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DOSSIER DE PRESSE JARDIN INFINI 18.03 > 28.08.17 centrepompidou-metz.fr #jardininfini Certaines propositions sont réalisées dans le cadre du projet « NOE-NOAH » qui sollicite le soutien de l’Union européenne dans le cadre du programme INTERREG V A Grande Région (2014-2020). Ernesto Neto, Flower Crystal Power, 2014. Vue d'installation d'Ernesto Neto : Gratitude à Aspen Art Museum, Aspen, 2014. Photographe : Tony Prikryl. Courtesy the artist and Tanya Bonakdar Gallery DE GIVERNY À L'AMAZONIE

Du 18 mars au 28 août 2017 Galerie 2, Galerie 3, … · L’exposition fait sortir le jardin hors de lui-même, dépassant la dialectique sur laquelle Michel Foucault avait articulé,

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DOSSIER DE PRESSE

JARDININFINI

18.03 > 28.08.17

centrepompidou-metz.fr#jardininfini

Certaines propositions sont réalisées dans le cadre du projet « NOE-NOAH » qui sollicite le soutien de l’Union européenne dans le cadre du programme INTERREG V A Grande Région (2014-2020).

Ernesto Neto, Flower Crystal Power, 2014. Vue d'installation d'Ernesto Neto : Gratitude à Aspen Art Museum, Aspen, 2014. Photographe : Tony Prikryl. Courtesy the artist and Tanya Bonakdar Gallery

DE GIVERNY À L'AMAZONIE

JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

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1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03

2. LE PARCOURS DE L'EXPOSITION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05

3. UN JARDIN COMME SCÉNOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

4. LES ARTISTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

5. LE CATALOGUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

6. QUATRE JARDINS HORS LES MURS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

7. MÉDIATION ET PROGRAMMATION ASSOCIÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

8. AUTOUR DE L'EXPOSITION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

9. LES PARTENAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

10. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

SOMMAIRE

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JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

Du 18 mars au 28 août 2017 Galerie 2, Galerie 3, Forum, Studio, Hors les murs

1.COMMUNIQUÉ DE PRESSE

On avait cru le jardin enterré par la modernité et par le triomphe d’espaces verts limitant le végétal à des zones fonctionnelles. Pourtant, il est demeuré une source d’inspiration fertile tout au long du xxe siècle et continue d’exercer pour certains artistes une attraction profonde. Le jardin fascine, non pas tant pour ses vertus nourricières, curatives et ornementales que pour la subversion qu’il génère. Au-delà de l’espace clos et ordonné, le jardin de cette exposition est celui des passions privées : trouble, licencieux et indiscipliné. Lieu de résistance et de dissidence, du raffinement le plus exquis comme de l’exubérance sauvage, il devient un laboratoire biologique, éthique et politique. Les courants à rebours de la raison – Maniérisme, Décadentisme ou Surréalisme – en font un lieu ouvert au disparate, à l’irrégulier. Essentiellement contemporaines, les œuvres rassemblées dans cette exposition décrivent un jardin expérimental, obscur, chaotique et imprévisible.

L’exposition du Centre Pompidou-Metz envisage cette nature sous l’angle d’un printemps métaphorique. Germination, floraison et dégénérescence suggèrent les cycles auxquels le monde est soumis : l’étape hivernale est la promesse de révolutions à venir. Certains artistes vénèrent cet élan vital. Vers 1912, fasciné par la fécondation des fleurs, František Kupka célèbre dans son essai sur La Création dans les arts plastiques une « fête du pollen dans un gynécée baigné de soleil » et traduit ces noces dans la pulsion organique de Printemps cosmique (1913-14). Fertile vivier de formes, le jardin inspire aux artistes des morphologies et des métamorphoses fantastiques, révélant l’intelligence d’un monde non-humain. Les explorations du globe mènent aux confins de la nature connue, dans des territoires vierges qui fournissent de nouvelles réserves de formes et motifs. Ainsi, fantasmant la nature exotique, Dominique Gonzalez-Foerster crée un diorama tropical, jardin-bibliothèque proliférant, dans la lignée d’une série d’installations inspirée des dispositifs scénographiques illusionnistes du xixe. Le Brésilien Ernesto Neto investit quant à lui le Forum du Centre Pompidou-Metz avec une sculpture monumentale, Leviathan-main-toth (2005), dont les membranes forment un paysage biologique à l’échelle du bâtiment.

František Kupka, Printemps cosmique I, 1913-1914

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Le jardin est aussi le lieu de la bifurcation génétique qui infléchit les déterminismes au profit de l’évolution. Alors qu’il immortalise dans son herbier de verre une flore vénérée, Émile Gallé se passionne pour les anomalies – merveilles ou monstruosités ? – des orchidées. Au même moment, Claude Monet crée des hybrides et s’approvisionne en plantes venues des quatre coins du monde, recevant les foudres des fermiers locaux qui redoutent l’empoisonnement de ces fleurs étrangères. Un siècle plus tard, Pierre Huyghe réalise des « concentrés de Giverny » dans des aquariums aux climats programmés. Si l’acclimatation éveille la curiosité des naturalistes, elle sert aussi les intérêts d’une « botanique du pouvoir » œuvrant à la colonisation puis à l’éradication de « pestes végétales ». Yto Barrada, Thu Van Tran ou Simon Starling étudient les cohabitations problématiques des plantes dites « natives » et « néophytes ». Au-delà de l’exotisme, les alternatives tropicales et biomorphiques de Roberto Burle-Marx ou de Lina Bo Bardi en Amérique latine et au Brésil revitalisent le fonctionnalisme de la modernité européenne.

À l’heure des phénomènes intensifs de brassage, de métissage et de migration qui reconfigurent sans cesse la biodiversité, la clôture originelle du jardin – qu’elle soit matérielle ou conceptuelle – nécessite d’être réévaluée. L’exposition fait sortir le jardin hors de lui-même, dépassant la dialectique sur laquelle Michel Foucault avait articulé, lors de sa conférence de 1967 « Des espaces autres », sa définition hétérotopique du jardin comme « la plus petite parcelle du monde » et comme « la totalité du monde ». À l’occasion du colloque Repenser les limites : l’architecture à travers l’espace, le temps et les disciplines organisé à l’INHA en 2005, les historiens du jardin Monique Mosser et Hervé Brunon avaient postulé qu’à présent « il faut aborder l’enclos comme système à la fois ouvert, matériel et vivant.» Dès lors, l’abolition de la frontière ouvre sur la quête incessante que suggérait déjà au xvie siècle le Songe de Poliphile, où le jardin, lieu de la recherche et de l’initiation par excellence, ouvre à l’infini sur d’autres jardins.

Pour Jardin Infini, Daniel Steegmann Mangrané conçoit une scénographie organique, terreuse et solaire. Invité à cheminer parmi les installations immersives, assimilées à des folies ou des bosquets, le visiteur s’aventure dans l’exposition avec l’émerveillement d’un jardinier.

Pensée comme un territoire sans frontières, l’exposition se déploie dans la ville de Metz à travers différents jardins aménagés par les artistes Peter Hutchinson, François Martig et Loïs Weinberger. Un catalogue conçu par la graphiste Fanette Mellier et une anthologie de textes d’artistes sur les jardins, premier recueil d’une nouvelle collection lancée par le Centre Pompidou-Metz, accompagnent l’exposition.

Commissaires :Emma Lavigne, Directrice, Centre Pompidou-Metz. Hélène Meisel, Chargée de recherches et d’expositions, Centre Pompidou-Metz

Chargé de recherches : Tristan Bera

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I. PRINTEMPS COSMIQUE GALERIE 3

À l’aube du xxe siècle, la quête symboliste des origines du monde contamine les arts plastiques. Certains artistes cherchent alors à représenter les commencements de la vie selon des problématiques botaniques, en recourant à des formes abstraites. À quelques années d’intervalle, un monde en continuelle métamorphose apparaît ainsi chez František Kupka et Hilma af Klint, appliqués chacun à transcrire dans des formes organiques ou géométriques des processus de germination, d’éclosion, de floraison et de pollinisation.

Dès le xvie siècle maniériste, ces processus naturels deviennent des sources d’inspiration pour les artistes qui en adoptent les capacités génératrices. Cristallisant dans d’innombrables mythes les principes de l’origine et de la mutation universelle, le motif du jardin accueille cette première impulsion vitale. Il devient aussi un terrain de jeu où la distinction entre l’artifice et le naturel se trouble, tout autant que les frontières entre le végétal, le minéral et l’animal. Propice à l’étrangeté, à la licence et au caprice, le jardin devient un lieu « d’indistinction » où les règnes se confondent.

La galerie « Printemps cosmique » s’ouvre sur un jardin primordial qui ne serait plus édénique, mais tellurique et géologique. Ce jardin informe, entre stérilité et fécondité, est constitué de terre, de boue, de limon, de fumier : vie et mort de toutes choses. Des forces élémentaires qui fascinent très tôt les Surréalistes. En 1935, André Breton s’émerveillait de la « faune jurassique » du jardin d’acclimatation de Tenerife dont le dragonnier millénaire semblait plonger ses racines dans la préhistoire. Source d’érotisme et d’onirisme, ce monde larvaire en perpétuelle gestation peuple Le Jardin sombre (1928) d’Yves Tanguy d’une vie encore indéterminée, tandis qu’il inspire à Max Ernst des images équivoques telles les énigmatiques Fleurs de coquillages (1929).

2.LE PARCOURS DE L'EXPOSITION

Hilma af Klint, The Birch [Le Bouleau], 1922

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Formulée dès l’Antiquité, l’intuition de la panspermie (du grec pan, « tout » et sperme, « semence ») suppose que l’univers tout entier soit parcouru de semences en suspension. De cette hypothèse, reprise et modernisée au xixe siècle, découle une théorie scientifique controversée selon laquelle des micro-organismes – cellules, germes, spores – importés par des comètes et des météorites seraient à l’origine de la vie sur terre. Le film d’animation Panspermia (1990) réalisé par Karl Sims illustre ce scénario extravagant : un noyau venu de l’espace atterrit sur une planète déserte, où il libère des milliers de graines, joyaux multicolores d’où germeront à leur tour quantité de végétaux fougères enroulées comme des fractales ou rameaux en forme d’ADN. « Dans un monde avec deux soleils, la végétation serait noire » : tel est le scénario qu’imagine Philippe Parreno pour créer en 2011 un anti-jardin au Portugal, dont il capture l’essence obscure et étincelante dans son film immersif Continuously Habitable Zone (C.H.Z).

Au travers de la botanique s’expriment diverses conceptions de la vie, de son origine à sa disparition. Si Carl von Linné établit au xviiie siècle un système rationnel de classification permettant de nommer et de classer les plantes d’une manière scientifique défendant la thèse d’espèces distinctes et invariables, d’autres esprits adhèrent à une conception mouvante du vivant : imprévisible, ouvert à la mutation, à l’hybridation et à l’évolution. Jean-Jacques Rousseau, qui voulait lui-même devenir plante, inspire à Johann Wolfgang von Goethe sa passion dévorante de la botanique. Ce dernier pressent déjà la faculté des plantes à se modifier pour s’adapter. Les études de Charles Darwin sur les plantes carnivores, sur la mobilité des plantes grimpantes, sur la fécondation des orchidées et sur l’évolution alimentent un imaginaire fertile, où la plante s’humanise, en même temps qu’elle se révèle être une probable origine de l’Homme. La lecture de Darwin inspire de nombreux artistes tels qu’Emile Gallé, Odilon Redon, Eugen Gabritschevsky ou encore Edward Steichen, qui s’est toute sa vie passionné pour l’hybridation des delphiniums.

Adeptes de ces terrains ombreux et dépeuplés, Jean Dubuffet et Thierry de Cordier cultivent chacun des jardins « mal soignés », abandonnés aux pierres et aux ronces, ermitages nécessaires à leur retrait du monde. Dubuffet s’absorbe à Vence dans la contemplation du sol. Durant l’été 1955, il décrit sa fascination pour « la terre sableuse et pierreuse, les brindilles et feuilles mortes, l'humus, et là encore les menues plantes au ras du sol mêlées aux petites pierres ». Le jardin qu’il aménage alors, l’Ubac, est un petit théâtre botanique constitué de « pierre rapportées de la montagne », « de plaques de gazon arrachées au sol des hauts plateaux pierreux comme des lambeaux de peau ». À la fin des années 1990, Thierry de Cordier confie quant à lui dans ses Ecrits s’être fait jardinier dans le but de fuir le monde. Utilisant finalement ses diverses jardins comme des lieux de contemplation et d’écriture en plein-air, il finit par se définir comme un « jardinier-dans-sa-tête ».

Après le désert de l’hiver, le printemps annonce le renouveau de la terre avec sa puissance de germination et de pollinisation. Les semences qui sommeillaient dans les friches explosent, et, tout comme les fleurs, les œuvres captent la lumière et se parent de couleur pour s’assurer un pouvoir d’attraction vital. Motif à peindre, le jardin devient pour de nombreux artistes un atelier de plein-air, en même temps qu’un lieu de vie et de régénérescence, parfois mystique. František Kupka y pratique quotidiennement une séance de gymnastique matinale. Nu, il se livre à un rituel face au soleil. « Je vis ainsi des instants merveilleux, s’émeut-t-il dans La Création dans les arts plastiques, parés de nuances qui se déversent du clavier chromatique des Titans. » Habité des mêmes sentiments panthéistes, Pierre Bonnard arpente chaque matin la campagne du Cannet. Le jaune acide du mimosa faisant face à son atelier envahit toute sa toile, à la manière d’un pollen volatile. Cette vitalité qui préside à la croissance et à la reproduction végétale semble contaminer l’Homme et s’incarne aussi dans les parades chorégraphiques et vitalistes de Max Ernst ou d’Isamu Noguchi, qui fournit à Martha Graham le décor d’Embattled Garden (1958).

Jean Dubuffet, Jardin au sol, 1958

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La diversité infinie des plantes, leurs formes extravagantes, leurs couleurs chatoyantes et leurs odeurs entêtantes provoquent chez Yayoi Kusama des effets hallucinogènes. Issue d’une famille de pépiniéristes, son enfance est indissociable de l’univers fleuri dans lequel elle grandit. Plus tard, alors qu’elle est au cœur de l’avant-garde new-yorkaise des années 1960, elle transcrit ses visions dans des happenings orgiaques et psychédéliques. La fusion avec la nature annonce alors la disparition symbolique de l’artiste. L’imprégnation du jardin va parfois jusqu’à l’absorption, aboutissant à la culture et à la consommation de plantes aux effets psychotropes qu’observent Carsten Höller et Michel François. Chimie qui soigne, qui grise ou qui empoisonne, l’ingestion du végétal procure des dérives douces et toxiques, menant à de nouveaux états de conscience. L’alchimie peut aller plus loin encore. Dans une nouvelle de 1987 intitulée Dysphylaxie, Primo Levi pousse cette symbiose à son paroxysme et imagine un « fantastique univers de semences, de germes et de ferments » où l’espèce humaine serait devenue perméable aux règnes végétal et animal.

Les jardins maniéristes de la Renaissance, proches des bois sacrés, deviennent des sites d’initiation aux mystères de la nature. La redécouverte du Jardin de Bomarzo par Salavador Dalí fascine les Surréalistes. Dans Bomarzo (2011), Laurent Grasso explore la postérité historique de ce jardin peuplé de divinités, de monstres de pierre et hanté par de multiples rumeurs. Corey McCorkle parcourt quant à lui le Désert de Retz, un jardin anglo-chinois du xviiie siècle ponctué de fausses ruines antiques, gothiques et de folies exotiques. L’écrivaine, poète et critique Annie Le Brun fait remarquer dans Les châteaux de la subversion (1982) qu’au xviiie siècle, « c'est d'abord dans l'espace clos du jardin que l'anthropocentrisme classique et même encyclopédique disparaît avec les premiers errements d'une recherche de la nature ». Le jardin devient ensuite le théâtre du voyeurisme, de l’illusion et l’hallucination, d’une expérience synesthésique et érotique insufflée par la littérature symboliste, de Charles Baudelaire à Joris-Karl Huysmans. Il devient aussi la scène de fantasmes et de métaphores politiques, tel Le Jardin des supplices (1899) d’Octave Mirbeau, où le raffinement confine à l’horreur, pour mieux exprimer la violence de la colonisation.

Le panthéisme fulgurant de « Printemps cosmique » s’achève sous terre, par un retour à l’enfouissement et à la décomposition. Les jardins sont également des cimetières, où s’accumule la mémoire des corps et où se cristallisent certaines luttes de l’histoire. Le Japonais Tetsumi Kudo incorpore ainsi des membres humains dans les plates bandes toxiques de son installation Grafted Garden / Pollution – cultivation - nouvelle écologie (1970-1971). Ce jardin greffé, mutant, incarne les visions écologiques de l’artiste pour qui « “La nature conquise” commence à se venger de l’humanité » peut-on lire dans le catalogue de l’exposition Tetsumi Kudo :pollution du Stedelijk Museum en 1972. C’est dans cette même nature « dénaturée » par l’histoire et la pollution, entre la Manche et une centrale nucléaire, que le cinéaste anglais Derek Jarman établira son dernier jardin, avant de mourir du sida. Implanté dans un territoire a priori hostile, rocheux et venteux, celui-ci s’avérera étonnement luxuriant et salvateur pour l’artiste.

Tetsumi Kudo, Grafted Garden / Pollution-cultivation-nouvelle écologie [Jardin greffé / Pollution-Cultivation-Nouvelle écologie], 1970-1971

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II. DE GIVERNY À L’AMAZONIE GALERIE 2

« De Giverny à l’Amazonie » : la seconde partie du parcours rappelle l’échelle réversible et extensible du jardin, à la fois microcosme et macrocosme. Pour traduire cette dualité, la scénographie de la seconde galerie est totalement décloisonnée, et propose une déambulation au sein d’installations immersives où le principe de clôture est profondément remis en cause. De même que la lisière entre le jardin et la forêt s’estompe, la distinction entre la nature et la culture s’abolit, la différence entre l’indigène et l’étranger se brouille.

Malgré les tentatives de rationalisation de Linné, il est aujourd’hui complexe de répertorier des espèces en voie de mutation ou d’extinction. Les temps sont à la dispersion, à la greffe, à l’hybridation. Vestiges et symptômes des empires coloniaux, les jardins botaniques ont parié sur l’acclimatation d’espèces exotiques, traduisant dans la sphère végétale la problématique culturelle de l’intégration et du rejet. Ainsi, au moment de constituer son célèbre jardin de Giverny où il peint ses Nymphéas, Claude Monet se heurte à des résistances locales, redoutant que les spécimens importés du Japon n’empoisonnent les cours d’eau environnants. Loin d’être anecdotique, cette lutte traduit le fantasme d’une altérité invasive que véhiculent les plantes étrangères.

Des artistes contemporains revisitent ces phénomènes de transplantation et de colonisation, en portant un regard critique sur les motivations économiques et politiques qui les sous-tendent, ainsi que sur leur impact environnemental et humain. Yto Barrada explore ce qu’elle envisage comme la « botanique du pouvoir », générée au Maroc par la colonisation et ses spectres : de la relégation de l’iris tingitana aux franges de la ville à l’invasion de géraniums au standing touristique, en passant par la surenchère de palmiers devenus l’insigne d’un exotisme de pacotille. Thu Van Tran explore l’histoire de l’hévéa originaire du Brésil, transplanté par les Français au Vietnam pour y produire du caoutchouc au début des années 1930. Simon Starling retrace l’histoire du rhododendron, importé en Ecosse au XVIIIe siècle par un naturaliste, et prospérant au point d’être aujourd’hui considéré comme un parasite à éliminer.

Pierre Huyghe, Nymphéas Transplant, (Fall 1917), 2014

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Au début du xxe siècle, le parc public, l’espace vert urbain fonctionnaliste et hygiéniste de la modernité européenne se substitue au jardin des passions privées. C’est hors de l’Europe, et notamment en Amérique latine, que la modernité s’enracine à nouveau dans des territoires naturels. Les métamorphoses tropicales de la modernité, tout à la fois phénomènes d’acculturation et d’hybridation, constituent l’un des axes forts de l’exposition. Le Manifeste anthropophage que rédige le poète Brésilien Oswald de Andrade en 1928 prône l’ingurgitation symbolique du colon et la réappropriation de sa culture en guise d’assimilation vengeresse. « Jamais nous n’avons eu ni grammaires, ni collections de vieux végétaux » revendique ce manifeste en lutte contre les vieilles « élites végétales » européennes. L’artiste brésilienne Tarsila do Amaral, compagne d’Andrade, peint en 1924 la toile A Cuca, où figure une flore et une faune fantastiques, indépendantes de toute tradition et de repères géographiques. Virale, la modernité européenne va trouver un nouvel élan au Brésil, avec les compositions végétales du paysagiste Roberto Burle Marx sublimant une flore tropicale paradoxalement redécouverte dans les serres du jardin botanique de Berlin. Cette fusion de l’avant-garde avec les cultures indigènes et populaires, intensifié par le mouvement brésilien Tropicàlia dans les années 1960, essaime au-delà de l’Amérique du Sud, jusqu’à la contre-culture nord-américaine, puis l’Europe.

L’exposition Jardin infini s’achève par l’élargissement considérable qu’annonce son titre, convoquant la forêt amazonienne. Immense, impénétrable et indomptable, l’Amazonie semble pourtant être l’antithèse du jardin. En 2005, l’anthropologue Philippe Descola atteste dans Par delà nature et culture que différentes études scientifiques ont démontré que « la jungle est un espace aussi domestiquée que les jardins ». Lors de l’expédition de 1978 que le critique d’art Pierre Restany accomplit aux côtés de l’artiste Frans Krajcberg, il partage le « choc amazonien » de l’artiste brésilien et rédige le Manifeste du Naturalisme intégral. Interrogé sur la déforestation de « cet ultime réservoir, refuge de la nature intégrale » lors de son exposition à la galerie Charles Sablon en 1992, ce dernier ressent que « la nature amazonienne remet [sa] sensibilité d’homme moderne en question.» Des années plus tard, Ernesto Neto vit la même révélation au contact des Huni Kuin, tribus d’Amazonie qui l’initient à leurs rituels de guérison issus de la forêt. Fort de cette expérience, il crée des installations immersives et olfactives, composées de résilles de lycra contenant des mélanges d’épices, des fleurs et des pierres thérapeutiques, telle que Flower Crystal Power (2014), à mi-chemin entre la sculpture et l’architecture. Pénétrer cet univers de sensations permet non seulement au spectateur d’éprouver une fusion avec le corps végétal, organique, mais aussi d’interagir avec ses proches ou le public, qui font simultanément l’expérience d’un corps social.

Au-delà d’une altérité géographique, ce décloisonnement final bouscule l’altérité qui hiérarchise les règnes vivants en Occident : ici au bas de l’échelle, le monde végétal figure comme une force supérieure en Amazonie. Enfin, c’est la dimension littéraire et fantasmée de la forêt vierge qu’évoque Dominique Gonzalez-Foerster avec son diorama tropical, spécialement réactivé pour le Centre Pompidou-Metz. Ce dispositif optique immersif reconstitue une jungle artificielle et impénétrable, où se cachent certains ouvrages de la bibliographie personnelle de l’artiste, de Joseph Conrad à J. G. Ballard.

Ernesto NETO, Flower Crystal Power, 2014

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Pour l’exposition Jardin infini, l’artiste Daniel Steegmann Mangrané conçoit un paysage scénographique inédit, englobant les œuvres dans un environnement total. L’architecture de l’exposition rompt ainsi avec les codes habituels d’un espace muséal neutre et se métamorphose en un vaste jardin, organisé en deux temps contrastés, de l’ombre à la lumière.

La première galerie du parcours propose une déambulation dans un jardin nocturne. Le visiteur chemine comme dans un village, découvrant les « jardins privés » de différents artistes dans une alternance de pavillons et de cours, donnant la sensation d’un va-et-vient entre des espaces intérieurs et extérieurs.

La seconde galerie est quant à elle décloisonnée, laissant exploser la lumière et la couleur sur toute sa longueur. Des enclos délimités par des rideaux métalliques qui accueillent les œuvres et forment des bosquets entre lesquels le visiteur déambule librement. L’absence de parcours didactique invite à la flânerie et permet une traversée inspirée par la curiosité. Les grandes installations deviennent des bancs sous les frondaisons, des sources et des fontaines, des grottes ou des pergolas propices à la contemplation. Daniel Steegmann Mangrané reconfigure la perception de l’espace d’exposition en jouant avec l’éclairage et les matières. Cette option offre la possibilité d’une visite sous un soleil variable, et sur un sol légèrement ondulant : le visiteur s’aventure sur des « sentiers qui bifurquent » pour reprendre l’expression de Jorge Luis Borges.

Artiste espagnol né en 1977 à Barcelone, Daniel Steegmann Mangrané vit et travaille au Brésil, à Rio de Janeiro. Enfant, il désirait devenir biologiste. La nature continue d’exercer sur son œuvre une influence déterminante, qu’il s’agisse de filmer une portion de la forêt amazonienne, de suivre les mutations des phasmes ou de déceler dans la feuille d’un arbre des rapports géométriques cachés. Les différents médiums employés par l’artiste – aquarelle, sculpture, installation, vidéo, films, etc. – jouent sur la perception et transforment fréquemment l’espace, évoquant les recherches de l’architecte brésilienne Lina Bo Bardi. La portée sociale de ce parti pris esthétique s’inscrit également dans la lignée du néo-concrétisme incarné par Lygia Clark et Helio Oiticica dès la fin des années 1950 au Brésil.

Plusieurs expositions monographiques lui ont été consacrées au CRAC Centre Rhénan d'Art Contemporain, Altkirch, à la Maison France-Brésil de Rio de Janeiro, à la Halfhouse et à la Fundation La Caixa de Barcelone. Il a également participé à de nombreuses expositions collectives, au New Museum de New York, à la Renaissance Society de Chicago ou au Museu de Arte Moderna de São Paulo.

3.UN JARDIN COMME

SCÉNOGRAPHIE

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JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

DANS LE FORUM DU CENTRE POMPIDOU-METZ ERNESTO NETO, LEVIATHAN-MAIN-TOTH

Après s’être déployé au Panthéon à Paris (2006), puis dans le patio du Musée des Beaux-Arts de Nantes (2009), le Leviathan-main-toth du Brésilien Ernesto Neto envahit le forum du Centre Pompidou-Metz pendant l'exposition Jardin infini. Gigantesque résille de lycra munie de plusieurs « jambes » lestées, l’installation tentaculaire et organique transforme l’espace. Son titre convoque deux êtres mythologiques : Léviathan - monstre du chaos primordial, qui incarne aussi le corps de l’État, uni et multiple, pour le philosophe Thomas Hobbes au xviie siècle - et Thot, le dieu égyptien du calcul, de l’écriture et des sciences occultes. Cet environnement, à la fois créature et paysage ou jardin suspendu, ne vit que par un jeu de tension et d’élasticité. Ernesto Neto invoque un travail d’ajustement continuel qu’il compare au phénomène de « mutualisme organique dans une forêt tropicale ».

DANS LE STUDIO DU CENTRE POMPIDOU-METZ JEAN-LUC VILMOUTH, JUNGLE SCIENCE 1En 1996 et 1997, Jean-Luc Vilmouth a effectué deux séjours en Amazonie avec un ethnologue. « Pendant mes deux séjours dans la jungle amazonienne, relate-t-il, j'avais l'intention de faire un film qui raconterait mon voyage, puis au fur et à mesure je me suis rendu compte que sortir une caméra vidéo n'était peut-être pas la chose la plus approprié à faire dans ce contexte. J'ai donc décidé de ne plus filmer mais d'enregistrer le son seulement. Cette bande son est pour moi comme un film mais un film sans images, c'est le spectateur qui dois fabriquer les images à partir des moments sonores que je lui fait entendre avec ce dispositif. » À l’occasion du week-end d’inauguration de l’exposition Jardin Infini les 18 et 19 mars, cette installation est réactivée dans le Studio du Centre Pompidou-Metz.

Ernesto Neto, Leviathan-main-toth, 2006-2007Billes de polystyrène, billes de polypropylène, sable, lycra et tulle, dimensions variablesParis, Centre national des arts plastiques© Ernesto Neto © Cnap/ photo Yves Chenot

Jean-Luc Vilmouth, Jungle Science 1, 1998Exposition: Institute of visual arts, University of Wisconsin, Milwaukee.Bande son, Spots, fumée© Adagp, Paris 2017

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JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

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4.LES ARTISTES

Hilma af Klint

Laure Albin Guillot

Giovanni Anselmo

Laëtitia Badaut-Haussmann

Yto Barrada

Denise Bellon

Joseph Beuys

Lina Bo Bardi

Pierre Bonnard

Stan Brakhage

Brassaï

Roberto Burle Marx

Salvador Dalí

Oswald de Andrade

Thierry De Cordier

Tarsila do Amaral

Óscar Domínguez

Jean Dubuffet

Buby Durini

Max Ernst

Öyvind Fahlström

Peter Fischli et David Weiss

Lucio Fontana

Michel François

Eugen Gabritschevsky

Émile Gallé

Charles Gérard / Le Corbusier

Dominique Gonzalez-Foerster

Félix Gonzalez-Torres

Laurent Grasso

João Maria Gusmão et Pedro Paiva

Hans Haacke

Jim Hodges

Carsten Höller

Rebecca Horn

Peter Hutchinson

Pierre Huyghe

Derek Jarman

Paul Klee

Frans Krajcberg

Tetsumi Kudo

František Kupka

Yayoi Kusama

Félix Labisse

Georges-Louis Le Rouge

Richard Long

François Martig

Maria Martins

André Masson

Corey McCorkle

Sine MacKinnon

David Medalla

Mario Merz

Kathryn Miller

Claude Monet

Teresa Murak

Ernesto Neto

Paul Nicolas

Isamu Noguchi

Georgia O'Keeffe

Gabriel Orozco

Claudio Parmiggiani

Philippe Parreno

Enzo Ragazzini

Arnulf Rainer

Odilon Redon

Albert Renger-Patzsch

Lamberto Scipioni

Kazuo Shiraga

Karl Sims

Valeska Soares

Simon Starling

Dana Steichen

Edward Steichen

Martha Swope

Yves Tanguy

Wolfgang Tillmans

Tindersticks

Thu Van Tran

Jean-Luc Vilmouth

Lois Weinberger

James Whitney

David Wojnarowicz

Jud Yalkut

Avec des documents du la

Fondation Jean Dubuffet

John Craven

Philippe Eggermont

Jean Weber

Avec des ouvrages de la

Bibliothèque

du Muséum national d’histoire

naturelle

Joseph Banks, Daniel Solander

Jacques-Ernest Bulloz

Charles Darwin

Nehemiah Grew

Ernst Haeckel

Charles Lemaire

Jacques Elisée Reclus

Pierre Jean François Turpin

Hendrik Adriaan van Rheede tot

Drakenstein

Nikolaus Joseph von Jacquin

Sur une scénogaphie de

Daniel Steegmann Mangrané

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5.LE CATALOGUE

CATALOGUELe catalogue de l’exposition, qui est aussi un véritable objet graphique multi-sensoriel, est conçu par la graphiste Fanette Mellier en résonnance avec la dimension immersive de Jardin Infini. Cet ouvrage collectif dirigé par Emma Lavigne et Hélène Meisel soumet l’imaginaire du jardin aux recherches et réflexions d’auteurs tels que Patricia Falguières, Arnauld Pierre, Emanuele Quinz ou Bénédicte Ramade.

256 pages, 42 eurosParution le 8 mars 2017

ANTHOLOGIEUne anthologie de textes sur les jardins inaugure une nouvelle collection lancée par le Centre Pompidou-Metz. Elle est l’opportunité, pour certaines expositions thématiques, de diffuser des morceaux de littérature et des écrits d’artistes liés au sujet. Ce florilège de textes, comprenant des passages de fictions, des lettres, des entretiens, des poèmes, des essais, et des autobiographies évoque la proximité du jardinage et de l’écriture, de la promenade et de la lecture. Ne dit-on pas que l’ancêtre du format poche aurait été conçu pour permettre de lire au jardin ?

260 pages, 22,90 eurosParution mars 2017

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Dans le cadre de l’exposition Jardin infini. De Giverny à l’Amazonie, le Centre Pompidou-Metz sort de ses murs et s’associe à la manifestation organisée par la Ville de Metz « L’Art dans les jardins », en proposant la plantation éphémère de trois jardins d’artistes explorant la thématique du mouvement des plantes. Par ailleurs, à l’occasion de l’exposition, le Centre Pompidou-Metz valorise les jardins plantés à ses abords depuis son inauguration : le jardin sud conçu par Pascal Cribier, avec sa canopée basse de prunus formant un mystérieux plafond végétal ; le jardin Jean-Baptiste Keune, pensé par Nicolas Michelin avec l’agence Paso Doble, dont les pelouses ondulées forment des vagues régulières.

METZ, JARDIN DES RÉGATES PETER HUTCHINSON, THROWN ROPE FOR METZ 2017 *Né en 1930, l’artiste américain d’origine anglaise Peter Hutchinson est un artiste majeur du mouvement du Land Art. Egalement présenté dans l’exposition Jardin infini. De Giverny à l’Amazonie, il réactive pour le « Jardin des Régates » de Metz son œuvre Thrown Ropes : un lancé de cordes dessinant au sol le tracé de plates-bandes sinueuses et aléatoires qui seront plantées de fleurs et de pierres.

CENTRE POMPIDOU-METZ, PARVIS LOÏS WEINBERGER, GARDEN *Né en 1947, l’artiste autrichien Lois Weinberger se définit comme un chercheur de terrain. Il participe à la documenta de Kassel en 1997 avec un projet iconique, Railway track, neophytes from South and Southeast Europe, pour lequel il plante le long d’une voie de chemin de fer désaffectée des mauvaises herbes provenant du pourtour méditerranéen et d’Europe de l’Est. À l’heure de la mondialisation, l’opposition distinguant l’indigène du néophyte ne fait plus sens. Usant de moyens anarchiques et intéressé par les phénomènes de végétation spontanée, il réactive un jardin devant le Centre Pompidou-Metz constitué de centaines de pots en plastique remplis de terre et laissés à l’air libre, offerts à l’ensemencement spontané par le vent, les insectes et les oiseaux.

6.QUATRE JARDINS HORS LES

MURS

Peter Hutchinson, Thrown Rope at Highfield Hall, 2015Falmouth, MA USAPhoto credit: Peter Donnelly© Peter Hutchinson

Lois Weinberger, Mobiler Garten, 1994/2014Seaux plastique, terre, végétation spontanéeMerkelpark / Villa Merkel, Esslingen am Neckar (DE)photo: Studio Weinberger / Galerie Salle Principale, Paris

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CENTRE POMPIDOU-METZ, TRIANGLE NORD FRANÇOIS MARTIG, GLEIS 1 *Dans ses films, ses pièces sonores et ses installations, François Martig, jeune artiste et cinéaste belge né en 1978, interroge les politiques économiques, mémorielles et esthétiques qui déterminent secrètement l’environnement. Aux abords immédiats du Centre Pompidou- Metz, François Martig conçoit un jardin nommé Gleis 1. Convoquant l’histoire de la Lorraine, ce jardin est constitué de plantes dites « obsidionales » (du latin obsis, « en état de siège ») qui ont été amenées volontairement ou non en tant de guerre, par les ennemis ou alliés et se sont propagées en Lorraine.

* Ces trois opérations sont réalisées dans le cadre du projet "Noe-Noah" qui sollicite le soutien de l'Union européenne dans le cadre du programme INTERREG V Grande Région (2014-2020)

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MAR. 30.05 - DIM.17.09.2017ANTOINE ESPINASSEAU, VITRINE DES GALERIES LAFAYETTE, METZLes Galeries Lafayette, mécène de Jardin Infini, donnent carte blanche à Antoine Espinasseau pour un hors les murs inscrivant le magasin dans le parcours culturel de la ville. Architecte de formation, Antoine Espinasseau travaille sur le rapport entre le naturel et le domestique. S’inspirant de motifs floraux de papiers peints de l’artiste anglais William Morris (1834-1896), fondateur du mouvement Arts and Crafts, Antoine Espinasseau imagine un jardin artificiel et cinétique pour la vitrine des Galeries Lafayette. Un paysage floral défile continuellement dans un dispositif déjouant la perspective et renouvelant la notion de jardin d’intérieur.

Photographie de la villa Demoiselle, Domaine Vranken Pommery, Experience Pommery # 10, Antoine Espinasseau

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7.MÉDIATION ET

PROGRAMMATION ASSOCIÉEPERFORMANCE

VEN. 17.03 à partir de 18:00

AUX QUATRE VENTS, FRANÇOIS MARTIGJeune artiste belge, François Martig est fasciné par l’histoire des paysages. Son travail invite le spectateur à s’interroger sur le rôle qu’il joue au sein de son environnement. Avec Aux quatre vents, lâcher de ballons remplis de graines, l'artiste dénonce les lobbies de l’industrie agro-alimentaire, qui contrôlent la vente de semences et ne proposent plus certaines variétés anciennes. Pour s’opposer à ce quasi-monopole de quelques multinationales, François Martig réalise des performances. Il récolte des graines anciennes et les diffuse sur le territoire par le biais de pigeons voyageurs, sur les marchés ou, comme ici, au moyen de lâchers de ballons. Le public devient ainsi acteur de cette stratégie de résistance par le biais de méthodes collectives et populaires. Ce projet a ainsi pour ambition de créer de nouveaux paysages aléatoires, de développer la mixité végétale et d’éveiller les consciences. Résistez vous aussi et venez semer aux quatre vents ces graines interdites en participant au lâcher de ballon de François Martig !PARVIS DU CENTRE POMPIDOU-METZAccès libre

EN FAMILLE À l’occasion de l’ouverture de l’exposition Jardin infini, venez profiter en famille ou entre amis d’activités et d’ateliers animés par des artistes. Chasse aux fleurs, jardinage ou création de fresques végétales en papier, il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges !

SAM. 18.03 10:00 / DIM. 19.03 10:00

CHASSE AUX FLEURS, NICOLAS PINIERMuni d’un appareil photo et d’un calepin, suivez les traces Nicolas Pinier, « explorateur en botanique culturelle », et partez à la recherche de motifs floraux dans les rues de Metz. Grâce à vos clichés et à leur localisation, l’artiste réalisera une cartographie florale de la ville présentée sur le palier de la galerie 1.

150’ – Tarif : 4 € (tarif de la visite, gratuité pour les titulaires du PASS-M et PASS-M jeune)Inscription obligatoire (sous réserve des places disponibles)RDV DEVANT L’HÔTEL DE VILLE DE METZ, PLACE D’ARMES MUNIS DE VOS BILLETS ET RETOUR AU CENTRE POMPIDOU-METZ

DIM. 19.03 – 10:00 + 15:00

PAPIERS DÉCOUPÉS, SARAH POULAINAprès une formation à l'École des Beaux Arts de Caen, Sarah Poulain a choisi de mettre son goût de la fabrication artisanale et son intérêt pour le papier au service de ses illustrations en remettant à l’honneur la technique traditionnelle du papier découpé.Elle propose un atelier d'initiation où parents et enfants à partir de 5 ans pourront créer ensemble de petites serres en papier et les végétaux qu’elles abritent.SALLE DE CONFÉRENCE

90’ – Tarif : 5 € ( en + du billet d'entrée pour les + de 25 ans)

François Martig, Aux quatre vents © François Martig

Morpho Cypris, Explorateur en botanique culturel, Nicolas Pinier, bourse Jeune création, Conseil Général de la Moselle, Berlin, Allemagne, 2002-2003© Nicolas Pinier

Sarah Poulain, Grande serre de Nantes, 2016création réalisée à la main© crédit Sarah Poulain

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WEEK-END DE L’ART CONTEMPORAIN EN GRAND ESTVISITE GUIDÉE

SAM. 18.03 14:00 : suivi d’une visite guidée de la Galerie Modulab, Metz

DIM. 19.03 14:00 : suivi d’une visite guidée de La Conserverie, Metz

JARDIN INFINIÀ l’occasion du premier Week-end de l’art contemporain en Grand Est, découvrez l’exposition, guidés par les commissaires Emma Lavigne et Hélène Meisel, avant de rejoindre les autres lieux de l'art contemporain à Metz.GALERIES 2 & 3180’ - Visite gratuite, billet d’entrée aux expositions requisInscriptions auprès du réseau LORA : 06 43 83 65 50 / [email protected] partenariat avec le réseau LORA.

LECTURE

DIM. 09.04 11:00

JARDIN INFINI, UNE ANTHOLOGIEDans le cadre du festival « Le Livre à Metz - Littérature & Journalisme », une lecture de certains extraits de cette anthologie est proposée dans l’exposition.GALERIE 2120’ – Entrée libre dans la limite des places disponibles sur présentation du billet d'expositionEn partenariat avec le festival « Le Livre à Metz - Littérature & Journalisme » 06.04 > 09.04.16

EN FAMILLE

LANCEMENT LE SAM. 13.05 15:00 en présence de l’artiste |

JARDIN SUSPENDU, ZAÏMOZaïmo travaille entre Épinal et Strasbourg. À la fois artiste et paysagiste de formation, il propose de créer au Centre Pompidou-Metz un jardin suspendu participatif. Chacun pourra, à l’aide du matériel fourni, réaliser sa plantation et contribuer au projet.Retrouvez Zaïmo pour d’autres ateliers de jardinage : toutes les informations sur centrepompidou-metz.frJARDIN SUDAccès libreParticipation possible jusqu’à l’achèvement de l’installation.

En partenariat avec les Incroyables Comestibles de Metz. DANSE

JEU. 29.06 20:00

LE SACRE DU PRINTEMPS, OPÉRA-THÉÂTRE DE METZ MÉTROPOLE CHORÉGRAPHIE DE RALF ROSSAPARVIS DU CENTRE POMPIDOU-METZ40’ – Accès libreLe Sacre du Printemps est un ballet composé par Igor Stravinsky entre 1911 et 1913. Il est créé le 29 mai 1913 à Paris, au Théâtre des Champs-Elysées, par l’orchestre des Ballets Russes de Serge de Diaghilev. La chorégraphie est signée Vaslav Nijinsky qui opère une véritable révolution chorégraphique. Le ballet raconte un rite païen, un sacrifice humain.En partenariat avec la ville de Metz dans le cadre du festival « Ondes messines » 28.06 > 02.07.16metz.fr

PROJECTION (10')

JEU. 29.06 19:00

MOTHLIGHT - THE GARDEN OF EARTHLY DELIGHTS DE STAN BRAKHAGEProjection des films Mothlight (16 mm, silencieux, 4', 1963) et The Garden of Earthly Delights (1981) du cinéaste expérimental Stan Brakhage. PARVIS DU CENTRE POMPIDOU-METZ

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

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ZAÏMO, SAMARE, 2017 © ZAïMO

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CINÉ-CONCERT

JEU. 29.06 22:30FESTIVAL ONDES MESSINESMINUTE BODIES, TINDERSTICKS |

Le Centre Pompidou-Metz et la ville de Metz se sont associés dans le cadre du Festival Ondes Messines pour partager une soirée riche en propositions artistiques innovantes au croisement des musiques et du numérique. Stuart Staples, chanteur et compositeur du groupe anglais Tindersticks, a découvert récemment les films de Frank Percy Smith, naturaliste et documentariste du début du XXe siècle. Pionnier de nombreuses techniques macrophotographiques, Percy Smith réalise en 1910 La naissance d’une fleur, puis de 1922 à 1933 la série Secrets de la nature. À partir de ses images révolutionnaires et hypnotiques, Stuart Staples a réalisé un film et composé une bande-son sur mesure, qu’il a intitulés Minute Bodies.Cheminant sur les traces de Lee Hazlewood, Leonard Cohen, Townes Van Zandt ou Nick Cave, le groupe signe un son rock indépendant mâtiné de groove et de soul. La voix de crooner de Stuart Staples se pose avec légèreté sur les accords de guitare, la mélodie du clavier et le rythme cadencé des percussions.PARVIS DU CENTRE POMPIDOU-METZ120’ – Accès libreEn partenariat avec la ville de Metz dans le cadre du festival « Ondes messines » 28.06>02.07.16metz.fr

JOURNÉE D’ÉTUDE

VEN. 30.06 11:00 - 20:00

LABORATOIRE ESPACE-CERVEAULe Centre Pompidou-Metz accueille pour la deuxième fois le Laboratoire espace-cerveau. Initié en 2009 par l’artiste Ann Veronica Janssens et Nathalie Ergino, directrice de l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, ce projet de recherche transdisciplinaire réunit les réflexions et les expériences d’artistes et de chercheurs en biologie, géologie, histoire de l'art, philosophie, etc., autour des liens entre espace, temps et cerveau. Depuis novembre 2016, le laboratoire étend son champ d’exploration aux liens organiques qui unissent l’humain au cosmos, recherchant des visions alternatives à celle centrée sur l’homme. Pour la Station 11, les chercheurs invités et les participants sont rassemblés autour de l’exposition Jardin Infini pour envisager comment le jardin, parcelle de nature close, devient la matrice d’éléments qui dépassent ses frontières.STUDIOEntrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription obligatoire : [email protected] / +33 (0)3 87 15 17 17En partenariat avec l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne

JOURNÉE D’ÉTUDE

SAM. 01.07 11:00 - 19:00

JARDINS : LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE DE L’ART« Plasticiens-jardiniers », « chorégraphes-paysagistes », « cultivateurs de sons », de nombreux artistes s’intéressent au jardin. Cet intérêt pourrait témoigner d’une volonté de transition écologique. Envisagé comme un microcosme, le jardin serait le lieu privilégié d'une expérimentation dont la richesse viendrait des interactions entre imaginaire, société et nature. Le jardin pose aussi la question du « génie naturel », selon l’expression de Gilles Clément. Après une promenade sonore et une visite de l’exposition, cette journée se poursuivra avec une performance dansée de Catherine Contour, puis une conférence-débat réunissant des artistes ainsi que des spécialistes des arts, des jardins et de l’écologie.AUDITORIUM WENDELEntrée libre dans la limite des places disponiblesEn partenariat avec le Labex Arts-H2H

VISITES EN TANDEM

SAM. 01.07 11:00 + 15:00

JARDIN INFINI Menées de concert par un historien d'art et un spécialiste invité, les visites en tandem font dialoguer les disciplines qui se côtoient dans l’exposition. Frédéric Pautz, directeur des Jardins botaniques du Grand Nancy et de l'Université de Lorraine, et la co-commissaire de l'exposition, Hélène Meisel, vous font découvrir les fleurs, les plantes, les arbres et toutes les énigmes végétales qui jalonnent l’exposition Jardin infini.Visuel : João Maria Gusmão et Pedro Paiva, Fruit Polyhedron, 2009 © João Maria Gusmão et Pedro Paiva. Courtesy des artistesGALERIE 190’ - Entrée libre sur présentation d’un billet d’accès aux expositions du jour. Inscriptions sur place le jour même.En partenariat avec le jardin botanique de Nancy

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CINÉMA EN PLEIN AIR

JEU. 13.07 22:30

DEMAIN, MÉLANIE LAURENT (2000)Dans ce documentaire, l’actrice et réalisatrice Mélanie Laurent et le militant écologiste Cyril Dion sillonnent la planète, caméra à la main, pour témoigner des solutions proposées par des citoyens pour lutter contre le réchauffement climatique. Durant leur voyage, ils rencontrent les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation, pour faire émerger ce que pourrait être le monde de demain.

PARVIS DU CENTRE POMPIDOU-METZ120’ - Entrée libre dans la limite des places disponibles

19.05 - 17.09L'ART DANS LES JARDINSEn partenariat avec la Ville de MetzMARIE-HÉLÈNE RICHARD, ARTISTE FRANÇAISE, AVEC "FOREVER BIS" AU JARDIN BOTANIQUEPETER HUTCHINSON, ARTISTE BRITANNIQUE, AVEC "THROW ROPE – CORDES LANCÉES, DE 1972 À AUJOURD'HUI" DANS LES JARDINS DES RÉGATESFRANCOIS MARTIG, ARTISTE BELGE, AVEC "GLEIS 1, LE LABORATOIRE DU PAYSAGE" DANS LE TRIANGLE NORD DES JARDINS DU CENTRE POMPIDOU-METZLOIS WEINBERGER, ARTISTE AUTRICHIEN, AVEC "GARDEN" SUR LE PARVIS DU CENTRE POMPIDOU-METZ

WEEK-END INAUGURAL

01.06 + 02.06 + 03.06 + 04.06150 ANS DU JARDIN BOTANIQUEVendredi 2 juin16:00 , Inauguration exposition "Metz , cité végétale en 2150", jardins de l'EsplanadeInauguration de l'exposition de Luc Schuiten, architecte utopiste belge, dans les jardins de l' Esplanade. Il s'agira du panorama de "Metz, cité végétale en 2150".Une vision prospective de Metz à l'horizon de 2150 selon le concept des Cités végatales : à quoi pourrait ressembler une ville construite avec des matériaux provenant du monde vivant et s'sinpirant des nombreux écosystèmes?Entrée libre, exposition sur l'espace urabin visible 24/24. Exposition du 02.06 au 29.10.2017

17:30, Conférence de Luc Schuiten "Vers une cité végétale", Auditorium Centre Pompidou-Metz"Vers une cité végétale" est la réflexion de l'architecte Luc Shuiten sur des formes possibles d'habitat et de fonctionnements urbains futuristes, qui s'est élaborée dans le souci des réalistés et des nécéssités matérielles du vivant. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Environ 1h30

21:45, Ciné en plein-air, Jardin botaniqueProjection de "il était une fois" de Luc Jacquet commenté par M. Francis Hallé, éminent botaniste. Pour la première fois, uen forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la premièr epousse à l'épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, pas moins de sept siècles s'écoulent sous nos yeux. Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmisssion, de la poésie et de la magie visuelle. "Il était une forêt" offre une plongée exceptionnelle dans ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme - du plus petit au plus grand - connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel. Gratuit. Durée : 2h

Samedi 3 juin,15:00 à 19:00 , Opéra-Théâtre de MetzTables rondes et conférences, entre autres avec la participation de Luc Schuiten, de Francis Hallé, botaniste-écrivain spécialiste de la forêt tropicale, et Frédéric Pautz, Directeur du Jardin botanique, Jean-Marie Pelt de Nancy, ainsi qu'une interview de Gilles Clément, architecte-paysagiste jardinier. Echanges autour du fantastisque patrimoine végétal de Metz.Entrée libre dans la limite des places disponibles. Durée : 3h

à partir de 20:30, concert, Jardin botaniqueEntrée libre. Durée : 3h

Journée familiale à partir de 11:00, puis toute l'après-midi Jardin botaniqueProgramme d'animations dans le Jardin botanique comprenant concerts, lectures de contes, siestes sonores, balades musicales, nombreuses expositions pédagogiques, etc.Entrée

17h30Spectacle de clôture du week-end inaugural.Entrée libre

Exposition temporaire d'une collection botanique sur les plantes carnivores, du 2.06 au 29.10.2017, au Jardin botanique.

© Droits réservés

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8.AUTOUR DE L'EXPOSITION

VISITES GUIDÉES

TOUS LES VEN, SAM ET DIMTOUS LES JOURS PENDANT LES VACANCES SCOLAIRES DE LA ZONE BDANS LES GALERIESChaque weekend, les visiteurs sont invités à partir à la découverte des expositions temporaires du Centre Pompidou-Metz. En famille ou entre amis, le Centre Pompidou-Metz leur propose de percer les mystères des chefs-d’œuvre de l'histoire de l'art moderne et contemporain, accompagnés par un conférencier.Pour connaître la programmation des visites guidées, consulter le site internet : http://www.centrepompidou-metz.fr/visites-guid-es

GRANDE NEF60' - Tarif : 4€ (achat des billets sur place en complément du billet d'entrée)

JEUNES PUBLICSUn programme d'activités est proposé tout au long de l'année en lien avec les expositions, sous la forme d'ateliers et/ou de visites guidées par des médiateurs jeunes publics : une occasion pour les petits d'éveiller leur sensibilité et de développer leur sens critique, et pour les plus grands de cultiver leur créativité.

DIM. 19.0310:00VISITE

CHASSE AUX FLEURS, NICOLAS PINIER L’artiste messin Nicolas Pinier invite les enfants et leurs familles à le suivre dans une exploration "botanique" de la ville de Metz. Muni d'un apapreil photo et d'un calepin, les participants s'aventurent à la recherche de motifs floraux dans les rues de la ville. Grâce aux clichés réalisés et à leur localisation, l'artiste réalisera une cartographie florale de la ville qui sera présentée sur le pallier de la Galerie 1.

Accessible à partir de 6 ans. Durée 120'. Tarif 4€ (tarif de la visite, gratuité pour les titulaires du PASS M et PASS-M Jeune)Inscriptions en ligne et sur place le jour même (sous réserve des places disponibles)

DIM. 19.0310:00 et 15:00

PAPIERS DÉCOUPÉS, SARAH POULAINLa créatrice Sarah Poulain, diplômée de l’École des Beaux Arts de Caen, a choisi de mettre son goût du papier et de la fabrication artisanale au service de l’illustration en recourant à une technique traditionnelle : le papier découpé. Pourl’exposition Jardin Infini elle initie enfants et parents à la création de délicates serres de papier.

Accessible à partir de 5 ans. Durée : 90'. Tarif 5€ (en + du billet d’entrée pour les + de 25 ans )Inscriptions en ligne et sur place le jour même (sous réserve des places disponibles)

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JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

SAM + DIM / 18.03 - 25.06.201711:00 : 5-7 ANS14:00 + 16:00 : 8-12 ANS

EXTRAORDINAIRE HERBIER, NICOLAS PINIERNicolas Pinier a imaginé une petite fabrique de plantes à inventer. À partir des motifs floraux repérés sur les œuvres lors de leur visite de l’exposition Jardin infini, les enfants créent de nouvelles espèces végétales. À l’aide de ciseaux, feutres, crayons, ils hybrident les formes et répertorient ces plantes originales dans un herbier extraordinaire.

ATELIER 5-12 ANS90' - Tarif : 5€

STAGE 3 JOURS 19.04 - 21.04 10:00 > 11:303 x 90’, 15 €Inscriptions en ligne et sur place, sous réserve des places disponibles.

Les places sont limitées à 8 enfants par atelier pour les 5-7 ans et à 12 enfants par atelier pour les 8-12 ans.Horaires supplémentaires pendant les vacances scolaires de la zone B pour les 5-7 ans le MER. de 14h à 15h30 et pour les 8-12 ans le LUN. + JEU. + VEN. de 14h à 15h30.

13.05 – 28.08.2017ATELIER EN FAMILLEWEEK-END INAUGURAL : SAM.13.05 + DIM.14.05

LE JARDIN SUSPENDU, ZAÏMOPaysagiste de formation, l’artiste ZAÏMO inaugure une œuvre participative dans le jardin Sud du Centre Pompidou-Metz. En collaboration avec l’association messine Les incroyables comestibles, qui fait de la ville un immense jardin partagé, cet artiste d’Epinal membre du collectif Le 46 propose aux visiteurs du Centre Pompidou-Metz de poursuivre l’exposition Jardin infini en expérimentant le principe d’un jardin communautaire qui devient l’œuvre de tous. En famille ou entre amis, chacun peut ainsi contribuer à la transformation de ce jardin suspendu en apportant son sac de terre ou ses plantations. Pensé comme une œuvre évoluant au fil de l’exposition, l’artiste réserve de surprenantes créations pour les enfants.

JARDIN SUD DU CENTRE POMPIDOU-METZAccès libre.

21.04 – 04.06.2017SAM + DIM13:00 - 18:00

SANS GRAVITÉ, BENJAMIN ROITitulaire d’un diplôme de photographie, Benjamin Roi se consacre depuis 2010 . Pour Jardin infini, il imagine une installation de confettis multicolores virevoltant sous des ventilateurs Sans gravité (2016). En lien avec le jardin et la botanique, les confettis sont ici d’un camaïeu vert qui rappelle les prairies verdoyantes. Les adolescents peuvent manipuler des ventilateurs, sur roulettes pour moduler et orienter le souffle du vent. Des outils sont également à leur disposition afin de modeler un paysage éphémère.

Pour retrouver la programmation de la Capsule, espace 13-16 ans, consulter le site internet.

LA CAPSULE, ESPACE 13-16 ANSEn continu - Accès libre

Accès libre et gartuit, sous réserve des places disponibles.Instagram : capsule_centrepompidoumetzHoraires supplémentaires pendant les vacances scolaires de la zone B : le LUN. + MER.+ JEU. + VEN.

JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

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Le Centre Pompidou-Metz constitue le premier exemple de décentralisation d'une grande institution culturelle nationale, le Centre Pompidou, en partenariat avec les collectivités territoriales. Institution autonome, le Centre Pompidou-Metz

bénéficie de l'expérience, du savoir-faire et de la renommée internationale du Centre Pompidou. Il partage avec son aîné les valeurs d'innovation, de générosité, de pluridisciplinarité et d'ouverture à tous les publics.

Le Centre Pompidou-Metz réalise des expositions temporaires fondées sur des prêts issus de la collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, qui est, avec plus de 120 000 œuvres, la plus importante collection

d'art moderne et contemporain en Europe et la deuxième au monde.

Il développe également des partenariats avec des institutions muséales du monde entier. En prolongement de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz propose des spectacles de danse, des concerts, du cinéma et des conférences.

Il bénéficie du soutien de Wendel, mécène fondateur.

En partenariat média avec

Mécènes de l'exposition

Certaines créations et propositions de cette exposition sont réalisées dans le cadre du projet "NOE-NOAH". Cette opération bénéficie du soutien de l'Union Européenne

dans le cadre du programme INTERREG V Grande Région (2014-2020)

En partenariat avec « l’Art dans les Jardins » et « Les 150 ans du Jardin botanique de Metz »organisés par la ville de Metz

9.LES PARTENAIRES

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24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCETél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87Web : www.carrenoir.com

VOYAGES SNCF.COMSNC_12_0000_Logo201231/08/2012

ÉQUIVALENCES QUADRI

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

FOND BLANC, OMBRE NOIR 30 %

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JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

Wendel, Mécène fondateur du Centre Pompidou-Metz

Wendel est engagée depuis 2010 auprès du Centre Pompidou-Metz. Depuis l’ouverture du Centre en 2010, Wendel a souhaité soutenir une institution emblématique dont le rayonnement culturel touche le plus grand nombre. En raison de son engagement depuis de longues années en faveur de la culture, Wendel a reçu le titre de Grand mécène de la culture en 2012.

Wendel est l'une des toutes premières sociétés d'investissement cotées en Europe. Elle exerce le métier d'investisseur de long terme qui nécessite un engagement actionnarial qui nourrit la confiance, une attention permanente à l’innovation, au développement durable et aux diversifications prometteuses. Wendel a pour savoir-faire de choisir des sociétés leaders, comme celles dont il est actuellement actionnaire : Bureau Veritas, Saint-Gobain, IHS, Constantia Flexibles, Allied Universal, Cromology, Stahl, CSP Technologies, Tsebo, Mecatherm ou encore Saham Group.

Créé en 1704 en Lorraine, le groupe Wendel s'est développé pendant 270 ans dans diverses activités, notamment sidérurgiques, avant de se consacrer au métier d'investisseur de long terme à la fin des années 1970.

Le Groupe est soutenu par son actionnaire familial de référence, composé de plus de mille actionnaires de la famille Wendel réunis au sein de la société familiale Wendel-Participations, actionnaire à hauteur de plus de 36 % du groupe Wendel.

Contact journalistes

Christine Anglade-Pirzadeh : + 33 (0) 1 42 85 63 24 [email protected]

Caroline Decaux + 33 (0) 1 42 85 91 27 [email protected]

www.wendelgroup.com

JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

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Le Groupe UEM,partenaire de l’exposition Jardin Infini

Fournisseur d’énergie depuis 1901, sur Metz et 138 communes environnantes, UEM est fière de s’associer à l’exposition Jardin Infini, qui invitera le public à cheminer à travers les nombreuses oeuvres de cette exposition, comme dans un paysage inconnu et sans limite, complété par un parcours ouvert sur la belle ville de Metz et ses trois jardins d’artistes hors les murs.

Reconnu pour son investissement dans la vie quotidienne locale, son engagement auprès des institutions culturelles et son implication en faveur de la biodiversité par l’intermédiaire notamment de sa fondation d’entreprise, le Groupe UEM se devait de soutenir un événement aussi important que l’exposition Jardin Infini.

Mécène du Centre-Pompidou Metz, le Groupe UEM poursuit ainsi son partenariat initié dès 2010 avec ce lieu culturel et artistique au rayonnement national et international.

Le Groupe UEM est notamment partenaire des ateliers dédiés aux enfants de 5 à 12 ans, dont l’objectif est de se familiariser avec l’art moderne et contemporain, tout en conjuguant activités pédagogiques, création et rencontre avec des artistes.

Ce nouveau partenariat avec le Centre Pompidou Metz permettra au Groupe UEM de poursuivre ses actions en faveur de la diffusion de la culture et de contribuer, à sa façon, à ce que la Ville de Metz devienne l’une des capitales de l’Art Contemporain.

À propos d’UEMUEM est la première Entreprise Locale de Distribution indépendante française. Elle fournit de l’énergie à 160 000 clients dont 15 000 clients professionnels. L’entreprise est depuis longtemps inscrite dans une démarche de développement durable et produit de l’électricité renouvelable à partir de ses 3 centrales hydro-électriques réparties sur la Moselle et de son unité biomasse inaugurée en 2013.Elle fait partie du groupe UEM, qui est constitué de 5 entités (UEM, URM, énergem, énergreen production, efluid) et emploie 600 personnes.Le groupe UEM est un acteur incontournable de l’économie locale et régionale.

Contacts presse :UEMClaire LARDIN / Valérie COZETTE LE BAIL2, place du Pontiffroy – 57 000 METZTél : 03 87 34 45 48 / 03 87 34 37 58Mail : [email protected] / [email protected]

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JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

10.VISUELS DISPONIBLES

POUR LA PRESSE

Des visuels d'œuvres, parmi lesquels les visuels ci-après, sont téléchargeables en ligne à l'adresse suivante :centrepompidou-metz.fr/phototheque

Nom d'utilisateur : presse Mot de passe : Pomp1d57

Max Ernst, Pétales et jardin de la nymphe Ancolie, 1934

Huile sur enduit, transférée sur panneaux de bois ; 415 x 531 cm

Kunsthaus Zürich

© Adagp, Paris, 2016

František Kupka, Printemps cosmique I, 1913-1914

Huile sur toile, 115 × 125 cm

Prague, Národní Galerie v Praze

© Adagp, Paris, 2016

akg-images / Universal Images Group / Sovfoto \ UIG

Hilma af Klint, The Birch [Le Bouleau], 1922Aquarelle sur papier, 17,3 × 24,9 cm

Järna, The Hilma af Klint Foundation

HaK 639

© The Hilma af Klint Foundation

Photo Albin Dahlström / Moderna Museet

Jean Dubuffet, Jardin au sol, 1958Éléments botaniques, 24,5 x 37,5 cm

Collection Fondation Dubuffet, Paris

© Fondation Dubuffet/ADAGP, Paris

Pierre Bonnard, L'atelier au mimosa, hiver 1939, octobre 1946

Peinture, huile sur toile, 127,5 x 127,5 cm

Paris, Centre Pompidou - Musée national d'art moderne

© Adagp, Paris 2016

Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais

/ Philippe Migeat

Edward Steichen, Sunflowers Seeds (« Graines de tournesol »), vers 1925-1930Épreuve gélatino-argentique, 34,9 × 27,3 cm

Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne

© The estate of Edward Steichen / ADAGP, Paris, 2016

Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais

/ Georges Meguerditchian

JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

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Albert Renger-Patzsch, Fingerhut [Digitale], 1928

Épreuve gélatino-argentique, 23,1 x 16,6 cm

Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne

© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Guy Carrard/Dist. RMN-GP

© Albert Renger-Patz-Archiv / Ann und Jürgen Wilde / Adagp,

Paris, 2016

Tetsumi Kudo, Grafted Garden / Pollution-cultivation-nouvelle écologie [Jardin greffé / Pollution-Cultivation-Nouvelle écologie],

1970-1971Installation

Métal, contreplaqué, isorel, fleurs plastiques, lumière noire

électronique, cheveux artificiels, grillage, ampoules, ficelles,

écriteau avec texte, 270 x 430 cm

Paris, Centre Pompidou - Musée national d'art moderne

© Adagp, Paris, 2016

Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais

/ Georges Meguerditchian

Émile Gallé, Pot couvert : Eaux dormantesParis, musée d'Orsay

Photo © Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Jim Purcell

Michel François, L. à la datura, 1998Affiche, Impression sur papier, 180 x 120 cm

Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne

© Adagp, Paris, 2016

Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais

/ Philippe Migeat

Gabriel Orozco, Color Travels through Flowers, 1995 (détail)

Teinture sur papier, dimensions variables

Courtesy de l’artiste, Marian Goodman Gallery, New York et

Chantal Crousel, Paris

© Gabriel Orozco

Jean Dubuffet à Vence, 1959Épreuve photographique, 24 x 18 cm

© Archives Fondation Dubuffet / photographie : John Craven

David Wojnarowicz, I Feel a Vague Nausea, 1990

Photographie noir et blanc, acrylique, corde, texte sur panneau,

152,4 × 121,92 cm

New York, collection Michael Hoeh

© The Estate of David Wojnarowicz / P.P.O.W. Gallery , New York

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JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

João Maria Gusmão et Pedro Paiva, Fruit Polyhedron, 2009

Film cinématographique 35 mm, couleur, silencieux, 2’55’’

Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne

Achat, 2015

AM 2015-F8

© João Maria Gusmão et Pedro Paiva

Courtesy des artistes

Hans Haacke, Directed Growth, 1972Installation, Plants de haricots, fil de nylon et métal. Dimensions

variables

Museum Haus Lange, Krefeld

© Hans Haacke / Adagp, Paris 2016. Courtesy the artist and

Paula Cooper Gallery, New York

Pierre Huyghe, Nymphéas Transplant, (Fall 1917), 2014

Écosystème de l’étang de Giverny, 200,5 × 143,5 × 128,5 cm

Courtesy de l’artiste

© Adagp, Paris, 2016

Photo credit: Alex Delfanne

Ernesto NETO, Flower Crystal Power, 2014Vue d'installation d'Ernesto Neto: Gratitude à Aspen Art

Museum, Aspen, 2014

Photographe : Tony Prikryl

Courtesy the artist and Tanya Bonakdar Gallery

Anonyme, L'étang des nymphéas à GivernyParis, musée d'Orsay

Photo © Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice

Schmidt

Peter Hutchinson, Berlin-Aruba, 1992Photographies couleurs, craies grasses, 102 x 141 cm

Collection FRAC Limousin

© Peter Hutchinson

Mario Merz, Tavolo a Spirale in Tubolare di Ferro per Festino di Giornali Datati il Giorno

del Festino, 1976 Métal, verre, pierre, fagot, fruits, légumes

Hauteur : 70/200 cm, Ø 630 cm

Collection Kunstmuseum Wolfsburg

© ADAGP, Paris 2016

Simon Starling, Island For Weeds (Prototype) [« Île pour mauvaises herbes (prototype) »],

2003 Terre, rhododendrons, eau, tuyaux en plastique, métal, système

à pression autorégulée, 244 × 610 × 366 cm

Vue d'installation au Pavillon Écossais, Biennale de Venise, 2003

Courtesy de l’artiste et The Modern Institute, Andrew Hamilton /

Toby Webster Ltd, Glasgow

© Simon Starling

Photo: Jeremy Hardman-Jones

JARDIN INFINI DE GIVERNY À L’AMAZONIE

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CENTRE POMPIDOU-METZ

Diane JunquaResponsable du pôle Communication et Développement

Téléphone : +33 (0)3 87 15 39 [email protected]

Presse régionale

Alexandra PersonChargée de Communication et Presse

Téléphone : +33 (0)3 87 15 39 [email protected]

Presse nationale et internationale

Pénélope PoncheletTéléphone : + 33 (1) 42 72 60 [email protected]

10.CONTACTS PRESSE