart des quartets fémininsde la Côte Est.

LILLIAN BOUTTÉ & THE GIGOLOS“SOUL & SWING FROM NEW ORLEANS”LINE UP Lillian Boutté (voc), MichelBonnet (tp), Claude Braud (s), PatrickBacqueville (tb, voc), Christophe Davot(g), Jean-Marc Montaut (p), Jean-PierreRebillard (b), Stéphane Roger (dms)

En 1986, la chanteuse Lillian Boutté estnommée “Ambassadrice Musicale de laNouvelle-Orléans”. Vingt années de tour-nées internationales et de dix-sept albumsdans ses bagages, Lillian n’usurpe pas sontitre. Repérée par Allen Toussaint, elle enre-gistre très tôt aux côtés de Patti Labelle,les Neville Brothers, les Pointer Sisters ouDr. John. Pendant cinq ans, la comédiemusicale à succès “One Mo’Time” lui per-met de vivre ses passions à la fois de chan-teuse, de danseuse et de comédienne.Actrice, elle apparaît dans le film “AngelHeart” d’Alan Parker. Lillian Boutté et sesGigolos sont tels les ingrédients du cocktailnommé Mint Julep. Saveur du sucre decanne, fraîcheur de la glace pilée, surprisede la menthe hachée… Et coup de chaleurdu bourbon !

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All night Louisiane

WILLY DEVILLE

JEUDI 13 JUILLETJour

ATELIER “CRÉATION”DE L’ACADÉMIE

Autour de compositions et d’arrangementsoriginaux, ces musiciens plus confirmés sefamiliarisent avec l’écriture et l’improvisa-tion. Venez découvrir le travail effectué parles stagiaires de l’Académie.

PHILIPPE AUBRY ETLES ORPHÉONISTES ASSOCIÉS

Avec Philippe Aubry, compositeur et pro-fesseur de musique improvisée au CNRde Strasbourg, et la fanfare de l’AutreOrchestre, les élèves expérimentent l’artdéambulatoire. C’est par une grandeparade dans les rues de Vienne et la miseen musique de la place de l’Hôtel de Villeque se clôture la résidence de PhilippeAubry à l’Académie.

THE THIRSTY SELENITS BAND

Mélange de musique funk, jazz et rock,TheThirsty Selenits Band est caractérisé parson style “funk agricole”. Venu jouer l’andernier à Jazz à Vienne, ils sont de nouveauprésents pour nous faire découvrir leur uni-vers musical, hérité du jazz noir américain.

L’ACADÉMIE DU JAZZ

À partir du 29 juin, le Collège Ponsard (PlaceAndré-Rivoire) ouvre ses portes et accueillel’Académie Jazz à Vienne. Au choix, rési-dences et ateliers pour découvrir le jazzd’une autre manière.Pendant plusieurs jours, les stagiaires pour-ront vivre au rythme de l’Académie, aiguilléspar les intervenants ou musiciens, afin d’ac-quérir les notions de base ou d’approfondirleurs connaissances. Le travail de chaqueatelier ou résidence se finalisera par unconcert sur la Scène de Cybèle (sauf pour larésidence de Jean-Christophe Cholet enconcert au Club de Minuit).

LES RÉSIDENCES

JEAN-CHRISTOPHE CHOLETDu 3 au 6 juillet, de 10 h à 13 h et de 14 h 30à 17 h (sauf le 3 juillet de 14 h 30 à 17 h)Les stagiaires découvrent le monde de lacréation à partir des compositions de Jean-Christophe Cholet. La pièce musicale, abou-tissement de l’atelier, sera restituée au Club(Théâtre de Vienne) le 6 juillet à 18 h 15.

PHILIPPE AUBRY & LESORPHÉONISTES ASSOCIÉSJOUENT LA MUSIQUE D’ALBERTAYLERDu 8 au 13 juillet, de 10 h à 13 h et de 14 h 30à 17 hVoir page ci-contre

LES ATELIERSINTERVENANTS Rémi Bulot (trompettiste),Antoine Brouze (batteur, percussionniste),Ghyslain Regard (flûtiste), Laurent Richard(saxophoniste), Benoît Thevenot (pianiste)

ATELIER DÉCOUVERTEPOUR LES SCOLAIRESLes 29, 30 juin, 3 et 4 juillet, de 9 h 30 à 11 het de 14 h 30 à 16 h.Les élèves pourront aborder les aspects plustechniques de la musique jazz en abordantde manière interactive le blues, l’improvisa-tion vocale et le rythme.

ATELIER DÉCOUVERTEDu 5 au 7 juillet (1er groupe) et du 10 au 12juillet (2e groupe) ; samedis 1er et 8 juillet(groupe adulte), de 10 h à 12 h 30Après avoir découvert l’improvisation, lesaccords, gammes et phrases musicales…les musiciens en herbe feront leurs premierspas sur scène.Venez les applaudir le 12 juillet à 16 h.

ATELIER CRÉATION Du 5 au 7 juillet, de 10 h à 12 h 30et de 14 h 30 à 17 h 30Voir page ci-contre

ATELIER “DU CLASSIQUE AU JAZZ”Du 8 au 12 juillet, de 10 h à 12 h 30et de 14 h 30 à 17 h 30À partir d’arrangements de standards demusique classique, les élèves approfondis-sent leurs connaissances sur la lecture departitions, les grilles d’improvisation et le tra-vail d’ensemble. Cette passerelle entre leclassique et le jazz donnera lieu à un concertle 12 juillet à 17 h 30.

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/ 16h / 17h30 / 19hSCÈNE DE CYBÈLE

PHILIPPE AUBRY ET LES ORPHÉONISTES ASSOCIÉS

LA VERRIÈRE – CLUB AFTEROUVERTURE TOUS LES JOURS(SAUF LES 2, 3 ET 9 JUILLET) À 22H

CONCERT VERS 23H30WARM UP + AFTERS AVEC DJ’S INVITÉSJUSQU’À 4H

Grâce au soutien décisif de l’Adami cette année, la pro-grammation électro et métisse de La Verrière inaugurée aucours de l’édition 2005 du festival Jazz à Vienne confirmecette année, avec notamment une célébration cosmiquedes 10 ans du label norvégien Jazzland, ses inclinaisonspour les formes les plus hybrides de jazz et de groove élec-tro planétaires. Dès le 29 juin, de 22 h à 4 h et pour onze soi-rées accompagnées des Vjs Nico Tico + onoffdesign et laprogrammation DJ de Tommy Lawson, elle affirme sesambitions de scène “Découvertes” et son rôle de rendez-vous “after” incontournable.

LES VJ ET DJ RESIDENTSNICO TICO / XLR PROJECTNicolas Ticot, précurseur du V-jing, performeur, concepteur etscénographe crée Xlr Project en 1999. Ce collectif met enplace une multitude de projet multimédias V-jing, vidéo art,live audiovisuel, spectacles, performances…

ONOFFDESIGNPierre Marfoure est graphiste et fondateur de Onoffdesign,l’agence de communication du festival. Il tente de jeter despasserelles entre toutes les disciplines de la créationgraphique : web, print, illustration, dessin d’animation, BD…Il réunit à la Verrière image et musique et offre au spectateurune expérience nouvelle et unique.

TOMMY L (Zone libre / Bastia (Jazz à Vienne))Electro / Jazz, Deep Minimal, HouseGrand amateur de jazz et de toutes les musiques qui groo-vent y compris l’ensemble des courants electro. Ses sets sontvéritablement éclectiques, allant de morceaux electro-jazz aumeilleur de la house en passant par des ambiances dublourdes et poisseuses à souhait !

RESTAURANT LE BULDOLe restaurant BULDO vous ouvre sa terrasse sur les bords duRhône pendant les concerts de la salle de la verrière jusqu’à4 h du matin. Notre chef vous a concocté une carte estivaleaux saveurs d’été. Poissons et viandes grillées, salades, sau-mon fumé, et bar à vin, le tout à petit prix. Transats, exposi-tions et performances, vous y retrouverez sûrement lesartistes qui ont fait vibrer votre soirée. Désurbanisez vous !

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NICO TICO TOMMY L LA VERRIÈRE

à 10 min à pied du théâtre antique

En reconduisant le RéZZo pour la deuxièmeédition, Jazz à Vienne confirme sa volontéde développer, en s’appuyant sur desacteurs nationaux du jazz, un tremplinreconnu à l’échelle nationale. Cette année, dix-sept structures parte-naires proposent chacune deux formations(du duo au sextet) issues de leur région.Douze groupes sont ensuite sélectionnéspour participer au tremplin qui se déroulerasur la Scène de Cybèle les 30 juin, 1er et 2juillet, et du 7 au 9 juillet (à 17 h ou 19 h levendredi et le samedi, et à 16 h ou 18 h ledimanche). Le 13 juillet, le jury annoncera le groupelauréat du concours. Celui-ci sera récom-pensé par : l’enregistrement en studio d’unalbum, le pressage d’un CD à 1000 exem-plaires, la programmation dans diversesstructures (Jazz Club Lionel Hampton àParis, Auditorium de Lyon et Club de Minuit),et la labellisation du groupe “Lauréat duRéZZo Jazz à Vienne 2006”.

FESTIVAL OFF

COMPAGNIE DU GAI SAVOIRFOND DE BOUFFONBouffon est une sinécure. Qui est ce bouffon,une tare ou une star ? Qu’a-t-il à nousapprendre si on se sait suffisamment ouvertpour le comprendre ? La vérité est ailleursnous a-t-on dit. En avant les surprises…• Le 30 juin à 18 h Place Général de Gaulle• Le 1er juillet à 18 h Place Général de Gaulle• Le 2 juillet à 18 h Cours Romestang

UNE FAMILLE EN OROn se choisit ses amis mais pas sa famille aécrit Renaud. Peut être ne pensait-il pas à lafamille Mejor. Mais pour eux l’expression estopportune de père en fille, d’Hector à Laure.C’est peut-être pour le pire mais sûrementpour les Mejor…• Le 1er juillet à 16 h Place Général de Gaulle• Le 2 juillet à 16 h Cours Romestang

Rens. complémentaires au 06 11 76 78 41

“IMPROMPTUS DANSÉS”La compagnie Florence Beaujard (Hélène,Laure, Florence et Lucas Genas aux percus-sions) présente un nouveau spectacle :

“UTILISANT TA VOIX, JE VEUX PRENDRE CORPS”Mis en scène par Pauline Baudet.Les samedi 1er, dimanche 2 et dimanche 9juillet 2006 à 18 h, Cour des Carmes au 15rue de la charité à Vienne – Entrée libre.

Par ailleurs, la compagnie propose 2 stagesde “danse improvisation” ouverts à tous.Du 5 au 7 juillet et du 10 au 13 juillet de 15 à17 h.Dans les locaux de l’école de musique et dedanse, 67 rue Victor Hugo à Vienne.

Contact : 04 74 57 77 14

ASSOCIATION TOPIK & CO Topik & Co vous invite à découvrir ses artistesplasticiens exposés chez 15 commerçantsdu centre ville où un évènement vous seraproposé chaque jour :• Odéon – Cours Briller• Almodobar et Cuba del Sol – Rue du Musée• Franck Provost – Rue Peyron• Vins et Terroirs – Rue de l’Archevêché• Mousse Boule – Rue Ponsard• Cordonnerie des Orfèvres

Rue des Orfèvres• Optique Guigue – Rue Marchande• Servi’cal – Place A. Briand• Red Rock Café – Rue de la Table Ronde• Auprès de mon Art – Rue J.J. Rousseau• Librairie Luciole – Place du Temple• Bar du Temple – Place du Temple• Art Colore – Rue J. Brenier• Atelier Galerie Zopa – Rue des Ursulines

Contact : [email protected] 63 54 01 64

LA BODÉGA Place François Mitterrand Concerts :

tous les soirs du 29 juin au 13 juillet

LE TOUTATIS Place du TempleConcerts :

les vendredi et samedi soirs

LE TEMPLE Place du TempleConcerts :

les vendredi et samedi soirs

RED ROCK CAFÉ 16 Rue de la Table Ronde Concerts (à 20 h) :

tous les soirs du 29 juin au 13 juillet

AUTRES LIEUX DE CONCERT

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LE “RéZZo” tisse sa toile les membres du RéZZo

LE FORUM DE CYBÈLE : LIEU DE RENCONTRES DES FESTIVALIERS

Place centrale du festival, le forum deCybèle est un rendez-vous incontournablepour les festivaliers avides de rencontres etde découvertes.Lieu de détente et d’échanges, on peut s’yinformer, flâner, se retrouver autour d’unverre à l’ombre d’un parasol. Ses différentspôles de concerts et d’animations vousferont patienter, en attendant les concertsau Théâtre Antique.

ESPACE BAR / RESTAURANTInstallé sur l’esplanade du théâtre municipalsurplombant le forum, vous pourrez vous res-taurer ou simplement prendre un verre enterrasse entre les concerts.

CLUB JAZZ ENTREPRISESVéritable vitrine du dynamisme économiquelocal, les 21 membres du CJE (entreprises duPays Viennois et du Nord-Isère) vous invitentà découvrir leur savoir-faire et leurs produits.L’espace Club Jazz Entreprises, en accèslibre jusqu’à 18 h, propose également desarchives vidéo des artistes se produisant lesoir au Théâtre Antique.

IMPRESSIONS DE JAZZPerformance picturale – Jardin de Cybèle Des peintres du collectif d’artistes Solo Sarytraduisent leur écoute musicale pendant ladurée d’un concert, en une expression pictu-rale sur une toile de 1m x 1m.

BOUTIQUE DU FESTIVALVous y trouverez les indispensables produitsofficiels Jazz à Vienne : affiches, tee-shirt,casquettes, ponchos, coussins, programmesofficiels…

ESPACE TOURISME Le comité départemental du tourisme del’Isère et l’office de tourisme de Vienne vousinvitent à découvrir les richesses de la régionet vous proposent des idées de visites àmoins de 40 minutes de Vienne.

LETTRES SUR COURJazz et littérature avec une bibliothèque enplein air et des lectures par les auteurs, maisaussi des “buffets littéraires”. Vous aurez leloisir de savourer les livres sur places dans le“jardin de lecture” du festival.

AMMA COMPAGNIE Offrez-vous une Pause Relaxation tous lesjours, à Cybèle, entre 16 h et 22 h. Les prati-ciens du Réseau AMMA Compagnie et l’ins-titut AQUA BEAUTE vous proposent, sur unair de Jazz, de vous soulager des tensions dela journée grâce au Amma , art japonais depression digital. Offrez-vous un Massa’JazzA Vienne !

LA TENTE À BŒUFDepuis trois ans, Jazz à Vienne a mis enplace sa “Tente à Bœuf”. Cet espace estouvert aux musiciens de tous horizons etaccueille des Jam Sessions dans la pure

tradition du jazz, chaque soir à partir de20h30.Cette année, Jazz à Vienne souhaite donnerune place aux plus jeunes en accueillant lesformations des écoles de musique de larégion Rhône-Alpes ainsi que des collectifsde musiciens. Tous les soirs, des groupesassurent une rythmique de base, pouraccompagner des musiciens amateurs.

29 et 30 juin : École de Musique de Vienne1er juillet : “À Vaulx Jazz”3 juillet : École de Musique de Feyzin4 juillet : École de Musique de Sassenage5 juillet : Le collectif “Grolectif” (Lyon)6 juillet : Le collectif “Grolectif” (Lyon)7 juillet : “Hot Club de Lyon”8 juillet : “Musique des Cuivres”10 juillet : Exposition du Luthier LaurentHuchard (guitare jazz et jazz manouche). Ilinvite à cette occasion Yeorling Trio avecBenoît Convert, Raphaëlle Vallade et OlivierSoumalie.11 juillet : “Jazz Action Valence”12 juillet : “Jazz Action Valence”13 juillet : Programmation en cours

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LETTRES SUR COUR “UNE INVITATION À LA LECTURE…”

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Organisée en collaboration avec le festival par des béné-voles passionnés de littérature, Lettres sur cour entraîneles festivaliers et les habitants de Vienne à la découverted’écrivains ou de poètes reconnus ou peu connus, sous uneforme à la fois conviviale et originale. Pendant 15 jours, troisauteurs sont invités à lire des extraits de leur œuvre dans uncadre intimiste, parfois accompagnés d’un musicien quiimprovise à leurs côtés. Comme ces deux dernières années,Lettres sur cour propose à l’heure du déjeuner, des “buffetslittéraires” autour d’un éditeur ou d’une revue de littérature.Une “bibliothèque de plein air” sera également ouverte àtous, sous un chapiteau dressé dans les Jardins de Cybèle.

LETTRES SUR COURBibliothèque MunicipalePlace de Miremont38200 Vienne

Tél : 04 74 85 07 27 – Fax : 04 74 53 37 85 [email protected] - www.jazzavienne.com

JEUDI 6 JUILLET Musée de Saint-Romain en Gal/Vienne, avec le Hot club deLyon. 17 h – Lecture Jazz : Chet Baker “Comme si j’avais desailes” Michel Gonzales (lecture), Yves Perrin (guitare),Michel Robert (saxo soprano)

VENDREDI 7 JUILLET Cour de Saint-Louis, 39 rue Juiverie.12 h – Buffet LittéraireLa littérature Arménienne, par Vahé Godel17 h – LectureVahé Godel (lecture), Frédéric Mouchanat (saxo, clarinette)Écrivain et poète, Vahé Godel est l’un des plus grandstraducteurs de la poésie arménienne et a publié unevingtaine de recueils de poésie, des romans, des essais etdes anthologies.

SAMEDI 8 JUILLET Cour des Carmes, 15 rue de la Charité.12 h – Buffet LittéraireZazieweb par Isabelle Aveline (www.zazieweb.com)17 h – LecturePaul Nizon (lecture), Joris Garnier (saxophone)Romancier et essayiste, il a opté pour une existence sansattaches et met en scène un “je” toujours changeant.Il s’abrite volontiers derrière la métaphore pour évoquer unréel très ordinaire, dans une langue d’une grande richessepoétique.

DIMANCHE 9 JUILLET Cour du collège Ponsard, place André Rivoire.12 h – Buffet LittéraireLes éditions Métailié avec Anne-Marie Métailié17 h – LectureBernardo Carvalho (lecture), Patrick Emery (percussions)En écho aux plus sombres récits de noirceur réaliste, Car-valho glisse, vogue entre terre ferme et cœur des ténèbres,dans la lignée de Conrad ou de Blaise Cendrars.

Contact :Isabelle Giroud - 04 74 15 90 29 - [email protected]

Livres à découvrir ou à retrouver à la bibliothèque de pleinair au Jardin de Cybèle, tous les jours de 16 h à 20 h.Renseignements :Bibliothèque municipale ou www.bm-vienne.fr

DU 24 JUIN AU 18 SEPTEMBRE 2006 Le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal – Vienneinvite Marie Goussé, artiste plasticienne. À cette occasion,le site archéologique accueille l’exposition “Relevés,Révélés” et s’offre un nouveau visage grâce à quatreinstallations de bois et de voiles évoquant une vie enfouie.www.musees-gallo-romains.com

THÉÂTRE ANTIQUE DE VIENNE 20 H 30

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ÉTÉ 2006INFOLINE : 0892 702007 (0, 34E/MINUTE)

LOCATION : POINTS HABITUELS.

www.theatreantiquevienne.com

THE WHO TRACY CHAPMAN LOUISE ATTAQUE

JAMES BLUNTLundi 19 juin – 20 h

CINÉ ÉTÉPOSÉÏDONVendredi 23 juin – à la tombée de la nuit

RAPHAËLSamedi 24 juin – 21 h

6e NUIT INTERCELTIQUE• TRI YANN• THE DUBLINERS• BAGAD BRO KEMPERLESamedi 15 juillet – 20 h 30

LES CÔTES DU ROCK – MILLÉSIME2006• THE WHO + 1re PARTIE : CASBAH CLUB

+ LAURÉAT DU TREMPLIN BUD SPENCER CLOUT

Lundi 17 juillet – 21 h

• MASSIVE ATTACK + 1re PARTIE : ARCHIVE

Mardi 18 juillet – 20 h

• KANYE WEST + 1re PARTIE : DIAM’S

Mercredi 19 juillet – 20 h 30

FESTIVAL LES AUTHENTIKSYANN TIERSEN, AMÉLIE LES CRAYONS,LES OGRES DE BARBACK, LES TIT’NASSELS,ZÉPHYROLOGIEJeudi 20 juillet – 19 h

DUB INCORPORATION+ TOOTS AND THE MEYTALS, SEEED, CULCHA CANDELA

Vendredi 21 juillet – 20 h 30

M.POKORASamedi 22 juillet – 21 h

LOUISE ATTAQUE+ 1re PARTIE : MICKEY 3D

Mardi 25 juillet – 20 h 30

MARC LAVOINEVendredi 28 juillet – 20 h 30

TRACY CHAPMAN + 1re PARTIE : GAGE

Dimanche 30 juillet – 20 h 30

DAVID GILMOURLundi 31 juillet – 20 h 30

LAURENT GERRASamedi 5 août – 21 h 30

ET CET HIVER…Au Théâtre de Vienne(le club de minuit)

JAZZ MÉDITERRANÉE les 8 et 9 décembre 2006(programmation en cours)

En partenariat avec Jazz à Vienne

JOEY DEFRANCESCO, BIRELILAGRENE & ANDRE CECCARELLITRIOLINE UP Joey DeFrancesco (Orgue),Biréli Lagrène (Guitare), André Ceccarelli(Batterie)

Le maître-batteur niçois n’est pas musicien àse reposer sur ses lauriers. Il conduit, tam-bour battant, son tout nouveau trio avec sesdeux comparses Biréli Lagrène, virtuose de laguitare déjà invité sur son dernier album, etJoey DeFrancesco, organiste américain de lalignée de Jimmy Smith. Ils inscrivent aujour-d’hui l’une des plus belles pages d’un desformats les plus forts en swing du jazz, le trioorgue-guitare-batterie.

VENDREDI 20 OCTOBRE – 20H30(En collaboration avec Rhino Jazz Festival)

RABIH ABOU-KHALIL QUINTETLINE UP Rabih Abou-Khalil (oud), GavinoMurgia (voix et saxophones), Michel Godard(tuba), Jarrod Cagwin (batterie), LucianoBiondini (accordéon)

Cet artiste séduit un public hétéroclite allantdes amateurs de jazz à ceux de “worldmusic”, ce dont témoignent ses ventes dedisques qui comptent parmi les plus impor-tantes sur le marché européen du jazz. Legroupe d’Abou-Khalil a su dresser un pontentre l’Orient et l’Occident, la “world music”et le jazz, la tradition et l’avant-garde.Nouveau CD à l’automne 2006

VENDREDI 26 JANVIER – 20H30

ROY HARGROVE& THE RH FACTORLINE UP Roy Hargrove (trompette, bugle,

chant), Renee Neufville (chant, claviers),Keith Anderson (saxophones),Bobby Sparks (claviers), Todd Parsnow(guitare), Reggie Washington (basse),Willie Jones III et Jason Thomas(batterie)

A 36 ans, le trompettiste Roy Hargrove s’estaffirmé et s’est établi parmi les meilleursmusiciens de jazz et même au-delà. Lemonde de la musique aurait aujourd’hui dumal à trouver un ambassadeur capable detraverser différents mondes, du Jazz clas-sique à l’underground funky, meilleur queRoy Hargrove. L’alliance du talentueux trom-pettiste et du RH Factor en est une preuvesupplémentaire.Jazz/funk – nouveau CD sorti en avril 2006

DIMANCHE 25 MARS – 17H(En collaboration avec À Vaulx Jazz Festival)

DAVE BRUBECK (SOUS RÉSERVE)

L’un des premiers géants du jazz, le pianistede “Take Five”, complice de Paul Desmond etde Gerry Mulligan, fête ses 80 ans ! Brubeck,légende du jazz, est aussi célèbre commecompositeur que comme pianiste. Brubecka écrit et enregistré plusieurs œuvres degrande envergure, dont deux ballets, unecomédie musicale, un oratorio, quatre can-tates, une messe, des œuvres pour forma-tions de jazz et orchestre et plusieurs piècespour piano seul.

SAMEDI 5 MAI – 20H30

RABIH ABOU-KHALIL ROY HARGROVEV84

SÉRIE JAZZ – AUDITORIUM DE LYON SAISON 2006-2007

BIRELI LAGRENE