Embed Size (px)
Citation preview
ARC EN SCENEPRESENTE
LES MAXIBULESde M. AYME
DOSSIER DE
PRESSE
LA PIECEDans une ville de province, les Donadieu tiennent une usine de « Maxibules » : Jean-Pierre est le patron. Il a deux soeurs, Yolande, l'aîné et Florence. Célestin, ami d'enfance de Jean-Pierre, travaille dans les bureaux. Ernestine, sa soeur, est mécanographe à Paris. Tous ont leurs problèmes : Jean-Pierre a les soucis de ses fonctions ajoutés à ceux que lui cause sa maîtresse, Yolande est en proie à certains démons qui l'assiègent depuis son veuvage ; Florence ne parle pas si ce n'est pour jouer avec Célestin, son mari étant parti depuis des mois sans qu'elle cherche à savoir ce qu'il est devenu : elle l'attend. Célestin aime Yolande qui se reprend toujours quand elle est sur le point de se donner. Ils partiront tous les deux à travers le monde, à la recherche de Ludovic.Tandis que Jean Pierre retrouvera Ernestine à Paris.
LA TROUPELa compagnie est implantée sur Pontcharra depuis 2010, l’expérience de ces fondateurs est évidente. Certains ont déjà plus de 10 ans d’expérience artistique derrière eux (théâtre, danse, musique...). Et d’autres, plus jeunes n’ont aucune formation artistique. Dès sa création plus de 20 personnes font parties de la compagnie avec la présence d’adolescents. La volonté de la compagnie est d’intégrer tout le monde : expérimentés ou non, jeunes et moins jeunes soit pour la scène mais également pour tout ce qui concerne les coulisses (décors, costumes...). Depuis sa création, elle a joué différentes pièces sur la commune de Pontcharra mais elle a su être remarquée et retenue sur des festivals de théâtre
L’AUTEURMARCEL AYMENé à Joigny, dans l’Yonne, en 1902, il fut élevé jusqu’à huit ans par ses grands-parents maternels. Une grave maladie l’oblige à interrompre les études qui auraient fait de lui un ingénieur, le laissant libre de devenir écrivain.Écrivain prolifique, il a laissé deux essais, dix-sept romans, plusieurs dizaines de nouvelles, une dizaine de pièces de théâtre, plus de cent soixante articles et des contes. Il fait des adaptations, des dialogues, des scénarii pour le cinéma et la télévision (Crime et chatiment, la bourse et la vie, le passe muraille, la traversée de Paris).Il est resté très attaché à sa région d'origine, la Franche-Comté, à laquelle il a fait une place de choix dans ses romans : « La table aux crevés » (1929) pour lequel il obtient le prix Renaudot, « La Vouivre » (1941), « Gustalin » (1938). Mais il est néanmoins devenu un véritable « parigot » dont il a mis en scène les classes populaires : « La rue sans nom », la petite bourgeoisie : « Le boeuf clandestin », les intellectuels et les snobs : « Travelingue ».En cela il fournit une « étude sociale », avec un vocabulaire précis pour chaque type humain. Son langage est d'ailleurs un des plus riches de la littérature contemporaine, mêlant argot, français châtié, patois régional et anglais phonétiquement francisé.Il décrit les structures sociales de façon très réaliste tout en accordant une place importante au fantastique. Son fantastique, loin d'être traditionnel, est teinté d'ironie et peut être qualifié de « fantastique ludique ».Très attaqué par la critique, y compris pour ses textes les plus inoffensifs comme « Les contes du Chat perché », son succès a été assuré surtout par le public. Au théâtre, son plaidoyer contre la peine de mort « La tête des autres » a soulevé de vives réactions, mais aussi de l'enthousiasme tout comme ses comédies grinçantes : « Lucienne et le boucher », « Clérambard ». Mais c’est avec « La jument verte » qu’il obtient la notoriété.Il a également écrit de nombreux scénarios et traduit des auteurs américains importants : Arthur Miller (Les sorcières de Salem), Tennessee Williams (la nuit de l’iguane). De nombreux films, téléfilms et dessins animés ont été tirés de ses œuvres. Mais, cultivant son statut d'écrivain politiquement incorrect, il est resté très à l'écart des milieux intellectuels, ce qui l'a fait classer dans les écrivains d'abord de gauche, puis de droite, puis anarchiste de droite.A l’issue de la guerre, il refusa la légion d’honneur, une invitation à l’Elysée et même son entrée à l’Académie française.Marcel Aymé est mort en 1967
LE METTEUR EN SCENESTEPHANE VAILLANTIl a suivi des cours de théâtre au cours Fra Angelico. Puis à l’âge de 16 ans, lors d’une figuration au théâtre Antique de Fourvières, il découvre « l’envers du décors » et décide de prendre cette voie. Il se formera, en travaillant sur des sons et lumières comme « Messe des travailleurs » (au Creusot) avec Philippe Rabuteau ou Ange Guibert (éclairagiste québécois). Ces premiers travaux de créations se feront avec des compagnies amateurs pendant de nombreuses années notamment avec le théâtre de midi. Cette expérience lui permet de découvrir le travail de tournée et les petits budgets.En 1996, il devient régisseur général du théâtre le Grenier de Bougival (78). Il y restera jusqu’en 2001. Parallèlement, il fait de la création lumière pour des compagnies venant jouer dans le lieu. Il crée avec François Decruck une société de sonorisation (FDS) et prend en charge la régie générale de Festivals comme le Festival d’Arlempdes (Haute Loire).Il rencontre diverses compagnies, entre autre l’Egal à Egaux. Il travaille sur les premiers spectacles avec François Eric Valentin. Puis sur certains spectacles, il crée les lumières comme « La nuit et le moment ». Il suit deux autres compagnies qui écrivent et jouent leurs propres pièces, et il intervient aussi en Lycée d’Enseignement Professionnel pour faire découvrir l’éclairage de spectacle à certaines sections et anime des formations auprès de professionnels. Il travaille également auprès des jeunes lors de stage de découverte de la régie au cœur de l’académie internationale de théâtre pour enfants à Namur (Belgique) par exemple.En 2005, il quitte la région parisienne pour Grenoble. Il rencontre Daniel Dumas et le théâtre sous la dent. Il assure la régie générale, la conception lumière et le son de la compagnie pendant 5 ans. Parallèlement il continue à travailler avec certaines compagnies professionnelles parisiennes qui le sollicitent. Mais il n’oublie pas de soutenir des compagnies de théâtre amateur. Il met en scène pour la première fois une pièce de théâtre « La savetière prodigieuse » de Federico Garcia Llorca qui sera représenté plus de 15 fois.En 2010, il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Arc en scène, il assura lors de la première année les cours pour les adolescents et parallèlement il assure la régie de spectacle. Il lance même une section technique où il forme par le terrain des régisseurs. Il revient à la mise en scène avec l’audace de monter « L’assemblée des femmes » d’Aristophane de manière très contemporaine. Cette fois-ci, son choix s’est porté sur une pièce humoristique mais dont le fond fait apparaître une société des années 1960 bien réaliste.
NOTE D’INTENTION DE MISE EN SCENECette pièce qui représente la société du début des années 60 me paraît intéressante du point de vue de l’évolution sociétale. La mise en scène est de faire du théâtre dans le théâtre. Les comédiens sont présents du début à la fin du spectacle sur scène (il se change, se prépare et entre à vue du public). Malgré un décor sobre et simple, la mise en scène est une véritable chorégraphie où chaque mouvement, déplacement est marqué, accentué.Malgré le côté burlesque, voir fantastique de certaines scènes, la bourgeoisie provinciale, l’opposition entre le respect des conventions (souvent religieuses) et ses propres envies, l’évolution d’une société où les femmes n’avaient pas le droit d’ouvrir un compte ou de travailler sans l’autorisation de son mari sont représentés par chacun des personnages… Sans oublier Bordeur, qui nous offre une caricature de description, une bibliothèque de personnages que nous pouvons croiser à chaque instant.
LES COMEDIENS
Pour cette nouvelle création, l’arc en scène garde l’esprit de la compagnie en mêlant sur scène des comédiens amateurs ayant « de la bouteille » ou faisant « leurs premiers pas sur scène », et certains sont issus des ateliers de formation. Les enfants et adolescents sont également de la partie et auront deux journées réservées : Près de 20 adolescents joueront une adaptation de « L’armoire Magique » de C.S. Lewis et les plus jeunes joueront une création « Le cirque de l’arc en ciel »
LE LIEU
Le gymnase César Terrier à Pontcharra est un espace utilisé par les scolaires mais également par les associations tout au long de l’année.C’est notre lieu de répétition tout au long de l’année et à travers ce choix nous allons au bout de notre démarche de création dans le lieu qui a vu grandir l’oeuvre.Nous choisissons de créer dans ce lieu, car il nous offre la possibilité de vivre une vie de troupe pendant une semaine en se retrouvant chaque soir après le travail pour jouer ensemble. C’est un moyen de fédérer, souder mais aussi d’apprendre le travail de jeu en public plusieurs fois. C’est également le moyen de nous ouvrir vers d’autres publics avec des festivals, des salles qui peuvent venir voir le spectacle et le sélectionner.
MISE EN SCENE :Stephane Vaillant Assisté de Audrey Munier
Lumière et Son :Ricardo Adam - Brice Legrand
Décors :Sophie Chatel et son équipe
Costumes :Audrey Munier et les ateliers de Dolorès
DISTRIBUTION :JEAN PIERRE : Marie ROCHONYOLANDE : Lyne MICHELLETO
FLORENCE : Hélène VIOUDCELESTIN : Nicolas GONTHIER
ERNESTINE : Sophia BELQUASMIALUDOVIC : Ricardo ADAM
BORDEUR : Véronique VAILLANT
Spectacle Adolescents :Alicia —Mirthel —Elise - Elisa - Rachel - Chloé - Gabrielle - Kévin - Léa - Lucille
- Maréva - Thiphaine - Spectacle JEUNES :Ninon —Anna —Maëly
Merci à :
Valentin BOUCHE et Audrey MUNIER pour la mise en scène du spectacle AdoStéphane et Rachel VAILLANT pour la mise en scène du spectacle jeunes
Merci aux partenaires :
Mairie de Pontcharra - Ateliers Dolorès
A RETENIR :
LES INFORMATIONS PRATIQUES :
Dates
les 4 et 5 juillet 2015 à 14h30 « le théâtre de l’arc en ciel » et
« l’armoire magique »
Les 4 et 5 juillet 2015 à 20H30« les dedans d’elles » (sous réserve ; en cas d’annulation les spectacles de l’après-midi auront
lieu le soir)
Du 6 au 9 juillet 2015 à 20H30« Les maxibules »
Tarif :Plein : 8 €
réduit : 5 €
Lieu : Gymnase César Terrier (rue des écoles)
à Pontcharra
Vous voulez nous accueillir :Vous souhaitez des informations sur le spectacle, le programmer sur votre festival ou dans
une salle.Vous n’avez pas de structure technique : nous avons tout.
Vous n’avez pas de budget : nous pouvons faire un partage à la recette.Vous n’avez pas les outils pour faire la communication : nous avons les outils
Notre objectif est de jouer au plus près des publics, nous nous adaptons à vous dans un minimum de conditions et nous sommes prêts à étudier toute proposition.
CONTACTS :ARC EN SCENE
363 RUE DE LA COISETIERE38530 PONTCHARRA [email protected]
CONTACT PRESSE ET REPRESENTATION:Stéphane VAILLANT 06.07.58.76.28
mail : [email protected]
CONTACT TECHNIQUE :Brice LEGRAND06 66 42 55 67
mail : [email protected]
