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DU MÊME AUTEUR, AUX ÉDITIONS LEDUC.S

Mes petites recettes magiques au curcuma, 2011.Petits plats maison pour jeunes enfants (avec Isabelle Delaleu), 2010.Le régime CG minceur (avec Anne Dufour), 2008.

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© 2012 LEDUC.S Éditions17, rue du Regard

75006 Paris – FranceE-mail : [email protected]

ISBN : 978-2-84899-570-0

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Sommaire

Introduction 7

Le gingembre, un condensé d’énergie et un partenaire minceur ! 11

Bien le choisir, le conserver et l’utiliser 17

13 raisons de consommer du gingembre 23

La cooking list : 10 amis santé du gingembre dans la cuisine de tous les jours 35

Mes recettes magiques au gingembre 53

Table des matières 201

Introduction

Le gingembre, c’est le sujet brûlant en ces temps mo roses. On lui prête toutes les vertus : on le dit aphro disiaque, amincissant miracle, tonique prodige… Rien que cela ! Mais ce sont surtout ses vertus antioxydantes qui attirent l’attention aujourd’hui ; il serait l’un des aliments anti-cancer et antivieillissement les plus effi caces. La poudre de gingembre est classée en troisième position sur 1 000 aliments* pour sa richesse en antioxydants (pas moins de quarante molécules anti oxydantes !). C’est dire si le gingembre est un partenaire santé remarquable. Sans parler de son goût inimitable : frais, épicé, citronné…

Très employé dans la cuisine asiatique (chinoise, japo-naise, thaïlandaise…), c’est aussi l’un des condiments essentiels de la cuisine indienne. Dans la tradition

* Halvorsen BL, Carlsen MH, et al. Content of redox-active compounds (ie, antioxidants) in foods consumed in the United States. Am J Clin Nutr 2006 ;84 :95-135.

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MES PETITES RECETTES MAGIQUES AU GINGEMBRE

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japonaise, le gingembre mariné ou gari accompagne les sushis pour rafraîchir le palais entre deux bouchées. En pâtisserie, il parfume merveilleusement le pain d’épices, les sablés – dont les fameux spéculoos –, les smoothies ou les sorbets. Sans oublier le « Ginger ale », une boisson gazeuse sans alcool canadienne qui a donné naissance au fameux « Canada Dry ».

L’épice oubliée

Curieusement, le gingembre était plus familier dans nos contrées au Moyen Âge, où il avait une importance comparable à celle du poivre, tout en étant très cher. On le retrouvait alors sous la forme d’une boisson à base de vin de vigne et de miel, l’hypocras, mais aussi dans de nombreuses liqueurs, dont l’une est encore fabriquée à Jarnac, dans le département de la Charente. Les Français d’alors appréciaient sa saveur piquante qui dissimulait les effets de la conservation diffi cile des aliments. Importé des Indes à l’origine, il fut ensuite cultivé intensément par les colons espagnols dans les Caraïbes et se glissa peu à peu dans de nombreux plats.

Aujourd’hui, le gingembre s’est fait plus rare. Il pâtit de l’image d’une épice trop exotique pour être facilement introduite dans les repas quotidiens. Idée fausse s’il en est, le gingembre est un allié précieux pour les pannes d’inspiration aux fourneaux. Une pincée saupoudrée dans une soupe de carotte ou sur un rôti de porc et la vie reprend des couleurs. Car la première vertu du gingembre est indéniablement de réchauffer les corps et les cœurs ! Il doit cette propriété à la présence de

INTRODUCTION

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composés phénoliques responsables d’un agréable effet chaleur.

Mais le succès de cette racine au goût si particu-lier est sans conteste lié à sa réputation de puissant aphrodisiaque. Madame du Barry, la dernière favo-rite de Louis XV en donnait à chacun de ses amants. L’histoire ne dit pas si l’épice fut le secret de sa fulgu-rante ascension de petite-fi lle de rôtisseur à comtesse et maîtresse du roi. Quoi qu’il en soit, le mythe du gingembre ami des amants était lancé… il est toujours vivace aujourd’hui sans n’avoir jamais été validé par des recherches sérieuses. La faculté ne l’a pour l’instant offi ciellement répertorié que pour son effet sur… le mal des transports !

Le gingembre mérite bien plus qu’une incursion annuelle dans nos assiettes le jour de la Saint-Valentin ! Frais ou en poudre, il est bon marché et facile à conserver. Son goût inimitable nous réchauffe, même au cœur de l’hiver. Les chercheurs lui prédisent de plus en plus d’effets santé. En somme plus de 100 raisons de le glisser dans tous vos plats.

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Le gingembre, un condensé d’énergie

et un partenaire minceur !

Un peu d’histoire et de botanique

Le mot gingembre vient du sanskrit singabera qui signifi e « en forme de corne ». Utilisé depuis 6 000 ans, le gingembre est la pierre angulaire des médecines ayurvédique et chinoise. Dans le passé, les Grecs le recommandaient pour lutter contre les problèmes digestifs. En Égypte antique, il est employé dans le processus de momifi cation. Plus tard, ce seront ses vertus dynamisantes qui seront mises en avant…


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Le commerce de l’épice blanche entre l’Asie du Sud et le bassin méditerranéen était déjà pratiqué par les marchands arabes du temps de l’Empire romain. Les impôts prélevés sur ce négoce lucratif du gingembre représentaient d’ailleurs une part importante des revenus de l’Empire romain. Les Arabes nommaient le gingembre zangabil, d’où le nom de Zanzibar pour désigner l’île aux mille épices. La quasi-totalité des noms du gingembre en Europe descendent du latin zingiber, lui-même emprunté au grec zingiberis.

Ce sont les Espagnols qui ont introduit la culture du gingembre dans les Caraïbes au début du XVIe siècle. De nos jours, la Jamaïque est encore l’un des principaux producteurs mondiaux de cette épice, après l’Inde et la Chine. Et le gingembre, tout comme le curcuma, un rhizome de la même famille, pousse un peu partout : Inde, Chine, Caraïbes, Afrique, Australie… et même en Europe, pour peu que le sol soit riche et le climat, chaud et humide.

Le rhizome est très riche en amidon. Il contient des protéines, des graisses et renferme de 1 à 4 % d’huile et de résine. La composition de l’huile essentielle varie selon la provenance géographique, mais on retrouve des composés odorants (sesquiterpènes) communs (comme le zingiberène, le curcumène, le camphène, le bisabolène, le citral et le linalol). Elle entre dans la recette de nombreux parfums. L’impression de feu (pseudo-chaleur) lors de la consommation de gingembre est due à la présence de shogaol (plus concentré dans la poudre de gingembre), de paradol, de zingérone et de gingérol – constituant majeur du gingembre frais.

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LE GINGEMBRE, UN CONDENSÉ D’ÉNERGIE ET UN PARTENAIRE MINCEUR !

Le gingembre comprend une centaine d’espèces. Le Zingiber offi cinale, le plus cultivé, est une plante vivace tropicale, du genre des Zingiber et de la famille des Zingiberaceae. Sa partie herbacée peut atteindre environ 1 mètre. Ses feuilles sont allongées en biseau et ses fl eurs blanches et jaunes ponctuées de rouge sur les lèvres. Il s’agit d’une plante pérenne qui produit des rhizomes (racines latérales souterraines). Le rhizome est récolté 8 à 10 mois après que les parties aériennes de la plante soient fanées. Il peut être arraché plus tôt, pour un usage frais ou confi t (5 à 6 mois). Le rhizome est plongé dans de l’eau très chaude, puis coupé en morceaux et gratté pour supprimer les racines et le liège (ou suber) qui protège la plante. Il est ensuite lavé, séché quelques jours au soleil et parfois traité à la chaux et/ou au soufre dans les pays asiatiques – technique interdite en France – pour améliorer son aspect et le préserver des insectes.

Gingembre, panacée de la médecine

Depuis des millénaires, le gingembre est l’un des piliers de la médecine asiatique. On trouve sa trace dans les plus vieux écrits chinois et dans des textes anciens en provenance d’Inde, il y a plus de 6 000 ans. Il est réputé pour faire circuler l’énergie dans le corps. Ses utilisations médicinales pour faciliter la digestion, le traitement des maux d’estomac, de la diarrhée et des nausées sont aussi répandues que ses usages culinaires. Élément incontournable de la pharmacopée chinoise, japonaise et ayurvédique, le gingembre est également utilisé pour quantité d’autres maux : dyspepsie, gaz intestinaux, coliques, spasmes et troubles gastriques,


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rhume, grippe, maux de gorge, manque d’appétit, maux de tête et douleurs rhumatismales… Sans omettre son effet stimulant et réchauffant ! La médecine traditionnelle chinoise le considère comme un remède précieux en cas de rhume ou de grippe : à condition de le consommer dès l’apparition des premiers symptômes, il éviterait les complications infectieuses du système respiratoire.

Le gingembre est notamment indiqué pour soulager le mal des transports et la nausée du matin chez les femmes enceintes, ainsi que les troubles digestifs mineurs. Sur la côte Est de Madagascar, on donne aux nouvelles accouchées un bouillon de poulet au gingembre très corsé afi n de leur redonner de la force et de « nettoyer » le ventre des nouveau-nés qui tètent le lait de leur mère. Il permettrait également de lutter contre les insuffi sances biliaire et pancréatique et de faire baisser les taux de triglycérides sanguins, de cholestérol.

Enfi n, de tout temps et dans toutes les cultures, on lui a attribué des vertus stimulantes pour l’appétit sexuel. Durant l’Antiquité, il était considéré comme aphrodisiaque. Dioscoride, Pline ou Avicenne parlent déjà de cette propriété. Les bacchantes composaient des philtres d’amour à base de gingembre. Il est mentionné dans le Kâmasûtra, ainsi que dans les Contes des mille et une nuits.

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LE GINGEMBRE, UN CONDENSÉ D’ÉNERGIE ET UN PARTENAIRE MINCEUR !

Le gingembre est-il aphrodisiaque ?

Cette question fait débat depuis près de 5 000 ans… et n’est toujours pas tranchée ! Le gros avantage du gingembre par rapport à ses confrères aphrodisiaques traditionnels, tel le bois bandé par exemple, c’est qu’il peut être consommé dans des préparations culinaires, ce qui permet d’associer plaisir de la table et érotisme ! Cela explique sans doute son incroyable succès sur tous les continents.

Dans le passé, ses légendaires vertus aphrodisiaques amenèrent le Portugal à en développer la culture. Actuellement, dans les pays du Maghreb, on utilise encore le gingembre pour raviver la fl amme amoureuse. Et au Sénégal, les femmes s’entourent le bassin d’une ceinture faite de gingembre pour exciter leur mari. Les ethnologues pensent que ces légendes et croyances populaires sont liées à la forme phallique de la racine. Le gingembre ne serait donc qu’un pur objet de fantasme ?

Plusieurs scientifi ques se sont penchés sur le problème, c’est-à-dire, sur le supposé effet « Viagra » du gingembre. Et leurs conclusions ne s’accordent guère. Certes, il y a bien une bouffée de chaleur immédiate, assez troublante. Son action vasodilatatrice agit sur les organes du bassin et ses vertus reconstituantes sont reconnues pour apporter vigueur et dynamisme à ceux qui en manquent… mais rien de plus n’est à ce jour démontré.

La magie du gingembre résiderait donc dans l’importance d’une préparation mentale à l’acte sexuel, une sorte de préliminaire imaginaire (et gustatif) accroissant naturelle-ment le désir des partenaires. Pas si mal !

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Bien le choisir, le conserver et l’utiliser

Le rhizome de gingembre est gros comme la main, aplati, palmé ou articulé, couvert d’un épiderme ridé et marqué d’anneaux peu apparents. Il peut être simple-ment séché à l’air – c’est le gingembre gris ou noir (appelé parfois « gingembre vêtu » ou « coated ginger ») – ou pelé, lavé et séché au soleil (« gingembre blanc » ou « gingembre décortiqué »). C’est en général ce dernier qui est réduit en poudre. Dans les préparations culi-naires, une dose de 1 g à 2 g de gingembre séché en poudre équivaut à environ 10 g de gingembre frais, soit une tranche de rhizome (de diamètre moyen) d’environ 6 mm à 7 mm d’épaisseur. Comme l’ail, l’intensité de sa saveur change selon le moment où on l’incor-pore durant la cuisson. Elle atteindra son maximum si on ajoute le gingembre en fi n de cuisson et sera plus discrète s’il est intégré en début de préparation.


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Ses différentes formes

GINGEMBRE FRAIS ET ENTIER (GRIS OU NOIR)

Dans les supermarchés au rayon fruits et légumes, il est en vente au poids sous forme de tubercules. Il faut les choisir fermes avec une peau fi ne et légère-ment argentée. Le rhizome frais, ou gingembre gris, possède une note citronnée, camphrée qui s’atténue au séchage et alors seul reste le piquant. C’est pourquoi il est conseillé de l’utiliser frais.

Le gingembre frais se conserve plusieurs semaines au réfrigérateur, enveloppé dans du papier alimentaire puis bien emballé dans un sac plastique. Évitez toutefois de le mettre dans le bac à légumes, car l’humidité qui y règne risquerait de favoriser les moisissures. Il peut également être congelé.

Il se consomme épluché puis râpé ou coupé en rondelles.

GINGEMBRE JEUNE

Il est possible d’acheter des rhizomes immatures de gingembre, très parfumés et juteux dans les magasins biologiques, ou, pour les plus motivés, de cultiver son propre gingembre en pot. Tout comme l’ail et le curcuma, et contrairement à la majorité des plantes, le gingembre a perdu la faculté de se reproduire sexuelle-ment (par la semence) et ne se multiplie que végétative-ment (par le rhizome). Les jeunes pousses de gingembre

BIEN LE CHOISIR, LE CONSERVER ET L’UTILISER

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se consomment également. Elles font 7 à 8 cm et se préparent à la chinoise, sautées dans un wok ou mari-nées dans du vinaigre à la japonaise.

GINGEMBRE EN POUDRE

C’est le plus facile à utiliser, mais il s’évente rapidement. Il se conserve dans un récipient hermétique, au frais et à l’abri de la lumière. Riche en minéraux (plus de 5 g aux 100 g), il est recommandé dans les régimes sans sel, car sa teneur en sodium se révèle très modérée (33 mg aux 100 g) : il permet ainsi de relever agréablement des plats sans sel.

GINGEMBRE EN HUILE ESSENTIELLE

L’huile essentielle de gingembre est obtenue par distilla-tion de la racine prélevée sur la plante après la fl oraison. Elle se trouve facilement dans tous les rayons paraphar-macies et en pharmacie sous forme de fl acon de 15 ml. Outre ses vertus aphrodisiaques qui l’ont rendu célèbre, son action antiseptique, antispasmodique et fébrifuge en font une huile essentielle appréciée pour traiter les infections liées au froid (grippe, rhume, maux de gorge et prévention des contagions) et combattre la fi èvre. En bain, massage, cataplasme ou friction, elle agit sur les douleurs rhumatismales ou musculaires, et même sur la constipation. Mais attention, elle doit être diluée car elle peut être irritante pour la peau. Elle est déconseillée aux enfants de moins de 3 ans et aux femmes enceintes.


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GINGEMBRE CONFIT AU SUCRE

C’est une friandise asiatique que l’on trouve dans toutes les épiceries chinoises ou traiteurs asiatiques et au rayon produits exotiques des supermarchés.

GINGEMBRE CONFIT DANS LE VINAIGRE DE RIZ À LA JAPONAISE

Il sert à se rincer la bouche entre deux sushis. Rose : le gari ou su-shoga ; ou bien rouge (gingembre jeune coloré avec du shiso) : le beni shoga.

Les différentes origines

Tout comme le vin, le gingembre possède ses « crus », car la qualité et la saveur des racines varient d’un pays producteur à l’autre.

LE JAMAÏQUAIN

Réputé pour son arôme délicat, il est disponible sous forme de rhizome frais dans nos rayons fruits et légumes.

L’AUSTRALIEN

À la saveur nettement sucrée et citronnée, on le réserve aux confi series ; on le trouve le plus souvent en conserve ou dans les chutneys.

BIEN LE CHOISIR, LE CONSERVER ET L’UTILISER

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L’AFRICAIN DU NIGERIA ET DU SIERRA LEONE

Plus corsé, il possède une puissante saveur camphrée qui en fait un produit de choix pour la production d’huile essentielle.

L’INDIEN

À la saveur agréablement citronnée, on le retrouve rare-ment chez nous autrement que sous la forme de poudre.

LE CHINOIS

Il est produit en très grande quantité, mais ses rhizomes sont généralement écartés de nos marchés en raison de leur traitement au dioxyde de soufre.

Sa compositionComposition moyenne pour 100 g de poudre

Glucides 57,5 g

Protéines 8,98 g

Lipides (graisses) 4,24 g

Eau 9,94 g

Fibres 14,1 g

Amidon 54,2 g


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Vitamines

B1 (thiamine) 0,046 mg

B2 (ribofl avine) 0,17 mg

B3 ou PP ou niacine 9,62 mg

C 0,7 mg

Minéraux

Phosphore 168,0 mg

Calcium 114,0 mg

Manganèse 33,3 mg

Magnésium 214,0 mg

Sodium 27,0 mg

Potassium 1 320 mg

Fer 19,8 mg

Cuivre 0,48 mg

Zinc 3,64 mg

Sélénium 0

Bêta-carotène 18 μg

Calories 332

Source : ANSES

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13 raisons de consommer du gingembre

De tout temps le gingembre fut utilisé comme une plante médicinale. C’est sa partie souterraine, son rhizome, qui est exploitée. Il peut être consommé frais, confi t ou conservé dans le vinaigre, ou bien lavé puis séché et réduit en une fi ne poudre qui donnera l’épice que nous utilisons le plus généralement. Il existe également sous forme de gélules contenant de la poudre ou enfi n d’huile essentielle, que l’on peut d’ailleurs utiliser en cuisine, dans les plats, desserts ou boissons à condition de bien la diluer.


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1. Pour lutter contre la fatigue

Le gingembre est avant tout reconnu pour ses propriétés tonifi antes, stimulantes et revitalisantes. Il est donc recommandé en cas de fatigue, baisse de tonus, manque de vitalité ou d’énergie. Il existe de nombreux produits vendus en pharmacie sous différentes formes (extraits, concentrés, etc.) spécialement conçus pour des cures de remise en forme. Mais une simple infusion à base de gingembre frais peut vous redonner un coup de fouet. C’est bon et très simple à faire !

� Mon infusion magique super-tonusFaites infuser durant 5 à 10 minutes 10 g de gingembre (soit un tronçon d’environ 1 cm) pelé puis râpé dans 250 ml d’eau bouillante. Ajoutez quelques gouttes de jus de citron et 1 cuillère à café de miel pour atténuer le goût piquant. À boire 3 ou 4 fois dans la journée.

Vous pouvez préparer cette infusion avec de la poudre de gingembre séché. Dans ce cas, attention : 1 g à 2 g de poudre équivalent à environ 10 g de rhizome frais.

2. En cas de coup de froid

Le gingembre se révèle effi cace comme fébrifuge, antiseptique, analgésique et expectorant c’est pourquoi il intervient souvent dans les remèdes contre la fi èvre, les maladies infectieuses, les bronchites, la toux, la grippe, et les maux de gorge. La médecine chinoise le

13 RAISONS DE CONSOMMER DU GINGEMBRE

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préconise dès les premiers symptômes de rhume ou de grippe pour éviter les complications respiratoires.

� Mon grog hiver magique

Dans une petite casserole, portez à ébullition 250 ml d’eau, 2 rondelles de gingembre pelé (d’environ 2 mm), une belle branche de thym et 2 ou 3 clous de girofle. Faites chauffer à petits bouillons 5 minutes, laissez infuser encore 15 minutes hors du feu, puis filtrez. Ajoutez quelques gouttes de jus de citron et une cuillère à café de miel. Buvez bien chaud.

3. Pour stimuler l’appétitLe gingembre a un effet apéritif et protecteur de la muqueuse gastrique. Il stimule la sécrétion de salive et de sucs gastriques, et les mouvements intestinaux. Mais attention, la poudre de gingembre comme le gingembre frais contiennent une oléorésine qui renferme des composés piquants phénoliques et cétoniques. En raison de ces caractéristiques, le gingembre doit être écarté de l’alimentation des personnes atteintes de gastrites ou ayant un système digestif sensible. Il serait également proscrit pour les personnes souffrant de calculs biliaires.


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4. Pour faciliter la digestion

Le gingembre est une carminative effi cace qui aide à expulser les gaz intestinaux et à lutter contre les spasmes douloureux. On l’utilise pour réduire les fl atulences et les ballonnements mais aussi en cas de diarrhées chroniques. Digestif, il stimule la production de bile et l’activité de différentes enzymes digestives, ce qui facilite la digestion et combat les insuffi sances pancréatiques.

� Mon digestif magique

À la fin du repas, remplacez votre petit noir par une tasse d’infusion de gingembre. Pour cela, faites infuser durant 5 à 10 minutes 10 g de gingembre (soit un tronçon d’environ 1 cm) pelé puis râpé, avec 2 ou 3 graines de cardamome dans 250 ml d’eau bouillante. Filtrez et buvez tiède.

5. Pour éviter les nausées

Depuis toujours en Chine, les femmes enceintes consomment du gingembre pendant la grossesse pour combattre la nausée du matin, et les marins chinois en mâchaient pour soulager la cinétose (mal des transports). Plusieurs études ont confirmé les propriétés antiémétiques (antinausées) du gingembre. Il se révélerait notamment effi cace contre les nausées postopératoires. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu les bienfaits du gingembre dans la prévention des nausées et vomissements liés à la grossesse. Les gingérols et les shogaols contenus dans le


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gingembre sont à l’origine de son effet antivomissement, en agissant entre autres sur la réduction des mouvements de l’estomac. Mais attention, en cas de grossesse, le dosage maximal quotidien recommandé est de 2 g de gingembre séché par jour, en doses divisées, ce qui équivaut à 10 g de gingembre frais.

� Mon antinauséeux magique

Faites infuser durant 5 à 10 minutes, 2 g de gingembre en poudre dans 250 ml d’eau bouillante. Buvez tiède le matin ou 1 heure avant de partir.

6. Pour lutter contre la migraineOn peut soulager, grâce au gingembre, les migraines en accompagnement ou en substitution des médicaments habituels. Car le gingembre et ses composants agissent sur la même hormone que l’aspirine, la prostaglandine, et réduisent l’infl ammation.

� Ma tisane magique SOS mal de tête

Faites infuser durant 10 minutes 0,5 g à 1 g de gingembre en poudre dans 200 ml d’eau bouillante. Buvez tiède. Consommez 3 ou 4 tasses dans la journée.Vous pouvez également croquer une ou deux lamelles de Gingembre confit au sucre maison (voir recette p. 75) avec votre café ou votre thé.


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7. Pour soulager les rhumatismes

Le gingembre est un remède traditionnel contre les douleurs de l’arthrite et de l’arthrose. Le rhizome de gingembre contient une oléorésine et une huile essentielle. Ses principaux composés sont le gingérol (à l’origine de sa saveur piquante), le zingiberène, le curcumène, le camphène, le bisabolène, le citral et le linalol. Or, le gingérol possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes reconnues. Son action anti-inflammatoire permettrait entre autres de soulager les symptômes des rhumatismes infl ammatoires.

� Ma tisane magique antirhumatismale

Faites bouillir 250 ml d’eau (minérale de préférence) puis laissez infuser durant 5 à 10 minutes 10 g de gingembre (soit un tronçon d’environ 1 cm) pelé puis râpé, et 10 g de reine-des-prés. Filtrez, puis ajoutez quelques gouttes de jus de citron et 1 cuillère à café de miel pour atténuer le goût piquant. Buvez 1 tasse une demi-heure avant les deux principaux repas et 1 à 2 tasses entre les repas.

8. Pour la circulation sanguine

Entre autres effets, les chercheurs ont constaté que la prise régulière de gingembre soulage les problèmes circulatoires en fl uidifi ant le sang. Mais attention, les différentes propriétés attribuées au gingembre (telles que des effets anticoagulants et hypoglycémiants)


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pourraient interférer avec certains médicaments, plantes ou suppléments, en augmentant leurs effets. Il est donc recommandé aux personnes prenant des médicaments pour le sang (tels que l’héparine, la coumadine ou l’aspirine), devant subir une chirurgie ou suivant un traitement pour le cœur (cardiotonique) de demander conseil à leur médecin avant de consommer du gingembre.

9. Pour le métabolisme (cholestérol, triglycérides, glycémie)

Plusieurs analyses médicales ont démontré que le gingembre peut abaisser le taux de cholestérol en diminuant l’absorption du cholestérol dans le sang et le foie. Il aurait un effet similaire sur les triglycérides sanguins. Lors d’une recherche réalisée en 2006 sur des rats, un extrait de gingembre intégré au régime alimentaire des animaux diabétiques a permis de diminuer leur taux sanguin de glucose et de triglycérides. Des études plus poussées sont cependant nécessaires pour déterminer s’il en va de même pour les humains.

10. Pour son action anticancer

Les chercheurs s’intéressent de près aux potentiels effets anticancer du gingembre. Tout comme le curcuma, c’est l’un des aliments contenant la plus grosse concentration d’antioxydants. On sait aujourd’hui que ces derniers permettent au corps de se défendre contre les dommages


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causés par les radicaux libres à l’organisme, à l’origine de l’apparition des troubles cardio-vasculaires, des cancers et de la plupart des pathologies liées au vieillissement. Le gingembre ne contient pas moins de 40 molécules antioxydantes, dont notamment le (6)-gingérol qui, lors du séchage du rhizome, se transforme en shogaols. Certaines de ces molécules sont résistantes à la chaleur, voire sont révélées lors de la cuisson. La poudre de gingembre est classée en troisième place en ce qui concerne sa richesse en antioxydants sur plus de mille aliments !

� Mon infusion magique 100 % antioxydante

Laissez infuser durant 5 minutes un morceau de 1 cm de gingembre frais pelé dans une tasse d’eau chaude. Ajoutez ensuite 1 cuillère à café de curcuma et remuez bien. Buvez 2 à 3 fois par jour.

11. Pour lutter contre le vieillissement

Plusieurs études ont démontré que les shogaols présents dans la poudre de gingembre peuvent protéger les cellules de la maladie d’Alzheimer. Les effets des différents composés antioxydants isolés du gingembre ont été observés in vitro ainsi que chez l’animal. Si on y ajoute ses actions anticancer, anti-troubles cardio-vasculaires ou antirhumatismes, le gingembre est vraiment l’épice santé de la maturité !


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Pour accentuer ses vertus antivieillissement, associez-le à l’oignon et à l’ail. En effet, le mariage de ces trois aliments crée une synergie entre leurs différents composés antioxydants, qui boosterait leurs potentiels individuels… Il est facile de les réunir dans les plats de légumes ou de viande mijotés. Ils le sont naturellement dans nombre de recettes asiatiques, telles que les Crevettes sautées à l’ail, gingembre et oignons nouveaux (p. 149).

� Ma décoction magique antivieillissement

Dans une petite casserole, portez à ébullition 250 ml d’eau avec quelques fines tranches de gingembre frais pelé (6 ou plus) et 1 grosse gousse d’ail épluchée et coupée en fines tranches. Laissez frémir sur feu moyen pendant 10 à 15 minutes. Filtrez et versez dans une tasse. Ajoutez 1 grosse cuillère à soupe de miel et le jus de 1 citron. Mélangez bien et buvez tiède.

12. Pour lutter contre les courbaturesSelon un essai clinique américain d’avril 2010, l’effet des suppléments de gingembre se comparerait à celui des anti-infl ammatoires proposés en vente libre (aspirine, ibuprofène, acétaminophène, etc.) pour soulager les douleurs musculaires causées par l’activité physique.


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13. Pour ses effets minceur

Les propriétés médicinales du gingembre sont décidément multiples. Outre ses vertus anti-inflammatoires, antioxydantes (précieuses pour notre organisme, notamment dans la prévention de certains cancers) et digestives, le gingembre pourrait, selon certains experts, être une aide naturelle à la perte de poids.

Voici quelques-unes des raisons invoquées : Le gingembre est un aliment thermogénique. Il élève la température du corps et stimule le métabolisme, ce qui, selon une étude de l’Université de Maastricht (Hollande), permet de brûler davantage de graisse.

Le gingembre réduit la consommation de sel. Il relève naturellement les plats et permet de manger peu salé, ce qui limite la rétention d’eau. L’épice est d’ail-leurs recommandée pour cet usage.

Le gingembre augmente la sensation de satiété. Les chercheurs ont trouvé que les effets du gingembre étaient similaires à ceux du poivre noir, du thé vert, du thé noir, de la caféine et de la capsaïcine (substance présente dans les piments) : des coupe-faim naturels.

Enfi n le gingembre produit un effet bénéfi que sur le système digestif dans sa globalité, aidant à réguler et à favoriser le mouvement des aliments ingérés dans l’estomac, ainsi que dans les petits et grands intes-tins. Ainsi il évite la constipation souvent incriminée dans la prise de poids.

Bien entendu, le gingembre ne saurait seul vous faire maigrir. Il ne sera effi cace que dans le cadre d’une alimentation équilibrée (favorisant les légumes, pauvre

Mes petites recettes magiques au gingembrePascale de Lomas

Plus d’infos sur ce livre paruaux éditions Leduc.s

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