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DOSSIER DE PRESSE DÉCEMBRE 2017 ALLIANCE GRAND FROID FROID GRANDS ATOUTS GRAND

DP AllianceGdFroid A4 12P 0412 est mis sur le devant de la scène. Il explique tout ! Le grand froid s’empare de la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris, les neuf prochains

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DOSSIER DE PRESSE DÉCEMBRE 2017

ALLIANCE GRAND FROID

FROIDGRANDS

ATOUTS

GRAND

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Avant-propos :GRAND FROID, GRAND ÉVÉNEMENT

PEUT-ON SE PASSER DE LUI ?

COMMENT LE FROID EST-IL BIENVEILLANT ?… ET PROTECTEUR !

COMMENT LES ALIMENTS ARRIVENT-ILS JUSQU’À NOS ASSIETTES ?

GRAND FROID, GRANDE SAGA

TIRER LE MEILLEUR PARTI DU FROID !

RENCONTRES AVEC…

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SOMMAIRE

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Il est mis sur le devant de la scène. Il explique tout !

Le grand froid s’empare de la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris, les neuf prochains mois avec FROID. FROID est le nom de la nouvelle exposition temporaire de l’établissement. À travers cet événement, l’espace relève un remarquable défi : donner accès aux technologies, aux applications, à la multitude de facettes que compte ce phénomène.

FROID, c’est aussi une scénographie de 600 m2, où l’on plonge dans une ambiance et un univers didactique. Des dizaines d’expériences passionnantes s’y succèdent. Ce sont autant de voies à parcourir pour saisir les opportunités de l’usage des températures basses dans la santé, l’industrie et bien sûr, l’alimentation.

L’Alliance Grand Froid a participé à la construction de FROID, dès l’origine du projet. Plus que fiers du résultat, ses membres proposent ici de marquer un temps d’arrêt sur un des axes de l’exposition. Un sujet pluriel au fond discret et pourtant si bénéfique à tous les niveaux de la société : LE GRAND FROID ALIMENTAIRE.

Dans ce contexte, fabricants, transporteurs, distributeurs, scientifiques… font voix commune autour de leurs activités, leurs travaux. Ils expliquent tout sur ce froid qui, en plus de simplifier le quotidien, lui apporte aussi beaucoup de chaleur.

GRAND FROID,GRANDÉVÉNEMENT !

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Quelle question ! Il accompagne des millions de repas, à domicile, au restaurant, chaque jour. En coulisses, il est à l’origine d’innovations, d’activités en chaîne et de considérables retombées pour le pays. Consommation, nutrition, technologie, économie…

Se rend-on compte du réel rôle que joue le froid négatif ? S’il n’existait pas ?

… De précieux talents

Maraîchers, éleveurs, agronomes, transporteurs, commerciaux, livreurs, contrôleurs sanitaires… De la fourche à la fourchette, ils sont plusieurs dizaines de milliers à travailler au service du grand froid alimentaire. En le maintenant à son meilleur niveau chaque jour, ils contribuent aussi à l’essor économique de la filière.

… De progrèsLe nombre d’innovations que le grand froid a inspiré est incalculable. Partout dans le monde, dès le XVIIIe siècle, sa reproduction artificielle a été une conquête scientifique passionnante. Dès lors, la recherche s’est consacrée à améliorer ses nombreux apports dont ceux dans le quotidien des consommateurs. Les progrès sont parfois invisibles et pourtant majeurs. Les armoires réfrigérées de nos supermarchés par exemple. Elles évoluent en permanence, sans que l’on s’en rende compte. L’apparition de nouvelles générations munies de portes permet 30 % d’économie d’énergie dans les Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Elles sont aussi de plus en plus nombreuses à intégrer un fluide au CO2 pour générer le froid. En quoi c’est utile ? Plus durable, l’utilisation de ce gaz naturel permet de réduire davantage l’impact environnemental.

ON PASSERAIT À CÔTÉ…

… D’un allié redoutable contre le gaspillage

As de la conservation longue durée, le grand froid alimentaire facilite le dosage des ingrédients. Grâce à lui en cuisine, on calibre ses repas au coup de fourchette près. C’est un fait, développer son usage évite de gâcher beaucoup de nourriture. Aujourd’hui encore, 29 kg par an et par habitant fi nissent à la poubelle (source Ademe).

… De plaisirs dans les assiettes

Surgelés riment avec diversité et disponibilité. Ce sont plus de 5 000 références, bruts ou en recettes, à portée de main toute l’année. Sans le grand froid, impossible de déguster certains crustacés au beau milieu du printemps ou même de croquer dans une tarte aux framboises en plein hiver.

… De tant de qualités nutritionnelles

Les aliments du grand froid passent vite de l’état naturel à celui de surgelés, dans un intervalle de quatre heures après avoir été récoltés ou pêchés. Leurs principes actifs, nutriments, vitamines, sont ainsi figés tôt. Prenons un sachet de haricots verts bruts. Les gousses sont cueillies, blanchies1 à l’eau chaude, puis immédiatement soumises à une surgélation rapide. Idem, pour les poissons et les produits de la mer, le processus se déroule à bord des bateaux en mer.

PEUT-ON SE PASSER DE LUI ?

5 000RÉFÉRENCES

30% D’ÉCONOMIED’ÉNERGIE2

1 Ce procédé consiste à chauffer brièvement les ingrédients dans une eau de 80 à 100 °C. L’activité des enzymes est arrêtée tout comme la dégradation des cellules.

2 Résultant des nouveaux meubles en GMS.4

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… ET PROTECTEUR. Quelle que soit la technologie utilisée, une fois surgelé, un produit voit sa vie allongée. À ce stade, le grand froid PROTÈGE. Comment ? Maintenu à -18 °C, il est intransigeant avec les bactéries. Il les empêche de se multiplier et de contaminer la nourriture. Les micro-organismes tels que les Salmonella typhimurium, Escherichia coli, Vibrio cholerae… sont hors d’état de nuire.

Fruits et légumes : quid des vitamines ? Cueillis, on les nettoie, épluche, découpe, dénoyaute, blanchit1… Puis, la surgélation suit dans la foulée. Toutes ces opérations sont souvent effectuées en quelques heures sur un même site. On fixe ainsi rapidement les vitamines, les nutriments, les minéraux qu’ils contiennent. D’autres principes actifs sont préservés comme des antioxydants dont les polyphénols, les anthocyanes, la lutéine et le bêta-carotène…

Légumes, poissons, fruits de mer, viandes, plats préparés, glaces… Dès qu’il s’agit de faire gagner du temps, les surgelés savent répondre présents. Ils rendent la cuisine rapide, pleine de saveurs et saine. La clé d’autant de qualités ?

Surgeler un produit consiste à abaisser intensément sa température dans un environnement aux alentours de -40 °C afin de la stabiliser à -18 °C. L’eau qu’il contient se transforme en glace. Des cristaux minuscules se forment entre ses cellules, sans les altérer. Son activité organique se met en pause. Ses atouts nutritionnels se figent. Ses micro-organismes sommeillent aussi. Les éventuelles transformations d’enzymes et de bactéries sont alors interrompues. Ce phénomène naturel va se poursuivre tant que la température n’excède pas -18 °C.

En pratique, il existe plusieurs techniques de surgélation. Chacune s’adapte au profil des produits. Taille, poids, texture… définissent l’utilisation d’un procédé par rapport à un autre. Passons-les à loupe.

LA SURGÉLATION PAR CONTACT. Elle s’avère idéale pour les produits dont les cellules sont fines et délicates. Poissons en filet, viandes émincées sont ainsi disposés sur des plaques métalliques. Puis, ils parcourent ensuite un tunnel où la température est inférieure à -37 °C. Celle-ci est générée à partir d’un fluide frigorigène.

LA TECHNIQUE PAR CIRCULATION D’AIR FORCÉ s’emploie en général pour les aliments de petite taille, comme les fruits et les légumes en morceaux. On les installe soit sur les rayons dans une armoire, soit sur le tapis roulant d’un tunnel de surgélation. Dans les deux cas, des bourrasques d’air à environ -37 °C balayent les aliments.

Autre méthode, L’IMMERSION est réservée aux éléments de taille moyenne et dont la forme est irrégulière. C’est ainsi que l’on plonge par exemple des cuisses de poulet – emballées ou non dans une poche hermétique – dans une saumure liquide extrêmement froide.

Pour les plats élaborés ou des produits “premium” comme les crustacés l’IQF (individually quick frozen) s’impose. Cette technologie employée également dans l’univers de la santé fait intervenir le principe de cryogénie ou celui de l’air fluidisé. Les aliments surgèlent ici au contact de gaz liquides comme l’azote.

COMMENT CE FROID EST-IL BIENVEILLANT ?

1 Ce procédé consiste à chauffer brièvement les ingrédients dans une eau de 80 à 100 °C. L’activité des enzymes est arrêtée tout comme la dégradation des cellules. 5

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COMMENT LES ALIMENTS ARRIVENT-ILS JUSQU’ÀNOS ASSIETTES ?

Grâce à la chaîne du froid !

C’est fondamental. Le grand froid doit être à l’œuvre tout au long des étapes qui conduisent les produits surgelés jusqu’aux congélateurs. Un cadre réglementaire strict fixe ce principe, parmi de nombreux autres.

C’est une question de sécurité sanitaire. Les acteurs successifs de la fabrication, du stockage, de la manutention, du transport assurent une continuité d’activités responsables et durables. Ils veillent à maintenir les aliments dans les meilleures conditions d’hygiène, dont la température à -18 °C.

Une hausse importante de celle-ci peut favoriser une reprise de l’activité des micro-organismes.

TOUT AU LONG DE LA CHAÎNE

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ON FABRIQUE Dans des ateliers, des laboratoires, industriels comme artisans préparent leurs matières premières. Celles-ci proviennent de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche… Ces professionnels procèdent ensuite à la surgélation et au conditionnement de leurs produits bruts ou cuisinés. Ils sont stockés en chambre froide, avant qu’ils ne soient transportés vers des entrepôts et autres plateformes logistiques spéciaux.

Engagés. Les transporteurs sont un maillon essentiel de la chaîne du froid, investis sur de nombreux sujets d’avenir. Une partie de leurs études est consacrée à l’efficacité énergétique des engins, notamment à la recherche de nouvelles technologies pour créer un froid efficace, efficient et neutre pour l’environnement.

Engagés. En matière d’environnement notamment, ils travaillent à davantage optimiser l’énergie liée à la conservation des aliments par le froid. De nouveaux protocoles d’entretien et de contrôles des équipements sont régulièrement mis en place.

ON TRANSPORTE Des camions assurent l’acheminement entre les lieux de production, les entrepôts frigorifiques ou encore les plateformes logistiques. Ils livrent en bout de course les réseaux de distribution. Les produits transitent alors à l’intérieur de véritables congélateurs mobiles toujours maintenus à -20 °C pour que les produits restent à -18 °C.

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ON DISTRIBUE Grossistes distributeurs et détaillants spécialisés se partagent cette activité. Les premiers fournissent des produits aux professionnels : restaurants, cantines, hôpitaux, commerces, artisans… Quant aux seconds, ils s’adressent aux particuliers, souvent via un système de livraisons.

ON DÉGUSTE Les consommateurs aussi font partie intégrante de la chaine du froid. Dès qu’ils achètent en magasin des surgelés ou dès qu’ils les conservent chez eux, quelques précautions simples s’imposent : • Transporter convenablement ses achats dans un sac isotherme ou dans une glacière. • Dégivrer, régler et vérifier régulièrement la température de son congélateur : -18 °C.

Engagés. Dernières lignes droites vers la consommation, les acteurs du secteur travaillent constamment à renforcer davantage la durabilité de leurs activités et aussi à adapter leur offre aux modes de consommation émergents.

ON STOCKE L’entreposage frigorifique est une activité technique au carrefour de toutes les autres de la chaîne du froid. Matières premières, produits intermédiaires, denrées surgelées… tous sont amenés à transiter par des entrepôts, des chambres froides géantes où les bonnes conditions climatiques et d’hygiène sont assurées. Cette profession compte de nombreux métiers, de la gestion des flux à la préparation des commandes.

Engagés. De par l’envergure de leur structure, les professionnels de ce secteur contribuent à des avancées concernant l’isolation des constructions, de l’efficacité énergétique, des fluides frigorigènes.

LA FRANCE À LA POINTELa chaîne du froid française est particulièrement remarquable, ce pour trois raisons.

HISTORIQUE. Le pays a appliqué ses principes très tôt. Dès le début du XXe siècle, le maintien du froid durant la circulation de l’alimentation est un enjeu national.

CULTURE. Que cherche-t-on à protéger par le froid ? La gastronomie qu’aucun autre pays n’égale.

ACTEURS. Tout au long de la chaîne du froid on croise des entreprises et des groupes français, des success-stories pour la majorité ! Beaucoup ont à ce jour une envergure internationale et ont constamment besoin de nouvelles compétences.

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Naturel ou artificiel, le grand froid a toujours su se montrer indispensable dans l’alimentation. Les populations qui en disposent à proximité s’en emparent bien sûr les premières. Les ancêtres des esquimaux, ceux des Lapons notamment vont très tôt conserver leur chasse et leur pêche dans la glace. Les traces de cette pratique remontent à -1 000 avant JC.

L’aube de la surgélation

Fin du XIXe, début XXe, le froid se fait de plus en plus grand et fort. La science parvient à baisser la température très bas. En 1935, Clarence Birdseye, un américain va aller plus loin que les autres. Ses derniers relevés d’expérience sur son procédé affichent -20 °C. La surgélation vient de naître.

Progressivement, le grand froid va s’installer dans les foyers des États-Unis, suivis de près par les pays développés. Les congélateurs vont véritablement se répandre dans les années 60, 70 pour être partout aujourd’hui.

La conquête du froid artificiel

Les pionniers émergent réellement au XVIIIe siècle. En 1755, un médecin britannique démontre qu’il est possible de fabriquer de la glace avec une cloche à vide. Ce sera le début d’une galaxie d’avancées. Trente-cinq ans plus tard, un Français va s’illustrer. Sadi Carnot révèle ses travaux pour produire du froid à partir de l’évaporation d’un liquide réfrigérant. Ce principe s’impose alors et est encore aujourd’hui le plus répandu.

De l’autre côté de l’Atlantique aussi la conquête du froid s’accélère. En 1851, John Gorrie met au point une machine frigorifique à air et obtient un brevet. Trois ans plus tard en Écosse, les premiers réfrigérateurs inventés par James Harrison sont fabriqués à grande échelle.

Les recherches, les expériences continuent sans cesse partout dans le monde. Les Français se montrent très impliqués. Ferdinand Carré, en 1859, dépose un nouveau brevet pour le système à absorption qu’il vient de réaliser. 1869, Charles Tellier, à l’origine du système frigorigène à l’ammoniac, construit la première usine frigorifique au monde, à Auteuil. Il participe même à la fabrication d’un navire à vapeur frigorifique. Celui-ci lèvera l’ancre avec 650 tonnes de viande dans les cales. Trois mois plus tard, en Argentine, la cargaison est déchargée… Fraîche.

GRAND FROID, GRANDE SAGA

Plus tard, des “glacières” apparaissent dans le quotidien des Mésopotamiens, puis des Grecs et les Romains. Ce sont des fosses creusées dans lesquelles ils gardent au frais de la viande ou des boissons l’été. La maîtrise du froid reste encore très primitive pendant longtemps. Il faut aller le chercher parfois loin, extraire des blocs de glace des montagnes. Il faut ensuite le transporter durant de longs voyages. Toutefois, sa présence de plus en plus importante ouvre davantage l’appétit scientifique, nourrit des enjeux jusqu’à devenir une technologie contemporaine et moderne.

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ET DEMAIN ?

Les recherches, les innovations autour du grand froid sont loin d’être terminées. La science concrétise actuellement d’importants défis sur des questions environnementales, énergétiques ou encore économiques.

Les fluides frigorigènes sont un domaine oùde prochaines innovations vont être manifestes. Ces éléments essentiels aux cycles de production de froid vont à court terme changer.

Aujourd’hui, les fluides utilisés sont la 4e génération (et vague d’améliorations). Une 5e va lui succéder et se généraliser d’ici 15 ans.

Quelles évolutions ? Ces substances vont réduire davantage l’impact environnemental tout en affichant de bonnes performances énergétiques.

Autre chantier, la consommation d’énergie. La réduire est un des objectifs des acteurs du froid. Des avancées sont en cours pour le permettre, ce de la fabrication à la consommation. On le voit déjà au niveau des supermarchés par exemple, où les meubles froids sont remplacés par des armoires complètement fermées. Le gain ? 30 % d’économie d’énergie grâce aux nouveaux meubles en GMS.

La création même du froid nourrit encore des investigations scientifiques. Si actuellement le système par compression est le plus courant, d’autres, dont les principes sont connus, pourraient s’imposer tels que le froid magnétique, le froid par absorption.

Et dans les assiettes ? Si presque tous les aliments peuvent être soumis à la technologie du grand froid, quelques exceptions demeurent. La salade est un des enjeux du futur. Tout comme le développement de l’offre avec l’introduction de nouveaux produits.

Affaires à suivre, notamment au travers l’exposition Froid qui se tient à la Cité des Sciences et de l’Industrie du 5 décembre 2017 au 26 août 2018. Une belle occasion pour s’interroger sur l’avenir du grand froid et les innovations à venir !

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MÉMOUn produit, une fois décongelé… On le cuisine vite ! On ne le recongèle pas, sauf si il a été cuit ! Dans ce cas, il faut le consommer réchauffé dans un délai de 4 mois.

Nos congélateurs savent prendre soin d’un large éventail de produits. Légumes, viande, poisson, produits crus, glaces,plats préparés… Comment faire en sorte qu’ils soient le mieux conservés ?

TIRER LE MEILLEUR PARTI DU FROID !

Comment devenir un expert de la décongélation ?

Il est tout d’abord conseillé de décongeler selon les instructions présentes sur les emballages. Autre conseil, s’adapter à la taille, au poids ou encore à la composition des aliments. Il existe des techniques simples pour optimiser la restitution des principes actifs des produits avant leur cuisson.

Pour les viandes, les poissons entiers c’est dans le réfrigérateur que cela se passe. Un retour à une température positive lente va préserver leur saveur. C’est pourquoi on évite la température ambiante. Le top du top, les placer dans un film alimentaire sur une grille au-dessus d’un plat pour que le surplus d’eau qu’ils contiennent puisse s’écouler.

Pour les légumes et les fruits, l’eau froide, c’est parfait. On les dispose dans un récipient hermétique propre, plongé dans un saladier rempli d’eau. On change celle-ci plusieurs fois durant l’opération.

Pris par le temps ? Le micro-ondes est un bon renfort. On installe les produits dans un récipient adapté et le tour est joué. Astuce efficacité ! Viandes et poissons, il vaut mieux les découper en morceaux préalablement.

Première précaution, dégivrer son congélateur lorsqu’il a une pellicule de glace interne.

Deuxièmement, mesurer la température. Il est impératif de veiller régulièrement à ce qu’elle soit constante à -18 °C. Cela implique de la vérifier avec un thermomètre adapté, placé en permanence à l’intérieur de celui-ci. Les qualités gustatives et nutritionnelles des aliments restent ainsi dans de bonnes mains.

Plus les produits sont rassemblés les uns à côté des autres mieux c’est. Le grand froid fait ainsi bloc. Enfin. On évite de laisser la porte du congélateur ouverte trop longtemps.

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Comment bien réchauffer une quiche ou une pizza… ?

Dans un four préchauffé, au moins 10 minutes à 200 °C, on place sa part de quiche ou de pizza sur une plaque puis sur la grille centrale de l’appareil. On sélectionne une température moyenne 180 °C. 10 à 15 minutes et la dégustation peut commencer.

Que veut dire DDM ?

DDM c’est l’acronyme de Date de Durabilité Minimale. Elle indique la période durant laquelle les qualités organoleptiques (nutriments, vitamines…) d’un aliment surgelé sont optimales. Ceci étant, au-delà de la DDM, les produits restent parfaitement consommables.

Que faire en cas de panne de son congélateur ?

Surtout, on laisse la porte du congélateur bien fermée pour éviter toute diminution de la température. Si la panne dure plus de 24 h alors, il faut consommer les produits surgelés rapidement comme s’ils étaient frais.

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?Les qualités organoleptiques des surgelés se mettent-elles à table ? Oui ! La surgélation consiste à passer un produit à très basse température très rapidement pour passer au plus vite à l’étape de cristallisation de l’eau en glace. Ainsi, toute l’activité biologique est stoppée. Puis, durant le stockage, l’aliment est conservé à -18 °C. À cette température, tous les nutriments et vitamines restent intacts jusqu’aux assiettes, et il en est de même pour les goûts et les saveurs naturelles des aliments.

Les produits surgelés sont-ils plus chers que les autres ?Pas du tout ! Leur prix est notamment lissé sur celui des aliments saisonniers.

Peut-on être locavore et apprécier des produits surgelés ? Tout à fait ! Partout en France, les produits locaux surgelés se multiplient. L’offre en viandes, légumes, herbes aromatiques, poissons, glaces, recettes de proximité augmente en flèche. Plus de plaisir, on peut même les déguster toute l’année sans se soucier de la saison.

La production de surgelés tient-elle compte des saisons ? Et comment oui ! Les maraîchers, les éleveurs, les pêcheurs, qui fournissent les matières premières, produisent en fonction du calendrier des saisons.

Outre leurs qualités nutritionnelles, les produits surgelés ont-ils d’autres atouts ? Des quantités oui ! Leur usage limite le gaspillage puisqu’ils sont très facilement portionnables en cuisine. Ils ont, en outre, de bons arguments naturalité. Et puis, ils sont disponibles partout à tous moments que l’on soit un grand cuisinier ou non !

Les surgelés aident-ils à lutter contre le gaspillage alimentaire ? Absolument ! Avec les produits surgelés, on prélève uniquement la quantité nécessaire pour le repas et on garde le reste pour plus tard. Ainsi on prépare juste la quantité désirée. Il suffit ensuite de refermer le sachet entamé et de le replacer dans le congélateur jusqu’à sa prochaine utilisation, sans que cela n’altère la qualité des aliments.

Les chefs de restaurants peuvent-ils utiliser des produits surgelés et avoir le label “fait maison” ?Oui bien sûr, s’ils s’approvisionnent en denrées brutes qui n’ont pas été modifiées.

LE QUIZ

FROID

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Un collectif, celui des professionnels impliqués autour des technologies et des applications du froid négatif (inférieur à 0 °C) dans l’alimentation. Ce groupe d’entreprises incarne l’ensemble du circuit de valorisation des produits surgelés : de la fabrication, à la distribution, en passant par l’entreposage, le transport ou encore de la recherche.

Les membres de l’Alliance Grand Froid, à travers leurs activités contribuent de façon considérable à la consommation. Leur marché représente actuellement 2 millions de tonnes. Un volume dont la répartition est équivalente entre le domicile et le hors domicile, autour d’un million de tonnes chacun.

Diversité et souplesse de l’offre. Les produits mis sur le marché sont de toutes natures, s’adaptent à chaque instant, de l’apéritif aux desserts. Ils se présentent sous toutes les formes : bruts, kits, plats préparés, quelle que soit la saison. En valeur, leur chiffre d’affaires s’élève à 9 milliards d’euros.

Contacts presseVFC Relations Publics

Jessica Novelli - [email protected] - Tél. : 01 47 57 85 66Constance Simonnet - [email protected] - Tél. : 01 47 57 74 20

TENDANCES CONSOMMATIONDepuis plusieurs décennies, les Français et les surgelés font bon ménage. En moyenne, les foyers dépensent plus de 220 euros par an dans ce ce rayon, il s’agit du plus gros budget de l’univers Frais LS après la crémerie.

Parmi les produits qu’ils achètent, on observe un appétit pour les aliments à base de pommes de terre (20,2 %). Arrivent ensuite les légumes (19,1 %) suivis de près par la poissonnerie et les entrées.

En 2016, les produits apéritifs ont plus que jamais eu la cote ! Ils ont connu une franche progression (+7,6 %). La croissance s’affiche également sur le terrain de la distribution. Les ventes en ligne et les supermarchés ont vu leur performance augmenter.

Avenir. Le grand froid a toujours su s’adapter aux évolutions des modes de consommation, quelle que soit l’époque. L’offre s’étoffe un peu plus chaque jour avec récemment les produits sans gluten ou encore les aides alimentaires qui permettent d’assembler entièrement des plats comme des chefs. Bientôt, des références vegan ou encore bio devraient les rejoindre.

RENCONTRES AVEC… L’ALLIANCE GRAND FROID

LA FABRICATION

ENVIRON 300 ÉTABLISSEMENTS POUR 10 000 EMPLOIS

LA DISTRIBUTION

65 ENTREPRISES POUR 23 000 EMPLOIS

Instantanés du secteurLE TRANSPORT FRIGORIFIQUE

300 ENTREPRISESSPÉCIALISÉES POUR 41 000 EMPLOIS

LE STOCKAGE

8,5 MILLIONS DE M3 D’ESPACE DE STOCKAGE RÉPARTIS DANS 160 ENTREPÔTS

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