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CRÉTEIL Jeff Mills & l’Orchestre National d’Ile de France direction Enrique Mazzola Odyssées Vendredi 28 novembre à 20h30 Durée : 1h20 Renseignements/réservations 01 45 13 19 19 www.maccreteil.com tarifs de 13 à 23 Dossier au 15 octobre BODO 01 44 54 02 00 / [email protected] Place Salvador Allende – 94000 CRETEIL Metro Ligne – 8 station Créteil Préfecture Retour en navette jusqu’à Bastille à l’issue des représentations

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CRÉTEIL

Jeff Mills & l’Orchestre National d’Ile de France direction Enrique Mazzola

Odyssées Vendredi 28 novembre à 20h30

Durée : 1h20 Renseignements/réservations

01 45 13 19 19 www.maccreteil.com tarifs de 13 à 23 €

Dossier au 15 octobre

BODO 01 44 54 02 00 / [email protected]

Place Salvador Allende – 94000 CRETEIL Metro Ligne – 8 station Créteil Préfecture Retour en navette jusqu’à Bastille à l’issue des représentations

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Programme

« Je ne me suis jamais résigné au fait qu’être DJ pouvait me couper de toute autre forme de création artistique »

«Je trouve que la musique électronique et la musique classique ont en commun une grande force émotionnelle». «Il y a quelque chose de vraiment spécial dans

le fait de ressentir le grand synchronisme de tous ces musiciens jouant ensemble. » « Je travaille tout le temps avec des machines électroniques. Il y a quelque chose de

très confortable, mais je suis incapable de capturer le ressenti exprimé par un orchestre. C’est vraiment quelque chose d’unique.»

Jeff Mills, 2005 Que se passe-t-il lorsqu’une icône de la musique techno rencontre un orchestre symphonique ? Difficile de le prévoir. Mais sachez qu’à chaque fois que le pionnier de l’école de Détroit a mené ce genre de rencontre, le résultat a été époustouflant, car ses rythmes irrésistibles s’accordent à merveille avec les boucles répétitives qu’il confie au grand symphonique.

C’est la seconde collaboration de Jeff Mills avec l’Orchestre National d’Ile de France, la précédente datait de 2012. L’orchestre était dirigé pour la soirée par Christophe Mangou. Le programme : Light From The Outside World, un projet hybride composé par Jeff Mills en 2011.

Symphonie n°6 en si mineur, op. 74 dite "Pathétique" de Piotr Ilyitch Tchaïkovski Durée : 46 minutes Symphonie composée en 1893 en 4 mouvements : Adagio – Allegro non troppo, Allegro con Grazia, Allegro molto vivace, Finale - Adagio lamentoso. La dernière symphonie de Tchaîkovski a été sous-titrée « Pathétique » par le frère du compositeur, en raison du côté tourmenté et sombre de l’œuvre. Tchaïkovski a déclaré qu'il avait mis son "âme toute entière dans ce travail." Le premier mouvement extrêmement long introduit dans un monde pesant, les cuivres en chœur comme au jour du jugement dernier, un savoir-faire technique au service de la puissance émotionnelle, le dernier mouvement lent – rareté dans l’histoire de la musique - concourent à ce sentiment de désespoir Sa mort inexpliquée, une semaine après avoir dirigé la création de la symphonie à St-Petersbourg, enveloppe de surcroit l’œuvre de mystère, et lui donne un caractère testamentaire.

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Where Light Ends de Jeff Mills Arrangements Sylvain Griotto Durée : 30 minutes Si Jeff Mills est connu pour être l’un des pionniers de la techno, il écrit, depuis plusieurs années, des compositions pour orchestre, introduisant la multitude et la richesse de la musique symphonique dans ses performances. Where light Ends a été créé en 2013 et inspiré par le premier voyage dans l’espace de l’astronaute japonais Mamoru Mohri à bord de la navette Endeavour en 1992. "L'obscurité de l'espace est l'endroit où la lumière du soleil se termine", a expliqué l'astronaute à l'artiste américain. "C'est ce commentaire - où se finit la lumière - qui a inspiré le titre de cette création". Plus précisément, Mills dit que « Where Light Ends renvoie aux emplacements dans l’espace où nous ne sommes pas capables de voir ni d’entendre (…) Des lieux que l’on peux prendre au sérieux le jour où notre planète [ou notre évolution] sera venue à son terme. Des endroits où les rayons du soleil ne détruiront pas nos paysages. Un endroit de refuge et non pas un endroit sans vie ». La composition retrace les différentes étapes du vol spatial STS-47 : avant le lancement, le décollage, l'observation de l'environnement une fois dans l'espace, les diverses expériences durant le vol et le retour sur terre. L’album du même nom est sorti en mai 2013 chez Axis record. La version symphonique quant à elle été créée à St Brieuc en octobre 2013 avec l’Orchestre symphonique de Bretagne. https://www.youtube.com/watch?v=iuuZP7UBsv8

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Distribution

Direction Enrique Mazzola Platines Jeff Mills

L’orchestre Premiers violons supersolistes Ann-Estelle Médouze, Co-solisteAlexis Cardenas Violons solos Stefan Rodescu, Bernard Le Monnier Violons Jean-Michel Jalinière, chef d’attaque, Flore Nicquevert, chef d’attaque, Maryse Thiery, 2e solo, Yoko Lévy-Kobayashi, 2e solo, Virginie Dupont, 2e solo, Grzegorz Szydlo, 2e solo , Jérôme Arger-Lefèvre, Marie-Claude Cachot, Marie Clouet , Émilien Derouineau, Isabelle Durin, Domitille Gilon, Bernadette Jarry-Guillamot, Léon Kuzka, Marie-Anne Pichard-Le Bars, Matthieu Lecce, Jean-François Marcel, Laëtitia Martin, Delphine Masmondet, Julie Oddou, Anne Porquet, Marie-Laure Rodescu, Pierre-Emmanuel Sombret, Justine Zieziulewicz Altos Muriel Jollis-Dimitriu, 1er solo , Renaud Stahl, 1er solo, Sonia Badets, 2e solo, Anne, Marie Arduini, Benachir Boukhatem, Raphaëlle Bellanger, Frédéric Gondot, Catherine Méron, Lilla Michel-Peron, François Riou, David Vainsot Violoncelles, Frédéric Dupuis, 1er solo, Anne-Marie Rochard, co-soliste, Bertrand Braillard-Eberstadt, 2e solo, Jean-Marie Gabard, 2e solo, Béatrice Chirinian, Natacha Colmez-Collard, Renaud Déjardin, Camilo Peralta, Raphaël Unger, Bernard Vandenbroucque Contrebasses, Philippe Bonnefond, 1er solo, Didier Goury, co-soliste, Pierre Maindive, 2e solo, Jean-Philippe Vo Dinh, 2e solo, Florian Godard, Pierre Herbaux , Robert Pelatan Flûtes, Hélène Giraud, 1er solo, Sabine Raynaud, co-soliste, Pierre Blazy Piccolo Nathalie Rozat Hautbois, Jean-Michel Penot, 1er solo, Jean-Philippe Thiébaut, co-soliste, Hélène Gueuret Cor anglais Marianne Legendre Clarinettes, Jean-Claude Falietti, 1er solo, Myriam Carrier, co-soliste Clarinette basse Benjamin Duthoit Petite clarinette Vincent Michel Bassons Henri Lescourret, 1er solo, Frédéric Bouteille, co-soliste, Gwendal Villeloup Contrebasson Cyril Exposito Cors Robin Paillette, 1er solo, Tristan Aragau, co-soliste, Marianne Tilquin, Jean-Pierre Saint-Dizier , Annouck Eudeline Trompettes, Yohan Chetail, 1er solo, Nadine Schneider, co-soliste, Pierre Greffin Patrick Lagorce Trombones, Patrick Hanss, 1er solo, Laurent Madeuf, 1er solo , Matthieu Dubray, Sylvain Delvaux Contretuba / tuba-basse André Gilbert Timbales Florian Cauquil Percussions Georgi Varbanov, Pascal Chapelon Didier Keck Harpe Florence Dumont

Tournée

Création – vendredi 28 novembre à 20h30 – Maison des Arts Créteil (94) 30 novembre à 20h30 à Nanterre (92° Maison de la musique

2 décembre à 21h à Vélizy-Villacoublay (78) 3 décembre à 20h30 au Théâtre de Rungis (94)

6 décembre à 20h à Paris – Salle Pleyel (75)

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Jeff Mills

Jeff Mills est une figure incontournable et emblématique de l’histoire de la musique électronique. Né à Detroit, il débute en 1984 sur une radio locale et crée avec Mad Mike Banks le collectif Underground Resistance qui devient une référence dans la sphère techno. En 1992 à Chicago, il crée son propre label, Axis, qui lui permet de conserver son indépendance artistique et produire ses propres compositions électroniques inspirées de la science-fiction. Ce label vient de fêter ses 22 ans, toujours en toute indépendance. Mais si Jeff continue à faire près de 100 DJ-sets par an dans le monde entier, sa carrière artistique dépasse les limites de la techno ; depuis plus de dix ans, il mélange les genres et multiplie les collaborations avec de nombreux artistes contemporains. Très attiré par l’image et le cinéma, il travaille dès 2000 sur la fusion de l'image et du son et présente au Centre Pompidou sa bande-son inédite du film muet Metropolis de Fritz Lang. L'année suivante, il crée Mono, une installation inspirée du film de Stanley Kubrick, 2001, l'Odyssée de l'espace. En 2004, il produit le DVD Exhibitionnist qui présente plusieurs DJ-sets filmés sous différents angles (de face, du dessus, de côté). À la même période, il acquiert un nouvel outil, le DVJ-X, qui lui permet de manier à la fois le son et l'image et réalise l’année suivante la musique d'un autre film muet, pour MK2 cette fois, Les Trois Âges de Buster Keaton. Il crée également une série de six œuvres vidéo qu’il présente à la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois de Paris et aux Rendez-vous Vidéo du Musée des Beaux-Arts de Rouen. En 2005, Jeff Mills présente au Grand Palais une production sur Joséphine Baker à l’occasion de la FIAC. En 2007, il est invité par la réalisatrice Claire Denis à concevoir l'environnement sonore de l'exposition Diaspora au Musée du Quai Branly et est fait Chevalier des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture. En 2008, il présente au Centre Pompidou l’installation Critical Arrangements dans le cadre de l’exposition Le Futurisme à Paris : une avant-garde explosive, et retrouve Mad Mike Banks au Sonar Festival de Barcelone pour mixer musique et vidéo au cours du mythique set X-102 Rediscovers the Rings of Saturn. Au Grand Palais, il présente une performance visuelle et sonore intitulée The Trip en ouverture de Dans la nuit, des images, événement de clôture de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne et de la Saison culturelle européenne. En 2009, la Cinémathèque française lui propose une collaboration autour du film muet The Cheat (Forfaiture) de Cecil B. DeMille, avant de l’inviter à se confronter à l’univers d’Eisenstein (Octobre) l’année suivante. En 2011, il présente une performance inédite sur Le Voyage fantastique de Richard Fleischer à la Cité de la Musique et le cinémix La Femme sur la Lune de Fritz Lang en ouverture de la rétrospective Fritz Lang à la Cinémathèque Française. En 2012, il présente la vidéo The Dancer au Centre Pompidou dans le cadre de l’exposition Danser sa Vie et une installation personnelle autour de Josephine Baker à la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, Josephine Baker : Something else. Il a également récemment collaboré avec les danseuses Raphaëlle Delaunay et Emmanuelle Huyn. En novembre 2013, il a créé Chronicles from a possible World à la Fondation Vasarely à Aix-en-Provence où cinq danseurs évoluaient au milieu du public. La réalisatrice Jacqueline Caux a réalisé un documentaire sur Jeff Mills intitulé Man from Tomorrow présenté en avant-première à l’Auditorium du Musée du Louvre en février 2014. Jeff Mills a collaboré à plusieurs reprises avec orchestre symphonique : en 2005, il interprète ses propres compositions, orchestrées par Thomas Roussel, avec l'Orchestre philharmonique de Montpellier dirigé par Alain Altinoglu pour fêter le 20e anniversaire de l'inscription du pont du Gard au Patrimoine Culturel Mondial de l'Unesco. Ce concert a fait l’objet d’un CD et un DVD

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de ce concert. En 2012, il interprète sa composition Light from the outside world à la salle Pleyel avec l’Orchestre national d’Île-de-France dirigé par Christophe Mangou. Cette même œuvre a été rejouée à la Casa da Musica à Porto, au Festival OdeGand en Belgique et est programmée à Melbourne, Eindhoven, Bruxelles, Bordeaux, Verbier, Barcelone… En octobre 2013, Jeff Mills et le compositeur Sylvain Griotto présentent une nouvelle composition, Where Light Ends à La Passerelle de Saint-Brieuc et au Théâtre national de Rennes avec l’Orchestre de Bretagne. Cette œuvre sera reprise par Jeff Mills et l’Orchestre national d’Île-de-France dirigé par Enrique Mazzola en novembre et décembre 2014. En 2014, Jeff Mills est de nouveau l’invité de Paris Film Festival, fait une tournée en Australie, et collabore avec le réalisateur et plasticien Jacques Perconte. Jeff Mills se produit tous les six mois à la Machine du Moulin Rouge pour Time Tunnel, un spectacle qui dure toute la nuit et qui réserve au public des tas d’attractions-surprises. Début 2015, l’Auditorium du Musée du Louvre confiera une « Carte Blanche » à Jeff Mills.

L’Orchestre National d’Ile de France Un grand orchestre symphonique au cœur de l’Île-de-France L’Orchestre national d’Île-de-France est créé en 1974 à l’initiative de Marcel Landowski qui en deviendra président d’honneur fondateur. Il est financé par le Conseil régional d’Île-de-France et le ministère de la Culture. Sa mission principale est de diffuser l’art symphonique sur l’ensemble du territoire régional et tout particulièrement auprès de nouveaux publics. L’orchestre compte parmi les formations nationales les plus dynamiques et figure au top 10 des orchestres les plus engagés au monde du fameux mensuel Gramophone. Toutes les merveilles du grand répertoire classique à la portée des franciliens Composé de quatre-vingt-quinze musiciens permanents, l’Orchestre donne chaque saison une centaine de concerts, offrant ainsi aux franciliens une grande variété de programmes sur trois siècles de musique, du grand symphonique à la musique contemporaine, du baroque aux diverses musiques de notre temps. L’orchestre innove également et a créé, depuis une quinzaine d’années, une centaine de pièces contemporaines, un festival, Île de découvertes et un concours de composition, Île de créations, dont la troisième édition aura lieu en 2015. Enrique Mazzola, directeur musical En septembre 2012, Enrique Mazzola est nommé directeur musical, succédant à Yoel Levi qui avait considérablement renforcé l’exigence de qualité et la cohésion musicale de l’Orchestre. L’arrivée de ce nouveau chef dynamique et novateur apporte de nouvelles ambitions artistiques pour la formation. Il vient d’être reconduit dans ses fonctions jusqu’en 2019.  

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Enrique Mazzola

Enrique Mazzola est directeur musical et chef principal de l’Orchestre national d’Île-de-France depuis septembre 2012. Parmi les artistes les plus dynamiques de sa génération, c’est un spécialiste de l’opéra (bel canto) et des répertoires classiques et romantiques. Durant la saison 2013/2014, et à la tête de l’Orchestre national d’Île-de-France, Enrique Mazzola dirige deux programmes dans le cadre du Festival de Bucarest, plusieurs concerts à la Salle Pleyel, La Scala di Seta de Rossini au Théâtre des Champs-Élysées et des concerts au Festival de Saint-Denis et au Festival de La Chaise-Dieu. Par ailleurs, Enrique Mazzola fait ses débuts à la tête de la Philharmonie de Prague, de l’Orchestre symphonique de Vienne au Musikverein, du Northern Sinfonia, est réinvité par le Scottish Chamber Orchestra et le New Japan Philharmonic. Côté opéra, Enrique Mazzola a récemment dirigé Le Barbier de Séville et Le Vaisseau fantôme au Deutsche Oper de Berlin, une nouvelle production de La Sonnambula au Théâtre du Bolchoï à Moscou, Don Pasquale au Festival de Glyndebourne, une nouvelle production de La Cenerentola à l’Opéra du Rhin ainsi qu’une nouvelle production de Tancredi au Théâtre des Champs-Élysées avec l’Orchestre philharmonique de Radio-France.

Au cours des prochaines saisons, Enrique Mazzola fera ses débuts à l’Opéra de Zürich, à l’Opéra de Chicago, au Metropolitan Opera de New-York, aux Chorégies d’Orange et retrouvera, entre autres, le Deutsche Oper de Berlin, le London Philharmonic, le Brussels Philharmonic et le Festival de Glyndebourne. Enrique Mazzola a été l’invité du London Philharmonic, de l’Orchestra of the Age of Enlightenment, du Royal Scottish National Orchestra, de la Philharmonie de Nuremberg, de l’Orchestre de la Radio suédoise, des Philharmonies d’Oslo et Bruxelles, du New Japan Philharmonic, de l’Orchestre symphonique de Taipei, et a dirigé L’Italiana in Algeri au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino, Don Giovanni au Théâtre National de Tokyo, Macbeth à l'Opéra du Rhin, Don Pasquale au Théâtre des Champs-Élysées avec l’Orchestre national de France, Il Barbiere di Siviglia et Falstaff au Deutsche Oper de Berlin, Don Pasquale à la Scala de Milan, La Cenerentola et L’Elisir d'amore au Festival de Glyndebourne. Les principaux festivals européens, tels Aix-en-Provence (nouvelle production de Falstaff), München Opernfestspiele, Radio-France et Montpellier, Rossini Opera Festival, Biennale de Venise, Dvorak Festival de Prague, ont conviés Enrique Mazzola à y diriger. De 1999 à 2003, Enrique Mazzola a été directeur artistique et musical du Cantiere Internazionale d'Arte à Montepulciano en Italie, où il a dirigé de nombreux concerts symphoniques et de nouvelles productions d'opéra avec l'orchestre du Royal Northern College of Music de Manchester. Interprète accompli de musique contemporaine, Enrique Mazzola s’attache à faire connaître compositeurs et musique d’aujourd’hui. Créations et reprises sont très régulièrement aux programmes de ses concerts, notamment avec l’Orchestre national d’Île-de-France. Enrique Mazzola a dirigé les créations mondiales de Il processo d’Alberto Colla à la Scala de Milan, Il re nudo de Luca Lombardi à l’Opéra de Rome, Medusa d’Arnaldo De Felice au BayerischeStaatsoper, Isabella d’Azio Corghi au Rossini Opera Festival et beaucoup d'autres créations en Europe.