Dubitando-13

Embed Size (px)

Citation preview

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    1/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    Dubitando Dubitando ad veritatem pervenimus.

    Cicero, Tusculan , 1.30.73

    Petite revue dhistoire rvisionniste

    N 13, octobre 2007

    Sommaire Robert Faurisson, Justice franaise, justicecouche (suite).Trois nouveaux exemples dece que la justice couche dans le lit du vain-queur . MHC, Les Origines du mythe des Six Millions Jean Molitor, A propos des monte-chargedes crmatoires de Birkenau MHC, Suisse : Vers labrogation de lArt.261bis ? Noam Chomsky et la loi Gayssot Maurice Haas-Colle, Des actes de nais-

    sance pour les enfants ns Auschwitz Maurice Haas-Colle, Auschwitz : la vrit rvle par les archives de Moscou Franois Sauvenire, A propos du convoi 6 HvdB, Des historiens-gazeurs

    1

    2

    11

    1313

    14

    163133

    Editeur responsableMaurice Haas-Colle, [email protected] textes publis le sont sans quait t demand le consen-tement des auteurs. Lditeur en souhaite la reproduction. Tou-tefois, il voudrait rappeler que, si lachat, la dtention et la lec-ture dcrits contestant la version officielle de lHistoire ne sontpas interdits, en revanche, leur diffusion est le plus souvent in-terdite en raison de lois sclrates qui, comme la loi [Fabius-]Gayssot, rglementent les droits la libert de recherche oudinformation et la libert de la press e.

    Changement dadresseNouvelle boite : [email protected]

    AbonnementRevue rserve aux mdias. Abonnement gratuit. Ecrire [email protected] peut tlcharger la revue sur le site franais delAAARGH http://vho.org/aaargh/fran/revu/revu.html

    Sommaire du n 1, septembre 2004 Liminaire. Robert Faurisson, Juivre ou mourir . Jean-Marie Boisdefeu, De Gaulle et l'extermination des juifs. Legnral tait-il un rvisionniste ? Jean-Marie Boisdefeu, Et Churchill ? Et Eisenhower ? Y croyaient-ilsdavantage que De Gaulle ? Lorigine du mythe et son exploitation. Jean-Marie Boisdefeu, N Auschwitz en 1943 et mort en Franceen 1985.Sommaire du n 2, dcembre 2004 Collgues, tudiants et amis de Bruno Gollnisch, Pour la dfense deBruno Gollnisch. Robert Faurisson, Retour sur Shoah, film de Claude Lanzmann. MHC, La liquidation du ghetto de Lodz. Maurice Haas-Colle, Auschwitz : la preuve ! Oui, mais la preuvede quoi ? MHC, Photos truques. Robert Faurisson, Une quatrime victoire pour lditeur rvisionnisteJean Plantin.Sommaire du n 3, mars 2005

    Robert Faurisson, Deux -cts de lactuel tsunami shoatique. Robert Faurisson, Le syndrome de Dresde. Henri van den Berg, Chambre gaz et terrain de foot. Franois Sauvenire, La banque(route) du Yad Vashem ou com-ment arriver 6.000.000. Maurice Haas-Colle, Des faits tablis . Maurice Haas-Colle, La transformation des morgues des crma-toires dAuschwitz-Birkenau.Sommaire du n 4, juin 2005 MHC, Vincent Monteil. Robert Faurisson, La victoire de Vincent Reynouard. Franois Sauvenire, Par miracle .

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    2/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    Henri van den Berg, Extermine et tmoin permanent la fois. Jean-Marie Boisdefeu, Le Plan Birobidjan des Allemands. Maurice Haas-Colle, Des actes de dcs pour les juifs gazs ? Abraham Cooper et Harold Brackman, Une mauvaise manired'enseigner l'histoire. Maurice Haas-Colle, Jean-Claude Pressac et les archives deMoscou.Sommaire du n 5, octobre 2005 Robert Faurisson, Il y a dix ans, la capitulation de Jean-ClaudePressac. Comment contourner la censure juive et accder au site delAAARGH. MHC, Le Plan Birobidjan des Allemands. (complment) Maurice Haas-Colle, Histoire de trous. Robert Faurisson, Bradley Smith, Confidences dun rvisionnisteamricain.Sommaire du n 6, dcembre 2005 Robert Faurisson, LONU met le rvisionnisme au ban de lhumanit. Robert Faurisson, A Limoges, procs expditif contre le rvi-sionniste Georges Theil. Robert Faurisson, Le pouvoir des juifs tient directement lacroyance quasi gnrale dans le monde occidental au phnomnal mensonge de l Holocauste . Robert Faurisson, Limage des juifs chez les Franais : vers u nedtrioration ? Judith Rueff, Simon Wiesenthal, la mort de lhomme-mmoire delHolocauste. Mark Weber, Simon Wiesenthal, chasseur de nazis et imposteur. Salvador Allende, raciste, eugniste, antismite, antihomo, antir-volutionnaire, etc. (recension dun article dArnaud Imatz).Sommaire du n 7, mars 2006 Robert Faurisson, Des rodomonts ? MHC, Dieudonn demande labrogation de toutes les loisliberticides. MHC, La Sude persiste refuser toute loi sclrate bridant lalibert dexpression en matire dhistoire. MHC, Le procs Irving vs. Lipstadt.. MHC, Hitler et le gnocide des Armniens. Jean Molitor, Le mythe du million de morts d Auschwitz. Jean Molitor, Des chemines qui fumaient jour et nuit. Henri van den Berg, Analyse dune photo.. Franois Sauvenire, Gaz Treblinka et mort Minsk Franois Sauvenire, Des dports juifs de France retrouvs enUkraine ? Robert Faurisson, Considrable rvision, officielle, du nombre desmorts de Majdanek.Sommaire du n 8, juin 2006 Robert Faurisson, Pour Hossein Amiri. Robert Faurisson, En France aussi la rpression du rvisionnismesaggrave. Louis Binam, Le prtendu Sonderkommando des crmatoiresdAuschwitz. Henri van den Berg, Les fables des fosses de crmation et de lagraisse humaine utilise comme combustible. Henri van den Berg, La photo des fosses de cr mation dAuschwitz :un faux ?

    Maurice Haas-Colle, Quont dit les constructeurs des prtendueschambres gaz dAuschwitz ? Il y a 23 ans Sommaire du n 9, octobre 2006 Robert Faurisson, Mmoire juive contre histoire. Robert Faurisson, Le rvisionnisme du prsident iranien. MHC, A la XVIIe chambre, le CRIF et Yahv contre le professeur Robert Faurisson. Victoires de la libert dexpression en Turquie et en Suisse. Franois Sauvenire, Nouvelles de la banque du Yad Vashem. Louis Binam, Les Sonderbauten dAuschwitz taient-ils descrmatoires, des crmatoires avec chambres gaz, des bordels ou

    autre chose ? MHC, Jacques Attali, rformateur. Maurice Haas-Colle, Le journal du Dr. Kremer.Sommaire du n 10, dcembre 2006 Robert Faurisson, Andr Schwarz-Bart, escroc littraire [avec deuxadditifs propos des Bienveillantes , roman de Jonathan Littell]. Appel de 56 juristes franais l'abrogation des lois mmorielles Jean Franchimont, La France, pays des droits de lhomme ? Gilad Atzmon, Le syndrome de stress pr-traumatique Un aperude la psychose collective isralienne. Jean Molitor, Le mythe de la dispersion des juifs. Jean Molitor, Sur trois autres mythes juifs. Jean-Louis Gillet, O sont passs les registres mortuaires d'Ausch-witz de l'anne 1944 et pourquoi ont-ils disparu ? MHC, Pire que la France : lAllemagne ! Emmanuel Kant, Quest-ce que les Lumires ?

    Sommaire du n 11, avril 2007 Robert Faurisson, Les Victoires du r visionnisme. MHC, Alternance de dfaites et de victoires de la libertdexpression. MHC, Friedel, 9 ans : gaz mais revenu. MHC, Les Justes et le charabia au Panthon. Maurice Haas-Colle, Anne Frank a-t-elle t gaze Auschwitz ouest-elle morte du typhus Bergen-Belsen ? MHC, Dautres Anne, brles vives.Sommaire du n 12, juillet 2007 MHC, Le procs en diffamation intent par Robert Faurisson Robert Badinter. MHC, Une omission de Serge Klarsfeld. MHC, Enseignements sur le sort des inaptes juifs tirer de labanque de donnes des Survivors amricains de lHolocauste. MHC, Pourquoi donc Sara (11 ans), son petit frre et son (tout) petit neveu n'ont-ils pas t gazs ? HvdB, Mais pourquoi donc les enfants juifs dports de Vught ( Pays-Bas) Auschwitz en juin 1944 nont-ils pas t gazs ? MHC, Pauvre Allemagne ! Louis Binam, Des enfants rescaps dAuschwitz. Maurice Haas-Colle, Les statistiques juives de la SS. Maurice Haas-Colle, Lintroduction et la ventilation du gaz dans lesmythiques chambres gaz criminelles dAuschwitz. MHC, Pauvre Autriche !

    Imprim aux Pays-Bas

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    3/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    1

    Justice franaise, justice couche (suite)Trois nouveaux exemples de ce que la

    justice couche dans le lit du vainqueur .

    Robert Faurisson En novembre dernier, lors dune mission de la chane

    ARTE, Robert Badinter avait mensongrement dclarquen 1981 il mavait fait condamner pour tre un faus-saire de lhistoire. Je lavais donc poursuivi en diffama-tion. Le 21 mai 2007, la XVII e chambre du tribunal cor-rectionnel de Paris, prside par Nicolas Bonnal, a dci-d que R. Badinter mavait effectivement diffam MAIS DE BONNE FOI. En propres termes, le tribunal a d-clar : R. Badinter a chou en son offre de preuve dela vrit de son assertion (p. 13 du jugement) mais lebnfice de la bonne foi lui sera reconnu (p. 16). Il mefaut, en consquence, verser 5 000 euros R. Badinter pour ses frais davocats et payer les dpens du procs.Une raison de force majeure fait que je ne puis malheu-

    reusement interjeter appel contre ce jugement crapuleux(je mexpliquerai prochainement la fois sur cette rai-son de force majeure et sur ce qualificatif de crapu-leux ). Pour des propos que javais tenus Thran lors de laconfrence sur lHolocauste (11-12 dcembre 2006),Jacques Chirac en personne, alors prsident de la R-publique, avait saisi le ministre de la Justice de lpoque,Pascal Clment. A la demande de ce dernier, le parquetde Paris a ouvert une enqute judiciaire. Le 16 avril2007, le lieutenant de police judiciaire Sverine Besse etson assistante, venues de Paris, mont interrog aucommissariat de police de Vichy ; selon lusage, jai re fu-

    s de rpondre leurs questions et leur ai fait prendrenote de la dclaration suivante : Je refuse de collabo-rer avec la police et la justice franaises dans la rpres-sion du rvisionnisme historique . Aujourdhui, 4 juillet,

    japprends par des agences de presse quune informa-tion judiciaire a t confie, le 13 juin, au juge dinstruc-tion Marc Sommerer, qui ne manquera donc pas de meconvoquer prochainement Paris. Pour une interview tlphonique accorde la chanede tlvision iranienne Sahar 1 le 3 fvrier 2005, le

    2

    mme tribunal de la XVII e chambre, prsid par le m-me Nicolas Bonnal, mavait condamn, le 3 octobre2006, une peine de trois mois de prison avec sursis etau versement de 12 000 euros, soit 7 500 euros damen-de et 1 500 euros pour frais davocats chacune destrois parties civiles (LICRA, MRAP et Ligue des droits delhomme). Aujourdhui, en ce mme 4 juillet, la XI e cham-bre de la cour dappel de Paris, prside par Laurence

    Trbucq, a confirm ces peines non sans ajouter 1 000euros de frais davocats pour chacune de ces parties ci-viles ; le total des sanctions financires slve donc,dans le cas de cette seule affaire, 15 000 euros. [1]Tout cela sans compter mes propres frais davocat, mesfrais de voyages, les dpenses diverses, le travail deprparation de ces procs, les audiences. Mais les rvi-sionnistes franais ne sont pas plaindre si lon compa-re leur sort celui des rvisionnistes allemands, autri-chiens, belges, suisses ou canadiens.

    4 juillet 2007

    [1] Note de ld. : Dans cette affaire, l e professeur Faurisson a dposun pourvoi en cassation.

    Les Origines du mythe des Six Millions

    Larticle qui suit est, en partie, le rsum dun des chapitresde la communication faite par lAmricain Jan Bernhoff laConfrence sur lHolocauste de Thran des 11-12 dcem-bre 2006 sous le titre de The Holocaust Demography .Les divers lments de sa communication sont dj bienconnus pour avoir t exposs par Arthur Butz, Mark Weber,Robert Faurisson et plus rcemment Don Heddesheimer [1] ;

    nanmoins, cette communication de J. Bernhoff est intres-sante en ce quelle opre la synthse de tous ces lments.

    Peu dAmricains ou dEuropens pourraient donner le chiffredes pertes de leur pays au cours de la Seconde guerre mon-

    [1] Arthur R. Butz, La Mystification du XXe sicle , La Sfinge, 2002 ;Mark Weber, Wilhelm Httl ou les six millions introuvables , EtudesRvisionnistes , Vol. 3, p.124 ; Robert Faurisson, notamment Procs

    Amaudruz () , Etudes R visionnistes , Vol. 1, p. 89 ; Don Heddes-heimer, The First Holocaust , Castle Hill Publishers, Jan. 2007.

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    4/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    3

    diale. En revanche, tous savent, pour avoir t soumis au plusgigantesque endoctrinement de tous les temps, que six mil- lions de juifs ont trouv la mort au cours de la guerre. Maisquel est le fondement de ce chif fre dsormais sacr ?

    Wilhelm HttlLe chiffre de six millions entra dans lhistoire Nurembergquand il fut voqu par le procureur britannique Hartley Shaw-cross dans son discours de clture. Or, ce chiffre ntait fond

    sur aucune preuve mais sur un seul tmoignage crit, celuidun simple commandant SS du nom de Wilhelm Httl, lequelavait tmoign dans un affidavit du 26 novembre 1945 de cequEichmann lui avait confi en aot 1944, un soir quil taitivre, que quelque 4 millions de juifs avaient t tus dans di-vers camps dextermination et 2 autres millions tus dautresmanires, la plupart abattus par les Einsatzgruppen au coursde la campagne de Russie, soit 6 millions au total. Ainsi quellele fit couramment Nuremberg et ailleurs, laccusation amri-caine produisit l affidavit mais sans faire venir Httl la barre !Par la suite, Eichmann dclara que les propos de Httl taient absurdes et nia vigoureusement lui avoir fait une confiden-ce de ce genre ; il ajouta quil supposait quHttl avait entenducette histoire la radio ou lavait lue dans les journaux. [2]Mais qui tait donc ce Httl ? N en 1915 Vienne, docteur enhistoire, ayant servi dans la SS (RSHA) notamment en Hongrielors de la dportation des juifs hongrois, Httl fut arrt par les

    Amricains le jour mme de la reddition de lAllemagne ; il f utaussitt engag par les services secrets amricains et travaillapour eux plusieurs annes. Il est mort en 1999.En 2001, la CIA dclassa un grand nombre de documents re-latifs la guerre dont un pais dossier Httl accompagn descommentaires de deux historiens-fonctionnaires dans un rap-port intitul Analysis of the Name File of Wilhelm Hoettl . [3]Ce rapport tablit que Httl tait un informateur peu fiable, quifabriquait de faon routinire de fausses informations pourvuquelles plaisent celui qui le rmunrait : Le dossier Httl est denviron 600 pages, un des plus gros de ceux qui sont d-classifis. La dimension du dossier doit beaucoup la carrirequa faite Httl aprs la guerre comme fournisseur dinforma-tions, bonnes et mauvaises, tout qui le rmunrait. Httl avait des rapports avec les services de renseignement de douze

    pays : les USA, la Yougoslavie, lAutriche, Isral, la Roumanie,le Vatican, la Suisse, la France, lAllemagne de lOuest, laRussie, la Hongrie et la Grande-Bretagne. Sans parler deSimon Wiesenthal avec lequel Httl travailla aussi.

    [2] Rudolf Aschenauer, Ich, Adolf Eichmann , Druffel, 1980, p. 460.[3] Voyez http:Ilwww.nara.govliwgldeclasslhoettl.html , site des U.S.National Archives.

    4

    Ds son arrestation, Httl travailla donc pour lOSS (prdces-seur de la CIA) puis pour le CIC (contre-espionnage) : Dsson arrestation, Httl se mit en devoir de capter lintrt de sesgeliers [] . Un de ses premiers rapports fut justement l affi-davit des 6 millions.En juin 1949, un fonctionnaire des services secrets amricainsmit en garde contre Httl en le dcrivant comme un hommesi excrable et aux si pitres tats de service politiques que lebnfice que les Etats-Unis pourraient tirer de son utilisation

    dans le cadre dactivits de renseignement, tait illusoire . En aot 1950, des courriers de la CIA qualifiaient Httl de fa-bricateur notoire dinformations ; en 1952, un rapport du CICestimait que ses rapports taient sans valeur et probable-ment exagrs ou fabriqus .La conclusion des historiens-fonctionnaires est sans appel : ledossier dHttl retrace les activits d un colporteur et dunfabricateur notoire de renseignements .Il est noter que Httl avait eu de graves ennuis dans la SS.Selon Arthur Butz, il fut ml une sombre affaire immobilireen Pologne et il fut dgrad en 1942 ; un rapport SS le quali-fiait de malhonnte, intrigant, flagorneur, [] un vritablemystificateur . Il fut nouveau ml en 1943 une affaire dedtournement de fonds et il nvita une nouvelle sanction quegrce lamiti de son compatriote Kaltenbrunner.Malgr le discrdit gnral qui frappe dsormais Httl, person-ne na os remettre en question son tmoignage sur les sixmillions et lon continue sy rfrer.Toutefois, Httl ne fut pas linventeur de ce chiffre de six mil-lions. Il est bien possible, comme la dit Eichmann, quil lavaitentendu la radio ou lu dans une gazette. Lorigine du mythe,en fait, est fort lointaine.

    Le rabbin Stephen WiseEn 1918 fut cr l American Jewish Congress pour fournir delaide humanitaire aux juifs europens qui ont souffert du car-nage de la guerre et restaurer lEtat dIsral en Palestine [4]Lhomme fort du Congress tait le rabbin Stephen S. Wise.Sioniste militant, Wise dclarait dj en 1900 lors dun rassem-blement sioniste quil y a 6.000.000 darguments vivant, sai-gnant, souffrant en faveur du sionisme . Cest la premirerfrence connue au chiffre de six millions. [5] Certes, ces sixmillions de juifs ntaient ni morts, ni en train de mourir mais ilsfaisaient le juif : ils souffraient, saignaient, geignaient et, bienentendu, convoitaient le bien dautrui.

    [4] Gregg Ivers, To Build A Wall. The American Jews and the Sepa-ration of Church and State , University Press of Virginia, 1995, p 36.Le Congress reprsentait les juifs dorigine est-europenne, l AmericanJewish Committee reprsentant plutt les juifs dorigine allemande.

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    5/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    5

    Lholocauste de six millions de juifs de la Premire guerremondiale Six millions et Holocauste sont des mots associs. Cedernier fut beaucoup utilis durant la Premire guerre mondia-le pour dcrire le sort connu par six millions de juifs durantcette guerre et cet holocauste fut alors dcrit comme la

    plus grande tragdie que le monde ait jamais connue . Au dbut, lorigine attribue par les responsables juifs cet ho-locauste ntait pas tant la guerre que la politique antijuive du

    rgime tsariste ; ainsi l American Jewish Committee affirmaiten 1916 [6] que la Russie avait cr une zone dinternementpnal [En fait, il sagit du Pale .] dans laquelle six millions dtres humains simplement coupables dtre juifs avaient trelgus et vivaient dans des conditions sordides, la misre, lacrainte constante dtre extermins , soumis quils taientaux caprices de la police et dune administration corrompue.

    A cette poque, on le notera, plusieurs leaders juifs amricainsstaient rangs du ct de lAllemagne du fait quelle taitlennemie de la Russie. Tout changea avec la campagne anti-allemande qui se dveloppa aux USA (et dont les juifs amri-cains taient galement victimes), lentre des USA dans laguerre, la Dclaration Balfour et, surtout, la chute du tsarisme :lorigine de lholocauste fut alors attribue aux seules misresde la guerre.

    Aujourdhui, plus aucun historien ne croit en cette histoiredholocauste ; vrai dire, peu de personnes mme en ont en-tendu parler. Lholocauste ne sarrta dailleurs pas la fin deshostilits en 1918 : lholocauste de la guerre se transformaprogressivement en un holocauste daprs-guerre. Ainsi, en1919, limportant magazine American Hebrew reproduisit dansun article intitul The Crucifixion of Jews Must Stop ! undiscours pononc par Martin Glynn, ancien gouverneur delEtat de New York, et dans lequel Glynn parlait plusieursreprises de six millions de juifs europens en train demourir et dtre prcipits dans la tombe dans un holo-causte effroyablement meurtrier . [7] En 1974, Yehuda Bauer publiait une monographie autorise sur le fameux Joint danslaquelle il crivait : [] la destruction des juifs dEurope aucours de la Seconde guerre mondiale a fait perdre la mmoiredu premier holocauste du 20e sicle, celui de la Premireguerre mondiale. [8]

    [5] Rabbi Wises Address , New York Times , 11 juin 1900, p. 7.[6] The Jews in the Eastern War Zone , 1916[7] Martin H. Glynn, The Crucifixion of Jews Must Stop ! , The Ame-rican Hebrew , 31 oct. 1919, p. 582f.[8] Yehuda Bauer, My Brothers Keeper. A History of the AmericanJoint Distribution Committee 1929-1939 , The Jewish Publication So-ciety of America, Philadelphia, 1974.

    6

    La monographie autorise sur l American Jewish Committee publie en 1948 contient un chapitre intitul The Holocaust of War et traitant des souffrances des juifs du fait de la Pre-mire guerre mondiale ; on peut y lire : Quand les armessaffrontrent sur les frontires de la Pologne, de la Galicie et de la Prusse orientale, la terreur, la dsolation et la mort frap-

    prent les populations civiles en gnral, mais surtout les sept millions de juifs. Les chrtiens polonais, ruthnes et allemandssouffrirent ce que toute guerre apporte invitablement ; mais

    les juifs, dj perscuts par les Russes et les Polonais, du-rent faire face une orgie concentre de haine, de soif desang et de vengeance qui menaait de les anantir dans unvaste holocauste. [9]En 1919, linfluent Felix Warburg dclara dans le New York Ti-mes (NYT ) que ctaient les juifs qui avaient le plus souffert dela guerre, laquelle avait rduit un tat incroyablement tragi-que de pauvret, de faim et de maladie quelque 6.000.000 dmes, soit la moiti de la population juive mondiale. [10]Toujours en 1919, le mme NYT rapportait que la guerreavaient laiss 5.000.000 de juifs malades et affams danslEurope de lEst. [] Leur nombre se rduit jour aprs jour dufait de toute une srie des plus terribles pidmies quait ja-mais connue aucune partie du monde. Les juifs avaient donc souffert de la guerre plus que tout autre groupe. [11]Comme on le verra encore par la suite, par moment, cest lechiffre de cinq millions ou encore celui de plus de cinqmillions , parfois sept millions qui est avanc mais lespropagandistes juifs en reviennent tt ou tard au chiffre moyende six millions .En 1920, le NYT , lequel avait fait campagne dans la collectede fonds au bnfice quasi exclusif des juifs ncessiteux, rap-pelait que les juifs staient battus courageusement aux ctsdes Allis, malgr quoi ils se trouvaient toujours sans patrie etcontinuaient souffrir malgr la fin de la guerre : En Europe,il y a aujourdhui plus de 5.000.000 de juifs qui meurent defaim ou sont sur le point de mourir de faim ; beaucoup dentreeux sont pris dans une virulente pidmie de typhus. Un appel est lanc dans le monde entier. [12]Dans un autre ditorial de la mme anne 1920 et intitul Les victimes juives de la guerre , le mme journal crivait : En Russie et dans les rgions voisines, les juifs ont t

    [9] Nathan Schachner, The Price of Liberty. A History of The Ameri-can Jewish Committee , The American Jewish Committee, New York,1948, p. 60.[10] Felix M. Warburg Tells Sad Plight of Jews , NYT , 29 sep. 1919,p. 7.[11] Five Million Face Famine in Poland , NYT , 3 dc. 1919, p. 24.[12] NYT , 21 avril 1920, p. 8.

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    6/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    7

    lobjet dune perscution particulirement maligne qui na pascess avec la guerre. Nayant pas dorganisation nationale

    propre, ils nont pas dorganisation centrale pour appeler laide. Vivant dans des communauts mises lcart et gn-ralement pauvres, ils cumulent misre et nombre dautressouffrances. On estime que plus de cinq millions sont actuel-lement en train de mourir de faim ou sur le point de mourir defaim. Une virulente pidmie de typhus fait rage parmi eux et elle stend dj aux populations avoisinantes. [13]

    La campagne finit par sessoufler et les responsables juifs du-rent la relancer en 1926 toujours, bien entendu, par linterm-diaire de leur journal favori, le NYT , lobjectif financier fix pour la seule ville de New York tant de recueillir $ 6.000.000 .[14] (Voyez ci-dessous.)

    Les chrtiens furentga-lement

    embrigads : Il y a5.000.000 de juifs enEurope centrale et orien-tale face la faim []Cinq millions de juifsactuellement dans unedtresse dsespre 2.225.000 en Russie,2.225.000 en Pologne et 500.000 en Bessarabie,Lithuanie et dans les

    pays avoisinants. [15]

    Les annes 30 : ChaimWeizmannLe tapage continua dansles annes 30. Exem-ple : Le 25 novembre

    1936, Chaim Weizmann, lequel devint le premier prsident delEtat juif, fut appel t-moigner en tant que prsident delOrganisation Sioniste Inter-nationale devant la Peel

    Commission. Lobjet en tait la parti-tion de la Palestine entre juifs et Palestiniens. Il dclara : Il nest pas exagr de direque six millions de juifs sont con-damns tre interns danscette partie du monde, dans la-quelle ils ne sont pas dsirs,et cela par des pays qui se par-tagent entre ceux o ils sont indsirables et ceux o ils ne sont pas admis. On relvera enoutre le fait que, trois ans avant le dclenchement de laguerre, Weizmann exploitait dj le

    [13] The Jewish War Sufferers , NYT , 3 mai 1920, p.12.[14] NYT , 21 avril 1926

    [15] The American Christian Fund , dc. 1926.8

    mythe de lholocauste venir dans la lutte pour le contrle dela Palestine ! [16]Weizmann stait dj signal par ses extravagances lors de laConfrence de la paix de Paris de 1919 : E n tant que groupeles juifs ont t plus durement frapps par la guerre [de 14-18] que tout autre. En novembre 1932, au congrs annuel delOrganisation Sioniste Mondiale Londres, le mme Weiz-mann dclarait : Eretz Isral se construit sur les dcombres

    de la diaspora [] Les pertes infliges au monde juif ont consi-drablement stimul la croissance rapide du Foyer national cette poque [] Et Eretz Isral intgrera les rares rescapsde cette entreprise de destruction et de dvastation. [17]

    Arrive au pouvoir des nazisLarrive au pouvoir des nazis en 1933 fut une aubaine pour lapropagande juive et elle entrana un changement de discours :lholocauste se poursuivait, bien entendu, mais, progressive-ment, ses auteurs changrent ; ainsi, en 1938, Jacob Tarshis,reprsentant du Joint , parlait encore (dans le NYT , cela vasans dire) de limage dprimante de 6.000.000 de juifs dEu-rope centrale et orientale privs de protection, mourant lente-ment de faim, sans espoir mais, aussitt et dans le mmearticle, il actualisait son discours : La tragdie juive a com-menc avec larrive au pouvoir de Hitler en 1933. Maintenant,lantismitisme sest tendu 13 pays europens et menacelexistence de millions de juifs europens . [18]

    Les annes 40 : Nahum Goldman et le rabbin WiseEn 1940, Nahum Goldman, prsident du World Jewish Con-gress , dclarait lHtel Astor que Six millions de juifs euro-

    pens seraient condamns la destruction, si les nazis de-vaient vaincre. [] Les possibilits dune migration massiveet dune rimplantation des juifs europens semblent sloi-gner et ils courent le danger dune extermination physique.Mme les 4.000.000 de juifs sovitiques, quoique exempts dediscrimination raciale, ne sont pas sauvs en cas de victoirefinale des nazis. [19]

    Linventeur du concept des six millions, le rabbin Wise, taitencore actif. Ainsi, le NYT publia-t-il le 25 novembre 1942 unarticle intitul Himmler a programm le massacre des juifs

    [16] Thomas Mann, Sieben Manifeste zur jdischen Frage , Meizer,Darmstadt, 1966, p. 18. Voir aussi Don Heddesheimer, The First Ho-locaust , Theses & Dissertations Press, Chicago, 2003, p.[17] Benny Morris (Tr. Claire Drevon), Raction des quotidiens juifsdEretz Isral laccession dHitler au pouvoir en 1933 , Le MondeJuif , jan./juin 2005, p. 31.[18] Jewish Teachers Chided By Isaac , NYT , 23 fv. 1938.[19] Nazi Publicity Here Held Smoke Screen , NYT , 25 juin 1940.

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    7/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    9

    polonais. [] Les autorits polonaises publient des informa-tions Le Dr. Wise en reoit confirmation auprs du Dparte-ment dEtat. . La premire partie de larticle se fondait sur unrapport diffus par le gouvernement polonais de Londres (quise fondait sur un article paru dans une revue palestinienne) ;daprs ce rapport, Himmler, en visite Varsovie, avait ordon-n que la moiti des juifs polonais fussent tus avant la fin delanne et la tuerie tait en cours dans toute la Pologne, sur-

    tout Treblinka, Belzec et Sobibor (A lpoque, Auschwitzntait pas encore entr dans la rhtorique juive et allie.). Lasuite tait inspire par Wise, lequel affirmait que, selon unesource confirme par le Dpartement dEtat, la moiti des4.000.000 juifs de lEurope occupe par les nazis avait tabattus dans une campagne dextermination et que le planavait t tabli par Herman Backe, Secrtaire dEtat pour lconomie et approuv par Hitler lt pass .

    La propagande de guerre du New York TimesComme on la vu, linfluent journal juif The New York Timestait (et est toujours, ainsi quon la vu dans la campagne din-toxication pralable linvasion de lIrak) le principal vecteur de la propagande juive. Au cours de cette priode, il servitdonc journellement la fable des 6 millions tout qui savait lire.

    Arthur Butz en a donn quelques autres exemples : 13 dcembre 1942 : [] dauthentiques rapports chiffrent 2.000.000 le nombre de juifs qui ont dj t tus de diversesmanires sataniques et barbares et prvoient la totale extermi-nation de tous les juifs tombs aux mains des Allemands. Lemassacre dun tiers de la population juive des territoires con-trls par Hitler [soit 6.000.000] et le massacre venir des au-tres juifs est un holocauste sans gal. 2 mars 1943 : Une intervention immdiate des NationsUnies pour sauver un maximum des cinq millions de juifs me-nacs dextermination [] a t demande lors dune manifes-tation de masse [] Madison Square Garden hier soir. / [Se-lon le rabbin Hertz] il est pouvantable que ceux qui procla-ment les Quatres Liberts aient fait si peu pour assurer le droit

    la vie de 6.000.000 de leurs coreligionnaires juifs en se te-nant prts secourir ceux qui ont pu chapper aux tortures et la boucherie nazies. On notera quau cours du mme mee-ting, les chiffres de cinq et six millions ont t cits. 10 mars 1943 : Quarante mille personnes ont regard []la nuit dernire la reprsentation de We Will Never Die enhommage dramatique aux 2.000.000 de juifs tus en Europe. [] Lorateur a dit : Il ny aura pas de juifs en Europe pour re-garder la pice quand la paix sera revenue. Les quatre millionsrestant tuer sont en t rain dtre tus selon le plan .

    10

    Michael Dov Weissmandel et Ilya Ehrenbourg en 1944 En Europe, la guerre ntait pas termine que, dj, certains, lEst, avanaient aussi le chiffre sacr. Ainsi, dans une lettredu 31 mai 1944, le rabbin slovaque Weissmandel crivait : Jusqu ce jour, six fois un million de juifs dEurope et deRussie ont t dtruits. [20] De son ct, le journaliste judo-sovitique Ilya Ehrenbourg citait galement le chiffre de sixmillions dans lhebdomadaire londonien Soviet War News du

    22 dcembre 1944.Retour NurembergDaprs David Irving, en juin 1945, Robert Jackson, qui allaittre dsign pour diriger laccusation amricaine Nuremberg,reut les reprsentants des associations juives amricaines ; illeur demanda combien de juifs avaient t tus et, alors quepersonne navait encore pu faire un bilan srieux, il lui futrpondu Six millions . Restait (Cest notre thse mais nousne pouvons la fonder valablement, il est vrai.) souffler cechiffre Httl et nous voil revenus l affidavit que ce fabri-cateur remit en nov embre 1945 aux services de RobertJackson lui-mme !

    ConclusionDepuis 1900 , en croire les propagandistes juifs, six millions de juifs sont occups souffrir, saigner, mourir dans un Holocauste nul autre pareil d, selon la saison,au rgime tsariste, aux Polonais ou dautres, la premireguerre, aux pidmies, enfin aux Allemands. La dportationdes juifs par ces derniers (dportation dont nous ne nions pasquelle se termina de faon tragique pour la majorit des d-ports) fut une aubaine pour les leaders juifs : ils eurent ainsiloccasion de faire (enfin) mourir ces six millions de coreli-gionnaires et engranger au passage toutes sortes de consi-drables bnfices politiques et pcuniaires.Initialement, le chiffre de six millions de juifs souffrant,saignant, etc. correspondait sensiblement la population

    juive de lempire russe, autant dire la population juive

    europenne. Il a donc t retenu par la suite pour quan-tifier les victimes puis les morts juifs de lHolocauste in-cessant qui aurait frapp les juifs europens. Le chiffre desix millions de juifs morts de la main des Allemands nadonc aucun fondement srieux ; cest u n chiffre sym-bolique qui nest quun des lments de la liturgie juive. Ilest bien digne de figurer dans un prochain chapitre de laBible.

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    8/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    [20] Lucy Dawidowicz, A Holocaust Reader , Behrman House, NewYork, 1976, p. 327, cite par R. Faurisson.

    11

    A propos des monte-charge descrmatoires de Birkenau

    Jean Molitor Les installations de gazage et dlimination des corps des juifsgazs dcrites par les historiens sont non seulement irra-tionnelles mais invraisemblables.Rexaminons ci-dessous le croquis du crmatoire II (celuidans lequel auraient t gazs puis incinrs un demi millionde juifs). Selon les historiens, les juifs taient gazs dans la

    morgue 1 (en sous-sol) ; les corps taient sortis un un decette morgue et chargs dans un petit monte-charge pour treincinrs au rez-de-chausse. Auparavant, les chevelures desfemmes taient coupes dans le petit vestibule entre la mor-gue et le monte-charge ; les dents en or y taient rcupreset les corps taient fouills la recherche de diamants cachsdans les parties intimes. Il est vraiment curieux que les Alle-mands naient pas pens tout construire sur un seul niveaupour faire tout ce travail dans un espace moins triqu et pour

    viter le goulot du monte-charge, goulot monstrueux sur leplan organisationnel. Sans doute, direz-vous peut-tre, mais,12

    selon Pressac, ils ont commenc par construire un crmatoireordinaire et ce nest quau cours de la construction quils ontform leur projet criminel.Soit ! Mais, dune part, il reste que ces petits monte-chargedes crmatoires II et III (dans lesquels pratiquement tous les

    juifs auraient t gazs) constituaient un goulot monstrueux ;dautre part, lhistoire de ces monte-charge est fort instruc-

    tive. [1]Le 28 fvrier 1943, peu avant la mise en activit des crmatoi-res II et III, Auschwitz avait command Topf :

    1) 2 monte-charge complets (avec notamment une cage de2,10 x 1,35 x 1,80 m) livrer dans les 7 mois ;2) 1 monte-charge Demag de 750/1.500 kg de porte livrer immdiatement.

    En attendant la livraison des monte-charge du 1), les crmatoi-res furent provisoirement quips comme suit :

    - le crmatoire III reut le Demag du point 2) ci-dessus ;- le crmatoire II reut un monte-charge (en ralit, un sim-ple plateau) dune charge utile dau moins 300 kg comman-d le 15 fvrier 1943 la serrurerie du camp. Une photopolonaise de 1945 publie par Pressac montre quil sagis-sait dun monte-charge rudimentaire. Il dut dj tre rparpar Topf en avril 1943, malgr quoi, il fonctionnait mal.

    Ainsi, le 23 juillet 1943, la s uite dune conversation tl-phonique avec Bischoff, chef des btiments dAuschwitz,Topf faisait savoir quil ntait pas responsable des ennuispermanents que ce monte-charge lui causait puisque ctaitla serrurerie du camp qui lavait fabriqu e t plac.

    Le 4 aot 1943, soit 5 mois aprs la commande, Topf informa Auschwitz de ce que son s ous-traitant navait pas encore reulautorisation de Berlin de fabriquer lesdits monte-charge ; ellelui demandait donc dintervenir auprs de Berlin (Ministre delArmement et des Munitions de Speer) pour dbloquer la situ-ation. Comme on le voit, Berlin ntait pas press daccorder les autorisations de fabriquer de simples monte-charge, pour-

    tant indispensables au programme dextermination des juifs Auschwitz !Mais Auschwitz ne semblait pas plus press que Berlin dins-taller ces indispensables monte-charge ! Ainsi, ce nest que le9 septembre 43 que Bischoff fit envoyer Berlin (SS-WVHA)une copie de la lettre de Topf en lui demandant dintervenir afin dobtenir la fabrication des monte-charge dont

    [1] La plupart des prcisions qui vont suivre sont extraites de CarloMattogno, Le Camere a gas di Auschwitz . Studio Storico-tecnicosugli indizi criminali di Jean-Claude Pressac e sulla convergenza di

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    9/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    prove di Robert Jan van Pelt . Ce livre nest pas encore paru maiscertaines pages en circulent dj sur le net.

    13

    Auschwitz avait un besoin urgent. [sic ] ]. A la suite de cette intervention, les monte-charge furent fabri-qus et livrs [ une date inconnue] mais ils ne furent pas pour autant monts. Ainsi le 12 mai 1944, au moment o les juifshongrois commenaient arriver en masse, Auschwitz en-voyait Topf un tlgramme urgent [resic ] pour indiquer que le montage des 2 monte-charge devait tre diffr et seferait en mme temps que le montage de la dsaration descrmatoires IV et V. En fait, selon Pressac, ils ne furent

    jamais monts [pas plus dailleurs que la dsaration descrmatoires IV et V].

    ConclusionsTous ces petits monte-charge ne pouvaient gure traiter quequelques corps la fois (5 ou 6 corps pour le crmatoire II) ;ds lors, ils nont jamais pu traiter les centaines de milliers decorps qui auraient t gazs dans les morgues des crmatoi-res II et III. La vrit est que les Allemands se sont finalementaccommods desdits monte-charge (provisoires) ; ds lors, legoulot du monte-charge na pas exist, et sil na pas exist,cest quil ny a pas eu dextermination de masse dans lescrmatoires II et III. Il faut vraiment tre de mauvaise foi (ou un

    gros bnt) pour affirmer le contraire.

    Suisse : Vers labrogation de lArt. 261bis ?

    Le Parti des Dmocrates suisses a lanc le 1 er aot, jour de lafte nationale, une collecte de signatures en vue de soumettre la votation populaire une initiative fdrale demandantlabrogation de lquivalent suisse de la loi sclrate Gayssot(la loi dite antiraciste [sic ] ou Art. 261bis CPS). Certes, lePDS est un petit parti mais son initiative est soutenue par leplus grand parti suisse, lUnion dmocratique du Centre duconseiller fdral Christoph Blocher et lon peut donc esprer

    que, bientt et malgr les manigances du lobby juif, la libertdexpression refleurira en Suisse.

    Noam Chomsky et la loi Gayssot

    En France, au Royaume-Uni et, me semble-t-il, dans le res-te de l'Europe, la libert d'expression est dfinie de maniretrs restrictive. A mes yeux, la question essentielle est : l'Etat a-t-il le droit de dterminer ce qu'est la vrit historique, et ce-lui de punir qui s'en carte ? Le penser revient s'accommo-

    der d'une pratique proprement stalinienne . (Noam Chomsky,Le Monde diplomatique , aot 2007, p. 8.14

    Des actes de naissance pour lesenfants ns Auschwitz

    Maurice Haas-Colle Avant 1944, les juives dportes Auschwitz nentraientpas dans le camp quand il apparaissait au mdecinslectionneur quelles taient enceintes : elles taientalors rimplantes en URSS puisquelles taient inaptesau travail pour le reste de leur grossesse et mme au-del. Invitablement, toutefois, des femmes enceintesdepuis peu furent admises dans le camp. Lorsque les

    Allemands perdirent lUkraine au printemps 1944, lesrimplantations lEst devinrent difficiles et toutes lesfemmes furent mme admises (au moins provisoire-ment) dans le camp, y compris celles qui taient mani-festement enceintes.Devant la multiplication des cas de ce genre ( partir dusecond trimestre de 1943 vu que les femmes ne furentdportes Auschwitz qu la mi-1942), ltat civil ducamp a d tablir des actes de naissance ( Geburts-urkunde , formulaire E1, E2) ; les ragots les plus alarmis-tes courant dans le camp, certaines femmes accou-chaient en secret et lexistence de lenfant ntait connueque beaucoup plus tard do de frquentes rgularisa-tions dautant plus ncessaires que ces enfantsnavaient pas dexistence lgale ; par contre, dautresfemmes accouchrent linfirmerie du camp. Selon unedtenue polonaise qui exera la fonction de sage-femmedans le camp (Stanislava Leszczynska), ces nouveau-ns furent souvent aussitt supprims, ce qui nest pasinvraisemblable ; ils durent aussi tre nombreux mourir prmaturment dans un environnement aussi dplorableque celui de Birkenau, camp insalubre (Il tait bti sur un marais.), mal tenu et frapp de terribles pidmies.Cette sage-femme a prtendu avoir accouch 3.000dtenues. Le calcul montre que ce chiffre doit tre exa-gr. Nanmoins, il dut y en avoir des centaines. Ainsi,en ce qui concerne les enfants dclars ltat civil ducamp, il a t tabli au moins 51 actes en 1943 et 195

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    10/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    en 1944 ; au total, il a donc t tabli au moins 246actes (dont il ne subsiste que 5 exemplaires).

    15

    Comment les Slama et autres Simone Veil peuvent-ilsdonc bien intgrer ces actes de naissance authentiquesdans leur version fantaisiste de lhistoire dAuschwitz ?

    Ci-dessus, la copie du dernier acte de naissance tabli par ltat civil du camp dAuschwitz II (Birkenau) le 15 janvier 1945 pour une fillette ne le 26 octobre 1944. A ceux quiobjecteraient que la mre dt de ne pas tre gaze au faitquelle tait catholique romaine, signalons que des nou-veau-ns juifs furent galement dclars ltat civil ducamp (Voyez par exemple Dubitando , n 1/2004.)

    On nous permettra de faire remarquer que cest la pre-mire fois que la copie dun acte de naissance tabli par ltat civil dAuschwitz est publie.16

    Auschwitz : la vrit rvle par lesarchives de Moscou

    Maurice Haas-Colle

    Nous avons dvelopp en mars (n 3) et juin 2005 (n 4) uneargumentation contre la thse de lextermination des juifs dansdes chambres gaz Auschwitz. Nous nous sommes notam-ment appuys sur des archives, les unes conserves au Mu-se dEtat dAuschwitz, les autres aux Archives Centrales deMoscou, lesquelles archives, on le sait, furent tenues secrtes

    jusqu la chute du communisme en 1989. [1]Pluieurs lecteurs voudraient juger sur pices et ils nous de-mandent donc de publier la photocopie de ces documents, ceque nous faisons dans cet article. Il nous a sembl ncessairede rinsrer ces documents dans la version (abrge) que lesrvisionnistes donnent de lhistoire dAuschwitz. [2]

    La version officielle

    Les historiens ne sont pas daccord entre eux sur la faon dontlextermination a eu lieu. La dernire version la mode estcelle de Jean-Claude Pressac mais elle est antrieure lou-verture des archives moscovites. Selon ce chercheur, les Alle-mands auraient dtourn de leur destination initiale (incinra-tion des corps de dtenus morts de mort naturelle) les crma-toires quils taient occups construire en 1942-43 ; ils au-raient bricol les morgues en chambres gaz. Cette thsesappuie sur des traces de preuve , cest--dire sur la pr-sence de mots compromettants (comme le mot gaz ) dansquelques documents. En ralit, la thse exterminationnisteest fonde sur la confusion systmatique entre chambres gaz dpouillage (Il y en avait des dizaines Auschwitz.)et chambres gaz criminelles, lesquelles ressortissent dudomaine des mythes, de la religion juive et du radotagedhistoriens . Se copiant lun sur lautre, ces derniers ne ces-sent daffirmer que louverture des archives moscovites a ap-port des preuves dfinitives de lextermination Auschwitz ;comme le lecteur le verra, cette thse est insoutenable.

    La version rvisionnisteLa version que nous allons exposer se fonde pour lessentielsur des documents darchives inattaquables , raison pour

    [1] Les archives polonaises sont dsignes par la suite par le sigle APMO ; les archives moscovites par le sigle ACM .

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    11/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    [2] Tous ces documents ont dj t publis par Carlo Mattogno dansla revue VffG de G. Rudolf (actuellement emprisonn en Allemagne)ainsi que sur http://vho.org/VffG/2003/3/Mattogno357-365.html

    17

    laquelle la seule parade quaient trouve les historiens a tdinterdire par voie lgale la contestation de leur thse .

    1. En 1940 , les Allemands amnagrent dans une anciennecaserne polonaise un camp de quarantaine pour 10.000 dte-nus polonais (Auschwitz I). En 1941 , la capacit du camp futporte 30.000 dtenus et la construction dun camp pour 100.000 prisonniers de guerre russes fut entreprise Birkenau(Auschwitz II) quelques kilomtres dAuschwitz I.Le camp disposait alors dun petit crmatoire situ AuschwitzI (le crmatoire I) ; bien que ce soit ce crmatoire (reconstruitpar les Russes) qui soit montr aux plerins, il nest plus gureconsidr comme faisant partie de lhistoire de lexterminationet nous nen parlerons donc plus.

    2. En juillet 1942 , Himmler dcida de porter la capacitdAuschwitz II 200.000 prisonniers de guerre. Dans limm-diat, le camp devait servir provisoirement au tri des civils juifsexpulss dans lEst europen, les aptes tant mis au travail etles inaptes rimplants en URSS. Il va de soi quil convenaitde prvoir des installations mortuaires en rapport avec la taille

    dun camp aussi gigantesque. Toutefois, le plan de K. Bischoff [3] du 3/8/1942 ne prvoyait quun seul crmatoire (le crma-toire II) mais lpidmie de typhus qui venait de se dclencher lincita le 21/8/1942 y ajouter un deuxime crmatoire (lecrmatoire III), puis, lpidmie tournant la catastrophe, deuxcrmatoires plus petits (les crmatoires IV et V) qui ne fonc-tionnrent dailleurs gure.Lentreprise Topf fut charge de fournir les fours proprementdits ainsi que linstallation de ventilation des morgues.

    3. Tout dabord, le lecteur voudra bien examiner ci-aprs leplan du crmatoire II (Le crmatoire III lui tait identique

    [3] Karl Bischoff tait le chef de la Zentralbauleitung (ZBL) dAusch-witz ; ce titre, il tait en charge de toutes les constructions du camp.18

    [construction en miroir]). On trouve droite au rez-de-chausse, la salle des fours ; les morgues taient moitienterres pour en assurer la fracheur. La morgue 2 tait dote

    dune installation daration ; lquipement de la morgue 1(large de 7 m et longue de 30 m) tait plus labor : elle taitdote dune installation daration et de dsaration car elletait destine conserver les corps durant plusieurs jours. Eneffet, les fours ntaient pas destins fonctionner en continumais en rafale : vu la raret du combustible, il tait prvu de neles allumer que quand les morgues taient pleines. Les corpstaient transfrs dans la salle des fours par un petit monte-charge.Relevons au passage que : linstallation de ventilation des morgues prvue tait inadap-te des gazages : lair, selon Carlo Mattogno, ne devait trerenouvel que 10 fois par heure (conformment aux normes)alors que dans les chambres gaz d'pouillage, pourtant qui-pes du trs efficace systme Degesch-Kreislauf (ventilationcirculaire par air chaud), l'air tait renouvel 72 fois par heure ;mais il y a plus : selon Pressac, aucune de ces ventilations nefut mise en place, ce qui exclut a priori quaucun gazage dau-cune sorte ait jamais pu y tre pratiqu ; le petit monte-charge constituait un goulot tellement troitqu lui seul, il dtruit la thse exterminationniste.Selon J-C. Pressac, la seule modification quapportrent les

    Allemands au plan initial fut de pratiquer en fin de travaux 4trous dans la dalle en bton du toit de la morgue 1 pour y intro-duire le gaz (granuls dinsecticide). Selon ce mme Pressac,les juifs se dshabillaient dans la morgue 2 puis passaientdans la morgue 1 pour y tre gazs.Lessentiel du drame aurait donc eu lieu dans les morgues 1des crmatoires II et III ; c'est dans ces pices de 210 m2quauraient t gazs la quasi-totalit des juifs ; selon Robert

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    12/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    Jan Van Pelt [4], Le crmatoire II fut le btiment le plus

    [4] Van Pelt in Mr. Death : The Rise and Fall of Fred Leuchter, Jr. ,film dErrol Morris, 1999. Van Pelt est un architecte canadien dorigine

    19

    meurtrier dAuschwitz. Dans cette unique pice (), il est mort plus de gens que dans nimporte quel autre endroit de la pla-nte. 500.000 personnes y furent assassines. Si on voulait tablir une carte des souffrances humaines, si on crait unegographie de latrocit, il en serait le centre absolu . Dslors, il est lgitime de limiter lenqute ces deux crmatoires.

    4. Aprs ces prcisions, revenons-en lpidmie de typhusqui se dclencha partir d aot 1942 et qui prit un tour drama-tique au cours du second semestre. Les autorits vont prendrediverses mesures de prvention consistant lutter contre lespoux, lesquels vhiculent le typhus ou encore contre les rats,lesquels vhiculent la peste. On va donc se mettre doucher et tondre systmatiquement les dtenus, vacciner, mettre lecamp en quarantaine (y compris pour les ouvriers civils et lesSS), dsinfecter les baraquements, prvoir et l des instal-lations dpouillage des vtements et de la literie, e tc.

    5. Parmi les mesures prises, on trouve :5a. Le projet de cration dune installation d pouillage au gaz

    dans la morgue 1 : cest la cave de gazage ( Vergas-ungskeller ) dont il est question dans la clbre lettre deBischoff du 29/1/43 . [5] On ne possde malheureusement au-cun autre document sur cette chambre. [6]On notera que cette lettre de Bischoff est considre par leshistoriens comme une preuve de lexistence de chambres gaz criminelles mais leur argumentation est insoutenable. Eneffet, dans cette lettre, Bischoff explique que le gel a empchle dcoffrage de la dalle de bton constituant le toit de la mor-gue 2, ce qui ne permet pas de sen servir, mais cela est sansimportance car, prcise-t-il, on pourra lui substituer la Ver-gasungskeller , cest--dire [Plus personne, aujourdhui, ne leconteste.] la morgue 1 ; mais alors, dans une hypothseexerminationniste, si la chambre gaz doit servir de vestiaire,

    o gazait-on les juifs ? Cette lettre nest donc comprhensibleque dans une hypothse rvisionniste : la morgue 2 est unemorgue et la morgue 1 est une morgue destine fonctionner [provisoirement] comme chambre gaz dpouillage ; cette

    judo-hollandaise qui est actuellem ent l expert exterminationniste la mode ; en ralit, il na fait que sinspirer des thses de Pressac.[5] Document archiv APMO , BW30/34, p. 100 reproduit en page 20.[6] Toutefois, Pressac aurait dcouvert dans les archives de Topf undeuxime document (que la mort ne lui a pas laiss le temps de pu-blier) sur cette chambre gaz ; il sagit dune note du 17/2/43 de ling-

    nieur Sander rsumant un entretien tlphonique quil avait eu avecson collgue Schultze, ingnieur de la division B de Topf (ventilationdes crmatoires) qui revenait dAuschwitz ; Schultze se plaignait de ceque la soufflerie de la cave de gazage ( Gaskeller ) ntaittoujours pas en place. ( LAutre Histoire , n 6, 16/10/1996)20

    Point 5a de la page 19 : Document archiv APMO ,BW30/34, p. 100. Il sagit dune lettre du 29 janvier 1943 deBischoff son suprieur berlinois Kammler. Bischoff lui faitpart de ltat davancement des travaux de construction ducrmatoire II. Die Eisenbetondecke des Leichenkellers konnte infolgeFrosteinwirkung noch nicht ausgeschalt werden. Die ist

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    13/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    jedoch unbedeutend, da der Vergasungskeller hierfr bentzt werden kann.

    substitution provisoire tait dautant plus facile que, fautedavoir reu le matriel ad hoc , on ne pouvait encore se servir

    21

    de cette morgue 1 comme chambre gaz.5b. La commande Topf, le 11/2/43 , de 2 fours air chaud pour l pouillage ; cette date, il est vrai, Bischoff prvoit deles monter non pas dans les crmatoires mais proximit,

    plus prcisment dans le Zentralsauna , un grand complexe debains et dpouillage mais, on va le voir, il changera davis :abandonnant le gaz pour lair chaud, il affectera ces fours lamorgue 1 du crmatoire II , ce qui, dailleurs, ne modifie pasnotre dmonstration. Ces fours fonctionnaient au coke et four-nissaient lair chaud ncessaire lpouillage (alternative augaz).5c. Lamnagement de douches dans les morgues 2 .

    6. L-dessus, le crmatoire II tait mis en route le 15/3/43 .

    7. Toutefois, les moyens de lutte retenus contre le typhus servlrent insuffisants et lpidmie reprit de la vigueur. Dslors, les Allemands vont adopter un nouveau plan de mesu-res spciales pour lamlioration des installations sanitaires .Ce plan va intgrer davantage encore les crmatoiresdans la lutte contre lpidmie : comme on va le voir et enrsum, Bischoff va confirmer son projet dimplanter uneinstallation dpouillage dans la morgue 1 du crmatoire II et den transformer la morgue 2 en une gigantesque salle dedouche ; le crmatoire III devait tre amnag de la mmefaon (voire les crmatoires IV et V). Le gazage de juifs, djtechniquement impossible, navait videmment pas sa placedans ce plan. Mais, direz-vous peut-tre, quelles preuvesdocumentaires a-t-on de tout cela ?

    7a. Tout dabord, on peut citer un Etat ( Aufstellung ) deTopf dat du 13/4/43 et donnant la liste des mtaux rationns(Cu, Al, etc.) ncessaires lexcution de contrats passs

    avec Auschwitz et portant notamment sur les fournitures ettravaux suivants dans la morgue 1 du crmatoire II [7] : Installation daration et de dsaration du crmatoire II du KGL dAuschwitz ; il sagit de linstallation initialement pr-vue pour vacuer les odeurs ; 2 fourneaux dpouillage Topf [ air chaud] pour le crma- toire II du camp de prisonniers de guerre d'Auschwitz ; Extension de linstallation daration et de dsaration (ali-mentation en air chaud) du crmatoire II du KGL dAusch-witz .

    Comme nous le disions ci-dessus (point 5b ), les 2 fours air chaud commands le 11/2/43 pour le Zentralsauna sont doncraffects au crmatoire II et le systme daration prvu pour vacuer les odeurs dgages par les cadavres servira dorna-

    [7] document archiv APMO , BW 30/34, p. 47 reproduit e n page 22. 22

    Point 7a de la page 21 : Document archiv APMO , BW30/34, p. 47. Il sagit dun tat du 13 avril 1943 de Topf d-taillant les besoins en mtaux rationns pour des travaux effectuer dans le crmatoire II.1er objet : Betr. : Nr 24678/43/Ro-Pru/Pa. / Be- und Ent-lftungsanlage des Krema II im K.G.L. Auschwitz 3me objet : Betr. : Nr 24674/43/Ro-Pru/Pa. / 2 Topf Ent-wesungsfen fr das Krema II in Kriegsgefangenenlager,

    Auschwitz

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    14/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    4me objet : Betr. : Nr 24679/43/Ro-Pru/Pa./ Erweiterung der Be- und Entlftungsanlage (Warmluftzufhrung) desKrema II im K.G.L. Auschwitz

    vant au transport de lair chaud produit par les fourneauxdpouillage. Certes, il nest pas prcis que cest la morgue 1

    23

    qui est concerne par ces amnagements mais, comme desdouches doivent tre installes dans la morgue 2 (ainsi quonva le voir), cest ncessairement dans cette morgue 1 que

    lpouillage doit se faire.

    7b. Autre document : le 13/5/43 , Bischoff dfinit les tches deson personnel dans la ralisation du plan ; il dfinit comme suitla tche du Z.A. [travailleur civil] Jhrling : Le Z.A. Jrhling doit installer une chaudire et un chauffe-eau dans la baraque-buanderie de mme que les douches dans la salle de dsha- billage du crmatoire III . [8] Quest-ce donc que la sallede dshabillage ? Cest la salle dans laquelle il tait prvu dercuprer les effets des morts avant de les incinrer et ce nepeut tre que la morgue 2 : il faut en conclure que, provisoire-ment du moins, on dshabillerait les morts dans une autre sal-le ; des documents que nous ne reproduirons pas car ce pointnest pas important, indiquent que ce dshabillage devait sefaire dans une baraque monte devant le crmatoire II. [9]

    7c. Troisime document : le tlgramme urgent ! du15/5/43 de Bischoff Topf : Prendre lundi le projet chiffr

    pour la production deau chaude pour environ 100 douches .Installation dun serpentin ou dun chauffe-eau dans lincinra-teur dordures en construction dans le crmatoire III ou d'unFuchs [10] dans le but dutiliser les hautes tempratures lasortie. On peut ventuellement construire au-dessus du four un grand rservoir. Monsieur Prfer est pri dapporter lundi 17/5 un plan correspondant. [11]Deux questions se posent : Dans quelle salle du crmatoire seront montes ces 100douches ? Ce ne peut tre que dans la morgue 2 . Pourquoi est-ce le four ordures (prs de la cokerie) qui doit

    fournir lnergie et pas les fours crmatoires ? Parce que, se-lon nous, ces fours ne devaient pas fonctionner en continualors quon pouvait allumer le four ordures la demande.

    7d. Quatrime document : Le lendemain, le 16/5/43 , nouveaurapport de Bischoff confirmant le point prcdent : 6. Epouil-lage / Pour lpouillage des vtements des dtenus, il est pr-vu une installation dpouillage OT [Organisation Todt] dans la

    partie spare du camp BAII. Pour assurer un pouillage cor- porel irrprochable des dtenus, il sera construit dans les deux

    [8] Doc. archiv ACM , 502-1-83, p. 338 reproduit en page 24.[9] Voyez par exemple la lettre du 21/1/43 de E. Wirths, mdecin-chef du camp et la lettre de W. Jothann du 15/2/43 .[10] Fuchs est le nom d'une socit allemande qui construit desserpentins, des condenseurs et autres dispositifs de cette sorte.[11] Document archiv APMO , B 30/34, p. 40 reproduit en p age 25.

    24

    installations de bain pour dtenus existantes dans le BIA unechaudire et un chauffe-eau de sorte que les douches

    existantes disposeront deau chaude. De plus, il est prvudquiper l incinrateur des ordures du crmatoire III dun

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    15/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    Point 7b de la page 23 : Document archiv ACM , 502-1-83, p. 338. Il sagit dun mmo rdig le 13 mai 1943 par Bischoff et dans lequel il dfinit les tches de ses subor-donns dans le plan durgence damlioration de lhygine. 9. ZA. Jhrling hat den Einbau von Kesseln und Boilernin den Waschbaracken durchzufhren, desgleichen dieBrausen im Auskleideraum des Krematoriums III.

    25

    Point 7c de la page 23 : Document archiv APMO , B 30/34,p. 40. Il sagit dun tlgramme urgent ! envoy le15/5/43 par Bischoff Topf. Mitbringt Montag berschlgiges Projekt fr Warmwas-serbereitung fr ca. 100 Brausen. Einbau von Heiz-schlangen oder Boiler in den im Bau begriffenen Mllver-

    brennungsofen Krem. III oder Fuchs zwecks Ausnutzung hohen Abgangstemperaturen. Evtl. Hhermauerung desOfens zwecks Unterbringung eines grossen Reserve-behlters ist mglich. Es wird gebeten entsprechendeZeichnung Hernn Prfer am Montag den 17.5.mitzugeben.

    26

    Point 7d des pages 23 et 27 : Document archiv ACM ,502-1-83, p. 311. Il sagit de lannexe une lettre adressele 16 mai 1943 par Bischoff son suprieur Kammler.

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    16/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    6. Entwesungsanlage / [] Weiters ist geplant, im Krema-torium III in dem Mllverbrennungsofen Heizschlangen ein-zubauen, um durch diese das Wasser fr eine im Keller desKrematoriums III zu errichtende Brauseanlage zu gewinnen.Bezglich Durchfhrung der Konstruktion fr diese Anlagewurde mit der Firma Topf & Shne, Erfurt, verhandelt.

    27

    serpentin de faon fournir de leau chaude une installationde douche construire dans les caves du crmatoire III .

    La construction de ces installations est ngocie avec lasocit Topf & Shne dErfurt. [12]

    7e. Cinquime document : Le 5/6/43 , lettre de Topf Bischoff au sujet de : Crmatoires II et III . Incinrateur dordures : ily est question de l installation du chauffe-eau pour lincin- rateur dordures . [13]Le crmatoire II est donc aussi concern et pas seulement lecrmatoire III comme dans les deux documents prcdents.Les historiens ne pourront donc pas dire quon gazait dans lunet quon douchait dans lautre ! Il tait donc bien prvu degazer les poux dans la morgue 1 (la chambre gaz criminelledes historiens) et de doucher et pouiller les juifs [ mettre autravail] dans la morgue 2 (la salle de dshabillage des juifs gazer des historiens).

    7f. Sixime document : Dans un questionnaire ( Fragebo-gen ) non dat (qui pourrait tre de juin 43) et traitant descrmatoires de Birkenau , Bischoff rpond la question : Les gaz dchappement [des fours] seront-ils utiliss ? par : projet, mais pas ralis et la question : Si oui,dans quel but ? , Bischoff rpond par : pour les instal- lations de bain des crmatoires II et III . [14]

    8. En rsum, au moment de mettre en activit les grands cr-matoires quils achevaient de construire Birkenau, les Alle-mands voulurent tout simplement transformer la morgue 1 descrmatoires II et III en chambre dpouillage (au gaz puis lair chaud) et leur morgue 2 en salle de douche. Ce que les Alle-

    mands projetaient tait non pas le gazage industriel des juifs,opration dont R. Faurisson avait dj dmontr de faon im-parable quelle tait techniquement impossible, mais tout sim-plement le gazage des poux et lpouillage des juifs . Do laprsence dans les documents de mots comme Porte tan-che au gaz , lesquels mots ne sont donc pas des bavures trahissant un projet criminel. Ce programme de conversion futfinalement abandonn et les morgues furent utilises ce pour quoi elles avaient t conues, cest--dire conserver lescorps des morts en attente dincinration. C. Mattogno voit

    [12] Document archiv ACM , 502-1-83, p. 311 reproduit en page 26.[13] Document archiv ACM , 502-1-336, p. illisible reproduit en page28. Lincinrateur ordures se trouvait lextrieur de la salle desfours [sur notre croquis, lemplacement du mot fours ].[14] Document archiv ACM , 502-1-312, p. 8 reproduit en page 29.

    28

    Point 7e de la page 27 : Document archiv ACM , 502-1-336, p. illisible. Il sagit dune lettre adresse le 5/6/43 par Topf Bischoff.

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    17/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    Krematorium II und III. Mll-Verbrennungs-Ofen () denEinbau der Boiler in den Mll-Verbrennungs-Ofenbetreffend .

    deux raisons cette nouvelle modification des plans deBischoff : tout dabord, 50 douches entrrent en fonction le 13/7/43 dans chacune des installations dpouillage B5a et B5b du

    29

    Point 7f de la page 27 : Document archiv ACM , 502-1-312, p. 8. Il sagit dun questionnaire ( Fragebogen )

    renvoy par Bischoff Berlin une date non prcise maisqui pourrait, dit C. Mattogno, tre juin 1943. 5. Werden die Abgase verwertet ? geplant, aber nicht ausgefhrt / Wenn ja zu welchem Zweck ? fr Badean-lagen in Krema II u. III

    camp des hommes BA1 proximit des crmatoires (mmode Bischoff du 30/5/43 ) ; ensuite, les travaux de construction des grandes installationsde dsinfection et dpouillage du Zentralsauna progressaientrapidement et leur mise en fonction tait prvue pour dbut

    30

    septembre 1943 . Entre-temps, lpidmie de typhus staitconsidrablement ralentie.

    9. On peut encore citer un septime document : en effet, leprojet dimplantation dune salle de douches dans les crma-toires refit surface prs dune anne plus tard, le 25/3/44 , laveille de larrive massive des juifs hongrois , Jothann (quiavait remplac Bischoff) envoyant Topf une lettre ayant pour objet : CPG Auschwitz, Crmat. Utilisation des gaz dchap-

    pement . ; on a vu plus haut que ces gaz dchappement [desincinrateurs dordures] devaient servir produire de leauchaude pour des douches installer dans la morgue 2.Jothann prcisait que cette relance concernait les crmatoi- res II et III et ventuellement aussi les crmatoires IV et V [cest--dire tous les crmatoires dAuschwitz] ! [15]Simone Veil peut bien prtendre quelle a vu, de ses yeux vudes juifs entrer dans les crmatoires ; dune part, elle nest pasun tmoin fiable ainsi que nous lavons dmontr ; dautre part,en admettant quelle nait pas affabul, quest-ce que celaprouverait ? Tout simplement quils allaient y prendre une dou-che. Mais ce projet de douches fut-il ralis ? A vrai dire, on

    Ci-dessous : Point 9 de cette page 30 : Document archiv ACM , 502-1-313, p. 11. Il sagit dune lettre envoye le25/3/44 par Jothann (qui avait remplac Bischoff) Topf.

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    18/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    KGL Auschwitz, Kremat. Ausntzung der Abgase () InFrage kommen die Kremat. II u. III und evtl. auch IV und V.

    [15] Document archiv ACM , 502-1-313, p. 11 reproduit en cette pa ge.31

    nen sait rien. Une chose est sre, par contre : aucun mo-ment, les Allemands nont utilis du Zyklon-B dans aucunepice des crmatoires ; en effet, on ny a retrouv aucunetrace de ferrocyanure alors quon en a retrouv des quantitsimportantes (visibles lil nu !) dans toutes les chambres gaz dpouillage du camp.

    10. On voit bien que le gazage des juifs Auschwitz est unmythe.

    A propos du convoi 6

    Franois SauvenireLassociation Mmoires du convoi n 6 et le journaliste AntoineMercier viennent de publier Convoi n 6 en souvenir des928 juifs dports de France vers Auschwitz en juillet 1942, il ya 63 ans de cela [1]. Que faut-il en retenir ? Notre civilisation avait hrit des Grecs la notion doubli(Lth ) dont le christianisme avait tir le pardon des offenseset dont nous avions finalement tir la prescription laque. Le

    judasme triomphant a remplac tout cela par la mmoire juive : une mmoire ternelle, haineuse, obligatoire, inhumai-ne. En loccurrence, les premires victimes en sont les familles

    des dports disparus : ne cessant de raviver leurs plaies,elles ne peuvent trouver la paix et la srnit. Encore nefaudrait-il pas quen sus, leurs concitoyens en subissent desdsagrments, notamment que leur droit la libert dex-pression en soit affect. Or, ce nest pas le cas. Et ne nous neparlons pas des malheureux Palestiniens auxquels les juifsfont subir un sort inhumain au nom de cette mmoire juive. Lhistorien peut-il trouver dans ce livre des lments intres-sants ? Ce nest mme pas sr. Sur le plan statistique, louvrage permet de rviser lgre-ment la baisse le nombre de morts du convoi. Dans la pre-

    mire version de son Mmorial , Serge Klarsfeld annonait 18rescaps sur 928 dports, le total des juifs revenus de dpor-tation tant de 2.190 sur 73.853 ; par la suite, il en retrouvaitencore 27, ce qui faisait un total de 45 pour ce convoi 6. Or,lassociation du convoi 6 en a retrouv 91 soit le double de cequa trouv Klarsfeld. On peut, pour des raisons un peu lon-gues expliquer, il est vrai, affirmer quil est galement revenu

    [1] Mmoires du convoi n 6 et Antoine Mercier, Convoi n 6 , LeCherche Midi, 2005, 381 p. Prfaces de Elie Wiesel et Serge Klarsfeld.

    32

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    19/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    le double de dports sur lensemble des convois, soit 5.000 ;certes, cela ne modifie pas lordre de grandeur de la cata-strophe mais autant tre prcis. Le livre reprend aussi les tmoignages de descendants dedports et de quelques survivants. Que peut-on en retenir ?Quils ont souffert, certes, mais peut-on y trouver des lmentsen faveur de la thse de lextermination des juifs dans des

    33

    chambres gaz ? La rponse est non. Par contre, on peut ytrouver la preuve de ce que leur mmoire est encombre dunfatras de faussets qui est le rsultat du matraquage dlirantquils subissent comme tout le monde.- Par exemple, Jeanine C.-L. tmoigne sur son pre mort endportation, Szlama Lus tman : Notre cousin, lui aussi d-

    port Auschwitz mais qui est revenu il est maintenant d -cd-, nous a confirm quil [le pre] est mort du typhus enseptembre 1942. Cest ce que je voudrais vrifier et je veux galement retrouver le numro tatou sur son bras. Or, il

    suffit de consulter les registres du camp pour apprendre que S.Lustman est mort Auschwitz en janvier 1943 et quun acte dedcs a t tabli par ltat civil du camp (n 2264/43), actedont nimporte qui peut obtenir une copie. (Copie de cet acte la page prcdente)On notera encore que S. Lustman est repris deux fois dans labanque des morts du Yad Vashem ; une premire fois sur labase du Mmorial de S. Klarsfeld et une seconde fois sur labase des registres mortuaires dAuschwitz.- B. Wancier, lui, est revenu et nous dit : On avait droit unedouche le dimanche matin, on nous donnait une savonnettemarque savon juif !B. Wancier est repris une fois dans la banque du Yad Vashemet cest videmment une fois de trop.- Samuel Chymisz est revenu aussi et son tmoignage ne vautpas davantage ; il dcrit comme suit son arrive Birkenau en

    juillet 1942 : Le commandant du camp nous indiqua unenorme chemine do jaillissaient des flammes, car elle tait en train de brler les cadavres des gens gazs la veille. Or,les crmatoires de Birkenau nentrrent en activit qu finmars 1943 ; larrive de S. Chymisz, la dcision de les cons-truire navait mme pas encore t prise !La famille Chymisz a t durement touche : de ses 5 mem-bres (pre, mre et trois fils), seul Samuel est revenu. Les 3hommes disparus sont repris 3 fois dans la banque du YadVashem ( Mmorial et double tmoignage de Samuel en 1991et 1998) ; la mre est reprise 4 fois (mmes bases + registresmortuaires dAuschwitz). Dans ce cas prcis, pour le Yad Vas-hem, 1 rescap + 4 morts = 14 morts.

    Des historiens-gazeursOn va voir dans un cas prcis comment un minent historienshoatique, Danuta Czech du Muse dEtat dAuschwitz, sy

    prend pour accrditer le mythe du gazage des juifs. [1]

    [1] Tir dun article de J-M Boisdefeu publi sur http://www.vho.org.34

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    20/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    Le 25 mars 1944, un convoi de 599 juifs hollandais est arriv Auschwitz. Quel a t le sort de ces juifs ? Il existe deuxversions officielles, celle de la Croix-Rouge nerlandaise [2] etcelle du Kalendarium [3]. Mais rappelons tout dabord la thseofficielle : leur arrive Auschwitz, les juifs taient tris, lesaptes tant pargns, immatriculs et mis au travail, les inap-tes tant aussitt gazs ; en dautres termes, immatriculationtait synonyme de maintien en vie et non-immatriculation sy-nonyme de mise mort. En ralit, Auschwitz tait un centrede tri qui pouvait galement slectionner des aptes pour dau-

    tres camps et, dans ce cas, ils ntaient pas immatriculs ; endautres termes, immatriculation tait tout simplement synony-me de domiciliation Auschwitz (Rue des Casernes).

    1. Version de la Croix-Rouge nerlandaise (1953)Le convoi tait compos de 599 personnes, soit 387 hommes,169 femmes et 43 enfants. En ce qui concerne les hommes , La Croix-Rouge a pu ta-blir que le convoi tait compos de :

    37 Schutzhftlinge ( dtenus de scurit , soit desdemi-juifs ou des juifs conjoints daryens) [Nous baptiseronsce groupe CR1 ] ; 224 diamantaires [En fait, ce chiffre comprend leursfemmes et enfants. ] [ CR2 ] ; un troisime groupe de dports ordinaires .

    Toujours selon la Croix-Rouge, les deux premiers groupes [ Schutzhftlinge et dia-mantaires ] ont tous t mis part lors de la slection etretenus pour le travail ; un certain nombre de dports ordinaires ont t rete-nus pour le travail ; la liste des immatriculs ayant t perdue, la Croix-Rougea tent de la reconstituer et elle est arrive la conclusionquau moins 334 dports ont t immatriculs (175.293 175.626) ; une correction simple et fonde permet de comp-ter 2 immatriculs de plus, ce qui fait un total de 336 hom-mes immatriculs. [Nous verrons plus loin que les Schutz-hftlinge et peut-tre mme quelques diamantaires fontpartie de ces 336 immatriculs.]

    En ce qui concerne les femmes , la Croix-Rouge a tabli quele convoi tait compos de :

    un groupe de 7 Schutzhftlinge qui furent mises part et retenues pour le travail [ CR3 ] ; [les pouses des diamantaires ] ;

    [2] J. Looijenga, Het Nederlandsche Roode Kruis, Auschwitz Deel V : De Deportatie-transporten in 1944 , Den Haag, 1953, p. 23.[3] D. Czech, Kalendarium () , Rowohlt, Reinbek, 1989, p. 744.Cet ouvrage de rfrence donne la version officielle polonaise.

    35

    un groupe de dportes ordinaires dont un certainnombre furent immatricules.

    Comme pour les hommes, la Croix-Rouge a tent de re-constituer la liste des immatricules et elle est arrive encompter plus de 56 mais elle ajoute que des tmoins enont compt 80 ; on peut effectivement compter au moins 17immatricules de plus ce qui donne un total de 73 femmesimmatricules. Bien entendu, politiquement correcte, la Croix-Rouge affirmeque les hommes et femmes inaptes ont t aussitt gazs ;

    elle nen prcise pas le nombre mais, comme elle a compt336 + 73 = 409 immatriculs, il y aurait donc eu 190 gazs.

    2. Version du Kalendarium (1989)Le Kalendarium ne fait pas ces distinctions entre dports(pourtant clairantes sur la politique antijuive des Allemands)et se limite dire que, sur les 599 dports, 304 hommes ontt immatriculs (n 175.323 175.626) et 56 femmes imma-tricules (n 76.076 76.131), les 239 autres dports tantaussitt gazs [puisquils nont pas t immatriculs].Cest dj 49 de plus que la Croix-Rouge nen a compt maisplus important est le fait que, la mme date et la mme pa-ge mais sans faire de rapprochement avec le convoi prc-dent , le Kalendarium dit :

    30 dtenus venus de La Haye reoivent les numros175.293 175.322 . [ K1 ] ; 184 juifs (hommes, femmes et enfants) arrivent au campdans un convoi venu de La Haye. [K2 ]. Ils sont envoys aucamp de quarantaine BIIa et en attendant les directives duRSHA, on ne leur donna aucun numro dimmatriculation . Pourquoi ce traitement spcial ? Le Kalendarium dit quectaient des juifs qui se cachaient chez des Hollandais etqui ont t dcouverts, ce qui nest videmment pas uneexplication srieuse. Par la suite, il affirmera quils ont tgazs dix jours plus tard, le 3 avril. On ne peut quen douter mais ce qui importe en la circonstance est quils nont past gazs larrive. 7 dtenues arrivent au camp dans un convoi venu de LaHaye . [ K3 ]

    Mais do venaient ces gens-l ? De Hollande, certes, mais,comme cette poque, un seul convoi est parti de Hollande(le convoi de 599 juifs dont nous nous occupons), il fautdonc bien admettre quils faisaient partie de ce convoi et nesont pas venus dans des convois diffrents comme leKalendarium le donne penser. En ralit, ces gens cons-tituent videmment trois des groupes relevs par la Croix-Rouge, savoir :

    36

  • 7/31/2019 Dubitando-13

    21/21

    Dubitando , n 13, octobre 2007 Dubitando , n 13, octobre 2007

    [K1 ] = le groupe des 37 Schutzhftlinge hommes[CR1 ] ; [K2] = le groupe des 224 diamantaires (hommes,femmes et enfants) [ CR2 ] ; [K3] = le groupe des 7 Schutzhftlinge femmes [ CR3 ].

    Aucun des juifs de ces groupes nayant t gaz, le Kalenda-rium a donc tort daffirmer que 239 dports ont t gazs larrive : en reprenant ses propres chiffres, dune part, 3 90dports ont t immatriculs coup sr (304 hommes + 56femmes + 30 autres) ; dautre part, 184 ont t mis part sans

    tre immatriculs (sans parler de 7 femmes dont le sort nestpas prcis). De la sorte, 574 dports au moins ont t par-gns (390 + 184) et 25 au plus auraient pu tre gazs lar-rive (599 - 574). On est loin du chiffre de 239 gazs.On voit ici lerreur (?) de D. Czech : elle a sorti 268 dportsdu convoi, ce qui a accru dautant le nombre de gazs puisqueleur nombre est calcul dogmatiquement par soustraction dunombre dimmatriculs du total des dports du convoi !

    3. La version rationaliste (rvisionniste)Nous allons tout simplement liminer de ces deux versions ex-terminationnistes tout ce qui rsulte du dogme pour ne retenir que les lments factuels vraisemblables. Il apparat alors quele rsultat de la slection a pu tre celui-ci :

    Dune part, 184 diamantaires (hommes, femmes et en-fants) ont t pargns sans pour autant tre immatriculs ;comme il ny avait pas datelier de taille Auschwitz, cesgens taient en transit et il ntait pas question de les imma-triculer ; on peut penser quils ont t envoys Bergen-Bel-sen (o existait un centre de taille) le 3 avril. [4] Dautre part, quelque 336 hommes (30 Schutzhftlinge et 306 ordinaires ) et quelque 73 femmes (7 Schutz-hftlinge et 66 ordinaires ) ont t immatriculs. Parmieux, 40 diamantaires (224-184) qui ont d tre retirs de leur groupe et immatriculs.

    Au total, au moins 593 dports ont t pargns ; il nenaurait donc t gaz que 6 au maximum : on est loin du chif-fre de 239 gazs avanc par le Kalendarium . Et si nous avionsaccs aux archives, nous nous ferions forts de rduire leur

    nombre zro. Ah, comme on comprend les lois antirvisionnistes ! Cest que,sans elles, la vrit, lintolrable vrit pourrait voir le jour !

    HvdB

    [4] Pourquoi Auschwitz nen a-t-il compt que 184 alors que La Hayeaurait pu, selon la Croix-Rouge, lui en envoyer 224 ? Peut-tre que lesslectionneurs ont estim que certains avaient dautres aptitudes int-ressantes pour Auschwitz mme et, en consquence, les ont gards.