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e, 2943. Saint* Victoire Le Numéro S Centimes Samedi 23 Décembre LE LITTO ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES Jouraai Mondain et. d'Intérêt Local de Cannes et de l'Arrondissement Grass AtiOMXVKMBi'.TS FRANCE ! ÉTRANGER i ; n An »© fr. t Un An fr. Saison »O » [ Six mois .... • » » ADMINISTRAT! ON i RtDAOilON : HUE HOCHE, 24 Los Annonoes sont reçues arc Biirnr.ii du Journal. uraurlllf os>a l£a«r«« ». <o» psi remdus. - Lu[olu<i> soi sgraacu»» .0» r.'. IJOB Abonnements partant des 1* ot 16 do ohaqus mois. (o. 8) : En 4"» page, 0 26; ou 3 U * pi eu lin dechronique, 2 fr. daos le corpfl duJoamal , da gri i grt. , 0'50 PARAISSANT A MIDI £T DONNANT LES DERNIÈRES DÉPÊCHES ILe M i t e r a i se trouve à PMM. kiosque 50 | boulevard Montmartre. ! -----—.—-• ] Le "LITTORAL" es^ adressé à j /oustesEtrangers à leur arrivée \ à Cannes. Les personne* qui ne désireraient pas le receroir sont priées de te renvoyer. tiOTE-L. DES FINS Lawn-Tennis A»e*n«nur — Téléphone Rt S ! ) U II CANNES. - HOTEL DE PROVENCE, I i:. R1TZ. ;•<•.- SAVOY HOTEL, Londres , i J. H \KliL. ,lir«Uur. I*W | Eté : QSAND H01UL NATIONAL, U'EKNK. HOTEL GONNET ET DE LA REINE BouIeTftr.i <1e UOoiieito •£«.!) Dauniu, propr CHRONIQUE II y a deux mois, l'empereur d'Al- lemagne, sans se préoccuper de l'opi- nion de ses voisins, augmentait les forces allemandes de quatre-vingt- dix mille hommes, toute une avinée ! L'Autriche, cessant aujourd'hui la comédie perfide qu'elle jouait depuis un an * l'égard de la Russie, jette le masque et trouve qu'il est nécessaire d'nugrne:iter l'effectif de son armée. Les finances de l'Autriche ne sont pas prospères, cependant, mais sou em- pereur désire tellement ie maintien de la paix, qu'il met en pratique ce •vieil adage : « Si vis jiarem para beiluni. » Demain, nous app-endrons que les Anglais font venir des Indes des char- gements de cipayes, pour donner à l'Egypte le bien-être et la liberté. Quant aux Italiens, qui sont par- faitement prêts, ils attendent lecom- mencement des hostilités, et, pour nous jeter unvoile sur les yeux, ils font parfois paraître un article à sensation : « L'artillerie, italienne est en mauvais état, il faudrait dépenser quarante millions pour réparer le matériel.' Les troupes sont mauvaises, les officiers ne sont pas à la hauteur do leur rdle ! » Quelles fadaises ! La paix est certaine. l'Europe peut dormir tranquille , la Quadruple-Al- liance veille sur son sort ! Pendant que toutes ces nations ar- ment à outrance, que font les deux nations amies, la Russie et la FranceT Elles pleurent la peite de leurs meil- leurs généraux, Skobeleff. de Miri- bel, Gourko que cette mort aveugle et impitoyable dans sa cruelle be- sogno va f lucher un de ces jours. Elles cherchent le point de départ de ces complots, de ces attentats dont elles viennent d'être le théâtre. Quant aux armements, on n'y pense guère: bien grosse faute assurément. La Russie ot la France savent cepen- dant que tous les préparatifs de la j Quadruple Al iauce sont fait- pour ! les combatte, elles n'ignorent pas j que, maintenant plus que jamais, la vicloiro *era toujours du côté des gros | bataillons. | Depuis quelques jours, un point bien noir paraît à l'horizon. Les Alle- mands établissentun camp retranché à la frontière belge. Les Belges, effrayés, tout naturellement, rlemau- dent'à leur bo ; roi Lêopold, qui fait la sourde oreille, de porter a deux cent mille hommes l'effectif de leur armée. Quel est donc le but de l'Al- lemagne? Il est bien simple et le voici: En nous envahissant par l'Est, les troupes allemandes auront à franchir des obstacles sérieux : batteries.forts d'arrêt, places fortes, etc. En pas- sant par la Belgique, elles marche- ront plus vite si la victoire couronne leurs efforts; mais les Belges ne veu- lent être ni Allemands ni Français, ils entendent rotor Belges, et leur armée s* battra avec l'envahisseur quel qu'il soit. Que doit faire la France pour con- jurer ce nouveau danger 1 Nous de- vons régler noue conduite sur celle des allemands ; il nous faut établir bien vite un camp retranché dans les environs de (livet ; là, nous aurons autant d'hommes et do canons que les allemands en oulàMalmédy. Rassu- rés par la présence, des troupe^ fran- çaises, les Belges ne céderont pas à la pression de l'Allainagi e, et, une fois de plus, nous aurons déjoué le plan de l'empereur Guillaume. Mais pour agir ainsi, il ne faut pas avoir une politique timorée. Que nos gouver- nants lesachent bien, plus le péril approche, plus le patriotisme grandit chez nous, c'est d'un bon augure. Le peuple français est fatigué de tontes les hésita 1 ions, de toutes les faibles- ses de messieurs les ministres. On vient de célébrer une fètej'atrio tique à Toulon. Le président du Con seil a empêché l'armée do participer à cette belle cérémonie. Il a eu tort. En ce moment, le courai.t patrioti que est si fort, si rapide, qu'il entraî- ne tous ceux qui ne possèdent pas au suprême degré le sentiment de notre dignité, de notre honneur national. Le peuple français comptant sur' le courage de sa belle arméo a pris pour devise : • Pas de provocations, mais aussi plus de faiblesses à l'é- gard de nos oui émis. » Ces jours ci, le général Yung, dont le jugement égale la bravoure, de- mandait a la Chambre de. statuer sur la position des députés en cas de guerre. A peine la question posée, un de nos plus jeunes députés, M. Pliçhon, s'écrie: «Notre place? Mais elle est a l'armée I Ce cri nous prou- ve que M. Plichon est un brave et un bon patriote, nous le savions déjà. Nous espérons que la réflexion vien- dra changer cetle première, idée ; la guerre déclarée, la place de tous nos députés, jeunes ou vieux.e^t au Corps Législatif. Ils seront la pour donner au gouvernement tout l'appui dont il aura le plus grand besoin dans des circonstances aussi terribles. Les électeurs ont nommé leurs députés non seulement pour faire de bonnes lois, ils leur ont aussi donné pour mission .de défendre la République, ils n'ont pas le droit de déserter leur poste. Ah ! si ce que je ne pense pas les événements venaient à mal tourner, ce.jour-la, mais ce jour-là seulement. M. Plichon, libre à vous de prendre lefusil pour aller avec les autres brûler nos dernières car- touches. Capitaine MKRCIKR. Lire Dimanche te Littoral Iltmtrii. Informations Parlementaires — Jusqu'à présent on ne connuU que donzn Mpiitls qui doivent êtr« uaniliduU aux «'.«étions da 7 janvier. Ce Bort MM- Pcvtral (Bonchcs-du Rhône), Desmons (Gard), Bonigliune (Alti-'B-Maiitiuios), Mir (Aude), Gelliburt des S<-guina (Chu- runt-), Labrouw et DflIfStuble (Corrè- ze), Lacûte (CreuBe), Tiiivrier (Allier), Louis Blanc et Maurice Fnure (Drônic). Un membre du Cabinet, M. Spuller, est soumis commt* sénateur dt) In C6to d'Or au tenouvellfuieut du 7 janvier. L;i Cbambr» a terminé, avant de PO B^par-r, la vérification de* pouvoirs ses membres. Toutes les élections ont été vali<W»s à l'exception de quatre. CHIIH de M. d'Hugues, dans les IWseH-Alprs, qui a (H- invalide 1 , «t celles do U M . de Vo- gué, dan» l'Ardèche, Edmond Blanc, dans les H>nt«n Pyréué-s, ot Mielvwcque do Lucour, dans la Corrè/H, qui sont ioumiacB à des enquêtes. On suit d'autre part que l'élection de M. Wiléon a été réservée jusqu'à la h'n du procès correctionnel que le dépoté do l'Indre-et-Loire intente à son couenrreut, M. Moriu, et a M. MariuiTournadre. ! L<-.« Ch;nnl>res tiendront leur pre- j mière séunco le 9 janvier 1894. J. ti. CAMILLE PELLETAN Le nouveau député d'Aix est le fils d'Eugène Pelletan, l'èminent écrivain qui fut membre du^onvci'nement de la Défense Nationale. à Paris le 2; janvier 18.40, M. Ca- mille Pelletan, après de brillantes étu- des, entra a l'ICcole des Chartes et de- vint archiviste paléographe. Il est li- cencié en droit. Il collabora swa» ("Empire à la presse d'opposition : ses lettres sur l'Assem- blée de Versailles furent ensuite très rtmarquèes dans le 'Rappel. En 1S80 il fonda la Jjistice avec Cle- menceau et fut rédacteur en chef de ce journal. En iS8i,élu à la fois a Aix et a Paris, M. Pelletan opta pour Aix. En 18S5 il fut porté sur la liste radi- cale des Couches-du-Rhône, et fut élu au second tour. En 18S9, M. Pelletan fut de nouveau élu député et pendant cette législation I il eut l'occasion de prendre souvent la parole en qualité de membre de la Commission du Budget. On sait le rôle important que vient de jouer M Pelletan dans les dernières discussions de la Chambre actuelle. TIRAGE FINANCIER Crétlil Fonci'r.11i- r in-itin a eu lieu à Paris I" tiriy,. dea ulnig;itiou3 cornmu- nal*s de 1892, du Uifriit Fuun»r : Li> Nu 158,107, ga.'iifi 100,000 fr. ; LP NO 386 285. gagon 30 (100 ; Les Noa 271,134 : 430,778 gagnent 10,000 fini,es. Le» Nos 214,82(1 : 234.435 ; 279,1575; 340,870, gagnent 5,000 francs. Les pérégrinations de M. Paul Reclni. Dissentiments entre marohstes. — Le défenseur de Vaillant -Au Comité Révolutio: nuire LBB ass&s- uns de SauTignao. PAHIS. — On est toujours sans nou- velles d.- M. Paul Reclus. Ou croit qu'il n'upas ehrirh'* ri tuge en Acgletwrtv, et qui' parti à destination de ce puys, il aurait modifié son itin aire et uV lu frontière belge serait revenu sur U Suisse. Là, craignant d'être .-igmilé à ta police balvétique, il n'aurait s/journé qui» vingt- quatre heures, *-t ferait route en ce mo- ment pour la Turquifl. On mande Je Londres, qu* d^s dis- sentiments si'rii'ux se sont élevas depuis l'attentat do Vaillant entre IPS anarchistes réfugiés et leurs coreligionnaires angluis, qui les rendent responsables, dea mesures de rigueur prises pur la police de Londres. Les blues ils se réunissent, ont été, pariiit-il, le théâtre de violentes bagarres. L" bruit counût ce soir, au Palais que Vaillant auruit demandé à M.Viviani, lejfurif* député «oculiste, du wmloir bi<-n 8e charger dp sa défense. L" Comité cntr:il révolutionnaire sVst réuni ce soir. Un grand mmibre i délégués y assis- taient. Des mesures ont été prises pour donner le plus gran-i (*.*ï«t à la niiinife^tatîon qui aura lieu pur la totubn de Blanqui le 7 janvier prochain. Oa sût q«fi c»-tt<( (Jat« est l'anniver- saire il'* la mort du célèbre révolution - nair<». ANGOULÊME. - U Conr d'assises a rff-du, à 3 hurip dn in^tin, un verdict con Jamntmt à mot t Félix Villott-au : & 20 ans du travaux forcer», MHTCBI Hériaud, ctà 8 ans d- travaux forces, Eisa Vil- lotcau, qui :ivni.*i:f ii.^rci.mi! 1 à Siavïgnac (arro:uii9.«'>ififiit d* Bafb(zi( vtx), Jean Heriau.i, doit ils uVii-nt coupé, la gorge et jetô li- iM'l.ivr** .J.-ios ane uniirf. Villo- teau «-t hi -i ti",f t'titi 1 nt U-unvf èr^s. Voir à i& S"* p&g8 DOK Otpbiibes Att 1A Dernière Heure. NOËL & JOUR DE L'AN Nous saurions trop recommander aux papaa el uuxnmmana, pour !i urs aohats d*étrt'iii)i ) 5 du Ndël et du Jour de l'An, lea merveilleux bibelot-» qu'ils trouveront ; dans le vasip msgiisin de l.i LIBRAIRIE | ETRANGERE, 42, rue tTAwi!*.*. ! On ii.i tr.ii.ve nulle part un choix ! plus considérable de c?s charmants ohjpts, j véritiiblc» joyaux ïirtiî-tiqnps, qui font ; pouss'-r aux bi'-béa dc'a crit< d admiration On y uVH également, en livres ouvrages suivants : L'Art Gothique, par Louis Oun«e. Roméo et Juiette, texte anplais «t français. Paris ûjnoré. par Paul S;ratiss. Chez 7HII Indiens, pjir Cundreau. IM Marine Française, par M. Loir. le Yacht, ( >ar Ph. Daryl. ,1 travers l'Arménie russe, par Madame 3. Chantre. Tunis et ses environs, par Ch. Lallemand. [*n tour de Méditerranée, pir P. Jousset. Les Jouets, par Léo Clarette. lu Méditerranée pittoreftiue, par Pierre de Lnubeaii. I.'nrt -lu me, par Arsène Alexandre. La Vie Américaine, par P. de Rousiors. Histoire de l'Kcole navale, par un ancien officier. Les Capitules du Monde. Meisxonnier, par (iustave Larrouaiet. L'Ercntati, l'Ecran et le Paravent, par G. Frai pont. Les arts de reproduc'tun, par Jules Adeline. L'art de prindre à l'aquarelle, par (î. Frai- poni. Un ras df rupture, par A. Dumas tils. Contes Juifs, par Sauher Masock. Ethiopie Méridionale, par J. Borelli. Raphaël, <i^ Lamartine. Le chevalier de Maisên-Rouge, par Dumas. Sérerine. par J. Manruuzé. /(orna» n'wn jeune hutnme pauvre, par O. Feuillet. La neuraine de Colette, pnr .1. Schultz. \'oya()rs de Oit II. ver. par Swift. La petnture en Europe, par G. Lafenestre. Les légende* de France, par H. Cornoy. P'tites Femmes, par A. Guillaume. IAI Yéloci/iédie pour toux, par Ph. Daryl. 1,'Eqnitatiun moderne, par Pli. Daryl. A travers la Russie, par-C. Sibille. Toutes les nouveautés des collections Hetzel, Quautin, Colin ei H ichette. Nos hôtes. — Comme nous l'avons annoncé dans notre dernier numéro, Lord et Lad> IJrougham and Vaux sont arrivés hier pur le train de 2 h. 40 ot se sont immédiatement ren- dus en leur chùteau F.léunore, route de Fréjus. Parmi les dernières arrivées : A l'iiôtel Beau-Site : M. et Mme Bernard Simons Vus- seldorf, allem Capt. K Ijennelt, aupl.—General et MrsCliambus.angl. K l'iiùtcl Esterai : Mrs. C. Swaim, am. A l'hôtel Beau-Séjour : The Bichon ol'St David's and Mrs Basil Jones, angl. — Miss Slate. Al'hôtel Californie : Mr*et Misses Klein, angl.—Mr. Lawrence Harrisson. angl. — M. et Mme Sylvain Dreyfus, fr. Al'hôtel (ioimet et de la Reine: M. de Pontlevoy, député, et Mme. Au Grand Hôtel : Mrs Winsluw, angl. Général comle Tscherniclieff, et comtesse, russes. — A l'hôtel du Parc : Major général Hammand. angi.— Mrs Burii Uyth, a gl. Al'hôtel Gray et d'Albion : M. el Mlle Dolléans, fr. — Mrs et Miss Campbell, angl. — M. et Mme Heurotteettils, fr. MissLeddiard, angl. A l'hôtel Pavillon : Dr Hirt, ail. — A l'hôt'l Beau Rivage : Mr. E. Walthew, angl. Mr. Smith, angl. M. Nicolas Wer- chowzcff, capitaine dans l'armée russe, el Mme Werchowzeff. A l'holfl de la Plage •. N!r. Charles Kensington, angl. — Mr. Rich. Kensington, angl. — Mr. F. et L. Dolson. angl. -• ARoyal-Hôtel : M. J. Bogden. rouni. — Mme H. Bogones, routn. Carnet mondain.— Nous avons dit que I • concert do charité quo le ténor russe Charles Gordon devnit donner ! jeudi dernier à l'hôtel Monttleury. avait été ivnvoyé à mercredi prochain I 27 décembre. j Nous trouvons sur 1; programme j de cette matinée, les noms de M rae * | Vera de Kryloff. pianiste ; Mlle Hé- I lène Arniin, cantatrice ; M"" Jeanne Marcheso. violoniste , lauréate du Conservatoire de Paris, et M. Gaston Bourgcat ( monologues ). Pianiste accompagnateur : M™" Neumann. A Nice : Aujourd'hui, réception chez Mme Lambert Zegers- \Veeekens, Mme Halphen, Mme Thouvei:in et Mme Garnbart. lleinaii:, chez la comtesse de Tou- louse Lautrec, Madame de DemidofI, Mme Dauban et Mme Russell Nouvelles religieuses. Demain dimanche, à l'occasion de la Messe df minuit, grande solennité musicale à l'orphelinat du Sacré Ciuur. rue de Mimont: une grande inesse en mu- sique (Mercadante) sera chantée sous la direction le Mlle J. (.'apitani. — Le jour de Noël, à la messe de 11 heures, dans la chapelle des Ro- sés. Mlle Poi/.at chantera un .\oii de Gounod et un O Salutaris. L'orgue sera tenu par M. Salomo- ne. organiste de la Cathédrale. Ala chapelle Saint Roeh, à mi- nuit, messe solennelle avec orgue et l'haut. Au Casino des Fleurs—C'est de- main que le Casino des Fleurs ouvre ses portes. Il y auru foule. Voici le programme de la journée: De 2 trou'es a 5 heures de l'après- midi, grand concert populaire avec exposition, dans le hall, d'un super- be arbre de Nocl. De 8 heures 1|2 du soir à minuit, suite du concert. Lundi, jour de Noël, même pro- gramme que deii.ain. Pendant les entr'actos du concert dormi' en matinée, distribution des jouets aux enfants.

e, N° 2943. — Saint* Victoir Le E LITT Le Numéro S ...archivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1893/...e, N 2943. — Saint* VictoirLe E LITTLe Numéro S Centimes OSamedi

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Page 1: e, N° 2943. — Saint* Victoir Le E LITT Le Numéro S ...archivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1893/...e, N 2943. — Saint* VictoirLe E LITTLe Numéro S Centimes OSamedi

e, N° 2943. — Saint* Victoire Le Numéro S Centimes Samedi 23 Décembre

LE LITTOORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

Jouraai Mondain et. d'Intérêt Local de Cannes et de l'Arrondissement dû GrassAtiOMXVKMBi'.TS

FRANCE ! ÉTRANGERi;n An »© fr. t Un An *© fr.Saison »O » [ Six mois... . • » »

ADMINISTRAT! ON i RtDAOilON : HUE HOCHE, 24Los Annonoes sont reçues arc Biirnr.ii du Journal.

uraurlllf os>a l£a«r«« ». <o» psi remdus. - Lu [olu<i> soi sgraacu»» .0» r . ' .IJOB Abonnements partant des 1* ot 16 do ohaqus mois.

(o. 8) : En 4"» page, 0 26; ou 3U* pieu lin de chronique, 2 fr.

daos le corpfl du Joamal , da gri i grt.

, 0'50

PARAISSANT A MIDI £T DONNANT LES DERNIÈRES DÉPÊCHESILe M i t e r a i se trouve à PMM. kiosque 50 |

boulevard Montmartre. !- - - - - — . — - • ]

Le "LITTORAL" es^ adressé à j/ous tes Etrangers à leur arrivée \à Cannes. Les personne* qui nedésireraient pas le receroir sontpriées de te renvoyer.

tiOTE-L. DES FINSLawn-Tennis — A»e*n«nur — Téléphone

Rt S ! ) U II

CANNES. - HOTEL DE PROVENCE, Ii:. R1TZ. ;•<•.- SAVOY HOTEL, Londres , i

J. H \KliL. ,lir«Uur. I*W |Eté : QSAND H01UL NATIONAL, U'EKNK.

HOTEL GONNET ET DE LA REINEBouIeTftr.i <1e U Ooiieito •£«.!) Dauniu, propr

CHRONIQUEII y a deux mois, l'empereur d'Al-

lemagne, sans se préoccuper de l'opi-nion de ses voisins, augmentait lesforces allemandes de quatre-vingt-dix mille hommes, toute une avinée !L'Autriche, cessant aujourd'hui lacomédie perfide qu'elle jouait depuisun an * l'égard de la Russie, jette lemasque et trouve qu'il est nécessaired'nugrne:iter l'effectif de son armée.Les finances de l'Autriche ne sont pasprospères, cependant, mais sou em-pereur désire tellement ie maintiende la paix, qu'il met en pratique ce•vieil adage : « Si vis jiarem parabeiluni. »

Demain, nous app-endrons que lesAnglais font venir des Indes des char-gements de cipayes, pour donner àl'Egypte le bien-être et la liberté.

Quant aux Italiens, qui sont par-faitement prêts, ils attendent le com-mencement des hostilités, et, pournous jeter un voile sur les yeux, ilsfont parfois paraître un article àsensation : « L'artillerie, italienne esten mauvais état, il faudrait dépenserquarante millions pour réparer lematériel.' Les troupes sont mauvaises,les officiers ne sont pas à la hauteurdo leur rdle ! »

Quelles fadaises !La paix est certaine. l'Europe peut

dormir tranquille , la Quadruple-Al-liance veille sur son sort !

Pendant que toutes ces nations ar-ment à outrance, que font les deuxnations amies, la Russie et la FranceTElles pleurent la peite de leurs meil-leurs généraux, Skobeleff. de Miri-bel, Gourko que cette mort aveugleet impitoyable dans sa cruelle be-sogno va f lucher un de ces jours.

Elles cherchent le point de départde ces complots, de ces attentatsdont elles viennent d'être le théâtre.Quant aux armements, on n'y penseguère: bien grosse faute assurément.La Russie ot la France savent cepen-dant que tous les préparatifs de la jQuadruple Al iauce sont fait- pour !les combatte, elles n'ignorent pas jque, maintenant plus que jamais, lavicloiro *era toujours du côté des gros |bataillons. |

Depuis quelques jours, un pointbien noir paraît à l'horizon. Les Alle-mands établissentun camp retranchéà la frontière belge. Les Belges,effrayés, tout naturellement, rlemau-dent'à leur bo ; roi Lêopold, qui faitla sourde oreille, de porter a deuxcent mille hommes l'effectif de leurarmée. Quel est donc le but de l'Al-lemagne? Il est bien simple et le voici:En nous envahissant par l'Est, lestroupes allemandes auront à franchirdes obstacles sérieux : batteries.fortsd'arrêt, places fortes, etc. En pas-sant par la Belgique, elles marche-ront plus vite si la victoire couronneleurs efforts; mais les Belges ne veu-lent être ni Allemands ni Français,ils entendent rotor Belges, et leurarmée s* battra avec l'envahisseurquel qu'il soit.

Que doit faire la France pour con-jurer ce nouveau danger 1 Nous de-vons régler noue conduite sur celledes allemands ; il nous faut établirbien vite un camp retranché dans lesenvirons de (livet ; là, nous auronsautant d'hommes et do canons que lesallemands en oulàMalmédy. Rassu-rés par la présence, des troupe^ fran-çaises, les Belges ne céderont pas à lapression de l'Allainagi e, et, une foisde plus, nous aurons déjoué le plande l'empereur Guillaume. Mais pouragir ainsi, il ne faut pas avoir unepolitique timorée. Que nos gouver-nants le sachent bien, plus le périlapproche, plus le patriotisme granditchez nous, c'est d'un bon augure. Lepeuple français est fatigué de tontesles hésita1 ions, de toutes les faibles-ses de messieurs les ministres.

On vient de célébrer une fètej'atriotique à Toulon. Le président du Conseil a empêché l'armée do participerà cette belle cérémonie. Il a eu tort.En ce moment, le courai.t patriotique est si fort, si rapide, qu'il entraî-ne tous ceux qui ne possèdent pas ausuprême degré le sentiment de notredignité, de notre honneur national.Le peuple français comptant sur' lecourage de sa belle arméo a prispour devise : • Pas de provocations,mais aussi plus de faiblesses à l'é-gard de nos oui émis. »

Ces jours ci, le général Yung, dontle jugement égale la bravoure, de-mandait a la Chambre de. statuer surla position des députés en cas deguerre. A peine la question posée,un de nos plus jeunes députés, M.Pliçhon, s'écrie: «Notre place? Maiselle est a l'armée I • Ce cri nous prou-ve que M. Plichon est un brave et unbon patriote, nous le savions déjà.Nous espérons que la réflexion vien-dra changer cetle première, idée ; laguerre déclarée, la place de tous nosdéputés, jeunes ou vieux.e^t au CorpsLégislatif. Ils seront la pour donnerau gouvernement tout l'appui dont ilaura le plus grand besoin dans descirconstances aussi terribles. Lesélecteurs ont nommé leurs députésnon seulement pour faire de bonneslois, ils leur ont aussi donné pourmission .de défendre la République,ils n'ont pas le droit de déserter leurposte.

Ah ! si — ce que je ne pense pas— les événements venaient à maltourner, ce.jour-la, mais ce jour-làseulement. M. Plichon, libre à vousde prendre le fusil pour aller avecles autres brûler nos dernières car-touches. Capitaine MKRCIKR.

Lire Dimanche te Littoral Iltmtrii.

Informations Parlementaires

— Jusqu'à présent on ne connuU quedonzn Mpiitls qui doivent êtr« uaniliduUaux «'.«étions da 7 janvier. Ce Bort MM-Pcvtral (Bonchcs-du Rhône), Desmons(Gard), Bonigliune (Alti-'B-Maiitiuios),Mir (Aude), Gelliburt des S<-guina (Chu-runt-), Labrouw et DflIfStuble (Corrè-ze), Lacûte (CreuBe), Tiiivrier (Allier),Louis Blanc et Maurice Fnure (Drônic).Un membre du Cabinet, M. Spuller, estsoumis commt* sénateur dt) In C6to d'Orau tenouvellfuieut du 7 janvier.

— L;i Cbambr» a terminé, avant de POB^par-r, la vérification de* pouvoirs d«ses membres. Toutes les élections ont étévali<W»s à l'exception de quatre. CHIIH deM. d'Hugues, dans les IWseH-Alprs, quia (H- invalide1, «t celles do U M . de Vo-gué, dan» l'Ardèche, Edmond Blanc,dans les H>nt«n Pyréué-s, ot Mielvwcquedo Lucour, dans la Corrè/H, qui sontioumiacB à des enquêtes.

On suit d'autre part que l'élection deM. Wiléon a été réservée jusqu'à la h'ndu procès correctionnel que le dépoté dol'Indre-et-Loire intente à son couenrreut,M. Moriu, et a M. MariuiTournadre.

! — L<-.« Ch;nnl>res tiendront leur pre-j mière séunco le 9 janvier 1894.

J .

ti.

CAMILLE PELLETANLe nouveau député d'Aix est le fils

d'Eugène Pelletan, l'èminent écrivainqui fut membre du onvci'nement dela Défense Nationale.

Né à Paris le 2; janvier 18.40, M. Ca-mille Pelletan, après de brillantes étu-des, entra a l'ICcole des Chartes et de-vint archiviste paléographe. Il est li-cencié en droit.

Il collabora swa» ("Empire à la pressed'opposition : ses lettres sur l'Assem-blée de Versailles furent ensuite trèsrtmarquèes dans le 'Rappel.

En 1S80 il fonda la Jjistice avec Cle-menceau et fut rédacteur en chef de cejournal.

En iS8i,élu à la fois a Aix et a Paris,M. Pelletan opta pour Aix.

En 18S5 il fut porté sur la liste radi-cale des Couches-du-Rhône, et fut éluau second tour.

En 18S9, M. Pelletan fut de nouveauélu député et pendant cette législation

I il eut l'occasion de prendre souvent laparole en qualité de membre de laCommission du Budget.

On sait le rôle important que vientde jouer M Pelletan dans les dernièresdiscussions de la Chambre actuelle.

TIRAGE F INANCIER

Crétlil Fonci'r.— 11i- r in-itin a eu lieuà Paris I" tiriy,. dea ulnig;itiou3 cornmu-nal*s de 1892, du Uifriit Fuun»r :

Li> Nu 158,107, ga.'iifi 100,000 fr. ;LP NO 386 285. gagon 30 (100 ;Les Noa 271,134 : 430,778 gagnent

10,000 fini,es.Le» Nos 214,82(1 : 234.435 ; 279,1575;

340,870, gagnent 5,000 francs.

Les pérégrinations de M. Paul Reclni. —Dissentiments entre marohstes. — Le

défenseur de Vaillant -Au ComitéRévolutio: nuire LBB ass&s-

uns de SauTignao.

PAHIS. — On est toujours sans nou-velles d.- M. Paul Reclus.

Ou croit qu'il n'u pas ehrirh'* ri tugeen Acgletwrtv, et qui' parti à destinationde ce puys, il aurait modifié son itin aireet uV lu frontière belge serait revenu surU Suisse.

Là, craignant d'être .-igmilé à ta policebalvétique, il n'aurait s/journé qui» vingt-quatre heures, *-t ferait route en ce mo-ment pour la Turquifl.

— On mande Je Londres, qu* d^s dis-sentiments si'rii'ux se sont élevas depuisl'attentat do Vaillant entre IPS anarchistesréfugiés et leurs coreligionnaires angluis,qui les rendent responsables, dea mesures

de rigueur prises pur la police de Londres.Les blues où ils se réunissent, ont été,pariiit-il, le théâtre de violentes bagarres.

— L" bruit counût ce soir, au Palaisque Vaillant auruit demandé à M.Viviani,lejfurif* député «oculiste, du wmloir bi<-n8e charger dp sa défense.

L" Comité cntr:il révolutionnaire sVstréuni ce soir.

Un grand mmibre d«i délégués y assis-taient.

Des mesures ont été prises pour donnerle plus gran-i (*.*ï«t à la niiinife^tatîon quiaura lieu pur la totubn de Blanqui le 7janvier prochain.

Oa sût q«fi c»-tt<( (Jat« est l'anniver-saire il'* la mort du célèbre révolution -nair<».

ANGOULÊME. - U Conr d'assisesa rff-du, à 3 hurip dn in^tin, un verdictcon Jamntmt à mot t Félix Villott-au : & 20ans du travaux forcer», MHTCBI Hériaud,c tà 8 ans d- travaux forces, Eisa Vil-lotcau, qui :ivni.*i:f ii. rci.mi!1 à Siavïgnac(arro:uii9.«'>ififiit d* Bafb(zi( vtx), JeanHeriau.i, doit ils uVii-nt coupé, la gorgeet jetô li- iM'l.ivr** .J.-ios ane uniirf. Villo-teau «-t hi -i ti",f t'titi1 nt U-unvf èr^s.

Voir à i& S"* p&g8DOK Otpbiibes Att 1A Dernière Heure.

NOËL & JOUR DE L'AN

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Chantre.Tunis et ses environs, par Ch. Lallemand.[*n tour de Méditerranée, pir P. Jousset.Les Jouets, par Léo Clarette.lu Méditerranée pittoreftiue, par Pierre de

Lnubeaii.I.'nrt -lu me, par Arsène Alexandre.La Vie Américaine, par P. de Rousiors.Histoire de l'Kcole navale, par un ancien

officier.Les Capitules du Monde.Meisxonnier, par (iustave Larrouaiet.L'Ercntati, l'Ecran et le Paravent, par G.

Frai pont.Les arts de reproduc'tun, par Jules Adeline.L'art de prindre à l'aquarelle, par (î. Frai-

poni.Un ras df rupture, par A. Dumas tils.Contes Juifs, par Sauher Masock.Ethiopie Méridionale, par J. Borelli.Raphaël, <i Lamartine.Le chevalier de Maisên-Rouge, par Dumas.Sérerine. par J. Manruuzé./(orna» n'wn jeune hutnme pauvre, par O.

Feuillet.La neuraine de Colette, pnr .1. Schultz.\'oya()rs de Oit II. ver. par Swift.La petnture en Europe, par G. Lafenestre.Les légende* de France, par H. Cornoy.P'tites Femmes, par A. Guillaume.IAI Yéloci/iédie pour toux, par Ph. Daryl.1,'Eqnitatiun moderne, par Pli. Daryl.A travers la Russie, par-C. Sibille.

Toutes les nouveautés des collections Hetzel,Quautin, Colin ei H ichette.

Nos hôtes. — Comme nous l'avonsannoncé dans notre dernier numéro,Lord et Lad> IJrougham and Vauxsont arrivés hier pur le train de2 h. 40 ot se sont immédiatement ren-dus en leur chùteau F.léunore, routede Fréjus.

Parmi les dernières arrivées :— A l'iiôtel Beau-Site :M. et Mme Bernard Simons Vus-

seldorf, allem — Capt. K Ijennelt,aupl.—General et MrsCliambus.angl.

— K l'iiùtcl Esterai :Mrs. C. Swaim, am.— A l'hôtel Beau-Séjour :The Bichon ol'St David's and Mrs

Basil Jones, angl. — Miss Slate.— A l'hôtel Californie :Mr*et Misses Klein, angl.— Mr.

Lawrence Harrisson. angl. — M. etMme Sylvain Dreyfus, fr.

— A l'hôtel (ioimet et de la Reine:M. de Pontlevoy, député, et Mme.— Au Grand Hôtel :Mrs Winsluw, angl. — Général

comle Tscherniclieff, et comtesse,russes.

— A l'hôtel du Parc :Major général Hammand. angi.—

Mrs Burii Uyth, a gl.— A l'hôtel Gray et d'Albion :M. el Mlle Dolléans, fr. — Mrs et

Miss Campbell, angl. — M. et MmeHeurotteettils, fr. — MissLeddiard,angl.

— A l'hôtel Pavillon :Dr Hirt, ail.— A l'hôt'l Beau Rivage :Mr. E. Walthew, angl. — Mr.

Smith, angl. — M. Nicolas Wer-chowzcff, capitaine dans l'arméerusse, el Mme Werchowzeff.

— A l'holfl de la Plage •.N!r. Charles Kensington, angl. —

Mr. Rich. Kensington, angl. — Mr.F. et L. Dolson. angl.

-• A Royal-Hôtel :M. J. Bogden. rouni. — Mme H.

Bogones, routn.

Carnet mondain.— Nous avons ditque I • concert do charité quo le ténorrusse Charles Gordon devnit donner

! jeudi dernier à l'hôtel Monttleury.avait été ivnvoyé à mercredi prochain

I 27 décembre.j Nous trouvons sur 1; programmej de cette matinée, les noms de Mrae*| Vera de Kryloff. pianiste ; Mlle Hé-I lène Arniin, cantatrice ; M"" Jeanne

Marcheso. violoniste , lauréate duConservatoire de Paris, et M. GastonBourgcat ( monologues ). Pianisteaccompagnateur : M™" Neumann.

— A Nice :Aujourd'hui, réception chez Mme

Lambert Zegers- \Veeekens, MmeHalphen, Mme Thouvei:in et MmeGarnbart.

lleinaii:, chez la comtesse de Tou-louse Lautrec, Madame de DemidofI,Mme Dauban et Mme Russell

Nouvelles religieuses. — Demaindimanche, à l'occasion de la Messedf minuit, grande solennité musicaleà l'orphelinat du Sacré Ciuur. rue deMimont: une grande inesse en mu-sique (Mercadante) sera chantée sousla direction le Mlle J. (.'apitani.

— Le jour de Noël, à la messe de11 heures, dans la chapelle des Ro-sés. Mlle Poi/.at chantera un .\oii deGounod et un O Salutaris.

L'orgue sera tenu par M. Salomo-ne. organiste de la Cathédrale.

— A la chapelle Saint Roeh, à mi-nuit, messe solennelle avec orgue etl'haut.

Au Casino des Fleurs—C'est de-main que le Casino des Fleurs ouvreses portes.

Il y auru foule.Voici le programme de la journée:De 2 trou'es a 5 heures de l'après-

midi, grand concert populaire avecexposition, dans le hall, d'un super-be arbre de Nocl.

De 8 heures 1|2 du soir à minuit,suite du concert.

Lundi, jour de Noël, même pro-gramme que deii.ain.

Pendant les entr'actos du concertdormi' en matinée, distribution desjouets aux enfants.