2
316 Posters / Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 295–369 (0,02 g/L), LDH (2124 UI/L) et bilirubine (69,2 mg/L) élevés. Au vu des signes cliniques associés (pic fébrile, teint ictérique, urines porto, diarrhées, douleurs abdominales...), transfert de la patiente aux soins intensifs. Le titre de l’anti- B sérique avant transfusion était dans les limites inférieures de la normale (32) et l’hémolyse clinique et biologique a débuté de manière concomitante à l’accroissement du titre qui a atteint 2048 à j17. La récupération était complète à j23. Conclusion.– Lors d’incompatibilité ABO, les réactions transfusionnelles sont le plus souvent immédiates et aiguës, surtout lors d’une transfusion massive. Les RTH retardées sont rares et liées à une réponse anamnestique d’un taux d’anti- A/B pré-transfusionnel faible. Le cas présenté est peu commun d’une part, parce qu’il rend compte d’une RTHR alors que la quantité de CE ABO-incompatibles transfusée était importante (±1000 mL) et d’autre part, parce que l’hémolyse semble majoritairement intravasculaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.084 P075 Génotypage HNA-3a/3b par PCR en temps réel : étude sur une population de donneurs de sang en région Rhône-Alpes A. Marijon , D. Rigal , S. Monnier , C. Marthinet , E. Guinchard EFS Rhône-Alpes, Bron cedex, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Guinchard) Les anticorps anti-HNA3a peuvent être à l’origine de cas sévères de transfusion- related acute lung injury (TRALI) lorsqu’ils sont présents dans des produits sanguins labiles transfusés à des patients présentant l’antigène HNA-3a à la surface de leurs polynucléaires neutrophiles. Ces anticorps sont présents chez des donneurs de phénotype 3b (génotype b/b) immunisés contre l’antigène leu- cocytaire HNA-3a essentiellement à la suite d’une grossesse non compatible (phénotype 3a ou 3a/3b). Les phénotypes HNA3a et 3b résultent d’un single nucleotide polymorphism (SNP) c.461G>A (NCBI db SNP rs2288904) sur l’exon 7 du gène SLC44A2 (19p13.1) codant pour p.Arg154Gln sur la protéine choline transporter-like protein 2 (CTL2). Dans un premier temps, le génotypage HNA 3a/b par PCR en temps réel est mis au point en se basant sur un article de Bowens et al. [1]. Dans un second temps, l’objectif est d’étudier la prévalence des génotypes HNA 3a/a, HNA 3a/b et HNA 3b/b dans une population de donneurs de sang en région Rhône-Alpes. Référence [1] Bowens, et al. Transfusion 2012;52:2368–74. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.085 P076 Il y a-t-il un intérêt à l’exploration du gène RHD des patients de phénotype : RH-1, 2, -3, -4, 5 (ddCCee) et RH -1, -2, 3, 4, -5 (ddccEE) ? E. Durieux-Roussel , M. Silvy , I. Dettori , V. Ferrera , P. Bailly , J. Chiaroni , J. Gouvitsos EFS Alpes Méditerranée, Marseille, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Durieux-Roussel) Introduction.– Analyse rétrospective (du 1 er janvier 2010 au 31 décembre 2012) des patients de l’EFSAM de phénotype ddCCee ou ddccEE et ayant bénéficié d’une exploration complémentaire en biologie moléculaire du RHD. Méthodes.– Sérologiques : hémagglutination en microplaque d’hématies magné- tisées Duolys ® Diagast et/ou en support filtration BioVue® System OCD. Moléculaires : détection des variants RHD associés à un antigène RH1faible/partiel réalisée, avant décembre 2010, par PCR multiplex SNaPshot, depuis janvier 2011, réalisée avec le kit BeadChip RhD (BioArray Solutions, Immucor) en première intention. Dans les deux cas, PCR/séquenc ¸age si néces- saire. Résultats.– Trente dossiers ont été analysés sur 47 patients présentant ces phé- notypes : – 19 patients ont un phénotype RH-1 confirmé : génotype d/d (63,3 %) ; – six patients (20 %) présentent un antigène RH1 variant (DAR, Del RHD, RHD variant inclassable, RHD de type 15) à considérer comme négatif en contexte transfusionnel comme obstétrical ; – cinq patients (16,6 %) présentent un antigène RH1 de type faible 1 ou 3 pour lesquels le conseil transfusionnel et obstétrical a pu être adapté compte tenu du faible risque d’allo immunisation. Conclusion.– L’indication de l’exploration moléculaire du RHD pourrait être étendue aux patients ddCCee ou ddccEE (hommes et femmes) en présence ou non d’une ambiguïté réactionnelle RH1. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.086 P077 Fréquence de l’allo-immunisation chez les patients thalassémiques pris en charge au centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de Rabat (Maroc) A. Zidouh , S. Achargui , M. Hakam , K. Hajjout , M. Benajiba Centre national de transfusion sanguine, Rabat, Maroc Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Zidouh) Mots clés : Alloimmunisation ; Thalassémie ; Transfusion ; Maroc Objectif.– Cette étude rétrospective vise la description des allo-immunisations chez les patients thalassémiques suivis au CRTS de Rabat et les facteurs qui les ont favorisés. Méthodes.– L’étude a concerné 96 patients atteints de thalassémies majeures suivis à l’hôpital d’enfants de Rabat. Les données collectées sont : l’âge, le sexe, le type de CGR transfusés, le nombre d’années de transfusion, l’âge au début de la transfusion, la recherche des agglutinines irrégulières (RAI) et la spécificité des alloanticorps. Résultats.– Cinquante-trois pour cent des patients (n = 50) sont de sexe masculin et 47 % (n = 46) sont de sexe féminin. La médiane d’âge est de 11 ans (deux et 28 ans). La fréquence de l’alloimmunisation est de 17,07 %. Les allo-anticorps déve- loppés sont dirigés contre les antigènes érythrocytaires des systèmes RH, Kell, Duffy, Kidd et Lutheran : 32 % anti-E, 10 % anti-C, 5 % anti-c, 22 % anti-K, 16 % anti-Jka, 5 % anti-Fya, 5 % anti-Fyb et 5 % anti-Lua. L’étude de la RAI a montré que 12 anticorps ont disparu au moment de l’étude. Parmi eux, les anti-Jka et les anti-Fya qui sont à l’origine d’accidents hémolytiques graves. Conclusion.– Les thalassémiques nécessitent une prise en charge immuno- hématologique adaptée et des CGR isophénotypes, compatibles et déleucocytés afin de prévenir l’alloimmunisation. En plus, la connaissance de l’historique immuno-hématologique des patients immunisés est primordiale pour éviter, par stimulation, les accidents hémolytiques post-transfusionnels. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.087 P078 Dosage de sCD62P dans les concentrés plaquettaires du centre régional de transfusion sanguine de Sousse (Tunisie) : influence du mode de production C. Aloui a , C. Sut b , J. Fagan b , A. Prigent b , F. Cognasse c , C.-A. Arthaud b , T. Chakroun d , S. Jemni-Yacoub d , S. Laradi c,, O. Garraud c a GIMAP-EA3064, faculté de médecine, 42023, université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France b EFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, France c EFS Auvergne-Loire et GIMAP-EA3064, faculté de médecine, université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France d Centre régional de transfusion sanguine, Sousse, Tunisie Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Laradi) Introduction.– Les plaquettes sanguines sont désormais reconnues comme des cellules qui ont non seulement une fonction hémostatique, mais aussi un rôle dans la défense de l’hôte, l’inflammation et l’immunité. Lors de la préparation et de la conservation des concentrés plaquettaires, les plaquettes libèrent de

Dosage de sCD62P dans les concentrés plaquettaires du centre régional de transfusion sanguine de Sousse (Tunisie) : influence du mode de production

  • Upload
    o

  • View
    233

  • Download
    2

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Dosage de sCD62P dans les concentrés plaquettaires du centre régional de transfusion sanguine de Sousse (Tunisie) : influence du mode de production

3 et Bi

(caB(ààClRAqts

h

P

GuA

∗A

Lrssdc(L((pDaD3RR[

h

P

Ip-EJ

∗A

IddMtMRdIsRn

––vt–lfCén

h

P

FttA

∗A

MOcoMslldRe2LlD1aaChais

h

P

Dc(CTa

Sb

c

Sd

∗A

16 Posters / Transfusion Clinique

0,02 g/L), LDH (2124 UI/L) et bilirubine (69,2 mg/L) élevés. Au vu des signesliniques associés (pic fébrile, teint ictérique, urines porto, diarrhées, douleursbdominales. . .), transfert de la patiente aux soins intensifs. Le titre de l’anti-

sérique avant transfusion était dans les limites inférieures de la normale32) et l’hémolyse clinique et biologique a débuté de manière concomitantel’accroissement du titre qui a atteint 2048 à j17. La récupération était complètej23.onclusion.– Lors d’incompatibilité ABO, les réactions transfusionnelles sont

e plus souvent immédiates et aiguës, surtout lors d’une transfusion massive. LesTH retardées sont rares et liées à une réponse anamnestique d’un taux d’anti-/B pré-transfusionnel faible. Le cas présenté est peu commun d’une part, parceu’il rend compte d’une RTHR alors que la quantité de CE ABO-incompatiblesransfusée était importante (±1000 mL) et d’autre part, parce que l’hémolyseemble majoritairement intravasculaire.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.084

075

énotypage HNA-3a/3b par PCR en temps réel : étude surne population de donneurs de sang en région Rhône-Alpes. Marijon , D. Rigal , S. Monnier , C. Marthinet , E. Guinchard ∗

EFS Rhône-Alpes, Bron cedex, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (E. Guinchard)

es anticorps anti-HNA3a peuvent être à l’origine de cas sévères de transfusion-elated acute lung injury (TRALI) lorsqu’ils sont présents dans des produitsanguins labiles transfusés à des patients présentant l’antigène HNA-3a à laurface de leurs polynucléaires neutrophiles. Ces anticorps sont présents chezes donneurs de phénotype 3b (génotype b/b) immunisés contre l’antigène leu-ocytaire HNA-3a essentiellement à la suite d’une grossesse non compatiblephénotype 3a ou 3a/3b).es phénotypes HNA3a et 3b résultent d’un single nucleotide polymorphism

SNP) c.461G>A (NCBI db SNP rs2288904) sur l’exon 7 du gène SLC44A219p13.1) codant pour p.Arg154Gln sur la protéine choline transporter-likerotein 2 (CTL2).ans un premier temps, le génotypage HNA 3a/b par PCR en temps réel est mis

u point en se basant sur un article de Bowens et al. [1].ans un second temps, l’objectif est d’étudier la prévalence des génotypes HNAa/a, HNA 3a/b et HNA 3b/b dans une population de donneurs de sang en régionhône-Alpes.éférence

1] Bowens, et al. Transfusion 2012;52:2368–74.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.085

076

l y a-t-il un intérêt à l’exploration du gène RHD desatients de phénotype : RH-1, 2, -3, -4, 5 (ddCCee) et RH1, -2, 3, 4, -5 (ddccEE) ?. Durieux-Roussel ∗, M. Silvy , I. Dettori , V. Ferrera , P. Bailly ,. Chiaroni , J. Gouvitsos

EFS Alpes Méditerranée, Marseille, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (E. Durieux-Roussel)

ntroduction.– Analyse rétrospective (du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012)es patients de l’EFSAM de phénotype ddCCee ou ddccEE et ayant bénéficié’une exploration complémentaire en biologie moléculaire du RHD.éthodes.– Sérologiques : hémagglutination en microplaque d’hématies magné-

isées Duolys® Diagast et/ou en support filtration BioVue® System OCD.oléculaires : détection des variants RHD associés à un antigèneH1faible/partiel réalisée, avant décembre 2010, par PCR multiplex SNaPshot,epuis janvier 2011, réalisée avec le kit BeadChip RhD (BioArray Solutions,

mmucor) en première intention. Dans les deux cas, PCR/séquencage si néces-aire.ésultats.– Trente dossiers ont été analysés sur 47 patients présentant ces phé-otypes :

Icde

ologique 20 (2013) 295–369

19 patients ont un phénotype RH-1 confirmé : génotype d/d (63,3 %) ;six patients (20 %) présentent un antigène RH1 variant (DAR, Del RHD, RHDariant inclassable, RHD de type 15) à considérer comme négatif en contexteransfusionnel comme obstétrical ;cinq patients (16,6 %) présentent un antigène RH1 de type faible 1 ou 3 pour

esquels le conseil transfusionnel et obstétrical a pu être adapté compte tenu duaible risque d’allo immunisation.onclusion.– L’indication de l’exploration moléculaire du RHD pourrait êtretendue aux patients ddCCee ou ddccEE (hommes et femmes) en présence ouon d’une ambiguïté réactionnelle RH1.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.086

077

réquence de l’allo-immunisation chez les patientshalassémiques pris en charge au centre régional deransfusion sanguine (CRTS) de Rabat (Maroc). Zidouh ∗, S. Achargui , M. Hakam , K. Hajjout , M. Benajiba

Centre national de transfusion sanguine, Rabat, MarocAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (A. Zidouh)

ots clés : Alloimmunisation ; Thalassémie ; Transfusion ; Marocbjectif.– Cette étude rétrospective vise la description des allo-immunisations

hez les patients thalassémiques suivis au CRTS de Rabat et les facteurs qui lesnt favorisés.éthodes.– L’étude a concerné 96 patients atteints de � thalassémies majeures

uivis à l’hôpital d’enfants de Rabat. Les données collectées sont : l’âge, le sexe,e type de CGR transfusés, le nombre d’années de transfusion, l’âge au début dea transfusion, la recherche des agglutinines irrégulières (RAI) et la spécificitées alloanticorps.ésultats.– Cinquante-trois pour cent des patients (n = 50) sont de sexe masculint 47 % (n = 46) sont de sexe féminin. La médiane d’âge est de 11 ans (deux et8 ans).a fréquence de l’alloimmunisation est de 17,07 %. Les allo-anticorps déve-

oppés sont dirigés contre les antigènes érythrocytaires des systèmes RH, Kell,uffy, Kidd et Lutheran : 32 % anti-E, 10 % anti-C, 5 % anti-c, 22 % anti-K,6 % anti-Jka, 5 % anti-Fya, 5 % anti-Fyb et 5 % anti-Lua. L’étude de la RAImontré que 12 anticorps ont disparu au moment de l’étude. Parmi eux, les

nti-Jka et les anti-Fya qui sont à l’origine d’accidents hémolytiques graves.onclusion.– Les thalassémiques nécessitent une prise en charge immuno-ématologique adaptée et des CGR isophénotypes, compatibles et déleucocytésfin de prévenir l’alloimmunisation. En plus, la connaissance de l’historiquemmuno-hématologique des patients immunisés est primordiale pour éviter, partimulation, les accidents hémolytiques post-transfusionnels.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.087

078

osage de sCD62P dans les concentrés plaquettaires duentre régional de transfusion sanguine de SousseTunisie) : influence du mode de production. Aloui a, C. Sut b, J. Fagan b, A. Prigent b, F. Cognasse c, C.-A. Arthaud b,. Chakroun d, S. Jemni-Yacoub d, S. Laradi c,∗, O. Garraud c

GIMAP-EA3064, faculté de médecine, 42023, université de Saint-Étienne,aint-Étienne, FranceEFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, FranceEFS Auvergne-Loire et GIMAP-EA3064, faculté de médecine, université deaint-Étienne, Saint-Étienne, FranceCentre régional de transfusion sanguine, Sousse, TunisieAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (S. Laradi)

ntroduction.– Les plaquettes sanguines sont désormais reconnues comme desellules qui ont non seulement une fonction hémostatique, mais aussi un rôleans la défense de l’hôte, l’inflammation et l’immunité. Lors de la préparationt de la conservation des concentrés plaquettaires, les plaquettes libèrent de

Page 2: Dosage de sCD62P dans les concentrés plaquettaires du centre régional de transfusion sanguine de Sousse (Tunisie) : influence du mode de production

et Bi

neaMdpjdbdRdmClpqlmd

h

P

GCCOa

b

c

S∗A

LsplTdtpLdcmrCrdtuCrdrtl

h

P

Dt

MM

∗A

IddcIsD–2–SdR(2tàqCCtig

h

P

IYCa

Fb

∗A

LcddtrAdgtnlDcidllqdrcv

Posters / Transfusion Clinique

ombreux médiateurs biologiquement actifs, tels que le CD40 ligand solublet l’interleukine 8. Les plaquettes et leurs médiateurs libérés sont clairementssociés à des altérations immunitaires et hémostatiques chez le receveur.atériel et méthodes.– Nous avons collecté 62 concentrés plaquettaires stan-

ards (CPS) au centre de transfusion de Sousse. Nous avons étudié la réactivitélaquettaire selon la date de stockage par rapport aux jours de distribution (j0 à5) à l’aide du marqueur d’activation plaquettaire CD62p soluble dont le dosageans les surnageants des PRP a été réalisé par la technique ELISA. Un test Tivarié a permis de comparer les concentrations en sCD62p selon les jours deistribution.ésultats.– Nous avons observé une activation spontanée des plaquettes au coursu stockage (j1 à j5) et une sécrétion de sCD62p en concentration significative-ent élevée à partir de j3.onclusion et perspectives.– Ces résultats ne concordent pas avec ceux de la

ittérature des pays procédant à une leuco-réduction in process qui ne retrouventas d’augmentation significative en sCD62p. Plusieurs explications sont évo-uées. Cette étude sera complétée par le dosage d’IL-8 et de RANTES. En effet,e prochain objectif sera de comparer les concentrations des protéines immuno-

odulatrices secrétées par les plaquettes au cours de la préparation et du stockagees CPS.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.088

079

énotypage simultané de quatre polymorphismes du gèneD40L par la technique de Tetra-ARMS PCR. Aloui a, C. Sut b, J. Fagan b, A. Prigent b, F. Cognasse c, S. Laradi c,∗,. Garraud c

GIMAP-EA3064, faculté de médecine, 42023, Saint-Étienne, FranceEFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, FranceEFS Auvergne-Loire et GIMAP-EA3064, faculté de médecine, université deaint-Étienne, Saint-Étienne, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (S. Laradi)

e couple CD40/CD40 ligand (CD40L) joue un rôle important dans plu-ieurs pathologies, telles que l’athéro-thrombose et aussi les réactionsost-transfusionnelles. La molécule CD40L est un facteur modulateur dans’immunité innée et adaptative, exprimé principalement par les lymphocytes

activés et les plaquettes sanguines. CD40L soluble pourrait être à l’originee certains effets indésirables chez le receveur (EIR). La susceptibilité géné-ique à l’information post-transfusionnelle plaquettaire pourrait être liée à desolymorphismes du couple CD40/CD40L.e génotypage de quatre polymorphismes du gène CD40L a été réalisée à l’aidee la technique Tetra-ARMS (Amplification Refractory Mutation System) PCRhez 200 donneurs de sang (EFS Auvergne-Loire). Seize amorces, judicieuse-ent choisies, ont été associées dans une seule réaction d’amplification dont la

évélation a été réalisée par électrophorèse sur gel d’agarose 2 %.ette méthode validée au préalable par séquencage, s’avère être extrêmement

apide et économique. Toutefois, les étapes préliminaires de mise au point sontélicates mais essentielles pour l’optimisation de la technique : gradients deempératures d’hybridation, de concentrations des amorces et/ou de l’ADN,tilisation de MgCl2-BSA-DMSO.e travail nous permet d’étudier les haplotypes du gène CD40L et aussi de

echercher un éventuel déséquilibre de liaison entre quatre polymorphismeses régions régulatrices 5′UTR : rs3092952 A>G, rs3092948 C>G et 3′UTR :s3092929 A>C et rs3092920 G>T. Les variants génétiques observés (dont cer-ains liés à l’expression protéique de CD40L) pourraient être impliqués dans’apparition d’une EIR après transfusion plaquettaire.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.089

080

istribution des gènes KIR activateurs dans la population

unisienne

h

ologique 20 (2013) 295–369 317

. Bani ∗, J. Saket , M. Chaabane , G. Cherif , H. Bellali , A. Jeridi ,

. Maamar , H. Kaabi , S. HmidaCentre national de transfusion sanguine, Tunis, TunisieAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (M. Bani)

ntroduction.– Les récepteurs Killer immunoglobulin like receptors (KIR) sontes glycoprotéines exprimées à la surface des cellules Natural Killer (NK) ete certains sous-ensembles de cellules T. Ces récepteurs jouent un rôle dans leontrôle de la réponse immunitaire. Ils interagissent avec les molécules HLA-clqui modulent l’activité cytolytique des cellules NK. Ils sont codés par des gènesitués sur le chromosome 19q13.4.ans le présent travail, nous nous sommes proposés :d’étudier la distribution de l’ensemble des gènes activateurs KIR2DS4, 2DS1,DS2, 2DS3, 2DS5 et 3DS3 dans la population tunisienne ;de comparer les résultats trouvés à ceux rapportés dans d’autres populations.ujets et méthodes.– Deux cent donneurs de sang non apparentés, ont fait l’objete notre étude. Le génotypage KIR a été réalisé par une technique de PCR-SSP.ésultats et discussion.– Les résultats trouvés montrent que le gène KIR2DS4

94,4 %) est plus fréquent que les autres gènes. Les gènes 3DS1, 2DS1, 2DS2,DS3 sont présents avec des fréquences de 65,4 %, 65,4 %, 64,4, 60 %, respec-ivement. Quant au gène 2DS5, il est le moins fréquent avec une valeur égale

13,4 %. La fréquence du gène 2DS4 est très proche des Africains. La fré-uence du gène 2DS5 est de loin inférieure à celle rapportée aussi bien chez lesaucasiens que chez les Africains.onclusion.– Les connaissances acquises sur la diversité des gènes KIR activa-

eurs propre à notre population contribuerait à la compréhension des réactionsmmunologiques et des complications cliniques inhérentes observées lors de lareffe de CSH.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.090

081

dentification de nouveaux variants dans le gène ABO. Fichou a,∗, C. Le Marechal a, D. Jamet a, I. Dupont a, M. Hennion b,. Ferec a

Établissement francais du sang, région Bretagne, Inserm U1078, Brest,ranceÉtablissement francais du sang, région Nord-de-France, Lille, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (Y. Fichou)

e système sanguin érythrocytaire ABO a une importance capitale en méde-ine transfusionnelle. Il est lié à la présence de motifs glycosylés portés pares protéines ou lipides à la surface des érythrocytes, et dont la nature dépende la structure d’une glycosyltransférase codée par le gène ABO. Les « A-ransférases » et « B-transférases » catalysent respectivement le transfert desésidus N-acétylgalactosamine et galactose qui caractérisent les phénotypes

et B, tandis que l’absence de ces résidus lorsque l’enzyme n’est pas pro-uite ou non-fonctionnelle définit le phénotype O. La séquence primaire duène ABO détermine donc directement la spécificité du polypeptide biosyn-hétisé et permet de prédire le phénotype d’un individu à partir de la séquenceucléotidique du gène. Au-delà des allèles de référence (A101, B101 et O01),es bases génétiques respectives de nombreux variants ont été caractérisées.ans le cadre d’une analyse moléculaire du gène ABO par séquencage direct

hez 138 donneurs de phénotype A faible, huit nouveaux variants ont pu êtredentifiés chez 12 individus : cinq variants faux-sens, un variant d’épissage eteux variants silencieux. Un variant faux-sens affecte un acide aminé danse domaine N-terminal cytosolique tandis que les quatre autres concernente large domaine catalytique. L’étude in silico du variant d’épissage suggèreu’il perturbe la séquence consensus du site donneur en abolissant le site’interaction du facteur activateur d’épissage SRp55, contribuant ainsi à alté-er le processus d’épissage cellulaire. De prochaines études permettront dearactériser plus précisément l’impact fonctionnel respectif de ces nouveauxariants.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.091