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EXPOSITION
ANN VERONICA JANSSENSmars
24 MARS - 7 MAI 2017
DOSSIER PÉDAGOGIQUE - ENSEIGNANTS DE COLLÈGES ET DE LYCÉES
Le présent document n’a aucune valeur d’exhaustivité. Il a pour objectif de suggérer un certain nombre de pistes, permettant aux personnels enseignants de prolonger, en amont ou en aval, la visite de l’exposition.
Il a été réalisé dans le cadre du partenariat entre le Service des publics de l’Institut d’art contemporain & les enseignantes relais : Aurélie Blondel pour l’Académie de Lyon ([email protected]) et Hélène Croisonnier pour l’Académie de Grenoble ([email protected]).
L’artiste Née en 1956 à Folkestone, en Grande-Bretagne, Ann Veronica Janssens est diplômée en sculpture souple de La Cambre-Ensav à Bruxelles. Elle vit et travaille à Bruxelles. Elle a été professeur de sculpture à l’Erg et conférencière à La Cambre. Elle enseigne aux Beaux-Arts de Paris depuis 2012. Ann Veronica Janssens développe depuis la fin des années 1970 une oeuvre expérimentale qui privilégie les installations in situ et l’emploi de matériaux très simples tels que le bois, le verre, le béton ou encore immatériels, comme la lumière, le son. Ces installations invitent à vivre des expériences physiques et sensorielles, et à éprouver les perceptions de l’architecture d’un lieu.
Interview de l’artiste : https://www.youtube.com/watch?v=oFu6XQlFX2E
L'exposition Mars Le titre évoque un mois de l'année, mois du vernissage. L'artiste pose d'emblée un rapport au temps questionnant. Certaines de ses pièces portent le nom des mois, comme les oeuvres May (2013) et June (2011). Certaines de ses expositions personnelles tirent leurs titres de leurs dates : En 2010, l'artiste a présenté l'exposition "May" à la Galerie Air de Paris, cette exposition faisant suite à "April", présentée dans le même lieu quatre ans plus tôt. En 2013, elle avait proposé l'exposition "Septembre" au Frac Corse. Mars, c'est aussi, le nom d'une planète, et la pratique d'Ann Veronica Janssens n'est pas sans se référer à l'astronomie. Là encore, d'autres titres ont mis en avant cette dimension de son travail comme en témoignent les expositions "Terre !" présentée au Centre Universitaire La Citadelle, à Dunkerque en 1995, "L'éclipse de l'objet, l'éclipse du sujet" au SMAK de Gand en 2010 ou "Dans la poussière du soleil" présentée au Château des Adhémar en 2011.
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May, 2013
June, 2011
Light Games, Neue National Galerie, Berlin, 22 June - 5 August
2001
Red and Yellow, 2001 Rose, 2007.
Laboratoire Espace Cerveau Initiatrice aux côtés de Nathalie Ergino (directrice de l’IAC), du Laboratoire Espace Cerveau, Ann Veronica Janssens travaille depuis de nombreuses années en complicité avec l’IAC, à ce dispositif de recherche transdisciplinaire qui depuis 2009, propose d'interroger, à partir du champ des expérimentations artistiques, les recherches pratiques et théoriques permettant de lier espace, temps, corps, cerveau. Le Laboratoire espace cerveau se développe par étapes, en « stations » et sous différentes formes : journées d’études, conférences, interventions, présentations d’œuvres, constitution d’une documentation, publications, etc. Unité d’exploration, le Laboratoire traverse ainsi différents « champs » : neurosciences, physique et astrophysique, nanosciences, objets mathématiques et topologie, nouvelles technologies, parapsychologie, hypnose et télépathie, chamanisme et animisme, ou encore espaces de la non-vision… http://www.laboratoireespacecerveau.eu/index.php?id=681 http://i-ac.eu/laboratoireespacecerveau/index.php?/presentation/
Cette collaboration dans le cadre du Laboratoire Espace Cerveau a donné lieu à une forme de collaboration particulière avec l’IAC et à la constitution d’un corpus d’oeuvres en évolution permanente : Le Cabinet de Croissance. Cet ensemble réunit des prototypes que l’artiste complète régulièrement par de nouvelles expériences. Le cabinet de croissance est une oeuvre en dépôt dans la collection de l’IAC.
Faire expérimenter l'exposition à nos élèves Les professeurs qui souhaiteront faire découvrir cette exposition à leurs élèves devront avoir en tête quelques éléments : - Certains élèves pourraient avoir un rapport déceptif à certaines oeuvres qui ne sont pas des objets physiques, palpables. En opposition, l'exposition présente des oeuvres séduisantes, ludiques, participatives. Il faudra pour les élèves dépasser ces a priori pour appréhender dans sa globalité l'expérience esthétique proposée. - Les professeurs pourraient rencontrer des difficultés à emmener certaines classes dans certains espaces participatifs. Il est nécessaire de bien préparer les élèves en amont, de leur expliquer la singularité de l’expérience esthétique qu’ils s’apprêtent à vivre. - Les élèves pourront être surpris de la place de l’expérimentation dans l’exposition : certaines oeuvres ne sont achevées que par la participation du visiteur. Il pourra être problématique de faire participer les élèves, de les faire jouer avec les oeuvres sans pour autant dénaturer le dispositif. - Expérimenter, c'est aussi pratiquer pendant l'exposition, garder une trace plastique ou littéraire de ce que l'on a vécu, se construire des repères pour jalonner son parcours. Il sera intéressant d'amener les élèves à appréhender cette posture face aux oeuvres. - L’exposition « Mars » nous invite à vivre un temps d’observation des oeuvres et de nos corps réagissant aux oeuvres. Les élèves devront pouvoir, autant que possible, être disposés à accueillir les oeuvres dans ces conditions. Ils devront être attentifs aux variations de luminosité, de couleurs, aux subtilités sonores.
Les médiateurs de l’IAC pourront accompagner les professeurs avant et pendant la visite. Nous vous suggérons de prendre contact avec eux en amont, pour bien leur permettre d’identifier le profil de la classe et définir avec vous le parcours qui sera
proposé.
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Liens de l’exposition avec les programmes L'exposition Mars de Ann Veronica Janssens permettra d’aborder différents éléments des programmes d’arts plastiques, de physique-chimie, de SVT, de français, sur le Cycle 3, le Cycle 4 et le lycée. Nous dressons ici une liste des points qui pourront être traités en lien avec l’exposition. Vous trouverez dans la suite du dossier des pistes pédagogiques plus ciblées.
Cycle 3
Arts plastiques
La représentation plastique et les dispositifs de présentation
La fabrication et la relation entre l’objet et l’espace
La matérialité de la production plastique et la sensibilité aux constituants de l’oeuvre
- La mise en regard et en espace
- La prise en compte du spectateur, de l'effet recherché : découverte des modalités de présentation afin de permettre la réception d'une production plastique ou d'une œuvre (accrochage, mise en espace, mise en scène, frontalité, circulation, parcours, participation ou passivité du spectateur...).
- L'invention, la fabrication, les détournements, les mises en scène des objets - L’espace en trois dimensions : découverte et expérimentation du travail en volume (modelage, assemblage, construction, installation...) ; les notions de forme fermée et forme ouverte, de contour et de limite, de vide et de plein, d'intérieur et d'extérieur, d'enveloppe et de structure, de passage et de transition ; les interpénétrations entre l'espace de l'œuvre et l'espace du spectateur .
- La réalité concrète d'une production ou d'une oeuvre - Les qualités physiques des matériaux - La matérialité et la qualité de la couleur : la découverte des relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée (pigments, substances, liants, siccatifs...), [...] la compréhension des dimensions sensorielles de la couleur, notamment les interrelations entre quantité (formats, surfaces, étendue, environnement) et qualité (teintes, intensité, nuances, lumière...).
Croisements entre enseignements
L'importance accordée en arts plastiques au champ de l'expérimentation, au gout pour la recherche, croise celui des sciences et de la technologie comme celui des arts appliqués ou du design. La modélisation d'expériences scientifiques et de leurs résultats [...] relèvent de ces possibles croisements. Par ailleurs, la production artistique requiert l'utilisation de compétences et de notions (espace, proportion, mesure...) qui sont développées en lien avec les mathématiques.
Sciences et technologie
Décrire les états et la constitution de la matière à l'échelle macrocospique (diversité des matières, états physiques, propriétés, mettre en oeuvre un protocole de séparation de constituants d'un mélange).
Français
CM1/CM2 : se confronter au merveilleux, à l'étrange 6ème : récits de création ; création poétique (Bible, Genèse "Fiat lux", Pline l'ancien, Histoire naturelle, Dibutades de Sicyone)
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Cycle 4
Arts plastiques
La matérialité de l'œuvre ; l'objet et l'œuvre L'œuvre, l'espace, l'auteur, le spectateur
- Les qualités physiques des matériaux
- La matérialité et la qualité de la couleur : les relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée ; les relations entre quantité et qualité de la couleur.
- L'objet comme matériau en art
- Les représentations et statuts de l'objet en art : la place de l'objet non artistique dans l'art ; l'œuvre comme objet matériel, objet d'art, objet d'étude.
- La relation du corps à la production artistique
- La présence matérielle de l'œuvre dans l'espace, la présentation de l'œuvre
- L'expérience sensible de l'espace de l'œuvre : les rapports entre l'espace perçu, ressenti et l'espace représenté ou construit ; l'espace et le temps comme matériaux de l'œuvre, la mobilisation des sens ; le point de vue de l'auteur et du spectateur dans ses relations à l'espace, au temps de l'œuvre, à l'inscription de son corps dans la relation à l'œuvre ou dans l'œuvre achevée.
Physique-Chimie
Décrire la constitution et les états de la matière, concevoir et réaliser des expériences pour caractériser ces mélanges.
Décrire l'organisation de la matière dans l'univers.
Identifier les sources, les transferts, les conversions et les formes d'énergie.
Utiliser la conservation de l'énergie : - signaux lumineux (distinguer une source primaire d'un objet diffusant, sources, propagation, vitesse, modèle du rayon lumineux) - signaux sonores (vitesse de propagation, notion de fréquence)
SVT
Identifier les sources, les transferts, les conversions et les formes d'énergie : la terre dans le système solaire, expliquer quelques phénomènes météorologiques et climatiques (dynamique de masse d'air et de masse d'eau, différence entre climat et météo)
Français
5ème : Regarder le monde, inventer des mondes (imaginer de nouveaux univers).
3ème : Progrès et rêves scientifiques : poser la question des rapports entre science et littérature, interroger l'ambition de l'art à penser le progrès scientifique et technologique. Visions poétiques du monde
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Arts plastiques Seconde enseignement facultatif
La matérialité
De la matière première à la matérialité de l’œuvre
Les propriétés physiques de la matière et la technique
L’expérience de la matérialité
Arts plastiques Terminale enseignement de spécialité
L'oeuvre
Œuvre, filiation et rupture : [...] à aborder sous l'angle d'une interrogation de la pratique et de ses résultats formels au regard des critères institués à différentes époques [...].
Le chemin de l'œuvre : ce point du programme est à aborder sous l'angle d'une analyse du processus global qui fait suite à l'intuition et à la réflexion [...].
L'espace du sensible : ce point du programme est à aborder sous l'angle de la relation de l'œuvre au spectateur.
Sciences physique-chimie
Seconde Première enseignement spécifique et de spécialité
Terminale enseignement spécifique et de spécialité
L'univers Les étoiles : - Dispersion de la lumière blanche par un prisme. - Réfraction.
Observer : Couleurs et images Comment l’œil fonctionne-t-il ? D’où vient la lumière colorée ? Comment créer de la couleur ? Comprendre : Lois et modèles Quelles interactions expliquent à la fois les stabilités et les évolutions physiques et chimiques de la matière ?
Observer : Ondes et matières - Ondes sonores et ultrasonores - Analyse spectrale
- l'eau - son et musique - matériaux
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Lycée
Arts plastiques Terminale enseignement facultatif
La présentation
L'aspect matériel de la présentation
Tradition, rupture et renouvellements de la présentation
Les espaces de présentation de l'œuvre
Le statut de l'œuvre et présentation
Philosophie Terminales L, ES, S
Le sujet
La culture La raison et le réel
La conscience La perception L'existence du temps
L'art Théorie et expérience L'interprétation La matière et l'esprit
La lumière La lumière est constituée de radiations dont l'action sur l'oeil humain produit les impressions visuelles. Elle joue un rôle essentiel dans la perception de l’œuvre, puisqu'elle la rend visible. Ann Veronica Janssens utilise la lumière artificielle ou naturelle pour modifier les qualités des matériaux, des surfaces, des couleurs, de l'espace, en leur conférant des apparences différentes et en produisant des situations de perception qui font perdre au spectateur ses repères spatio-temporels. Ni représentée, ni suggérée, la lumière est présente dans les œuvres d'Ann Veronica Janssens dont elle émane sous la forme de paillettes, par reflets ou sous l'apparence d'une matière colorée. Cet artiste sculpte la lumière dans l'espace pour en faire le matériau et l'objet de son oeuvre. Une lumière qui se diffuse silencieusement, enveloppant progressivement le spectateur d'ondes de couleurs qui pénètrent dans son esprit pour renouveler la perception de son corps dans l'espace et le temps. La lumière dans l'oeuvre d'Ann Veronica Janssens devient objet et moyen de connaissances, ou plutôt de reconnaissance de son être au monde. Certaines oeuvres d'Ann Veronica Janssens nous plongent d'ailleurs paradoxalement dans un brouillard de lumière, qui nous empêche de voir et de percevoir ce qui est extérieur à nous, pour mieux nous recentrer sur nos sensations et émotions intérieures.
Lumière artificielle
Sans titre (Collaboration avec Michel FRANÇOIS) L'intensité éblouissante de la lumière artificielle fait disparaitre la ligne de la fente incisée dans le mur.
R o s e , 2 0 0 7 , s e p t p r o j e c t e u r s , b r u m e artificielle
Hot Pink Turquoise, 2006, lampes halogènes, f i l t r e d e c o u l e u r dichroïque, tripodes
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Dan FLAVIN, untitled (to Donna) 5 A, 1971, tubes fluorescents métal peint 244 x 244 x 239 cm
Ange LECCIA, Le Baiser, 1985
Lumière naturelle
Lumière diffractée : La diffraction est un phénomène optique de déviation des rayons lumineux au voisinage de corps opaques.
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James TURRELL, Crater's eye, Roden Crater, depuis 1977, Arizona, États-Unis
Pierre SOULAGES, Peinture 181 x 244 cm, 25 février 2009, triptyque
Dan GRAHAM, Two Cubes, One Cube Rotated 45 °, 1985, 47,5 x 79 x 89 cm
La Bible, La Genèse 1, 1.3 " Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut " , " Fiat lux, et facta est lux " OVIDE, Narcisse, Les Métamorphoses, III, 1 après J.C.
Blue Papagai, 2017
Orange, 2017
IPE 650, 2009-2017
Cocktail Sculpture, 2008
Magic Mirror Green, 2014
Série des Gaufrettes, 2015-2016, verre, filtre PVC
Mukha, Anvers, 1997, brouillard artificiel, lumière naturelle
Lumière reflétée
Sans titre (vélo), 2001 Corps noir, 1995
Lumière pailletée
Lumière sculpturale
R o s e , 2 0 0 7 , s e p t p r o j e c t e u r s , b r u m e artificielle.
Selon le mouvement et les points de vue du spectateur, un volume immatériel de lumière, en forme d'étoile rose, semble se projeter progressivement en avant ou disparaître.
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Anish KAPOOR, Mirror (Mipa Blue to Cobalt blue) 2016
Wolfgang LAIB, Pollen de noisetier, 2002
Anthony McCALL, You and I, Horizontal, 2005, films de lumière solide
Untitled (Blue Glitter), 2015 Untitled (White Glitter), 2016
Lumière colorée
Rose, 2007
H o t P i n k Turquoise, 2006, projecteurs halogènes avec filtre dichroïque, trépied.
Lumière enveloppante
Mukha, Anvers, 1997, l a l u m i è r e fluctuante du jour e n v e l o p p e l e spectateur qui en fait u n e e x p é r i e n c e p e r p é t u e l l e m e n t renouvelée.
Lumière rayonnante
Ann Veronica Janssens crée des sculptures en structure d'aluminium recouvertes de feuilles d'or, accrochées perpendiculairement au mur, en hauteur. Ces sculptures dorées captent la lumière et la fait rayonner autour d'elles. Leurs titres Canicule et Moonlight évoquent la chaleur du soleil et la lumière du clair de lune. Dans la tradition des fonds d'or de la peinture religieuse, ces oeuvres peuvent aussi suggérer la lumière spirituelle divine, comme si ces sculptures définissaient un espace sous lequel le spectateur peut se recueillir ou se protéger.
Canicule #2, 2011-2015
Moonlight, 2015
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James TURRELL, Dhatu, Ganzfelds, 2009
Olafur ELIASSON, The Weather Project, 2003, installation, Tate Modern, Londres
LE BERNIN, La Transverbération de Sainte Thérèse, 1647-1652, Église Santa Maria Della Vittoria de Rome
Les arts de lumière
" [...] Enfin la lumière peut être en elle-même le matériau de certains arts qu'on peut grouper sous le nom général d'arts de lumière. Les uns utilisent des matières transparentes pour les faire traverser par la lumière (verre, vitrail). Les autres utilisent les reflets de la lumière sur les surfaces lisses. Enfin beaucoup sont des arts de créer des sources de lumière et des objets lumineux ; tels sont par exemple les illuminations, les feux d'artifice, les fontaines lumineuses, etc. Très souvent les arts de lumière jouent sur l'apparence d'immatérialité désincarnée que prend la lumière, et sur la splendeur qu'elle crée dans la nuit ou l'obscurité, p o u r f a i r e n a î t r e u n e a t m o s p h è r e d'émerveillement, et des catégories esthétiques telles que le féérique, le fantasmagorique, la fantastique, le merveilleux. "
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Verrières de la Sainte Chapelle, 1242-1248, Paris
Ann Veronica JANSSENS, commande publique dans la Chapelle Saint-Vincent de Grignan, 2013
Étienne SOURIAU, Vocabulaire d'esthétique, éditions PUF, 1990,
Jean NOUVEL, Tour Agbar, 1999-2005,
Adrien M et Claire B, Pixel, 2014
Thomas JOLLY, Henri IV, 2012. (Mise en scène d’une pièce de William Shakespeare).
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Propositions pédagogiques Cycle 3
Arts plastiques
Compétences évaluées :
Expérimenter, produire, créer
S'exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs ; établir une relation avec celle des artistes, s'ouvrir à l'altérité
Séquence d'arts plastiques : Métamorphoses de lumières
Problème : est-ce que la lumière produit un écart expressif dans la représentation du réel ?
Technique : photographie / Outils : appareils photographiques numériques avec modes auto et manuel, lampes de poche, lampes électriques, vidéo-projecteur.
Réalisez une première photographie qui représentera avec le plus de ressemblance possible un élément du réel. Puis, photographiez à nouveau cet élément du réel pour métamorphoser sa représentation grâce à l'usage de la lumière.
Lien avec le français :
CM1-CM2 - Se confronter au merveilleux, à l'étrange - Les Métamorphoses, OVIDE, 1 après J.-C.
6ème - Récits de création ; création poétique - Histoire naturelle, PLINE L'ANCIEN, 23-79, extrait relatif à Dibutade de Sicyone.
Cycle 4 - EPI « Culture et création artistiques »
Compétences évaluées :
Pratiquer des démarches scientifiques (physique-chimie)
Expérimenter, produire, créer (enseignements artistiques)
Projet : Les sculptures de lumières
Physique-chimie : les propriétés de la lumière (spectre, diffraction, réfraction, dispersion, réflexion, concentration, déviation, absorption) http://www.planete-sciences.org/mediterranee/wp-content/uploads/2015/09/Fiche-5-Les-principes-de-la-lumière.pdf
Arts plastiques : À partir de lampes torches, de feuilles de papier découpées (papier blanc ou coloré, transparent ou semi opaque), et des matériaux ou objets de leur choix, les élèves seront invités à réaliser des sculptures lumineuses en projetant de la lumière dans l'espace environnant. Une trace photographique sera gardée de ces expérimentations.
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La couleur " La couleur est une notion plus complexe qu’il n’y paraît, liée à la perception, aux propriétés physiques et à la dimension culturelle. " 1
Variété des couleurs
Ann Veronica Janssens utilise une variété de couleurs. " Il convient d’amener les élèves à y être attentifs, à s’en saisir et à se nourrir de la diversité des noms qui peuvent les définir (vermeil, rubis, pourpre, etc.), voire à en inventer certains (rouge d’une belle tomate mûre, vert d’une pelouse fraichement tondue, etc.) " 2
Couleurs des émotions
[...] Dans l’usage courant, certaines couleurs sont associées à des émotions ou des sentiments : le rouge pour la colère, le bleu pour la peur, etc. " Des liens peuvent ainsi 3
être établis entre la valeur expressive de la couleur en arts plastiques et l'analyse d'expressions intégrant la notion de couleur en français. Les oeuvres d'Ann Veronica Janssens nous sensibilisent aux qualités des couleurs et aux ambiances qu'elles créent, générant en nous des émotions. La chaleur et la douceur de la couleur rose, la fraîcheur translucide d'un jaune vif, le rayonnement de l'or, le noir, le blanc, touchent la sensibilité du spectateur et le plonge dans une méditation.
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Arts_plastiques_et_education_musicale/82/2/1
RA_C2C3_AP_Lexique_Elements_du_langage_plastique-dm_613822.pdf
Ibid.2
Ibid.3
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Vincent VAN GOGH, Nuit étoilée sur le Rhône, 1888
Henri MATISSE, La Tristesse du roi, 1952
Mark ROTHKO, White center, 1950
Nuances de couleurs La nuance d'une couleur constitue une teinte. Elle dépend soit du pigment employé, soit du mélange de la couleur de base avec une certaine proportion d'une autre couleur. Le ton d'une couleur correspond à sa force à son intensité. Les oeuvres d'Ann Veronica Janssens déploient tout une gamme de nuances de couleurs aux tons purs, dégradés, vifs, pastels, criards, chauds ou froids. Ci-dessus à gauche, Hot Pink Turquoise reproduit un phénomène optique naturel d'irisation qui décompose le spectre lumineux et rappelle l e p h é n o m è n e n a t u r e l atmosphérique de l'arc-en ciel.
Couleurs immatérielles
" La couleur se détache de tout support visible. " Ann Veronica Janssens Certaines oeuvres d'Ann Veronica Janssens offrent au spectateur la possibilité de s'immerger dans une couleur pure, insaisissable et immatérielle, sans support visible. La densité d'un brouillard blanc ou d'une autre couleur conduit à éprouver un certain vertige, et le sentiment de plonger dans l’infini. Les feuilles d'or qu'utilise Ann Veronica Janssens ont bien une matérialité, mais la couleur or symbolise un monde immatériel, bien souvent divin. Les icônes du Bouddha sont dorées, signe de l'illumination et de l'absolue perfection. Le fond des icônes byzantines est dorée reflet de la lumière céleste. L'or-lumière est très généralement le symbole de la connaissance.
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Mukha, Anvers, 1997 Tropical Paradise, 2006
Georges DIDI-HUBERMAN, L’homme qui marchait dans la couleur, 2001.
Claude MONET, Meule soleil couchant, 1890-1891
Carlos CRUZ-DIEZ, Chromosaturation, 1999
James TURRELL, Breathing Light, Série Ganzfelds, 2013
Bouddha enseignant, faisant le geste de la prédication, XI et XII ème siècle, Corée
Matérialité de la couleur
La couleur est une sensation produite par la lumière ou par sa réflexion sur les objets, en d'autres termes, la couleur n'a pas d'existence par elle-même et n'est pas une propriété physique des objets qui nous entourent. Tout se passe au niveau du cerveau qui interprète une sensation de l'oeil après un stimulus. La sensation de couleur est donc liée à la combinaison des quatre éléments suivants : la source lumineuse avec sa distribution spectrale, le matériau avec ses qualités de réflexion, l'oeil avec son capteur trichromatique, le cerveau avec son système d’interprétation.
Ann Veronica Janssens travaille la couleur grâce à des matériaux variés : poudre de paillettes, surfaces réfléchissantes ou diffractantes, acier, verre, écran, Plexiglas, aluminium. Autant de matériaux, de formats et de surfaces qui modifient la qualité de la couleur et qui p e r m e t t e n t a u s p e c t a t e u r d e c o m p r e n d r e l e s interrelations entre la quantité et la qualité de la couleur. Ainsi, Matisse souligne qu’« un mètre carré de bleu, c’est plus bleu qu’un centimètre carré de bleu » et Dubuffet qu' « il n'y a pas de couleurs à proprement parler mais des matières colorées. La même poudre d'outremer prendra une infinité d'aspects différents selon qu'elle sera mêlée d'huile, d'oeuf, ou de lait, ou de gomme ". Utilisant un bleu intense nommé IKB, comme matière première, Yves Klein parle " des lecteurs de [ses] monochromes qui, après avoir vu, après avoir voyagé dans le bleu de [ses] tableaux, en reviennent totalement imprégnés en sensibilité. »
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Yves KLEIN, Ci-git l'espace (RP3), 1960
Yves KLEIN, Monochrome bleu IKB 3, 196
Friedensreich HUNDERTWASSER, Hundertwasserhause, 1983-1985, Vienne
Textes littéraires en lien avec la couleur : - Voyelles, d’Arthur Rimbaud
- Vision, d’Alfred de Musset
- Hymne de la nuit, d’Alphonse de Lamartine
- L’heure du Sabbat, d’Aloysius Bertrand
- La Terre est bleue, de Paul Eluard
- Les fenêtres, de Guillaume Apollinaire
Untitled (Blue Glitter), 2015
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Propositions pédagogiques Compétences travaillées
Expérimenter, produire, créer
Mettre en oeuvre un projet artistique
S'exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs ; établir une relation avec celle des artistes, s'ouvrir à l'altérité
Cycle 3 - Arts plastiques liaison école collège
CM1 - Séquence : Camouflage multicolore
Le professeur distribue à chaque élève un carré de papier de 6 x 6 cm couvert de taches de peinture de différentes couleurs. Il demande de réaliser une production picturale dans laquelle ce carré de peinture sera collé et camouflé, sans toutefois le modifier.
CM2 - Séquence : Objet monochrome
Problème : comment représenter un objet de manière ressemblante en utilisant qu'une seule couleur en peinture ?
6ème - Séquence : Ma collection de couleur est une oeuvre d'art
Chaque groupe d'élèves constitue une collection d'objets de rebuts de couleur identique. Ils observent et analysent la matérialité et la qualité des couleurs choisies par chaque groupe. Ils découvrent les relations entre sensation colorée et qualités physiques de la matière colorée. Puis le professeur demande à chaque groupe de présenter leurs collections d'objets de couleur identique pour qu'elle devienne une oeuvre d’art.
CM2 - Cycle 3 - Français :
Ecriture d’un petit texte narratif à partir de l’incitation : «un matin de mars, je me suis perdu(e) dans un brouillard rose….. »
Cycle 4 - EPI « Culture et création artistiques »
Entrez dans la couleur : en quoi lumière et couleurs permettent-elles de percevoir un espace ?
Physique-chimie, arts plastiques, HDA : d’où viennent les couleurs qui nous entourent ? Couleurs et pigments, huiles et vernis, restauration des oeuvres d’arts.
Cycle 4, Arts plastiques :
Modifier la perception de l’espace par la couleur
Réalisation de projets, puis utilisation possible de différentes techniques pour la réalisation : travail sur photocopie avec des techniques traditionnelles, travail en numérique, travail dans l’espace réel de l’établissement, utilisation possible du vidéo-mapping (logiciel gratuit Heavy-M Free).
Arts plastiques lycée : Seconde - La matérialité de la couleur
Matériel / Immatériel : A partir d’une production picturale réalisée lors d’une séquence précédente, imaginer une présentation immatérielle de votre production dans un des espaces de l'établissement (travail par projection et/ou Vidéo-mapping).
La matière « L’art est toujours apparu comme la résultante ou la rencontre de deux facteurs opposés, et par voie de conséquence complémentaires, la matière et la forme. […] L’histoire de l’art est ainsi pour une large part celle des matériaux. […] Mais si l’on reste dans le champ de l’art occidental, il convient de remarquer que ces matériaux sont restés en nombre relativement restreint. […] L’art moderne, tout au contraire, tel qu’il a pu se développer après l’impressionnisme et surtout à partir des diverses avant-gardes européennes des années 20, cet art moderne s’est accompagné d’un enrichissement et d’une diversification croissante dans le choix des matériaux utilisés. » Florence de Mèredieu, Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne et contemporain, Éditions Larousse/Sejer 2004, p.27-28
Matières variées
Ann Veronica Janssens utilise des matières de familles différentes : - Métallique et alliage : acier, laiton, aluminium, or, palladium - Organique : bois, eau, méthanol - Minérale : verre, - Plastique : PVC, polyester, - Composite : aérogel, huile de silicone, huile de paraffine
États de la matière
État solide
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Edgar DEGAS, Petite danseuse de 14 ans, entre 1921-1931, modèle entre 1865-1881, bronze, tutu en tulle, ruban de satin rose.
Pablo PICASSO, Nature morte à la chaise cannée, 1912.
Auguste RODIN, La main de dieu, 1896 ?, marbre
État liquide
Ci-contre de gauche à droite, Cocktail Sculpture et Orange contiennent des matières liquides comme de l'huile de paraffine et de l'eau distillée.
État gazeux
Propriétés de la matière
Ann Veronica Janssens utilisent les matériaux jusqu'à contredire leurs propriétés : l'air devient solide, l'eau se fige, le métal s'évanouit.
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Thomas MCINTOSH, Ondulation, bassin d'eau parcouru par des ondes concentriques qui se reflètent sur un mur et qui sont générées par du son.
Hans HAACKE, Cube de condensation, 1965, plexiglass et
eau, 76 x 76 x 76 cm Anish KAPOOR, Ascension Red, 2010, Guggenheim Museum
Ci-dessus de gauche à droite, les oeuvres Untitled et Mukha se présentent à l'état gazeux, sous l'apparence de filets de vapeur d'eau ou d'un brouillard.
DuretéVolatilité
Légèreté
Brillance
Ci-contre, Aérogel est un gel constitué à plus de 98 % d'air.
L'aérogel une matière fascinante L’aérogel est le matériau solide le plus léger du monde. Et pourtant, il bat tous les records en termes d’isolation thermique. Il ressemble à un cube de nuage, mais solide. Il est translucide, laiteux, il ne s’effrite pas. Il est surtout incroyablement léger, car c'est un gel dont on a retiré le liquide pour le remplacer par des gaz. Il est composé d’une structure amorphe très légère, qui contient plus de 98% d’air capturé dans des pores de taille nanométrique. Cette structure aérienne lui confère la plus faible conductivité thermique “λ” connue à ce jour. Ann Veronica JANSSENS explique que l'aérogel est " transparent comme un brouillard. Il est bleu car le ciel est bleu. Les fines particules qui le composent rendent une lumière semblable à celle de l'atmosphère. De la même manière, la lumière peut apparaître teintée de bleu ou de jaune - comme un lever ou un coucher de de soleil - lorsqu'on le voit au travers de l'Aérogel. "
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Transparence Opacité
Texture : lisse
Insolubilité
Texture : fine
Pierre SOULAGES, Vitraux de l' Abbatiale Sainte-Foy de Conques, 1994
Dan GRAHAM, Kaleidoscope/Doubled, 2010, La Rochelle
Daniel BUREN, Excentrique(s) Travail in situ, Monumenta 2012, Grand Palais, Paris
Samuel BIANCHINI, Pleureuses, installation, 2010-2016
Cécile BEAU, spécimen, 2013
Aérogel tenu dans une main
Couleur
Ci-contre, Cocktail Sculpture est composée de deux liquides insolubles, l'eau distillée et l'huile de paraffine.
Des matières poétiques
Ann Veronica Janssens utilise l'eau, l'air dans ses oeuvres comme matières poétiques. Nous expérimentons son univers artistique à la fois lumineux, transparent, léger, fluide et aérien, éveillant nos sens, invitant notre imagination à se mettre en mouvement, à plonger dans une rêverie selon les aspects transitoires et changeant de ces matières. Le parcours de l’exposition, nous le verrons dans la suite de ce dossier, est ainsi pensé comme une expérimentation par le visiteur et du visiteur. Ainsi, nous retrouvons-nous au coeur de nos sensations, à la fois physiques mais aussi, probablement inconscientes, psychiques, émotives…
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Gaston BACHELARD, La formation de l'esprit scientifique, 1938, Librairie Philosophique J. VRIN
Gaston BACHELARD, L'eau et les Rêves, 1942, Librairie José Corti
Gaston BACHELARD, L'air et les songes, 1943, Librairie José Corti
Enrique RAMIREZ, Pacifico, 2014.
L'immatériel " J'essaie de dématérialiser les matériaux."
Ann Veronica Janssens
La volatilisation de la matière
La salle 4 présente des films expérimentaux (Glitters et s p r a y # 3 ) q u i n o u s f o n t découvrir de très gros plans au ralenti de particules d'eau pulvérisées ou de paillettes volatiles diffractant la lumière. Ces images hors de tout contexte spatio-temporel identifiable r a p p e l l e n t d a v a n t a g e d e s phénomènes cosmiques que des expériences macroscopiques. Untitled est un rideau de b r o u i l l a r d a u x v o l u t e s é p h é m è r e s , s a n s c e s s e renouvelées par le passages des visiteurs. Trois vélos (Sans titre, 2001) équipés de jantes en aluminium sont mis à la disposition des visiteurs. Comme le souligne Ann Veronica JANSSENS " à vélo on fend l'air, on peut prendre pleinement conscience de cette percée à travers la matérialité transparente de
l'air et de la lumière."
L'immatérialité du son Explosions, 2017 (salle 2) : se caractérise par le son de détonations sourdes et régulières dont la source n'est pas identifiable.
Jupiter, 2017 (salle 6) : spatialisation du son. Le visiteur est englobé dans un environnement qui donne à entendre des enregistrements de la planète Jupiter captés par une sonde de la NASA et propose de s'aventurer dans un espace dont on ne dispose pas encore de représentations connues.
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Florence de MÈREDIEU, Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne et contemporain, Éditions Larousse/Sejer 2004, p. 480 à 587
Yves MICHAUD, L'art à l'état gazeux, Éditions Stock, 2003
Ann Veronica JANSSENS, Ciel (2003), Belgacom, Bruxelles, 2003
DILLER et SCOFIDIO, Nuage d'Yzerdon, Expo 02, Suisse
Marcel DUCHAMP, Rotorelief n °11 - Eclipse totale / Rotorelief n°12 - Spirale blanche, 1935.
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Propositions pédagogiques Cycle 3
Sciences et Technologie
Repérer les différents états de la matière. Travailler sur les cycles de l’eau.
Arts plastiques liaison école collège
Compétences évaluées
Expérimenter, produire, créer
S'exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs ; établir une relation avec celle des artistes, s'ouvrir à l'altérité
CM1 - Séquence : Drôle d'oiseau !
Les élèves représentent en volume un drôle d'oiseau avec des matériaux variés.
CM2 - Séquence : La peau du monstre
Les élèves créent un bout de peau d'un monstre qui présente des textures différentes.
6ème - Séquence : Matières à sensations, matières à émotions
Les élèves sont invités à décrire une matière qu'ils touchent sans pouvoir la voir, pour en dégager les propriétés et décrire leurs sensations. Puis, le professeur demande aux élèves d'utiliser les différentes matières mis à leur disposition pour représenter une émotion.
Cycle 4 - EPI " Transition écologique et développement durable "
Problème : comment la matière plastique banale peut acquérir un statut artistique ?
« L'art de recycler le plastique »
SVT, Physique-chimie, arts plastiques, HDA : d’où viennent les matières plastiques qui nous entourent ? Quelles sont leurs propriétés ? Comment et pourquoi les recycler ?
Cycle 4
Arts plastiques :
Problème : est-ce qu'une oeuvre peut être immatérielle ?
Séquence : Oeuvre sans matières
Les élèves créent une oeuvre en utilisant des éléments immatériels tels que la lumière ou le son.
Lycée : Arts plastiques / Philosophie
Qu’est-ce qu’une oeuvre ? Une oeuvre peut-elle être immatérielle ?
Réaliser une production immatérielle.
L’expérience sensible de l’oeuvre Faire comprendre aux élèves que la rencontre réelle avec l'oeuvre est essentielle. Une reproduction ne permet de pas de saisir toutes les dimensions d'une oeuvre. Ann Veronica Janssens se focalise sur l’expérience sensorielle et le moment où le corps et l’espace interfèrent. Elle se sert de phénomènes insaisissables, comme la lumière, la couleur et le son pour développer de nouvelles formes d’expériences.
Tourner autour
Posture à l’oeuvre qui permet de saisir les variations lumineuses à la surface des oeuvres, d’aborder les différents angles.
Untitled (White Glitter), 2016 : Dès l’entrée de l’exposition, le visiteur est c o n f r o n t é à u n t a s d e paillettes dans lequel l’artiste a donné un coup de pied. La disposition de l’oeuvre dans l ’espace nous invi terai t presque à la traverser.
IPE 650, Explosions : le visiteur tourne autour de cet élément d’architecture posé au sol.
Passer à travers
Fog Screen, 2006. Le visiteur passe à travers une brume très légère.
Mukha, Anvers, 1997, le visiteur passe à travers le brouillard.
Dimension sonore
Mukha, Anvers, 1997 : la perception auditive est modifiée dans l’espace du brouillard. Les autres sens étant déstabilisés, l’ouïe est exploré de manière inédite. Nous entendons de plus des échos de Jupiter, la pièce installée dans la salle contigüe.
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Patrick TOSANI, Les écritures de pluie, 1986.
Julio LE PARC, Cloison à lame réfléchissantes, 1966-2005.
Jésus Rafaël SOTO, Pénétrable bleu, 1999.
Bill VIOLA
Saburo MURAKAMI, Passage, 1956.
Olafur ELIASSON, Your Strange Certainly, 1996.
Jupiter, oeuvre audio. Spatialisation : le son est diffusé à partir de plusieurs sources. oeuvre englobante.
Explosions, 2017 : détonations qui résonnent dans les espaces d’exposition.
Le visiteur acteur
Sans titre, 2001, dans le j a r d i n d e s f i l l e s s o n t disposés des vélos avec des enjoliveurs en aluminium gravés. Ce matériau permet de réfléchir la lumière. Les visiteurs peuvent emprunter les vélos pour aller faire un tour.
La perte de repère La perte de repère, dans le cadre d’une expérience artistique permet au visiteur de se concentrer sur les limites de son corps et de sa perception.
Mukha, Anvers, 1997, le visiteur est déstabilisé, son champ de vision est considérablement raccourci. Il se sent perdu dans l’espace, tout obstacle disparait. Son corps réagi ou non avec celui des autres visiteurs. La lumière à laquelle nous prêtons habituellement peu d’attention devient tactile. Le temps semble suspendu dans cet espace sans limites visibles. « Les situations d’éblouissements, de rémanence, de vertige, de saturation, de vitesse, d’épuisement, m’intéressent car elles nous permettent de nous structurer
a u t o u r d ’ u n s e u i l d ’ instabi l i té v isue l le , temporelle, physique et psychologique. » Sans titre, 2015, en collaboration avec Michel FRANÇOIS : la ligne sous l’intensité lumineuse ne se perçoit plus.
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La Monte Young et Mariane Zazeela, Dream House, 1990.
John CAGE, 4’33’’, 1952.
Exposition Serendipity deAnn Veronica Janssens : Untitled (Sons infinis), 2009
Cécile BEAU, Suma (bonzaï et dispositif sonore), 2010.
Jeffrey SHAW, The legible city, 1991
Gianni COLOMBO, Spazio elastico, 1967
Jeppe HEIN, Invisible Labyrinthe, Espace 315, 2005.
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Propositions pédagogiques Cycle 3
Identifier différentes perceptions, différentes interactions du corps du spectateur à l’oeuvre. Mettre des mots lors de la visite sur le ressenti de l’élève, nommer les sensations.
Cycle 4
EPI « Création et Culture artistiques » : Sens et perception
(arts plastiques, éducation musicale, physique-chimie, SVT).
Comprendre le fonctionnement des organes sensoriels et du cerveau, la relativité des perceptions, la propagation de la lumière, les couleurs, les défauts de la vision… Etudier des dispositifs numériques et technologiques contemporain (ex : la réalité augmentée).
Production : réaliser une oeuvre ou une maquette d'une installation qui déstabilise au moins deux de nos cinq sens.
Lycée - Terminale
EPS et arts plastiques : Danser l’oeuvre
Travail chorégraphique et scénographique réalisé suite à la visite de l’exposition. Les élèves traduisent en gestes les oeuvres de l’exposition. (Ex : réexploiter les gestuelles, les postures adoptées face aux oeuvres). Réfléchir à la place de l’image et de la lumière dans les oeuvres chorégraphiques. Etudier les mises en scènes réalisées par Ann Veronica Janssens.
Ann Veronica Janssens a collaboré avec la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker pour la scénographie de plusieurs spectacles de danse contemporaine, dont Keeping Still (2007), The Song (2009) et Cesena (2011).
Anne Teresa De Keersmaeker et Ann Veronica Janssens, Keeping Still , 2007.
L’espace de l’oeuvre
"L'espace n'est rien d'autres que la plus subtile des lumières" Proclus.
L’oeuvre et le lieu L’exposition Mars prend p o s s e s s i o n d e l ’ e s p a c e d’exposition de l’IAC et utilise s e s c a r a c t é r i s t i q u e s , notamment les verrières, qui permettent à la lumière de rentrer naturellement dans l’espace. Magic Mirror, Hall sud : la façon de montrer le travail est indissociable du lieu : la lumière naturelle interagit avec l’oeuvre. Mukha, Anvers, 1997 : Le brouillard est montré sous la verrière, la lumière naturelle accentue l’éblouissement que
subit le visiteur.
La scénographie de l’exposition
Les éléments scénographiques, la disposition des oeuvres dans l’espace jouent un rôle dans la compréhension des oeuvres et dans leur appréhension par le visiteur.
Les différents états de la matières sont pensés en lien avec le parcours d’exposition. La brume que l’on traverse puis que nous retrouvons dans les spray des vidéos semblent se densifier dans le brouillard blanc, prendre forme avec Rose et enfin se cristalliser, se solidifier dans l'aérogel, sur les Magic Mirror et dans les tas de
paillettes. C a b i n e t d e croissance : placé au centre de l’exposition , il souligne l’importance de l’expérimentation dans la démarche de l’artiste. Il permet de
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Félice VARINI
Andréa POZZO, Plafond de l’Eglise Saint Ignace, 1685.
Ann Veronica JANSSENS, commande publique dans la Chapelle Saint-Vincent de Grignan, 2013
naviguer dans les différents espaces, il centralise et diffuse les recherches de l’artiste.
L’exposition débute par Blue Glitter et se termine par White Glitter, comme si l’artiste avait souhaité clore le parcours du visiteur. Ces paillettes pourraient évoquer des poussières, un chaos préexistant (ou faisant suite) à la création esthétique ou
astronomique. L’exposition pourrait être pensée comme un détour sensoriel dont ces deux pièces seraient les balises en dispersion potentielle.
Mukha, Anvers, 1997, un sas permet de limiter la dispersion du brouillard en ménageant une continuité dans l’espace d’exposition. Un fenêtre en plexiglas permet d’observer les visiteurs qui pratiquent l’oeuvre.
D’un espace à l’autre
Untitled (White Glitter), 2016 : l’oeuvre se répand dans l’espace d’exposition. Le son se répand dans différents espaces : Jupiter entendu dans le brouillard. Explosions 2017, oeuvres qui résonne dans tout l’espace d’exposition. Mukha, Anvers, 1997, Rose, 2007 : les couleurs, les brumes se dispersent dans les salles contigües. Un espace transitoire, un sas est pensé.
Le Point de vue
Rose, 2007. L’étoile n’est visible que selon un angle de vue particulier.
Sans titre, trois vélos, 2001. Nous permettent de déplacer notre vision et notre perception. Le point de vue est occulté dans l’oeuvre Mukha, Anvers, 1997.
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« JASON DODGE, BEHIND THIS MACHINE ANYONE WITH A MIND WHO CARES CAN ENTER », exposition présentée à l’IAC en septembre 2016. Une continuité visuelle était créée entre la première et la dernière salle.
Saadâne AFIF, Feedback (Blue Time Versus Suspense), 2009-2013
Georges ROUSSE, Matsushima, 2013
Présentation de l’oeuvre
Au sol :
Untitled (Blue Glitter) / Untitled (White Glitter)
IPE 650
Verticalement :
U n t i t l e d ( 2 0 1 7 ) , f o g screen, paroi évanescente que le visiteur est amené à traverser.
Canicule #2
Moonlight, 2015.
L’alternance des dimensions verticales et horizontales amènent le visiteur à arpenter toutes les dimensions de l’espace et de fait, à questionner les relations de son corps à ces espaces.
Sur socle, dans aquarium.
Blue Papagai, 2017
Orange, 2017
Cocktail Sculpture, 2008.
Références à l’architecture
IPE 650, 2009-2017
Canicule #2, 2011-2015 : auvent, abri, semble léviter.
Oscar, dans le cabinet de croissance cette vidéo montre l’architecte Oscar Niemeyer fumant un cigare.
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Félix GONZALEZ-TORRES, Untittled, 1992.
Marc COUTURIER, Lauzes,1993
Damin HIRST, The little Piggy Went to Market, The little Piggy stayed at home, 1996.
Ann Veronica JANSSENS, HEM 600, Gand.
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Propositions pédagogiques Cycle 3
Repérer les espaces d’expositions, les salles, les dispositifs de présentation.
Mon mini Musée : Questionner la scénographie en réalisant un petit musée miniature (dans une boite de chaussure par exemple). La production peut se faire à partir des productions de l’élève ou d’oeuvres existantes.
Cycle 4 / Lycée
Arts plastiques : Ann Veronica Janssens au collège/lycée
Proposition : Réutiliser les matériaux de prédilection de l’artiste (lumière, couleurs…) pour questionner un espace du collège ou du lycée. Le choix de l’espace d’exposition devra déterminer votre projet. (Travail numérique, montage, maquette ou réalisation in situ).
Expérimenter « Mes projets se fondent souvent sur des techniques ou des faits scientifiques. La proposition plastique qui en résulte est alors comme un laboratoire qui rend visible la découverte ». 4
Au cours de ces vingt dernières années, cette volonté d'expérimentations artistiques a permis à Ann Veronica Janssens de participer à des expositions collectives dont les titres révèlent en filigrane les questionnements récurrents de cette artiste : What is Not Visible Is Not Invisible ; The Importance of Being ; Art, Science & fictions ; In Perceptions ; Pratiques du (non)visible : en avoir le coeur (corps) net ; De la perception à l'expérience de l'oeuvre ; Expérience de la durée ; L'oeil moteur, art optique et cinétique ; Voir en peinture ; The Perception of Space ; Eyes lies and illusions ; Audible Light ; Perte de repères.
Les domaines scientifiques ont donc une part importante dans cette exposition : l'artiste utilise, questionne différentes disciplines :
- la physique chimie (les états de la matière, leurs propriétés, le spectre lumineux...)
- les sciences de la vie et de la terre (la perception, le système visuel)
- l'astronomie (les éclipses, les références au ciel ou aux étoiles, Mars, Jupiter, Moonlight, Explosions, Rose…)
- la météorologie (brouillard, Canicule, arc en ciel, aurore boréale (Hot Pink Turquoise)
Propos de l’artiste, Ann Veronica Janssens, 8’26’’, Nathalie Ergino, Anne Pontégnie, Ann Veronica 4
Janssens, ENSBA/ MAC, 2004, p.108.
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Marcel DUCHAMP, Roue de Bicyclette, 1913.
Wim DELVOYE, Cloaca, 2004
Eduardo KAC, Alba, 2000.
L'expérimentation peut se penser à trois niveaux :
-E x p é r i m e n t a t i o n d e l’oeuvre : le spectateur s'avance prudemment dans l'oeuvre qui s'offre à lui comme un espace à explorer. Au delà de chacune des oeuvres, c'est un parcours de l'ensemble de l'exposition qui est induit. Les salles, les oeuvres f o n c t i o n n e n t l e s u n e s e n fonction des autres, se font suite. L’absence de cartels nous invite à concevoir cette unité, et à
s'attarder sur notre ressenti plutôt que sur un apport théorique autour des oeuvres.
- Expérimentations du visiteur, qui explore et interprète le sens de son expérience personnelle face à l’oeuvre. Le spectateur se ressent dans l'oeuvre, expérimente sa propre expérience. « De façon générale, j’aime cette idée qu’on puisse convoquer et transporter la sculpture, la couleur ou la forme en soi sans qu’elle vous soit imposée par l’artiste. Mon intervention se limitant à créer des conditions minimum, presque rien, à leur expérimentation, chacun reste libre alors d’agir sur lui-même pour explorer et interpréter le sens de son expérience personnelle. ». Nous pouvons ainsi faire un parallèle avec la notion « d’oeuvre ouverte » théorisée à partir de 1957 par l'écrivain italien Umberto Eco. Elle définit une œuvre existant avec la participation du spectateur, à l’espace qui l’entoure, à ses propres variations internes.
« Toute œuvre d’art se propose comme un objet ouvert à une infinité d’appréciations. Non pas parce qu’[elle] ... ferait converger vers elle toutes les humeurs du moment, mais parce que [elle] s’offre comme une source inépuisable d’expériences, qui en font émerger sans cesse des aspects nouveaux ». (Umberto ECO, L’oeuvre Ouverte, 1962).
Pour le visiteur, il s’agira de s’aventurer au delà du visible, au delà du connu :
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Dan GRAHAM, Present Continuous Past, 1974.
Bruce NAUMAN, Corridor, 1970
Mukha, Anvers, 1997, nous avançons alors que notre champ de vision est occulté.
Jupiter : sons enregistrés par la NASA, nous permettent de nous aventurer sur la planète par l’ouïe.
-E x p é r i m e n t a t i o n d e l’artiste : Ann Veronica Janssens teste différentes techniques et se charge de m e t t r e e n t e n s i o n l ' e x p é r i m e n t a t i o n s c i e n t i f i q u e e t l ' e x p é r i m e n t a t i o n artistique. Son atelier est un
laboratoire, où elle prélève, fragmente et combine les matériaux jusqu’à contredire leurs propriétés : l’air devient solide, l’eau se fige, le métal s’évanouit. La perception des objets est modifiée, l'espace est révélé.
- Le Cabinet de croissance est ainsi le lieu duquel semble être issu toutes ses oeuvres. il s’agit d’une vingtaine de prototypes en dépôt dans la collection de l’IAC. Nous sommes comme au coeur de l’atelier de l’artiste : des tables montées sur tréteaux, des écrans, des spots lumineux : l’espace est rempli d’objets. L’artiste y expérimente des phénomènes physiques : réflexion, réfraction, perspective, équilibre, ondes, chaleurs…
- L’expérimentation est une donnée importante dans l’exposition, Ann Veronica JANSSENS est dans une recherche qui met le processus créatif en gestation. Il s’agit d’une auto-réflexion, d’un work in progress permanent.
Salle 4 : Glitters, Spray, Evian 3 : films expérimentaux projetés sur un mur noir. Spray, glitters, effets de matières. Volontairement expérimental en terme de finition. Sert pour d’autres projets en gestation. Des échos sont faits avec la brume et paillettes au sol. Nous pouvons également envisager ces images comme des références à l’astronomie
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Jules Etienne MAREY, Prisme triangulaire présentant au courant une de ses bases, quatrième et dernière version de la machine à fumée, équipée de 57 canaux.
Bojan SARCEVIC, Only After
Dark, 2007.
Lucien BULL, Rupture dans une bulle de savon, film stéréoscopique, 1904.
Jean PAINLEVÉ
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Propositions pédagogiques Cycle 4
Français : Traduire poétiquement son expérience du brouillard. Proposer aux élèves différents types de dispositifs littéraires (prose, poésie, haïku, début de phrases, structures…) Travailler le vocabulaire des sensations.
Arts plastiques
Compétences évaluées
Expérimenter, produire, créer
Mettre en oeuvre un projet artistique
S'exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs ; établir une relation avec celle des artistes, s'ouvrir à l'altérité
Se repérer dans les domaines liés aux arts plastiques
Etre sensible aux questions de l'art
EPI - Thématique Sciences, technologie et société.
« Quand la science se fait art »
Proposer aux élèves de se ressaisir d’une expérience scientifique et d’en proposer une interprétation artistique.
A l’inverse, en physique-chimie, le professeur pourra proposer aux élèves de découvrir quelles sont les expériences scientifiques qui sous-tendent la création des oeuvres.
« Saisir l’imperceptible » : réaliser des petits films à partir de mouvement anodins : spray, tissus qui se froissent, farine qui s’étend dans l’espace… Travail du gros plan, du ralentissement, des retouches vidéos…
« Presque rien» : Distribuer aux élèves des boites contenant différents matériaux. Leur demander de réaliser une série photographique puis un gif animé (logiciel en ligne gratuit Gifmaker) à partir de cette matière première qui devra être « magnifiée ».
ANN VERONICA JANSSENSmarsEXPOSITION DU 24 MARS 2017 AU 7 MAI 2017
OUVERTURE
du mercredi au dimanche de 14h à 18h en semaine, de 13h à 19h le week-end.
VISITES COMMENTES GRATUITES
le samedi et le dimanche à 16het en semaine sur rendez-vous au 04 78 03 47 04
ACCÈS
Bus C3 (arrêt Institut d’art contemporain)
Bus C9 (arrêt ferrandière)
Métro ligne A (arrêt République)
Station vélov’ à une minute à pied
L’Institut d’art contemporin est situé à 10 minutes de la gare Lyon Part-Dieu
TARIFS
plein tarif : 6€tarif réduit : 4€
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spécialisée en art contemporain
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