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Le mpris de la loi de Dieu nest pas sans consquen- ces dommageables sur les socits comme sur les indi- vidus. Nolite errare : Deus non irridetur (Gal. 6- 7) Ne vous y trompez pas, de Dieu on ne se moque pas. Or, on le sait, Dieu sest rserv un jour sur sept. Memento.. Souvenez-vous de sanctifier le jour du Seigneur (Exod.20.8) Quel est ce jour ? Depuis les aptres ce nest plus le samedi mais le dimanche. Sous la loi ancienne qui tait imparfaite et provisoire ce jour tait le samedi (sabbat). Mais Jsus est suprieur Mose et plus sage que Salo- mon (Matt.12-42). Il est tout simplement le Matre charg de nous guider vers le Salut : bon Matre que dois-je faire pour pos- sder la vie ternelle ? (Marc 10- 17). Pour discrditer le Christ au- prs du peuple, les scribes et les pharisiens lui reprocheront souvent de ne pas respecter la loi du sabbat. Un jour pour se dfendre Jsus r- pondra simplement le Fils de lhomme est Matre mme du Sab- bat (Matt.12-8). Ntait-ce pas annoncer que le jour du Seigneur passerait du samedi un autre jour de par sa propre autorit ? De fait Jsus devait amener la religion sa perfection et lui-mme dira quil est venu non abolir mais accom- plir la loi. Mais pourquoi le diman- che serait-il, depuis le Christ, meil- leur que le samedi ou le vendre- di ou un autre jour de la semaine ? Dieu ne fait rien au hasard. Si le dimanche correspond au premier jour cest--dire la cration du monde, car la Bible dit : Au commencement Dieu cra le ciel et la terre , il correspond aussi la Rsurrection qui est le signe manifeste de la victoire sur le pch et la mort (rappel : cest par le pch que la mort est entre dans le monde). La Rsurrection est donc le dbut de la restaura- tion du genre humain par le Christ. Ainsi cest le diman- che que le monde a t cr par le Verbe et cest aussi le dimanche quil a t restaur par le Verbe fait chair. Ne soyons donc pas tonns sil remplace le samedi de lan- cien Testament qui ntait que provisoirement le jour du Seigneur pour le simple motif que Dieu se reposa le septime jour de toute son uvre quil avait faite . En fait, nous savons tous que Dieu nest jamais fatigu et na pas besoin de se reposer, mais il fallait bien donner au peuple juif une raison pour sabstenir du travail servile et consacrer un jour Dieu. Le septime jour simposait naturellement alors et lexpression Dieu se reposa veut simplement signifier quaprs le sixime jour o il cra lhomme, Il cessa dagir en ne faisant plus de choses foncirement nouvelles. Mais depuis Jsus est venu et cest un autre ordre de choses qui est mis en place, les choses anciennes sont passes, voyez, tout est devenu nouveau dit St Paul (2 Cor 5-17). Pour rparer le pch, Dieu sest remis agir par lIn- carnation de son Fils et, cest lorsque vient la Rsurrection quIl veut restaurer toutes choses dans le Christ, mme le jour du Seigneur. Le jour du Seigneur dsor- mais cest et ce sera toujours le dimanche. Connatre cela est im- portant. Cette tradition vient ou du Christ, ou des aptres inspirs par lEsprit-Saint, et voil pour- quoi aucune autorit pas mme celle du Pape ne peut labolir. Aussi ce nest pas un petit signe de rupture avec la tradition divine que davoir autoris la messe dominicale anticipe au same- di (Paul VI 25-05-67 Eucharisti- cum mystrium). Paul VI par cet- te petite modification a de fait boulevers une spcificit catholique tenue fidlement dans lEglise depuis deux mille ans. Certes, ce ntait pas un refus radical du dimanche, mais ctait introduire une ide profondment rvolutionnaire que de pouvoir pratiquement troquer la sanctification du diman- che par la messe du samedi soir. Les consquences ne se sont pas fait attendre. Peu peu le sens du jour du Sei- gneur sest obscurci chez les fidles et la pratique de las- sistance la sainte Messe le dimanche na plus t perue comme tant si obligatoire quon limaginait. Il ne faut tout de mme pas exagrer ! Quels sont les catholiques (Suite page 2) Numro 212 Parat le dernier dimanche du mois Gratuit dans nos chapelles Lanvallay, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Guer, Rennes, Ecole Sainte-Marie, Cours Sainte-Anne Octobre 2009 E D I T O R I A L Par M. labb Pierre Barrre Tu sanctifieras le jour du Seigneur

E D Tu sanctifieras le jour du Seigneur I T O R I A L · 2014-03-17 · 1 Le m•pris de la loi de Dieu n†est pas sans cons•quen-ces dommageables sur les soci•t•s comme sur

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Le m�pris de la loi de Dieu n�est pas sans cons�quen-ces dommageables sur les soci�t�s comme sur les indi-vidus. � Nolite errare : Deus non irridetur � (Gal. 6-7) � Ne vous y trompez pas, de Dieu on ne se moque pas. �Or, on le sait, Dieu s�est r�serv� un jour sur sept.

� Memento.. � � Souvenez-vous de sanctifier le jour du Seigneur � (Exod.20.8)

Quel est ce jour ? Depuis les ap�tres ce n�est plus le samedi mais le dimanche. Sous la loi ancienne qui �tait imparfaite et provisoire ce jour �tait le samedi (sabbat). Mais J�sus est sup�rieur � Mo�se et plus sage que Salo-mon (Matt.12-42). Il est tout simplement le Ma�tre charg� de nous guider vers le Salut : � bon Ma�tre que dois-je faire pour pos-s�der la vie �ternelle ? � (Marc 10-17). Pour discr�diter le Christ au-pr�s du peuple, les scribes et les pharisiens lui reprocheront souvent de ne pas respecter la loi du sabbat. Un jour pour se d�fendre J�sus r�-pondra simplement � le Fils de l�homme est Ma�tre m�me du Sab-bat � (Matt.12-8). N��tait-ce pas annoncer que le jour du Seigneur passerait du samedi � un autre jour de par sa propre autorit� ? De fait J�sus devait amener la religion � sa perfection et lui-m�me dira qu�il est venu non abolir mais accom-plir la loi. Mais pourquoi le diman-che serait-il, depuis le Christ, meil-leur que le samedi ou le vendre-di ou un autre jour de la semaine ? Dieu ne fait rien au hasard. Si le dimanche correspond au premier jour c�est-�-dire � la cr�ation du monde, car la Bible dit : � Au commencement Dieu cr�a le ciel et la terre �, il correspond aussi � la R�surrection qui est le signe manifeste de la victoire sur le p�ch� et la mort (rappel : c�est par le p�ch� que la mort est entr�e dans le monde). La R�surrection est donc le d�but de la restaura-tion du genre humain par le Christ. Ainsi c�est le diman-che que le monde a �t� cr�� par le Verbe et c�est aussi le dimanche qu�il a �t� restaur� par le Verbe fait chair. Ne soyons donc pas �tonn�s s�il remplace le samedi de l�an-cien Testament qui n��tait que provisoirement le jour du

Seigneur pour le simple motif que � Dieu se reposa le septi�me jour de toute son �uvre qu�il avait faite �. En fait, nous savons tous que Dieu n�est jamais fatigu� et n�a pas besoin de se reposer, mais il fallait bien donner au peuple juif une raison pour s�abstenir du travail servile et consacrer un jour � Dieu. Le septi�me jour s�imposait naturellement alors et l�expression � Dieu se reposa �veut simplement signifier qu�apr�s le sixi�me jour o� il cr�a l�homme, Il cessa d�agir en ne faisant plus de choses fonci�rement nouvelles. Mais depuis J�sus est venu et c�est un autre ordre de choses qui est mis en place, � les choses anciennes sont pass�es, voyez, tout est devenu nouveau � dit St Paul (2 Cor 5-17). Pour r�parer le p�ch�,

Dieu s�est remis � agir par l�In-carnation de son Fils et, c�est lorsque vient la R�surrection qu�Il veut restaurer toutes choses dans le Christ, m�me le jour du Seigneur.

Le jour du Seigneur d�sor-mais c�est et ce sera toujours le dimanche. Conna�tre cela est im-portant. Cette tradition vient ou du Christ, ou des ap�tres inspir�s par l�Esprit-Saint, et voil� pour-quoi aucune autorit� pas m�me celle du Pape ne peut l�abolir. Aussi ce n�est pas un petit signe de rupture avec la tradition divine que d�avoir autoris� la messe � dominicale � anticip�e au same-di (Paul VI 25-05-67 Eucharisti-cum myst�rium). Paul VI par cet-te � petite � modification a de fait boulevers� une sp�cificit� catholique tenue fid�lement dans l�Eglise depuis deux mille ans. Certes, ce n��tait pas un refus radical du dimanche, mais c��tait

introduire une id�e profond�ment r�volutionnaire que de pouvoir pratiquement troquer la sanctification du diman-che par la messe du samedi soir. Les cons�quences ne se sont pas fait attendre. Peu � peu le sens du jour du Sei-gneur s�est obscurci chez les fid�les et la pratique de l�as-sistance � la sainte Messe le dimanche n�a plus �t� per�ue comme �tant si obligatoire qu�on l�imaginait. Il ne faut tout de m�me pas exag�rer ! Quels sont les catholiques

(Suite page 2)

Num�ro 212

P a r a � t l e d e r n i e r d i m a n c h e d u m o i s

Gratui t dans nos chapel les

Lan val l ay, Saint -Malo, Saint -Br ieuc, Guer , Rennes, Ecole Sainte-Mar ie , Cours Sainte-Anne

Octobre 2009

EDITORIAL

Par M. l�abb� Pierre Barr�re Tu sanctifieras le jour du Seigneur

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aujourd�hui qui con�oivent le dimanche comme un jour sacr� et fondamentalement diff�rent des autres car r�serv� en premier � Dieu ? Qui parle encore de profanation du Dimanche ? Mis � part les traditionnalistes qui savent que c�est p�ch� mortel � manquer volontairement la messe en ce jour, quasiment personne. Ainsi le dimanche a perdu sa signification et sa valeur car la commodit� personnelle est devenue radicalement la premi�re et si les pratiquants conciliaires s�rieux veulent habituellement faire du v�lo le Dimanche ils iront � la messe la veille � 18h00 et s�imagi-neront �tre quittes de leurs obligations envers Dieu pour le jour du Seigneur. Autre cons�quence, l�individualisme prend le dessus. Chacun finit par choisir son jour du Sei-gneur et ceux qui ne peuvent pas remplir le pr�cepte le week-end risquent facilement de prendre de leur propre chef un autre jour de la semaine pour le remplacer. Cer-tains nous disent tranquillement �Je ne peux pas aller � la messe le dimanche aussi je remplace en y allant en semai-ne �. Nous leur r�pondons � allez � la messe tous les jours de la semaine si vous voulez mais l�obligation grave de sanctifier le dimanche demeure �.

Autre chose. L�obligation qu�a toute la soci�t� de se r�-unir pour rendre un culte public � Dieu n�est plus comprise par les catholiques, la religion est devenue dans leur esprit une affaire priv�e, elle concerne la conscience de chacun. C�en est fini du r�gne social de Notre Seigneur J�sus-Christ qui se manifeste surtout par la venue � la messe de tout le monde. De fait, c�est le respect de la messe domini-cale par tous qui est l�expression la plus visible du r�gne de J�sus dans une soci�t�. C�est lorsque toutes les cat�gories sociales se retrouvent dans l��glise pour reconna�tre, prier et adorer leur Cr�ateur, R�dempteur et Ma�tre qui est l�

sous les apparences de l�humble hostie que se montre cette royaut� sociale du Christ. Mais au fait, quels sont les �v�-ques aujourd�hui qui pr�chent le droit de J�sus � r�gner, � �tre honor� par tous parce qu�il est seul Dieu, seul Tr�s-Haut ? A quoi bon chanter alors au gloria � Tu solus Deus, tu solus Altissimus Jesus Christus � quand on dit et r�p�te que toutes les religions se valent ? Ce dogme du Christ Roi, car c�en est un, n�est plus d�actualit� pour eux. Ils l�ont d�couronn� a dit Mgr Lefebvre.

Terminons par ces paroles fortes du cardinal Pie � Cette loi (du Dimanche), en effet, est � elle seule toute une l�gis-lation. L�observation de cet unique pr�cepte conduit direc-tement et comme n�cessairement � l�observation de tous les autres pr�ceptes. Le Dimanche est la clef de vo�te de tout l��difice religieux et social. Pas une v�rit� dogmati-que, pas une loi morale, pas une pratique utile qui ne soit li�e � la sanctification du Dimanche : en sorte que la pro-fanation du Dimanche est le renversement absolu de toute l��conomie chr�tienne. D�chirer ce commandement, c�est d�chirer la loi tout enti�re ; toutes les infractions se ren-contrent dans cette seule infraction� � (Tome 3. 1866 � �uvres de Mgr de Poitiers � p.348)

Chers fid�les, soyons fid�les � cette loi du Dimanche par l�assistance � la vraie messe bien s�r ; pr�voyons dans nos d�placements, nos vacances, de trouver un lieu de culte � proximit� o� est respect�e la Liturgie.

Soyons � l�heure. Venons avec un missel latin-fran�ais (le latin car la vraie Eglise est romaine, le fran�ais pour comprendre quelque chose). Ecoutons de notre mieux pos-sible la pr�dication. Si nous communions, sachons respec-ter le je�ne Eucharistique et partons apr�s l�action de gr�ce avec la r�solution d��tre meilleur. //

Fondamentale question que celle de la "bonne mort" sur laquelle saint Augustin lui-m�me n'a pas craint d'�crire un de ses plus beaux trait�s, o� s'expri-me sa pens�e sur le myst�re de la gr�ce, De dono perseverantiae.

Cette question vitale a �t� entendue en des sens tr�s diff�rents et radicalement oppos�s par les semi-p�lagiens d'une part, et par les protestants et les jan-s�nistes de l'autre. C'est m�me � l'occasion de ces h�r�sies contraires que l'Eglise a pr�cis� sa doctrine sur ce point, en montrant toute l'�l�vation de la v�rit� au milieu et au-dessus des erreurs extr�mes.

Rappelons ces erreurs, afin de mieux faire appa-ra�tre le dogme catholique, et ainsi saisir ce qu'est la gr�ce de la bonne mort ; nous verrons ensuite com-ment nous pouvons l'obtenir.

- Magist�re eccl�sial et positions contraires.Les semip�lagiens ont soutenu que l'homme peut

avoir sans la gr�ce l'initium fidei et salutis, le com-mencement de la foi salutaire et de la bonne volont�, que le Seigneur affermit ensuite. Ce n'est pas Lui qui

ferait le premier pas vers le p�cheur, mais le p�cheur qui ferait le premier pas vers Dieu. Forts des m�mes principes, les semip�lagiens inf�raient que l'homme, une fois justifi� par la gr�ce, peut pers�v�rer jusqu'� la mort sans une gr�ce sp�ciale.

Cela revenait � dire que Dieu est, non pas l'auteur, mais le spectateur de ce qui discerne le juste de l'im-pie, du commencement de la foi et de la bonne dispo-sition finale, en tant qu'elle se trouve en celui-ci plu-t�t qu'en celui-l�, en Pierre plut�t qu'en Judas.

C'�tait nier les paroles de Notre-Seigneur : � Per-sonne ne vient � moi, si mon P�re ne l'attire � (Jean, IV, 44), paroles qui s'appliquent au premier et au der-nier �lan de notre c�ur vers Dieu.

Aussi saint Augustin et � sa suite saint Thomas montr�rent-ils que la premi�re gr�ce et la derni�re gr�ce sont gratuites : la premi�re gr�ce pr�venante ne saurait �tre m�rit�e, ni due en quelque mani�re � un bon mouvement naturel, puisque le principe du m�ri-te est la gr�ce sanctifiante, et que celle-ci est un don

(Suite page 3)

La PersÄvÄrance finale.

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gratuit, comme son nom l'indique, une vie toute sur-naturelle non seulement pour l'homme, mais pour l'ange lui-m�me. La derni�re gr�ce, celle de la pers�-v�rance finale, est un don sp�cial, la gr�ce sp�ciale des �lus, que personne, dit Notre-Seigneur, ne peut arracher de la main de son P�re. (Jean, X, 29).

Deux grands principes dominent cette question. Le premier, que notre pauvre intelligence a du mal � saisir, est que les �lus sont, non seulement connus d'avance, mais plus aim�s par Dieu. Saint Paul avait dit : � Qui te discerne ? Qu'as-tu que tu ne l'aies re-�u ? � (I Cor., IV, 17.) Saint Thomas dira : � Comme l'amour de Dieu est cause de tout bien, nul ne serait meilleur qu'un autre, s'il n'�tait plus aim� par Dieu � (Ia, q. 20, a. 3).

L'autre principe, plus rassurant pour nous, est que Dieu ne commande jamais l'impossible; mais, en commandant, il nous ordonne de faire ce que nous pouvons et de demander la gr�ce pour accomplir ce que nous ne pouvons pas. Ces paroles de saint Au-gustin, sont cit�es par le Concile de Trente ; elles montrent que Dieu par amour veut rendre et rend r�-ellement possible � tous le salut ou l'accomplisse-ment de ses pr�ceptes ; quant aux �lus, il les leur fait accomplir jusqu'� la fin.

Comment ces deux grands principes, si certains, si incontestables l'un et l'autre, se concilient-ils inti-mement ? Aucune intelligence cr��e, humaine ou ang�lique, ne peut le voir, avant d'avoir re�u la vi-sion b�atifique. Il faudrait voir comment se conci-lient, dans la D�it�, l'infinie mis�ricorde, l'infinie jus-tice et l'infinie libert� ; il faudrait avoir la vision im-m�diate de l'essence divine.

Les principes ainsi oppos�s par saint Augustin au semip�lagianisme furent approuv�s en substance, on le sait, par le II�me Concile d'Orange. Il reste ainsi que la gr�ce de la bonne mort est une gr�ce sp�ciale, propre aux �lus.

Contrairement au semip�lagianisme, le protestan-tisme et aussi le jans�nisme ont fauss� le premier principe, en niant le second ; sous pr�texte d'affirmer le myst�re de la pr�destination, ils ont ni� le fait que de volont� ant�c�dente, Dieu veut le salut de tous les hommes, soutenu que Dieu commande parfois l'im-possible, et qu'au moment de la mort, la fid�lit� aux pr�ceptes divins n'est pas possible � tous.

Les m�mes principes erron�s conduisirent les protestants � soutenir que non seulement la pr�desti-

nation est gratuite, mais que les bonnes �uvres ne sont pas n�cessaires au salut des adultes, que la foi suffit. D'o� la parole de Luther : � Pecca fortiter et crede fortius �. P�che fortement, mais crois plus fer-mement encore � l'application qui t'est faite des m�ri-tes du Christ et � ta pr�destination. Ceci n'est plus l'esp�rance, c'est une impardonnable pr�somption.

Contre ces opinions, l'Eglise maintient la doctrine de l'Evangile au-dessus des h�r�sies contraires du semip�lagianisme et du protestantisme. D'une part les �lus sont plus aim�s que les autres, mais d'autre part Dieu ne commande jamais l'impossible et veut par amour rendre r�ellement possible � tous la fid�li-t� � ses pr�ceptes.

Il reste donc, contrairement au semip�lagianisme, que la gr�ce de la bonne mort est un don sp�cial et, contrairement au protestantisme et au jans�nisme que, parmi les adultes, ceux l� seuls sont priv�s du secours efficace final qui n�ont pas correspondu � la gr�ce efficace qui leur �tait offerte, comme le fit le mauvais larron, si pr�s du Christ r�dempteur .

S'il en est ainsi, comment pouvons-nous obtenir cette gr�ce de la bonne mort ? Pouvons-nous la m�ri-ter ? Et si elle ne peut �tre � proprement parler m�ri-t�e, pouvons-nous du moins l'obtenir par la pri�re ? Quelles doivent �tre les conditions de cette pri�re ?

Ce sont les deux points qu�il convient d�exposer surtout d'apr�s ce qu'en a �crit saint Thomas, Ia IIae, q. 114, a. 9.

- Pouvons-nous m�riter la gr�ce de la bonne mort ?

Pouvons-nous la m�riter au sens propre du mot m�rite, qui implique un droit � une r�compense divi-ne?

Tout d'abord la pers�v�rance finale ou la bonne mort n'est pas autre chose que la continuation de l'�tat de gr�ce jusqu'au moment de la mort, ou du moins, si l'on se convertit au dernier moment, c'est la conjonc-tion ou l'union de l'�tat de gr�ce et de la mort. Bref, la bonne mort, c'est la mort en �tat de gr�ce, la mort des pr�destin�s ou des �lus.

On voit pourquoi le II�me Concile d'Orange a d�-clar� que c'�tait un don sp�cial , et pourquoi le Conci-le de Trente a exprim� sa gratuit� en disant que � ce grand don ne peut �tre obtenu que de Celui-l� seul qui peut conserver dans le bien celui qui est debout, et qui peut relever celui qui est tomb� �.

(Suite de la page 2)

(Suite page 4)

4

Or ce que l'homme peut m�riter, tout en venant principalement de Dieu, ne vient pas uniquement de Lui seul, mais aussi de nos m�rites qui impliquent un droit � une r�compense divine. Et donc le juste, on le pressent, doit humblement se dire : Je n'ai pas v�rita-blement un droit � recevoir la gr�ce de la pers�v�rance finale.

Le principe du m�rite, dit saint Thomas, ne sau-rait �tre m�rit� ; car une cause, soit physique, soit mo-rale comme le m�rite, ne peut se causer elle-m�me. Le m�rite, qui est un acte donnant droit � une r�compen-se, ne peut obtenir le principe d'o� il proc�de. C'est l'�vidence m�me : le principe du m�rite ne saurait �tre m�rit�.

Or le don de pers�v�rance finale n'est que l'�tat de gr�ce conserv� ou restaur� au moment de la mort, et l'�tat de gr�ce, produit et conserv� par Dieu, est le principe m�me du m�rite dans l'ordre surnaturel ; c'est le principe qui rend nos actes m�ritoires d'une aug-mentation de gr�ce et de la vie �ternelle.

Ce que nous venons de dire par un c�t� est redou-table; ce qui nous reste � dire est au contraire fort consolant.

- Comment la gr�ce de la bonne mort peut-elle �tre obtenue par la pri�re?

Si le don de la pers�v�rance finale ne peut �tre � proprement parler m�rit�, car le principe du m�rite ne se m�rite pas, il peut �tre obtenu par la pri�re, qui s'adresse non pas � la justice de Dieu, comme le m�ri-te, mais � sa mis�ricorde.

Nous ne m�ritons pas tout ce que nous obtenons par la pri�re ; par exemple, le p�cheur en �tat de mort peut, par une gr�ce actuelle, prier et obtenir la gr�ce sanctifiante ou habituelle, qu'il ne saurait m�riter, puisque c'est elle qui est le principe du m�rite.

Il en est de m�me de la gr�ce de la pers�v�rance finale : nous ne pouvons pas � proprement parler la m�riter, mais par la pri�re nous pouvons l'obtenir pour nous et m�me pour d'autres (cf. saint Thomas, ibid., ad I). Nous pouvons aussi et nous devons nous disposer � recevoir cette gr�ce par une vie meilleure.

Ne pas demander la gr�ce de la bonne mort et ne pas s'y pr�parer serait m�me, bien s�r, quoi qu'en aient dit les Qui�tistes, la plus insens�e des n�gligences.

C'est pourquoi Notre-Seigneur nous a appris � dire dans le Pater : � Ne nous laissez pas succomber �

la tentation, mais d�livrez-nous du mal �. Et l'Eglise nous fait dire tous les jours : � Sainte Marie, M�re de Dieu, priez pour nous, pauvres p�cheurs, maintenant et � l'heure de notre mort. Ainsi soit-il �.

Une question demeure en suspens : pouvons-nous par la pri�re obtenir infailliblement cette gr�ce de la bonne mort ?

La th�ologie, s'appuyant sur la promesse de Notre-Seigneur : � Petite et accipietis �, nous enseigne que la pri�re faite en certaines conditions nous obtient in-failliblement les biens n�cessaires au salut, et par suite la derni�re gr�ce. Mais quelles sont ces conditions de la pri�re infailliblement efficace ? Saint Thomas nous dit (IIa IIae, q. 83, a. 15, ad 2) : � Il y a quatre condi-tions : il faut demander pour soi les biens n�cessaires au salut, avec pi�t� et pers�v�rance �.

Nous obtenons en effet plus s�rement ce que nous demandons pour nous que ce que nous implorons pour un p�cheur, qui r�siste peut-�tre � la gr�ce au moment o� nous prions pour lui. Mais m�me en demandant pour nous les biens n�cessaires au salut, la pri�re n'est infailliblement efficace que si elle est faite avec pi�t�, humilit�, confiance et aussi avec pers�v�rance. Ainsi seulement, elle exprime un d�sir sinc�re et profond, non interrompu de notre c�ur.

Abandonnons-nous, avec confiance et amour, � l'infinie mis�ricorde, c'est le plus s�r moyen d'obtenir d'elle qu'elle s'incline vers nous en ce moment et � l'heure m�me de notre mort.

Dans cet abandon nous trouverons la paix. Lors-que le Sauveur �tait sur le point de mourir pour nous, s'unissaient en sa sainte �me la plus vive souffrance, caus�e par nos p�ch�s, et la paix la plus profonde. De m�me dans toute mort chr�tienne, comme en celle du bon larron, il y a une union tr�s intime de souffrance, de sainte crainte, de tremblement devant l'infinie Justi-ce, et de paix profonde. C'est m�me la paix ou la tran-quillit� de l'ordre qui domine, comme lorsque Notre-Seigneur dit en mourant : � Consummatum est (...) Pater, in manus tuas commendo spiritum meum �.

Saint Thomas met cette v�rit� en lumi�re (cf. Ia, IIae, Q. 114, a. 9). Il n'est pas inutile de nous y arr�ter un instant.

(� suivre). Jean-Baptiste Guyon +

(Suite de la page 3)

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Le dimanche 13 septembre, un match de foot a oppos� quelques joueurs du Prieur� et les fr�res. Ces derniers ne s�en sont pas trop mal tir� puisqu�ils ont gagn�, disons 10 � 5 ou � 6 (un but a �t� refus�). Mais cela n�a pas �t� pour eux de tout repos et jusqu�au bout ils ont bien dout� de la victoire. Ecoutons ce que dit le journaliste pr�sent sur le terrain : � Il faut reconna�tre que l��quipe du Prieur� n��tait pas au complet, il manquait les �l�ments les plus qualifi�s et les plus redoutables (en effet c��tait la

rentr�e dans les �coles et beaucoup �taient absents). De plus l�arbitre n�a pas �t� injuste, loin de l�, mais c��tait tout de m�me un fr�re c�est-�-dire quelqu�un de l��quipe adverse�et puis encore il faut ajouter que le gardien du Prieur� n��tait pas au plein de sa forme il s�est surtout effondr� les cinq derni�res minutes o� la plupart des buts sont rentr�s sans qu�on s�aper�oive vraiment qu�il y avait quelqu�un pour s�y opposer�. Peut-�tre �tait-il parti avant la fin du match ? bref le r�sultat n�est pas absolument repr�sentatif du niveau normal de l��quipe, qu�on se le dise ! �

Le repos dominical.Les catholiques vont ils une fois encore rester les bras

crois�s devant une loi qui bafoue les droits de Dieu ?

En l�occurrence, il s�agit de la loi Maill� vot�e cet �t�, qui �largit consid�rablement les possibilit�s d�ouvrir les commerces le dimanche. Non seulement cette loi est antisociale (travail forc� des employ�s), antifamiliale (dispersion de la famille le dimanche), mais elle est �gale-ment antichr�tienne puisqu�elle va � l�en-contre du 3�me commandement de Dieu.

C�est pourquoi les catholiques de la Tra-dition doivent prendre la t�te de l�opposition � cette loi et entra�ner dans leur sillage tous ceux qui sont attach�s au repos dominical.

La riposte est assez simple : il s�agit avant tout d�adresser � son maire une lettre l�invitant � ne pas b�n�ficier des dispositions offertes par la loi, en ne demandant pas � la Pr�fecture le classement

de sa commune en Zone Touristique.

Cette d�marche, tout catholique digne de ce nom peut et doit la faire : pour l�honneur de Dieu, pour la d�fense de la Sainte Religion et pour le bien-vivre de ses conci-

toyens. Les plus courageux sont invit�s � aller plus loin en faisant conna�tre par let-tre leur d�saccord aux g�rants des maga-sins voulant ouvrir le dimanche, aux direc-teurs des grandes cha�nes de distribution, aux associations familiales, et pourquoi pas � leur clerg� local�

Pour en savoir plus et avoir des mod�-les de lettres � adresser, vous �tes invit�s � venir nombreux � la r�union qu�organise l�institut Civitas le lundi 19 octobre � 20 heures � la salle des f�tes de la commune de Lanvallay en pr�sence d�Alain Escada,

secr�taire g�n�ral de l�institut.

Match de foot contre les frÅres de Flavigny

6

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Un hÄritage spirituelCe que l�Abb� BONNETERRE nous a

donn� pendant ses vingt deux ans de pr�sen-ce � Nantes, et ce qu�il nous laisse en partant pour Paris, c�est le sens de l�Eglise et l�a-mour de la Sainte Eglise catholique romai-ne, l�amour du Pape successeur de Pierre.

Dans sa pr�dication constante, il a tou-jours su conserver un �quilibre entre :

- d�une part, la critique anti-moderniste, critique sans concessions des novateurs et des orientations th�ologiques et pastorales postconciliaires, en s�appuyant sur la Tradition de l�Eglise et notamment sur les textes du Ma-gist�re et l�enseignement des Papes.

- d�autre part, la mise en garde contre la tendance au repli sur nous-m�mes, pouvant appara�tre en raison de notre marginalisation par les autorit�s eccl�siastiques, notamment les �v�ques fran�ais.

Il nous a ainsi souvent parl� du myst�re de l�Eglise, essentiellement surnaturel, de son universalit�, de l�amour et du respect que nous devons au Pape, m�me lorsqu�il est d�-faillant, et de la n�cessit� vitale de la pri�re pour lui, puisque la sortie de la crise ne se fe-ra pas sans lui.

A partir du message de Sainte Th�r�se de Lisieux, dont il est s�rement l�un des meil-leurs sp�cialistes dans la Fraternit� Saint-Pie X, l�Abb� BONNETERRE a aussi d�velop-

p� inlassablement le th�me de la Mis�ricor-de divine et de la confiance.

Dans ses hom�lies, dans ses conf�ren-ces spirituelles, il aimait � nous montrer, en commentant des sc�nes �vang�liques , com-ment � la Mis�ricorde est la voie m�me du Seigneur, combien elle est la passion br�lante du C�ur de J�sus, poignante et sans mesure, combien elle est au principe de son Incarna-tion et de sa Croix � (Sermon du 22 Avril 2001). Il r�p�tait que c��tait pour cela que le Seigneur �tait venu, � pour chercher et sauver ce qui �tait perdu � (Luc XIX, 10), et que � ce n��tait pas notre mis�re qui pouvait nous �loi-gner de Lui, mais c��tait au contraire de ne pas la Lui donner �. L� se situe la place de la Confiance en Dieu, confiance dans son Amour et sa Mis�ricorde, que l�intelligence surnaturelle de Sainte Th�r�se de l�Enfant J�-sus a si bien comprise, jusqu�au sommet de sa vie spirituelle qui est son � acte d �offrande � l�Amour Mis�ricordieux �. Lorsqu�il nous parlait de l�acte d�offrande de Sainte Th�r�-se, nous sentions bien que notre prieur en vivait int�rieurement, au point d�y voir la so-lution m�me de la crise de l�Eglise, le moyen pour que la Charit�, l�Amour Divin, circule � nouveau dans l�Eglise, le corps mystique du Christ dont nous sommes les membres.

(tir� du site de la FSSPX, La Porte Latine)

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� Intention de la Croisade Eucharistique du mois d�octobre : pour les vocations religieuses et sacerdotales.

� Intention de la Croisade du rosaire du mois d�octobre : en r�paration des blasph�mes contre la Maternit� divine de la Sainte Vierge.Chapelet continu du mois d�octobre 2009.

� Mercredi 14 octobre (Prieur� Sainte Anne)� Lundi 19 octobre (Chapelle Saint-Yves de Guer)� Jeudi 22 octobre : (Chapelle de Rennes)� Jeudi 29 octobre (Chapelle de Saint-Malo)

Dates � retenir.� Les journ�es de la tradition se d�rouleront du samedi

10 au dimanche 11 octobre au domaine de Grand�Maisons � Villepreux 78450.

� Le but de ces journ�es : rassembler autour de la Fraternit� Sacerdotale Saint Pie X les congr�gations, les associations, les groupements de toutes sortes ainsi que les artisans et les commer�ants qui travaillent � la reconstruction de l�ordre social chr�tien.Conf�rence � la salle des f�tes de Lanvallay : Le lundi 19 octobre 2009 � 20h00. � Le travail le dimanche : face � la nouvelle loi comment r�agir ? �Avec la participation de plusieurs intervenants. Venez nombreux.(N.B : Un tract sera diffus� pour publicit� concernant la date et l�heure de cette conf�rence.Premiers voeux.

� Le mardi 29 septembre 2009, le fr�re Jean-Malo prononcera ses premiers v�ux au sein de la Fraternit� Sacerdotale Saint Pie X au s�minaire de Flavigny.V�ux perp�tuels.

� Le fr�re Jean-Beno�t prononcera ses v�ux d�finitifs au sein de la FSSPX le mardi 29 septembre. La c�r�monie se d�roulera au Prieur� Sainte Anne avec la messe chant�e � 10h00 (tous les fid�les qui peuvent se lib�rer sont chaleureusement invit�s � entourer le fr�re qui se d�voue � l��cole Sainte Marie mais aussi aupr�s des scouts). Un vin d�honneur apr�s la messe sera servi pour tous ceux qui le souhaitent.Les p�lerinages dans la r�gion:

� A Lisieux : le samedi 3 octobre 2009. Avec sainte Th�r�se, prions pour les pr�tres. Renseignements : 02-31-08-03-85P�lerinage � Lourdes:

� A Lourdes : du 24 au 26 octobre 2009.Pour le triomphe du Christ-Roi, pour la gloire de Marie, pour nos malades : inscriptions pour notre r�gion : Mme Genevi�ve TUDUAL : t�l. 02-96-70-42-15. Cette ann�e, ce sera M. l�abb� J.B GUYON qui se rendra � Lourdes.

Naissances et bapt�mes :� Isaure BREANT n�e le 21 juillet, baptis�e le 12 ao�t

2009 au Prieur� Sainte Anne.� Lucille LAMBIN n�e le 19 ao�t, baptis�e le 5

septembre 2009 au Prieur� Sainte Anne.� Marie LAGANE n�e le 28 ao�t, baptis�e le 6

septembre 2009 au Prieur� Sainte Anne.

� Guillaume de CACQUERAY n� le 2 septembre, baptis� le 6 septembre 2009 � Ste Anne de St Malo.

� Erwan CHRISSEMENT n� le 12 septembre, baptis� le 20 septembre 2009 au Prieur� Sainte Anne.

� C�lestin AGENAIS n� le 31 ao�t, baptis� le 13 septembre 2009 � Ste Anne de St Malo.

� Camille CLAVIER n�e le 8 septembre. Bapt�me bient�t.

Fian�ailles� Le samedi 17 octobre � 18h30 : Xavier BES de

BERC et Amandine HENRI ROUSSEAU au Prieur� sainte Anne.

D�c�s Nous recommandons � vos pri�res :� Monsieur l�abb� Didier BONNETERRE, �g� de 55

ans, d�c�d� d�un accident de voiture le mardi 15 septembre. La messe de fun�railles s�est d�roul�e le vendredi 18 septembre � Montsales dans l�Aveyron.

� Madame Denyse GUESDON d�c�d�e le mardi 22 septembre. Rentr�e � l�h�pital la veille elle a pu recevoir les derniers sacrements. La messe de fun�railles a �t� c�l�br�e le vendredi 25 septembre au Prieur� Sainte Anne.

Entr�e chez les religieuses de la FSSPX� Blandine de LASSUS de notre chapelle Saint-Yves

de Guer (Morbihan) est entr�e au noviciat de Ruffec le Ch�teau (Indre) chez les religieuses de la Fraternit� Saint Pie X le lundi 14 septembre 2009.

Retraites spirituelles mariales.� A J�sus par Marie : du 15 au 19 octobre 2009, mixte,

au Moulin du Pin (53)� Retraite mariale montfortaine du 26 au 31 octobre 2009

pour dames et jeunes filles, � Unieux (42) rens et inscriptions : t�l : 04-77-40-20-55.

� Le mercredi 09 septembre , M. l�abb� Patrick TROADEC directeur du s�minaire de Flavigny est arriv� au Prieur� Sainte Anne avec 8 fr�res pour passer huit jours dans notre r�gion avant de reprendre le r�gime de formation avec les horaires habituels. Durant leur pr�sence, le programme de leurs activit�s sans �tre oppressant a �t� relativement charg�. Ils ont commenc� d�abord par rendre service au Prieur�. En effet l�apr�s-midi du jeudi a �t� employ�e au nettoyage � fond des communs et en quelques travaux. Le jour suivant, ils sont partis en mer avec pique nique sur une �le. Le samedi, ils se sont rendus � Sainte Anne d�Auray pour suivre le p�lerinage organis� par le Prieur� de Nantes. Le dimanche, M. l�abb� TROADEC a pr�ch� au deux messes en donnant une pr�sentation du livre � la saintet� sacerdotale �. Ce livre utilise les enseigne-ments �pars que Mgr Lefebvre a donn� dans des sermons, des conf�rences ou des �crits sur le sacerdoce. Comme il a �t� dit dans le sermon � Mgr Lefebvre a toujours �t� hant� par le souci de donner

(Suite page 8)

Annonces et nouvelles

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une bonne formation aux s�minaristes afin d�avoir des pr�tres instruits et pieux �. Apr�s les messes M. l�abb� TROADEC a d�dicac� cet ouvrage � plusieurs fid�les. Les fr�res se sont charg�s de prendre en main le service de la grand�messe ainsi que les v�pres de l�apr�s-midi.

� Le lundi tous les fr�res et leur directeur sont partis au Mont St Michel visiter cette merveille d�architecture mais aussi renouveler la cons�cration du s�minaire au chef des arm�es c�lestes. Le mardi, c��tait une journ�e promenade pour ceux qui le voulaient ou une journ�e tranquille au Prieur� pour les autres. Ils sont partis le mercredi dans la matin�e avant la reprise des cat�chismes.

� Nous sommes ravis de leur venue qui nous a permis de d�couvrir que la vocation de fr�re attire de nombreux jeunes gens ( il y a d�sormais plus de cent fr�res dans la Fraternit�). Tout s�est pass� dans le plus grand ordre et les offices du soir ( complies) dans notre chapelle en ont �t� particuli�rement magnifiques durant leur pr�sence.

Formation doctrinale pour les adultes.� Nous reprenons en octobre les activit�s r�guli�res du

minist�re notamment les instructions.

Lanvallay et Saint Malo.� Sur le Prieur� sainte Anne elles auront lieu chaque

quinzaine le lundi. Les trois pr�tres du prieur� alterneront.

� M. l�abb� GUYON donnera le lundi 5 octobre au Prieur� � 20h15 une explication de la Somme th�ologique de saint Thomas d�Aquin. Le titre de sa premi�re instruction sera � Un discours sur Dieu est-il possible ? �.

� M. l'abb� Jean-Baptiste GUYON est d�sormais install� au Prieur�. Il est n� � Bordeaux en 1974. Il a �t� ordonn� au s�minaire d'Ec�ne en 2007. Avant son entr�e au s�minaire il a d�j� re�u une bonne formation en histoire et en philosophie. N'h�sitez pas � faire sa connaissance � l'occasion d'une sortie de messe.

� Egalement, que les nouveaux venus dans la r�gion se fassent conna�tre aux pr�tres notamment. Il y a toujours un temps d'adaptation qui n'est pas facile.

� M. l�abb� BARR�RE reprendra son cours qui s�inspire du livre � le dogme � aux �ditions Clovis. Le sujet trait� sera � les anges � . La date de cette instruction sera donn�e ult�rieurement.

� M. l�abb� FRAMENT donnera son instruction le lundi 9 novembre � 20h15. une conf�rence sur une encyclique ou un autre sujet. Plusieurs d�entre vous souhaiteraient qu�il redonne l�instruction qu�il a faite � l�occasion de l�universit� d��t�. Pourquoi pas ?

Rennes et Guer� Les instructions hebdomadaires seront donn�es comme

l�ann�e derni�re le mardi de 19h00 � 20h00 par M. l�abb� BARR�RE. Nous reprenons le cours au chapitre XI � le Myst�re de l�Incarnation � en nous servant du livre � Le Dogme � aux �ditions Clovis. Le cercle Saint Louis Marie Grignon de Montfort

reprendra ses r�unions r�guli�res le soir, avec comme aum�nier M. l�abb� GUYON.

St Brieuc.� M. l�abb� FRAMENT donnera aux annonces

dominicales les rendez-vous pour les conf�rences des adultes qui se d�rouleront normalement apr�s la messe du premier samedi du mois. Les annonces de la semaine vous tiendront inform�s.

Formation pour les enfants, les adolescents et les jeunes.� Cette ann�e les pr�tres du Prieur� Sainte Anne se

rendront plus souvent � l��cole des dominicaines enseignantes de Kernabat pour confesser et donner quelques instructions dans les classes. Ainsi l�aum�nier, le P�re BELLWOOD pourra plus facilement se rendre au Prieur� et b�n�ficier durant plusieurs jours d �une vie de communaut� avec ses confr�res.

� Au Prieur�, le cat�chisme a repris le mercredi matin pour les enfants avec le livre du chanoine Quinet � cat�chisme des dioc�ses de France �. Le mercredi

apr�s midi (14h00) c�est le tour des adolescents. Les adolescents auront un cours de doctrine �labor� sous forme de polycopies (donn� par M. l�abb� BARR�RE) et un cours d�histoire de l�Eglise (donn� par M. l�abb� GUYON).

� M. l�abb� FRAMENT reprendra � partir du samedi 22 septembre � 17h30 la formation des jeunes (au-del� de 17 ans). Les rendez-vous ont lieu chaque quinzaine.

Croisade Eucharistique :� Le premier rendez-vous est fix� le samedi 26

septembre de 14h00 � 17h00.� Les autres samedis, les r�unions se feront comme

l�ann�e pr�c�dente de 9h30 � 12h00 sauf avis contraire. Voici quelques dates d�j� fix�es : 10 octobre ; 21 novembre ; 2 janvier (de 9h30 � 18h00) ; 6 f�vrier ; 6 mars ; 17 avril (de 9h30 � 18h00) ; 8 mai. Melle CH�NEBEAU encadrera les enfants, elle se fera aid�e de Melle STOREZ.

(Suite de la page 7)