Document de politique transversale Inclusion socialealize.finances.gouv.fr/budget/plf2006/jaunes/pdf/DPTIS.pdf · La vie des personnes en difficulté témoigne de cheminements marqués

Projet de loi de finances pour 2006

Document de politique transversale

Inclusion sociale

Ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement

Ministre chef de file :

PLF 2006 Politique transversale Inclusion sociale

AVERTISSEMENT

Une politique transversale est une politique publique interministérielle financée à un niveau significatif par l’Etat, identifiée par le Premier ministre, dont la finalité concerne plusieurs programmes relevant de différents ministères et n’appartenant pas nécessairement à une même mission.

Pour chaque politique transversale, un ministre chef de file, désigné par le Premier ministre, a la responsabilité de coordonner les activités de l’Etat relevant des différents programmes concernés, en vue de favoriser l’obtention de résultats socio-économiques communs. Le programme relevant du ministre chef de file, de par les fonctions de coordination dont ce dernier est investi, peut donc comporter des objectifs transversaux, qui reflètent les effets conjugués des activités conduites par plusieurs programmes.

Le ministre chef de file a également la responsabilité de produire un document de politique transversale (DPT), en vue du débat budgétaire, qui concrétise sa mission de coordination. Ce document décrit la stratégie globale de la politique transversale et présente, de façon structurée, les objectifs inscrits dans les différents programmes concernés qui la déclinent. Un objectif présent dans le DPT figure nécessairement dans un projet annuel de performances, l’intérêt du DPT étant de démontrer la cohérence entre les objectifs de différents programmes.

Les documents de politique transversale transmis au Parlement à l’occasion du PLF 2006, élaborés pour la première fois, sont susceptibles d’évoluer lors des prochains exercices budgétaires.

Ces documents sont également disponibles sur le site Internet http://www.minefi.gouv.fr/.

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Table des matières

Liste des programmes concourant à la politique transversale............................................................. 5

La politique transversale ........................................................................................................................... 7

Les programmes concourant à la politique transversale ...................................................................... 9 1. Politiques en faveur de l’inclusion sociale..................................................................................................... 9 2. Actions en faveur des familles vulnérables................................................................................................... 9 3. Handicap et dépendance............................................................................................................................ 10 4. Accueil des étrangers et intégration............................................................................................................ 10 5. Aide à l’accès au logement......................................................................................................................... 11 6. Développement et amélioration de l’offre de logement............................................................................... 11 7. Rénovation urbaine..................................................................................................................................... 12 8. Equité sociale et territoriale et soutien ........................................................................................................ 12 9. Développement de l’emploi ........................................................................................................................ 13 10. Accès et retour à l’emploi ........................................................................................................................... 14 11. Accompagnement des mutations économiques sociales et démographiques............................................ 14 12. Vie de l’élève .............................................................................................................................................. 15 13. Enseignement scolaire public du premier degré......................................................................................... 15 14. Enseignement scolaire public du second degré ......................................................................................... 16 15. Enseignement privé du premier et du second degrés................................................................................. 17 16. Accès au droit et à la justice ....................................................................................................................... 17 17. Protection judiciaire de la jeunesse ............................................................................................................ 18 18. Administration pénitentiaire ........................................................................................................................ 18 19. Protection maladie ...................................................................................................................................... 19 20. Santé publique et prévention ...................................................................................................................... 19 21. Egalité entre les hommes et les femmes .................................................................................................... 20 22. Tourisme..................................................................................................................................................... 20 23. Transmission des savoirs et démocratisation de la culture......................................................................... 21 24. Jeunesse et vie associative ........................................................................................................................ 21 25. Sport ........................................................................................................................................................... 22 26. Emploi outre-mer ........................................................................................................................................ 22 27. Conditions de vie outre-mer........................................................................................................................ 23

Stratégie, objectifs et indicateurs de résultats ..................................................................................... 25

Objectifs transversaux............................................................................................................................. 27

Objectifs concourant à la politique transversale .................................................................................. 33 Axe 1 : Promouvoir l’insertion dans l’emploi et l’accès de tous aux ressources, aux droits aux biens et services... 33 Axe 2 : Agir pour les plus vulnérables...................................................................................................................... 78 Axe 3 : Mobiliser l’ensemble des acteurs ............................................................................................................... 101

Annexe 1 : Politiques concourant à l’inclusion sociale - crédits hors Etat ..................................... 105

Annexe 2 : Evaluation des crédits consacrés à la politique transversale........................................ 107

Annexe 3 : Table de correspondance entre les objectifs du DPT et les objectifs des PAP ........... 113

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Liste des programmes concourant à la politique transversale

Programmes concourant à la politique transversale Responsables Missions

Politiques en faveur de l’inclusion sociale

Jean-Jacques TREGOAT Directeur général de l’action sociale Solidarité et intégration

Actions en faveur des familles vulnérables

Jean-Jacques TREGOAT Directeur général de l’action sociale Solidarité et intégration

Handicap et dépendance Jean-Jacques TREGOAT Directeur général de l’action sociale Solidarité et intégration

Accueil des étrangers et intégration

Patrick BUTOR Directeur de la population

et des migrations Solidarité et intégration

Aide à l’accès au logement François DELARUE

Directeur général de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction

Ville et logement

Développement et amélioration de l’offre de logement

François DELARUE Directeur général de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction

Ville et logement

Rénovation urbaine Anne-Marie CHARVET

Déléguée interministérielle à la ville et au développement social

urbain

Ville et logement

Equité sociale et territoriale et soutien

Anne-Marie CHARVET Déléguée interministérielle

à la ville et au développement social urbain

Ville et logement

Développement de l’emploi Jean GAEREMYNCK

Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle

Travail et emploi

Accès et retour à l’emploi Jean GAEREMYNCK

Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle

Travail et emploi

Accompagnement des mutations économiques, sociales et démographiques

Jean GAEREMYNCK Délégué général à l’emploi

et à la formation professionnelle Travail et emploi

Vie de l’élève Roland DEBBASCH Directeur de l’enseignement scolaire Enseignement scolaire

Enseignement scolaire public du premier degré

Roland DEBBASCH Directeur de l’enseignement scolaire Enseignement scolaire

Enseignement scolaire public du second degré


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Programmes concourant à la politique transversale Responsables Missions

Enseignement privé du premier et du second degrés


Accès au droit et à la justice Marie-Christine LEROY

Chef du service de l’accès au droit et à la justice et de la politique de la ville

Justice

Protection judiciaire de la jeunesse

Michel DUVETTE Directeur de la protection judiciaire

de la jeunesse Justice

Administration pénitentiaire Patrice MOLLE Directeur de l’administration pénitentiaire Justice

Protection maladie Dominique LIBAULT Directeur de la sécurité sociale Solidarité et intégration

Santé publique et prévention Didier HOUSSIN Directeur général de la santé Santé

Egalité entre les hommes et les femmes

Joëlle VOISIN Chef du service des droits des femmes et de l’égalité

Solidarité et intégration

Tourisme Frédéric PIERRET Directeur du tourisme Politiques des territoires

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

Benoît PAUMIER Délégué au développement et à l'action internationale

Culture

Jeunesse et vie associative Etienne MADRANGES

Directeur de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

Sport, jeunesse et vie associative

Sport Dominique LAURENT Directrice des sports Sport, jeunesse et vie associative

Emploi outre-mer Philippe LEYSSENE

Directeur des affaires économiques, sociales et culturelles

Outre-mer

Conditions de vie outre-mer Philippe LEYSSENE

Directeur des affaires économiques, sociales et culturelles

Outre-mer

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La politique transversale

Les finalités de la politique transversale :

De multiples définitions de l’inclusion sociale sont données, tant au niveau européen que national. Toutefois, il est proposé de retenir la définition donnée par la Commission européenne dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne dans laquelle s’inscrit depuis 2001 la politique française de lutte contre la précarité et l’exclusion sociale : « l’inclusion sociale est un processus qui garantit que les personnes en danger de pauvreté et d'exclusion obtiennent les possibilités et les ressources nécessaires pour participer pleinement à la vie économique, sociale et culturelle, et qu’elles jouissent d’un niveau de vie et de bien-être considéré comme normal pour la société dans laquelle elles vivent. L’inclusion sociale leur garantit une meilleure participation aux processus de prise de décision qui affectent leur vie et un meilleur accès à leurs droits fondamentaux ». A cette définition, s’ajoutent différents types de mesure des évolutions de la précarité et de la pauvreté :

La pauvreté monétaire est un indicateur relatif des inégalités de distribution de revenu. La population pauvre est celle qui se situe en dessous du seuil de pauvreté, défini comme la moitié du niveau de vie médian. Cette mesure relative de la pauvreté, réalisée à partir des enquêtes de l’INSEE « revenus fiscaux » se distingue d’une mesure absolue de la pauvreté qui reflète la capacité à acquérir un panier de biens et services défini à l'avance.

On peut aussi mesurer la pauvreté à l’aide d’indicateurs de conditions de vie des ménages ; elle caractérise alors les situations de cumul de handicaps sociaux, même si elle n'appréhende pas tout l’ensemble des privations, ce qui est l'objet d'autres indicateurs relatifs à la socialisation, à l'état de santé, aux ressources culturelles. Les indicateurs de conditions de vie de l'INSEE illustrent l'intérêt de mesurer un grand nombre de variables élémentaires (28) relatives aux caractéristiques du logement, de la consommation et de la gestion du budget familial, tout en rassemblant l'information en un score qui fournit la part de la population cumulant un certain nombre de handicaps (au moins 8). La pauvreté peut enfin se mesurer à l’aide d’indicateurs appelés, de façon inappropriée d’ailleurs, de pauvreté administrative : sont considérées comme pauvres, les personnes qui perçoivent un des huit minima sociaux. L’inconvénient de tels indicateurs est leur sensibilité aux évolutions de la réglementation, à celle des minima sociaux eux-mêmes mais aussi à celle d’autres dispositifs comme l'indemnisation du chômage, dont l'étendue de la couverture influe sur le nombre de titulaires du RMI (source : Observatoire de la pauvreté et de l’exclusion sociale).

La vie des personnes en difficulté témoigne de cheminements marqués par des interactions entre des conditions de vie défavorables et des événements qui se succèdent tout au long de la vie. Dans ces cheminements, la fragilisation des liens sociaux joue un rôle déterminant, non sans incidences sur les générations futures. Elles sont souvent confrontées à un cumul des contraintes, qui peuvent interagir et se renforcer mutuellement dans des domaines différents. Ainsi, en matière de santé, les contraintes liées à la précarité des conditions de vie et leurs conséquences possibles sont à l'origine de pathologies qui elles-mêmes contribuent à révéler ou à aggraver les difficultés de vie des personnes, notamment en matière d’insertion sur le marché du travail. De même, on observe une corrélation entre l'exiguïté du logement et l'accroissement de la probabilité d'un échec scolaire. En conséquence, les politiques d’inclusion sociale requièrent une action concertée entre de nombreux acteurs tant nationaux que locaux, institutionnels qu’associatifs, sur de multiples champs d’intervention et en direction d’une population qui est loin d’être homogène, même si elle présente des caractéristiques communes liées à la précarité et à l’exclusion.

Ces politiques s’inscrivent aujourd’hui dans un contexte juridique et politique européen. Le Conseil européen de Lisbonne en mars 2000, puis le Conseil de Nice en décembre de la même année, ont bâti les fondements d’une stratégie pour l’inclusion sociale, en articulant les niveaux national et européen, selon une méthode dénommée « méthode ouverte de coordination » (MOC) qui requiert la formulation d’objectifs et d’indicateurs communs, l’élaboration de plans nationaux d’actions concrétisant les objectifs, l’évaluation des politiques menées et l’identification de « bonnes pratiques ». C’est ainsi que 18 indicateurs, relevant de l’inclusion sociale et convenus d’un commun accord, aident les Etats membres à mesurer les évolutions en matière d’inclusion sociale.

Dans ce contexte, la France a rendu en 2003 un plan national d’action pour l’inclusion sociale (PNAI) qui présente les lignes directrices de la stratégie nationale en matière de lutte contre la précarité et d’inclusion sociale pour la période 2003-2006. Dans un souci de cohérence, le périmètre du DPT « Inclusion sociale » reprend celui du plan national d’action. Il en est de même en ce qui concerne l’architecture interne du DPT, qui s’articule autour des trois objectifs communs du PNAI : - promouvoir la participation à l’emploi et l’accès de

tous aux ressources, aux droits, aux biens et services,

- agir pour les plus vulnérables, - mobiliser l’ensemble des acteurs de cette

politique.

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La politique transversale en faveur de l’inclusion sociale a pour objectif de mobiliser de façon cohérente et concertée toutes les énergies des services de l’Etat et de traiter simultanément les grands problèmes qui mettent en péril la cohésion sociale. Elle s’adresse en priorité aux publics qui sont confrontés à des difficultés tant économiques que de situation de vie afin qu’ils puissent exercer la plénitude de leurs droits et devoirs au sein de la société.

L’inclusion sociale emporte des réponses coordonnées des différents acteurs dont l’Etat est le principal au regard de sa mission de régulation sur l’ensemble du territoire et envers les différentes composantes de la société. Il lui appartient également d’être l’initiateur de politiques en direction des populations les plus à la marge ou confrontées à des risques spécifiques. La décision de créer un DPT Inclusion sociale s’inscrit dans cette démarche transversale, qui, bien qu’initiée dès la loi du 29 juillet 1998, a été renforcée et amplifiée à l’occasion de l’élaboration du Plan national d’action pour l’inclusion sociale en 2003.

L’action de coordination mise en œuvre entre les responsables de programme :

Le Comité interministériel de lutte contre les exclusions (CILE), le 6 juillet 2004, a décidé la création d’un document de politique transversale « Inclusion sociale », avec pour chef de file le ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement.

Le projet de DPT a été concerté entre les différentes administrations concernées dans le cadre du Comité permanent du Comité interministériel de lutte contre les exclusions (CILE). En outre, le projet de DPT a fait l’objet d’une présentation aux membres du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

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Les programmes concourant à la politique transversale

1. Politiques en faveur de l’inclusion sociale

La vie des personnes défavorisées témoigne de cheminements marqués par des interactions entre des conditions de vie défavorables et des événements qui se succèdent tout au long de la vie. Aucun facteur n'explique à lui seul la situation de pauvreté dans laquelle vivent ces personnes ; il ne suffit pas non plus de faire l’addition des difficultés pour caractériser la précarité ou la pauvreté. Face à des facteurs explicatifs souvent multiples et à des mécanismes d'interaction complexes, l’Etat a un rôle essentiel à mener d’observation et d’analyse des phénomènes de précarité et de pauvreté et d’animation et de pilotage des politiques publiques. Dans cette perspective, il s’agit non seulement de prévenir la pauvreté et l’exclusion, de créer les conditions favorables à sortir de l’assistance, et de répondre à l’urgence, mais également de soutenir la professionnalisation des intervenants, notamment du secteur social et de renforcer le partenariat avec les acteurs chargés de l’aide directe auprès des personnes.

• Actions sur lesquelles les crédits sont imputés :

Action 1 : Prévention de l’exclusion

Il s’agit de faciliter l’accès de chacun aux droits et de permettre leur exercice effectif en adaptant les dispositifs de droit commun et en développant des actions de suivi et d’accompagnement.

Action 2 : Actions en faveu des plus vulnérables r

tt

Il s’agit d’apporter des réponses de qualité et diversifiées, afin de favoriser les parcours des personnes vers l’autonomie par une insertion sociale et professionnelle durable en offrant un accompagnement social global et individualisé.

Action 3 : Conduite et anima ion de la politique de lutte con re l’exclusion.

La DGAS, en s’appuyant sur un travail interministériel et en concertation avec les instances consultatives de la lutte contre l’exclusion, a pour mission de garantir la prise en compte de la lutte contre l’exclusion dans l’ensemble des politiques sectorielles. Par ailleurs, elle encourage le développement de travaux d’observation sociale afin de disposer d’une vision globale des dynamiques sociales, des besoins sociaux et de l’offre de services sur les territoires et de favoriser des coopérations entre les principaux acteurs. Elle pilote le programme « Restaurer le lien social » du plan de cohésion sociale et notamment la conclusion des chartes territoriales de la cohésion sociale. Elle crée et organise les diplômes du travail social et est à ce titre responsable de la qualification des professionnels qui interviennent auprès des personnes en situation de fragilité.

• Partenaires participant à la mise en œuvre du programme :

- Secteur associatif.

2. Actions en faveur des familles vulnérables

Les parents peuvent être soumis à des contraintes diverses, liées notamment aux conditions de leur activité professionnelle ou à leurs choix conjugaux ; ils parviennent moins facilement que par le passé à s’appuyer sur des modèles « établis » de construction de la cellule familiale.

Ce programme a pour objectifs : - d’accompagner ces parents et de leur offrir les

services leur permettant d’articuler leur vie professionnelle et familiale et d’assurer au mieux leur responsabilité éducative ;

- d’assurer aux enfants une protection et des conditions de vie de nature à permettre leur bon développement.

Le programme vise plus particulièrement à soutenir et suppléer les familles qui rencontrent des difficultés financières, sociales, relationnelles ou des dysfonctionnements dans l’éducation de leurs enfants. Il vise également à prévenir et à lutter contre les maltraitances dont peuvent être victimes les personnes vulnérables, enfants et adultes, dans leur milieu de vie ordinaire ou en établissement social ou médico-social. Il vise enfin à garantir aux adultes vulnérables une protection juridique adaptée à leurs besoins.

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Action 2 : Soutien en faveu des familles monoparenta es.

rl

L’action vise à garantir un minimum de ressources aux familles monoparentales, lorsqu’elles ont de jeunes enfants ou que les conjoints se sont récemment séparés. Le soutien aux familles monoparentales s’exerce au travers de l’allocation de parent isolé (API), versée soit aux parents qui élèvent seuls un ou plusieurs enfants âgés de moins de trois ans (API longue), soit aux parents séparés, veufs ou divorcés

depuis moins d’un an et élevant seuls un ou plusieurs enfants, quel que soit l’âge de ces derniers (API courte). Il s’agit donc d’apporter une aide financière temporaire aux parents qui disposent de faibles revenus et assument sans conjoint la charge d’au moins un enfant.

• Opérateurs et partenaires participant à la mise en œuvre du programme :

- Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) - Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole

(CCMSA).

3. Handicap et dépendance

L’objectif de ce programme est de permettre aux personnes handicapées et aux personnes âgées d’exercer un choix de vie en leur facilitant l’accès au droit commun et en leur offrant des dispositifs adaptés à leurs besoins, évalués de façon individualisée. Le 14 juillet 2002, le Président de la République a souhaité une réforme axée sur une prise en charge personnalisée et l’intégration professionnelle des personnes handicapées. Afin de répondre à ces besoins, exprimés par les personnes dépendantes, il convient de passer d’une logique de prestations uniformes, accordées selon des barèmes nationaux, à une logique d’intégration personnalisée dans la société. Si la logique d’attribution de prestations uniformes s’accommodait d’un dispositif institutionnel complexe avec de multiples guichets et de multiples décideurs, la logique d’intégration personnalisée impose d’organiser, au plus près de l’environnement de vie de la personne, un dispositif institutionnel susceptible d’apporter une réponse d’ensemble aux différents besoins exprimés dans le projet de vie de la personne. Pour assurer cette réponse globale, le réseau de proximité doit être adapté et unifié avec l’instauration d’un lieu unique assurant l’accueil, l’information et l’ouverture des droits des personnes dépendantes. Afin d’assurer l’effectivité de ces nouveaux droits, il est nécessaire de dépasser la simple approche juridique en renforçant les solidarités locales et en favorisant la participation des personnes dépendantes à la vie sociale.


Action 2 : Incitation à l’activité p o essionnelle r f

r

Conformément à la décision de l’Union européenne d’insérer dans le Traité d’Amsterdam une clause de non-discrimination en matière d’emploi en raison du handicap, la finalité de cette action est de rendre effectif l’accès à l’emploi et ainsi de contribuer à la participation des personnes handicapées à la vie sociale.

Action 3 : Ressou ces d’existence

La finalité de cette action est de garantir à chaque personne handicapée un revenu d’existence qui permette une vie autonome digne. Il s’agit notamment de réformer les prestations de soutien au revenu en abolissant les barrières d’âge, en encourageant l’intégration sociale par un meilleur cumul avec un revenu d’activité et en prenant en compte la situation spécifique des personnes très lourdement handicapées.


- Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie - CNAF - CCMSA.

4. Accueil des étrangers et intégration

Ce programme a pour finalités l'intégration des immigrants et des personnes issues de l'immigration dans la société française, la prise en charge sociale des demandeurs d'asile, l'organisation, la réglementation et la participation à la régulation de certains mouvements migratoires (migrations de travail et regroupement familial). Les personnes immigrées et les personnes issues de l’immigration ne sont pas nécessairement des personnes exclues de la société, toutefois les difficultés particulières que certaines

d’entre elles sont susceptibles de rencontrer justifient, dans une politique générale d’intégration, des mesures particulières.


Action 3 : Intégra ion t

La finalité de cette action est de favoriser l’intégration des immigrants légaux qui viennent s’établir durablement en France, d’encourager la promotion

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sociale et professionnelle des personnes visées dans le programme et de faire reculer les intolérances et de promouvoir l’égalité des droits. L’enjeu est de faciliter l’insertion de ces personnes à un moment où elles sont souvent fragilisées et où des besoins d’accompagnement s’expriment en matière de connaissance des institutions de la République, des règles de la vie en France, d’apprentissage de la langue ou d’accès aux droits sociaux, à l’emploi et au logement.

• Opérateurs participant à la mise en œuvre du programme :

- le Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD)

- l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations (ANAEM).

5. Aide à l’accès au logement

Ce programme regroupe l’ensemble des aides accordées directement ou indirectement aux ménages qui, pour de multiples raisons (financières, sociales…), rencontrent des difficultés pour accéder à un logement décent ou s’y maintenir durablement.


Action 1 : A des personnelles au logement i

Grâce à leur caractère fortement redistributif, les aides personnelles au logement sont un élément déterminant pour l’accès et le maintien dans un logement de ménages modestes. Le montant des aides étant d’autant plus élevé que les revenus sont faibles, elles permettent de garantir à tous les ménages, quel que soit leur revenu, une dépense nette de logement adaptée à leurs possibilités contributives.

En outre, ces aides sont très réactives à l’évolution de la situation des ménages : en cas de difficultés économiques (perte d’emploi) ou familiales (décès du conjoint, divorce,…), l’aide est majorée pour tenir compte de la diminution de revenu du bénéficiaire. Le paiement des aides personnelles au logement est assuré par les caisses d’allocations familiales (CAF) et les caisses de mutualité sociale agricole (MSA).

Action 2 : Accompagnement des publics en difficulté

Le rôle des associations, en complément de celui joué par les pouvoirs publics, est déterminant pour aider les publics en difficulté, à travers l’accompagnement social lié au logement, la gestion des structures d’hébergement ou de logement temporaire, la gestion locative et la production de logements très sociaux. Pour soutenir l’action des réseaux associatifs et finaliser les partenariats, le ministère du logement signe des conventions d’objectifs pluriannuelles avec les têtes de réseau associatif prévoyant le versement d’une subvention de fonctionnement.


- Secteur associatif - Caisses d’allocations familiales (CAF) - Caisses de mutualité sociale agricole (MSA).

6. Développement et amélioration de l’offre de logement

Ce programme regroupe l’ensemble des crédits que l’Etat consacre à la production de nouveaux logements et à l’amélioration du parc existant. Il renvoie également à l’ensemble des missions assurées par l’Etat en matière de droit de l’habitat ainsi qu’en matière de construction, notamment pour assurer la qualité technique et d’usage.


Action 1 : Construction locative et amélioration du parc

tL’Etat agit, d’une part, en faveur du parc social par le biais d’opérations de construction et d’acquisition, le cas échéant suivie d’amélioration et, d’autre part, en direction du parc privé grâce à l’action de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH). A ce titre, les principaux objectifs de l’ANAH portent sur le

maintien du parc de logements privés à loyers maîtrisés, la remise sur le marché après réhabilitation des logements vacants, l’éradication de l’habitat indigne et le développement durable par des économies d’énergie. Enfin, dans le cadre de l’application de la loi du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage qui prévoit l’élaboration, dans chaque département, d’un schéma pour l’accueil des gens du voyage, des subventions d’investissement sont accordées aux collectivités locales pour la réalisation ou la réhabilitation d’aires d’accueil.

Action 2 : Lutte contre l’habita indigne

L’Etat agit au titre des procédures de santé publique (diagnostics et contrôles), mais aussi en se substituant aux propriétaires défaillants pour faire exécuter d’office les travaux et en accordant des subventions aux

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collectivités locales pour les opérations urbaines de traitement de l’insalubrité irrémédiable.

A noter qu’aux côtés de l’Etat, l’ANAH a mis en place un certain nombre d’aides propres à renforcer le traitement de l’habitat indigne.

• Opérateur participant à la mise en œuvre du programme :

- L’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH).

7. Rénovation urbaine

Le programme sert de cadre à la mise en œuvre de la rénovation urbaine dont les principes ont été fixés par la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine (loi n° 2003-710 du 1er août 2003), modifiée dans le cadre du plan de cohésion sociale.

Ce programme vise à restructurer, dans un objectif de mixité sociale et de développement durable, les quartiers où le cadre bâti est le plus dégradé.

La stratégie de l’Etat et de ses partenaires est de :

- renouveler l’offre de logements sociaux pour l’adapter aux besoins de la population résidant dans les ZUS ;

- améliorer les conditions de vie dans ces quartiers en mettant fin à leur enclavement physique, en diversifiant leurs fonctions urbaines (équipements pour l’accueil de services publics ou privés – commerces notamment - à la population) et en offrant un environnement de qualité (aménagements et entretien).

- renforcer la mixité sociale des ZUS en y soutenant la diversification de l’offre de logements (développement de l’accession à la propriété, lutte contre la dégradation de certaines copropriétés) pour y attirer de nouvelles catégories de populations ;

- réduire la spécialisation fonctionnelle de ces quartiers en favorisant leur développement économique (immobilier d’entreprises par exemple) en

accompagnement des actions menées au titre du programme « équité sociale et territoriale et soutien ».


Action 1 : Logements participant à la rénovation urbaine

Il s’agit des moyens mobilisés en faveur du logement dans les zones urbaines sensibles. Ils sont principalement destinés à la démolition, la construction et la réhabilitation de logements locatifs sociaux. Ils permettent de soutenir les projets initiés par les collectivités locales, en lien avec les organismes bailleurs.

Action 2 : Aménagement des quartiers participanà la rénovation urbaine

t

Il s’agit de permettre la réalisation d’opérations d’aménagement urbain et de requalification des espaces de proximité, la création, la réhabilitation et la démolition d’équipements publics ou collectifs, la réorganisation des espaces propres à l’activité économique ou tout autre investissement concourant à la rénovation urbaine.

• Opérateur participant à la mise en œuvre du programme :

- L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

8. Equité sociale et territoriale et soutien

Conçues, à l’origine, comme des quartiers bénéficiant de toutes les fonctions nécessaires à une vie urbaine et souvent comme offrant une première étape dans le logement des ménages, les zones urbaines sensibles ont connu deux évolutions convergentes : d’une part, l’obsolescence de leur offre d’habitat a conduit à les spécialiser implicitement dans l’accueil de ménages à faibles ressources et/ou d’origine étrangère particulièrement vulnérables ; d’autre part, l’évolution des dispositifs de distribution commerciale et l’inadaptation des centres commerciaux et de services conçus à l’origine ont progressivement affaibli leur diversité fonctionnelle, déjà très restreinte.

Aujourd’hui, ces territoires présentent d’importants écarts de développement par rapport à leur environnement d’un point de vue économique et social (chômage, échec scolaire, problèmes de santé, etc.).

Parallèlement, ce programme doit permettre une mobilisation plus équitable et plus ciblée des politiques générales (emploi, santé, éducation, sécurité…) en faveur des zones urbaines sensibles et de leurs habitants. Les objectifs poursuivis à ce titre et les indicateurs y afférents relèveront également du document de politique transversale dédié à la politique de la ville.


Action 1 : prévention e développement socia t l

Cette action vise à lutter contre la vulnérabilité sociale des habitants des zones urbaines sensibles. A ce titre, elle doit permettre de soutenir un processus d’adaptation de l’offre de services publics aux besoins spécifiques de ces populations par l’expérimentation de dispositifs novateurs ayant vocation à être pris en

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charge ultérieurement dans le cadre des politiques générales de l’Etat. L’enjeu, à terme, est de réduire significativement les écarts de développement constatés entre ces zones et leur environnement.

Action 2 : Revitalisa ion économique et emploi t

L’action vise à renforcer la mixité fonctionnelle des secteurs les plus fragiles et à favoriser l’insertion professionnelle de leurs habitants. Cette action recouvre essentiellement deux activités, l’une relative

au développement économique des territoires prioritaires, l’autre à l’insertion professionnelle de leurs habitants.

• Opérateur et partenaires participant à la mise en œuvre du programme :

- le Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD),

- les collectivités locales, - l’Union européenne.

9. Développement de l’emploi

Les politiques publiques mises en œuvre dans ce programme assurent un soutien structurel à la création d’emplois. La comparaison avec ses principaux pays partenaires indique que la France recèle un potentiel important d’emplois dans certains secteurs et dans certains territoires. Tous les leviers pour encourager le développement de la performance des activités doivent être utilisés en particulier dans les secteurs marchands à forte intensité de main d’œuvre. Le programme vise à rendre compte du dévelop-pement de l’emploi qui résulte des incitations à destination des employeurs financées par l’Etat. La baisse du coût du travail est l’instrument privilégié d’intervention, tant par des allègements de charges que par des aides à l’embauche.


Action 1 : Allègemen de cotisations sociales tCes allègements ont pour but de contribuer à l'amélio-ration de l'attractivité de certains secteurs d'activité et de certaines zones géographiques. Il s’agit de promouvoir l’emploi dans le secteur de l’hôtellerie restauration (HCR) en lui permettant de bénéficier, d’une part, dans l’attente d’une baisse de la TVA pour faire face au développement de la concurrence sur le segment de la restauration à emporter, d’une prime à l’emploi destinée à permettre la revalorisation des rémunérations et des conditions de travail et à rendre les métiers de ce secteur plus attractifs, d’autre part, d’un allègement spécifique de cotisations sociales.

Il s’agit également de promouvoir l’emploi dans les régions à faible attractivité économique par des exonérations consenties à certaines régions, du fait de leur isolement qui pénalise leur compétitivité ou de leur fort taux de chômage et de précarité qui rend plus nécessaire qu’ailleurs le développement de l’emploi.

Action 2 : Promotion de l’emploi Le premier volet de l’action concerne la stimulation de la création d’activités et de la reprise d’entreprises par des mesures au bénéfice de personnes éloignées de l’emploi (demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires de minima sociaux). Un dispositif d’aide à la reprise d’entreprises par leurs salariés est également mis en œuvre. L’objectif du plan de cohésion sociale est d’atteindre 100.000 créations d’emplois sur cinq ans par des demandeurs d'emploi entrepreneurs et d’accélérer le développement de l’emploi dans les services. La création d’un fonds de garantie des prêts contribuera à l’atteinte de cet objectif. Le second volet consiste à développer les services à la personne et à favoriser les nouvelles formes d’emploi. L'abaissement du coût du travail, la solvabilisation de la demande et l'amélioration des conditions d'emploi en sont les principaux éléments. Le programme soutient ainsi l'émergence de nouvelles modalités de travail, permettant de stimuler la croissance de certaines activités porteuses de créations d'emplois (pluri-activité rurale, cumuls d'emplois, groupements d'employeurs, portage salarial etc.) susceptibles d’impliquer les acteurs de territoires (collectivités locales rurales notamment) et de mobiliser les contrats aidés de la politique de l’emploi.

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10. Accès et retour à l’emploi

Ce programme traduit la volonté du Gouvernement de lutter contre le chômage massif et l’exclusion durable du marché de l’emploi. En cohérence avec les conclusions du sommet de Lisbonne, le Gouvernement s’est fixé des objectifs ambitieux pour lutter contre l’exclusion du marché du travail des catégories de travailleurs qui connaissent les taux d’emploi les plus importants.

Les actions du programme doivent permettre de maintenir ou rétablir par le travail le lien social, en réduisant le niveau et l’ancienneté moyenne dans le chômage et d’assurer l’accès à un revenu par l’insertion professionnelle, en particulier pour les plus jeunes.

Ce programme est tourné vers les personnes rencontrant des obstacles à l’embauche : ancienneté dans le chômage, âge, sexe, handicap, faible niveau de qualification,… Son périmètre porte notamment sur l’activation des minima sociaux dans le cadre du contrat d’avenir et du CI-RMA.

Trois types de leviers contribuent en particulier à l’atteinte de ces objectifs : - dans le cadre du programme 7 du plan de

cohésion sociale, l’activation des minima sociaux pour le financement des contrats d'avenir et des contrats d’insertion-revenu minimum d’activité (CI-RMA),

- des actions d’accompagnement renforcé par le service public de l’emploi (SPE),

- l’accompagnement de 800 000 jeunes en difficulté vers l’emploi durable, dans le cadre du CIVIS et surtout du développement de l’apprentissage (cf programme n° 11).


Les deux actions du programme sont impactées mais c’est essentiellement l’action 2 qui recouvre l’effort des services et opérateurs de la mission « Travail et emploi » en faveur de l’inclusion sociale.

Action 2 : Mise en situation d’emploi des publics fragiles

L’ANPE participe à l’effort de lutte contre l’exclusion en portant une attention particulière aux publics les plus menacés par l’exclusion sociale, en particulier par la prescription adaptée des contrats aidés et l’octroi du bénéfice de l’ARAF (allocation pour le retour à l’emploi des femmes). Par ailleurs, du fait de son conventionnement avec les DDASS, l’ANPE oriente les demandeurs d’emploi les plus menacés d’exclusion vers l’ASI (appui social individualisé).


- L’agence nationale pour l’emploi (ANPE) - L’association nationale pour la formation

professionnelle (AFPA).

11. Accompagnement des mutations économiques sociales et démographiques

Ce programme a pour but de maintenir la cohésion sociale sur l'ensemble du territoire national, dans le cadre d’une économie de plus en plus fondée sur l’innovation et les compétences. Les mutations économiques et sociales doivent être anticipées et accompagnées. Il s'agit de prévenir l’impact des restructurations et de permettre aux personnes, aux entreprises et aux territoires de s’adapter et de gérer au mieux leur nécessaire reconversion.

En effet, face à un marché du travail en évolution rapide, les trajectoires professionnelles doivent être sécurisées grâce au développement des compétences et à l’accès à une qualification reconnue, de nature à faciliter à la fois le maintien en activité et l’accès et le retour à l'emploi.


Action 1 : Antic pation des mutations e développement de la mobilité professionnelle

Cette action contribue notamment à l'identification des risques d'exclusion professionnelle et à la mise en place d'actions préventives, visant au maintien dans l'emploi, ou de nature curative, ayant pour but d'accélérer le reclassement des personnes victimes d'un licenciement économique.

Action 2 : Amélioration de l'accès des actifs à la qualification

L'Etat est garant de l'égalité des citoyens dans l'accès à la formation et à la qualification. A ce titre, il met en place des dispositifs qui visent à réduire les inégalités grâce à la mise en œuvre de formations adaptées à la diversité des situations individuelles : stages dispensés par l'AFPA, actions de lutte contre l'illettrisme financées sur le programme IRILL, formations délivrées au sein des ateliers de pédagogie personnalisée, formations utilisant les technologies de l'information et de la communication…. i t

Par ailleurs, la reconnaissance des compétences acquises par les personnes, par la voie notamment de

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la validation des acquis de l'expérience, permet aux personnes n'ayant pu obtenir un diplôme par la voie de la formation initiale d'accéder aux certifications existantes et à l'emploi (en particulier par l'obtention d'un titre professionnel du ministère chargé de l'emploi).

Enfin, ce programme assure le financement de la formation professionnelle en alternance

(apprentissage, contrats de professionnalisation), particulièrement orientée vers les jeunes.


- L’agence nationale pour l’emploi (ANPE), - L’association nationale pour la formation

professionnelle (AFPA).

12. Vie de l’élève

Le rôle de l’école ne saurait être limité aux actions mises en œuvre au titre des enseignements. Tout en s’appuyant sur ces derniers, la mission de l’école s’élargit à l’éducation aux comportements et au savoir être. Cette dimension éducative est délibérément inscrite dans l’école de la République, comme est inscrite et constamment rappelée, à juste titre, la contribution à l’égalité des chances, au travers notamment du suivi individualisé de l’élève ou de l’accueil dans des services annexes.


Action 1 : Vie scolaire et éducation à la responsabilité

La dimension éducative au sein de l’établissement du second degré est prise en charge notamment par des personnels aux missions clairement définies. Parallèlement, divers dispositifs sont mis en place pour apporter des réponses éducatives et prévenir les phénomènes de déviance ou contribuer à une meilleure insertion scolaire des élèves : « École ouverte » qui permet, dans les zones socialement défavorisées, d’accueillir des jeunes dans les collèges et les lycées en dehors du temps scolaire, les activités de sport scolaire et le « Fonds de vie lycéenne » qui soutient les initiatives des élèves dans l’animation de leur établissement.

Action 2 : San é scolaire t

i

La loi a confié à l’éducation nationale une mission de suivi de la santé des élèves. Il s’agit à la fois de veiller à la santé des élèves (bien-être physique, mental et social), de contribuer à la réussite scolaire et de participer à la politique générale en matière de santé publique. La prise en compte de la santé des élèves concerne l’ensemble de la communauté éducative. Elle s’appuie plus spécifiquement sur la mission de promotion de la santé qu’assurent les médecins et les infirmières de l’éducation nationale.

Action 4 : Action sociale

Assurer l’égalité des chances de réussite scolaire passe par un accompagnement spécifique des élèves qui rencontrent des difficultés notamment d’ordre social. L’activité principale des membres du service social en faveur des élèves est donc de repérer et de suivre les élèves en difficulté sociale afin de leur apporter l’aide répondant aux difficultés détectées (bourses destinées aux familles les plus défavorisées pour leur permettre d’assurer les frais de scolarité de leurs enfants - fonds sociaux attribués aux collèges et lycées pour faire face à des situations difficiles que peuvent connaître certains élèves ou leur famille).

Action 5 : Accueil et serv ces aux élèves

Les conditions matérielles d’accueil et de vie à l’école, au collège ou au lycée concourent à la qualité des apprentissages et facilitent le travail des élèves, notamment de ceux qui rencontrent des conditions de vie familiale difficiles et qui doivent trouver à l’école les références qui peuvent leur faire défaut par ailleurs. L’Etat y contribue dans les établissements publics locaux d’enseignement par la mise en place de personnels TOS et l’organisation de leurs activités (accueil des élèves, entretien des locaux, hébergement et restauration).

• Acteurs participant à la mise en œuvre du programme :

- Etablissements publics locaux d’enseignement, - Fédérations sportives.

13. Enseignement scolaire public du premier degré

L’école primaire apporte aux élèves les instruments (maîtrise de la langue française, de la numération et du calcul) et les éléments fondamentaux du savoir. Elle permet à chacun d’étendre sa conscience du temps et de l’espace, sa connaissance des milieux vivants et des objets du monde moderne, de l’histoire

et de la géographie de la France et de l’Europe, des œuvres majeures du patrimoine accessibles à l’enfance ; elle propose l'apprentissage d’une première langue vivante étrangère. Elle conduit tous les élèves à exercer et développer leur intelligence, leur sociabilité, leur curiosité, leur sensibilité, leurs

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aptitudes manuelles, physiques et artistiques, en aménageant si besoin les conditions de leur scolarité. Elle favorise l’acquisition de savoirs méthodologiques et prépare à suivre dans de bonnes conditions la scolarité du collège, en assurant l’acquisition des connaissances et compétences indispensables en vue de la maîtrise à terme du socle commun exigible en fin de scolarité obligatoire. Elle contribue à prévenir les difficultés scolaires, à dépister les handicaps et à compenser les inégalités.

L’égalité des chances est un principe fondateur du système éducatif français. La politique d’éducation prioritaire en est une des expressions les plus ambitieuses. La politique mise en œuvre en faveur des ZEP (zones d’éducation prioritaire) et des REP (réseaux d’éducation prioritaire) conduit à une différence de traitement pour compenser un déséquilibre reconnu, lié à la concentration de populations qui partagent certaines caractéristiques (essentiellement sociales et souvent culturelles) en relation avec une plus grande vulnérabilité face aux exigences scolaires. L’objectif central est ici de renforcer la prévention des difficultés et, à terme, d’améliorer les résultats scolaires par des actions éducatives et pédagogiques centrées sur les besoins des élèves ; les objectifs et les programmes sont ceux de toutes les écoles primaires.


Action 2 : Enseignemen élémentaire t

L’école élémentaire prend en compte les difficultés et les rythmes d’apprentissage ; l’attention personnalisée portée à chaque élève permet d’organiser les adaptations nécessaires à ses progrès, en particulier sous la forme d’un programme personnalisé de réussite éducative : à l’intérieur de la classe par un soutien adapté, ou en relation avec un professionnel spécialisé si la nature et l’ampleur des difficultés requièrent des mesures spécifiques.

Action 3 : Besoins éducatifs particuliers

Pour atteindre l’objectif principal de ce programme, le système éducatif se doit à la fois d’assurer la scolarisation de tous les enfants en âge d’aller à l’école, en proposant des aménagements adaptés aux besoins particuliers de certains d’entre eux (enfants du voyage, enfants non francophones, enfants malades ou handicapés) et de favoriser la réussite scolaire de chacun en développant des aides spécifiques, différentes selon la nature des besoins.

14. Enseignement scolaire public du second degré

L’enseignement secondaire est structuré en deux cycles complémentaires dispensés dans des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) distincts : le premier cycle relève du collège, collège « unique » depuis la loi Haby (1975) ; le second cycle relève du lycée qui offre des voies de formation diversifiées : la voie générale et la voie technologique dans les lycées d’enseignement général et technologique (LEGT) et la voie professionnelle en lycée professionnel (LP) ; chacune a sa spécificité et mène à un type de baccalauréat, mais des passerelles existent pour permettre d’éventuelles réorientations. Dans certains collèges, des sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) dispensent à des élèves en grande difficulté scolaire, à l’issue de l’école, des enseignements qui leur permettent d’accéder à une formation qualifiante et diplômante de niveau V. Les établissements régionaux d’ensei-gnement adaptés (EREA), EPLE spécialisés, offrent également ces enseignements.


Action 1 : Ense gnement en collège i

L’enseignement au collège s’adresse à tous les enfants sortant de l’école primaire ; il vise à faire acquérir aux élèves un socle commun de connaissances et de compétences et à assurer la nécessaire diversité des parcours pour y parvenir. Deux grands principes structurent cet enseignement : la volonté de faire acquérir à tous le socle commun et la diversification pédagogique nécessaire pour tenir compte des compétences et intérêts des collégiens.

Action 6 : Besoins éducatifs particuliers

Pour atteindre l’objectif stratégique principal du programme, le système éducatif se doit de scolariser tous les jeunes qui sont d’âge scolaire -voire au-delà pour ceux d’entre eux qui, à l’issue de la scolarité obligatoire, n’ont pas obtenu un niveau de qualification reconnu- et de favoriser leur réussite scolaire. A cet effet, il est nécessaire d’adapter les démarches aux besoins particuliers de certains élèves (non francophones, malades ou handicapés) et d’apporter des aides spécifiques différentes selon la nature des besoins.

Action 7 : Aide à l’insertion professionnelle

L’enseignement secondaire public a l’obligation d’offrir à tous les jeunes, avant leur sortie du système éducatif, l’accès à une qualification destinée à faciliter leur insertion professionnelle. Pour les jeunes de plus de 16 ans les plus éloignés d’une première qualification et qui sont en situation ou en voie de rupture de scolarité, les établissements mettent en place des actions relevant de la « mission générale d’insertion » (MGI) de l’éducation nationale, qui propose trois catégories d’actions : de remobilisation, de préparation personnalisée à un diplôme et d’accompagnement vers l’emploi pour une insertion professionnelle directe.


- Etablissements publics locaux d’enseignement.

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15. Enseignement privé du premier et du second degrés

Sous certaines conditions, les établissements d’enseignement privé peuvent souscrire un contrat avec l’Etat en vertu des articles L. 442-5 et L. 442-12 du code de l’éducation. En contrepartie, les établissements signataires d’un contrat simple (premier degré et enseignement adapté) ou d’association (écoles, collèges et lycées) mettent en place les structures pédagogiques et les programmes d’enseignement existant dans l’enseignement public. Il en résulte que les finalités générales de l’enseignement primaire et secondaire public définies par la loi de programmation et d’orientation de 2005 s’appliquent à l’enseignement privé sous contrat. La structuration en cycles d’enseignement est identique.


Action 7 : Dispositifs spécifiques de scolarisation

Cette action répond à l’objectif stratégique principal de ce programme d’assurer la scolarisation de tous les enfants en âge scolaire, et, au-delà, pour ceux qui, à l’issue de la scolarité obligatoire, n’ont pas obtenu un niveau de qualification reconnu, de proposer des aménagements et aides spécifiques adaptés aux besoins particuliers de certains d’entre eux : malades ou handicapés, élèves dont les difficultés

d’apprentissage graves et persistantes nécessitent une prise en charge globale et primo arrivants.

Action 8 : Actions sociales en faveu des élèves rCette action regroupe les crédits de bourses et fonds sociaux. Les élèves scolarisés dans les établissements d’enseignement secondaire privés sous contrat peuvent bénéficier de bourses et des fonds sociaux (fonds social collège et fonds social cantine) dans les mêmes conditions que ceux de l’enseignement public. Le fonds social lycéen a été étendu au bénéfice des élèves de l’enseignement privé en 2005. Les bourses nationales, pour les élèves en collège ou en lycée, sont destinées à aider les familles les plus défavorisées pour leur permettre d’assurer les frais de scolarité de leurs enfants ; elles sont attribuées en fonction des ressources et des charges des familles. Les fonds sociaux sont destinés à faire face aux situations difficiles que peuvent connaître certains élèves ou leur famille pour assurer les dépenses de scolarité ou de vie scolaire. Les aides exceptionnelles sont soit financières, soit en nature (financement des dépenses relatives aux transports et sorties scolaires, aux soins bucco-dentaires, aux matériels professionnels ou de sport, aux manuels et fournitures scolaires…).

16. Accès au droit et à la justice

Ce programme a pour finalité de permettre à l’ensemble des citoyens de connaître leurs droits pour les faire valoir de manière effective. Dans le prolongement du Plan national d’action en faveur des publics fragilisés de la justice du 21 avril 2004, des crédits ont été prévus pour le financement de projets éligibles au Fonds social européen (FSE) notamment pour les victimes de violences.


Action 1 : A de juridic ionnelle i t

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L’action couvre l’ensemble des moyens humains et budgétaires permettant de faciliter l’accès à la justice pour les personnes qui ne disposent pas des ressources suffisantes, qu’il s’agisse de l’octroi de l’aide juridictionnelle -totale ou partielle-, des moyens mis en œuvre pour favoriser une défense de qualité, du paiement des dépenses afférentes aux instances, procédures ou actes couverts par l’admission. Elle comporte également les autres aides à l’intervention de l’avocat prévues par la loi du 10 juillet 1991. La réglementation de l’aide juridictionnelle fait l’objet d’adaptations constantes liées aux évolutions de la procédure civile, pénale, administrative, et du droit européen, dans un contexte de simplification des droits des usagers.

Action 2 : Développement de l’accès au droit et du réseau judicia re de proximité

La politique publique de l’accès au droit recouvre les divers dispositifs mis en œuvre par les conseils

départementaux de l’accès au droit institués dans 79 départements. Ces groupements d’intérêt public sont chargés de mettre en place un système organisé d’information juridique de premier niveau, de consultations juridiques, d’aides dans les démarches et d’accompagnement des publics les plus en difficulté. Cette politique partenariale permet de développer des actions en direction de publics ciblés particulièrement fragilisés (ménages menacés d’expulsion locative, détenus, personnes isolées…). Le ministère de la Justice soutient par ailleurs plusieurs projets s’inscrivant dans la dynamique d’action du FSE (comme l’accompagnement des jeunes par le secteur associatif pour faciliter leur insertion professionnelle).

Action 3 : A de aux victimes

Un accent particulier est mis sur les projets d’actions concourant à la réinsertion sociale et professionnelle des victimes de violence (et notamment les femmes victimes de violences au sein du couple) ou de la traite humaine. A ce titre plusieurs projets initiés par le secteur associatif, notamment dans le cadre du Programme d’Initiative Communautaire EQUAL ou du FSE, font l’objet de co-financements du ministère de la Justice.


- Les Conseils départementaux de l’accès au droit, - Les Caisses de règlements pécuniaires des avocats

(CARPA), - Les fédérations d’associations, et associations

locales.

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17. Protection judiciaire de la jeunesse

Ce programme a pour finalité d’assurer la mise en œuvre des investigations et des mesures éducatives prescrites par l’autorité judiciaire pour les mineurs et jeunes majeurs de moins de 21 ans.

Il est complémentaire du programme « Justice judiciaire », qui est responsable de la phase juridictionnelle de l’intervention de la Justice auprès des jeunes en difficulté.

L’accompagnement éducatif des mesures judiciaires relève du champ de l’action sociale et de l’insertion car l’un des objectifs de l’intervention éducative est la réinsertion sociale et professionnelle des jeunes.


Action 1 : Mise en œuv e des mesu es jud ciaires : mineurs délinquants

r r i

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Cette action concerne les modalités d’intervention des services éducatifs régies par l’ordonnance n°45-174 du 2 février 1945 modifiée, relative à l’enfance délinquante, qui établit les principes de l’action

éducative auprès des mineurs délinquants. En sus des dispositifs classiques de prise en charge (investigation, placement…), elle comporte notamment la mise en œuvre des mesures de contrôle judiciaire et peines autres que l’incarcération, les investigations pénales, l’accueil des jeunes délinquants dans des dispositifs spécifiques pour mineurs délinquants (centres éducatifs fermés, centres éducatifs renforcés) et enfin l’action éducative auprès des mineurs incarcérés.

Action 2 : Mise en œuv e des mesu es jud ciaires : mineurs en danger e jeunes majeurs

Cette action concerne les mesures éducatives exercées dans le cadre d’une décision d’assistance éducative pour les mineurs en danger ou dans le cadre de la protection des jeunes majeurs de 18 à 21 ans ayant demandé une poursuite de l’action éducative.


Le secteur associatif (1187 établissements habilités par le ministère de la Justice gérés par 489 associations).

18. Administration pénitentiaire

Le service public pénitentiaire participe à l’exécution des décisions et sentences pénales et au maintien de la sécurité publique. Il est organisé de façon à répondre à ces deux missions : assurer la garde des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire et favoriser leur réinsertion sociale.

Un certain nombre des actions visant à favoriser la réinsertion contribue à faciliter l’inclusion sociale. Il s’agit notamment :

- des actions d’enseignement contribuant à la lutte contre l’illettrisme et à l’apprentissage des savoirs de base,

- des actions de formation professionnelle permettant aux détenus d’acquérir des savoir-faire transférables et utilisables pour préparer la sortie,

- de la préparation à la sortie, dans sa visée professionnelle, avec l’intervention de l’ANPE,

- du maintien et du développement des liens familiaux.

Ces actions ont été choisies, d’une part en raison des difficultés repérées des détenus face à l’écrit et de leur faible niveau de qualification, compromettant dès lors leur capacité à s’insérer, et d’autre part pour préserver un lien social, facteur de stabilité, indispensable aux personnes incarcérées.


Action 2 : Accueil des personnes en détention

Cette action retrace l’ensemble des conditions nécessaires à l’accueil des personnes en détention

dans des conditions satisfaisantes, c’est à dire en fournissant aux détenus les prestations d’entretien du quotidien, en assurant la maintenance et l’entretien des bâtiments pénitentiaires et en permettant l’accès aux soins (application de la loi du 18 janvier 1994 sur l’organisation des soins en milieu pénitentiaire) ainsi que le maintien des liens familiaux (aménagement de parloirs adaptés, de centres d’accueil des familles en attente de parloirs et de lieux d’hébergement de nuit).

Action 3 : accompagnemen et réinsertion des personnes placées sous main de justice

t

Cette action identifie les activités qui sont proposées dans les établissements pénitentiaires pour préparer la réinsertion des publics qui leur sont confiés. Cette politique d’accompagnement et de réinsertion regroupe plusieurs axes prioritaires : assurer et développer l’enseignement et la formation profes-sionnelle des détenus, assurer et développer le travail pénitentiaire et développer les capacités de préparation à la sortie.


- Les partenaires institutionnels, sur les domaines retenus (ministère de l’éducation nationale, ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement),

- ANPE, - Secteur associatif.

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19. Protection maladie

Le système français de protection sociale est généralement considéré comme abouti dans nombre de ses aspects. Toutefois, son champ d'application ne couvre pas toutes les personnes résidant en France ni tous les préjudices subis par elles. Ce programme a vocation à rassembler des dispositifs qui, apparemment quelque peu disparates, assurent tous un complément à la protection sociale obligatoire.

Ainsi le dispositif de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUc) et de l’aide médicale de l’Etat (AME) apportent les couvertures nécessaires pour garantir l’accès aux soins à l’ensemble de la population.


Action 1 : Accès à la p otection maladie complémentaire

r

i

La CMUc implique une affiliation à la sécurité sociale de droit commun mais garantit à tous les assurés dont les ressources sont limitées l’accès à une couverture

complémentaire qu’ils ne pourraient financer avec leurs ressources. Elle s’éloigne définitivement d’une logique d’aide sociale. Il ne s’agit pas d’un système « de second rang » mais au contraire, pour ses bénéficiaires, de l’inclusion dans une couverture applicable à tous, leur permettant ainsi un recours à certains soins dont le coût est pris en charge à 100 %, avec une dispense d’avance de frais.

Action 2 : A de médicale de l’Etat

L’aide médicale de l’Etat a pour finalité essentielle de protéger la santé des étrangers résidant en France de manière ininterrompue depuis plus de trois mois, sans remplir la condition de régularité du séjour exigée pour l’admission à la couverture maladie universelle (CMU). Elle participe donc des politiques de santé. D’une part, elle protège les personnes concernées en leur permettant l’accès aux soins préventifs et curatifs. D’autre part, elle joue un rôle en matière de santé publique, en évitant que des affections contagieuses non soignées ne s’étendent dans la population.

20. Santé publique et prévention

Ce programme poursuit cinq finalités générales :

- concevoir et piloter la politique de santé publique, en prenant en compte la dimension éthique et en améliorant les connaissances disponibles et leur diffusion ;

- promouvoir l’éducation pour la santé ; - diminuer la mortalité prématurée évitable par des

actions de prévention ; - diminuer la morbidité évitable par la prévention ; - améliorer la qualité de vie des personnes malades

et lutter contre les incapacités ; - réduire les inégalités de santé en réduisant les

inégalités d’accès à la prévention. En ayant placé la lutte contre les inégalités de santé au cœur de sa mission, la politique de santé publique participe de la lutte pour l’inclusion sociale. Les plans et programmes nationaux ciblés sur les problèmes de santé de la population (pathologies, déterminants) et relayés au niveau régional, comportent une dimension santé précarité et des mesures spécifiques à l’égard des personnes en situation de précarité économique et sociale, en particulier pour la protection sanitaire.


Action 1 : Pilotage de la politique de santé publique

Cette action vise à structurer, rationaliser et mieux piloter les actions publiques. Dans ce cadre il s’agit, notamment, de regrouper les actions transverses aux déterminants et aux pathologies dans les programmes régionaux d’accès à la prévention et aux soins (PRAPS), qui comportent des mesures spécifiques

pour répondre aux difficultés d’accès au système de santé des personnes les plus démunies.

Action 2 : Déterminants de santé

Cette action recouvre en particulier les actions d’information et d’éducation portant sur la nutrition et les activités physiques, l’alcool, le tabac, les traumatismes par accident et violence, les autres pratiques à risques (toxicomanie et risques associés) et l’environnement, dont le travail.

Action 3 : Pathologies à fo e mortalité/morbidité rt

Pour diminuer la mortalité prématurée évitable et la morbidité évitable, cette action vise à renforcer la prévention et à différer la survenue des pathologies (maladies transmissibles, pathologies non transmissibles, santé mentale dont suicide et santé bucco-dentaire).

Action 4 : Qualité de vie et handicap

Cette action recouvre les pathologies jugées à moindre mortalité qui s’inscrivent dans la durée. Il s’agit de réduire les risques de survenue de handicaps ou de réduire leur gravité sur la vie des personnes malades par des actions de prévention et une meilleure prise en charge.


- Au niveau central : Institut de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et Institut national du cancer,

- Au niveau déconcentré : futurs groupements régionaux de santé publique (GRSP), dont la création est inscrite dans la loi relative à la politique de santé publique (LPSP).

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21. Egalité entre les hommes et les femmes

Ce programme a pour objet de donner à la politique de l’égalité entre les femmes et les hommes toute sa place dans les politiques publiques. Il est essentiel au regard des enjeux de démocratie, d’équité sociale et d’efficacité économique, qui doivent présider à l’élaboration et à la mise en œuvre de toutes ces politiques.

Le pilotage de ce programme par le service des droits des femmes et de l’égalité doit permettre de renforcer les partenariats engagés avec tous les acteurs nationaux et communautaires concernés et de favoriser la convergence de leurs actions.


Action 2 : L’égalité professionnelle

Cette action contribue à améliorer l’orientation scolaire et professionnelle des filles et des garçons en faisant évoluer la demande de formation des élèves et des familles. Elle a également pour objet de veiller à la participation des femmes au développement économique et d’aider au développement de leurs trajectoires professionnelles. Dans ce cadre, le Fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d’entreprise à l'initiative des femmes (FGIF) permet notamment aux femmes éloignées de l’emploi, en risque de précarisation, de participer au développement local par la création de leur entreprise.

Action 3 : L’égalité en dro ts et en d gnité i i

L’objectif de cette action est de contribuer à créer les conditions de l’égalité entre les femmes et les hommes, en parachevant la démarche émancipatrice des femmes, et de permettre l’avènement d’un nouveau rapport entre les sexes. Elle tend à contribuer, d’une part à l’accès de toutes les femmes aux droits, biens, ressources et services et au respect de la dignité de la personne humaine.

Cette action consiste notamment à promouvoir ou financer :

- des associations qui œuvrent à la promotion de la contraception et au suivi des dispositions relatives à l'IVG, ainsi qu'à d'autres aspects particuliers à la santé des femmes,

- des associations qui accompagnent les publics féminins en situation de vulnérabilité, et plus particulièrement les femmes issues de l'immi-gration,

- les associations nationales de lutte contre les violences envers les femmes et des lieux d'accueil, d'écoute, d'orientation et d'accom-pagnement des femmes victimes de violences,

- les associations nationales et locales de lutte pour l'accès aux droits et contre l'exclusion.


- Réseau associatif.

22. Tourisme

La politique touristique française s’articule autour de trois grandes priorités : d’une part, renforcer la promotion de la destination France afin d’accroître la fréquentation touristique ; d’autre part, favoriser l’économie touristique par une meilleure connaissance des besoins et des attentes des touristes dans le cadre d’une démarche qualité ; enfin, contribuer à une meilleure prise en compte de l’accès de tous aux vacances.


Action 3 : Accès aux vacances

Cette action vise à favoriser l’adaptation de l’offre afin de faciliter le départ en vacances de tous les publics. Le premier axe, l’aide à la personne, tend à réduire les freins sociaux ou personnels qui rendent impossible ou difficile le départ en vacances, afin de garantir l’accès aux vacances des personnes handicapées, des jeunes, des familles en difficulté sociale ou en situation d’exclusion. Le second axe de travail, l’aide à la pierre, assure, d’une part, l’existence d’une offre de résidence adaptée au tourisme social et participe, d’autre part, à

la rénovation du parc existant. Ces deux axes se traduisent par l’élaboration de dispositifs financiers et réglementaires et par des mesures de soutien à l’action des collectivités territoriales, des profes-sionnels du tourisme ou des organismes caritatifs :

- le ministère chargé du tourisme a créé en 2001 le label national d’accessibilité « tourisme et handicap »,

- le dispositif « Bourse solidarité vacances » (BSV) collecte auprès de professionnels du secteur du tourisme des séjours de vacances à coût marginal qui sont mis à disposition d’associations humanitaires et caritatives (environ 30.000 départs chaque année),

- le programme de consolidation des hébergements de tourisme social permet d’adapter les équipements de tourisme social et associatif aux nouvelles exigences de la clientèle, tout en continuant à participer à l’élargissement de l’accès aux vacances pour tous.

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- Groupement d’intérêt public « Bourse solidarité vacances »,

- Associations de tourisme fédérées autour de l’UNAT,

- Organismes d’aide au départ en vacances, - Agence nationale pour les chèques-vacances

(ANCV), - Association « Tourisme et handicaps ».

23. Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

Ce programme s’engage sur la préservation et la promotion de la diversité culturelle sur la base de valeurs partagées, sur l’accessibilité de la culture au plus grand nombre et le renforcement de la coopération européenne. Les trois finalités du programme sont d’améliorer l’attractivité de l’ensei-gnement supérieur, notamment aux fins d’une meilleure insertion professionnelle des diplômés, de favoriser l’accès à la culture et de promouvoir les échanges culturels internationaux sur la base de la diversité culturelle.


Action 2 : Sou ien à l’éduca ion a tis ique t t r t

r

L'éducation artistique et culturelle est une composante essentielle de la formation des enfants et des jeunes. Elle constitue l'un des principaux aspects des politiques de démocratisation de l'accès à la culture et contribue également à enrichir et diversifier les pratiques artistiques et culturelles. L’objectif du ministère est de toucher un nombre toujours croissant de jeunes d’âge scolaire, grâce notamment à des actions d’initiation de grande qualité.

Action 4 : Actions spécifiques en faveu des publics

Favoriser l’accès du plus grand nombre aux œuvres d’art et de l’esprit fonde une des missions premières du ministère. La multiplication des équipements culturels et leur meilleure répartition sur l’ensemble du territoire ont constitué une étape indispensable dans la mise en œuvre de cette mission, désormais largement relayée par les programmes « métiers » concernant

les patrimoines et la création. Une priorité majeure consiste en l’amélioration de l’accueil des personnes handicapées dans les établissements culturels, en application de la loi pour « l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », effective en 2005. En outre, des conventions et protocoles d’accord sont signés avec les ministères chargés de la santé, de la justice, de la jeunesse et des sports, de l’agriculture, de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement pour développer des actions culturelles dans les établissements de santé, les établissements péniten-tiaires, en milieu rural et urbain… Dans un même souci de diversification des publics, des conventions sont signées avec des établissements publics et des structures associatives telles que les fédérations d'éducation populaire pour développer des actions facilitant l'accès de tous à la culture.

Action 5 : Actions spécifiques en faveur de l’aménagement du territoire

Le ministère a pour mission d’assurer l’accès à une offre culturelle diversifiée et à un niveau d’éducation artistique et culturelle équitable au regard de la répartition de la population sur le territoire. Il veille, à cet effet, à faire évoluer la part des crédits d’État vers les zones prioritaires telles que définies par le ministère de l’éducation nationale. Il doit pour cela disposer d’outils d’observation régionale de la culture, élaborés en partenariat avec les collectivités territoriales. Il s’agit de développer, sur l’ensemble du territoire national, les politiques publiques pour corriger les déséquilibres culturels existants, en renforçant la concertation et le partenariat avec les collectivités territoriales.

24. Jeunesse et vie associative

Ce programme regroupe des activités visant à permettre aux jeunes de participer pleinement à une société qui a besoin de leur dynamisme, de leur générosité et de leur imagination. Bien que les 6-28 ans constituent la tranche d’âge prioritairement visée, le programme comporte des activités s’inscrivant dans une démarche d’éducation populaire, c’est-à-dire d’éducation non formelle. Ces activités s’adressent à un public intergénérationnel qui souhaite accéder, en dehors des circuits institutionnels, à diverses formes de loisirs culturels : théâtre, musique, danse, activités scientifiques et techniques, qui lui sont généralement proposées par des associations. Ces associations sont

les partenaires privilégiés du ministère, qui s’appuie sur elles pour mettre en œuvre sa politique.

Au-delà du seul champ de la jeunesse et de l’éducation populaire, le ministre, en sa qualité de ministre chargé de la vie associative, a compétence pour prendre en charge des dossiers transversaux permettant de faire reconnaître le rôle majeur des associations en France et ainsi de soutenir leur développement.

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Action 2 : Promotion des ac ions en faveur de la jeunesse

t

Pour la mise en œuvre de la politique ministérielle, le directeur de la jeunesse et de l’éducation populaire

établit des partenariats avec des associations qui constituent de véritables acteurs de politiques publiques, ainsi qu’avec des collectivités territoriales et des organismes sociaux.

25. Sport

Les finalités de ce programme résultent directement de l’article 1er de la loi du 16 juillet 1984 modifiée relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives. Cet article stipule, notamment, que les activités physiques ou sportives constituent un facteur important d’équilibre, de santé et d’épanouis-sement de chacun ; elles sont un élément fondamental de l’éducation, de la culture et de la vie sociale. Leur développement est d’intérêt général et leur pratique constitue un droit pour chacun, quel que soit son sexe, son âge, ses capacités ou sa condition sociale. La promotion de la vie associative dans le domaine des activités physiques ou sportives est favorisée par l’Etat et les personnes publiques par toutes mesures permettant de faciliter le fonctionnement démocratique des associations et l’exercice du bénévolat. Les interventions du ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative permettent de faire jouer à plein les « effets de levier », afin de favoriser l’accès de tous, et notamment des personnes handicapées et des publics défavorisés, à la pratique sportive. Elles contribuent directement à la mobilisation concertée et cohérente des financements publics et privés.


Action 1 : Promotion du sport pour le plus grand nombre

Il s’agit d’accroître la pratique d’activités physiques et sportives, tout particulièrement au sein des clubs, en

renforçant la dimension éducative et le rôle du sport en matière d’insertion et de cohésion sociale.

Par l'attribution de subventions mais, d’abord et avant tout, par l'action structurante de ses personnels en matière d’analyse de l’offre sportive et de propositions d’actions aux acteurs locaux, le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative incite les associations et les fédérations sportives, ainsi que leurs organes déconcentrés départementaux et régionaux, à mettre en place de nouvelles offres de pratiques, plus diversifiées, pour les différents publics, en portant une attention spécifique aux jeunes défavorisés, aux femmes et aux familles, ainsi qu’aux personnes handicapées. La pratique sportive des jeunes est encouragée au plan local dans le cadre de politiques contractuelles visant à valoriser le rôle éducatif et social du sport, prenant bien en compte l'intercommunalité (contrats éducatifs locaux par exemple) et au travers d’aides à l’intention des plus défavorisés, leur permettant d'adhérer plus aisément à des associations sportives agréées.


Le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative assure sa mission dans le domaine du sport en étroit partenariat avec les autres acteurs du développement du sport, publics et privés : mouve-ment sportif, collectivités territoriales et leurs groupements, entreprises ...

26. Emploi outre-mer

Ce programme vise à faciliter l’accès au marché du travail des ultramarins. Il s’inscrit dans une réalité économique des régions d’outre-mer marquée, à la différence des régions métropolitaines, par un taux de chômage plus élevé (22,2 % en juin 2004 contre 10,1 % en métropole), avec un nombre particu-lièrement important de chômeurs de longue durée, de bénéficiaires du RMI et de jeunes de moins de 30 ans, dont beaucoup en situation d’échec scolaire. Malgré une amélioration sensible depuis quelques années, grâce à un effort soutenu de l’Etat, ce taux de chômage reste élevé. Un maintien durable de cette situation de l’emploi est donc susceptible de fragiliser les équilibres sociaux ultramarins. Aussi la poursuite de cet effort est un axe majeur d’une politique équilibrée du développement économique et social des collectivités d’outre-mer, dans une perspective de réduction de l’écart avec la métropole.

Cet objectif se concrétise au travers de deux actions complémentaires :

- une action structurelle sur le marché du travail visant à créer des conditions favorables à l’emploi dans le secteur marchand,

- une action conjoncturelle sur le marché du travail pour favoriser l’accès et le retour à l’emploi des publics prioritaires (chômeurs de longue durée, bénéficiaires du RMI, jeunes).

• Actions sur lesquelles les crédits sont imputés : Action 2 : Mesures d’insertion et aides directes à l’emploi Cette action inclut pour l’essentiel des mesures d’aides à l’emploi dans les secteurs marchand et non marchand, des aides à la qualification professionnelle, ainsi que des actions d’accompagnement et d’évaluation, à destination des publics prioritaires en matière d’accès à l’emploi : jeunes de moins de 30 ans, chômeurs de longue durée, allocataires du RMI.

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- Agence nationale pour l’emploi (ANPE), - Centre national pour l’aménagement des

structures des exploitations agricoles (CNASEA), - Agence centrale des organismes de sécurité

sociale (ACOSS), - Caisses générales de sécurité sociale (CGSS),

- Union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (UNEDIC),

- Associations pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (ASSEDIC),

- Agence nationale pour l’insertion et la promotion des travailleurs outre-mer (ANT) ;

- Agences départementales d’insertion (ADI).

27. Conditions de vie outre-mer

La finalité de ce programme est d’améliorer les conditions de vie des populations outre-mer en facilitant l'accès au logement, en participant à l’aménagement des territoires et en concrétisant le principe de continuité territoriale. L’amélioration des conditions de vie se traduit aussi par la définition d’un environnement sanitaire et social adapté et d’un environnement culturel valorisé.

Il s’agit ainsi de :

- promouvoir un habitat décent, adapté et sûr pour les populations ultramarines, et notamment les plus modestes d’entre elles, par des mesures spécifiques en faveur de la construction et de l’amélioration de logements et par une action forte en vue de l’éradication de l’insalubrité de l’habitat,

- mettre en place une participation additionnelle aux financements réalisés par les acteurs publics en matière d’infrastructures et d’aménagement des collectivités d’outre-mer.


Action 1 : Logement

Pour mieux prendre en compte les particularités de chaque collectivité territoriale d’outre-mer, l’action de

l’Etat dans le domaine du logement et de la résorption de l’habitat insalubre relève, depuis 1997, de la responsabilité du ministère de l’outre-mer. Le ministère développe et finance sur son budget des actions spécifiques d’aide à la pierre, d’amélioration de l’habitat et de résorption de l’habitat insalubre.

Action 4 : San taire et social i

Les départements et collectivités d’outre-mer sont confrontés à des problèmes de santé publique identiques à ceux de métropole, mais également à des difficultés spécifiques (paludisme, dengue, problèmes liés au mercure …). Parallèlement, dans le contexte socio-économique difficile de l’outre-mer, des phénomènes d’exclusion sont à prendre en considération : femmes en situation de détresse, pratiques addictives (alcoolisme, toxicomanie), accès aux soins d’une façon générale. Par ailleurs, la situation épidémiologique des DOM au regard du VIH/SIDA s’avère préoccupante. Cette situation rend particulièrement nécessaire le renforcement des actions menées dans le domaine sanitaire et social, notamment à travers la couverture maladie universelle complémentaire (CMUc), sachant que l’intervention du ministère est complémentaire de politiques menées par d’autres ministères.

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Stratégie, objectifs et indicateurs de résultats

Si sur une longue période, la pauvreté recule, le retournement récent de la conjoncture économique justifie un effort particulier des pouvoirs publics en matière d’inclusion sociale.

Concernant l’approche en termes de conditions de vie, l’indicateur synthétique tend à dessiner une légère amélioration en 2003-2004, un constat qui reste fragile, toutefois, compte tenu de la fourchette d’incertitude autour de la mesure. L’amélioration porterait plus spécifiquement sur les conditions de logement en termes de confort (diminution des déclarations d’absence de salle de bains, de toilette, de système de chauffage…). Ceci ne recouvre pas le problème des difficultés d’accès au logement et de l’importance des charges qui y sont liées, le sous-indicateur relatif aux retards de paiement, qui inclut ceux relatifs aux loyers et charges, étant quant à lui stable par rapport à 2002.

Toutefois, d’autres indicateurs viennent souligner les enjeux de la politique d’inclusion sociale : les minima sociaux, avec un nombre toujours élevé de bénéficiaires ; le taux de chômage, qui connaît cependant une légère décrue depuis mi-2005 ; l’accès au logement, à la santé et à l’éducation.

Dans un contexte de croissance de la population active, désormais ralentie malgré tout par le processus de vieillissement démographique, l’évolution de l’emploi s’est traduite par une remontée du chômage en 2003, suivie d’une stabilisation en 2004 et d’une légère décrue à mi-année 2005. Le taux de chômage est ainsi passé de 9,3 % fin 2002 à 10,0 % fin 2004, puis à 9,9 % en juillet 2005.

En matière de logement, le contexte général est celui de la persistance d’un décalage entre l’offre et la demande de logement, notamment dans le secteur du logement social, et d’une hausse assez vive des loyers au cours de la période récente, tant dans le secteur privé que dans le secteur social (en 2003 : + 2,4 % dans le secteur privé et + 2,9 % dans le secteur social, soit + 2,6 % en moyenne). Ce contexte tend à aggraver les difficultés de logement pour les plus pauvres, dont les possibilités de logement et de choix de localisation s’avèrent de plus en plus contraintes. La plupart des ménages pauvres disposent néanmoins d’un logement, le parc HLM accueillant notamment un tiers d’entre eux, et les inégalités en termes de confort se sont atténuées. Mais le poids des dépenses de logement a eu tendance à peser de plus en plus lourd dans le budget des ménages, entraînant des difficultés particulières de paiement pour les ménages pauvres.

Les personnes en situation sociale difficile apparaissent, tout au long de leur vie, plus exposées que la moyenne à des risques de santé, que ce soit par leur histoire familiale, leurs conditions de vie, des comportements directement ou indirectement préjudiciables pour leur santé, un recours moindre à des examens préventifs. Dans ce contexte, la mise en place de la couverture maladie universelle, en instituant une couverture de base sur critère de résidence et en offrant une couverture complémentaire gratuite aux personnes démunies, a contribué à améliorer le recours aux soins de la population pauvre et à diminuer les situations de renoncement, sans pour autant y mettre complètement un terme. Au-delà des raisons financières, les inégalités d’accès aux soins prennent toutefois également racine dans les différences de perception individuelle de la santé, de connaissance et de reconnaissance des problèmes de santé.

L’accès effectif à l’éducation suppose de lutter contre l’échec scolaire, qui touche particulièrement les enfants des familles pauvres à bas revenu. Cette situation tend à s’aggraver au cours de la scolarité. Ainsi, à 17 ans, 20 % des enfants pauvres ont arrêté leurs études (dont 12 % sans aucun diplôme) contre 1% en moyenne, pour les familles plus favorisées. De même, les enfants pauvres sont nettement plus en retard à l’entrée en sixième : de l’ordre de 45 % contre 24 % pour les autres enfants et 12 % pour les enfants des familles les plus favorisées. Ces phénomènes sont accrus pour les enfants issus de parents d’origine étrangère, surtout pour ceux immigrés récemment. Toutefois, il apparaît particulièrement difficile de repérer et d’isoler les facteurs affectant le devenir scolaire des enfants : capital scolaire et disponibilité des parents, structure du ménage, revenus du ménage, cadre de vie…

Par ailleurs, on enregistre une évolution du profil des personnes en difficulté : augmentation du nombre de jeunes, des familles avec enfants et des personnes connaissant des problèmes de santé, notamment psychique. Cette évolution est influencée par la forte progression du nombre de demandeurs d'asile et de personnes en situation irrégulière. Surtout, les frontières traditionnelles entre pauvreté et précarité tendent à s’estomper, des franges plus larges de la population venant émarger désormais, au moins ponctuellement, aux dispositifs conçus à l’origine pour les sans abri : aide alimentaire et hébergement notamment, où se retrouvent une part non négligeable d’actifs.

Parallèlement, même si, entre 2001 et 2003, un peu plus du quart des allocataires de l’ASS, du RMI et de l’API sont sortis du minimum social qu’ils percevaient un an auparavant, on observe des phénomènes de récurrence dans la pauvreté, d’allées et venues entre la pauvreté et la précarité, que les politiques d’inclusion sociale ne peuvent ignorer.

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Enfin, les études récentes sur la pauvreté des enfants ont mis l’accent sur un des aspects de la précarité jusque là peu exploré : la France compte aujourd’hui un million d’enfants pauvres de moins de 18 ans, soit 7,8 % de cette tranche d’âge qui connaît des conditions de vie extrêmement difficiles (habitat dégradé, problèmes de santé, échec scolaire, etc.) dues à la faiblesse des revenus familiaux. Le taux de pauvreté est beaucoup plus élevé pour les enfants d’immigration récente (25,9 %) que plus ancienne (11,3 %) et encore plus que pour les enfants dont les parents sont nés au sein de l’Union européenne (5,9 %).

Ces quelques constats montrent qu’en dépit des efforts déjà engagés, la France se trouve confrontée à de nombreux défis, nécessitant la mise en œuvre d’une politique globale en faveur de l’inclusion sociale. Celle-ci s’inscrit dans l’approche française de la lutte contre l’exclusion qui privilégie l’intervention globale et coordonnée des pouvoirs publics à l’encontre des phénomènes -multiples- d’inégalités et de précarité. En conséquence, les objectifs stratégiques retenus dans le DPT se situent dans cette perspective qui privilégie la prévention et l’accès aux droits, la sortie de l’assistance au profit de l’autonomie et le juste équilibre entre la protection et la responsabilité.

C’est dans ce contexte que le Gouvernement a engagé un plan d’urgence pour l’emploi, une réforme des minima sociaux ainsi qu’un programme de rénovation urbaine et d’accroissement de l’offre de logements sociaux. Ces priorités sont déclinées par les programmes concernés, dans le PLF pour 2006.

Les objectifs et indicateurs retenus sont de deux ordres : transversaux -en nombre restreint- et sectoriels.

Le choix a été fait de présenter des objectifs stratégiques transversaux propres « non pas à mesurer la performance budgétaire mais à mieux baliser la mesure de la pertinence et de l’impact des politiques menées », selon les recommandations du Comité interministériel d’audit des programmes (CIAP). En conséquence, au regard des priorités gouvernementales présentées à l’occasion de la conférence de presse du Premier ministre le 1er septembre 2005 et de son intervention devant le CNLE le 16 septembre dernier, ont été privilégiées des thématiques présentant un enjeu fort pour les politiques publiques d’inclusion sociale et demandant l’effort conjugué de plusieurs ministères : la réduction de la pauvreté dont celle des enfants, l’insertion des jeunes, la lutte contre l’illettrisme, l’éradication de l’habitat insalubre. Enfin, un dernier objectif a été retenu au titre de l’appréciation à porter sur la capacité d’« entraînement et d’animation de la direction générale de l’action sociale » (cf. rapport CIAP 2005) dans le nécessaire travail interministériel sur les politiques d’inclusion sociale, et singulièrement dans le travail de coordination des travaux d’élaboration du DPT. Pour des raisons de calendrier, les objectifs transversaux du DPT n’ont pu être présentés dans le projet annuel de performances du programme « Politiques en faveur de l’inclusion sociale » au titre de 2006. Il est prévu qu’ils y soient intégrés pour le PLF 2007.

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Objectifs transversaux

Objectif n°1 (du point de vue du citoyen) : Renforcer la cohésion sociale par une réduction de la pauvreté

Programme Politiques en faveur de l’inclusion sociale

• Choix de l’objectif :

« La cohésion sociale est la capacité d’une société à assurer le bien-être de tous ses membres, à minimiser les disparités et éviter la polarisation » (Conseil de l’Europe, 2003). Toute société vit des tensions du fait des divisions et des déséquilibres entre groupes sociaux, mais elle se doit de mettre en place des mesures adaptées pour faire face à ces phénomènes, réduire les inégalités, viser à éradiquer les situations d’exclusion et rétablir l’équité afin que ces divisions ne s’accusent pas jusqu’à menacer l’équilibre de la société. Mesurer la réduction de la pauvreté donne un sens à l’ensemble des politiques menées par les pouvoirs publics. Cet objectif représente un engagement transversal à tous les programmes à travers la mise en œuvre du Plan et de la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 qui ont posé comme priorité le retour à l’activité, privilégiant la sortie des logiques d’assistance, renforcés par le Plan d’urgence pour l’emploi, annoncé en Conseil des ministres le 2 août 2005. Les principaux leviers développés au travers de ces plans sont : une rénovation du service public de l’emploi, un accompagnement renforcé et plus individualisé des demandeurs d’emploi en difficulté, une meilleure insertion professionnelle des jeunes, une réorganisation des contrats aidés avec, notamment, une meilleure prise en compte des titulaires des minima sociaux, des mesures en faveur du développement de l’activité économique et de la reprise d’emploi, ainsi qu’un soutien accru au secteur de l’insertion par l’activité économique. La fixation d’objectifs chiffrés correspond à une démarche déjà largement engagée au niveau européen (le Conseil européen de Lisbonne a retenu le principe de la réduction de la pauvreté à l’horizon 2010, en mars 2000), qui bien que requérant des précautions méthodologiques, apporte une visibilité qui fait souvent défaut, notamment dans le secteur social. Le Premier ministre, lors de son intervention devant le CNLE, le 16 septembre 2005, a évoqué ce sujet. Au niveau européen, il est demandé à la France de rejoindre d’autres pays qui ont déjà fixé des objectifs et des indicateurs allant dans ce sens (Grande-Bretagne, Irlande…). Certes l’Etat ne maîtrise pas à lui seul tous les leviers, néanmoins, son engagement est un signal fort pour l’ensemble des autres acteurs qui concourent à l’inclusion sociale des personnes en difficulté.

Choix des indicateurs :

Le premier indicateur vise à mesurer l’intensité de la pauvreté et par conséquent à évaluer l’impact des politiques d’inclusion sociale de l’Etat sur la sortie de la pauvreté. En 2001, les personnes pauvres avaient en moyenne un niveau de vie de 480 €, se situant à 80 % du seuil de pauvreté, soit un écart de 20 %.

Le second indicateur permet de mesurer l’impact des mesures visant à la reprise d’emploi des bénéficiaires de minima sociaux qui se situent en grande partie sous le seuil de pauvreté.

L’ensemble des dispositions prises récemment dans le cadre du Plan de cohésion sociale et des mesures d’urgence pour l’emploi, qu’il s’agisse de la création et de la réorganisation des emplois aidés, de la simplification de l’intéressement ou de l’offre de prime pour la reprise d’emploi vont dans le sens de l’objectif et des indicateurs proposés.

Indicateur n° 1 : Ecart entre le niveau de vie moyen des personnes sous le seuil de pauvreté et ce seuil

2003 2004 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

%

Précisions méthodologiques :

Indicateur à construire pour l’année 2007.

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Indicateur n° 2 : Pourcentage des allocataires de minima sociaux (RMI–API–ASS) qui disposent d’un revenu d’activité

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : Sources des données : CNAF – UNEDIC Indicateur à construire

Objectif n°2 (du point de vue du citoyen) : Diminuer la pauvreté des enfants Programme Politiques en faveur de l’inclusion sociale

• Choix de l’objectif : La France compte un million d’enfants pauvres, soit 8 % des moins de 18 ans. Le niveau de pauvreté des enfants est supérieur à celui des adultes de près de 2 %. La pauvreté des enfants représente un handicap pour le développement de l’enfant, un frein à la construction d’un capital social, susceptible de conduire à une reproduction des inégalités de génération en génération. L’exemple du Royaume–Uni, où la situation des enfants était particulièrement dégradée, montre que le ciblage de la politique de lutte contre l’exclusion sur la pauvreté des enfants a permis une amélioration globale de la vie des familles. Le Premier ministre, lors de ses différentes interventions, a mis l’accent sur le fait que la diminution de la pauvreté des enfants devait devenir un objectif prioritaire des politiques d’inclusion sociale. C’est pourquoi il paraît particulièrement opportun, dans un document stratégique portant sur l’inclusion sociale, de fixer un objectif de baisse de la pauvreté des enfants. La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École du 23 avril 2005 assigne au système éducatif des missions renouvelées autour d'un objectif central : assurer la réussite de tous les élèves, notamment en accompagnant mieux les élèves en difficulté et en favorisant l'égalité des chances. Il est à noter que les objectifs sectoriels du DPT n° 38 (Conduire tous les élèves à la maîtrise des compétences de base exigibles au terme de la scolarité primaire) et n° 39 (Conduire le maximum d’élèves aux niveaux de compétences attendues en fin de scolarité et à l’obtention des diplômes correspondants), qui portent sur les compétences acquises par les élèves à l’issue de la scolarité primaire et secondaire avec un accent mis sur la maîtrise des compétences de base en français et en mathématiques, visent à mettre en évidence le lien entre pauvreté et faible niveau scolaire. Ils participent également à la prévention de la reproduction sociale des difficultés face à l’écrit. En outre, diverses dispositions sont prévues dans le cadre du Plan et de la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 en faveur de l’égalité des chances et en direction des enfants en fragilité : création d’équipes, de plates-formes et d’internats de réussite éducative, complétés par des pôles d’excellence éducative situés dans des quartiers difficiles (cf. programmes 15 et 16 du Plan de cohésion sociale). La lutte contre l’habitat indigne, c’est-à-dire les logements insalubres, exposant à un risque d’intoxication au plomb, menaçant ruine, hôtels meublés dangereux et habitats précaires, fait l’objet d’un programme national de lutte contre l’habitat indigne lancé en 2001, étendu à l’ensemble du territoire par la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, et visé au programme 13 du Plan de cohésion sociale. Les mesures prises contribuent à la résorption du saturnisme, principale maladie liée au logement insalubre, qui a des conséquences graves et souvent irréversibles sur la santé des enfants. Enfin, le Plan national nutrition santé (2001-2005) rappelle que l’obésité concerne 10 à 12,5 % des enfants de 5 à 12 ans et que sa prévalence augmente dans cette catégorie de la population de façon dramatique depuis quelques années. Ce plan prévoit d’ailleurs la mise en place de mesures de surveillance alimentaire et nutritionnelle de la population. Le rapport de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (2001-2002) relève que l’augmentation générale de l’obésité infantile, prédictive de l’obésité adulte, est significativement plus importante parmi les enfants scolarisés en zones d’éducation prioritaire (ZEP). 17,3 % de ceux-ci présentent une surcharge pondérale contre 13,3 % hors ZEP.

Choix des indicateurs :

Il est proposé d’approcher l’objectif non pas par un indicateur synthétique mais par des indicateurs sectoriels représentatifs de trois domaines dans lesquels les politiques de l’Etat ont un impact sur la situation de vie des enfants. Parmi les facteurs clés de pauvreté des enfants l’insuffisance d’emploi des parents vient en premier. La mauvaise qualité du logement a une influence certaine sur la réussite scolaire. Enfin, le problème de surpoids, est un indicateur de moins bonne santé, plus fréquemment rencontré chez les enfants de familles pauvres.

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Indicateur n°1 : Pourcentage d’enfants vivant dans des ménages sans emploi

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : Sources des données : INSEE - enquête emploi. Fourniture de l’indicateur pour l’année 2007, sous réserve de la possibilité de calcul après le passage à l’enquête emploi en continu (EEC).

Indicateur n°2 : Pourcentage d’enfants vivant dans des logements insalubres

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : Indicateur à construire en liaison avec l’INSEE et la DGUHC pour l’année 2008.

Indicateur n°3 : Pourcentage d’enfants présentant une surcharge pondérale

2003 2004 2004 2005 2006


Pourcentage d’enfants présentant une surcharge pondérale % 19,5

Dont enfants scolarisés en ZEP % 24,5

Pourcentage d’enfants présentant une obésité % 3,5

Dont enfants scolarisés en ZEP % 7

Précisions méthodologiques : Sources des données : DREES Explications sur la construction de l’indicateur : les données sont disponibles selon la périodicité suivante : tous les cinq ans pour l’ensemble des enfants ; tous les trois ans pour les enfants âgés de respectivement 6 ans, 10 ans et 15 ans (cycle d’enquête triennal DREES sur la santé scolaire).

Objectif n°3 (du point de vue du citoyen) : Promouvoir l’insertion des jeunes



Au total, sur une population de 7 800 000 jeunes de 16 à 25 ans en 2000 (chiffres Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale), ce sont près de 400 000 jeunes qui sont sans ressources régulières et en situation précaire. D’après une estimation établie sur 10 000 appels du numéro d’urgence 115, 25 % sont le fait de jeunes de 18 à 24 ans. De même, 36 % des usagers de services d’hébergement et distribution de repas ont entre 18 et 29 ans. On constate un accroissement du chômage des moins de 25 ans (+4,6 % entre février 2003 et février 2004). Alors que la proportion de jeunes sortant du système scolaire sans diplôme reste stable depuis une décennie, autour de 8 % (soit 60 000 jeunes), le dernier rapport de l’Observatoire met en évidence la nette corrélation entre difficulté d’insertion et faible qualification. Ce sont les mêmes catégories de jeunes qui, parce que moins qualifiés, accèdent avec plus de difficultés à un emploi et celui-ci est plus souvent précaire et à temps partiel. L’insertion des jeunes est un des objectifs prioritaires du Plan de cohésion sociale (PCS) et de la loi pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005, renforcés par le Plan d’urgence pour l’emploi, annoncé en Conseil des ministres le 2 août 2005, qui prévoient un ensemble de mesures en faveur des jeunes en difficulté : renforcement de l’accompagnement vers l’emploi durable (programme 2 du PCS), développement de l’accès à l’apprentissage (programme 3 du PCS), développement de l’alternance dans les fonctions publiques pour les jeunes issus notamment des quartiers sensibles (programme 4 avec la création du PACTE) et mise en place au sein des institutions de la Défense d’un dispositif

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d’accompagnement à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes en difficulté (ordonnance du 2 août 2005 prise sur le fondement de la loi d’habilitation du 26 juillet 2005 pour prendre des mesures d’urgence en faveur de l’emploi).

Aussi, cet objectif paraît-il fortement mobilisateur pour les différents services de l’Etat concernés par le devenir des jeunes : ministères chargés de l’emploi, de l’éducation, de la protection de la jeunesse, des affaires sociales, de la justice, de la défense, de l’outre-mer, de la politique de la ville… L’atteinte de cet objectif passe par la réalisation de l’objectif n° 39 du DPT.

• Choix de l’indicateur :

L’insertion dans l’emploi durable, passée la période de formation et de qualification initiale, est choisie comme un indicateur de résultat de l’impact des différentes politiques mobilisées pour l’atteinte de l’objectif.

Indicateur n°1 : Pourcentage de jeunes insérés dans un emploi durable (CDI) à 25 ans révolus

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : Sources des données : INSEE

Explications sur la construction de l’indicateur : fourniture de l’indicateur pour l’année 2007, sous réserve de confirmation de sa faisabilité par l’INSEE dans le cadre de l’enquête emploi en continu (EEC).

Objectif n°4 (du point de vue du citoyen) : Diminuer le nombre de personnes illettrées Programme Politiques en faveur de l’inclusion sociale


Le chiffre estimé de personnes en situation d’illettrisme ou de grande difficulté avec la langue se situe entre 6 et 12 % avec un noyau dur d’environ 5 %, constat proche de ceux faits dans les autres pays européens. Ce chiffre rassemble des personnes qui ont probablement des passés scolaires très différents ainsi que des parcours personnels très diversifiés. Néanmoins, les difficultés à l’écrit apparaissent comme un frein important pour l’insertion, notamment professionnelle, de ces personnes. Le CILE en juillet 2004 a prévu différentes mesures en direction des personnes ayant des difficultés devant l’écrit. Cet enjeu demande la mobilisation conjointe de plusieurs ministères en charge de l’éducation, de l’emploi, des affaires sociales, de la politique de la ville, de la défense.

Il est à noter que l’objectif n° 38 (Conduire tous les élèves à la maîtrise des compétences de base exigibles au terme de la scolarité primaire), qui porte, notamment, sur une estimation des difficultés des jeunes à l'issue de la scolarité par un indicateur de difficulté de lecture d'origine externe au système éducatif construit à partir des tests de la JAPD, participe également à la prévention de l’illettrisme.


L’indicateur a pour objet de mesurer le résultat obtenu par la mobilisation conjuguée de diverses politiques, de l’éducation de l’élève à la formation de l’adulte.

Indicateur n°1 : Pourcentage de personnes adultes confrontées à des fortes difficultés face à l’écrit

2003 2004 2004 2005 2006


% 12

Précisions méthodologiques : test d’orientation proposé aux personnes répondant à l’enquête IVQ de l’INSEE, sous réserve de la disponibilité des données. Sources des données : Agence nationale de lutte contre l’illettrisme. Explications sur la construction de l’indicateur : Enquête IVQ de l’INSEE.

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Objectif n° 5 (du point de vue du citoyen) : Eradiquer l’habitat indigne Programme Politiques en faveur de l’inclusion sociale


La lutte contre l’habitat indigne, c’est à dire les logements insalubres, exposant à un risque d’intoxication au plomb, menaçant ruine, hôtels meublés dangereux et habitats précaires, fait l’objet d’un programme national de lutte contre l’habitat indigne lancé en 2001. Onze départements pilotes engagés depuis 2001 ont élaboré un plan départemental de lutte contre l’habitat indigne qui a permis à l’Etat de formaliser des protocoles d’accords quinquennaux avec les collectivités territoriales volontaires. La circulaire de programmation 2003 du ministère de l’équipement et de la ville a étendu les outils opérationnels et financiers spécifiques à tout le territoire. Cette extension à tout le territoire a été confortée par la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine. La coordination du plan a été confiée à un pôle interministériel auquel participent les ministères chargés du logement, de la santé, des affaires sociales, de la politique de la ville ainsi que l’ANAH (agence nationale pour l’amélioration de l’habitat), l’ANIL (agence nationale d’information sur le logement), la CDC, la CNAF, l’Union sociale pour l’habitat (USH), les PACT ARIM et quelques DDASS et DDE. En effet, la lutte contre l’habitat indigne nécessite une coordination des services de l’Etat sous l’autorité des préfets, et des partenariats avec les acteurs du logement, de l’insertion, de l’action sociale, de la justice et de la police.


Malgré un dispositif institutionnel conséquent et une première phase de repérage des immeubles insalubres dans de nombreux départements, le nombre de travaux effectués reste insuffisant. C’est pourquoi un projet d’ordonnance est en cours d’adoption afin de renforcer la pression sur les propriétaires indélicats.

Indicateur n°1 : Nombre total de logements sortis de l’indignité /nombre total de procédures engagées

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : Sources des données : DGS – DGUHC, ANAH Explications sur la construction de l’indicateur : à construire en liaison avec la DGS et la DGUHC pour l’année 2008.

Objectif n° 6 (du point de vue du citoyen) : Promouvoir la mobilisation des acteurs institutionnels pour l’inclusion sociale



Les travaux d’élaboration du DPT relatif à l’inclusion sociale, sous la responsabilité de la DGAS, offrent l’opportunité de renforcer le travail interministériel autour d’une stratégie commune à l’ensemble des ministères concernés et de développer la mobilisation des acteurs institutionnels autour des politiques de l’Etat en faveur des populations démunies. Dans un domaine multidimensionnel tel que l’inclusion sociale, l’animation et la coordination des politiques représentent un atout nécessaire à la réussite des objectifs fixés et à l’impact sur la situation des personnes concernées.

C’est dans ce cadre que le plan de cohésion sociale prévoit, dans le programme 18 intitulé « restaurer le lien social », la conclusion de chartes territoriales de la cohésion sociale avec les collectivités locales, définies comme des instruments proposés aux acteurs locaux qui souhaiteront s'engager ensemble dans la réalisation d'un projet territorial déclinant et incarnant les différents axes du plan de cohésion sociale. Il existe une synergie évidente entre le développement de ce dispositif et celui de l’observation sociale en raison de la nécessité d’appuyer la conclusion des chartes territoriales de la cohésion sociale sur un diagnostic territorial partagé.

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Les chartes territoriales de la cohésion sociale doivent s’appuyer sur plusieurs des thématiques contribuant à la cohésion sociale : logement, emploi, insertion, accès aux droits, à la culture, accès aux soins, accompagnement éducatif (…) et définir la manière d'agir ensemble pour faire vivre un projet de développement durable de territoire. Elles doivent prévoir, outre l'implication de l’Etat et des collectivités locales, notamment dans le cadre des coopérations intercommunales, celle d’acteurs locaux : associations, partenaires sociaux et monde économique. C’est pourquoi il apparaît pertinent de mesurer le nombre de chartes qui répondent à ces orientations.

Indicateur n° 1 : Nombre de chartes territoriales de cohésion sociale adoptées portant sur au moins deux des trois piliers du plan de cohésion sociale et avec au moins trois partenaires (collectivité et Etat, autre)

2003 2004 2004 2005 2006


nombre 12 30 50

Précisions méthodologiques : - Eléments d’explication des prévisions : la montée en charge programmée correspond à une extrapolation de

celle constatée sur l’année 2005. - Source des données : DGAS, DARES, DDASS.

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Objectifs concourant à la politique transversale

Le périmètre du DPT reprenant celui du Plan national d’action pour l’inclusion sociale 2003-2005, les objectifs et indicateurs des programmes concourant à l’inclusion sociale et figurant dans ce document de politique transversale sont organisés autour des objectifs communs du PNAI : - Promouvoir l’insertion dans l’emploi et l’accès de tous aux ressources, aux droits aux biens et services, - Agir pour les plus vulnérables, - Mobiliser l’ensemble des acteurs.

Axe 1 : Promouvoir l’insertion dans l’emploi et l’accès de tous aux ressources, aux droits aux biens et services

1 L’insertion dans l’emploi

Objectif n° 7 (du point de vue du citoyen) : Favoriser la reprise d’activité des demandeurs d’emploi Programme Accès et retour à l’emploi

Il s’agit de favoriser la reprise d’activité (plus ou moins rapide selon le projet professionnel du demandeur d’emploi) en adaptant les conditions d’activation du revenu de remplacement (durées, possibilités de cumul, conditions d’attribution, contrôles) qui peuvent être plus ou moins incitatives à la reprise rapide de l’activité et instaurer une conditionnalité plus ou moins forte. Il faut en particulier éviter qu’elles contribuent aux mécanismes de trappes à inactivité.

Indicateur n° 1 : Part des allocataires de l’ASS bénéficiant de l’intéressement ; de contrats d’avenir ; de CI-RMA

2003 2004 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

Intéressement % 20 20 22 25 30

Contrats d’avenir % 20 25

CI-RMA % 5 5

Explications sur l’indicateur : Cet indicateur mesure la part des allocataires de l’ASS bénéficiant d’une mesure d’activation.

Précisions méthodologiques : Ratio (nombre d’allocataires bénéficiant d’une mesure d’activation) / (nombre total de bénéficiaires de l’ASS qui ne sont pas dispensés de recherche d’emploi). Source des données : DARES-CNASEA-Unédic

Indicateur n° 2 : Taux de retour à l’emploi durable des allocataires de l’ASS

2003 2004 2004 2005 2006 2008


%

Explications sur l’indicateur : Le nombre d’allocataires de l’ASS sortant vers l’emploi durable pourrait être estimé à partir de l’enquête « sortants » de l’ANPE. Utiliser cette source supposera de mobiliser des moyens financiers supplémentaires pour augmenter la taille de l’échantillon. A défaut le fichier historique de l’ANPE permet de calculer

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les taux de sorties durables de la liste des demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’ASS, sans connaissance du motif de sortie.

Précisions méthodologiques : Ratio (Nombre de bénéficiaires de l’ASS sortis des listes de l’ANPE au cours d’une période donnée vers l’emploi durable) / (Nombre de bénéficiaires de l’ASS au cours de la période).

Indicateur à construire. Les premières données, relatives à l'année 2006, seront disponibles dans le PAP joint au PLF 2008. Source des données : ANPE / DARES

Objectif n° 8 (du point de vue du citoyen, de l’usager et du contribuable) : Mobiliser les moyens vers les publics les plus en difficulté

Programme Accès et retour à l’emploi

La variété des situations individuelles et des possibilités d'embauche conduit à mettre en place l'adéquation la plus fine possible entre les mesures proposées et les besoins des bénéficiaires. La diversité des outils permet une adaptation à la situation locale du marché du travail. Chaque fois que leur situation le permet, il convient de diriger les demandeurs d'emploi vers l'emploi classique ou les dispositifs du secteur marchand permettant de déboucher sur un emploi classique. Les dispositifs correspondant à une plus grande intensité, que ce soit en termes d'accompagnement, de durée ou de coût doivent être centrés sur les publics les plus éloignés de l'emploi qui, pour autant, ne nécessitent pas un parcours individualisé.

Indicateur n° 1 : Part des demandeurs d’emploi de longue durée (plus de deux ans) et des seniors dans les bénéficiaires des contrats aidés CIE et CAE

2003 2004 2004 2005 2006 2008


CIE - Demandeurs d’emploi de longue durée (plus de 2 ans) % 38 34 37 40 40

CIE - Seniors % 26 26 23 20 20

CAE - Demandeurs d’emploi de longue durée (+ de 2 ans) % 45 45 27 45 45

CAE - Seniors % 20 19 10 20 20


L'historique des réalisations 2003-2004 indiquées pour le CIE sont celles de l’ancien CIE, et pour le CAE celles des CES et des CEC, contrats aidés du secteur non marchand antérieurs à l'entrée en vigueur du Plan de cohésion sociale.

L'évolution de la part prévisionnelle des demandeurs d'emploi de longue durée et des seniors en CAE pour 2005 par rapport aux réalisations CES et CEC antérieures résulte de l'effet attendu de la mobilisation de cet instrument au bénéfice des jeunes demandeurs d'emploi dans le cadre du Plan d'urgence pour l'emploi.

Pour le nouveau CIE, les prévisions 2005-2006 et la cible pour les seniors sont inférieures aux réalisations de l’ancien contrat en raison de la suppression des avantages de durée d’aide associés à l’embauche des 50 ans et du nécessaire équilibre entre la nature des publics embauchés. Pour le CAE, la forte baisse de la prévision 2005 de la part des seniors et CLD de plus de 2 ans est liée à la forte mobilisation de ce contrat en direction des jeunes. Sources des données : DARES, CNASEA.

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Indicateur n° 2 : Taux d’insertion dans l’emploi durable, 3 mois après la sortie des contrats aidés CIE et CAE, pour les demandeurs d’emploi de longue durée et les seniors

2003 2004 2004 2005 2006 2008


CIE : Demandeurs d’emploi de longue durée sortis d’un CIE et ayant retrouvé un emploi durable / total des sorties du CIE

% 58 65

CIE : Seniors sortis d’un CIE et ayant retrouvé un emploi durable / total des sorties du CIE

% 59 65

CAE : Demandeurs d’emploi de longue durée sortis d’un CAE et ayant retrouvé un emploi durable / total des sorties du CAE

% 23 35

CAE : Seniors sortis d’un CAE et ayant retrouvé un emploi durable / total des sorties du CAE

% 21 35

Précisions méthodologiques : Pour les sortants de CIE ou CAE demandeurs d’emploi de 2 ans ou plus ou seniors à l’entrée en contrat : (Nombre de personnes en CDI ou CDD de plus de 6 mois, 3 mois après la sortie de CIE ou CAE) / (nombre total de sortants de CIE ou CAE). Sources de données : CNASEA / DARES

Indicateur n° 3 : Taux d’insertion dans l’emploi durable 18 mois après la sortie des contrats aidés CIE et CAE, pour les demandeurs d’emploi de longue durée et les seniors, comparativement à une population témoin

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Ecart CIE / population témoin points +10

Ecart CAE / population témoin points + 5

Précisions méthodologiques : Cet indicateur nécessite une modélisation du processus d’entrée dans le dispositif afin de définir la population témoin pertinente. Une cible précise est difficile à fixer à ce stade. Les données existantes relatives aux anciens contrats CIE/CES permettent d’établir un taux d’insertion dans l’emploi ordinaire comparativement à une population témoin trois ans après leur sortie du dispositif. Le taux à 18 mois sur l’emploi durable (CDI ou CDD de plus de 6 mois) pour la seule population des demandeurs d'emploi de longue durée et des seniors n’est pas connu. Une cible minimale à viser est que le taux de retour à l’emploi durable, après passage en contrat, soit supérieur à celui d’une population témoin. Source des données : DARES

Indicateur n° 4 : Taux d’insertion dans l’emploi durable, 3 mois après la sortie du contrat d’avenir et du CI-RMA, pour les bénéficiaires de l’ASS et du RMI

2003 2004 2004 2005 2006 2008


ASS+RMI - Contrat d’avenir % 25 40

ASS - CI-RMA % 50 70

RMI - CI-RMA % 70

Explications sur l’indicateur : même type de données que pour les CIE/CAE.

Précisions méthodologiques : Cet indicateur est à construire pour les bénéficiaires du RMI en CI-RMA. Source des données : DARES

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Indicateur n° 5 : Taux d’insertion dans l’emploi durable 18 mois après la sortie des mesures du contrat d’avenir et du CI-RMA, pour les bénéficiaires de l’ASS et du RMI, comparativement à une population témoin

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Ecart Contrat d’avenir / population témoin points +5

Ecart CI-RMA / population témoin points +10

Précisions méthodologiques : Cet indicateur nécessite une modélisation du processus d’entrée dans le dispositif afin de définir la population témoin pertinente. Une cible précise est difficile à fixer à ce stade. Une cible minimale à viser est que le taux de retour à l’emploi durable, après passage en contrat, soit supérieur à celui d’une population témoin. Source des données : DARES

1.1 L’insertion professionnelle des jeunes

Objectif n° 9 (du point de vue du citoyen, de l’usager et du contribuable) : Mobiliser les moyens vers les publics les plus en difficulté


Indicateur n° 1 : Part des jeunes sans qualification (niveaux VI et V bis) dans les effectifs en SEJE (soutien à l’emploi des jeunes en entreprises)

2003 2004 2004 2005 2006 2008


% 21 40 40 60

Précisions méthodologiques : Ratio entre le nombre de jeunes sans qualification (VI et V bis) en SEJE (numérateur) et le nombre de salariés en SEJE (dénominateur).

Source des données : DARES à partir des données de base collectées par l'Unédic.

Objectif n° 10 (du point de vue du citoyen) : Accompagner vers l’emploi les jeunes les plus en difficulté Programme Accès et retour à l’emploi

Le taux extrêmement élevé du chômage des jeunes constitue un phénomène structurel qu'il convient de combattre en prévoyant des mesures d'accompagnement spécifiques prenant en charge la construction de parcours personnalisés, et la prise en charge plus globale du jeune, dans une perspective d'accès à l'emploi. La politique publique est particulièrement consacrée aux jeunes sans qualification.

Indicateur n° 1 : Part des jeunes non qualifiés (niveaux VI et V bis) dans le total des jeunes bénéficiaires d’un contrat d’insertion dans la vie sociale

2003 2004 2004 2005 2006 2008


% Sans objet Sans objet 28 50 80


Ratio entre le nombre de jeunes sans qualification (VI et Vbis) en CIVIS (numérateur) et le nombre total de jeunes en CIVIS (dénominateur).

Source des données : DARES (logiciel Parcours 3)

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Indicateur n° 2 : Taux d’accès à l’emploi durable (sens BIT) à la sortie d’un contrat d’insertion dans la vie sociale ; dont taux d’accès à l’emploi durable des jeunes sans qualification

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Ensemble % Sans objet Sans objet Sans objet 60

Jeunes sans qualification % Sans objet Sans objet Sans objet 50 100

Précisions méthodologiques : Ratio entre le nombre de jeunes (ou de jeunes sans qualification) en CDI ou CDD de plus de 6 mois à la sortie du CIVIS (numérateur) et le nombre total de sortants (dénominateur).

Source des données : DARES (logiciel Parcours 3)

Indicateur n° 3 : Part des bénéficiaires du contrat d’insertion dans la vie sociale accédant à un emploi durable dans un délai inférieur à un an ; dont jeunes sans qualification

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Ensemble % Sans objet Sans objet Sans objet 50 80

Jeunes sans qualification % Sans objet Sans objet Sans objet 40 60

Précisions méthodologiques : Rapport entre le nombre de jeunes (ou de jeunes sans qualification) entrés en CIVIS au cours de l'année (n-1) et ayant accédé à un CDI ou CDD de plus de 6 mois avant un an (numérateur) et le nombre total de jeunes entrés en CIVIS au cours de l'année (n-1) (dénominateur).

NB : Les premiers résultats significatifs ne pourront être disponibles que fin 2005, le dispositif ayant été mis en œuvre à compter de mai 2005. Source des données : DARES (logiciel Parcours 3).

Objectif n° 11 (du point de vue du citoyen) : Diversifier les modalités de formation professionnelle Programme Enseignement scolaire public du second degré

Le lycée professionnel est pour l’enseignement public du second degré, une voie de formation empruntée par presque un tiers de lycéens, avec succès puisque près de 4 candidats sur 5 réussissent leur examen terminal.

Cependant, pour honorer l’obligation du système éducatif d’offrir à tous les jeunes, avant leur sortie du système éducatif, l’accès à une qualification destinée à faciliter leur insertion professionnelle en tenant compte de leurs compétences et de leurs souhaits, l’appareil éducatif s’efforce de proposer des modalités de formation qui multiplient les chances des jeunes d’accéder à une qualification.

Cet objectif vise également des modes d’action destinés aux jeunes de plus de 16 ans, non soumis donc à l’obligation scolaire mais à l’égard desquels le système éducatif s’estime engagé ; il s’agit des actions d’insertion qui s’adressent aux jeunes en situation ou en voie de rupture de scolarité et donc les plus éloignés d’une première qualification. Ces actions cherchent à réinsérer les jeunes en question dans un parcours qualifiant, le plus souvent en lycée professionnel.

Indicateur : Impact des actions d’insertion des jeunes de plus de 16 ans (MGI)

Deux sous indicateurs rendent compte de cet impact : le taux de poursuite d'études et le taux d'accès à l'emploi.

La MGI a en effet pour finalités la prévention des sorties sans qualification et la préparation à la qualification, préalable à l'insertion professionnelle. L'objectif principal reste l'entrée ou le retour dans un parcours qualifiant. La préparation directe à l'insertion professionnelle ne concerne qu'une minorité d'actions et d'effectifs.

Ces sous-indicateurs sont établis comme suit : - Taux de poursuite d'études = nombre de jeunes inscrits dans les actions de la Mission Générale d'Insertion et

poursuivant une formation rapporté au nombre total d'inscrits dans les actions de la MGI ; - Taux d'accès à l'emploi = en attendant l'amélioration du système d'informations, le calcul suivant a été

effectué : moyenne pondérée entre le nombre de jeunes déclarant avoir trouvé un emploi rapporté au nombre d'inscrits dans l’ensemble des actions de la MGI.

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Jusqu’en 2004, l'enquête a recensé le devenir des élèves tout au long de l'année civile, alors que la périodicité des actions se déroule sur l'année scolaire ; les actions qui se déroulent de septembre à décembre ne sont pas terminées et les devenirs ne peuvent pas être indiqués. Enfin, le devenir des jeunes est renseigné à la fin de l'action et non pas quelques mois après ; or, toutes les études montrent que la relation formation - emploi n'est ni immédiate ni directe. Par ailleurs, en l'absence d'un système d'informations relatif au suivi dans l'emploi des jeunes pendant plusieurs mois, qui tiendrait compte de chaque formation suivie, on ne peut indiquer si l'emploi occupé est durable ou non.

Pour le sous indicateur 2, l'accès à l'emploi dépendant principalement de la conjoncture économique, le taux d'emploi indiqué à l'issue de certaines actions n'est pas totalement imputable aux actions elles-mêmes. Il convient d'être prudent sur les résultats en termes d'insertion dans l'emploi au terme de l'action de formation spécifique. L’objectif visé doit tenir compte de l’incertitude liée à la prévision d’emploi à moyen terme.

Pour tenir compte de l'ensemble des données contribuant à la construction de l'indicateur dans son ensemble, il faudra attendre la rénovation du système d'informations « SCOLARITE » qui permettra de suivre le parcours des élèves jusqu'à leur sortie et dont l'exploitation conduira à des informations plus fiables qu'actuellement.

Indicateur n° 1 : Impact des actions d’insertion des jeunes de plus de 16 ans (MGI).

2003 2004 2004 2005 2006 2010


Taux de poursuite d’études % 62,6 68,6 70 70 70

Taux d’accès à l’emploi % 9,4 7 7 8 10

Précisions méthodologiques : - Sources des données : MENESR - DESCO. - Champ : Agrégation des données académiques concernant les jeunes inscrits dans les actions de la Mission

Générale d'Insertion (MGI) France métro+DOM

Objectif n° 12 (du point de vue du citoyen) : Favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire

Programme Enseignement scolaire public du second degré

Si la scolarité secondaire a pour objectif de donner à tous les élèves les moyens d’accéder à la culture et au savoir et de faciliter leur insertion professionnelle, elle doit aussi permettre aux jeunes soit de poursuivre leur formation, soit de s’insérer dans la vie active.

C’est le sens de cet objectif, qui renvoie particulièrement aux actions 2, 3, 4, 5 et 8 du programme.

Ainsi, les certifications professionnelles obtenues et notamment le baccalauréat professionnel témoignent d’un réel niveau de qualification professionnelle qui doit déboucher sur une insertion effective des jeunes diplômés.

Indicateur n° 1 : Proportion de jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée (hors ceux qui poursuivent des études).

2003 2004 2004 2005 2006 2010


% 58 55 55 59,3 80

Précisions méthodologiques : Sources des données : MENESR - DEP. Champ : France métropolitaine, DOM. Établissements du second degré public et privé : lycées d'enseignement général et technologique, lycées professionnels.

L'indicateur est établi en rapportant le nombre des sortants de lycée en emploi (aidé ou non) à l'ensemble des sortants de lycée (hors ceux qui poursuivent des études), 7 mois après leur sortie du lycée. Les données sont recueillies comme suit : - sont interrogés tous les élèves sortant de formation technologique et professionnelle (BTS inclus) ;

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- les chefs d'établissement interrogent par voie postale les élèves n'étant plus scolarisés dans un établissement du second degré de l'académie. L'accès sous Internet à un serveur académique (service statistique académique) est mis à leur disposition pour faciliter la gestion de l'enquête et pour la saisie des questionnaires.

Des travaux méthodologiques sont en cours pour améliorer la qualité de la base de départ et le taux de réponse.

Cet indicateur ne peut être interprété sans tenir compte de la répartition des sortants par niveau de formation et spécialité, et de la conjoncture économique.

1.2 L’insertion par l’activité économique

Objectif n° 13 (du point de vue du citoyen) : Améliorer l’offre d’insertion professionnelle pour les publics très éloignés du marché du travail


L’insertion par l’activité économique permet de répondre efficacement aux besoins des personnes connaissant des difficultés sociales et professionnelles d’accès à l’emploi pour lesquelles une période de réadaptation plus ou moins longue au monde du travail, ainsi que le développement de nouvelles compétences sont nécessaires afin de retrouver un emploi dans les conditions ordinaires du marché du travail. L’éligibilité à l’IAE repose sur un diagnostic social et professionnel réalisé par l’ANPE qui délivre alors un agrément pour les personnes qui seront embauchées dans une telle structure. La durée maximale de passage dans une ou plusieurs structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) successivement est limitée à 24 mois, soit la durée de l’agrément. Les SIAE sont financièrement dépendantes. Leur viabilité économique et leur pérennité sont conditionnées par le respect de l’Etat des délais de versement des aides nécessaires à la réalisation de leurs missions d’insertion. Il convient donc de tirer profit des dispositifs opérationnels et financiers existant pour raccourcir les délais et améliorer la régularité du versement des aides. L’objectif est de réduire à deux mois le délai entre la date de conventionnement de la structure et le premier versement au cours des deux prochaines années.

Indicateur n° 1 : Taux d’insertion dans l’emploi durable des personnes sortant d’une structure d’insertion, par catégorie de structure (EI, ETTI, AI, ACI)

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Entreprise d’insertion (EI) % 30 30

Entreprise de travail temporaire d’insertion (ETTI) % 40 40

Association intermédiaire (AI) % 40 40

Atelier chantier d’insertion (ACI) % 20 20

Précisions méthodologiques : les informations sur la sortie vers l’emploi durable (CDI ou CDD de plus de 6 mois) ne sont pas disponibles pour le passé.

Pour 2005, aucune prévision ne peut être établie à ce stade : pour les associations intermédiaires et les ateliers et chantiers d'insertion, la publication tardive des décrets d’application du plan de cohésion sociale ralentit la mise au paiement des aides réservées à ces structures. Les cibles fixées tiennent compte du niveau bas de la conjoncture et des incertitudes sur la fiabilité des données actuellement disponibles. Source des données : DARES

Indicateur n° 2 : Ciblage des publics en dispositif d’insertion par l’activité économique (titulaires du RMI, de l’ASS ou de l’API ; demandeurs d’emploi de longue durée (plus de deux ans) ; jeunes non qualifiés)

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Ensemble des structures : Titulaires d’un minimum social (RMI, ASS, API) % 34 40 40

Ensemble des structures : CLD + de 2 ans % 34 25 25

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Ensembles des structures : Jeunes non qualifiés % 13 13

Part des titulaires d’un minimum social (RMI, ASS) et des jeunes non qualifiés parmi les personnes embauchées : EI

% 62 60 65

Part des titulaires d’un minimum social (RMI, ASS) et des jeunes non qualifiés parmi les personnes embauchées : ETTI

% 46 45 50

Part des titulaires d’un minimum social (RMI, ASS) et des jeunes non qualifiés parmi les personnes embauchées : AI

% 32 30 50

Part des titulaires d’un minimum social (RMI, ASS) et des jeunes non qualifiés parmi les personnes embauchées : ACI

% 82 80 85

Part des CLD de plus de deux ans parmi les personnes embauchées : EI % 26 25 30

Part des CLD de plus de deux ans parmi les personnes embauchées : ETTI % 30 30 35

Part des CLD de plus de deux ans parmi les personnes embauchées : AI % 35 35 35

Part des CLD de plus de deux ans parmi les personnes embauchées : ACI % 45 50

Explications sur l’indicateur : Cet indicateur de ciblage témoigne de l’effort réalisé par les acteurs du SPE pour accueillir en priorité dans les structures les personnes les plus en difficulté.

Les huit derniers sous indicateurs permettent de mettre en rapport le taux de retour à l’emploi par type de structure IAE et la nature des publics accueillis. La cible est indicative dans le cas des associations intermédiaires et des ateliers et chantiers d'insertion, pour lesquelles l’obligation d’agrément des publics par l’ANPE est moins étendue.

Précisions méthodologiques : Ratio entre le nombre de personnes accueillies de la catégorie cible dans l’année (numérateur) et le nombre total de bénéficiaires accueillis dans l’année (dénominateur). Source des données : DARES. Les données sont celles fournies par les employeurs.

1.3 Le développement de l’emploi

Objectif n° 14 (du point de vue du citoyen) : Favoriser l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs les moins qualifiés

Programme Développement de l’emploi

L’indicateur fournit une mesure de la situation de l’emploi dans le secteur de la restauration relativement à l’ensemble des secteurs marchands.

Indicateur n° 1 : Croissance de l’emploi dans le secteur de la restauration

2003 2004 2004 2005 2006


Secteurs de la restauration Milliers d’emplois 783 803 825 850

Ensemble des secteurs Milliers d’emplois 15 391 15 431


Chiffres en fin d'année. Le secteur de la restauration est isolé à partir de la nomenclature détaillée NES36 (nomenclature des emplois salariés). Source des données : INSEE et DARES.

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1.4 La création d’entreprise

Objectif n°15 (du point de vue du citoyen) : Promouvoir la création d’activités et d’emplois nouveaux Programme Développement de l’emploi

L’augmentation et la consolidation des emplois créés résultent en partie des moyens de soutien financiers, d’accompagnement et de stimulation des activités.

Le nombre d’emplois créés chaque année par les nouveaux chefs d’entreprise intègre à la fois les emplois salariés (dont les dirigeants salariés de leur entreprise, mais aussi les stagiaires sous contrat), les emplois non salariés (constitués principalement par les dirigeants, et de façon annexe par les membres de la famille dont les conjoints, travaillant effectivement dans l’entreprise) ; les emplois sont comptabilisés quel que soit le temps de travail fourni à l’entreprise. L’emploi occupé au démarrage est de plus en plus, en création pure, celui du seul dirigeant ; cette situation se modifie nettement dans les trois premières années d’activité par le recrutement de salariés.

Indicateur n° 1 : Nombre d’emplois créés résultant de la création et de la reprise d’entreprises et bénéficiant de mesures emploi

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Nombre 579 240 631 000 640 000 645 000

Sur le premier semestre 2005, l’évolution de la création d’entreprise enregistre une stabilité par rapport aux fortes évolutions antérieures, l’année 2005 consolide les acquis antérieurs. Les prévisions 2006 anticipent cette stabilisation de l’évolution en volume.

Précisions méthodologiques : L’enquête ne concerne toutefois que les créations pures et les reprises (dont on sait par ailleurs la mesure nettement sous-évaluée, notamment en ce qui concerne les reprises par rachat de parts sociales et d’actions qui correspondent aux reprises les plus importantes en termes d’effectif) ; les réactivations ne sont que très partiellement prises en compte dans cette enquête, conduisant l’Agence pour la Création d’Entreprises (APCE) à procéder à une évaluation. Source des données : Enquête SINE de l’INSEE ; enquête conduite tous les 4 ans, la dernière étant celle de 2002, APCE.

Indicateur n° 2 : Taux de survie ou de pérennité à cinq ans des entreprises créées grâce aux mesures « emploi »

2003 2004 2004 2005 2006


% NC 49 51 52

L’INSEE a déjà constaté par le biais de l’étude SINE une amélioration du taux de survie des entreprises nouvellement créées. Cet effet est le résultat des politiques gouvernementales en matière d’accès au financement et à l’amélioration de l‘accompagnement des créateurs. Les effets du PCS, notamment en matière de renforcement de l’accompagnement et de la loi PME devraient intervenir en 2006.


L’enquête ne concerne toutefois que les créations pures et les reprises (dont on sait par ailleurs la mesure nettement sous-évaluée, notamment en ce qui concerne les reprises par rachat de parts sociales et d’actions qui correspondent aux reprises les plus importantes en termes d’effectif) ; les réactivations ne sont que très partiellement prises en compte dans cette enquête. Le mode de construction de l’enquête ne permet pas non plus d’identifier, pour les entreprises entrées dans le panel, des incidents qui sont sans effet sur la pérennité réelle mais qui ne sont pas comptabilisés dans l’enquête SINE ; ceci concerne au premier chef les changements de statut de l’entreprise, le rachat par une autre structure, les fusions, etc. Source des données : Enquête SINE de l’INSEE ; enquête conduite tous les 4 ans, la dernière étant celle de 2002.

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Indicateur n° 3 : Taux de survie ou de pérennité à cinq ans des emplois créés par des structures ayant eu recours aux dispositifs locaux d’accompagnement (DLA)

2003 2004 2004 2005 2006


%

Au regard de l’objectif fixé dans le plan de cohésion sociale de création et de développement de l’activité et de l’emploi dans le secteur non marchand, les DLA ont vocation à accompagner les structures relevant du champ de l’économie d’utilité sociale afin que ces dernières soient accompagnées dans l’émergence et la consolidation des activités qui supportent les créations d’emplois. Ces emplois ont vocation à être occupés notamment par des personnes bénéficiant des contrats aidés.

L’indicateur présente des éléments de résultat extraits de la base de données de gestion des DLA (ENEE).

A l’heure actuelle il n’est pas possible de fixer les objectifs 2006. La base de départ de la surveillance de ce taux sera les données collectées en 2005, première année pleine de fonctionnement du dispositif.

Objectif n° 16 (du point de vue du citoyen) : Améliorer l’efficience dans la délivrance des aides aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise

Programme Développement de l’emploi

Les créations d’entreprises par les chômeurs représentent le tiers du total créé chaque année. Les entreprises sont assurées de la même pérennité que celles créées par les non chômeurs, dès lors que leurs promoteurs sont accompagnés et disposent d’appuis financiers spécifiques.

Avec les nouveaux textes de 2004 relatifs à la délivrance de l’aide aux chômeurs créateurs et repreneurs d’entreprises (ACCRE), les services disposent d’un délai de deux mois à compter de la remise de l’accusé de réception du dossier complet pour prendre la décision d’octroi ou de refus. Le délai peut être prolongé d’un mois par décision motivée prise dans le délai des deux mois précédents. A défaut d’une décision prise dans le délai de deux mois ou de trois mois (selon le cas), le créateur se prévaut d’une décision implicite d’octroi de la mesure ACCRE, la direction départementale du travail de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) ayant alors une compétence liée pour délivrer les documents CERFA dès lors que le créateur a justifié la création de l’entreprise dans les trois mois qui suivent la décision implicite d’accord.

L’indicateur retenu est la part des mesures d’aides aux chômeurs créateurs et repreneurs d’entreprises (ACCRE) attribuées par décision explicite d’octroi. Cet indicateur d’efficacité des services de l’emploi doit tendre à augmenter, il indiquera ainsi que les délivrances de l’ACCRE se réalisent après une instruction élaborée du dossier du créateur, utile pour améliorer la qualité de la création.

Indicateur n° 1 : Part des aides aux chômeurs créateurs et repreneurs d’entreprises (ACCRE) attribuées par décision explicite d’octroi

2003 2004 2004 2005 2006


%

Au premier semestre de 2005, l’évolution de l’ACCRE enregistre un tassement par rapport aux années antérieures l’évolution est de 11 % au lieu de près de 45 %. Compte tenu également du tassement enregistré sur la création en général et de la « détente » espérée sur le marché du travail, les prévisions 2006 anticipent une stagnation.


Cet indicateur est à construire par la DARES (après adaptation des CERFA et des « remontées rapides » et publication dans le tableau de bord du chiffre total des mesures ACCRE accordées, y compris celles accordées par décision implicite).

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1.5 L’accompagnement des personnes victimes de licenciement économique

Objectif n° 17 (du point de vue du citoyen) : Faciliter le reclassement externe des salariés victimes d’un licenciement économique

Programme Accompagnement des mutations économiques, sociales et démographiques

L’Etat, à l’occasion des restructurations ou en amont de celles-ci, peut mobiliser des instruments permettant soit à une entreprise de surmonter des difficultés conjoncturelles en maintenant les salariés dans leur emploi, soit à des salariés menacés de licenciement d’adapter leurs compétences. L’effort de prévention de licenciement doit permettre d’accompagner les petites et moyennes entreprises dans leurs efforts d’adaptation.

La part des entreprises de moins de 250 salariés dans les entreprises bénéficiaires de FNE formation et du dispositif du chômage partiel pourra être fournie grâce aux informations statistiques de la DARES, sans nécessité d’adaptations importantes.

Le taux de reclassement grâce aux mesures financées par l’Etat ne retracera, dans un premier temps, que le taux de reclassement à l'issue des cellules de reclassement, antennes emploi normalement co-financées par l’Etat et l’entreprise mais dont, dans deux tiers des cas, le coût est pris en charge intégralement par l’Etat (difficultés financières de l’entreprise, redressement liquidation judiciaire). Ce taux, renseigné annuellement, était de 53,3 % en 2002. Cet indicateur de performance pourra le cas échéant être comparé au taux moyen de reclassement des salariés licenciés pour motif économique à l'issue de la convention de reclassement personnalisé.

Indicateur n° 1 : Taux de reclassement des salariés bénéficiaires d’une cellule de reclassement

2003 2004 2004 2005 2006 2008


% nd 53 nd 60 >60

Précisions méthodologiques : Le renseignement de l'indicateur suppose que les DDTEFP puissent obtenir des résultats des employeurs pour les cellules conventionnées et non conventionnées. Sources des données : Cet indicateur nécessite la mise en place d'un système de remontées d'informations des résultats de toutes les cellules conventionnées, les remontées d'informations auront lieu par le biais des DRTEFP.

Indicateur n° 2 : Taux de reclassement à l’issue de la convention de reclassement personnalisé (CRP) des salariés susceptibles d’en bénéficier

2003 2004 2004 2005 2006 2008


%

Précisions méthodologiques : La convention de reclassement (CRP) est entrée en vigueur au 1er juin 2005. Les informations seront transmises par l'Unédic. La définition de cet indicateur reste à formaliser avec l'Unédic dans les semaines qui viennent.

Les premières données relatives à l'année 2006 seront disponibles dans le PAP joint au PLF 2007.

Une instruction relative à ce nouveau dispositif apportera les précisions nécessaires. Sources des données : L'ANPE, à travers des équipes dédiées dans chaque bassin d'emploi, est prestataire de la CRP pour le compte de l'Unédic.

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1.6 L’apprentissage et la qualification

Objectif n° 18 (du point de vue du citoyen et de l’usager) : Contribuer au développement de l’éducation et à la formation tout au long de la vie


« L’éducation et la formation tout au long de la vie » sont à la fois une volonté nationale forte et l’un des axes de la politique européenne.

Le système éducatif, qui participe depuis longtemps à la formation continue des adultes, adapte et diversifie ses modes d’intervention en fonction de l’évolution des besoins et des droits des individus comme de celle des dispositifs définis par les départements ministériels compétents ; c’est pourquoi les deux indicateurs retenus approchent ce domaine d’action sous des angles complémentaires en s’intéressant d’une part à l’activité « classique » de formation du réseau des GRETA et, d’autre part, à l’impact de la contribution du système éducatif (accueil, information, accompagnement personnalisé) au dispositif de validation des acquis de l’expérience auquel les adultes ont de plus en plus recours.

Indicateur n° 1 : Taux de certification des bénéficiaires du dispositif VAE.

2003 2004 2004 2005 2006 2010


a : taux de certification totale % 49,1 56,3 > 55 > 55 > 55

b : taux de certification partielle % 39 33,5 > 35 > 35 > 35

Précisions méthodologiques : Sources des données : MENESR - DEP. Champ : France métro + DOM.

Les jurys pouvant accorder soit le diplôme complet soit une ou des unités constituant le diplôme, cet indicateur est décomposé en deux sous-indicateurs - taux de certification totale et taux de certification partielle – qui sont établis comme suit : - a : taux de certification totale = part des personnes ayant obtenu un diplôme complet par la vae par rapport au

nombre de dossiers examinés par un jury - b : taux de certification partielle = part des personnes ayant obtenu une ou des parties de diplôme (unité) par

rapport au nombre de dossiers examinés par un jury.

Les dossiers déposés l'année « n » peuvent être examinés par le jury l'année « n+1 », or on rapporte des décisions favorables des jurys en « n » au nombre de dossiers déposés l'année « n ».

Objectif n° 19 (du point de vue du citoyen) : Diversifier les modalités de formation professionnelle Programme Enseignement scolaire public du second degré

Le lycée professionnel est pour l’enseignement public du second degré, une voie de formation empruntée par presque un tiers de lycéens, avec succès puisque près de 4 candidats sur 5 réussissent leur examen terminal.

Cependant, pour honorer l’obligation du système éducatif d’offrir à tous les jeunes, avant leur sortie du système éducatif, l’accès à une qualification destinée à faciliter leur insertion professionnelle en tenant compte de leurs compétences et de leurs souhaits, l’appareil éducatif s’efforce de proposer des modalités de formation qui multiplient les chances des jeunes d’accéder à une qualification.

Cet objectif vise donc le développement de ces modalités au bénéfice de la formation et de la qualification des élèves et notamment le développement des formations par apprentissage à tous les niveaux (du CAP au BTS) dans des CFA publics ou des sections d'apprentissage mises en place dans des lycées publics. L'objectif d'accroître de 50 %, d'ici 2010, le nombre d'apprentis en formation dans les lycées représente une contribution du système éducatif au Plan de cohésion sociale arrêté au niveau gouvernemental ; la cible 2010 fixée pour l'indicateur correspondant –7,5 % du total des apprentis relevant des EPLE- dépasse d'ailleurs cette ambition.

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Indicateur n° 1 : Taux d’obtention d’une certification (CAP, BEP, Bac pro, BTS) à l’issue d’une formation par apprentissage

2003 2004 2004 2005 2006


Niveau V %

Niveau IV %

Niveau III %

Précisions méthodologiques : Sources : MENESR – DEP Champ : public, France métro + DOM. Indicateur à construire. Il sera disponible à compter du PLF 2008.

Objectif n° 20 (du point de vue du citoyen) : Améliorer les perspectives d’accès à la qualification et à l’emploi grâce au développement de l’apprentissage


La voie de l’apprentissage concourt au développement de la qualification initiale des jeunes, parallèlement à la formation sous statut scolaire. Le fonctionnement des centres de formation des apprentis (CFA) ainsi que le versement de primes à l’employeur relèvent désormais des régions et (ou) des entreprises (taxe d’apprentissage). L’Etat intervient pour faciliter ce mode d’accès à un diplôme ou un titre par des exonérations de charges sociales non ciblées et par la répartition du fonds national de péréquation de la taxe d’apprentissage entre les régions. Dans sa fonction de suivi au plan national des aspects économiques et sociaux de l’apprentissage, le ministre peut proposer au Parlement, au vu des résultats, de cibler les exonérations.

Les indicateurs traduisent la montée en charge souhaitée de ce dispositif dans le cadre du plan de cohésion sociale (plus 40 % de contrats d'apprentissage d'ici à 2009, soit 30.000 à 40.000 contrats supplémentaires par an) et l’effet en termes d’insertion dans l’emploi de ce mode de qualification.

Indicateur n° 1 : Taux d’obtention de la qualification

2003 2004 2004 2005 2006 2008


%

Précisions méthodologiques : Cet indicateur n'est à ce jour pas disponible : les données sont transmises à la DGEFP par le biais de l’application d’enregistrement des contrats d’apprentissage dans les DDTEFP. L'objectif est d'enrichir l'applicatif.

Les premières données relatives à l'année 2006 seront disponibles dans le PAP joint au PLF 2007. Sources des données: DDTEFP

Indicateur n° 2 : Taux d’insertion dans l’emploi à l’issue du contrat d’apprentissage (CDI, CDD)

2003 2004 2004 2005 2006 2008


% 69,2 nd

Précisions méthodologiques : L'insertion est calculée pour les apprentis ayant réussi ou non la qualification visée ou ayant rompu avant terme ou non. Elle est bien sûr beaucoup plus favorable pour ceux qui ont réussi leur qualification. Par ailleurs l'enquête ne touche que des sortants d'études initiales. Les indicateurs ne rendent pas compte de la proportion de poursuite d'études après l'acquisition du diplôme. Sources des données : Données déclaratives issues de l'enquête insertion professionnelle des apprentis (ministère de l'Education Nationale-DEP) : enquête auprès de sortants de CFA.

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Objectif n° 21 (du point de vue du citoyen) : Améliorer les perspectives d’accès à la qualification et à l’emploi grâce au développement des contrats de professionnalisation


Le contrat de professionnalisation, issu de la négociation interprofessionnelle des partenaires sociaux (accord du 20 septembre 2003) et de la loi n° 2004-391 du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social, se substitue aux contrats d’orientation, d’adaptation et de qualification. L’Etat participe au développement de cette forme de qualification par l’exonération des cotisations sociales patronales des contrats de professionnalisation en faveur des jeunes de moins de 26 ans ainsi que des contrats souscrits par les demandeurs d’emploi âgés de 45 ans et plus.

Indicateur n° 1 : Taux d’obtention de la qualification (par tranche d’âge de : -26 ans, 26-45 ans, +45 ans)

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Moins de 26 ans %

De 26 à 45 ans %

Plus de 45 ans %

Précisions méthodologiques : Une base d'information est en construction, la première livraison de l'indicateur ne portera que sur une partie des contrats de professionnalisation.

Les premières données relatives à l'année 2006 seront disponibles dans le PAP joint au PLF 2007. Sources des données : Un système d'information sera alimenté par les OPCA. La bascule des OPCA d'un régime de gestion papier à un régime informatisé, aura lieu tout au long de l'année 2005.

Indicateur n° 2 : Taux d’insertion dans l’emploi à l’issue du contrat de professionnalisation (par tranche d’âge de : -26 ans, 26-45 ans, +45 ans)

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Moins de 26 ans %

De 26 à 45 ans %

Plus de 45 ans %

Précisions méthodologiques : Cet indicateur reposera sur une enquête rapide effectuée par les OPCA auprès des entreprises utilisatrices du contrat de professionnalisation. La qualité de l'information dépendra des moyens mis en place par les OPCA. Elle dépendra aussi de l'information détenue par l'employeur sur le devenir du jeune. Il ne sera pas possible de distinguer l'emploi durable (CDI et CDD de plus de 6 mois).

La base d'information est en construction, la première livraison de l'indicateur ne portera que sur une partie des contrats de professionnalisation.

Les premières données relatives à l'année 2006 seront disponibles dans le PAP joint au PLF 2007. Sources des données : Base administrative des contrats de professionnalisation alimentée par enquête des OPCA auprès des employeurs.

Objectif n° 22 (du point de vue du citoyen) : Faciliter l’accès à un parcours qualifiant Programme Accompagnement des mutations économiques, sociales et démographiques

Dans le cadre de la décentralisation en direction des régions des compétences de l'Etat s'agissant des actions de formation qualifiantes des demandeurs d’emploi, l’Etat doit s’assurer du taux de retour à l’emploi des bénéficiaires des dispositifs.

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Indicateur n° 1 : Taux d’insertion dans l’emploi durable (CDI ou CDD de plus de 6 mois) des stagiaires AFPA 6 mois après leur sortie de la formation

2003 2004 2004 2005 2006 2008


% 53,4 53,1 55 56,5

Précisions méthodologiques : Ce taux est lié à la conjoncture économique et à l'évolution du chômage. Il ne peut donc pas constituer un indicateur strict de résultat de l'AFPA, il pourra en revanche, être utilement comparé aux performances d'autres organismes de formation, à publics, niveaux et spécialités de formation comparables (cette étude devrait être réalisée par la DARES). Sources des données : Système d'information de l'AFPA et enquête de l'AFPA.

Indicateur n° 2 : Taux d’accès à une formation qualifiante à l’issue d’une formation en Ateliers Pédagogiques Personnalisés

2003 2004 2004 2005 2006 2008


% 7,18 10 15


Sources des données : Les données sont disponibles par le biais du système d'information ALGORA renseigné par les APP.

Objectif n° 23 (du point de vue du citoyen) : Favoriser l’accès à la qualification et à l’emploi par le déve-loppement des titres du ministère


Les titres professionnels du ministère permettent à des actifs peu ou pas qualifiés d’accéder à une qualification reconnue dans le cadre d’une formation ou de la VAE, organisées à l’AFPA et dans des centres agréés.

Indicateur n° 1 : Taux d’insertion dans l’emploi durable (CDI ou CDD de plus de 6 mois) des personnes ayant obtenu un titre professionnel

2003 2004 2004 2005 2006 2008


% 62 62 65

Précisions méthodologiques : Cet indicateur sera calculé au niveau régional et national ; il ne concerne que les personnes ayant réalisé leur parcours de formation à l'AFPA. Ce taux de placement est à analyser avec précaution car très sensible à la conjoncture économique. Sources des données : Système d'information de l'AFPA, à partir de 2006 une enquête organisée par la DGEFP permettra de renseigner cet indicateur pour les candidats issus des centres agréés.

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Indicateur n° 2 : Taux d’insertion dans l’emploi durable (CDI ou CDD de plus de 6 mois) des personnes ayant obtenu un titre professionnel correspondant à des métiers en tension

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Total % 70 70 75

Conduite % 75

Maçons % 58

Peintres % 55

Aides à domicile % 72

Restauration % 53

Serveurs % 65

Précisions méthodologiques : Cet indicateur sera calculé au niveau régional et national, et décliné en 6 métiers, il ne concerne que les personnes ayant réalisé leur parcours de formation à l'AFPA. Ce taux de placement est à analyser avec précaution car très sensible à la conjoncture économique. Sources des données : Système d'information de l'AFPA, une enquête de placement auprès des candidats issus des centres agréés devrait être mise au point en 2006 par la DGEFP.

1.7 L’insertion professionnelle et sociale

Objectif n° 24 (du point de vue du citoyen) : Accroître l’insertion des personnes les plus vulnérables bénéficiant d’un accompagnement social adapté : insertion sociale, insertion profes-sionnelle


• Choix de l’objectif : Etre inséré socialement et professionnellement constitue le meilleur rempart contre la pauvreté et l’exclusion. Les personnes qui en sont durablement éloignées ou privées nécessitent la mobilisation de dispositifs d’intervention spécifiques.

• Choix des indicateurs : Les indicateurs ont pour objet de mesurer l’efficacité de l’accompagnement social renforcé proposé à des populations très éloignées du marché de l’emploi, voire très désocialisées, à deux points de vue : l’insertion professionnelle et l’insertion sociale, qui correspondent aux objectifs fixés à ce dispositif. L’indicateur 2 vise à mesurer les effets de la mise en œuvre de la loi.

Indicateur n° 1 : Taux de personnes ayant bénéficié d’une mesure d’accompagnement social renforcé (ASI et accompagnement social dans SIAE) accédant à une insertion professionnelle (emploi et formation)

2003 2004 2004 2005 2006


% 36 38

Précisions méthodologiques : Nombre de personnes ayant bénéficié d’une prise en charge (ASI, accompagnement social dans les SIAE) et sorties au cours de l’année n vers un emploi dont emploi aidé (pour tous) et IAE (pour bénéficiaires d’une mesure ASI) ou une formation.

Eléments d’explication des prévisions : les bilans annuels réalisés depuis plusieurs années par la DGAS relatifs à la mesure ASI ont servi à fixer la prévision 2006. Source des données : Enquête annuelle de la DGAS.

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Indicateur n° 2 : Taux de personnes sorties d’une mesure d’accompagnement social renforcé (ASI et accompagnement social dans SIAE) et bénéficiant d’une meilleure insertion sociale (logement, santé, accès aux droits)

2003 2004 2004 2005 2006


% 34 36

Précisions méthodologiques : Pourcentage de personnes ayant bénéficié d’une prise en charge d’accompagnement renforcé (ASI et accompagnement social dans SIAE), sorties au cours de l’année n et ayant bénéficié d’une amélioration de leur insertion sociale. Eléments d’explication des prévisions : les bilans annuels réalisés depuis plusieurs années par la DGAS relatifs à la mesure ASI ont servi à fixer la prévision 2006. Source des données : Enquête annuelle de la DGAS.

2 L’accès aux ressources

2.1 Les familles monoparentales

Objectif n° 25 (du point de vue du citoyen) : Garantir un minimum de ressources aux familles monoparentales en situation précaire et favoriser leur insertion

Programme Actions en faveur des familles vulnérables

L’allocation de parent isolé constitue un minimum social spécifique destiné à garantir aux familles monoparentales ne disposant pas de ressources suffisantes, un minimum de ressources pendant une période limitée.

Cet objectif revêt une double dimension : sur le plan financier, il s’agit pendant une durée limitée, d’améliorer les conditions de vie des personnes et de réduire ainsi les situations de pauvreté par l’octroi de moyens financiers. Il correspond également aux engagements pris par la France sur le plan européen, dès lors que l’un des indicateurs communs dans le domaine de l’inclusion sociale adoptés lors du sommet de Laeken de 2001 vise à réduire le taux de pauvreté. Sur le plan social, cet objectif vise également à inciter ces allocataires à reprendre une activité professionnelle : c’est l’objet du dispositif d’intéressement mis en place.

Afin de mesurer l’atteinte de cet objectif, ont été retenus deux indicateurs répondant aux deux dimensions précédemment évoquées. Un premier indicateur ciblé sur l’insertion des allocataires vise à apprécier la proportion des allocataires de l’API qui cumulent cette prestation avec un revenu d’activité. Un second indicateur vise à mesurer l’efficacité de l’API comme instrument de sortie de la pauvreté dans la durée.

Indicateur n°1 : Pourcentage des allocataires de l’Allocation Parent Isolé (API) qui disposent d’un revenu d’activité avec ou sans intéressement

2003 2004 2004 2005 2006


% 11 12


Données estimées à partir de l’échantillon national des allocataires de la CNAF. Les données relatives à l’année n sont disponibles au 1er trimestre de l’année n+2. Sources des données : CNAF.

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Indicateur n°2 : Pourcentage de bénéficiaires de l’Allocation de Parent Isolé (API), courte et longue, basculant vers le RMI, autres minima, activités, autre ...

2003 2004 2004 2005 2006


API courte % 22 21

API longue % 22 21


L’indicateur circonscrit le suivi des bénéficiaires à leur sortie vers le RMI (appréciée un an après la sortie de l’API), qui indique a contrario les allocataires qui n’ont pas trouvé le chemin de l’autonomie, que ce soit par la fin de l’isolement ou par la reprise d’activité. En effet, aucune source ne fournit actuellement l’information relative à la sortie vers l’activité ou vers d’autres minima sociaux. En tout état de cause, le basculement vers d’autres minima sociaux que le RMI est très marginal.

Données estimées à partir de l’échantillon national inter-régimes des allocataires de minima sociaux de la DREES. Les données relatives aux transitions entre l’année n et l’année n+1 sont disponibles à l’automne n+2.

L’indicateur doit être scindé en deux sous-indicateurs (un pour l’API longue, l’autre pour l’API courte) pour permettre son interprétation et éliminer les effets de structure.

Sous réserve d’une expertise concernant la fiabilité des données de transition à trois ans, il est envisagé de faire évoluer l’indicateur concernant l’API longue vers un horizon de trois ans pour le PLF 2007. Sources des données : DREES.

2.2 Les personnes handicapées

Objectif n° 26 (du point de vue du citoyen) : Accompagner le retour vers l’emploi pour développer la part du revenu du travail dans les ressources des allocataires de l’allocation adultes handicapés (AAH)

Programme Handicap et dépendance

Il s’agit de mettre en cohérence les mesures d’aide au revenu d’existence, à savoir le minimum social qu’est l’AAH, avec l’incitation à l’activité professionnelle. En favorisant l’intégration professionnelle, les revenus d’activité progressent. L’aménagement des conditions de cumul partiel, dégressif avec le montant du revenu d’activité, doit permettre une amélioration sensible de la situation financière des personnes.

Indicateur n° 1 : Proportion d’allocataires de l’allocation adultes handicapés percevant une rémunération d’activité (distinction articles L821-1 et L821-2 ; distinction entre flux et stock)

2003 2004 2004 2005 2006


Stock %

- Article L821-1 %

- Article L821-2 %

Flux %

- Article L821-1 %

- Article L821-2 %

Précisions méthodologiques : indicateur à construire

Les données nécessaires au renseignement de l’indicateur sont présentes dans les fichiers de la CNAF mais ne sont actuellement pas exploitées en routine et supposent une requête spécifique. Source des données : fichiers CNAF

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Indicateur n° 2 : Devenir des bénéficiaires de l’allocation adultes handicapés cinq ans après leur entrée dans le dispositif

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : indicateur à construire

Aucune donnée ne permet actuellement de renseigner cet indicateur : les données existantes, issues de la gestion, ne permettent pas de distinguer entre les différentes causes de sortie de l’AAH : à titre d’exemple, elles ne permettent pas de différencier les allocataires de l’AAH sortis vers l’emploi de ceux qui en sont sortis pour une autre raison (basculement vers le minimum vieillesse notamment).

3 L’accès au maintien dans le logement

Objectif n°27 (du point de vue du citoyen) : Satisfaire dans les meilleurs délais la demande de logements locatifs

Programme Développement et amélioration de l’offre de logement

Indicateur n°1 : Pourcentage des demandeurs de logement social dont l’ancienneté de la demande est supérieure à 1,5 fois l’ancienneté moyenne en zone tendue, moyennement tendue et détendue

2003 2004 2004 2005 2006 2009


Zone tendue % 22,5 22,5 22,5 21

Zone moyennement tendue % 20 20 20 20

Zone détendue % 18,2 18,2 18,2 18.2

Sources des données : ministère délégué au logement et à la ville

Objectif n° 28 (du point de vue du citoyen) : Accroître l’insertion des personnes les plus vulnérables bénéficiant d’un accompagnement social adapté : logement


• Choix de l’objectif : Etre inséré et disposer d’un logement constituent les meilleurs remparts contre la pauvreté et l’exclusion. Les personnes qui en sont durablement éloignées ou privées nécessitent la mobilisation de dispositifs d’intervention spécifiques.

• Choix de l’indicateur : Afin de conforter et d’apporter une certaine fluidité dans les dispositifs d’hébergement, il est primordial que les personnes hébergées puissent accéder à un logement ordinaire, voire adapté comme les maisons-relais-pensions de famille. La loi de cohésion sociale a acté l’accès prioritaire aux logements sociaux donné aux personnes sortant d’hébergement.

Indicateur n° 1 : Taux de sortie des personnes accueillies en hébergement vers le logement

2003 2004 2004 2005 2006 2007


% 50

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Précisions méthodologiques : Part des personnes sortant des CHRS vers un logement ordinaire rapportée au nombre de personnes totales accueillies dans une année civile au sein des mêmes CHRS. Le numérateur est constitué du nombre de personnes en CHRS (hors urgence) ayant pu sortir vers un logement (y compris résidence sociale et maison – relais). Le dénominateur correspond au nombre de personnes accueillies au total par ces structures. La cible de 50 % correspond à une durée moyenne de séjour de six mois. Eléments d’explication des prévisions : Les contacts avec les opérateurs permettent de retenir l’estimation proposée selon laquelle 50 % des personnes ont une durée moyenne de séjour de six mois, d'où un taux de rotation d'une personne sur deux sur un an. Source des données : DGAS. Périodicité : annuelle. Indicateur en cours de construction, disponible en 2006.

Objectif n°29 (du point de vue du citoyen) : Mieux répartir les logements sociaux au sein des agglomérations

Programme Développement et amélioration de l’offre de logement

Indicateur 1 : Pourcentage de logements locatifs sociaux financés dans les communes soumises à l’article 55 de la loi SRU par rapport à leur objectif annuel moyen sur la période triennale

2003 2004 2004 2005 2006 2010

(Tranche %) Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

0 – 5 % % 38 40 45 100

5 – 10 % % 59 63 70 100

10 – 15 % % 98 110 100 100

15 – 20 % % 283 256 249 100

Total sur l’ensemble des communes % 99,80 100 200

Précisions méthodologiques : Sources des données : ministère délégué au logement et à la ville

Objectif n°30 (du point de vue du citoyen et du contribuable) : Aider les ménages modestes à faire face à leurs dépenses de logement

Programme Aide à l’accès au logement

Indicateur n° 1 : Taux d’effort brut moyen et taux d’effort net moyen des ménages en locatif (avec charges) sur trois catégories de ménages : bénéficiaires de minima sociaux, salariés et étudiants

2003 2004 2004 2005 2006 2009


Bénéficiaires de minima sociaux

- Taux d’effort brut moyen % 81,1 82,1 83,9 83,9

- Taux d’effort net moyen % 15,7 17,7 20,2 20,2 20,2

Salariés

- Taux d’effort brut moyen % 38,7 39 40,5 40,5

- Taux d’effort net moyen % 25 25,7 27,6 27,6 27,6

Etudiants

- Taux d’effort brut moyen % 46,2 47,4 48,4 48,4

- Taux d’effort net moyen % 23,8 24,8 26,3 26,3 26,3

Précisions méthodologiques : Sources des données : ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement

- 52 -


Indicateur n° 2 : Part des crédits d’aides personnelles affectée à chacune de ces catégories

2003 2004 2004 2005 2006


Bénéficiaires de minima sociaux % 33 33 33 33

Salariés % 29 29 29 29

Etudiants % 9 9 9 9

Objectif n°31 (du point de vue de l’usager) : Lutter contre le logement indigne Programme Développement et amélioration de l’offre de logement

Indicateur n 1 : Pourcentage des subventions accordées par l’ANAH pour sortir d’une situation d’indignité par rapport au total des subventions accordées par l’ANAH

2003 2004 2004 2005 2006 2009


% 7 13 14 16 19


Sources des données : ANAH

Objectif n°32 (du point de vue du citoyen) : Favoriser l’insertion par le logement des personnes en grande difficulté

Programme Aide à l’accès au logement

Indicateur n°1 : Pourcentage d’assignations en justice conduisant à une décision d’expulsion

2003 2004 2004 2005 2006 2010


% 75 75 74 73 70


Sources des données : ministère de la justice

Indicateur n°2 : Pourcentage de ménages sortants de CHRS ayant accédé à un logement autonome

2003 2004 2004 2005 2006 2010


%


Indicateur en construction - pas d’historique - premières données disponibles à partir de 2007. Sources des données : Fédération Nationale des associations d’accueil et Réinsertion sociale (FNARS) sur la base d’une enquête annuelle menée auprès des associations adhérentes à la fédération.

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4 L’accès à la santé et aux soins

4.1 L’accès à la santé et aux soins Objectif n°33 (du point de vue de l’usager) : Garantir l’accès aux soins des personnes disposant de

faibles ressources Programme Protection maladie

La loi a prévu des dispositifs pour favoriser l’accès aux soins des personnes dont les ressources sont les plus modestes. Ces dispositifs reposent à la fois sur les caisses d’assurance maladie et les organismes complémentaires. Dès lors, il convient de s’assurer que ces personnes ne rencontrent pas de difficultés pour bénéficier de ces dispositifs : il s’agit donc de veiller à la bonne effectivité du droit à la CMUc et à l’aide à l’acquisition d’une assurance santé complémentaire. Les caisses contractualisant régulièrement autour d’objectifs, les indicateurs ci-dessous complètent les objectifs fixés aux caisses dans le cadre des conventions d’objectif (COG).

Indicateur n° 1 : Indice de satisfaction des bénéficiaires de la CMUc

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : enquête sur la satisfaction des bénéficiaires de la CMUc Sources des données : Fonds CMU Explications sur la construction de l’indicateur : Synthèse d’une enquête bi-annuelle menée par le fonds CMU visant à appréhender le degré de satisfaction des bénéficiaires de la CMUc et concernant différents items (éléments déclinés dans la convention passée avec cet opérateur).

Indicateur n° 2 : Pourcentage d’organismes complémentaires participant au dispositif CMUc

2003 2004 2004 2005 2006


% 25

Précisions méthodologiques : nombre d’organisme acceptant la gestion de la CMUc Sources des données : Fonds CMU Explications sur la construction de l’indicateur : Il s’agit de rapporter le nombre d’organismes complémentaires gérant les bénéficiaires de la CMUc au nombre total d’organismes complémentaires.

Objectif n° 34 (du point de vue de l’usager) : Ouvrir, dans les meilleurs délais et avec les meilleures garanties de rigueur dans l’instruction de la demande, le bénéfice de l’aide médicale de l’Etat aux personnes qui remplissent les conditions fixées par la loi

Programme Protection maladie

Indicateur n° 1 : Délai moyen d’instruction des dossiers

2003 2004 2004 2005 2006 2006


Nombre de jours

30

Précisions méthodologiques : en construction

Ces données ne sont actuellement pas disponibles ; relevant de la CNAMTS, elles devront être prévues dans un acte réglementaire ou contractuel. Sources des données : CNAMTS

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Objectif n°35 (du point de vue du citoyen) : Améliorer le dépistage organisé du cancer du sein Programme Santé publique et prévention

Les cancers sont la deuxième cause de mortalité en France et la première cause de mortalité prématurée, un grand nombre d’entre eux étant évitables. Le pronostic de certains cancers est très nettement amélioré par un dépistage et une prise en charge précoces, comme dans le cas du cancer du sein, qui représente 36 % des cancers féminins et 20 % des décès féminins par cancer.

Un programme expérimental de dépistage a été mis en place dans 6 départements en 1989. Il a été progressivement étendu à d’autres départements et généralisé à l’ensemble du territoire en 2004.

Le dépistage organisé du cancer du sein est aujourd’hui proposé aux femmes âgées de 50 à 74 ans au rythme d’une fois tous les deux ans. Une participation accrue des femmes de la population cible à ce dépistage organisé permettra mécaniquement d’améliorer l’état de santé des femmes en situation de précarité par une prise en charge plus précoce de celles parmi elles qui sont atteintes d’un cancer du sein.

L’objectif est double : - réaliser l’objectif de couverture prévu par la loi relative à la politique de santé publique, soit 80 % de la

population générale des femmes de 50 à 74 ans ; - dépister les cancers à un stade plus précoce de la maladie.

Indicateur n°1 : Taux de participation au dépistage du cancer du sein dans la population générale

2003 2004 2004 2005 2006 2008


% 32,9 35 NC 50 65 80

Précisions méthodologiques : L’indicateur pour l’année n’est disponible à la fin de l’année n+1. Le taux réalisé en 2004 ne sera donc connu que fin 2005, après validation par l’InVS Source des données : L’INSEE pour le dénominateur, les structures de gestion du dépistage organisé pour le numérateur, l’InVS pour la synthèse des données et la validation de l’indicateur.

4.2 La santé des enfants Objectif n° 36 (du point de vue du citoyen) : Promouvoir la santé des élèves. Programme Vie de l’élève

L’école n’est pas seule à agir dans ce domaine mais elle est la seule institution qui connaît et touche chaque génération dans sa quasi-totalité, d’où l’importance de son action en la matière.

L’objectif retenu dans le cadre du DPT porte sur le suivi médical des élèves. La loi (cf. code de l’éducation article 541-1) fait obligation à l’institution scolaire d’assurer une visite médicale à tous les enfants au cours de leur 6ème année et de donner les suites nécessaires à ces visites, notamment en prenant toutes mesures appropriées pour que les familles soient aussitôt informées des constatations médicales dont il est nécessaire qu’elles aient connaissance pour la sauvegarde de la santé de leurs enfants.

Indicateur n° 1 : Proportion d’élèves ayant bénéficié du bilan de santé dans leur 6ème année.

2003 2004 2004 2005 2006 2010


% 88 70 70 75 > 80

Précisions méthodologiques : Sources des données : MENESR/DESCO et DEP Champ : public + privé, France métropolitaine + DOM

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Cet indicateur est établi en rapportant le nombre d'élèves ayant bénéficié du bilan de santé (obligatoire) à l'effectif total des élèves dont l'âge se situe entre 5 et 6 ans (données DEP issues de l'INSEE).

Les données actuellement disponibles concernant le nombre d'élèves ayant bénéficié de ce bilan de santé sont elles issues d'enquêtes spécifiques auprès des académies. La fiabilité des informations -déclaratives- ainsi recueillies ne peut être assurée. La vraisemblance de l'évolution constatée sera vérifiée par le dialogue avec les académies, dialogue qui s'attachera, le cas échéant, à en analyser les causes.

Pour plus de fiabilité, cet Indicateur sera dès que possible reconstruit à partir du système d’information du premier degré en cours de mise au point. Les premières données, relatives à l’année 2006-2007, seront disponibles dans le PAP annexé au PLF 2008.

Objectif n° 37 (du point de vue du citoyen) : Réduire l’exposition des populations à certains risques environnementaux

Programme Santé publique et prévention

La nécessité d'améliorer le dispositif de lutte contre le saturnisme infantile a été inscrite dans le cadre du débat sur la loi relative à la politique de santé publique d’août 2004. De nouvelles dispositions, élaborées conjointement par les ministères chargés de la santé et du logement, visent à renforcer la prévention du saturnisme liée aux anciennes peintures tout en établissant un lien plus opérationnel entre la lutte contre le saturnisme et la lutte contre l'insalubrité.

Bien qu’aucune étude n’ait jamais été menée en ce sens, le saturnisme infantile est en effet assez étroitement corrélé avec la précarité. De ce fait, les actions de lutte contre le saturnisme seraient d'autant plus efficaces qu'elles s'intégreraient dans une politique plus globale de lutte contre l'habitat indigne.

Commentaires :

Certains risques environnementaux sont bien connus et les plans d’actions qui peuvent permettre de prévenir leurs effets sur la santé ont été bien identifiés. Ces actions ont été considérées comme prioritaires dans le cadre du plan national santé environnement (PNSE), car elles visent à prévenir une mortalité évitable ou des effets chroniques sur la santé, notamment des enfants. Il s’agit de l’action 2 du PNSE, réduire de 20% la mortalité par l’intoxication au monoxyde de carbone à l’horizon 2008, et de l’action 25, améliorer la prévention du saturnisme infantile, le dépistage et la prise en charge des enfants intoxiqués.

En ce qui concerne le saturnisme, un indicateur a été retenu pour suivre l'évolution de l'activité de dépistage du saturnisme chez les enfants mineurs et son rendement, suite à la mise en œuvre récente de l’exonération du ticket modérateur pour les plombémies de dépistage et de suivi et aux actions de sensibilisation des professionnels de santé.

Indicateur n°1 : Rendement du dépistage du saturnisme chez les enfants mineurs

2003 2004 2004 2005 2006


Ratio du nombre de nouveaux cas de saturnisme chez des enfants mineurs (plombémies ≥ 100 µg/L) par le nombre de plombémies de primo-dépistage chez les enfants mineurs

% 7,5

Précisions méthodologiques : Sources des données : système national de surveillance du saturnisme piloté par l'InVS (les résultats de plombémies transmis par les laboratoires d'analyses aux centres anti poisons sont collectés par l’InVS). Explications : Le nombre de nouveaux cas de saturnisme chez les enfants mineurs écarte les résultats de plombémies de suivi. Le ratio du nombre de nouveaux cas de saturnisme sur le nombre de primo dépistages permet de caractériser la qualité du ciblage des enfants à risque.

L’indicateur est en construction : les données de l’année n sont recueillies à l’année n+2. Les dernières données sont disponibles pour 2002. Le taux de rendement observé en 2002 est de 11 %. En se fondant sur le nombre de plombémies de primo-dépistage chez les enfants mineurs envisagé en 2005 (de l’ordre de 7500 nouveaux dépistages annuels) du fait des mesures prises la même année pour l’amélioration de la prise en charge du dépistage, l’évolution en 2005 devrait montrer une baisse du ratio (entre 5 et 10 %, soit 7,5 %). En 2006, on peut se donner comme objectif de mieux cibler les nouveaux cas de saturnisme, dans ce cas, le rendement serait voisin de celui de 2002, soit de 11 %. Des biais sont possibles toutefois notamment ceux inhérents à l’exhaustivité des résultats communiqués par les laboratoires.

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5 L’accès à l’éducation : l’acquisition des compétences

Objectif n° 38 (du point de vue du citoyen) : Conduire tous les élèves à la maîtrise des compétences de base exigibles au terme de la scolarité primaire

Programme Enseignement scolaire public du premier degré

C’est évidemment l’objectif majeur de l’ensemble du programme puisqu’il traduit l’ambition de la communauté nationale pour l’école de la république : une école démocratique dispensant une formation de qualité.

L’indicateur retenu porte sur les compétences acquises par les élèves à l’issue de la scolarité primaire, avec un accent mis sur la maîtrise des compétences de base en français et en mathématiques. Les compétences de base en français et en mathématiques sont pour le moment définies en référence au programme de l'école élémentaire mais dès que les connaissances et compétences constitutives du socle commun prévu par la loi n° 2005-380 du 23 avril 2005 d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école auront été précisées après avis du Haut Conseil de l'éducation, les compétences de base en français et en mathématiques seront redéfinies en référence à ce socle.

Indicateur n° 1 : Proportion d’élèves maîtrisant, en fin d’école primaire, les compétences de base en français et en mathématiques

2003 2004 2004 2005 2006


en français %

en mathématiques %

Précisions méthodologiques : - Source : MENESR-DEP - Champ : public, France métro + DOM.

Cet indicateur est en construction : il devrait être disponible en 2007 pour le PLF 2008.

Il sera établi annuellement à partir d'une évaluation auprès d'un échantillon national représentatif des élèves des CM2 des écoles publiques et présentera, pour le français comme pour les mathématiques, le rapport (x100) du nombre des élèves atteignant le score minimal retenu au nombre total des élèves de l'échantillon.

Selon les données actuellement disponibles, la valeur de chacun des deux sous indicateurs devrait être de l'ordre de 85 à 90 %.

L'évaluation étant réalisée sur un échantillon d'élèves, sa valeur sera assortie d'un intervalle de confiance de + ou - 2 à 3 % au niveau académique ; cet intervalle de confiance sera évidemment moindre au niveau national.

L'interprétation des éventuelles évolutions de l'indicateur devra tenir compte de l'importance de l'intervalle de confiance évoqué ci-dessus.

Objectif n° 39 (du point de vue du citoyen) : Conduire le maximum d’élèves aux niveaux de compétences attendues en fin de scolarité et à l’obtention des diplômes correspondants


C’est évidemment l’objectif majeur de l’ensemble du programme puisqu’il traduit l’ambition de la communauté nationale quant à l’élévation du niveau de formation de l’ensemble de la population.

Cet objectif implique toutes les étapes et structures de formation et se traduit précisément pour chacune d’elles ; d’où les objectifs intermédiaires suivants : - accroître la proportion d’élèves atteignant les compétences attendues en fin de collège / en fin de scolarité

obligatoire ; dès que les connaissances et compétences constitutives du socle commun prévu par la loi n° 2005-380 du 23 avril 2005 d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école auront été précisées après avis du Haut Conseil de l'éducation, les compétences de base attendues en français et en mathématiques seront redéfinies en référence à ce socle,

- accroître la proportion d’élèves atteignant les compétences attendues en fin de lycée, notamment dans les milieux socialement défavorisés,

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- en lycée professionnel, amener tous les élèves au premier niveau de formation/qualification reconnu (niveau V) et conduire au niveau du bac (baccalauréat professionnel ou baccalauréat technologique) au moins 75 % des élèves de seconde professionnelle,

- accroître la proportion d’élèves en filières scientifiques et techniques en encourageant l’équilibre filles-garçons, - faire accéder le maximum d’élèves à la maîtrise des langues étrangères et accroître le nombre d'élèves

apprenant l'allemand aux différents niveaux de la scolarité.

Portant sur chacune des étapes pertinentes de la scolarité secondaire et s’attachant à plusieurs aspects significatifs du parcours des élèves, les indicateurs retenus mettent principalement en évidence les certifications effectives de la population visée, en commençant par le baccalauréat, diplôme le plus symbolique puisqu’il représente à la fois le couronnement de l’enseignement secondaire et le premier diplôme universitaire mais diplôme encore marqué socialement, d'où un indicateur attirant l'attention sur l'accès au baccalauréat général des jeunes relevant de CSP défavorisées.

Une attention particulière est portée aux compétences acquises au terme de la scolarité obligatoire (appréciées ici au terme du collège) puisque ce n'est que jusqu'à ce moment que toutes les générations d'élèves sont touchées dans leur totalité. Une estimation des difficultés des jeunes à l'issue de cette scolarité est donnée par un indicateur de difficulté de lecture d'origine externe au système éducatif puisque construit à partir des tests de la JAPD mais l'appréciation des compétences réellement acquises sera plus fine lorsque les compétences de bases exigibles à ce niveau auront été précisées (dans le cadre de la définition du socle commun de connaissance et de compétences prévue par la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école) et appréciées dans le cadre du nouveau brevet des collèges qui sera présenté par tous les élèves de troisième.

Enfin, la prise en compte des engagements européens est intégrée à travers les indicateurs relatifs aux niveaux de formation atteint à l’issue de l’enseignement secondaire, de la progression de la formation scientifique et technique des filles et aux compétences acquises en langue étrangère.

Indicateur n° 1 : Proportion de bacheliers généraux parmi les enfants de familles appartenant aux CSP défavorisées

2003 2004 2004 2005 2006 2010


% 16,6 16,4 16,5 17,1 19,7

Précisions méthodologiques : Sources des données : MENESR - DEP. Champ : public + privé, France métro + DOM.

Cet indicateur est destiné à vérifier, dans une optique de démocratisation de l’enseignement secondaire, la progression du niveau de formation des jeunes des milieux les moins favorisés.

Il présente donc la proportion de bacheliers dans une génération fictive de personnes qui auraient à chaque âge les taux de candidature et de réussite observés l'année considérée.

Ce nombre est obtenu en calculant, pour chaque âge et pour la catégorie socioprofessionnelle considérée, le rapport du nombre de lauréats à la population totale de cet âge et de cette catégorie socioprofessionnelle, et en faisant la somme de ces taux par âge. On distingue les bacheliers par âge mais les classes ou regroupements d'âge sont différents selon le baccalauréat pour tenir compte de parcours scolaires différents. On somme ensuite, pour chaque PCS, le taux d'accès aux bacs généraux, technologiques et professionnels.

Les origines sociales sont définies à partir de la nomenclature des PCS (Professions et catégories socioprofessionnelles) de l’INSEE ; la catégorie « défavorisée » correspond principalement aux ouvriers, retraités ouvriers et employés, chômeurs n'ayant jamais travaillé, personnes sans activité professionnelle et PCS inconnu.

Cet indicateur conjoncturel mesure le taux d'accès d'une population fictive. Il ne s'agit pas du taux d'accès pour une véritable génération qui ne peut être calculé que lorsque les jeunes de cette génération ont atteint 30 ans. En particulier si les taux de redoublement évoluent et si les taux de réussite se modifient fortement, ce taux conjoncturel est déformé par rapport au taux d'accès véritable d'une génération. En l'absence de bases de données par PCS, sont utilisées les données sur les élèves en 6ème sept ans auparavant. Les répartitions par PCS des différentes populations sont donc estimées par la répartition en 6ème. Il existe donc un biais si la structure des professions des parents évolue entre les classes de 6ème et de terminale.

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Indicateur n° 2 : Taux de sorties aux niveaux VI et V bis

2003 2004 2004 2005 2006 2010


% 6,7 6,7 5,8 3,3

Précisions méthodologiques : Sources des données : MENESR - DEP. Champ : formation secondaire sous statut d'apprenti et sous statut scolaire, sous tutelle du MENESR et du ministère de l'agriculture, public + privé, France métropolitaine + DOM.

Si les indicateurs relatifs à l’obtention du baccalauréat montrent la progression de l’élévation du niveau de formation des jeunes, de nombreux jeunes sortent du système éducatif sans niveau de qualification reconnu : cet indicateur vise donc à mesurer l’évolution de ce phénomène encore trop fréquent.

Le taux VI-Vbis rapporte le flux de primo-sortants des niveaux de formation VI-V bis de l'année n à l'ensemble du flux d'élèves et d'apprentis sortant du système scolaire au niveau du secondaire l'année n.

Primo-sortants : flux d'élèves interrompant une formation secondaire pour la première fois et pour une période d'au moins un an. Les jeunes qui sortent une seconde fois après une reprise d'études ainsi que ceux qui ont eu accès à l'enseignement supérieur ne sont pas comptabilisés parmi les primo-sortants du secondaire.

Niveau VI : années intermédiaires du 1er cycle de l'enseignement secondaire (sections d'éducation spéciale et sections d'enseignement général et professionnel adaptées inclues), hors quatrième technologique.

Niveau Vbis : années terminales du 1er cycle (3èmes générales et techno.) et 4ème techno.; années intermédiaires du 2nd cycle court (1ère année des CAP et BEP en 2 ans, 1ère et 2nde années des CAP en 3 ans).

Les flux annuels de sortants calculés aux niveaux VI-Vbis sont, à l'échelle nationale, de même ampleur que ceux fournis par l'enquête emploi et le panel d'élèves de la DEP, ce qui confirme la validité de cet indicateur.

Indicateur n° 3 : Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de collège, les compétences de base en français et en mathématiques

2003 2004 2004 2005 2006


en français %

en mathématiques %

Précisions méthodologiques : Source : MENESR-DEP Champ : public, France métro + DOM.

Indicateur à créer : à partir des résultats des parties d'épreuves de l'examen du Brevet destinées à attester la maîtrise des compétences de bases en français et en mathématiques, il sera établi comme suit : Nombre d'élèves ayant satisfait aux parties d'épreuves du brevet des collèges destinées à attester la maîtrise des compétences de bases en français et en mathématiques rapporté au nombre d'élèves de troisième (x100)

Dès 2007, tous les élèves devront en effet présenter l'examen conduisant au DNB rénové.

Le principe d'appréciation via les épreuves du brevet des collèges des compétences de base des élèves qui seront redéfinies en référence au socle commun a été arrêté au cours de cette année 2005. A compter de la session 2007, les épreuves de français et de mathématiques du nouveau brevet seront donc conçues pour permettre cette appréciation (une préfiguration étant envisagée dès la session 2006).

Les premiers résultats seront donc disponibles pour le PLF 2009 (une première estimation sera tentée pour le PLF 2008)

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Indicateur n° 4 : Pourcentage de jeunes en difficulté de lecture aux tests passés lors de la JAPD (journée d’appel de préparation à la défense)

2003 2004 2004 2005 2006 2010


Jeunes en difficulté de lecture % 11 11 9,7 < 6

dont jeunes en graves difficultés % 5,2 5 4,7 < 3

Précisions méthodologiques : - Sources des données : MENESR - DEP. - Champ : jeunes passant la JAPD au cours de l’année, France métro + DOM.

L'indicateur est établi à partir des résultats aux tests de l'ensemble des jeunes participant à la JAPD au cours de l'année civile, quel qu'ait été leur parcours scolaire (dans l'enseignement public ou dans l'enseignement privé).

Il est calculé comme suit : - Sous-indicateur n° 1 : rapport (x 100) du nombre des jeunes présentant les profils « difficulté de lecture » au

nombre total de jeunes ayant participé à la JAPD. - Sous-indicateur n° 2 : rapport (x 100) du nombre des jeunes présentant les profils « graves difficulté de lecture »

au nombre total de jeunes ayant participé à la JAPD.

L'indicateur ne concerne que les jeunes de nationalité française. Les jeunes étrangers scolarisés en France ne participent évidemment pas à la JAPD. Par ailleurs, certains jeunes Français échappent à la JAPD ou ne se rendent pas aux convocations. De plus, la répartition par âge des jeunes s'y rendant effectivement peut évoluer dans le temps, certains d'entre eux n'y venant qu'après 17 ans.

Il conviendra de garder à l'esprit qu'étant donné les limites et biais évoqués ci-dessus, les évolutions annuelles pourront ne pas être significatives d'une évolution des générations successives des jeunes de 17 ans. La fiabilité de l'indicateur est liée notamment à la fréquentation de la JAPD et à sa régularité, à l'homogénéité de la passation d'épreuves qui concernent quelque 700 000 jeunes, dans de nombreux centres, tout au long de l'année, à la qualité de la correction et de la saisie des résultats des épreuves, et ... au sérieux des jeunes qui passent ces épreuves.

A compter de janvier 2004, une nouvelle épreuve, élaborée par la DEP, a été mise en place afin de rendre les entretiens proposés aux jeunes mieux adaptés aux différents types de difficultés qu'ils rencontrent, et ceci avec le souci de proposer ces entretiens à une proportion plus importante de jeunes. La comparaison des résultats de 2004 avec les précédents n'a donc aucune validité.

6 L’accès au droit et à la justice

6.1 L’information juridique

Objectif n° 40 (du point de vue de l’usager) : Améliorer le délai de traitement des admissions à l’aide juridictionnelle

Programme Accès au droit et à la justice

Situés principalement au siège des tribunaux de grande instance, les bureaux d’aide juridictionnelle sont chargés de prononcer l’admission à l’aide juridictionnelle relative aux instances portées devant les juridictions du premier et du second degré, et à l’exécution de leurs décisions. Les BAJ sont institués en outre auprès de la Cour de cassation, du Conseil d’Etat et des commissions des recours des réfugiés. Les BAJ se prononcent au regard du niveau de ressources du demandeur et de la recevabilité de l’action en justice. L’admission conditionne l’ouverture du droit à la prise en charge de la représentation ou de l’assistance par un avocat ainsi qu’aux frais de procédure. Il conditionne par là même le déroulement de l’instance. Ainsi un trop long délai d’instruction peut constituer pour le justiciable un motif de non poursuite des procédures auxquelles il a droit. L’amélioration des délais de traitement facilite donc l’accès à la justice.

Un indicateur est retenu : Délai moyen de traitement des admissions à l’aide juridictionnelle.

Il constitue un indicateur de qualité du service rendu aux usagers justiciables. Actuellement les délais de traitement, tels qu’ils ressortent des bilans annuels d’activités des BAJ sont assez disparates, selon les modalités d’enregistrement des demandes, les moyens affectés à chacun des services instructeurs ou en raison de la diversité et de la complexité des dossiers déposés. Un dossier peut faire l’objet de relances pour obtenir des pièces justificatives en matière de revenus ou de connaissance du patrimoine. Ainsi, les délais constatés peuvent varier de 2 à 7 mois en moyenne selon les BAJ.

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Indicateur n°1 : Délai moyen national de traitement des demandes d’admissions à l’aide juridictionnelle

2003 2004 2004 2005 2006


Jour 60

Précisions méthodologiques : Source des données : Ministère de la Justice ; Service de l’accès au droit et à la justice et de la politique de la ville. Bilan annuel des BAJ.

Cet indicateur est en cours de construction, les données actuelles, déclaratives et incomplètes, sont peu fiables. Après la modification de l’application de gestion AJWIN, en cours de diffusion en 2005, il conviendra de veiller à l’obtention de données fiabilisées en 2006.

Objectif n°41 (du point de vue du citoyen) : Développer une réponse de qualité aux besoins d’information juridique des citoyens grâce aux CDAD

Programme Accès au droit et à la justice

La loi du 10 juillet 1991 modifiée relative à l’aide juridique confie aux CDAD (Conseils départementaux de l’accès aux droits) la mission de recenser les besoins d’accès au droit et l’ensemble des actions déjà menées en ce domaine afin de définir une politique locale avec l’ensemble des partenaires composant ces Groupements d’Intérêt Public. Ils sont chargés de mettre en œuvre des dispositifs permettant d’une part, de couvrir l’intégralité du territoire départemental (points d’accès au droit, permanences intégrées dans diverses structures recevant du public telles que les MJD (Maisons de la justice et du droit), maisons de service public, centres sociaux, …), et d’autre part, de répondre aux besoins d’information juridique de tous les publics, et notamment des personnes les plus démunies (permanences spécialisées dans divers domaines du droit).

La mesure de la qualité du service rendu aux usagers dans ce domaine et de l’efficience des structures mises en place est destinée à mieux répondre à une demande croissante de droit.

Un indicateur est proposé pour évaluer l’impact et la performance de l’action développée :

Pour mesurer la qualité de la réponse apportée par les CDAD, a été retenu comme indicateur le nombre de personnes ayant accès aux permanences juridiques organisées sous l’impulsion des CDAD par rapport à la population du département : cet indicateur est construit à partir des données disponibles figurant dans les bilans annuels des CDAD en ce qui concerne le nombre de permanences et des consultations juridiques dispensées sous l’impulsion des CDAD rapporté au nombre d’habitants concernés, l’objectif étant d’atteindre un niveau moyen d’activité par milliers d’habitants pour chaque CDAD, en fonction du seuil de population du département concerné.

Cet indicateur traduit la performance des CDAD dans la mesure où l’institution d’un CDAD permet d’organiser un système de permanences juridiques qui se caractérise par une amélioration de la couverture du département en structures et dispositifs permettant au plus grand nombre d’habitants d’avoir accès à de l’information juridique et à une aide aux démarches, et d’autre part par une offre plus adaptée aux besoins des publics précarisés.

Dans cette optique, il est également prévu d’identifier les dispositifs destinés à apporter à divers publics (ménages menacés d’expulsion locative, personnes âgées ou isolées, détenus, étrangers….) des réponses spécialisées articulant les compétences du secteur associatif et des professionnels du droit.

Indicateur n°1 : Nombre de personnes ayant accès aux permanences juridiques organisées par les CDAD / population couverte par les CDAD

2003 2004 2004 2005 2006


%


Source des données : Bilan d’activité annuel des CDAD et grilles d’activité des MJD.

La construction de l’indicateur tiendra compte de l’ensemble des informations juridiques de premier niveau dispensées dans les structures d’accueil (MJD, PAD ...) sur rendez-vous ou par les permanences associatives ainsi que des consultations juridiques gratuites des professionnels du droit. Cette donnée ressort des bilans annuels des CDAD.

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6.2 La protection de la jeunesse

Objectif n°42 (du point de vue du citoyen) : Optimiser le parcours du jeune Programme Protection judiciaire de la jeunesse

Cet objectif répond à l’obligation qu’a la PJJ de développer et de diversifier les réponses en mutualisant tous les moyens utiles dans leur diversité et leur spécificité (secteur public, secteur associatif, dispositifs partenariaux) pour favoriser la construction de parcours adaptés et individualisés pour les jeunes, y compris pendant l’incarcération, en organisant la complémentarité et la cohérence des prestations des différents services et établissements ainsi que leur réactivité.

Le respect de cette obligation impose la mise en place d’une articulation efficace entre les services afin d’assurer la cohérence des parcours tout en évitant le fractionnement des prises en charge. Il s’agit de mettre en place un suivi éducatif en continu englobant les temps d’incarcération (c’est à cette fin que des éducateurs assureront une présence quotidienne dans les quartiers mineurs et les établissements pénitentiaires pour mineurs) et de garantir que les différentes mesures ou fonctions mises en œuvre bénéficient d’une réelle complémentarité des compétences professionnelles.

Parallèlement, il est nécessaire d’assurer la présence de la PJJ sur l’ensemble du territoire en lien avec les besoins locaux et les ressources de l’environnement. C’est dans cette optique que les projets départementaux et de services doivent être régulièrement réactualisés, qu’une articulation doit être prévue et rendue fonctionnelle avec les services de police et de gendarmerie, les services de l’Etat et les collectivités locales. C’est également avec cet objectif que la PJJ organise sa participation dans différents collectifs locaux destinés à la prévention de la délinquance et à l’aide aux publics en difficulté (veille éducative, comité local de sécurité et de prévention de la délinquance…) et que des protocoles et des conventions sont établis avec les partenaires dans le cadre d’une complémentarité d’objectifs, de moyens et d’actions.

La réactivité des services doit garantir des délais de prise en charge courts ainsi que la capacité à se mobiliser dans un contexte d’urgence.

Les critères de performance retenus pour mesurer la réactivité sont le délai de prise en charge (dès lors que le service a été saisi par un magistrat). Il peut être souhaitable, dans le cadre de la LOLF, de chaîner cet indicateur avec un indicateur miroir dans les services judiciaires. En effet, c’est le délai global de réponse de la « mission justice » qui importe.

Le second enjeu est plus spécifiquement, l’existence de dispositif d’accueil urgence qui permette de répondre à un besoin particulier lié aux situations de crise (dans lesquelles le jeune est en danger, se met en danger ou met les autres en danger).

Indicateur n°1 : Taux de suivi éducatif continu auprès des mineurs incarcérés (taux de couverture des places en quartiers mineurs)

Il décrit la proportion des places en quartiers mineurs où s’exerce une intervention éducative continue des services de la PJJ sur le nombre total de places en quartiers mineurs. L’objectif est de couvrir, par l’intervention continue d’éducateurs PJJ, toutes les places de quartiers mineurs.

Une coordination efficace et permanente entre les responsables de la protection judiciaire de la jeunesse et ceux du programme administration pénitentiaire, au niveau national et au niveau local, permet d’assurer la concordance du phasage entre la montée en charge du programme de séparation, de rénovation et de remise aux normes des quartiers mineurs et celui du dispositif d’accompagnement par les équipes éducatives. Cette coordination contribue également à la qualité de l’action éducative dans les quartiers mineurs.

2003 2004 2004 2005 2006 2007


Nombre de places en quartiers mineurs faisant l’objet d’une prise en charge éducative continue par rapport au nombre total de places occupées en quartiers mineurs

% 17 62 60 90 100 100

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Précisions méthodologiques : Sources des données : La direction de l’administration pénitentiaire fournit les données relatives au nombre de quartiers mineurs. La comptabilisation du nombre de quartiers mineurs avec intervention des services de la PJJ se fait régulièrement au fil de l’année par la direction de la PJJ. Explications sur la construction de l’indicateur n° 1 : nombre de places en quartiers mineurs faisant l’objet d’une prise en charge éducative continue sur nombre total de places occupées en quartiers mineurs. L’objectif de la loi de programmation étant de couvrir en 2007 l’ensemble des quartiers mineurs par une intervention éducative continue.

Indicateur n°2 : Délais de prise en charge (secteur public)

Cet objectif traduit la réactivité des services de la PJJ et son aptitude à exécuter les mesures judiciaires dans les délais prescrits. Cet objectif de réactivité est justifié pour des raisons pédagogiques : il convient de réduire au maximum la durée s’écoulant entre les faits à l’origine de la mesure éducative et le début de la mesure tant au pénal qu’au civil faute de quoi la réponse éducative ne sera pas nécessairement perçue comme directement liée à ces faits. Il est également justifié par la nécessité de mettre rapidement fin à un trouble à l’ordre public (au pénal) ou à une situation de danger pour le mineur (au civil). Il vient en continuité d’un objectif concernant les tribunaux qui consiste à décrire la prise en charge d’un mineur par l’ensemble de la chaîne judiciaire.

Cet objectif est à rapprocher des objectifs de la loi d’orientation et de programmation pour la justice (améliorer la prise en charge en milieu ouvert) qui vise à réduire, pour fin 2007, les délais de prise en charge des mesures éducatives et des peines de 51,9 jours à 15 jours. Il convient de souligner que ce délai optimal de quinze jours intègre le délai de notification de la décision judiciaire au service (délai entre le prononcé de la décision et sa notification au service) qui dépend entièrement des services judiciaires.

L’indicateur décrit le délai moyen de prise en charge des mesures judiciaires par les services de la protection judiciaire de la jeunesse.

2003 2004 2005 2006 2007

Unités Réalisé PJJ

Réalisé SJ

Réalisé PJJ

Prévision SJ

Prévision PJJ

Prévision SJ

Prévision PJJ

Cible SJ +PJJ

Mesures d'investigation - civil % 15.6 5.06 12.24 5.06* 15.35 (IOE) 15

Mesures d'investigation - pénal % 5.0 2.15 4.45 2.15* 15

Mesures de milieu ouvert - civil % 22.9 12.75 15.96 12.75* 13.89 15

Mesures de milieu ouvert - pénal % 51.5 24.51 25.49 24.51* 14.33 15

Mesures de placement - civil % 3.2 1.94 1.42 1.94* 0.81 1

Mesures de placement - pénal % 1.5 1.36 1.33 1.36* 0.49 1

*postulat reconduction pour les services judiciaires des mêmes délais de notification qu’en 2004

Précision méthodologique : le réalisé pour l’année 2003 intègre le délai de notification (services judiciaires) et le délai de prise en charge de la mesure (PJJ SP), à l’instar de l’objectif cible de 2007 (voir LOPJ). Le prévisionnel 2005 ne concerne que le délai de prise en charge strictement imputable aux services du secteur public de la PJJ. L’évaluation des délais de prise en charge du secteur associatif sera possible avec l’adaptation d’un nouveau logiciel. Sources des données : logiciel GAME et logiciel SAH. Mode de calcul : nombre moyen de jours entre la date de notification de la décision au service PJJ secteur public (date d’arrivée du courrier au service) et la prise en charge effective par le service. Le délai est calculé pour chaque grand type de prise en charge (investigation, milieu ouvert, placement) et par fondement juridique de la mesure (civil, pénal).

Indicateur n°3 : Taux de départements ayant mis en place un dispositif d’accueil d’urgence

Pouvoir accueillir en urgence les publics, tant dans un cadre pénal que civil (passage à l’acte délinquant nécessitant un placement immédiat ou en urgence, situation de danger nécessitant une protection immédiate…), constitue une mission de service public dont la PJJ se doit d’être garante, tant au niveau du secteur public que du secteur associatif.

L’axe de performance est, au niveau des directions départementales, d’offrir les conditions permettant de remplir cette mission, ce par la signature avec les principaux partenaires de protocoles d’accueil d’urgence ou la constitution de cellules d’accueil d’urgence permettant de définir les situations d’urgence, de recenser les dispositifs d’accueil d’urgence et d’organiser concrètement les modalités opérationnelles d’accueil d’urgence dans les départements, ce qui constitue une garantir pour la recherche de solutions adaptées aux jeunes devant être pris en charge sans délai.

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2003 2004 2004 2005 2006 2009


% 42 100

Précisions méthodologiques : Sources des données : un recensement régulier est fait. Mode de calcul : ratio entre le nombre de départements ayant mis en place un projet d’accueil d’urgence sur le nombre total de départements. Par projet d’accueil d’urgence, il faut entendre formalisation par un protocole d’accueil d’urgence ou mise en place d’une cellule opérationnelle avec les partenaires.

Indicateur n°4 : Taux de pluridisciplinarité des services et établissements

La mesure du taux de pluridisciplinarité des services et établissements du secteur public permet de s’assurer que l’efficacité de la gestion ne porte pas que sur une démarche de rationalisation mais sur la qualité de la répartition de la ressource humaine en adéquation avec les missions confiées aux services.

Se donner pour objectif de garantir la pluridisciplinarité suppose de définir au préalable la liste des filières professionnelles qui doivent être présentes dans les équipes éducatives, dans l’ensemble des services, sur les fonctions d’investigation, de placement ou de milieu ouvert. Pour cette raison, il a été décidé de ne pas prendre en compte les professeurs techniques, qui sont pour l’essentiel affectés dans des services ou unités d’insertion et non dans des équipes pluridisciplinaires, et les personnels infirmiers, qui ne sont pas affectés dans les services mais en direction départementale, dans l’indicateur de pluridisciplinarité. Ne seront pas non plus comptabilisés les personnels administratifs et de direction.

2003 2004 2004 2005 2006 2009


Nombre de services de milieu ouvert et investigation (SP) qui comportent, au sein de leurs effectifs réels, au moins une fonction santé (physique et psychologique) ou sociale en support de la fonction éducative / Nombre total de services et établissements de MO et investigations

%

Nombre de services et établissements de placement qui comportent, au sein de leurs effectifs réels, une fonction santé en support de la fonction éducative / Nombre total de services et établissements de placement

%

Mode de calcul : 1. Nombre de services de milieu ouvert et investigation (SP) qui comportent, au sein de leurs effectifs réels, au

moins une fonction santé (physique et psychologique) ou sociale en support de la fonction éducative / Nombre total de services et établissements de MO et investigations.

2. Nombre de services et établissements de placement qui comportent, au sein de leurs effectifs réels, une fonction santé (physique et psychologique) en support de la fonction éducative / Nombre total de services et établissements de placement.

Source de données : SIRH ou PROGITE (secteur public).

Objectif n° 43 (du point de vue du citoyen) : Contribuer à la protection de l’enfance en danger Programme Protection judiciaire de la jeunesse

La mission de protection judiciaire de l'enfance en danger consiste en la mise en œuvre de mesures d'assistance éducative lorsque « la santé, la sécurité ou la moralité d'un mineur non émancipé sont en danger ou que les conditions de son éducation sont gravement compromises » (Article 375 du code civil).

Cette mission a pour objectif général de faire cesser le danger en apportant aide et conseil à la famille et en suivant l’évolution du mineur (mesure d’assistance éducative en milieu ouvert) et/ou en prenant en charge physiquement le mineur (placement).

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Le critère d'efficacité finale retenu est l'évolution favorable de la situation du mineur en danger : soit que la gravité du danger soit moindre ou que la mesure ait été levée ou le dossier clôturé. Ainsi, on peut considérer que l’action éducative a permis une amélioration de la situation du mineur en danger quand : - la mesure judiciaire n’est pas reconduite par une autre mesure (hors décès, majorité, main levée faute

d’adhésion), - une mesure administrative (conventionnelle) suit la mesure judiciaire, - la mesure judiciaire est renouvelée pour un motif moins grave : passage de mise en danger physique de l’enfant

à passivité éducative par exemple.

Le dernier cas de figure devra conduire à construire une échelle de gravité des motifs des décisions judiciaires au civil.

Indicateur n°1 : Taux d’évolution favorable de la situation des mineurs en danger pris en charge au civil

Il s’agit de mesurer la part des mesures civiles (375 CC) confiées à la PJJ (SP) qui ne sont pas renouvelées (hors décès, majorité, main levée faute d’adhésion) c’est à dire qui sont déjudiciarisées ou qui sont suivies d’une décision fondée sur des motifs moins graves (ex. passage de mauvais traitement à passivité éducative).

2003 2004 2004 2005 2006 2009


%

Mode de calcul : Nombre de mesures prononcées en application de l’article 375 du code civil confiées à la PJJ (SP) qui ne sont pas renouvelées (hors décès, majorité, main levée faute d’adhésion) ou qui sont suivies d’une décision fondée sur des motifs moins graves (ex. passage de mauvais traitement à passivité éducative) trois mois après la fin de la mesure (délai de latence) / Nombre total de mesures art.375 confiées à la PJJ *100.

Source de données : Panel mineurs, à partir de la détermination d’indicateurs d’évolution de la situation de danger (échelle de gravité).

Objectif n° 44 (du point de vue du citoyen) : Favoriser par l’action éducative l’intégration sociale, l’insertion scolaire et professionnelle des jeunes sous mandat judiciaire

Programme Protection judiciaire de la jeunesse

Indicateur n°1 : Taux d’inscription dans des dispositifs de droit commun en fin de mesure

L’axe de performance est de favoriser un retour dans les dispositifs de droit commun à la sortie de la prise en charge éducative. Est considéré comme inscrit dans un dispositif de droit commun tout jeune ayant le statut d’élève, de stagiaire ou de salarié, ainsi que tout jeune qui, à la fin de la mesure judiciaire, est détenteur d’un brevet, d’un certificat d’aptitude, d’une attestation de formation ou d’un permis de conduire.

2003 2004 2004 2005 2006 2009


%

Mode de calcul : Nombre de jeunes (SP + SAH) qui à l’issue de la mesure sont inscrits dans un dispositif de droit commun (différencier les jeunes de moins de 16 ans et plus de 16 ans) /Total des jeunes pris en charge dans les services de la PJJ du SP et SAH sortis dans l’année considérée*100.

Source de données : recueil de l’information automatisée dans chaque service du SP (par exemple dans GAME) et du SAH (outil spécifique à construire)

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Objectif n° 45 (du point de vue du citoyen) : Prévenir la réitération et la récidive Programme Protection judiciaire de la jeunesse

Le droit pénal des mineurs repose sur le principe général du droit de prioriser l'éducatif sur le répressif. C'est dans ce cadre que s'inscrit la mission de la PJJ envers les mineurs délinquants.

L'efficacité finale de l'intervention éducative au pénal consiste à faire diminuer la délinquance en prévenant la réitération et la récidive.

La récidive est constituée lorsqu’une personne physique, déjà condamnée définitivement pour un crime ou un délit, commet, au cours d’un délai fixé par la loi, un crime ou un délit puni des mêmes peines. La récidive d’une contravention est également possible pour celles de la 5ème classe qui le prévoient expressément (articles 132-8 et suivants du code pénal).

En revanche, la réitération s’entend d’une personne qui, alors qu’elle n’est pas condamnée définitivement pour une précédente infraction, en commet une nouvelle.

Pour la mesure de cet objectif, il paraît nécessaire de ne tenir compte que des condamnations devenues définitives, tant pour la réitération que pour la récidive.

Un critère d'efficacité retenu consiste à mesurer la part des jeunes qui n'ont ni récidivé, ni réitéré dans l'année qui suit la fin de l'intervention éducative.

Un second critère d'efficacité consiste à évaluer une amélioration du respect des personnes et des règles par le jeune pris en charge à l'issue de l'intervention éducative.

Indicateur n°1 : Part des jeunes pris en charge au pénal qui n’ont ni récidivé ni réitéré dans l’année qui suit la clôture de la mesure

L’axe de performance est la non réitération et non récidive dans un délai fixé à un an après la fin de la dernière mesure éducative.

2003 2004 2004 2005 2006 2009


%

Mode de calcul : nombre de jeunes qui dans l’année qui suit la sortie de la mesure (soit dans les 365 jours maximum qui suivent la sortie) n’ont ni récidivé, ni réitéré / total des jeunes pris en charge dans les services de la PJJ du SP et SAH au pénal sortis en N-1 (définir une durée de mesure minimale). Source des données : panel mineurs.

Objectif n°46 (du point de vue du citoyen) : Permettre le maintien des liens familiaux (accueil des familles)

Programme Administration pénitentiaire


L’incarcération d’un des membres de la famille est un élément déstabilisant, voire traumatisant, tant pour la famille que pour la personne détenue elle-même. C’est pourquoi la politique du maintien des liens familiaux contribue de façon importante à l’insertion sociale des personnes détenues, les visites des familles à leur proche incarcéré(e) constituant un des moyens permettant de favoriser ce lien. Cette politique s’oriente ainsi vers une proximité géographique de l’incarcération par rapport au domicile de la famille du détenu, dans le respect des contraintes de sécurité. Des locaux d’accueil des familles en attente de parloir sont également indispensables et doivent être adaptés à leurs besoins, notamment à l’accueil des enfants (mobilier et jouets).

• Choix de l’indicateur n° 1 : Pourcentage d’établissements dotés de locaux d’accueil des familles

Les locaux d’accueil des familles sont gérés par le secteur associatif ainsi que par des congrégations religieuses pour les lieux d’hébergement de nuit. L’intervention des bénévoles s’est profondément enrichie (information des familles, garde éventuelle des enfants pendant la durée des parloirs, distribution de boissons, transport...).

Désormais, un lieu d’accueil des familles est systématiquement prévu dans les nouvelles constructions ou réhabilitations (exemple de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis où il est prévu la construction de trois bâtiments d’accueil des familles).

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• Choix de l’indicateur n° 2 : Pourcentage d’établissements dotés d’espaces aménagés pour les enfants

Il est primordial que l’enfant conserve des relations régulières et satisfaisantes avec le parent incarcéré. L’espace adapté à l’enfance, participe de la convivialité de la rencontre.

Ces indicateurs restent soumis à des contraintes d’espace spatiales, comme la possibilité d’installation d’un local proche de l’établissement pénitentiaire ou l’existence d’un local répondant à des normes de superficie. Mais ils doivent surtout être appréciés au regard de critères qualitatifs, tels que la présence de partenaires associatifs assurant l’animation des locaux, l’information des familles et la prévention.

Indicateur n°1 : Pourcentage d’établissements dotés de locaux d’accueil des familles

2003 2004 2004 2005 2006


% +5 % 100 %


Le numérateur comptabilise le nombre d’établissements qui disposent d’au moins un local d’accueil des familles. Le dénominateur comptabilise le total des établissements. Sources de données : Sous direction des personnes placées sous main de justice - bureau des politiques sociales et d’insertion (bureau référent). Fréquence : annuelle au 31 décembre - Les données seront disponibles à partir du premier trimestre 2005.

Indicateur n°2 : Pourcentage d’établissements dotés d’espaces aménagés pour les enfants dans le cadre des parloirs traditionnels

2003 2004 2004 2005 2006


% +5 % 100 %

Précisions méthodologiques : Définition : Le numérateur comptabilise le nombre d’établissements dont les parloirs d’accueil des familles disposent d’espaces aménagés pour les enfants (les enfants pouvant y accéder pendant le déroulement des parloirs). Le dénominateur comptabilise le nombre total d’établissements. Sources de données : Sous-direction des personnes placées sous main de justice - bureau des politiques sociales et d’insertion. Fréquence : annuelle au 31 décembre - Les données seront disponibles à partir du premier trimestre 2005.

6.3 L’insertion des détenus

Objectif n°47 (du point de vue du citoyen) : Favoriser les conditions d’insertion professionnelle des détenus

Programme Administration pénitentiaire


La mission de réinsertion sociale confiée à l’administration pénitentiaire par la loi du 22 juin 1987 s’appuie notamment sur l’insertion professionnelle qui doit être favorisée, en détention, par le travail pénitentiaire, la formation, générale et professionnelle, ainsi que par une préparation active à la sortie. La population détenue présente en effet des carences lourdes en socialisation, en formation initiale et en qualification professionnelle qui obèrent sa capacité à s’intégrer durablement sur le marché du travail.

• Choix de l’indicateur n° 1 : Pourcentage de détenus bénéficiant d’une formation générale et professionnelle

Le rôle de l’administration est d’effectuer un repérage efficace des personnes en grande difficulté; de sensibiliser en permanence les institutions en charge de la formation des jeunes et des adultes et de faciliter l’implantation des

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dispositifs innovants, en prise sur les dispositifs de droit commun. L’analyse de cet indicateur devra tenir compte de l’évolution des caractéristiques socio démographiques de la population détenue.

• Choix de l’indicateur n° 2 : Pourcentage de détenus bénéficiant d’un projet de préparation à la sortie

Les dispositifs de préparation à la sortie visent à créer un sas entre le milieu carcéral, où l’individu est totalement pris en charge par l’institution, et le retour en milieu libre. Dans ce cadre, l’ANPE, les caisses d’allocations familiales, la sécurité sociale, les ASSEDIC, les missions locales, les organismes instructeurs du RMI, les structures d’hébergement et diverses associations sont sollicités pour intervenir régulièrement sous la coordination du service pénitentiaire d’insertion et de probation. Le projet de préparation à la sortie est ici plus axé sur les personnes bénéficiant d’une promesse d’embauche et mesurera donc plus particulièrement le dynamisme de la politique de partenariat entre l’ANPE et l’administration pénitentiaire.

Indicateur n°1 : Pourcentage de détenus bénéficiant d’une formation générale et professionnelle

2003 2004 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation* Prévision Prévision Cible

Pourcentage de détenus bénéficiant d’une formation générale et/ou professionnelle % 26,9 27,4

Pourcentage de personnes détenues stagiaires de la formation professionnelle % 8,4

Pourcentage de personnes détenues scolarisées par l’Education nationale % 18,5

(*) Source : enquête commune Enseignement – Formation professionnelle de la semaine 49 de 2004

Précisions méthodologiques : Définition : Le numérateur comptabilise le nombre de détenus présents aux cours d’enseignement général, de formation professionnelle rémunérée ou non rémunérée. Le dénominateur comptabilise le nombre de détenus présents à l’établissement. On donnera la répartition des personnes détenues en formation selon deux catégories mentionnées (formation professionnelle et enseignement général) et on fixera un nombre d’heures plancher en dessous duquel une personne n’est pas considérée comme scolarisée. Sources de données : le calcul sera effectué à partir de l’application informatique GIDE ou d’une enquête hebdomadaire, telle que celle qui est actuellement réalisée pour l’enseignement général. Sous-direction des personnes placées sous main de justice - bureau du travail, de la formation et de l’emploi (bureau référent). Fréquence : annuelle - Les données seront disponibles au premier trimestre 2005.

Indicateur n°2 : Pourcentage de détenus bénéficiant d’un projet de préparation à la sortie

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : Définition : Le numérateur comptabilise le nombre de personnes qui sont sorties de prison -dans le cadre d’un aménagement de peine ou non- et qui ont été en contact avec un employeur extérieur pour un entretien d’embauche ou qui ont la confirmation d’une inscription dans une formation conventionnée ou dans une prestation agréée par l’ANPE. Le dénominateur est le nombre total de sortants de prison une année donnée. Sources de données : Cet indicateur est à construire intégralement et il faudra veiller à distinguer les différentes situations. Sous-direction des personnes placées sous main de justice - bureau du travail, de la formation et de l’emploi (bureau référent). L’indicateur devrait être disponible à la fin de l’année 2005.

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7 L’accès aux droits sociaux

Objectif n° 48 (du point de vue du citoyen) : Renforcer l’accès des personnes défavorisées aux droits et prestations sociales



Rendre effectif l’accès aux droits et aux prestations sociales des personnes en situation de précarité constitue un outil efficace contre l’exclusion et une condition préalable pour que réussisse une démarche d’insertion.

Choix de l’indicateur n° 1 : les PARADS visant à améliorer le fonctionnement du partenariat local pour un meilleur accueil des publics en difficulté, l’indicateur vise à mesurer les projets qui font l’objet d’une collaboration entre au moins trois organismes.

Choix de l’indicateur n° 2 : Les PARADS ayant pour objectif de créer ou de développer le traitement en réseau des demandes des personnes en difficulté, l’indicateur cherche à mesurer la capacité du dispositif à limiter le nombre de démarches des usagers.

Indicateur n° 1 : Nombre de PARADS comportant au moins trois partenaires et s’appuyant sur l’expérience des usagers

2003 2004 2004 2005 2006 2007


Nombre 15 30 50


Indicateur faisant l’objet d’un suivi dans le cadre des Budgets opérationnels de programme (BOP) régionaux et du plan de cohésion sociale.

Eléments d’explication des prévisions : la progression du nombre des PARADS répondant aux critères de qualité précités correspond à la programmation budgétaire prévue par le plan de cohésion sociale et à la maturité des projets présentés par les opérateurs. L’année 2005 sert de « valeur-étalon ». Source des données : DGAS.

Indicateur n° 2 : Taux de satisfaction des usagers sur le caractère de guichet unique des PARADS

2003 2004 2004 2005 2006 2007


%

Précisions méthodologiques : enquête auprès des personnes reçues dans les PARADS. Une fiche de collecte de données auprès des PARADS va être élaborée dans le cadre d’un appel d’offres portant sur la mise en œuvre du nouveau dispositif.

Les PARADS se mettent en place à partir de 2005 avec une montée en charge prévue dans le plan de cohésion sociale jusqu’en 2007.

L’indicateur est en construction. Les premières données, relatives à l’année 2005, seront disponibles dans le PAP joint au PLF 2007. Source des données : DRASS.

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8 L’accès à la culture, aux sports et aux loisirs éducatifs

Objectif n° 49 (du point de vue du citoyen) : Favoriser l’accès des enfants et des jeunes d’âge scolaire à l’éducation artistique et culturelle en augmentant l’implication des structures artistiques et culturelles subventionnées par le ministère

Programme Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

Conscient de la nécessité d’une éducation artistique et culturelle dès la petite enfance et tout au long de la vie, le ministère poursuit l’objectif précité en renforçant l’offre éducative des structures artistiques et culturelles qu’il subventionne. Il est permis d’envisager une augmentation continue du nombre d’enfants et de jeunes d’âge scolaire touchés par des actions d’éducation artistique et culturelle et un maintien du montant investi par bénéficiaire de ces actions notamment grâce à la directive nationale d’orientation, à l’insertion de volets d’actions éducatives lors de la contractualisation avec les structures subventionnées ainsi que grâce aux efforts à mener dans le cadre du plan de relance de l'éducation artistique et culturelle afin que les collectivités et les opérateurs du ministère intègrent davantage la dimension éducation artistique et culturelle dans leurs actions.

Indicateur n° 1 : Part des enfants et des jeunes d’âge scolaire ayant bénéficié d’une action éducative d’une structure subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (toutes disciplines confondues, élèves du primaire et du secondaire)

2003 2004 2004 2005 2006 2007


% 12 12,5 13 13,5


Ce chiffre prend en compte au numérateur le nombre de bénéficiaires de dispositifs traditionnels (classes à PAC, ateliers, classes à options et classes culturelles … environ 200 000 enfants), de dispositifs dans les lycées agricoles (environ 11 000 enfants), de projets fédérateurs (environ 150 000 enfants), des actions inscrites dans les conventions avec les collectivités territoriales (environ 155 000 enfants), des opérations Ecoles, collèges et lycéens au cinéma (environ 950 000 enfants), (hors adoptez un jardin, architecture au collège…)

Le dénominateur décompte le nombre d'enfants et de jeunes scolarisés dans les établissements scolaires publics et privés sous contrat en France : 1er degré (environ 6 535 000 enfants), collèges (environ 3 000 000 d’enfants), lycées d'enseignement général et technologique (environ 1 450 000 enfants), lycées professionnels (environ 720 000 enfants), lycées agricoles (environ 173 000 enfants).

Cet indicateur est fondé sur la seule prise en compte du nombre d'enfants, dont certains (en petit nombre) bénéficient d'actions lourdes (options, classes culturelles, ateliers…) et dont d'autres (plus nombreux) d'actions plus légères de sensibilisation (écoles, collèges et lycéens au cinéma par exemple). L’interprétation permise est donc qu’environ 12 % des enfants et des jeunes scolarisés dans les établissements scolaires publics et privés sous contrat en France ont bénéficié d'une action éducative artistique et culturelle de quelque nature que ce soit. Sources des données : L’outil de collecte et d’analyse OPUS permet progressivement de remonter les informations des DRAC. Un dispositif de collecte des informations doit être mis en place auprès des structures détentrices des données élémentaires : Rectorats, DRJS.

Objectif n° 50 (du point de vue du citoyen) : Orienter les actions menées par les structures artistiques et culturelles subventionnées par le ministère en direction de territoires où la population est, pour des raisons sociales, culturelles ou géographiques, éloignée de l’offre culturelle

Programme Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

Le choix de cet objectif se justifie par la volonté de veiller à maintenir l'égalité de traitement vis-à-vis des publics en corrigeant les déséquilibres territoriaux. Cette volonté sera traduite dans la directive nationale d’orientation et les budgets opérationnels de programme. De plus, une répartition volontariste des dotations des crédits déconcentrés doit permettre de corriger ces déséquilibres.

Le premier indicateur porte exclusivement sur l’éducation artistique ; le second, couvrant un champ plus large, mesure en effet la répartition de l’ensemble des moyens du ministère. Le but est de réduire les écarts entre les régions, les résultats des indicateurs ont donc vocation à s’accroître.

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Indicateur n° 1 : Effort de développement de l’éducation artistique et culturelle dans les territoires prioritaires : part des crédits d’éducation artistique et culturelle dirigés vers les territoires prioritaires par rapport à la proportion d’élèves scolarisés dans ces territoires

2003 2004 2004 2005 2006 2010


coefficient 1,36 1,5


Cet indicateur compare le montant moyen par enfant des crédits affectés aux territoires prioritaires et le montant moyen par enfant des crédits affectés à l’ensemble du territoire et mesure ainsi un coefficient. La remontée de ces données suppose un fléchage précis des crédits en cours de mise en œuvre dans les services déconcentrés.

Les chiffres obtenus se répartissent de part et d’autre de 1, ainsi, un résultat supérieur à 1 montre que l’effort fait en direction des zones prioritaires est plus important que l’effort général, en revanche, un résultat inférieur à 1 dénotera que l’effort en direction des zones prioritaires est moins important que l’effort moyen en la matière sur l’ensemble du territoire. Autrement dit, pour 1 EUR investi sur l’ensemble du territoire, 1,36 EUR seront investis dans les territoires prioritaires.

NB : la mise en place de l’outil OPUS de collecte des informations auprès des services et notamment des DRAC ne permet pas, à ce stade d’avoir accès aux données de la totalité du territoire national. La cible n’est donc à ce stade qu’indicative. Sources des données : Les premières données, relatives à l'année 2004, concernent les DRAC suivantes : Bourgogne, Franche-Comté, Haute Normandie, Languedoc Roussillon, Poitou-Charentes, Réunion.

L’application OPUS du ministère de la Culture et de la Communication permet le calcul de cet indicateur. La notion de territoire prioritaire à retenir est celle utilisée par l’éducation nationale : Zones d’Education Prioritaires, lycées professionnels, zones rurales isolées.

Indicateur n° 2 : Effort d’intervention du ministère dans les zones rurales et les zones urbaines sensibles : part des crédits d’intervention du ministère affectés aux zones rurales et aux zones urbaines sensibles par rapport à la proportion d’habitants de ces zones

2003 2004 2004 2005 2006


coefficient 0,25


Les crédits concernés sont regroupés dans le titre 6. La remontée de ces données suppose au préalable d’une part une définition précise des zones urbaines et rurales sensibles et d’autre part le fléchage des crédits, en cours d’organisation dans les services déconcentrés.

Les chiffres obtenus se répartissent de part et d’autre de 1, ainsi, un résultat supérieur à 1 montre que l’effort fait en direction des zones prioritaires est plus important que l’effort général, en revanche, un résultat inférieur à 1 dénotera que l’effort en direction des zones prioritaires est moins important que l’effort moyen en la matière sur l’ensemble du territoire. Autrement dit, pour 1 EUR investi sur l’ensemble du territoire, 0,25 EUR sera investi dans les ZUS et les ZRS.

Les premières données, relatives à l’année 2004, concernent pour le moment uniquement la DRAC Alsace, des prévisions et cibles au niveau national ne seraient donc pas significatives. Sources des données : Applications Quadrille du ministère et Accord, données complétées par des enquêtes de la DIV, de l’INSEE et du ministère de l’Agriculture, application OPUS du ministère de la Culture notamment pour les informations issues des services déconcentrés. Les premières données nationales, relatives à l'année 2005, seront disponibles dans le PAP annexé au PLF 2007.

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Objectif n° 51 (du point de vue du citoyen) : Favoriser les publics spécifiques Programme Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

La part des établissements relevant du ministère de la culture en conformité avec la charte d’accessibilité a vocation, respectant une volonté politique forte du ministère, à augmenter continuellement. On devra toutefois prendre en compte que les établissements et notamment les monuments historiques demandent, pour être mis en conformité avec cette charte d’accessibilité, des travaux importants. En outre, le fait que nombre d’entre eux soient classés rend les travaux d’accessibilité aux personnes handicapées complexes à mettre en œuvre.

Indicateur n° 1 : Part des établissements en conformité avec la charte d’accessibilité des personnes handicapées dans la fréquentation des établissements ouverts au public.

2003 2004 2004 2005 2006 2010


Part de la fréquentation représentée par les établissements publics labellisés, recevant du public (hors CMN)

% 57,6 58,8 60 65

Part de la fréquentation représentée par les sites du CMN labellisés % 23,5 25 27 35


Ont été pris en compte, cette année, tous les établissements publics accueillant du public relevant du ministère de la Culture.

Il est à noter que les établissements labellisés (hors CMN) sont le Louvre, la CSI, le Centre Pompidou et le Musée Rodin et qu’ils représentent 20 % des établissements recevant du public.

Pour le CMN, n’ont pas été pris en compte : le Haut-Koenigsbourg bien qu‘ayant un dispositif d’accueil (la propriété de ce monument sera transférée au Conseil général du Bas-Rhin dans le cadre des mesures de décentralisation), Chaumont (la propriété de Chaumont sera transférée au Conseil régional du Centre) ou Chambord (en cours de transformation en établissement public).

Les sites du CMN bénéficiant du label Tourisme / Handicap sont Aigues-Mortes, Saint-Denis, le Panthéon, la Chapelle expiatoire et l’Arc de Triomphe, et représentent, en 2004, 3 % des sites CMN. Au-delà, 38 sites du CMN ont adapté leur offre culturelle aux publics handicapés. Sources des données : association «Tourisme/Handicap» organisme porteur du label « Tourisme/Handicap », mission des publics de la DDAI, CMN.

Objectif n° 52 (du point de vue du citoyen et du contribuable) : Soutenir les collectivités locales dans la réalisation de leurs projets éducatifs locaux en dehors de l’école

Programme Jeunesse et vie associative

Les politiques éducatives territoriales se sont beaucoup développées depuis une dizaine d’années. Ce développement n’a cependant pas été homogène sur l’ensemble du territoire et des inégalités se sont creusées. Outre sa mission d’accompagnement technique et réglementaire, de conseil, de formation et d’évaluation sur l’ensemble du territoire, l’Etat entend soutenir les collectivités territoriales les plus démunies par redéploiement de ses moyens financiers. Il s’agira d’apporter une aide financière aux initiatives municipales et/ou intercommunales ayant pour but de faire accéder le plus grand nombre de jeunes aux pratiques artistiques et culturelles, physiques et sportives, scientifiques et techniques en dehors du temps scolaire.

Deux indicateurs de performance complémentaires serviront à évaluer la pertinence de l’action de l’Etat. Toutes les collectivités n’ont pas la même capacité de financement pour développer une politique éducative. Le premier indicateur permet de mesurer si l’Etat, dans son rôle de régulateur, apporte une aide privilégiée aux collectivités qui connaissent le plus de difficultés. Il s’agit aussi de mesurer l’impact réel de l’intervention de l’Etat sur l’accessibilité des jeunes à des pratiques artistiques et culturelles, physiques et sportives, scientifiques et techniques en dehors du temps scolaire.

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Indicateur n° 1 : Pourcentage de crédits dévolus aux communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU) ou à la dotation de solidarité rurale (DSR-1) par rapport à l’enveloppe budgétaire totale (à enveloppe budgétaire constante)

2003 2004 2004 2005 2006 2009


% 47,4 50 60 70 100


L’enveloppe budgétaire totale à laquelle il est fait référence dans l’indicateur est l’enveloppe consacrée aux projets éducatifs locaux sur le programme jeunesse et vie associative.

Indicateur n° 2 : Nombre de jeunes (11-17 ans) pratiquant au moins une activité régulière dans les territoires éligibles à la DSU et/ou à la DSR-1 par rapport au nombre de jeunes de la même tranche d’âge habitant ces mêmes territoires

2003 2004 2004 2005 2006 2010


% 41,3 45 50 55 75


En 2003, 1 294 contrats éducatifs locaux ont été appliqués dans les communes éligibles à la dotation de solidarité rurale (DSR-1) et 415 dans les communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU).

On entend par pratique régulière, une présence active au moins une fois par semaine pendant au moins une heure sur une durée d’au moins trois mois par an.

La tranche d’âge retenue (11-17 ans) est l’aboutissement d’une réflexion sur les loisirs éducatifs des jeunes menée à la fois : - par les élus locaux (dans le cadre des journées de l’éducation partagée organisée par le ministère de la

jeunesse, des sports et de la vie associative en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche en 2004),

- par les caisses d’allocations familiales (dans le cadre des contrats temps libre), - par la délégation interministérielle à la famille (DIF) (dans le cadre de la conférence nationale de la famille sur

l’adolescence en 2004). Source des données : Données issues de l’outil de suivi élaboré par la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative.

Objectif n° 53 (du point de vue du citoyen) : Apporter une attention particulière à des « publics cibles » (personnes handicapées, jeunes filles et femmes, publics socialement défavorisés)

Programme Sport

Longtemps, la pratique sportive en club a été essentiellement centrée sur la compétition et sa préparation. L’élargissement de l’accès aux pratiques sportives nécessite une action spécifique du ministère.

L’un des objectifs est de favoriser l’insertion des personnes handicapées en soutenant les projets des fédérations spécialisées mais aussi par une incitation des autres fédérations et de leurs clubs à intégrer dans leurs activités les personnes handicapées.

Les personnes socialement défavorisées pratiquent moins le sport. C’est pourquoi le ministère apporte un soutien particulier aux projets permettant d’infléchir ces tendances.

L’indicateur associé à cet objectif mesure la part des montants affectés à des actions en direction des « publics cibles » dans le total des aides attribuées, en distinguant les projets en direction des personnes handicapées et de publics socialement défavorisés.

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Indicateur n° 1 : Montants affectés par le MJSVA à des actions en direction des « publics cibles » rapportés au montant total des aides attribuées par le ministère

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Moyens financiers consacrés à des actions en direction des personnes handicapées / total des moyens mobilisés

% 1,57 3,45 3,49 3,54 3,6

Moyens financiers consacrés à des actions en direction des jeunes filles et des femmes / total des moyens mobilisés

% 1,93 2,96 3,00 3,04 3,1

Moyens financiers consacrés à des actions en direction des publics socialement défavorisés / total des moyens mobilisés

% 12,27 12,43 12,59 12,9

Précisions méthodologiques : Sources des données : Données extraites du système d’information du ministère mis en place courant 2003, prenant son sens après clôture de la gestion : les données de l’année n, concernant les projets locaux financés tant sur crédits budgétaires que sur le Fonds national pour le développement du sport (FNDS) et le futur Centre national pour le développement du sport (CNDS), sont disponibles en juin de l’année n + 1. Une enquête spécifique a été lancée début 2005 auprès des services déconcentrés du MJSVA pour connaître plus tôt les réalisations 2004.

Les données relatives au public handicapé et au public féminin présentent d’excellentes garanties de fiabilité avec un taux de réponse des services déconcentrés de l’ordre de 90 %. En revanche, les données relatives aux publics défavorisés émanent de 70 % des services déconcentrés et ont fait l’objet d’une extrapolation.

Le sous-indicateur relatif aux personnes handicapées permet d’évaluer le montant des subventions de fonctionnement budgétaires mais aussi des crédits du FNDS consacrés à l’amélioration de l’accessibilité des équipements sportifs ainsi qu’au soutien à 20 actions du pôle ressources « sport et handicap » créé au CREPS de Bourges. Les données fournies concernent les actions ayant bénéficié d’un soutien par les services déconcentrés du MJSVA. Ils ne traduisent que partiellement la réalité du soutien du ministère à la pratique sportive des personnes handicapées. En effet, nombre de personnes handicapées pratiquent une activité sportive au sein des fédérations dites « valides ». Par ailleurs, n’apparaissent pas les actions financées dans le cadre des conventions d’objectifs des trois fédérations spécialisées dans le sport pour handicapés (51.000 licences ; 2,16 M€ de subvention en 2004), ni l’apport des 18 conseillers sportifs placés auprès de ces fédérations.

En 2004, 3.025 actions ont été soutenues sur un total de 78.450 pour un montant de 3,8 M€. Ces aides ont bénéficié à 98.777 personnes, ce qui représente un montant de 38,43 € par personne touchée.

Pour le sous-indicateur relatif aux jeunes filles et femmes, n’étaient disponibles en 2003 que les données issues du FNDS. Les outils à disposition ne permettent d’extraire à ce jour que les données relatives aux moyens destinés au soutien à la pratique sportive féminine dans le cadre des conventions d’objectifs signées entre le ministère chargé des sports et les fédérations sportives (0,5 M€). L’augmentation du nombre d’actions financées entre 2003 et 2004 doit être reliée à l’origine des crédits mobilisés, puisque, au titre de 2004, sont intégrés les crédits, d’intervention du FNDS et du budget, ces derniers ne représentant que 7 % du total des crédits mobilisés sur cette thématique.

En 2004, 4.252 actions ont été soutenues sur un total de 78 450 pour un montant de 3,2 M€. Ces aides ont bénéficié à 320.000 personnes, ce qui représente un montant de 10,08 € par personne touchée.

Le sous-indicateur relatif aux publics socialement défavorisés, construit en 2004, s’appuie sur des données fournies par les services déconcentrés du ministère chargé des sports, la proximité constituant en l’occurrence une garantie de fiabilité ; il mesure la stratégie volontariste du ministère chargé des sports, au sens commun de la « discrimination positive », et identifie des actions en direction des publics situés en zone urbaine sensible (et dans les secteurs bénéficiant de la dotation de solidarité rurale).

Ce sous-indicateur doit s’appuyer sur la réalisation d’études qualitatives conduites sur des territoires représentatifs telles que celle réalisée sur la thématique « Femmes et sport » qui a permis de souligner la sous-représentation des jeunes filles des quartiers sensibles dans les clubs sportifs (rapport « Femmes et sports » remis aux ministres de la jeunesse, des sports et de la vie associative, et de la parité et de l’égalité professionnelle le 21 avril 2004).

En 2004, 11.744 actions ont été soutenues sur un total de 78 450 pour un montant de 13,3 M€. Ces aides ont bénéficié à 1.164.000 personnes, ce qui représente un montant de 11,48 € par personne touchée.

Les prévisions et cibles sont établies sur la base d’une progression à échéance 2008 de 5 % des actions et moyens et de 15 % des publics touchés.

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Objectif n° 54 (du point de vue du citoyen) : Apporter une attention particulière à une répartition équilibrée des équipements sportifs sur le territoire national

Programme Sport

Cet objectif est la composante géographique de l’objectif visant à agir en faveur d’un développement harmonieux de la pratique sportive sur l’ensemble du territoire.

Deux indicateurs de résultat sont associés à cet objectif concernant : - la répartition des équipements sportifs sur le territoire, - l’évolution du nombre de licences dans les quartiers sensibles par rapport à la moyenne nationale.

Indicateur n° 1 : Répartition des équipements sportifs sur le territoire : nombre de départements dont le taux d’équipements sportifs est inférieur à 80 % du taux moyen au plan national

1999 2004 2004 2005 2006

Unités Estimation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Courts de tennis 20

Salles spécialisées 15

Gymnases 35

Terrains de grands jeux 10

Plateaux d’EPS 35

Piscines (bassins de 250 m²) 30


La notion d’équipement sportif recèle une grande diversité et une forte hétérogénéité en termes de coût de construction. Seul un raisonnement à partir de catégories homogènes d’équipements sportifs peut donc avoir du sens.

Dans l’attente de l’achèvement du recensement national des équipements sportifs (RES), espaces et sites de pratique mené par le MJSVA, et dont les premiers résultats et enseignements seront disponibles début 2006, une étude statistique a déjà été effectuée sur 5 régions représentant 19 départements en 1999. Elle porte sur 6 catégories d’équipements représentant 64 % des équipements de l’échantillon.

Les calculs sont établis sur le nombre d’équipements et non sur le nombre d’installations, une installation pouvant comporter un ou plusieurs équipements (par exemple une piscine avec deux bassins).

La répartition des équipements sportifs sur le territoire national est appréciée au regard du nombre de départements dont le taux d’équipements sportifs est inférieur à 80 % du taux d’équipements national moyen pour 1.000 habitants. Ce taux moyen s’établissait respectivement à 1,01 pour les courts de tennis, à 0,29 pour les salles spécialisées, à 0,32 pour les gymnases, à 0,83 pour les terrains de grand jeu, à 0,15 pour les plateaux d’EPS et à 0,43 pour les bassins de 250 m². Ces chiffres recouvrent toutefois de fortes disparités, quelques départements se situant très en-dessous de ce taux moyen national. Pour l’année 1999, les chiffres sont extrapolés à partir des résultats de l’enquête portant sur 19 départements. Sources des données : mission « statistique et bases de données informatiques » du ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative. Les premières données seront disponibles dans le PAP joint au PLF 2007.

Indicateur n° 2 : Nombre de licences dans les quartiers sensibles par rapport à la moyenne nationale

2003 2004 2004 2005 2006


Nombre de licences dans les quartiers sensibles nombre

Nombre de licences dans les quartiers sensibles / nombre total de licences délivrées

%

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Sources des données : Ces données devaient être obtenues à partir d’une enquête effectuée début 2005 pour la première fois auprès des services déconcentrés du ministère en s’appuyant sur le critère suivant : clubs ayant leur siège social en zone urbaine sensible. Une limite est à apporter à cette définition méthodologique dans la mesure où tous les clubs ayant des licenciés en zone urbaine sensible n’y ont pas obligatoirement leur siège social, et inversement.

Seuls 50 % des services déconcentrés ayant été en mesure de communiquer, à ce stade, des données suffisamment fiables, une extrapolation ne peut être effectuée de façon pertinente. Un approfondissement de la méthode est en cours en vue d’une production de chiffres dans le projet annuel de performances qui sera annexé au PLF 2007.

9 L’accès aux vacances

Objectif n° 55 (du point de vue du citoyen) : Permettre l’accès aux vacances de publics cibles en mobilisant les différents partenaires

Programme Tourisme

L’accès aux vacances des plus démunis peut être favorisé par deux leviers : l’aide à la personne et l’aide à la pierre.

L’aide à la personne :

En 2004, 34,1 % des Français ne sont pas partis en vacances. C’est pourquoi le ministère chargé du tourisme développe, avec ses partenaires, une politique permettant le départ en vacances des familles les plus démunies (tableau1) et des catégories sociales aux revenus moyens et modestes, privées d’aides par les effets de seuils (tableau 2). Ainsi, en 2004, BSV anime un réseau de 616 associations et structures sociales parmi lesquelles des associations de défense des chômeurs, des associations de femmes, des associations de personnes handicapées, de personnes âgées. Du fait des résultats de son activité auprès des professionnels du secteur touristique visant à collecter des offres de vacances, BSV travaille avec le réseau associatif et social qu’elle s’est constituée afin que les familles en situation difficile puissent partir en vacances. BSV est un facilitateur qui met en relation les offres de trajets et de séjours, qu’elle a collectées auprès des voyagistes et les travailleurs sociaux et organismes caritatifs pour que les plus démunis bénéficient aussi de ces temps privilégiés de reconstruction que sont les vacances.

1. Politique sociale permettant l’accès de tous aux vacances :

Composantes 2002 2003 2004 (prévision) 2005 (prévision)

Fréquentation de centres familiaux de vacances (nombre de personnes accueillies, en milliers) (1) 5.700 5.708 5.700 5.700

Émissions de chèques vacances par l'ANCV (en millions d'euros) 740 841 900 925

Nombre de départs en vacances organisées par Bourse Solidarité Vacances (2) 36.097 39.966 40.000 41.000

Taux de non-partants (3) 33,9% 34,5% 34,1% ND

(1) Ces chiffres sont fournis par l'Union nationale des associations de tourisme (UNAT) qui regroupe 90% des organismes de ce secteur. Le nombre de personnes accueillies est en conséquence légèrement sous-évalué. (2) Les objectifs de BSV étaient de 20.000 départs en 2001, de 30.000 en 2002 et de 40.000 en 2003. (3) Il s'agit d'un indicateur chronologique du concept "vacances". Le seul critère retenu est le nombre de nuitées passées hors du domicile (inférieur ou égal à 4 nuitées). Ces critères sont déterminés par l'Organisme mondial du tourisme (OMT).

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2. Actions pour l’accès aux vacances des publics cibles :

Composantes 2002 2003 2004 (prévision) 2005 (prévision)

PUBLICS CIBLES (subventions aux associations en M€)

- personnes démunies (1) 1,1 1,033 0,343 0,675

- familles (2) 0,05 0,020 0,030 0,035

- personnes handicapées(3) 0,2 0,145 0,150 0,170

- jeunes (4) 0,1 0,140 0,202 0,200

- seniors (5) 0,015 0,060

- tiers (6) 0,1 0,173 0,170 0,200

TOTAL 1,55 1,511 0,91 1,340

(1) Nombre d'organismes subventionnés : 10 en 2001 (exécution dont BSV), 4 en 2002 (exécution dont BSV), 4 en 2003 (dont BSV), 5 en 2004 (dont BSV). (2) Nombre d'organismes subventionnés : 4 en 2001et 3 en 2002 (exécution), 1 en 2003 (exécution), 2 en 2004 (prévision). (3) Nombre d'organismes subventionnés : 14 en 2001et 3 en 2002 (exécution), 5 en 2003 (exécution), 6 en 2004 (prévision). (4) Nombre d'organismes subventionnés : 46 en 2001et 7 en 2002 (exécution), 7 en 2003 (exécution), 10 en 2004 (prévision). (5) Nombre d'organismes subventionnés : 1 en 2004 (prévision). (6) Nombre d'organismes subventionnés : 2 en 2002 (exécution), 2 en 2003 (exécution), 2 en 2004 (prévision).

L’aide à la pierre :

Dans le cadre de l’aide à la pierre, l’indicateur retenu permet de souligner la mobilisation de fonds privés créée par l’apport de fonds publics en matière de rénovation des hébergements de tourisme social.

Indicateur n° 1 : Dans le cadre du programme de consolidation des hébergements de tourisme social : Effet de levier induit par le financement conjoint du ministère chargé du tourisme sur les différentes sources de financements publics et privés

2003 2004 2004 2005 2006 2006


Financements de l’État, dont : % 15,7 - 13,5 15 15 15

- Ministère chargé du tourisme 10,9 - % 8,5 9,75 9,75 9,75

- Autres ministères % 4,8 - 5 5,25 5,25 5,25

Autres financements publics et privés, dont : % 84,3 - 86,5 85 85 85

- Publics (locaux et européens) % 37,5 - 29,5 35 35 35

- Privés % 46,8 - 57,25 50 50 50


Les financements de l’État correspondent, d’une part, aux moyens apportés par le ministère chargé du tourisme et, d’autre part, à ceux apportés par d’autres ministères dont la DATAR.

Les autres financements correspondent, d’une part, aux moyens apportés par les régions, les départements, les communes et l’Union européenne et, d’autre part, aux financements privés apportés par l’ANCV et les maîtres d’ouvrages privés.

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Axe 2 : Agir pour les plus vulnérables

1 L’hébergement et le logement des personnes en grande exclusion

Objectif n° 56 (du point de vue de l’usager et du contribuable) : Améliorer la qualité de l’offre de services pour les personnes les plus vulnérables



La complexité des situations vécues, l’extrême vulnérabilité de certaines personnes, la spécificité de leurs besoins, l’urgence des réponses à apporter imposent une grande qualité d’intervention et obligent à la création de services adaptés, tout en évitant les effets de stigmatisation. Ces constats ont amené la DGAS à élaborer un référentiel de qualité des prestations de services. La qualité du dispositif de veille sociale, mis en place sous la responsabilité du préfet-DDASS et mettant en réseau l’ensemble des acteurs autour d’une plate-forme d’accueil dotée de compétences pluridisciplinaires en matière de diagnostic et d’orientation, est dans cet esprit primordiale. Le 115 en est un élément central, outre les services d’accueil et d’orientation, les accueils de jour et les équipes mobiles.

De même, la création de maisons-relais-pensions de familles répond à un besoin particulier de mode de logement adapté permettant à des personnes fortement désocialisées une réadaptation à la vie sociale dans un environnement chaleureux et convivial, grâce à la présence d’un hôte ou d’un couple d’hôtes qui sont chargés d’animer et de réguler la vie quotidienne.

• Choix de l’indicateur n° 1 : L’accueil téléphonique 115 peut, voire doit être la première étape d’un parcours vers l’hébergement puis l’insertion, au même titre que les autres portes d’accès au dispositif d’hébergement, plus diffuses. En conséquence, il est primordial que le plus grand nombre de demandes d’hébergement à ce numéro d’urgence puisse être suivi d’une réponse.

• Choix de l’indicateur n° 2 : Le développement du dispositif maisons relais-pensions de famille tel que figurant dans le programme 14 du Plan de cohésion sociale va permettre d’optimiser le ciblage des populations les plus directement visées sur un territoire donné. Le dispositif vise à mesurer l’adéquation entre l’offre de maisons relais et les publics potentiels.

Indicateur n° 1 : Nombre de personnes hébergées grâce au 115

2003 2004 2004 2005 2006


Nombre

Précisions méthodologiques : Source des données : Observatoire du 115.

Indicateur n° 2 : Taux de dispersion des maisons relais-pensions de famille

2003 2004 2004 2005 2006 2007


% 1,3 1,0 0,8 0,7

Précisions méthodologiques : La dispersion est mesurée à partir du coefficient de variation du nombre de maisons relais-pensions de famille rapporté à la population cible (bénéficiaires de l’AAH ou du RMI isolés et âgés de plus de 40 ans) par département.

Au numérateur : écart – type du ratio « nombre de places en maisons – relais / population cible sur l’ensemble des départements » ; au dénominateur : moyenne nationale du ratio « nombre de places en maisons – relais / population cible ».

Eléments d’explication des prévisions : la prévision 2006 a été établie à partir du mode de calcul présenté. Il en est de même pour 2007. Source des données : DGAS/DDASS. Enquête annuelle à partir du recueil des données CNAF et DGAS.

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Objectif n° 57 (du point de vue du contribuable) : Améliorer l’efficience de la prise en charge des personnes vulnérables



Il convient de s’assurer que la prise en charge des personnes vulnérables est réalisée à un juste coût.


Le choix de l’indicateur fait suite aux travaux engagés par la DGAS sur un référentiel Accueil-hébergement-insertion et au rapport IGAS-IGF sur les CHRS.

Indicateur n° 1 : Coût moyen de la prise en charge d’une personne hébergée dans un centre d’hébergement d’insertion par type de prestation : hébergement d’insertion ; hébergement d’urgence.

2003 2004 2004 2005 2006 2007


Hébergement d’urgence €


Au numérateur : totalité des produits alloués aux CHRS d’insertion pour un exercice par type de prestation. Tous les crédits sont pris en compte à partir des comptes administratifs.

Au dénominateur : nombre de personnes accueillies et/ou suivies dans l’année / type de prestation x durée moyenne de séjour Source des données : DGAS/DDASS sur la base des comptes administratifs. Première livraison de l’indicateur : septembre 2006.

2 L’insertion des personnes handicapées

Objectif n° 58 (du point de vue du citoyen et de l’usager) : Accroître la réussite scolaire des élèves en zones difficiles et des élèves à besoins éducatifs particuliers.

Programmes Enseignement scolaire du premier degré, Enseignement scolaire public du second degré, Enseignement privé du premier et du second degrés

Cet objectif renvoie à la responsabilité de l’école à l’égard des élèves les plus vulnérables que ce soit en raison de leur trajectoire personnelle, de leurs caractéristiques individuelles ou en raison du contexte social et culturel dans lequel ils évoluent. Il signifie clairement la volonté du système éducatif d'accorder une attention particulière à ces publics, à leur formation et à leur réussite scolaire. C'est un axe fort de la politique éducative qui doit se traduire à tous les échelons de responsabilité par les prises de décisions nécessaires à la mise en œuvre de cet objectif. Cette attention et les mesures qu'elle suppose sont d'ailleurs des éléments constitutifs des politiques publiques, interministérielles, à visée plus large : politiques de la ville, de l'intégration, plan de cohésion sociale, politique relative aux personnes handicapées… et les partenaires du système éducatif -des départements ministériels aux parents d'élèves en passant par les collectivités locales et les nombreuses associations agissant dans ces secteurs- sont très vigilants à la traduction concrète des engagements politiques pris en matière d'éducation et d'égalité des chances. L’indicateur retenu a pour but de vérifier l’impact de l’action mise en œuvre pour scolariser des élèves présentant un handicap ou un trouble de la santé invalidant en aménageant les conditions de leur scolarité.

Indicateur n° 1 : Proportion d’élèves handicapés parmi les élèves de l’école primaire (enseignement public)

2003 2004 2004 2005 2006 2010


% 1,4 1,6 1,8 2

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Précisions méthodologiques : Sources des données : MENSER - DEP Champ : public, France métropolitaine + DOM Données recueillies par « enquête web » depuis 2003 (les données précédentes l’étaient par enquête « papier » non remontée depuis 2000). Devant l’impossibilité de mettre en évidence la proportion d’élèves handicapés bénéficiant d’une intégration scolaire (puisque les sources d’information permettant d’appréhender le nombre total d’enfants handicapés sont insuffisantes), le choix a été fait de rendre compte de la place qu’occupent ces élèves dans l’enseignement primaire ; il s’agit d’élèves scolarisés à temps plein ou à temps partiel. Cet indicateur est donc construit comme suit : Nombre d’élèves handicapés (= enfants handicapés scolarisés) / nombre total d’élèves x 100.

Indicateur n° 2 : Proportion d’élèves handicapés parmi les élèves (enseignement public du second degré)

2003 2004 2004 2005 2006 2010


% 0,5 0,6 0.8 1 1,6

Précisions méthodologiques : Sources des données : Ministère chargé de l’éducation nationale - direction de l’enseignement scolaire. Champ : public (Établissements publics du second degré dépendant du MEN) ; France métropolitaine et DOM Devant l’impossibilité de mettre en évidence la proportion d’élèves handicapés bénéficiant d’une intégration scolaire (puisque les sources d’information permettant d’appréhender le nombre total d’adolescents handicapés sont insuffisantes), le choix a été fait de rendre compte de la place qu’occupent ces élèves dans les établissements scolaires ; cet indicateur est donc construit comme suit : Nombre d’élèves handicapés (= adolescents handicapés scolarisés) / nombre total d’élèves x 100. Il s'agit d'enfants scolarisés à temps plein ou temps partiel.

Indicateur n° 3 : Proportion d’élèves handicapés intégrés parmi les élèves (enseignement privé premier et second degré)

2003 2004 2004 2005 2006 2010


Au niveau primaire % 0,4 0,4 0,4 0,6 2

Au niveau secondaire % 0,3 0,3 0,3 0,4 1,6

Précisions méthodologiques : Source : MENSER - DEP. Champ : privé sous contrat, France métropolitaine + DOM Données recueillies par « enquête web » depuis 2004 (les données précédentes l'étaient par enquête "papier" mais sont encore maintenues pour le premier degré dans l’attente de la généralisation du système d’information). Devant l’impossibilité de mettre en évidence la proportion d’élèves handicapés bénéficiant d’une intégration scolaire (puisque les sources d’information permettant d’appréhender le nombre total d’enfants handicapés sont insuffisantes), le choix a été fait de rendre compte de la place qu’occupent ces élèves dans l’enseignement primaire ou secondaire privé ; il s'agit d'élèves scolarisés à temps plein ou à temps partiel. Cet indicateur est donc construit comme suit : Nombre d’élèves handicapés (= enfants handicapés scolarisés) / nombre total d’élèves x 100.

Objectif n° 59 (du point de vue du citoyen) : Contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des élèves Programme Vie de l’élève

Ce que vivent au quotidien les enfants et adolescents conditionne fortement leur insertion et leur réussite scolaires. De nombreux éléments externes à l’école interfèrent avec la qualité de vie qui leur est nécessaire. L’école a le devoir de les prendre en compte notamment pour accompagner les élèves qui rencontrent des difficultés particulières. L’accompagnement individuel ou collectif des élèves handicapés est en particulier le fait des auxiliaires de vie scolaire mais, pour porter tous ses fruits, il doit s'organiser au point de rencontre du projet individualisé conçu pour chaque élève et du projet d'école ou d'établissement.

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Indicateur n° 1 : Proportion d’élèves handicapés bénéficiant d’un accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire

2003 2004 2004 2005 2006


Accompagnement individuel (AVSi) % 16,6 15

Accompagnement collectif (AVSco) %

Précisions méthodologiques : Sources des données : MENESR - DESCO. Champ : premier et second degré publics - France métropolitaine et DOM

Les données permettant le calcul du premier sous-indicateur sont recueillies via deux enquêtes spécifiques (premier et second degré) effectuées maintenant par application WEB.

Ce sous indicateur est établi comme suit : 100 x (élèves handicapés intégrés dans une école du premier degré public ou un établissement du second degré public bénéficiant d'un auxiliaire vie scolaire/nombre d'enfants handicapés intégrés dans une école du premier degré public ou un établissement du second degré public). Il s'agit d'élèves intégrés à temps plein ou à temps partiel. L'accompagnement par un auxiliaire vie scolaire peut être à temps partiel même si l'élève est intégré à temps plein. Les élèves accompagnés par des AVS collectifs n’ayant pas été comptabilisés dans l'enquête, le deuxième sous-indicateur ne peut être actuellement calculé. Il sera disponible à compter de 2007. Ces indicateurs pourront être à terme construits à partir des systèmes d’information en cours de rénovation pour le second degré et en cours de mise en place pour le premier degré.

Objectif n° 60 (du point de vue du citoyen) : Offrir aux personnes handicapées les mêmes chances dans l’emploi

Programme Handicap et dépendance

L’intégration professionnelle des personnes handicapées est un élément fondamental pour leur participation à la société et leur accès à une vie autonome.

De nombreuses étapes amont méritent un suivi de pilotage, en particulier : - La contribution du travail protégé à l’intégration professionnelle de droit commun. La réforme de la rémunération

des travailleurs handicapés vers une aide au poste qui assure une progressivité en fonction de la productivité crée une incitation individuelle. La mobilisation des structures de travail protégé pour favoriser les sorties vers le milieu ordinaire doit également participer à cet effort. Il convient d’assurer un système incitatif et simplifié de rémunération des travailleurs handicapés et d’ouvrir la possibilité d’une souplesse d’insertion

- La contribution du service public pour l’emploi par le développement des actions d’insertion au profit des travailleurs handicapés. Cette contribution peut être appréciée par le nombre relatif de travailleurs handicapés dans les mesures et dispositifs de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle (CIE, CES, CEC, SIFE, SAE).

- L’effort du secteur public dont la vocation exemplaire est souvent mise en avant. Le suivi de la montée en charge des nouvelles dispositions du projet de loi permettra de mesurer cette contribution.

- L’effort des entreprises pour atteindre l’objectif fixé par la loi de 6 % d’emplois au profit des travailleurs handicapés. Cet effort peut être suivi par secteur économique et par taille d’entreprise.

Le résultat global de cette action peut être évalué par le taux de chômage comparé des personnes handicapées par rapport au reste de la population. Cette mesure doit être corrigée des effets de structure : démographie, qualifications.

De plus, des éléments contextuels influencent à la baisse le taux de participation des personnes handicapées, et notamment : - La clause de « l’impossibilité de se procurer un emploi » qui est un des critères pour accéder à l’AAH au titre du

L. 821-2 provoque un retrait du marché du travail. La révision de cette clause sera sans doute nécessaire. - Les effets de seuil entre les prestations sociales et le salaire de départ dans le milieu ordinaire (SMIC) peuvent

avoir des effets dissuasifs. Le projet de loi prévoit une possibilité de cumul partiel plus favorable pour créer une incitation vers le milieu ordinaire.

De façon synthétique, la mesure du résultat de l’action peut être opérée à l’aide de deux indicateurs complémentaires, dont il faudra analyser simultanément les évolutions.

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Indicateur n°1 : Taux de chômage des travailleurs handicapés / Taux de chômage des travailleurs valides à niveau de qualification et âge équivalents

2003 2004 2004 2005 2006


Ratio

Précisions méthodologiques : Sources des données : Statistiques DARES.

Indicateur n°2 : Proportion de personnes handicapées passant d’un Centre d’Aide par le Travail (CAT) vers le milieu ordinaire (via une mise à disposition ou directement) ou une entreprise adaptée

2003 2004 2004 2005 2006


Ratio 3

Précisions méthodologiques : Champ (Départs vers le milieu ordinaire / nombre de travailleurs handicapés) Sources des données : Statistiques DARES et DGAS.

Indicateur n° 3 : Part de la rémunération directe (y compris compléments de rémunération) dans la rémunération totale des travailleurs employés en Centre d’Aide par le Travail (CAT)

2003 2004 2004 2005 2006 2008


% 10

Précisions méthodologiques : Sources des données : Statistiques DGAS

Indicateur n° 4 : Pourcentage de conventions de mise à disposition de travailleurs de centre d’aide par le travail (CAT) vers le milieu ordinaire

2003 2004 2004 2005 2006 2009


Champ 1 (conventions de mise à disposition / nb de TH) %

Champ 2 (conventions de mise à disposition / nb de TH partant vers le milieu ordinaire) %

Précisions méthodologiques : Cet indicateur qui comporte plusieurs données concerne la mise en œuvre de nouvelles dispositions importantes pour l’intégration des personnes handicapées : un objectif chiffré sera fixé après expérimentation du dispositif au cours de l’année 2006.

Source des données : statistiques DGAS

Objectif n° 61 (du point de vue du citoyen) : Accompagner les travailleurs handicapés dans un parcours en vue de l’accès ou du maintien dans l’emploi


La loi n°2005-102 du 11 février 2005 relative à l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a posé le principe de non-discrimination pour l'accès et le maintien dans l'emploi des personnes handicapées. La mobilisation des dispositifs financiers consacrés par l'Etat, le Service public de l'emploi et l'Agefiph doit être dédiée à cet objectif.

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Indicateur n° 1 : Taux de placement dans l’emploi des travailleurs handicapés

2003 2004 2004 2005 2006 2008


Taux de retour à l’emploi durable des demandeurs d’emploi travailleurs handicapés (DETH) avant 18 mois d’inscription.

%

Taux de sortie durable du chômage des demandeurs d’emploi travailleurs handicapés

%


Indicateur à construire. Les premières données, relatives à l'année 2006, seront disponibles dans le PAP joint au PLF 2008.

3 Personnes immigrées ou issues de l’immigration

Objectif n° 62 (du point de vue du citoyen et de l’usager) : Accroître la réussite scolaire des élèves en zones difficiles et des élèves à besoins éducatifs particuliers

Programmes Enseignement scolaire public du premier degré, Enseignement scolaire public du second degré, Enseignement privé du premier et du second degrés

Cet objectif renvoie à la responsabilité de l’école à l’égard des élèves les plus vulnérables que ce soit en raison de leur trajectoire personnelle, de leurs caractéristiques individuelles ou en raison du contexte social et culturel dans lequel ils évoluent. Il signifie clairement la volonté du système éducatif d'accorder une attention particulière à ces publics, à leur formation et à leur réussite scolaire. C'est un axe fort de la politique éducative qui doit se traduire à tous les échelons de responsabilité par les prises de décisions nécessaires à la mise en œuvre de cet objectif. Cette attention et les mesures qu'elle suppose sont d'ailleurs des éléments constitutifs des politiques publiques, interministérielles, à visée plus large : politiques de la ville, de l'intégration, plan de cohésion sociale, politique relative aux personnes handicapées…et les partenaires du système éducatif -des départements ministériels aux parents d'élèves en passant par les collectivités locales et les nombreuses associations agissant dans ces secteurs- sont très vigilants à la traduction concrète des engagements politiques pris en matière d'éducation et d'égalité des chances.

L’indicateur retenu a pour but de vérifier l’impact de l’action mise en œuvre pour assurer aux élèves primo arrivants non francophones une acquisition rapide de la langue française.

Indicateur n° 1 : Proportion d’élèves primo arrivants non francophones passant dans une classe ordinaire correspondant à leur âge à l’issue d’un an au plus de scolarisation en structure spécifique (enseignement scolaire public du premier degré).

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : Source des données : MENSER - DEP Champ : Champ : public+ privé sous contrat, France métro + DOM

Indicateur à construire à partir de la future base « élèves » du SI 1er degré. Disponibilité prévue en 2008.

Cet indicateur vise à mettre en évidence l’efficacité de la mise en œuvre des mesures conçues spécifiquement pour l'accueil des nouveaux arrivants non francophones. Mais actuellement on recense difficilement ces nouveaux élèves dont certains n'ont jamais été scolarisés auparavant. En outre, le mode d'enquête actuel (enquête Web) ne permet pas de distinguer les données de l'enseignement public et celles de l'enseignement privé. Le futur SI du 1er degré et sa possibilité de liaison avec le SI du second degré via les identifiant élèves permettront une meilleure connaissance des parcours de ces élèves. En attendant, la prochaine enquête Web sera affinée pour obtenir une première estimation de l'indicateur.

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Indicateur n° 2 : Proportion d’élèves primo arrivants non francophones passant dans une classe ordinaire correspondant à leur âge à l’issue d’un an au plus de scolarisation en structure spécifique (enseignement scolaire public du second degré).

2003 2004 2004 2005 2006


%

Précisions méthodologiques : Sources des données : MENESR - DEP Champ : public+privé, France métro + DOM

Les modalités de scolarisation des élèves non francophones sont décrites dans la présentation de l’action 6 (6.2) ; cet indicateur vise à mettre en évidence l’efficacité de la mise en œuvre de ces mesures en s'intéressant aux poursuites de scolarité après un temps d'accueil en structure spécifique.

Il s'agit d'un indicateur à construire à partir du système d’information du second degré en cours d’actualisation ; pour le moment, ces élèves et leur parcours sont difficilement repérables dans les bases actuelles.

Cet indicateur rapportera le nombre de primo arrivants l'année N-1 accueillis en structure spécifique l'année N-1, intégrés l'année N dans une classe ordinaire du second degré (public ou privé) correspondant à leur âge au nombre total de primo arrivants accueillis l'année N-1 en structure spécifique du 2nd degré public (x 100).

Cet indicateur devrait être renseigné à compter du PLF 2008.

Indicateur n° 3 : Proportion d’élèves primo arrivants non francophones passant dans une classe ordinaire correspondant à leur âge à l’issue d’un an au plus de scolarisation en structure spécifique (enseignement scolaire privé du premier et second degré)

2003 2004 2004 2005 2006


au niveau primaire %

au niveau secondaire %

Précisions méthodologiques : Source des données : Ministère chargé de l’éducation nationale : MENSER – DEP Champ : public + privé, France métro + DOM.

Les modalités de scolarisation des élèves non francophones sont décrites dans la présentation de l’action 7. Cet indicateur vise à mettre en évidence l’efficacité de la mise en œuvre des mesures conçues spécifiquement pour l'accueil des nouveaux arrivants non francophones.

Il rapportera le nombre de primo arrivants de l'année N-1 accueillis en en classe ordinaire correspondant à leur âge (plus ou moins deux ans) du 2nd degré de l'année N au nombre total de primo arrivants du 2nd degré de l'année N-1 x100.

Il s'agit d'un indicateur à construire nécessitant notamment la mise en place de la future base « élèves » pour le 1er degré. Il sera renseigné à compter du PLF 2008. Le recensement de ces nouveaux élèves, dont certains n’ont jamais été scolarisés auparavant, est difficile. En outre, le mode d'enquête actuel (enquête Web) ne permet pas de distinguer les données de l'enseignement public et celles de l'enseignement privé.

L’exploitation du système d’information du 2nd degré tel qu’il existe actuellement ne permet pas de mesurer précisément cet indicateur : seuls 5,7 % de primo arrivants non francophones passant dans une classe ordinaire correspondant à leur âge (plus ou moins deux ans) à l’issue d’un an au plus de scolarisation en structure spécifique pour l’année scolaire 2004-2005 sont repérés. Ceci s’explique en partie par le fait que de nombreux élèves ne sont pas accueillis en structure spécifique à temps plein. Ces derniers sont mal repérés dans le système d’information actuellement.

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Objectif n° 63 (du point de vue du citoyen) : Augmenter la proportion de primo-arrivants bénéficiaires des prestations du service public de l’accueil qui suivent la formation civique

Programme Accueil des étrangers et intégration

La réussite de l’accueil des étrangers en France est une condition primordiale pour une bonne intégration. La généralisation à l’ensemble du territoire d’un dispositif spécialisé d’accueil de ces migrants, le service public de l’accueil (SPA) à l’horizon 2006, justifie de fixer, pour 2007-2008, un objectif d’efficacité socio-économique aux structures chargées de cet accueil. La principale innovation dans la politique de l’accueil est, depuis juillet 2003, la proposition faite aux immigrants bénéficiant des prestations d’une plate-forme d’accueil de suivre d’une part une journée de formation civique conçue selon les préconisations du Haut conseil à l’intégration et destinée à les initier aux institutions, à l’organisation et aux valeurs de la République française et, d’autre part, selon leur niveau de maîtrise du français, de bénéficier d’une formation linguistique. Pour participer à ces formations, qui sont gratuites, ils signent le contrat d’accueil et d’intégration (CAI) qui formalise leurs engagements et ceux des pouvoirs publics. La réalisation de l’objectif implique la participation, aux côtés de la DPM, des opérateurs : « Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations » (ANAEM) et : « Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations » (FASILD).

Indicateur n° 1 : Taux de primo-arrivants bénéficiaires des prestations du service public de l’accueil suivant la formation civique

2003 2004 2004 2005 2006 2010


% 65 65 70 90


Les données pour l’établissement de l’indicateur seront disponibles dans les systèmes d’information, à consolider et à rapprocher, de l’ANAEM et du FASILD. L’obtention de données exhaustives et fiables rencontre trois difficultés :

elles portent actuellement sur un champ territorial encore partiel : le dispositif d’accueil des primo-arrivants, mis en place à titre expérimental dans 12 départements en 2003 sur 6 mois, devrait concerner l’ensemble du territoire métropolitain au début de 2006 ;

du fait des dates d'ouverture successives des plates-formes, les marchés de formation civique du FASILD sont passés en cours d'année et donc portent sur deux exercices annuels, ce qui nuit à la facilité des décomptes ;

les systèmes d’information des opérateurs doivent être rapprochés pour une complète concordance des données enregistrées.

De ce fait, le pourcentage inscrit dans le tableau en colonne 2004 est une évaluation qui devra être remplacée par une donnée basée sur des statistiques fiabilisées, après extension du SPA à l’ensemble du territoire métropolitain, début 2006, et passation de marchés coïncidant avec l’année civile à l’horizon 2008. On doit par ailleurs prendre en considération le fait que tous les étrangers reçus sur les plates formes d’accueil ne sont pas signataires du contrat d’accueil et d’intégration ou que certains sont convoqués plusieurs fois avant de se rendre en formation. Source des données : ANAEM et FASILD. Production annuelle.

Objectif n° 64 (du point de vue du citoyen) : Augmenter le pourcentage de primo-arrivants non francophones bénéficiaires des prestations du service public de l’accueil qui obtiennent une certification élémentaire attestant un niveau de base de maîtrise du français à l’oral, à l’issue de la formation

Programme Accueil des étrangers et intégration

La maîtrise du français est une condition majeure de la réussite de l’intégration. Le taux d’obtention de la partie du diplôme initial de langue française (DILF) attestant un niveau de base de maîtrise du français à l'oral sera un bon indicateur de l’impact sur les primo arrivants non francophones du nouveau dispositif d’accueil reposant sur la mise en place du CAI. Ce diplôme, en cours de création, correspond, au surplus, aux capacités linguistiques orales exigées dans le cadre des procédures de naturalisation. La réalisation de l’objectif implique la participation, aux côtés de la DPM, du FASILD, qui organise et suit la formation linguistique des bénéficiaires et de l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations (ANAEM).

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Indicateur n°1 : Taux de primo-arrivants non francophones bénéficiaires des prestations du service public de l’accueil qui obtiennent une certification élémentaire attestant un niveau de base de maîtrise du français à l’oral, à l’issue de la formation

2003 2004 2004 2005 2006 ND


%


Sources des données : Organismes de bilan de prescription et d’évaluation linguistique. FASILD. Production annuelle

Le dispositif d’accueil des primo-arrivants, mis en place à titre expérimental dans 12 départements en 2003 sur 6 mois, devrait concerner l’ensemble du territoire métropolitain au début de 2006.

L’indicateur ne pourra être valorisé que lorsque le DILF aura été mis en place fin 2005. Au terme de l’extension à l’ensemble du territoire national, à l’horizon 2006, une première évaluation sera possible et des objectifs pourront être fixés pour 2007/2008.

4 L’égalité entre les femmes et les hommes

Objectif n°65 (du point de vue du citoyen) : Contribuer à augmenter la part des femmes parmi les créateurs ou repreneurs d’entreprise

Programme Egalité entre les hommes et les femmes

Le Fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d’entreprise à l'initiative des femmes (FGIF), créé en 1989, a pour but de faciliter l'obtention de prêts par les femmes souhaitant créer, reprendre ou développer une entreprise, grâce à la caution bancaire qui peut leur être apportée par le ministère chargé de la parité.

En 2002, 33,2 % des créatrices étaient au chômage avant la création ou la reprise d’une entreprise (Source : INSEE, enquête SINE, 2002). De ce fait, il peut être considéré que 33,2 % des crédits consacrés au FGIF contribuent à la politique en faveur de l’inclusion sociale.

Indicateur n°1 : Part des femmes dans les créations et reprises d’entreprises

2003 2004 2004 2005 2006 2007


Part des femmes parmi les créateurs et repreneurs d’entreprise % 29,8 32,8

Précisions méthodologiques : Sources des données : INSEE, enquête SINE.

Cet indicateur sera obtenu par enquêtes. L’enquête SINE a lieu tous les quatre ans.

La cible visée est d’augmenter la part des femmes de 10 % pour qu’elle atteigne, en 2007, 32,8 %.

Objectif n°66 (du point de vue de l’usager) : Améliorer le taux de réponse des permanences téléphoniques nationales d’aide aux personnes victimes de violences


Le ministère en charge de la parité a engagé récemment un grand nombre de mesures visant à lutter contre tout type de violences faites aux femmes.

Deux parmi les trois associations gestionnaires de permanences téléphoniques nationales reçoivent des appels d’un public en situation ou en risque de précarité : - la fédération nationale solidarité femmes (FNSF) : SOS violences conjugales, femmes info service - le Collectif féministe contre le viol (CFCV) : viol femmes informations

On peut considérer que près de 50 % de leur public est constitué de femmes en situation socioéconomique très difficile sans activité professionnelle, parmi lesquelles près d’une sur quatre est en très grande précarité.

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Indicateur n°1 : Taux de réponse des permanences téléphoniques nationales

2003 2004 2004 2005 2006 2008


FNSF (fédération nationale solidarité femmes) % 34,8 38.9 40 45 58,4

CFCV (Collectif féministe contre le viol) % 23,6 33.1 35 40 49,7

AVFT (association européenne contre les violences faites aux femmes au travail) % 100 100 100 100 100

Précisions méthodologiques : Sources des données : Ministère du travail, de la cohésion sociale et du logement / associations Définitions et cible : pour l’instant, le taux qui apparaît le plus significatif est le taux d’appels traités : appels traités / appels entrants. La cible visée est d’augmenter le taux de réponse de 50 %.

Appels entrants : appels entrés dans la permanence, que l’appelant soit tombé sur la messagerie ou sur un interlocuteur. Appels traités : appels auxquels une personne de la permanence a répondu.

Objectif n°67 (du point de vue du contribuable) : Réduire les écarts de coût par personne accueillie entre les centres d’information


Les femmes, et notamment celles qui sont en situation de vulnérabilité, comme les femmes seules en charge d’enfants ou les femmes issues de l’immigration, ne sont pas toujours informées de leurs droits.

Le réseau des Centres d’information sur les droits des femmes (CIDF), a pour mission, avec le Centre national d’information des droits des femmes et des familles (CNIDFF) comme tête de réseau, d’apporter les informations juridiques au public féminin. Les CIDF mettent gratuitement à la disposition du public féminin des informations d’ordre juridique, professionnel, économique, social et familial. Ces dernières sont dispensées avec le souci d’accompagner les démarches individuelles des femmes pour répondre au mieux à leurs besoins. Cette préoccupation conduit à adapter les entretiens qui peuvent relever d’un simple entretien informatif ou d’un suivi individuel ou collectif sur une période de temps plus longue, dans le cadre d’un accueil personnalisé. L’offre de services du CIDF peut conduire à une orientation du public vers les partenaires locaux.

Des statistiques fournies par le CNIDFF, il ressort que près de 30 % des femmes accueillies individuellement dans les CIDG sont dans une situation socioéconomique difficile (au chômage ou bénéficiaires de minima sociaux - API, RMI).

Indicateur n°1 :

2003 2004 2004 2005

Pourcentage de centres dont le coût par personne accueillie est inférieur de x % à la moyenne ; pourcentages de centres dont le coût par personne accueillie est supérieur de x % à la moyenne

2006


Coût inférieur %

Coût supérieur %

Précisions méthodologiques : Sources des données : CNIDFF, Ministère de la parité et de l’égalité professionnelle Indicateur à construire.

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5 La politique en faveur de la ville

5.1 Les dispositifs expérimentaux

Objectif n° 68 (du point de vue du citoyen et de l’usager) : Soutenir l’innovation, capitaliser les expériences et diffuser l’information

Programme Equité sociale et territoriale et soutien

La délégation interministérielle à la ville, parce qu’elle est chargée de l’animation, au niveau national, de la politique de la ville, doit assurer la mobilisation de ses différents partenaires. A ce titre, elle anime les réseaux des professionnels du développement social urbain et apporte son soutien aux services déconcentrés de l’État. Elle joue un rôle important dans la capitalisation d’expériences innovantes par l’intercession des centres de ressources, en organisant des colloques et en mettant régulièrement à disposition du public des périodiques d’actualité et des guides thématiques. Leur diffusion se fait de plus en plus sous format numérique.

Pour satisfaire les besoins spécifiques des habitants des ZUS, le programme « équité sociale et territoriale » soutient l’expérimentation de dispositifs novateurs, au regard des politiques de droit commun.

Indicateur n°1 :

2003 2004 2004 2005

Proportion des professionnels de santé concernés participant aux ateliers santé-ville

2006 2008


%

Précisions méthodologiques : - Les premières données, relatives à l’année 2005, seront disponibles dans le projet annuel de performance

annexé au PLF 2007. - Sources des données : délégation interministérielle à la ville – synthèse des données communiquées par les

responsables de budget opérationnel de programme dans le cadre du dialogue de gestion. - Champ : sont pris en compte parmi les professionnels concernés les médecins de ville, les médecins du secteur

hospitalier, les médecins scolaires, les professionnels paramédicaux publics et privés et les pharmaciens exerçant leur activité dans les secteurs géographiques comportant des zones urbaines sensibles.

- Explications sur la construction de l’indicateur : - l’indicateur est calculé en rapportant l’effectif total de professionnels de santé participant aux ASV à l’effectif

des professionnels de santé concernés (public-cible propre à chaque atelier santé-ville) ; - sont considérés comme participant aux ateliers santé-ville, les professionnels de santé ayant participé à au

moins trois réunions de l’atelier santé-ville pendant l’année (année civile).

Indicateur n°2 :

2003 2004 2004 2005

Part des demandeurs d’emploi pris en charge par les équipes emploi-insertion (EEI) ayant accédé au droit commun « emploi-formation »

2006


%

Précisions méthodologiques : Les premières données, relatives à l’année 2005, seront disponibles dans le projet annuel de performances joint au PLF 2007. Sources des données : délégation interministérielle à la ville- synthèse des données communiquées par les responsables de budget opérationnel de programme dans le cadre du dialogue de gestion. Champ : sont pris en compte les demandeurs d’emploi suivis par les équipes emploi-insertion (nombre de prise en charge au cours d’une année).

Calcul de l’indicateur : le nombre de demandeurs d’emploi ayant accédé à une formation professionnelle ou ayant bénéficié d’un contrat de travail (à durée déterminée ou indéterminée) au cours d’une année est rapporté au nombre de demandeurs d’emploi pris en charge par les EEI.

- 88 -


5.2 Les zones d’éducation prioritaires

Objectif n° 69 (du point de vue du citoyen et de l’usager) : Accroître la réussite scolaire des élèves en zones difficiles et des élèves à besoins éducatifs particuliers

Programmes Enseignement scolaire public du premier degré, Enseignement scolaire public du second degré

Cet objectif renvoie à la responsabilité de l’école à l’égard des élèves les plus vulnérables que ce soit en raison de leur trajectoire personnelle, de leurs caractéristiques individuelles ou en raison du contexte social et culturel dans lequel ils évoluent. Il signifie clairement la volonté du système éducatif d'accorder une attention particulière à ces publics, à leur formation et à leur réussite scolaire. C'est un axe fort de la politique éducative qui doit se traduire à tous les échelons de responsabilité par les prises de décisions nécessaires à la mise en œuvre de cet objectif. Cette attention et les mesures qu'elle suppose sont d'ailleurs des éléments constitutifs des politiques publiques, interministérielles, à visée plus large : politiques de la ville, de l'intégration, plan de cohésion sociale, politique relative aux personnes handicapées… et les partenaires du système éducatif -des départements ministériels aux parents d'élèves en passant par les collectivités locales et les nombreuses associations agissant dans ces secteurs- sont très vigilants à la traduction concrète des engagements politiques pris en matière d'éducation et d'égalité des chances.

Les indicateurs retenus ont pour but de vérifier l’impact de l’action mise en œuvre pour favoriser la réussite des élèves scolarisés dans les écoles en ZEP et REP.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Ecarts ZEP-REP - hors ZEP-REP des proportions d’élèves maîtrisant les compétences de base en français et en mathématiques (public 1er degré)

2006


Ecart en français point

Ecart en mathématiques point

Précisions méthodologiques : Source : MENESR-DEP Champ : public, France métro + DOM.

Cet indicateur est à construire, il sera disponible pour le PLF 2008. Il sera établi annuellement à partir de la même évaluation (auprès d'un échantillon national représentatif des élèves des CM2 des écoles publiques) que celle qui conduit à l'indicateur 1du premier objectif.

Pour le français comme pour les mathématiques, cet indicateur mettra en évidence la différence (en points) entre le rapport (x100) du nombre des élèves des ZEP/REP atteignant le score minimal retenu au nombre total des élèves des ZEP/REP de l'échantillon et le rapport (x100) du nombre des élèves hors ZEP et REP atteignant le score minimal retenu au nombre total des élèves hors ZEP et REP de l'échantillon. Les deux indices dont la différence constitue l'indicateur seront assortis d'un intervalle de confiance de + ou - 2 à 3 points au niveau académique ; cet intervalle de confiance sera évidemment moindre au niveau national. Les évolutions de la carte des ZEP/REP ou des modifications importantes de leur composition sociale affecteront la comparabilité de l'indicateur dans le temps.

Le commentaire de cet indicateur présentera l’évolution des valeurs moyennes en ZEP-REP et hors ZEP-REP ; l'interprétation de ses valeurs et de leurs éventuelles évolutions tiendra compte de l'importance des intervalles de confiance évoqués ci-dessus ainsi que d'éventuelles évolutions de la carte des ZEP et de leur composition sociale.

Indicateur n° 2 :

2003 2004 2004 2005

Rapport, entre ZEP-REP et hors ZEP-REP, des proportions d’élèves entrant en 6ème avec au moins un an de retard (public 1er degré)

2006


ratio 1,8 1,8

Précisions méthodologiques : Source : MENESR - DEP Champ : public, France métropolitaine + DOM.

- 89 -


Cet indicateur provisoire est construit à partir du flux d'entrants en 6ème l'année N dans les établissements publics et privés sous contrat pour évaluer la durée de leur parcours jusqu'à l'année N-1 dans les écoles publiques.

Pour plus de lisibilité, cet écart entre ZEP-REP et hors ZEP-REP est calculé en rapport et, pour information, sont présentées ci-dessous les valeurs moyennes en ZEP-REP et hors ZEP-REP

Proportions d'élèves entrant en 6ème avec au moins un an de retard 2002 2003 2004

a. % en ZEP-REP 30,7 30,2 30

b. % hors ZEP-REP 17,6 17,0 17,0

a. entrants en 6ème, venant d'une école publique en éducation prioritaire et ayant au moins un an de retard / entrants en 6ème venant d'une école publique en ZEP-REP

b. entrants en 6ème, venant d'une école publique hors éducation prioritaire et ayant au moins un an de retard / entrants en 6ème venant d'une école publique hors ZEP-REP.

Indicateur n° 3 :

2003 2004 2004 2005

Ecarts ZEP-REP - hors ZEP-REP des proportions d’élèves maîtrisant, en fin de collège, les compétences de bases en français et en mathématiques (public second degré)

2006


en français point

en mathématiques point

Précisions méthodologiques : Sources des données : MENESR - DEP. Champ : public, France métro + DOM. Indicateur à construire, selon les dispositions et échéances décrites pour l'indicateur n° 1

Indicateur n° 4 :

2003 2004 2004 2005

Ecart des taux de réussite au brevet en ZEP-REP / hors ZEP-REP (public second degré)

2006


Ecart (a-b) Point -11,6

a (pour information): Taux de réussite au brevet en ZEP-REP % 67,6

b (pour information): Taux de réussite au brevet hors ZEP-REP % 79,2

Précisions méthodologiques : Sources des données : MENESR - DEP. Champ : public, France métro + DOM. Cet indicateur devrait permettre, sous réserve de satisfaire les conditions de comparabilité liée notamment aux caractéristiques sociales des publics concernés, d’analyser l’ampleur des écarts et leur évolution. Il s'agit d'un indicateur provisoire proposé en attendant que le précédent soit disponible. Il est construit comme suit : écart : a - b

a : (Nombre d'admis au brevet dans les établissements situés en ZEP/REP) / (nombre de présents au Brevet dans les établissements situés en ZEP/REP) x 100.

b : (Nombre d'admis au brevet dans les établissements situés hors ZEP/REP) / ( nombre de présents au Brevet dans les établissements hors ZEP/REP) x 100. Les pourcentages a et b ne peuvent être calculés que pour les seuls candidats et admis sous statut scolaire.

- 90 -


Objectif n° 70 (du point de vue du citoyen / de l’usager / du contribuable) : Contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des élèves

Programme Vie de l’élève

Ce que vivent au quotidien les enfants et adolescents conditionne fortement leur insertion et leur réussite scolaires. De nombreux éléments externes à l’école interfèrent avec la qualité de vie qui leur est nécessaire. L’école a le devoir de les prendre en compte notamment pour accompagner les élèves qui rencontrent des difficultés particulières.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Pourcentage des fonds sociaux utilisés par les établissements en ZEP-REP rapporté au pourcentage d’élèves en ZEP-REP

2006


pourcentage des fonds sociaux utilisés par les établissements en ZEP - REP (a) %

proportion d’élèves du second degré en ZEP-REP (b) % 14,29 14,06

Ratio(a/b)

Précisions méthodologiques : - Source des données : MENSER – DESCO - DEP. - Champ : EPLE; France métropolitaine + DOM

Cet indicateur, à construire, rapproche deux pourcentages :

• le premier est établi à partir de l’exploitation par la DESCO, des informations remontant des académies (première enquête : juin 2005) : - numérateur = montant des crédits de fonds sociaux consommés par les établissements en ZEP/REP - dénominateur = montant des crédits de fonds sociaux consommés par l'ensemble des EPLE

• le second à partir des données disponibles à la DEP : - numérateur = effectifs des élèves des établissements en ZEP/REP - dénominateur = effectifs totaux des EPLE

A terme, les informations relatives à la consommation des crédits par les EPLE seront extraites des systèmes d'information de suivi budgétaire des établissements. Les premières données seront disponibles pour le PLF 2007.

Objectif n° 71 (du point de l’usager) : Améliorer l’encadrement éducatif et les chances de réussite scolaire des élèves les plus en difficulté


Une intervention éducative, culturelle, sociale et sanitaire est souvent nécessaire, en dehors du temps scolaire, afin d’aider la famille à parfaire la construction de la personnalité de l’enfant. C’est à cette nécessité que répondent les équipes de « réussite éducative » (ERE) du programme. Elles visent à donner leurs chances aux élèves ne bénéficiant pas d’un environnement social, familial et culturel favorable à leur réussite, à accompagner ceux qui présentent des signes de fragilité en prenant en compte la globalité de leur environnement. Ces dispositifs s’articulent entre prise en charge individuelle et collective des élèves en difficulté, de la maternelle au collège. Destinés à permettre un suivi individualisé, l’intervention de ces équipes doit permettre de : - mobiliser et coordonner localement un collectif de professionnels sociaux, sanitaires et éducatifs ; - mettre en œuvre, avec les parents, un accompagnement de leurs enfants ; - apporter, si besoin est, un soutien direct aux parents afin de leur permettre d’améliorer les conditions de vie de

leurs enfants et de les aider dans l’exercice de leur fonction éducative ; - conduire, le cas échéant, une action spécifique en direction des mineurs isolés.

- 91 -


Indicateur n°1 :

2003 2004 2004 2005

Evolution des chances de « réussite éducative » des élèves des ZUS

2006 2009


% d’élèves en retard de 2 ans ou plus en 6ème dans les collèges situés en ZUS (a) % 6,23

% d’élèves en retard de 2 ans ou plus en 6ème dans les collèges situés hors ZUS (b) % 3,26

écart (a)-(b) points 2,97 2,68 2,39 1,5

taux de réussite au brevet des collèges des élèves scolarisés en ZUS (a’) % 67,20

taux de réussite au brevet des collèges des élèves scolarisés hors ZUS (b’) % 77,10

écart (a’)-(b’) points -9,90 -8,92 -7,94 -5

taux d’interruptions prématurées de scolarité dans les collèges situés en ZUS et sur lesquels intervient une ERE (a’’)

%

taux d’interruptions prématurées de scolarité dans les collèges situés en ZUS et sur lesquels n’intervient aucune ERE (b’’)

%

taux d’interruptions prématurées de scolarité dans les collèges situés hors ZUS (c’’)

%

écart (a’’)-(b’’) points

écart (b’’)-(c’’) points

Précisions méthodologiques : - Sources des données :

Retards en CE2 : DEP – ministère de l’Education nationale – 2004 (année scolaire 2003-2004) ; Réussite au brevet des collèges : DEP – ministère de l’Education nationale – 2004 (année scolaire 2003-2004) ; Taux d’interruptions prématurées de scolarité : DEP – ministère de l’Éducation nationale – 2004 (année scolaire 2003-2004).

- Champs :

Retards en CE2 : élèves des établissements publics uniquement,

Réussite au brevet des collèges : élèves des établissements publics uniquement,

Taux d’interruptions prématurées de scolarité : élèves des établissements publics uniquement.

Explications sur la construction de l’indicateur : - Réussite au brevet des collèges : la formule de calcul est le rapport du nombre d’élèves diplômés sur le nombre

d’élèves présents à l’examen, - Taux d’interruptions prématurées de scolarité : les élèves interrompant prématurément leur scolarité sont ceux

qui sortent sans diplôme ni qualification de l’école. Leur proportion est calculée à partir du nombre d’élèves qui, un an après la classe de 3ème, n’accèdent à aucune filière de l’enseignement général, technique ou professionnel sans non plus redoubler leur classe. La prise en compte des abandons de scolarité avant la 3ème porte sur des effectifs trop faibles pour constituer un indicateur pertinent. La prise en compte des abandons après la seconde ou en cours de seconde des élèves qui en 3ème étaient scolarisés en ZUS semble plus pertinente tant sur le plan de la qualité statistique que sur celui de sa signification sociologique (on rend ainsi compte du destin scolaire de l’élève). A contrario, échappent à l’indicateur retenu les élèves qui décrocheraient entre la première et la terminale ou en cours de CAP/BEP (année n+2 après la 3ème). Pour autant, cet indicateur pris en écart de situation et en évolution de cet écart (ZUS avec ERE/ZUS sans ERE/hors ZUS) conserve une pertinence descriptive.

- 92 -


5.3 Le développement économique et l’emploi

Objectif n° 72 (du point de vue du citoyen) : Renforcer la mixité fonctionnelle des secteurs prioritaires les plus fragiles en soutenant leur développement économique et la création d’emploi en leur sein


Les zones urbaines sensibles ont été construites, à l’origine, comme des quartiers essentiellement résidentiels. L’enjeu aujourd’hui est de revitaliser ces quartiers en y restaurant une vie économique résidentielle et en favorisant le maintien et le développement des commerces et des services de proximité. Au-delà de cet effort de remise à niveau, l’ambition de la politique de la ville est, de manière plus transversale, de participer, par le développement économique de ces quartiers, à leur restructuration urbaine et à la transformation de leur image, ainsi qu’à leur ouverture sur le reste de l’agglomération en générant des flux de clients, de salariés et d’investissements.

Indicateur n°1 :

2003 2004 2004 2005

Ecart entre la densité du nombre d’établissements exerçant une activité d’industrie, de commerce ou de services dans les ZFU (nombre d’établissements pour 1.000 habitants) et celle constatée dans les unités urbaines correspondantes

2006 2008


Toutes catégories confondues dans les ZFU (a)

Nbre Etab/1000 hab. 36,44

dont commerces de détail et services aux particuliers (a’)


Toutes catégories confondues dans les unités urbaines ayant une ZFU (b)


dont commerces de détail et services aux particuliers (b’)


Ecart toutes catégories confondues (a-b) Nbre Etab/1000 hab. -21,19 -21 -20 -18 -12

Ecart commerces et services (a’-b’) Nbre Etab/1000 hab. -8,78 -8,25 -7,5 -7 -5

Précisions méthodologiques : - Sources de données : Fichiers SIRENE, INSEE et recensement des populations (RGP 1999). Estimations DIV

- Observatoire national des zones urbaines sensibles. - Champ : sont dénombrés les établissements exerçant une activité d’industrie, de commerce ou de services

dans les 38 ZFU (génération 1996) de France métropolitaine ; à partir de 2004, le champ de l’indicateur sera élargi aux 41 nouvelles ZFU. Les commerces et services aux particuliers correspondent aux établissements exerçant une activité de commerce de détail et réparations (code J3 de la nomenclature économique de synthèse) et de services aux particuliers (code P de la nomenclature économique de synthèse).

Lecture : au 1er janvier 2003, les 38 ZFU de France métropolitaine comptaient, pour 1.000 habitants, un peu plus de 36 établissements exerçant une activité d’industrie, de commerce ou de services.

Explications sur la construction de l’indicateur : - Le nombre d’établissements est rapporté à la population vivant dans les ZFU et les unités urbaines

correspondantes dénombrée au recensement de la population de 1999. - Le nombre d’établissements dans les quartiers classés en ZFU est obtenu à partir d’un comptage dans le

répertoire SIRENE des établissements. Les établissements ont été localisés en fonction de leur adresse. Certains établissements n’ont pas pu être localisés avec précision au sein de la commune aussi un redressement statistique a été effectué pour prendre en compte ces cas de non-localisation. Seules les entreprises ne comptant qu’un seul établissement ont pu être prises en compte.

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Indicateur n°2 :

2003 2004 2004 2005

Ecart entre le taux d’évolution du nombre d’emplois salariés existants dans les ZFU et celui constaté dans les unités urbaines correspondantes

2006 2008


dans les ZFU (a) % 0,7

dans les unités urbaines ayant une ZFU (b) % 0,2

écart (b-a) points 0,5 9,6 9,6 11,6 62

Précisions méthodologiques : Sources des données : fichiers SIRENE, INSEE. Estimations DIV - Observatoire national des zones urbaines sensibles. Champ : sont dénombrés les emplois salariés dans les entreprises ne comptant qu’un seul établissement et exerçant une activité d’industrie, de commerce ou de services dans les ZFU ou dans les unités urbaines correspondantes ; les données 2003 ne tiennent compte que des 38 ZFU (première génération) de France métropolitaine.

Lecture : - entre le 1er janvier 2002 et le 1er janvier 2003, le taux de variation du nombre d’emplois salariés des entreprises

mono-établissement exerçant leur activité en ZFU est estimé à + 0,7 %. Ce chiffre est peu significatif car il est relatif à la dernière année de la première génération de ZFU (données France métropolitaine). A partir de 2004, les données relatives à l’ensemble des 85 zones franches urbaines devraient pouvoir être prises en compte ;

- les prévisions d’évolution du nombre d’emplois salariés dans les unités urbaines dotées d’au moins une ZFU sont fondées sur les dernières tendances disponibles , au niveau national, pour 2005 (soit +0,4% par an) (note de conjoncture de l’INSEE – mars 2005) ;

- cible : l’écart devrait être de 62 entre les progressions cumulées sur 5 ans (2004-2008) de l’emploi salarié dans les ZFU, d’une part, et dans les unités urbaines correspondantes, d’autre part.

Explications sur la construction de l’indicateur : le nombre d’emplois salariés est obtenu à partir d’un comptage dans le répertoire SIRENE des établissements exerçant leur activité dans les quartiers classés en ZFU. Les établissements ont été localisés en fonction de leur adresse. Certains établissements n’ont pas pu être localisés avec précision au sein de la commune ; aussi, un redressement statistique a été effectué pour prendre en compte ces cas de non-localisation. Seules les entreprises ne comptant qu’un seul établissement ont pu être prises en compte ( soit 87% des établissements implantés dans les ZFU).

Indicateur n° 3 :

2003 2004 2004 2005

Ecart entre le taux d’évolution annuelle du nombre de demandeurs d’emploi résidant dans les ZUS dans les unités urbaines dotées d’au moins une ZFU et celui constaté dans ces unités urbaines

2006 2008


Dans les ZUS des unités urbaines dotées d’au moins une ZFU (a) % 2,7

Dans les unités urbaines dotées d’au moins une ZFU (b) % 8,2

Ecart (b-a) points 5,5 5,5 5,5 6 7

Précisions méthodologiques : Sources des données : données ANPE-INSEE au 31 décembre de l’année. Demandeurs d’emplois en fin de mois inscrits en catégorie 1.

Explications sur la construction de l’indicateur :

L’indicateur mesure le différentiel entre l’évolution du nombre de demandeurs d’emplois résidant dans les agglomérations ayant une ZFU et l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi résidant dans les ZUS de ces mêmes agglomérations. Lorsque l’indicateur a une valeur positive, l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi a été meilleure dans les ZUS que dans les unités urbaines correspondantes. Lorsque l’indicateur est nul, les ZUS et leur environnement ont connu la même évolution. Lorsque l’indicateur a une valeur négative, l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi a été défavorable aux ZUS par rapport aux unités urbaines correspondantes.

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Pour les ZFU et pour les unités urbaines, l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi est calculée de la façon suivante : taux d’évolution = [(Nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (cat. 1) au 31 décembre de l’année N - Nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (cat. 1) au 31 décembre de l’année N-1) / Nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (cat. 1) au 31 décembre de l’année N-1 ] x 100.

L’indicateur est obtenu en soustrayant au taux d’évolution dans les ZFU au taux d’évolution dans les unités urbaines correspondantes. Périodicité annuelle.

5.4 La rénovation urbaine

Objectif n° 73 (du point de vue du citoyen) : Renforcer l’attractivité du logement en zone urbaine sensible (ZUS)

Programme Rénovation urbaine

Alors que les loyers sont, de manière générale, plus abordables dans les zones urbaines sensibles qu’en dehors de ces zones, la progression de la vacance y est plus rapide qu’ailleurs : dans le parc HLM, elle était, en 1999, de 9% en ZUS contre 5% ailleurs ; dans le parc privé, la vacance atteignait également 9% dans les ZUS contre 7% dans le reste de l’espace urbain. L’interprétation de ce phénomène est complexe ; cependant, il est clair qu’il traduit, en partie au moins, un déficit d’attractivité de ces territoires ou des formes d’habitat qui y sont dominantes. L’objectif est donc de réaffirmer le logement en ZUS comme étape possible du parcours résidentiel des ménages en intervenant aussi bien sur le cadre bâti que sur l’environnement.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Différentiel entre le taux de vacance des logements sociaux en ZUS et celui observé dans les unités urbaines correspondantes

2006 2011


Taux de vacance des logements sociaux constaté dans les ZUS (a) % 9

Taux de vacance des logements sociaux constaté dans les unités urbaines (b) % 5

Différentiel du taux de vacance des logements sociaux (a-b) points 4 5,6 6,9 0

Précisions méthodologiques : Sources des données : INSEE - enquête « logement » (prochaine mise à jour par l’enquête « logement » 2006) ; calculs de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles. Champs : France métropolitaine.

Explications sur la construction de l’indicateur : la vacance du logement est déterminée par l’enquêteur (sont pris en compte les logements sans occupant à la date de l’enquête, qu’ils soient disponibles ou non pour la vente ou la location) ; le nombre de logements vacants est rapporté au nombre total de logements (sociaux ou privés) présents à la date d’enquête dans la zone de référence (les ZUS ou l’ensemble des unités urbaines dans leur définition de 1999). Les logements sociaux sont les logements du parc HLM.

Pour information : en 2002, le taux de vacance des logements sociaux constaté dans les ZUS était de 9 %, celui constaté dans les unités urbaines était de 5%. Le différentiel du taux de vacance des logements sociaux était donc de 4 points.

Objectif n° 74 (du point de vue de l’usager) : Améliorer le cadre de vie des zones urbaines sensibles. Programme Rénovation urbaine

D’un point de vue strictement urbanistique, l’amélioration des conditions de vie dans un quartier dépend, au-delà de la qualité du logement, des efforts consentis par les pouvoirs publics au titre des transports collectifs et des déplacements, de l’aménagement des espaces extérieurs, de la valorisation de l’environnement, ainsi que de la lutte contre les principales sources de nuisance que sont la pollution, le bruit ou les dangers de la circulation.

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La finalité est de rendre, aux yeux des habitants, l’environnement aussi agréable dans les ZUS que dans le reste de leur agglomération. La qualité de l’environnement d’un logement dépend : - de l’ampleur des nuisances auxquelles il est exposé (bruit, pollutions, manque de propreté), - de la performance des dessertes et de la richesse en équipements du quartier dans lequel il se trouve.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Différentiel entre l’indice de satisfaction des habitants des ZUS quant à la qualité de l’environnement de leur logement et celui constaté dans les unités urbaines correspondantes

2006 2011


Indice de satisfaction constaté en ZUS (a) points n.d. n.d.

Indice de satisfaction constaté dans les unités urbaines correspondantes (b) points n.d. n.d.

Différentiel entre ces deux scores (a-b) points

Précisions méthodologiques : Sources des données : INSEE -enquête permanente sur les conditions de vie (janvier) à partir de 2005.

L’indicateur doit être fourni annuellement. Les premières données, relatives à l’année 2005, seront fournies dans le projet annuel de performances joint au PLF 2007.

Le champ couvert par l’enquête concerne l’ensemble des personnes de 15 ans et plus résidant en France métropolitaine.

Sont prises en compte les réponses à la question « Selon vous, votre quartier […] est-il concerné par les problèmes suivants : » et sont additionnées, pour obtenir un score, les proportions de réponses positives aux cinq modalités suivantes : le bruit ; la pollution (pollution de l’air, pollution des sols, qualité de l’eau, etc. ) ; le quartier mal desservi ou mal équipé ; l’environnement dégradé (mal entretenu, manque de propreté) ; les dangers de la circulation. Puis, est calculée la différence entre le score obtenu à partir des réponses des habitants des agglomérations ayant une ZUS et le score obtenu à partir des réponses des habitants des ZUS.

L’indicateur final est ainsi compris entre - 5 et + 5. Une valeur positive indique une meilleure opinion des habitants des quartiers en ZUS sur l’environnement de leur logement. Une valeur négative indique une opinion plus négative de la part des habitants des ZUS par rapport aux habitants des autres quartiers des agglomérations.

Objectif n° 75 (du point de vue du citoyen et du contribuable) : Concentrer la mise en œuvre du programme de rénovation urbaine sur les secteurs les plus fragiles.

Programme Rénovation urbaine

Parmi les 751 zones urbaines sensibles et les quartiers ayant obtenu une dérogation ministérielle, l’ANRU, opérateur du programme, a pour mission de traiter les quartiers les plus vulnérables, et de concentrer son action sur les secteurs présentant les caractéristiques urbaines, sociales et économiques les plus préoccupantes. Il a été décidé qu’elle consacrerait 70 % de son budget à la rénovation des 188 quartiers qui concentrent les plus grandes difficultés sociales et économiques, et 20% pour environ 200 autres quartiers confrontés à d’importantes difficultés (secteurs relevant du « 2ème cercle de priorité »). Enfin, 10 % de son budget seront consacrés au traitement par opérations isolées (hors convention) des autres quartiers en ZUS.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Part des crédits mobilisés pour la rénovation urbaine des 188 zones prioritaires

2006 2011


Part des crédits réservés aux 188 sites prioritaires % 74,46 70

Part des crédits consacrés aux sites relevant du 2ème cercle de priorité % 21,53 20

Part des crédits consacrés aux autres ZUS et sites dérogatoires % 4,01 10

- 96 -



Sources des données : délégation interministérielle à la ville - agence nationale pour la rénovation urbaine.

Explications sur la construction de l’indicateur : - les 188 sites prioritaires sont les quartiers situés dans les zones de redynamisation urbaine de plus de 4.000

habitants, dans des zones urbaines sensibles de plus de 9.000 habitants et les quartiers non classés en ZUS mais ayant antérieurement bénéficié d’un grand projet de ville.

- en termes de prévisions, ne sont prises en compte que les seules conventions effectivement approuvées par le conseil d’administration ou le comité d’engagement de l’ANRU.

- en termes de réalisations, la quote-part des crédits mobilisés en faveur de ces trois catégories de secteurs d’intervention est déterminée à partir des engagements comptables pris dans l’année (sous la forme d’une décision attributive de subvention).

Les chiffres communiqués en prévision 2004 sont supérieurs aux valeurs cible, les dossiers des 188 sites prioritaires ayant été les premiers à avoir été traités (étant donné que des dynamiques nées des anciens grands projets de ville et opérations de renouvellement urbain étaient déjà à l’œuvre sur ces territoires).

6 Les actions en faveur de l’outre mer

Objectif n° 76 (du point de vue du citoyen et du contribuable) : Lutter contre l’exclusion du marché du travail des publics les plus éloignés de l’emploi.

Programme Emploi outre-mer

Cet objectif d’efficacité socio-économique traduit la priorité identifiée par le ministère de l’outre-mer de réduire durablement le niveau du chômage dans les départements et collectivités d’outre-mer, au travers de la mise en œuvre de mesures adaptées. Il s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de l’emploi et de lutte contre l’exclusion. Le ministère suit au travers de l’indicateur n° 1 l’insertion des publics les plus éloignés de l’emploi et l’efficacité des mesures déployées. Au travers de l’indicateur n° 2, il s'agit de favoriser la concentration des dispositifs mis en œuvre par le service public de l’emploi local sur les publics prioritaires définis par le ministère.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Pourcentage des publics prioritaires qui bénéficient, 6 mois après la sortie de la mesure, d’une solution durable au regard de l’emploi

2006 2008


% 60 60

Précisions méthodologiques : - Source des données : CNASEA, ANPE. - Explications sur la construction de l’indicateur : Ce pourcentage ne peut s’estimer qu’au travers d’études de

cohortes. La solution durable est un CDD supérieur à 6 mois, un CDI, une action de formation qualifiante.

Indicateur n° 2 :

2003 2004 2004 2005

Part des publics prioritaires demandeurs d’emploi de longue durée dans les bénéficiaires des contrats aidés CES, CEC, CAE non marchand et CAE marchand mis en œuvre par le ministère de l’outre-mer

2006 2008


% 26 27 28 28 29 29

Précisions méthodologiques : Source des données : Syracuse (système d’information du ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement). Explications sur la construction de l’indicateur : Il s’agit de la part des publics demandeurs d’emploi de longue durée (> 24 mois d’inscription) recensés dans le nombre total des bénéficiaires de chaque type de contrats aidés ciblés dans l’indicateur.

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Indicateur n° 3 :

2003 2004 2004 2005

Part des publics prioritaires allocataires du RMI dans les bénéficiaires des contrats aidés CES, CEC, CAE non marchand et CAE marchand mis en oeuvre par le ministère de l’outre-mer

2006 2008


% 24 25 27 30 32 32

Précisions méthodologiques : Sources des données : Syracuse (système d’information du ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement) Explications sur la construction de l’indicateur : il s’agit de la part des publics allocataires du RMI recensés dans le nombre total des bénéficiaires de chaque type de contrats aidés ciblés dans l’indicateur.

Objectif n° 77 (du point de vue du citoyen et du contribuable) : Promouvoir le secteur marchand au sein des mesures aidées.


Le ministère de l’outre-mer entend privilégier le recours aux mesures aidées à destination du secteur marchand en orientant vers ce secteur les publics cibles bénéficiaires des dispositifs aidés dans le secteur non marchand. Cette orientation est en cohérence avec la loi de programme pour l’outre-mer qui entend promouvoir un développement économique durable fondé sur une logique d’activité et de responsabilité, et non d’assistanat.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Part de bénéficiaires de mesures aidées pour le secteur marchand sur le total de bénéficiaires de mesures aidées

2006 2008


% 17 22 20 23 25 25

Précisions méthodologiques : - Source des données : Syracuse (Système d’information du ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du

logement). - Explications sur la construction de l’indicateur : L’indicateur rapporte le nombre de personnes ayant

bénéficié de mesures aidées dans le secteur marchand au total des personnes ayant bénéficié de mesures aidées.

Objectif n° 78 (du point de vue du citoyen) : Assurer la réussite du parcours de formation socio-éducative et professionnelle des volontaires du SMA


L'action du SMA se caractérise par l'association d'une formation à caractère éducatif et citoyen, nécessaire à l'acquisition d'un «référentiel de comportement», avec une formation professionnelle aussi concrète que possible, afin de ne pas replacer les jeunes dans un système éducatif où ils ont déjà échoué. Elle est renforcée par l'accompagnement permanent des volontaires, basé en partie sur l'internat et sur un suivi individualisé.

Le ministère a défini un indicateur afin de mesurer l’insertion des volontaires du SMA dans chacune des collectivités d’outre-mer où il est présent.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Taux d’insertion des volontaires en fin de contrat.

2006 2008


% 64 70 65 70 70 80

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Précisions méthodologiques : Source des données : Source interne : tableau de suivi des corps SMA. Explications sur la construction de l’indicateur : Par volontaires, il faut entendre volontaires stagiaires et techniciens. L'insertion se concrétise par un emploi en entreprise ou une entrée dans un autre dispositif de formation à la sortie du SMA (fin de contrat).

Objectif n° 79 (du point de vue du citoyen) : Mieux répondre au besoin de logement social Programme Conditions de vie outre-mer

Le premier indicateur vise à identifier le nombre de logements aidés financés qui ont été livrés à l’issue d’un cycle « normal » de production estimé à 3 ans. Si ce délai est dépassé, cela signifie que le cycle de production a connu des perturbations qu’il importe de corriger afin que les programmes de construction de logements sociaux à destination des populations ultramarines soient réalisés dans des temps raisonnables pour répondre aux besoins. Les prévisions de 2006 ont été établies sur la base de moyennes calculées localement par les DDE sur les délais de productions des opérations livrées au cours des années 2002 à 2004, corrigées d’un objectif d’amélioration de 3 à 5%. Pour améliorer les résultats de cet indicateur, les services de l’État accentueront leur effort sur l’accompagnement des opérateurs dans la phase de montage des opérations et exerceront un suivi renforcé des chantiers en cours. Dans ce cadre, une accélération des délais de paiement des acomptes en cours de chantier sera mise en œuvre.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Taux de logements neufs livrés dans un délai de 3 ans

2006 2009


Guadeloupe % 60 95

Guyane % 70 95

Martinique % 90 95

La Réunion % 50 95

Mayotte % 70 95

Précisions méthodologiques : Source des données : Directions départementales de l’équipement. Explications sur la construction de l’indicateur : Le délai part de la date d’engagement de subvention, pour se terminer à la date de livraison

Indicateur n° 2 :

2003 2004 2004 2005

Taux de logements réhabilités dans un délai d’un an

2006 2009


Guadeloupe % 50 85

Guyane % 50 85

Martinique % 80 85

La Réunion % 50 85

Mayotte % 80 85

Précisions méthodologiques : Source des données : DDE Explications sur la construction de l’indicateur : Le délai part de la date d’engagement de subvention, pour se terminer à la date de réception des travaux ouvrant droit à la subvention.

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Objectif n° 80 (du point de vue du citoyen) : Offrir une couverture complémentaire maladie aux personnes disposant de faibles ressources

Programme Conditions de vie outre-mer

Cet objectif traduit l’effort du ministère de l’outre-mer pour permettre aux personnes des départements d’outre-mer les plus démunies financièrement d’avoir droit à la protection complémentaire en matière de santé ou de pouvoir accéder aux soins dans le secteur libéral. Dans la mesure où la part essentielle de l’action est consacrée à la contribution au financement du relèvement du plafond de la CMU complémentaire dans les départements d’outre-mer, l’indicateur choisi est en rapport direct avec ce dispositif, financé par le ministère de l’outre-mer mais géré par le fonds CMU.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Taux de recours à la CMU complémentaire du fait de la majoration du plafond parmi les personnes éligibles

2006 2008


% 8,1 8.1 11,3 8,1 8,1 8,1

Précisions méthodologiques : Source des données : Source externe : Fonds CMU et autres organismes de sécurité sociale Explications sur la construction de l’indicateur : Cet indicateur socio-économique est le rapport entre le nombre de personnes bénéficiaires de la CMU complémentaire du fait de la majoration du plafond et le total des bénéficiaires de minima sociaux. Par minima sociaux, il faut entendre : l’allocation parent isolé ; l’allocation adulte handicapé ; le revenu minimum d’insertion ; l’allocation de solidarité spécifique ; l’allocation d’insertion ; le minimum vieillesse ; le minimum invalidité ; l’assurance veuvage. Dans la mesure où les bénéficiaires du RMI ont droit à la CMU, il convient de déduire cette population du nombre de personnes éligibles à la CMU complémentaire pour apprécier le nombre de personnes entrées dans les critères d’éligibilité de la CMU complémentaire du fait du relèvement du plafond.

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Axe 3 : Mobiliser l’ensemble des acteurs

Objectif n° 81 (du point de vue du citoyen) : Promouvoir la prise en compte de la lutte contre l’exclusion par les différents acteurs concernés et développer l’évaluation des politiques mises en œuvre


Choix de l’objectif :

La mobilisation des acteurs et la mise en cohérence des interventions représentent des conditions indispensables à la réussite des politiques de lutte contre l’exclusion, qui nécessitent une approche globale des situations des personnes.

Choix de l’indicateur n°1 : L’indicateur vise à mesurer les actions menées dans une approche transversale de la lutte contre l’exclusion par les différents ministères.

Choix de l’indicateur n°2 : Afin de favoriser l’émergence d’une observation sociale locale partagée, la DGAS encourage le développement de coordinations régionales de l’observation sociale afin d’apporter un outil d’aide à la définition, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques sociales. L’objectif est d’amener chaque région à mettre en place une plate-forme régionale de coordination de l’observation réunissant a minima quatre collèges (services de l’Etat, collectivités locales, organismes de protection sociale, associations) chargée notamment de définir un programme de travail concerté.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Nombre de travaux coordonnés ou animés par la DGAS, concernant la situation des populations vulnérables et mis en œuvre par les ministères sectoriels

2006


Nombre

Précisions méthodologiques : Tableau de bord, enquête Source des données : DGAS

L’indicateur est en construction. Les premières données, relatives à l’année 2006, seront disponibles dans le PAP joint au PLF 2007.

Indicateur n° 2 :

2003 2004 2004 2005

Nombre de régions dotées d’un programme de travail concerté entre les différents partenaires des plates-formes régionales de coordination de l’observation sociale, constituées à minima de quatre collèges (services de l’Etat, collectivités locales, organismes de protection sociale, associations)

2006 2008


nombre 12 14 18

Précisions méthodologiques : Remontée annuelle via les Directions Régionales des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS) de fiches de présentation des coordinations régionales de l’observation sociale précisant leur identité, les travaux à leurs acquis, le bilan de l’année N –1 et le programme prévisionnel de travail de l’année N.

Eléments d’explication des prévisions : la montée en charge programmée correspond à une extrapolation de celle constatée les dernières années. Source des données : DGAS//DRASS

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Objectif n° 82 (du point de vue du citoyen) : Favoriser le lien social par la promotion de la vie associative et l’engagement citoyen


La lutte contre l’exclusion repose en partie sur le travail de proximité des réseaux associatifs auprès des personnes en difficulté. Par la présence de leurs adhérents dans les quartiers en difficulté, leur maillage territorial, les réseaux associatifs concourent à (re)créer et à développer le lien social entre les différentes composantes de la société.

Choix de l’indicateur : L’indicateur permet de rendre compte du développement de la qualité de l’intervention des associations en mesurant les efforts réalisés pour la formation des bénévoles et l’amélioration de la participation des usagers. La formation des bénévoles et la possibilité qui leur est offerte par la loi du 17 janvier 2002 de faire prendre en compte le temps de bénévolat dans une démarche de validation des acquis de l’expérience sont un élément fort pour améliorer le service rendu aux usagers et ouvrent des perspectives de qualification susceptibles de déboucher sur un emploi notamment dans les métiers du travail social. La participation des usagers à la définition, à la conduite et à l’évaluation des actions mises en œuvre à leur intention est une caractéristique forte de l’action des associations dont le développement doit être encouragé par les pouvoirs publics. C’est par ailleurs un gage de qualité des interventions.

Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Nombre de conventions partenariales signées avec des associations locales intervenant auprès des publics en difficulté, incluant des indicateurs de qualité (nombre de bénévoles ayant bénéficié d’une formation dans l’année (dont ceux s’engageant dans une VAE), prise en compte de l’expression des personnes en difficulté / nombre total de conventions partenariales signées avec des associations locales intervenant auprès des publics en difficulté

2006 2008


% 50 80

Précisions méthodologiques : nombre de conventions signées avec des associations locales intervenant auprès des publics en difficulté qui répondent aux conditions fixées dans l’indicateur rapporté au nombre total de conventions signées avec des associations locales intervenant auprès des publics en difficulté. Eléments d’explication des prévisions : les prévisions sont évaluatives s’agissant d’un indicateur qui n’était pas suivi jusqu’à ce jour. Elles devront être actualisées pour le PAP 2007. Sources des données : DGAS, DDASS. Remontée annuelle via les Directions Départementales et Régionales des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS et DRASS).

Objectif n° 83 (du point de vue du citoyen) : Garantir une qualification adaptée par la certification des compétences professionnelles requises dans l’exercice d’un métier du travail social


Il s’agit d’aider les personnes exclues, en situation de maltraitance ou de perte d'autonomie, handicapées ou inadaptées afin de promouvoir la cohésion sociale et le développement social. Cette prise en charge justifie la mise à disposition de professionnels dotés d’une qualification spécifique puisqu’elle s’adresse à des publics fragiles. L’un des principaux enjeux pour l’avenir dans le champ des formations sociales est d’assurer l’attractivité des métiers. En effet, le secteur, déjà confronté à des difficultés de recrutement, devra faire face dans les prochaines années à des départs massifs en retraite alors même que la tendance au développement de l’emploi observée depuis plusieurs années ne semble pas devoir faiblir ou s’inverser. Il appartient à l'Etat, dans le cadre des diplômes de travail social qu'il crée et organise, de déterminer les compétences professionnelles nécessaires à l'exercice des métiers du travail social et de garantir ainsi une qualification adaptée à la prise en charge et à l'accompagnement de personnes en situation de fragilité.

Choix de l’indicateur n°1 : Cet indicateur doit permettre de vérifier la pertinence de l’action de l’Etat en matière de certification en s’assurant que les professionnels diplômés permettent de répondre qualitativement aux besoins.

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Indicateur n° 1 :

2003 2004 2004 2005

Taux d’insertion professionnelle des diplômés de travail social dans un emploi correspondant au métier ciblé par le diplôme

2006 2007


% 80

Précisions méthodologiques : les données ne seront pas disponibles avant 2007. Pour chaque diplôme : nombre de diplômés ayant un emploi correspondant au métier ciblé par le diplôme année n + 1 / nombre de diplômés en année n. Source des données : DGAS/DRASS/DREES. Enquête annuelle auprès des diplômés du travail social un an après l’obtention de leur diplôme.

Eléments d’explication des prévisions : les prévisions sont évaluatives s’agissant d’un indicateur qui n’était pas suivi jusqu’à ce jour. Elles devront être actualisées pour le PAP 2007.

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Annexe 1 : Politiques concourant à l’inclusion sociale - crédits hors Etat

Programme « Offre de soins et qualité du système de soins » La plus grande partie des actions menées au titre de ce programme sont financées sur le budget de l'assurance maladie, le budget de l'Etat n'intervenant que pour moins de 1 % du total des dépenses effectuées au titre de l'offre de soins. Toutefois, il apparaît opportun que différents dispositifs financés par l’assurance maladie mais s’adressant aux publics en difficultés figurent en annexe du DPT.

Egalité d'accès à des soins de qualité

La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits du malade et à la qualité du système de santé, pose que « le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis en œuvre par tous les moyens disponibles au bénéfice de toute personne. » « Les professionnels, les établissements et les réseaux de santé, les organismes d’assurance maladie ou tous autres organismes participant à la prévention et aux soins, et les autorités sanitaires contribuent, avec les usagers, à développer la prévention, garantir l’égal accès de chaque personne aux soins nécessités par son état de santé et assurer la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible. » (article L. 1110-1 du code de la santé publique). Il est précisé également qu’« aucune personne ne peut faire l’objet de discriminations dans l’accès à la prévention et aux soins. » (article L. 1110-3)

Une mission du service public hospitalier

Au nombre de ses missions, le service public hospitalier a celle de concourir « à la lutte contre l'exclusion sociale, en relation avec les autres professions et institutions compétentes en ce domaine, ainsi que les associations qui œuvrent dans le domaine de l'insertion et de la lutte contre l'exclusion, dans une dynamique de réseaux » (article L.6112-1, 7° du code de la santé publique). Ces établissements « garantissent l'égal accès de tous aux soins qu'ils dispensent. Ils …veillent à la continuité de ces soins, en s'assurant qu'à l'issue de leur admission ou de leur hébergement, tous les patients disposent des conditions d'existence nécessaires à la poursuite de leur traitement. A cette fin, ils orientent les patients sortants ne disposant pas de telles conditions d'existence vers des structures prenant en compte la précarité de leur situation. Ils ne peuvent établir aucune discrimination entre les malades en ce qui concerne les soins… » (article L. 6112-2 du code de la santé publique).

L’organisation des soins ne cible pas un type de population particulier. Si l’impact du phénomène de précarité sur la maladie ne peut être nié, le droit commun s’applique et tout malade est pris en charge par le service public au titre de sa pathologie et de ses besoins spécifiques, ce qui implicitement revient à prendre en compte la situation de précarité dans laquelle il peut se trouver temporairement ou durablement.

Il convient de s’assurer de l’effectivité de ce droit fondamental dans les établissements de santé. Il appartient aux agences régionales de l'hospitalisation (ARH) d’intégrer dans les schémas régionaux d'organisation (SROS) la dimension sociale et environnementale dans l’analyse des problématiques du terrain pour faciliter la création et le développement des réseaux de santé agissant en cohérence avec les besoins des personnes en situation de précarité.

L'effectivité de l’égalité d’accès aux soins et la prise en charge médicale des personnes en situation de précarité dans les établissements de santé

Les mesures mises en œuvre visent à :

- intégrer la dimension de précarité dans la prise en charge en urgence ;

- affirmer le rôle des permanences d'accès aux soins de santé (PASS) dans les territoires de santé ;

- développer les réseaux de santé pour créer une dynamique centrée autour du patient en situation de précarité ;

- sensibiliser et former les professionnels de santé afin qu’ils intègrent le fait social à la dimension sanitaire de leur mission.

Les permanences d’accès aux soins de santé (PASS)

Les PASS sont mises en place, en application de l’article L. 6112-6 du code de la santé publique, au sein des établissements publics de santé et des établissements de santé privés participant au service public hospitalier. Leur rôle est de faciliter l’accès au système de santé des personnes en situation de précarité, de leur assurer une qualité de prise en charge et de suivi, dans une approche pluri-professionnelle, et de les accompagner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits, en étroite coordination avec les acteurs sanitaires et sociaux tant internes qu'externes.

A ce jour, on peut évaluer à 400 le nombre de permanences d’accès aux soins de santé existantes et à 16 M€ les crédits (inscrits en loi de financement de la sécurité sociale) accordés aux établissements pour leur création.

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Annexe 2 : Evaluation des crédits consacrés à la politique transversale

Moyens consacrés en

2005 Moyens prévus pour 2006

Programmes du DPT • Actions du programme

CP (en M€) soit, en % de

l’action AE

(en M€) CP

(en M€) soit, en % des AE de l’action

Politiques en faveur de l’inclusion sociale

Prévention de l’exclusion 59 008 274 100 % 60 008 274 60 008 274 100 %•

Actions en faveur des plus vulnérables 713 522 745 100 % 741 115 245 740 863 460 100 %•

• Conduite et animation de la politique de lutte contre l’exclusion

33 221 066 100 % 31 828 266 32 048 266 100 %

Actions en faveur des familles vulnérables

• Soutien en faveur des familles monoparentales 862 770 350 100 % 875 000 000 875 000 000 100 %

Handicap et dépendance

• Incitation à l’activité professionnelle 2 099 760 000 100 % 2 229 570 000 2 229 570 000 100 %

• Ressources d’existence 4 837 526 843 94 % 5 162 005 443 5 162 005 443 94 %

Accueil des étrangers et intégration

Intégration 214 699 796 100 % 219 249 056 219 249 056 100 %•

Aide à l’accès au logement

Aides personnelles1 4 661 100 000 90 % 4 596 300 000 4 596 300 000 90 %•

Accompagnement des publics en difficulté2 695 500 9,25 % 709 155 709 155 9,27 %•

Développement et amélioration de l’offre de logement

• Construction locative et amélioration du parc3 113 082 000 12,8 % 122 760 000 136 309 250 14,43 %

• Lutte contre l’habitat indigne4 21 200 000 100 % 20 000 000 18 000 000 100 %

1- Le logement des publics en difficulté s’effectuant essentiellement en secteur locatif, seuls sont répertoriés dans le DPT les crédits de l’action n°1 affectés aux aides personnelles versées aux locataires et aux résidents des foyers. 2- Seuls sont répertoriés dans le DPT les crédits de l’action affectés au soutien des réseaux associatifs œuvrant pour l’insertion par le logement des personnes défavorisées, des handicapés et des gens du voyage, ainsi que la subvention au GIP habitat et intervention sociale qui a pour objet, en région Ile de France, de contribuer au relogement de familles ou de personnes sans toit ou mal logés au sens de l’article 1er de la loi du 31 mai 1990. 3- Sont répertoriés, dans le DPT, les crédits de cette action correspondant uniquement aux subventions pour la production de logements PLAI (prêt locatif aidé d’intégration), aux 30% du montant des subventions PLUS (prêt locatif à usage social) dans la mesure où 30% des logements financés en PLUS sont destinés au logement des ménages dont les ressources sont inférieures à 60 % des plafonds, aux subventions PALULOS pour la réhabilitation de foyers de travailleurs migrants, aux subventions pour l’humanisation et la réhabilitation des places d’hébergement d’urgence et aux subventions pour les missions de maîtrise d’œuvre urbaine et sociale des « PDALPD ». 4- Sont répertoriés, dans le DPT, la totalité des crédits relevant de cette action qui vise au traitement des logements insalubres, menaçant ruine ou exposés aux risques du plomb ainsi qu’aux opérations de résorption de l’habitat insalubre (RHI).

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l’action AE

(en M€) CP


Rénovation urbaine

• Logements participant à la rénovation urbaine

98 500 000 100 % 213 500 000 133 000 000 100 %

• Aménagement des quartiers participant à la rénovation urbaine

128 100 000 100 % 91 500 000 100 000 000 100 %

Equité sociale et territoriale et soutien

• Prévention et développement social 247 384 428 100 % 199 350 980 219 240 980 100 %

• Revitalisation économique et emploi 382 818 951 100 % 352 050 000 357 360 000 100 %

Accès et retour à l’emploi5

• Indemnisation des demandeurs

d’emploi et rapprochement de l’offre et de la demande d’emploi

2 767 141 295 100 % 2 887 405 078 2 865 905 078 100 %

• Mise en situation d’emploi des publics fragiles

4 381 891 320 100 % 4 628 684 922 4 236 499 422 100 %

Développement de l’emploi6

• Allègement de cotisations sociales * 17 833 640 000 100 % 569 090 000 569 090 000 100 %

• Promotion de l’emploi 194 903 074 100 % 311 444 000 311 444 000 100 %

Accompagnement des mutations économiques, sociales et démographiques7

• Anticipation des mutations et

développement de la mobilité professionnelle

627 677 799 100 % 539 523 857 529 523 857 100 %

• Amélioration de l’accès des actifs à la qualification

4 234 834 340 100 % 3 855 944 064 3 855 944 064 100 %

* : En 2006, les allègements généraux de charges sociales sont financés par une affectation de recettes à hauteur de 18,9 Mds € à la sécurité sociale.

5- Pour ce programme, les pourcentages de crédits concourant à l’inclusion sociale seront affinés dans le DPT produit à l’occasion du PLF 2007. 6- Pour ce programme, les pourcentages de crédits concourant à l’inclusion sociale seront affinés dans le DPT produit à l’occasion du PLF 2007. 7- Pour ce programme, les pourcentages de crédits concourant à l’inclusion sociale seront affinés dans le DPT produit à l’occasion du PLF 2007.

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l’action AE

(en M€) CP


Vie de l’élève

• Vie scolaire et éducation à la responsabilité8

• Santé scolaire 269 413 908 100 % 332 349 193 332 349 193 100 %

• Action sociale 649 055 173 100 % 614 135 083 614 135 083 100 %

• Accueil et services aux élèves9

Enseignement scolaire public du premier degré

• Enseignement élémentaire10

Besoins éducatifs particuliers 1 250 203 672 100 % 1 382 520 492 1 382 520 492 100 %•

Enseignement scolaire public du second degré

• Enseignement en collège11

• Besoins éducatifs particuliers 1 046 088 241 100 % 1 033 339 271 1 033 339 271 100 %

• Aide à l’insertion professionnelle 35 976 888 100 % 49 299 409 49 299 409 100 %

Enseignement privé du premier et du second degrés

• Dispositifs spécifiques de scolarisation 131 847 592 100 % 142 859 593 142 859 593 100 %

• Actions sociales en faveur des élèves

67 984 200 100 % 68 052 200 68 052 200 100 %

Accès au droit et à la justice

• Aide juridictionnelle 299 714 000 97,16 % 289 478 300 298 478 300 92,5 %

• Développement de l’accès au droit et du réseau judiciaire de proximité

4 243 235 40 % 5 056 624 5 056 624 40 %

Aide aux victimes12110 000 44 % 350 000 350 000 100 %•

8- Part non chiffrable actuellement 9- Part non chiffrable actuellement 10- Part non chiffrable actuellement 11- Part non chiffrable actuellement 12- Plan national en faveur des publics fragilisés, co-financé sur crédits de droit commun et du Fonds social européen

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l’action AE

(en M€) CP


Protection judiciaire de la jeunesse

• Mise en œuvre des mesures judiciaires : mineurs délinquants

242 946 023 100 % 335 828 005 335 828 005 100 %

• Mise en œuvre des mesures

judiciaires : mineurs en danger et jeunes majeurs

308 963 149 100 % 259 502 282 259 502 282 100 %

Administration pénitentiaire

• Accueil des personnes en détention13 1 000 000 0,21 % 1 125 915 1 125 915 0,22 %

• Accompagnement et réinsertion des

personnes placées sous main de justice14

10 773 000 14,23 % 10 936 349 10 936 349 14,19 %

Protection maladie

• Accès à la protection maladie complémentaire

660 577 667 100 % 323 533 150 323 533 150 100 %

• Aide médicale de l’Etat 233 480 000 100 % 233 480 000 233 480 000 100 %

Santé publique et prévention

• Pilotage de la politique de santé publique

• Déterminants de santé

• Pathologies à forte mortalité / morbidité

• Qualité de vie et handicap

Égalité entre les hommes et les femmes

L’égalité professionnelle (FGIF)1533 000 0,7 % 33 000 33 000 0,7 %•

• L’égalité en droits et en dignité16 2 398 500 22 % 2 398 500 2 398 500 22 %

13- Les montants inscrits correspondent à la sous-action « Maintien des liens familiaux ». 100 % des crédits de cette sous-action sont consacrés à l’inclusion sociale compte tenu du fait qu’il s’agit de familles de détenus particulièrement démunies et fragilisées. 14- Les montants inscrits correspondent à la sous-action « Formation professionnelle ». Le critère retenu pour la répartition des crédits est le taux de personnes sans diplôme (données issues de l’action de repérage de l’illettrisme au cours de l’année 2004). 15- Le montant inscrit correspond à la part de crédits consacrés à la mobilisation du Fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d’entreprise à l'initiative des femmes (FGIF). 16- Le montant inscrit correspond à la part des crédits consacrés : - à l’accueil téléphonique des femmes en situation de violences et socio-économiquement précaires par les permanences téléphoniques nationales (478 500 € en direction de la Fédération nationale solidarité femmes et du Collectif féministe contre le viol) - aux personnes reçues dans les permanences d’information juridique des Centres d’information sur les droits des femmes en situation socio-économique précaire, dont titulaires de minima-sociaux (1 920 000 en direction des CIDF et du CNIDFF).

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l’action AE

(en M€) CP


Tourisme

• Accès aux vacances 4 666 056 100 % 3 845 000 3 708 000 100 %

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

• Soutien à l’éducation artistique17

• Actions spécifiques en faveur des publics

20 900 000 16 800 000 75,6 %

• Actions spécifiques en faveur de l’aménagement du territoire18

Jeunesse et vie associative

• Promotion des actions en faveur de la jeunesse

11 765 247 22,3 % 11 765 247 11 765 247 22,2 %

Sport

• Promotion du sport pour le plus grand nombre19

3 141 443 9,4 % 3 188 563 3 188 563 6,6 %

Emploi outre-mer

• Mesures d’insertion et aides directes à l’emploi

411 380 792 100 % 616 666 032 421 655 211 100 %

Conditions de vie outre-mer

• Logement 173 000 000 100 % 270 000 000 173 000 000 100 %

• Sanitaire et social 34 400 000 36,9 % 30 900 000 30 900 000 34,55 %

Totaux * 50 366 639 567 33 748 580 548 33 002 364 692

* : En 2006, les allègements généraux de charges sociales sont financés par une affectation de recettes à hauteur de 18,9 Mds € à la sécurité sociale.

17- Difficultés pour le responsable de programme à évaluer la part des crédits consacrés à l’inclusion sociale pour cette action. 18- Difficultés pour le responsable de programme à évaluer la part des crédits consacrés à l’inclusion sociale pour cette action. 19- Le soutien à la pratique sportive des « publics cibles » (personnes handicapées, jeunes filles et femmes, publics socialement défavorisés) relevant de l’action est également financé par le Fonds National de Développement du Sport (FNDS) à hauteur de 17 607 244 € en 2005. Après la disparition du FNDS au 1er janvier 2006, cet effort sera relayé par le Centre National de Développement du Sport (CNDS) à hauteur de 17 703 118 € en 2006. La différence de pourcentage entre 2005 et 2006 s’explique par la forte augmentation des crédits de l’action (+ 54 %), due à l’intégration d’une partie des crédits du FNDS au budget de l’Etat à partir du 1er janvier 2006.

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Annexe 3 : Table de correspondance entre les objectifs du DPT et les objectifs des PAP

N° de l’objectif du DPT

Nom du programme N° du programme

N° de l’objectif du PAP

1 • Politiques en faveur de l’inclusion sociale 177 -






7 • Accès et retour à l’emploi 102 2




11 • Enseignement scolaire public du second degré 141 3



14 • Développement de l’emploi 133 1



17 • Accompagnement des mutations économiques, sociales et démographiques 103 4







24 • Politiques en faveur de l’inclusion sociale 177 2

25 • Actions en faveur des familles vulnérables 106 4

26 • Handicap et dépendance 157 3

27 • Développement et amélioration de l’offre de logement 135 1



30 • Aide à l’accès au logement 109 1


32 • Aide à l’accès au logement 109 2

33 • Protection maladie 183 1

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34 • Protection maladie 183 3

35 • Santé publique et prévention 204 7

36 • Vie de l’élève 230 2

37 • Santé publique et prévention 204 5

38 • Enseignement scolaire public du premier degré 140 1


40 • Accès au droit et à la justice 101 1

41 • Accès au droit et à la justice 101 3

42 • Protection judiciaire de la jeunesse 182 1




46 • Administration pénitentiaire 107 4

47 • Administration pénitentiaire 107 6


49 • Transmission des savoirs et démocratisation de la culture 224 2



52 • Jeunesse et vie associative 163 3

53 • Sport 219 3

54 • Sport 219 4

55 • Tourisme 223 4



58 • Enseignement scolaire public du premier degré • Enseignement scolaire public du second degré • Enseignement privé du premier et du second degrés

140, 141, 139 2, 2, 3


60 • Handicap et dépendance 157 2


62 • Enseignement scolaire public du premier degré • Enseignement scolaire public du second degré • Enseignement privé du premier et du second degrés

140, 141, 139 2, 2, 3

63 • Accueil des étrangers et intégration 104 3

64 • Accueil des étrangers et intégration 104 4

65 • Egalité entre les hommes et les femmes 137 3



68 • Equité sociale et territoriale et soutien 147 3

69 • Enseignement scolaire public du premier degré • Enseignement scolaire public du second degré

140,141 2, 2


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73 • Rénovation urbaine 202 1



76 • Emploi outre-mer 138 3



79 • Conditions de vie outre-mer 123 1

80 • Conditions de vie outre-mer 177 3




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Documents

Document de politique transversale Inclusion socialealize.finances.gouv.fr/budget/plf2006/jaunes/pdf/DPTIS.pdf · La vie des personnes en difficulté témoigne de cheminements marqués