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Dossier de presse La journée mondiale du migrant et du réfugié
2017
Contact médias : Anne JACQUEMOT 06 07 77 03 51
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Sommaire du dossier de presse
1- Le communiqué
2- La pastorale des migrants dans le diocèse d’Autun
3- Le mot de bienvenue dans le diocèse d’Autun
4- L’appel de Monseigneur Rivière
5- La situation particulière des enfants et jeunes migrants
6- La prière universelle à partager durant la messe
7- Le message du Pape François
1- Le communiqué
Dimanche 15 janvier 2017, la 114e Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié sera célébrée dans
tous nos diocèses du monde. Chaque Paroisse, Mouvement et Service du diocèse d’Autun sera ainsi
invité à marquer cette Journée dont le thème, proposé par le pape François, est intitulé « mineurs
migrants, vulnérables et sans voix ».
Dans un contexte social complexe où règne ce que le Pape appelle « la mondialisation de
l’indifférence », les membres du Service diocésain de la pastorale des migrants, composé de prêtres
d’ici ou venus de la migration, de diacres et de laïcs hommes et femmes, travaillent à sensibiliser les
communautés chrétiennes locales aux enjeux de ce que nous savons être un des signes des temps.
Un mot de bienvenue rédigée en 8 langues vient d’être mis en ligne sur le site du diocèse, afin que
chaque personne étrangère se sente pleinement la bienvenue et accueillie. Jackie Plesse, diacre
permanent du diocèse d’Autun, est le délégué diocésain à la Pastorale des migrants.
2- La pastorale des migrants dans le diocèse d’Autun
C’est une Pastorale d’accueil et de communion.
- Accueil concernant les questions administratives et matérielles, souvent porte d’entrée pour le
migrant qui a besoin dans un premier temps d’être accompagné à ce niveau-là. Comment avancer
pour avoir un permis de séjour, comment trouver un logement, un travail... ? Où scolariser les
enfants ? Comment se faire soigner ? Ayant le souci de la personne que nous rencontrons, en qui
nous retrouvons le visage du Christ lui-même (Mat 25,31-46), nous sommes appelés à chercher avec
elle un chemin : un chemin de vie, pour elle, pour sa famille.
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Si nous ne tentons pas de l’aider matériellement, il est inutile de lui dire combien Dieu l’aime ; cela ne
peut avoir de signification dans la situation de détresse qui est la sienne. L’accueil humain et spirituel
de la Pastorale des Migrants vont de pair, dans le souci de la personne, dans son intégralité. « La
gloire de Dieu, c’est l’homme vivant » (Saint Irénée) : au service de l’évangile, nous accompagnons
des migrants pour qu’ils puissent se mettre debout et vivre en dignité.
- Etre artisan de communion, cela s’exprime sous bien des manières : permettre des rencontres et
susciter des partages ; être signe de fraternité-nous sommes tous frères et sœurs dans le Christ ;
servir la catholicité de l’Eglise qui est faite de tous les peuples, races et nations (Actes 2,4ss). En
sensibilisant l’ensemble des acteurs pastoraux à la réalité de la vie des migrants, dans les différents
services diocésains : par des temps de formation sur ces questions, par des rencontres/témoignages,
par des prises en compte de la spécificité de leur culture d’origine, de leurs traditions... et ainsi en
retrouvant ce rôle fondamental de notre mission : mettre en lien, créer des liens et veiller à ces liens.
Liens qui doivent se tisser également avec les autres Eglises, associations et organismes de soutien
aux migrants, avec lesquels le Service diocésain se doit de travailler pour une meilleure efficacité et
fécondité auprès des personnes qui sont accompagnées.
Ainsi, en plus du travail quotidien de sensibilisation à l’importance de la rencontre et de l’amitié
concrète avec le migrant qui est dévolu à chaque baptisé, deux temps forts sont prévus chaque
année sur notre diocèse, parfois en lien avec d’autres services ou mouvements d’Eglise :
- le 15 janvier 2017, la Journée Mondiale du Migrant et du réfugié, dans les paroisses où des
chrétiens se mobilisent avec et pour les migrants de leur secteur pour un temps fort de célébration,
de réflexions sur le thème de l’année et de rencontres fraternelles et chaleureuses.
- le 19 mars 2017 à Montceau, la Journée Diocésaine qui se vit dans une paroisse spécifique du
diocèse, présidée par l'évêque ou le Vicaire général : célébration et temps convivial entre migrants de
différentes origines et bénévoles engagés dans l’accompagnement de ces personnes.
3- Le mot de bienvenue dans le diocèse d’Autun
Bienvenue à vous chers amis qui venez d’un autre pays ! Le diocèse d’Autun est particulièrement heureux de vous accueillir et nous vous proposons de prendre contact avec le Service diocésain de la Pastorale des Migrants dont voici les coordonnées du diacre délégué : Jackie Plesse tel 06 65 69 35 68. N'hésitez pas à vous renseigner sur les lieux où vous trouverez écoute et soutien ainsi que sur les rendez-vous de l'année auxquels vous pourriez participer !
Allemand
Seid herzlich willkommen, liebe Freunde, die ihr aus einem anderen Land kommt !
Die Diözese von Autun freut sich sehr, euch zu empfangen. Wir schlagen euch vor, mit der
Diözesanpastorale der Migranten Kontakt aufzunehmen. Hier ist die Telefonnummer des
zuständigen Diakons Jackie Plesse : 06 65 69 35 68. Wir laden euch ein, euch über die Orte
zu erkundigen, wo ihr Aufnahme und Hilfe bekommen könnt, sowie über die
Veranstaltungen, an denen ihr teilnehmen könnt.
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Anglais
Welcome to all of you dear friends who are coming from foreign countries. Autun Diocese is
very happy to welcome you. Please contact the Deacon in charge of the Pastoral Service for
Migrants : Jackie Plesse : 06 65 69 35 68.
Don't hesitate to look for any information about the places where you will find someone to
listen to you and to help you as well as about the different annual meetings you will be able to
attend.
Espagnol
"Bienvenidos, estimados amigos venidos de otro país. La Diócesis de Autun es feliz al
acogerlos y les proponemos fraternalmente que se relacionen con el Servicio de la Pastoral de
los Migrantes, de cuyo diácono y delegado les damos datos: Jackie Plesse, 06 65 69 35 68.
Procuren informarse sobre los diferentes lugares donde encontraran una estructura de escucha
y apoyo, asi como, diferentes proposiciones donde ustedes podrian participar!."
Néerlandais
" Welkom aan allen, die uit een ander land komen! Het Bisdom van Autun verwelkomt U van
harte. Wij vragen U contact op te nemen met de Opvangsdienst voor Migranten van het
Bisdom. Het tel. N° van de gedelegeerde diaken, Jackie Plesse, is: 06.65.69.35.68.
Aarzel niet te vragen, waar U een gesprek kunt hebben en/ of steun vinden.
U bent eveneens welkom op de jaarlijkse data van bijeenkomsten.
Vietnamien
Chào mừng các bạn thân yêu đến từ khắp nơi trên thê' giới !
Chúng tôi rất vui mừng chào đón các bạn trong giáo phận của chúng tôi, và chúng tôi khuyên bạn nên liên hệ với ban Mục vụ Di Dân của giáo phận Công Giao'. Và đây là thành viên đại diện của chúng tôi, ông Jackie Plesse, sô' DT: 06 65 69 35 68.
Đừng ngần ngại để hỏi về những nơi mà bạn có thể được lắng nghe và được hỗ trợ, cũng như những dip giao lưu hàng năm mà bạn có thể tham gia!
Portugais
"Bem-Vindo Caros Amigos que vindes de outro pais! A diocese de Autun está particularmente honrosa de vos acolher e propõe de contactar com o "Serviço diocesano Pastoral dos Emigrantes".
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As coordenadas do diácono são:
Jackie Plesse telemóvel: 06 65 69 35 68
Não Hesite em vos informar dos lugares onde pode ouvir e apoiar, assim como, sobre os eventos ás quais você pode participar.
Malgache :
Tonga Soa ianareo namana avy any amin'ny firenen-kafa!
Ankafaliana no andraisanay anareo ato amin'ny Diosezy, ary manolotra soso-kevitra aminareo
mba hifandray amin'ny tompon'andraikitrin'ny pastoralin'ny fitsahom-ponenana.
Indro ny anarana sy ny laharana finday : Jackie PLESSE: 06 65 69 35 68
Aza misalasala mangata-panazavana amin'ny toerana ahitanareo olona afaka "Miaro sy
Mihaino" anareo, aza misalasala ihany koa amin'ireo fotoana hifanomezana ka afahanareo
mandray anjara!
Arabe
با كم مرح ا ب ين أعزاءن قادم ل من ال لد ك ! ب
ية ان ف ق س ان" Autun أ يدة "اوت ع س كم بال ق ت س ا ترح ، ب ق كم وت ي ل صال ع لحة االت ص م ية ب ف ق س تي أال ال
رعي ن ت مهاجري ال
كم ن ك يم لوا ان ف ص ت ندوب ت م ال ني ب دي ي : ال الس جاك ب
Jackie PLESSE م فه رق ال 68 35 69 65 06 هات ترددوا ف ي ت لومات أخذ ف ع م يث ال تم ح ن تجدون ، ماك س و
ساعدة م ن ال ية واألذ صاغ نوا ، ال ك تم شاركة من وت م ي ال ل ف يد ك مواع ة ال نوي س . ال
Italien.
Benvenuti a tutti voi, cari amici provenienti da un altro paese!
La diocesi di Autun è molto lieta di accogliervi. Vi invitiamo a contattare il servizio
diocesano della Pastorale per i Migranti. Ecco il recapito telefonico del diacono delegato
Jackie PLESSE: tel. 06 65 69 35 68. Avrete modo di conoscere i luoghi ove trovare ascolto e
sostegno, nonché le iniziative alle quali potrete partecipare durante l'anno!
Polonais.
Witamy was drodzy przyjaciele w innym kraju!
Diecezji Autun jest niezmiernie miło was przyjąć i zaproponować kontakt z diecezjalnym
duszpasterstwem emigrantów, którym zajmuje się delegowany diakon Jackie Plesse tel
0665693568
Zapraszamy do zapoznania się z naszą propozycją, gdzie znajdziecie potrzebną pomoc i
wsparcie, także w corocznych spotkaniach, w których możecie uczestniczyć!
PS – duszpasterstwo w języku polskim - Mission Catholique Polonaise:
ks. Tomasz Tobys SChr i ks. Roman Szarzyński SChr
> www.montceau.parafia.info.pl
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4- L’appel de Monseigneur Rivière
Dans son Editorial paru dans le bulletin officiel du diocèse, Eglise d'Autun N° 16, du 7 octobre 2016,
Monseigneur Rivière fait le point sur l’accueil concret des migrants et appelle à poursuivre l’effort
d’hébergement et d’accompagnement.
Chacun sait combien il y a de générosité latente, qui n’attend qu’un terrain un peu balisé pour se déployer. Il
est évident que l’Eglise, à sa place bien singulière, est engagée dans l’accueil des migrants
actuellement, en partenariat avec des organisations de la société civile (dans lesquelles d’ailleurs bien souvent
des chrétiens sont actifs).
Que se passe-t-il aujourd’hui dans notre diocèse ? Il y a une réelle mobilisation ; des initiatives concrètes
se sont faites, localement dans les paroisses, ou bien à certains endroits en doyenné. Outre évidemment
l’engagement de chrétiens dans des organismes professionnels et humanitaires variés, se sont constitués des
groupes pour héberger et accompagner des familles démunies.
Dans une proportion très faible par rapport à ce qui était imaginé et prévu par l’Etat, des réfugiés ont trouvé
dans notre pays un lieu pour se poser et se refaire un peu ; mais ce qu’il a fallu faire surtout, c’est de
poursuivre et amplifier les efforts en direction des personnes déjà chez nous et demandeuses d’intégration.
Je pense particulièrement à des familles déboutées du droit d’asile, et qui sont « sorties » des dispositifs liés
aux CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile). Pour elles, les lieux habituels d’hébergement d’urgence,
contactés à partir du fameux « 115 », ne répondent pas à leurs besoins dans l’immense majorité des cas.
Dès lors, pour ces familles, un réseau de parrainage se crée, ou doit se créer, et, en relation avec
des associations humanitaires (par exemple : Les amis du CADA, l’association Saint Joseph, l’association
Saint Matthieu, l’ASTI - Association de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s, la commission Accueil et
Insertion, l’association Réfugiésbresse), il est impératif de trouver des logements dans un environnement qui
permettra la scolarisation et la socialisation. C’est ce que des paroisses et des communautés religieuses ont
fort bien fait.
Il faut à présent, à l’exemple de ce qui se fait déjà, développer dans d’autres paroisses la mise en place de
tels dispositifs d’accueil et d’accompagnement. Pour cela, Jackie PLESSE est à la disposition des
paroisses et des communautés voulant s’engager dans ce sens (06.65.69.35.68.
Si nous prenons un peu de recul pour voir ce qui se joue dans ces initiatives locales d’hébergement et
d’accompagnement, nous constatons que cela développe des liens féconds entre migrants et
autochtones, et aussi entre des associations qui s’unissent au service de la cause des migrants. Le pape, il y
a juste un an, a eu bien raison d’appeler à des initiatives paroissiales ou venant des communautés religieuses,
en ce sens qu’elles permettaient des expériences bien concrètes, à taille humaine.
Il faut vraiment faire en sorte que ce qui est né dans plusieurs endroits du diocèse, amène d’autres paroisses
et communautés à préparer à leur tour des lieux et des équipes pour cet accueil. Je pense sincèrement que
nous en sommes encore aujourd’hui aux débuts de ce qui va être la nécessité de demain : cultiver
toujours ces relations de confiance qui permettent l’accueil des migrants dans de bonnes conditions. En eux,
c’est sûr, le Christ nous fait signe humblement, et c’est une vraie chance.
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5- La situation particulière des enfants et jeunes migrants
Sur 12 millions d’enfants de moins de 15 ans en France, 663 000 sont étrangers.
Chaque année, plusieurs milliers d’enfants étrangers sont autorisés à venir en France :
- Soit par regroupement familial, car un de leurs parents a obtenu qu’ils viennent les rejoindre
- Soit par réunification dans le cas d’enfant de réfugié
- Soit via l’adoption internationale, en forte baisse
- Soit parce qu’ils sont à la charge de Français ou de conjoint.
- D’autres enfants viennent en accompagnant leur parent qui demande l’asile en France (15 000
en 2015 pour 60 000 parents)
- Soit sans leur parent, comme mineur non accompagné. La plupart des enfants venant
isolément ne demande pas le droit d’asile, même il peut le demander.
Un mineur en France n’a pas besoin de titre de séjour. Cependant, un enfant est concerné par la
situation administrative de ses parents. Un mineur isolé ne peut pas être expulsé. Pour les enfants, le
placement en centre de rétention administrative devrait être exceptionnel, et l’assignation à
résidence avec leurs familles privilégiée. La France a déjà été condamnée 5 fois par la cour
européenne des droits de l’homme pour cas de rétention pour des enfants. Les enfants n’ont donc
pas besoin de « papiers » mais ils ne sont pas sans droits. Le droit commun de la protection de
l’enfance est applicable aux enfants étrangers au même titre qu’aux nationaux.
La prise en charge financière des soins médicaux pour les enfants est diverse, selon le régime
d’affiliation de leurs parents. Les centres de protection maternelle et infantile sont gratuits, ouverts à
tous et donc aux étrangers.
Tout enfant de 6 à 16 ans sur le territoire français doit être scolarisé. C’est une obligation. Il n’y
a donc pas de condition de nationalité ou de régularité de séjour d’un parent ou responsable légal. A
partir de 15 ans, les jeunes étrangers peuvent intégrer des filières scolaires avec apprentissage
professionnel.
La nationalité française
Un enfant est français à sa naissance si l’un de ses parents est Français ou s’il risque de n’avoir aucune
nationalité. Aucun enfant né en France ne peut être apatride. L’enfant étranger né en France peut
devenir Français à 13, 16 ou 18 ans s’il vit en France depuis 5 ans. En attendant, il reste étranger.
L’âge d’entrée en France est très important pour déterminer le droit au séjour, voire la nationalité,
lors du passage à la majorité.
Conséquences psychologiques
Les enfants représentent donc une part importante des
réfugiés en France. L’impact des effets de violence des
enfants ayant fui la mort ou des zones de conflits se traduit
par des cauchemars, des angoisses, des troubles du
comportement et des apprentissages. Dans la manière dont
l’enfant va construire son identité sociale, la question du
rapport à soi et à l’autre révèlera les conséquences profondes de ce qu’il a vécu.
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Une figure parentale altérée pourra entraîner une culpabilisation inconsciente de l’enfant. L’enfant en
exil vivra d’abord dans sa langue maternelle l’arrachement à son territoire d’origine. L’effondrement
de sa langue sera aussi celui du dépôt de son histoire et de ses récits.
L’expression de « mineur isolé » peut induire une perception de mineur sans origine, sans histoire,
où les difficultés liées au passé sont réduites à des troubles du comportement. Mais le poids de
l’absence de relations est un élément essentiel dans la construction de ces jeunes.
Un jeune qui arrive en France arrive avec le vécu des rencontres de figures particulières d’adultes qui
ont jalonné son parcours. De même, avec le poids des lieux tels les corridors d’asile qu’il a
fréquentés. Un mineur adolescent a à vivre sa période d’adolescence au même titre qu’un autre
adolescent. Son accueil doit donc être aussi à la hauteur de cet enjeu.
L’enfant migrant a le droit de vivre pleinement son enfance.
6- La prière universelle à partager durant la messe
Durant les messes dominicales célébrées dans les paroisses de Saône-et-Loire, des intentions de
prière pourront être partagées. Elles ont été préparées par le service diocésain de la Pastorale des
migrants.
Refrain : « pour les hommes et pour les femmes, pour les enfants de la terre, ton Eglise qui t’acclame, vient
te confier sa prière ».
1) Des enfants et des jeunes ont quitté leur pays pour trouver une nouvelle patrie et une vie
meilleure : prions pour qu’ils trouvent un lieu stable, entourés de leur famille et de
personnes qui les aiment et les soutiennent. Seigneur, exauce-nous !
2) Au nom de l’Evangile de nombreuses et belles initiatives d’accueil et d’accompagnement ont
vu le jour dans notre diocèse auprès des migrants et des réfugiés : prions pour que la
créativité et l’espérance continuent d’éclairer les chemins de demain, dans la paix, l’amitié
fraternelle et la justice. Seigneur, exauce-nous !
3) Notre société est souvent en proie aux divisions, tentée par le repli : prions pour les
responsables politiques et pour nous-mêmes, que nous unissions nos forces, nos
compétences et nos bonnes volontés pour construire un avenir commun plus juste. Seigneur,
exauce-nous !
4) Au sein de notre communauté chrétienne des personnes cherchent refuge et hospitalité et
peuvent y apporter leurs talents personnels : prions pour que chacun puisse faire
l’expérience de compter aux yeux de Dieu et aux yeux de leurs prochains. Seigneur, exauce-
nous !
7- Le message du Pape François
A l’occasion de chaque journée mondiale, le Pape transmet un message au monde, en lien avec le thème qu’il
a choisi. Voici quelques extraits de son message pour le 15 janvier 2017.
« Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et
celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé » (Mc 9, 37 ;
cf. Mt 18, 5 ; Lc 9, 48 ; Jn 13, 20). Par ces mots, les Évangélistes rappellent à la communauté
chrétienne un enseignement de Jésus qui est enthousiasmant et, à la fois, exigeant. Ces paroles, en
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effet, tracent la voie sûre qui conduit à Dieu, en partant des plus petits et en passant par le Sauveur,
dans la dynamique de l’accueil.
Mais les Évangélistes s’arrêtent aussi sur la responsabilité de celui qui va à l’encontre de la
miséricorde : « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui
croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent
les ânes et qu’il soit englouti en pleine mer » (Mt 18, 6 ; cf. Mc 9, 42 ; Lc 17, 2). Comment ne pas
penser à ce sévère avertissement en considérant l’exploitation perpétrée par des gens sans scrupules
aux dépens de nombreux enfants contraints à la prostitution ou pris dans le circuit de la
pornographie, asservis dans le travail des mineurs ou enrôlés comme soldats, impliqués dans des
trafics de drogue et dans d’autres formes de délinquance, forcés à la fuite par des conflits et par les
persécutions, avec le risque de se retrouver seuls et abandonnés ?
C’est pourquoi, à l’occasion de la Journée Mondiale du
Migrant et du Réfugié, je tiens à attirer l’attention sur la
réalité des migrants mineurs, en particulier ceux qui sont
seuls, en demandant à chacun de prendre soin des enfants
qui sont trois fois sans défense, parce que mineurs,
parce qu’étrangers et parce que sans défense, quand,
pour diverses raisons, ils sont forcés à vivre loin de leur
terre d’origine et séparés de l’affection de leurs proches.
Les migrations, aujourd’hui, ne sont pas un phénomène
limité à certaines régions de la planète, mais touchent tous les continents et prennent toujours plus
les dimensions d’une question mondiale dramatique. Il ne s’agit pas uniquement de personnes à la
recherche d’un travail digne ou de meilleures conditions de vie, mais aussi d’hommes et de femmes,
de personnes âgées et d’enfants qui sont contraints d’abandonner leurs maisons avec l’espérance de
se sauver et de trouver ailleurs paix et sécurité. Ce sont les mineurs qui paient en premier lieu le
prix élevé de l’immigration, provoquée presque toujours par la violence, la misère et par les
conditions environnementales, facteurs auxquels s’ajoute également la globalisation dans ses
aspects négatifs. La course effrénée vers des gains rapides et faciles comporte aussi le
développement d’aberrants fléaux tels que le trafic d’enfants, l’exploitation et l’abus de mineurs et, en
général, la privation des droits inhérents à l’enfance entérinés par la Convention Internationale relative
aux Droits de l’Enfant.
L’âge de l’enfance, par sa délicatesse particulière, a des exigences uniques et inaliénables. Avant tout
le droit à un environnement familial sain et protégé pour pouvoir grandir sous la conduite et
avec l’exemple d’un papa et d’une maman ; ensuite, le droit-devoir de recevoir une éducation
adéquate, principalement en famille et aussi à l’école, où les enfants pourront grandir en tant
que personnes et protagonistes de leur propre avenir et de celui de leur nation respective. De fait,
dans de nombreuses régions du monde, lire, écrire et faire les calculs les plus élémentaires est
encore un privilège réservé à peu de personnes. Tous les mineurs, ensuite, ont le droit de jouer et
de se livrer à des activités récréatives, ils ont, en somme, le droit d’être des enfants.
Parmi les migrants, par contre, les enfants constituent le groupe le plus vulnérable, parce que,
alors qu’ils se lancent dans la vie, ils sont invisibles et sans voix : la précarité les prive de
documents, en les cachant aux yeux du monde ; l’absence d’adultes pour les accompagner empêche
que leur voix s’élève et se fasse entendre. Ainsi, les migrants mineurs échouent facilement aux plus
bas niveaux de la dégradation humaine, où l’illégalité et la violence brûlent en une flambée l’avenir de
trop d’innocents, tandis que le réseau de l’abus des mineurs est difficile à rompre.
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L’enfant migrant a le droit de vivre pleinement son enfance.