Dubitando-08

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    Dubitando, n 8, juin 2006 1

    DubitandoDubitando ad veritatem pervenimus.

    Cicero, Tusculan, 1.30.73

    Petite revue dhistoire rvisionniste

    N 8, juin 2006

    Sommaire

    Robert Faurisson, Pour Hossein Amiri. Robert Faurisson, En France aussi la rpression du rvisionnisme saggrave.

    Louis Binam, Le prtendu Sonderkommando des crmatoires dAuschwitz. Henri van den Berg, Les fables des fosses de crmation et de la graissehumaine utilise comme combustible. Henri van den Berg, La photo des fosses de crmation dAuschwitz : un faux ? Maurice Haas-Colle, Quont dit les constructeurs des prtendues chambres gaz dAuschwitz ?Il y a 23 ans

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    Editeur responsableMaurice Haas-Colle, [email protected].

    Les textes publis le sont sans quait t demand le consentement des auteurs. Lditeuren souhaite la reproduction. Toutefois, il voudrait rappeler que, si lachat, la dtention et lalecture dcrits contestant la version officielle de lHistoire ne sont pas (encore) interdits,en revanche, leur diffusion est le plus souvent interdite en raison de lois sclrates qui,comme la loi [Fabius-] Gayssot, rglementent les droits la libert de recherche oudinformation et la libert de la presse.

    AbonnementAbonnement gratuit.Ecrire [email protected] en prcisant la version souhaite : papier par la poste(rserve exclusivement aux journalistes) ou lectronique par mail.

    Sommaire du n 1, septembre 2004 LiminaireRobert Faurisson, Juivre ou mourir Jean-Marie Boisdefeu, De Gaulle et l'extermination des juifs. Le gnral tait-il un rvisionniste ?Jean-Marie Boisdefeu, Et Churchill ? Et Eisenhower ? Y croyaient-ils davantage que De Gaulle ? Lorigine du mythe et son exploitationJean-Marie Boisdefeu, N Auschwitz en 1943 et mort en France en 1985

    Sommaire du n 2, dcembre 2004 Collgues, tudiants et amis de Bruno Gollnisch, Pour la dfense de Bruno Gollnisch Robert Faurisson, Retour sur Shoah, film de Claude Lanzmann MHC, La liquidation du ghetto de Lodz

    Maurice Haas-Colle, Auschwitz : la preuve ! Oui, mais la preuve de quoi ? MHC, Photos truques Robert Faurisson, Une quatrime victoire pour lditeur rvisionniste Jean Plantin

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    Sommaire du n 3, mars 2005 Robert Faurisson, Deux -cts de lactuel tsunami shoatique Robert Faurisson, Le syndrome de Dresde Henri van den Berg, Chambre gaz et terrain de foot Franois Sauvenire, La banque(route) du Yad Vashem ou comment arriver 6.000.000 Maurice Haas-Colle, Des faits tablis Maurice Haas-Colle, La transformation des morgues des crmatoires dAuschwitz-Birkenau

    Sommaire du n 4, juin 2005 MHC, Vincent Monteil Robert Faurisson, La victoire de Vincent Reynouard Franois Sauvenire, Par miracle Henri van den Berg, Extermine et tmoin permanent la fois Jean-Marie Boisdefeu, Le Plan Birobidjan des Allemands Maurice Haas-Colle, Des actes de dcs pour les juifs gazs ? Abraham Cooper et Harold Brackman, Une mauvaise manire d'enseigner l'histoire. Maurice Haas-Colle, Jean-Claude Pressac et les archives de Moscou.

    Sommaire du n 5, octobre 2005 Robert Faurisson, Il y a dix ans, la capitulation de Jean-Claude Pressac.Comment contourner la censure juive et accder au site de lAAARGH.

    MHC, Le Plan Birobidjan des Allemands. (complment) Maurice Haas-Colle, Histoire de trous. Robert Faurisson, Bradley Smith, Confidences dun rvisionniste amricain.

    Sommaire du n 6, dcembre 2005 Robert Faurisson, LONU met le rvisionnisme au ban de lhumanit. Robert Faurisson, A Limoges, procs expditif contre le rvisionniste Georges Theil. Robert Faurisson, Le pouvoir des juifs tient directement la croyance quasi gnrale dans le mondeoccidental au phnomnal mensonge de l Holocauste . Robert Faurisson, Limage des juifs chez les Franais : vers une dtrioration ? Judith Rueff, Simon Wiesenthal, la mort de lhomme-mmoire de lHolocauste. Mark Weber, Simon Wiesenthal, chasseur de nazis et imposteur.Salvador Allende, raciste, eugniste, antismite, anti-homo, antirvolutionnaire, etc. (recension dun article

    dArnaud Imatz).

    Sommaire du n 7, mars 2006 Robert Faurisson, Des rodomonts ? MHC, Dieudonn demande labrogation de toutes les lois liberticides. MHC, La Sude persiste refuser toute loi sclrate bridant la libert dexpression en matire dhistoire. MHC, Le procs Irving vs. Lipstadt MHC, Hitler et le gnocide des Armniens Jean Molitor, Le mythe du million de morts dAuschwitz Jean Molitor, Des chemines qui fumaient jour et nuit Henri van den Berg, Analyse dune photo. Franois Sauvenire, Gaz Treblinka et mort Minsk. Franois Sauvenire, Des dports juifs de France retrouvs en Ukraine ?

    Robert Faurisson, Considrable rvision, officielle, du nombre des morts de Majdanek.

    Edit aux Pays-Bas

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    Pour Hossein Amiri

    Robert Faurisson

    Je nai pas encore rencontr Hossein Amiri, qui travaille lagence de presse iranienne MehrNews, et je nai pas lu le manuscrit de louvrage quil sapprte, ma-t-il dit, publier sur lHolocauste et sur le rvisionnisme aux ditions du Center for Palestine and Middle EastRecords and Strategic Studies. Cependant, jai pu entretenir avec lui une correspondance qui madonn limpression quil milite avec efficacit en faveur du rvisionnisme historique et je considrequ ce titre il mrite lappui des rvisionnistes du monde entier. Dans le combat que nous menonscontre le mythe du prtendu Holocauste des juifs, les chercheurs et les militants originairesdIran ou des pays arabes restent encore si peu nombreux quil faut se fliciter de lapparition chezles rvisionnistes dun homme comme H. Amiri.

    Le mythe de lHolocauste ou de la Shoah est au fondement de la cration, en1947-1948, de lEtat dIsral et il est, avec le temps, devenu lpe et le bouclier decet Etat. Pour combattre ce mythe et ses mfaits, le rvisionnisme historique seprsente comme le seul recours possible. A ce titre, le rvisionnisme est larmeatomique du pauvre et du faible contre le Grand Mensonge des riches et despuissants de ce monde. Sans tuer personne, le rvisionnisme pourrait ruiner,

    jusque dans ses fondations, lun des plus dangereux mensonges historiques detous les temps, celui du prtendu gnocide des juifs (aux millions de survivants !) et celui des prtendues chambres gaz hitlriennes (qui, en ralit,nont exist ni Auschwitz ni ailleurs !).A partir de 1945, juste la fin de la deuxime guerre mondiale, les puissances occidentales ont vusacclrer la disparition de leurs colonies. Or cest prcisment cette poque que, par leffetdun paradoxe, on a pourtant vu se crer et se renforcer, en pleine dcolonisation gnralise,deux phnomnes aberrants, tous deux survenus en 1948 : en Afrique du Sud, linstitution delapartheid et, au Proche-Orient, la cration, par la violence, dune entit territoriale, raciste etcolonialiste, qui sest qualifie d Etat juif et qui sest dote dune Arme juive .En Afrique du Sud, lapartheid a provoqu un tel mouvement de rejet de la part de ce quon peut

    appeler la communaut internationale quil a fini par disparatre. Mais lEtat dIsral, lui, sestmaintenu sur la terre de Palestine et il est, aujourdhui plus que jamais, financ et arm par lesgrandes puissances occidentales, commencer par lAllemagne et les Etats-Unis. Il est mmedevenu une puissance nuclaire.Lanomalie que constitue cette brutale colonisation de la Palestine en plein mouvement dedcolonisation sur le reste du globe sexplique aisment. En 1945, abuss par la machine depropagande juive et sioniste, les peuples du monde occidental se sont laiss convaincre que,pendant la deuxime guerre mondiale, Hitler avait tent dexterminer les juifs, et cela dunemanire particulirement atroce et systmatique. Hitler avait, parat-il, russi faire ainsi tuer sixmillions de juifs innocents, en particulier dans des abattoirs chimiques appels chambres gaz . En 1947, le raisonnement des membres de lONU, cre en 1945, a donc t en quelquesorte le suivant : 1) les Allemands ont inflig aux juifs europens lpreuve dun martyre sans

    prcdent ; 2) il faut donc imprativement venir en aide aux survivants de cette communaut ; 3) ilconvient de ddommager ces derniers par tous les moyens possibles ; 4) souffranceexceptionnelle, remde exceptionnel : il nest certes pas normal daccorder un peuple, ne ft-ce quen partie, une terre qui appartient un autre peuple mais, pour les juifs, qui ont tant souffert,il sera fait une exception au dtriment des Palestiniens. (Pourquoi pas au dtriment descriminels europens, se demandait lhistorien britannique Arnold Toynbee, qui, lui, croyait en lHolocauste ).Il est normalement interdit de semparer du bien dautrui, de chasser par la violence un peuple desa terre, de chercher asservir ce peuple, de lui refuser le droit un Etat, une arme, unemonnaie, de lui dicter sa loi, de lenfermer dans des bantoustans, de le contenir dans une prisondont les murs sont bien plus levs et bien plus redoutables que le mur de Berlin . Cestpourtant ce que, de 1948 nos jours, au mpris des droits les plus lmentaires, les juifs de la

    Diaspora sont venus accomplir en terre de Palestine. Ils ont bafou toutes les promesses faites lONU de respecter, en partie, les droits des Palestiniens et, par la suite, ils ont tenu pour nuls etnon avenus tous les rappels lordre de lONU. Aujourdhui, celui qui leur rsiste par les armes, les

    juifs et les sionistes lappellent terroriste . Celui qui dnonce leur colonialisme, ils le dclarent

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    antismite . Celui, enfin, qui prouve que leur Holocauste ou Shoah nest quun mythe, ilsle dnoncent comme un ngateur ou un ngationniste , quanimerait lesprit diabolique dudoute. Terroriste , antismite , ngateur ou ngationniste , ces mots-l vous impriment sur lefront la marque de Can. Mais le devoir de lhistorien ou du chercheur est daller voir de prs laralit qui se cache derrire ces insultes. Et cette ralit, cest que juifs et sionistes ont mentiet continuent de mentir. Leur prtendu Holocauste est un mensonge historique, qui leurest extraordinairement profitable et quil leur faut sauvegarder tout prix. Ce mensonge

    exorbitant et cette arnaque aux dimensions quasi plantaires aggravent la fois le cas dessionistes, qui sont venus voler et tuer les Palestiniens, et celui des juifs de la Diaspora, quiapprouvent le sionisme et le financent.Hitler a effectivement tent dexpulser les juifs hors dEurope. Bien dautres pays avantlAllemagne, travers les millnaires et jusque dans les temps modernes, avaient voulu procder lexpulsion des juifs de leurs propres territoires. Sur les motifs de ce rejet quasi universel, il estrecommand de lire la premire page du livre du juif Bernard Lazare, LAntismitisme, son histoireet ses causes, publi en 1894. En rsum, pour cet auteur, cest par leur comportement mme, entout lieu et en tout temps, que les juifs, dabord bien accueillis, ont suscit la longue limpatienceet la rvolte des indignes.Avant et pendant la guerre, de nombreuses reprises et mme encore en avril 1945, Hitler et lesdirigeants nationaux-socialistes ont publiquement offert aux Allis de recevoir chez eux les juifsdEurope. Prenez-les chez vous, ces juifs que vous trouvez si merveilleux ; nous vous en faisonscadeau. Pourquoi hsitez-vous ? Tel tait peu prs le langage national-socialiste. A de raresexceptions prs, les Allis ont rpondu par le silence ou le refus. Cest quils savaient parfaitementque Hitler ntait pas du tout en train dexterminer les juifs. Nous avons, par exemple, la preuvedocumentaire de ce que les hauts responsables des Allis ne croyaient pas en ces histoiresloufoques de chambres gaz et cest pourquoi, ni pendant la guerre ni aprs la guerre, Churchill,De Gaulle, Eisenhower, Staline, Benes et dautres nont jamais parl de ces monstruosits deGrand Guignol. Hitler aspirait seulement une solution finale territoriale de la question juive .Les historiens de cour suppriment systmatiquement cet encombrant adjectif de territoriale ; ilsprfrent ne parler que de solution finale et, grce ce raccourci abusif, ils donnent entendrequil sagissait dune solution de la question juive par l extermination systmatique ! Hitler, en

    ralit, voulait voir se crer un territoire pour les juifs hors dEurope, mais non en Palestine.Toutefois, dans limpossibilit pratique de se dbarrasser de quelques millions de juifs ou de leurtrouver un territoire pendant la guerre, il a dcid de parquer un certain nombre dentre eux (pastous !) dans des camps de concentration ou dans des camps de travail, avec lespoir de rsoudre la question juive aprs la fin du conflit. Malgr les efforts dploys par ladministration et lesmdecins du point de vue sanitaire, de redoutables pidmies, en particulier de typhus, ont ravagces camps. Il faut dire que, depuis des gnrations, le typhus svissait ltat endmique chez les

    juifs de lEst. Dans les derniers mois de la guerre, sous leffet en particulier des bombardementsanglo-amricains et de la pntration des troupes sovitiques, lAllemagne a vcu une apocalypseet, avec la paralysie de ses moyens de production et de communication, le sort de tous sestconsidrablement aggrav. Quand les Allis ont libr les camps de concentration ou de travail, ilsont photographi avec insistance les morts et les mourants et ils ont diffus ces photographies

    travers le monde en tenant caches les photographies montrant des foules dinterns qui, malgrtout, taient rests en bonne sant. Ils ont film les fours crmatoires comme si les Allemandsles avaient utiliss pour y tuer des hommes alors que ces fours avaient servi incinrer descadavres : mthode plus saine et plus moderne que linhumation, surtout l o rgnaient lesrisques dpidmie et de contamination. Les Allis ont aussi montr des chambres gaz dedsinfection comme si celles-ci avaient servi tuer des dtenus alors quen ralit elles taientutilises pour la dsinfection des vtements et, par consquent, pour protger la sant de tous. Ilsont exhib des botes dinsecticide (le Zyklon B) comme si celui-ci avait t employ pourasphyxier des tres humains alors que ce produit servait tuer les poux, vecteurs du typhus. Ilsont montr des tas de cheveux, de chaussures, de lunettes ou de vtements comme si cesobjets avaient appartenu des gazs alors quil est bien connu que, dans toute lEurope enguerre, soumise au blocus et souffrant dune pnurie et dune disette gnralises, on procdait

    la rcupration et au recyclage de tous les matriaux possibles, y compris des cheveux, quiservaient, eux, lindustrie textile de lpoque ; il tait donc normal de retrouver dans ces camps ethors des camps des quantits dentrepts ou dateliers o se recyclaient ces objets et cesmatriaux. Autrement dit, en rsum, ce que lAllemagne, nation moderne, avait entrepris pour

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    sauver la vie et assurer la survie en temps la fois de guerre et dconomie de guerre, les Allissont parvenus, par une habile propagande, le prsenter comme une entreprise dexterminationphysique dtres humains. Cette propagande a su exploiter les vieilles superstitions selonlesquelles le mdecin, le chimiste et le savant ont plus ou moins partie lie avec le Diable.Quant lAllemagne, terrasse, elle na eu dautre ressource que de se soumettre la volont deses vainqueurs. Au procs de Nuremberg et dans cent autres procs grand spectacle, on laempche de prsenter librement sa dfense et, sans vritable preuve, sans vritable expertisetechnique ou scientifique, ses vainqueurs lont dclare coupable dinvraisemblables

    abominations. Elle sest incline, sest accuse elle-mme et, depuis soixante ans, ses dirigeantset ses lites ne cessent de pratiquer lautoflagellation impose au grand vaincu. LAllemagne napas dautre choix. Aujourdhui, si jamais un haut dirigeant du pays venait dnoncer le mensongede lHolocauste , les clameurs des juifs et lindignation mdiatique prendraient de tellesproportions que le boycott de lAllemagne serait dcrt, les cours de la bourse allemandeseffondreraient et le pays irait droit au chmage de masse et la ruine.Les rvisionnistes ont amplement dmontr quil na pas exist, ni mme pu exister, un seul ordrede Hitler de tuer les juifs. Nous avons la preuve que, mme pendant la guerre, des soldats ou desofficiers allemands coupables dassassinats, ne ft-ce que dun juif ou dune juive, pouvaientpasser en conseil de guerre, tre condamns mort et excuts, ce qui ne signifie bien sr pasque, par exemple, prise dans le feu de laction, notamment contre des francs-tireurs et despartisans, la troupe allemande nait pu, comme toutes les autres troupes du monde, se livrer desexcs ou des abominations envers les civils. Il na exist dans lAllemagne nationale-socialiste niun ordre, ni une directive, ni une instruction prescrivant le meurtre des juifs. Il ny a exist aucunemesure de contrle de cette suppose entreprise dextermination, aucun budget, aucun office niaucun responsable en charge de conduire une telle politique. Le 20 janvier 1942, la rencontredite de Berlin-Wannsee, quinze officiels allemands se sont vaguement entretenus pendantquelques heures dune politique dexpulsion des juifs hors du champ europen et, provisoirement,en attendant la fin de la guerre, de la mise au travail forc des hommes et des femmes capablesde travailler. Toujours lors de cette runion on a envisag pour laprs-guerre un renouveau

    juif hors dEurope avec pour cellule germinative de ce renouveau les meilleurs lments juifsqui auraient survcu cette dportation et ce travail forc. Avant la guerre et encore au dbut dela guerre, les Allemands avaient srieusement envisag la solution dune installation des juifs

    europens dans lle de Madagascar. Ils reprenaient l une ide qui avait t tudie ds 1937 parles autorits polonaises, franaises, britanniques et mme l American Jewish Joint DistributionCommittee, mais, avec lintensification de la guerre, ils avaient d renoncer ce projet. Quant linstallation de juifs europens en Palestine, ils avaient fini par sy opposer fermement. Encore en

    janvier 1944, lors de pourparlers avec les Britanniques, le ministre allemand des Affairestrangres dclarait aux Britanniques que, si ces derniers voulaient bien accueillir un convoi de5000 juifs, dont 85% denfants et 15% daccompagnateurs adultes, ce ne pourrait tre qu lacondition de les hberger dfinitivement en Grande-Bretagne avec dfense dmigrer vers laPalestine :

    Le Gouvernement du Reich ne peut se prter une manuvre tendant permettre auxjuifs de chasser le noble et vaillant peuple arabe de sa mre-patrie, la Palestine. Cespourparlers ne pourront se poursuivre qu la condition que le Gouvernement britannique

    se dclare prt hberger les juifs en Grande-Bretagne, et non en Palestine, et quil leurgarantisse quils pourront sy tablir dfinitivement (rappel par von Thadden, du GroupeInland II du ministre des Affaires trangres, Berlin, le 29 avril 1944 ; document rpertoripar les Allis sous le chiffre NG-1794 et reproduit en franais par Henri Monneray, anciensubstitut du ministre public de la dlgation franaise au procs de Nuremberg, dans sonouvrage, La Perscution des juifs dans les Pays de lEst, recueil de documents, Paris,Editions du Centre [de documentation juive contemporaine], 1949, p. 169-170).

    Le 18 janvier 1945, Heinrich Himmler crivait dans une note personnelle rdige la suite dunerencontre avec le prsident suisse Jean-Marie Lusy, qui servait dintermdiaire aux Amricains :

    Je lui ai nouveau prcis mon point de vue [sur les juifs]. Les juifs, chez nous, sontaffects au travail, y compris, bien entendu, de durs travaux comme la construction deroutes, de canaux, les entreprises minires et, l, ils ont une forte mortalit. A la suite des

    discussions en cours sur lamlioration du sort des juifs, ceux-ci sont affects des travauxnormaux mais doivent toutefois, bien entendu, travailler comme tout Allemand danslarmement. Notre point de vue dans la question juive est le suivant : nous ne nousintressons en aucune manire la position adopte par lAmrique et lAngleterre vis--vis

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    des juifs. Ce qui est clair, simplement, cest que nous ne voulons pas les avoir enAllemagne ou dans notre espace vital en raison des dcennies dexpriences conscutives la [premire] guerre mondiale et nous nengagerons aucune discussion sur ce point. SilAmrique veut les prendre, nous nous en fliciterons. Il doit tre exclu, et l nousexigerons des garanties, que les juifs que nous laisserons sortir par la Suisse puissent

    jamais tre refouls vers la Palestine. Nous savons que les Arabes rejettent les juifs toutautant que nous, Allemands, le faisons et nous ne nous permettrons pas lindcence[Unanstndigkeit] dexpdier de nouveaux juifs ce pauvre peuple tourment par les juifs

    (document original, avec annotations manuscrites de Himmler, reproduit par Werner Maser,Nrnberg, Tribunal der Sieger, Droemer Knaur, Mnchen-Zrich, 1979, p. 262-263).

    Dans leur guerre commune contre, dune part, les Britanniques et, dautre part, le communismesovitique, Adolf Hitler et le Grand Mufti de Jrusalem, Hajj Amin Al Husseini, taient allis. Desformations SS, telles que les divisions SS Handschar (cimeterre) ou Skanderbeg , taientsoit en grande partie, soit en totalit, composes de musulmans et, en divers points dEurope, commencer par la France, des Arabes avaient pris fait et cause pour lAllemagne. En Irak, RachidAli et, en Inde, Chandra Bose, fondateur de lIndian National Army, avaient galement pris partipour lAllemagne et contre la Grande-Bretagne.Aujourdhui, la propagande juive et sioniste cherche souiller ces hommes comme elle souille lereste du monde. Elle accuse les Allis dtre rests pendant la guerre indiffrents au sortcalamiteux des juifs. Elle accuse les neutres de navoir pas particip la croisade contrelAllemagne. Elle accuse le Vatican. Elle accuse le Comit international de la Croix-Rouge. Elleaccuse les juifs qui, pendant la guerre, ont fait partie des Conseils juifs entretenant desrapports avec les Allemands. Elle accuse les sionistes du Groupe Stern qui, en 1941, ont propos lAllemagne une alliance militaire contre la Grande-Bretagne. Elle accuse lensemble dessionistes tablis en Palestine ainsi que leur presse pour avoir, pendant la guerre, accueilli avecscepticisme les rumeurs qui couraient sur les massacres de juifs Babi Yar ou ailleurs et sur leschambres gaz. Elle accuse le monde entier ou peu sen faut.Il est grand temps que soit mis un terme ce flot daccusations, qui prend sa source dans le mythede lHolocauste . Depuis les annes 1980, dimportants historiens ou auteurs, dont certainsdorigine juive, ont fini par se rendre compte de la solidit de largumentation rvisionniste et parabandonner, en consquence, des pans entiers de leur croyance en la doctrine de lHo-

    locauste avec ses fausses Chambres gaz et ses prtendus Six millions de victimes .Paralllement, de hauts reprsentants du sionisme se sont peu peu vus contraints dabandonnerdes pans entiers de leur croyance en lutopie du Grand Isral . Ces deux croyances, ces deuxmythes, qui nen font quun, finiront dans les poubelles de lhistoire.LIran et son prsident, Mahmoud Ahmadinejad, se sont placs la pointe du combat contre cedouble mythe. Devraient leur en tre reconnaissants non seulement la Palestine et la communautarabo-musulmane mais, comme on le voit, le monde tout entier, ou peu sen faut.

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    En France aussi la rpression du rvisionnisme s'aggrave

    Robert Faurisson

    Pour avoir envoy, en avril-juin 2004, un tout petit nombre de personnes de la rgion de Limogesun crit rvisionniste dont il tait lauteur, Georges Theil, 65 ans, ingnieur retrait dunecompagnie de tlcommunications, stait dj vu condamner par la cour dappel de Limoges, le 3mars 2006, une peine de six mois de prison ferme, une amende de 30 000 euros et auversement de 9 300 euros de dommages-intrts, sans compter dautres peines encore.Le 17 mai 2006, pour avoir fait, Lyon, le 14 octobre 2004, devant la camra dun journaliste unebrve dclaration rvisionniste, le mme G. Theil vient dtre condamn par la cour dappel deLyon une nouvelle peine de six mois de prison ferme, une amende de 10 000 euros, auversement de 40 500 euros de dommages-intrts et une publication judiciaire dans deux

    journaux (cot probable : 8 000 euros).Dans le premier cas, le condamn sest pourvu en cassation. Dans le second cas, il va se pourvoiren cassation. Sil choue, il devra, en principe, aller en prison. Dans le premier cas, il a dj vers39 300 euros, et mme un peu plus. Dans le second cas, il va devoir verser 50 500 euros sanscompter le prix des publications judiciaires. Des organisations ont ragi avec la vitesse de lclair :par des fax envoys lavocat de G. Theil ds le lendemain matin de la condamnation, elles ont

    rclam leur livre de chair.A ces sanctions financires, il convient dajouter, pour les six instances (premire instance, appel,cassation), les frais davocat et dautres frais au montant substantiel. [1]Quant aux mdias franais, ou bien ils passent ces condamnations sous silence ou bien ils senflicitent.Le 15 janvier 2006, G. Theil avait lanc un appel en direction des 45 intellectuels franais qui, demanire ostentatoire, rclamaient, au nom de la libert de recherche historique et de la libertdexpression, labrogation des lois entravant ces liberts. Seuls deux intellectuels lui ont rpondu :lun, Edgar Morin, qui est juif, lui a dit quil ne pouvait laider en rien parce qu'il avait t lui-mmecondamn pour diffamation raciale (il avait, au gr de la cour dappel de Paris, trop critiqu lapolitique isralienne !) ; lautre, le professeur Ren Rmond, un catholique doubl dun shabbat-goy, lui a exprim vertement son refus de lui venir en aide. [2] [3] [4]

    18 mai 2006

    [1] Si on y ajoute une condamnation antrieure aux deux condamnations susmentionnes, on peut valuer 130 000euros le montant total de ses peines financires et de ses frais. Son adresse : BP 50-38, 38037 Grenoble Cedex 2.[2] Edgar Morin a rpondu, le 2 fvrier 2006 :Cher Monsieur,Ayant t moi-mme condamn en appel pour soi-disant "diffamation raciale", je ne peux intervenir dans votre cas.Avec mes regrets, Edgar Morin[E-mail envoy par Catherine Loridant, son assistante L'Ecole des hautes tudes en sciences sociales. Le 4 juin 2002,dans Le Monde, E. Morin avait sign un article intitul : "Isral-Palestine : le cancer". Avaient dpos plainte pourdiffamation raciale la Ligue des droits de l'homme, la section toulonnaise de cette mme ligue, "France-Isral", "Avocatssans frontires", ...]. A Paris, en premire instance, les plaignants avaient t dbouts. A Versailles, en appel, la couravait jug que la critique de l'Etat d'Isral par E. Morin quivalait bel et bien au dlit de diffamation raciale. ]

    Le mme jour, R. Rmond avait rpondu :Monsieur,Vous avez transmis certains membres de l'association "Libert pour l'histoire", que je prside, le jugement du 3 janvier2006 par lequel le tribunal correctionnel de Lyon vous a condamn 6 mois de prison.A la lecture de ce jugement, je constate que vous n'tes pas historien et que vous ne prtendez pas d'ailleurs avoireffectu quelque recherche historique que ce soit. Vous vous tes exprim dans un lieu public et en tant que Conseillerrgional membre d'un parti politique [le Front national]. C'est dans le but de soutenir l'un des chefs de ce parti [BrunoGollnisch] que vous avez, comme le relve le tribunal, ni de manire catgorique la ralit de fait clairement tablie[sic]. Je note, en outre, que vous avez t dj condamn, en 2001 et 2005 par deux autres tribunaux pour des propossimilaires.L'objet de notre Association, "faire mieux connatre la dimension scientifique du travail de l'historien", est oppos en tout la dmarche et au comportement qui sont les vtres. Ren Rmond[Pas de formule de politesse. Enveloppe en-tte et affranchie aux frais de l'Institut des sciences politiques de Paris].R. Rmond vient de publier un petit ouvrage : Quand l'Etat se mle de l'Histoire, Entretiens avec Franois Azouvi, Stock,111 p. Il s'y prononce clairement et avec insistance pour la rpression lgale du rvisionnisme, qu'il appelle"ngationnisme". Il crit : "Le ngationnisme m'a toujours laiss perplexe sur ses motivations, ses quelques porte-paroleme paraissant relever de la pathologie : les rares contacts personnels avec Robert Faurisson m'ont donn le sentimentd'avoir affaire un illumin en proie une obsession" (p. 14).Je compte publier en juin une recension de cet ouvrage. En attendant, on pourra se reporter ce que j'ai dit dans mesEcrits rvisionnistes (1974-1998) soit de l'absence de toute mention des "chambres gaz nazies" dans les travaux que

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    R. Rmond a consacrs la deuxime guerre mondiale, soit de mes trois rencontres avec lui, notamment dans sonbureau de l'Institut des sciences politiques, Rue Saint-Guillaume, Paris.En 1992, R. Rmond a publi, l'instigation du cardinal Albert Decourtray, ami affich des juifs, Paul Touvier et l'Eglise(Fayard). C'est de cette poque que date sa vocation de shabbat-goy, rle dont avait fini par se fatiguer son collgueEmmanuel Le Roy Ladurie.[3] Mon propre procs aura lieu le mardi 11 juillet la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris (2-4, Boulevarddu Palais, Mtro : Cit), 13h30. Je suis accus davoir accord une interview de nature rvisionniste la station deradio-tlvision iranienne Sahar, sur appel tlphonique dun journaliste de Thran. Les missions de la chanesatellitaire Sahar tant captes en France, notre Conseil suprieur de laudiovisuel (CSA), dirig par Dominique Baudis,a port plainte auprs du procureur de Paris.

    [4] On notera que la rpression de la libert dexpression en France (comme en Allemagne et en Autriche) inquite lesItaliens. Ainsi, le 8 fvrier 2006, le dput italien Serena (depuis rlu) a interpell le ministre italien de la justice ensance de la Chambre des dputs (sance n 747) propos de la condamnation de premire instance Limoges deGeorges Theil. Aprs avoir prsent l'affaire de Georges Theil, le dput a demand si le ministre de la justice, quis'est dj battu contre l'introduction en Europe de lois et normes contraires la libert d'expression, n'entend pasprotester auprs des instances europennes contre les condamnations prononces en France, en Autriche et enAllemagne contre des historiens et chercheurs non aligns sur l'historiographie officielle.

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    Le prtendu Sonderkommando des crmatoires dAuschwitz.

    Louis Binam

    F. Piper, directeur du Muse dEtat dAuschwitz, crivait en 1997 : Le Sonderkommando [des crmatoires] atteignit un effectif maximal (environ 900 personnes) au dbut de lt 1944 lataille de lextermination des juifs hongrois. [1] Premire erreur de Piper et de ses semblables : le terme de Sonderkommando estinappropri car, fait remarquer Carlo Mattogno, il napparat dans aucun document traitant descrmatoires ; le terme utilis est Personnel des crmatoires ou encore Kommando de() .Certes, il y avait Auschwitz des Sonderkommandos (au nombre de onze) ; par exemple,dans le camp des femmes de Birkenau, on trouvait un SonderkommandoSchdlingskekmpfung (lutte contre la vermine) et un Sonderkommando Reinhardt(rcupration deffets) mais aucun de ces onze sonderkommandos ntait en relation avec lescrmatoires.Quelle est lorigine de cette mprise des historiens ? Elle provient probablement dune autreerreur : ils ont systmatiquement donn aux mots forms du prfixe Sonder une significationsinistre, lexemple le plus connu tant le mot Sonderbehandlung ( traitementspcial) dontils ont fait abusivement un synonyme dextermination des juifs par gazage. [2] Par extension, ils

    ont donn ce prfixe Sonder au kommando des crmatoires puisque dans lhistoriographieofficielle, lextermination se pratiquait surtout dans ces btiments ! Deuxime erreur de Piper : il est probablement exact que laugmentation de leffectif dupersonnel des crmatoires et larrive en masse des juifs hongrois soient concomitantes. (Lepremier convoi arriva le 17 mai 1944 et le dernier le 10 juillet.) Toutefois, il ny a aucun lien entreces deux vnements. Bien que fragmentaires, les documents darchives le prouvent.Effectivement, leffectif du kommandodes crmatoires passe de 214 315 dtenus le 15 mai ;plus tard, une date inconnue, il passera 900 ; on notera que les historiens fixent donc avec unecertaine hardiesse la mi-mai la hausse de leffectif 900 ; en fait, on trouve ce chiffre pour lapremire fois le 28 juillet soit 17 jours aprs larrive du dernier convoi hongrois.Il y a plus grave : les historiens mentent par omission en oubliant de dire que leffectif tait de 383le 15 janvier, 414 le 31 janvier et 405 le 15 fvrier contre 214 le 14 mai et 315 le 15 mai. Or, on

    aurait gaz 5.800 dtenus en janvier et 5.400 en fvrier soit 50 fois moins qu lt 44 et celaavec un effectif mme plus petit (au moins au dbut de larrive des Hongrois) !Ce nest pas tout : leffectif tait encore de 874 le 8 septembre et de 662 le 3 octobre. Or, avons-nous vu, les arrivages massifs staient arrts depuis longtemps et les fosses de crmation(annexes des crmatoires) avaient mme, dit-on, t rebouches dfinitivement fin aot ! Cenest quavec le dbut de lvacuation du camp que leffectif diminua : il passa 661 le 8 octobre,212 le 9 octobre et 198 le 10 octobre !Il ny a donc dvidence aucun lien entre dune part, les mouvements la hausse ou labaisse de leffectif du kommandodes crmatoires et, dautre part, la dportation ou larrtde la dportation des juifs hongrois.Mais alors pourquoi cette hausse brutale de leffectif en mai, juin ou juillet ? Lhypothse la plusplausible pour C. Mattogno est dordre bureaucratique. De tous temps, la direction dAuschwitz na

    su comment employer la totalit de la main-duvre que Berlin lui avait assigne. Par exemple, ontrouve dans un compte rendu du 1er mars 1943 la mention dune runion entre Hss et Bischoff lissue de laquelle il a t dcid que des kommandos additionnels ceux qui sont dj assignsau camp de PG [Birkenau] devraient voir le jour parce que plusieurs milliers de dtenus du campnont pas dassignation. Autre exemple : le 4 septembre 1943, Maurer (responsable de la main-duvre Berlin) crivait Schwartz (responsable de la main-duvre Auschwitz) pourstonner de ce que seulement 3.581 des 25.000 dtenus juifs avaient t mis au travail ; etMaurer de demander : Mais alors quest-ce que les 21.500 autres juifs font toute la journe ?La direction dAuschwitz fit donc un effort dimagination et, de la sorte, le taux demploi passa de33,57 % le 3 mars 1944 59,58 % le 1er aot 1944. En ralit, on peut supposer que cette hausse

    [1] Cet article est tir de Carlo Mattogno, Auschwitz: Open Air Incinerations, Holocaust Handbooks Series, Vol. 17,

    Theses & Dissertations Press, Chicago, 2005, 137 p.[2] Sur linterprtation du prfixe Sonder, on lira Robert Faurisson, Ecrits rvisionnistes (1974-1998) , Vol. I p. 233,Vol. II p. 874, Vol. III p. 1035 et Vol. IV p. 1802 et Carlo Mattogno, L'"irritante questione" delle camere gas ovvero DaCappuccetto Rosso ad ... Auschwitz. Riposta a Valentina Pisanty, Graphos, 4, Campetto, 16123 Genova, 1998, 188pp.

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    fut le rsultat de la cration demplois fictifs (Il ny a rien de nouveau sous le soleil.) mais ce nestpas notre problme ; plus intressant, en loccurrence, est le fait que cette amlioration de lastatistique de lemploi fut le rsultat de laugmentation des effectifs de tous les kommandosducamp; par exemple, les kommandosdes Baumassnahmen im Standort ( mesures en matirede construction dans la garnison) passrent de 1.530 dtenus le 3 mai 2.140 dtenus le 15mai (deux jours avant larrive du premier convoi de juifs hongrois) ; les LandwirtschaftKommandos (travaux agricoles) passrent de 160 dtenus 373 dtenus ; de mai 1944 aot1944, les heures prestes par les dtenus employs par la ZBL (travaux de construction)

    passrent de 1.955.754 2.943.320. De nouveaux kommandos furent crs et dautresrorganiss dont celui des crmatoires. Bref, une plthore demplois fictifs fut organise. Parfoismme, ainsi que le signalent de nombreux dtenus (dont Simone Veil), des tches inutiles auraientt assignes aux dtenus, lessentiel tant apparemment quils aient lair dtre occups.Comme le lecteur peut en juger une fois de plus, lhistoire de la dportation des juifs a t critepar des historiens souvent diplms, souvent mme professeurs duniversit mais faisant fi, danstous les cas, de toutes les rgles de la recherche historique. Il faut donc rcrire cette pagedhistoire mais on ne pourra le faire quaprs avoir pralablement abrog la Loi sclrate, la loiFabius-Gayssot.

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    Les fables des fosses de crmation et de la graisse humaineutilise comme combustible

    Henri van den Berg

    1. Dogmatique catholique et dogmatique shoatiqueQuand on tudie la dogmatique catholique, on constate quelle est clairement nonce (par une

    autorit reconnue, le Vatican). Prenons le cas de Marie ; la simple consultation dudictionnaire permet de suivre llaboration de la dogmatique mariale, laquelle a t paracheve en1950 par la proclamation du dogme de lAssomption ; grce Pie XII, homme rputsuprieurement intelligent, on sait maintenant que Marie est monte corporellement (et toutehabille) au ciel directement aprs sa mort sans avoir attendre la rsurrection des corps. Il estdailleurs tonnant quil ait fallu 19 sicles au Vatican pour nous lapprendre mais mieux vaut tardque jamais.Rien de semblable dans lglise shoatique pour laquelle il ny a gure quun seul dogme clairementnonc savoir que les Allemands ont gaz les juifs (et, accessoirement, que ceux qui en doutentsont des sclrats) ; pour le reste, cest un incessant pilpoulentre prtres, le Yad Vashem nayantpas lautorit reconnue au Vatican. Prenons par exemple le nombre de morts dAuschwitz. Audbut, on parlait de 4 millions de morts, voire 8 millions ; on en est arriv rcemment 1.250.000

    (R. Hilberg), voire 630.000 (Pressac), voire mme 510.000 (Fritjof Meyer). Le Muse dEtatdAuschwitz qui avait dfendu pendant un demi-sicle le chiffre de 4 millions a finalement optpour 1.082.000 mais quand il a fallu remplacer les plaques sur le monument commmoratif deBirkenau, Lech Walesa (alors prsident polonais) a opt pour 1,5 million. Toutefois,lhistoriographie de la machinerie du meurtre de 4 millions de juifs, vaguement et diversementdcrite par les premiers historiens, na pas t actualise et adapte aux nouveaux chiffres desmorts de sorte quaprs cette rvision, on en connat encore moins sur la faon dont les juifs ontt gazs et incinrs. On sait presque tout sur la faon dont Landru sest dbarrass desquelques femmes quil avait assassines mais on ne sait rien de certain en ce qui concerne lafaon dont les Allemands sy sont pris pour gazer ces centaines de milliers de juifs et liminer leurscorps. Mais, dira-t-on peut-tre, sil a fallu 19 sicles au Vatican pour tout nous apprendre surMarie, on peut bien accorder quelques sicles au Yad Vashem pour trancher par exemple sur la

    faon dont le gaz mortel tait introduit dans les chambres gaz. Peut-tre bien aprs tout ; enattendant, il faudra bien se contenter de ce quon trouve dans la littrature holocaustique, cest--dire, on va le vrifier, de la pure extravagance.

    2. Expos de la thse officielle sur la crmation des morts dAuschwitz en 1944Les historiens nous affirment que, lors de larrive en masse des juifs hongrois la mi-1944, lesfours ne suffisaient plus ; les Allemands durent donc mettre en service de grandes fosses decrmation en plein air. La premire question qui vient lesprit porte sur le combustible employdans ces fours et dans ces fosses. Les fours fonctionnaient au coke et comme on possde desdocuments inattaquables sur la consommation de coke, on sait que les fours ne purent servir quincinrer les dtenus morts de mort naturelle (30.000 environ en 1944) ; ds lors, les juifs gazsdurent tre incinrs ciel ouvert. Mais avec quoi ? Bonne question, videmment, mais que les

    historiens ne se posent pas et laquelle ils ne rpondent donc pas. Certes, les Allemands auraientd utiliser du bois mais accuss et tmoins ont t tonnamment peu diserts sur le sujet et celaest dautant plus tonnant que la quantit de bois utilise aurait d tre extraordinaire : une grandesemi-remorque de 40 stres (m3) toutes les 4 minutes ! [1] Les accuss : Lorganisateur de lextermination Auschwitz, Rudolf Hss, a dclar lors de sonpremier interrogatoire (par les Anglais en mars 1946) : On alternait des couches de cadavresavec des couches de bois, et, lorsquun bcher[dans des fosses] avait t constitu, on mettait lefeu au bois avec des chiffons imbibs de ptrole. Le clbre tmoin SS Pery Broad dclara peu prs la mme chose aux Anglais : Les dtenus () entassaient dans une fosse mille corpset mme plus. Entre les corps on mettait des couches de bois, on arrosait de mthanol et onallumait le bcher. Bien. Mais, alors, pourquoi personne ne tmoigne-t-il spontanment avoir vu les normes piles debois ncessaire ces crmations ? Pourquoi aucune photo ne nous en montre-t-elle la moindrepetite pile ?

    [1] Voyez larticle de J. Molitor dans Dubitandon 7, p. 9.

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    Du ct des accuss, on relvera encore, bien que cela concerne un autre camp, que le clbrejuge SS Morgen, tmoin charge trs utilis, dclara Nuremberg que Wirth, commandant ducamp de Belzec, avait mis au point un procd rvolutionnaire permettant d'incinrer les corps deses victimes en plein air, sans emploi de combustible. Peu curieux, les juges ne lui ont pasdemand de dtails et cest bien regrettable. Les dtenus affects aux crmations : Le plus disert dentre eux, Henryk Mandelbaum, dclaraen 1945 : Nous disposions une couche de bois et une couche de corps. Au total, nous mettions150 180 corps par bcher. Nous allumions le bois avec de lessence. A cet usage, nous utilisions

    aussi les corces des pins parce quelles contenaient de la rsine. Nous faisions cela quand nousbrlions les gens du camp car ils taient trs maigres et brlaient difficilement. En 1947, il prcisa : La crmation, de mon temps, se fit dans des tranches et sur des bchers.Les bchers avaient 30-35 mtres de long et quelque 15 mtres de large. La prparation de lacrmation des gazs tait la suivante : des charrettes amenaient de grandes quantits de bois enpetits morceaux qui taient mis dans les tranches ; ensuite, on apportait de la fort des branchesde sapin et dposait dessus les corps des gazs. () Quand un certain nombre de corps avaientt amens, ils taient arross dessence et le feu tait mis au quatre coins des bchers et quandles corps avaient pris feu, une autre couche de corps et de bois tait ajoute de sorte que lestranches brlaient sans discontinuer pendant 24-48 heures. Raymond Rivire, non-juif dport Auschwitz qui prsidait la dlgation belge au procs Hss, aparl de branchages quon arrosait de ptrole. [2]Plus intressantes sans doute sont les dclarations faites plus rcemment par ces dtenus car ilsont eu la possibilit de donner plus de vraisemblance leur rcit. On va voir quils nen ont pasprofit.Ainsi, Stanislaw Jankowski dclara en 1985 : Les corps taient placs sur une couche de bois,tantt une couche dhommes, tantt une couche de femmes parce que cela facilitaient lacombustion des corps. Filip Mller, acteur-ftiche de C. Lanzmann (Shoah) raconta en 1980 : On superposait desmorceaux de planches scies, des pices de bois, de vieilles traverses de chemin de fer. Onajoutait des copeaux de sciure et lon recouvrait le tout de branches de sapin dessches(). L-dessus, on empilait 400 corps. La couche suivante, servant de matriel de combustion, taitcompose comme la prcdente et recouverte de ramilles de sapin. . A nouveau, 400 corps, puis

    une couche de ramilles de sapin puis une dernire couche de 400 corps. Mller dclaraencore : Le bruit monotone du tassement [des os sur laire btonne] et les chantsmlancoliques [des juifs grecs occups ce travail] taient couverts par le crissement dune sciecirculaire lectrique installe sous un toit improvis ct du dpt. Cette scie servait dbiter lebois de combustion pour la fosse. /Un autre commando, dans lequel je fus dtach plusieursreprises, devait se rendre deux ou trois fois dans la semaine par camion, sous une strictesurveillance, dans les forts voisines pour rapporter des branches de sapin et du boisdallumage. En rsum, on utilisait des petits bouts de bois, des morceaux de planches, des traverses dechemin de fer, des sciures, des corces, des ramilles, Seuls les sots penseront que cela suffitpour incinrer prs de 400.000 corps en moins de 2 mois ! Sil faut en croire les experts de laffaireFlactif, cest 120.000 stres de bon bois quil aurait fallu utiliser, lesquels stres mis bout bout

    auraient constitu une pile de 120 km de long ! Les autres dtenus : Ils nont rien vu mais tmoignent quand mme, manifestement par ou-direet surtout sans donner de dtails.Il ny a donc rien de consistant dans la littrature sur le sujet. A lexception toutefois de la graisse humaine, celle des juifs incinrs, laquelle graisse tait rcupre puis utilise pour brlerles corps de ces mmes juifs. De la sorte, disent les historiens, la capacit des fosses decrmation tait illimite. On pourrait sans trop caricaturer lhistoire officielle affirmer que lesAllemands avaient en quelque sorte dcouvert le secret du mouvement perptuel : ils amoraientle bcher avec quelques branchages, y jetaient les corps de juifs bien dodus puis en rcoltaientleur graisse pour alimenter le feu ad vitam ternam.

    [2] Ce Rivire tait trs fort ; ainsi russissait-il concilier trois thses en partie concurrentes mais toutes galement

    extravagantes, celle du savon juif, celle de l'engrais juif et celle de la graisse combustible juive ; la Volksgazet du19/4/1947 le rsumait comme suit : Rivire se souvient des 4 crmatoires maintenant disparus, des fosses qu'onremplissait de branchages qu'on arrosait de ptrole. / Aprs la mise feu des bchers, on y jetait les victimes, parfois vivantes. On commenait par les plus gros pour conomiser ducombustible et la graisse humaine tait rcupre pour la fabrication de savon, tandis que les cendres servaientd'engrais.

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    Mais qui a donc bien pu inventer cet incroyable bobard ? Nous nen savons rien. En tous cas, on leretrouve ds 1945 dans le tmoignage dun mdecin roumain dport de France, le Dr Bendel. Leprocureur sovitique Nuremberg, le gnral Rudenko, le reprit et dclara le 8 fvrier 1946 : Jevoudrais maintenant citer un extrait de lappel lanc lopinion publique internationale par lesmilliers danciens dtenus dAuschwitz : / () Les fours ne suffirent plus larrive des juifshongrois ; en consquence dnormes fosses furent creuses pour incinrer les corps. On y fit desfeux de bois arross de ptrole et on y mit les corps. () Pour pargner le ptrole, les graisses ethuiles ncessaires aux crmations taient en partie tires des corps des dtenus gazs. Les

    graisses et les huiles usage industriel et pour la fabrication de savon taient galement tiresdes cadavres. () !Aprs une telle reconnaissance officielle, il tait invitable que Hss reprenne son tour le bobarddans sa premire confession de mars 46 : On collectait avec des seaux la graisse qui coulait surle sol de la fosse et on la rejetait au feu pour hter le cours de lopration, surtout par tempshumide. ! Il rcidiva en Pologne en fvrier 1947 : () ils remplissaient les rcipients de lagraisse des cadavres. [3] Tout aussi invitablement, les anciens dtenus appels tmoigner son procs (lequel se droula en mars 1947 dans une Pologne devenue communiste) le reprirentaussi.Toutefois, ceux qui nous accuseraient de mettre en vidence lun ou lautre tmoignage ou aveudun autre temps et manifestement fantaisiste dans le but de ridiculiser l'histoire officielle, setromperaient lourdement : cette fable de la rcupration de la graisse des corps incinrs a tconstamment reprise par la suite et, aujourdhui encore, elle figure dans la relation officielle delextermination des juifs. Cest, pourrait dire A.G. Slama, professeur Sciences Po et matre penser du Figaro, un fait tabli et ceux qui nient que le fait soit vrai sont des criminels.Quelques exemples rcents : Dans son livre de 1980, livre que Yehuda Bauer, le plus honor des historiens shoatiques avecRaul Hilberg, a qualifi de document unique, Filip Mller explique que Moll descendit dans lefond de lune des fosses o il traa deux raies avec un espace de 25 30 cm entre elles quilprolongea dans le sens longitudinal. Il fallait maintenant creuser cet emplacement, en suivantson trac, un caniveau, en pente depuis le milieu de la fosse, vers les deux cts opposs, pourlcoulement de la graisse des cadavres au moment de leur combustion ; deux rservoirs placs lextrmit des rigoles devaient recueillir cette graisse. / Pour excuter ce travail on fit descendre

    dans le fond de lexcavation un groupe de dtenus. Equips de pelles, de bches, de marteauxpiqueurs, de truelles, de briques de ciment et de citernes, ils comprirent bientt quon voulaitrcuprer la graisse humaine comme combustible pour effacer aussi vite que possible les tracesdes meurtres. () /Comme la longue, le monceau des corps avait tendance se recroqueviller,en labsence de toute arrive dair de lextrieur, lquipe des chauffeurs dont je faisais partiedevait sans arrt rpandre sur la masse de lhuile, du mthanol, ou de la graisse humaine enbullition, recueillie dans les citernes du fond de la fosse, sur les deux faces latrales. A laide delongues spatules de fer recourbes leur extrmit comme des cannes de touristes on prlevaitdans des seaux la graisse bouillante, en prenant soin de se protger les mains avec des mitaines.

    / Aprs avoir dvers la graisse dans la fosse, dans tous les endroits possibles, des jets deflammes slevaient en sifflant et en crpitant. Dans la prface du livre de Mller, Claude Lanzmann avalise son tmoin et indique que celui-ci

    a vu lOberscharfhrer Moll arpenter pensivement le fond des fosses et, trouvant soudain lasolution de son problme, faire creuser des rigoles dune pente constante pour que puissesvacuer la graisse juive en fusion () Dans l' Album d'Auschwitz publi en 1983 par S. Klarsfeld, il est prcis par Pressac(chercheur dont Le Mondedira plus tard quil a tout simplement vaincu le rvisionnisme) que Moll conut une srie de canaux au fond des tranches, pour recueillir la graisse qui tombait.Ces canaux s'coulaient ensuite vers chaque extrmit de la fosse, o la graisse recueillie taitverse par-dessus les cadavres comme carburant additionnel. . F. Piper, directeur du Muse dEtat dAuschwitz, nhsite pas en 1985 reprendre dans ZespolOswiadizenia, Vol. 113, les assertions de Alter Fajnzylberg : Prs des tranches, des canauxdextraction de la graisse humaine avaient t creuss ; toutefois, il faut mettre au crdit de cetmoin quil ajoutait : mais je nai jamais vu de graisse couler les corps brlaient

    compltement.

    [3] Pour 1946, voir Eugen Kogon, Hermann Langbein, Adalbert Rckerl, Les chambres gaz. Secret dEtat, Seuil,1987, p. 211 ; pour 1947, Le commandant dAuschwitz parle, Julliard, 1959, p 180.

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    Il nest donc pas surprenant que ledit Muse d'Etat reprenne le bobard dans Auschwitz, 1986: On entretenait le feu en versant sur les corps (...) de la graisse fondue des corps humains. La mme anne, Georges Wellers, historien connu, ingnieur et matre de recherches auCNRS crivait sur papier en-tte du CDJC : () Pour cette raison, dans les tranchesdincinration, des deux cts, taient amnages des rigoles o saccumulait la graisse fonduequon reversait sur le brasier laide de cruches mtalliques fixes au bout dune longue tige pouracclrer la combustion. Ceci est un fait patent ! [4] Le Dr Bendel dont le tmoignage, avons-nous dit, date de 1945 mais est encore repris par

    Kogon, Langbein et Rckerl en 1987 dans leur clbre ouvrage : La puissance de ces fosses futformidable : mille personnes en une heure. Elle fut encore augmente par le percement d'unconduit amenant la graisse humaine dans un rservoir de rcupration. Raul Hilberg, lui-mme, indique en 1988 : Au fond de ces fosses, on recueillait avec des seauxla graisse humaine pour la reverser sur le feu afin de hter lincinration. On ne peut qutreatterr de lire de telles neries sous la plume dun professeur duniversit ; il nous faudra pourtantprendre en compte ce fait reconnu par lhistoire officielle et nous abaisser en discuter. Le cordonnier Henryk Tauber au procs de Hss ; Pressac n'hsite pas en 1989 reproduireson tmoignage in extenso(tout en le commentant sauf dans ce passage) : A cette poque[t1944], les corps taient incinrs dans des fosses en plein air, d'o la graisse coulait dans unrservoir creus dans le sol. Cette graisse tait verse sur les corps pour acclrer lacombustion. . La mme anne 1989, dans ldition franaise dun livre souvent cit, lhistorien Robert JayLifton nhsite pas davantage reservir le tmoignage du clbre Dr Otto Wolken : Les huiles etles graisses ncessaires lincinration[dans les fosses] taient partiellement tires des cadavresdes gazs afin dconomiser lessence. et celui dun certain Rosenblum : Cest alors que lesAllemands dcouvrirent quon pouvait jeter de la graisse humaine sur les corps pour conomiser labenzine et quils creusrent des rigoles au bas des tranches. Nous versions la graisse humaineavec des seaux sur les corps pour quils brlent plus vite. Dans un livre de 1963 rdit en 1990 ( Habiter les Tnbres, Mtaili, Paris), Fred Sedelparle de 35.000 gazs et incinrs/jour l't 44 ! Notre homme parle aussi de fosses quipesde rcuprateurs de graisse humaine. Le livre de Sedel est plein de btises de ce genre,malgr quoi le clbre professeur Jean Bernard na pas craint de le prfacer.

    En1998

    encore, la veille du 3me millnaire, le clbre hebdomadaire allemand Spiegelpubliait une interview du Dr Hans Mnch, ancien mdecin SS Auschwitz et clbre tmoin del'accusation dans de nombreux procs ; celui-ci dcrit comment les dtenus creusaient destranches autour des bchers. La graisse coulait dedans et on arrosait les cadavres laide delouches. Ils arrivaient brler plus facilement. Lorsquun dtenu nobissait pas au quart de tour, ilpouvait arriver quun SS le pousse dans cette soupe bouillante. Ce texte a t repris sanscommentaire aucun dans la revue de lamicale des juifs dports de France (Aprs Auschwitz,mars 1999), ce qui donne lgitimement penser que ses responsables, les bien connus HenriBulawko et Raphael Esrail, y croyaient encore en 1999. Le lecteur a pu vrifier au passage lagrande varit de la quincaillerie shoatique : tantt des louches, tantt des cruches, tantt desseaux. Le passage au 3me millnaire na rien chang ; ainsi dans la Revue dhistoire de la Shoahde

    juillet-dcembre 2004, Olivier Vallade, parlant du SS Blobel, tend le procd tout lEsteuropen : Fin 1942, il a russi brler 170.000 cadavres, sur une cadence de 2.300 corpsincinrs en mme temps, le foyer tant entretenu par la combustion des graisses humaines.

    3. Absurdit de la thse de la crmation dans des fosses

    Une premire question vient toute seule lesprit : mais pourquoi donc les Allemands se seraient-ils donn la peine de creuser des fosses pour incinrer des corps ? Ils pouvaient tout aussi bienles incinrer mme le sol !Sans compter que : dune part, la crmation dans des fosses posent un problme de tirage : on ne peut quedifficilement approvisionner le feu en air ; or, disent les spcialistes, toute incinration exige ducomburant en excs (en loccurrence, lair) sinon la combustion sarrte et le corps charbonne ;

    on notera que le problme ne se pose pas dans le cas des bchers mais, ne le sachant pas, leshistoriens ont stupidement opt pour les fosses ;

    [4] Etudes rvisionnistes, Vol 4.

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    dautre part, Birkenau tait bti sur un marais et l'endroit o sont censes s'tre trouves cesgrandes fosses de 2,50 m de profondeur, la nappe phratique, d'aprs Mattogno, est 1,20 m [5] ;on ne pouvait videmment pas incinrer des corps de telles profondeurs. Ce n'est pas sansraison que les Allemands n'avaient pu enterrer qu moiti les morgues des crmatoires.Certes, les photos ariennes prises par les Allis en 1944 au plus fort de la prtendueextermination montrent des fumes provenant dventuelles crmations ciel ouvert (sans doutesur des bchers sur le sol et sans rapport possible avec une extermination de masse [6]) maiselles ne montrent aucune fosse, ni ouverte, ni rebouche. Sil y en avait eu au cours de cette

    priode, cela se verrait. Les esprits cartsiens ladmettront donc : ces fosses ressortissent de lareligion.

    4. Origine possible de la fable de la crmation dans des fossesGnralement, la base de toute lgende, il y a une ralit qui a t dforme et extrapole pardes esprits religieux ; ce n'est pas tout de dnoncer cette dformation : encore faut-il essayer deretrouver l'lment matriel partir duquel a t forge la lgende.D'une part, il est certain qu'il y a eu en fin 1942 une opration d'incinration de plusieurs dizainesde milliers de corps que les Allemands avaient d enterrer dans des fosses communes (nonseulement en 1942 au plus fort de l'pidmie de typhus mais dj en 1941) et cela, faute dedisposer de fours crmatoires convenables : ils ne disposaient alors que du petit crmatoire I,lequel tait dailleurs souvent en panne ; ce nest quau printemps de 1943 que les 4 grands

    crmatoires de Birkenau entrrent en activit ; ces corps en dcomposition polluaient la nappephratique et les Allemands durent prendre la dcision de les exhumer et de les incinrer sur placecest--dire au bord des fosses. Curieusement, les historiens ne s'tendent pas voire ignorentpurement et simplement cette opration d'envergure encore que limite dans le temps, oprationqui aurait normalement d constituer un chapitre important de l'histoire d'Auschwitz. La raisonpourrait tout simplement en tre que c'est prcisment cette opration de 1942 qui, extrapole parles accuss (interrogs le plus souvent coups de pied dans les testicules) et les tmoins (desgens souvent simplets, sil faut en croire G. Reitlinger lui-mme), a donn naissance cette fablede l'incinration de centaines, voire de millions de corps dans des fosses en 1944. En la racontanten long et en large, les historiens couraient le risque de donner penser ceux qui pensentencore, d'o leur silence. [7]D'aprs D. Czech, historienne du Muse dEtat, l'opration commena le 21 septembre 1942 et setermina en novembre 1942. Mais que le lecteur ne s'y trompe pas : cette opration limite dans letemps (l'automne 1942) et en volume (quelques dizaines de milliers de corps) est sans rapportavec la gigantesque opration d'extermination de 1944 dcrite par les historiens ; de plus, elle seserait droule proximit de futur Mexico (Secteur BIII) cest--dire en un endroit non retenupar les historiens comme site de l'extermination (probablement parce qu'il ne se trouvait pas l'cart.)Une deuxime explication cette fable des gigantesques fosses, explication complmentaire celle que nous venons de donner, est qu lendroit o les historiens les placent se trouvait le fossde drainage qui entourait le camp de Birkenau : les tmoins auraient pris ce foss pour unegigantesque fosse de crmation.Une troisime explication, dit Pressac, rsulte dune erreur commise par certains historiens

    (comme G. Wellers), lesquels ont confondu 4 bassins de dcantation provisoires situs un peu aunord du crmatoire V avec les fosses de crmation.Quel est lavenir de cette thse des fosses de crmation ? Il semble quelle doive connatre lemme sort que la thse des fosses degazage, thse compltement tombe dans loubli ; or,comme le rappelle C. Mattogno, ces fosses faisaient partie de lhistoriographie officielle ; ainsi,lhistorien F. Friedman crivait en 1946 dans un des premiers ouvrages classiques sur la Shoah : Les chambres gaz travaillaient nuit et jour. Les chemines des crmatoires crachaient nonseulement de la fume mais des colonnes de feu de trois quatre mtres de haut. Comme ceschambres gaz ne suffisaient pas, on creusa des tranches et des installations de gazage y furentplaces, les tranches tant recouvertes par des bches. Les salles de dshabillage tantgalement insuffisantes, une installation de dshabillage fut amnage. Les fours crmatoires ne

    [5] C. Mattogno, Auschwitz: Open Air Incinerations, Holocaust Handbooks Series, Vol. 17, Theses & DissertationsPress, Chicago, 2005.[6] Voyez larticle de J. Molitor dans Dubitando, n 7, p.15.[7] Pour plus de dtails sur cette opration, voyez C. Mattogno et F. Deana, De Crematoria-ovens van Ausch-witz(), VHO, 1995.

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    pouvant suivre, des tranches furent creuses et les corps brls sur des bchers de bois. Cestranches de gazage eurent un certain succs au lendemain de la guerre et le Dr Otto Wolken entmoigna mme au procs Hss en 1947 : Des tranches recouvertes de bches servirent dechambres gaz provisoires ; derrire, deux gigantesques fosses servaient la crmation descorps. . Puis, les historiens rebouchrent, petit petit et surtout sans le dire, ces fosses degazage. Ils sont occups faire de mme avec les fosses de crmation. Ainsi, relve encore C.Mattogno, F. Piper, gardien des lieux saints, ne consacre plus dans son opus magnum en 5volumes publi en 1995 que 3 lignes ces gigantesques fosses ! Depuis, Robert Jan van Pelt,

    lequel est considr depuis la mort de Pressac comme lexpert le plus comptent en la matire,na donn de prcisions daucune sorte dans son livre de 500 pages : ni le nombre, ni ladimension, mme pas la localisation de ces fosses ! [8]

    5. Absurdit de la thse de la graisse humaine utilise comme combustibleRappelons dabord que la temprature d'inflammabilit de la graisse animale est 184C, ce qui estune temprature vite atteinte. Il est donc vident que s'il est possible de rcuprer la graisse d'unanimal mis cuire ou rtir la broche petit feu, il n'y a par contre rien rcuprer dans le casd'une incinration feu vif, sinon de la fume, des cendres et des imbrls (comme les dents) carles tempratures et les modes opratoires sont tout fait diffrents. Dautre part, en admettant quece soit possible, comment veut-on rcuprer cette graisse en pleine terre avec des louches, descruches et des seaux ? [9]

    6. Origine possible de la fable de la graisse humaine utilise comme combustibleIl y a un problme de datation. Qui a lanc le premier cette fable de la rcupration de la graissehumaine et de son utilisation comme combustible ? Pour notre part, nous nen savons rien et cestdonc avec circonspection que nous suggrons une explication trouve la lecture de Filip Mllerlui-mme, lequel prcise que les Allemands avaient creus proximit du crmatoire IV et duBunker V (ancien Bunker 2, si ce Bunker a jamais exist) des bassins de rserve d'eau contrel'incendie. Les travaux (constats par l'US Air Force) de creusement de rservoirs (pour stockerleau) et de pose de drains (pour rcuprer l'eau de la nappe phratique) auraient pu avoir tassimils par Mller et dautres aux travaux de creusement des mythiques gigantesquesfosses avec rcuprateurs, non moins mythiques, de graisse humaine. On notera aussi que lerapport de la Commission sovitique d'enqute du 6/5/1945 ne parle pas de rcuprateur de

    graisse humaine mais prcise que les fosses taient alimentes en air par des galeries ouencore, comme il est dit dans le Livre Noir, Des rigoles creuses au fonds des fossesassuraient le tirage. : ce ne serait qu'une autre interprtation, tout aussi fantaisiste, du systmeform par les rservoirs d'eau et les drains qui l'alimentaient.

    [8] Autre mythe vhicul par F. Friedman et aujourdhui oubli : celui des 670.000 rsistants franais dports

    Auschwitz la mme poque que les juifs hongrois, ce qui aurait rendu plus imprieux encore le recours des fossesde crmation : A la fin de lt 1944, aprs le dbarquement alli, des terroristes (comme les Allemands appelaientles membres de la Rsistance franaise) furent dports Auschwitz. Leur nombre est estim 670.000. Il semble bienque ce chiffre soit exagr mais on ne dispose pas dautres statistiques. En ralit, le nombre de rsistants dports Auschwitz fut mille fois moins lev.Ce nest qu la fin des annes 70 que ce mythe des 670.000 rsistants franais fut abandonn par tous.[9] Voyez C. Mattogno, L'"irritante questione" () , p. 148 et Verbrennungsexperimente mit Tierfleisch undTierfett, VffG, Juli 2003, p. 185.

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    La photo des fosses de crmation dAuschwitz : un faux ?

    Henri van den Berg

    Les mdias reproduisent souventcette photo, qui aurait t priseclandestinement Auschwitz en aot1944, pour prouver qu cette poqueles Allemands brlaient les juifs gazsdans des fosses proximit ducrmatoire n 5 (le KV). [1] Mais cettephoto (et une autre qui a t prisequelques secondes aprs sous unangle un peu diffrent) est-elleauthentique ? Question pertinente, lesfosses de crmation constituant aprioriune vue de lesprit.En effet, pourquoi les Allemands

    auraient-ils choisi de brler les corpsdes juifs gazs dans des fosses alorsquil aurait t plus simple de lesbrler sur des bchers mme lesol ? Dune part, le creusement de cesfosses demandait un travailconsidrable ; dautre part, mmerebouches, ces fosses constituaientune preuve durable de leurs crimes.Qui plus est, la combustion dans desfosses peut mme se rvlerimpossible surtout dans un terrain

    marcageux ; voyez largumentationque nous avons dveloppe ci-dessus. Ds lors, on est fond sinterroger sur lauthenticit de cette

    photo (dont on a dailleurs perdu les ngatifs originaux). Sagit-il dune photo ou dun de ces dessins que les communistes ont produits profusion ? Ilsemble bien quil sagisse, pour lessentiel, dune photo. A-t-elle t prise au KV ? Divers lments donnent penser que la photo a bien t prise depuisle KV. Quels sont alors les points qui posent un problme ?1. Aucun des dtenus censs incinrerles corps ne porte luniforme de bagnard

    (ou au moins une partie de cetuniforme) que portaient les dtenusattachs au service du camp,notamment les dtenus affects auxcrmatoires. Notons au passage quelun dentre eux tient dans sa main droitece qui pourrait bien tre une serpe debcheron.

    2. On ne distingue pas de piles de bois ou de bidons de dchets ptroliers dont, parat-il, il tait faitusage ; nous esprons que personne nobjectera que le combustible employ tait la graissehumaine !

    [1] Cette photo a t prise en mme temps que la photo que nous avons analyse dans Dubitandon 7 (femmes aubain).

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    3. Certains cadavres nont rien devraisemblable. Voyez par exemple ci-contre celui de la femme derrire lhommedhanch ! Voyez aussi sa droite ! Cestun dessin vident et mme, un mauvaisdessin.

    Extrait de Udo Walendy, Des

    documents photographiques histori-ques, sd., p. 40-41. Qui donc oseraitnier que ce document est [au moins enpartie] un dessin ?

    4. On naperoit aucune flamme, rienquune paisse fume ; ceux qui croientquon peut incinrer des corps humainsavec pareil feu sont des nafs.5. On ne distingue pas davantage la terreextraite du sol lors du creusement de cesfosses. Or, il devait y en avoir des dizaines,voire des centaines de mtres cubes.6. On naperoit pas les rails et leswagonnets qui, selon certains, servaient transporter les corps des gazs.7. On naperoit pas la plateforme btonne de quelque 60 m de long et 15 m de large[pourcraser les cendres] dont parle Filip Mller, le plus clbre et lun des tmoins de ces crmationsles plus diserts.8. La distance entre la clture (dont on aperoit un bout gauche) et le crmatoire tait denviron24 m. Un foss de drainage se trouvait devant cette clture : son bord sud tait 6 m de laclture ; il tait long des prtendues fosses de crmation de 2 m de profondeur et 8 m de largeur ;il y en aurait eu 5 [2] ; il nest pas draisonnable de penser quelles taient en retrait du foss de

    drainage de quelques mtres, disons 5 m ; il nest pas exagr de dire que les cadavres sontallongs sur pas moins de 8 m, les cadavres les plus proches du crmatoire tant bien 10 m.Faites le compte : il y a au moins 13 mtres de trop !

    Ci-contre une vue rcente des lieux : gauche, les ruinesdu K V et droite la clture.

    Ci-contre un essai de reconstitution : lascne dcrite par les historiens pourraitavoir 37 m de profondeur alors quelespace disponible nest que de 24 m (ycompris le foss de drainage).

    Conclusion : Arithmtique de labjection, exercice de la plus pure tradition falsificatrice de lasoi-disant cole faurissonienne, fausse science, diront probablement les prtres, les bedeaux

    et autres sacristains. Les gens de bon sens, eux, admettront que la version officielle nest pas au-dessus de toute critique. Certains des points exposs ci-dessus incitent douter que cette

    [2] Ce sont les lments donns par F. Mller ; les autres tmoins ont donn des lments souvent diffrents mais aussiextravagants.

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    crmation fasse partie de cette campagne dextermination massive de lt 1944 ; dautres pointsdonnent mme lgitimement penser que la photo a t retouche.Il reste que de la fume sort du sol ou, au moins, prend naissance au ras du sol et, comme ellesemble authentique, il faut lexpliquer. A cette poque, il y eut, semble-t-il, des crmations enbchers mais, en la circonstance, il est difficile de retenir cette hypothse car la source de cettefume est trop basse. Selon un rvisionniste belge, la photo pourrait montrer une scne debcheronnage avec des bcherons polonais (Les Allemands ne se seraient pas risqus confier

    des haches et des serpes des dtenus.) Les photos ariennes prises les 31 mai (USAF) et 23aot (RAF) montraient clairement la prsence darbres cet endroit ; celle du 13 septembre(USAF) indique tout aussi clairement que ces arbres ont disparu ; la fume proviendrait du brlagede ce que les forestiers appellent les rmanents (les petites branches notamment), opration quidgage beaucoup de fume sans flammes ; le faussaire aurait remplac les rondins des arbresabattus par des cadavres. Peut-tre bien !

    Certains font le rapprochement entre la photo qui fait lobjet de cetarticle et la photo arienne prise par les Anglais le 23 aot 1944 (ci-contre) ; cette photo, a nagure dit Le Monde[3], a t prise alorsque le camp atteint son apoge criminel, avec lextermination de lacommunaut juive de Hongrie et elle montre une colonne defume provenant de bchers en plein air [constitus] pour brlerles cadavres que les fours ne parviennent pas tous traiter. Desphotos clbres, prises du sol(), reprsentent la mme scne. Ce commentaire appelle plusieurs remarques : la fume se dirigedans la direction exactement oppose ce qui indique que ces deuxphotos ne montrent pas la mme scne mais des scnes peut-trebien identiques mais des dates diffrentes ; la fume de la photo anglaise provient dun feu situ entre desarbres (rapprochs) qui nexistent plus sur la photo au sol ;

    il est manifeste que la fume de la photo prise au sol ne provient pas dun bcher ; si la photo arienne montre une crmation de cadavres

    que les fours ne peuvent traiter, cest donc que ces fours sont en activit mais, dans ce cas,pourquoi nmettent-ils aucune fume ? Tout simplement, bien sr, parce quils ne sont pas enactivit. Ds lors, il est logique de penser que la fume que montre la photo ne provient pas de lacrmation de cadavres. A moins bien sr que tous les fours soient simultanment en panne, cequi, il est vrai, est arriv. Nous avons dvelopp cette argumentation dans le numro 7 deDubitando. Dailleurs, le dernier convoi de juifs hongrois remontait un mois et demi ; lpoque de cesphotos, les Allemands dportaient Auschwitz les juifs du ghetto de Lodz et ceux dentreeux qui ont t jugs inaptes ont t retrouvs quelques jours plus tard Danzig.Alors, que brlait-on ces deux jours-l cet endroit-l ? Des rmanents de bcheronnage ? Devieilles paillasses infestes par le typhus et irrcuprables ? Peut-tre bien. Des cadavres dedtenus immatriculs sur des bchers (version retenue par le chercheur rvisionniste italien Carlo

    Mattogno [4]) ? En tous cas, srement pas des cadavres dans des fosses.Comment voulez-vous que les mollahs, si bigots soient-ils, croient toutes ces ineptiesshoatiques ?

    [3] Le Monde 2, H-s, nov.-dc. 2005, p. 90, reprenant un article publi en fv. 2004 ; voyez aussi notre analyse dansDubitando, n 2, p. 22.[4] Carlo Mattogno a longuement tudi cette photo dans son dernier livre Auschwitz: Open Air Incinerations,Holocaust Handbooks Series, Vol. 17, Theses & Dissertations Press, Chicago, 2005, 137 p.

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    Quont dit les constructeurs des prtendues chambres gaz dAuschwitz ?

    Maurice Haas-Colle

    On trouve dans Pressac [1] les noms dingnieurs, darchitectes, douvriers de la SS et de socitsdiverses qui participrent la construction des prtendues usines de mort dAuschwitz. Les a-t-on

    interrogs et, si oui, quont-ils dit ?

    1. Les ingnieurs et architectes SSOn ne peut qutre bahi dapprendre que le chef de la Zentralbauleitung dAuschwitz, KarlBischoff, n'a pas t inquit aprs la guerre ; ingnieur en superstructures et en gnie civil, lpoque SS-Sturmbannfhrer, mort dans les annes 50, Bischoff n'a mme jamais t interrogcomme tmoin ; or, c'est lui qui a prsid aux diverses phases de la conception, de la constructionet de la mise en route des crmatoires ! Cet oubli de la justice allie puis de la justice allemandeapparatra suspect aux plus bienveillants.Deux de ses adjoints, les SS Walter Dejaco, architecte, chef du bureau des plans, et Fritz Ertl,ingnieur en superstructures et architecte, furent tout de mme jugs Vienne en 1972 unepoque o l'on avait cess d'interroger les suspects coups de pied dans les testicules. Ce procs

    qui fut peu mdiatis (Les dbats se droulrent parfois devant une salle vide.) a t le vritable procs d'Auschwitz, dit R. Faurisson, qui a t refus l'accs aux minutes du procs. Plusrcemment, un autre chercheur rvisionniste, Michael Grtner, a cherch son tour consulterces minutes mais il lui a t rpondu quelles ntaient plus disponibles ! Grtner na donc pu queconsulter les comptes rendus de la presse [2]. Selon celle-ci, Dejaco a affirm qu' aucun momentde la conception et de la construction, il n'avait entendu parler d'un ventuel dtournement desfins criminelles desdits crmatoires. Moins clair, Ertl, de son ct, a prtendu avoir tent deretarder les travaux. Finalement, le tribunal a nomm un expert pour l'clairer sur deux points, savoir : L'examen des plans des crmatoires permettait-il d'affirmer qu'ils prvoyaient la constructiond'une installation de gazage ? Les deux accuss pouvaient-ils imaginer qu'il tait techniquementpossible que, plus tard, on puisse transformer les crmatoires en installation de gazage ?

    Malgr le fait qu'il bnficia de l'aide documentaire du Muse d'Etat d'Auschwitz, de l'URSS (oDejaco avait t emprisonn 5 ans comme prisonnier de guerre) et de toutes les forces juives(Simon Wiesenthal, notamment), l'expert ne put mettre les accuss en difficult et rponditngativement aux deux questions. Les deux accuss furent donc relaxs. L'accusation affirmaqu'elle ferait appel mais elle n'en fit rien !

    2. Les socits de constructionPar contre, on n'interrogea pas les responsables des socits de gnie civil et autres quitravaillrent la construction et lamnagement des crmatoires ; c'tait pourtant lmentaire.Fort heureusement, Werner Rademacher a recueilli en 1988 le tmoignage de l'un d'eux, WalterSchreiber. Ce dernier tait un ingnieur ayant travaill de 1937 1945 chez Huta, importanteentreprise de construction. Il en tait le responsable (Oberingenieur) pour le secteur de Kattowitz

    dont dpendait Auschwitz. Huta a notamment construit les grands crmatoires II et III et leursmorgues (les prtendues chambres gaz dans lesquelles la plupart des juifs auraient t gazs).Schreiber tait donc bien plac pour juger de ce qui s'y tait fait et, pour lui, il tait tout faitinvraisemblable que les crmatoires aient jamais pu servir des gazages de masse. Rsum del'interview donne Werner Rademacher par Walter Schreiber :Q : On dit que les morgues devaient tre utilises comme chambres gaz pour le meurtre demasse ?R : On ne pouvait rien dduire de tel de lexamen des plans. Au vu des plans de masse et dedtail dont nous disposions, ces pices taient des morgues ordinaires. Q : Savez-vous sil y avait des orifices [pour lintroduction du Zyklon-B] dans le toit en bton desmorgues ?R : Non, pour autant que je men souvienne. Comme ces morgues devaient servir

    accessoirement dabris antiariens, ces orifices auraient t contre-indiqus. Je naurais pas

    [1] Jean-Claude Pressac, Les crmatoires dAuschwitz. La machinerie du meurtre de masse, CNRS Editions, Paris,1993, 155 p.[2] VffG, n 1, mars 1997.

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    manqu de le faire remarquer. Q : Est-il pensable que vous ayez t tromps et que la SS vous ait fait construire votre insudes chambres gaz ?R : Celui qui connat le dveloppement dun chantier sait bien que cela nest pas possible. Q : Connaissez-vous les chambres gaz ?R : Naturellement. Tout le monde dans lEst europen connaissait les chambres gaz dedsinfection. Notre socit a construit des chambres gaz de dsinfection qui ressemblaient toute autre chose. (...)

    Q : Quand avez-vous appris que votre socit avait construit des chambres gaz destines aumeurtre de masse ?R : Aprs la guerre. Q : Est-ce que cela vous a surpris ?R : Oui ! Jai pris contact avec mon ancien suprieur et je lai interrog. Q : Quest-ce que vous avez appris ?R : Il en avait galement entendu parler aprs la guerre mais il ma assur que notre socitHuta navait srement pas construit des morgues - chambres gaz. Q : Est-ce quune transformation des morgues aprs votre dpart est pensable ?R : Oui mais je lexclus plutt pour des raisons de temps. La SS ne pouvait entreprendre cetravail elle-mme avec les seuls dtenus et elle aurait donc d nouveau faire appel desentreprises extrieures. Sur la base des connaissances techniques sur les chambres gaz que jaiacquises par la suite, je peux dire que la chambre que nous aurions construite cette poqueaurait t compltement rate, et ceci pour des raisons techniques et humaines. [3]W. Rademacher lui a encore demand pourquoi il navait pas tmoign. Et W. Schreiber derpondre que, dune part, au lendemain de la guerre, il avait dautres proccupations et, dautrepart, personne ne lavait jamais interrog sur ses activits Auschwitz ou ailleurs. W. Schreiber aautoris W. Rademacher publier son tmoignage mais aprs sa mort (survenue en 1999), ce quien dit long sur ltat de la libert dexpression en Allemagne cinquante ans aprs la mort dHitler.

    3. Les dtenus qui ont particip aux travauxComme lindique Schreiber, de nombreux dtenus ont particip laconstruction des crmatoires. On ne possde le tmoignage daucun

    deux sans que, pour autant, on nous affirme quon les a supprimscomme tmoins gnants. Incomprhensible !

    Ci-contre, le ferraillage du toit de la morgue 2 du crmatoire II. Alavant-plan, un dtenu au travail. Il aurait t utile de questionnerces gens sur les prtendues ouvertures dintroduction du Zyklon-B. (Pressac, Auschwitz :() , p. 338)

    4. La Topf und ShneLa socit Topf a livr les fours pour llimination des corps et elle aurait particip la mise aupoint de loutil de mise mort par gazage (notamment en fournissant la soufflerie). Ludwig Topf

    junior, co-directeur de Topf se suicida fin mai 1945 quand les Amricains (Erfurt tait alors sousleur contrle.) semblrent sintresser son entreprise (non pas, pensait Pressac, cause de lafourniture de fours Auschwitz mais Buchenwald). Son frre Ernst-Wolfgang Topf, co-directeurde la socit, parti en Allemagne de lOuest pour affaires fin juin 1945, ne se pressa pas de rentrer Erfurt puis finalement y renona et cra en 1951 une nouvelle socit Topf Wiesbaden.Auparavant, comme des millions dAllemands, il avait d comparatre devant une chambre dednazification et, bien entendu, il y fut question de ses fours, ce qui incita la justice ouest-allemande sintresser de plus prs son cas mais il ny eut pas de suite notamment parce queles Allemands de lEst ne permirent pas au personnel de lancienne Topf de tmoigner. Cettemansutude de la justice ouest-allemande reste toutefois incroyable.Kurt Prfer, chef de la division Construction des crmatoires de Topf, fut arrt fin mai 1945par les Amricains ; Pressac affirme que ses papiers furent saisis mais que, comme il les avait

    pralablement expurgs, on ny dcouvrit rien d'anormal et Prfer fut relch aprs 15 jours dedtention. En fait, Pressac fait preuve de dogmatisme et recourt la ptition de principes : il ne

    [3] Werner Rademacher, Im memoriam Dipl.-Ing. Dr. techn. Walter Schreiber, VffG, Heft 1, Juni 2000, p. 104 sqq.

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    peut donc lui venir lesprit quil y a peut-tre bien l la preuve de linnocence de Prfer ! En juillet1945, Erfurt passa dans la zone doccupation sovitique. Topf continua normalement son activitet eut mme loccasion de fournir aux nouvelles autorits deux fours pour ordures. En octobre1945, les Russes commencrent sintresser Prfer mais celui-ci ne sen inquita pas et netenta apparemment pas de passer lOuest, ce qui semble nouveau indiquer quil navait rien se reprocher. Malgr quoi, les Sovitiques larrtrent en mars 1946 et lemmenrent en URSSavec trois de ses collgues (FritzSander, qui mourut presque aussitt pendant les interrogatoires,Karl Schultze, qui s'tait occup de la ventilation des crmatoires dAuschwitz et Gustav Braun,

    directeur de la production) ; interrogs par le Smersch, ils n'eurent d'autre solution que dereconnatre la ralit des chambres gaz mais sans donner le moindre dtail convaincant. Lestrois survivants furent condamns en 1948 Moscou 25 ans de dtention, ce qui tait ridiculecompte tenu de ce dont ils taient accuss : Prfer mourut en 1952 mais les deux survivants furentlibrs ds 1955 ; sans doute bnficirent-ils de la mesure de clmence gnrale accorde auxprisonniers de guerre allemands. A leur retour, Schultze et Braun s'installrent en RDA et on nesait pas ce qu'il leur est advenu. Quavaient-ils dit Moscou ? L'Evnement du Jeudi, citantlhistorien judo-anglais Fleming en octobre 1993, a donn un aperu saisissant de la vacuit deleurs aveux ; cela a t confirm par lanalyse dtaill du compte rendu de leur interrogatoire par lervisionniste suisse Jrgen Graf. [4]Intressant aussi est le cas de Heinrich Messing, ouvrier de Topf qui travailla la mise au pointdes crmatoires pendant les cinq premiers mois de 1943 ; Pressac a dailleurs utilis les comptesrendus rdigs par Messing, comptes rendus dans lesquels il dcouvrit ( tort, selon lesrvisionnistes) certaines de ses fameuses 34 traces de preuve de la ralit des gazages.Daprs le Geschichtsort Topf & Shne (un institut de repentance dErfurt [5]), la fille de Messingtmoigne (aujourdhui) de ce que son pre lui a dit en rentrant dAuschwitz la mi-43 : Si ce que

    jai vu voit le jour, alors nous pataugerons tous dans le sang jusquaux genoux. [6] Phrasesibylline sil en est : en tous cas, aprs la guerre, Messing resta Erfurt en RDA ; toutefois,prvenu de ce que les Russes le recherchaient, il senfuit pendant 2 semaines puis rentratranquillement chez lui et ne fut plus inquit. Il commena travailler en 1945 la police judiciairedErfurt (dont le chef tait galement un ancien de Topf). Il la quitta en 1951 et devint chef dupersonnel dans diverses socits. Entr au parti communiste en 1933, Messing avait temprisonn 3 mois par les nazis ; il bnficia jusqu sa mort 83 ans en 1985 Erfurt dune

    pension au titre de victime reconnue du fascisme. Sa fiche la Stasi dit : Pendant la guerre,fut employ en Pologne comme travailleur dans des entreprises concernes par la guerre.

    ConclusionsIl est a priori incroyable quon nait pas cherch interroger tous les intervenants dont nousvenons de parler mais, aprs rflexion et ainsi que le montre le procs intent Dejaco et Ertl, onpeut le comprendre ; ces gens taient des techniciens qualifis et, sauf recours la torture(recours problmatique en dehors de la priode de l'immdiate aprs-guerre), il pouvait semblerdifficile de les faire cooprer la fabrication d'une lgende ; il tait plus simple de s'appuyer sur leslucubrations de militaires comme Hss (aprs les avoir torturs), de dsquilibrs commeGerstein ou encore de fabulateurs comme Wiesel.

    [4] Jrgen Graf, Anatomie der sowjetischen Befragung der Topf-Ingenieure, VffG, Heft 4, Dezember 2002, p. 398sqq.[5] http://www.topfundsoehne.de[6] Wenn das rauskommt, was ich gesehen habe, werden wir alle bis zu den Knien im Blute waten.

  • 7/31/2019 Dubitando-08

    23/23

    Il y a 23 ans ...

    Puisque nous en sommes aux commmorations de toutes sortes, rappelons l'arrt rendu le 26avril 1983 il y a 23 ans par la Cour d'appel de Paris (1re chambre civile, section A, prsidentGrgoire).Neuf associations de juifs, de rsistants, danciens dports avaient dpos plainte en 1979 contrele professeur Robert Faurisson pour " dommage par falsification de lHistoire " parce que ce

    dernier avait conclu de ses recherches sur le sujet que les chambres gaz nazies n'avaient pasexist ni mme pu exister.Au terme d'une bataille judiciaire longue de quatre ans, la Cour de Paris, tout en condamnant leprofesseur pour " dommage autrui ", ce qui voulait dire, essentiellement, pour avoir manqu decoeur, rendait hommage la qualit de son travail sur les chambres gaz. En effet, elleprononait quelle navait trouv dans ses crits (articles et livres) sur la question deschambres gaz ni " mauvaise foi ", ni " lgret ", ni " ngligence ", ni " ignorancedlibre ", ni " mensonge ". Et surtout elle concluait :

    " La valeur des conclusions dfendues par M. Faurisson relve DONC de la seuleapprciation des experts, des historiens et du public."

    Rendant compte de cet arrt, les journaux (en particulier, Le Monde) escamotaient alorstotalement cette victoire des rvisionnistes. Plus tard, Georges Wellers, Pierre Vidal-Naquet,

    Simone Veil et l'ensemble des milieux juifs allaient dplorer cette dcision judiciaire. Il faut direqu'ils n'avaient rien pargn pour aboutir, comme l'avaient notamment demand, dans cetteaffaire, Pierre Drai et, dans un autre procs, Robert Badinter, une condamnation du professeurFaurisson sur le fond.Vingt-trois ans plus tard, et surtout depuis la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990, calque sur uneloi isralienne de 1986, les " experts ", les " historiens " et le " public " n'ont plus la moindrepossibilit de faire connatre leur " apprciation ". Ainsi les milieux juifs ont-ils russi faire del'existence de ces chambres gaz une vrit officielle et incontestable de la Rpublique franaise,une vrit casher consommation exclusive et force.Vu le srieux des travaux du professeur Faurisson, l'arrt du 26 avril 1983 autorisait lacontestation de l'existence des prtendues chambres gaz nazies.On trouvera l'intgralit de l'arrt Grgoire dans J. Aitken, Epilogue judiciaire de laffaire Faurisson,

    d. La Vieille Taupe, Paris 1983, 32 p. (c/ Akribeia, 45/3 route de Vourles, 69230 St-Genis-Laval, 9euros franco).