DP CG29 Voyage presse sur les équipementiers maritimes du Finistère

F i n i s t è r eune économie innovante

Bordé par deux mers et un océan, la Manche, l’Iroise et l’Atlantique, le département du Finistère offre la plus grande étendue côtière de France. Il s’y déploie l’activité maritime la plus intense, que ce soit dans le domaine de la pêche, de la marine militaire ou de la marine de commerce. À ces trois activités historiques, il convient d’ajouter la plaisance, dont l’importance ne cesse de croître.

Le Finistère construit donc des bateaux depuis toujours, et sait les équiper et les entretenir en se dotant au fil du temps des techniques les plus sophistiquées, dans tous les aspects qui mettent les navires en ordre de marche « de la quille à la pomme de mât ». Ainsi, des chalutiers, des thoniers océaniques, des motor-yachts de luxe, des navires océanographiques et de grands navires de guerre comme le Charles de Gaulle ou le Mistral, sont nés dans le Finistère.

C’est ici aussi qu’est assurée la maintenance des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. On imagine les technologies et les métiers qui ont dû intervenir pour mener à bien de tels chantiers.

Riche de la diversité de son savoir-faire maritime, le Finistère s’est imposé comme le berceau emblématique

des équipementiers maritimes, qui ont su allier tradition et modernité pour relever les défis technologiques du XXIème siècle.

La visite commencera par l’entreprise BOPP, installée à Lanvéoc, dans la presqu’île de Crozon. Depuis 60 ans, BOPP s’impose comme le spécialiste de la conception, la fabrication et la vente d’équipements de ponts mécaniques, hydrauliques et électriques, pour tous les navires de pêche et de servitude. Bopp est aussi un acteur majeur du monde du remorquage et des navires scientifiques et militaires.BOPP est présent également sur le marché des appareils à gouverner avec la marque KERDRANVAT.

Elément majeur d’un navire : sa coque. En contact permanent avec l’eau de mer, elle a un ennemi, la corrosion. La société brestoise ROBOPLANET a mis au point une technologie de pointe permettant à chaque armateur, à chaque société de classification d’avoir accès à une cartographie complète et précise de la corrosion de ses navires. ROBOPLANET propose ses services de sondage de coques sur tout le littoral atlantique, principalement sur les ports du Guilvinec, de Concarneau et de Lorient.

Aujourd’hui, on travaille aussi, et parfois très loin, sous la mer. À Brest, la division « Produits Acoustiques » du groupe IXBlue conçoit, fabrique et distribue une vaste gamme de solutions clé en main dans les domaines du positionnement sous-marin et de l’océanographie.

Les équipementiers maritimes du Finistère à la «Hune»

Programme du voyage de pressedes 30 et 31 mai 2012

Une action du Conseil général du Finistère,

en partenariat avec

Les applications sont multiples : suivi de véhicule amphibie, de poisson remorqué ou de plongeurs, surveillance de câbles ou de pipe-lines, construction sous-marine, navigation…

Brestoise également, la société SEIMI est présente sur tous les navires, quel que soit leur type, tant son registre de compétences est vaste. La société a débuté son activité en 1969 en tant que fournisseur d’équipements hydrauliques et électriques pour les professionnels. En 40 ans, SEIMI a considérablement élargi sa gamme (brassières de sauvetage et combinaisons de survie, pompes de cale, poulies, commandes moteurs, etc.) et est devenue une référence auprès des professionnels de la marine. SEIMI exporte aujourd’hui dans plus de 15 pays à travers le monde.

Les bateaux auront besoin de plus en plus d’équipements de climatisation. Dans ce secteur, les demandes sont souvent très spécifiques et impliquent que ces équipements soient réalisés à l’unité. Installée à Clohars-Carnoët, la société LTB (La Thermodynamique de Bretagne) s’impose sur ce marché de niche, tout en développant au fil des années des gammes standardisées qu’elle vend dans le monde entier. L’adaptabilité est ici un maître-mot : climatisation d’une passerelle, de locaux techniques, de cales à marchandises, de locaux de vie d’un équipage ou confort thermique d’un navire à passagers, la gamme d’intervention de LTB est très large.

L’électricité aussi est indispensable à bord des navires, et c’est un domaine de plus en plus complexe à mesure que les automatisations prennent une place croissante sur les bateaux. Installée à Concarneau, la société BARILLEC est l’un des principaux acteurs du génie électrique en Bretagne. Elle assure la conception, l’installation et la maintenance de ses produits : production et propulsion électriques, gestion de l’énergie, centralisation des données, etc.

Le feu est l’ennemi mortel des marins. En 25 ans d’expérience, Protection Incendie Cornouaille, installée à Concarneau, est devenue un partenaire de confiance auprès de 1500 clients dans le domaine de la sécurité incendie à bord des navires. Ses méthodes de travail ont été fortement inspirées de l’exigence professionnelle du milieu marin, ce qui lui a permis d’être reconnue en Bretagne et pour des chantiers à l’international (Vietnam, Nigéria, Seychelles).

À Concarneau, tous les types de navires se côtoient dans le port. De la pêche au militaire, en passant par le scientifique, le transport de passagers et même la grande plaisance, les professionnels membres de l’IPC (Interprofession du Port de Concarneau) assurent la construction, l’équipement et la réparation d’unités variées et complexes.Forte de 50 entreprises et employant directement 1000 salariés, l’IPC fédère et valorise l’équipement du port de Concarneau, où sont réunis trois outils de travail : un slipway, un élévateur à bateaux et une cale sèche de 130 m de long.

Dernière visite, celle de la société quimpéroise MARINELEC TECHNOLOGIES, qui réalise des équipements de surveillance, d’alarme et de commande pour tous les types de navires, en proposant des produits permettant d’assurer l’ensemble de ces fonctions : supervision, mesure de niveaux dans les réservoirs, détection de voies d’eau, surveillance des feux de navigation, système d’alarme général… Travaillant pour tous les chantiers de construction français, Marinelec Technologies travaille aussi pour des chantiers étrangers, en particulier en Argentine, au Brésil, en Espagne, au Maroc, en Russie et en Turquie.

Mercredi 30 mai 2012

• Départ de Paris Orly à 7h10 - Arrivée à Brest à 8h20.

Aéroport de Brest • Accueil des journalistes.

8h30 - 9h30 • Rappel du programme.

- Présentation des accueils et de la démarche de promotion économique du Finistère par Monsieur Michaël QUERNEZ Vice-Président du Conseil général du Finistère.

- Présentation des partenaires de la charte d’internationali-sation du Finistère.

- Présentation par les partenaires de la charte d’internalisa-tion du Finistère des structures et des nouveautés des terri-toires en lien avec le thème de l’accueil presse.

10h30 - 12h • Lanvéoc - Visite de la société BOPP par Monsieur Rémi BOËNNEC, Directeur général et Monsieur Franck ABRAHAM, Technico-commercial de la société BOPP.

12h30 - 13h45 • Crozon/Brest - Déjeuner et promenade à bord de la vedette Alizé pour une traversée en rade de Brest. Embarquement sur la Cale du Frêt à Crozon et débarquement au Port de plaisance du Moulin blanc à Brest

Entreprise à l’honneur : Société ROBOPLANET par Monsieur Jean-Marie BRUSSIEUX, Gérant.

14h30 - 16h • Technopole de Brest Iroise - Visite de la société IXBLUE par Monsieur Christian GIROUSSENS, Directeur.

16h30 - 17h30 • Brest - Visite de la société SEIMI par Monsieur Philippe GÉRARD, Directeur Opérationnel

20h • Quimper - Dîner à la crêperie «La Krampouzerie» et hébergement à l’Hôtel Escale Océania.

Jeudi 31 mai 2012

9h - 10h • Clohars-Carnoët - Visite de la société LTB par Madame Annaïs CONTENOT, Responsable commerciale.

11h - 12h • Concarneau - Visite de la société BARILLEC par Monsieur Maurice BUTTET, Chef d’entreprise Marine.

13h - 14h • Concarneau - Déjeuner au restaurant «La Coquille»Entreprise à l’honneur : Société IPC par Monsieur Bruno ROUYER, Président.

14h30 - 15h30 • Concarneau - Visite de la société PROTECTION INCENDIE CORNOUAILLE par Monsieur Dominique LE LAY, Directeur.

16h - 17h • Quimper - Visite de la société MARINELEC par Monsieur Pascal CITEAU, Directeur général.

• Départ de Quimper à 18h55 - Arrivée à Paris Orly à 20h10.

Pour en savoir plus : www.cg29.fr

Conseil général du Finistère - Direction de la communication – Mai 2012 Accueil Presse - Équipementiers maritimes - 30 et 31 mai 2012

Contacts :Conseil général du Finistère • Delphine Le Guellec, chef du service Europe et international (DDEI) • Tél : 02 98 76 20 19 • [email protected] presse • Agence RIVACOM • Katia Marchand - Tel : 02 98 43 21 50 – Claude Pengam – [email protected] – 06 51 64 96 52


COTES

D’ARMOR

MORBIHAN

Les équipementiers maritimesdu Finistère à la «Hune»

Une action du Conseil général du Finistère,

en partenariat avec


BOPPLANVÉOC

- Interprofession du Port de Concarneau- Barillec Marine- Protection Incendie CornouailleCONCARNEAU

- SEIMI -ROBOPLANÈTE -X-BlueBREST

La Thermodynamique de BretagneCLOHARS-CARNOËT

www.seimi.com

Marinelec TechnologiesQUIMPER


Depuis sa création à la fin des années 40, BOPP équipe les navires en systèmes mécaniques, hydrauliques et électriques et s’impose comme le spécialiste de la conception, de la fabrication et de la vente d’équipements de pont, pour tous les navires de pêche, de servitude, de défense, d’offshore ou encore de recherche. La manœuvre de pêche, dans son ensemble, demeure la vocation de l’entreprise installée à Lanvéoc, dans la presqu’île de Crozon.

BOPP accompagne ses clients dans la définition et l’optimisation de tous les projets de levage, d’amarrage, de mouillage en application maritime et terrestre. Le bureau de design et de conception intégré permet la réactivité et la flexibilité nécessaires à la réussite des objectifs. Les équipes techniques de production BOPP proposent leur expertise dans tous les domaines pour satisfaire les exigences les plus élevées.

Avec plus de 3000 navires équipés depuis sa création, BOPP a su créer des relations de confiance mutuelle avec les armateurs les plus renommés dans tous les domaines du secteur maritime.

Les bateaux de pêche

Bopp est le leader français dans la conception, la fabrication et la vente d’apparaux de pont et d’ingénierie hydraulique pour l’industrie de la pêche au thon méditerranéenne (navires de 15 à 45 m) et pour l’industrie de la pêche au thon océanique (navires de 75 à 95 m).Sans oublier que le cœur de métier de BOPP est le chalutage et les produits adaptés aux besoins des navires de 10 à 40 mètres.

Bopp est fier de compter parmi ses clients les plus grands armements de France et de nombreux acteurs importants de la pêche au chalut en Europe.

Remorquage et navires de servitudeBOPP est le principal acteur dans la conception, la fabrication et la vente d’équipements de pont hydrauliques et électriques à destination des navires de servitude et de remorquage. Leurs produits sont utilisés par les plus grandes compagnies de remorquage. Parmi leurs références figurent le Groupe Bourbon, Boluda…

Équipements de sécuritéBOPP se diversifie en concevant et en fabriquant depuis quelques années une gamme de bossoirs adaptés pour l’équipement de navires de servitude, et d’intervention pour l’offshore.

Équipement pour navires militaires et scientifiquesBOPP est un fournisseur référencé par la Marine nationale française et par les principaux organismes de recherche scientifique, tels que la DCNS, Thales Underwater systems, Ifremer, CNRS-INSU, CGG.

Appareils à gouvernerBOPP est propriétaire de la marque KERDRANVAT, spécialiste dans la fourniture d’appareils à gouverner à vérin. KERDRANVAT est aussi le spécialiste des appareils à gouverner de type pignon- crémaillère. Ces produits d’une robustesse démontrée sont utilisés dans les conditions les plus dures. Les traitements thermiques de ces appareils leur permettent de durer la vie du navire et même au-delà ! BOPP fournit également les centrales hydrauliques d’assistance de barre.

BOPP & l’exportBOPP a fait le choix depuis plusieurs années de s’implanter à l’étranger via ses partenaires afin de répondre au mieux et au plus rapide aux demandes des chantiers de construction en Asie (Vietnam, Chine), en océan Indien et en Afrique du nord.

BOPPHydraulique marine, treuils et appareils à gouverner les navires

Date de création- fin des années 40

Secteur d’activité- fabrication de treuils et apparaux hydrauliques et électriques

Effectif- 70 salariés

Chiffre d’affaire global- 9 M€

Chiffre d’affaire à l’export- 2 M€

Marchés étrangers et pays ciblés- Pêche, Offshore, Servitude, Remorqueur, Irlande, Maghreb, Vietnam, Chine.


BOPPLa Maison Blanche Téléphone : 02 98 27 52 68 Site internet : www.bopp.fr 29760 LANVEOC Courriel : [email protected] Facebook : BOPP

FAITS ET CHIFFRES DE L’ENTREPRISE

Dans ce contexte de mondialisation, cette politique leur permet d’être réactif et présent dans un marché en constante évolution.

Des équipes d’interventions, des stocks, des rénovations en usineBOPP dispose d’équipes dédiées aux interventions sur les navires en France et à l’étranger. Ces techniciens spécialisés par domaine en mécanique, hydraulique ou électrique se déplacent sur demande.BOPP gère aussi près de 5000 références d’articles en stock.Cette gestion permet d’expédier des pièces à travers le monde avec des délais réduits.

D’autre part, BOPP gère en stock les articles bruts, semi-finis ou finis qui entrent dans la conception des équipements neufs, ce qui permet de réduire les délais de fabrication sur les affaires neuves.Enfin, pour les clients qui optent pour une remise en état de leurs équipements, BOPP propose la rénovation complète des apparaux en usine.


Implantée à Brest depuis février 2000, la société Roboplanet a développé une technologie de pointe qui prévient les avaries et les incidents techniques industriels dus à la corrosion. Pour cela, la société brestoise propose des outils et plus particulièrement le robot « Hermine », capables de mesurer l’épaisseur des surfaces métalliques.Au départ spécialisée dans le secteur de la pêche et de la marine, la société Roboplanet étend, aujourd’hui, son champ d’action vers le nucléaire et le parapétrolier.

Un service d’utilité publiqueAu terme de plusieurs années de recherche, Roboplanet a, depuis 2004, mis sur le marché un outil de détection de la corrosion sans précédent : l’Hermine. Il permet de réaliser des statistiques précises de l’état des surfaces afin de prévenir les accidents.

« Réalisé par ultrasons, le travail se faisait auparavant avec un seul capteur. Avec l’Hermine, nous disposons de neuf capteurs, reliés à un PC qui permettent de réaliser 150 000 mesures au lieu de 800 » explique Jean-Marie Brussieux, directeur de la société.« Avec cette méthode, nous mesurons l’épaisseur de la coque d’un navire. Pour y parvenir, on envoie une onde dans la structure puis on mesure le temps qu’elle met pour revenir vers l’émetteur après réflexion sur la surface opposée et c’est ainsi que l’on en déduit l’épaisseur.Ce système ne pèse que 7 Kg, se range dans une valise étanche, résiste aux hydrocarbures et se déploie sur une zone en quinze minutes ».L’ Hermine est très simple de fonctionnement : il s’agit de le « coller »

ou de le poser sur la surface pour voir les mesures apparaitre sous la forme d’une carte et d’un codage couleurs qui permettent de visualiser les épaisseurs contrôlées.

Roboplanet propose des services qui visent à préserver la vie humaine et l’environnement.

Créée trois mois après le naufrage du pétrolier l’Erika, la société Roboplanet fut, au départ, une réponse au fatalisme qui consistait à croire qu’un système performant de détection de la corrosion était impossible à mettre en place.La société a alors mis plusieurs outils en développement jusqu’à la réalisation de l’Hermine. Bien évidemment la technologie ne cesse d’être perfectionnée et depuis janvier 2012, la société brestoise a étendu son champ d’action au nucléaire et au parapétrolier.« En ce qui concerne le parapétrolier, nous intervenons principa-lement sur les cuves de stockage des ports dans lesquelles sont déchargées les cargaisons des super tankers.En ce qui concerne le secteur du nucléaire, il est évident que la prévention par la maintenance et la vérification des sites sera, à l’avenir, une source de garantie pour une plus grande sécurité » précise le directeur, Jean-Marie Brussieux.

Hermine : fiche technique

- Plus de 40 000 mesures d’épaisseur par m² de surface inspectée.

- Grâce à une automatisation des systèmes, les outils effectuent jusqu’à 500 fois plus de mesures que l’état de l’art.

- L’outil complet mesure 35*15 cm, et pèse environ 7 kg.

Il est manipulable par un opérateur seul.

- Toutes les mesures sont traitées et cartographiées en temps réel.

- Le rapport final est livrable sous différents formats (bandes de mesures brutes, reconstitution de la surface contrôlée, cartographie 3D).

ROBOPLANETUne révolution anti corrosion

Date de création- février 2000

Secteur d’activité- fabrication d’instruments scientifiques et techniques

Effectif- 1 salarié

Chiffre d’affaire global- NC

Chiffre d’affaire à l’export- NC

Marchés étrangers et pays ciblés- pays fortement industrialisés et nucléarisés


ROBOPLANET5, rue Guibaud Téléphone : 06 89 08 75 6729200 Brest Courriel : [email protected] Site internet : www.roboplanet.fr


- L’archivage des rapports de mesure permet de fournir une analyse de l’évolution de la corrosion d’un contrôle à l’autre.

- La précision des mesures et leur positionnement ont été certifiés par le Bureau Veritas.

Roboplanet a participé à plusieurs programmes français de recherche et développement au sein de l’incubateur Emergys de la technopole de Brest en association avec le pôle Mer Bretagne.


Groupe iXBlue, la technologie française et la performance d’une ETI pour des applications de hautes technologies

Groupe comprenant 400 salariés, iXBlue conçoit, fabrique et commercialise des équipements, des systèmes clé-en-main et des solutions intégrées pour les secteurs de l’industrie, de la défense, de l’océanologie, de l’aéronautique et de l’espace.

La société iXBlue s’est développée à l’origine autour de la conception des centrales inertielles à base de gyroscopes à fibres optiques dont elle est devenue un leader mondial en dix années.

Ses technologies innovantes servent les domaines de la navigation, du positionnement, de l’imagerie sous-marine, de l’exploration océanique et terrestre (offshore, océanographie, hydrographie, géophysique) :

- systèmes de navigation (centrales inertielles OCTANS, PHINS, ADVANS, MARINS),

- systèmes de simulations de trajectoires de cibles (simulateurs de mouvement DMS Series),

- systèmes de pointage (positionneurs POS Series),

- systèmes d’analyses moyen et grand fonds (sonars SHADOWS, SAMS),

- systèmes de positionnement acoustique (GAPS),

- logiciels de cartographie et de gestion multi-interfaces d’équipements de navires (GECDIS, WECDIS),

- composants optiques (fibres spéciales, modulateurs)

- intégration complète de bateaux scientifiques d’exploration (iXCat, iXShip)

La société iXBlue est aujourd’hui organisée en huit divisions implantées en Bretagne, en région parisienne, et en Provence Alpes Côtes d’Azur.Elle est présente dans le monde entier avec ses filiales commerciales aux Etats-Unis et en Asie.

iXBlue réalise 80% de son chiffre d’affaires à l’export, 20 % de son chiffre d’affaires dans la défense, et voit sa croissance à plus de 20 % sur les prochaines années. Reconnu par l’ensemble des acteurs du territoire comme un groupe de référence pour son développement industriel, iXBlue doit son succès à sa forte maitrise des technologies innovantes, à la fiabilité de ses solutions et à sa capacité à s’adapter très rapidement aux exigences des marchés.

IXBLUE

Date de création- 2001

Secteur d’activité- industrie, défense, océanologie, aéronautique, espace.

Effectif- Plus de 400 salariés


Chiffre d’affaire à l’export- 80%

Marchés étrangers et pays ciblés- toutes zones du monde,cibles particulières : les pays de la « BRIC » Brazil, Russia, India, China


IXBLUESainte Anne du Portzic N° de téléphone : 01 30 08 88 88 - Direct : 01 30 08 96 9229200 Brest Courriel : [email protected] Site internet : www.ixblue.com



Spécialisée dans le matériel maritime, la société SEIMI propose un service personnalisé et adaptable à une demande spécifique. Afin d’optimiser ce « sur mesure », elle a intégré un bureau d’études lui permettant de s’adapter à toutes les demandes.Compétent en électricité, en hydraulique et en électronique, ce département technique étudie les projets et conçoit, avec le client, des solutions précises et uniques.

Par cette évolution, la société SEIMI, qui était au départ spécialisée dans l’équipement des bateaux de pêche, est également devenue le partenaire de tous les professionnels de la mer que cela concerne les chantiers de constructions, les armateurs ou les installateurs. Ainsi, en 40 ans, la gamme de produits a été considérablement élargie.

Trois produits « cultes »

La BSM et la Silzig

La BSM ou borne de sauvetage multifonctions permet de contacter les secours plus rapidement qu’auparavant. La BSM comprend une bouée nouvelle génération, un coffret de stockage à terre et une borne d’urgence intégrée à ce coffret. La BSM est, sans conteste, la « réponse sécurité » des gens de mer.

- La bouée nouvelle génération, « Silzig », est plus souple et permet de hisser une personne à bord grâce à des poignées. Elle peut supporter une tonne et demie de charge, ce qui permet les hélitreuillages. Les navigateurs professionnels l’ont adoptée, notamment sur les courses hauturières. Par ailleurs il est possible

de hisser une personne sur un quai en aplomb, ce qui facilite considérablement les sauvetages de port.

- Un coffret permet de mettre cette bouée à terre au plus près du dispositif d’appel d’urgence intégré.

Ce dispositif constitue une grande avancée puisque jusqu’à présent, les bornes étaient, le plus souvent, éloignées du lieu de sauvetage. Grâce à la BSM, les secours sont immédiatement alertés par le simple déclenchement d’un bouton rouge. Bouée, coffret et borne d’urgence sont aujourd’hui un même outil pour sauver des vies.

C Proline EcoAu terme de nombreuses années de recherche, la société SEIMI a développé une nouvelle gamme de produits d’entretien écologiques sans aucun pictogramme de dangerosité. Deux ans de recherche dans un laboratoire ont été nécessaires afin d’élaborer de nouvelles molécules avec au final, une gamme efficace et sécuritaire pour nettoyer les bateaux sans danger ni pollution.

Wave Brite et Wave StreamOù vont les eaux usées ? Comment gérer cette pollution quotidienne ? La société SEIMI répond à ces interrogations et pour une meilleure gestion de ces eaux, elle propose sur le marché deux outils efficaces et écologiques : le Wave Brite traite les eaux grises ou eaux de ménage et le Wave Stream filtre les eaux de cale des bateaux.

Trois pôles pour un même serviceAfin d’optimiser les services, plusieurs pôles travaillent en synergie : - Le service commercial composé de spécialistes connaissant parfaitement les professionnels de la mer,- Le pôle achat qui assure la gestion des commandes auprès de fournisseurs internationaux,- Le bureau d’étude qui adapte les produits aux demandes particulières.

Il y a trois ans, la BSM a reçu le prix de l’innovation de la SMCL le salon des mers et des collectivités locales.

SEIMIUn équipement maritime sur mesure

www.seimi.com


Secteur d’activité- équipementier


Chiffre d’affaire global- 10 millions d’euros


Marchés étrangers et pays ciblés- Afrique du nord ; pays anglo-saxon et pays nordiques


SEIMI75, Rue Amiral Troude Téléphone : 02 98 46 11 0229200 Brest Courriel : [email protected] Site internet : www.seimi.com



Depuis plus de 10 ans, le marché est devenu de plus en plus exigeant sur les prestations de confort, de design et de qualité, pendant que l’on tendait à plus de respect de l’environnement et à plus d’économies d’énergie. En même temps qu’il se montrait plein de promesses, le secteur de la climatisation devait répondre à ces deux attentes. C’est ce défi que Claude Chatron a relevé en créant LTB, la Thermodynamique de Bretagne. Pour cette entreprise située à Clohars-Carnoët (Finistère sud), la composante maritime allait de soi et demeure son cœur de métier. Elle y réalise la moitié de son chiffre d’affaire.

Certes, LTB équipe en climatisation les commerces de centre-ville ou les galeries marchandes, les plateaux de bureaux ou les hôtels, sans craindre l’ampleur des chantiers. Parmi ses réalisations, citons la climatisation de la pyramide du Louvre, ou encore celle de l’immeuble de TF1 à Boulogne-Billancourt.

Dans le domaine industriel, les ingénieurs commerciaux et le bureau d’étude de LTB possèdent un véritable savoir-faire dans l’analyse et la conception de solutions techniques adaptées aux cahiers des charges les plus complexes des entreprises industrielles : débit d’eau, débit d’air, nature du fluide, température d’entrée d’eau, pourcentage d’humidité, etc.

D’autre part, LTB peut concevoir des machines spécifiques adaptées à la norme ATEX (ATmosphère EXplosive). À l’actif de l’entreprise, citons les équipements des grues du port de Lorient.

Pour les mêmes raisons que dans le tertiaire et dans l’industrie, les navires auront besoin de plus en plus d’équipement de

climatisation. Dans ce secteur tout particulièrement, les demandes sont souvent très spécifiques et impliquent que ces équipements soient réalisés à l’unité ou en petites séries.

LTB s’impose sur les marchés de niche, tout en développant au fil des années des gammes standardisées qu’elle vend dans le monde entier. L’adaptabilité est ici un maître-mot : climatisation d’une passerelle, de locaux techniques, de cales à marchandises, de locaux de vie d’un équipage ou du confort thermique d’un navire à passagers, la gamme d’intervention de LTB est très large.

Au palmarès de l’entreprise, citons une plateforme pétrolière dans le golfe du Mexique, des grands yachts de luxe ou encore le Surfer 3601 sorti des chantiers Piriou de Concarneau.

LTB a su garder le cap malgré une période économique difficile en 2008/2009 qui a touché un très grand nombre d’entreprises et de secteurs. En 2012, LTB reste à l’écoute du marché avec une gamme étendue à plus de 120 machines. Elle continue à développer des projets et des produits en améliorant continuellement ses process, la qualité de sa production et de son organisation.

LTB, présente sur les plus grands salons internationaux, réalise 60 % de son chiffre d’affaire à l’export et a noué de nombreux partenariats avec des groupes de dimension européenne, voire mondiale : Johnson Controls, Alsthom, Alcatel, Chantiers de l’Atlantique, Piriou, etc.

Concevoir, s’adapter, réagir vite et se montrer intransigeant sur la qualité sont les quatre piliers de l’entreprise qui consacre chaque année 10 % de son C.A. à la Recherche et au Développement.

La Thermodynamique de Bretagne (LTB) La climatisation des navires : plus qu’un luxe, une nécessité


Secteur d’activité- Climatisation tertiaire et marine


Chiffre d’affaire global- 3,5 M €

Chiffre d’affaire à l’export- 60 %


La Thermodynamique de Bretagne (LTB)ZA de Keranna Téléphone : 02 98 71 48 36 Site internet : www.ltb.fr29360 Clohars-Carnoët Courriel France : [email protected] Courriel Export : [email protected]



La société Barillec, un des principaux acteurs du secteur du génie électrique en Bretagne, a entamé une réflexion sur l’avenir des énergies et est en mesure d’apporter, aujourd’hui, des réponses à cette problématique.

Département marine

Au sein de son département Marine, la société Barillec assure, depuis 1957, la conception et la réalisation des installations électriques de bateaux de travail, de servitude, de navires militaires et de navires spéciaux de recherche.

Par son implication sur plusieurs navires de recherche innovants, notamment avec Ifremer, Barillec a su développer des services complémentaires en toute cohérence avec le souci de l’environnement et l’optimisation de l’efficacité.

En effet, avec la hausse du coût des énergies fossiles, il s’est avéré indispensable d’entamer une réflexion, afin de proposer des solutions alternatives à ces énergies. Une étude autour des solutions hybrides - combinaison fossile et électrique - a été menée, ce qui permet aujourd’hui de proposer, sur le marché, des solutions validées avec des techniques de stockage optimisées.

Ce développement s’articule selon deux axes :

- Des solutions classiques de propulsion diesel-électrique dont l’objectif est de limiter la puissance mécanique installée, conserver voire améliorer la vitesse, augmenter sa manœuvrabilité tout en optimisant l’énergie électrique consommée à bord du navire.

- Des solutions innovantes de propulsion de navires diesel-électrique hybride basées sur le principe des automobiles.

«Ces réflexions sont essentielles afin de pallier les coûts élevés de ces énergies fossiles mais également afin de

limiter les rejets dans l’atmosphère» explique Maurice Buttet, le responsable du département Marine. Ces études sont, aujourd’hui, très avancées et validées afin d’être mises sur le marché.

Parallèlement à ces solutions, Barillec SAS élargit son offre d’ingénierie et de services pour la conception, la réalisation, la mise en service et la maintenance de solutions électriques clés en mains, dans les lieux où se trouvent les navires, pour les armateurs, les chantiers navals et les équipementiers.

Ces solutions personnalisées sont adaptées à chaque bateau.« Nous développons ce que l’on appelle des « solutions » précise Maurice Buttet.

En collaboration avec les concepteurs et les exploitants, nous optimisons les besoins prévisionnels en énergie. Notre valeur ajoutée se trouve dans la gestion et la mise en œuvre de ces installations », explique Maurice Buttet.

« Nous proposons un service incluant conception, fournitures, installation et maintenance et nous intervenons là où se construisent ou naviguent les navires ».

Barillec MarineL’avenir énergétique des solutions hybrides


Secteur d’activité- électricité marine et équipementier


Chiffre d’affaire global- 22 à 25 millions d’euros


Marchés étrangers et pays ciblés- Asie du sud est


BARILLEC MARINEZI du Moros Téléphone : 02 98 50 12 1229187 Concarneau Courriel : [email protected] Site internet : www.barillec.com



À Concarneau, tous les types de navires se côtoient dans le port, de la pêche au militaire, en passant par le scientifique, le transport de passagers et même la grande plaisance.Les entreprises du secteur naval, regroupées au sein de l’Interprofession du Port de Concarneau (IPC), allient compétences et disponibilités au service des armateurs. La complémentarité de leurs métiers, réunis sur le site de Concarneau, permet de répondre à l’ensemble des besoins des clients, et ce pour tous types de navires.

Bientôt 20 ansL’Interprofession du Port de Concarneau est née en 1993 lors de la grande crise de la pêche. La volonté des entreprises portuaires concarnoises fut de s’unir afin de défendre leurs intérêts financiers face aux pouvoirs publics. D’une position défensive, il convenait de passer à une phase offensive pour permettre le développement des activités de construction et de réparation navale à Concarneau.L’IPC est donc rapidement devenue l’interlocuteur privilégié des administrations et des collectivités territoriales qui ont pris conscience que l’activité navale à Concarneau équivalait, à l’époque, à plus de 600 emplois. Ce nombre représente près du double aujourd’hui.

Une dynamique interprofessionnelleL’Interprofession du Port de Concarneau a pour rôle :

- De représenter tous les professionnels intéressés directement dans la construction, l’armement, la réparation, l’avitaillement de tous types de navires.

- D’agir au nom de ces professions dans toutes manifestations relatives à la vie du port de Concarneau.

- De promouvoir les services et savoir-faire de ces entreprises et professions.

Depuis 1993, de nombreuses actions collectives ont ainsi été menées par l’IPC :

- La création de la SEMCAR (Société d’Exploitation des Moyens de Carénage) en 1997 ainsi que la constitution et la défense du dossier de la cale sèche.

- L’enquête ANACT, réalisée dès 1998, pour une meilleure sécurité des employés sur le port.

- La création d’un dispositif local de formation en 2000, pour répondre à une pénurie de main d’œuvre qualifiée dans les métiers de la navale.

- En 2000, l’IPC a été reconnue par la DATAR comme un SPL (Système Productif Localisé) : groupement d’entreprises et d’institutions géographiquement proches et qui collaborent dans un même secteur d’activité.

- La participation à des salons professionnels en France, tels que MARITIMA à Paris et ITECH’MER à Lorient, et à l’étranger : EUROPORT à Rotterdam et SMM à Hambourg, etc.

Des infrastructures adaptéesConcarneau dispose de trois outils portuaires complémentaires, permettant de mettre au sec tous types de navires de 12 à 130 mètres :

- Un élévateur à bateaux (2 bers ; 2 000 tonnes), directement relié aux chantiers JFA YACHTS et PIRIOU,

- Un slipway (6 bers ; 400 tonnes), en liaison avec le hangar de sablage de la SAEN PEINTURE,

- Une cale sèche (130 m de long ; 27 m de large), unique cale sèche en France à être classée ICPE (Installation Classée Pour l’Environnement).

L’Interprofession du Port de ConcarneauUn pôle maritime au service des armateurs


Secteur d’activité- 45 entreprises dans les domaines de la construction et de la réparation navale, et services associés.

Effectif- 1 000 emplois directs



Interprofession du Port de ConcarneauZI du Moros – BP 115 Téléphone : 02 98 50 15 37 – 02 98 50 15 3629181 Concarneau cedex Courriel : [email protected] Site internet : www.ipc-concarneau.com


- Sans compter une activité nouvelle et pleine de promesses devant la saturation grandissante des ports : le port à sec. C’est une réponse concrète aux besoins des plaisanciers, des professionnels du nautisme mais aussi des activités maritimes traditionnelles (pêche, services portuaires, bacs à passagers, etc.). Sur une aire de 2500 m2 spécialement créée, professionnels et plaisanciers peuvent procéder au carénage, aux travaux de réparation et à diverses interventions à terre, dans le respect de la réglementation en vigueur, notamment en terme d’environnement.

Des compétences reconnuesDe nombreux armateurs font confiance à l’expertise concarnoise, tant en matière de construction que de réparation ou refit.

La construction navale représente un pôle important du savoir-faire de Concarneau, avec en référence, plus de 410 unités construites et livrées dans le monde. Les deux principaux chantiers locaux, PIRIOU et JFA YACHTS, ont acquis une renommée internationale en construction navale civile pour le premier et dans le domaine de la grande plaisance pour le second.Ces derniers mois, de très belles unités à haute valeur ajoutée ont été livrées :

- Le Fromveur II, navire de desserte des îles finistériennes, construit par les chantiers PIRIOU. Les chantiers ont également achevé la construction de trois remorqueurs d’exploitation portuaire pour l’Algérie. Le quatrième de la série sera livré au cours du printemps.

- L’Axantha II, réalisé par le chantier JFA YACHTS, motor-yacht nominé comme finaliste aux World Superyacht Awards 2012 ainsi qu’aux Showboats Design Awards.

En réparation navale, la diversité et la complémentarité des métiers réunis sur le site de Concarneau permet aux entreprises de pouvoir répondre à l’ensemble des besoins des armateurs.Une synergie qui leur permet de pouvoir assurer des travaux lourds (ex : jumboïsation, transformation de navires), les entretiens courants, le maintien en condition opérationnelle de navires militaires, ainsi que la maîtrise d’œuvre d’arrêts complexes.


Créée il y a plus de 25 ans à Concarneau, dans le Finistère-Sud, la société Protection Incendie Cornouaille (PIC 29) est spécialisée dans la sécurité incendie à bord des navires. De l’étude de faisabilité à l’installation de matériels d’extinction ou de détection du feu en passant par la maintenance des équipements, l’entreprise assure toutes les étapes de la sécurité incendie à bord des navires militaires, marchands, de transport de passagers ou même des plateformes off-shore.PIC 29 intervient durant la construction du bateau, sur le chantier naval puis lors de l’entretien pour des opérations de maintenance ou de remplacement des équipements. Au total, plus de 1500 clients français ou étrangers (Espagne, Italie, Afrique du Nord, Asie) ont fait confiance au savoir- faire de l’entreprise finistérienne.

Confrontées à des normes de plus en plus strictes en matière de sécurité à bord, les flottes sont aujourd’hui fortement demandeuses d’interlocuteurs professionnels à l’écoute et capables de s’adapter à différents types d’exigences, en fonction du type de bateau, des contraintes du bord ou des risques propres à certaines activités en mer. La rigidification des normes de sécurité, ces dernières années, a orienté l’entreprise vers beaucoup de chantiers de maintenance. «C’est, en effet, une partie importante de notre activité», confirme Dominique Le Lay, PDG de l’entreprise depuis 2010 et responsable du secteur marine. «Cela nous engage d’ailleurs à former nos techniciens tous les deux ans afin de rester à la pointe, pour les bouteilles de gaz d’extinction sous pression ou les appareils respiratoires».

Derniers exemples de collaboration, la réalisation complète des systèmes d’extinction pour un navire et un dock flottant de la Marine nationale algérienne, pour quatre remorqueurs de haute mer (qui serviront

à des ports algériens et à Dubaï) ou une mission de maintenance sur l’Atalante, navire scientifique de l’Ifremer, en janvier dernier en Equateur. «Nous réaliserons ce même type d’opération sur un thonier de la CFTO (Compagnie Française du Thon Océanique installée à Concarneau) courant juin en Afrique», continue Dominique Le Lay.

Efficacité et respect de l’environnementPour lutter efficacement contre toute forme d’incendie pouvant se déclarer à bord d’un navire, PIC 29 a retenu plusieurs solutions d’extinctions : par le gaz (CO2, gaz inhibiteur Novec, FM 200, ou l’IG 55, gaz inerte composé pour moitié d’argon et d’azote), via de l’eau brumisée pulvérisée sous haute pression, ou grâce à un mélange eau/poudre sous pression à appliquer sur la zone de feu avec des lances à incendie.

Des réponses techniques différentes pour un usage différent, selon les parties du navire atteintes par le feu. Le CO2, toxique pour l’homme aux concentrations d’utilisation, pourra ainsi être utilisé dans des locaux non occupés par le personnel (cabines de peinture, groupes électrogènes, centrales hydrauliques…). Sans danger pour l’homme jusqu’à une concentration modérée d’utilisation, les gaz FM 200, IG 55 ou Novec se révèleront efficaces pour éteindre un incendie dans des salles informatiques, de contrôle ou de pompage hydraulique.

En cas de propagation importante du feu dans des zones critiques (salles des machines, turbines à gaz...), l’eau brumisée (ou un mélange eau/poudre) sous haute pression offre un pouvoir d’absorption important du feu. Des contraintes techniques qui sont aujourd’hui liées à des questions environnementales. «L’objectif est de proposer des systèmes efficaces tout en étant le moins polluant possible. Mais l’équilibre n’est pas facile à trouver».

Protection Incendie CornouailleUne entreprise au service de la sécurité incendie sur les navires


Secteur d’activité- Sécurité incendie en milieu marin.

Effectif- 9 salariés.

Chiffre d’affaire global- 1,6 million d’euros (au 31.10.2011)

Chiffre d’affaire à l’export- 800 000 euros


PROTECTION INCENDIE CORNOUAILLE - Département Marine15, rue des Thoniers - BP 220 Téléphone : 02 98 97 01 6529182 Concarneau Courriel : [email protected] Site internet : www.pic29.com


Spécialiste des solutions d’extinction du feu, Protection Incendie Cornouaille agit également en amont, en proposant différents systèmes de détection d’incendie. Ces détecteurs, placés dans toutes les zones du navire sont reliés à un réseau de câbles électriques, qui permet de localiser immédiatement la source de l’incendie et ainsi d’agir le plus rapidement possible.


L’équipementier Marinelec Technologies a vu le jour à la fin des années 1970 à Ergué-Gabéric, dans le Finistère Sud. Implantée à Quimper depuis 2006, l’entreprise dispose aujourd’hui, forte de plus de 30 ans d’expérience, d’un solide savoir faire dans la conception et la réalisation d’équipements de surveillance, d’alarmes et de commandes pour tous types de navires professionnels (navires de commerce, militaires, de servitude, transport de passagers, yachts...).

A la tête d’une équipe de 15 personnes, le gérant, Pascal Citeau, propose une vaste palette d’équipements électroniques : centrale de détection incendie avec détecteurs incendie relié au monitoring général du bord, panneaux de signalisation visuelle et sonore des alarmes, tableaux de mesure des niveaux (eau douce, eau grise ou noire), système de détection de voies d’eau, tableaux de feux de navigation...

Un fort potentiel d’activité pour l’entreprise, qui peut également s’adapter, sur demande, à des besoins spécifiques. «Il nous arrive, par exemple, de réaliser des tableaux de surveillance et d’alarme spécifiques, notamment pour les yachts de grande plaisance, de manière à ce que les équipements électroniques soient mieux intégrés au mobilier luxueux de ce type de navires. Les fonctions restent les mêmes mais nous faisons ici des adaptations en terme de design» , explique Pascal Citeau.

Des offres spécifiques et/ou compatibles avec un maximum de bateaux : c’est notamment cette capacité d’adaptation qui a ouvert les portes de l’entreprise bien au-delà de l’Hexagone. Marinelec

Technologies, qui réalise près du tiers de son chiffre d’affaire à l’export, dispose aujourd’hui d’un carnet de commandes très international avec des clients brésiliens, asiatiques (Vietnam, Chine, Malaisie),

turques, roumains, croates, espagnols, hollandais ou encore d’Afrique du Nord ou des Emirats Arabes Unis. Des contacts sont également établis avec l’Afrique, notamment le Congo.

Économies d’énergie et progrès technologiqueDepuis quelques années, le monde maritime a, lui aussi, jugé nécessaire de réaliser des économies d’énergie en réduisant la consommation électrique des navires. Et pour identifier les appareils les plus énergivores, il fallait un instrument de mesure.«Nous avons développé des économètres analytiques reliés aux réseaux electriques des navires pour mesurer les consommations des équipements», souligne Pascal Citeau. Ainsi, le choix peut être fait, à bord, de limiter l’usage de tel ou tel autre appareil en fonction de son utilité à l’instant T et de son appétit électrique.

Autre évolution sur laquelle s’est penchée Marinelec Technologies, les câblages. «Sur un navire, les câbles électriques représentent des tonnes de cuivre», précise Pascal Citeau. «Des essais sont actuellement réalisés afin d’utiliser le même câble pour le courant et l’information électrique grâce au CPL (Courant Porteur en Ligne) et ainsi réduire considérablement le volume de câbles embarqués, le poids des bateaux et la consommation des moteurs».L’entreprise s’est d’ailleurs engagée, il y a deux ans, dans un programme européen (Poséidon), ainsi que dans un programme Pôle Mer (Saphir), pour développer des produits communicants sans fil afin d’aller encore plus loin dans la réduction du cuivre à bord des navires, limiter la consommation de gazole et les émissions polluantes.

Et en cette année 2012, Marinelec Technologies souhaite aller encore plus loin : «Nous devrions sortir, d’ici la fin de l’année, des produits qui permettent d’installer le sans-fil sur les navires».

Marinelec TechnologiesUn équipementier référence pour la construction navale


Secteur d’activité- équipementier pour la construction navale


Chiffre d’affaire global- 2 millions d’euros (en 2011)

Chiffre d’affaire à l’export- 600 000 euros (en 2011)


MARINELEC TECHNOLOGIES13, rue Alfred Le Bars Téléphone : 02 98 52 16 4429000 Quimper Courriel : [email protected] Site internet : www.marinelec.com


Documents

DP CG29 Voyage presse sur les équipementiers maritimes du Finistère