MASAL

DOSSIER DE PRESSE

www.myspace.com/masalmusic

La musique de Masal existe depuis de nombreuses années. Le groupe a débuté dans les années 70 et a été composé de cinq à quatorze musiciens. Il a enregistré un album «Jean-

Paul Prat – Masal» (14 musiciens) en 1982, distribué depuis par le label Muséa, référence en matière de musique instrumentale progressive. Masal s'est produit dans des lieux comme le

New Morning de Genève, les salles Molière, Rameau, Bourse du travail de Lyon, à Paris, Orléans, St Etienne, Besançon... seul ou en première partie de groupes comme Gong,

Magma, Soft Machine... En 2009, sous l'impulsion de Jean-Paul Prat et de son fils Jean, Masal reprend vie et enregistre un deuxième album : « Galgal ». Muséa continue de croire en cette musique et distribue ce deuxième opus. Le choix de la formation est dorénavant un quintette : Jean Prat – batterie, Julien Sarazin – basse, Jean-Paul Prat – piano, Steve Marsala – guitare, Vincent Brizoux – saxophones.

Bien que composée par Jean-Paul Prat, cette musique donne sa pleine mesure grâce à l'énergie mise en commun des musiciens du groupe. C’est une musique instrumentale puissante et colorée. Elle s'inscrit dans son époque, est empreinte de la vibration de notre siècle et pourtant n'en est pas captive. Elle échappe aux modes car elle ne cherche pas à plaire. On pourrait dire, dans un langage pictural, que ce n'est pas une musique figurative mais qu'elle s'apparente à la peinture abstraite. Son architecture est cyclique, circulaire, les différents thèmes vont et viennent, se marient, jouent les uns avec les autres. Chaque thème est comme une vie qui se construit; il se répète et à chaque tour s’enrichit d’autres mélodies, de compléments harmoniques et de développements rythmiques, comme des couches successives qui l'amènent à sa maturité. Il peut alors s’ouvrir, comme une porte, sur un nouvel univers d'harmonies profondes qui suscitent de nombreuses images. A quelques très rares exceptions près, tous les thèmes sont composés au piano. Mélodies, harmonies, rythmes sortent de cet instrument comme d'une matrice. La basse et la batterie viennent former avec lui une solide base harmonique et rythmique de laquelle peuvent jaillir les mélodies. Dans la formation actuelle, elles sont développées par le saxophone et la guitare, presque toujours étroitement imbriqués l'un dans l'autre. Le choix du quintette donne au groupe un son compact tout en permettant une grande flexibilité. Sans nul doute Jean-Paul Prat est un rythmicien, ce qui donne à sa musique une atmosphère souvent envoûtante, quasi obsessionnelle. Elle invite l'auditeur à un voyage au cœur de lui-même, à la découverte d'une grandeur et d'une fantaisie surprenante, bien loin de toute grisaille. Elle vient réveiller cet ailleurs dont nous venons et vers lequel nous sommes en marche, cet ailleurs que tout homme connaît mais qu'il a trop souvent laissé disparaître dans des recoins inexplorés de son être.

Jean-Paul Prat : piano

Jean Paul Prat est né le 27 septembre 1953. Il commence à étudier le piano à l’âge de 9 ans. Dans le milieu des années soixante il s'initie à la pratique de plusieurs instruments, guitare, batterie, basse et commence à chanter. Dès l'âge de 15 ans il fait l'expérience de la scène dans un orchestre de variété. En 1971, il entre en classe de percussions au Conservatoire de Lyon. Simultanément il commence à composer sa propre musique et, en 1973, fonde le groupe Masal dans lequel il est batteur et pianiste.

Son parcours musical est très varié :

En 1979 il joue avec plusieurs groupes à Hambourg comme batteur, chanteur, bassiste. Batteur de studio dans les années 80, il côtoie les meilleurs musiciens français et

enregistre pour plusieurs artistes de variété. En 1982, enregistrement de l'album : Jean-Paul Prat - Masal En 1985, il crée les sessions Ephphata, pédagogie d'ouverture de la personne par l'accueil

de la pulsation rythmique. En 1986, il est présent comme arrangeur, musicien et coordinateur à la rencontre du

Pape Jean-Paul II avec 60.000 jeunes au stade de Gerland à Lyon et sa musique soutient tout le jeu scénique.

Tour à tour chanteur, arrangeur, musicien, il participe à divers projets, comédies musicales, enregistrements, accompagnement d'artistes...

En 2000, il crée le groupe Aquero dans lequel il est bassiste- chanteur et compose la plupart des chansons.

En 2009, il enregistre l'album « Galgal » qui concrétise le retour du groupe Masal dans lequel il tient à présent la place de pianiste.

Julien Sarazin : basse

Julien Sarazin est né le 8 octobre 1981. Issu d’une formation jazz du CNR de Lyon (classe de Jerome Regard) et de Saint-

Etienne (obtention d’un DEM de Jazz en 2008), il intègre différents groupes musicaux : Big Band de Saint-Etienne, la Baroufada, Rue des 2 amis (jazz manouche) ou encore Sofa So Good (jazz-rap).

Il a notamment joué avec Samy Daussat, Ompa Bompa, Iznayen et est actuellement en classe de contrebasse classique avec Jerôme Bertrand au CNR de Saint Etienne.

Il participe également à différents projets en studio (enregistrement au studio ICP a Bruxelles de l’album ON/OFF de Gabriel Evans, enregistrement pour des spectacles ou encore pour des projets rap : Fisto, 12mé et Raph, Sofa so good…).

Vincent Brizoux : Saxophones

Né à Fougères en 1978, il est autodidacte dès l’âge de 6 ans en musique traditionnelle bretonne au sein d’un bagad celtique et de diverses petites formations auprès de son père (tin wisttle, bombarde, caisse claire écossaise, petites percussions). Après des études en école de musique à Fougères, d’abord en tambour de fanfare avec Serge Favrel, puis en saxophone auprès de Françoise Cherel, il obtient en 1998 son DEM cursus classique au CNR de Dijon (médaille d’or de saxophone à l’unanimité avec félicitations du jury, médaille d’or de musique de chambre en quatuor de saxophone, cursus de solfège validé).

Il devient ensuite assistant à l’enseignement de Jean Arnoult au CNR de Dijon pendant 6 ans.

Parallèlement bassiste et saxophoniste dans un collectif de jazz, il joue au sein de « Triorque » (trio free jazz), et « Yoshru » (septet jazz moderne), ce collectif jouant toutes les semaines dans le caveau d’un café dijonnais, avec une fois par mois, un invité. Il accompagne entre autres : Geoffroy De Masure, Laurent Dehors, Eric Prost, Stéphane Fouchet, François Gallix, Tiboum Guignon... Un concert d’Ornette Coleman, suivit d’Henry Threadgill à Vienne changera sa vision du saxophone.

En été 2002, il part pour 6 ans de tournées internationales avec Babylon Circus (France, Allemagne, Belgique, Europe de l’Est, Québec, USA, Norvège, Russie, …), et enregistre un album (Dances of Resistance). Il quitte le navire en 2008.

En 2005, sur un coup de cœur, il va à la rencontre de Krassen Lutzkanov, afin d’apprendre le Kaval (flûte de berger Bulgare).

Actuellement, il joue au sein de plusieurs formations dont GliK (mus. Klezmer), No Logic (jazz ethnique), Yohn Fuzz (trio pop-electro-trad), et Masal.

Steve Marsala : Guitares Steve Marsala est né le 6 août 1977. Parcours autodidacte pour ce musicien stéphanois qui choisit la batterie dès l’enfance avant de se tourner vers la guitare quelques années après. Avide de découvertes, il se nourrit d’influences variées (rock, jazz, funk, electro...) avec une prédilection pour les ambiances aériennes (rock psychédélique, post-rock, ambient, trip-hop...). Il multiplie les expériences (scène et studio) en tant que musicien (Bus stop, FRG, Mr Jeckyll, No word...), et également comme compositeur (court-métrage, théâtre). Parallèlement, ses expérimentations en home-studio lui révèlent une véritable passion pour la MAO et le travail du son en général. Aujourd’hui il est musicien et chanteur au sein de plusieurs formations (Traffik, Funk off, Masal...), compose occasionnellement pour divers projets artistiques (théâtre, expos) et vient de sortir un album solo instrumental intitulé “Songes”.

Jean Prat : Batterie

Né à Lyon le 15 mai 1985, il commence les cours de piano à 5 ans en école de musique. A 10 ans, il intègre la classe de percussion de Philippe Boisson et les cours de piano de Mlle Lamand au CNR de Saint Etienne. Il en sort à 17 ans avec son 1er prix de percussions classique, un niveau fin d’études de piano classique, un premier prix de musique de chambre et un fin d’études de solfège. Parallèlement, il joue de la batterie depuis l’enfance, d’abord seul puis avec diverses formations dès ses 15 ans. Très tôt initié au travail de studio par son père, il enregistre sur de nombreux albums aussi bien en tant que batteur, percussioniste ou pianiste (Gabriel Evan, Glorious, Yannick Bilioux, Comédie Musicale Marie Madeleine, Totus…) A 18 ans il décide de se consacrer à la batterie et tourne actuellement avec différents projets et artistes.

Articles de presses MASAL GALGAL Musea Après un magnifique premier album en 1982, dans un style symphonique zeuhlien, Jean-Paul Prat, leader de Masal n’avait pas sorti depuis de nouvel album, hormis des cassettes dans les années 80 et 90. La réédition de son premier album sur Musea, au milieu des années 90, avait permis d’entendre sa musique d’alors, avec les bonus publiés sur le CD et présentant une musique soignée, complexe et lumineuse. Comme sur le premier album, Masal dispense sur Galgal une musique instrumentale recherchée, dense, mais avec une formation plus réduite que sur l’album de 1982 puisque comprenant claviers, basse, batterie (tenus par Jean Prat, le fils de Jean-Paul), guitare, sax/flûte. L’énergie et la force sont aussi plus contrôlées, plus canalisées et la musique est plus apaisée, colorée, sereine et lumineuse, même si l’album de 1982 ne s’inscrivait pas dans une démarche sombre à la Magma mais s’apparentait plus à celle d’un Weidorje en plus symphonique. Sur ce disque, Jean-Paul officie au piano, à la guitare sur quatre titres (les quatre premiers), à la basse sur un et au synthé sur un titre (le premier). Jean Prat tient la batterie, Julien Sarrazin est à la basse, Richard Héritier, déjà présent sur l’album de 1982, est au saxophone sur cinq titres, Alain Debiossat (ex- Sixun) joue du sax sur le sixième et dernier titre, et Olivier Louvel est à la guitare sur ce même dernier titre. Au travers des six longues pièces dont une suite de quatorze minutes en point d’orgue, Masal nous livre une musique difficile à classer et que le terme galvaudé de jazz-rock définirait mal. Il y a des références au jazz-rock mais aussi au classique. Il y a dans cette musique, très arrangée et laissant peu de place aux solos pour privilégier un son de groupe, beaucoup de beauté, d’élégance et de fluidité. Masal dispense une musique aérienne, belle, élégante et vaporeuse, fraîche et naturelle, tout en étant percutante et énergique. Un excellent disque qui nécessite plusieurs écoutes avant d’en savourer tous les aspects et toute la richesse harmonique et orchestrale. Francis Grosse HARMONIE MAGAZINE

Masal: Galgal

Way back in 1982 French musician Jean-Paul Prat released the Zeuhl inspired album Masal. Up to fourteen musicians helped him out on that album and went on to perform with stalwarts including Magma, Soft Machine and Gong. Fast forward to 2009 and we have the follow up album Galgal to sink our teeth into. The music Prat presents us this time around is not Zeuhl but mostly jazz rock with occasional elements of the Canterbury style. The album can be slightly dissonant at times and the music has an eclectic feel. Jean-Paul Prat's piano is an integral part of the musical landscape as every song is driven by his playing which I have to say is very good. It's a very jazzy sounding disc with the sounds sometimes hard to get, as the melodies do not jump out upon the first one or two listens. No, this music takes a little effort but will be worth it in the end.

Another integral component is the saxophone play of Richard Héritier who puts his stamp all over this disc. Song after song he demonstrates what an excellent player he is as his sax adds texture to Prats's pleasant piano stylings. It should be noted that although the musicianship is very good, the emphasis is on the arrangements and not so much on individual solos and showy play. This clearly has the feel of a band effort.

The first five songs are enjoyable slices of well composed jazz rock, but nothing truly blew me away. The short "Prélude et fantaisie espagnols" is a bit different from the others as it is an all piano track that really features Prat's talent. That being said, Masal saves the best for last with the fourteen minute epic "Talitha Coumi". Again, the two main ingredients are piano and sax, however, this time the Canterbury inspired melodies really work. This is a light and airy piece and is surely the most melodic on the album. An excellent song and a fine way to end the album.

So there you have it. I am sure Galgal will sit well with anyone who appreciates good jazz musicianship. Although not completely accessible upon first listen, the music sounds quite fresh after a few spins. Recommended for jazz fans, but should have cross over appeal for progressive music fans as well.

Added: February 13th 2010 Reviewer: Jon Neudorf Score:

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MASAL est un groupe qui interprète les compositions du musicien français Jean-Paul PRAT. Cette musique existe depuis les années soixante-dix, et les amateurs de Zeuhl se souviendront certainement de l'album "Masal", un classique enregistré en 1982 sous le nom de Jean-Paul PRAT. La formation instrumentale était alors constituée de cinq à quatorze musiciens. Elle s'est notamment produite en première partie de groupes comme GONG, MAGMA ou SOFT MACHINE. "Galgal" (2009) est donc la seconde trace discographique de MASAL. Elle reprend les recettes de son glorieux prédécesseur, à savoir une musique instrumentale de très haute volée. Comme dans toute musique, on pourrait retrouver quelques traces d'influences diverses. Mais elles sont ici parfaitement assumées, ce qui donne une architecture très personnelle, colorée et percutante. Notons là encore une interprétation tout bonnement remarquable des six musiciens. Le Maître de Cérémonie a ici confié ses baguettes de batteur à un certain Jean PRAT (Le fils ne nous fait pas regretter le père !), leur préférant la baguette du chef d'orchestre, ainsi que le piano. Voici donc six longues pièces absolument remarquables, avec une suite de 14 minutes en point d'orgue, tout à fait à la hauteur de la réputation de MASAL. Un Classique du Futur ? Muséa Masal Galgal (2009) (Musea) Enregistré par Jean Prat et Ghislaine Morand Avec cet album du multi-instrumentiste Jean-Paul Prat (soutenu par un batteur, un bassiste et un saxophoniste), on entre en plein cœur du courant zeuhl et de ses particularités. Ici les traits s’avèrent plus grossiers, presque caricaturaux par rapport aux œuvres de Magma ou de Weidorje, et les mécanismes qui soutiennent cette musique apparaissent avec une évidence troublante. La répétition de motifs simples (voire simplistes), le mélange de sonorités acoustiques et électriques, les alternances entre passages calmes et durs s’exposent et se résolvent en une froide logique. Le peu de nuances, notamment dans le jeu de piano et de batterie, donnent ainsi à Galgal un abord froid et quasi-mathématique. Et c’est à travers ce parti pris assumé qu’il faudra apprécier ce disque car à l’instar de la magnifique illustration de couverture évoquant Vasarely, toute en angles et en calculs précis, la beauté peut aussi surgir d'une rationalisation extrême de l’art. Curieusement, c’est en se soumettant à d’autres codes que les siens que la machine de guerre convainc le plus (« Intergalactic Tango ») ; les autres compositions, compactes comme le béton, sans soli, sans fioritures impressionnent par leur prestance, mais peuvent également laisser de marbre. Même si certains passages se font plus lyriques (« Talitha Coumi »), il faudra se projeter à corps perdu dans l’univers de cette musique atypique et sans concession pour profiter au mieux de cet album cohérent et ambitieux.

Mathieu Carré

Chemin Tournant

Galgal / Jean-Paul Prat

le nouvel album de Jean-Paul Prat/Masal

• Nord-sud de direction • Vendredi 18/12/2009 • 2 commentaires

Galgal, le mot roule et résonne, c’est de la musique. Mais attention, peine inutile que de chercher à la classer avant, pendant, après l’écoute. Elle se reçoit comme un don. 26 ans après l’album Masal, Jean-Paul Prat offre Galgal, et c’est un torrent de force et de douceur. Une voix instrumentale qui profère des images d’en-haut. Une musique de la vie, non celle ordinaire et commune, mais du Royaume d’où viennent paix et joie. Une « musique-vitrail » comme il le dit lui-même (dans un livre un jour à paraître), « une architecture en mouvement » où chaque thème se construit, se répète, s’enrichit, selon une « conception verticale », jusqu’à « s’ouvrir sur un nouvel univers ». Hélas quasiment méconnue en France (nul n’est prophète en sa patrie), guère moins en Allemagne et en Grande Bretagne, pourtant reconnue par quelques uns jusqu'aux États Unis, la musique de Jean-Paul Prat revient au grand jour grâce à Musea.

MASAL : "Galgal" (41:48) (digipack) 18 €

27 ans après ses débuts discographiques qui auront marqué l’esprit de tous les amateurs de progressif “canterburo-magmaien”, Jean-Paul Prat se rappelle à notre bon souvenir en publiant une seconde œuvre, sous le patronyme cette fois-ci de Masal, titre de son premier opus. Tout le monde suit !?! OK, continuons. En 5 compositions instrumentales (5, 6, 7, 6 , 2 et 15 minutes), Galgal offre une musique très riche, dont la densité thématique est complétée par une grande fluidité d’écriture... Le Maître de Cérémonie, secondé ici par son fils à la batterie, se contente de jouer du piano, tandis que 3 autres musiciens s’occupent des parties de guitare, de basse et de saxophone, pour un résultat qui envoûte littéralement l’auditeur avide d’écriture musicale soignée et recherchée. Le public concerné (des plus larges, croyez moi !) est bien évidemment convaincu, nul doute à avoir !!! Olivier Pelletant (pour Cosmos Music)

Nel 1982 il musicista e compositore francese Jean-Paul Prat, aiutato da un buon numero di colleghi, registrò e diede alle stampe un gioiello misconosciuto, intitolato “Masal”. Si trattava di un magnifico lavoro strumentale, basato su un’unica suite, della durata di circa 42 minuti, in cui sembravano avvicinarsi il jazz-rock canterburiano portato avanti dai Soft Machine e certe atmosfere solenni e sinistre tipiche dello zeuhl dei Magma, con, in più, qualche frangente pregno di romanticismo. A distanza di ventisette anni, Prat ritorna sulle scene utilizzando proprio il nome Masal, cede il ruolo di batterista al figlio, impegnandosi come pianista e chitarrista e sforna un altro album di enorme qualità. “Galgal” contiene sei brani di squisita fattura, che seguono, sotto certi aspetti, il percorso stilistico di quell’LP ormai lontano nel tempo e quasi caduto nel dimenticatoio. In effetti, le composizioni di Prat mantengono uno spirito di ricerca tramite il quale potrebbero essere assimilate ad opere di musica classica contemporanea. Sulle note di piano si apre “Banzai”, che dà il via ai quarantadue minuti del cd mettendo subito in mostra le caratteristiche che si affronteranno durante l’ascolto. Infatti, in questa occasione, partendo dalle basi poste in essere con l’opera del 1982, si punta maggiormente su un connubio tra zeuhl e rock sinfonico. La sezione ritmica è molto potente e fantasiosa ed evoca i fasti di “De futura” e “Mekanik destruktiw kommandoh”, ma si abbina alla grande ad un piano sempre in bella evidenza, che dona una classe ed un’eleganza fuori dal comune. A rendere più colorata la proposta dei Masal, ci sono poi gli inserimenti di chitarra elettrica e sax, che creano magistrali combinazioni strumentali. Volendo individuare alcuni brani particolarmente rappresentativi, citerei “Galgal I”, in cui intravedo affinità con i primi, meravigliosi, Miriodor di “Rencontres”, “Prélude et fantasie espagnols”, una miniatura di due minuti e mezzo per solo piano, tra Debussy e il jazz e “Talitha Coumi”, che chiude il disco con quasi un quarto d’ora di slanci strumentali epici, che racchiudono al meglio tutte le qualità dell’arte di Prat, con sax, piano e chitarra sempre pronti a darsi il cambio alla guida. I Masal sono riusciti a mantenere un incredibile equilibrio in “Galgal”: la miscela di zeuhl e rock sinfonico è bilanciata in maniera ottimale, la maestosità globale dell’album non sfiora nemmeno minimamente la pacchianeria o la pesantezza e gli intrecci strumentali creati sono ingegnosi e complessi al punto giusto, senza mai raggiungere alcuna esagerazione. Detto in una sola e semplice parola: splendido!

Traduction : En 1982 le musicien et compositeur français Jean Paul Prat, aidé par un bon nombre de participants, enregistra et publia un bijou méconnu, intitulé Masal. C’était un magnifique travail instrumental, basé sur une unique suite d'environ 42 minutes, dans lequel semblent cohabiter le jazz-rock canterburien de Soft Machine et certaines atmosphères solennelles et sinistres typiques du zheul de Magma avec, en plus, quelques moments plein de romantisme.

Après vingt sept ans, Prat revient sur les scènes sous le nom de Masal, cède le rôle de batteur à son fils, s’engageant comme pianiste et guitariste et réalise un autre album de très grande qualité. « Galgal » contient six morceaux d'exquise facture qui suivent, d’une certaine façon, le parcours stylistique du LP désormais loin dans le temps et presque tombé dans l’oubli. En effet, les compositions de Prat maintiennent un esprit de recherche grâce auquel elles pourraient être assimilées à des œuvres de musique classique contemporaine. Sur les notes du piano s’ouvre “Banzai”, qui commence les quarante deux minutes du CD en montrant tout de suite les caractéristiques qui s’affronteront tout au long de l’écoute. En effet, en partant des bases posées avec l’œuvre de 1982, on joue davantage sur un mariage entre zheul et rock symphonique. La section rythmique est très puissante et pleine de fantaisie et elle évoque les fastes de “De futura” et “Mekanik destruktiw kommandoh”, mais s'accompagne aussi magnifiquement d'un piano toujours en évidence, qui donne à la musique une classe et une élégance hors du commun. La guitare électrique et le sax créent de magistrales combinaisons instrumentales rendant la proposition de Masal encore plus colorée.

Quelques morceaux particulièrement représentatifs : “Galgal I”, dans lequel je perçois des affinités avec les premiers, merveilleux “Rencontres”de Miriodor, “Prélude et fantaisie espagnols”, une miniature de deux minutes et demi pour piano solo, entre Debussy et le jazz, et “Talitha Coumi” qui accomplit le disque avec presque un quart d’heure d’élans instrumentaux épiques, contenant toutes les qualités de l’art de Prat, avec sax, piano et guitare toujours prêts à se donner la réplique.

Masal a réussi à maintenir un incroyable équilibre en “Galgal”: le mélange zheul-rock symphonique est balancé d’une façon optimale, la majesté globale de l’album n'effleure jamais

le mauvais goût ni la lourdeur et les tressages instrumentaux sont ingénieux et savamment complexes, sans aucune exagération. Résumé en un seul et simple mot : splendide !

Peppe Di Spirito

Drifting away from the original focus of this project fronted by Jean Paul Prat, which was settled over the experimentations of Zeuhl back in 1982, the focus is now much more fusion/jazz rock oriented. And so Galgal is still an experimentation album, but much more accessible and melodic than the previous.

JPP released an album with the name Masal, and in 2009 he uses as band name the title of that 1982 album.

Galgal still presents challenging and adventurous musicality, but in a slight different registry from that which was present on the 1982 debut. As stated before, the focus is now set upon the aesthetics of jazz-rock, mainly driven by piano, saxophones and bass lines, to which the guitar and the drums always bring something to add. The main point to be noticed here is the true capacity of Masal work as a tight and synchronized band. The interplay is extremely well achieved here, as the instruments all take part on the action, sometimes stepping into the spotlight, but while experimenting and sometimes even (sort of) improvising, the goal always seems to be the collective efforts. Seems obvious here that the sum of the parts is much more important and grand then the individual playing.

If some relations to Mahavishnu Orchestra and Pat Metheny can somehow be identified, it is also true that sometimes the band uses that syncopated riff approach so well used by King Crimson. The result is an all-instrumental exploration of sounds and moods, many times taking the listener to the edge of something bigger, like teasing him to expect the next saxophone explosion or dissonance, or a sudden piano counterpoint.

The fact is that the music is always going somewhere. There are no dead ends or forced changes. The many shifts and turns are done in a very professional and sometimes very challenging way, but never sound forced or out of scope. In fact the truly great sax playing is many times responsible for that natural and quick adaptability of the overall sound to a sudden change in direction.

While firmly rooted on the jazz rock style, and while also quite experimenting with the playing capacities and art of each musician, the truth is that the music here still remains quite listenable and enjoyable. Nothing truly memorable but still a full enjoyable experience.

For fans of “accessible” jazz-rock and fusion, and even for fans of instrumental adventurous prog-rock, this album will be a very nice finding and a swell add to anyone’s cd collection. www.proggnosis.com 5 avril 2010-04-28

Member: jlneudorf (Profile) (All Album Reviews by jlneudorf) Date: 3/4/2010 Format: CD (Album) Way back in 1982 French musician Jean-Paul Prat released the Zeuhl inspired album Masal. Up to fourteen musicians helped him out on that album and went on to perform with stalwarts including Magma, Soft Machine and Gong. Fast forward to 2009 and we have the follow up album Galgal to sink our teeth into. The music Prat presents us this time around is not Zeuhl but mostly jazz rock with occasional elements of the Canterbury style. The album can be slightly dissonant at times and the music has an eclectic feel. Jean-Paul Prat's piano is an integral part of the musical landscape as every song is driven by his playing which I have to say is very good. It's a very jazzy sounding disc with the sounds sometimes hard to get, as the melodies do not jump out upon the first one or two listens. No, this music takes a little effort but will be worth it in the end. Another integral component is the saxophone play of Richard Héritier who puts his stamp all over this disc. Song after song he demonstrates what an excellent player he is as his sax adds texture to Prats's pleasant piano stylings. It should be noted that although the musicianship is very good, the emphasis is on the arrangements and not so much on individual solos and showy play. This clearly has the feel of a band effort. The first five songs are enjoyable slices of well composed jazz rock, but nothing truly blew me away. The short "Prélude et fantaisie espagnols" is a bit different from the others as it is an all piano track that really features Prat's talent. That being said, Masal saves the best for last with the fourteen minute epic "Talitha Coumi". Again, the two main ingredients are piano and sax, however, this time the Canterbury inspired melodies really work. This is a light and airy piece and is surely the most melodic on the album. An excellent song and a fine way to end the album. So there you have it. I am sure Galgal will sit well with anyone who appreciates good jazz musicianship. Although not completely accessible upon first listen, the music sounds quite fresh after a few spins. Recommended for jazz fans, but should have cross over appeal for progressive music fans as well. progressiveears.com CONTACT CONCERT Masal : Augustin Guéfif contact@masal.fr Tel : 06 10 32 29 21