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Département de Génie Urbain UE Architecture – L2

Analyse morphologique : des systèmes urbains à l’architecture de la ville

Intervenant : Alex Oliveira

Module 1 : Les formes urbaines dans le système urbain global

Module 2 : Les conceptions de l’habitat et les modes de vie

Module 3 : Formes urbaines, contenu et significations

Module 5 : Les méthodes en morphologie urbaine

Module 4 : Tissu constructif et espaces publics

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Les méthodes en morphologie urbaine

Études purement morphologiques

Perception paysagères et environnementale

Analyse urbaine et syntaxe spatiale

Applications

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Études purement morphologiques ou l’acquis italien

Le relevé constructif

Saverio Muratori, 1959

Il a fait des études sur le tissu urbain de la ville de Venise basées

sur la méthode typologique

L’étude historique

L’analyse architecturale

Élaborer une conception de la typologie fondée sur la reconnaissances d’archétypes

La démarche

Dépasser la notion de bâtiment, envisagé comme un objet isolé

Faire une analyse concrète du tissu

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Ce qui permet de caractériser la ville comme ensemble, comme totalité: contour, tracé, voies principales, places, monuments et équipements

Carlo AymoninoAspects et problèmes de la typologie des édifices (1964 – 1966)

La typologie

L’ensemble des types qui, dans une ville ou un quartier permettent de caractériser le tissu construit

La forme urbaine

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Méthode de l’analyse typologique Quatre phases

Le choix des niveaux Détermination de la zone d’étude.

Définition du corpus

Le classement préalable

Inventaire –observation minutieuse des objets

Vérifier les ressemblances, les parentés et les différences.

Effectuer un premier classement par famille

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Méthode de l’analyse typologique Quatre phases

Élaboration des types

• Définition des propriétés des objets qui composent une famille

•Définition des types à partir des propriétés communes

Typologie

Elle explique comment certains types se déduisent d’autres par croisement, ajouts ou modifications, comment les types se déforment, jusqu’où peut aller le jeu des variations.

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L’architecture de la villeAldo Rossi, 1966

« la ville comme phénomène architectural, dépendante de

sa propre histoire »

Il est structuré à partir de concepts de permanence et continuité, de typologie, de monumentalité et de mémoire collective.

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L’analyse visuel de la villeGordon Cullen, 1961

Sa méthode est basée sur le sentiment et la perception

de l’observateur.

Considère les réactions à partir des expériences visuels et esthétiques des parcours, ensembles, espaces, bâtiments et détails.

Optique

Lieu Il est déterminé à partir de notre positionnement par rapport à l’ensemble des éléments qui composent notre environnement immédiat.

Contenu Il est défini à partir de la perception des éléments signifiants, perçus pendant nos expériences dans l’espace, par rapport les couleurs, l’échelle, la texture, le style, le caractère et l’unité.

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K. Lynch, 1960L’image de la cité Il s’interroge sur les qualités de

lisibilité, d’identité et de mémorisation des éléments qui se combinent pour former l’image globale de la ville.

LisibilitéLa capacité des éléments d’être reconnus et organisés dans une représentation cohérente de l’espace.

Identité L’identification d’un espace, sa différentiation d’un autre et son individualité

MémorisationC’est la qualité d’un objet physique de rappeler une forte image à plusieurs observateurs différents.

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K. Lynch, 1960L’image de la cité

Les parcours (paths)

Les nœuds (nodes)

Le secteur (distric)

Les limites (edges)

Les repères (landmarks)

Méthode fondée sur l’identification des éléments marquant du

paysage urbain

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K. Lynch, 1960

Les parcours (paths)

Ils sont des espaces plus ordonnancés ou plus banals, une portion de rue ou de boulevard qui forme un itinéraire important

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K. Lynch, 1960

Les nœuds (nodes) Ce sont des points stratégiques dans le paysage urbain, soit convergence ou rencontre de plusieurs parcours, soit points singuliers du tissu.

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Le secteur (distric) C’est une partie du territoire urbain identifié globalement.

K. Lynch, 1960

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Les limites (edges) Ce sont les bordures caractérisées des secteurs, marquant visuellement leur achèvement

K. Lynch, 1960

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Les repères (landmarks) Ce sont généralement des éléments construits, bâtiments exceptionnels, monuments, etc.

K. Lynch, 1960

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Comment comprendre cette multiplicité d’images différentes?Quels principes ont à l’origine organisé ces espaces?

Quels principes les défont?

L’Analyse Urbaine

Philippe Panerai, Marcelle Demorgon et Jean-Charles Depaule

La première approche est faite sur le territoire, elle se fait à partir d’un regard géographique territorialisé sur l’espace urbain.

Un regard que s’attarde peu sur les composants architecturaux et s’interroge :

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L’Analyse Urbaine

Celle qu’il juge à son gré trop formelle des architectes et qui s’appuie trop étroitement sur des données très localisées sans restituer véritablement les liens qui rattachent la portion d’espace étudiée au reste du territoire urbain.

Où veut en venir l’approche ?

Elle veut se situer au croisement de deux approches typologiques.

Celle de la géographie traditionnelle, qui consiste à découper à grands pans l’espace urbain.

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L’Analyse Urbaine

Clés de lecture

Le Territoire

Paysages Urbains

Croissances

Tissus Urbains

Typologies

Tracés et hiérarchies

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Elle s’interroge sur le rapport entre la société et l’espace. Elle utilise une

méthode d’analyse de modèles spatiaux, fondée sur les manifestations

morphologiques globales du tissu urbain, aussi bien que sur les

rapports internes des configurations locales.

La théorie de la Syntaxe spatiale

(Hillier et Hanson, 1984)

Deux techniques sont normalement utilisées :

Technique de la convexité Technique de l’axialité

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Elle est produite à partir

de l’insertion de lignes

axiales dans le système

d’espaces publiques, de

façon que toutes les

« îles » spatiales soient

entourées par ces axes.

La carte d’axialité

Agglomération de Londres

(Hill

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t Han

son,

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(Hill

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t Han

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4)

C’est l’outil plus

important du système, il

indique les niveaux

d’intégration du système.

C'est-à-dire le nombre

de changement de

direction d’une ligne

axial vers une autre ligne

du système.

La carte d’asymétrie réelle relative (RAR- Relative Asymmetry Real)

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(Hill

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t Han

son,

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4)

Ce logiciel fait le traitement des

variables qui composent la théorie

à partir du calcule d’une série de

fonctions logarithmiques.

Il permet aussi de représenter

d’autres outils de la méthode,

comme celui qui fait l’association

entre utilisation piétonniers de

l’espace public, formes et usages.

Le logiciel Aximagic

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Applications

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Diagnostic Urbain

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Application en Projet Architectural et Urbain

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Léon et Rob KRIER

Leur travail cherche à maintenir les logiques physique -traditionnelles des villes européennes. Il est structuré à partir de l’identification des modèles typo-morphologiques

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Léon et Rob KRIER

Projet de réaménagement urbain pour la place

Rotebuhl, Stuttgart, Allemagne, début des années 70

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Léon et Rob KRIER

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Léon et Rob KRIER

Projet de réaménagement urbain pour la Place Schinkel,

Berlin, Allemagne

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Léon et Rob KRIER

Place Schinkel, Berlin, Allemagne

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Le plan de masse du quartier, montrant les trois âges de la ville.

Âge I au tissu dense ancien.

Âge II: barres et tours de grands ensembles.

Âge III qui prend en compte ce double héritage contradictoire

Paris XIII arrondissement

National

Christian De Portzamparc

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Paris XIII arrondissement

National

« Démolir un petit bâtiment permet de construire un équipement

public qui dessine une véritable place public. Deux nouveaux

immeubles de logements dotés de commerces en rez de chaussées assurent une transition entre les

barres et la rue… »

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Paris Rive Gauche

130 hectares enclavés entre le fer et l’eau, consacrés essentiellement à des usages publics ( SNCF, Ville, Hôpital, Port.)

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Paris Rive Gauche

Le site imaginé à

l’échelle de la région,

reliant la périphérie au

centre de Paris.

Il s’organise en

quartiers aux ambiances

différentes.

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Paris Rive Gauche

C’est Fini

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