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Actes du congrès de la SFETD, Lille, 21—24 novembre 2012 A59 bilité. Elle est actuellement utilisée sur l’ensemble du centre hospitalier. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.156 EP24 « Quand les mots ne disent pas les maux » : évaluation de la douleur lors d’un changement de bouton de gastrostomie chez un enfant polyhandicapé N. Marie a , L. Douay b , J. Leclerc b , E. Serra b a CHU Nord pédiatrie, Amiens, France b CHU Nord CETD, Amiens, France Objectif.— Inscrite au troisième plan douleur 2006—2010, l’amélioration de la prise en charge de la douleur des personnes les plus vulnérables concerne également la personne polyhandicapée. Ces patients nécessitent quelquefois la mise en place d’une gastro- stomie pour les alimenter. Que ressent un enfant polyhandicapé au cours de son changement de bouton de gastrostomie? L’absence de communication verbale formelle rend difficile cette évaluation et met en difficulté l’équipe référente au cours de consultations spé- cialisées. Ainsi, l’échelle FLACC paraît un outil adapté à la mesure de cette douleur induite (T0 : avant le soin, T1 : pendant le soin). Description.— À l’issue de 14 observations réalisées dans notre ser- vice, il apparaît que trois enfants sur 14 ont un T0 > à 3/10 (seuil de détection) et que six enfants ont un T1 > à 3/10. Trois de ces patients ont présenté une anxiété importante dès notre approche (mémoire d’hospitalisations antérieures), que nous avons pu apaiser avant le soin. Pour les autres, nous avons pu observer de la colère et de la douleur au cours des manipulations. Pour T0 > 3/10 : inté- rêt de mettre un traitement en place avant la réalisation du soin. Pour T1 > 3/10 : intérêt de traiter, de réévaluer et de tracer dans le dossier pour anticiper lors des prochains changements. Conclusion.— Dans cette population aux déficiences multiples, les solutions doivent être adaptées à chaque douleur, à chaque patient et à chaque soin. Les moyens antalgiques sont de divers ordres : — ré assurance verbale ; — création d’une ambiance apaisante ; — toucher/massage ; — distraction ; — traitements antalgiques préalables ; — administration de MEOPA. Une évaluation est nécessaire à chaque consultation et une trac ¸abilité indispensable. Idéalement, la présence d’une équipe référente sensibilisée, formée à la prise en charge de la personne handicapée et à l’utilisation de la FLACC parait souhaitable. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.157 EP25 Évaluation et trac ¸abilité de la douleur dans le dossier patient au CHU de Fort-de-France D. Doyen , J. Bally , D. Courcier , A. Marie-Nelly , B. Tyburn , M.-T. Nomel, J. Nuissier, D. Pontat CHU de Fort-de-France, Fort-de-France, Martinique Objectif.— L’indicateur pour l’amélioration de la qualité et de la qualité des soins IPAQSS « Évaluation et trac ¸abilité de la douleur » (TED) DPA 35 et 36 mesurent le pourcentage de séjours pour lesquels au moins une évaluation est tracée avec une échelle dans le dossier du patient non algique ou au moins deux évaluations (dont une de suivi) si le patient est algique. Suite aux résultats IPAQSS 2010du CHU de Fort-de-France (MCO : 31 %), le CLUD a mis en place des actions d’amélioration : — sensibilisation dans les services ; — formation mensuelle de 08 h ; —étude interne sur le même principe que l’enquête IPAQSS NATIO- NAL, pour cibler ce disfonctionnement et apporter des axes d’améliorations. Description.— Cette étude transversale consistait à recueillir dans 100 dossiers patients par unité dans les huit pôles d’activités (MCO, gérontologie, pédiatrie, cancérologie, neuroscience, SSR, Cœur) l’indicateur 3 (TED), DPA 35et 36. Résultats.— Huit cent dossiers patients de 2011 ont été examinés par les membres du CLUD en collaboration avec le responsable du département d’information médicale (DIM) : — le critère DPA 35 a été retrouvé dans 400 (50 %) dont 180 (18 %) avec échelles identifiées sur trois supports différents ; — le critère DPA 36 a été retrouvé dans 240 (30 %) — Sur les 800 patients : 350 (28 %) étaient douloureux et 160 (20 %) non dou- loureux. Conclusion.— La multiplicité des supports limite certainement la trac ¸abilité. L’évaluation de la douleur sans échelle reste encore importante. Le CLUD devra tenir compte afin que les profession- nels tracent la douleur avec une échelle sur un support unique. Les patients douloureux sont mieux traités que surveillés. Après des actions d’amélioration qui sont en cours, une nouvelle enquête sur ces huit sites pilotes est à prévoir en 2012 pour péréniser ces résultats encourageants. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.158 EP26 Douleurs en cabinet d’ostéopathie : étude prospective descriptive des motifs de consultations des patients consultant en cabinet d’ostéopathie T. Dubois a , J. Berthiller c , J. Nourry a , G. Landurier b , F. Briere a , S. Chardigny a , J. Coatmellec a , A.-F. Lanusse-Cazale a a Foreos, Bordeaux, France b Oseosteo, Boulogne-Billancourt, France c Inserm, Lyon, France Objectif.— L’objectif de l’étude était de décrire les motifs de consultations et les douleurs des patients consultants en cabinet d’ostéopathie. Description.— Cent ostéopathes ont interrogé 1556 patients de février à mai 2012 à l’aide d’un questionnaire standardisé évaluant : — les motifs de consultations ; — la modalité d’apparition des motifs de consultations ; —l’EVA des patients en début de séance Cette étude a fait l’objet d’une déclaration CNIL (DE-2012-042). Résultats.— Cent ostéopathes (35 femmes et 65 hommes) ont par- ticipé à l’étude. La base de données représente un total de 1556 consultations. Les motifs de consultations les plus représentés sont : — douleurs musculosquelettiques : 54,2 %, IC95 %[51,8 ;56,6] ; — pédiatrie 11,6 %, IC95 %[10,0 ;13,2] ; — radiculopathies/névralgies : 8,1 %, IC95 %[6,7 ;9,4] ; — bilans ostéopathiques : 4,6 %, IC95 %[3,5 ;5,7] ; — troubles de la sphère abdominale et pelvienne : 4,3 %, IC95 %[3,3 ;5,3] ; — céphalées : 3,4 %, IC95 %[2,5 ;4,4]. Les « Troubles de la sphère ORL », le « stress », les « rhumatismes inflammatoires », les « insomnies » représentent moins de 2 % des motifs de consultations. 25% des patients ont une EVA supé- rieure à 75,66/100en début de consultation. L’EVA moyenne est de 64,48/100. Concernant la modalité d’apparition de la douleur : — 46,7 %, IC95 %[24,1 ;28,4] douleurs aiguës (d’origine connue, trau- matique et d’origine inconnue) ; — 20,4 %, IC95 %[18,4 ;22,4] douleurs aiguës (d’apparition post- traumatique et d’origine connue) ;

Douleurs en cabinet d’ostéopathie : étude prospective descriptive des motifs de consultations des patients consultant en cabinet d’ostéopathie

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bilité. Elle est actuellement utilisée sur l’ensemble du centrehospitalier.

http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.156

EP24« Quand les mots ne disent pas les maux » :évaluation de la douleur lors d’un changement debouton de gastrostomie chez un enfantpolyhandicapéN. Marie a, L. Douay b, J. Leclerc b, E. Serra b

a CHU Nord pédiatrie, Amiens, Franceb CHU Nord CETD, Amiens, France

Objectif.— Inscrite au troisième plan douleur 2006—2010,l’amélioration de la prise en charge de la douleur des personnes lesplus vulnérables concerne également la personne polyhandicapée.Ces patients nécessitent quelquefois la mise en place d’une gastro-stomie pour les alimenter. Que ressent un enfant polyhandicapé aucours de son changement de bouton de gastrostomie ? L’absence decommunication verbale formelle rend difficile cette évaluation etmet en difficulté l’équipe référente au cours de consultations spé-cialisées. Ainsi, l’échelle FLACC paraît un outil adapté à la mesurede cette douleur induite (T0 : avant le soin, T1 : pendant le soin).Description.— À l’issue de 14 observations réalisées dans notre ser-vice, il apparaît que trois enfants sur 14 ont un T0 > à 3/10 (seuilde détection) et que six enfants ont un T1 > à 3/10. Trois de cespatients ont présenté une anxiété importante dès notre approche(mémoire d’hospitalisations antérieures), que nous avons pu apaiseravant le soin. Pour les autres, nous avons pu observer de la colèreet de la douleur au cours des manipulations. Pour T0 > 3/10 : inté-rêt de mettre un traitement en place avant la réalisation du soin.Pour T1 > 3/10 : intérêt de traiter, de réévaluer et de tracer dans ledossier pour anticiper lors des prochains changements.Conclusion.— Dans cette population aux déficiences multiples, lessolutions doivent être adaptées à chaque douleur, à chaque patientet à chaque soin. Les moyens antalgiques sont de divers ordres :— ré assurance verbale ;— création d’une ambiance apaisante ;— toucher/massage ;— distraction ;— traitements antalgiques préalables ;— administration de MEOPA.Une évaluation est nécessaire à chaque consultation et unetracabilité indispensable. Idéalement, la présence d’une équiperéférente sensibilisée, formée à la prise en charge de la personnehandicapée et à l’utilisation de la FLACC parait souhaitable.

http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.157

EP25Évaluation et tracabilité de la douleur dans ledossier patient au CHU de Fort-de-FranceD. Doyen , J. Bally , D. Courcier , A. Marie-Nelly , B. Tyburn ,M.-T. Nomel , J. Nuissier , D. PontatCHU de Fort-de-France, Fort-de-France, Martinique

Objectif.— L’indicateur pour l’amélioration de la qualité et de laqualité des soins IPAQSS « Évaluation et tracabilité de la douleur »(TED) DPA 35 et 36 mesurent le pourcentage de séjours pour lesquelsau moins une évaluation est tracée avec une échelle dans le dossierdu patient non algique ou au moins deux évaluations (dont une desuivi) si le patient est algique. Suite aux résultats IPAQSS 2010 du

CHU de Fort-de-France (MCO : 31 %), le CLUD a mis en place desactions d’amélioration :— sensibilisation dans les services ;

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formation mensuelle de 08 h ;étude interne sur le même principe que l’enquête IPAQSS NATIO-AL, pour cibler ce disfonctionnement et apporter des axes’améliorations.escription.— Cette étude transversale consistait à recueillir dans00 dossiers patients par unité dans les huit pôles d’activités (MCO,érontologie, pédiatrie, cancérologie, neuroscience, SSR, Cœur)’indicateur 3 (TED), DPA 35 et 36.ésultats.— Huit cent dossiers patients de 2011 ont été examinésar les membres du CLUD en collaboration avec le responsable duépartement d’information médicale (DIM) :le critère DPA 35 a été retrouvé dans 400 (50 %) dont 180 (18 %)

vec échelles identifiées sur trois supports différents ;le critère DPA 36 a été retrouvé dans 240 (30 %) — Sur les

00 patients : 350 (28 %) étaient douloureux et 160 (20 %) non dou-oureux.onclusion.— La multiplicité des supports limite certainement laracabilité. L’évaluation de la douleur sans échelle reste encoremportante. Le CLUD devra tenir compte afin que les profession-els tracent la douleur avec une échelle sur un support unique.es patients douloureux sont mieux traités que surveillés. Aprèses actions d’amélioration qui sont en cours, une nouvelle enquêteur ces huit sites pilotes est à prévoir en 2012 pour péréniser cesésultats encourageants.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.158

P26ouleurs en cabinet d’ostéopathie : étuderospective descriptive des motifs de consultationses patients consultant en cabinet d’ostéopathie

. Dubois a, J. Berthiller c, J. Nourry a, G. Landurier b, F. Briere a,

. Chardigny a, J. Coatmellec a, A.-F. Lanusse-Cazale a

Foreos, Bordeaux, FranceOseosteo, Boulogne-Billancourt, FranceInserm, Lyon, France

bjectif.— L’objectif de l’étude était de décrire les motifs deonsultations et les douleurs des patients consultants en cabinet’ostéopathie.escription.— Cent ostéopathes ont interrogé 1556 patients deévrier à mai 2012 à l’aide d’un questionnaire standardisé évaluant :les motifs de consultations ;la modalité d’apparition des motifs de consultations ;l’EVA des patients en début de séance Cette étude a fait l’objet

’une déclaration CNIL (DE-2012-042).ésultats.— Cent ostéopathes (35 femmes et 65 hommes) ont par-icipé à l’étude. La base de données représente un total de556 consultations. Les motifs de consultations les plus représentésont :douleurs musculosquelettiques : 54,2 %, IC95 %[51,8 ;56,6] ;pédiatrie 11,6 %, IC95 %[10,0 ;13,2] ;radiculopathies/névralgies : 8,1 %, IC95 %[6,7 ;9,4] ;bilans ostéopathiques : 4,6 %, IC95 %[3,5 ;5,7] ;troubles de la sphère abdominale et pelvienne : 4,3 %,

C95 %[3,3 ;5,3] ;céphalées : 3,4 %, IC95 %[2,5 ;4,4].

es « Troubles de la sphère ORL », le « stress », les « rhumatismesnflammatoires », les « insomnies » représentent moins de 2 % desotifs de consultations. 25 % des patients ont une EVA supé-

ieure à 75,66/100 en début de consultation. L’EVA moyenne este 64,48/100. Concernant la modalité d’apparition de la douleur :46,7 %, IC95 %[24,1 ;28,4] douleurs aiguës (d’origine connue, trau-

atique et d’origine inconnue) ;20,4 %, IC95 %[18,4 ;22,4] douleurs aiguës (d’apparition post-

raumatique et d’origine connue) ;

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24,3 % IC95 %[22,2 ;26,5] douleurs subaiguës (d’installations lentesu insidieuses) ;18,8 % IC95 %[17,8 ;21,8] douleurs chroniques ;9,1 % IC95 %[7,6 ;10,5] pas de douleur/bilan ostéopathique.

onclusion.— En conclusion, les ostéopathes sont quotidiennementonfrontés à des patients douloureux. Les motifs de consultationsoncernent majoritairement l’appareil musculosquelettique. Cettetude pourrait être un préalable à la mise en place d’une cohorteescriptive de l’évolution de la douleur des patients traités parstéopathie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.159

ormation

P27ise en place de la musicothérapie au CHU de laéunion : une action de formation transversale. De Diego a, F. Cabanes b, S. Guétin c

Consultation douleur chronique, CHU La Réunion, Saint-Pierre,éunionService de réanimation, CHU La Réunion, Saint-Pierre, RéunionInserm 1061, service de neurologie, CMRR, CHRU de Montpellier,ontpellier, France

bjectif.— La musicothérapie est une stratégie thérapeutique nonédicamenteuse dont l’efficacité a été démontrée pour la prise en

harge de la douleur aiguë et chronique mais aussi de l’anxiété. Laechnique développée utilisant le montage en « U » a été validée pare nombreuses études scientifique publiées en collaboration avec’Inserm, et est implantée dans plusieurs CHU de métropole et desOM-TOM.escription.— Le contenu de cette formation est principalementasé sur les techniques, les modes d’actions et les différentespplications de la musicothérapie. La technique enseignée estomparable aux méthodes d’hypnoanalgésie. Chaque séance deusicothérapie est construite selon la technique validée du mon-

age musical en « U ». Une banque de données musicales très variéesmusique classique, jazz, musique du Monde. . .) sera mise à dispo-ition du personnel soignant par le biais d’un logiciel informatiqueréé dans ce but. Ce projet concerne dix services du CHU-GHSR. Ilst soutenu et validé par le CLUD.ésultats attendus.— Amélioration de la douleur aiguë, douleur

iée aux soins, douleur chronique, anxiété, pour les patients prisn charge dans les services concernés : consultation douleur chro-ique service de maladies rares réanimation pédiatrique anesthésieémato-cancérologie radiothérapie unité pied diabétique addicto-ogie radiologie générale.onclusion.— Au total, l’ensemble du personnel soignant pourratre formé à cette technique de musicothérapie. La formation até validée par le ministère du Travail et de la Formation Profes-ionnelle et a obtenu un numéro d’agrément. La musicothérapie’intègre parfaitement dans un programme de prise en charge de laouleur. Un projet de recherche sera mené dès la mise en place dea musicothérapie dans l’unité de consultation douleur chroniqueur l’efficacité de la musicothérapie dans la prise en charge des

éphalées.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.160

Ddapcug

Actes du congrès de la SFETD, Lille, 21—24 novembre 2012

P28ccompagnement d’une procédure institutionnellee formation à l’évaluation de la douleur et de saracabilité. Étude du discours des soignants, desacteurs favorisants et résistances. Bransiet , M. Giroud , M. Francony , S. Gros , V. Guegan ,. Ravier , V. Martin Kua , P. Basset

Centre hospitalier, Chambéry, France

bjectif.— Ce travail étudie les conditions d’accompagnement’une procédure institutionnelle, en repérant les facteurs favo-isants ainsi que les résistances à l’instauration d’une culture de’évaluation.escription.— Dans un CH important [1200 lits/3000 professionnelsémunérés], l’équipe mobile douleur accompagnée d’un représen-ant du service d’évaluation médico-soignante et d’un membre dea direction des soins se rend au cœur des services pour une forma-ion « in situ ». La procédure insiste sur le sens de l’évaluation etur l’importance de la communication soignant-soigné d’une partt entre professionnels entre eux. Depuis fin 2010, 73 réunions, àn horaire convenu avec les responsables d’équipes, ont permise rencontrer 868 professionnels au cours de 56 h de formation et’échanges. Ces formations se font en présence de l’équipe pluri-isciplinaire au moment des consignes. Des audits sur la tracabilitée la douleur et sa réévaluation sont réalisés avant la formationnitiale, à deux, six, 12 mois puis tous les six mois. Le retour desésultats se fait par service auprès de l’équipe et non de manièrelobale à tout l’hôpital. Le discours des soignants est noté et ana-ysé. Sur un plan quantitatif il existe une très nette amélioratione la tracabilité comprise entre 80 et 100 % des dossiers. L’échelle’hétéro-évaluation algoplus est systématiquement utilisée cheznviron 10 % de la population hospitalisée. Si l’évaluation systéma-ique de la douleur à l’admission ou au moins une fois au coursu séjour est très bien réalisée, l’évaluation et la réévaluation desortes douleurs restent très insuffisantes. Le type de formation « initu » révèle les facteurs facilitant mais aussi les freins et résis-ances institutionnelles. L’implication médicale est faible, malgréne bonne volonté exprimée.onclusion.— Il existe une très forte demande exprimée de recon-aissance de la part des soignants vis-à-vis des médecins concernante travail d’évaluation et de tracabilité effectué. On peut seemander si le soignant n’obéit pas plus à l’injonction de réali-er une mesure systématique qu’il n’en percoit réellement le sens.’implication des instances institutionnelles et le caractère pluri-isciplinaire de la formation sont des préalables indispensables.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.161

P29idacticiel opiacés Algoed®

.-G. Béchier , I. Bailly , S. LacanHôpital privé « Les Franciscaines », Nîmes, France

bjectif.— La prise en charge de la douleur du cancer impose de laigueur et un regard pluri-professionnel. L’adhésion du patient eta participation sont indispensables pour qu’il soit un acteur de sarise en charge. Les performances et les spécificités des traitementspiacés actuels imposent un parcours d’apprentissage spécifiquees patients. Cette réflexion nous a conduit à proposer un outilacile à transmettre aux soignants et au patient : AlgoED®.escription.— AlgoED® a été concu au cours de notre pratique quoti-ienne de consultations douleurs, pendant laquelle nous remettionsux patients des schémas explicatifs. L’outil informatisé met à dis-

osition des données pharmacologiques non transmises en pratiqueourante. Ce support visuel renforce le discours pédagogique parne suite animée générant des comportements plus adaptés à laestion de la douleur. L’acquisition par le patient de connaissan-