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Dossier de rentrée 2015
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Édito
Sommaire
P.3 L’enseignement agricole : des missions propres et des spécificitésP.5 Les chiffres clés de l’enseignement agricoleP.6 L’enseignement général, technologique et professionnel P.8 L’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysageP.10 Les priorités 2015-2016P.12 Les rendez-vous 2015-2016P.14 L’apprentissage, une voie de réussite dans l’enseignement agricole
L'éducation et la jeunesse sont au cœur des prioritésde ce gouvernement car des jeunes mieux forméstrouvant leur place dans la société et dans l’emploiconstituent un enjeu essentiel pour la France. L’en-seignement agricole prend ainsi toute sa part au seindu système éducatif français pour relever ces défis.
Les missions et les spécificités de l’enseignementagricole constituent autant d’atouts à l’origine de sonsuccès : réussite scolaire, insertion professionnelle,promotion et mixité sociale, attachement à l’épa-nouissement personnel et collectif, adéquation auxréalités du monde du travail et liens étroits avec lemonde professionnel, ouverture à l’international ouencore pédagogie innovante et de projet.
Ce dossier de rentrée présente plusieurs des prioritésde l’enseignement agricole ainsi que l’état des actionsengagées depuis plusieurs mois et qui se poursui-vront tout au long de l’année 2015-2016 :– Mobilisation de l’enseignement agricole pour lesvaleurs de la République, en réaction aux attentats quiont endeuillé notre pays en janvier 2015– Poursuite du plan « Enseigner à produire autre-ment », déclinaison du projet agro-écologique pour laFrance,
– Mise en place de l’acquisition progressive des di-plômes– Création de l’institut agronomique, vétérinaire et fo-restier de France (IAVFF) et développement de projetscommuns entre établissements d’enseignement su-périeur et de recherche– Dynamisation et valorisation de l’innovation péda-gogique– Développement de la mobilité à l’international, etrénovation et amélioration de l’attribution desbourses étudiantes.
Atteindre nos objectifs en matière d’éducation, c’estaussi affecter des moyens humains supplémentaires.Ainsi, ce sont 745 emplois nouveaux, dont 185 à la ren-trée scolaire 2015, qui depuis 2012 ont accompagné larénovation de l’enseignement agricole technique etsupérieur pour ouvrir de nouvelles classes, améliorerles conditions d’accueil des élèves handicapés, confor-ter les équipes dans les établissements mais aussi denouveaux moyens pour enrichir les programmes et ac-compagner d’un point de vue pédagogique le projetagro-écologique, mieux former les futurs enseignantsou investir dans les outils numériques.
Je vous souhaite, à toutes et à tous, une très bonnerentrée et une excellente année scolaire 2015-2016.
Stéphane Le FollMinistre de l’agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt,porte parole du gouvernement
3
Production agricole,forestière, aquacole
et des produitsde la mer
Aménagement,développement, gestion
et protection de l’espace rural,de la forêt, de l’eau, des milieux
naturels et du paysage
Service aux personnes
et aux territoires
Santé et protectionanimale et végétale,
hygiène, qualitéet sécurité
de l’alimentation
Transformationet commercialisation
des productions
Industrieagroalimentaire,industries liées à l’agriculture
L’enseignement agricole :un levier stratégique pour
l’avenir de l’agriculture françaiseDes missions propres et des spécificités
Outre les formations générales et technologiques,les établissements dispensent des formations dans de nombreux secteurs :
L’enseignement agricole relève de la compétence du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Il regroupe l’enseignement technique agricole
et l’enseignement supérieur agricole.
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L’enseignement technique agricole met en œuvre 5 missions définies par le code rural et de la pêche maritime
Assurer une formation générale, technologique et professionnelle initiale et continue.
Contribuer à l’insertion scolaire, sociale et professionnelle des jeunes, comme à celle des adultes.
Participer à l’animation et au développement des territoires.
Contribuer aux activités de développement, d’expérimentation et d’innovation agricoles et agroalimentaires.
Participer aux actions de coopération internationale, notamment en favorisant les échanges et l’accueild’élèves, d’apprentis, d’étudiants, de stagiaires et d’enseignants.
Les missions de l’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage
Le projet agro-écologique pour la France a pour objectif de placer la triple performance économique,environnementale et sociale au cœur de pratiques agricoles innovantes. Dans ce contexte, la loi d'avenir pourl'agriculture, l'alimentation et la forêt du 13 octobre 2014 a modifié les missions de l'enseignement supérieuragricole public.
Dispenser des formations et contribuer à l’éducation à l’environnement, notamment en participant à la diffusion de l’information scientifique et technique. Promouvoir la diversité des recrutements et contribuer à l’insertion sociale et professionnelle.
Participer à la politique de développement scientifique, en conduisant des actions de recherche, d’innovation et d’ingénierie et en participant à la veille scientifique et technique.
Concourir à la mise en œuvre de la coopération scientifique, technique et pédagogique internationale et contribuer à la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche ainsi qu’à l’attractivité du territoire national.
Assurer un appui à l’enseignement technique agricole ; notamment par la formation initiale et continue de ses personnels.
L’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage est régulièrement évalué par la commissiondes titres d’ingénieur (CTI), le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur(HCERES) ou encore l’Association européenne des établissements d’enseignement vétérinaire (A3EV).
813établissements
450sites de formation
d’apprentis
523sites de formation
professionnellecontinuecontinue
190exploitations agricoles
dans les établissements publics
34ateliers
technologiques
18 000hectarescultivés
20écoles
d’enseignementsupérieur agricole
gsupérieur agricole
Des établissementssur l’ensemble du territoire
12 établissements publicsd’enseignement supérieur agronomique,
vétérinaire et paysager 1 institut à vocation
euroméditerrannéenne7 écoles d’ingénieurs
sous contrat
246 135stagiaires(6)
de la formationg
de la formationg
professionnellecontinue(5)
16 174étudiants
dans l'enseignementsupérieur long
supérieur long
(4) dont
+ de 33!% de boursiers
166 080élèves
dans l’enseignementtechnique et dans
l’enseignement supérieur court supérieur court(3)
36974 apprentisdont 945 dans ppdont 945 dans ppl’enseignement
supérieursupérieur(5)
204
319
215publics(1)
598privés(2)
214
236
(1) 88 LEGTA Lycée d’enseignement général et technologique agricole ; 52 LEGTPA Lycée d’enseignement général, technologique et professionnel agricole ; 75 LPA Lycée professionnel agricole. (2) 188 établissements affiliés au CNEAP Conseil national de l’enseignement agricole privé ; 369 à l’UNMFREO Union nationale des maisons familiales rurales d’éducation et d’orientation ; 39 à l’UNREP Union nationale rurale d’éducation et de promotion ; 2 non affiliés. (3) Métropole + Dom-Com + Nouvelle-Calédonie pour l’année scolaire 2014-2015 (4) Cursus de référence, licence pro, master, doctorat et autres, enquête DGER 2014 (5) Au 31 décembre 2013. (6) Un même individu peut être plusieurs fois stagiaire.
Licences professionnellesMastersDiplômes d'ingénieursDiplômes de vétérinairesDiplômes de paysagistesDoctorats
Brevet de technicien supérieur agricole BTSA
Certificat d'aptitude professionnelle agricole CAPABrevet d'études professionnelles agricoles BEPABrevet professionnel agricole BPA
VBaccalauréat professionnelBaccalauréat technologiqueBaccalauréat généralBrevet professionnel BP
IV
II &IIII
Des diplômes de la 4
p 4p e au doctorat,
doctorat,
pour tous, tous les parcours etpet toustous les niveaux
Plus de 460 000 élèves, étudiants, apprentis, stagiaires de la formation continue
+ de 50 réseaux thématiques
et géographiquesLes réseaux nationaux de l'enseignement agricole constituent des
dispositifs originaux s’appuyant sur des animateurs travaillant dans les établissements. Ce sont des creusets de créativité collective
pour des projets innovants dans les territoires.
51%Filles
49%Garçons
5
6
L’enseignement général,technologique et professionnelL’enseignement technique agricole est constitué de :
✓ l’enseignement public ;
✓ l’enseignement privé temps plein comme dans l’enseignement public, c’est-à-dire « comportant des séquencespédagogiques dispensées dans l'établissement et sous forme de stages pratiques dans des exploitations ouentreprises du secteur agricole » ;
✓ L’enseignement privé en rythme approprié faisant alterner deux semaines de formation en établissement et deuxsemaines de formation en entreprise.
Général et technologiqueEnglobe les formations :
4e et 3e
2de générale et technologique
Bac technologique
Bac scientifique
Classes préparatoires aux grandes écoles
Services Services aux personnes
Services aux territoires
Services aux entreprises(échanges et gestion,communication et informations)
Commerce et distribution
Production Production agricole
(élevage, grandes cultures…)
Production horticole(fruits, légumes, fleurs…)
Activités hippiques(élevage, soins et entraînement)
Élevage et soins aux animaux, conseil et vente en animalerie
Équipements pour l’agriculture(conduite, entretien de machines, gestion de chantiers mécanisés)
Viticulture et œnologie
Agriculture dans les régions chaudes
Animalerie de laboratoire
Aménagementde l’espace et protection de l’environnement Métiers de la forêt
Travaux paysagers
Aménagement de l’espace
Gestion et maîtrise de l’eau
Gestion et la protection de la nature
Transformation Industrie agroalimentaire
Laboratoires d’analyses
Bio industries
32 % 30 %23 %
12 %
3 %
Répartition des effectifs de l'enseignement agricole par secteur de formation(élèves de l'enseignement technique et étudiants du supérieur court - année scolaire 2014-2015)
Une offre de formation diversifiée allant de la 4e au BTSA(1)
enseignement professionnel
(1) BTSA : brevet de technicien supérieur agricole
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Le certificatd ’ a p t i t u d eprofessionnelle(CAP) constituele premier niveau de
qualification de la voie profes-sionnelle pour des publics variés dont les élèves sortant declasses de 3e de collège de l’édu-cation nationale ou de l’ensei-gnement agricole.Les nouveaux référentiels dudiplôme du CAP agricole ont étérénovés et entreront en vigueurdès la rentrée scolaire 2015. Ilsdonnent davantage d’autonomieaux équipes pédagogiques afind’améliorer la réussite desélèves. Parmi les points clés dela réforme :– l’introduction de langue vivante dans le tronc commun ;– des périodes de formation enmilieu professionnel d’une du-rée de 12 semaines ;– jusqu’à 6 semaines supplé-mentaires (prises sur la scola-rité) de stage individuel en
L’acquisition progressive des di-plômes est une priorité issue dela loi d’avenir pour l’agriculture,l’alimentation et la forêt, quiprévoit à son article 60 la possi-bilité d’une «acquisition pro-gressive» des diplômes et « ladélivrance d’une attestation va-lidant les acquis de ceux qui ontsuivi la formation qui y pré-pare».L’acquisition progressive se dis-tingue de la forme globale, c’est-à-dire la forme traditionnelle decertains examens sous forme de« tout ou rien », par exemple lebaccalauréat général.La forme progressive permetd’acquérir les unités du diplômepar étapes. Elle est déjà pré-sente dans l’enseignement agri-cole, notamment en formationcontinue où la plupart des di-plômes peuvent être obtenuspar unités capitalisables. En ou-tre, le ministère de l’agriculturea déjà engagé une expérimenta-tion permettant une obtentiondu brevet de technicien supé-rieur agricole (BTSA) par unitésd’enseignement acquiseschaque semestre, à l’instar du
L’acquisitionprogressivedes diplômes
Un CAPagricolerénové
Lesactualités2015 milieu professionnel peuvent
être proposées ;– une forte proportion d’évalua-tions en contrôle en cours deformation ;– des espaces d’autonomie proposésaux équipes pédagogiques (ho-raires non affectés, moduled’initiative professionnel…)Le nouveau CAP agricole, pluspolyvalent, vise aussi à unemeilleure adéquation avec lesdébouchés professionnels pos-sibles dans le secteur agricoleet dans le monde rural. Il per-met bien sûr aussi la poursuited’études. Plusieurs spécialitésont été profondément modifiéeset rassemblées dans le CAP« métiers de l’agriculture » quicouvre désormais plusieurschamps professionnels.Pour accompagner les établis-sements dans cette profonde ré-novation, un appel à projets,« Initiatives CAP agricole », a étélancé et 13 établissements ontété sélectionnés. Ces projetspermettront d’étudier les meil-leures utilisations possibles desmarges d’autonomie offertesdans le CAP agricole rénové.
principe retenu pour le LMD (Licence Master Doctorat, orga-nisation européenne des di-plômes de l’enseignementsupérieur).Pour aller plus loin, le ministèrede l’agriculture, de l’agroali-mentaire et de la forêt proposeque les candidats ayant échouéaprès une première présenta-tion à un diplôme (baccalauréatprofessionnel ou CAP agricole)puissent s’engager dans laforme progressive, c’est-à-direétaler l’obtention des unitésmanquantes sur plusieurs an-nées. Par ailleurs des attesta-tions de réussite seront émisespour les capacités validées lorsde la première présentation auxépreuves du diplôme (les capa-cités pour lesquelles le candi-dat a obtenu une note au moinségale à 10).
Un enseignementen lien étroit avec le monde professionnel✓ Des formationscomportant de 10 à 16 semaines de stage.
✓ Des établissementsintégrés dans leurterritoire et leur bassind'emploi.
✓ Des professionnelsimpliqués dans laformation et dans la viedes établissements.
Dansl’enseignementagricole, le taux de réussite auxexamens est de
85 %En 2015, tous diplômes
confondus, horsenseignement supérieur long.
des tauxd’insertion*
professionnelleélévés après un
Bac pro
87 %ou un BTSA
89 %
*En 2015, taux net d’emploi à 33 mois (TNE) : individus en emploi/ (individus en emploi + individus en recherche d’emploi) • BTSA : brevet de technicien supérieuragricole • Bac pro : baccalauréat professionnel.
En 2015,
32 764candidats se sontprésentés au bac
professionnel & aubac technologique
et
27 527ont été reçus
soit un taux deréussite de
84 %
8
ingénieurs œnologues doctorats
vétérinaires licences professionnelles cadres de la fonction publique
paysagistes masters dont Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF).
L’enseignement supérieur,agronomique, vétérinaire et de paysageL’enseignement supérieur est au service des enjeux de société dans le domaine de l’agriculture, de l’alimentation, dudéveloppement durable, de la médecine et la santé publique vétérinaires ou encore de la gestion et de la protection del’espace rural, de la forêt, de l’eau, des milieux naturels et du paysage.
Avec 20 établissements, l’enseignement supérieur agricolepropose un ensemble de formations de niveau bac +3 à bac +8
La recherche
35unités mixtes
technologiques(UMT)(1)
98unités mixtes de recherche
(UMR)
29réseaux mixtestechnologiques
(RMT)(2)
32unités propres de recherche
25instituts
techniques
985cadres scientifiques
en unité de recherche
702doctorants dont 400 à l’école
doctorale ABIES(3)
dont 72 avec l'INRA et 20 avec le CNRS.
(1) Les unités mixtes technologiques (UMT) rassemblent autour d’un thème de recherche des organismes de recherche publique ou des établissementsd’enseignement supérieur, et des instituts techniques agricoles ou agro-industriels, pour constituer dans le cadre d’une unité de lieu une équipe de rechercheappliquée identifiée et reconnue sur le thème de l'UMT. (2) Les réseaux mixtes technologiques (RMT) rassemblent des acteurs de la recherche, de la formation et du développement, pour développer des partenariats approfondis et acquérir collectivement des compétences sur un nouvel objet de recherche développementà caractère transversal. (3) ABIES : Agriculture Alimentation Biologie Environnement Santé
9
L'institut agronomique, vétéri-naire et forestier de France(IAVFF) a été créé par la loid'avenir pour l'agriculture, l'ali-mentation et la forêt (loi du13 octobre 2014). Il est placé sousla tutelle conjointe du ministrechargé de l'agriculture et du mi-nistre chargé de l'enseignementsupérieur. Il fédère les 12 éta-blissements publics d’ensei-gnement supérieuragronomique, vétérinaire et depaysage, ainsi que l’Inra et l’Irs-tea, auxquels s’ajoutent le Ci-rad et l’Anses. Peuventégalement adhérer d'autres éta-blissements d’enseignement su-périeur et de recherche dans les
Cette réforme insère le diplômed’État de paysagiste dans le sys-tème LMD(1) afin de faciliter lamobilité des étudiants et leuraccès au monde du travail enEurope.L'école nationale supérieure depaysage de Versailles (ENSP Ver-sailles) délivre le diplôme d'Étatde paysagiste. L’accès à la for-mation d’une durée de trois anss'effectue par voie de concours,celui-ci comportant une voie ex-terne et une voie interne. Il est
Réforme du diplôme d’État de paysagiste
Rentrée 2015 :Bourses sur critères sociauxversées par les CROUS
Création de l’Institutagronomique, vétérinaire et forestierde france
Lesactualités2015 domaines de compétence de
l’institut. C’est un établissementpublic de coopération scienti-fique.L'IAVFF a pour mission principalede permettre l’élaboration destratégies de formation ou derecherche mises en œuvre pardes projets communs. Il animeun réseau dédié à la formationdes personnels enseignants,d’éducation et d’encadrementde l’enseignement techniqueagricole. Ses membres doiventcoopérer pour proposer la cartedes formations agronomiques(et plus particulièrement d'in-génieurs) et la coordination del’enseignement et de la re-cherche vétérinaires. Il a voca-tion à assurer le portage àl'international d'une offre inté-grée enseignement supérieur/recherche agricoles.L'institut est administré par unconseil d'administration et di-rigé par un directeur. Le conseild'administration est assisté d'unconseil d'orientation stratégiqueet d'un conseil des membres.
agriculture.gouv.fr/IAVFF
commun à l'ENSP Versailles, auxÉcoles nationales supérieuresd'architecture et de paysage deBordeaux et de Lille (ENSAP deBordeaux et Lille) et à l'Institutnational des sciences appli-quées (INSA) Centre Val de Loire.Le concours est ouvert aux étu-diants d’un niveau bac +2.Le diplôme d’État de paysa-giste, accessible par la voie ini-tiale scolaire, l’apprentissageou la validation des acquis del’expérience, confère le gradede master à ses diplômés.Ce diplôme offre de nombreuxdébouchés : mission d’étude gé-nérale ou de conseil, d’expertou médiateur aux études d’en-vironnement, de programmationet d’aménagement, de maîtred’œuvre d’aménagements del’espace public…
le taux net d’emploi*est de plus de
88 %Enquête à 12 mois sur l’insertionprofessionelle des diplômés
de l’enseignementsupérieur
Une excellenteinsertion
professionnellepour les
diplômés del'enseignement
supérieuragricole
*Taux net d’emploi (TNE) :individus en emploi/ (individus en emploi + individus en recherche d’emploi).
Grâce à la convention signée en-tre le Centre national des œu-vres universitaires et scolaires(Cnous) et la Direction généralede l’enseignement et de la re-cherche (DGER) du ministère del’Agriculture de l’Agroalimentaireet de la Forêt, les modalitésd’attribution des bourses auxétudiants de l’enseignement su-périeur agricole évoluent.
Le dépôt des demandes debourse est facilité : les étu-diants le font désormais sur leportail internet du Cnous. Dansun même temps, le paiementdes bourses est désormaismensualisé et le versements’effectuera dès le premier moisde formation et non plus en dif-féré comme c’était le cas aupa-ravant. .
Grâce à ces évolutions, la procé-dure est désormais plus lisibleet moins complexe à mettre enœuvre pour les étudiants. Dequoi aborder la rentrée plus se-reinement !
agriculture.gouv.fr/les-bourses-nationales-de-lenseignement-superieur
(1) LMD : licence master doctorat
10
Les priorités pourMobiliser l’enseignement agricole pour la transition agro-écologique
2015-2016 : montée en puissance du plan « Enseigner à produire autrement »
ENSEIGNER ÀPRODUIREAUTREMENT
Au lycée agro-environnementald'Arras, six ans d'implicationdans l'agro-écologie
L’agro-écologie repose sur une modification majeuredes cadres de pensée, des modes d’acquisition dessavoirs et des pratiques. Pour mener à bien cettetransition vers des systèmes de production perfor-mants à la fois du point de vue économique, environ-nemental et social, l’enseignement agricole s’est dotéen 2014 d’un plan « Enseigner à produire autre-ment » comprenant quatre axes :– la rénovation des référentiels de formation et despratiques pédagogiques privilégiant une approchesystémique de l’exploitation ; – la mobilisation des exploitations agricoles et desateliers technologiques des établissements par desobjectifs et un calendrier ambitieux de mise en œuvredes axes du « Produire autrement » (écophyto, écoan-tibio, gestion de l’eau …) ;– le renforcement de la gouvernance régionale ;– la formation des personnels et l’accompagnementdes établissements dans leurs projets « Enseigner àproduire autrement ».Les programmes élaborés à l'échelle de chaque ré-gion pour mobiliser l’enseignement agricole pour latransition agro-écologique sont maintenant opéra-tionnels. Ils prévoient notamment une liste d’actionssur chaque exploitation agricole, contribuant à la miseen œuvre du projet agro-écologique pour la France.Les exploitations agricoles et ateliers technologiquesdes établissements d'enseignement agricole consti-tuent ainsi un lieu d’innovation technique, mais aussipédagogique, pour être vecteurs de la transmissiondes savoirs agro-écologiques vers les apprenants et laprofession agricole. La mise en œuvre de ces nouvellesorientations a fait l’objet d’échanges et de débatslors des rencontres interrégionales des directeursd’exploitations agricoles et ateliers technologiquesqui ont eu lieu au printemps 2015.
Pour accompagner cette dynamique, la direction gé-nérale de l’enseignement et de la recherche a lancé en2015 un second appel à projets pilotes pour la mobi-lisation des exploitations agricoles et ateliers techno-logiques vers la transition agro-écologique. 31 dossiersont été déposés et les résultats seront annoncés pourla rentrée de septembre 2015. Les projets retenusviendront compléter la liste des 17 projets lauréats del’appel à projets 2014.
135 référents « Enseigner à produire autrement»nommés à la rentrée 2014 accompagnent cet enga-gement des établissements d’enseignement agricoledans l’agro-écologie. Après avoir bénéficié de deuxsessions de formation à l’Enfa de Toulouse en no-vembre 2014 et à Agrosup Dijon en mars 2015, ils par-ticipent désormais à la mobilisation de l’ensemblede la communauté éducative en repérant notammentles besoins en formation et en participant à la com-munication relative au programme de leur région.
L’enseignement agricole est donc fortement mobilisépour la transition vers une performance environne-mentale, sociale et économique des systèmes de pro-duction. La fin de l’année 2015 et l’année 2016permettront de poursuivre les efforts engagés tant auniveau des exploitations agricoles qu’au niveau de lamobilisation de l’ensemble des équipes éducatives.
L’enseignement agricole semobilise pour une meilleurerestauration collective.
Dans ce domaine d’actionprioritaire pour le ministère,l’enseignement agricoleintervient à deux niveaux :
chlorofil.fr/enseigner-a-produire-autrement.html
11
l’année 2015-2016
L'innovation pédagogique est une priorité pour l'en-seignement agricole, dont elle constitue un marqueuridentitaire fort. Elle se traduit par l'introduction denouveaux modes d'apprentissage, d'enseignement,ou d'évaluation, avec de nouveaux outils ou de nou-velles ressources et des modes d'organisation inno-vants.
Après le succès des Rencontres de l'innovation péda-gogique, qui se sont déroulées à l'ENFA (école natio-nale de formation agronomique) de Toulouse les 16 et17 avril derniers, regroupant plus de 400 participants,l'année scolaire 2015-2016 sera l'occasion de dé-ployer un plan de dynamisation et de valorisationde l'innovation pédagogique dans l'enseignementagricole.
Le plan comporte quatre axes de travail :
Impulser et animer une politique d'innovation pé-dagogique, avec l’appui du comité national d'expertisede l'innovation pédagogique et en s’appuyant sur lesprojets régionaux de l'enseignement agricole.
Favoriser, accompagner et diffuser des actions deséquipes pédagogiques, via le site internet Pollen no-tamment.
Encourager l'innovation pédagogique en dévelop-pant les marges d’autonomie des équipes pédago-giques afin de favoriser la réussite des élèves.
Mieux intégrer les possibilités ouvertes par le nu-mérique éducatif dans la réussite des apprenants endéveloppant les ressources numériques.
Innovation pédagogique et numérique éducatif
Entretenir et valoriser une dynamique de l’innovation
Un comité d’experts pour accompagner l’innovation pédagogique Président : Michel FAYOLProfesseur émérite en sciences de l’éducation - Université de Clermont-Ferrand
Jean-François CERISIERDirecteur du laboratoire Techné - Université de Poitiers
Françoise CROSProfesseur émérite au Cnam
Emmanuel DELMOTTEDirecteur Enfa Toulouse
Divina FRAU-MEIGSProfesseur Université Paris III
Patrick MAYENProfesseur Agrosup Dijon
Catherine PEROTINDirectrice adjointe de l'Institut français de l'éducation
Antonella VERDIANIPrésidente du «Printemps de l'éducation»
Le site pollen.chlorofil.fr aété ouvert en avril 2015. Ilprésente des projets inno-vants dans l’enseignementagricole, il permet deséchanges entre équipes pé-dagogiques, il contient tousles éléments sur les Rencon-tres de l’innovation pédago-qique du mois d’avril 2015.
dans le champ des formations proposées, la création en2011 d’un certificat de spécialisation agricole, option« restauration collective ». Accessible en un an dans lecadre de l’apprentissage et de la formation professionnellecontinue, il permet de répondre aux demandes desprofessionnels de la restauration collective ;
s’agissant de la restauration collective au sein desétablissements d’enseignement, le tauxd’approvisionnement de produits d’origine française est de66 %, et de 6,5 % pour les produits issus de l’agriculturebiologique. Des actions seront mises en œuvre pouraugmenter ces taux.
12
La mobilisation et la réponse forte des personnels del’enseignement agricole et du ministère de l’agricul-ture aux attentats de janvier 2015 donne toute sa valeur au plan de mobilisation pour les valeurs de la République déployé et mis en œuvre dès cette rentrée.Son objectif est de former à la transmission de la laïcité et des valeurs de la République mais aussi deles faire vivre dans les établissements. Les établisse-ments sont des lieux de vie, de formation et d’éduca-tion des professionnels et de citoyens et sont à ce titreun maillon essentiel.Le respect de la liberté et de la dignité d’autrui, le re-jet du racisme et de toutes les discriminations, l’en-gagement au service de la communauté doivent êtreau cœur des projets éducatifs auxquels seront asso-
ciés les élèves dès leur conception. La participationdes élèves et de leurs parents dans les instances etleur implication dans la vie associative dans les éta-blissements sera encouragée. Les élèves seront ac-teurs de cette mobilisation citoyenne : il s’agit de leurpermettre d’être à l’initiative des actions et de les me-ner à bien. Le conseil des délégués aura un rôle ma-jeur à jouer dans les actions conduites parl’établissement. La formation des enseignants consti-tue un autre volet important de ce plan d’actions.
agriculture.gouv.fr/plan-action-valeurs-de-la-repu-blique
Vivre ensemble
Enseignement agricole et valeurs de la République :
le plan d’action
19 et 20 septembre
Les Journéeseuropéennes du patrimoine
Les événements importants de l’année scolaire 2015-2016
Au lycée agricole Le Chesnoy(Montargis), les équipeséducatives accompagnent lesjeunes dans l’apprentissage dela citoyenneté avec les «cafésphilo».
13
L’enseignementsocioculturel
un atout del’enseignement
agricoleL'année 2015 est marquéepar les 50 ans de l’éduca-tion socioculturelle (ESC)
dans l'enseignement agri-cole. Née dans les années
1960 sous l’impulsion d’EdgardPisani, l’éducation socioculturelle a
été mise en place pour accompagner les mutationsdans les campagnes et au sein des lycées agricoles.Cet enseignement comporte notamment une éduca-tion artistique et culturelle, aux médias et la réalisa-tion de projets par les élèves. Par l’éducation àl’environnement social et culturel, elle permet tou-jours aujourd’hui d’accompagner les jeunes face auxmutations sociales, technologiques et culturelles.
Une grande manifestation nationale, « l’ESC, un atoutde l’enseignement agricole», est prévue en novem-bre 2015 à Paris pour les 50 ans de l’ESC. Cet anni-versaire permettra de répondre à un double objectif :porter un regard sur une discipline qui doit accompa-gner les mutations de la société, valoriser les dimen-sions culturelles et sociales de l’enseignementagricole qui dépasse la seule dimension profession-nelle mais vise aussi à apporter aux élèves une culturehumaniste.
Les 50 ans de l’ESC seront aussi l’occasion de présen-ter des réalisations concrètes des élèves. Pour cela, unappel à projets a été diffusé en février 2015 auprès desétablissements d’enseignement agricole publics etprivés. 21 régions se sont mobilisées pour proposerleurs contributions.
Dès cette rentrée, plusieursinitiatives offriront de nou-velles opportunités de mobilitéinternationale aux élèves etaux étudiants de l’enseignementagricole, pendant ou aprèsleur parcours de formation :
Erasmus + : les possibilités de mobilité à l’intérieur de l’Eu-rope progressent, notamment pour les étudiants inscrits enBTSA, grâce à l’obtention par les établissements de la charteErasmus + (plus du tiers des établissements accueillant desBTSA y adhèrent aujourd’hui) et au développement de projetscollectifs interétablissements de mobilité ;
Bourse mobilité: les élèves préparant un baccalauréat tech-nologique, professionnel ou un BTSA qui souhaitent effectuerune mobilité d'au moins 28 jours peuvent bénéficier d'unebourse modulable d'un montant pouvant aller jusqu'à 1000 eu-ros.Désormais cette aide est versée avant le stage ou au tout dé-but du stage sur justificatif attestant de la préparation effec-tive de la mobilité ;
ARFAGRI : ce programme, dans le cadre d’accords interuni-versitaires, permet aux étudiants en agronomie et médecinevétérinaire de réaliser un ou deux semestres de leur formationdans une université argentine. De même, des étudiants ar-gentins seront accueillis dans les établissements français. Ceprogramme est complémentaire de celui qui existe avec le Bré-sil (BRAFAGRI / Sciences sans frontière) et qui permet chaqueannée à une centaine d’étudiants français et brésiliens d’allerétudier de l’autre côté de l’Atlantique ;
De nouvelles opportunités au Québec : l’accord de recon-naissance mutuelle (ARM) avec l’ordre des technologues qué-bécois a été élargi à de nouvelles filières (11 options de BTSAsont désormais concernées), ouvrant la possibilité pour les dé-tenteurs du BTSA de s’inscrire à l’ordre des technologues pro-fessionnels pour exercer au Québec. Par ailleurs les étudiantsde BTSA ont également, dans le cadre d’accords interétablis-sements, la possibilité d’obtenir en plus de leur diplôme fran-çais le DEC technique (diplôme d’études collégiales techniques)en complétant leur formation en France par des modules com-plémentaires dispensés à distance ou en présentiel au Québec.
Enfin la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la fo-rêt du 13 octobre 2014 prévoit que les établissements d’ensei-gnement agricole doivent désormais insérer dans leur projetd’établissement un volet consacré à l’ouverture internatio-nale. Cette ouverture doit constituer un élément structurant duprojet global des établissements.
Coopération internationale
Mobilité des jeunes : une ouvertureeuropéenne etinternationale
28 septembre au 4 octobre
Semaine de la jeunesseet de l’enseignement àl’Exposition universellede Milan
Octobre 2015
Forum franco-brésilienSciences et Sociétéà Arras
17 et 18 novembre
50 ans de l’éducationsocioculturelle
19 au 22 novembre
Salon de l’éducationFormations et métierspour une planètedurable
14
Novembre
COP21, conférence des Nations Unies sur les changementsclimatiques à Paris
Février 2016
Salon international de l’agriculture
Novembre
2e Rencontresnationales des éco-délégués del’enseignement agricole
L’apprentissage
une voie de réussite dansl’enseignement agricole
Les centres agricoles de formation d’apprentis (CFA)préparent plus de 37 000 jeunes aux métiers de l’agri-culture, du paysage, de l’agroalimentaire ou encore dela forêt. Un jeune sur cinq inscrit dans une formationprofessionnelle de l’enseignement technique agricoleest un apprenti. L’apprentissage dans l’enseignementagricole couvre tout le territoire avec près de 438 sitesde formation d’apprentis.
86 % des apprentis de l’enseignement agricole trou-vent un emploi à l’issue de leur formation (sourceDGER données 2012 enquête à 33 mois). L’apprentis-sage constitue pour les entreprises une solution àcourt et à long terme face aux enjeux de recrute-ment, de renouvellement des générations ou de dé-veloppement de compétences.
Le développement de l’apprentissage est une prioritégouvernementale. Les réformes de l’aprentissage de2014 et 2015 s’appliquent à l’enseignement agricole.Ainsi, la loi du 5 mars 2014 relative à la formation pro-fessionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale quicomporte un important volet consacré à l’apprentis-sage conforte et élargit les nouvelles missions des CFA.Elle encourage la mobilité internationale des appren-tis. Depuis 2008, la DGER, grâce à un outil dénommé« EMAC–European Mobility Agreement Customizer »,générateur de conventions de stages, assure la mobi-lité internationale des apprentis dans l’UE en toute sé-curité.Afin de favoriser l’accueil des jeunes apprentis dansles entreprises, les procédures relatives aux travauxdangereux pour les apprentis mineurs ont été revues.Un premier décret simplifie la procédure de déroga-tion concernant les travaux dangereux pour le jeuneen formation professionnelle, en remplaçant la de-mande d’autorisation à l’inspection du travail par unedéclaration ; un second décret assouplit les règles surles travaux temporaires en hauteur pour tous lesjeunes. De plus, depuis juin 2015, l’État a instauré une
aide à destination des entreprises de moins de 11 sa-lariés qui consiste en une aide forfaitaire d’un mon-tant de 4 400 € pour la première année du contratd’apprentissage signé à compter du 1er juin 2015 par unjeune mineur.L’apprentissage, en particulier au sein de l’enseigne-ment agricole est un outil efficace au service de l'in-sertion professionnelle des jeunes. L’objectif est devaloriser les filières de formation par l’apprentissageauprès des jeunes et de leurs familles.
« Il est dommage que l'apprentissage ne soit pasplus valorisé. Très rapidementaprès mes premièresdémarches, j’ai eu cinqpropositions d’embauche ! Je pense que ma formation par apprentissage y est certainement pour quelque chose».Guillaume, jeune actif dans une concession de matérielagricole.
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L’apprentissage’apprentissagedans l’enseignement agricole
L’apprentissage est une formation en alternance (entrepriseet centre de formation d’apprentis) accessible à tous les jeunes entre 16 et 25 ans.Il permet d’obtenir un diplômedu CAP agricole à Bac +5. sites de formations
sur tout le territoire
taux net d’emploides apprentis
de l’enseignementagricole enquête à 33 mois
apprentis dansl’enseignement agricole
86%
41%
4% 15%
40%production aménagement
transformation services
Apprentis par secteur de formation Les diplômes préparéspar apprentissage
capa / bpa36%
Bac pro / bp38%
btsa23%
ingénieurs / licences3%
source : DGER, données 2012
L’apprentissage dans l’enseignementsupérieur agricole
Les écoles d’ingénieur et de paysagedu ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt pro-posent 17 formations par apprentissage dans 6 spécialités :agronomie, paysage, horticulture,agroalimentaire, alimentation, santéet agriculture.À la rentrée 2014, le nombre d’apprentis dans l’enseignement su-périeur s’élève à 945, soit une aug-
mentation de 20,99 % entre 2013et 2014 et de 68,75 % depuis 2010.Cette forte hausse des effectifs s’ex-plique notamment par l’ouverture dece parcours dans 6 écoles depuis 2010.En 2015, a été créé un concours commun national à l’ensemble des écoles de l’enseignement supé-rieur agricole public ouvert aux candi-dats issus de BTSA, BTS, DUT et licence professionnelle souhaitant sui-vre la formation d’ingénieur par apprentissage.Réel soutien à leur compétitivité, lesentreprises apprécient notamment
l’apport créatif et innovant d’un ap-prenti. Cette voie de formation offreune vraie sécurisation des parcoursprofessionnels, puisqu’à l’issue du di-plôme le taux d’embauche dans l’en-treprise où a été effectuél’apprentissage est de 42 %. Le minis-tère a à cœur de pérenniser et déve-lopper l’apprentissage pour lesdiplômes de niveau I qui s’appuientsur une offre de formation de qualité dans les écoles de l’enseigne-ment supérieur et facilite la démocra-tisation de l’enseignement supérieurlong.
agriculture.gouv.fr