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UNE NOUVELLE DYNAMIQUE NATIONALE CONTRE L’ARTHROSE DOSSIER DE PRESSE, mardi 11 décembre 2012 Réalisé avec la participation des : Professeur Xavier CHEVALIER, Président de la section arthrose de la SFR (Société Française de Rhumatologie) Docteur Laurent GRANGE, Président de l’AFLAR Professeur Thomas BARDIN, Président de France Rhumatismes

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UNE NOUVELLE DYNAMIQUE NATIONALE

CONTRE L’ARTHROSE

DOSSIER DE PRESSE, mardi 11 décembre 2012

Réalisé avec la participation des :

Professeur Xavier CHEVALIER, Président de la section arthrose de la SFR (Société Française de Rhumatologie) Docteur Laurent GRANGE, Président de l’AFLAR Professeur Thomas BARDIN, Président de France Rhumatismes

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SOMMAIRE

Communiqué de presse Une Alliance pour faire connaître l’arthrose Arthrose : idées reçues et réalités Répondre aux inquiétudes et aux attentes des patients La recherche est en marche, il faut l’encourager

Zoom  sur  les  Rendez-­‐vous  dédiés  à  l’arthrose    lors  du  25e  Congrès  français  de  Rhumatologie  

Annexes :

- Les parties prenantes de l’Alliance Nationale Contre l’Arthrose - Posters - Brochure

Contacts presse :

Anne-Laure Brisseau Maryam De Kuyper Tel : 01 45 03 50 36 Tel : 01 45 03 89 94 Mail : [email protected] Mail : [email protected]

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UNE  ALLIANCE  POUR  FAIRE  CONNAITRE  L’ARTHROSE    

En France, l’arthrose touche de 9 à 10 millions de personnes, soit 17 % de la population. En dix ans, entre 1993 et 2003, l’augmentation des patients atteints a été de 54 %. Mais peu de personnes s’arrêtent sur ces chiffres. En effet, la plupart considèrent qu’il s’agit moins d’une maladie que d’une usure inévitable des articulations allant de pair avec le vieillissement et contre laquelle les moyens sont limités. Très peu savent qu’elle est la seconde cause d’invalidité dans notre pays1 et qu’elle a été responsable de 5 millions d’arrêts de travail en dix ans (1993-2003)2. Cela a un coût : il s’élevait à 1,6 milliards d’euros en 20022, dernière année pour laquelle nous disposons d’une évaluation précise. Il est estimé aujourd’hui à 3 milliards d’euros par an3.

L’arthrose apparaît donc comme un problème de santé publique largement sous-estimé, y compris des autorités de santé. Ainsi, les objectifs relatifs à l’arthrose de la loi de santé publique du 4 août 2004 n’ont jamais été mesurés ni évalués4.

Pour lutter contre cette ignorance et cette indifférence, l’Alliance Nationale Contre l’Arthrose a été lancée en décembre 2011 à l’initiative de l’AFLAR (Association française

de lutte anti rhumatismale). Créée en 1928, l’AFLAR, reconnue d’utilité publique depuis 1936, regroupe des patients, des associations et des professionnels de santé. Une de ses missions essentielles est la promotion de l’éducation à la santé et de l’éducation thérapeutique.

Poursuivant cet objectif vis-à-vis de l'arthrose, l'Alliance Nationale Contre l’Arthrose rassemble et mobilise toutes les parties prenantes de la prise en charge.

                                                                                                               1  Fautrel et col. joint bone spine 2005 May ; 72(3) : 235-40 2 Claude Le Pen Revue du Rhumatisme 72 (2005) 1326–1330 3 Grange L et col. : Osteoarthritis in France the cost of ambulatory care in 2010. 2012 World Congress on Osteoathritis (Barcelone) : 26-29 avril 2012 4 Rapport du Haut Conseil de Santé publique d’avril 2010 : Objectifs de santé publique Évaluation des objectifs de la loi du 9 août 2004 – Propositions (p46-47)

Les travaux du comité scientifique de l’Alliance Nationale contre l’Arthrose ont abouti à deux initiatives importantes :

• le lancement de la première enquête d'envergure auprès des patients atteints d’arthrose pour connaître leurs besoins et leurs attentes

• une campagne d’information grand public.

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Les deux sont liées à la création d’un portail internet – stop-arthrose.org –, dédié aux problématiques et solutions dans le domaine de l’arthrose.

Il y est proposé aux patients de répondre à un questionnaire pour mieux connaître et comprendre leur histoire, leurs symptômes, leurs idées et sentiments sur leur maladie et leurs attentes.

La campagne est organisée autour de 5 messages clés : « ce que n’est pas l’arthrose », « l’arthrose est une véritable maladie », « l’arthrose peut être évitée », « l’arthrose se soigne », « la recherche est en marche », qui sont repris dans une brochure de 16 pages, et cinq posters (un par message) invitant à participer à l’enquête. L’ensemble sera disponible chez les professionnels de santé.

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ARTHROSE    :  IDEES  REÇUES    

ET  REALITES    

L’arthrose,  ça  n’est  pas  seulement  l’usure  des  cartilages  

L’extrémité de chaque os formant une articulation est recouverte d’une sorte de gomme dense qui assure la souplesse des mouvements et évite le frottement direct des tissus osseux. Contrairement à la plupart des autres tissus de l’organisme, il se renouvelle très lentement. “ Pendant longtemps, les rhumatologues ont cru que l’arthrose était la conséquence de son usure à l’issue d’un processus long, continu et inévitable parce que lié au vieillissement ” explique le Professeur Xavier Chevalier, président de la section Arthrose de la Société française de rhumatologie. “ Aujourd’hui, ils pensent au contraire que la détérioration du cartilage survient plutôt par à-coups, à l’occasion de traumatismes de l’articulation plus ou moins responsables d’une inflammation secondaire de durée variable.” Elles provoquent souvent un gonflement de l’articulation (“l’épanchement de synovie” des patients) et des douleurs passagères. Elles font suite à un excès de sport, à une attitude trop prolongée (par exemple la station debout), à des mouvements répétés, des petits chocs, etc.

Le  processus  arthrosique    met  en  jeu  toute  l’articulation  

La détérioration du cartilage met en jeu deux autres structures de l’articulation : la membrane synoviale et l’os. La membrane synoviale est un tissu recouvrant l’intérieur de l’articulation. En s’enflammant, elle peut contribuer à la destruction du cartilage. Par ailleurs, l’os directement sous le cartilage (os sous chondral), est impliqué dans l’arthrose et contribue à la dégradation du cartilage. L’arthrose apparaît ainsi comme une maladie de l’ensemble de l’articulation et non seulement du cartilage.

Ce constat a deux implications.

En premier lieu, la symptomatologie et le traitement peuvent varier en fonction de la présentation clinique qui implique, soit une atteinte de la membrane synoviale de l’os sous chondral, soit du cartilage lui-même. “ Ainsi,” commente le Pr Xavier Chevalier, “ un genou habituellement douloureux après quelques kilomètres de marche relève d’un traitement antalgique (paracétamol) et de la kinésithérapie. S’il s’agit de douleurs survenant par à-coups, avec gonflement articulaire, la prise en charge fait plutôt appel aux anti-inflammatoires, éventuellement administrés en infiltrations intra-articulaires. Enfin, une douleur brutale augmentée à l’appui et réveillée par la palpation de l’extrémité osseuse, fait penser à un phénomène osseux sous-jacent, qu’il conviendra d’explorer.”

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En second lieu, l’arthrose étant une maladie de l’ensemble de l’articulation, il est indispensable de renforcer celle-ci, aussi bien pour prévenir l’apparition de la pathologie que pour ralentir son évolution. Ce renforcement est musculaire (kinésithérapie, marche, aquagym, etc) et ligamentaire, pour améliorer la souplesse articulaire et la proprioception (perception du corps dans l’espace).

Le  terme  “arthrose”  recouvre  un  ensemble  de  maladies  

Pour le Pr Chevalier, “ il y a peu en commun entre une arthrose du genou survenue chez un homme de 45 ans faisant suite à un problème mécanique concernant un ménisque (sorte de coussin intra-articulaire) ou un ligament croisé (renforçateur de l’articulation), ou une arthrose du genou apparue progressivement chez une dame de 80 ans et consécutive au vieillissement de ses tissus, ou encore une arthrose chez une femme de 50-60 ans, ayant pris du poids et dont les articulations ne sont plus protégées par les hormones sexuelles.”

Les rhumatologues sont amenés à différencier plusieurs tableaux de lʼarthrose correspondants à des processus pathologiques différents. L’un d’eux est de mieux en mieux mis en évidence : l’arthrose métabolique, liée à un surpoids ou une obésité. En effet, la surcharge mécanique consécutive à l’excès de poids est doublée par un phénomène de type inflammatoire dû à la sécrétion en excès de cytokines (protéine de l’inflammation) par le tissu graisseux, qui est un tissu actif et non un simple tissu de stockage. « La production des molécules inflammatoires par ces tissus graisseux participe à la survenu de pathologies cardiovasculaires qui sont clairement liées au syndrome métabolique mais pourrait aussi contribuer à l’émergence ou l’apparition de l’arthrose. Ceci est particulièrement vrai pour des articulations « non portantes » comme les doigts. » ajoute le Pr Chevalier.

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L’arthrose  se  soigne  

La douleur et les limitations de mouvement sont souvent très handicapantes. Elles entraînent volontiers une sorte de lassitude psychique devant les difficultés à faire des activités de tous ordres (professionnelles, de loisirs, de voyage, de garde d’enfants, etc.). “ Beaucoup de patients s’imaginent que rien ne peut améliorer leur état de santé et attendent avec appréhension le recours à une chirurgie qu’ils jugent inévitable et traumatisante,” explique le Pr Chevalier. “ Or si la chirurgie est très utile à un stade avancé de la maladie, son recours peut souvent être retardé, voire évité, par une série de mesures thérapeutiques. Considérée isolément, chacune peut paraître modeste, mais leur addition aboutit à des résultats substantiels.”

Les mesures non pharmacologiques sont au premier plan du traitement de lʼarthrose :

• faire de l’exercice physique, • prendre des précautions pour éviter de trop solliciter

l’articulation malade – par exemple, en cas de gonarthrose (arthrose du genou),

• éviter le port de charges lourdes et la station debout prolongée,

• perdre du poids, surtout en cas d’arthrose des membres inférieurs.

Elles sont souvent très utiles pour diminuer l’intensité des symptômes.

La prise en charge peut aussi faire appel au fil du temps à :

• des traitements médicamenteux destinés à soulager la douleur et améliorer le fonctionnement articulaire,

• la rééducation (kinésithérapie), • le port d’orthèses (ergothérapie), • les traitements podologiques (par exemple, semelles

orthopédiques), • les cures thermales, • la chirurgie.

« Les masseurs-kinésithérapeutes occupent une place essentielle dans le parcours de soins du patient souffrant d’arthrose, aussi bien en prévention qu’en rééducation d’une articulation malade ou opérée. Rejoindre l’Alliance Nationale Contre l’Arthrose est donc apparu comme une évidence et une nécessité pour l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, qui s’associe pleinement à la campagne lancée cet hiver. » indique l’Ordre des Masseurs-kinésithérapeuthes.

« Le pharmacien est souvent le premier professionnel de santé auquel s’adresse un patient souffrant d¹arthrose. C’est pourquoi le CESPHARM (Commission permanente de l¹Ordre National des Pharmaciens) a d’emblée rejoint l’Alliance Nationale Contre l’Arthrose, dont les travaux s¹inscrivent pleinement dans sa mission d¹aide aux pharmaciens dans leur rôle de prévention et d¹éducation à la santé. Les pharmaciens sont invités à prolonger la campagne de l¹Alliance Nationale Contre l’Arthrose en plaçant ses affiches pendant tout le mois de janvier 2013, en particulier celles relatives à la prévention (bouger et éviter le surpoids) et aux traitements de l'arthrose. » ajoute le Fabienne Blanchet Directrice du Cespharm.

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REPONDRE  AUX  INQUIETUDES    

ET  AUX  ATTENTES  DES  PATIENTS  

« La création de l’Alliance Nationale Contre l’Arthrose doit beaucoup au numéro Azur5 mis en place par l’AFLAR pour répondre aux questions des patients atteints d’une maladie rhumatismale » explique le Dr Laurent Grange, président de l’AFLAR. « De nombreux appels venaient de patients arthrosiques, découragés parce qu’ils pensaient qu’il n’y avait rien à faire pour eux. Ils nous ont confirmé ce que nous constations dans nos consultations : il existait de nombreux présupposés sur l’arthrose et pour donner une information utile, il nous fallait mieux les connaître. »

“ Nous avons réuni dans lʼAlliance Nationale Contre lʼArthrose tous les représentants des professions et associations directement intéressées” poursuit le Dr Grange. “ Un comité de pilotage et un comité scientifique ont été créés. Des représentants des patients sont présents à toutes les étapes des travaux.” Leurs travaux ont abouti à deux idées complémentaires : une campagne d’information et une enquête sur les besoins et les attentes des patients.

Une  information  nationale  et  des  actions  de  proximité  

A partir du 11 décembre 2012 et pendant un an, la campagne d’information consistera à mettre à la disposition des patients une brochure expliquant l’arthrose en termes simples. Elle sera disponible chez tous les professionnels de santé concernés (services hospitaliers de rhumatologie, cabinets de kinésithérapie, podologie, etc.), ainsi que des posters et des flyers. “ Nous souhaitons décliner la campagne nationale aux niveaux locaux” précise le Dr Grange, “ sous des formes qui restent à déterminer : un bus d’information, des actions dans les entreprises, etc.”

Un site internet d’information stop-arthrose.org a été créé. “ Contrairement aux idées reçues ” commente le Dr Grange, “ d’une part, les seniors utilisent beaucoup l’internet, d’autre part, l’arthrose n’est pas qu’une maladie de personnes âgées : de nombreuses personnes en activité professionnelle sont touchées, avec un impact important sur leur qualité de vie, notamment au travail. Un portail internet apparaît donc comme un outil particulièrement judicieux, et peu onéreux ! Pour informer tous les patients, quel que soit leur âge.”

                                                                                                               5  Numéro Azur (AFLAR) : 08 10 42 02 42

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Une  grande  enquête  pour  comprendre  et  convaincre  

Le portail internet héberge un questionnaire en ligne proposé à tous les patients atteints d’arthrose. “ Le questionnaire est très complet, et donc un peu long à remplir » explique le Dr Grange,“ mais il est essentiel pour mieux comprendre les interrogations, les fausses certitudes et les attentes des patients. ” En effet, c'est la première fois que les besoins et attentes des patients sont explorés avec une enquête d'une telle envergure.

Les questions couvrent l’ensemble des domaines liés à la pathologie arthrosique. Il porte d’abord sur les activités professionnelles favorisant l’arthrose. Plusieurs questions interrogent l’histoire et les caractéristiques de la maladie arthrosique dont souffre la personne, ainsi que les traitements utilisés pour la combattre.

D’autres explorent les connaissances et les croyances sur la maladie, sa répercussion sur les activités quotidiennes et la qualité de vie et les initiatives souhaitées pour améliorer la vie quotidienne (travail, transports, loisirs, etc.). Enfin, une attention particulière est portée sur les personnes de l’entourage (aidants) et le recours aux associations de patients.

Les résultats de l’enquête seront diffusés sur le portail “stop-arthrose” et feront l’objet de publications et de communications dans les différents congrès de rhumatologie.

“ Si nous réunissons 2 000 participants, nous aurons non seulement un outil précieux pour construire des messages bien ciblés et tracer des pistes de recherche, mais aussi pour faire comprendre aux pouvoirs publics lʼimportance de la maladie et donner du poids à nos appels aux dons en direction du grand public. Nous avons vraiment besoin des contributions les plus nombreuses possible” souligne le Dr Grange.

Stop-­‐Arthrose  a  choisi  la  plateforme  internet  Sanoia  pour  gérer  et  promouvoir  son  enquête  nationale.    

En  effet  plus  de  150  000  patients  bénéficient  déjà  de  la  sécurité  et  du  total  anonymat  offerts  par  Sanoia,  pour  noter  et  suivre  leurs  données  utiles  au  suivi  de  leur  santé.  Partenaire  de  la  Société  Française  de  Rhumatologie,  Sanoia    est  auteur  de  plusieurs  publications  scientifiques  internationales.  

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LA  RECHERCHE  EST  EN  

MARCHE,  IL  FAUT  L’ENCOURAGER  

Si les traitements médicaux actuels apportent une aide précieuse aux patients atteints dʼarthrose, il reste de nombreux progrès à faire pour sʼapprocher de lʼidéal thérapeutique associant efficacité, tolérance et facilité d’utilisation. “ En ce qui concerne les antalgiques (médicaments antidouleur)” explique le Professeur Thomas Bardin, Président de France Rhumatismes, “ nous disposons du paracétamol, bien toléré, mais dont l’efficacité est limitée ; il peut être associé aux dérivés morphiniques (codéine), mais ils ne sont pas très bien tolérés chez les personnes âgés. Les plus efficaces sont les anti-inflammatoires, mais on ne peut les utiliser qu’en cures brèves.”

Améliorer  les  traitements  anti-­‐douleur  

Une première voie de recherche a donc porté sur l’amélioration des traitements contre la douleur. Les anti-NGF (nerve growth factor – facteur de croissance nerveuse) sont d’abord apparus comme une voie prometteuse en agissant contre un des agents de la transmission nerveuse de la douleur. Mais de nombreux essais cliniques ont dû être arrêtés malgré leur efficacité : “ Des patients voyaient leurs articulations détériorées à la suite du traitement ” précise le Professeur Bardin. “ Cela tient sans doute à ce que les douleurs sont un signal d’alarme pour l’articulation, indiquant qu’il existe un problème qui doit être corrigé.”

Agir  sur  le  processus  arthrosique  

La recherche actuelle se concentre sur les mécanismes conduisant à la détérioration de lʼarticulation afin de trouver des cibles sur lesquelles diriger de nouveaux traitements. Une première piste a porté sur les cytokines, qui sont des molécules libérées par de nombreux tissus et qui jouent un rôle important dans l’inflammation. “ Les médicaments “anticytokines” se sont révélés très efficaces dans la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante », précise le Professeur Bardin. “ Mais ce sont des maladies inflammatoires dans lesquelles des quantités importantes de cytokines sont libérées. Il n’en va pas de même dans l’arthrose : même si elle met effectivement en jeu des phénomènes inflammatoires, c’est à un niveau bien moindre que dans ces maladies". Cependant, un médicament dirigé contre un médiateur de l’inflammation, l’interleukine 1 (cytokine IL-1), a une bonne efficacité, mais courte. La recherche s’oriente donc actuellement vers des formes injectables afin de l’administrer par voie intra-articulaire et ainsi augmenter sa durée d’action.

Deux autres pistes sont à l’étude. Des médicaments tentent de s’opposer à la “machinerie enzymatique responsable de la destruction de l’articulation”, pour reprendre les mots du Professeur Bardin. Ceux qui ont été essayés (tétracyclines) ne se sont pas révélés très puissants. Une autre voie consiste à introduire des cellules cartilagineuses saines dans l’articulation arthrosique afin qu’elles resynthétisent le cartilage disparu au cours du processus arthrosique. Mais elle pose de nombreux problèmes techniques.

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Une  recherche  qu’il  faut  soutenir  

Pour le Professeur Bardin, plusieurs facteurs expliquent la difficulté de la recherche fondamentale sur l’arthrose. D’abord les articulations ne sont pas toutes équivalentes. Par exemple, le surpoids et les traumatismes jouent un rôle bien plus important dans les arthroses des membres inférieurs que dans les autres. Ensuite, le processus arthrosique est très lent, ce qui est heureux pour les patients, mais complique la recherche : il faut plusieurs années pour observer un phénomène et identifier des cibles éventuelles. En outre, bien qu’aujourd’hui on sache cultiver les cellules cartilagineuses (chondrocytes), leur étude en laboratoire reste malaisée. Le cartilage est un tissu dense, dans lequel les médicaments pénètrent avec difficulté. De plus, il est fort possible que l’os doive lui aussi être considéré comme une cible du fait de ses interactions avec le cartilage, ce qui rend la recherche encore plus complexe.

“Le problème, ajoute-t-il, est quʼau contraire de la polyarthrite rhumatoïde, relativement peu dʼéquipes de chercheurs sʼintéressent à lʼarthrose et que les financements sont insuffisants. Certes, elle est moins spectaculaire, mais elle handicape sérieusement des millions de patients.” Il faut donc tout faire pour convaincre les financeurs de donner des moyens à la recherche.

“ Ces difficultés ne sont absolument pas une raison de se décourager ” rassure le Professeur Bardin. “ Qui aurait cru il y a quelques années qu’il y aurait des progrès aussi décisifs sur la polyarthrite rhumatoïde, qui faisait des ravages chez les patients atteints et pour laquelle nous semblions définitivement démunis ? Nous allons aussi gagner la bataille contre l’arthrose.”

France Rhumatismes, est un fonds de dotation créé à l’initiative de la Société Française de Rhumatologie pour la recherche contre les maladies des os et des articulations. Dans cette perspective, l’AFLAR a versé une bourse de 50 000 euros à France Rhumatismes, en novembre 2012.

Il est possible de faire un don ou un legs directement sur : www.france-rhumatismes.org

 

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Zoom  sur  les  Rendez-­‐vous    dédiés  à  l’arthrose  lors  du    

25e  Congrès  français  de  Rhumatologie    

Pour  consulter  le  programme  complet  :      http://sfr.larhumatologie.fr/rc/rhumatologie/htm/Article/2012/sfr-­‐20121012-­‐123053-­‐

429/src/htm_fullText/fr/ProgrammeSFR2012.pdf      Lundi 10 décembre 2012 - 14H30-15H30 ampère 1 & 3 / Session Scientifique / Arthrose, cartilage, arthropathies

microcristallines / G.Chalès X. Chevalier J. Sellam

- 17H-18H FMC / Mise au point Section spécialisée ARTHROSE Syndrome métabolique et arthrose J. Sellam / HOFFA : un nouvel acteur impliqué dans la gonarthrose F. Eymard

Mardi 11 décembre 2012 - 11H15 -12H45 Plénière / Essai randomisé, multicentrique, en double aveugle, contrôlé

contre placebo d’un anti-TNF alpha (adalimumab) dans l’arthrose digitale sévère : l’étude DORA X. Chevalier, P. Ravaud, E. Maheu, G. Baron, A. Rialland, P. Vergnaud, C. Roux, Y. Maugars, D. Mulleman, B. Combe, D. Wendling, P. Lafforgue, D. Loeuille, V. Foltz, P. Richette (Créteil, Paris, Lyon, Nice, Nantes, Tours, Montpellier, Besançon, Marseille, Vandoeuvre-lès-Nancy)

- 14H30-15H30 fmc / Mise au point Traitement de l’arthrose au lendemain de l’actualisation 2012 de l’ACR Y. Henrotin

- 15H45-16H45 fmc / Mise au point l’arthrose de la cheville P. Djian V. legré - 17H-18H apollinaire 2 & 4 / Session Scientifique / Arthrose, cartilage, arthropathies

microcristallines G. Chalès X. Chevalier J. Sellam Mercredi 12 décembre 2012 - 13H30-14H30 Ampère 1 & 3 / Rhumatologie du sujet âgé Recommandations sur la place

des opioïodes dans la prise en charge de la douleur chronique de l’arthrose chez le sujet très âgé : revue de la littérature P. Breville (Issy-les-Moulineaux)

- 14H45-16H15 Goethe / Quoi de neuf ? / Arthrose X. Chevalier

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ANNEXES

LES PARTIES PRENANTES

DE L’ALLIANCE NATIONALE CONTRE L’ARTHROSE

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COFEMER (COLLEGE ENSEIGNANTS MEDECINE PHYSIQUE ET DE READAPTATION MPR)

Le Cofemer est constitué de l’ensemble des Professeurs des Universités - Praticiens Hospitaliers (PU-PH) et des Maîtres de Conférences des Universités - Praticiens Hospitaliers (MCU-PH), enseignant la médecine physique et de réadaptation dans les différentes UFR et facultés de médecine françaises. Le Cofemer a 4 axes d’action :

l’enseignement

la recherche

la formation continue

la promotion de la médecine physique et de réadaptation (MPR)

Il formalise et favorise les orientations pédagogiques prioritaires de MPR des enseignements délivrés au cours des études médicales : 2e et 3e cycle, DES, AFSA, DU, DIU, Masters. Il a également rédigé les objectifs pédagogiques du DES de médecine Physique et de réadaptation et a joué un rôle déterminant pour que la réforme du programme de l’examen national classant (ENC) inclue la MPR. Ces différentes actions ont permis de donner à la discipline une visibilité et une lisibilité aux nouvelles générations de médecins. Le Cofemer est engagé dans le développement de la recherche en MPR et fait partie du comité d’interface de la discipline avec l’INSERM. Il est impliqué dans l’animation de l’institut fédératif de recherche sur le Handicap (IFR.25 - IFRH). Plusieurs équipes du Cofemer sont labellisées par les organismes de recherche et ont obtenu différents projets hospitaliers de recherche clinique (PHRC) nationaux et régionaux. Enfin, les membres du Cofemer publient annuellement en moyenne depuis dix ans 75 articles dans des revues internationales.

ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA RECHERCHE THERMALE

L’AFRETH a pour but de promouvoir la recherche scientifique appliquée à l’activité des établissements thermaux, et notamment la recherche clinique. 3 membres fondateurs sont à l’origine de cette association représentant les diverses facettes de l’activité thermale au plan national :

L’Association Nationale des Maires de Communes Thermales (A.N.M.C.T.), pour les stations et l’environnement territorial

La Fédération Thermale et Climatique de France (F.T.C.F.), pour les acteurs scientifiques, médicaux et économiques du thermalisme

Le Conseil National des Exploitants Thermaux (C.N.E.Th.), pour les établissements de soins Sous la présidence du Docteur Renée-Claire MANCRET (Conseillère Municipale d’Uriage et Secrétaire Générale Adjointe de l’Académie de Pharmacie), le Conseil d’Administration de l’AFRETH appuie ses décisions sur l’expertise du Conseil Scientifique de l’association, lui-même présidé par le Professeur Christian ROQUES (Université de Toulouse). Si les études de type clinique autour de la médecine thermale doivent constituer la priorité, l’AFRETH porte également son attention sur les travaux biologiques permettant une meilleure connaissance des produits thermaux, ainsi que sur les apports de la cure thermale en matière d’éducation à la santé. L’AFRETH intervient en qualité de promoteur ou co-promoteur de recherche, ainsi qu’en offrant des bourses de recherche. Cette association dote ainsi le thermalisme de l’outil de haut niveau qui permettra, entre autre, de mener à bien l’évaluation du service médical rendu par la médecine thermale.

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COLLEGE FRANÇAIS DES MEDECINS RHUMATOLOGUE

Le Conseil National Professionnel de Rhumatologie, appelé Collège Français des Médecins Rhumatologues a été fondé le 17 Juin 2006. Il s’agit une structure fédérative, agréé par la HAS, regroupant toutes les composantes de la spécialité : la Société Française de Rhumatologie, le Syndicat National des Médecins Rhumatologues, l’Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale, le Collège Français des Enseignants en Rhumatologie, et vingt et une Associations Régionales de FMC. Les principales missions du Collège Français des Médecins Rhumatologue sont : • Décloisonner en impliquant tous les acteurs concernés de la spécialité : le Collège est à l’initiative d’échanges entre les différentes composantes de la spécialité et favorise leur convergence. • Organiser l’expertise au sein de la spécialité : Il joue un rôle d’interface entre la spécialité et les pouvoirs publics et constitue un vivier d’experts sur la base de règles communes définies au sein de la FSM. Tous les experts proposés devront avoir rempli la déclaration d’intérêts ; • Accompagner les parcours d’évaluation, Développement Professionnel Continu, des médecins de la spécialité ; • Elaborer des référentiels, élaborer des protocoles de coopération interprofessionnels et interspécialités ; • Contribuer au suivi des pratiques.

COMITE D’EDUCATION SANITAIRE ET SOCIALE DE LA PHARMACIE

FRANÇAISE (CESPHARM)

Cette commission est chargée d’aider les pharmaciens à s’impliquer dans la prévention, l’éducation pour la santé et l’éducation thérapeutique du patient - missions du pharmacien officiellement reconnues par la loi Hôpital, patients, santé et territoires (loi n°2009-879 du 21 juillet 2009).

Le Cespharm s’adresse à tous les pharmaciens, quel que soit leur mode d’exercice (officinaux, biologistes, hospitaliers…) au niveau national. Le Cespharm propose gracieusement aux pharmaciens une sélection de documentation à usage professionnel, d’affiches et de brochures à remettre aux patients sur plus de 50 thèmes de santé. Il participe, à titre d’expert, à la mise en place de programmes de formation des pharmaciens et relaie auprès d’eux les campagnes nationales de santé publique sur des thèmes aussi divers que le bon usage des médicaments, les vaccinations, la prévention et le traitement des maladies chroniques (cancers, maladies cardiovasculaires, maladies rhumatismales…).

CONSEIL NATIONAL DES EXPLOITANTS THERMAUX Le CNETh a pour vocation de travailler, en cohérence avec les pouvoirs

publics, à l’amélioration et à une meilleure reconnaissance de la médecine thermale. Afin de démontrer le service médical rendu par la cure thermale, une quinzaine d’études ont été conduites depuis 2004 sous l’égide de l’Association Française de Recherche Thermale et de son Conseil scientifique, composé de médecins indépendants. Plusieurs d’entre elles ont fait l’objet d’une publication dans des revues anglo-saxonnes à facteur d’impact élevé. Concernant l’arthrose, le service médical rendu par le traitement thermal est prouvé par des essais cliniques qui démontrent l’utilité de la médecine thermale dans l’amélioration de la douleur, des capacités fonctionnelles et de la qualité de vie des personnes arthrosiques. Plus largement, la médecine thermale est particulièrement indiquée pour le traitement des maladies chroniques. La cure thermale permet en effet d’en réduire les symptômes sans provoquer d’effets secondaires, et d’apprendre aux patients à vivre leur maladie avec une meilleure autonomie par le biais de programmes d’éducation thérapeutique et d’éducation à la santé.

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  CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES MASSEURS-KINESITHERAPEUTES

Créé en 2006, l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes veille au maintien des principes de moralité, de probité et des compétences indispensables à l’exercice de la masso-kinésithérapie et à l’observation, par tous ses membres des droits, devoirs et obligations professionnels. Il contribue ainsi à la qualité des soins et à la sécurité des patients.  Dans un contexte de vieillissement de la population, de prévention de la dépendance et d’augmentation des maladies chroniques, les masseurs-kinésithérapeutes traitent les « maux » de notre époque. Regroupés au sein de l‘Ordre, ils sont des acteurs sociaux majeurs, partenaires du « mieux-être » des Français et bénéficiant d’une autonomie accrue. Avec plus d’un million d’actes réalisés en moyenne par jour pour les seuls masseurs kinésithérapeutes exerçant en libéral, cette profession de santé est au centre des soins des Français et bénéficie d’une grande popularité : 98,5% des Français déclarent être satisfaits de leur masseur-kinésithérapeute, avec lequel ils « entretiennent de bonnes relations » (98,5%). Les spécificités du métier n’ont fait que renforcer la nécessité d’encadrer et réguler cette profession de santé pour garantir la qualité des soins et la sécurité pour les patients d’une part, et mettre à disposition des masseurs-kinésithérapeutes et des pouvoirs publics, un interlocuteur-référent des « bonnes pratiques », d’autre part.

         

FRANCE RHUMATISMES

France Rhumatismes est un fonds de dotation qui soutient la recherche en Rhumatologie. Créé à l’initiative de la Société Française de Rhumatologie, il rassemble les médecins rhumatologues experts des maladies des os et des articulations. France Rhumatismes est destiné à orienter la recherche entièrement dédiée à la rhumatologie. France Rhumatismes a pour mission de tout mettre en œuvre pour prévenir les handicaps et soulager la douleur des patients atteints des maladies des os et des articulations. Pour cela, France Rhumatismes doit fédérer les efforts de la recherche. La meilleure façon de fédérer des équipes de chercheurs, c’est d’être en mesure de proposer un financement. En faisant appel à la générosité du public et à celle des entreprises, France Rhumatismes permettra d’augmenter fortement les ressources allouées à la recherche en rhumatologie.

                             

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 INSTITUT UPSA DE LA DOULEUR

L’Institut UPSA de la Douleur, association à but non lucratif, a été fondé en 1993 pour répondre aux problèmes que pose la prise en charge de la douleur. L’Institut est géré par un Conseil d’Administration et un Conseil Scientifique indépendant et bénévole qui réunit des personnalités du monde médical et scientifique français. L’Institut organise des actions autour de quatre axes principaux : • Aider au développement de la recherche contre la douleur • Former et informer les professionnels de la santé • Informer les patients et le grand public • Coopérer avec la communauté scientifique Année après année, l’Institut UPSA de la Douleur a répondu à sa mission en mettant en place un grand nombre de moyens pour aider au développement de la Recherche fondamentale et clinique dans la lutte contre la douleur notamment en soutenant plus de 100 projets de recherche pour un montant de 3 000 000 euros. L’Institut favorise aussi la formation des professionnels de la santé en mettant à disposition des professionnels de santé des kits et des programmes de formation ainsi que des périodiques, tels que « L’infirmière et à la Douleur », « La Douleur, des recommandations à la pratique », « La Lettre de l’Institut » ou « Douleur et Santé Mentale » consultables et téléchargeables gratuitement sur son site Internet. Des ouvrages originaux abordant des thématiques comme « Pratique du Traitement de la Douleur » ou « Douleurs Induites » sont largement distribués et également téléchargeables à titre gracieux sur le site internet de l’institut. Un travail de sensibilisation auprès des patients et auprès du grand public est également une des vocations de l’Institut qui édite et met en ligne sur son site Internet des brochures pour guider les patients et leur entourage. L’une de nos brochure intitulée « L’arthrose, ses maux, si on en parlait » explique ce qu’est l’arthrose, son diagnostic, son évolution, ses symptômes et surtout comment gérer au mieux les douleurs que cette pathologie peut entraîner. Enfin, L’Institut consolide la coopération entre la communauté scientifique et les professionnels de la santé à travers le monde en soutenant des associations et en renforçant ses liens avec les sociétés savantes concernées par la douleur.

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ORDRE NATIONAL DES PEDICURES-PODOLOGUES

Créé par la loi du 9 août 2004, l’Ordre national des pédicures-podologues (ONPP) est composé d’instances élues par les pédicures-podologues qui sont obligatoirement inscrits à l’Ordre pour pouvoir exercer. Créé par la loi du 9 août 2004, l’Ordre s’est mis en place en 2006 à la suite des premières élections. Le code de déontologie de la profession a été officiellement publié en octobre 2007 et fixe les droits et devoirs des pédicures-podologues, il précise et régit les conditions d’exercice de la profession et est applicable à tous les pédicures-podologues. La mission de l’ONPP concerne avant tout « l’organisation et la discipline de la profession dans un but d’intérêt général ». Ce rôle d’autorégulation se décline en cinq thèmes spécifiques : moral, administratif et réglementaire, juridictionnel, consultatif, et d’entraide. L’Ordre est aussi l’interlocuteur privilégié des patients. Qui est le pédicure-podologue ? Le pédicure-podologue est un professionnel de santé à part entière spécialisé dans l’étude et le traitement des affections du pied et de leur interaction avec l’appareil locomoteur. Le pédicure-podologue a la libre réception de la patientèle et peut sans prescription préalable et sans tutelle pratiquer un examen clinique, établir un diagnostic, exécuter des soins, confectionner sur mesure des orthèses plantaires (ou semelles orthopédiques), des orthèses d’orteils de correction ou de protection, des orthèses unguéales, prescrire un traitement à usage externe. Il joue également un rôle prépondérant en matière de conseils, de prévention pour tous les sujets qui concernent la sphère podologique, aussi bien l’hygiène, les soins quotidiens, le chaussage et les orientations si nécessaires vers d’autres professionnels de santé. Qui peut consulter un pédicure-podologue ? Le pédicure-podologue a sa place à tous les stades de la vie : jeunes enfants et adolescents, adultes, sportifs, personnes âgées, personnes handicapées ou dépendantes, patients à risque (diabétiques, artéritiques) ou présentant par exemple des affections rhumatologiques de type arthrosique, inflammatoire ou métabolique.

       

SYNDICAT NATIONAL DES MEDECINS RHUMATOLOGUES

Le SNMR a pour mission :

d’assurer la défense des intérêts professionnels matériels et moraux de tous les rhumatologues,

de coordonner ses actions avec les autres instances de la spécialité au sein du Collège Français des Médecins Rhumatologues (CFMR).

Ce syndicat vertical, est représenté dans toutes les centrales syndicales horizontales, qui signent et font vivre les conventions avec les organismes d’assurance maladie. Il est un des interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics pour tout ce qui concerne l’exercice de la rhumatologie.

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SOCIETE FRANÇAISE D’ORTHOPEDIE

La Société Française d’Orthopédie a été fondée le 6 mars 1918. Elle est devenue Société Française d’Orthopédie et Traumatologie en 1938, puis Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOFCOT) en 1968. La SOFCOT, constituée en association loi de 1901 est une Société Professionnelle dont les missions sont : 1• Représenter la Chirurgie Orthopédique et Traumatologique dans tous ses aspects. 2• Renforcer les liens entre les Chirurgiens Orthopédiques et Traumatologues 3• Favoriser les relations avec les autres disciplines concernées par l’appareil locomoteur. 4• Promouvoir et développer la connaissance de la Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, notamment en organisant des congrès et autres réunions scientifiques. 5 • Mener une réflexion et des actions sur :" - La formation médicale initiale et continue, dans le cadre de la spécialité" ; - L’évolution des compétences, la qualité et l’évaluation de la pratique professionnelle, notamment à travers la

gestion des risques ; - L’établissement des recommandations, référentiels et indicateurs. La SOFCOT regroupe six sections : " " 1. Une section scientifique dite “Académie d’Orthopédie et Traumatologie (A.O.T.)” ". 2. L’association dite “Collège Français des Chirurgiens Orthopédistes et Traumatologues (C.F.C.O.T.)”. 3. Les Sociétés associées et Partenaires qui sont des Sociétés Scientifiques ayant comme objet d’étude l’appareil

Locomoteur. 4. L’Association dite Orthorisq qui a comme objet la gestion des risques dans le cadre de l’accréditation des Médecins. 5. L’association dite « Conseil National Professionnel » 6. L’association dite “Syndicat National des Chirurgiens Orthopédistes et Traumatologues (S.N.C.O.)”

 

SOCIETE FRANÇAISE DE RHUMATOLOGIE

La « Société Française de Rhumatologie » fondée en 1969 est une société savante regroupant des personnes s’intéressant aux maladies de l’appareil locomoteur. Elle a pour objet l’étude des maladies de l’appareil locomoteur, la promotion des connaissances les concernant, la réalisation d’expertises sur des problèmes d’intérêt général touchant l’épidémiologie, la prévention, le droit et l’information des malades, et de répondre et susciter des demandes spécifiques d’organismes de portée nationale ou internationale. La Société Française de Rhumatologie regroupant les rhumatologues se veut un lieu de rassemblement et d’échanges. La SFR s’est organisée et structurée progressivement pour assumer et dynamiser les développements et progrès de la spécialité. Les Administrateurs, rhumatologues universitaires, hospitaliers ou libéraux, s’appuient sur un bureau de neuf membres pour relayer et appliquer les décisions stratégiques et administratives. Société savante, la SFR a pour objectif primordial la promotion des progrès scientifiques en rhumatologie, ainsi qu’une participation active dans la formation et l’information de la spécialité. Le Conseil Scientifique de la Société gère un nombre croissant de bourses et subventions de recherche ouvertes chaque année à tous les membres de la SFR. Ce potentiel de recherche s’exprime également à travers les travaux des sections spécialisées de la SFR. La diffusion d’une information scientifique de haut niveau, fruit de la recherche française et de nos amis francophones, et la réalisation d’une formation continue de qualité, passent par le Congrès Français de Rhumatologie, la Journée Nationale de Rhumatologie et la Revue du Rhumatisme.

     

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SOCIETE FRANÇAISE DE MEDECINE PHYSIQUE ET DE READAPTATION

La Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation (SOFMER) fondée en 1974, est la société savante de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR) en France. La SOFMER constituée en association loi 1901 a pour objet :

1. de discuter, diffuser, valoriser et initier la recherche dans la discipline de médecine physique et de réadaptation, à l’occasion des séances scientifiques, du congrès et par l’intermédiaire de sa revue ;

2. de développer les relations avec les organismes de recherche reconnus, les sociétés, associations ou partenaires œuvrant dans le champ de la discipline, les sociétés proches et les sociétés étrangères de la discipline, de promouvoir la discipline ;

3. de participer à la formation des médecins, des paramédicaux et autres intervenants ; 4. d’être un interlocuteur reconnu par les organismes de tutelle.

La SOFMER mène une réflexion et des actions dans le cadre de la spécialité :

sur le développement professionnel continu ;

sur l’établissement de recommandations, référentiels et indicateurs ;

sur l’élaboration de parcours de soins et leurs financements.