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La Compagnie d’ELLES présente 1 Dernière mise à jour : 27 avril 2015 BE FELICE HIPPODRAME URBAIN D'apr s le roman oubli de Bernard-Marie Kolt s è é è “LA FUITE A CHEVAL TRES LOIN DANS LA VILLE” Ecriture, adaptation & mise en scène de Yaëlle Antoine Création juin 2015

Dossier de production - Be Felice, hippodrame urbain

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(c) Compagnie d'Elles - version mars 2015 Création juin 2015

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Page 1: Dossier de production - Be Felice, hippodrame urbain

La Compagnie d’ELLES présente

1 Dernière mise à jour : 27 avril 2015

BE FELICEHIPPODRAME URBAIN D'apr s le roman oubli de Bernard-Marie Kolt sè é è“LA FUITE A CHEVAL TRES LOIN DANS LA VILLE”

Ecriture, adaptation & mise en scène de Yaëlle AntoineCréation juin 2015

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DGCA et la SACD / Écrire pour la rue 2012

SOMMAIRE

L'OBJET DU DELIT - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - page 4

UNE NOTE PAVEE DE BONNES INTENTIONS- - - - - - - - - - - - - page 5

AVEC LES FUYARDS (de la planque aux anges)- - - - - - - - - - page 11

LA COMPAGNIE D'ELLES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - page 14

CALENDRIER DE CREATION - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - page 17

PARTENAIRES - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - page 18

CONTACTS - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - page 19

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Repéré individu de sexe féminin. Type caucasien. Divaguantavec arme blanche.Quai de la Planque aux Anges. Je répète Quai de la planque auxAnges. Intersection rue de la Sombre gueule.Chemise de nuit blanche.État critique.Hypothermie.Envoyez une ambulance.

Entre fulgurances oniriques etvisions décalées,

« Be Felice » vous plonge dansun intrigant parcours sonore.

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L'OBJET . . . DU DéLIT

L 'histoire est simple et dramatique.F D elice est schizophrène. epuis quand ne s'est-elle pas échappée ?P rostrée, elle attend...E B t court après arba, sa sœur, sa jumelle. BE FELICE « » est un râle.

U n choc électrique au cerveau.

J e dilate cette seconde.

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UNE NOTE PAVÉE DE BONNES INTENTIONS...

Je m'engage dans des expérimentations, dans dessentiments, des développements. Je ne détermine rien, jen'affirme rien, je cherche Be Felice

« Comme un diamant qui brille Comme un couteau Comme une montagneComme un tigre Comme la ciguë. »

La compagnie d'Elles existe depuis 10 ans.Notre moteur d'inspiration est indéniablement le texte.Mon langage, indubitablement, le cirque.Mon espace, de plus en plus rarement la salle ou lechapiteau. ET...Irrémédiablement, « Be Felice » s'écritdans l'espace public. Yaëlle ANTOINE

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«Be Felice» est librement inspiré d'un texte protéiforme «La Fuite à cheval très loin dans la ville» (dialogues, poèmes et récits narratifs) écrit par Bernard-Marie KOLTÈS en cure de désintoxication aux abords des années 80.L'écriture qui caractérise «Be Felice» est plurielle : elle rassemble sons, texte, chorégraphie, cirque et jeu d'acteur.

Dans le texte de Koltès, nous sommes sur les traces de Felice qui cherche Barba, sa sœur jumelle et qui croise dans cette quête une faune de figures urbaines errantes dans la ville.Felice cherche sa sœur ; une femme cherche son chat  ; Cassius, issu des beaux quartiers, cherche l'expérience, fuyant la voie tracée par ses parents ; un «  arabe  », Chabanne, cherche l'amour, fuyant la corruption...Ces figures marchent toute une nuit et l'aube les trouvent changées à jamais !

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Le public joue le rôle de la figure principale : FeliceIl cherche sa soeur jumelle.«Be Felice» est un spectacle dont le public est le principal protagoniste.

UN CHEVAL passe et son galop marque le temps qui passe...

Le texte initial est l'objet de toutes les déconstructions : Dans sa narrativité (ellipses, brusques passages aux silences, répétitions,

pauses, non-réponses aux questions posées) Dans sa linéarité (paraboles, fragmentation en tableaux, scènes et phrases

laissées en suspens…)Il se reconstitue dans «Be Felice» selon un mode a-narratif, le plus souvent amoral et poétique.

A l horizontalité linéaire et narrative initiale se superpose une verticalité ʼpoétique et paradigmatique.

En créant ce spectacle, je rejette les interprétations univoques de l’œuvre de Koltès. Pour créer simplement avec ce qu'elle m'évoque.Une étude dramaturgique approfondie de ce texte, étonnant de densité, dévoile que les différentes sources d'inspirations de l'auteur sont urbaine : Les quais renommés «Quais de la planque aux Anges» par Koltès ne sont autres que les quais de Seine parisiens ; quant au cimetière «de la colline aux crapules», c'est très probablement celui de Montmartre... Je vous laisse deviner de quelle rue il s'agit quand Koltès décrit la rue de la Sombre Gueule ou le bistrot crapuleux de «LA GRIFFE ROUGE».

Une ville imaginaire se superpose à la ville concrète qui en accueille les contours.

L'esthétique de la forme sera pauvre, dans le sens «minimale», dépouillée, dénuée de la grandeur habituellement prêtée au cirque.L'espace alentour qui sertit «Be Felice» doit apparaître dans sa cruauté, dans sa poésie, et dans sa PROFONDEURPROFONDEUR...

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En août 2014, un temps d'expérimentations à Mulhouse nous a permis de déterminer concrètement l'espace sur lequel s'exerce Be Felice.

Le spectacle évolue sur une ligne droite d'une profondeur de 100m, large d'environ 12m.Le travail est basé sur la construction et la déconstruction des scènes.

La profondeur de champs, me permet de jouer sur les échelles et les cadrages, des scènes se mêlent et se superposent. Afin de profiter des effets de travellings. Le public se déplace peu.

S'il s'agit là d'un spectacle pensé pour un public debout, sa forme finale s'éloigne d'un «déambulatoire à postes» classique : les déplacements du public sont dictés par la dramaturgie et non par sa forme déambulatoire.Par ce biais, j'éprouve les perspectives. Les déplacements, non systématiques, exceptionnels et motivés prennent tout leur sens. Loin d'être domestiqué comme un troupeau, le public ressent vraiment ces déplacements. Il traverse l'espace sans autre logique que celle de Felice.

Le public passant, l'autre public, celui qui regarde le public «volontaire», fait partie de l'histoire. Intégré de façon aléatoire, il participe à ce drame urbain, l'inscrivant dans le sillage d'autres drames et faits divers qui tissentune ville.

A ce jour, ce spectacle est limité à une jauge de 100 personnes du fait du dispositif audio-casqué. Des tests en multidiffusion (6 hauts-parleurs) sont en cours afin de tenter d'augmenter la jauge à 300 spectateurs par représentation.

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Un soin particulier est apporté aux costumes qui sont pensés comme identitaires des figures qui les portent.Ils situent les protagonistes, ils sont les indices d'un territoire, du quartier dont les personnages sont coutumiers.

C'est là qu'un accident a lieu... Felice est retrouvée raide - j'ai supposé quec'était un anévrisme de l'aorte - sur une tombe du cimetière de la colline aux crapules.

Il n'y a pas d'histoire dans «Be Felice». Il y a DES histoires : de trafic entre les personnages, de territoires, de non-dits, de secrets... Ils se souviennent, on les entend penser...

Le cirque me permet de donner aux personnages Koltésiens, la dimensionporté par l'écriture. Tout au long du roman, il est fait état de figures qui «virevoltent», «s'agrippent», «marchent en équilibre», «lâchent», «tombent», «se suspendent»... Le cirque a la capacité de transcrire la folie de ce monde fantasmatique dépeint par Koltès.

Cette proposition est volontairement transdisciplinaire, et le cirque dialogue avec le son, les mots et l'espace investi.«Be Felice» se revendique d'un cirque transposé, émietté, voir défiguré...Ce cirque focalise au loin, permet des accélérations ou des dilations, agrandit un détail, ou investit le mobilier urbain.

Les temps de résidence à la Villette, au Mans, à Tournefeuille et à Mulhouse nous ont dernièrement permis d'explorer une intuition qui va s'avérer être une poétique récurrente dans la dramatisation de l'espace exploré par «Be Felice».

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La barrière de sécurité, dite Vauban, semble dessiner l'histoire. Elle avanceet recule, manipulée par des ombres, face à un comédien désorienté ; elle perdses dents, se redresse, bancale ; elle est bruyamment tirée par un cheval au galop; elle incarne la précarité de l'amour qui lie Barba à Cassius ; elle sépare lepublic et le rassemble, elle l'enferme, et s'empile...

La Barrière Vauban segmente «Be Felice». Elle est dépassée par le publiccomme une porte...Comme une caméra, elle pose des focus, cadre et fictionnalise les espacesinvestis par «Be Felice».Le public franchit des portes. Ces portes symbolisent autant de seuils àdépasser, pour pénétrer plus en amont dans la ville, dans l'Histoire.

«Be Felice» tente de créer un feuilleté entre réalité et fiction.

Le casque me permet cette porosité. Ce dispositif éprouve le publicphysiquement. Le public est actif et acteur : il est elle, Felice.

Le casque apporte des décalages entre ce qui est dit et ce qui est vu par lepublic. Il contribue à la perte de repères (processus physiologique dû auport du casque) du groupe de spectacteurs. Le groupe est manipulé par le son. Il est plongé dans un secret : initié à unevision parallèle de la ville qui l'entoure.

Le casque subjective le regard, et rejoint l'intention annoncée par lesbarrières, et par les déplacements des artistes : celle d'un regard-caméra.

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L’histoire finit où elle a commencé... Et le public en reste là.

La suite est propre à chacun.

La rue n'est-elle pas un fleuve d'histoires avortées et ébréchées de récits quis'amorcent, de récits infinis, de fins brutales ?

Dans une ville, un jour, Héraclite l'Obscur a dit «On ne traverse pas deux fois le même fleuve»

10 Dernière mise à jour : 27 avril 2015

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Avec LES FUYARDS … DE LA PLANQUE AUX ANGES

Amazone de trottoir et son destrier Netty Radvanyi & Arto

Crieur dramatique : Thierry Jozé

11 Dernière mise à jour : 27 avril 2015

Netty Radvanyi, artiste pluridisciplinaire, actuellement en formation au Fresnoy (studio national des arts contemporains) à Tourcoing.Elle s'est spécialisée en acrobatie équestre au CNAC (18ème promotion) et est diplômée de Sciences Po Paris.Avant de passer a la mise en piste pour son projet sur Francis Bacon "Striptyque", elle a mis en scène et interprété INUA, un solo inspiré du conte Inuit La femme squelette avec un cheval et des marionnettes. Elle a également collaboré avec Jean-Michel Rabeux, Serge Noyelle, Sophie Perez et les chorégraphes Bruno Dizien et Karine Saporta.

Après une formation en art dramatique au Théâtre école de Montreuil (Direction Jean Guérin) et Théâtre en Acte (Direction Lucien Marchal), Thierry Jozé participe à de nombreuses créations théâtrales en tant que comédien où il explore un répertoire diversifié de personnages et de genre théâtral : « Le Jeu de l'amour et du hasard » de Marivaux, m.e.s. François Ha Van; « Le Cid » de Corneille, m.e.s. Benjamin Knobil; « Lucrèce Borgia » de Victor Hugo, m.e.s. Olivier Costa ; « Pas de fleurs pour maman » de Nathalie Saugeon, m.e.s. Christian Garcia; « La résistible ascension d'Arturo Ui » de Brecht, m.e.s. André Valverde; « Le journal d'un fou » de Gogol, m.e.s. Olivier Costa; « La tour de la défense » de Copi, m.e.s. Catherine Abécassis… Il a également travaillé sous la direction d'Olivier Py, Fadel Jaibi, Laurent Rey… Au cinéma, il tourne avec Peter Hatkins dans « La commune »La mise en scène étant pour lui la continuité logique de son travail de comédien, il l'aborde comme une étape nécessaire à son parcours théâtral. Il monte « L'hygiène de l’assassin » d'Amélie Nothomb, « Hier » d'Agota Kristof, « Les sept jours de Simon Labrosse » de Carole Fréchette, « Chez les Titch » de Louis Calaferte. Il réalise son premier court métrage AMINA, qui obtient le prix à la qualité du CNC 1999 et est primé dans de nombreux festivals (Clermont-Ferrand, Villeurbanne, Salerno (Italie), Saint Benoît (Ile de la Réunion), Annonay, Toulouse, Istres, Montluçon…).

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Voltigeuse tous terrains Marta Torrents

Acrobate, danseur, porteur Julien Le Cuziat

Équilibriste péri-urbaine Marion Guyez

12 Dernière mise à jour : 27 avril 2015

Passionnée par les arts, Marta est depuis l'enfance à la recherche d'une expression artistique personnelle. Elle commence par la danse classique et le jazz puis découvre la peinture, l'écriture et la photo.Après une année de formation à l'INSTITUT DEL TEATRE de Barcelone, elle part à la recherche de quelque chose de plus physique et fait la découverte du cirque à l'école de Cirque ROGELIO RIVEL où elle s'enthousiasme pour les portés acrobatiques.Le rapport à l'autre, l'équilibre, le jeu entre deux individus l'intéressent et la formation professionnelle de cirque du LIDO à Toulouse vient parfaire son parcours.Avec Pau Portabella, elle crée FET A MÀ (« Fait main » en catalan). Représenter avec le corps, un univers simple et épuré qui se passe de mots, devient leur propre langage, tout cela les passionne. Leur travail se nourrit de plusieurs expériences artistiques avec des compagnies telles que TRANSE EXPRESS, CIRKUS KLEZMER, COMPAGNIE D'ELLES, CIRK OBLIQUE...Elle travaille également avec la CRIDACompany, en duo avec Jur Domingo Escofet.

Équilibriste et contorsionniste, Marion s'est formée auprès de Pascal Angelier à l'école de cirque du Lido à Toulouse.En 2009, sous le regard de Yaëlle Antoine (cie d'Elles), elle crée un numéro d'équilibres sur cannes, Inacheveux avec lequel elle parcourt l'Europe du festival d'Avignon à Barcelone en passant par le festival Sol y circo à Sylt en Allemagne. Elle a aussi travaillé comme acrobate aérienne, équilibriste et personnage dans les spectacles déambulatoires de la cie Pipototal. En 2010, elle rejoint la troupe de Nebbia, le cirque Eloize et le Teatro Sunil mis en scène par Daniele Finzi-Pasca avec laquelle elle fait le tour des théâtres d'Europe ; la même année, elle collabore avec la compagnie Rasposo dans Le Chant du dindon.Marion mène également un travail de recherche théorique sur l'esthétique du cirque contemporain à l'université de Toulouse. Son mémoire de Master I questionne l'hybridité du cirque en abordant le rapport entre le texte et le geste acrobatique. Elle s'intéresse à la plasticité de ces spectacles composites.

Comédien au parcours pluri-disciplinaire, Julien Le Cuziat, diplômé en littérature italienne, se forme aux arts du cirque à Madrid puis à Toulouse comme acrobate porteur de main-à-main.Soucieux de diversifier ses outils d'expression, il se tourne vers la danse et travaille auprès de plusieurs chorégraphes  : Myriam Naisy, Florence Caillon, Claude Brumachon, Denis Plassard, Benoit Bar... Il danse dans «Délices» et «Escale Tactile»de la cie Kdanse. Il se lance dans la performance improvisée en milieu urbain et danse dans le documentaire «espèce de corps» réalisé par Frédéric Jollivet, avec qui il créera «Burn», une pièce performative. Ses recherches artistiques le conduisent vers le théâtre et il se forme auprès de Solange Oswald et le groupe Merci. Il joue dans «Sindbad Le Marin» de Laurent Pelly au TNT et joue dans «Bing Bang» de la compagnie Les 198 Os.Il participe à la conception de machines de spectacle avec le collectif «Tonne-de-faire» et travaille le jeu masqué et le théâtre de rue avec la compagnie Pipototal.Il porte 3 projets de création  : «Saxifrage» un duo chorégraphié, «Rictus» une pièce pour six danseurs/circassiens lauréate Jeunes Talents Cirque et «Ex-Time», performance dansée pour cent jours d'occupation d'un espace public, avant de fonder la compagnie Pétrole Atomique avec Anaïs Raphel, en partenariat avec la cie Le Point D'Ariès et créer 2 projets de marionnettes  : «Les bottes jaunes» et «Soukmane ». Il met en piste un groupe de 20 acrobates Franco-Palestiniens dans le cadre du Mobile Circus 2013 à l'école de cirque de Birzeit.

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Aérienne de parpaings Laura Terrancle

Funambule de barrières Vauban Simon Deschamps

Ballerine de bitume Céline Lapeyre

Créateur sonore Didier Préaudat

13 Dernière mise à jour : 27 avril 2015

Paris, 1988: La voilà mise au monde. Ça part de quelque chose qui est dedans. Quelque chose qui bouillonne.Alors elle commence par escalader un lave-vaisselle avant même de savoir marcher... et PAF! Bouton déclencheur, la machine est en route.Elle débute le cirque dans le secteur amateur avec la Lanterne Magique puis au Lido de Toulouse.Elle s'attaque ensuite aux écoles professionnelles: Arc-en-Cirque, Piste d'Azur, ENACR. Équilibres, mât chinois, acrobatie, danse, jeu d'acteur... autant de disciplines que de couleurs de cheveux, cette artiste polyvalente se spécialise en Corde lisse à l'ENACR.Après ce tour de France des écoles préparatoires, elle finit son ascension de la Corde au Lido de Toulouse en formation professionnelle. La boucle est bouclée. Le corps est paré. Bien accrochée et prête à se balancer dans les airs de la scène !

C'est, très jeune, à l'académie Fratellini que Simon a commencé le cirque pratiquant aussi la musique, le théâtre, et la danse. Après son bac et une année de préparation à l'école d'Arc En Cirque à Chambéry, il a complété sa formation à la DOCH (Université de la Danse et du Cirque de Stockholm).Il a développé un vocabulaire pluridisciplinaire basé sur une recherche permanente de nouvelles façons d'explorer l'espace autour de lui. Il aime explorer l'espace en trouver les limites, les repousser. Il essaye de comprendre comment interagir avec les espaces créés par notre société.Pour lui, son fil-de-fer n'est pas seulement une ligne sur laquelle il marche mais un vecteur qui influence la forme et le sens de l'espace scénique qui est le sien.

Titulaire d'un diplôme d'état de danse, Céline rentre au Lido, centre des arts du cirque de Toulouse et dès sortie de formation, danse et vole avec le collectif Petit Travers au sein de différentes créations : « Le parti pris des choses » ; « Ukyo-e » et « Femelle ». Elle continue sa recherche du mouvement en se formant en BMC (Body-Mind Centering), depuis environ deux ans.Elle travaille auprès de différents publics en collaboration avec la scène nationale d'Albi.

Créateur de tout poil, il commence à exercer son savoir faire au théâtre en 1985 après une formation à la scénographie et aux métiers de la scène au Centre National Dramatique de la Comédie de Caen.Depuis cette date, il a travaillé avec des Compagnies les formes diverses du théâtre contemporain par la scénographie, le son, la lumière et la mise en scène. Il aborde le cinéma par le court métrage, ce qui lui permet de placer ses premiers jalons sur la recherche d’un « langage sonore ». Depuis ces dernières années, animé par un regard d’aventurier, il développe un travail personnel sur la relation cybernétique entre l’image et le son au ravers d’installations plastiques et de performancesscénographiques mêlant la machine et le corps de l’acteur.Aujourd’hui, pour le théâtre et la danse il continue d’explorer l’art de la représentation au travers d’expérience et de réalisations sonores.

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LA COMPAGNIE d’ELLES

Artiste de cirque et responsable des projets artistiques de la compagnie d’Elles,

Yaëlle Antoine s’empare du texte pour mieux défier le cirque

Yaëlle Antoine s'est successivement formée à l'école de cirque Annie Fratellini et au Lido en fil defer et en contorsion. Elle a notamment travaillé avec les Colporteurs et le Cirque Désaccordé.

Laissant derrière elle sa carrière acrobatique, elle se forme désormais à la mise en scène,et tente une écriture circassienne dont les moteurs d'inspiration sont le cirque et le verbe.

La compagnie d'Elles expérimente depuis quelques années des pièces de cirque dont lemélange novateur du cirque et du verbe sont les caractéristiques premières.

Depuis 2014, la compagnie est artiste associée à la Grainerie, fabrique des arts du cirqueet de l'itinérance implantée à Balma (31).

Petite liste des créations qui ont vu le jour depuis 2008 : « Lames Soeurs » (Bourse Beaumarchais 2008) « La Nudité du Ragoût » (Sujet à Vif- Ludor Citrik - 2008) « Fratrie » (Carte Blanche pour le 25 ans de la mort de BM Koltès - Avignon OFF- 2009) « Parricide Exit » (Création pour Chapiteau-2010) « Une fuite... » (Explorations dans l'espace public-2010) « Histoires Minimales » (Proposition in situ-2011) ; « La Violence des Potiches » (Collaboration avec Marie Nimier - 2012) « Blanc » et « bruits-Blanc » spectacles Jeune public entendant et bilingue LSF pour jardins « Je garde ma Pecan Pie pour plus tard » (Proposition in situ pour « Bruits du Monde »-

Avignon IN 2013).

La compagnie d'Elles prépare actuellement un spectacle déambulatoire circassien audio-casqué «Be Felice, Hippodrame urbain» qui a bénéficié de la bourse Écrire pour la rue en 2012 etde l'aide au projet Toulous'Up en 2013.

En avril 2014, Le Mot Lilas haut comme il est large s'inspire des mots de Marguerite Durasen mettant en scène onze détenus, une comédienne, une acrobate cordiste et un artiste sourd.

En octobre 2014, une commande du festival Toulouse les Orgues, sous la forme d'unmanifeste féministe pour une église, mêlant cirque, signes et orgue voit le jour pour 2représentations exceptionnelles : «Inconnue au Panthéon, pourvu qu'elle soit une femme» brise lestabous et crée la polémique.

Années après années, la compagnie d'Elles, soucieuse de trouver les espaces quicorrespondent à ses dramaturgies, se décloisonne et investit davantage les espaces urbains ouextérieurs: un quai sur le bord d'un canal, un parvis, un hall, des cours, la rue, des jardins etdernièrement une église.

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Depuis 2011, la compagnie d'Elles entreprend différentes actions en prison (2009-2010 et2013-2014), où elle intervient dans des labos mêlant la langue des signes et le mouvementcircassien, avec le soutien de la DRAC et de la région Midi-Pyrénées.

Elle mène en parallèle des commandos circassiens dans des lycées agricoles et travaille deconcert avec l'espace Catastrophe à Bruxelles pour créer un char basé sur la différence pour laparade de cirques Toulouse en Piste 2013.

Persuadée d'une cohérence possible, pédagogique et artistique, entre le signe et le cirque,Yaëlle Antoine imagine le dispositif « Sig'N Cirk » pour mettre en place des interprétations despectacles à la Grainerie, des cours d'initiation à la LSF orientés vers les artistes de cirque et lepersonnel de la Grainerie, des labos mixtes, des créations et l'accompagnement d'un jongleursourd (Nicolas Cheucle) sur son projet de création « Je suis un Lézard » qui sera mis en scène encollaboration avec Jérôme Thomas.

La compagnie est récompensée pour son travail de recherche par le prix Handiculture 2013.

Yaëlle Antoine intervient comme professeure référente-fil de la formation professionnelledu Lido, centre des arts du cirque de Toulouse ; conjointement avec la Grainerie, elle réfléchit à lamise en place d'une formation continue spécifique dédiée au fil pour les professionnels enactivité. Trois temps de stages ont été produits dans ce cadre : « Fil & Funambule (2012)» ; « Fil & Swing(2013) » et « Fil(osophie) du Parkour (2014) ».

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LA COMPAGNIE d’ELLES (suite)

Sofia Antoine vidéaste et comédienne

Didier Préaudat mixage, création sonore et régie son

Mathieu Miorin & Nicolas Gresnot Scénographie et accessoires

Barbara Ouvray création costumes

Participation créatrice de Xavier BERLIOZ, Renata DO VAL et Pau PORTABELLA

« Sparing partners »: Solange OSWALD & Joël FESEL, Aurélien BORY, Didier PLANE, PaolaRIZZA

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CALENDRIER DE CREATIONen cours d'élaboration

7-10 janvier 2013 : 4 jours d'auditions-laboratoire de recherche à la Grainerie, Balma17-23 juin 2013 : Résidence d'écriture à Gaillac22 août 2013 : Présentation du projet au Festival Eclat à Aurillac14 au 20 octobre 2013 : Résidence au Parc de la Villette-Halle aux Cuirs, Paris21 octobre au 3 novembre 2013: Résidence au Mans, Cité du Cirque31 octobre 2013 : Sortie de résidence au Mans7 novembre 2013 : Présentation de maquette, La Grainerie, Balma21-24 janvier 2014 : Agitez avant Emploi, La Chartreuse, Villeneuve lez Avignon, avec l'Atelline26 mars 2014 : Présentation de maquette, L'Usine, Tournefeuille6-14 avril 2014 : résidence 'son', Lieux Publics, Marseille25-30 avril 2014 : Résidence à l'Université de Toulouse-Le Mirail (CIAM)3-18 Mai 2014: Résidence d'infusion à L'Usine, Tournefeuille + Sortie d'Usine le 17 mai à 17h18-19 juillet 2014 : Résidence + (E)ffraction(s)* à Mulhouse avec le festival Scènes de Rue1-14 sept. 2014 : Résidence à Lieux Publics, Marseille15 sept.- 4 Oct. 2014 : Résidence d'infusion au Citron Jaune, Port Saint Louis du Rhône4 oct. 2014 : (E)ffraction(S)*, Carrément à l'Ouest1-7Juin 2015 : Résidence de finalisation à la Grainerie8-21 juin 2015 : 15 jours de résidence de finalisation à Pronomades22-25 juin 2015 : Résidence de finalisation au Mans (en cours)27-28 Juin 2015 : Premières de Création, Le Mans fait son Cirque3-4 juillet 2015 : Représentations à Toulouse avec L’Usine et Arto en partenariat avec la Grainerie23-26 juillet 2015 : Chalon dans la rue OFF (71)*(E)ffraction(S) = étape de travail

L E S P R E M I E R S F U Y A R D SCoproductions, résidences et pré-achats : La Paperie, centre national des arts de la rued'Angers (49) ; Cité du Cirque , Pôle Régional Cirque, Le Mans (72) ; EPPGHV La Villette, Paris (75) ;L'Usine, Scène conventionnée (Tournefeuille /Toulouse Métropole) ; Le Citron Jaune, centre national des arts dela rue de Port Saint Louis du Rhône (13) ; Pôle Cirque Méditerranée (Archaos / CREAC, Marseille) ; LieuxPublics, Marseille (13) ; La Grainerie, Balma (31) ; Pronomade(s) en Haute-Garonne, centre national des arts dela rue ; Ville de Gaillac (81)...

Soutien à la maquette et à l'(E)ffraction(S) : Cité du Cirque, Pôle Régional Cirque, LeMans (72) ; La Grainerie, Balma (31) ; Scènes de rue, Mulhouse (68) ; l'Atelline, Villeneuve lesMaguelone (34) ; La Chartreuse, Villeneuve-lez-Avignon (30) ; Karwan, Marseille (13) ;CIAM,Toulouse (31) Université Toulouse II le Mirail...

Aides au projet : Région Midi-Pyrénées - Ville de Toulouse (Toulous'Up) – Ministère de la Culture/DGCA- DRAC Midi-Pyrénées

Avec le soutien de la DGCA / SACD Écrire pour la rue 2012

Lauréat de la Bourse Beaumarchais / SACD 2015

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Page 18: Dossier de production - Be Felice, hippodrame urbain

PARTENAIRES

18 Dernière mise à jour : 27 avril 2015

Page 19: Dossier de production - Be Felice, hippodrame urbain

LLAA COMPAGNIECOMPAGNIE DD''ELLESELLESCCIRQUEIRQUE ENEN PIÈCESPIÈCES

C/O LA GRAINERIE61 RUE SAINT JEAN

F-31130 BALMA

Responsable des projets artistiques

Yaëlle [email protected]

+33(0)6 67 55 12 06

Suivi de production / diffusion

Paco Bialek [email protected]

+33(0)6 82 52 11 67 / +33(0)5 61 59 65 81

Production déléguée et Administration

Aurélie [email protected]

+33(0)6 64 42 15 17

--------------------- www.compagnie-d-elles.fr -------------------

Illustration couverture : Sarah Innocenti ; crédits photos : Claude Petitjean, Maud Sarano

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