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HAB GALERIE 19.10 2012 06.01 2013 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// ENTRÉE LIBRE DE 13H30 A 19H MERCREDI AU DIMANCHE JUSQU’A 20H LE JEUDI [email protected] / T: 02 51 17 45 70 DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES TARIFS ANIMATIONS : 3 €/ 6 TARIFS RDV DU MIDI : 4 €/ 2 40 ------------------------------------------------------------------------------- Commissariat : Blandine Chavanne & Alice Fleury Concepon / programmaon : C. Nouviale & C. Dugast : Service des publics P. Grouhel : Service Communicaon En plein chaner de rénovaon et d’extension, le musée des Beaux- arts est entré depuis un an dans une phase cruciale de son histoire. Si j’avais un marteau... fait directement écho à cee évoluon. Une secon de l’exposion est consacrée à l’histoire et à l’architecture du musée. Elle ravive les souvenirs du musée installé dans la Halle aux toiles à travers les photographies de Clarke de Feltre, montre les plans de Clément Josso, grand vainqueur, en 1892, du premier concours d’architecture pour la construcon du palais et présente le projet du cabinet Stanton/Williams pour le musée de demain. Point de départ de cee exposion, les travaux du musée offrent également l’opportunité de mere en perspecve l’idée du chaner comme source d’inspiraon pour les arstes des années 1960 à nos jours. À travers une quarantaine d’œuvres, dont certaines créées in-situ, l’exposion interroge les formes, les matériaux, les gestes, le sujet du chaner, ainsi que les réflexions poliques, philosophiques, esthéques dont il est l’expression, le témoin. Le chaner, de la démolion jusqu’aux projets de construcons réelles ou utopiques, est le reflet d’un monde en perpétuelle transformaon et le laboratoire d’œuvres futures. « Il n’y a pas de non-lieux, il n’y a que des lieux qui n’ont pas encore été regardés. » Jean-Christophe Bailly (dans Document, indice, énigme, mémoire, 2009) Le chaner est une réalité complexe. Il concerne à la fois l’architecture, l’urbanisme, le social, le polique… et touche tout le monde quelle que soit son échelle, locale ou internaonale, personnelle ou collecve. Pour en donner une définion, il faut immédiatement considérer son caractère ambivalent. Le chaner est un lieu, celui de la démolion et de la construcon. Témoin de la ruine, il est aussi la promesse du bâment qui la remplace. Le chaner, entre passé et futur, est aussi un temps, présent, éphémère, celui d’un travail collecf et visible de tous. Sa forme indéfinie, en perpétuelle évoluon, est vouée à disparaître, éclipsée par l’édifice construit, lui, pour la pérennité. Par la voix de Marcel Duchamp, le XX e siècle annonce un profond bouleversement : « C’est le regardeur qui fait l’œuvre ». Déjà dans les années 1920, les architectes montrent le chemin en révoluonnant la relaon entre l’ulisateur et la forme. Les « plans libres » permeent de faire évoluer les espaces selon les besoins de chacun. À parr des années 1960, les arstes développent la noon « d’œuvres ouvertes ». Ils créent une forme non figée et chargée d’une pluralité de sens. Libéré de son atude passive, le spectateur est désormais invité à s’approprier l’œuvre, à en donner une lecture personnelle et à la poursuivre. Pour les arstes contemporains, le chaner est une source d’inspiraon sans cesse renouvelée, un atelier à ciel ouvert où le travail de créaon, de transformaon se fait et se montre en train de se faire. À l’image de l’œuvre in progress, c’est le monde qui dévoile son processus de mutaon. L’exposion Si j’avais un marteau… présente des approches du chaner très variées et des œuvres de nature très différentes que chacun découvrira dans l’ordre de son choix. Gyan Panchal, Thea Djordjadze, Régis Perray, Lara Almarcegui, Kancka Bock, Jacques Vieille s’approprient les matériaux du chaner, Dominique Ghesquière, Eenne Bossut, ses ouls. Ce sont les hommes du chaner, les « an-héros de l’architecture », comme les appelle Monica Bonvicini, qui intéressent Philippe Cazal ou Pierre Huyghe. La dimension écologique du projet d’architecture ou d’urbanisme est au centre des œuvres de Paul-Armand Gee, Jean-Michel Sanejouand. Alain Bublex, Rémy Jacquier, Krijn de Koning abordent la dimension utopique du projet de construcon. Vincent Mauger, Didier Marcel ou Brion Gysin quesonnent la relaon destrucon/créaon et Cécile Desvignes prend pour maère première le plan, la forme du projet. La place du spectateur, le chaner comme disposif du regard, la noon d’espace sont aussi largement abordés (Gordon Maa-Clark, Raymond Hains, Didier Courbot). Dans toutes leurs diversités de formes, ces œuvres témoignent de l’intérêt des arstes contemporains pour cet instantané du présent, ce monde en pleine métamorphose qu’est le chaner. AUTOUR DE L’EXPOSITION LES DIMANCHES 21 octobre, 25 novembre, 9 décembre 15h et 16h45 : ATELIERS JE FABRIQUE … par les Marchands de Sable Enfants 14h à 17h : Visites-flash, commentaires courts sur les œuvres. ................................................................................................................................................ LES NOCTURNES Jeudi 25 octobre à 18h30 : visites flash devant les oeuvres de l’exposion par les conférencières du musée. Jeudi 15 novembre à 18h30 : La commande publique pour le futur Musée des Beaux-arts la proposion de Susanna Fritscher Susanna Fritscher, arste et C. Nedellec, conseillère aux arts plasques. Jeudi 13 décembre à 18h30 : Le musée de demain, le projet de l’agence Stanton/Williams ................................................................................................................................................ UNE œUVRE À LA LOUPE Dimanche 25 novembre à 17h par A. Fleury, responsable de l’art contemporain Mercredi 28 novembre à 18h par B. Chavanne directrice du Musée (Séance réservée aux abonnés, sur réservaon) ................................................................................................................................................ Les rendez-vous du midi jeudi 15 novembre à 12h30 et jeudi 13 décembre à 12h30 ................................................................................................................................................ LES IMPROMPTUS Mercredi 14 novembre à 18h30 : Walking Screening Walking proposé par Mire. samedi 15 décembre à 17h30 : Visite de l’exposion en LSF par K. Bascougnano de l’associaon Tac EN CoURS DE PRoGRAMMATIoN : Créaon sonore en partenariat avec TREMPOLINO RENCoNTRES : À Librairie de la HAB Galerie ................................................................................................................................................ LES ATELIERS ATELIERS DE/CoNSTRUCTIoN par Mire pour les 7/10 ans - durée 3h - sur réservaon mercredi 7 novembre de 14h à 17h / jeudi 8 novembre de 14h à 17h ATELIERS JE FABRIQUE … par les Marchands de Sable Enfants, famille - durée : 1h30 dimanche 21 octobre à 15h et 16h45 dimanche 25 novembre à 15h et 16h45 dimanche 9 décembre à 15h et 16h45 ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Document en gros caractères disponible à l’accueil. Lara Almarcegui, Katincka Bock, Monica Bonvicini, Etienne Bossut, Bernard Brunon, Alain Bublex, Philippe Cazal, Philippe Cognée, Didier Courbot, Cécile Desvignes, Thea Djordjadze, Susanna Fritscher, Paul-Armand Gette, Dominique Ghesquière, Brion Gysin, Raymond Hains, Pierre Huyghe, Rémy Jacquier, Krijn de Koning, Bertrand Lavier, Didier Marcel, Gordon Matta-Clark, Vincent Mauger, Gyan Panchal, Régis Perray, Claude Rutault, Jean-Michel Sanejouand, Jacques Vieille, Lawrence Weiner. Musée des beaux-arts de nantes

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exposition "SI j'avais un marteau.."

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HABGalerie

19.10 2012 06.01 2013

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////ENTRéE LIBRE DE 13H30 A 19H MERCREDI AU DIMANCHE JUSQU’A 20H LE JEUDI

reservat ionmba@mai r ie-nantes . f r / T: 02 51 17 45 70 DANS LA LIMITE DES pLACES DISpoNIBLESTARIfS ANIMATIoNS : 3€/6€ TARIfS RDV DU MIDI : 4€/2€40-------------------------------------------------------------------------------Commissariat : Blandine Chavanne & Al ice Fleury Conception / programmation : C. Nouviale & C. Dugast : Service des publics P. Grouhel : Service Communication

En plein chantier de rénovation et d’extension, le musée des Beaux-arts est entré depuis un an dans une phase cruciale de son histoire. Si j’avais un marteau... fait directement écho à cette évolution. Une section de l’exposition est consacrée à l’histoire et à l’architecture du musée. Elle ravive les souvenirs du musée installé dans la Halle aux toiles à travers les photographies de Clarke de Feltre, montre les plans de Clément Josso, grand vainqueur, en 1892, du premier concours d’architecture pour la construction du palais et présente le projet du cabinet Stanton/Williams pour le musée de demain.Point de départ de cette exposition, les travaux du musée offrent également l’opportunité de mettre en perspective l’idée du chantier comme source d’inspiration pour les artistes des années 1960 à nos jours. à travers une quarantaine d’œuvres, dont certaines créées in-situ, l’exposition interroge les formes, les matériaux, les gestes, le sujet du chantier, ainsi que les réflexions politiques, philosophiques, esthétiques dont il est l’expression, le témoin. Le chantier, de la démolition jusqu’aux projets de constructions réelles ou utopiques, est le reflet d’un monde en perpétuelle transformation et le laboratoire d’œuvres futures.

« Il n’y a pas de non-lieux, il n’y a que des lieux qui n’ont pas encore été regardés. » Jean-Christophe Bailly (dans Document, indice, énigme, mémoire, 2009)

Le chantier est une réalité complexe. Il concerne à la fois l’architecture, l’urbanisme, le social, le politique… et touche tout le monde quelle que soit son échelle, locale ou internationale, personnelle ou collective. Pour en donner une définition, il faut immédiatement considérer son caractère ambivalent. Le chantier est un lieu, celui de la démolition et de la construction. Témoin de la ruine, il est aussi la promesse du bâtiment qui la remplace. Le chantier, entre passé et futur, est aussi un temps, présent, éphémère, celui d’un travail collectif et visible de tous. Sa forme indéfinie, en perpétuelle évolution, est vouée à disparaître, éclipsée par l’édifice construit, lui, pour la pérennité.Par la voix de Marcel Duchamp, le XXe siècle annonce un profond bouleversement : « C’est le regardeur qui fait l’œuvre ». Déjà dans les années 1920, les architectes montrent le chemin en révolutionnant la relation entre l’utilisateur et la forme. Les « plans libres » permettent de faire évoluer les espaces selon les besoins de chacun.

à partir des années 1960, les artistes développent la notion « d’œuvres ouvertes ». Ils créent une forme non figée et chargée d’une pluralité de sens. Libéré de son attitude passive, le spectateur est désormais invité à s’approprier l’œuvre, à en donner une lecture personnelle et à la poursuivre.Pour les artistes contemporains, le chantier est une source d’inspiration sans cesse renouvelée, un atelier à ciel ouvert où le travail de création, de transformation se fait et se montre en train de se faire. à l’image de l’œuvre in progress, c’est le monde qui dévoile son processus de mutation.

L’exposition Si j’avais un marteau… présente des approches du chantier très variées et des œuvres de nature très différentes que chacun découvrira dans l’ordre de son choix. Gyan Panchal, Thea Djordjadze, Régis Perray, Lara Almarcegui, Katincka Bock, Jacques Vieille s’approprient les matériaux du chantier, Dominique Ghesquière, Etienne Bossut, ses outils. Ce sont les hommes du chantier, les « anti-héros de l’architecture », comme les appelle Monica Bonvicini, qui intéressent Philippe Cazal ou Pierre Huyghe. La dimension écologique du projet d’architecture ou d’urbanisme est au centre des œuvres de Paul-Armand Gette, Jean-Michel Sanejouand. Alain Bublex, Rémy Jacquier, Krijn de Koning abordent la dimension utopique du projet de construction. Vincent Mauger, Didier Marcel ou Brion Gysin questionnent la relation destruction/création et Cécile Desvignes prend pour matière première le plan, la forme du projet. La place du spectateur, le chantier comme dispositif du regard, la notion d’espace sont aussi largement abordés (Gordon Matta-Clark, Raymond Hains, Didier Courbot).

Dans toutes leurs diversités de formes, ces œuvres témoignent de l’intérêt des artistes contemporains pour cet instantané du présent, ce monde en pleine métamorphose qu’est le chantier.

AUToUR DE L’ExpoSITIoN Les dimanches 21 octobre, 25 novembre, 9 décembre 15h et 16h45 : ATELIERS JE FABRIQUE … par les Marchands de Sable Enfants 14h à 17h : Visites-flash, commentaires courts sur les œuvres.

................................................................................................................................................Les nocturnes Jeudi 25 octobre à 18h30 : visites flash devant les oeuvres de l’exposition par les conférencières du musée.Jeudi 15 novembre à 18h30 : La commande publique pour le futur Musée des Beaux-arts la proposition de Susanna Fritscher Susanna Fritscher, artiste et C. Nedellec, conseillère aux arts plastiques.Jeudi 13 décembre à 18h30 : Le musée de demain, le projet de l’agence Stanton/Williams

................................................................................................................................................une œuvre à La LoupeDimanche 25 novembre à 17h par A. Fleury, responsable de l’art contemporainMercredi 28 novembre à 18h par B. Chavanne directrice du Musée (Séance réservée aux abonnés, sur réservation)

................................................................................................................................................Les rendez-vous du midi jeudi 15 novembre à 12h30 et jeudi 13 décembre à 12h30

................................................................................................................................................Les impromptus Mercredi 14 novembre à 18h30 : Walking Screening Walking proposé par Mire.samedi 15 décembre à 17h30 : Visite de l’exposition en LSF par K. Bascougnano de l’association TacEN CoURS DE PRoGRAMMATIoN :Création sonore en partenariat avec TREMPOLINO RENCoNTRES :à Librairie de la HAB Galerie

................................................................................................................................................Les ateLiers ATELIERS DE/CoNSTRUCTIoN par Mire pour les 7/10 ans - durée 3h - sur réservationmercredi 7 novembre de 14h à 17h / jeudi 8 novembre de 14h à 17h

ATELIERS JE FABRIQUE … par les Marchands de Sable Enfants, famille - durée : 1h30 dimanche 21 octobre à 15h et 16h45dimanche 25 novembre à 15h et 16h45dimanche 9 décembre à 15h et 16h45//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////Document en gros caractères disponible à l’accueil.

lara Almarcegui,

Katincka Bock,

Monica Bonvicini,

etienne Bossut,

Bernard Brunon,

alain Bublex,

Philippe Cazal,

Philippe Cognée,

Didier Courbot,

Cécile Desvignes,

Thea Djordjadze,

Susanna fritscher,

Paul-armand Gette,

Dominique Ghesquière,

Brion Gysin,

raymond Hains,

Pierre Huyghe,

rémy Jacquier,

Krijn de Koning,

Bertrand Lavier,

Didier Marcel,

Gordon Matta-Clark,

Vincent Mauger,

Gyan panchal,

régis perray,

Claude Rutault,

Jean-Michel Sanejouand,

Jacques Vieille,

lawrence Weiner.

Si j’avais un marteau...

Musée des beaux-arts

de nantes

Page 2: DOCUMENT ADULTE

Monica Bonvicini Hammering out (and old argument), vidéo 1998, FRAC Lorraine © ADAGP

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Dominique Ghesquière, Echafaudage, 2003, FRAC Bourgogne © André Morin

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Stanton/Williams, Projet pour le Musée d'art de Nantes, 2011 © DR

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