Plan de SauvegardeD O S S I E R

décembre 2015

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ÇA S’EST PASSÉ EN VILLE

Mon village, Samatan - Magazine d’information municipale Numéro 17 - hiver 2015 - Commission communicationMairie de Samatan - 05 62 62 30 19 - www.samatan-gers.com - Directeur de la publication : Hervé Lefebvre Rédaction : Nicolas Héry - Photographies : ©Nicolas Héry, DR - Graphisme : micromu.fr - Impression : Imprimerie Cucuron. Imprimé sur papier recyclé. Tirage : 1600 exemplaires

L’édito du Maire

Vendredi 30 octobre, c’était jour de fête boulevard des Castres. Hervé Lefebvre, Régine Casaux, présidente de la Maison des jeunes, et Bernard Brambilla, pré-sident de la Caisse d’allocations familiales du Gers ont inauguré le local jeunes, mis à la disposition de la Communauté de communes du Savès par la Ville. Ce lieu permet aux adolescents de la commune, mais aussi à ceux des villages environ-nants, de disposer d’un local pour se re-trouver, se distraire et monter des projets. Reportage photo et sonore à décou-vrir sur le site de la Communauté de communes : www.ccsaves32.fr

INAUGURATION DU LOCAL JEUNES

Jeudi 15 octobre, treize usagers du Grou-pement de coopération sociale territoriale en Savès et résidents de la maison de retraite ont passé une journée à Saint-Pierre-la-Mer. Organisée dans le cadre de la Semaine bleue (une semaine dédiée aux seniors), cette virée sur les bords de la Méditerranée constituait une première dans le cadre des activités proposées tout au long de l’année aux seniors. « Ils étaient enthousiastes, souligne Huguette Dupire, la première adjointe. Pour certains, c’était même une découverte.  » Une escapade que les participants souhaiteraient bien renouveler en 2016.

LES SENIORS AU BORD DE MER

La municipalité et le Service départemen-tal d’incendie et de secours du Gers (SDIS) ont signé une convention de disponibilité des employés communaux sapeurs pom-piers volontaires sur leur temps de travail. Ainsi, les trois agents municipaux-pom-piers volontaires pourront intervenir sur le champ dès qu’une urgence se présentera et pourront bénéficier d’une formation qui n’excédera pas dix jours par an et par agent.Une autre convention a été signée avec la direction des Finances publiques du Gers pour permettre aux usagers (loca-taires, marché…) de payer leur facture par Internet.

SIGNATURE DE DEUX CONVENTIONS

Vœux de la MunicipalitéHervé Lefebvre et son conseil municipal vous présenteront leurs vœux LE VENDREDI 8 JANVIER, À 19 H, À LA SALLE DES FÊTES.

Chères Samatanaises, Chers Samatanais,

2015 arrive à sa fin. Ce fut une année d’actions et de réussites collectives.

La protection des populations et la cohésion sociale ont été des dossiers prioritaires. Le plan communal de sauvegarde, activé en cas d’évènements majeurs, a été révisé avec un système d’alerte amélioré et la création d’une réserve communale de sécurité civile (voir dossier). Assurer la protection des populations, c’est aussi pé-renniser l’accès aux soins et aux services sociaux : l’étude d’un pôle médicosocial, accueillant une maison de santé pluriprofession-nelle, a été lancée démontrant non seulement le besoin, mais aussi la faisabilité d’un tel projet. Enfin, pour garantir un accès de tous à tous nos espaces et lieux publics, un agenda d’accessibilité pro-grammé a été validé avec, comme premiers travaux déjà réalisés, l’aménagement du bureau de poste et de la place des Cordeliers.Nos efforts ont porté aussi sur l’amélioration du cadre de vie. La base de loisirs a été embellie, avec un nouveau parcours santé, la plantation d’arbres et de jachères fleuries, et la création d’une zone « zéro phyto ». Avec l’office de tourisme, une démarche qualité pour un tourisme durable a débuté sous l’égide de la fédération française des stations vertes. La révision du PLU, dont la clef de voûte sera le projet d’aménagement et de développement durable, a également été initiée.2015 aura été aussi marquée sur le plan sportif par la montée en fé-dérale 1 du LSC. La culture n’a pas été en reste non plus avec, outre la réussite de nos festivals, l’inauguration de l’orgue de Samatan, le 10ème anniversaire de l’espace culturel, devenu à l’occasion l’espace Guy Bordes, et de magnifiques expositions, comme celle d’art brut (Léonie Pointis) à la médiathèque ou l’atelier ouvert de Mel Klapholz et Jean-Patrick Magnoac.C’est avec plaisir qu’avec l’équipe municipale je vous accueillerai pour partager un moment de convivialité le 8 janvier 2016 à la cé-rémonie des vœux.En attendant, toute l’équipe municipale se joint à moi pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année et une très bonne année 2016 ! Hervé Lefebvre

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Soucieuse de préserver une offre de santé de qualité sur la commune, la Ville a répondu favorablement à la demande du corps médical de créer une maison de santé pluri-professionnelle en réhabilitant une aile de la maison de retraite dont elle est propriétaire, 49, rue Marca-dieu. Reconnue «  zone fragile  » par l’Agence régionale de santé (ARS), la zone d’attractivité médicale de Samatan regroupe, avec notre cité, 13 communes. Soit un bassin d’envi-ron 5 000 habitants où les moins de 44 ans représentent 43% de la popu-lation, et les plus de 60 ans, 33,5%.Ce projet est d’autant plus néces-saire que plusieurs professions médicales manquent sur Sama-tan  : sage-femme, psychologue, orthoptiste et ergothérapeute. Cela consolidera les besoins médicaux et répondra efficacement à la prise en charge des personnes âgées et le suivi de la femme et de l’enfant.

Cette maison de santé occuperait le rez-de-chaussée du nouveau pôle médicosocial avec des cabinets médicaux, une salle d’urgence et un bureau pour la Mutualité sociale agricole. Les étages 2 et 3 compren-draient les services du Conseil dé-partemental et de l’aide à domicile (GESTES), une chapelle déjà exis-tante, une salle de réunion équipée en visio-conférence  et un centre médico-psychologique.La demande de validation par l’ARS est en cours. Elle a de fortes chances d’aboutir, car l’étude de faisabilité économique du projet a démontré que ce type de réalisation permet-tait d’obtenir des subventions.

«  En zone rurale, une maison de santé est prioritaire. Samatan fait un effort  conséquent en direction des professionnels de santé et de la population », estime le maire Hervé Lefebvre.

Ils sont douze (7 filles et 5 garçons), âgés de 12 à 15 ans, et aspirent à devenir soldats du feu volontaires. Depuis le 19 septembre, ils ont rejoint la toute nouvelle section de l’association des Jeunes pompiers volontaires (JSP) de Samatan. « Durant trois ans, ils seront formés à ce métier en sui-vant des cours de civisme, secourisme, de lutte contre les incendies et d’apprentissage du matériel de pompier, tout en pratiquant des activités physiques. À la fin de leur cursus, s’ils obtiennent leur brevet national, ils pourront directement intégrer le corps des pompiers volontaires », explique Sony Hautecœur, pompier professionnel sur Toulouse. Et, à en croire celui qui est aussi l’un de leurs quinze enseignants, ces jeunes rejoignent cette école pour « la discipline et le sport ».Le département compte environ une centaine de JSP

répartis dans huit sections. « Jusqu’ici, la plus proche se trouvait à Vic-Fezensac. Le directeur du Service dépar-temental incendie secours du Gers (SDIS)  tenait à l’im-plantation d’une école dans ce secteur. » Les Samatanais n’ont pas hésité : « Notre chef de centre, Yannick Mazu-rowsky, a proposé tout de suite que cette école se monte ici et s’est mobilisé pour la réussite de ce projet. »Pour intégrer les JSP, il faudra faire preuve de patience, car la prochaine promo démarrera en septembre 2018. D’ici-là, les aspirants pompiers pourront toujours culti-ver les valeurs propres du métier : « le respect de l’autre et savoir se remettre en question ». www.facebook.com/jsp.samatan

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UNE MAISON DE SANTÉ en projet

Ouverture d’une section de JEUNES SAPEURS POMPIERS

· Réfection toiture Église ......15 000 €· Signalétique Halle au gras

et Halle à la volaille ...............5 500 €· Changement menuiseries

de la Poste .............................8 000 €· Création local chaufferie

boulodrôme ...........................5 000 €· Remise aux normes de l’éclairage

du terrain d’honneur de rugby .................................................12 000 €

· Réfection caniveau du Collège .................................................15 000 €

TRAVAUX PROGRAMMÉS CET HIVER

Réfection toiture de l’Église

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PCS, QU’ÈS AQUÒ  ? Le Plan communal de sauve-garde, élaboré à l’initiative du maire, définit l’organisa-tion prévue par la commune pour assurer l’alerte, l’in-formation, la protection et le soutien de la population en cas d’évènements majeurs (catastrophes naturelles, accidents pouvant entraîner des conséquences graves sur l’environnement et la santé des populations, etc.).

DÉCLENCHEMENT DU PCS C’est le maire ou son représentant désigné dans le plan qui le déclenche. Le préfet peut cependant interpeller le maire et lui demander son déclenchement. Ce plan mobilise l’en-semble des élus, les personnels communaux et des référents de quartier.

ORGANISATION Le Poste de commandement com-munal se situe à la salle des fêtes ou, en cas d’inonda-tion de cette dernière, dans les ateliers municipaux de la route de Polastron. En tant que Directeur des opé-rations de secours (DOS), le maire est assisté dans sa tâche par les Responsables des actions communales déjà définis dans l’organisation du PCS, à savoir les élus Huguette Dupire et Pierre Long. Précision  : le maire a la charge de la mise en œuvre des mesures de sauve-gardes, les secours étant du ressort des services com-pétents (pompiers, sécurité civile, etc.). Les autres élus, qui connaissent leur mission à l’avance, se répartissent dans le Poste de commandement et trois cellules : lo-gistique, population et lieux publics.

COMMENT EST INFORMÉE LA POPULATION  ? Outre la sirène, la ville s’est équipée de trois Ensembles mobiles d’alerte (EMA) : des systèmes de haut-parleurs, fixés sur des véhicules, qui sillonneront la ville pour aler-ter les populations. Pour les risques technologiques, l’EMA pourra intervenir uniquement au-delà du péri-mètre de sécurité, car ce seront les services de secours qui gèreront la population à l’intérieur dudit périmètre.

Autre relais : les référents de quartier (voir ci-contre).

RÉFÉRENTS DE QUARTIER Cette initiative de la mai-rie ne figure pas dans les recommandations préfec-torales. Dans dix zones définies, dix-huit volontaires contactés en urgence par le standard de la mairie seront chargés d’avertir leurs voisins du danger à venir ou en cours. Ces référents font aussi partie de la réserve communale de sécurité civile.

QUAND INTERVIENT L’ÉTAT ? Si la gravité des événements l’exige, le préfet « reprend » la main pour mener à bien les opérations, le maire restant disponible pour le volet sauvegarde des populations.

EXERCICE Le PCS a fait l’objet d’un exercice de simu-lation début décembre.

OÙ PEUT-ON CONSULTER LE PCS ? En mairie, il sera mis à la disposition de tout administré qui en fera la demande.

LA LOI DE 2004 PORTANT SUR LA MODERNISATION DE LA SÉCURITÉ CIVILE A RENDU OBLIGATOIRE POUR LES COMMUNES DOTÉES D’UN PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS (PPRN) L’ÉLABORATION D’UN PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE (PCS). Samatan entrait dans cette configuration avec le risque d’inondation et de retrait-gonflement des argiles. La commune s’est donc dotée d’un PCS en 2009. Mais comme la loi l’exige, il fallait réviser ce document. Après un an de travail, c’est chose faite. Nous vous en présentons les grandes lignes et son fonctionnement.

LA VILLE S’ENGAGEPrévention des risques majeurs

Document d’information communal sur les risques majeurs établi par la mairie sur les recommandations de l’État. La commune a obligation de le distribuer (il est inséré dans ce numéro de votre magazine, ndlr) à la popula-tion pour l’informer des consignes de sécurité en cas de risque majeur.

DICRIMD O C U M E N T D ’ I N F O R M AT I O N C O M M U N A L S U R L E S R I S Q U E S M A J E U R S

DOCUMENT

À CONSERVER

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Pourquoi avoir révisé le PCS ?Parce que c’est obligatoire ! Le précédent datait de 2009. Il était grand temps de le réactualiser. Nous avons entamé ce travail en 2014 et cela nous a pris un an. Aujourd’hui, le document comprend plus de cent pages contre trente pour le précédent.

Quelles améliorations y avez-vous apportées ?Avant tout chose une meilleure évaluation du territoire communal avec la prise en compte des risques dans les différents quartiers. Et nous l’avons renforcé en y ajou-tant des points qui n’étaient pas obligatoires.

Lesquels ?La création d’Ensembles mobiles d’alerte (EMA) et le tracé de six circuits que ces véhicules municipaux em-prunteront. À cela s’ajoute, pour les quartiers éloignés, la mise en place de référents par quartier que nous avons sélectionnés pour leur localisation et leur bonne connaissance du terrain. La plupart possèdent des tracteurs qui peuvent s’avérer utiles.

« Nous avons renforcé le Plan communal de sauvegarde »

« Je suis toujours vigilant »

TROIS QUESTIONS À PIERRE LONG, CONSEILLER DÉLÉGUÉ AUX PROBLÉMATIQUES DE SÉCURITÉ

«  J’ai été pompier volontaire pendant quinze ans, c’est sûrement pour cette raison, et aussi pour ma bonne connaissance du terrain, que monsieur Pierre Long m’a demandé de devenir Référent pour mon quartier. Ma mission consistera à prévenir les douze maisons de mon secteur, notamment les personnes isolées. Je peux encore donner les premiers secours si cela s’avère nécessaire. C’est comme si je reprenais du service, cela me rajeunit (sourire). Je suis toujours vigilant. En cas d’inondation, je sais quand l’Oussoue atteint son niveau de crue. Je peux donc prévenir le centre de secours et la mairie. Je peux aussi alerter en cas de coulées de boue et de tempêtes. Avec les voisins, on se connaît bien et on se porte secours spontanément, c’est la solidarité. »

Témoignage

ALAIN BEYT RÉFÉRENT

DU QUARTIER DE GALIN

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DUVAL BernardVILLEMUR FrancisVILLEMUR Michel

CARDE GilbertVILLEMUR FrancisVILLEMUR Michel

DELLA NEGRA AlbertPUJOS Jean-LouisSANSONETTO J-Pierre

BEYT AlainBRIOL Yves

ABADIE GuyBRIOL YvesSANSONETTO J-Pierre

GESTA Louis

L’Isle-Jourdain

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LABEDAN AlainLAFFORGUE DenisLAFFORGUE Alain

DARRIEUX ArnaudDARRIEUX JacquesLACAZE Jean-MarcLAFFORGUE DenisLAFFORGUE Alain

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COMME EN 2011, VOUS ALLEZ RECEVOIR LA VISITE DES AGENTS RECENSEURS. ASSUREZ-LEUR UN BON ACCUEIL DURANT CETTE PÉRIODE, CAR LE RECENSEMENT EST OBLIGATOIRE. PRÉSENTATION DU DISPOSITIF ET DES AGENTS.

ÉVOLUTION DE LA POPULATION SAMATANAISE

RECENSEMENT DU 21 JANVIER AU 20 FÉVRIER 2016

Agent recenseur

Marthe LASGUES

Coordinateur communal

Jean-François BLANC

Agent recenseur

Nadine CAUVIN

Agent recenseur

Daniel SEPTVANT

Agent recenseur

Gérard PIETS

Agent recenseur

Ginette LOUBENS

Agent recenseur suppléant

Michel LASGUES

Pourquoi UN RECENSEMENT ?Le recensement permet de savoir combien de personnes vivent en France et d’établir la population officielle de chaque commune. Il fournit également des informa-tions sur les caractéristiques de la population : âge, profession, moyens de transport utilisés, conditions de logement...Ces chiffres déterminent la contribution de l’État au budget des communes. Pour ces der-nières, cela offre une visibilité pour décider de la construction ou de la rénovation des équipe-ments collectifs. Enfin, cela per-met de définir le nombre d’élus au conseil municipal.

Quand SE DÉROULE LE RECENSEMENT ?Pour une commune comme Samatan (moins de 10 000 ha-bitants), il est obligatoire tous les cinq ans. Les dates retenues pour le dépôt et la collecte des questionnaires dans les foyers s’étalent du 21 janvier au 20 fé-vrier 2016.

Comment SE DÉROULE LE RECENSEMENT ?Un agent, muni d’une carte pro-fessionnelle validée par le maire, se présentera à votre domicile. Il vous proposera de remplir un formulaire sur Internet en vous remettant une notice où figurera vos identifiants. Attention ! Une fois la visite de l’agent effec-tuée, vous ne disposerez que de 48 heures pour entrer les don-nées vous concernant.Cependant, si vous n’avez pas de connexion ou que vous préférez effectuer cette démarche sur pa-pier, l’agent vous distribuera une feuille de logement et autant de bulletins individuels que d’occu-pants du logement. Les agents conviendront avec vous d’un ren-dez-vous pour les récupérer.

QuiSONT LES AGENTS RECENSEURS ?« Des gens de confiance recru-tés par la mairie pour leur par-faite connaissance du terrain », précise Jean-François Blanc, coordonnateur communal. Ils sont au nombre de cinq auquel s’ajoute un suppléant.

EST-CE

obligatoire ?Oui ! S’y soustraire vous expose à des sanctions.

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PortraitCET AMÉRICAIN ET CE GERSOIS VIENNENT DE TENIR UN ATELIER OUVERT OÙ L’ART PORTE EN LUI DEUX PARCOURS DE VIE.

Mel Klapholz & Jean-Patrick Magnoac

MADE IN SAMATAN

L’un a les pieds enracinés dans le Gers, l’autre a traversé l’Atlantique. Mais ils partagent le sens de

l’art. Jean-Patrick Magnoac est le premier à dégainer  : « Mon but c’est d’inviter les artistes à exposer. » Ou com-ment ce Gascon a, le temps d’une expo, prêté les murs de sa demeure à Mel Klapholz, peintre natif du New- Jersey et Samatanais depuis 2007.

Son truc à Jean-Patrick, c’est la sculpture. Dès l’âge de 14 ans, il avait « trouvé son chemin ». Ça grince du côté de ses parents commerçants. Mais lui n’en a cure. « Je me suis créé un milieu culturel ». Il débutera ébéniste et multipliera les petits boulots, mais au fond de lui-même rien ne l’empêchera de vivre de sa passion.

« J’ai perdu du temps à me faire tout seul. Mais quoi de mieux que l’école de la vie ? », lâche-t-il pour se justifier. Et se justifier de quoi au juste ? « Je viens de la terre. Cela me ramène aux choses essentielles de la vie.  Dans le rural, il y a une sincérité dans le travail. »

Outre les livres sur l’histoire de l’art, il se nourrit aussi de ses rencontres. « Durant quinze ans, j’ai travaillé au côté d’un maître sculpteur aux monuments historiques : Bernard Roussel. Une révélation ! »

Aujourd’hui, il juge important de «  transmettre de l’amour, du bien être et de l’équilibre aux gens » par ses œuvres. Cela peut paraître prétentieux, mais chez celui qui a décroché le 1er prix Camille Claudel à l’Orangerie du Sénat en 1989, ce n’est que l’expression d’un bonheur qu’il entend partager.

ANTI-THÈSECe partage, il passe donc par l’ouverture de son ate-lier avec Mel Klapholz, rencontré « voilà 15 ans dans un groupe d’artistes  ». À l’époque, ce dernier avait monté un collectif pour défendre les droits des créateurs qui exposent dans les lieux publics. Le courant passe, même si « la solidarité est très difficile entre les artistes, car nous faisons un travail très individuel », reconnaît le Gersois.

Mel, c’est un peu l’anti-thèse de Jean-Patrick. «  Mes parents m’ont encouragé à devenir « commercial artist » pour gagner ma vie, comme le faisait un bon ami de ma famille.  » Il fait les beaux-arts à New-York et débute comme illustrateur «  pour plusieurs grands éditeurs  ». En parallèle, il se découvre lui aussi une passion  : la peinture.Mel, c’est un Américain à Toulouse. Il y déboule en 1979 et expose d’emblée. «  Comme cela a bien marché, j’ai arrêté de faire de l’illustration et je suis devenu artiste-peintre à plein temps. »Cet admirateur du peintre Ibérique Solana va alors vite se faire un nom. « Certaines de mes œuvres sont à Flaran dans la collection permanente du Conseil dépar-temental. » Et comme il se définit lui-même comme « un peu globe trotter », on trouve trace de ces expos dans la capitale, voire à Madrid.

À l’heure où l’abstrait permet à certain de se prétendre artiste, le trait de Mel ne souffre d’aucune critique. « J’ai quelque chose à dire dans la figuration ». Mais le mieux pour se faire une idée, c’est de croiser le personnage. Avec lui et Jean-Patrick vous échangerez plus que de l’art.

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Les lundis 14, 21 et 28 décembre, le marché au gras ouvre ses portes aux volailles festives. Ce marché dans le marché constitue une première. « C’est une demande et cela va dynamiser le marché  », explique Didier Villate, le vétérinaire en chef du marché au gras.Actuellement, la saison hivernale du gras bat son plein. « Vu les apports explosifs que nous avons eu fin octobre, cela laisse présager que la saison va être bonne. » Les quelques 150 gaveurs en provenance du Gers et des environs proposent chaque lundi 2 tonnes de foie et entre 20 et 30 tonnes de carcasses ! « Ce qui en fait le poumon de la ville. Nous avons l’activité d’une commune de 10 000 habitants ! »Toujours pour maintenir le volume et s’adapter à la demande, le marché au gras pourrait accueillir tout au long de l’année la vente de poulets fermiers. « Pour l’instant, ce n’est qu’un projet », affirme Didier Villate.MARCHÉ AU GRAS HIVERNAL : tous les lundis (jusqu’au 28 mars) à 9 h 30 pour les carcasses et 10 h 30 pour les foies.

«  C’est une chance de posséder ces deux types d’instruments baroques et romantiques classés aux monuments historiques sur ce territoire. » De concert, Jean-Patrick Caille et Pascal le Vaillant, respectivement président et vice-président des Amis de l’orgue de Lombez et de Samatan, entendent plus que jamais faire découvrir cet « instrument liturgique sur lequel on joue aussi des œuvres profanes ».«  Même si notre programmation repose avant tout sur l’orgue, nous entendons développer la musique sans restriction  », ajoute Pascal le Vaillant. Il en sera ainsi à l’occasion du 100ème anniversaire de la création du personnage de Charlot « où un pianiste et un contrebassiste assureront la bande sonore de films diffusés par Ciné-Samatan. »Pour 2016, outre les traditionnels concerts d’orgues, les projets ne manquent pas : une soirée Bach avec l’école de musique, une autre avec des instruments gascons en partenariat avec Savés en Gasconha et Tapestry of music. « Il s’agit d’un couple d’Anglais qui joue sur des instruments du moyen-âge et qui se produira également dans les écoles. »Incontestablement dopée par la restauration de l’orgue de Samatan (lire Mon village Samatan №16), l’association envisage avec l’école de musique de « créer une classe d’orgue ». Et souhaite vivement attirer de nouveaux membres (46 actuellement) et toujours plus de spectateurs. « L’orgue est un instrument fragile. Il faut donc s’en servir souvent... » Message lancé  ! www.orgue-lombez.fr

DécembreMercredi 16 : Repas du 3ème âgeMardi 29 : Loto du LSC, rugby

JanvierVendredi 8 : Vœux de la municipalitéSamedi 16 : « VLAD » spectacle «Rock-Chanson-Punk» Samedi 16 : Bal musetteMardi 19 : Loto du LSC, rugbySamedi 23 : Manifestation GEEK avec la MJCSamedi 30 : Sainte-BarbeSamedi 30 : « Projet Caméléon », danse

FévrierDimanche 7 : Loto de l’école Y. ChazeSamedi 13 : « Les temps difficiles », théâtreSamedi 13 : Bal MusetteDimanche 14 : Concours de pâtisserie avec l’école Ste GermaineDimanche 21 : Loto Secours CatholiqueSamedi 27 : Bal musette

MarsMardi 1er : Loto du LSC, rugbyDu 4 au 7 : Concours de scrabbleLes 5, 6, 12 et 13 : Concours de pétanqueSamedi 19 : Stage de chant polyphonique gasconDu 18 au 21 : Foire agricoleDu 19 au 26 : Semaine verteVendredi 25 : Don du sang

EXPOSITIONS À L’OFFICE DE TOURISMEDécembre : Solange Savino (peinture, sculpture, photo)Janvier : Association Acacia (peinture)Février : Floria et Evelyne Rosimiro (peinture)Mars : Solange Savino (photo) et Sophie Dardenne (peinture)

ANIMATIONS À LA MÉDIATHÈQUE Lundi 21 décembre : Conte «Déballage d’histoires»Du mardi 22 au jeudi 24 décembre : Ateliers de loisirs créatifs pour les enfantsMercredi 23 décembre : Lecture de Noël avec les KamishibaïJeudi 21 janvier : Festival du Livre Jeunesse de St Orens

EXPOS À LA MÉDIATHÈQUE Décembre : Aquarelles de José AndréaFévrier : Présentation du livre Cathédrale de Daniel Maigné et Ramon SafonMars : Photos de Spéléologie et plongée souterraine OXYKART de Labarthe-sur-Lèze

ÉLECTIONS RÉGIONALESDimanches 6 et 13 décembre

Les volailles festives S’INVITENT AU MARCHÉ AU GRAS

L’orgue restauré de Samatan A REVIGORÉ SES AMIS

OUVERTURE DE LA SAISON DU GRAS

Agenda