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DOSSIER DE PRESSE Conférence de presse du 07 avril 2011

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DOSSIERDE PRESSE

Conférence de presse du 07 avril 2011

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Il s'agit d'appuyer l'action menée sur le terrain pour combattre laviolence dans les stades et en dehors. Cette campagne se veutcomplémentaire de ce qui déjà a été fait, aussi bien d'un point devue opérationnel que juridique et administratif.

Après la répétition des incidents graves au cours des deux der-nières saisons, et en particulier le décès d’un supporter du PSGle 28 février 2010, une politique de tolérance zéro contre la vio-lence est actuellement menée et elle s'avère efficace. Le nombred'incidents a fortement diminué. Pour autant, nous ne devons

pas relâcher nos efforts dans ce domaine.

En plus de la répression indispensable visant à sortir les délin-quants des stades, une action de prévention est également menée.Cette campagne de sensibilisation et d'information en fait partie.

C'est une opération conjointe ministère de l’Intérieur - LFP – UCPFcar la lutte contre la violence est l'affaire de tous. Cette campagnesouligne l’engagement commun et sans précédent du pouvoirsportif et des pouvoirs publics dans la lutte contre la violence.

02 I SORTONS LA VIOLENCE DU STADE - conférence de presse du 07 avril 2011

“SORTONS LA VIOLENCE DU STADE”

POURQUOI CETTE CAMPAGNE ?

1. UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION

Il s'agit de lancer un message ferme : “Sortons la violence duStade”.

Ce slogan, qui est la signature de la campagne, constitue le traitd'union entre le film et les affiches. Il a pour objet de marginaliserles supporters violents qui prennent le football en otage, de ciblerles comportements inadmissibles et de rappeler qu'ils sont punispar la loi. Le stade n'est pas une zone de non droit.

Ne sont pas seulement visées les violences physiques, maisaussi le racisme, avec les différentes formes de discrimination,ainsi que la pyrotechnie, en raison du danger qu'elle représente.

Les fauteurs de trouble sont une petite minorité dans les stades.Il était donc hors de question de stigmatiser l'ensemble desspectateurs.

Pour autant, la campagne s'adresse à tous les publics : rappelerque certains comportements sont dangereux et qu'ils sont pas-sibles de poursuites pénales doit en susciter le rejet.

Il s'agit aussi de briser l'influence que des spectateurs violentspeuvent avoir sur d'autres spectateurs : s'il est ridicule d'être vio-lent, il est encore plus ridicule de copier les violents. Tel est aussile sens du message.

2. OBJECTIFS DE LA CAMPAGNE

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Le ton est différent pour les affiches et le film, adapté à la spéci-ficité de ces vecteurs de communication :

Les affiches présentent un visuel impactant et un volet répres-sif, avec le rappel à la loi. Elles sont signées par les trois parties(ministère de l’Intérieur, LFP, UCPF).

Le film se veut explicite, sans pour autant utiliser d'image deviolence. Il vise à montrer que la fréquentation d'un stade estsynonyme de fête et à isoler les comportements violents. Sanscommentaire moralisateur, ce contraste en images entre les deuxtypes de comportement se suffit à lui-même.

Pour souligner la différence qui apparait dans le film entre lesspectateurs qui aiment le football et ceux qui aiment d'abord laviolence – collectivement festifs d'un côté et individuellementagressifs de l'autre - le slogan de la campagne, “Sortons la vio-lence du Stade”, aurait aussi pu être : “Rendons le football auxvrais supporters !”.

Le film sera diffusé à la télévision, chez nos diffuseurs, surInternet, sur les sites web des trois partenaires et ceux des clubs,ainsi que sur les écrans géants des stades. L'affiche sera dispo-sée par les clubs dans les stades et par le ministère de l’Intérieurdans un certain nombre de lieux publics.

3. PRINCIPES DE LA CAMPAGNE

Ce n'est pas le football qui crée la violence. La violence estmalheureusement présente dans notre société qui la commu-nique au football et non l'inverse. Le football n'en est que lereflet, voir l'amplificateur, compte tenu de son effet de loupemédiatique alors qu'en réalité, il peut être un formidable vecteurde fraternité.

Les incidents n'affectent qu'un tout petit nombre de rencontrespuisque chaque année la LFP organise 800 matches pour 10 mil-lions de spectateurs mais lorsqu'ils se produisent, les dégâtsdans l’opinion sont considérables.

Si la première des responsabilités pour la Ligue et les clubs estd’assurer la sécurité, la lutte contre la violence est aussi une luttepour l’image du football professionnel. Il en va d'enjeux morauxet économiques.

Moraux : le football professionnel, vitrine du football de masse,fait rêver des millions d’enfants. Il doit donc être exemplaire.Economiques : le football ne peut se développer durablementque si son image est suffisamment attractive auprès des prati-quants, du public, des acteurs économiques et des décideurspolitiques.

5. LA LUTTE CONTRE LA VIOLENCE : UN COMBAT VITAL

Les incidents graves s'étaient multipliés au cours des deux der-nières saisons. La sécurité des spectateurs et des joueurs étaitmenacée. L'effet était désastreux sur l'image du football qui n'enpouvait plus d'être sali par des comportements inadmissibles etd'être pris en otage par des individus n’ayant d'autre but que laviolence.

Face à cette situation, il n'y avait pas assez d'interdictions destade qui est la seule mesure réellement efficace. A la fin de l'an-née 2009, il n'y avait que 200 interdictions judiciaires et adminis-tratives en France alors qu'on en comptait 3 000 en Angleterre.

Si les interdictions de stade devaient être plus nombreuses, leurdurée devait aussi être allongée. Par ailleurs, il ne fallait plus hési-ter à avoir recours à la loi de juillet 2006 qui permet la dissolutiondes groupes violents.

Enfin, pour plus d'efficacité, l'ensemble des actions de lutte contrele hooliganisme devait être coordonnée au niveau national. C'estpourquoi un service de police spécialisé a été créé, la DivisionNationale de Lutte contre le Hooliganisme. Des Sectionsd’Intervention Rapide ont également vu le jour afin de renforcer lescapacités d’intervention des forces de police dans les stades. Il fal-lait d'abord identifier les fauteurs de troubles afin de cibler larépression.

Ainsi, dés la fin de la saison 2009-2010, le nombre d'interdictionsde stade a triplé passant de 200 à 600 tandis que des groupesde supporters violents ou racistes étaient dissous.

Un an après la recrudescence des incidents et le décès du suppor-ter du PSG, le bilan fait apparaître que les mesures prises ont été effi-

caces puisque les incidents de toute nature ont grandement diminué.

Enfin, aujourd'hui, nous enregistrons une nouvelle évolution posi-tive avec le renforcement récent par le législateur des disposi-tions anti-hooliganisme contenues dans la loi LOPPSI 2 à l'initia-tive du ministère de l'Intérieur.

De son côté, le football se devait d'être irréprochable. Beaucoupavait été fait en quelques années avec la généralisation de lavidéo surveillance ou la systématisation des palpations de sécu-rité. Mais il fallait aller plus loin.

Ainsi, sur recommandation de l'UCPF et de la commission de dis-cipline de la LFP, les clubs ont décidé de renforcer leur collabora-tion avec la police pour identifier les fautifs et de porter plaintesystématiquement contre eux et non plus non plus contre X.

Par ailleurs, la commission de discipline de la LFP s'est montréetrès déterminée en retirant des points au classement lors d'inci-dents à caractère raciste, ce qui reste unique à ce jour en Europe.

Parallèlement à la répression, une action de prévention et d’édu-cation a été menée avec les clubs, notamment en matière delutte contre la discrimination. Un partenariat a été signé avec laLICRA incluant la mise en place, en octobre dernier, d'un numé-ro de téléphone (01 45 08 08 08) appelant les spectateurs vic-times ou témoins à dénoncer les actes racistes dans et autourdes enceintes. Nous avons aussi eu des contacts récents avecSOS Racisme qui soutient, comme nous, la politique courageu-se menée par le PSG et son Président Robin Leproux. Une char-te a également été signée avec Paris Foot Gay, reprise locale-ment par des clubs de plus en plus nombreux.

4. BILAN DE LA LUTTE CONTRE LA VIOLENCE

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LES AFF ICHESTrois affiches seront déployées dans lesstades et les lieux publics dès ce mois d'avril.Ces trois visuels différents (le fumigène, lesiège, le boulon) sont accompagnés chacund'un rappel à la loi et sont signés par les troisacteurs de cette campagne, le ministère del'Intérieur, la LFP et l'UCPF.

L'affiche sur les fumigènes cite ainsi l'articleL332-8 du Code du Sport spécifiant qu'intro-duire, détenir ou faire usage d'engins pyro-technique dans une enceinte sportive peutêtre puni d'une peine d'emprisonnement detrois ans, de 15000€ d'amende et d'une inter-diction de stade.

L’affiche avec le boulon reprend de son côtél’article L332-6 du Code du Sport qui préciseque le fait de provoquer des spectateurs à lahaine ou à la violence à l’égard de l’arbitre,d’un joueur ou d’une toute autre personne estpuni d’un an d’emprisonnement, de 15 000€d’amende et d’une interdiction de stade.

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L E F I LM

Une campagne pour sensibiliser les supporters

L’idée est de décrédibiliser les comporte-ments violents en montrant que les hooli-gans ne sont pas de vrais supporters. Unecampagne créé par CLM BBDO, agencepassionné de football qui a fait appel autalentueux réalisateur anglais Colin O’Toolepour mettre en images cette histoire dansun style réaliste qui respire le foot.

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Pour le ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivitésterritoriales et de l'Immigration, la lutte contre les violences dansles stades constitue une priorité qui se concrétise par :Une concertation réaffirmée avec les instances du football

professionnel, que ce soit au niveau national, par des rencontresrégulières place Beauvau, ou au niveau local, par l'intermédiairedes préfets et des équipes dirigeantes des clubs de Ligue 1 et deLigue 2 ;Une action de terrain déterminée mobilisant des services spé-

cialisés, à l'image de la division nationale de lutte contre le hoo-

liganisme, les unités des directions départementales de la sécu-rité publique et, à Paris, de la préfecture de police, ainsi que lesforces mobiles de la police nationale et de la gendarmerie natio-nale ;Des mesures législatives et réglementaires récemment renfor-

cées, notamment dans le cadre de la loi d'orientation et de pro-grammation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI),permettant d'éloigner plus efficacement des stades les individuscommettant des actes dangereux et inacceptables (violences,comportements racistes, etc.).

LUTTE CONTRE LA V IOLENCE

UNE PRIORITÉ POUR LE MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR

La lutte contre les violences dans les stades s’appuie sur l'exper-tise de services spécialisés permettant d'agir de façon plus cibléeet qui a contribué à faire nettement reculer le nombre incidentsconstatés dans les tribunes par rapport à la saison précédente.

LA DIVISION NATIONALE DE LUTTE CONTRE LE HOOLIGANISMECréée le 30 septembre 2009, la division nationale de lutte contrele hooliganisme est un outil de pilotage et de coordination qui apour mission de :coordonner les capacités de renseignement avec les acteurs

responsables de la sécurité sur le terrain. identifier les cas individuels à risque afin de pouvoir les inter-

peller et les sanctionner, non seulement au plan administratif,mais aussi judiciaire.apporter aux préfets et aux directeurs départementaux de

sécurité publique un appui renforcé en termes d'organisation desdispositifs d'ordre public et d'identifications, comme c'est déjà lecas lors des grands événements ou manifestations de grandeampleur.

La DNLH exploite depuis le début de la saison 2009/2010 un outilstatistique et d’analyse conçu en son sein et destiné à étudier dela manière la plus exhaustive possible l'ensemble des attitudesrelevées à l'occasion des rencontres de football.

Dans le cadre de ses missions, la DNLH se déplace lors des ren-contres particulièrement sensibles, d'initiative ou à la demandedes autorités territoriales voire nationales.

La ligne de conduite suivie par l’ensemble des acteurs chargésde la lutte contre le hooliganisme est la mise en œuvre du trip-tyque “identification-interpellation-sanction”.

LES SECTIONS D'INTERVENTION RAPIDE (SIR)Les sections d'intervention rapide sont destinées à prévenir lesincidents à l'intérieur des stades à l'occasion des rencontres defootball. Composées de policiers équipés d'une tenue légère etd'un équipement adapté (moyens vidéo), elles ont pour missionde désamorcer les situations tendues à l'intérieur des enceintes

sportives en appui des stadiers et d'identifier les fauteurs detroubles à l'intérieur des stades.

Situés entre la prévention et la répression, ils apportent par leurmobilité, leur complémentarité et leur adaptabilité à tout momentune réponse rapide et mesurée aux différents problèmes suscep-tibles de survenir dans toutes les zones d’une enceinte sportive.

L’action conjointe des SIR et des stadiers a permis de diminuerconsidérablement les faits de violences dans les stades etnotamment le nombre d’engins pyrotechniques utilisés en tribu-ne par rapport à la saison précédente.

LES RELATIONS INTERNATIONALES DE LA DNLHLa DNLH intervient sur la scène internationale dans la lutte contrele hooliganisme via le Point National d’Information Football.

Il échange directement avec toutes les polices des Etats membresdu Conseil de l’Europe des informations opérationnelles, liées àune rencontre sportive de dimension internationale. Ces échan-gent peuvent se matérialiser par des déplacements à l’étrangerdans le cadre de missions d’assistance lors de matches sensiblesimpliquant des clubs français.

Le réseau a été activé à plusieurs reprises, notamment dans lecadre de la préparation des matches joués par des équipes fran-çaises en coupe d’Europe et par ceux disputés par l’équipe deFrance de football en France comme à l’étranger.

Le PNIF participe également à des Think Tank, réunions tech-niques d’experts européens spécialisés dans les questions liéesaux violences péri-sportives.

Enfin, il intervient dans des actions de formations et d’expertisesdispensées à l’étranger au bénéfice d’Etats membres.

UNE ACTION DE TERRAIN DÉTERMINÉE

CHIFFRES CLÉS APRÈS 28 JOURNÉES :752 personnes interpellées lors des rencontres de football cette

saison (547, à la même période durant la saison précédente)426 interdictions de stade ont été prononcées, soit 258 admi-

nistratives (IAS) et 168 judiciaires (IJS).

CHIFFRES CLÉS APRÈS 28 JOURNÉES : 14 sections d’intervention rapide opérationnelles (12 en Ligue 1 et 2

en Ligue 2). 306 fonctionnaires.538 usages d’engins pyrotechniques constatés cette saison (488 L1

et 50 L2) pour 1 584 allumages la saison précédente (1328 L1 et 256 L2).285 personnes interpellées dans l’enceinte sportive (contre 157

la saison précédente) dont 137 par les Sections d’Intervention Rapide. 107 activations toutes compétitions confondues.

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DESCRIPTION DU DISPOSITIF

L’ensemble des acteurs de la lutte contre le hooliganisme s’ap-puie sur un arsenal législatif et réglementaire conséquent, adop-té par les pouvoirs publics.

La loi du 16 juillet 1984 relative à l’organisation et à la promotiondes activités physiques et sportives, la loi du 6 décembre 1993relative à la sécurité des manifestations sportives, la loi du 23octobre 2006 considérant les arbitres comme chargés d’une mis-sion de service public, la loi du 2 mars 2010 renforçant la luttecontre les violences de groupes et la protection des personneschargées d’une mission de service public et l’adoption de laLOPPSI sont autant de dispositions adoptées qui permettentd’accroître la capacité d’action des autorités administratives etjudiciaires afin de lutter plus efficacement dans la lutte contre lesviolences péri-sportives.

MESURES PHARES ADOPTÉES CES DERNIÈRES ANNÉES :L’allongement de la durée maximale de l’interdiction adminis-

trative de stade et la réduction du prononcé de cette mesure à laconstatation d’un seul fait délictueux. La détention et l’usage d’engins pyrotechniques sont réprimés

au même titre que leur introduction dans une enceinte sportive. Le déplacement individuel ou collectif de personnes se préva-

lant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportantcomme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont laprésence est susceptible d’occasionner des troubles graves àl’ordre public peut désormais être interdit.Les motifs pouvant justifier une interdiction administrative de

stade ont été élargis, permettant son prononcé à l’encontre d’unepersonne appartenant à une association ou à un groupement defait suspendu ou dissous.

DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÉGLEMENTAIRES RÉCEMMENT RENFORCÉES

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