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Page 3 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche Nation A l'instar de l'ensemble de la Oummah islamique, la com- munauté musulmane de notre pays a célébré, mercredi dernier, dans la joie et la communion des cœurs, l'Aid-Al-Ada ou fête de la Tabaski dont le principal caractère est le rite d'Abraham que doit faire le fidèle musulman en sacrifiant un mouton. Avant le rituel du mouton, les fidèles musulmans ont d'abord observé, dans la matinée, la tradi- tionnelle cérémonie de prière ou Nafilat. A Niamey, ce sont des milliers de personnes qui ont pris part à cette cérémonie de prière, à la Grande mosquée de Niamey, dirigée par l'Imam Khalid, en présence du Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, du président de l'Assemblée nationale, SEM. Mahamane Ousmane, du Premier ministre, Chef du gouverne- ment, SEM. Seini Oumarou, des pré- sidents des différentes institutions de la République, de députés nationaux, de membres du gouvernement et du Corps diplomatique des pays musul- mans. Dans sa “khoutba”, l'Imam a prié pour que Dieu descende sa grâce et sa miséricorde sur notre pays et qu'il mette dans le cœur de tous les Nigériens plus de pardon, d'amour du prochain et de fraternité pour que ce pays vive en paix. Aussitôt à la fin de la prière, l'Iman de Niamey a donné le coup d'envoi du sacrifice du mouton. Peu après cette cérémonie, le Président de la République a reçu les différentes per- sonnalités qui lui présentaient les vœux de bonne fête au Palais de la Présidence. Il faut rappeler qu’à la veille de cette commémoration, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. seini Oumarou, a prononcé un message dans lequel il a présenté, aux noms du Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja et du gouvernement, ses vœux ardents de bonne fête à l'ensemble du peuple nigérien. Le message du Chef du gouvernement se présente ainsi qu'il suit : ''Bissimillahi Arrahman Arrahim, Mes Chers Compatriotes, par la Grâce d'Allah, le Tout Puissant, le Clément et le Miséricordieux, nous célébrerons demain, sur l'ensemble du territoire national, dans la com- munion des cœurs et des esprits, la fête de l'Aid-Al-Adha, communément appelée fête de la Tabaski. Au moment où je prononce cette allocu- tion, c'est un sentiment très fort de satisfaction et de réconfort qui m'ani- me, en pensant à nos sept mille com- patriotes qui, grâce à Dieu et aux efforts immenses que nous avons dû déployer, ont tous pu se rendre en Terre Sainte d'Arabie Saoudite, où ils se trouvent présentement, pour accomplir les rites du Hadj. Mes Chers Compatriotes, aux noms du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Mamadou Tandja et du gouvernement, j'adresse à toutes les Nigériennes et à tous les Nigériens, nos vœux ardents de bonne fête. Je voudrais, en cet instant solennel, invi- ter tous les musulmans de notre pays à prier et à implorer le pardon et la grâce d'Allah, afin qu'il descende sa bénédiction, le bonheur, la paix, la stabilité et la prospérité sur le Niger. Mes Chers Compatriotes, Nous rendons grâce à Dieu, que notre Pays ait achevé, de manière globale- ment satisfaisante, la campagne agri- cole 2007, même si nous avons obs- ervé, çà et là, quelques poches de déficit dues pour l'essentiel à l'inter- ruption précoce des pluies. Après que chacun ait, dans le monde rural, engrangé les fruits de son dur labeur et à l'heure où nos braves concitoyens, en particulier les fem- mes, s'activent aux cultures de contre-saison, c'est pour moi, l'oc- casion d'inviter les uns et les autres à la sagesse et à la modération, en évitant les gaspillages et les brade- ries agricoles aux conséquences néfastes pendant la période de sou- dure. Car la sécurité alimentaire du Niger dépend, il faut toujours le rap- peler, du comportement individuel de chacun de nous. C'est du gaspillage, en réalité, que naît la pénurie et c'est avec de la gestion responsable et en bon père de famille de nos récoltes, qu'avec l'aide d'Allah le Tout Puissant, nous évite- rons à notre pays de connaître le drame de la précarité alimentaire. Au moment où nous accomplirons, demain, Inch Allah, la prière de l'Aid, prions pour la paix et la concorde ; implorons tous ensemble, Allah le Très Haut, pour qu'il répande Sa Grâce et Sa Bénédiction, sur le Niger et sur l'ensemble de la Oummah Islamique. Bonne Fête ! Barka Da Salla Wa Kayessi ! Assalamou Alleykoum Wa Rahmatoullahi Wa Barakatahou !” Les officiels, mercredi dernier, à la Grande Mosquée de Niamey L e samedi 22 décembre 2007, le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, fête ses 8 ans d'exercice des charges de Premier Magistrat de notre pays. Ce 8 ème anniversaire se présente incontesta- blement sous le sceau indélébile de la bonne gouvernance. En effet, force est de reconnaître que le Chef de l'Etat a instauré un système de partenariat politique crédible, scrupu- leusement respectueux des règles sacro-saintes de la démocratie. Ce nouvel style de partenariat politique, ponctué par des consultations périodiques avec le chef de file de l'opposition, a ceci de louable qu'il permet à l'opposition d'exprimer ses avis et ses préoccupations sur toutes les questions relatives à la vie de la Nation, tout en lui reconnaissant pleinement son rôle traditionnel. Cette démarche originale du Président Tandja, a beaucoup contribué à la promotion des vertus du dialogue et à l'instauration d'un climat social apaisé, favorable à la mise en œuvre des grands chantiers du développement. S'y ajoutent également les efforts entrepris par le Président Mamadou Tandja sur le plan de l'enracinement des règles et principes de bonne gouvernance économique, par son enga- gement ferme à poursuivre l'opération ''mains propres''. Une opération qui vise, non pas à traquer, mais simplement à prévenir et sanctionner sans rémission, tous les auteurs et complices des actes de corruption, de détournements de deniers publics et autres indélicatesses. A ce propos, le langage du Chef de l'Etat est clair et ferme comme l'attestent certains passages du message à la Nation qu'il a prononcé, lundi dernier, à l'occasion de la célébration du 49 ème anniversaire de la Proclamation de la République. " Aujourd'hui, plus que jamais, je veillerai à ce que tous les dossiers, sans exception aucune, soient soumis au verdict de la justice et que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur ", a-t-il prévenu. Mieux, pour redonner plus d'espoir et de fierté au peuple nigérien, le Président Tandja a décidé, avec une détermination inébranlable, d'explorer et d'exploiter nos ressources minières et pétrolières tout en diversifiant les partenaires du Niger. Toutes choses qui autorisent aujourd'hui les populations à croire en l'avènement, dans notre pays, d'une ère de relance économique palpable, dans un climat de justice et de paix. D'ailleurs, il faut le reconnaître, et le saluer à juste titre, que tout au long de ses deux mandats, le Président Tandja n'a oeuvré qu'au bien-être des populations nigériennes en initiant un train d'actions économiquement profitables et socialement porteuses de cette valeur de dignité qui nous est si chère. Ces actions, concrétisées dans leur large majorité à travers les différents volets du Programme spécial, ont déjà commen- cé à porter leurs fruits, aussi bien en zones urbaines que rurales. Mieux, d'autres grands projets, dont les retombées augurent un avenir meilleur pour l'ensemble des Nigériens, démarreront bientôt. C'est le cas, notamment, de la construc- tion du barrage de Kandadji, ce vieux rêve des Nigériens, c'est le cas également des travaux de construction du 2 ème pont de Niamey, dont la première pierre a été posée récem- ment par le Président de la République en personne ; c'est aussi le cas enfin de bien d'autres travaux d'envergure en matière d'infrastructures routières, dont les financements sont déjà acquis. Ces actions tous azimuts du Président Tandja viendront, dans les années à venir, renforcer les nombreux acquis obtenus au prix des multiples efforts menés dans le cadre du Programme spécial. Il s'agit, entre autres, du renforcement du réseau routier, avec de nouvelles routes construites ou réhabilitées, des infrastructures socio-éducatives et sanitaires. Sur ce chapitre de la santé (objet de notre grand ''dossier spécial'' publié dans le journal que vous tenez en mains), il importe de mettre un accent tout particulier sur les mesures prises par le Président Mamadou Tandja. Il s'agit de la gratuité des soins aux enfants et aux femmes, en somme aux couches les plus vulnérables, de la dotation de nos formations sanitaires en équipements modernes entre autres les scanners et les mammographes, etc. A ceux-ci viennent s'ajouter plusieurs ambulances et produits pharmaceutiques et la construction d'un centre national de radiothérapie à Niamey. C'est dire que la santé, reste et demeure l'une des premières préoccupa- tions du Président Mamadou Tandja. Une oeuvre salutaire pour laquelle le Niger tout entier saisit l’occasion de cet anni- versaire pour lui rendre un vibrant hommage. Un hommage mérité. Célébration, mercredi dernier, de la fête de l'Aid-Al-Ada ou fête de la Tabaski Moment d'exaltation de la solidarité musulmane Ado Youssouf /ONEP Ado Youssouf /ONEP L e président de l'Assemblée nationale, SEM El Hadj Mahamane Ousmane, a reçu en audience, lundi dernier, une délé- gation du Lions Club international conduite par M Jean Adediran Gouverneur 2007-2008. A sa sortie d'audience, M. Jean Adediran, a indi- qué que leur entretien avec le prési- dent Mahamane Ousmane a porté sur la promotion des idéaux de leur association qui, a-t-il expliqué, réunit des personnes de tous les horizons qui sont unies par les liens d'amitié et de solidarité pour mener des actions humanitaires au profit des popula- tions les plus démunies. Il a ensuite affirmé avoir informé le président de l'Assemblée nationale du fait que les Lions Club international ont porté son soutien aux autorités du Niger dans le cadre du perfectionnement des cadres de la santé. “Nous avons été heureux, en tant que Gouverneur, de remettre les clés d'un centre destiné à la forma- tion des techniciens supérieurs en ophtalmo- logie au Recteur de l'uni- versité Abdou Moumouni de Niamey. La construc- tion de ce centre est entièrement financée par notre fondation internationale ", a-t-il déclaré. Assemblée nationale Le président Mahamane Ousmane reçoit une délégation du Lions Club international Ado Youssouf /ONEP Confiance et crédibilité SEM. Seini Oumarou Photo de famille avec la délégation

E Confiance l'Aid-Al-Ada ou fête de la Tabaski et ...nigerdiaspora.net/journaux/saheldimanche22-12-07.pdf.pdf · tion du barrage de Kandadji, ce vieux rêve des Nigériens, c'est

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Page 3 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Nation

Al'instar de l'ensemble de la

Oummah islamique, la com-

munauté musulmane de notre

pays a célébré, mercredi dernier,

dans la joie et la communion des

cœurs, l'Aid-Al-Ada ou fête de la

Tabaski dont le principal caractère

est le rite d'Abraham que doit faire le

fidèle musulman en sacrifiant un

mouton. Avant le rituel du mouton,

les fidèles musulmans ont d'abord

observé, dans la matinée, la tradi-

tionnelle cérémonie de prière ou

Nafilat. A Niamey, ce sont des milliers

de personnes qui ont pris part à cette

cérémonie de prière, à la Grande

mosquée de Niamey, dirigée par

l'Imam Khalid, en présence du

Président de la République, Chef de

l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, du

président de l'Assemblée nationale,

SEM. Mahamane Ousmane, du

Premier ministre, Chef du gouverne-

ment, SEM. Seini Oumarou, des pré-

sidents des différentes institutions de

la République, de députés nationaux,

de membres du gouvernement et du

Corps diplomatique des pays musul-

mans. Dans sa “khoutba”, l'Imam a

prié pour que Dieu descende sa

grâce et sa miséricorde sur notre

pays et qu'il mette dans le cœur de

tous les Nigériens plus de pardon,

d'amour du prochain et de fraternité

pour que ce pays vive en paix.

Aussitôt à la fin de la prière, l'Iman de

Niamey a donné le coup d'envoi du

sacrifice du mouton. Peu après cette

cérémonie, le Président de la

République a reçu les différentes per-

sonnalités qui lui présentaient les

vœux de bonne fête au Palais de la

Présidence.

Il faut rappeler qu’à la veille de cette

commémoration, le Premier ministre,

Chef du gouvernement, M. seini

Oumarou, a prononcé un message

dans lequel il a présenté, aux noms

du Président de la République, Chef

de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja et

du gouvernement, ses vœux ardents

de bonne fête à l'ensemble du peuple

nigérien. Le message du Chef du

gouvernement se présente ainsi qu'il

suit :

''Bissimillahi Arrahman Arrahim,

Mes Chers Compatriotes, par la

Grâce d'Allah, le Tout Puissant, le

Clément et le Miséricordieux, nous

célébrerons demain, sur l'ensemble

du territoire national, dans la com-

munion des cœurs et des esprits, la

fête de l'Aid-Al-Adha, communément

appelée fête de la Tabaski. Au

moment où je prononce cette allocu-

tion, c'est un sentiment très fort de

satisfaction et de réconfort qui m'ani-

me, en pensant à nos sept mille com-

patriotes qui, grâce à Dieu et aux

efforts immenses que nous avons dû

déployer, ont tous pu se rendre en

Terre Sainte d'Arabie Saoudite, où ils

se trouvent présentement, pour

accomplir les rites du Hadj.

Mes Chers Compatriotes, aux

noms du Président de la République,

Chef de l'Etat, Son Excellence

Monsieur Mamadou Tandja et du

gouvernement, j'adresse à toutes les

Nigériennes et à tous les Nigériens,

nos vœux ardents de bonne fête. Je

voudrais, en cet instant solennel, invi-

ter tous les musulmans de notre pays

à prier et à implorer le pardon et la

grâce d'Allah, afin qu'il descende sa

bénédiction, le bonheur, la paix, la

stabilité et la prospérité sur le Niger.

Mes Chers Compatriotes, Nous

rendons grâce à Dieu, que notre

Pays ait achevé, de manière globale-

ment satisfaisante, la campagne agri-

cole 2007, même si nous avons obs-

ervé, çà et là, quelques poches de

déficit dues pour l'essentiel à l'inter-

ruption précoce des pluies. Après

que chacun ait, dans le monde

rural, engrangé les fruits de son dur

labeur et à l'heure où nos braves

concitoyens, en particulier les fem-

mes, s'activent aux cultures de

contre-saison, c'est pour moi, l'oc-

casion d'inviter les uns et les autres

à la sagesse et à la modération, en

évitant les gaspillages et les brade-

ries agricoles aux conséquences

néfastes pendant la période de sou-

dure. Car la sécurité alimentaire du

Niger dépend, il faut toujours le rap-

peler, du comportement individuel

de chacun de nous. C'est du

gaspillage, en réalité, que naît la

pénurie et c'est avec de la gestion

responsable et en bon père de

famille de nos récoltes, qu'avec l'aide

d'Allah le Tout Puissant, nous évite-

rons à notre pays de connaître le

drame de la précarité alimentaire. Au

moment où nous accomplirons,

demain, Inch Allah, la prière de l'Aid,

prions pour la paix et la concorde ;

implorons tous ensemble, Allah le

Très Haut, pour qu'il répande Sa

Grâce et Sa Bénédiction, sur le Niger

et sur l'ensemble de la Oummah

Islamique.

Bonne Fête ! Barka Da Salla

Wa Kayessi !

Assalamou Alleykoum Wa

Rahmatoullahi Wa Barakatahou !”

Les officiels, mercredi dernier, à la Grande Mosquée de Niamey

Le samedi 22 décembre 2007, le Président de la

République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, fête

ses 8 ans d'exercice des charges de Premier Magistrat

de notre pays. Ce 8ème anniversaire se présente incontesta-

blement sous le sceau indélébile de la bonne gouvernance.

En effet, force est de reconnaître que le Chef de l'Etat a

instauré un système de partenariat politique crédible, scrupu-

leusement respectueux des règles sacro-saintes de la

démocratie.

Ce nouvel style de partenariat politique, ponctué par des

consultations périodiques avec le chef de file de l'opposition,

a ceci de louable qu'il permet à l'opposition d'exprimer ses

avis et ses préoccupations sur toutes les questions relatives à

la vie de la Nation, tout en lui reconnaissant pleinement son

rôle traditionnel. Cette démarche originale du Président

Tandja, a beaucoup contribué à la promotion des vertus du

dialogue et à l'instauration d'un climat social apaisé, favorable

à la mise en œuvre des grands chantiers du développement.

S'y ajoutent également les efforts entrepris par le Président

Mamadou Tandja sur le plan de l'enracinement des règles et

principes de bonne gouvernance économique, par son enga-

gement ferme à poursuivre l'opération ''mains propres''. Une

opération qui vise, non pas à traquer, mais simplement à

prévenir et sanctionner sans rémission, tous les auteurs et

complices des actes de corruption, de détournements de

deniers publics et autres indélicatesses.

A ce propos, le langage du Chef de l'Etat est clair et ferme

comme l'attestent certains passages du message à la Nation

qu'il a prononcé, lundi dernier, à l'occasion de la célébration

du 49ème anniversaire de la Proclamation de la République. "

Aujourd'hui, plus que jamais, je veillerai à ce que tous les

dossiers, sans exception aucune, soient soumis au verdict de

la justice et que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur ",

a-t-il prévenu. Mieux, pour redonner plus d'espoir et de fierté

au peuple nigérien, le Président Tandja a décidé, avec une

détermination inébranlable, d'explorer et d'exploiter nos

ressources minières et pétrolières tout en diversifiant les

partenaires du Niger. Toutes choses qui autorisent aujourd'hui

les populations à croire en l'avènement, dans notre pays,

d'une ère de relance économique palpable, dans un climat de

justice et de paix.

D'ailleurs, il faut le reconnaître, et le saluer à juste titre, que

tout au long de ses deux mandats, le Président Tandja n'a

oeuvré qu'au bien-être des populations nigériennes en initiant

un train d'actions économiquement profitables et socialement

porteuses de cette valeur de dignité qui nous est si chère.

Ces actions, concrétisées dans leur large majorité à travers

les différents volets du Programme spécial, ont déjà commen-

cé à porter leurs fruits, aussi bien en zones urbaines que

rurales. Mieux, d'autres grands projets, dont les retombées

augurent un avenir meilleur pour l'ensemble des Nigériens,

démarreront bientôt. C'est le cas, notamment, de la construc-

tion du barrage de Kandadji, ce vieux rêve des Nigériens,

c'est le cas également des travaux de construction du 2ème

pont de Niamey, dont la première pierre a été posée récem-

ment par le Président de la République en personne ; c'est

aussi le cas enfin de bien d'autres travaux d'envergure en

matière d'infrastructures routières, dont les financements sont

déjà acquis.

Ces actions tous azimuts du Président Tandja viendront, dans

les années à venir, renforcer les nombreux acquis obtenus au

prix des multiples efforts menés dans le cadre du Programme

spécial. Il s'agit, entre autres, du renforcement du réseau

routier, avec de nouvelles routes construites ou réhabilitées,

des infrastructures socio-éducatives et sanitaires. Sur ce

chapitre de la santé (objet de notre grand ''dossier spécial''

publié dans le journal que vous tenez en mains), il importe de

mettre un accent tout particulier sur les mesures prises par le

Président Mamadou Tandja. Il s'agit de la gratuité des soins

aux enfants et aux femmes, en somme aux couches les plus

vulnérables, de la dotation de nos formations sanitaires en

équipements modernes entre autres les scanners et les

mammographes, etc. A ceux-ci viennent s'ajouter plusieurs

ambulances et produits pharmaceutiques et la construction

d'un centre national de radiothérapie à Niamey. C'est dire que

la santé, reste et demeure l'une des premières préoccupa-

tions du Président Mamadou Tandja. Une oeuvre salutaire

pour laquelle le Niger tout entier saisit l’occasion de cet anni-

versaire pour lui rendre un vibrant hommage. Un hommage

mérité.

Célébration, mercredi dernier, de la fête de l'Aid-Al-Ada ou fête de la Tabaski

Moment d'exaltation de la solidarité musulmane

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EP

Le président de l'Assemblée

nationale, SEM El Hadj

Mahamane Ousmane, a reçu

en audience, lundi dernier, une délé-

gation du Lions Club international

conduite par M Jean Adediran

Gouverneur 2007-2008. A sa sortie

d'audience, M. Jean Adediran, a indi-

qué que leur entretien avec le prési-

dent Mahamane Ousmane a porté

sur la promotion des idéaux de leur

association qui, a-t-il expliqué, réunit

des personnes de tous les horizons

qui sont unies par les liens d'amitié et

de solidarité pour mener des actions

humanitaires au profit des popula-

tions les plus démunies. Il a ensuite

affirmé avoir informé le président de

l'Assemblée nationale du fait que les

Lions Club international ont porté son

soutien aux autorités du

Niger dans le cadre du

perfectionnement des

cadres de la santé. “Nous

avons été heureux, en

tant que Gouverneur, de

remettre les clés d'un

centre destiné à la forma-

tion des techniciens

supérieurs en ophtalmo-

logie au Recteur de l'uni-

versité Abdou Moumouni

de Niamey. La construc-

tion de ce centre est

entièrement financée par

notre fondation internationale ", a-t-il

déclaré.

Assemblée nationale

Le président Mahamane Ousmane reçoitune délégation du Lions Club international

Par Saïdou Daoura

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Confianceet crédibilité

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SEM. Seini Oumarou

Photo de famille avec la délégation

Page 4 22 décembre 2007 Sahel Dimanche

Spécial

“Nigériennes,

Nigériens,

Mes chers Compatriotes,

Demain 18 décembre 2007, notre République

aura, incha Allah, 49 ans d'existence. Cette date

anniversaire de la République intervient, vous le

savez, à un moment où notre pays est confronté à

une insécurité dans sa partie Nord, du fait de ban-

dits armés qui, traqués sur les fronts et dans leur

retranchement par nos Forces de Défense et de

Sécurité, ont opté désormais pour des actions à la

fois lâches et meurtrières, en dissimulant des

mines antichars et antipersonnel sur les axes rou-

tiers et même dans les centres urbains. En m'a-

dressant à vous, ce soir, ma pensée va aux nom-

breuses familles endeuillées, aux nombreuses

personnes blessées, détenues en otages ou vio-

lentées et dépouillées de leurs biens par ces indi-

vidus sans scrupules. Ma pensée va aussi à nos

vaillantes Forces de Défense et de Sécurité dont

je salue la détermination, le professionnalisme et

le sens élevé du devoir. Elles accomplissent en

effet une mission délicate qui commande à la fois

vigilance, efficacité et discernement, dans un

contexte où les terroristes,

leurs commanditaires et leurs

complices ont visiblement

choisi d'évoluer parmi les

populations civiles et d'y

rechercher un refuge, après

leur sale besogne. Mais, une

fois de plus, mes chers com-

patriotes, ne nous méprenons

pas, évitons de tomber dans le

piège de ces bandits armés,

celui de la généralisation et de

la stigmatisation d'un groupe

ethnique. Ces bandes armées

qui comptent en leur sein des

criminels de tout acabit, y

compris des mercenaires de

diverses nationalités, n'agis-

sent que pour eux-mêmes, et

en payeront sûrement le prix

devant la Nation. Ma pensée va

également au valeureux peuple

nigérien qui a toujours su dire

non à la division et à toute forme d'atteinte aux

principes démocratiques et aux valeurs de la

République. Ma pensée va enfin à ceux de nos

concitoyens qui ont volontairement décidé de

déposer les armes, inspirant de plus en plus, d'au-

tres éléments à suivre cette voie salutaire, pour

définitivement tourner le dos à cette violence

aveugle, à cette aventure sans lendemain.

Par la même occasion, je tiens à réitérer mes féli-

citations à toutes les populations nigériennes pour

leur mobilisation aussi prompte que soutenue. A

toutes et à tous, je demande de maintenir ce puis-

sant élan populaire, de rester vigilants. Pour neu-

traliser ces bandits armés et préserver la sécurité

de notre pays, chaque citoyen a un rôle à jouer ;

ne laissons aucune chance à ces individus qui pré-

tendent défendre une cause, mais qui imposent

tant de souffrances à tout un peuple. A ceux-là qui

ont choisi de défier l'autorité de l'Etat par le

recours aux armes, à ceux qui ont été trompés et

entraînés dans cette voie périlleuse, je demande

de revenir à la raison, de penser à leurs familles

respectives, de se dire que seul le travail est libé-

rateur, et d'oeuvrer à la prospérité de leur région et

de leur pays ; je leur demande de se soustraire

rapidement de cette organisation criminelle parce

qu'ils ont toute possibilité de s'exprimer par les

voies légales et démocratiques. Je souhaite donc

que ces nombreux jeunes qui ont sûrement enten-

du l'appel du peuple, quittent rapidement les rangs

de ces bandes armées, pendant qu'il est encore

temps. D'ores et déjà, notre pays entend établir et

transmettre aux instances compétentes des

Nations Unies, ainsi qu'aux autres institutions

chargées de coordonner l'action mondiale contre

le terrorisme sous toutes ses formes, la liste

exhaustive de ces individus qui alimentent l'insé-

curité dans notre sous-région.

Nigériennes,

Nigériens,

Mes chers compatriotes,

Cette préoccupation sécuritaire dans la partie

Nord de notre pays, ne saurait nous détourner de

nos objectifs de développement économique et

social, afin de conduire ce pays vers de nouveaux

progrès. Nous pouvons aujourd'hui nous féliciter

très légitimement des résultats obtenus dans des

domaines aussi vitaux que ceux de la Santé, de

l'Hydraulique et de l'Education où les avancées

constatées ces dernières années sont des plus

encourageantes. C'est du reste à juste titre que

l'Indice du Développement Humain concernant

notre pays a connu une amélioration notable.

Notre réconfort résulte aussi du bilan de cette

campagne agricole 2007 au cours de laquelle

notre pays a enregistré une production record de

plus d'un million de tonnes de niébé, dont l'impact

économique aurait été plus significatif si des struc-

tures internes de commercialisation, de conserva-

tion, de transformation et de facilitation de l'expor-

tation, ont pu être développées. Aussi, notre

volonté de soutenir le monde rural et d'améliorer

les conditions de vie de nos populations nous

impose-t-elle de repenser notre dispositif actuel,

afin de toujours garantir au paysan la possibilité de

tirer le maximum de fruit de son rude labeur. La

succession de campagnes agricoles satisfaisantes

ces trois dernières années, est certainement liée

aux efforts déployés dans le domaine de la restau-

ration de l'environnement et la récupération des

terres dégradées. Ce volet important du

Programme Spécial a consisté, vous le savez, en

des travaux d'aménagement pour faciliter l'infiltra-

tion des eaux et la remontée de la nappe phréa-

tique, travaux au cours desquels plus de 60.000

jeunes ont été employés et rémunérés suivant la

méthode du cash for work. Nous avons, à cet

égard, toutes les raisons de persévérer d'autant

qu'à ce jour, ce sont plus de 3 millions d'hectares

qui ont pu être arrachés au désert, selon l'obser-

vation satellitaire effectuée en 2006 et notifiée par

le Centre Régional Agrhymet. Dans le domaine de

l'élevage, nous pouvons nous réjouir de la bonne

santé de notre cheptel dont le nombre comptabili-

sé à l'occasion du dernier recensement général,

dépasse les 31 millions de têtes. Cette richesse, je

l'ai constamment souligné, doit être valorisée.

C'est pourquoi, j'insiste sur une organisation plus

efficiente de la filière, la modernisation et la cons-

truction d'abattoirs en vue de créer les meilleures

conditions pour l'exportation de la viande et des

produits dérivés. Au demeurant, notre artisanat,

qui s'impose de plus en plus par sa richesse et sa

diversité, pourrait tout aussi contribuer à la valori-

sation de ces produits dérivés dont les cuirs et

peaux. Dans le domaine des Mines, les négocia-

tions en cours s'annoncent prometteuses pour

notre pays, s'agissant des conditions nouvelles

d'exploitation pour compter de l'année 2008, et

dont les principales dispositions seront portées à

la connaissance du peuple nigérien le moment

venu.

Nigériennes,

Nigériens,

Mes chers compatriotes,

Si nous avons pu enregistrer les résultats appré-

ciables que j'évoquais tantôt, c'est assurément du

fait des actions vigoureuses engagées par le

gouvernement dans les domaines sus cités et sur-

tout des interventions multiformes du Programme

spécial qui ont porté jusque dans les hameaux les

plus reculés et redonné vie au monde rural. Nous

avons bon espoir que cette dynamique sera ren-

forcée et entretenue au regard du travail impres-

sionnant accompli par le gouvernement ces der-

niers mois. Comme vous le savez, notre pays a

organisé avec succès la Conférence sur la conso-

lidation de l'autosuffisance alimentaire à Doha, la

Conférence sur le financement de la Stratégie de

Développement et de Réduction de la Pauvreté à

Bruxelles, et plus récemment, la Table ronde sur le

financement du Programme Kandadji à Djeddah.

De nombreux grands chantiers, à l'instar du 2ème

pont sur le Fleuve Niger dont la construction débu-

tera incessamment, verront ainsi le jour, en vue de

renforcer davantage les infrastructures essentiel-

les dont notre pays a grand besoin pour s'assurer

une croissance durable. Avec autant d'engage-

ment et de réussite, et avec les perspectives

minières et pétrolières qui se dessinent pour notre

pays, j'ai la ferme conviction que le Niger est

entrain d'ouvrir une nouvelle page de son histoire

: celle d'un pays qui gagne, celle d'un pays qui

émerge, celle d'un pays déterminé à briser défini-

tivement le cercle vicieux de la pauvreté. Ce nou-

vel espoir pour le devenir de notre pays, repose

avant tout sur notre capacité à transcender nos

divergences pour préserver les fondements

essentiels de la Nation. C'est pourquoi, je ne man-

querai pas de souligner ici, la contribution de tous

dans la réalisation des progrès auxquels je faisais

tantôt allusion. Il me plait à cet égard, de relever

particulièrement le rôle de l'ensemble de la

Société civile dont la pondération et l'adhésion aux

vertus du dialogue ont permis de préserver ce cli-

mat social apaisé indispensable à la mise en

œuvre des Programmes de développement. C'est

également l'occasion de saluer le comportement

tout aussi responsable de l'opposition politique qui

a su jouer le rôle qui est le sien, dans la plus gran-

de sérénité.

Mais, sachant que beaucoup reste encore à faire,

des efforts particuliers doivent être portés vers la

réalisation d'infrastructures routières pour désen-

claver nos villes et villages, vers la création d'em-

plois pour notre jeunesse et la construction de

logements sociaux accessibles au plus grand

nombre. Pour ma part, je réaffirme ici ma volonté

de tout mettre en œuvre pour que notre pays, qui

a su progressivement retrouver sa crédibilité et sa

respectabilité sur la scène internationale, consoli-

de ses relations avec tous ses partenaires, dans

un esprit d'amitié, d'égalité et de partenariat

mutuellement avantageux. De même, et confor-

mément à mon serment de travailler sans relâche

au bonheur du peuple, je ne ménagerai aucun

effort pour que les importantes ressources miniè-

res et pétrolières dont regorge notre sous-sol et

sur lesquelles nous fondons un espoir légitime,

soient revalorisées et exploitées au bénéfice de

toutes les Nigériennes et de tous les Nigériens ;

tout comme je ne saurai d'ailleurs tolérer que les

faits de corruption et de détournement de deniers

publics au détriment du peuple, restent impunis.

Aujourd'hui, plus que jamais, je veillerai à ce que

tous les dossiers, sans exception aucune, soient

soumis au verdict de la justice et que la loi soit

appliquée dans toute sa rigueur : dans les jours à

venir, tous les Programmes, tous les projets, tou-

tes les structures de l'Etat seront passés au peigne

fin, y compris le Programme spécial qui aurait déjà

pu faire l'objet d'un audit en 2007, à la suite de

celui réalisé en 2004.

Nigériennes,

Nigériens,

Mes chers compatriotes,

Comme vous le savez, la célébration de la fête du

18 décembre est désormais tournante dans les dif-

férents chefs-lieux de nos régions. Cette année,

c'est Tahoua, capitale de l'Ader qui sert de cadre

de rencontre et de brassage pour toute la jeunes-

se de notre pays, se dotant, à l'instar de Zinder, il

y a un an, d'importantes infrastructures routières,

sportives et culturelles.

Le 18 décembre 2008, plaise à Dieu, notre

République aura 50 ans. La commémoration de ce

cinquantenaire devra être l'occasion d'une mobili-

sation exceptionnelle afin de donner à cet événe-

ment, le cachet particulier qu'il mérite. D'ici là, je

voudrais pour terminer, exprimer mes encourage-

ments et mes vœux les meilleurs à ces milliers de

jeunes nigériens réunis dans la capitale de l'Ader,

avant de les inviter à plus de sacrifice et de soli-

darité, pour un Niger de paix, de progrès et de

démocratie.

Vive la République !

Vive le Niger ! "

Message à la Nation du Président de la République, Chef de l'Etat, à l'occasion dela Fête du 18 décembre

" Je ne ménagerai aucun effort pour que les importantes ressources minières et pétrolières (…) soient revalorisées etexploitées au bénéfice de toutes les Nigériennes et de tous les Nigériens ", déclare SEM. Mamadou Tandja

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SEM. Mamadou Tandja

Office National

d’Edition et de PressePlace du Petit Marché

B.P : 13182 Niamey Niger

Tél 20 73 34 86 /87

Télécopieur : 20 73 30 90

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20 73 99 86

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Technique

20 73 99 87Mahamane Hadi

Mahamane

Réd en chefElhadj Tinni

Abdoul Wahid

Composition : ONEPTirage NIN -tél : 20 73 47 98

5000 exemplaires

Notre pays a célébré, le 18 décembre der-

nier, le 49ème anniversaire de la proclamation

de la République. Cette année, c'est

Tahoua, la capitale de l'Ader, qui a accueilli

les festivités de cette fête tournante, sous

la présidence du Président de la

République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou

Tandja, en présence du président de

l'Assemblée nationale, M. Mahamane

Ousmane, des présidents des institutions

de la République, de membres du gouver-

nement, de députés nationaux, de repré-

sentants du corps diplomatique et de nom-

breux festivaliers et invités . Voici l'intégra-

lité du discours prononcé par le Président

de la République, la veille de cette commé-

moration :

Spécial

Page 5 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Le Niger s'est engagé à faire des soins

de santé de base sa principale straté-

gie de développement sanitaire ren-

due opérationnelle par le biais d'une orga-

nisation du système en districts sanitaires.

Il faut rappeler qu’en se soumettant aux

exigences de l'ajustement structurel, l’Etat

s’était engagé dans une logique de privati-

sation rampante des secteurs sociaux et de

gel du recrutement des ressources humai-

nes. Les orientations stratégiques et les

actions prioritaires du secteur de la santé

sont précisées dans le Plan de

Développement Sanitaire (PDS) adopté par

notre pays le 18 février 2005 en conseil des

ministres pour la période 2005- 2010. Dans

l'analyse de la situation du PDS, on cons-

tate des faiblesses. C'est pourquoi, expli-

quent les spécialistes, l'objectif général

retenu par le PDS est de contribuer à la

réduction de la mortalité maternelle et

infanto- juvénile, d'instituer une politique de

recouvrement des coûts et d'instaurer un

processus de décentralisation des services

de santé.

En effet, pour améliorer la qualité et l'effi-

cience du système de santé à partir des

potentialités actuelles, la santé de base a

été retenue parmi les secteurs prioritaires

pour la période 2004- 2008 à l'issue de la

commission mixte nigéro -belge de coopé-

ration tenue à Bruxelles en mars 2003.

Dans le Programme indicatif de coopéra-

tion (PIC) conçu comme un appui à la mise

en œuvre de la stratégie de réduction de la

pauvreté (SRP), il a été prévu une évolution

de l'approche " projet " vers une approche

" programme " qui s'articulait avec le PDS

et la mission de formulation a validé le rap-

port d'identification du programme " Appui à

la mise en œuvre du PDS " qui a servi de

base à la rédaction du dossier technique et

financier (DTF). Selon le rapport du PDS,

l'objectif global du programme vise à défi-

nir l'état de santé des populations, et en

particulier, celui des couches les plus vul-

nérables, en vue d’y apporter des améliora-

tions conséquentes. Il est en parfaite adé-

quation avec les objectifs du Millénaire pour

le Développement, la stratégie de réduction

de la pauvreté, la Déclaration de politique

sanitaire et les orientations stratégiques

pour le développement sanitaire de la pre-

mière décennie du 21ème siècle, souligne le

rapport. Par ailleurs, le programme vise

plus spécifiquement l'amélioration de l'offre

de services et soins de santé en termes de

qualité et d'accessibilité pour les popula-

tions de notre pays. Aussi , un ensemble

cohérent d'actions visant, d'une part, des

zones d'intervention spécifiques, et d'autre

part, la Direction de la politique sanitaire et

de coopération grâce à un appui institu-

tionnel, sera réalisé à travers les cinq sous-

programmes qu'il contient. En outre, préci-

se-t-on au Ministère de la Santé Publique,

les interventions du programme s'inscrivent

dans deux volets qui sont entre autres, un

volet d'appui opérationnel pour la région de

Dosso, la Communauté urbaine de Niamey,

les services d'orthopédie et de traumatolo-

gie de l'Hôpital National, des institutions de

formation et un volet d'appui institutionnel

oeuvrant au Ministère de tutelle. L'accent

est mis sur le développement de synergies

entre les différentes composantes du pro-

gramme et le travail en équipe de tous les

assistants techniques. Entre autres inter-

ventions réalisées et financées par la

coopération belge, on peut citer l'élabora-

tion du plan de couverture sanitaire de la

région de Niamey adopté en décembre

2006 ; les appuis techniques et financiers à

la formation de 21 médecins en capacité

de chirurgie de district ; la formation de 5

diplômés en étude spécialisée (DES) en

chirurgie, la revitalisation du centre de per-

fectionnement des agents des districts sani-

taires(CPADS) de Ouallam et la poursuite

de l'appui technique et financier ; l’opéra-

tionnalisation des blocs opératoires des

hôpitaux de district de Doutchi, Gaya,

Loga, Ouallam et la dotation des structu-

res appuyées en huit véhicules de supervi-

sion et 21 motos DT 125. Et comme per-

spective, il faut noter la formation de 7

médecins en DES chirurgie en cours, la

réhabilitation de 5 centres de santé inté-

gré(CSI), 3 maternités HD et l'achat de

matériel médicochirurgical et de 5 ambu-

lances à Dosso en cours , l'achat de 15

motos de supervision , la continuation de

l'appui technique et financier et le bilan

annuel.

Ousmane Fatouma Saley

Programme d'Appui à la mise en œuvre du Plan de Développement Sanitaire(PAPDS)

Un ensemble d’actions cohérentes pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement

Parmi les corps et services éta-

tiques dont le Niger peut être fier

de nos jours, il y a incontestable-

ment le Laboratoire National de Santé

Publique et d'Expertise (LANSPEX). En

effet la question de la sécurité par rap-

port aux médicaments fabriqués ou

entrant dans un pays relève pour

chaque Etat presque du domaine de la

souveraineté, car elle implique forte-

ment la question de santé publique des

populations. C'est par rapport à cela

aussi qu'il faut apprécier le rôle et la

mission de certains services de contrô-

le et d'expertise comme le LANSPEX

ici au Niger. Créé en 1980 au sein de

l'Office National des Produits

Pharmaceutiques et Chimiques

(ONPPC), le Laboratoire National de

Santé Publique et d'Expertise a pour

activités le contrôle et l'analyse des

médicaments, produits localement ou

importés, mais aussi le contrôle des

denrées alimentaires. L'expertise de

LANSPEX s'étend aussi à d'autres

domaines comme l'analyse des eaux à

la demande notamment de certaines

Sociétés du domaine comme la SEEN,

la SPEN, certains hôtels ou les sociétés

minières ; l'analyse toxicologique

(expertises médico-légales, l'analyse

des stupéfiants et le contrôle de la for-

mulation des pesticides. Le LANSPEX

opère aussi dans le domaine de la for-

mation et de recherche en servant de

terrain de stage aux techniciens natio-

naux ou étrangers. A ce titre le

Laboratoire a accueilli plusieurs stages

de formation à l'intention des écoles de

santé publique (ENSP, ESPAS, ISS,

IPSP etc.) et des pays comme le

Burundi, le Rwanda, le Mali, le Cap

Vert, la Côte d'Ivoire. Quant à l'aspect

recherche, il concerne particulièrement

trois axes à savoir la préparation des

mémoires de fin d'études et de thèses

de doctorat, la validation de protocoles

d'analyses, la recherche en pharmaco-

pée traditionnelle.

Sur le plan équipement, le LANSPEX

dispose d'un équipement moderne lui

permettant de réaliser les analyses

dans le cadre de ses missions et d'un

personnel technique qualifié dans beau-

coup de domaines : Pharmaciens,

Chimistes, Ingénieurs des Travaux

Biologiques, Techniciens Supérieurs de

Laboratoire, Techniciens de Labora-

toire.

L'importance du LANSPEX en matière

de contrôle et d'expertise est connue et

appréciée au-delà des frontières natio-

nales et cela lui a apporté régulièrement

prestige et reconnaissance. En 1987, le

Laboratoire National de Santé Publique

et d'Expertise fut érigé par l'Organi-

sation Mondiale de la Santé (OMS) en

Laboratoire Régional de contrôle de

qualité (LRCQ Niger). Depuis 1994, il

abrite un Centre Régional International

des Drogues du Programme des

Nations Unies pour le contrôle interna-

tional des Drogues (PNUCID).

Avec la restructuration de l'Office

National des Produits Pharmaceutiques

et Chimiques (ONPPC), le Laboratoire

National de Santé Publique et

d'Expertise (LANSPEX) a été érigé en

Etablissement Publique à Caractère

Administratif (EPA) par OrdonnanceN°96-77 du 11 Décembre 1996. Dans

le cadre des activités du programme

qualité UEMOA, il a

été retenu comme

Centre Technique

Régional pour la filiè-

re viande (Opération

Pilote Kilichi).

Le Laboratoire Natio-

nal de Santé

Publique et d'Exper-

tise (LANSPEX) a été

également retenu

comme Laboratoire

de Contrôle de quali-

té des médicaments

vétérinaires dans les

pays de l'UEMOA. Il

est membre du

Réseau Franco-afri-

cain des Laboratoires

de contrôle des

médicaments.

Mahaman Bako

Face à la dégradation continue des

économies des pays en dévelop-

pement, notamment la rareté des

ressources budgétaires pour financer la

santé publique, la Conférence d' Alma

Ata (1978) et surtout la 37ème Session

du comité régional de l'OMS tenue à

Bamako en 1987 (Initiative de Bamako)

ont engagé nos Etats à mettre en place

des politiques de recouvrement des

coûts des soins de santé primaire.

L'objectif est d'impliquer les populations

à la prise en charge et la gestion des

coûts des médicaments et de certains

actes liés aux soins de santé. Non seu-

lement le système va générer des res-

sources pour assurer l'achat en perma-

nence des médicaments, mais il per-

mettra d’assurer une équité dans l'ac-

cès aux soins de santé aux plus pauv-

res. Après plusieurs années d'applica-

tion d'un tel système au Niger, on peut

se demander quels en sont les résultats

et quelles sont les perspectives ? Selon

un document du Ministère de la Santé

Publique, les constats sur la mise en

œuvre de ce système dans notre pays

ont relevé, entre autres, les points forts

et les insuffisances ci-après :

S'agissant des points forts, il est cons-

taté une appropriation du système de

participation communautaire par la

population ; une amélioration percepti-

ble dans l'implication des populations à

la base ; une volonté politique affirmée.

Concernant les points faibles, il s'agit

de la faible participation des popula-

tions aux actions de santé ; la faible uti-

lisation des services de santé ; l'inadé-

quation des textes réglementaires

régissant le recouvrement des coûts

des soins de santé au nouveau contex-

te de la décentralisation ; la léthargie

constatée dans le fonctionnement des

comités de santé à tous les niveaux

En outre, les difficultés d'accès finan-

cier aux soins d'une grande partie de la

population ont conduit les autorités

nationales à s'interroger sur le bien

fondé de la tarification des soins et sur

ses modalités d'application. Par

ailleurs, la promulgation de la loi 2002-

013 qui confie aux communes la ges-

tion des centres de santé, a ouvert le

champ de réflexion pour étudier les

possibilités de préservation de la parti-

cipation des populations à la réalisation

de cette fonction.

Pour permettre une meilleure implica-

tion des populations à la gestion des

services de santé à travers les comités

de santé dans un contexte de décen-

tralisation, le Ministère de la Santé

Publique se propose de réorganiser le

système de gestion des formations

sanitaires publiques. Cette adaptation

dans la mise en place de nouvelles

structures et organes de participation

communautaire concourt à renforcer

les pouvoirs des structures de partici-

pation communautaire ; responsabiliser

davantage les agents de santé à tous

les niveaux ; renforcer la cogestion

décentralisée des services publics de

santé, basée sur la performance.

Mahaman Bako

Arc

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P

Analyser pour mieux sécuriser les médicaments

Laboratoire national de santé publique et d’expertise (LANSPEX)

Un outil au service de la sécurité sanitaire

Système de recouvrement des coûts des soins de santé

Des améliorations sensibles

Spécial

Page 6 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Dans la région de Dosso, au plan sanitaire,

des réalisations importantes ont été faites,

ces dernières années, grâce au

Programme spécial du Président de la

République. De 2001 à aujourd'hui, plusieurs

cases de santé ont été construites et équipées à

la satisfaction de populations de cette région.

C'est avec beaucoup enthousiasme que les popu-

lations de cette région ont adhéré aux objectifs du

Programme spécial du Président de la République

qui visent à lutter contre la pauvreté en vue de l'at-

teinte des objectifs du Millénaire pour le dévelop-

pement. En plus de la construction et de l'équipe-

ment des cases de santé, Dosso a, à l'instar des

autres régions du pays, bénéficié également de la

formation de ses agents de santé communautaires

à N'Dounga et à l'ENSP, la transformation de cer-

taines cases de santé en Centres de santé inté-

grés (CSI) et la dotation en ambulances pour le

transport des malades. Ces réalisations, qui ont

été faites en trois phases, ont contribué efficace-

ment à l'amélioration des conditions de vie des

populations de Dosso. S'agissant de la formation

des agents de la santé, trois cent onze personnes

ont été formées à N'Dounga et à l'ENSP pour l'en-

semble des cinq départements de la région. Pour

ce qui est des cases de santé, au total, vingt (20)

ont été transformées en CSI et en équipement

complémentaire. Dans chacun des cinq départe-

ments, quatre villages sites ont été concernés. Il

s'agit de Kossey, Bouki, Bakir Tombo et Dar-

Salam à Loga ; de Bawada guida, MakKorwa,

Rigia Samna et Rouda goumandey à

Dogondoutchi ; de Toulmaye, Kigoudou Koara,

Moribane, Garbey Gorou Bessa à Dosso ;

Adigalélé, Niakoye Tounga ,Dolé et Dogondagi à

Gaya ; Bossia , Kofo, Zouzousaney et Kankandi

dans le Boboye. Pour ce qui est de la logistique

mise en place dans le cadre du Programme spé-

cial du Président de la République, la région de

Dosso a bénéficié de huit (8) ambulances desti-

nées aux districts sanitaires et au centre hospita-

lier régional. Ce qui a facilité le transport des

patients vers le centre de référence.

Dans la région de Dosso, la première phase du

Programme spécial du Président de la République

s'est déroulée au cours de la période 2001-2002.

Elle a concerné cent quarante (140) cases en

trois (3) tranches soit respectivement 37, 51 et 52

cases.

Au cours de cette première phase, sur les 140

cases de santé, 24 ont été prévues dans le dépar-

tement de Boboye. Toutes ont été construites et

sont aujourd'hui fonctionnelles. A Dogondoutchi,

sur une prévision de 44 cases de santé, les 44

sont terminées et fonctionnent. Dans le départe-

ment de Dosso, les 32 cases prévues ont été

construites et sont fonctionnelles. A Gaya et à

Loga où respectivement 24 et 16 cases de santé

ont été prévues, toutes ont construites et fonction-

nent à la grande satisfaction des populations de

ces localités.

La deuxième phase du Programme spécial du

Président de la République a, dans la région de

Dosso, concerné de 2003 à 2004, cent trente cinq

(135) cases de santé dont quatre vingt neuf (89)

pour la première tranche et quarante six (46) pour

la deuxième tranche. Pour cette phase, sur les 34

cases prévues à Boboye, 24 sont terminées et

fonctionnent, 7 ne sont pas fonctionnelles et 5 ont

été annulées. A Dogondoutchi, sur les 51 cases

prévues, 21 sont terminées et fonctionnelles.

Dans le département de Dosso, sur une prévision

de 26, 12 sont terminées et fonctionnent aujourd'-

hui. A Gaya sur les 15 prévues, 12 sont terminées

et à Loga, la totalité des 9 cases de santé prévues

sont terminées. En ce qui concerne la troisième

phase du Programme spécial, les travaux sont en

cours dans la région de Dosso, mais certaines

cases sont déjà terminées. Au total, il est prévu

pour cette phase, 100 cases de santé dont 20

dans le Boboye, 30 à Dogondoutchi, 20 dans le

département de Dosso, 20 dans celui de Gaya et

10 à Loga. A Dosso comme dans toutes les

régions de notre pays, toutes les actions du

Programme spécial s'adressent aux populations

vulnérables des zones rurales pour lutter significa-

tivement contre la pauvreté. L'accès aux soins des

services de santé a fortement été amélioré comme

en témoigne le taux de couverture sanitaire qui de

39 % en 2000 est passé à 85 % en 2006. Aussi,

la mise en œuvre effective de la gratuité de la

césarienne, la consultation prénatale, la planifi-

cation familiale et les soins aux enfants de 0 à 5

ans qui a permis une augmentation de l'utilisa-

tion des services par les populations.

En plus, la région a bénéficié de six (6) campa-

gnes de chirurgie foraine et de campagnes de

chirurgie oculaire.

La région de Dosso couvre une superficie de

31.000 km2, soit 2 % du territoire national et

compte aujourd'hui une (1) Direction Régionale

de la Santé Publique (DRSP) ; un (1) Centre

Hospitalier Régional (CHR) ; cinq (5) Districts

Sanitaires (DS) dont quatre (4) avec hôpital de dis-

trict ;quatre vingt six (86) Centres de Santé

Intégrés (CSI) fonctionnels ; et vingt autres cases

de santé viennent d'être transformées en CSI

dans le cadre du Programme spécial . Au total

Dosso compte cent vingt cinq (425) Cases de

Santé dont 375 du Programme spécial du

Président de la République.

En somme, grâce à ce programme initié par le

Président de la République, Chef de l'Etat, SEM.

Mamadou Tandja, le changement qualitatif et

quantitatif du niveau de vie de la population est

devenu une réalité à Dosso.

Fatouma Idé

Le Président de la République visitant une case de santé

Arc

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P

Réalisations importantes à Dosso

Les avantages insondables de l'amélioration des services de santé

La région de Maradi a beaucoup bénéficié du

volet Santé du Programme spécial du

Président de la République, Chef de l'Etat,

SEM. Mamadou Tandja.

Quatre cent soixante et onze (471) cases de santé,

trente (30) CSI de types réduits et un (1) CSI de

type II ont été construits dans la région de Maradi

au cours des trois phases du volet Santé du

Programme spécial du Président de la République.

325 de ces cases de santé ont été équipées par le

PSPR, selon le Docteur Abdoulaye Maman Sani,

directeur régional (sortant) de la Santé publique.

En terme de moyens matériels et humains, la

région de Maradi a disposé, durant les 3 phases du

volet Santé du PSPR, de 366 agents recrutés et de

neuf (9) ambulances, auxquels il faut ajouter onze

(11) missions de chirurgie foraine.

Ainsi, selon Docteur Abdoulaye Maman Sani, " les

populations couvertes par les cases de santé sont

de 726 783 habitants, non compris les populations

des hameaux rattachés aux villages de l'aire de

santé des cases mais qui bénéficient néanmoins

des prestations fournies par ces cases de santé ".

Ceci expliquant sans doute cela, " la couverture

sanitaire de la région de Maradi, qui était de 42%

sans les cases de santé, est passée à 62 % avec

les cases de santé. Cette couverture sanitaire sera

portée à 80 % avec la transformation de 30 cases

de santé en CSI de type réduit ", selon Docteur

Abdoulaye Maman Sani. Quel impact ! Surtout que

" les prestations curatives, préventives et promo-

tionnelles sont régulièrement assurées par ces

cases qui offrent aussi une bonne opportunité pour

la promotion de la médecine et de la pharmacopée

traditionnelles ", comme l'assure le directeur régio-

nal (sortant) de la Santé publique de Maradi.

Mieux, selon Docteur Abdoulaye Maman Sani, "

avec la gratuité de soins devenue effective seule-

ment à partir d'Avril 2007, le taux d'utilisation cura-

tive est passé de 20,73% à 30,65%, celui de la

couverture CPN passe de 50% à 72,64%, le taux

de prévalence contraceptive passe de 2% à 4% et

celui de la césarienne de 18% à 30%. Pour com-

pléter la gamme de services de santé, le

Programme spécial, à travers son volet Chirurgie

foraine, permet de prendre en charge des patholo-

gies chirurgicales par des interventions organisées

localement. C'est ainsi que, au cours de l'année

2007, les équipes de chirurgie foraines ont réalisé

plusieurs interventions chirurgicales : 4.416

consultations et 1.093 actes opératoires ".

Autres apports du PSPR à la région de

Maradi : " en 2007, une équipe de chirur-

gie de la cataracte a séjourné au centre

hospitalier régional de Maradi et à l'hôpi-

tal de district de Tessaoua ; ce qui a per-

mis de consulter 3750 personnes en oph-

talmologie et de réaliser plus de 500 inter-

ventions de cataractes. Cette médecine

de proximité est d'ailleurs vivement récla-

mée par les populations, ce qui prouve

que le Programme spécial a un impact

réel du point de vue amélioration de la

santé des populations puisqu'il réduit

incontestablement leurs souffrances. En

plus de toutes ces réalisations, il faut

noter que le Programme spécial du

Président de la République a donné un

nouveau souffle à la population rurale de

la région de Maradi. Ce nouveau souffle

s'explique par d'autres opportunités offer-

tes à la région comme la création d'em-

plois à travers le recrutement des ASC ; la

sensibilisation et l'information de la population

par les ASC dans d'autres domaines du dévelop-

pement communautaire ainsi que l'organisation de

la participation communautaire ", selon le directeur

régional (sortant) de la Santé publique de Maradi.

En vérité, on serait incomplet si on n'évoquait pas

les incidences du volet Santé du Programme spé-

cial sur d'autres aspects de la vie socio-écono-

mique des populations de Maradi. En effet, assure

le directeur régional (sortant) de la Santé publique

de Maradi, le PSPR permet notamment de réduire

" les coûts indirects liés aux absences pour des rai-

sons de maladies, car on gagne plus de temps à

consacrer aux travaux champêtres et aux activités

économiques ".

C'est sans doute pourquoi les populations de la

région de Maradi ont fait leur la philosophie prési-

dentielle au point de se constituer en " comités de

cases de santé " et surtout, " à travers la participa-

tion communautaire, de réaliser les murs de clôtu-

re, des blocs sanitaires, les logements des agents

de santé communautaire, les hangars pour les

patients, la plantation et l'entretien des milliers d'ar-

bres dans les cours des cases de santé. Toutes

ces réalisations représentent un socle solide sur

lequel d'autres activités de santé et de développe-

ment pourront être introduites aisément ". Que

demander de plus à Mamadou Tandja car, quand la

santé va, tout va !

Sani Soulé Manzo, ONEP - Maradi

Construction et équipement de Cases de Santé et CSI à Maradi

Quand la santé va, tout va

A peine cette case de santé inaugurée,

ce bébé “accueille”le Chef de l’Etat

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Sciété Anonyme au Capital de 60. 000 000 de francs CFA

Cel. : 96 59 36 37 / 94 84 79 29

RCCM-NI-NIA-2007-B-255 NIF 4395

Spécial

Page 7 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

La Santé de la Reproduction occupe une

place prépondérante dans le Plan de

Développement Sanitaire (PDS) élaboré pour

cinq ans dans le cadre de la mise en œuvre

de la politique sectorielle de santé adopté en

mai 2002 par le Ministère de la Santé

publique.

C'est donc dans ce même cadre qu'un pro-

gramme national de santé de la reproduction

a été élaboré et se trouve en cours d'exécu-

tion. Selon un document de la Direction natio-

nale de la Santé de la reproduction, plusieurs

activités ont été déjà réalisées. Il s'agit notam-

ment de l'élaboration, puis son adoption en

conseil de ministres, de la feuille de route

relative à la mortalité maternelle et néonatale;

de l'élaboration d'une loi sur la santé de la

reproduction et son adoption par l'Assemblée

nationale en 2006 ; de l'organisation des plu-

sieurs journées de réflexion sur la réduction

de la mortalité maternelle et néonatale ; de la

formation des agents de santé en soins obs-

tétricaux d'urgence ; de la mise en œuvre,

dans les régions de Zinder, Agadez et Dosso,

de projets de santé de la reproduction prenant

en compte l'ensemble des volets ; de l'intro-

duction de la santé de la reproduction dans le

curriculum de formation des écoles de santé

et la création d'une filière de santé de la

reproduction à l'Institut de Santé Publique.

Dans le domaine de la planification familiale,

le document souligne l'organisation de deux

ateliers de repositionnement en février et

juillet 2005, respectivement à Accra et à

Niamey ; l'élaboration et la validation d'un

plan stratégique de sécurisation des produits

SR ; la redynamisation de la distribution com-

munautaire à Maradi et Dosso, et l'organisa-

tion d'un voyage d'études pour dix chefs reli-

gieux au Maroc. Dans le domaine de la fistu-

le obstétricale, un réseau d'éradication, qui a

formé les animateurs des radios communau-

taires, des ONG et des agents de santé, a été

mis sur pieds et 1206 cas ont été pris en char-

ge de 2004 à 2005, avec un taux de guérison

de 70 et 80% ; en outre, plus de 150 femmes

identifiées attendent d'être prises en charge.

Le volet prise en charge intégrée des

maladies de l'enfant quant à lui a connu

comme réalisations, selon toujours la même

source, la formation du personnel et le suivi

post formation ; la dotation des formations

sanitaires en oxygène et balance ; le démar-

rage de la prise en charge intégrée des mal-

adies de l'enfant au niveau communautaire ;

la formation et le suivi des agents commu-

nautaire sur la PCIME communautaire ; la for-

mation du personnel sanitaire en cours réduit

de PCIME à la suite de l'élaboration d'un

module réduit.

En matière de santé sexuelle et reproductive

des jeunes et adolescents, entre 2003 et

2007, les capacités des agents de la santé,

de l'éducation et de la jeunesse ont été ren-

forcées par un certain nombre de formations

notamment en droits humains et en genre;

des pairs éducateurs ont été formés en

SSRAJ ; les activités de dépistage du

VIH/SIDA 2007 et de la pair éducation en

SSRAJ ont été appuyées, et une enquête

CAP en SSRAJ a été réalisée, de même que

le plaidoyer et la mobilisation sociale en

faveur de la SSRAJ, sans oublier l'équipe-

ment des régions en logistique (7 véhicules).

Cependant, note le document, l'on a constaté,

en matière de prévention de la transmission

mère-enfant, une augmentation de la préva-

lence VIH chez les femmes enceintes: 0, 32%

et 1,4% (1992) à 2% et 5% (2001) respective-

ment à Niamey et à Tahoua. Aussi, 7 sites

pilotes PTME ont été mis en place en 2002 et

2003, et un programme PTME a vu le jour en

juillet 2004. Les activités menées vont de la

mise en place d'un cadre organisationnel

fonctionnel et l'extension progressive de la

PTME, à la régularité du suivi, de l'évaluation

et de la recherche, en passant par le renfor-

cement de la communication et de la mobili-

sation des ressources ; l'amélioration de la

qualité, de l'accessibilité et de la disponibilité

des services de santé maternelle et infantile ;

la promotion d'une alimentation à moindre

risque chez les nouveau-nés de mère séropo-

sitive et le renforcement des capacités des

intervenants aux différents niveaux.

A ces activités, s'ajoutent l'existence d'un

document de politique et d'un plan de com-

munication nationale de PTME ; la formation

des 910 agents de santé en PTME (2006-

2007) ayant permis le passage de 31 sites en

fin 2005 à 129 en septembre 2007 ; la sensi-

bilisation des populations des 26 sites sur le

VIH/SIDA/la PTME en particulier et l'améliora-

tion du taux d'acceptation de la PTME (de 30

à 80%), grâce à la mise en œuvre des activi-

tés du plan de communication PTME. Il

convient de préciser que la volonté des parte-

naires techniques et financiers, avec

l'UNICEF en tête, à appuyer la PTME, est un

facteur déterminant pour le passage à l`échel-

le.

Dans la mise en œuvre de ce programme, un

certain nombre de difficultés a été relevé,

notamment en rapport à l'approvisionnement

des sites, au manque de carburant pour la

collecte et le transport des échantillons de

sang, à l'insuffisance de suivi des activités

des sites, l'insuffisance ou le manque de

moyens de fonctionnement des sites ou des

cellules, à la non-conformité de l'architecture

de certains sites et la difficulté d'extension de

la stratégie PTME aux CSI types 2 et 1.

La mise en œuvre de ce vaste programme

national de santé de la reproduction a néces-

sité, indique-t-on, l'élaboration d'une stratégie

nationale IEC/SR qui a été validée en mars

2007. Cette stratégie prend en compte la

santé de la mère, de l'enfant, des jeunes et

adolescents ainsi les IST/VIH/SIDA.

En matière de nutrition, les activités réalisées

s'articulent autour de l'élaboration d'un proto-

cole national

de la prise en

charge de la

malnutrition .

On notera

entre autres la

formation de 55

formateurs et

585 prestatai-

res à la prise

en charge de la

m a l n u t r i t i o n

pendant la

crise ; la forma-

tion de 1000

ASC au dépis-

tage des cas

de malnutrition ;

la redynamisation

de tous les CRENA et CRENI au niveau natio-

nal (environ 250 CRENA dans les CSI et 20

CRENI dans les HD, CHR et HN dans les

zones vulnérables jusqu'en fin décembre ; le

renforcement du bureau nutrition en ressour-

ces humaines (3 nutritionnistes et 1 épidé-

miologiste) ; la réalisation de l'enquête natio-

nale sur la nutrition et la survie de l'enfant

(gouvernement-CDC-UNICEF) ; la supplé-

mentation des malnutris en vitamines A et en

fer, et le déparasitage systématique ; la pro-

motion de l'allaitement maternel, de l'alimen-

tation de complément adéquat et des autres

bonnes pratiques ; la supervision des activités

et évaluation des activités ; l'organisation bi-

annuelle des journées nationales de supplé-

mentation en Vitamine A et en Fer/Folate ; la

formation des producteurs de sel local en

technique d'iodation ; la supplémentation des

enfants de 6 à 59 mois, des femmes post-par-

tum et femmes enceintes dans le cadre du

Paquet Minimum d'Activité en routine (PMA) ;

la révision du protocole national de prise en

charge de malnutrition ; la révision de la

Politique et du Plan national d'action pour la

nutrition ; la formation de formateurs par

région et de 500 prestataires, mais aussi la

dynamisation de 13 CRENI et 200 CRENA au

niveau national .

Tchirgni Maimouna

Le paludisme constitue de nos jours un

problème de santé publique dans les

pays en développement. Selon

l'Organisation Mondiale de la Santé(OMS),

cette maladie parasitaire tue chaque année

2,7 millions de personnes à travers le monde,

dont un million d'enfants de moins de 5 ans.

Environ neuf cas sur dix concernent l'Afrique

subsaharienne.

Au Niger, le paludisme demeure l'endémie

majeure et la première cause de morbidité et

de mortalité dans les groupes les plus vulnéra-

bles, c'est à dire le couple mère- enfant,

notamment au niveau des enfants de moins de

5 ans et les femmes enceintes, ont expliqué

les spécialistes. Selon le rapport 2005 du

Ministère de la Santé Publique, le paludisme

représente 24% des motifs de consultation.

Compte tenu de l'ampleur de l'endémie en

Afrique, les Chef d'Etat et de gouvernement

ont ratifié la Déclaration du Plan d'Action le 24

avril 2000 à Abuja sur le " Projet Faire Reculer

le paludisme ou Roll Back Malaria " en Afrique

et se sont engagés à prendre des mesures

appropriées et durables pour le renforcement

des systèmes de santé afin qu'en 2005, au

moins 60% des femmes enceintes et des

enfants de moins de cinq ans bénéficient de la

combinaison la plus appropriée de mesures

de prévention personnelles et collectives, tel-

les que les moustiquaires imprégnées d'insec-

ticide et autres interventions accessibles pour

prévenir l' infection et la souffrance; qu’au

moins 60% de toutes les femmes enceintes à

risque de paludisme aient accès à la chimio-

prophylaxie ou tout traitement préventif inter-

mittent entre autres.

Pour bien appliquer les engagements d' Abuja,

les responsables du Ministère de la Santé

Publique avec l'implication des plus hautes

autorités et des médias, ont renforcé le sys-

tème de santé pour permettre une mise en

œuvre des stratégies de lutte contre le palu-

disme, protéger les populations contre la

maladie en particulier, les enfants et les fem-

mes enceintes, et assurer un traitement rapide

et efficace aux malades atteints de paludisme.

En matière de progrès réalisés, concernant le

renforcement du système de santé, il y a eu

une amélioration de la couverture sanitaire et

des plateaux techniques passant de 47% en

1999 à 65% en 2007 grâce à la création de

2000 cases de santé dans la mise en œuvre

du Programme spécial ; la mise en œuvre

d'une Politique des interventions à base com-

munautaire sous la coordination d'une

Direction de la Santé Communautaire en rap-

port avec les Programmes nationaux de lutte

contre les maladies et le paludisme en particu-

lier ; la mise en œuvre d'un processus de réfor-

me hospitalières pour une meilleure prise en

charge " des cas nécessitant une référence

dans les centres spécialisés ; l'existence d'un

Plan de développement de Lutte contre le

paludisme 2006- 2010 ; la mobilisation des res-

sources financières internes pour la lutte

contre le paludisme. Environs 200 millions de

nos francs sont affectés à la lutte contre le

paludisme par an sur le budget national des

collectivités territoriales et une importante

mobilisation des ressources financières exté-

rieures pour la lutte contre le paludisme en par-

ticulier auprès du Fonds Mondial de lutte cont-

re le Sida, la Tuberculose et le Paludisme.

Dans le cadre du renforcement système sani-

taire en 2004 et en 2007, il y a eu la distribu-

tion gratuite et vente à prix fortement subven-

tionné (500) FCFA de 2 665 000 moustiquai-

res imprégnées d'insecticide de longue durée

de rémanence(MIID) et leur utilisation chez les

enfants de moins de cinq ans et les femmes

enceintes, souligne le rapport du Programme

National de Lutte contre le Paludisme qui est

un démembrement de la Direction de la Lutte

contre la maladie. Dans le domaine du traite-

ment des malades atteints de paludisme, le

Niger a révisé la politique de traitement en jan-

vier 2005 pour introduire les nouveaux médi-

caments efficaces ( les combinaisons théra-

peutiques à base d'artémisinine) qui sont

actuellement disponibles dans toutes les for-

mations sanitaires, plus de 1000 agents de

santé ont été formés à l'utilisation des nou-

veaux médicaments disponibles pour la prise

en charge des cas graves dans les centres de

référence. A cet effet, il y a actuellement une

bonne visibilité des actions de lutte contre le

paludisme aussi bien à l'intérieur qu'à l'exté-

rieur du pays où le Niger est cité en exemple,

explique le rapport.

Malgré les progrès réalisés, les responsables

du Programme National de Lutte contre le

Paludisme et ceux de la Direction de la Lutte

contre la maladie se disent confronter à des

difficultés qui sont entre autres l'environnement

fortement favorable au développement des

moustiques, la mauvaise hygiène du milieu,

le manque d'assainissement important favori-

sant le développement des gîtes larvaires

surtout pendant l'hivernage timidité dans l'ac-

tion des brigadiers sanitaires, le développe-

ment rapide des résistances aux médicaments

et insecticides, l'absence d'un vaccin efficace

contre le paludisme et malgré une exonération

des taxes et droits de douane, les prix de cer-

tains produits de lutte contre le paludisme res-

tent encore élevés au Niger. Mais comme per-

spectives, il y a l'appui financier à la pharma-

copée traditionnelle par le Projet Santé II

financé par la BAD, l'étude de faisabilité de la

production locale de moustiquaire imprégnée

d'insecticide, les campagnes de sensibilisation

par des équipes mobiles de projection de spots

et documentaires audio- visuels en mode de

cinéma numérique ambulant dans les villages

avec l'implication des organisations de jeunes-

se et des écoles dans les actions de lutte cont-

re le paludisme et la mise en œuvre d'un pro-

gramme d' hygiène et d'assainissement. En

plus des pertes en vies humaines, le paludis-

me, en réduisant les personnes à l'inactivité

durant plusieurs jours, affecte l'économie en

diminuant le Produit National Brut (PNB) et en

entravant la scolarité des enfants et le déve-

loppement social. Il est ainsi considéré comme

une maladie de la pauvreté . D'où la néces-

sité de renforcer le système sanitaire en

matière de lutte contre le paludisme.

Ousmane Fatouma Saley

Santé de la reproduction

La mise en œuvre du programme démarre sur les chapeaux de roue

Lutte contre le paludisme

Atteindre les objectifs d'AbujaA

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Au cours d’une séance d’échographie

Message

Page 8 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Inouss

Spécial

Page 9 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Spécial

Page 10 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Dans le cadre de l'amélioration de la

santé des populations nigériennes,

le Président de la République, Chef

de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, a pris la

décision de créer une cellule de coordina-

tion et de suivi de la gratuité des prestations

liées à la santé des enfants de 0 à 5 ans et

de certaines maladies spécifiquement fémi-

nines. Cette cellule, sise dans les locaux du

Ministère de la Santé Publique, est compo-

sée d'un coordonnateur, d'un gestionnaire

des données et d'un secrétaire. L'adoption

de cette décision s'inscrit dans le Plan de

Développement Sanitaire ( PDS) pour l'an-

née 2005- 2010 où le Niger s'est assigné un

objectif, celui de réduire la morbidité et la

mortalité maternelle et infanto - juvénile

pour atteindre les Objectifs du millénaire

pour le développement (OMD); c'est aussi

un indicateur qui intervient dans l'indice de

développent humain où notre pays occupe

une place peu honorable.

Selon un document de la cellule, la gratuité

des soins est régie par des textes régle-

mentaires accompagnés de plusieurs direc-

tives et notes d'explication envoyées dans

les formations sanitaires afin de faciliter la

compréhension de la mise en œuvre et des

modalités d'application de toutes ces mesu-

res. Le démarrage de la gratuité des soins

a connu trois phases à savoir, la gratuité de

la césarienne qui a débuté en février 2006

sur toute l'étendue du territoire national.

Toutes les formations sanitaires qui ont

effectué la césarienne ont été rembour-

sées; la gratuité des soins aux enfants de 0

à 5 ans, les consultations prénatales, les

contraceptifs et les préservatifs ainsi que la

gratuité des cancers féminins ont été pris

en compte, précise le document.

Selon la même source, pour faciliter sa

mise en œuvre, un mécanisme de rem-

boursement a été mis en place par l'Etat et

les partenaires techniques et financiers

(Agence France Développement, Unicef,

FNUAP ONG HELP, Médecins du Monde,

Médecins sans Frontières/Espagne).

Concernant l'Etat, en 2006, pour faire face

au remboursement de la gratuité des césa-

riennes réalisées, 704 000 000FCFA ont

été affectés aux formations sanitaires. En

2007, ce sont trois milliards (3 000 000

000) de FCFA qui sont inscrits dans la loi

des finances pour tout le remboursement

des prestations fournies gratuitement. Au

titre de la loi des finances 2008, le MSP a

proposé et obtenu à la session d'arbitrage

budgétaire une enveloppe de quatre

milliards, enveloppe nettement supérieure

à celle obtenue en 2007.

Quant aux partenaires techniques et finan-

ciers précités, ils interviennent directement

au niveau des formations sanitaires en met-

tant à leur disposition des médicaments et

du matériel médico-chirurgical. Depuis l'ap-

plication de cette mesure, indique le docu-

ment, les indicateurs sanitaires ont connu

une amélioration. En effet, au niveau des

formations sanitaires, après la mise en

application de la gratuité des soins, les

constats qui se sont dégagés sont entre

autres, l'amélioration de l'accessibilité et de

l'utilisation des services de santé. Pour les

cancers féminins, il a été prévu un système

de préfinancement afin que les formations

sanitaires puissent satisfaire les demandes

et le coût élevé des produits. En août der-

nier, le cumul des remboursements des

frais des soins gratuits était de 415 299 915

FCFA et les factures en instance d'être rem-

boursées sont de 106 000 000 FCA.

Enfin, un plan de communication sur la gra-

tuité des soins dans les formations sanitai-

res publiques a été élaboré et il est prévu

des émissions radio- télévisées à travers

les médias publics et privés ; les radios

communautaires. Il existe au sein du minis-

tère un cadre de réflexion chargé d'identi-

fier les problèmes y afférent, et de proposer

des directives pour une bonne gestion des

fonds et une formation des acteurs directe-

ment impliqués dans la gestion de la gra-

tuité.

Ousmane Fatouma Saley

Gratuité des soins aux enfants de 0 à 5 ans

Une lueur d'espoir pour le groupe cible

Un grand soulagement

Il y a quelques années, l'une des plus grandes difficultés auxquelles sont confrontés

la mère et l'enfant, c'est incontestablement l'accessibilité aux soins médicaux.

Aujourd'hui, la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans constitue un grand

soulagement pour la population. Ce geste combien louable du Chef de l'Etat a été cha-

leureusement accueilli par cette couche la plus vulnérable de notre société.

Cependant, au niveau de son application, les CSI rencontrent de problèmes selon

certains responsables. Ainsi M. Ibrahim Diallèle et Mme Touré Salamatou, tous deux

majors au CSI de Boukoki, affirment que ''depuis l'instauration de la gratuite des soins,

le centre est confronté à des divers problèmes qui ont pour noms l'insuffisan-

ce voire l'absence des médicaments, l'incompréhension entre les agents soignants et

les patients''.

En outre, indique Mme Touré Salamatou, ''la quantité de produits commandée n'est

jamais servie et le nombre d'enfants que nous accueillons a beaucoup augmenté ; en

effet, nous avons plus de 50 enfants par jour et par boxe. Ces boxes sont au nombre

de 4, précise-t-elle avant d'ajouter que, ''pour résoudre ces problèmes, et pour une

bonne réussite de cette initiative, l'Etat doit sensibiliser les parents concernant l'insuf-

fisance des médicaments, régler toutes les factures, doter les centres en médicaments

suffisants, et aussi étendre la gratuité aux autres maladies comme la diarrhée, les

infestions respiratoires aiguës (IRA) et la malnutrition.

Au niveau des patients, les avis sont partagés. Pour une ménagère du quartier

Boukoki répondant au nom de Adama, la gratuité est effective car, dit-elle, ''lorsque j'ai

amené mon enfant qui souffrait de paludisme, j'ai seulement donné 50 F pour le car-

net ; après la consultation, j'ai reçu gratuitement le médicament. Je remercie vivement

le Président de la République pour cette action''. Mme Moussa Fati, quant à elle, affir-

me qu'elle n'a bénéficié que partiellement de cette gratuité, puisque ce n'est pas tous

les médicaments qu'elle a reçus. ''Il a fallu que j'achète les autres qui manquent''. Mme

Ismaïla Mariama donne pour sa part un autre son de cloche :''Je n'ai pas bénéficié de

cette gratuité, d'autant plus qu'on m'a prescrit une ordonnance pour aller payer les pro-

duits à la pharmacie''.

Réki Adamou Yayé

La question relati-

ve à la santé de

population, sur-

tout la couche de la

population la plus vul-

nérable, c'est-à-dire

les femmes et les

enfants, a toujours été

la préoccupation des

autorités nigériennes.

Plusieurs actions ont

été et continuent d'être

entreprises dans le

cadre de l'amélioration

de la couverture sani-

taire. Au rang de ces

actions, l'on peut citer

l'opération de gratuité

des soins pour les

enfants de 0 à 5 ans,

afin de réduire de

manière sensible le taux de mortalité qui est de 198 pour 1000 naissances dans cette fran-

ge de la population, selon la Déclaration Générale de la Politique de Population. Initiative

hautement saluée par les populations. Mais cette opération de gratuité de soins ne va pas

sans problème, comme en témoigne l'atmosphère dans les centres de santé à l'exemple

de C.H.R. En effet, avec la gratuité des soins, le taux de fréquentation des hôpitaux et

autres districts sanitaires s'est nettement rehaussé. Les patients arrivent de plus en plus en

grand nombre, et cet afflux a entraîné un dépassement des capacités d'accueil, créant ainsi

un écart entre l'offre et la demande de prestations. Au C.H.R, comme l'a dit Mme Saley

Fatouma, la capacité d'accueil est de 32 lits, mais avec l'accroissement du nombre de

patients, c'est deux patients qui se partagent un seul lit, car le centre accueille actuelle-

ment environ 50 patients. Mme Saley, gestionnaire du C.H.R, déplore cependant l'attitude

de certains patients hostiles à l'expression ''pas de place'' et qui demandent de leur placer

des sérums à même des nattes, ce qui est contre-indiqué, ne serait-ce que pour le manque

d'hygiène qui pourrait à son tour engendrer d'autres maladies, vu la fragilité et la vulnéra-

bilité des enfants.

Selon Mme Saley, il y a une sorte de mal compréhension entre les patients qui pensent que

les produits existent en quantité suffisante et que les agents de santé en font un autre

usage, et ces derniers qui leur reprochent d'être incompréhensifs et toujours sur la défen-

sive.

Leyhana, mère d'un enfant malade que nous avons rencontrée au C.H.R, illustre bien cette

affirmation : ''Je ne peux pas comprendre le comportement de certains agents de santé ;

car moi je pense que si l'Etat dit que les soins sont gratuits, c'est qu'en amont, il y a des

dispositions qui ont été prises pour concrétiser la décision''.

Comment alors comprendre l'écart entre l'objectif visé à travers l'opération de gratuité de

soins et la réalité observée sur le terrain ?

Selon Mme Saley, ''cela est dû au fait que les centres de santé n'ont pas été dotés d'un

fonds de démarrage. Il leur a demandé juste de tout prendre en charge, et d'établir des fac-

tures qui seront payées par la suite. Si ces factures étaient réglées, il n'y aurait pas de pro-

blèmes''. En effet a-t-elle poursuivi, les factures établies au C.H.R couvrent la totalité des

dépenses en matière de prise en charge des patients et leur règlement permettra de renou-

veler le stock afin de rendre disponibles les médicaments''. Enfin, pour une bonne réussite

de l'opération, Mme Saley propose le règlement des factures à temps, et appelle certains

patients qui font montre de préjugés à changer de comportement. Car a-t-elle conclu, ''les

agents de santé n'ont aucun intérêt à nuire aux patients ou à leur refuser les soins s'ils ont

la possibilité de les leur prodiguer. Mais à l'impossible nul n'est tenu, les malades doivent

donc nous comprendre''.

Amina Ousmane

Une atténuation pour les bourses des familles vulnérables...

Une priorité au Centrehospitalier régional (CHR)

... qui retrouvent petit à petit la joie de vivre

Ph

oto

DR

Ph

oto

DR

Spécial

Page 11 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

La gratuité des soins pour la césarien-

ne, le cancer et les soins pour les

enfants de zéro à cinq ans, un voeu

pieux qui est devenu une réalité au Niger

grâce au Président de la République, Chef

de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja. En ce qui

concerne la Maternité Issaka Gazobi de

Niamey, ce projet est opérationnel depuis

quelques mois. Mais des problèmes d'ordre

financier persistent .

La directrice de la Maternité Issaka Gazobi,

Mme Trapsida Fatchima, a indiqué que la

gratuité de la césarienne est opérationnelle

depuis le 1er février 2006.

Concernant la gratuité du cancer, devait-

elle ajouter, cela ne fait pas longtemps que

le décret a été pris ; actuellement, les inter-

ventions chirurgicales et l'hospitalisation se

font gratuitement, mais pour les produits

pharmaceutiques, les patientes sont obli-

gées de se prendre en charge parce que

les médicaments du cancer coûtent exces-

sivement cher, a-t-elle dit. Selon Mme

Trapsida Fatchima, les produits pour une

seule séance de soins peuvent coûter jus-

qu'à 100.000 francs CFA ; donc la materni-

té n'a pas d'argent frais pour payer ces pro-

duits et les mettre à la disposition des

patientes. Nous attendons que l'Etat nous

avance les moyens nécessaires pour la

prise en charge complète des femmes

malades du cancer. " Elle a en outre préci-

sé que les nouveaux nés ont toujours été

pris en charge pour ce qui est de l'hospitali-

sation et que la prise en charge totale des

soins est intervenue le 3 juillet 2007 ;

depuis cette date, les consultations, les

hospitalisations et même les soins exter-

nes, sont faits gratuitement. La directrice de

la Maternité Gazobi a souligné que toute

femme qui doit subir une césarienne reçoit

à l'entrée du bloc un kit composé de tous

les produits qui seront utilisés avant, pen-

dant et après l'opération ; même après sa

sortie, quand elle revient pour les panse-

ments, elle a les produits gratuitement.

Vous voyez combien cette gratuité peut

peser sur les finances de la maternité ; la

preuve : un kit de césarienne coûte 22000 f

CFA sans compter les produits anesthé-

siques qui sont chers et qu'on ne trouve pas

toujours facilement au Niger.

Concernant les moyens mis par l'Etat à la

disposition de son institution, elle a affirmé

que, ''au début, il fallait estimer le nombre

de césariennes à faire et demander que

l'Etat mette à notre disposition les finance-

ments nécessaires pour ces césariennes ;

malheureusement, par la suite on nous a dit

qu'il faut faire les césariennes et ensuite

présenter les factures remboursement. Ce

qui nous pose actuellement des problèmes,

car à l'heure où je vous parle, nous atten-

dons le remboursement de six( 6) mois d'ar-

riérés. Quand les factures sont envoyées

au Ministère de la Santé Publique, elles

sont traitées et envoyées à qui de droit,

mais ces factures tardent quelque part.

Donc, vous voyez un peu le contexte dans

lequel nous nous trouvons ; peut-être

quelque part, la machine est grippée, mais

il semble que l'argent est là, et que ce sont

les procédures qui sont longues. Aussi, ces

procédures doivent être allégées afin de ne

pas mettre nos formations sanitaires en

péril''.

Zeinabou Gaoh

La transfusion sanguine présen-

te de nos des enjeux sanitaires

très importants. Les risques de

transmission du VIH/Sida et d'autres

maladies justifient ces enjeux. C'est

pour assurer la sécurité de la trans-

fusion sanguine que notre pays s'est

doté d'un Centre national de transfu-

sion sanguine (CNTS).

Créé en 1999 par ordonnance n°99-

036 du 03 septembre, ce centre a

été érigé en Etablissement public à

caractère administratif (EPA). La

Directrice du centre a été nommée

en mars 2002 et la Gestionnaire en

octobre 2002. Mais les activités du

CNTS n'ont réellement démarré

qu'en janvier 2003, avec l'appui de

l'Union européenne à travers le

Projet d'appui à la sécurité transfu-

sionnelle (PAST). Il existe quatre (4)

centres régionaux de transfusion

sanguine (CRTS) à Agadez, Maradi,

Tahoua et Zinder.

Le PAST a permis à ce jour de mett-

re en place le cadre institutionnel qui

régit la transfusion. Il a permis aussi

la construction et l'équipement du

CNTS de Niamey, la réhabilitation et

l'équipement du CRTS de Zinder, la

généralisation des tests de dépis-

tage sur chaque poche de sang :

VIH, Ag HBS, HCV et Syphilis

depuis 2005, la pratique de la trans-

fusion sanguine dans les hôpitaux

de district fonctionnels, la formation

longue durée de trois (3) pharma-

ciens en transfusion sanguine et la

formation courte durée de 24 techni-

ciens de laboratoire, 60 médecins

pour la rationalisation des prescrip-

tions des PSL, 120 personnes relais

pour le recrutement des donneurs de

sang, un (1) technicien biomédical

en maintenance, deux (2) cadres en

Assurance Qualité et une centaine

d'agents (TL, IDE, SF) en Sécurité

transfusionnelle.

Par ailleurs, la construction et l'équi-

pement des CRTS d'Agadez, Maradi

et Tahoua devraient intervenir en

2008.

Siradji Sanda

Mme Biba Chaïbou : ''Le Président de la

République a pensé aux femmes en insti-

tuant la gratuité des soins liés au cancer du

sein et du col de l'utérus. Je suis très

contente de cette initiative louable parce

que c'est une grande aide pour nous aut-

res, femmes démunies, qui souffrons beau-

coup pendant l'accouchement, au point que

certaines d'entre nous en meurent''.

Mme Salmou Hama : ''Avec la gratuité des

soins, beaucoup de femmes seront sau-

vées du cancer. C’est pourquoi je remercie

Dieu et le Chef de l'Etat qui a initié cette

mesure, car sans cette gratuité des soins, à

l'heure où je vous parle, je ne serais plus de

ce monde puisque je suis pauvre, donc je

ne pourrais pas faire face aux frais de ces

soins là''.

Mme Fati Oumarou : ''Cette gratuité des

soins liés à la césarienne est une aubaine

pour nous autres femmes qui souffrons

beaucoup lors des grossesses et des

accouchements. Tout le monde sait que les

frais de la césarienne s'élèvent à plus de

cent mille francs CFA, et maintenant elle

est gratuite, donc nous remercions le

Président Tandja ''.

Mme Ousmane Amina : ''La gratuité est

une bonne chose pour les femmes en par-

ticulier et pour la communauté en général.

Nous remercions beaucoup le Président de

la République qui est en train de fournir

beaucoup d'efforts pour lutter contre les

maladies, et mieux contre la pauvreté. Ce

qui est mieux encore, c'est que ce n'est pas

seulement l'acte opératoire de la césarien-

ne qui est gratuit, mais même les produits

sont offerts gratuitement''.

Mme Mamane Roumanata : Je suis très

contente de cette gratuité de la césarienne

et du cancer du sein et du col de l'utérus.

Non seulement le personnel soignant est

accueillant, mais aussi les produits phar-

maceutiques sont donnés gratuitement.

Nous remercions le Président de la

République, S.E.M. Mamadou Tandja, pour

tous les efforts qu'il ne cesse de fournir

pour la santé de la mère et de l'enfant''.

Propos recueillis auprès de patientes

en consultation à la Maternité centrale

par Zeinabou Gaoh

Gratuité des soins

Le cas de la maternité Issaka Gazobi de Niamey

Les consultations, les hospitalisations et même les soins externes, sont

faits gratuitement

Elles ont dit... Elles ont dit... Elles ont dit...

Centre National de Transfusion Sanguine

Une réponse à la problématique de lasécurité transfusionnelle

La transfusion sanguine, un enjeu sanitaire important

Hygiène publique et éducation pour la santé

Des appuis et desactions

Dans le cadre de la réalisation des actions entreprises en

matière d'hygiène publique et d'éducation pour la

santé, le Ministère a bénéficié d'appuis multiformes.

Ainsi sur le plan de la lutte contre les IST/VIH/SIDA, la

Direction en charge du volet hygiène et de l'éducation pour la

santé a reçu des appuis en équipements et matériels mis à la

disposition des formations sanitaires. Il s'agit précisément d'un

lot d'équipements médicaux techniques (poubelles, contai-

ners, chariots, balance pèse personne, table d'examens gyné-

cologie, table d'examens clinique, chariot à plateau, tensiomè-

tre, spéculum, chariot etc…) ; trente six (36) appareils de pro-

duction d'anolyte (Désinfectant à base de chlore) à 36 forma-

tions sanitaires dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, et

quatorze (14) incinérateurs modernes pour hôpitaux et mater-

nités de référence. Dans le volet IEC/Santé, il importe de noter

la réalisation d'un certain nombre d'actions dont l'adoption du

document du programme national IEC/Santé en réunion du

conseil de cabinet du Ministère de la Santé Publique et l'a-

doption du document de messages clés en santé en réunion

du conseil de cabinet du Ministère de la Santé Publique.

Dans le cadre des actions menées au volet de la lutte antita-

bac, il y a eu la signature et la ratification par notre pays de la

Convention Cadre de Lutte Antitabac (CCLAT), mais aussi l'é-

laboration, l'adoption et la promulgation de la loi 2006-12 du

15 mai 2006 relative à la lutte antitabac dans notre pays.

A. Soumana

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Spécial

Page 12 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Notre pays a adopté un Plan de

Développement Sanitaire, communé-

ment appelé PDS. Peut-on savoir, M. le

ministre, les grandes lignes de ce PDS ?

Permettez-moi tout d'abord de remercier

l'ONEP pour l'opportunité qu’il offre à

mon département ministériel pour faire

connaître aux Nigériens les actions qu'il

mène en faveur de leur santé. Pour revenir

à votre question, retenez que la santé pour

tous en général, celle de la mère et de l'en-

fant en particulier, la croissance démogra-

phique, sont au centre des préoccupations

du PDS: Les autres axes stratégiques rete-

nus dans le PDS c'est de : faire fonctionner

l'existant; gérer efficacement les ressour-

ces humaines; définir des dispositifs pou-

vant garantir la réussite de la décentralisa-

tion -déconcentration; renforcer les capaci-

tés de gestion et les compétences institu-

tionnelles du Ministère de la Santé

Publique; pallier l'insuffisance qualitative et

quantitative du personnel; accroître l'effica-

cité et l'efficience de la gestion des infras-

tructures et des ressources matérielles

mises à la disposition des services de la

santé et; enfin, accroître la disponibilité des

médicaments essentiels et consommables

de qualité dans les formations sanitaires.

C'est dire combien les autorités de la Vème

République sont soucieuses de la santé

des populations que Son Excellence

Mamadou Tandja, Président de la

République, place comme étant la priorité

des priorités.

Quelles sont les raisons qui ont motivé

l'élaboration de ce plan, et concrètement

quelles seront ses retombées pour les

populations nigériennes ?

L'analyse de la situation sanitaire au plan

national a conduit à l' élaboration du PDS.

En effet, cette analyse a révélé plusieurs

faiblesses dont entre autres : une forte mor-

talité maternelle et infantile, une faible

accessibilité des populations à des soins de

qualité, une insuffisance quantitative et

qualitative du personnel, une disponibilité

insuffisante des médicaments essentiels et

consommables de qualité et une faiblesse

institutionnelle du Ministère. Ainsi espérons

nous de l'exécution du PDS, avoir un sec-

teur de la santé bien organisé de façon

durable ; un secteur dans lequel tous les

services et formations sanitaires seront

fonctionnels et dispenseront des soins de

qualité non seulement au sein de la forma-

tion sanitaire elle-même, mais aussi au

niveau des villages les plus reculés :

Conséquemment, la mise en œuvre du

PDS a eu comme retombées une meilleure

accessibilité des populations à des

services et soins de qualité, le renforce-

ment des activités de santé de la reproduc-

tion dans ses volets santé de la femme et

de l'enfant et dans ses composantes nutri-

tion, planification familiale, lutte contre les

IST/VIH/SIDA, la poursuite de la décentrali-

sation et le développement de la participa-

tion communautaire.

Comment est actuellement conduite la

mise en œuvre du PDS ?

La mise en œuvre du PDS est actuellement

assurée par l'ensemble des structures du

Ministère de la Santé Publique, à savoir

l'administration centrale, les services

déconcentrés (DRSP et DDSP) et les

services rattachés (entreprises et établis-

sements publics sous tutelle). Il est impor-

tant de souligner que le PDS est géré selon

une approche programme et que le

Ministère de la Santé Publique fait partie

des ministères pionniers dans la mise en

œuvre du Cadre de Dépense à Moyen

Terme (CDMT) . Par ailleurs, nous sommes

convenus avec nos partenaires techniques

et financiers que la mise en œuvre du PDS

2OO5 -2O1O utilise comme approche : " la

gestion axée sur la performance ". Ainsi,

cette démarche amène l'ensemble des

structures du Ministère à élaborer des

Plans Annuels d'Activités (PAA ) qu'elles

soumettent à l'approbation du Comité

National de Santé(CNS). Une fois ces plans

approuvés, leur exécution fait l'objet d'une

signature de contrat de performance entre

d'une part le ministère et les entités du

niveau central et des régions, et d'autre

part, entre les Directions Régionales de la

Santé Publique (DRSP) et les districts. Les

Partenaires Techniques et Financiers (PTF)

sont impliqués dans cet exercice à tous les

niveaux.

M. le ministre, quels sont les partenaires

qui accompagnent notre pays dans

l’exécution du PDS?

Plusieurs partenaires nous accompagnent

dans la mise en œuvre du PDS dont entre

autres : la France à travers l'AFD qui forme

avec la Banque Mondiale le Fonds

Commun; les institutions du système des

Nations Unies (OMS, UNICEF, UNFPA, la

Coopération Technique Belge à travers le

Programme Appui à la mise en œuvre du

PDS; l'Union Européenne… Bien sûr cette

liste n'est pas exhaustive, permettez-moi au

passage de leur dire merci pour ce soutien

inestimable qu'ils ne cessent de nous

apporter.

Par le passé, plusieurs interventions

disparates des PTF et du ministère ont

annihilé les efforts des uns et des

autres. Quels sont les garde-fous qui ont

été pris pour une harmonisation des dif-

férentes interventions afin qu'elles profi-

tent pleinement aux populations ?

Par le passé, nous avons souffert du

manque de coordination entre nos propres

actions et celles des PTF. Dieu merci, cette

fois, dans le cadre de la mise en œuvre de

la Déclaration de Paris sur l'alignement de

l'aide, nous avons, pour l'exécution du PDS,

mis en place le fonds commun. Ce fonds

qui regroupe actuellement deux partenai-

res, à savoir l'AFD et la Banque Mondiale,

nous a déjà permis de mieux planifier nos

interventions . Mieux, pour davantage rend-

re lisibles nos actions en attendant l'adhé-

sion d'autres partenaires dans le fonds

commun parce qu'il reste ouvert à tous

ceux qui en fassent la demande, nous

avons créé une coordination des PTF du

secteur de la santé avec à sa tête un chef

de file. Des structures similaires sont

entrain d'être mises en place au niveau des

régions.

Si on devait faire un 1er bilan du PDS à

l'état actuel de son exécution, que peut-

on retenir ?

L' exécution du PDS a permis d'améliorer

de façon significative l'état de santé de nos

populations. Beaucoup d'indicateurs ont

connu une amélioration sensible. C’est

ainsi que, selon l'Enquête Démographique

et de Santé au Niger, enquête à indicateurs

multiples (EDSN-MICS-III -2006), la morta-

lité infantile et la mortalité juvénile ont bais-

sé de façon importante, passant respective-

ment de 115 à 81 et de 178 à 126. Toujours

selon la même enquête, le taux de mortali-

té maternelle a connu une baisse significa-

tive (700 à 648) et le taux de prévalence du

VIH global est réduit, passant de 0,80% à

0,70%. Un autre indicateur que je m’en vou-

drai de ne pas citer, est l'espérance de vie à

la naissance des Nigériens qui passe de

44,6 ans à 55,8 ans. Ces exemples

illustrent bien l'impact de la mise en œuvre

du PDS sur la santé de nos populations.

Bien sûr ces acquis ne vont pas nous ame-

ner à dormir sur nos lauriers, ils nous gal-

vanisent plutôt à parfaire davantage pour la

santé de nos populations.

Quels ont été les points forts et les

points faibles du PDS ? Et comment

comptez-vous y apporter les correctifs

nécessaires pour sa bonne exécution ?

Les atouts du PDS, c'est d'avoir fait un

bilan sans complaisance des problèmes qui

assaillent le système de santé nigérien et

de proposer des solutions conséquentes

pour leur résolution. Quant aux points fai-

bles, nous n'avons pas le recul nécessaire

pour en déceler. Par contre, une évaluation

à mis-parcours de ce plan est prévue en

2008.Si d'aventure elle relève des ratés

dans son exécution et propose des correc-

tifs, nous allons, sans faiblesse et très vite

,les appliquer.

Quelles sont d'une manière générale

les appréciations des bailleurs de fonds

par rapport au PDS-Niger ?

Les PTF du secteur de la santé ont

accueilli favorablement l'élaboration du

PDS et sa mise en œuvre. Je n'en veux

pour preuve que leur engouement à le

financer .

L'AFD et la Banque Mondiale financent à

elles seules ce plan à hauteur de 15

millions d'Euros pour le premier et 35

millions de dollars USA pour le second. En

plus de ces deux (2) partenaires, plusieurs

autres concourent au financement du PDS

comme je vous le disais plus haut. En 2007

la part du financement des PTF du secteur

de la santé dans la mise en œuvre du PDS

s'élève à 73%.

Le Président de la République,

Président du Conseil National de Lutte

contre le Sida disait : " la lutte contre les

IST/VIH/SIDA est l'un des combats les

plus urgents et les plus vitaux pour le

Niger ". Peut-on connaître la stratégie de

lutte contre ce fléau au Niger ?

La stratégie nationale est d'inverser la ten-

dance de l'épidémie selon une logique d'ac-

cès universel à la prévention, au traitement

et soins. Les principes directeurs de la stra-

tégie nationale de lutte contre les

IST/VIH/SIDA sont les suivants : le renfor-

cement des mesures de prévention de la

transmission du VIH/SIDA et des IST et la

promotion du Conseil Dépistage Volontaire

; l'utilisation des services de santé de la

reproduction comme porte d'entrée pour la

lutte contre les IST/VIH/SIDA ; l'améliora-

tion de l'accès aux soins et à la prise en

charge globale des personnes infectées et

affectées ; l'amélioration de la prise en

charge psychosociale et économique des

personnes infectées et affectées ; la conso-

lidation de l'approche multisectorielle et

décentralisée de la lutte contre les

IST/VIH/SIDA ; la prise en compte de la

dimension genre et droits humains dans la

lutte contre les IST/VIH/SIDA ; le renforce-

ment du partenariat, de la coordination et

de la mobilisation des ressources ; le ren-

forcement de la bonne gouvernance.

A quels résultats probants est-on arrivé

aujourd'hui au Niger dans la lutte contre

les IST/VIH/SIDA et peut-on connaître le

goulot d'étranglement ?

De l'apparition du virus en 1987 à ce jour,

des progrès notables ont été enregistrés.

Des dispositifs pour lutter contre le fléau

avaient été mis en place par le ministère en

charge de la santé. Depuis 2001, la néces-

sité de mettre en place un cadre de riposte

multisectorielle a été concrétisée par l'éla-

boration et la mise en œuvre d'un Cadre

Stratégique National pour la période 2002-

2006. Les résultats les plus probants sont

essentiellement : la dynamisation de la

M. Issa Lamine, ministre de la Santé Publique

Le Programme spécial a été d'un apport très important et a financement et la construction de plusieurs centres de santé

Le ministre Issa Lamine

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Réalisée par Saïdou Daoura et Issaka Saïdou

Spécial

Page 13 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

société civile à travers une meilleure orga-

nisation et un renforcement des compéten-

ces des ONG et Associations de patients.

Ceci a eu pour résultat le fait que, de plus

en plus, des témoignages à visage décou-

vert sont observés ; la création de sites de

dépistage volontaires et confidentiels ; la

création de 129 sites PTME (sites ayant

pour mission de prévenir la transmission de

l'infection de la mère à l'enfant) ; toutes les

personnes dépistées et qui le nécessitent

sont gratuitement mises sous

AntiRétroViraux (ARV). De plus, les suivis

biologique, immunologique et virologique,

de même que la prise en charge des infec-

tions opportunistes sont assurés gratuite-

ment ; une loi spécifique sur le VIH a été

promulguée en avril 2007 et met entre

autres actions, la lutte contre la stigmatisa-

tion et la discrimination . Un comité médical

technique élabore et réactualise régulière-

ment les protocoles de traitement.

Cependant, à coté de ces réalisations

importantes, on note des contraintes, et pas

des moindres, en l'occurrence celles relati-

ves au circuit d'approvisionnement des

ARV et réactifs pour lequel des réflexions

sont en cours pour l'améliorer ; l'insuffisan-

ce d'appropriation réelle de la lutte contre

le sida par les secteurs non santé.

Le Président de la République, Chef de

l'Etat, SEM Mamadou Tandja, a pris l'en-

gagement de mettre à la disposition de

chaque malade du sida, des ARV néces-

saires pour son traitement. Quel est l'é-

tat actuel du suivi des malades au

Niger?

Aujourd'hui au Niger, la prise en charge

gratuite des PVAVS (Personnes vivant avec

le Virus du Sida) est une réalité. En effet,

plus de 2500 personnes sont gratuitement

sous traitement ARV et bénéficient de suivi

biologique gratuit. 83 médecins sont formés

à la prise en charge des PVAVS et sont

opérationnels. 11 Centres prescripteurs

existent et vont s'accroître en nombre en

2008 . Nous enregistrons environ 100 nou-

velles inclusions chaque mois.

Quelle est la situation actuelle de la pla-

nification familiale au Niger ?

Le taux de contraception est passé de 3%

en 1996 à 5% en 2006. Ce regain d'intérêt

pour la contraception résulte surtout de la

décision du Président de la République qui

a signé un décret rendant gratuits les

contraceptifs, la distribution des contracep-

tifs à base communautaire et les efforts de

sensibilisation dans la communauté.

Quels sont les résultats tangibles aux-

quels le Niger est parvenu avec la mise

en œuvre de la politique nationale en

matière de Santé de la Reproduction

(SR)?

Depuis 1998, les indicateurs en matière de

la Santé de la Reproduction ont connu une

nette amélioration. On note une baisse

significative du taux de mortalité maternelle

qui est tombé de 700 pour 10.0000 à 648

pour 10.0000. Les taux de mortalité infantile

et infanto juvénile qui étaient respective-

ment de 126 ‰ et 274 ‰ en 1998 ‰ pas-

sent à 81‰ et 198 ‰ en 2006.

La prévalence de la malnutrition est passée

de 15% en 2005 à 10,3% en 2006. Ces

résultats sont dus à la synergie des

actions des différents programmes à savoir

: la distribution des moustiquaires impré-

gnées, la vaccination, la supplémentation

en vitamine A, l'amélioration de la prise en

charge de la malnutrition aiguë, la prise en

charge intégrée des maladies de l'enfant

(PCIME) communautaire et clinique, les

soins obstétricaux d'urgence et les soins

obstétricaux de base avec une augmenta-

tion du taux d'accouchements assistés par

une personne qualifiée, du taux des césa-

riennes et celui de dépistage des complica-

tions obstétricales. Nous n'oublions pas la

gratuité de soins pour les enfants de moins

de cinq ans, la consultation prénatale et

post natale qui ont aujourd'hui augmenté le

taux de fréquentation des services de santé

avec une augmentation de la couverture en

consultations prénatales et en consultations

post natales. Cependant, ces différents

taux restent encore élevés et des straté-

gies et des opportunités existent pour

l'amélioration de la situation ; il s'agit de :

Feuille de route africaine pour la réduction

de la mortalité maternelle programme natio-

nal de la Santé de la Reproduction; Feuille

de route du Niger pour la réduction de la

mortalité maternelle et néonatale; initiative

2010 des premières Dames pour la réduc-

tion de la mortalité maternelle et néonatale,

Programme spécial du Président de la

République; engagement personnel du

Président de la République pour la réduc-

tion de la mortalité maternelle; regain

d'intérêt des partenaires dans le cadre des

OMD en particulier dans les objectifs 4 et 5

à la santé maternelle et néonatale;

l'existence d'un plan de développement des

ressources humaines dont l'application a

déjà démarré (formation des spécialistes)

etc.…...

Le Niger dispose-t-il d'une politique

nationale en matière de médicaments ?

Si oui, sur quoi est-elle fondée et quels

avantages procure-t-elle aux popula-

tions ?

Le Niger dispose, depuis 1997, d'une poli-

tique nationale en matière de médicaments.

C’est l’ordonnance 97-002 du 10 janvier

1997, portant législation pharmaceutique et

le décret 97-301/PRN/MSP du 06 août

1997, fixant les modalités d'application de

ladite ordonnance. Cette politique pharma-

ceutique repose sur la promotion des médi-

caments essentiels génériques de qualité.

Elle vise à rendre disponibles et accessi-

bles des médicaments essentiels, sous

noms génériques, de qualité, à la majorité

des populations.

Le système de santé au Niger est sous

le régime de recouvrement des coûts de

soins depuis plusieurs années . Quel

bilan tire-t-on aujourd'hui de cette

démarche, notamment dans ses points

forts et ses points faibles et les

éventuelles améliorations qu'il faut

apporter ?

La mise en œuvre de ce système, après

plusieurs années, a relevé des constats

dont entre autres les points forts et les

insuffisances ci-après : s'agissant des

points forts , on enregistre une appropria-

tion du système de participation commu-

nautaire par la population ; une amélioration

perceptible dans l'implication des popula-

tions à la base ; une volonté politique affir-

mée. Concernant les points à améliorer, il

s'agit de la faible participation des popula-

tions aux actions de santé ; la faible utilisa-

tion des services de santé ; l'inadéquation

des textes réglementaires régissant le

recouvrement des coûts des soins de santé

au nouveau contexte de la décentralisation

; la léthargie constatée dans le fonctionne-

ment des comités de santé à tous les

niveaux. Les difficultés d'accès financier

aux soins d'une grande partie de la popula-

tion ont conduit les autorités nationales à

s'interroger sur le bien-fondé de la tarifica-

tion des soins et sur ses modalités d'appli-

cation. Par ailleurs, la promulgation de la loi

2002-013 qui confie aux communes la ges-

tion des centres de santé, a ouvert le

champ de réflexions pour étudier les possi-

bilités de préservation de la participation

des populations à la réalisation de cette

fonction. Pour permettre une meilleure

implication des populations à la gestion des

services de santé à travers les comités de

santé dans un contexte de décentralisation,

le Ministère de la santé se propose de réor-

ganiser le système de gestion des forma-

tions sanitaires publiques. Cette adaptation

dans la mise en place de nouvelles structu-

res et organes de participation communau-

taire concourt à : renforcer les pouvoirs des

structures de participation communautaire ;

responsabiliser davantage les agents de

santé à tous les niveaux ; renforcer la

cogestion décentralisée des services

publics de santé basée sur la performance.

Le Président de la République, Chef de

l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, avait

décidé de la gratuité des soins aux

enfants de moins de 5 ans ; de la gra-

tuité de la césarienne et de la prise en

charge de cancers chez la femme. Quel

est l'état actuel, dans les formations

sanitaires du pays, de la mise en appli-

cation de cette décision ?

Aujourd’hui, sur l’ensemble du territoire

national, la mise en œuvre du décret ren-

dant gratuites certaines prestations a per-

mis de soulager de nombreuses familles.

Quelles sont les perspectives nouvelles

qui s'ouvrent au secteur de la santé au

Niger ?

Les perspectives qui s'ouvrent au secteur

de la santé dans notre pays sont très heu-

reuses.

En effet, je vous informe que le Niger vient

d'être admis, pour la deuxième fois, au

Fonds Mondial. Ce fonds, qui finance la

plupart des activités de lutte contre les

IST/VIH/SIDA, la tuberculose et le paludis-

me, a apprécié le sérieux et la qualité de

notre dossier et nous a promis une impor-

tante aide budgétaire. Du côté de la santé

du couple mère-enfant, le Fonds Saoudien

nous a octroyé le financement de 7 cent-

res de santé mère-enfant en raison d'un (1)

centre de santé par région à l'exception de

la communauté urbaine de Niamey, la capi-

tale. Une autre perspective heureuse, c'est

la promesse de plusieurs bailleurs de fonds

de rejoindre dès 2008, le Fonds Commun

d'appui au PDS dans le cadre de l'aligne-

ment de l'aide budgétaire. Tout cela viendra

renforcer les activités entrant dans le cadre

du Programme spécial du Chef de l'Etat

dans la construction et l'équipement des

centres de santé dans le but de rappro-

cher davantage les populations des cent-

res de santé en vue d'une meilleure prise

en charge de leurs problèmes de santé.

Toujours avec le Programme spécial, il y a

la formation de plus de 400 agents de santé

dont 128 médecins ; l'achat des ambulan-

ces ; la construction et l'équipement de

plus de 2000 cases de santé ; la transfor-

mation de plusieurs centaines de cases de

santé en centres de santé intégrées ; plu-

sieurs missions pour des consultations

foraines gratuites en matière de chirurgie

générale et de la cataracte . Ces interven-

tions ont permis de désengorger les forma-

tions sanitaires. Aujourd'hui, vous ne trou-

vez plus de malades qui attendent des mois

durant avant d'être opérés ; la couverture

sanitaire est passée de 49% en 2000 à

65% actuellement. Comme vous le consta-

tez, le Programme spécial de Son

Excellence le Président de la République a

été d'un apport très important et a eu un

écho favorable même en dehors du Niger ;

en atteste le financement et la construction

de 7 centres de santé mère-enfant par le

Fonds Saoudien pour l'année 2008.

Le secteur de la santé a connu ces der-

nières années de sérieuses perturba-

tions à cause des débrayages de cer-

tains agents du secteur. Aujourd'hui,

quel est l'état de vos rapports avec les

partenaires sociaux ? Que comptez vous

entreprendre pour un retour définitif de

la sérénité ?

Il est vrai que nous avions trouvé le secteur

en pleine ébullition, mais dès notre arrivée,

nous avons rencontré tous les partenaires

sociaux. Avec eux, le dialogue s'est instau-

ré et nous nous sommes compris.

Aujourd'hui, nous traversons une période

d'accalmie et cela est à l'actif de Son

Excellence Mamadou Tandja, du gouverne-

ment de la Vème République et de tous les

partenaires sociaux, les syndicats qui nous

accompagnent pour l'atteinte des objectifs

assignés au secteur de la santé pour le

mieux-être de la population nigérienne.

D'ailleurs, ces dernières semaines, les

médias ont couvert des rencontres au cours

desquelles des partenaires ont remercié

Son Excellence Mamadou Tandja,

Président de la République, et le gouverne-

ment, pour tous les efforts fournis en vue de

mettre les agents dans les conditions les

meilleures pour l'accomplissement de leur

mission. Nous avons également instruit nos

services afin que des rencontres pério-

diques d'échanges d'informations soient

tenues dans le cadre toujours du partena-

riat ; ce qui éviterait certaines incompréhen-

sions. Il y va de la santé de nos laborieuses

et vaillantes populations.

eu un écho favorable même en dehors du Niger en atteste lepar les partenaires au développement pour l'année 2008

M. Issa Lamine

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Spécial

Page 14 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Le Noma ou ''Cancrum Oris'' est une

affection gangreneuse mutilante,

connu depuis l'antiquité, mais qui per-

siste encore de nos jours partout où sévis-

sent malnutrition et dénouement extrême.

La maladie débute comme une lésion béni-

gne de la bouche, puis détruit rapidement

une partie du visage. La malnutrition, le

manque d'hygiène et plusieurs autres

maladies telles que le paludisme, la rou-

geole, le VIH/SIDA, etc. constituent des

facteurs favorables au Noma.

''Quand on entend son nom pour la premiè-

re fois, on ne sait pas de quoi il s'agit.

Quand on en entend la description, on n'ar-

rive pas à y croire. Et quand on le voit de

ses propres yeux, on ne peut plus jamais

être le même qu'avant. Le Noma est une

maladie qui ne laisse pas seulement des

cicatrices indélébiles sur le visage de ses

petites victimes, mais qui incruste aussi ses

séquelles dans l'esprit de ceux qui la croi-

sent : la honte de n'avoir pas su plus tôt,

l'horreur que cela soit encore possible au

21ème siècle, l'incompréhension que si peu

d'organisations humanitaires s'en occu-

pent'', disait le Dr Bertrand Piccard, prési-

dent de la fondation WINDS OF HOPE ou

les vents de l'espoir.

C'est en ce sens que dans notre pays,

depuis les années 1992, le Noma est deve-

nu une préoccupation des autorités sanitai-

res. Grâce au concours de certaines

Organisations Non Gouvernementales tel-

les que l'Aide Odontologique Internationale,

l'opinion internationale a été alertée. Ce qui

a conduit l'OMS à organiser une réunion

internationale sur le Noma à Paris en

novembre 1992. Cette réunion a, par la

suite, abouti à l'adoption d'une stratégie de

lutte reposant sur la prévention et la détec-

tion précoces, les soins immédiats, l'infor-

mation et l'éducation du public, la recher-

che épidémiologique et étiologique et enfin

la création de centres de référence pour le

traitement des séquelles. Depuis cette

date, les autorités nigériennes ont agréé

l'installation des ONGs internationales lut-

tant contre la maladie. Il s'agit notamment

de l'ONG Suisse " SENTINELLES " qui a

ouvert un centre d'accueil à Zinder en

décembre 1992 ; de l'ONG Allemande "

HILFSAKTION NOMA " créée en 1994 par

Mme Ute Winkler. Cette organisation a

construit des centres d'accueil à Tahoua,

Niamey, Maradi, et Agadez et une clinique

chirurgicale Noma à Niamey. Il y a aussi

l'ONG Espagnole " CAMPANER " qui a

construit un centre d'accueil à Diffa en

1998.

Ainsi, devant l'enthousiasme des ONGs à

aider notre pays dans la lutte contre le

noma, les autorités nationales, avec l'appui

de l'OMS, ont élaboré et mis en œuvre un

Programme National de lutte contre le

Noma en décembre 1999. Ce programme

bénéficie d'une grande attention des autori-

tés du Niger et de l'appui des partenaires

au développement du secteur de la santé.

C'est dans cette dynamique que le 1er

février 2002, à travers un message, le

Président de la République, Chef de l'Etat,

S.E.M Mamadou Tandja, a instruit les auto-

rités de l'époque ( Préfets, Préfet Président

Communauté Urbaine de Niamey, et leurs

collaborateurs), d'inclure deux autres nou-

veaux volets dans les activités du

Programme Spécial. Il s'agit de la lutte

contre le VIH SIDA et la Maladie du Noma.

Il les a aussi instruits d'exploiter toutes les

circonstances publiques pour sensibiliser

les populations, de demander aux autorités

coutumières, aux leaders religieux et aux

associations socioprofessionnelles de

contribuer à l'éradication de ces maladies

par des actions permanentes dans les

quartiers et les villages.

Au vu de l'intérêt tout particulier que le

Président de la République accorde à la

lutte contre ces maladies, la coordination

du Programme National de Lutte contre le

Noma, en collaboration avec tous les parte-

naires impliqués dans la lutte contre le

Noma au Niger, a pris toutes les disposi-

tions pour que la lutte contre le Noma soit

une véritable réussite. Dans cette lancée,

plusieurs actions ont été réalisées au Niger

qui est considéré comme une zone pilote

de la lutte contre le Noma au niveau de la

région africaine de l'OMS. Il s'agit du volet

formation où 4977 agents de santé et

autres acteurs locaux ont été formés en

matière de lutte contre le Noma; du volet

Chirurgie réparatrice dans lequel 924 cas

de Noma et 228 cas de fente labiale ou

fente labio-palatine ont été opérés. On

compte aussi le volet Infrastructures avec

la construction et l'équipement de 6 centres

d'accueil et 1 clinique chirurgicale cons-

truits; et le volet Recherche.

M. S. Abandé Moctar

Le Noma au Niger

Une lutte acharnée contre le fléau

Il n'a pas fini de faire parler de lui. Le ver

de Guinée, cette parasitose invalidante

causée par un ver filiforme pouvant

atteindre 60 à 100 cm de longueur. Cette

maladie est contractée en buvant de l'eau

stagnante d'une surface contaminée par les

larves du ver de Guinée. Nul remède

n'existe à ce jour contre la parasitose, mais

il existe des moyens simples et efficaces de

prévention.

En 1980, devant l'ampleur de la situation,

l'Organisation Mondiale de la Santé avait

lancé la campagne mondiale d'éradication

de la maladie du Ver de Guinée. Elle avait

adopté, en 1986, la première résolution

WHA 39.21 visant son éradication. A cette

époque, on estimait, annuellement, entre 3

et 5 millions de cas de ver de Guinée dans

une vingtaine de pays d'Afrique et d'Asie

dont le Niger. C'est ainsi que notre pays a

mené une enquête nationale en 1991 pour

déterminer l'ampleur de la maladie de la

dracunculose, de même que sa répartition

géographique. Il ressort de cette enquête,

33 000 cas du ver de Guinée recensés

dans 1 700 villages des régions de Zinder,

Tillabéri, Tahoua, Maradi et Dosso.

Les différentes stratégies mises en œuvre

par le Programme National d'Eradication du

Ver de Guinée sont entre autres la mobili-

sation sociale, l'Information - Education -

Communication (IEC), l'Approvisionnement

en Eau Potable (AEP), la surveillance épi-

démiologique, la vulgarisation de l'utilisa-

tion des filtres, l'isolement des cas à travers

la détection précoce des cas et la récom-

pense des cas du ver de Guinée, le suivi et

évaluation des activités et le traitement de

mares, afin d'éradiquer le fléau.

En terme de résultats de 2000 à 2007, le

Programme National d'Eradication du Ver

de Guinée (PNEVG) a enregistré des pro-

grès significatifs sur plusieurs plans en

matière de lutte contre le ver de Guinée au

Niger. Ainsi, sur le plan épidémiologique,

de 2000 à 2007, le nombre de cas du ver

Guinée est passé de 1166 cas à 13 cas,

soit un taux de réduction de l'incidence de

la maladie de 99 %. Quant au nombre des

localités avec cas du ver de Guinée, il est

passé de 132 en 2000 à 9 en 2007, soit une

réduction de 93%. De janvier à novembre

2007, le Niger a enregistré 13 cas du ver de

Guinée (dont 2 cas importés du Mali)

contre 108 cas en 2006 à la même période,

soit une réduction de 88 %. En ce qui

concerne les 5 régions endémiques de

1991, seule la région de Tillabéri continue

de rapporter des cas du ver de Guinée en

2006 et 2007. Sur le plan de l'approvision-

nement en eau potable, toujours dans le

cadre de l'éradication du ver de Guinée,

notre pays a bénéficié d'un important projet

de réalisations et de réhabilitation de 93

forages dans le département de Mirriah

avec l'appui de la Coopération Japonaise.

La région de Tillabéri a également bénéficié

de 20 points d'eau modernes (3 puits

cimentés et 17 forages) sous financement

de l'UNICEF. Des perspectives prometteu-

ses existent encore dans ce cadre avec la

Coopération japonaise et l'UNICEF pour la

réalisation des plusieurs points d'eau

modernes dans la région de Tillabéri.

En ce qui concerne le plan de mobilisation

sociale et de plaidoyer, on note un soutien

politique des hautes autorités aux activités

du Programme et qui se traduit par le déve-

loppement des thèmes sur le ver de Guinée

par le Président de la République, Chef de

l'Etat, S.EM. Mamadou Tandja . C'était au

cours d'une de ses visites de terrain à

Mirriah en 2000 et à l'occasion des diffé-

rentes audiences qu'il a accordées aux

Partenaires Techniques et Financiers du

Programme en janvier et mars 2006. A tous

ces efforts déployés, il faut également ajou-

ter les différentes sorties du ministre de la

Santé Publique et des autorités régionales,

tous les ans, pour visiter les localités d'en-

démie, présider le lancement de Worm

Week (semaine ver de Guinée) et des

réunions annuelles du Programme. Avec

les progrès enregistrés dans la lutte contre

la maladie du Ver de Guinée, le Niger pour-

rait, à terme, répondre présent au rendez-

vous mondial de zéro cas de dracunculose

en 2009.

M. S. Abandé Moctar

Eradication du ver de guinée dans notre pays

Une volonté politique et sociale contre la maladie

Cet enfant atteint de noma est venu mourrant à l’hopital...

... Aujourd’hui , guérri, il commen-

ce à goûtter à la vie

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Une maladie invalidante due à la consommation de l’eau sale

Spécial

Page 15 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Les Nigériens dans leur ensemble ont dû

constater que depuis quelques années, on

assiste à des restructurations au niveau

des hôpitaux du pays. A la Direction de

l'organisation des soins (DOS) du

Ministère de la Santé Publique, on appel-

le cela réforme hospitalière. Selon M.

Laouali Ali de la DOS, la première étape

de cette réforme est intervenue en 1992

avec la transformation de certains hôpi-

taux en Etablissements Publics à caractè-

re Administratif, (EPA). Il s'agit de l'hôpital

national de Niamey, l'hôpital Lamordé,

l'hôpital national de Zinder, ainsi que la

maternité Centrale Issaka Gazobi de

Niamey.

La réforme hospitalière, dit-on au

Ministère de la Santé Publique, s'inscrit

dans le Plan de Développement Sanitaire

2005-2010 dont elle constitue un des

domaines importants. Cette restructuration

a pour but de permettre aux hôpitaux de

mieux assurer les missions qui leur ont

été confiées dans le cadre du service

public hospitalier. Cinq (5) axes straté-

giques la sous-tendent : la première vise à

garantir des soins de qualité en plaçant le

patient au cœur de l'hôpital, afin qu'il y

trouve l'environnement physique et

humain adéquat à son état de santé et ceci

en assurant conséquemment, la disponibi-

lité et l'accessibilité à des soins conformes

aux connaissances scientifiques actuelles.

La deuxième stratégie cherche, elle, à

structurer les hôpitaux autour de la notion

de résultat par l'octroi, aux Centres hospi-

taliers régionaux (CHR), de la personnalité

juridique et l'autonomie de gestion, à tra-

vers un statut identique à celui des hôpi-

taux nationaux par la recherche de la per-

formance à travers, notamment, la promo-

tion des soins de qualité.

Le troisième axe de la réforme hospitalière

vise à promouvoir la motivation des res-

sources humaines pour qu'elles puissent

mener à bien la mission qui est la leur et

rendre ainsi un service public de qualité. A

travers la quatrième stratégie, il s'agit de

doter les hôpitaux de ressources financiè-

res nécessaires à leur bon fonctionnement

et, enfin, le cinquième axe de combat de la

réforme hospitalière, c'est de veiller à l'in-

sertion intégrale des hôpitaux dans le sys-

tème national de santé afin qu'ils assurent,

entre autres tâches, la prise en charge des

références et des urgences dans le cadre

des filières organisées des soins.

Selon M. Laouali Ali, le succès de la réfor-

me hospitalière passe nécessairement par

le développement des nouveaux mécanis-

mes de financement ; la formation des res-

sources humaines pour une disponibilité

conséquente des qualifications, et l'appli-

cation effective des différents textes en

matière de politique hospitalière. A la

direction des Organisations des soins, on

souligne que " l'étape actuelle de la réfor-

me doit accorder aux hôpitaux régionaux,

la personnalité morale et l'autonomie de

gestion à travers leur transformation en

établissements publics à caractère admi-

nistratifs. L'évolution des hôpitaux de dis-

trict vers le statut d'EPA pourra être envi-

sagée lorsque la réforme aura atteint sa

pleine maturité. "

A la Direction des organisations des soins,

on estime que la loi hospitalière doit défi-

nir, dans un document unique, l'ensemble

des dispositions juridiques qui vont prési-

der à l'organisation, au fonctionnement, au

financement et à la régulation des hôpi-

taux. Cette loi mettra un accent particulier

sur quatre (4) dispositions essentielles qui

sont : l'affirmation des missions de service

public confiées aux hôpitaux ; l'octroi de la

personnalité morale et de l'autonomie de

gestion à tous les hôpitaux qui seront pro-

gressivement érigés en EPA, une disposi-

tion qui leur permettrait, dit-on, de passer

de la logique administrative qui les carac-

térise aujourd'hui, à la logique managéria-

le qui s'impose d'ailleurs à toute produc-

tion de soins.

La détermination des modalités de régula-

tion du système hospitalier, afin que l'Etat

joue son rôle, est aussi une des disposi-

tions essentielles que doit contenir la loi

hospitalière, de même que la question de

la contractualisation des relations entre

l'Etat et ses hôpitaux. Une telle disposition

permettra, selon les responsables de la

Direction de l'Organisation de soins, d'éta-

blir de façon claire et précise ce que l'Etat

attend des structures hospitalières dans le

cadre du service public et bien d'autres

missions qui leur incombent.

Issaka Saidou

Réforme hospitalière

Pour des prestations de soins de qualité

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DR

La Société Nigérienne des Industries

Pharmaceutiques (SONIPHAR S.A),

société d'économie mixte sise à la Zone

Industrielle de Niamey, a été créée le 29

mai 1998, avec la signature d'un contrat de

partenariat entre l'Etat du Niger représenté

par l'Office Nationale des Produits

Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC)

et la société anonyme belge " Ingénierie

Technique de Management et de Service

", S.A. ITMS. La SONIPHAR a ainsi débu-

té ses activités le 1er juin 1998 avec un

capital social initial de 100 000 000 F CFA,

avec comme actionnaire majoritaire privé

S.A. ITMS (51 %), l'ONPPC étant l'action-

naire minoritaire (49 %) avec un apport en

nature (matériel de production).

L'objectif social de cette société porte

essentiellement sur la fabrication et la

commercialisation de médicaments essen-

tiels génériques au Niger et dans les pays

étrangers ; l'exploitation industrielle de la

pharmacopée traditionnelle et la fabrica-

tion et la distribution des produits de para-

pharmacie. Après les difficultés rencon-

trées par la société à partir de 2001, la

SONIPHAR avait commencé à battre de

l'aile. Mais actuellement, souligne-t-on au

niveau de la Direction générale de la

société, tout est rentré dans l'ordre grâce à

l'appui politique et financier du Président

de la République, Chef de l'Etat, SEM.

Mamadou Tandja, à travers son

Programme spécial. " En effet, animé par

le souci de promouvoir la relance de l'in-

dustrie pharmaceutique nationale et de la

santé de la population nigérienne en parti-

culier, le Président de la République, Chef

de l'Etat, S.E. M. Mamadou Tandja, à tra-

vers son "Programme spécial" a apporté

un appui politique et financier à hauteur de

84 .073 709 F CFA en vue de la reprise

des activités de l'usine de solutés massifs

(Solutés de Glucose : 5%, Solutés de

Ringer Lactate et Solutés de Chlorure de

sodium 0,9%, poches de 500 ml) ", atteste

le directeur général de la SONIPHAR SA,

M. Tahirou Hamani. Selon ce dernier,

grâce à cet appui, la société a repris ses

activités avec la production des solutés

massifs destinés à l'approvisionnement de

l'ONPPC, des Centrales d'achat et des for-

mations sanitaires.

Avec un personnel composé actuellement

de 20 employés, la SONIPHAR SA dis-

pose d'une unité de solutés massifs pour

perfusion d'une capacité d'un (1) million de

poches par an. La gamme des produits est

composée de Solutés de glucosés, de

Solutés de Ringer lactate et de Solutés de

chlorure de sodium. La société dispose

également d'une unité de production de

sirops d'une capacité de 1 500 000 flacons

de 25 ml par an. Cette unité produit du

Paracétamol soluté, de la Chloroquine

sirop, du Pectoral sirop adulte et nourris-

son, du Carbocysteine sirop 2% et 5%, du

Cotrimoxazole suspension, et du

Métronidazole suspension. Quant à l'unité

de Galéniques qui produit un (1) million de

litres par an, elle intervient essentiellement

dans la fabrication de solutions à usages

externes, notamment les antiseptiques.

Pour ce qui est des produits dits de ''for-

mes sèches'', leur production est assurée

par l'unité de compression dont la capacité

de production est de 300 millions de com-

primés par an.

Cette unité produit de l'Acide acétylsaléci-

lique (aspirine) 500 mg, du Paracétamol

comprimé 500 mg, du Métronidazole com-

primé 250 mg, et du Cotrimoxazole com-

primé (480 mg, en boîtes de 1000 compri-

més). S'y ajoutent également les activités

de l'unité de poudres avec une capacité de

4 millions de sachets par an de SRO nou-

velle formule et d'anti-acide. Les activités

de la SONIPHAR SA s'étendent aussi à la

production de collyres, gouttes et pomma-

des.

Oumarou Moussa

Société Nigérienne des Industries Pharmaceutiques (SONIPHAR S.A)

A l'heure de la relance

Les interventions du Programme spécial duPrésident de la République sur le plan de laformation du corps médical Le Programme spécial du Président de la

République intervient aussi dans la forma-

tion du personnel de la santé. C'est ainsi

qu'en ce qui concerne les médecins du

Ministère de la Santé Publique, entre 2004

et 2007, sur 86 agents en formation dans

diverses spécialités, 42 ont, pour l'heure,

fini leurs cycles. Des paramédicaux ont

aussi été envoyés en formation dans le

cadre du Programme spécial, et ceci pour

l'obtention d'un troisième (3ème) cycle. Au

total, indique-t-on à la Direction Générale

des Ressources Humaines du Ministère de

la Santé Publique, concernant les paramé-

dicaux et assimilés, 309 agents ont bénéfi-

cié d'une prise en charge du Programme

spécial. Parmi eux, 98 sont déjà opération-

nels et 129 le seront avant la fin de l'année

2008. D'ores et déjà dit-on, on note que la

formation de 23 chirurgiens de district ainsi

que d'anesthésistes et de manipulateurs

radio, a permis de rendre fonctionnels 17

hôpitaux de districts sur les 42 que compte

le pays.

Issaka Saidou

Des produits de qualité à moindre coût grâce au soutien du Programme

spécial

Le Ministre Issa Lamine lors d’une visite à l’hôpital national de Niamey

Spécial

Page 16 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Page 17 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Message

Inouss

Spécial

Page 18 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Avec une population estimée à 2 230

009 habitants (recensement 2001)

sur superficie de 113.371 Km², la

Région de Tahoua compte huit (8) districts

sanitaires (Abalak, Birni N'Konni, Bouza,

Illéla, Keita, Madaoua, Tahoua et

Tchintabaraden). A l'instar des autres

régions du pays, la région de Tahoua a

bénéficié depuis 1999, d'un certain nombre

d'investissements dans le cadre de la mise

en œuvre du Programme spécial du

Président de la République (PSPR) dont

l'un des principaux objectifs reste et demeu-

re l'amélioration de la santé des populations

et l'atteinte des OMD.

Le Programme spécial du Président de la

République, dans son volet santé, a permis

d'entreprendre des actions dans plusieurs

domaines du secteur de la santé, à savoir

ceux portant sur le renforcement du per-

sonnel, la logistique, les infrastructures et

l'accès aux soins à la population. Ainsi,

dans le cadre du renforcement du person-

nel, ce sont 410 agents de santé commu-

nautaires qui ont été formés et mis à la

disposition de la région pour travailler dans

les cases de santé depuis plus de trois ans.

Sur le plan de la logistique, le parc automo-

bile de la région été renforcé de 5 ambulan-

ces dans le cadre du Programme spécial du

Président de la République, depuis 2003.

Dans le domaine des infrastructures et des

équipements, la région de Tahoua a béné-

ficié de 385 cases de santé construites et

équipées. Mieux, 32 de ces cases de santé

sont en cours de transformation en Centres

de Santés Intégrés avec un équipement

complémentaire. D'autre part, le Centre

Hospitalier Régional de Tahoua a été réha-

bilité pour un coût de 74 961 213 FCFA.

Toujours dans le cadre de la poursuite de

l'objectif principal qui sous-tend la philoso-

phie du Programme spécial, à savoir, la

facilitation de l'accès aux soins à la popula-

tion, plusieurs missions de chirurgie foraine

et chirurgie de la cataracte ont été réalisées

dans le cadre du Programme Spécial du

Président de la République. Les résultats

parlent d'eux-mêmes. En Chirurgie foraine,

les deux missions ont permis de réaliser

872 consultations chirurgicales ; 544 inter-

ventions chirurgicales ; 592 consultations

gynécologiques ; 103 interventions gynéco-

obstétricales. Pour ce qui est de la

Chirurgie de la cataracte, les résultats des

trois missions ont permis la réalisation de

3525 consultations et de 997 interventions

de la cataracte. Il faut noter que toutes ces

consultations et interventions chirurgicales

ont été fournies gratuitement à la popula-

tion.

Concernant l'application du décret sur la

gratuité de la césarienne, en vigueur depuis

mai 2006 dans les maternités, et des

décrets sur la gratuité des soins chez les

enfants de 0 à 5 ans, de la CPN et de la

Planification familiale, les effets et les

impacts se sont traduits par l'extension de

la couverture sanitaire sans cases de santé

qui est de 37,84% en 2007 contre 34% en

2000 et la couverture sanitaire avec les

cases de santé qui est de 72,1% ; le ren-

forcement de la qualité des soins par l'équi-

pement des formations sanitaires et du

système de référence et contre référence

avec la dotation des structures sanitaires en

ambulance ; le renforcement de l'accès aux

avec l'organisation de la chirurgie foraine,

l'application des décrets sur la gratuité des

soins pour les groupes les plus vulnéra-

bles (femmes et les enfants), mais aussi

et surtout avec l'extension de la couver-

ture sanitaire. Tout ceci a eu pour effets

immédiats l'amélioration des indicateurs

clés de suivi/évaluation du PDS 2005-

2010.

Pour garantir l'équité du système de

santé dans le cadre de la mise en œuvre

du PSPR, il a été retenu comme

perspectives, la poursuite de la transfor-

mation et équipement chaque année de

certaine cases de santé en CSI, la pour-

suite de la gratuité de la césarienne, de

la CPN, de la PF et des soins aux

enfants de moins de 5ans.

Au regard de tous ces indicateurs, on

peut dire que le Programme Spécial du

Président de la République, dans son

volet santé, a eu des effets positifs signi-

ficatifs sur le système de santé de la

région. " Ces résultats peuvent être liés au

fait que les actions mises en œuvre dans le

cadre du PSPR visent à corriger les princi-

pales causes de dysfonctionnement du sys-

tème de santé que sont la faiblesse de la

couverture sanitaire, l'insuffisance en res-

source humaine, logistique et équipement.

Aussi, fondons-nous l'espoir que le PSPR

renforcera son soutien à l'ensemble des for-

mations sanitaires de la région par la pour-

suite de ses perspectives pour leur permet-

tre d'atteindre les objectifs du PDS 2005 -

2010 et contribuer ainsi à la réduction de la

pauvreté pour l'atteinte des OMD ", souli-

gne-t-on au niveau de la Direction régiona-

le de la Santé de Tahoua.

Assane Soumana

Une case de santé pour le bien-être des populations

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DR

Impact du Programme spécial du Président de la République dans la Région de Tahoua

Des effets positifs sur le système de santé de la région

Le département de Tchirozérine est l'un

des plus vastes départements de

notre pays avec environ 154.746 km2.

La population est estimée à 158.382 habi-

tants selon les statistiques du recensement

général de la population et de l'habitat de

2001. Cette population est disséminée

dans les villages et campements, et pour y

accéder, il faut parcourir de longues distan-

ces. La nature du terrain et l'hostilité du cli-

mat rendent difficiles les interventions dans

cette zone. En effet, dans de nombreuses

contrées de ce département, il n'existe pas

la moindre piste rurale qui pourrait relier les

différents villages, nous ont expliqué les

responsables de la santé.

La persistance de ce schéma a eu pour

conséquence au plan sanitaire, une situa-

tion des plus catastrophiques dans les

années 2000. Cette situation était notam-

ment marquée par une insuffisance des for-

mations sanitaires (le taux de couverture

sanitaire se situait autour de 30%) ; un éloi-

gnement des centres existants de leurs

populations bénéficiaires ; des ruptures fré-

quentes des médicaments essentiels. A

cela, il faut ajouter l'insuffisance du systè-

me de prise en charge communautaire des

soins de santé primaires, de nombreux cas

de complications voire de morts liées à la

grossesse et à l'accouchement et une

insuffisance de prise en charge de soins

des enfants. En outre, il a été relevé une

insuffisance de l'implication et de la respon-

sabilisation des communautés à la base.

Pour couronner le tout, une extrême pauv-

reté guette la population, doublée de la

prévalence des maladies qui pourtant sont

guérissables ou simplement évitables.

Il est incontestable que l'avènement du

Programme spécial du Président de la

République a permis de réduire de manière

substantielle tous ces écarts constatés.

En effet, de 2001 à aujourd'hui, la popula-

tion du département de Tchirozérine a

bénéficié de plusieurs ouvrages sanitaires

allant des cases de santé aux CSI (Centre

de Santé Intégré) de type réduit. C'est ainsi

que pendant la première phase des réalisa-

tions du Programme spécial, il a été cons-

truit 20 cases de santé. Pendant la secon-

de phase du même programme, le départe-

ment a bénéficié de 19 cases de santé. Et

pendant la troisième phase, il a été cons-

truit 32 cases de santé et 5 CSI de type

réduit. Le coût global de toutes ces réalisa-

tions en faveur de la population de

Tchirozérine s'élève à quelque 449.458.991

FCFA.

En plus de toutes ces infrastructures, le

Programme spécial a mis en place trois

ambulances chargées d'évacuer les cas

graves vers les centres de référence .

Il importe également de dire que les res-

sources financières dont les populations

ont bénéficié ont permis à des milliers de

familles de sortir de l'étau de la pauvreté,

nous a-t- on affirmé.

Dans le département d'Arlit également, le

Programme spécial du Président de la

République a fortement contribué à

rehausser le taux de couverture sanitaire.

A ce niveau, le Programme spécial a

construit, équipé et doté en médicaments

les différentes cases de santé et les CSI.

D'ailleurs, il y a lieu de noter qu'à

Gougaram, Iférouane, Timia, et Dannet,

plusieurs cases de santé sont program-

mées pour devenir CSI de 2008 à 2012.

Ce sont notamment les cases de santé de

Takriza, Eroug, Ebourkoum, Sidawet,

Zomo, Tewat, Fichat, Anoumakaran,… A

cela il faut ajouter, nous a-t-on confié, les

cases de santé de Jikat, Téfaraw et Agalal

qui sont en transformation grâce au

Programme spécial pour devenir des CSI

de type réduit.

Aussi, dans la commune de Dannet et

celle de Gougaram, les cases de santé de

Muzen, de Ikalan Zagaran, de Anou

Zagaran, de Ezawzaw et de

Intadaynawene sont finalisées et attendent

d'être équipées et dotées en matériel, en

médicaments et en personnel.

Oumarou Moussa

Le Chef de l’Etat offre une moustiquaire impregnée pour lutter efficacement contre

le paludisme

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DR

Volet Santé du Programme spécial du Président de la République dans la Région d’Agadez

Des efforts appréciables à Tchirozérine et à Arlit dans le secteur de la santé

Ecrits bahá'ísSoyez unis, ne vous fâchez pas les uns contre les autres. Aimez les créatures pour l'amour

de Dieu et non pour elles-mêmes ; de cette façon vous ne deviendrez jamais hargneux ou

impatients. L'humanité n'est pas parfaite, on trouve des défauts chez tout être humain et

vous serez toujours malheureux si vous considérez les gens pour eux-mêmes. Mais, si vous

regardez vers Dieu, vous les aimerez et serez bon pour eux, car le monde de Dieu est celui

de la perfection et de l'entière mansuétude.

( Sélection des Ecrits de 'Abdu'l-Bahá)

Téléphone 73 49 26 (Maison d'Editions) 75 22 80 (permanence)

B.P. 12858 Niamey, [email protected]

Nation

Page 19 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Le Président de la République, Chef

de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja,

a présidé, le 18 décembre dernier

à Tahoua, la cérémonie officielle mar-

quant la commémoration du 49ème

anniversaire de la proclamation de la

République du Niger. Cette cérémonie,

qui a enregistré la participation des

présidents des institutions de la

République, de députés nationaux, de

membres du gouvernement, de mem-

bres du Corps diplomatique, de chefs

traditionnels de la région de Tahoua,

ainsi que d’un public massif, a eu pour

cadre la " Place de la République ", sise

à côté du rond-point Toussoungoum.

En cette auguste journée du 18 décem-

bre, le Président de la République,

SEM. Mamadou Tandja, a procédé à la

remise de décoration à six Nigériens qui

se sont distingués dans divers

domaines. C'est ainsi que M. Sidi

Mohamed Amaida, ambassadeur

itinérant à la Présidence de la

République, a été élevé au grade de

Chevalier de l'ordre national du Niger.

Cette distinction est destinée à récom-

penser les services éminents rendus

soit à titre civil, soit sous les armes, à la

République du Niger. Elle constitue la

distinction honorifique la plus élevée.

Les qualités de fin négociateur de M.

Sidi Mohamed Almaida ont permis au

Niger de bénéficier de plusieurs finance-

ments extérieurs.

Quant à la seconde médaille, le

Président de la République l'a décernée

à Elhadj Mahamadou Tanko, dit

Maiboujé. Ce lauréat est un éminent cul-

tivateur de Sabon Guida ( Madaoua) qui

a à son actif, chaque année, la culture

de plusieurs hectares d'oignons. Il est

élevé au grade d'Officier de l'ordre du

mérite agricole. M. Alina Sidi Mohamed,

éleveur dont l'ingéniosité a permis l'ac-

croissement du cheptel et des parcs de

vaccination, a également été élevé au

grade d'Officier de l'ordre du mérite agri-

cole du Niger. C'est une distinction qui

récompense toute personne physique

ou morale qui a rendu d'éminents serv-

ices à la Nation dans le domaine du

développement du secteur rural, notam-

ment dans la pratique de l'agriculture,

de l'élevage, de la pêche, dans l'indus-

trie de transformation des aliments ou

dans la lutte contre la désertification, par

la recherche scientifique ou des publica-

tions sur l'économie rurale.

Le Président de la République a égale-

ment élevé au rang de Commandeur de

l'ordre des palmes académiques du

Niger, Dr Mahaman Garba, auteur, com-

positeur, chanteur, et initiateur du con-

cours Dan Gourmou. Dr Mahaman

Garba a également été le coordinateur

des fresques de Zinder et de Tahoua

dans le cadre de la célébration de la fête

tournante du 18 décembre.

Quant à Mme Dodo Ouma Abani, direc-

trice de l'école Birni de Zinder et M.

Djibril Abarchi, Maître de conférence,

enseignant-chercheur et directeur du

Centre National des Œuvres universi-

taires (CNOU) de l'université de

Niamey, ils ont été élevés au grade

d'Officier de l'ordre des palmes

académiques du Niger, Mme Dodo

Ouma Abani, pour sa volonté de

défendre la Nation nigérienne, et M.

Djibril Abarchi, pour avoir su instaurer

une gestion saine au niveau du CNOU,

assurer l'encadrement des étudiants, et

créer un cycle d'études approfondies en

Droit privé à l'université de Niamey.

L'ordre des Palmes académiques est

une distinction destinée à récompenser

les personnes physiques ou morales qui

ont rendu d'éminents services à la

Nation ou qui se sont particulièrement

distinguées pour la cause de l'éducation

en général.

A l'issue de cette cérémonie de décora-

tion, le public, venu nombreux à la place

de la République, a eu droit au célèbre

défilé du 18 décembre. Ainsi, pendant

plus de quatre heures d'horloge, ce fut

une succession des délégations des huit

régions de notre pays, ainsi qu'une pro-

cession des départements, cantons,

groupements peulhs et touaregs de la

région hôte, qui ont tenu en haleine les

spectateurs. " Alkawali ", qui est le nom

attribué à ce défilé, a été une véritable

démonstration des richesses culturelles

de notre pays en général, et plus partic-

ulièrement de la région de Tahoua. Ce

fut également un étalage, à l'image

d'une fantasia, des plus beaux chevaux

et chameaux de l'Ader. Au rythme du

tendé, du ganga, de l'algaïta, du ''bitti'',

et de la flûte, les pas de danses des

jeunes filles et garçons se sont suc-

cédés devant la tribune officielle. Un

spectacle admirable, qui a captivé l'in-

stant d'une demi-journée, aussi bien l'at-

tention des habitants de la capitale de

l'Ader que de l 'ensemble des Nigériens

par le biais du petit écran. La fête a été

grandiose et belle, et le message de

paix et de développement, qui a sous-

tendu ce 49ème anniversaire, a résonné

dans tous les cœurs.

Oumarou Moussa

envoyé spécial

Célébration, à Tahoua, du 49ème anniversaire de la proclamation de la République

Défilé grandiose, sous le sceau de l'unitédans la diversité culturelle

Le Président de la République,

Chef de l'Etat, SEM Mamadou

Tandja, a présidé lundi dernier à

Tahoua, la cérémonie d'inauguration

de la rue baptisée de son nom, et celle

consacrée au lancement du Projet de

développement du Réseau électrique

interconnecté du Niger (DREIN) à la

centrale de la Nigelec Tahoua. Ces

deux cérémonies se sont déroulées

en présence de députés nationaux, de

membres du gouvernement, de mem-

bres du corps diplomatique, ainsi que

de nombreux invités.

En prononçant une allocution à l'occa-

sion de l'inauguration de l'Avenue

Mamadou Tandja, le Gouverneur de la

région de Tahoua, M. Mahamadou

Zéti Maiga, a exprimé le sentiment de

légitime fierté de la population de son

entité administrative. Il a ajouté que

cette cérémonie est pleine de sym-

boles et de significations, car à travers

elle, c'est un hommage qui est rendu

au Président de la République qui n'a

jamais cessé de témoigner sa sympa-

thie pour la région de Tahoua, et cela

depuis qu'il occupait les fonctions de

préfet du département.

Le président du Conseil de la commu-

nauté urbaine de Tahoua, M.

Abdouraouf Dodo a, quant à lui, évo-

qué les réalisations faites par le préfet

Mamadou Tandja au bénéfice de la

ville de Tahoua. Il a entre autres cité la

maternité Tassigui, l'hôtel de ville de

Tahoua, l'aéroport de Tahoua…Selon

le président du conseil de la commu-

nauté urbaine de Tahoua, SEM.

Mamadou Tandja est un homme qui a

mis ses efforts et son talent au service

de la population de Tahoua. Cette

avenue, qui porte désormais le nom

du Président de la République, s'é-

tend de la Patte-d'oie à la place

Tassoungoum.

La seconde cérémonie présidée par le

Président de la République, Chef de

l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, s'est

déroulée dans les locaux de la centra-

le de la Nigelec de Tahoua. En pro-

nonçant une allocution à l'occasion de

l'inauguration du projet de développe-

ment du réseau électrique intercon-

necté du Niger (DREIN), le ministre

des Mines et de l'Energie, M.

Mohamed Abdoulahi, a souligné que

c'est un événement d'une importance

capitale, car il consacre l'aboutisse-

ment d'un projet d'investissement. Il a

rappelé qu'en 1999, la Société nigé-

rienne d'électricité connaissait d'énor-

mes difficultés. Mais, a-t-il ajouté, le

Président de la République a su lui

insuffler une nouvelle dynamique qui a

permis l'amélioration significative du

taux national d'électrification à 24%.

Le projet DREIN est d'un coût total de

10.148.000.000 FCFA. Il est financé à

hauteur de 6,5 milliards de FCFA par

la Banque Ouest Africaine de

Développement ( BOAD) et

3.648.000.000 FCFA par la Nigelec

sur fonds propres. Ce projet consiste

en l'extension du réseau électrique

interconnecté existant dans le Niger

centre-Est à la région de Tahoua au

moyen d'une ligne HT 66kv et au rac-

cordement des villes de ces deux

régions par des lignes MT 20kv et

33kv ; la construction d'une ligne d'in-

terconnexion 33kv entre Damasak (

Nigeria) et Diffa ( Niger), pour l'ali-

mentation d'une vingtaine de localités

de la région de Diffa.

A l'issue de ces deux cérémonies d'i-

nauguration, le Président de la

République a présidé une réunion

avec les différentes délégations ven-

ues à Tahoua dans le cadre de la

célébration de la fête du 18 décembre.

SEM. Mamadou Tandja a évoqué plu-

sieurs questions de l'heure qui ont trait

notamment à la démocratie, à la com-

munalisation, à la sécurité, au patrio-

tisme, au travail, à l'intégrité dans la

gestion des biens publics, à l'éduca-

tion, à la santé…Le Président de la

République a en outre fait un plai-

doyer pour le sponsoring des équipes

sportives, toutes disciplines confon-

dues.

Oumarou Moussa,

envoyé spécial

L'un des moments forts des festivités

ayant marqué la 2ème édition de la

fête tournante du 18 décembre célé-

brée à Tahoua aura sans doute été la

fresque historique " Tassigui ", le spectacle

en sons et lumières qui s'est déroulé dans

la soirée du 17 décembre. Le spectateurs

qui ont fait le déplacement du stade muni-

cipal, dont le Président de la République,

Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, les

membres du gouvernement, les autorités

régionales et bien d'autres invités, mais

aussi la population de Tahoua, n'ont pas

été déçus.

La fresque qui retrace la vie de Tassigui,

chef descendante des Azna, qui fut une

prêtresse, travailleuse, pacifiste, s'inspire

d'un pan de l'histoire de l'Ader. Le specta-

cle a consisté en une découverte des

potentialités artistiques et culturelles de la

région et une glorification de la mystique du

travail insufflée à cette région, en son

temps, par le préfet, M. Mamadou Tandja,

à travers les réalisations réussies du projet

Keita, Kéhéhé…

Pour ce qui est de la fresque, les specta-

teurs ont pu suivre sur une première scène,

dans un décor qui rappelle la vie dans les

villages de l'Afrique traditionnelle, l'annon-

ce de la naissance de l'enfant Tassigui et

les festivités qui ont suivi l'événement. Sur

la deuxième scène, on découvre la prêtres-

se Tassigui préoccupée par un événement

grave dont elle pressent l'imminence grâce

à ses pouvoirs. Il s'agit d'une guerre entre

le chef voisin de Konni et les colonisateurs

qui faisaient leur entrée dans la région.

Tassigui parvint à éviter cette guerre.

Suivirent ensuite des réjouissances pour

fêter la paix, la concorde.

Sur la troisième scène, on découvre SEM.

Mamadou Tandja, alors Préfet du départe-

ment de Tahoua, invitant le femmes de

Keita au travail. Il s'agit là d'un rappel des

travaux de récupération des terres, de cul-

ture de contre saison entrepris par ces

femmes qui, grâce à leur détermination,

ont surmonté les obstacles naturels qui

constituaient un frein à leur épanouisse-

ment. Ensuite, un autre spectacle où cou-

leurs, musique, gestes, s'accordent har-

monieusement, avec en arrière plan, l'effi-

gie du Président de la République, a été

servi par des jeunes filles et garçons. Dans

leur chanson, ces jeunes ont évoqué le

sens de la parole donnée, la sagesse, l'en-

gagement du Président de la République,

Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, au

service du bien-être des Nigériens.

Les spectacles qui ont duré près de deux

heures d'horloge ont pris fin dans la beau-

té des feux d'artifice qui ont illuminé le ciel.

Aussi, le Président de la République a féli-

cité les acteurs de cette belle prestation,

avant de saluer le public sous un tonnerre

d’applaudissements et d’ovations de la

foule.

Moutari Souley

ONEP, Tahoua- Agadez

n Inauguration de l'Avenue Mamadou Tandjaet du projet DREIN

n Spectacle sons et lumières dédié à l'histoiredu peuple Azna et des terres arides de Keita

Page 20 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Annonces

L'ONG Mercy Corps Niger recherche pour son Programme Santé

Communautaire & Activités Génératrices de Revenus (AGR) qui intervient

dans les départements de Loga et Filingué et la Communauté Urbaine de

Niamey :

1. Un (1) Chef de Projet, basé à Balleyara ;

2. Un (1) Conseiller Technique, basé à Balleyara ;

3. Deux (2) Chargés de Programme pour Loga et Filingué ;

4. Huit (8) Agents de Programme pour Loga et Filingué ;

5. Deux (2) Assistants Administratifs et de la Logistique pour Loga et

Filingué ;

6. Trois (3) Contrôleurs pour Niamey, Loga et Filingué ;

7. Un (1) Assistant Financier, basé à Niamey ou Balleyara ;

8. Quatre (4) Chauffeurs pour Niamey, Balleyara, Filingué et Loga ;

9. Trois (3) gardiens de jour et trois (3) gardiens de nuit pour Balleyra,

Loga et Filingué ;

10. Trois (3) gardiens à mi-temps pour Balleyara, Loga et Filingué .

Les descriptions des postes sont disponibles au siège de Mercy Corps Niger

sis à l'adresse suivante :

Yantala Haut, Rue Pavée Dar-es-Salam en venant de la station Sikiye.

Les dossiers de candidature, composés d'un CV et d'une lettre de motivation

peuvent être déposés au siège de Mercy Corps Niger ou envoyés à l'adresse

électronique suivante : [email protected] avant le 31

décembre 2007.

Aucun dossier déposé ne pourra être retiré .

Avis derecrutement

Cette sollicitation de manifestations d'in-

térêt fait suite à l'avis général de passa-

tion des marchés de ce projet publié

dans le " Development Business " du 03

décembre 2004.

La République du Niger a obtenu un

crédit de l'Association Internationale de

Développement pour financer une partie

du coût du Projet de Lutte d'Urgence

contre le Criquet Pèlerin et se propose

d'utiliser ce financement pour effectuer le

paiement au titre de : Services de con-

sultants pour des études techniques et

architecturales et le contrôle des travaux

de construction de 5 magasins de stock-

age de pesticides et les locaux de l'Unité

Nationale de Lutte Antiacridienne.

Les services consistent en (i) élaboration

de l'avant-projet sommaire, (ii) élabora-

tion de l'avant projet détaillé et des plans

d'exécution des ouvrages, (iii) élabora-

tion des documents techniques du

dossier d'appel d'offres et, (iv) le contrôle

des travaux.

La durée de la consultation est de 9

hommes/mois. Le consultant doit être un

bureau d'études spécialisé dans les

études architecturales et la supervision

de travaux. La consultation débutera en

janvier 2008.

La Cellule Nationale de Coordination du

Projet de Lutte d'Urgence contre le

Criquet Pèlerin invite les candidats éligi-

bles à manifester leur intérêt pour fournir

les services décrits ci-dessus. Ils devront

soumettre des documents susceptibles

d'indiquer leur qualification pour exécuter

lesdits services (brochures, références

concernant l'exécution de contrats simi-

laires,...). Les critères retenus sont, entre

autres, l'expérience du consultant dans le

domaine et la qualification du personnel.

Un consultant sera sélectionné suivant

les procédures décrites dans les direc-

tives: Sélection et Emploi de Consultants

par les Emprunteurs de la Banque

Mondiale, édition mai 2004.

Les candidats intéressés peuvent obtenir

des informations supplémentaires à

l'adresse indiquée ci-dessus tous les

jours de 9 heures à 16 heures.

Les manifestations d'intérêt doivent être

déposées au plus tard le 27 décembre

2007 à 9 heures à:

PROJET DE LUTTE D'URGENCE CON-

TRE LE CRIQUET PELERIN CELLULE

NATIONALE DE COORDINATION (SISE

dans les locaux de la Direction de la

Protection des Végétaux) AVENUE DU

PROGRES, ZONE INDUSTRIELLE B.P.

2219 NIAMEY, TELEPHONE : 20-74-29-21

REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE

PROJET DE LUTTE D'URGENCE CONTRE LE CRIQUET PELERIN

CREDIT 4024 NIR

SERVICE DE CONSULTANTS: Recrutement d'un consultant national (Bureau d'Etudes) pour des études

techniques et architecturales et le contrôle des travaux de construction de 5 magasins de stockage de pesticides

et les locaux de l'Unité Nationale de lutte antiacridienne.

SOLLICITATION DE MANIFESTATION D'INTERET

LE PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

DE LA SOCIETE NIGERIENNE DE BANQUE

(SONIBANK) A L'HONNEUR D'INVITER MESSIEURS

LES ADMINISTRATEURS A ASSISTER A LA REUNION

DU CONSEIL D'ADMINISTRATION QUI SE TIENDRA

LE JEUDI 27 DECEMBRE 2007 A 9 HEURES 30

MINUTES DANS LA SALLE DE CONSEIL DU SIEGE

DE LA BANQUE A L'EFFET DE DELIBERER SUR

L'ORDRE DU JOUR SUIVANT :

1. APPROBATION DU PROCES-VERBAL DE LA

REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 23

MAI 2007.

2. EXAMEN DU BUDGET PREVISIONNEL 2008.

3. CESSION DES ACTIONS DETENUES DANS LE

CAPITAL DE LA SNAR-LEYMA.

4. INFORMATIONS.

LE PRESIDENT DU CONSEIL

D'ADMINISTRATION

Convocation du Conseild'Administration

Message

Page 21 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Page 22 22 décembre 2007 Spécial Sahel Dimanche

Annonces

La République du Niger a obtenu du Fonds

International de Développement Agricole

(FIDA) un prêt d'un montant de dix millions trois

cent cinquante mille Droits de tirage spéciaux

(10.350.000 DTS), un Don d'un montant de

Deux cent quatre vingt mille Droits de Tirage

spéciaux (280 000 DTS) et du Fonds Belge de

Survie (FBS) un Don d'un montant de quatre

millions cinq cent soixante mille huit cents (4

560 800) Euros pour financer le Projet

d'Initiative de Réhabilitation et de

Développement Agricole et Rural (IRDAR).

Les Sommes accordées au titre de cet accord

de prêt seront utilisés pour effectuer les paie-

ments prévus aux marchés pour lesquels, le

présent Avis d'Appel d'Offres National est lancé.

Le Fonds International pour le Développement

Agricole (FIDA) n'effectuera les paiements qu'a-

près les avoir approuvés conformément aux

clauses et conditions de l'accord de prêt.

Lesdits paiements seront soumis à tous égards

aux dispositions et conditions de l'Accord de

prêt.

Le Ministère de l'Aménagement du Territoire et

du Développement Communautaire (Projet

d'Initiative de Réhabilitation et de

Développement Agricole et Rural) invite, par le

présent Avis d'Appel d'Offres National, les sou-

missionnaires intéressés à présenter leurs off-

res sous pli fermé, pour la fourniture au Projet

d'Initiative de Réhabilitation et de

Développement Agricole et Rural (IRDAR) de

matériel et mobilier de bureau dont la composi-

tion est détaillée dans la Pièce n° 7 (Cahier des

Spécifications Techniques) du Dossier d'Appel

d'Offres.

Ces fournitures seront conditionnées en un (1)

seul lot et indivisible comme indiqué en annexe

technique.

Les soumissionnaires intéressés à concourir

peuvent obtenir des informations supplémentai-

res et retirer le dossier d'Appel d'Offres au

niveau de l'Unité de Coordination du projet

d'Initiative de Réhabilitation et de

Développement Agricole et Rural (IRDAR), BP

331 Maradi ou au bureau de liaison

PPILDA/IRDAR à Niamey face Lycée Kouara

villa n° 140 contre paiement d'une somme non

remboursable de Trente Mille (30 000) FCFA.

Toutes les offres doivent être déposées à l'a-

dresse indiquée ci-dessus au plus tard le

Vendredi 11 janvier 2008 à 9 heures, heure

locale, délai de rigueur et être accompagnées

d'une garantie de soumission d'un montant égal

à 2 % du montant total de la soumission.

La soumission des offres par voie électronique

ne sera pas acceptée. Cependant, les soumis-

sions peuvent être envoyées par poste sous pli

recommandé avec accusé de réception, le

cachet de la poste faisant foi, ou déposées

directement au siège du Projet à Maradi, télé-

phone : 20 410 281/20 410 312 -E-mail :

[email protected] ou au Bureau de Liaison du

PPILDA/IRDAR à Niamey face Lycée Kouara

villa n° 140, téléphone 20 74.40.07 - E-mail :

[email protected]. Cependant, les soumis-

sions devant être déposées au bureau de liai-

son doivent l'être au plus tard deux jours avant

la date d'ouverture des offres. Les soumission-

naires peuvent également déposer leurs offres

séance tenante avant l'ouverture des plis qui

aura lieu le vendredi 11 janvier 2008 à 10 heu-

res, heure locale dans la salle de réunion du

Projet à Maradi.

Les plis seront ouverts en présence des sou-

missionnaires qui souhaitent être présents à

l'ouverture.

La République du Niger a obtenu du Fonds

International de Développement Agricole (FIDA)

un prêt d'un montant de dix millions trois cent cin-

quante mille Droits de tirage spéciaux

(10.350.000 DTS), un Don d'un montant de Deux

cent quatre vingt mille Droits de Tirage spéciaux

(280 000 DTS) et du Fonds Belge de Survie

(FBS) un Don d'un montant de quatre millions

cinq cent soixante mille huit cents (4 560 800)

Euros pour financer le Projet d'Initiative de

Réhabilitation et de Développement Agricole et

Rural (IRDAR).

Les Sommes accordées au titre de cet accord de

prêt seront utilisés pour effectuer les paiements

prévus aux marchés pour lesquels, le présent

Avis d'Appel d'Offres National est lancé.

Le Fonds International pour le Développement

Agricole (FIDA) n'effectuera les paiements qu'a-

près les avoir approuvés conformément aux

clauses et conditions de l'accord de prêt. Lesdits

paiements seront soumis à tous égards aux

dispositions et conditions de l'Accord de prêt.

Le Ministère de l'Aménagement du Territoire et

du Développement Communautaire (Projet

d'Initiative de Réhabilitation et de

Développement Agricole et Rural) invite, par le

présent Avis d'Appel d'Offres National, les sou-

missionnaires intéressés à présenter leurs offres

sous pli fermé, pour la fourniture au Projet

d'Initiative de Réhabilitation et de

Développement Agricole et Rural (IRDAR) de

matériel informatique composé de:

- Treize (13) micro-ordinateurs desk top;

- Cinq (5) Ordinateurs portables ;

- Neuf (9) Imprimantes laser et HP ;

- Trois (3) grandes imprimantes ;

- Quatorze (14) Onduleurs ;

- Une (1) grande photocopieuse ;

- Deux (2) petites photocopieuses;

- Un (1) appareil vidéo projecteur et

écran

- Un (1) Kit TV/Vidéo/Photo

- Un (1) scanner ;

- Un (1) télécopieur.

Ces fournitures seront conditionnées en un (1)

seul lot et indivisible comme indiqué en annexe

technique.

Les soumissionnaires intéressés à concourir

peuvent obtenir des informations supplémentai-

res et retirer le dossier d'Appel d'Offres au niveau

de l'Unité de Coordination du projet d'Initiative de

Réhabilitation et de Développement Agricole et

Rural (IRDAR), BP 331 Maradi ou au bureau de

liaison PPILDA/IRDAR à Niamey contre paie-

ment d'une somme non remboursable de

Cinquante mille (50 000) FCFA.

Toutes les offres doivent être déposées à l'adres-

se indiquée ci-dessus au plus tard le vendredi

11 janvier 2008 à 9 heures, heure locale délai

de rigueur et être accompagnées d'une garantie

de soumission d'un montant égal à 2 % du mon-

tant total de la soumission.

La soumission des offres par voie électronique

ne sera pas acceptée. Cependant, les soumis-

sions peuvent être envoyées par poste sous pli

recommandé avec accusé de réception, le

cachet de la poste faisant foi, ou déposées direc-

tement au siège du Projet à Maradi, téléphone :

20 410 281/20 410 312 -E-mail : [email protected]

ou au Bureau de Liaison du PPILDA/IRDAR à

Niamey, téléphone 20 74.40.07 - E-mail : bliai-

[email protected] Niamey, Niger. Cependant, les

soumissions devant être déposées au bureau de

liaison doivent l'être au plus tard deux jours avant

la date d'ouverture des offres. Les soumission-

naires peuvent également déposer leurs offres

séance tenante avant l'ouverture des plis qui

aura lieu le vendredi 11 janvier 2008 à 10 heu-

res, heure locale dans la salle de réunion du

Projet à Maradi.

Les plis seront ouverts en présence des soumis-

sionnaires qui souhaitent être présents à l'ouver-

ture.

Avis d'Appel d'Offres NationalDate : 20/12/ 2007]

Prêt N° 705 - NEAON N° 002//IRDAR/07

IRDAR

Avis d'Appel d'Offres NationalDate : 20/12/ 2007

Prêt N° 705 - NEAON N° 001//IRDAR/07

IRDAR