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Dossier de presse Les Bougres

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Présentation du spectacle Les Bougres

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vidéothéâtre

On ne peut plus être sûr de rien, pas même du mensonge.Et les acteurs de chair et d’os font pâle figure à côté de leurs images avalées par une caméra,

manipulées et régurgitées en direct...

Sur le plateau transformé en studio de cinéma, on assiste en direct au tournage des BOUGRES*,

un «vrai-faux» film sur les croisades, les Cathares et les troubadours.

Ce drôle de spectacle qui mêle théâtre, musique et vidéo, raconte le siège de Carcassonne par les Croisés en 1209

en s’appuyant sur des textes d’époque et en utilisant les effets spéciaux du cinéma...

* Le mot « bougre » a été employé d’abord pour désigner un hérétique. Il vient de « bulgare » (les croyances des hérétiques Bogomiles Bulgares pouvant s’apparenter à la foi des Cathares).

Avec :Anne Décis, Florence HAutier, stépHAne DunAn BAttAnDier

pierre Béziers et nicolAs Hurtevent

Conception, textes modernes et mise en scène : pierre BéziersTextes anciens troubadours XIIIème siècle : Guillem de tudèle, Bernart sicart de Maruèjols, Beatritz de Dia

Assistance à la mise en scène et direction d’acteurs : David teysseyre et Jeanne Béziers

inFos prAtiques : tAriFs : 25€/20€/13€/11€le vinGtièMe tHéâtre - 7, rue Des plAtrières - 75020 pAris / réservAtions : 01 48 65 97 90

BureAu De presse : Hélène sitBon : 01 45 61 24 20 / 06 84 01 50 49 - [email protected] : AncrAGe proDuctions : Anne-lise ourMières : 06 74 53 44 49 - [email protected]

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Les acteurs jouent les scènes sur fond et sol bleus. Ils sont filmés et leur image vidéo, « incrustée » simultanément dans des décors, est projetée sur un écran. L’opération se fait en direct et sans délai, ce qui fait que les spectateurs voient en même temps les acteurs de chair et sang jouant sur scène, et leur image sur écran dans des décors réels.

La procédé permet toutes les manipulations, tous les trucages, toutes les illusions possibles, à tel point qu’il devient difficile après ça d’accorder foi à nombre de vidéos circulant sur internet ou ailleurs.

Mais ici, tous les trucages sont à vue, le mensonge est avoué et démonté.

C’est le travail de chaque génération de réinventer l’histoire pour rendre lisible l’état du monde, et pour lui donner un sens.Oui, nos pères ont déjà vécu des événements où l’intégrisme religieux et la politique se mêlaient, et où un mouvement d’émancipation (porté par les troubadours, notamment) coexistait avec des forces de régression.Cette relecture de notre héritage, nous la faisons dans la forme qui nous paraît aujourd’hui adéquate, avec les moyens de ce début de vingt-et-unième siècle envahit par l’image, le cinéma, la vidéo - notre nourriture quotidienne, instruments de connaissance, ou de mani-pulations...

C’est ainsi que, naturellement, cette plongée dans le passé est aussi une interrogation sur notre rapport à l’image. Ici, les spectateurs assistent à un sorte de tournage où les procédés de la vidéo, ses trucages, ses effets, sont à vue. Le spectateur peut mesurer la distance entre ce qu’il voit sur scène et ce qui apparaît à l’image, distance que le metteur en scène va prendre soin d’étirer au maximum pour que joue la mécanique critique.Ajoutons que cette mécanique critique a la plupart du temps la force du comique.

L’écran est à la fois ce qui montre et ce qui cache. Mettre en relation l’écran et le théâtre c’est comparer le réel et sa représentation. Cette réflexion, la Compagnie la poursuit depuis « le Chevalier Inexistant » d’après Italo Calvino (1996, fiction « tournée-montée » en direct, et visible sur un moniteur installé sur scène), et depuis « Falesa » de Stevenson en 2003 (acteurs jouant devant et derrière des décors-images projetés et retro-projetés sur grand écran).Un autre aspect, aussi important peut-être, du recours à cette manière de « film dans le théâtre » est de donner à voir quelquechose en train de se faire. Il ne s’agit pas de la re-présentation d’une œuvre préexistante, mais de son écriture en direct.

Enfin, parce qu’il y a des trésors cachés dans les œuvres des troubadours, quelques uns sont donnés à entendre, en voix parlée ou chantée, étonnants de fraîcheur et d’impertinence, sur des compositions musicales originales.

Pierre Béziers, février 2013

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Le Maquis travaille à Aix-en-Provence depuis trente ans. Il est conventionné par la Ville, et subventionné par le Département 13 et la Région PACA pour l’ensemble de ses activités. La Compagnie est animée par Pierre Béziers et Florence Hautier. Autour d’eux s’est formée une famille d’artistes (comédiens, chanteurs, musiciens, scénographe, costumier) et de techniciens, qui se retrouvent régulièrement sur les projets, dans un esprit de troupe. La Compagnie s’est orientée dès ses débuts vers un théâtre de création.Chaque nouveau spectacle est l’occasion d’interroger la convention théâtrale, et de poursuivre la quête d’un nouveau théâtre populaire, ambi-tieux et accessible en même temps, drôle, musical, politique dans ses thèmes (l’échec, le pouvoir) et dans sa relation au public.Créations 2013 : « L’écran de fumée », cabaret théâtral sur le thème du mensonge, coproduction Marseille-Provence 2013 ; « Crisis on a cake » web série sur le thème de la crise, visible uniquement en direct sur le site de la compagnie le premier lundi de chaque mois à 19h30.Un festival itinérant, « les Hurluberlus », monté autour de six spectacles du Maquis sera accueilli par le Chapitô de Nouvelle-Calédonie pendant un mois et demi en août septembre 2013.

A signé une vingtaine de mise en scène, joué comme comédien ou musicien dans de nombreuses production du Maquis, écrit plusieurs adaptations pour le théâtre, et, en collaboration avec Pit Goe-dert, écrit un essai dialogué sur le théâtre (Com-ment faire du théâtre avec succès, Éditions Sulliver).

Formée à l’ERAC, Anne Decis a joué dans plusieurs pièces du Maquis (Topaze, Maquillages, le Cabaret 208, Falesa...) avant de devenir l’un des person-nages importants de « Plus Belle la Vie » sur France 3 (rôle de Luna). C’est son retour au théâtre avec sa troupe de prédilection.

Comédienne formée au Théâtre des Ateliers avec Alain Simon, co-anime le Maquis avec Pierre Béziers depuis son origine. A joué dans un grand nombre de productions du Maquis (dernièrement dans le « Cabaret des Hérétiques » et en solo dans « la compagnie des Spectres »). A également joué dans une trentaine de films ou téléfilms.

Costumier du Maquis depuis plus de 20 ans, travaillant à l’occasion sur de matériaux inhabituels (paille, plastique, métal,...), a travaillé également pour un grand nombre de compagnies de théâtre ou de danse telles que Cartoon Sardine Théâtre, le Cosmos Kolej de Vladislav Znorko, le Système Castafiore, la Cie Grenade de Josette Baïz, la Cie Michel Kéléménis,.

Première expérience de comédien dans le projet « Les Bougres ». Formé au cinéma et à la vidéo à l’European Film College (Danemark). A travaillé à l’Opéra de Marseille et comme vidéaste en live avec le groupe de rock Fantasticus.

Formé à l’IMFP de Salon-de-Provence, a commencé également à jouer la comédie dans Soulomi Rouge au Théâtre du Maquis, puis dans les productions suivantes jusqu’au Cabaret des Hérétiques. Membre du groupe musical Fantasticus.

Créateur lumières au Maquis depuis 4 ans, «le Cabaret des Hérétiques», «Les Bougres» . Associé et fondateur de la scop Audiolux (2009), prestataire de service techniques. Régisseur d’accueil pour les communes de Berre l’Étang et Bouc Bel Air et chargé depuis 2011 de cours lumières à l’IMFP à Salon de Provence, créateur lumière et son pour des concerts - Cie les Brûlants...)

A signé des musiques de documentaires (F3, Arte), de courts métrages (Hélène Milano primé à Grenoble), co-signé avec Jeanne Béziers plusieurs comédies musicales, écrit des musiques de scène pour Marion Aubert (CDN Montpellier), pour la Cie de l’Echelle, et pour le Maquis depuis 12 ans. Fon-dateur du groupe rock Fantasticus.

pierre Béziers, comédien, pianiste

Anne Décis, comédienne et chanteuse

Florence Hautier, comédienne

christian Burle, costumes

nicolas Hurtevent, comédien et cameraman

stéphane Dunan Battandier, comédien, percussionniste

Aurélien Dhomont, création lumières

Martin Béziers, musique originale