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MUSEE CHARBONNEAU-LASSAY 10 JANVIER — 22 MARS 2015 24 rue du Martray 86 200 LOUDUN - 05.49.98.08.48 (accueil) 05.49.98.81.58 (conservation) - www.ville-loudun.fr / www.loudun.tourisme.fr www.alienor.org/musees DOSSIER DE PRESSE

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MUSEE CHARBONNEAU-LASSAY

10 JANVIER — 22 MARS 2015

24 rue du Martray 86 200 LOUDUN

-

05.49.98.08.48 (accueil) 05.49.98.81.58 (conservation)

-

www.ville-loudun.fr / www.loudun.tourisme.fr www.alienor.org/musees

DOSSIER DE PRESSE

L’EXPOSITION

Souvent reléguée au fond d’un placard, la coiffe est aujourd’hui considérée comme désuète. Il y a pourtant moins d’un siècle, son usage était encore en vogue. Accessoire féminin, elle a fait l’objet de nombreuses formes de coquetterie. Si aujourd’hui la chevelure volant au vent d’une jeune femme est monnaie courante, il aurait été de très mauvais genre de sortir tel quel au XIXe siècle. Depuis le Moyen Âge, les femmes couvrent leur tête avec une coiffe ou un bonnet, la chevelure étant considéré comme source de luxure. L’usage des tissus était cependant très codifié par les Lois Somptuaires, mais avec la Révolution Française (1789), ces règles volent en éclats. Toute femme pare alors sa coiffure d’étoffes de plus en plus somptueuses, et on observe au même moment le développement de la coiffe, mais plutôt en milieu rural. En effet, chaque village possédant ses lingères, elles développent un savoir-faire spécifique à cette mode et, petit à petit, identitaires d’une ville ou d’un village. Le XIXe siècle est l’âge d’or de la coiffe. Dentelles rivalisent avec broderies sur tulle, et l’amidonnage des étoffes permet une grande fantaisie des montages. Si nous viennent automatiquement à l’esprit les coiffes bretonnes, plus de 2000 coiffes sont aujourd’hui recensées dans la France entière. Le Loudunais n’échappe pas à cette mode : cinq coiffes sont associables à cinq secteurs différents. Mais au de-là de la réalisation de ces coiffes, le Loudunais a connu une véritable recon-naissance de ses artisanes : • Les dentellières de la région font l’admiration de Catherine de Médicis au XVIe siècle. • Colbert envisage autour de 1665 d’installer à Loudun une succursale de la

« Manufacture des Poincts de France ». Une technique de broderie sur tulle spécifique fait son apparition vers 1840 et identifie tou-jours davantage les coiffes du Loudunais. Les deux guerres mondiales sonnent le glas de ces parures. Alors qu’elles remplacent leurs maris mobilisés, les femmes simplifient leur tenue et sacrifient petit à petit leur cheve-lure. La coiffe perd alors définitivement son usage. Le fond du Musée Charbonneau-Lassay a bénéficié de nombreux dons dans les années 1970 pour la mise en place d’un espace consacré aux arts et traditions populaires. Cette exposition est l’occasion de raconter l’histoire de ces coiffes, des témoignages qu’elles véhiculent et de redorer leur image.

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Dessins de Léon Gilles de la Tourette (1828-1882) présentant trois coiffes du Loudunais, collection J. Sergent

LE MUSEE

Installé dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, le Musée Charbonneau-Lassay abrite des collections riches et variées en grande partie léguées par un érudit local, Louis Charbonneau-Lassay (1871-1946). Archéologue, historien, sigillographe, graveur, dessinateur, collectionneur, Charbonneau-Lassay était également un grand ésotériste, auteur du Bestiaire du Christ, ouvrage monumental en matière d’emblématique et de symbolique christique. A l’image d’un cabinet de curiosités , le musée permet de découvrir au fil de la visite l’étendue des œuvres et des objets du collectionneur traitant en ma-jeure partie de l’histoire de Loudun. Des collections archéologiques aux épées et fusils du XVIe au XXe siècles, le musée renferme également des docu-ments sur les Loudunais célèbres, notamment le légendaire curé Urbain Grandier, au cœur de l’Affaire des Possédées de Loudun qui bouleversa la France entière au XVIIe siècle, et dont on pourra apercevoir les cendres de son bûcher au fond d’une vitrine … Une salle est dédiée à la peinture, notamment aux toiles du Loudunais Carl Rosa qui créa le premier musée de Loudun en 1903 tandis que coiffes, vête-ments et objets d’artisanat illustrent les traditions locales. Enfin, le musée présente une collection d’art africain, et notamment de très beaux masques rituels provenant du jumelage de Loudun avec Ouagadougou (Burkina Faso).

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INFORMATIONS

PRATIQUES

Pour en savoir plus, les dates à retenir : • Conférence de Madame Thérèse de Laplane « La dentelle et la broderie sur

tulle de Loudun » le dimanche 1er mars à 15h30 - entrée libre • Atelier gratuit pour enfants de 7 à 11 ans le mercredi 4 mars 2015 à

15h30 au Musée Charbonneau-Lassay. Inscription au 05.49.98.81.58 ou a [email protected]

Visite libre de l’exposition les mercredis, samedis et dimanches de 15h à 18h.

Vernissage vendredi 9 janvier 2015 à 18h

Pour toute demande de renseignements complémentaires :

Aude Le Mercier, responsable du musée

05.49.98.81.58 / [email protected]

Musée Charbonneau-Lassay 24 rue du Martray 86200 LOUDUN 05.49.98.08.48

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Les collections du musée sont labellisées Musée de France !

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