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ISSN 1112.3230 BULLETIN MENSUEL DE LA CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE CHOMAGE MAI - 2002 N°19 Bien comprendre pour Bien comprendre pour mieux faire entendre mieux faire entendre C C omme infirmité physique, la cécité est seulement préjudiciable à l'individu; comme infirmité de l'esprit elle peut devenir un danger pour la collectivité. Il est salutaire qu’entamant, à peine, son deuxième lustre de vie (six ans en septembre 2002), la CNAC puisse susciter des interrogations sur son devenir ou sur sa fin prochaine. Il procède, par contre, de l’angoisse métaphysique, que de conjecturer, allégrement, de l’extinction de notre institution, restituant, de la sorte, au spectre du chômage son aspect le plus hideux. Tout cela prou- ve, s’il en est, la connaissance approximative de la volonté du législateur pour remédier promptement à une déroute programmée de l’emploi ou d’un régi- me d’assurance chômage instauré à la hâte. Mais qu’en est-il, en vérité ? Disons, d’entrée de jeu, que la mise en place du dispositif de préservation de l’emploi et de protection du salarié (régime d’assurance chômage compris) en mai 1994 ainsi que la création de la CNAC en juillet de la même année montre, à l’évidence la filia- tion de celle-ci (la CNAC) et de celui-là (le dispositif). Pour plus de clarté notons que le décret portant sta- tut de la caisse reprend dans son article 5 l’essentiel du dispositif. Il conforte, par là même le lien indéfec- tible du chômage et de l’emploi. Par ailleurs en même temps qu’elles invitent les pou- voirs publics algériens à l’adoption d’un programme d’ajustement structurel (PAS), les institutions finan- cières internationales marquent leur adhésion à la naissance d’un régime d’assurance chômage et de son instrument de mise en œuvre (la CNAC) comme réponse possible aux effets immédiats du PAS. Ajoutée aux précédents métiers de la CNAC (pres- tations, et aide à la réinsertion), l’aide aux entreprises en difficultés ouvre de nouvelles perspectives: Des dizaines d’entreprises sont aujourd’hui revisiter par une expertise acquise à la CNAC. Pourquoi donc ne pas compter avec de nouveaux emplois? Pourquoi limiter notre regard au matériel, au palpable, au quantifiable? l’aide aux entreprises en difficulté (AED) et toutes les mesures actives sont aussi quantifiables et palpables. Le sens des responsabilités commande, il est vrai de répondre sans délai aux situations d’urgence; il commande aussi de rendre pérennes des mesures à même d’assurer l’avenir des travailleurs qui perdent momentanément leur emploi. De l’efficacité un auteur contemporain à dit qu’elle était tout à la fois celle du typhon ou de la sève. Gardons-nous, pour bien comprendre et mieux faire entendre, de privilégier l’efficacité du typhon à l’effi- cacité de la sève. Rachid Akkache S S O O M M M M A A I I R R E E Lettre du Directeur Général/A propos Document: la CNAC dans “Infos Mascara” Préservation de l’emploi: La gestion active du chômage Colloque: La formation et l’emploi mis en question à travers l’employabilité Oeuvres Sociales Commission Régionale de Sétif :Initiatives louables A travers le monde:Luxembourg Statistiques A PROPOS A PROPOS L ’expérience belge : ’expérience belge : La gestion de la performance. La gestion de la performance. Comment évaluer ses performances en tant qu'institu- tion mais aussi en tant que membre de cette institution ? Sur quelle opinion un agent de la CNAC peut-il se baser pour estimer la pertinence de l'institution qui l'emploie et ce faisant, apprécier l'utilité sociale de sa propre activité professionnelle ? Car c'est de l'opinion que l'on se fait sur sa place dans le corps social et son degré d'utilité sociale que dépend son engagement professionnel. Il est évident que plus on se sentira utile, plus on s'intégrera volontiers dans la vie. Il est clair que le regard que l'on porte sur son institution et sur le rôle que l'on y joue est déterminant: si on ne voit dans son activité professionnelle qu'une simple occurrence pour gagner sa vie et uniquement cela, on ne peut espérer trouver la motivation nécessaire au fonc- tionnement performant d'une institution telle que la nôtre. La tentation est alors grande de voir dans cette institution non pas le lieu où s'expriment ses ambitions sociales, un lieu d'épanouissement professionnel, mais plutôt l'endroit où s'exprimera la débrouille d'où l'on pourra tirer le maximum d'avantages au moindre effort. Il n'est plus étonnant dès lors, d'y voir fleurir l'absentéis- me, l'irresponsabilité et se dégrader le climat social. Inutile de démontrer que cela a des effets néfastes sur les performances et de l'institution et de ses agents. Si l'on y ajoute l'environnement économique social poli- tique, culturel qui est notre lot à tous, le risque de voir se déverser sur l'espace professionnel toutes les diffi- cultés qu'il génère au quotidien devient patent. Alors comment rendre attractif l'espace où nous passons le plus clair de notre temps ( Au delà des 8 heures de sommeil qu'exige notre organisme au quotidien, nous sommes censés être au travail 8 heures par jour, il ne nous resterait théoriquement que 8 heures sur les 24 que compte la journée de temps humain, pour notre famille, nos amis et nos activités civiles en général). Intéressons nous à l’expérience belge : La mission que je viens d'effectuer auprès de l'organis- me homologue de Belgique, l'Office national de l'emploi (ONEM) m'a permis de jauger combien nous étions loin d'une gestion performante qui autorise des évaluations objectives à même de permettre à chacun d'estimer ses performances et partant son utilité sociale. (suite page 02) La Lettre du Directeur général

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ISSN 1112.3230 BULLETIN MENSUEL DE LA CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE CHOMAGE MAI - 2002 N°19

Bien comprendre pourBien comprendre pourmieux faire entendremieux faire entendre

CComme infirmité physique, la cécité estseulement préjudiciable à l'individu;comme infirmité de l'esprit elle peut

devenir un danger pour la collectivité.Il est salutaire qu’entamant, à peine, son deuxièmelustre de vie (six ans en septembre 2002), la CNACpuisse susciter des interrogations sur son devenir ousur sa fin prochaine. Il procède, par contre, de l’angoisse métaphysique,que de conjecturer, allégrement, de l’extinction denotre institution, restituant, de la sorte, au spectre duchômage son aspect le plus hideux. Tout cela prou-ve, s’il en est, la connaissance approximative de lavolonté du législateur pour remédier promptement àune déroute programmée de l’emploi ou d’un régi-me d’assurance chômage instauré à la hâte. Maisqu’en est-il, en vérité ?Disons, d’entrée de jeu, que la mise en place dudispositif de préservation de l’emploi et de protectiondu salarié (régime d’assurance chômage compris)en mai 1994 ainsi que la création de la CNAC enjuillet de la même année montre, à l’évidence la filia-tion de celle-ci (la CNAC) et de celui-là (le dispositif).Pour plus de clarté notons que le décret portant sta-tut de la caisse reprend dans son article 5 l’essentieldu dispositif. Il conforte, par là même le lien indéfec-tible du chômage et de l’emploi.Par ailleurs en même temps qu’elles invitent les pou-voirs publics algériens à l’adoption d’un programmed’ajustement structurel (PAS), les institutions finan-cières internationales marquent leur adhésion à lanaissance d’un régime d’assurance chômage et deson instrument de mise en œuvre (la CNAC)comme réponse possible aux effets immédiats duPAS. Ajoutée aux précédents métiers de la CNAC (pres-tations, et aide à la réinsertion), l’aide aux entreprisesen difficultés ouvre de nouvelles perspectives:Des dizaines d’entreprises sont aujourd’hui revisiterpar une expertise acquise à la CNAC.Pourquoi donc ne pas compter avec de nouveauxemplois? Pourquoi limiter notre regard au matériel,au palpable, au quantifiable? l’aide aux entreprisesen difficulté (AED) et toutes les mesures actives sontaussi quantifiables et palpables. Le sens desresponsabilités commande, il est vrai de répondresans délai aux situations d’urgence; il commandeaussi de rendre pérennes des mesures à mêmed’assurer l’avenir des travailleurs qui perdentmomentanément leur emploi.De l’efficacité un auteur contemporain à dit qu’elleétait tout à la fois celle du typhon ou de la sève.Gardons-nous, pour bien comprendre et mieux faireentendre, de privilégier l’efficacité du typhon à l’effi-cacité de la sève. Rachid Akkache

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EE Lettre du Directeur Général/A propos Document: la CNAC dans “Infos Mascara”Préservation de l’emploi: La gestion active du chômageColloque: La formation et l’emploi mis en question à travers l’employabilitéOeuvres Sociales Commission Régionale de Sétif :Initiatives louables

A travers le monde:Luxembourg Statistiques

A PROPOSA PROPOSLL’expérience belge :’expérience belge :

La gest ion de la performance.La gest ion de la performance.Comment évaluer ses performances en tant qu'institu-tion mais aussi en tant que membre de cette institution ?Sur quelle opinion un agent de la CNAC peut-il se baserpour estimer la pertinence de l'institution qui l'emploie etce faisant, apprécier l'utilité sociale de sa propre activitéprofessionnelle ?Car c'est de l'opinion que l'on se fait sur sa place dansle corps social et son degré d'utilité sociale que dépendson engagement professionnel. Il est évident que pluson se sentira utile, plus on s'intégrera volontiers dans lavie.

Il est clair que le regard que l'on porte sur son institutionet sur le rôle que l'on y joue est déterminant: si on nevoit dans son activité professionnelle qu'une simpleoccurrence pour gagner sa vie et uniquement cela, on nepeut espérer trouver la motivation nécessaire au fonc-tionnement performant d'une institution telle que lanôtre. La tentation est alors grande de voir dans cetteinstitution non pas le lieu où s'expriment ses ambitionssociales, un lieu d'épanouissement professionnel, maisplutôt l'endroit où s'exprimera la débrouille d'où l'onpourra tirer le maximum d'avantages au moindre effort.Il n'est plus étonnant dès lors, d'y voir fleurir l'absentéis-me, l'irresponsabilité et se dégrader le climat social.Inutile de démontrer que cela a des effets néfastes surles performances et de l'institution et de ses agents.Si l'on y ajoute l'environnement économique social poli-tique, culturel qui est notre lot à tous, le risque de voirse déverser sur l'espace professionnel toutes les diffi-cultés qu'il génère au quotidien devient patent.Alors comment rendre attractif l'espace où nous passonsle plus clair de notre temps ( Au delà des 8 heures desommeil qu'exige notre organisme au quotidien, noussommes censés être au travail 8 heures par jour, il nenous resterait théoriquement que 8 heures sur les 24que compte la journée de temps humain, pour notrefamille, nos amis et nos activités civiles en général).Intéressons nous à l’expérience belge :La mission que je viens d'effectuer auprès de l'organis-me homologue de Belgique, l'Office national de l'emploi(ONEM) m'a permis de jauger combien nous étions loind'une gestion performante qui autorise des évaluationsobjectives à même de permettre à chacun d'estimer sesperformances et partant son utilité sociale.

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La Lettre du Directeur général

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E v é n e m e n t

(suite de la page 01)Le premier instrument développé par l'ONEM pour favoriser l'émergence d'une culture d'institution permettant des'identifier à elle est la rédaction de la "mission".Qu’est-ce donc ?A partir des missions statutaires de l’ONEM, le manage-

ment décide d’engager une action de rédaction élargie àl’ensemble de son encadrement, d’une espèce de charte,consignant les objectifs communs à l’institution : Elle est formulée comme suit : « nous voulons :

*En Belgique, en tant que service public, assurer unrevenu de remplacement en faveur des chômeurs involontaires et assimilés, en mettant en œuvre les princi-pes d’assurance et de solidarité, et ce dans un contexteeuropéen.

*Nous voulons aussi préserver le lien contractuel entrel’employeur et le travailleur notamment via le système dechômage temporaire et d’interruption de carrière et, le caséchéant, le créer par l’activation des allocations ».Mais, est-il possible de nous rétorquer, il s’agit là de mis-sions d’une institution dont nous disposons dans les tex-tes statutaires de la Caisse. Ceci est vrai, sauf, qu’il s’a-git là d’un engagement accepté par l’ensemble du person-nel qui l’intériorise en tant qu’engagement personnel(nous avons trouvé ces principes affichés dans tous lesservices que nous avons visités ; de même qu’ils nousfurent rappelés par tous les responsables que nous avonsrencontrés. Il s’agit d ‘un véritable acte de conviction pro-fessionnelle qui était à l’origine de toute activité profes-sionnelle quelle que soit sa portée (action quotidienne oude stratégie générale).Pour ce faire, des objectifs précis sont identifiés avec lacollaboration de tous (la fonction communication internejoue ici un rôle particulièrement actif).C’est ainsi qu’accompagnant « la mission » de l’ONEM, undocument consigne les objectifs qui en découlent . C’estlà, le deuxième instrument de gestion : « Nous le faisons:*En statuant, à temps et correctement, sur le droit de l’in-

téressé. en promouvant les différentes formules d’activa-tion des allocations.

*En vérifiant, à temps et correctement, les dépenses.*En prévenant et en combattant l’usage impropre de la

fraude, en particulier la fraude organisée.*En conseillant les responsables de la gestion à propos

de l’efficacité de la politique suivie ou prévue.*En informant toutes les personnes concernées sur leurs

droits et devoirs, le cas échéant en collaboration avec lesorganismes de paiement ( ceci est une spécificité du régi-me belge d’assurance chômage).

*En optimisant le service interne. »Ces objectifs sont ensuite traduits en instruments opéra-tionnels accompagnés d’indicateurs à même de permettrel’évaluation objective des performances et des impacts dechaque action.Dès lors il est mis en place des tableaux de bords à tousles niveaux permettant de mesurer l’ensemble des opéra-tions engagées et de les évaluer grace à l’existence d’undispositif de normes et standards de gestion.Le point d’orgue de ce système de gestion consiste en un« cockpit » dont l’objectif est de mettre à la disposition del’équipe des responsables d’un organisme les informa-tions stratégiques nécessaires au pilotage de l’organisme. Il est entendu qu’il faille quasiment tout mesurer dans uneffort d’objectivation généralisé qui constitue la conditionsine qua non à la bonne marche de ce dispositif.Tout mesurer ? Non pas tout selon le directeur du bureaude chômage de Bruxelles : « Gardez vous de mesurer lesefforts fournis, cela fausserait immanquablement lesrésultats, dès lors que les personnels focaliseraient surles efforts plutôt que sur les résultats, sans compter quecela risque de générer des revendications indues : il n’estpas dit que l’indicateur des efforts fournis ait un quel-conque impact sur les résultats escomptés ».En tout état de cause, l’expérience mérite qu’on s’y inté-resse, et c’est bien là notre intention.

Mahrez Aït Belkacem

22

D o c u m e n t

LLLLaaaa CCCCNNNNAAAACCCC ddddaaaannnnssss ““““ IIIInnnnffffoooossss MMMMAAAASSSSCCCCAAAARRRRAAAA””””DDans son bulletin d’informationans son bulletin d’information“Infos Mascara “ N° 08-2002 la“Infos Mascara “ N° 08-2002 lawilaya de MASCARA a consacréwilaya de MASCARA a consacréun espace important à la caisseun espace important à la caissenationale d’assurance chômagenationale d’assurance chômagenotamment en couverture et ennotamment en couverture et enpremière ouverture première ouverture C’est là un signe certain que le Wali deMascara, par ailleurs directeur de publi-cation de ce bulletin local d’informationaccorde un intérêt important à la questionde l’emploi et son corollaire le chômage.Dans cette wilaya il existe une agence dela caisse nationale d’assurance chômagequi relève de la direction régionale deTiaret.L’agence prend effectivement en charge

les travailleurs relevant de la wilaya de Mascara; ayant perdu leur emploi pourraison économique. En plus des presta-tions ces allocataires bénéficient desmesures d’aide à la réinsertion à savoir leCRE, le CATI, la formation Reconversionetc... .La CNAC sous traite également pour lecompte du fonds de garantie des risquesdécoulant du micro crédit dont peuventbénéficier les postulants de la région, jeu-nes et moins jeunes dont les allocatairesde la CNAC.Merci pour “ Infos MASCARA” pour cetteinformation de proximité qui manque tantaux citoyen.Bravo à l’équipe rédactionnelle et longuevie à ce bulletin. MFMF..

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LLe traitement, institutionnel,e traitement, institutionnel,des difficultés de l’appareildes difficultés de l’appareiléconomique a connu deséconomique a connu des

développements qui dans ledéveloppements qui dans lemeilleur des cas ont permis demeilleur des cas ont permis deramener l’entreprise économiqueramener l’entreprise économiquepublique à la «mission » premièrepublique à la «mission » premièrede tout investissement pour la prode tout investissement pour la pro--duction de biens matériels : créerduction de biens matériels : créerdes richesses en optimisant lesdes richesses en optimisant lesrésultats de tous les facteurs derésultats de tous les facteurs deproduction.production.La crise économique actuelle perdurant àcause des difficultés de tous ord-res entravant la relance de l’in-vestissement-à risque- c’est àdire de création d’entreprises etd’activités productives pour unmarché national (encore rétrécipar l’érosion du pouvoir d’achat)en situation de concurrence élar-gie, cette crise économique anéanmoins permis à certainsacteurs sociaux d’entrevoir lasortie de crise par la promotiondu capital dans le cadre d’unmarché libre.L’avantage, dans cette voie, estque les partenaires sociaux sontarrivés à un consensus qui meten avant :la promotion et le soutien aucapital public et privé national ;la réhabilitation de l’outil de pro-duction et sa rénovation par l’en-tremise de la libéralisation de lagestion des capitaux marchands encorepropriété de l’Etat, de la normalisationdes process de production, permettantaux entreprises algériennes une insertionviable dans l’économie mondialisée, dumaintien, pour l’essentiel, de la démarchede progrès social et culturel qui marquentl’expérience algérienne de développe-ment.Ces éléments de perfectionnement del’activité de production, de consolidationde la puissance économique du pays, deréhabilitation de la valeur travail et samise à niveau permanente sont d’actuali-té et au cœur de la problématique algé-rienne.Au plan de la modernisation sociale, il estimportant de rappeler que les lois et déc-ret législatifs ou exécutifs relatifs aux rela-tions de travail, l’assurance chômage etla retraite anticipée, la réduction du tempsde travail hebdomadaire ont été pris.De même que l’institutionnalisation desréunions tripartites (pouvoirs publics, syn-dicats patronaux et de travailleurs), et larenaissance du CNES, la création de

centres de décision comme le CNPE, decadres de réflexion et de réalisation,l’ANSEJ, l’ADS, la mesure de contrat depré-emploi pour les jeunes diplômés etc,posent la question du travail et de l’emploidans ses multiples dimensions et moyensde prise en charge.Il est faux de penser que ce sont les seu-les structures ou mesures qui s’occupentde la résorption du chômage.Des entrepreneurs offrent des postes detravail, le secteur de l’économie informel-le également, le travail au noir s’est déve-

loppé (posant à lui seul si besoin était laquestion des charges sociales suppor-tées par l’entreprise et les travailleurs).Pendant plus de 15 ans le chômage a étéperçu à travers ses effets sociaux etpsychologiques et non pas lié à l’activitééconomique réelle avec ses variations,les crises sectorielles ou de branchesentières, leur disparition même, non pluspar l’adaptation aux nouvelles donnesdes relations économiques internationa-les fondées principalement sur l’innova-tion technologique, l’extension du marchéet consécutivement à la nouvelle divisionmondiale du travail.Tout cela engendre des retards, unedépréciation du travail, une diminution del’offre de travail dans les métiers qui onten quelque sorte, vieilli, tandis que lesnouveaux métiers ne trouvent pas ennombre suffisant les postulant qualifiés…En Algérie, le législateur a pris en comp-te différents aspects de la vie écono-mique et sociale et en certains domainestracés les contours d ‘une action ouvertesur les opportunités et peut être les évo-

lutions futures.Ce fut le cas de la création de la CNACsuite à l’institution de l’assurance chôma-ge en Algérie laquelle est venue consoli-der le système national de sécurité socia-le des travailleurs salariés et non sala-riés…L’originalité de la CNAC dans ce systèmeest qu’en même temps qu’elle sert lesindemnités de chômage aux travailleurslicenciés pour raison économique elle estinvestie d’une mission de préservation del’emploi (à travers notamment le volet

social du plan de redresse-ment interne de l’entreprise) etde façon plus active à l’aideaux entreprises en difficulté.Plus qu’une opportunité, cettenouvelle mesure permet à laCNAC d’assumer pleinementsa mission de préservation del’emploi tel que prescrit parl’article 5 portant statut de laCNAC.Il fallait auparavant disposerdes capacités d’expertise etconvaincre l’entreprise à pren-dre en compte les conditionssine-qua-non de viabilitééconomique et donc d’accep-ter les conclusions d’uneexpertise externe.Pour ce qui est des capacitésd’expertise propre, la CNAC, acrée la cellule d’aide auxentreprises en difficultés.

Au total la CNAC a donné chair et vie auxdispositions réglementaires relatives àl’assurance chômage.En attendant son action organisée surdes métiers, elle contribue à l’émergenced’une expertise en matière d’emploi : employabilitéréemployabilité par les mesures CRE etformation-reconversionentreprenariat par les mesures CATI etsoutien au FGRMC.La préservation de l’emploi par la mesureAED.*Toutes ces actions en font un partenaireactif et incontournable pour redynamiserl’idée d’un service public (moderne) del’emploi.Les différentes phases par lesquelles laCNAC est passée (coopération - partena-riat- association) sont autant de contribu-tions concrètes à la réalisation d’unesynergie de tous les intervenants dans lapolitique de l’emploi respectant la person-nalité morale de chacun.

L.Ouchérif

P r é s e r v a t i o n d e l ' e m p l o i 33

LLLLaaaa ggggeeeesssstttt iiiioooonnnn aaaacccctttt iiiivvvveeee dddduuuu cccchhhhôôôômmmmaaaaggggeeee

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C o l l o q u e44

CCo-organisé par le ministèo-organisé par le ministè--re de la Formation profesre de la Formation profes--sionnelle et l’organisationsionnelle et l’organisation

internationale duTinternationale duTravail (OIT), enravail (OIT), enprévision de la tenue d’un séminaiprévision de la tenue d’un séminai--re maghrébin en 2002, ce colloque,re maghrébin en 2002, ce colloque,tenu à Alger les 22 et 23 décembretenu à Alger les 22 et 23 décembre2001, a vu ses travaux centrés sur2001, a vu ses travaux centrés surl’employabilité, son évolution, sesl’employabilité, son évolution, sesapplications en relation avec lesapplications en relation avec lescouples éducation- formation etcouples éducation- formation ettravail-emploi.travail-emploi.

L’employabilité est une notion enconstant mouvement dont le (s) contenu(s) est (sont) loin d’être toujours explicite-ment défini (s). Toutefois, des tentativesde définition sont parfois enregistréesparmi lesquelles peuvent être citées cel-les de : L’organisation internationale duTravail (OIT) :

« L’employabilité peut se définircomme suit : une personne est employa-ble lorsqu’elle est en mesure I de trouverun emploi ;II de le conserver, de progres-ser dans son travail et de s’adapter auchangement; III de trouver un autreemploi si elle souhaite en changer, ou aété licenciée ; et IV de quitter et de rejoin-dre sans heurts la population active à dif-férentes périodes du cycle de vie ». cellede La Commission de l’Union européen-ne

:« L’employabilité est ce qui permet àtoute personne participant au monde dutravail d’obtenir des compétences valori-santes et actuelles et d’acquérir un com-portement adapté au marché du travail ».et celle de Patrick Bollerot : (*)

« L’employabilité est la capacité rela-tive d’un individu à obtenir un emploicompte tenu de l’interaction entre sescaractéristiques individuelles et les condi-tions changeantes du marché du travail ».

. POURQUOI POURQUOI LL’EMPLOY’EMPLOYABILITE ?ABILITE ?

« L’idée de départ est que l’accéléra-tion des évolutions technologiques, leschangements dans l’organisation du tra-vail, la globalisation de l’activité écono-mique mondiale nécessitent une adapta-tion constante des salariés et des deman-deurs d’emploi aux évolutions du marchédu travail. L’employabilité vise donc l’ajus-tement de l’offre et de la demande de lamain-d’œuvre ».(*)

Les travaux tendant à identifier les axesde développement de l’employabilité enAlgérie ont été réalisés au niveau de troisateliers à composante intersectoriellechargés des grands thèmes ci-après :-employabilité et marché du travail ; -employabilité et système d’éducation-formation ;-employabilité et apprentissage.Les recommandations finales de chacundes ateliers sont, respectivement, aunombre de seize (16), dix sept (17) et dix(10), toutefois, sur ce nombre, seulementquatre (4), cinq (5) et cinq (5) peuventêtre considérées ayant un rapport à lafois direct et important avec le trinome

employabilité -formation - emploi. Ellessont reprises ci-dessous dans leur inté-gralité.Employabilité et marché du travail:

« améliorer la capacité des institu-tions compétentes et des organismesspécialisés en matière de collecte, de trai-tement, d’analyse et de diffusion d’infor-mations fiables, pertinentes et en prisesur le marché du travail aux niveauxnational, régional et local »-« Prendre en compte la formation per-manente et l’intégrer en tant qu’élémentimportant du monde du travail. Dans cecadre, il y a lieu de renforcer les possibili-tés de formation en cours d’emploi, dedévelopper l’enseignement à distanceafin de tenir compte des contraintes pro-fessionnelles des travailleurs et d’appor-ter des assouplissements à l’organisationdu travail de manière à ce qu’il puisseêtre aménagé selon, à la fois, les exigen-ces de l’employeur et les besoins du tra-vailleur ».-« Diversifier les institutions spécialiséesdans le financement des projets de créa-tion d’emploi ».-« Renforcer les mesures d’accompagne-ment des jeunes porteurs de projets ».Employabilité et système d’éduca-tion- formation :

-« Privilégier l’approche par compé-tence qui se différencie de l’approche parqualification en identifiant des compéten-ces génériques qui renforcent la transfé-rabilité »-« Harmoniser les référentiels pédago-giques en prenant appui sur un référentielde métiers actualisés et complétés com-muns à tous les intervenants dans l’em-ploi et la formation »-« Renforcer la participation des secteursprofessionnels dans l’élaboration des pro-grammes du secteur de l’éducation et dela formation »

LLAA FFOORRMMAATTIIOONN EETT LL’’EEMMPPLLOOII MMIISS EENN

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C o l l o q u eC o l l o q u e 55

-« Renforcer la formation pédagogiquedes enseignants et des formateurs en yintroduisant plus de pédagogie active »-« Mettre en place et élargir le systèmede parrainage des établissements par lesentreprises »Employabilité et apprentissage :

-« Organiser et promouvoir le dialo-gue avec l’ensemble des partenairessociaux pour intégrer les objectifs d’em-ployabilité en rapport avec l’apprentissa-ge »-« Adapter le cadre législatif et régle-mentaire actuel pour créer un environ-nement favorable à une implicationaccrue de l’entreprise pour le développe-ment de l’employabilité par l’apprentissa-ge aussi bien pour la formation initialeque pour la formation continue »-« Améliorer les contenus, les méthodeset les durées d’apprentissage sur la basede référentiels de compétences et dequalifications pour le développement del’employabilité »-« Adapter et développer le service publicde l’emploi en élargissant ses missionsau conseil et à l’orientation pour rendreopérationnel l’employabilité et son articu-lation avec les politiques d’emploi et d’ac-compagnement »

-« en l’absence de données objectivessur le secteur informel où l’apprentissageest largement pratiqué, les membres del’atelier recommandent le lancement d’é-tudes pour mieux appréhender le déve-loppement de l’employabilité liée à cesecteur ».

APPRECIATION DESRESULTATS DU COLLOQUE

:L’ organisation d’un tel colloque auraété positive à deux points de vue :

-la contribution à la vulgarisation de lanotion d’employabilité auprès de diffé-rents utilisateurs potentiels;-la définition d’axes pour la reflexion etl’action future, notamment la préparationd’un séminaire euro - maghrébin sur laformation, l’emploi et l’employabilité prévuen 2002.Toutefois, compte tenu de certaines insuf-fisances qui paraissent de taille, il sembleplus juste de conclure, à propos de cecolloque, à un demi-succès. Ces insuffi-sances sont:

Concernant l’employabilité et laconnaissance du marché du travail:

L’omission du jalon incontournableentre l’une et l’autre qu’est l’organisationdu marché du travail. Cette omission est,en outre, enregistrée malgré les ques-tions, posées dans le document méthodo-logique diffusé à l’ouverture du colloque àtous les participants, sur les forces et fai-blesses du service public de l’emploi, sesperspectives comme instrument de pro-motion de l’employabilité et son dévelop-pement par le dialogue social et le parte-nariat.Concernant l’employabilité et lesystème d’éducation- formation :

L’existence d’une contradiction impli-cite entre deux thèses avancées dans les

conclusions de l’atelier :- d’une part, les atouts ( humains, maté-riels et organisationnels) du système d’é-ducation-formation considérés assezimportants pour permettre la promotionde l’employabilité,- d’autre part, la peine ( ou l’incapacité ?)éprouvée par le dit système à s’adaptermalgré ces atouts aux nouvelles exigen-ces de la mondialisation, parmi lesquellesfigure justement la promotion de l’em-ployabilité.Concernant les thèmes des troisateliers réunis:

La sous-représentation dans la partici-pation au colloque d’acteurs ou de parte-naires de premier plan dans la promotionde l’employabilité, à savoir :- les entreprises,- les personnes ou les associations quiles représentent, - les collectivités territoriales, en particu-lier les communes.

Slimane BenelhadjSlimane Benelhadj

(*) La notion d’employabilité en débatde Patrick Bollerot in Etudes interna-tionales année 2001, revue de l’Unionnationale interprofessionnelle pourl’emploi dans l’industrie et le commer-ce (UNEDIC), France.

QQUUEESSTTIIOONN AA TTRRAAVVEERRSS LL’’EEMMPPLLOOYYAABBIILLIITTEE

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AAla demande des trala demande des tra --vailleurs,la Commissionvailleurs,la CommissionRégionale des OeuvresRégionale des Oeuvres

Sociales (CROS ) de Sétif a débloSociales (CROS ) de Sétif a déblo--qué un budget pour diversesqué un budget pour diversesactivités socioculturelles telactivités socioculturelles tel--les que permises par les texles que permises par les tex--tes en vigueur et le guidetes en vigueur et le guidedes activités des oeuvresdes activités des oeuvressociales.sociales.

En plus des dons et prêtssociaux,la CROS s’est por-tée garante auprès de four-nisseurs de produits électro-ménagers pour permett re,a ins i , aux t ravai l leurs depayer leurs achats par facil i-té. Le budget débloqué tou-che, quant à lui, le sport etles loisirs. C’est ainsi queplusieurs travail leuses et tra-vail leurs sont inscrits auprès de lal igue “ sport et travail” pour prati-quer leur discipline favorite tel leque le footbal l , la natat ion, les

échecs, la pétanque et le tennis detable.Si quelques disciplines posent unproblème de l ieu pour leur pratique

, la natation et le football permet-tent déjà à leurs adeptes de s’amé-liorer après chaque rencontre : lesnageuses se perfectionnent sous lahoulette de leur monitrice; et l ’é-

quipe de footballeurs rivalise lesplus anciennes des autres entrepri-ses de la wilaya.Ce que l 'on ré lève après les

quelques confrontationsc’est l ’espr i t d ’équipequi s’ installe au point oùle mot “collègue “ est entrain de céder sa placeau prof i t du mot “coéquipier “. Deux motsde por téesdifférentes.L’idéal seraitque tous les travail leursde la CNAC soient descoéquipiers. Et pourquoipas après tout? N’est-cepas une affaire de bonnevolonté? En attendant,les gars de Sétif soll ici-tent juste le soutien de

leur . . . co l lègues des autresDirections Régionales. I ls en ontbesoin pour découdre avec leséquipes adverses.

H A D J . B O U D I A FH A D J . B O U D I A F

CCoommmmiissss iioonn rréégg iioonnaallee ddeess ooeeuuvvrreess ssoocc iiaa ll eessSSéétt ii ff :: IInnii tt iiaatt iivveess lloouuaabblleess

L e s j e u d i s d e l a C N A C

LLa célébration du 8 mars,journée interationale de lafemme fait partie de ces

traditions que la CNAC a instau-ré depuis sa création pour attes-ter de l’esprit de solidarité et duclimat de convivialité nécessaireà la réalisation de tous nos pro-jets La caisse, pour célébrer l’événe-ment a choisi, cette année, l’op-portunité <<des jeudis de laCNAC>>, pour diffuser un docu-mentaire sur le parcours d’unedame européenne LouiseWeiss.Agrégée de philosophie en 1914,juste avant la première guerremondiale, elle crée dés 1918 unerevue politique “L’Europe

Nouvelle” dont elle en fait uninstrument scientifique d’informa-tion sur la vie de l’Europe.

Au cours de sa vie militante ellerencontre de grands hommestels:EDVARD BENES et MILANSTEFANIK (artisans de l’indé-

pendance thécoslovaque avecMASARYK), Aristide BRIAND,Trotsky.En 1939 lorsque la France estenvahie par les Nazis, LouiseWeiss entre dans la résistancesous le nom de Valentine. En1945 en tant que journaliste, ellecouvre le procés de Nüremberg.En 1979 elle entre au parlementEuropéen sur la liste gaulliste.Doyenne d’âge, elle préside laséance inaugurale.La projection de ce documentai-re a servi de pretexte en cettejournée du 8 mars pour débattredans une ambiance convivialede la femme algérienne et parti-culièrement la femme active.

RM

88 mmaarr ss :: LLeess ff eemmmmeess àà ll ’’hhoonnnneeuurr

c o m i t é d e p a r t i c i p a t i o n

Equipe de football-CNAC SétifEquipe de football-CNAC Sétif

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A t r a v e r s l e m o n d e 77

LLLL ’’ ii ii nnnn dddd eeee mmmmnnnn ii ii ssss aaaa tttt ii ii oooo nnnn dddd uuuu cccc hhhh ôômmmmaaaa gggg eeee aaaa uuuu ““ LLLL UUUU XXXX EEEE MMMM BBBB OOOO UUUU RRRR GGGG ””

LLes prestation de chômage aues prestation de chômage auLuxembourg relèvent de laLuxembourg relèvent de lagestion publique et sontgestion publique et sont

confiées à l’Administration deconfiées à l’Administration del’emploi (ADEM) qui dépend dul’emploi (ADEM) qui dépend duMinistère du TMinistère du Travail.ravail.Le champ d’application couvreLe champ d’application couvretous les salariés au chômage.tous les salariés au chômage.Les jeunes,sans emploi à la fin deLes jeunes,sans emploi à la fin deleur formation,ainsi que les traleur formation,ainsi que les tra--vailleurs indépendants qui ontvailleurs indépendants qui ontcessé leur activité et qui sont à lacessé leur activité et qui sont à larecherche d’un emploirecherche d’un emploisalarié,entrent également dans lesalarié,entrent également dans lechamp d’application.champ d’application.

ASSISTASSISTANCE CHOMAGEANCE CHOMAGELes chômeurs ayant épuisé leurs droits etqui sont encore au chômage reçoivent,autitre de la garantie de revenu,une aided’une durée illimitée dont l’octroi donnelieu à examen des ressources. En contre-partie le bénéficiaire doit accepter l’em-ploi qui lui sera proposé.

FINANCEMENTFINANCEMENTLe système d’assurance chômage estfinancé par voie d’impôts de solidarité àcharge des personnes physiques et descollectivités ainsi que par une contribu-tion budgétaire annuelle de l’Etat.

PRINCIPPRINCIPALES CONDITIONS AALES CONDITIONS AREMPLIR EN CAS DE CHOMAGEREMPLIR EN CAS DE CHOMAGE

TTOTOTALALAu Luxembourg, les conditions principa-les suivantes doivent être remplies,pourbénéficier des allocations de chômage :- ne pas être en chômage à la suite d’undépart volontaire,- être apte au travail et être disponiblepour celui-ci,- être inscrit comme demandeur d’emploiet accepter un emploi “approprié”

VERSEMENT DES PRESTVERSEMENT DES PRESTAATIONSTIONSET DUREEET DUREE

Pour pouvoir prétendre au versement desprestations de chômage,il faut avoir tra-vaillé au moins 26 semaines pendant ladernière année.Les allocations de chômage sont versées

pour 365 jours calendaires au coursd’une période de référence de 24 mois etpour 182 jours calendaires complémen-taires pour les personnes “particulière-ment difficiles à reclasser”. Des prolonga-tions de 12, 9 ou 6 mois sont accordéesaux chômeurs âgés de plus de 50 anss’ils justifient de 30, 25 ou 20 années decotisation à la retraite.Le salaire de référence est constitué parla moyenne des salaires bruts perçus aucours des 3 mois ayant précédé le chô-mage. Un plafond est appliqué si la durée

du chômage dépasse 182 jours calendai-res au cours d’une période de 12 mois.Le montant de l’allocation de chômageest de 80 % du salaire de référence. Unemajoration à 85 % du salaire de référen-ce est appliquée en cas d’enfants à char-ge. Le chômeur dont le conjoint nonséparé, ou la personne avec laquelle ilvit, dispose d’un revenu dépassant 2,5fois le salaire social minimum, l’indemnitéde chômage est réduite d’un montantégal à 50 % de la différence entre le reve-nu du conjoint et le plafond susvisé. Letaux d’indemnisation ne peut être supé-rieur à 250 % du salaire social minimumde référence. Les jeunes chômeurs ayantune formation touchent une allocationégale à 70 %du salaire minimum qu’ilstoucheraient comme travailleurs non qua-lifiés.

Tous les jours de la semaine sont indem-nisables, aucun délai de carence n’estappliqué.

CHOMAGE PCHOMAGE PARTIEL ET ACTIVITEARTIEL ET ACTIVITEREDUITEREDUITE

La réduction de l’horaire normal ou l’in-troduction de plusieurs journées de chô-mage dans la semaine ordinaire de tra-vail, donne lieu à des prestations de chô-mage partiel. Ces prestations sont attri-buées aux travailleurs régulièrementoccupés par l’entreprise lors de la surve-nance du chômage partiel. Le chômagepeut résulter d’intempéries de causesaccidentelles ou techniques, et être d'ori-gine conjoncturelle. Les prestationsreprésentent 80% du salaire horaire brutsans que l’indemnité ne puisse dépasser2,5 fois le salaire social minimal horaire.Une première tranche de 8 heures parmois n’est pas indemnisée,une secondetranche de 8 heures reste à la charge del’employeur. Si les revenus provenantd’une activité professionnelle rémunéréedépassent de 10 % les seuils maximauxd’indemnisation prévus, la partie quidépasse les plafonds prévus est déduitede l’indemnité de chômage.

CHOMEURS PRERETRAITESCHOMEURS PRERETRAITESUne indemnité de préretraite existe, per-mettant aux entreprises de rééquilibrerles situations de sureffectifs structurelsou la pyramide des âges. La préretraites’applique également au travail de nuit etau travail posté. L’indemnité est payéepar les employeurs et remboursée enpartie par le fonds pour l’emploi, pourcela il faut être âgé de 57 ans au moins etremplir les conditions pour l’obtentiond’une pension de vieillesse anticipée,etne pas exercer une activité profession-nelle autre qu’occasionnelle.Le montant de l’allocation est de 85 % dela rémunération brute antérieure pendantles 12 premiers mois, 80 % pendant les12 mois suivants, ensuite 75 % jusqu’àl’âge de la retraite ( 65 ans ).Les presta-tions sont imposables.SourcesSources : L'assurance chômage dansles pays européens (UNEDIC).

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S t a t i s t i q u e sS t a t i s t i q u e s

Direction de la publicationM. AIT BELKACEM

Direction de la rédactionR. AKKACHER MOURAH

Assistance TechniqueMed. Chérif Moussaoui

ConceptionCellule Communication

Bulletin de liaison de laCNAC

Membre de l’AISSDépôt légal N°464-99

97, bd Colonel BougueraEl Biar-Alger (BT Le Caid)Tél..: 0.21.92.98.43Tél/Fax: 0.21.92.98.36Tél: 0.21.92.98.25

92.98.2692.98.2792.98.2892.98.29

DDDDééééssssiiiiggggnnnnaaaatttt iiiioooonnnn ddddéééécccceeeemmmmbbbbrrrreeee 2222000000000000 DDDDéééécccceeeemmmmbbbbrrrreeee 2222000000001111 NNNNOOOOMMMMBBBBRRRREEEE TTTTAAAAUUUUXXXX%%%%DDDDoooossssssssiiiieeeerrrrssss ddddééééppppoooossssééééssss 111199995555 222277779999 111199996666 777788883333 ++++1111 555500004444 ++++0000,,,,77776666DDDDoooossssssssiiiieeeerrrrssss aaaaddddmmmmiiiissss 111188883333 333388884444 111188884444 333311111111 ++++999922227777 ++++0000,,,,55550000DDDDoooossssssssiiiieeeerrrrssss mmmmiiiissss eeeennnn ppppaaaaiiiieeeemmmmeeeennnntttt 111177778888 000000008888 111188880000 111155554444 ++++2222 111144446666 ++++1111,,,,11119999FFFFiiiinnnn ddddeeee DDDDrrrrooooiiii tttt 111122226666 111177773333 111155555555 111100002222 ++++22228888 999922229999 ++++11118888,,,,66665555

SSituation statistique des compressØs pris en charge par la CNAC arrŒtØe au 31 dØcemituation statistique des compressØs pris en charge par la CNAC arrŒtØe au 31 dØcem --bre 2001. Jusqu cette date, le nombre de dossiers de travailleurs licenciØs pour raibre 2001. Jusqu cette date, le nombre de dossiers de travailleurs licenciØs pour rai --son Øconomique, dØposØs auprŁs des agences de wilaya de la CNAC est de 196.783son Øconomique, dØposØs auprŁs des agences de wilaya de la CNAC est de 196.783

Le nombre de dossiers admis pour bØnØficier des prestations de l assurance ch mage est deLe nombre de dossiers admis pour bØnØficier des prestations de l assurance ch mage est de184 31184 31 1 soit 93,66% des dØp ts cumulØs. Le nombre de dossiers des ef1 soit 93,66% des dØp ts cumulØs. Le nombre de dossiers des ef fectifs cumulØs misfectifs cumulØs misen paiement est de 180 154, soit 97,74% des efen paiement est de 180 154, soit 97,74% des ef fectifs admis.fectifs admis.

155 102 prestataires de l assurance ch mage ont ØpuisØ leurs droits. 155 102 prestataires de l assurance ch mage ont ØpuisØ leurs droits.

EEEEffffffffeeeeccccttttiiiiffffssss pppprrrriiiissss eeeennnn cccchhhhaaaarrrrggggeeee ddddaaaannnnssss lllleeee ccccaaaaddddrrrreeee ddddeeee llll ’’’’aaaassssssssuuuurrrraaaannnncccceeee cccchhhhôôôômmmmaaaaggggeeeedddduuuurrrraaaannnntttt lllleeee mmmmooooiiiissss ddddeeee ddddéééécccceeeemmmmbbbbrrrreeee 2222000000001111

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DDDDoooossssssssiiiieeeerrrrssss JJJJaaaannnnvvvv iiiieeeerrrr MMMMaaaarrrrssss JJJJuuuuiiiinnnn SSSSeeeepppptttteeeemmmmbbbbrrrreeee DDDDéééécccceeeemmmmbbbbrrrreeeeAAAAddddmmmmiiiissss ////ddddééééppppoooossssééééssss 99993333 ,,,, 99997777%%%% 99994444 ,,,, 00001111%%%% 99993333 ,,,, 77774444%%%% 99993333 ,,,,66663333%%%% 99993333 ,,,,66666666%%%%

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DDDD////mmmmiiii ssss eeeennnn ppppaaaa iiii eeeemmmmeeeennnntttt 117788 229999 117788 773344 117799 336677 117799 889933 118800 115544FFiinn ddee ddrrooiitt 112299 332288 113344 555533 114422 889999 115511..112277 115555 110022

Sources: Service Statistiques (DEP)

EEEEvvvvoooolllluuuutttt iiiioooonnnn mmmmeeeennnnssssuuuueeeellll lllleeee ddddeeee qqqquuuueeeellllqqqquuuueeeessss rrrraaaatttt iiiioooossss dddduuuurrrraaaannnntttt llll ’’’’aaaannnnnnnnééééeeee 2222000000001111

Etat comparatif périodique 2000/2001Etat comparatif périodique 2000/2001

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