dossier spécial De pierre - grimaldi-paysagiste.com€¦ · l’entreprise Brezillon, sous-traitante du Groupe Bouygues, a mis à profit les qualités de ce bloc creux. “Le calepinage

Numéro 5 - octobre 2005

bâtirL E J O U R N A L D E S S O L U T I O N S F A B E M I , D E S F O N D AT I O N S À L A D É C O R AT I O N

dossier spécial

De pierre et d’eau

les lavoirsde France

implicationJardins et paysages

conversationLes entreprises ont la parole

explicationLa Haute Qualité

Environnementale

• Journal Batir 5 14/10/05 8:54 Page 1

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conviction

EditoPour paraphraser la “devise” d’un célèbre grand magasin,

on peut dire qu’il se passe toujours quelque chose dansle groupe Fabemi… !

En ce bel automne 2005, les évènements d’importance se succèdent… Qu’on en juge !

Le Club Fabemi Experts, dont la création a été annoncéedans notre numéro de mai dernier, se met en place.Nombreux, déjà, sont les adhérents qui représentent vosdifférents métiers. Paysagistes, constructeurs de piscines,entreprises générales du bâtiment et entreprises de travauxpublics ont répondu avec intérêt à l’invite de noscollaborateurs. Bienvenue au club !

La nouvelle gamme RAID SR sera disponible courant octobre :la performance est au rendez-vous… pour le plus grandbénéfice de vos entreprises !

Sur notre site d’Aubagne (13), la toute nouvelle centrale àbéton -celle-là même qui produit la gamme de poutrellesRAID- est parfaitement opérationnelle depuis quelquessemaines : disponibilité améliorée et qualité accrue sont lesrésultantes de cet important investissement.

Enfin, dans le cadre de la campagne d’information nationalesur le Bloc Béton (le bloc 100 % naturel), le groupe Fabemi aentrepris -au niveau régional- de promouvoir ce produit quigarantit confort, sécurité et bien-être, auprès de l’ensemble desdécideurs et des maîtres d'ouvrage. Avec cette opération, le groupe Fabemi s’inscrit parfaitement dans la démarche“Haute Qualité Environnementale dans le bâtiment” dont il estquestion dans les pages de Bâtir.

Nous vous souhaitons bonne lecturede ce nouveau numéro de Bâtir dontl’éclectisme est bien le reflet del’activité et de la créativité du groupeFabemi.

Michel TISSEYRE

communiquéMur coupe-feu.La performance Fabemi

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exploitationLa haute isolation acoustique.Réponse : un plancher RAID

applicationEden Virtuel.L’imagination au pouvoir

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implicationJardins et paysages.Jouer avec la matière

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dossier spécialLes lavoirs de France.De pierre et d’eau…

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explicationLa Haute QualitéEnvironnementale.Pour un développement durable

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conversationLa sécurité dans lespiscines privées.Le témoignage d’un professionnel

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brèvesNouvelles du groupe Fabemi

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s o m m a i r e

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communiqué de presse

La quête de l’excellence et de laperformance est le cadrepermanent des recherches

conduites par le service recherches etdéveloppement du groupe Fabemi. C’estdans ce contexte que notre groupe arécemment obtenu la certification derésistance au feu “Coupe-feu 3 heures”

(sous le N° RS04-1217) pour ses blocsbéton creux B40 en 20 x 20 x 50 à 3 lamesd’air, fabriqués sur son site de Bourg lesValence (26). Ce type de produit est, par obligation,très souvent utilisé dans la constructionde grands bâtiments destinés à recevoirdes services logistiques ou des centres

commerciaux. Son intérêt majeur, c’estque, grâce à ses performances, il se suffità lui-même, assurant les fonctionsexigées de coupe-feu sur la plupart desconstructions citées. Il reste aisémentmanuportable et s’intègre facilementdans la structure en béton des ouvrages.C’est sur le chantier d’un centrecommercial à Gennevilliers (92) quel’entreprise Brezillon, sous-traitante duGroupe Bouygues, a mis à profit lesqualités de ce bloc creux. “Le calepinagereste nettement plus simple à réaliser etn’impose aucune contrainte. Lamanutention et la mise en œuvre setrouvent facilitées grâce à la présence deperçages sur la paroi supérieure du bloc”remarque le chef de chantier de cetteentreprise auprès de notre commercialThierry Dubois.

F.N.

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Tant dans l’habitat quedans les bâtimentstertiaires ou industriels, les exigences enmatière de coupe-feudeviennentcontraignantes.Fabemi participe àrépondre à cettepréoccupation.

Mur coupe-feu :La performanceFabemi

A ce jour,Fabemi est leSEUL fabricantfrançais deblocs en bétonà détenir cettecertification.

Mur coupe-feu 3 heures en blocs de 20 sur le chantier d’un centre commercialà Gennevilliers (92), réalisation de l’entreprise Brezillon.


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exploitation

bien souvent les madriers, est àconsidérer comme “perdue” ce qui n’estpas, au point de vue du déboursé, bien“sympathique”.La division Structures du GroupeFabemi propose une réponseparfaitement adaptée à ce problème : les59 db(A) d’amortissement acoustiquedemandés sont facilement etéconomiquement obtenus avec un

plancher de même épaisseur composédes éléments suivants :• poutrelles RAID ST,• entrevous pleins en béton de 6 cm,• dalle de compression de 14 cm.La mise en œuvre de ce type deplancher est d’autant plus rapide etfacile que l’ensemble des composants resteléger et aisément MANUPORTABLE, cequi est un des atouts principaux etincontestables de toute la gammeRAID. A souligner : un étayage réduitest simplement nécessaire.Autre avantage, et non négligeable, du

plancher acoustique RAID : la quantitéd’aciers et la consommation de bétonsont considérablement diminuées.C’est en prenant en compte les avantagesofferts par le plancher acoustique RAIDque l’entreprise HAC (HéraultAménagement Construction) a choisicette réponse, sur proposition du bureaud’études Fabemi, pour la construction dela résidence Boticelli (30 logements

locatifs construits pour lecompte de la ville) àMontpellier. Le contrôlede ce chantier est assurépar SOCOTEC.Lors du déroulement duchantier, on a puconstater combien lesréactions du conducteurde travaux et des

ouvriers étaient positives : “le gain detemps est évident puisque nous n’avonsplus à coffrer. De plus, l’utilisation dematériaux consommables se trouveréduite à zéro. Enfin il nous a fallu unétayage réduit, moins d’aciers et moinsde béton. L’électricien lui-même s’esttrouvé satisfait de ce procédé car il a pumettre en place ses boîtiers et ses gainessans problème”. Une performancetechnique de plus à mettre à l’actif de lagamme RAID.

F.N.

Pour les planchers séparatifsentre deux logementsdistincts, la réglementation

impose une isolation acoustiquede 59 db(A).Jusqu’à présent, la majorité deschantiers soumis à cette exigenceétaient réalisés avec une dalle en bétonarmé pleine de 20 cm d’épaisseur. Il estconnu que la mise en œuvre de ceprocédé -qui apporte, il faut lereconnaître, une bonne réponse auproblème acoustique posé- présentequelques inconvénients majeurs assezprohibitifs :- immobilisation importante de matériel

sur chantier (étais, madriers,contreplaqués spéciaux ou banchés, etc.)

- appel à main d’œuvre conséquente- mise en œuvre consommatrice de

temps…En outre, une grande partie de cematériel, notamment le contreplaqué et

Pour éviter la mise en œuvred’une dalle pleine de 20 cmen béton armé coûteuse et

nécessitant un gros matérielde chantier, l’entreprise HAC

s’est tournée vers unesolution RAID qui proposeles mêmes performances.

En toute satisfaction…

La haute isolationacoustique

Réponse : un plancher

RAID

La quantité d’aciers etla consommation debéton sont fortementdiminuées


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Confronté à un projetcomplexe d’environnementde piscine, Christophe

Gabrieli, ingénieur recherches surnotre usine d’Aubagne, n’a pashésité à mettre à l'épreuvenotre logiciel Eden Virtuel. Il aobtenu, très rapidement, la réponsesouhaitée. Il nous raconte son“aventure virtuelle”, devenue réalité !“Lorsque j’ai décidé de construire mapiscine, j’ai consulté plusieursfabricants afin de trouver celui quirépondrait à mon cahier des charges.Je recherchais, en effet, une coque enpolyester avec des formes trèsparticulières et pour le moinscomplexes… Une fois cettecoque trouvée, il m’a fallu enconcevoir les abords, enfaisant appel à des logicielsde dessin, car j’avais quelques

idées très précises. Aprèsplusieurs essais, j’ai défini une plagede 1,20 m de largeur épousantparfaitement les contours du bassin.Mais il restait beaucoup à faire !Le plan de principe tracé, j’ai priscontact avec Sébastien Rauzy quiest, sur notre site d’Aubagne, chargédes études à l’aide du logiciel EdenVirtuel. Mon projet décoratif était defaire appel à du dallage MANOIRassocié à un bandeau périphériqueconstitué de traverses TECK de lamême gamme BRADSTONE.Expert en la matière, Sébastien, aprèsquelques clics de souris, a activé sonEden Virtuel et m'a permis devisualiser exactement ce que seraient,une fois réalisés, ma piscine et sonenvironnement.En outre, et ce n’est pas négligeablecompte tenu de la difficulté du sujet,le maçon chargé des travaux a puaisément comprendre ce que jesouhaitais.La mise en œuvre n’a, cependant, pasété une mince affaire car lacomplexité de la forme finale nous aobligés à recouper systématiquementtoutes les dalles et les traverses pourles adapter à la géométrie particulièrede ma piscine. Enfin, et comme le sol

existant n’était pas spécialementrassurant (argile se desséchantfortement pendant l’été) nous avonsété obligés de réaliser 4 joints dedilatation pour éviter tout problèmede fissuration”.Et Christophe Gabrieli de conclure cebel exemple de l’apport déterminantdu logiciel Eden Virtuel : “A mon sens,le résultat en valait la peine… Mapiscine est originale, ses abords sontimaginatifs et parfaitement réalisés.Le tout apporte un PLUS sensible àl’ensemble de ma propriété”.

C.G.

Le logiciel Eden Virtueloffre la possibilité de créer

et représenter son jardin oules abords de sa piscine.

Il est apte à résoudre tousles problèmes posés, même

les plus complexes.En voici un exemple vivant !

Eden VirtuelL’imagination

aupouvoir…

Le graphisme en 3D de grandequalité m’a donné une excellenteapproche de l’aspect définitifde mon projet.

application

Représentation virtuelle du projet.

Photo de la réalisation définitive.


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implication

Jardins etpaysages

Une fois mes étudesterminées, les voyages dans le tempset dans l’espace, l’esprit de découverte,ont été -et sont encore- à la base de maformation et de ma philosophie”, ditJoseph Grimaldi, à la tête d’une petiteet florissante entreprise de paysagisteà Mours Saint Eusebe, non loin deRomans (26).Comme le montrent les quelquesréalisations illustrant ces pages, sescréations, à partir de très peud’éléments minéraux et végétaux,foisonnent cependant d’imagination.Quelle est la source de cettecréativité ?

“Si je devais me résumer aujourd’hui,poursuit-il, je dirais avoir étélargement influencé par le jardinjaponais, mais que j’ai su me libérerdes contraintes graphiques très rigidesde cet art resté immuable au cours dessiècles ! J’en ai gardé l’esprit, quelquessilhouettes générales mais mesconcepts et les matériaux que j'emploiene sont pas ou plus du tout les mêmes.Note moderniste dans un travaild’artisan -au sens noble qu’il n’auraitjamais dû perdre- je fais appel à deslogiciels d’assistance et de DAO et,parfois aussi au logiciel Eden Virtuelconçu par votre société (1).

Oser les mélanges“Concrètement, chacune de mesconceptions s’appuie sur la mise enœuvre originale, et parfoisprovocante, de trois principes :détourner les matériaux, joueravec la matière, oser lesmélanges”.Alors ces matériaux quels sont-ils ?“Les dalles de mollasse et de calcaire,de forte épaisseur, anciennes etpatinées par les ans, les pierres deconstruction : morceaux de linteaux,chaînes d'angle, récupérés sur deschantiers de démolition ou trouvéschez des négociants en matériaux

Niché dans un charmantvillage au cœur des riantes

collines de la Drôme,Joseph Grimaldi exerce

son métier de concepteur-paysagiste avec foi,imagination et une

créativité surprenante.Visite et conversation avecun passionné de “marelle”

et de jardins japonais…revisités !

“

Jouer avec la


anciens, les galets classiques ouencore les galets dits “tête-de-chat” (2)propres à la vallée de l’Isère et quigarnissent encore bon nombre de ruesdes villages de la région, galets qui seprêtent bien à être assemblés avec tousles autres matériaux, que ce soit enhorizontal comme en vertical.Depuis quelques années, je faiségalement appel au dallage Manoirqui se marie facilement etharmonieusement aux autresmatériaux naturels que je viens devous décrire. Le dallage Manoir aretenu mon attention par lesdimensions intéressantes proposées -surtout les grands formats que l’onretrouve dans le pack B-, par sonépaisseur, proche des dalles anciennes,par son excellent vieillissement etenfin pour la variété des calepinagespossibles”.

Jouer avec la matière“Avec ces composants minéraux, jejoue sur les effets de matières, par

exemple, les dallages Manoir posés enOpus de façon aléatoire, sont “mariés”arbitrairement avec les fameux galets“tête-de-chat” qui viennent comblerles espaces laissés libres, avec desbriquettes de récupération ou despavés ou du gravier… Sans oublierbien entendu le végétal, qui vientsouligner la mise en page de mesespaces”.

Le jeu de la marelle…“Autre concept qui me tient à cœur :pour les allées de jardins, j’ai reconstitué-et largement détourné et recomposé- ledessin de la marelle traditionnelle surlaquelle des générations de gamins ontsauté à cloche-pied… Là, encore, ledallage Manoir m’a apporté souplessed’emploi et possibilités créatives. Si,dans le principe, mes créations seressemblent -puisqu’elles procèdentd’une même démarche- mais jamaisdeux allées ne seront les mêmes”.

…Et des jeux d’eauJoseph Grimaldi a une autre passion :les jeux d’eau ! “Les bassins, lesfontaines, les ruisseaux sont uncomplément indispensable de mesréalisations et viennent s’intégrerentre minéral et végétal. Lesmatériaux eux aussi détournés -grosses pierres de construction, tuilesanciennes- ou encore margelles oumarches Manoir, sont encore à la basede la réalisation de ces points d’eau,duplicables à l’infini mais jamaisidentiques”.

J.-P. B.

Influencé par le jardinjaponais, j’ai su me libérer descontraintes graphiques trèsrigides de cet art.

Notes(1) Pour le dessin, il s’agit du logiciel Designflore.Pour les photomontages, c’est le logiciel Photoflore.Ils sont tous deux commercialisée par la sociétéAlsève (Nantes) Sur l’Eden Virtuel, voir Bâtir N° 4 etpage 5 de ce numéro.(2) Les galets “tête-de-chat” sont des gros galetsroulés tranchés en deux et posés la partie plane versle haut. C’est, entre autres, le matériau de base desvoiries des villes et villages de la Drôme iséroise etd’autres régions de France.

matière

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dossier spécial

De pierre et d’eau

les lavoirsde France


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C’est principalement au XIXe

siècle que le lavoir intègrevilles et villages. Ce

déploiement tardif et soudain résulted’une prise de conscience collective :le choléra, la variole et la typhoïdefrappent alors à répétition, révélantaux autorités l’importance tant de lasalubrité que de l’hygiène.

Les lavoirs en sont l’une desexpressions. L’urgence est telle quenombre de communes se satisfont deconstructions rudimentaires.

Des bâtiments utilitaires

Beaucoup de villages se contententd’un simple bassin rectangulaire auxabords pavés et, au mieux, protégépar un mur de pierre. Avec lagénéralisation de cet équipement,quelques modèles architecturaux seremarquent partout : le lavoir clos surtrois côtés et abrité par un appentis ;

celui dit à palatin, aux allures de petitehalle, composé d’un bassin abrité parune toiture à deux versants soutenuepar une charpente sur poteaux ; lelavoir fermé sur quatre côtés etcouverts, dont la primauté croîtraavec le siècle…Bâtiments utilitaires, ils se doivent defaciliter le travail pénible des

lavandières.Les architectesc o n s a c r e n tdonc leur talentà cet impératif.Les bassinsretiennent leurattention. Leurs

dimensions, proportionnées àl’importance de la population locale,doivent permettre à chaque laveused’occuper un espace d’environ unmètre, dimension jugée indispensablepour œuvrer sans subir la gêne desvoisines. L’enfilade de deux bassins,l’un de lavage, l’autre de rinçage,s’impose très vite pour des raisons desalubrité ; le bassin de rinçage, situéau plus près de l’alimentation, met àdisposition une eau propre pourrincer le linge, au contraire des lavoirsà réceptacle unique où le rinçages’accomplit avec l’eau salie du lavage.

La propreté devientl’objet d’un véritableculte.

Témoins du culteque les pouvoirs

publics vouaient àla propreté auXIXe siècle, les

lavoirs charment parleur rusticité et

surprennent parleur somptuosité.Dans leur silencevivent encore les

échos des bruits quiles animaient jadis,

car ils furent unintense lieu de vie

où vacarme desbattoirs et

caquetages desfemmes rivalisaient.


dans la Meuse et la Franche-Comté ;le lavoir d’Étuz (Haute-Saône),composé de deux temples ioniquesjumeaux, et celui de Mollans (Haute-Saône) aux lourds piliers de grèscarrés, rappel des temples dePaestum, en sont la meilleureillustration. Même l’art égyptien ne futpas oublié, comme le prouvent lescolonnes papyriformes et le statut dulavoir de Mauvages (Meuse). D’autresarchitectes se plurent à puiser auxsources de la renaissance italienne :compositions symétriques parfaitescomme à Jaugey (Côte d’Or) ou àSaint-Victor-la-Coste (Gard), rotondeceinturée de colonnes comme àViviers-le-Gras (Vosges)…

Des temples du bavardage

C’est dans ces lieux que les laveusess’éreintent à la tâche. Le contactpermanent avec l’humidité et laposition agenouillée rend leur travailencore plus ardu. Mais, cause de

La protection contre les rigueursclimatiques est une nécessitéréclamée avec insistance par leslavandières ; l’édifice clos et couvertleur apportera progressivementsatisfaction. Plusieurs communes necouvrent qu’un ou deux côtés par untoit en appentis ou à double pente.Les eaux pluviales peuvent alors êtrerecueillies pour alimenter le bassin.Ce système explique la fréquence descouvertures à trois pans dont leslimites correspondent exactement aupourtour du bassin. Plus élaborés sontles lavoirs dits à “impluvium central” :quatre appentis ne laissent àdécouvert que le bassin. Cettetechnique s’inspire de l'architecturedes villas romaines où la pièce de

l ’ a t r i u mrecueillait leseaux de pluiedéversées par untrou du toit. Ceprincipe guideaussi laconception des

toitures à plan circulaire, commel’illustrent les beaux lavoirs deBrienon-sur-Armançon et deTonnerre (Yonne).

Influences antiques

Si ces bâtiments charment l’œil parleur rusticité, certains ont des alluresde petits joyaux architecturaux? C’estainsi que l’influence romaines’observe dans les majestueuxouvrages d’Uzès et de Vers-Pont-du-Gard (Gard). Tout aussiimpressionnant est celui de Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) avec sesallures de temple. Les références àl’Antiquité abondent, principalement

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dossier spécial (suite)

La protection contre lesrigueurs climatiques estune nécessité réclaméeavec insistance par leslavandières


peine, le lavage du linge est aussisource de plaisir et de liberté : il offreaux femmes l’occasion de se réunir.L’endroit leur appartient. Elles aiments’y retrouver, elles s’y regroupent paraffinité et sourd alors un flot deparoles. De vieux graffitis charbonnésse font encore l’écho de leur languebien pendue : si le lavoir deDomrémy-la-Pucelle (Vosges) estbaptisé “école des vieilles bavardes”,d’autres accèdent au rang de “templede bavardage”.

Les lavandières abusent d’un privilègerare, celui de lire dans le linge intimedes affaires cachées des familles. Ladiscrétion leur est inconnue, aucontraire de la médisance. Maîtressesdes réputations, elles obligentquelques susceptibilités à se vengersur les murs des lavoirs : à Barbirey(Côte d’Or), une inscription énoncequ’ici “on lave le linge et onsalit le monde”…

Ces voix se sont tues ; seuls leschuchotis de l’eau animent encore ceslieux de mémoire. Certains,reconvertis en salle d’exposition, engarage ou en abribus, découvrent uneseconde vie, mais charme etauthenticité les ont quittés.

J.C.

Si, de nos jours, on ne construitplus de lavoirs publics dans nosvilles, villages et hameaux deFrance et de Navarre, certainesmunicipalités -particulièrementimaginatives- mettent à profitles multiples possibilitésoffertes par nos gammesBradstone, Carré d’Arc ouencore Empreinte pour réaliserdes points d’eau, “points defraîcheur”, dans leurs cités, sitesparticuliers qui peuvent devenirautant de lieu de rencontre etde parole à défaut d’êtredestinés, comme autrefois, au“culte de la propreté”.Dans cet ordre d’idée, les édileslocaux de Donzère (26),mettant à profit leréaménagement d’une partiedu centre ville, ont fait réaliserpar leurs propres servicestechniques un splendide bassinmunicipal qui rappelle leslavoirs d’antan, couverture noncomprise bien entendu…!

En fait, l’astuce des élus decette petite et charmante citédrômoise, proche de notreusine des Eoliennes, a été defaire habiller -adroitement etéconomique- un vieux bassinexistant en fort mauvais état.L’épaisseur des murs anécessité, pour en réaliser lamargelle, de faire appel à unecomposition originale etcréative de dalles et margellesManoir. Un exemple de plus del’extraordinaire polyvalence decette gamme de produits ! Lanote originale, “végétale etégyptienne” dont parlel’auteur de l’article ci-contre aété apportée à cette réalisationpar la plantation de quelquespapyrus.Le tout est une réussiteindéniable, en outreparfaitement intégré dans unsympathique environnementpiétonnier.

J.P.B.

Les lavandièreslâchent en touteimpunité lesrévélations lesplus détonantes

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Donzère : un bassin de village, tout neuf, mais “à l’ancienne” grâce à la gamme Manoir. Il estdestiné, sans nul doute, à devenir un “lieu de rencontre”…

Point d’eau…Point de rencontre !


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explication

La Qualité Environnementale ratisse large :elle suppose une prise en compte de l’envi-ronnement construit à toutes les étapes del’élaboration et de la vie des bâtiments,c’est-à-dire leur programmation, leurconception, leur construction, leur ges-tion, leur utilisation et jusqu’à leur démo-lition (1) ! Tous les acteurs de la construc-tion - du concepteur à l’entreprise- sontdonc concernés : ils doivent, de ce fait, agirde manière concertée.Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’ilne s’agit ni d’une nouvelle norme, ni d’unnouveau label, ni d’une quelconque régle-mentation. Il s’agit d’une simple “démar-che” qui a été formalisée par l’AssociationHaute Qualité Environnementale autourde 14 cibles permettant d’atteindre 2grands objectifs :• maîtriser les impacts sur l’environne-

ment extérieur• créer un environnement intérieur sain et

confortable.Comment Fabemi Structures sesitue-t-elle dans cette démarche ?Tout d’abord par son action générale dansle cadre de Bloc Béton Développement,

La Haute QualitéEnvironnementale

n’est ni une loi, ni unenorme, c’est une

démarche volontaire-dans le domaine de la

construction- pouraméliorer la qualité devie et la protection de

l’environnement…

un des acteurs de cette entreprise, ensuiteparce que son produit, le Bloc Béton, au-delà de sa fonction porteuse, permet touttype d’élévation (linéaire, courbe, angu-laire) et tout type d’ouverture, la créativitéarchitecturale et l’esthétisme. De plus, cetélément constructif s’assemble simple-ment, à l’aide d’un mortier.

L’adaptabilité du Bloc béton et l'ensemblede ses accessoires permettent une grandesouplesse de conception et facilitent larecherche d’harmonie du bâtiment avecson environnement immédiat. Qui plus est,ses composants, à savoir les granulats, leciment et l’eau sont des ressources nonénergétiques simplement mélangées pourobtenir le produit final. L’avantage du BlocBéton est donc de faire appel à des ressour-ces naturelles, disponibles en grande quan-tité et, surtout, d’être recyclable à 100 %.

F.N.

La Haute QualitéEnvironnementaleest l’affaire de tousles intervenantsde l’acte de constructionL’écrivain-pilote, Antoine de Saint-

Exupéry, s’inquiétait déjà, il y aplus de 60 ans, de savoir quelle

planète nous allions léguer à nosenfants. Le concept de Haute QualitéEnvironnementale qui vient de voir le jour,répond positivement et pragmatique-ment, tout au moins dans le domaine de laconstruction, à cette interrogation exis-tentielle.Cette démarche, très volontaire, et quiprend réellement en compte le long terme,a pour objectifs essentiels :• La qualité de vie de l’occupant d’un

domaine bâti,• La protection de notre environnement

général.Elle se donne pour ambition que notredéveloppement soit DURABLE et non plusbasé sur un simple besoin immédiat, justi-fié certes, mais dont les conséquences -quipouvaient être négatives à terme- étaientsouvent mal mesurées voire ignorées.

Une démarche de développement durable :

La Haute QualitéEnvironnementale

des bâtiments

Note(1) Un peu dans cette démarche, depuis denombreuses années, le Japon impose auxconstructeurs de déposer, en même temps que lesplans de construction d’un immeuble, ceux destinésà faciliter leur destruction à la suite d’un séisme, parexemple.


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La loi de janvier2003 sur la sécuritédes piscines privées

-thème de notreentretien- n’a pas

été prise à la légèrepar les responsables

de l’entrepriseReynaud Piscines.

Bien au contraire…

En activité depuis 1986,l’entreprise Reynaud Piscines(1) est devenue au fil des ans un

des leaders régionaux de la piscine(Vaucluse et limitrophes). Elle livre àses clients entre 50 et 70 bassins “endur” par an, de toutes formes, detoutes dimensions.Dans le cadre d’une approchehumaniste du sujet sur la sécurité despiscines privées, il était intéressant derencontrer un opérateur professionnel(très concerné). Rencontre avecFrançoise Reynaud, sympathique etdynamique gérante de cette société.

Avant d’aborder le vif du sujetqu’est la sécurité des piscinesprivées, d’une manièregénérale, quelle est la“physionomie” des piscinesque souhaitent vos clients ?“Au-delà de la technique constructivepurement dite, qui n’intéresse pasoutre mesure les particuliers, onconstate qu’ils s’attachent surtout auxdimensions du bassin. C’est ladimension 5x10 m qui remporteencore à ce jour le plus de suffrages.Chose curieuse, le “bain romain”connaît une légère désaffection : il est,sans doute, provisoirement moins “à la

Françoise Reynaud : “La sécurité dans les piscines

privées : respect de la loi, certes, mais aussi une

vigilance de tous les instants…”

Les entreprisesont la parole

La sécurité des piscines privées, l’esprit et la loi…

conversation


mode” ! Par contre, une nouvelletendance se dessine nettement : lesbassins longs et étroits, c’est-à-dire dedimensions 13x5 m ou 10 x 4 m, stylevieux bassin de ferme, en légèresurélévation, avec des margelles platesde fortes épaisseurs, comme la marcheManoir en 10 cm qui correspond bienà cette architecture. Les formes libresrestent également très prisées, surtoutdans le cas de bassins “haut degamme”. En ce qui concerne lesmargelles, qu’elles soient galbées ouplates, il nous est de plus en plusdemandé une pose en sur-épaisseurdes dalles car cette pratique, qui meten valeur les lignes du bassin, évite lasalissure de celui-ci lors de fortespluies ou de vent”.

Comment avez-vous abordé,en pratique, la mise en œuvredu décret de janvier 2003 surla sécurité des piscines privées ?“Curieusement, on constate que nosnouveaux clients semblent assez peuintéressés par cette loi, pourtantgénératrice de grosses pénalités en casde non-respect… Pour ce qui nousconcerne, nous les informons toussystématiquement, d'une part, del’existence et des modalités de cetteloi, d’autre part des moyens de larespecter et ce dans TOUS les devisque nous leur remettons. Libres à eux,ensuite, de prendre les dispositionsqui s’imposent ! De la même manière,nous avons également prévenu TOUSnos anciens clients par courrier : ilspeuvent ainsi, en toute connaissancede cause, s’adresser à des “spécialistes”du sujet ou bien faire appel à nosservices. En effet, bien que lafourniture et la mise en place deséquipements de sécurité ne soient pasnotre spécialité, nous avons tout demême quelques bonnes solutions à

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conversation (suite)

La loi sur la sécurité dans les piscines privatives.

La lecture du journal officiel n’étant pas le passe-temps favori de la plupart d’entre nous, ilnous a semblé opportun de résumer les modalités de la loi établissant les dispositionsrelatives à la sécurité des piscines privatives et modifiant le code de la construction et del'habitation. Pour tout complément d’information, on se reportera utilement au Décret lui-même, daté du 31 décembre 2003 et portant le N° 2003.1389.

Modalités d’applicationLe calendrier d’application de la loi du 3 janvier 2003 sur la sécurité dans les piscinesprivatives est le suivant :• A dater du 1er janvier 2004, toute piscine privée nouvellement construite doit êtreobligatoirement pourvue d’un système agréé de prévention des noyades.• A partir du 1er mai 2004, les piscines privées existantes doivent également être dotéesd’un tel dispositif et ce au 1er janvier 2006 au plus tard.• Le 1er janvier 2006, TOUTES les piscines existantes ou nouvellement construitesdevront être équipées d'un dispositif de sécurité.• Le décret d’application de cette loi a été publié au journal officiel du 1er janvier 2004(décret N° 2003.1389 du 31/12/2003).• A noter : ne sont pas concernés par cette loi : les piscines situées dans un bâtiment, lespiscines totalement hors du sol (gonflables ou démontables) et les piscines publiques etautres établissements de natation qui font l’objet d’une surveillance par un maître nageur.

Obligations du constructeurLorsque le maître d’ouvrage, c’est-à-dire celui qui décide la construction d’une piscine, faitappel à un constructeur, ce dernier doit lui remettre, au plus tard lors de la réception duchantier, une note technique qui :• indique les caractéristiques, les conditions de fonctionnement et d’entretien du dispositifde sécurité retenu par le maître d’ouvrage.• informe sur les risques de noyades sur les mesures générales de prévention à prendre etsur les recommandations attachées à l’utilisation du dispositif de sécurité.

Les dispositifs normalisésQuatre systèmes ont été retenus par le législateur, tous répondant à des exigences et uneNORME spécifiques :• LES BARRIÈRES DE PROTECTION. Celles-ci doivent être réalisées de manière àempêcher le passage d’enfants de moins de 5 ans sans l’aide d’un adulte, à résister auxactions d’un enfant de moins de 5 ans, notamment en ce qui concerne le système deverrouillage de l’accès et ne pas être dangereux (risques de blessures). Ce matériel doitrépondre à la norme NF P 90 306.• LES ALARMES, de périmètres ou d’immersion. Ces systèmes doivent être conçus etréalisés de manière à ce que les commandes d’activation et de désactivation ne puissentpas être utilisées par des enfants de moins de 5 ans. Ils doivent déclencher un dispositifd’alerte constitué d’une sirène et ne doivent pas se déclencher de manière intempestive.Matériel conforme à la norme NF P 90 307.• LES COUVERTURES DE SÉCURITÉ (ce procédé comprend : volets roulantsautomatiques, couvertures à barres, bâches tendues à l’extérieur des margelles du bassin,fonds de piscine remontant). Elles doivent empêcher l’immersion involontaire d’enfants demoins de 5 ans, résister au franchissement d’une personne adulte et ne pas provoquer deblessure. Matériel régit par la norme NF P 90 308.• LES ABRIS. Ce procédé doit être réalisé de manière à ne pas provoquer de blessure etêtre tel que, lorsqu’il est en position “fermée”, le bassin de la piscine soit inaccessible auxenfants de moins de 5 ans. Construction régie par la norme NF P 90 309.


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Jardins à l’anglaise…

Les belges, dit-on, “ont une brique dans leventre…” tellement ils sont attachés à leursmaisons faites de ce matériau. Les anglais,quant à eux, doivent avoir un “jardin dansle cœur” tant ils sont obnubilés par leursespaces verts, grands ou petits, du parc aujardinet urbain. La preuve, on la trouve auCHELSEA FLOWER SHOW (Londres21-28 mai 2005). Extraordinaire démons-tration de créativité et du savoir-faire bri-tannique, ce salon annuel permet dedécouvrir tout l’art du jardin (privé oupublic) de nos voisins d’outre-channel etsurtout de leur science de la composition,harmonieusement intégrée du VEGETALet du MINÉRAL. BRADSTONE, évidem-ment présent sur ce salon, proposait cetteannée une remarquable composition,véritable plaisir des yeux, appeléeSPRING GARDEN, due au designer bri-tannique Alan SARGENT. Tout en subtilesimplicité, bassins, sources, dallages etmarches Manoir et, bien sûr, végétaux dediverses essences, tailles et coloris s’imbri-quaient parfaitement, s’unissaient mêmeintimement, pour créer un jardin de rêve !

Nouveauté 2005Le bloc ACROPOLEDestiné à la réalisation de murs de soutène-ment et de talus végétalisés ou non, tantdans un environnement public que privé, lenouveau bloc Acropole est économique etfacile à mettre en œuvre. D’une hauteur de19 cm et de 44,4 cm de longueur pour26,5 cm de largeur, il est disponible en tein-tes pierre, paille ou saumon.Il peut être posé verti-calement ou suivantun angle de pente(frottement) de 16 à30 °. La hauteur maxi-male permise variesuivant le type de pose (voirfiche technique).Ce bloc est parfaitement adapté à la confec-tion du drainage d’un talus, ce qui est sou-vent une nécessité impérative en pareil cas.

leur proposer. Cette clientèle, parcontre, sans doute parce qu’elle a un“vécu” bien réel, ne tarde pas à semettre en accord avec la loi !”

Justement, “l'encadré” ci-contre fait état des différentssystèmes normalisés agréés parla loi. Quels sont ceux qui sontle plus souvent adoptés par vosclients et pourquoi ?“Nous ne sommes peut-être passignificatifs du marché national maison constate que, le plus demandé,certainement pour des raisonsbudgétaires (2) et parce qu’aussi lemoins gênant esthétiquement parlant,est le système d’ALARME (détecteurde mouvements), qu’il soit à pile ousur batterie solaire. Il existe aussi desprocédés dits “à infrarouge”,semblables à ceux utilisés dans laprotection des propriétés ou desentrepôts. Ensuite, on trouve laBARRIÈRE, d’une hauteur normaliséede 1,22 m qu’elle soit fixe ou amovible.C’est un procédé relativement coûteux(3) et visuellement peu attrayant ! Enoutre, ce procédé n’est applicable quesi on dispose de plages suffisammentvastes pour la poser, ce qui en limitel’emploi.Le VOLET ROULANT fait preuved’une efficacité réelle… si on n’oubliepas de le refermer systématiquement !Il présente cependant quelquesinconvénients -lorsqu’il reste longtempsen position fermée, ce qui doit êtresouvent le cas puisqu’il n’est supposéêtre ouvert que pendant la période debaignade “surveillée”- en ce quiconcerne la rapide dégradation del’eau et sa température (dans certainscas, les liners peuvent être rapidementdétériorés par la conjonction de cesdeux facteurs). C’est aussi un dessystèmes les plus chers (4). Dernière

possibilité, l’ABRI (couverture totaledu bassin, fixe ou amovible,permettant de se baigner sansdémontage). Ce système est de loin leplus coûteux et le plus encombrant !Bien qu’il présente l’avantage depouvoir prolonger la duréed’utilisation de la piscine sur unesaison, il reste relativementanecdotique surtout dans nos régionsméridionales”.

Votre propre conclusion ?“Quel que soit le système adopté, il y aune part d’efficacité évidente mais ilprésentera toujours des limites et descarences : si on oublie de brancherl’alarme, si elle est mal disposée, si onoublie de fermer le portillon de laclôture ou de refermer le voletroulant… on peut aller à lacatastrophe tant redoutée…! Mais cesont des carences humaines et nonpas techniques ! Le législateur acherché à faire prendre conscienceaux gens des dangers et des moyensd’aide possible pour les minimisermais, globalement, la sécurité dans lespiscines privées reste avant tout affaired’un comportement adapté et d’unevigilance de tous les instants (5)”.

J.-P. B.

Notes(1) La société Reynaud Piscines est égalementdirigée par Gérard Reynaud, très connu en outrepour être le charismatique président du club derugby de Bédarrides (84), seul club du Vaucluse endivision fédérale 1, ce qui est, pour les amateurs desport, une référence !(2) Coût : environ 790 € TTC fourni et posé (maison en trouve un peu à tous les prix sur le marché).(3) d’après Françoise Reynaud, une barrièrestandard normalisée revient aux environs de 47 €TTC le ml fournie posée.(4) Pour une piscine de 10 x 5 m, un volet roulant dequalité, motorisé, revient à 12 000 € TTC, fourniposé.(5) Sur le million de piscines privées existantes enFrance, seulement 200 000 seraient, en fin d’année2005, convenablement équipées et en accord avec laloi de janvier 2003 ! Si l’on considère la date buttoirdu 1er janvier 2006, il reste beaucoup à faire en bienpeu de temps !


Adresse de la publication :Groupe FABEMI - Le Pont Double - 26290 DONZERETél. 04 75 96 50 30 - Fax 04 75 96 50 36

Directeur de la publication : Michel TISSEYRE

Rédacteur en chef : Jean-Pierre BARNOUIN

Rédacteurs : Jérémy Cléry, Frédéric Niguet,Christophe Gabrieli

Crédit photos : FABEMI, GRAPHOT et X.

Conception-Réalisation : Kaligram 04 75 96 72 73Imprimeur : Graphot 04 75 96 79 00Tirage : 3 000 ex.

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LA MONTILIENNE

JUIN. L’équipe FABEMI de course à piedhors stade a choisi les 12 km de la MON-TILIENNE (Monteux, 84) pour servir desupport à son challenge Entreprise.

Dix (courageux) employés du groupe sesont retrouvés parmi les quelque 300 par-ticipants à cette difficile épreuve. C’estFabien GRANGE, de DONZEREAGGLOS qui s’est vu remettre le chal-lenge FABEMI 2005.

LES 12 KM DE VELLERON

SEPTEMBRE. Dans la foulée (c’est bien lecas de le dire…) de ses exploits deMONTEUX, l’équipe FABEMI s’est à

MARSEILLE-CASSIS

OCTOBRE. Ce sont 20 personnes dugroupe FABEMI qui participeront à laprestigieuse (et épuisante) courseMARSEILLE-CASSIS le 30 octobre pro-chain : bonne chance à tous et résultatsdans le prochain numéro de BATIR. Pour les « fanas » de course à pied inté-ressés par la participation à d’autresépreuves, contacter Frédéric NIGUET 06 10 83 16 81.

TROPHEE FABEMI ENVIRONNEMENT

JUIN. Le trophée annuel FABEMI ENVI-RONNEMENT a réuni 24 équipes sur lesympathique parcours du GOLF DUMOULIN à ORANGE (84) pour untournoi en scramble à deux dont les

résultats ont été particulièrement bril-lants malgré une température canicu-laire.

COURSE PEDESTRE

GOLF

OPEN GROUPE FABEMI

SEPTEMBRE. Le superbe (et difficile)parcours de collines d’ALBON-SENAUD(26) a reçu les 52 participants à l’OPENannuel de golf du groupe FABEMI.Les vainqueurs : Paul LEPERS (LEROYMERLIN) associé à Jean-Marie GEISSE

Les vainqueurs : Eric JAYET/PatrickHUNAULT (ORANGE) avec un score« professionnel » de -8 sous le par. Bonnedeuxième place de Thierry BERTRAND(CODIPLAST AVIGNON) associé àJean-Martin GAGNEUX, Directeur com-mercial de FABEMI ENVIRONNE-MENT. Un autre membre du teamFABEMI s’est distingué en terminant à la3e place : Jean-Marie GEISSE avec l’aidede Jean-Paul MAURIN (MARINIERTRIALIS).

(FABEMI ENVIRONNEMENT).Bernard CROZE (POINT P) etChristophe DENQUIN (COSTAMA-GNA) sont de brillants seconds alors queSerge BENET (SAMSE) aidé de

Stéphanie REBOUL (FABEMI) prennentla troisième place. Remarquablementdotée et organisée, cette manifestationsportive et conviviale a bénéficié, enoutre, d’une très belle journée d’automne,idéale pour la pratique du GOLF…

nouveau distinguée lors des 12 km deVelleron. Emmenés par leur« capitaine », Frédéric NIGUET, les6 participants ont brillamment porté lescouleurs de FABEMI en réalisant3 podiums (Simone TROUILLET 1ère envétérans 3, Christian TROUILLET 2ème envétérans 3 et Annie NIGUET 3ème envétérans 2).


Documents

dossier spécial De pierre - grimaldi-paysagiste.com€¦ · l’entreprise Brezillon, sous-traitante du Groupe Bouygues, a mis à profit les qualités de ce bloc creux. “Le calepinage