Upload
others
View
13
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Outils pour se préparer à un entretien d’embauche
« Avoir toujours à l’esprit que dans la communication, il y a au moins 80% de non verbal » Mettre à jour sa messagerie téléphonique, c'est votre "vitrine", le B.A‐BA !.
Je vous demande de faire une messagerie de type professionnel du style suivant :
« Bienvenue sur la messagerie de XX YY, laissez‐moi un message et je vous rappellerais au plus vite, merci beaucoup »
[« Xx » = votre Prénom, et « YY » = votre nom de famille] (avec évidemment un numéro de téléphone portable non masqué !).
Do / Don’t : Le langage non verbal en entretien d’embauche
Vous vous voyez déjà (en haut de l’affiche ?!) en dirigeant d’entreprise accompli et épanoui gérant d’une main
de fer (dans un gant de velours) votre sympathique mais surtout prospère activité. Mais avant de vous lancer
dans la belle et joyeuse aventure de l’entrepreneuriat vous avez quand même postulé sur internet dans
d’autres grandes et attrayantes sociétés (qui ne sont pas encore les vôtres rappelons-le !).
Disons, pour arrondir au centième que vous avez envoyé environ 317, 38 CV et attendu des centaines, que dis-je,
des millions d’heures une réponse (positive cela va sans dire). Et là, ô miracle (oui de nos jours les miracles
ressemblent à cela), vous êtes convié (enfin !!) à… un goûter d’anniversaire samedi prochain 16h… mais non à un
entretien lundi en 8 à 8h (comme ça on s’en souvient plus facilement).
Bravo, félicitations, super, waouh la chance (disent, la larme à l’œil, vos amis chômeurs jaloux), congrats,
applause ! Oui, mais non car tout cela ne fait que commencer et vous sentez déjà le stress pré-entretien vous
gagner. Attention, car trop de stress (ne tue pas le stress, sinon ça serait trop simple), et ce sont tous vos petits
défauts, tic et toc qui risquent de ressortir le jour J !
Pour autant pas de panique, en trouvant le bon équilibre cela devrait bien se passer (ou du moins se passer tout
court).
Rien que pour vous, décidément vous en avez de la veine, petit récapitulatif des « ça c’est pas mal/ah ouais ça
claque vegra! » et des « ça tu oublies, t’es grillé d’avance si tu fais/dis ça en entretien ».
Vous le savez peut-être mais en matière de communication il n’y a pas que le blabla qui compte. En effet, tous vos
gestes, attitudes et mimiques (tout le non verbal donc) traduisent des messages, volontaires ou pas, et constituent
ainsi un mode de communication à part entière. C’est ce que l’on appelle la « Communication non verbale » (ou
« CNV » : à ne pas confondre avec la « Communication Non Violente », mais que l’on ne peut que vous
recommander également en entretien) ou « Langage non verbal ».
Ces actes, conscients ou inconscients, qui accompagnent votre discours verbal, peuvent vous servir et être de bons
facteurs de valorisation de votre candidature. Ils sont aussi, révélateurs de comportements moins à même de
contribuer à faire de vous THE candidat, alors prudence.
Les DO
Les a t t i t ud es co r por e l l e s po s i t i v es
– Le regard franc et droit (on ne regarde pas ses pieds, mains, stylos ou feuilles durant tout l’entretien). Il
est toujours préférable, même impératif de regarder son interlocuteur (il n’y a rien de plus désagréable qu’une
personne située en face de vous et qui regarde à côté ou derrière vous sans croiser votre regard). Vous êtes timide
ou impressionné, ce n’est pas une raison !! Respirez un bon coup, buvez (personne ne vous reprochera de sortir
votre petite bouteille ou de demander/accepter lorsque l’on vous accueille, le café ou verre d’eau) et relevez les
yeux ! Et bien sûr, on garde cette attitude même si le recruteur n’en fait pas de même. Il faut savoir susciter
l’intérêt !
– La fameuse poignée de main : un peu ferme et un peu détendue à la fois (oui, c’est possible). Entrainez-
vous avec vos amis, soirée fun garantie !
– Le sourire : Après avoir évidemment vérifié votre dentition dans un joli miroir et aidé éventuellement
d’une brosse à dents magique, vous êtes prêt pour votre plus beau sourire. Ceci dit, pas la peine d’en faire des
tonnes, soyez naturels ++ (c’est-à-dire, souriant mais pas trop, et surtout aux bons moments, car attention sourire
n’est pas –forcément- rire !). Encore une fois tout est question de juste dosage…
– Sachez que votre tenue (vestimentaire/coiffure/maquillage) est un élément important dans la
communication non verbale : comme toujours elle est à adapter au contexte et au poste pour lequel vous vous
présentez. A vous d’étudier au préalable le « style » de l’entreprise et de choisir votre tenue en fonction (une
tenue propre, agréable à porter et à regarder, qui traduit aussi votre personnalité – une petite touche de couleur
pour égayer un choix classique, etc. Et pensez que s’il fait chaud vous serez plus à l’aise sans votre veste, donc à
réfléchir pour choisir le « haut » adapté).
– Et petit plus : comme en matière de parfums les goûts sont multiples et en l’occurrence, vous ne
connaissez pas ceux de vos interlocuteurs : mieux vaut pas de parfum (ou très léger, léger) que trop de parfum.
Certes, vous avez envie de faire bonne impression et que l’on se souvienne de vous, mais pas pour cette raison.
Vous avez tout intérêt à vous démarquer par vos compétences, votre motivation, votre pep’s et vos qualités
relationnelles que par une surcharge vaporeuse de votre flacon favori !
– Vous rougissez facilement ? oui je sais, moi aussi, mais arrêtez d’y penser et ça ira déjà beaucoup mieux.
Les DON’T :
– Les mains et le visage : souvent on ne sait pas quoi faire de ses mains et avec un peu de stress on se
retrouve à se triturer la bouche, remettre 10 fois ses cheveux derrière l’oreille, mettre ses mains devant sa bouche
lorsque l’on sourit, se toucher le lobe de l’oreille ou le nez, tirer 3 fois sur son tee-shirt (ah non pardon, ça c’est
Nadal, pas vous). Il est rarement agréable pour votre interlocuteur d’être spectateur de ces petites mimiques, et
cela vous déconcentre, même si vous ne vous en rendez pas forcément compte. A proscrire évidemment car ce sont
des attitudes « parasites » qui au lieu de vous permettre de vous recentrer et d’être concentré sur votre discours,
vous font perdre de l’énergie et parfois le fil de votre phrase !
– Le cliquetage de stylo, le machouillage de chewing-gum (pas la peine de développer, tout est dit)
– Les attitudes « envahissantes » : comme vous ne savez pas quoi faire de vos mains, vous pouvez tout à fait
les poser sur la table (on évite bien sûr les coudes avec la tête posée dessus ! vous avez le droit d’être fatigué ou
en admiration mais vous n’êtes pas en amphi ni face à Brad Pitt !) ou vous en servir pour parler (avec modération,
on ne joue ni dans une pub italienne, ni à l’arbitre de foot !). Ceci étant dit, ne soyez pas trop « envahissant ».
Restez sur votre « espace », évitez d’avancer trop par vos gestes sur l’espace du bureau. Il en va de même pour vos
affaires : manteau, stylos, pochettes, feuilles, ….
– Les attitudes « familières » : faut-il préciser que le clin d’œil ou la tape dans le dos ne sont pas de
rigueur ?!
– Le coup d’œil rapide (que vous avez cru discret, perdu !) à votre montre ou à votre portable. Concernant
ce dernier, il est plus sage de le laisser dans une poche bien tranquille et en mode silencieux (ou éteint même, car
après tout vous êtes en entretien et penser à ramener du pain pour midi, vous « détaguer » d’une photo ratée sur
Facebook, ou savoir comment était la fameuse soirée d’hier que vous avez loupé, parce que vous étiez justement
en train de préparer votre entretien, ne sont guère dans vos priorités).
En parlant de téléphone toujours : attention aux coups de fil passés juste en sortant alors que vous êtes encore
dans un couloir ou devant les locaux : les murs/fenêtres sont parfois moins épais que vous ne l’imaginez et vous ne
savez pas non plus qui connait qui, qui connait untel dans l’entreprise. Il serait bête de tout gâcher maintenant !
Vous voilà prêt pour affronter sereinement votre entretien, une bonne nuit de sommeil la
http://laruche.wizbii.com/langage-non-verbal-entretien/
Se préparer à l'entretien d'embauche
Pour réussir un entretien d'embauche il est indispensable de s'y préparer à l'avance. Voici votre check-list
de ce qu'il faut faire avant, pendant et après l'entretien.
Avant l'entretien
Avoir une bonne présentation, soignez les détails de son apparence et trouver un dress-code cohérent
avec votre futur poste.
Les outils à prévoir pour votre entretien : un agenda, une montre, un stylo voire deux, un bloc-notes, une
copie de l'offre d'emploi, une copie de votre lettre de motivation, des exemplaires de CV, une liste de
références (contacts dans les précédentes entreprises où vous avez travaillé), et éventuellement des
pastilles pour l'haleine, un cartable ou un porte-documents.
Se renseigner sur l'entreprise : chercher l'adresse, visiter le site internet (notamment la partie RH),
trouver le nom des dirigeants, se renseigner sur l'actualité de la société sur son marché, (la fiche d'identité
et les chiffres-clés). Enfin regarder soigneusement l'itinéraire pour se rendre sur le lieu de l'entretien.
Eventuellement chercher des informations sur la ou les personnes qui vous feront passer l'entretien.
Préparer l'entretien : s'entraîner à faire une présentation en quelques minutes, solliciter éventuellement
vos proches pour faire une répétition en " live ", ou alors devant une webcam. Apprendre à résumer son
parcours en faisant ressortir une cohérence, une évolution professionnelle. Penser à ce qui peut montrer
votre personnalité, vos motivations et préparer quelques questions sur le poste et l'entreprise.
Pendant l'entretien
Arriver avec 5 minutes d'avance.
S'exprimer clairement
Se présenter et laisser le recruteur expliquer le déroulement de l'entretien.
Commencez la présentation de votre parcours par votre formation puis détailler vos expériences des plus
anciennes aux plus récentes. Pour chaque expérience, nommez l'entreprise, son secteur d'activité, les
effectifs, le type de contrat, votre situation hiérarchique, vos missions. Attention à ne jamais dénigrer la
société !
Expliquez la ou les raisons de votre départ, ce que chaque expérience vous a apporté.
Au moment des échanges sur votre personnalité (la fameuse question sur vos atouts et points faibles dans
le travail) donnez un exemple concret à chaque fois en vous appuyant sur ce que les autres disent de
vous.
Ne pas oublier d'expliquer les raisons de votre candidature en présentant vos motivations pour le poste et
la société. Et bien sûr de poser des questions sur l'activité, le marché, le poste, la rémunération, le process
de recrutement, ce que l'on attend du futur recruté, le délai de réponse...
Les erreurs et pièges à éviter absolument : n'adoptez pas le comportement de vos interlocuteurs (effet
miroir). Ne coupez pas la parole. Pensez à éteindre votre portable avant de passer l'entretien.
Après l'entretien
Remerciez votre interlocuteur de vous avoir reçu.
Envoyer un mail après l'entretien pour redire votre motivation et éventuellement transmettre des
informations complémentaires : références demandées lors de l'entretien, copies de diplômes, etc.
Relancer sa candidature une fois le délai normal de traitement de candidatures dépassé (deux ou trois
semaines).
http://www.regionsjob.com/actualites/se-preparer-a-l-entretien-d-embauche-29060
Répondre aux 10 questions les plus fréquentes en
entretien d’embauche
Article invité écrit par Gaelle Şahintekin, Project Manager chez Oban Multilingual.
Après la vague (que dire, la mer !) de CV que vous avez adressés aux DRH de toutes les régions de France,
même les plus reculées, vous venez enfin de recevoir un mail de convocation à un entretien d’embauche.
Félicitations ! Mais vous avez bien lu, il s’agit davantage d’une « convocation » que d’une invitation. Pour
éviter une séance sur le grill, rien ne vaut le bachotage (eh oui, encore lui !) : découvrez les 10 questions les
plus fréquemment posées en entretien et préparez vos réponses pour ne pas être pris(e) au dépourvu.
10 questions fréquentes en entretien d’embauche
1 . « P a r l ez -m oi d e v o us »
Un classique destiné à vous mettre à l’aise en vous donnant la parole, pour désamorcer la tension des premières
minutes. Profitez-en pour présenter votre parcours en quelques phrases et évoquer les expériences récentes en lien
avec l’activité de l’entreprise. Gardez à l’esprit que cette entame a également pour but de jauger votre niveau de
langage et votre capacité à répondre de façon claire, à une question simple. Faites attention à votre langage
corporel et surtout, levez le nez devotre CV!
2 . Q u ’av ez -v ous f a i t depu i s v o t r e so r t i e d ’ é t ud es ?
Inutile de vous lancer dans l’énumération de vos petits boulots. Mettez en avant des stages que vous avez pu
réaliser ou à défaut, expliquez en toute franchise votre ténacité à décrocher un entretien pour un emploi qui vous
motive (celui-là) : vous illustrez ainsi la détermination que vous avez mise dans votre recherche d’emploi, tout en
recentrant le débat sur le sujet du jour. Et hop, question suivante !
3 . Po ur qu o i av o i r r ép on du à no s o f f r es d ’ emp lo i ?
Là, vous sortez les infos pertinentes que vous avez réunies sur l’histoire de l’entreprise, sa philosophie ou son
développement annoncé. Montrez que vous savez où vous mettez les pieds, sans trop vous étendre non plus, au
risque de faire fausse route et de ruiner vos recherches.
4 . Po ur qu o i p ens ez - v ou s ê t r e l e me i l l eu r c an d id a t po ur c e p os t e ?
Question délicate. Le mieux est de citer des connaissances précises acquises lors de vos études tout en bichonnant
votre employabilité par un rappel de vos stages et expériences. Surtout, ne vous comparez pas aux autres
candidats.
5 . Q u e l l e s s on t vo s q ua l i t é s au t r av a i l ?
Délaissez l’aspect compétences métiers pour vous concentrer sur vos aptitudes personnelles : ponctualité,
détermination, réactivité, esprit d’équipe (ou pas selon les métiers), créativité, curiosité, goût du challenge, etc.
Sélectionnez le champ lexical adéquat pour le faire coïncider aux attentes des recruteurs.
6 . Q u e l s s on t vos dé f au t s ?
Symétrie de la n°5, cette question est de moins en moins formulée durant les entretiens. Préparez-la tout de
même et choisissant un ou deux exemples que vous pourrez basculer en votre faveur, avec le sourire !
7 . D éc r i vez -m oi u ne jo u r n ée d e t r av a i l t yp e ?
Une question loin d’être anodine. Elle est parfois déclinée sur une activité précise : « Comment aborderiez-vous
tel ou tel problème ? » Cette approche par le concret permet à l’employeur de vérifier, par exemple, que vous
avez intégré les notions de sécurité inhérentes à votre métier, mais aussi que vous connaissez bien la réalité du
travail qui vous attend. Saisissez cette occasion pour développer les enjeux soulevés par un cas précis : cela
rassurera votre interlocuteur sur votre capacité à appréhender tous les tenants et aboutissants d’une situation en
apparence anodine.
8 . O ù vo us v o yez - vo us d ans 5 an s ?
Le recruteur sonde là votre ambition professionnelle. Si vos diplômes et votre expérience vous le permettent,
placez-vous un à deux crans au-dessus du poste à pourvoir : vous signifiez ainsi votre désir d’évoluer et votre envie
de manager du personnel. Si vous sentez que vos prétentions sont en décalage avec la situation, soyez plus modeste
en évoquant une promotion latérale : conduite de plusieurs projets simultanés, intégration de nouvelles activités,
création de pôles spécifiques, etc.
9 . Q u e l l e s s on t vo s p r é t en t io ns s a l a r i a l e s ?
Cette question intervient rarement à l’issue d’un premier entretien. En général, elle se fait jour à la fin du cycle
de négociation. Mais si le temps presse, certains recruteurs peuvent vous la poser d’emblée : renseignez-vous au
préalable sur les salaires pratiqués dans cette profession, dans cette région et pour un jeune diplômé (les trois
critères comptent). Ne demandez pas en dessous au risque de dévaloriser votre parcours professionnel. Mais ne
réclamez pas non plus une hausse de 20 ou 30 %, alors que la plupart des entreprises se serrent la ceinture pour
traverser la crise. Pensez que la négociation n’est pas obligatoirement portée sur le montant du salaire : vous
pouvez aussi solliciter des avantages en nature (voiture de fonction, portable, chèques vacances, etc.).
1 0 . Av ez -v ou s d es q u es t io ns ?
Vous seriez tenté de répondre ‘non’ pour clore l’entretien et filer, hein ? Mieux vaut répondre posément un grand
‘oui’ et glisser une ou deux questions que vous aurez préparées : cela vous permet d’affiner votre vision de
l’entreprise ou d’enrichir vos connaissances métiers en vue d’un futur entretien. Surtout, vous montrez votre
intérêt pour la société et faites preuve d’initiative. Parfois, une question pertinente et bien pensée peut
surprendre votre interlocuteur et terminer l’entretien d’embauche sur une note décisive. Préparez-la comme il se
doit !
http://laruche.wizbii.com/questions-frequentes-entretien-embauche/
25 questions sur 125 posées en entretien d'embauche !
Bonjour à tou(te)s, voici une liste de 25 questions/réponses posées en entretien d'embauche
(voir 100 autres questions pour vous entraîner et arriver au top le jour de votre entretien).
Gilles Payet
1-Parlez-moi de vous
Soyez synthétique et clair, réponse en 30 secondes maximum ! Recentrez la question sur votre parcours
professionnel. Commencez par vos études, votre premier poste, le second, etc. jusqu’à votre situation
d’aujourd’hui. Cliquez ici pour voir un modèle complet de formulation "présentez-vous en 30 secondes". Super utile
aussi, lors d'un salon (ou soirée professionnelle), découvrez la fiche pratique qui vous explique comment vous
présenter en 7 secondes sur un salon (nombreux modèles) pour accrocher. Si le recruteur vous donne deux minutes
pour vous présenter (très courant) retrouvez de nombreux conseils pratique dans la fiche intitulée "Comment me
présenter en 30 secondes et 2 minutes".
2-Qu’est-ce qui est le plus important dans votre vie ?
Soyez sincère. Si pour vous le plus important est la famille, dites-le simplement. Et expliquez pourquoi. Vous pouvez
aussi dire que le plus important pour vous est le bonheur ou le fait de vous sentir bien et équilibré partout où vous
êtes. Encore une fois, soyez sincère !
3-Quels sont d’après vous vos deux principaux défauts ?
Préparez à l’avance cette question, classique mais qui déstabilise celles et ceux qui ne l’ont pas préparée. Idéal : citez
des défauts qui peuvent être des avantages et surtout, expliquez que vous êtes attentif et essayez de vous améliorer
! Soyez concis. Exemples de formulation : "Je peux parfois manquer de confiance en moi, ce qui me contraint à
vérifier mon travail systématiquement" ; "Très rigoureux, je peux être gêné à l'idée qu'un collaborateur n'ait pas le
même niveau d'exigence - mais je suis suffisamment diplomate pour le lui dire gentiment !" ; "D'un tempérament
très commercial, je peux être parfois un peu bavard et à manquer de synthèse ! Mais je le sais et tâche d'y être
attentif" - une astuce aussi : citer un défaut personnel sans conséquence et qui permet de glisser une dose d'humour
: "Je suis très gourmande, j'ai du malà ne pas craquer sur les desserts !" ou encore "Je n'ai aucun sens de
l'orientation ! Mais suis un(e) pro de Mappy et de Google Maps " etc. Pour aller plus loin, et être super à l'aise avec
ce sujet, Voici une liste de 187 défauts + des conseils très concrets et de nombreuses autres formules "prêtes à
l'emploi" pour en parler avec aisance et sérénité devant un recruteur.
4-Vos deux principales qualités ?
Citez des qualités que votre interlocuteur imaginera utiles dans le travail : bonne humeur, endurance, résistance au
stress, dynamisme, etc. Mais attention, il faudra que ce soit des qualités que vous possédez sinon vous ne serez pas
naturel(le) en en parlant et cela se verra tout de suiste ! Pour identifier vos qualités et bénéficier de conseils
pratiques pour en parler avec aisance (il y a quelques astuces très simples à appliquer), voici une liste de 192
qualités humaines + des conseils et modèles prêts à l'emploi !
5-Que vous apportent vos loisirs ?
Là encore formulez votre réponse avec des bénéfices qui pourront être utiles dans votre travail : goût du challenge,
de la compétition, travail en équipe, concentration, endurance physique… expliquez aussi qu’ils concourent à votre
équilibre.
6-Comment travaillez-vous en équipe ?
Si vous êtes manager, expliquez comment vous déléguez, animez, motivez vos collaborateurs. Dans l’autre cas,
expliquez comment vous participez à un projet d’équipe (travaillez-vous seul dans votre coin, essayez-vous d’aider
les autres, recherchez-vous le travail en binôme par souci d’efficacité ? etc.). Prenez un exemple pour être plus
concret. Cela vous aidera aussi à ordonner votre présentation.
7-Quel type de difficulté avez-vous du mal à gérer ?
Voilà typiquement une question déstabilisante si vous ne vous y êtes pas préparé(e) ! Personne ne sait tout faire.
Cette question n’est donc pas un piège et il faut y répondre sincèrement. Si vous êtes timide par exemple, expliquez
qu’il vous est difficile de vous exprimer en public (mais que vous seriez très intéressé pour suivre une formation sur
ce thème, pour progresser…). Sur cette question, il est habile de rebondir sur une demande de formation parce que
cela montre votre volonté de progresser. Le discours est donc clair et positif vis-à-vis de votre interlocuteur. Pour
décrouvrir d'autres formules, d'autres postures et astuces pour répondre aux questions pièges ou déstabilisantes, je
vous recommande la fiche pratique "Questions déstabilisantes : conseils et astuces pour rebondir".
8-Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ?
Soyez factuel : parlez de perspectives de progression professionnelle impossible dans l’entreprise, de difficultés du
secteur économique de l’entreprise quittée, etc. Évitez les considérations affectives. Evitez aussi le discours négatif,
critique vis-à-vis de votre ancien employeur. Lorsque vous postulez, retenez la ligne directrice qui vous ouvrira des
portes : vous ne prenez pas un nouveau job pour quitter pas une entreprise mais parceque vous rejoignez une
autre.
9-Qu’avez-vous fait depuis votre dernier emploi ?
Il est important ici, surtout si vous traversez une période de recherche d‘emploi assez longue, d’expliquer comment
vous structurez vos journées. Donner l’image de quelqu’un qui ne baisse pas les bras, qui est dynamique et organisé.
Expliquez votre méthode, les réseaux (Pôle emploi, Apec, association professionnelle, d’anciens élèves, cabinet de
recrutement, etc.) que vous avez sollicités pour trouver un emploi.
10-Quel poste aimeriez-vous occuper dans 5 ans ?
Si vous n’avez pas une vision très précise de ce que vous souhaiteriez faire, parlez de développement de
responsabilités (plus de chiffre d’affaires, de personnes à encadrer, d’être associé au lancement de nouveaux
produits, etc.).
11-De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?
Soyez sincère. Si vous pensez à deux événements en particulier, dites-le simplement.
12-Quel est votre niveau d’anglais ?
L’idéal est de pouvoir répondre à cette question… en anglais ! Si vous avez un diplôme (TOEFL, TOEIC…) précisez-le.
Idem si vous avez déjà pratiqué cette langue pour les besoins de votre travail. Précisez votre niveau : « je suis
capable de répondre au téléphone et de transmettre l’appel à un interlocuteur, je suis apte à lire des notes
professionnelles et d’en restituer l’essentiel à un collaborateur, je peux participer à une réunion en anglais en faisant
un exposé et en répondant aux questions… ». Concernant toutes les autres questions sur les compétences, aidez-
vous de la liste des 101 compétences.
13-Pourquoi avez-vous répondu à notre annonce ?
Expliquez le lien avec vos études ou bien la progression professionnelle que cela vous ferait faire (découverte de
nouvelles fonctions, d’un nouveau secteur, de nouvelles responsabilités, etc.). Expliquez aussi ce que vous pensez
pouvoir apporter à l’entreprise.
14-Que connaissez-vous de notre entreprise ?
Soyez précis : chiffre d’affaires, nombre de salariés, produits et/ou services vendus… Si vous pouvez glisser une
information d’actualité concernant l’entreprise c’est la cerise sur le gâteau qui prouvera vraiment que vous suivez
son actualité ! Une source d’information pratique pour cela : les sites boursiers donnent toutes les dernières
actualités des sociétés cotées. Le site www.societes.com vous donnera les infos de bilan minimum.
15-Pouvez-vous me préciser ce que vous avez compris du poste ?
Pour structurer votre réponse, citez les 3 éléments essentiels dans une définition de poste : l’intitulé de la fonction,
le département de rattachement, les missions qui vous seront confiées. Et citez les mots qui étaient utilisés dans le
texte de l’offre de recrutement.
16-Pourquoi pensez-vous être le candidat idéal ?
Pour préparer cette question efficacement, reprendre le texte de l’annonce de recrutement et trouver une réponse
pour chacune des qualités ou compétences ou connaissances demandées. Soyez factuel et citez des résultats, des
expériences concrètes. Plusieurs dizaines de formulations très concrètes dans le livre "Entretien d'embauche".
17-Que pensez-vous apporter à notre société ?
Connaissance d’un marché, de méthodes de travail différentes, de produits spécifiques, d’une technologie rare…
Répondre également du point de vue de vos qualités humaines : joie de vivre, capacité à manager, créativité… et
conclure sur le but final de toute action en entreprise qui est de contribuer à la croissance des résultats de
l’entreprise.
18-N’avez-vous pas peur de vous ennuyer à ce poste ?
Motivez votre réponse (négative !) en expliquant que toutes vos connaissances vous permettront d’être
opérationnel rapidement et de travailler sur le développement de nouveaux process, produits, etc.
19-Comment vous organiserez-vous pour faire garder vos enfants ?
Question classique à l’attention des mamans. Sur ce point il faut rassurer en expliquant précisément comment est
organisée la garde de vos enfants (nounous, crèche, parent proche en cas de maladie, amis, etc.).
20-Avez-vous d’autres rendez-vous ? Pour quel type de fonction ?
Ne trichez pas. Si ce n’est pas le cas, dites-le. Si c’est le cas, vous pouvez vous contenter de citer simplement la
fonction et le secteur d’activité. Si vous ne souhaitez pas citer le nom de l’entreprise pour des raisons de
confidentialité, précisez-le. Votre interlocuteur appréciera votre discrétion.
21-Ne pensez-vous pas que votre âge sera un handicap pour ce poste ?
Recentrez immédiatement votre réponse sur vos compétences en expliquant que d’après vous les compétences
professionnelles sont plus importantes que les considérations d’âge ! Exemple de formulation : "je peux me tromper
mais il me semble que l'âge n'est pas le facteur le plus déterminant pour réussir à ce poste. Mes compétences et les
résultats enregistrés chez xxx depuis xxx sont les raisons qui m'ont poussé à postuler aujourd'hui. Je crois d'ailleurs
que c'est aussi en raison de ces compétences et résultats que vous m'avez convoqué aujourd'hui ?!" Si à ce stade de
votre réponse, vous arrivez à sourire sereinement, vous avez gagné la partie !
22-Comment occuperiez-vous les 30 premiers jours de votre prise de fonction ?
Toutes les réponses sont possibles mais il faut sur ce genre de question montrer une organisation logique et
progressive de votre gestion du temps : « prendre des repères, approfondir ma connaissance des produits,
rencontrer l’équipe et comprendre précisément « qui fait quoi ? », rencontrer les fournisseurs, être en contact avec
mes premiers clients… Essayez de répondre en structurant votre réponse par exemple par quinzaine ou par semaine
: « la première semaine je m’attacherai à … ; la deuxième semaine, je mettrai plutôt l’accent sur… etc. ».
23-Quelle est votre disponibilité ?
Si vous êtes en poste, répondez d’un point de vue juridique (1 mois pour un employé, 3 mois pour un cadre…), et
expliquez dans quelle mesure ce délai pourrait être négocié ou non. Restez prudent dans votre réponse, utilisez le
conditionnel - car ce n'est pas vous mais votre mplooyeur actuel qui décidera au final.
24-Quelles sont vos prétentions salariales ?
Je vous conseille de répondre en indiquant une fourchette de rémunération, ce qui ne fermera pas la discussion en
cas de désaccord. Parlez d’un montant annuel et de rémunération brute (cela évite les confusions) : « la
rémunération annuelle brute souhaitée est de… » ou « est comprise entre… et … ». Pour un poste de commercial
rentrez dans une vraie négociation car cette question peut aussi servir de test pour voir comment vous vous
débrouillerez en situation réelle de négociation. Pour vous aider à vous situer votre salaire, voir la liste des 400
salaires.
25-Avez-vous des questions à me poser ?
Si vous en avez, profitez-en vraiment. C'est recommandé de répondre OUI à cette question ! Pour vous donner des
idées, voici une liste de 75 questions à poser en entretien d'embauche. Cela montrera votre intérêt et votre
motivation. Sinon, si vous êtes vraiment pris par l'émotion et que vous souhaitez en rester là, utilisez une formule du
type : « Non je vous remercie, l’entretien que nous avons eu ensemble était tout à fait complet et a répondu pour le
moment à l’ensemble des questions que je pouvais me poser ». Mais retenez qu'un candidat qui ne pose pas de
question provoque toujours un sentiment négatif. Mon conseil : retenez dans cette liste de 75 questions 5 questions
qui font sens pour vous et que vous pouvez poser à chaque entretien. Vous marquerez ainsi des points facilement !
http://questionsdemploi.typepad.fr/questionsdemploi/les-25-questions-les-plus.html
Les 10 questions sur 34 les importantes en entretien d’embauche
1- Parlez-moi de vous
Contentez-vous de parler de vous sur le plan professionnel. Évitez les détails personnels et soyez bref.
Notre conseil pour vous présenter en « une minute trente chrono »
2- Quels sont vos points forts ?
Préparez bien tous vos points forts et surtout, trouvez des arguments, des exemples pour les illustrer. N’hésitez pas à mettre en avant les qualités pour lesquelles vos collègues vous apprécient, sans trop en faire.
Notre conseil sur les points forts appréciés en entretien d’embauche.
3- Quelle est votre pire faiblesse ?
Ne partez pas dans tous les sens. Concentrez-vous sur vos défauts professionnels.
Notre conseil pour connaître les bons défauts en entretien d’embauche.
4- Que savez-vous sur notre activité ?
Si vous avez bien préparé votre entretien d’embauche et vous êtes renseigné sur l’entreprise, cette question ne devrait pas vous poser de problème. Bien sûr, restez succinct et surtout, gardez en tête que vous en savez toujours beaucoup moins que la personne en face de vous.
Notre conseil pour pitcher le recruteur.
5- Pourquoi devrions-nous vous embaucher ?
Vous devez faire comprendre au recruteur que vous avez autant besoin de lui que lui de vous. Et ne vous comparez jamais aux autres candidats.
Notre conseil pour connaître le top 5 des critères des recruteurs en temps de crise, et faire de vous le candidat idéal.
6- Comment expliquez-vous votre longue période sans emploi ?
Sachez combler ce temps sans emploi avec n’importe quelle activité : vous avez suivi une formation, avez profité de votre temps libre pour travailler votre anglais…
Notre conseil pour justifier une période d’inactivité.
7- Qu’est-ce qui vous motive pour ce poste ?
Bien entendu, pas question de répondre de but en blanc : « le salaire ». Cela amoindrirait fortement vos chances de décrocher le poste… Parlez plutôt des projets, de l’environnement de travail…
Notre test pour savoir si vous savez montrer votre motivation en entretien et notre conseil pour utiliser le bon champ lexical pour exprimer votre motivation.
8- Qu’attendez-vous de ce poste ?
Répondez comme si vous étiez déjà embauché par l’entreprise, pour donner l’impression au recruteur que vous pouvez incarner le rôle.
Notre quiz pour savoir si vous avez les bonnes réponses aux questions pièges.
9- Avez-vous des questions ?
Préparez une liste des questions auxquelles vous souhaitez obtenir une réponse. Vous apparaîtrez ainsi comme un candidat décidé, clair dans ses pensées et ses attentes. Et ne l’oubliez pas, l’entretien est à double sens.
Notre conseil pour poser une dernière question pertinente.
10- Que pensez-vous de la dernière entreprise pour laquelle vous avez travaillé ?
Détaillez tout ce que cette entreprise a eu de positif pour vous. Évitez les points négatifs.
Notre conseil pour parler de votre ancien employeur.
http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/actu-emploi/detail/article/les-34-questions-les-plus-courantes-en-
entretien-dembauche.html
Georges MATHYS Responsable Pédagogique de la Licence Pro CMER Pôle Enseignement Supérieur AREP Baudimont 28, Rue Baudimont BP 50502 62000 ARRAS Email : [email protected] https://www.facebook.com/licence.pro.cmer Port : 06 87 75 89 72 Std : 03 21 16 81 84