Dr Karine SANCHEZ, Pharmacien Praticien Hygiéniste...R2 = IP sans traitement d’air, ni traitement d’eau R3 et R4 : IP avec traitement d’air obligatoire, précautions maximales

Dr Karine SANCHEZ, Pharmacien Praticien Hygiéniste

« Isolement septique » (précautions complémentaires)

Isolement protecteur (ex: chambre stérile)

tablir des barri

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res de niveaux variables afin de limiter ou


supprimer la transmission de micro


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ISOLEMENT : Etablir des barrières de niveau variable afin de

limiter ou supprimer la transmission de micro-organismes

Ensemble de mesures destinées à PROTÉGER un patient immuno-déprimé

ou fragilisé de tout risque infectieux provenant de l’environnement

ou des personnes (IN exogènes)

Ensemble de mesures destinées à LUTTER contre la dissémination

des agents infectieux

PROTEGER L’ENVIRONNEMENT

ET LES AUTRES PATIENTS PROTEGER LE PATIENT

Complément des précautions « standard »

PATHOGENE OPPORTUNISTE : Microorganisme (MO)

qui ne donne habituellement pas de maladie chez les

sujets sains mais qui peut devenir pathogène chez les

sujets aux défenses immunitaires altérées.

Ces MO sont souvent des MO de l’environnement

(saprophytes) ou des bactéries commensales vivant

à la surface de la peau et des muqueuses de

l'homme.

Rappel

Aplasies onco-hématologiques

Greffés d’organes ou de tissus

Grands brûlés

Grands prématurés

La mise en oeuvre d’un isolement protecteur ainsi que sa levée relèvent d’une prescription médicale

Patients immunodéprimés ou fragilisés:

Aplasie

médullaire Insuffisance

quantitative de

globules rouges

=

ANEMIE

Insuffisance

quantitative de

plaquettes

=

THROMBOPENIE

Insuffisance

quantitative de

globules blancs

=

NEUTROPENIE

Sensibilité aux

infections+++

Neutropénie: Polynucléaires Neutrophiles (PNN)<1500 /mm3

Neutropénie sévère si < 500/mm3

Population à risque infectieux croissant :

R1: Pas de neutropénie

R2: Neutropénie courte (<500, < 7j)

R3: Neutropénie longue (<500 pendant 7 à15j), ou très

sévère (<100)

R4: Neutropénie longue (<500, >15j) ou allogreffe

R2 = IP sans traitement d’air, ni traitement d’eau

R3 et R4 : IP avec traitement d’air obligatoire,

précautions maximales

Isolateur mobile

Incubateur

(placé dans une chambre de réanimation

néonatale avec traitement d’air)

Bulle stérile

Chambre stérile

Chambre STERILE =ZEM (Zone à Environnement Maitrisé) = ZAC = salle blanche

ZEM = Zone définie où l'on maîtrise les sources de contamination à l'aide

de moyens spécifiés

Air

Eau

Comportement

humain

Surfaces

• Matériel

• Aliments

Bactéries fixées sur les poussières

Spores (Bacillus)

Aspergillus Aspergillose pulmonaire invasive

Droplet Nuclei

septicémies, endocardites, pyélonéphrites, méningites, ostéomyélites

« Staph coag neg »

Survie des microorganismes dans l’air :

Exemples:

Pseudomonas aeruginosa = « pyo » Légionelles

Pneumonies, méningites, septicémies, endocardites,

kératites

Légionellose = pneumonie mortelle

Stenotrophomonas maltophila

Méningites, septicémies, infections urinaires

Exemples:

Pflügge Cheveux

Mains Bijoux Portable (si on voyait ce qui ne se voit pas)

Risque alimentaire « classique »

TIAC = toxi-infections

alimentaires collectives

Risque lié à l’immunodépression

Aliment contaminé

à la fabrication Mauvaise

conservation

Contamination par

l’environnement

Pathogène opportuniste

Risque accru de bactériémies

On retrouve les microorganismes de l’air quand les particules en suspension se sont déposées

+tous les contacts humains:

Mains des soignants

Flore des patients infectés/colonisés

+ les microorganismes fixés sur

les dispositifs médicaux souillés

Les microorganismes vivent COLLES sur des supports et ne vivent JAMAIS SEULS.

Ils collent :

aux surfaces inertes (sols, murs, matériel…)

à la peau (mains+++)

à l’intérieur du corps (flores buccale,

vaginale, intestinale…)

sur les poussières dans l’air

sur les canalisations d’eau … Ils forment des COLONIES et des BIOFILMS.

= Mode de survie privilégié des MO dans l’environnement

Communauté de microorganismes (bactéries, champignons, virus…) adhérents entre eux et à une surface, protégés par une matrice externe adhésive principalement organique qu’ils sécrètent.

Mains Flore intestinale

Quelques exemples

Canal opérateur d’endoscope

Canalisation

Biofilm à pyo Staph aureus sur cathéter

SAS

Chambre

SDB

Un SAS d’entrée

Portes étanches, automatiques

asservies

Surfaces lisses facilement nettoyables

Encombrement minimum

Traitement d’air

Traitement d’eau

Gradients de pressions

P++

P+

P+

P Couloir

Surpression / SAS et SDB

Surpression / couloir

Chambre stérile hématologie

SAS d’entrée avec signalétique Stockage des tenues

Affichages et suivi des surpressions

Entrée dans la chambre


Porte du SAS vue de l’intérieur

Intérieur de la chambre


Salle de bain


Chambre - Vue sur local technique

Plafond soufflant


Centrale de traitement d’air

= CTA

Gaines Grilles

(soufflage/reprise)

Maitrise de :

La température

L’hygrométrie (humidité)

Les débits de soufflage

La pression (salle en surpression / SAS/circulation)

La contamination particulaire et microbiologique

FILTRATION ET CLIMATISATION

Comptage particulaire Aérobiocontamination

Contrôles semestriels

+ Contrôles annuels réglementaires par organisme agréé

UFC/m3 (Unités Formant

Colonies)

Classe ISO

Un niveau de classe « ISO » est inversement proportionnel au niveau de risque infectieux d’une ZEM

Risque infectieux

ZEM

1 2 3 4

Classe ISO - 8 7 5

-Chambre -Extérieur bloc

-Stérilisation -Circulation -Stockage DMS

- Chirurgie - Chambre stérile

-Orthopédie prothétique -Greffes -Brulés -chambre stérile

ISO 7 : < 352 000 particules de 0,5 µm, 83 200 part. de 1 µm, 2 930 part. de 5 µm < 10 UFC/m3 et < 1 moisissure/m3 Surpression > 15 Pa; taux renouvellement d’air : 25 à 30 vol/h T° 19 à 26°C ; Hygrométrie : 45 à 65 %

Issu de la technologie aerospaciale

PLASMAIR

Plasmerfiltration : élimination des

particules par un filtre chargé

électriquement

Plasmerisation : destruction des

microorganismes par des champs

électriques élevés dans une « chambre

à plasma ».

Chambre mobile protectrice Plasmair

+

= Immunair

Exemple

Qualité requise = Q 2.1 = Eau bactériologiquement maitrisée

Bactéries Niveau Cible Niveau d’action

Flore aérobie revivifiable à 22°C

< 1UFC/100 ml > 10 UFC/100 mL

Pseudomonas aeruginosa

< 1UFC/100 ml > 1 UFC/ML

Filtration à l’arrivée d’eau pour

réduire la charge en colloïdes Microfiltration au point

d’usage

Filtre à usage unique (1 mois)

Absence de Légionnelles

Mise en place systématique de douchettes filtrantes à usage unique

(31 jours d’utilisation).

Tenue spécifique pour

personnel et visiteurs

Coiffe

Masque

chirurgical

Surblouse

+ surchaussures (visiteurs) ou

chaussures dédiées (personnel)

Respect des

précautions standard +

+/-

+

Ongles

courts +

0 bijou

FHA

Gants

uniquement

quand il faut

parois lisses revêtement type « décochoc »

facilement nettoyable

résistant aux DD et vapeur d’eau résistant à l’usure

pas de moulures,

pas d’angles saillants

bois interdit

Bionettoyage :

• Nettoyage, puis application d’un désinfectant,

ou

• application d’un nettoyant-désinfectant

Isolement protecteur = zone à risque maximal

Bionettoyage pluriquotidien

Réduire momentanément la bio-

contamination d’une surface.

Matin, après-midi, bionettoyage complet

à la sortie du patient

Balayage humide/lavage à plat des sols Essuyage humide des surfaces

Détergent-

désinfectant pour

sols et surfaces

Bionettoyage vapeur

Excellent bactéricide et levuricide

Géloses Count-tact

Ecouvillons

UFC/25cm²

Classe

bactériologique

Secteurs concernés Valeur cible

surfaces

Valeur cible sols

4 très haut risque

Blocs opératoires,

néonatalogie, brulés, greffés, isolement

protecteur

< 5 UFC/25 cm² < 50 UFC/25 cm²

3 risque élevé

Stérilisation, soins

intensifs, salle de travail

< 10 UFC/25 cm² < 100 UFC/25cm²

2 risque modéré Autres locaux < 50 UFC/25 cm²

Réduire la quantité de germes apportés Four à 250 °C Pasteurisation Stérilisation

Interdire certains aliments à risque Les entrées froides (crudités, charcuterie, crustacés …) Les viandes, poissons ou oeufs froids Le fromage (sauf la crème de gruyère) Le fromage blanc > 0%, le yaourt aux fruits > 0% et les petits suisses Les desserts non operculés Les kiwis et les fruits fragiles à peau fine Le pain Le beurre

Privilégier

les aliments industriels en briques, conserves Les aliments industriels en conditionnement individuel (biscuits,

chocolat..)

Les préparations lactées non fermentées en conditionnement individuel (fromages à tartiner, crèmes dessert)

Les plats cuisinés en cuisine centrale en barquettes individuelles

Les fruits parfaitement sains épluchés (pommes, oranges, bananes)

Autres précautions

Préférer la vaisselle à usage unique Aucune conservation d’aliments non consommés

Eau servie en bouteille

Dates limites de conservation lointaines

Respect de la chaine du froid+++

Aliments « maison » autorisés mais règles strictes de préparation et conservation (à consommer dans les 36h)

Ajout de poivre, épices, herbes interdit au moment de la consommation du repas. Doivent avoir été chauffés avec le repas.

Rôle de l’IDE

Connaissance des aliments interdits Contrôle des aliments « maison » (état de l’emballage, péremption…)

Respect de l’hygiène alimentaire (chaine du froid, épices…)

Privilégier le matériel (DM) à usage unique

Si réutilisable, matériel dédié

Rien n’entre dans la chambre sans être désinfecté

Aucune plante ni fleur

Draps et pyjamas stériles ou vêtements en coton

lavés à très haute t°, repassés à la vapeur

Livres neufs sous plastique

Le dossier de soins reste à l’extérieur de la chambre

Trousse de toilette neuve

Savon liquide doux

Brosse à dents neuve ultra souple (désinfecter et

emballer avec compresses stériles après chaque usage)

Rasoir électrique exclusif

Lime à ongle et coupe ongles désinfectés neufs

Soin de siège au savon désinfectant + gant UU après

chaque selle

Maquillage neuf

Information des visiteurs

Limitation du nombre de

visites

Un seul visiteur à la fois

Respect des règles d’habillage

+ HDM

Le visiteur n’entre pas sous le

flux (sauf si enfant hospitalisé:

blouse stérile et gants stériles)

Si visiteur = enfant de moins

de 12 ans, prescription

médicale

Mêmes règles d’hygiène pour tout intervenant dans les

chambres (biomed, services techniques…), même en

l’absence de patient, désinfection de tout le matériel +++

Si le patient doit sortir de sa chambre, port d’un masque

chirurgical obligatoire

Manipulation des perfusions et pose de KT périphériques avec

des gants stériles.

Protection impérative du robinet proximal et changement

régulier de la protection

Application très rigoureuse des précautions « standard »

Documents

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