Economie Du Maroc

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  • 8/10/2019 Economie Du Maroc

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    A M B A S S A D E D E F R A N C E A U M A R O C M I S S I O N E C O N O M I Q U E D E R A B A T

    Situation conomique etfinancire

    Le 24 janvier 2007

    MINEFI DGTPE Prestation ralise sous systme de management de la qualit certifi AFAQ ISO 9001

    Rsum

    Aprs une anne 2005 difficile pour lconomie marocaine, marque par une faible

    croissance (+1,7%), le taux de croissance attendu pour 2006 dpasse les prvisions

    de la loi de finances et atteindrait +7,3%. A fin 2005, le PIB marocain slevait

    457 MdDH, soit environ 41,5 Md. La reprise de lactivit saccompagne duneacclration de linflation attendue environ 3,2% en 2006 contre 1% en 2005. Le

    dficit commercial continue se dtriorer en 2006, mais un rythme infrieur

    grce une moindre pression de la facture nergtique et une reprise des

    exportations. Le solde courant continue tre excdentaire grce la hausse

    continue des recettes MRE et des recettes touristiques. En outre, la rduction dudficit public reste ncessaire aprs la contre-performance de 2005. Enfin, leMaroc ne pourra sinscrire dans un sentier de croissance durable que sil mne

    bien les rformes quil a engages afin damliorer la comptitivit de lconomie

    et dvelopper le secteur priv.

    1-Dynamisme contrast delconomie

    Cr o is s a n c e d u P IB (e n %)

    e t c o n tr ib ut io n d e s p r in c ip a le s b r a n c he s

    4,2

    5,5

    3,2

    6,3

    7,3

    1,7

    -4

    -2

    0

    2

    4

    6

    8

    2001 2002 2003 2004 2005 2006(p)

    administratif

    non agricole

    agricole

    taux de croissance

    Source : Direction

    de la statistique

    T a ux d 'in f la t io n a nnue l mo y e n

    0,6%

    2,8%

    1,2%

    1,5%

    1,0%

    3,2%

    0,0%

    0,5%

    1,0%

    1,5%

    2,0%

    2,5%

    3,0%

    3,5%

    dc-01 dc-02 dc-03 dc-04 dc-05 nov-06

    1.1 Une croissance encore insuffisante par rapport aux dfis sociaux

    Particulirement volatile, la croissance du PIB marocain est troitement

    corrle aux rsultats du secteur agricole, dont le poids varie entre 11 et 18% du

    PIB selon les annes. Les conditions climatiques trs dfavorables en 2005 ont

    affect la valeur ajoute du secteur agricole (-17,9%). Lanne 2006 devraitconfirmer cette dpendance : bnficiant dune excellente pluviomtrie, le secteur

    agricole devrait voir sa valeur ajoute crotre de 25% en 2006 et contribuer

    hauteur de 3,1 points la croissance du PIB.

    Hors agriculture, lvolution du PIB est moins volatile (4,7% en 2004, 5,2% en

    2005, 4,9% attendus en 2006) mais reste insuffisante pour assurer un sentier de

    croissance globale suprieur aux 4,4% annuels observs sur les cinq dernires

    annes. En 2005, les principaux contributeurs la croissance ont t les secteurs de

    lnergie (+18,3%), de lhbergement et de la restauration (+10%), des transportset tlcommunications (+7,1%) et du BTP (+5,9%). Les industries de

    transformation et le commerce ont progress plus modestement (de +2,6% et

    +2,2%). Les premires prvisions actualises pour lanne 2006 tablent sur une

    croissance du PIB non-agricole de 4,9%, port principalement par les secteurs de

    lindustrie, du BTP et du tourisme. Les secteurs des mines et de lnergie, jusque lforts contributeurs la croissance de la valeur ajoute, ptissent eux dune

    conjoncture internationale dfavorable.

    Ces volutions ne sont pas encore suffisantes pour faire face aux dfis socio-

    dmographiques: une rduction significative du chmage et de la pauvret

    exigent une croissance minimale de 6% par an et ce sur plusieurs annes. Le

    revenu annuel par habitant reste, avec environ 1700 USD, lun des plus bas de lazone mditerranenne. Aprs avoir atteint 11,5% au terme de lanne 2005, le taux

    de chmage a diminu 10% au troisime trimestre 2006, essentiellement grce

    une baisse de 2,5 points du taux de chmage urbain (15,8%).

    Aprs dix annes dinflation contenue (1% en 2005, 1,5% en 2004), lanne 2006

    enregistre une acclration de linflation(3,2% fin novembre 2006 contre 0,8%

    lanne dernire) sous leffet dune rvaluation de la TVA sur certains produits,

    du retour une indexation partielle des prix des carburants, de laugmentation des

    prix de certains services et de la hausse de la consommation.

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    - 2

    Evolution du commerce extrieur

    (11 premiers mois de l'anne, e n %PIB)

    10,7% 10,0%11,1%

    14,5%

    17,5% 17,0%

    64,2% 66,6%62,0%

    55,3%52,4% 53,8%

    0%

    5%

    10%

    15%

    20%

    25%

    30%

    35%

    40%

    2001 2002 2003 2004 2005 2006

    0%

    10%

    20%

    30%

    40%

    50%

    60%

    70%

    importations exportations

    facture nergtique dficit commercial

    taux de couverture (d)

    Le dirham est index sur un panier de devises o prdomine l'euro ( 80%) devant

    le dollar. Le taux de change du dirham sest redress face leuro en 2005 de

    2,7% pour atteindre 10,91 dirhams pour un euro, mais au total il sest dprci de

    6,2% depuis la dvaluation du 25 avril 2001. Sur lanne 2006, la tendance est

    lgrement inverse puisque le dirham sest dprci de 1,6% face leuro et sest

    apprci de 6,6% face au dollar.

    1.2 Une balance des paiements excdentaire malgr laggravation du

    dficit commercial

    Le dficit commercial saggrave : +34,2% en 2004, +21,5% en 2005, +6,4% fin

    octobre 2006. En 2005 le dficit commercialatteint 85,1 MdDH, soit 18,6 % du

    PIB. Le taux de couverture est pass de 55,7% 53,8% entre 2004 et 2005. Malgr

    une hausse des exportations (+12,9% contre 4,8% en 2004) particulirement

    sensible en fin danne, le dficit commercial sest dtrior cause duneaugmentation plus rapide des importations (+16,8% en 2005). La facture

    nergtique a en effet augment de 50,7% en 2005, la suite de la flambe des

    cours du ptrole. Le dynamisme de la demande des mnages a aussi stimul les

    importations de biens de consommation (+6,1% en 2005).

    Lanne 2006 se caractrise par une croissance des changes extrieurs et une

    hausse de la demande trangre au Maroc de +13,1% fin novembre 2006. Lesexportations augmentent donc plus rapidement que les importations (+10,1% fin

    novembre), mais toujours insuffisamment pour enrayer la dtrioration du dficit

    commercial. Toutefois, celle-ci est moins lie une hausse de la facture

    nergtique (+10,6% fin novembre 2006 contre +48,7% fin novembre 2005)

    qu une hausse de lactivit et de la consommation domestique (+15,6% pour les

    importations de demi-produits, +13,4% pour les biens dquipement, +7,2% pour

    les biens de consommation). Au total, le dficit commercial, estim 85,7 MdDH,

    sest aggrav de 6,9% sur les onze premiers mois de lanne.

    En 2005, la balance des paiements courants, en dpit du dficit commercial,a

    enregistr un nouvel excdent de 10 MdDH (soit 2,2% du PIB), en hausse de17,2% par rapport 2004. Pour la premire fois, les recettes touristiques, 40,9 MdDH, dpassent celles provenant des transferts de fonds des Marocains

    rsidant ltranger (40,7 MdDH), en hausse respectivement de 17,7% et 8,9% par

    rapport 2004.

    Les rsultats prliminaires des neufs premiers mois de 2006 annoncent un solde de

    la balance courante de 16,9 MdDH (soit 3,3% du PIB prvisionnel 2006).

    La balance des capitaux (prsentation nationale)affiche en 2005 un excdent de14,5 MdDH, en progression de 35,3% par rapport 2004. Cette amlioration

    provient dune part de la reprise de lendettement public extrieur (hausse des

    tirages de 79,9% 14,8 MDH), et dautre part dentres dinvestissements directs

    trangers particulirement leves en 2005 (28,3 MdDH, soit +80,6% par rapport

    2004), essentiellement grce au rachat de 16% du capital de Maroc Tlcom par

    Vivendi Universal.Sur les neuf premiers mois de 2006, lexcdent est denviron 11,7 MdDH.

    Ces deux excdents de la balance des paiements courants et de la balance des

    capitaux expliquent la poursuite de la hausse des rserves de change, +14,9%

    165,9 MDH en 2005. Elles reprsentent fin novembre 2006 prs de 172,5 MdDH,

    soit 11,9 mois dimportations de biens.

    2- Acclrer le processusdes rformes

    2.1 La rduction du dficit public est ncessaire afin de restaurer une

    dynamique plus soutenable des dpenses publiques

    Depuis 2002, le Maroc affichait un dficit budgtaire (hors privatisations) de

    lordre de 4,5% du PIB, qui sest encore creus en 2005 pour atteindre 6,5% du

    PIB. Continuant crotre plus rapidement que les recettes, les dpenses ont

    Rformes de la Comptabilit Nationale et des

    indices de prix.

    Lanne 2007 verra la diffusion par le HCP de

    nouvelles statistiques de comptabilit nationale,dindice des prix la consommation et laproduction.

    La comptabilit nationale sera mise aux

    normes des Nations Unies actuellement envigueur, impliquant des changements majeurs de

    nomenclatures. La nouvelle anne de base sera

    1998, et les prix de rfrence du PIB nominalseront ceux de lanne prcdente.

    Ces modifications entraneront une rvaluation

    du PIB comprise entre 11,2% et 14,2%, et uneamlioration du taux de croissance de 0,7 point

    en moyenne sur la priode 1998-2005.

    Ladoption de nouvelles normes de calculinfluera sur plusieurs indicateurs macro-conomiques et modifiera les parts relatives des

    secteurs delconomie, en faveur notamment dusecteur tertiaire.

    Les indices des prix la consommation et la

    production font galement lobjet de plusieursmodifications au niveau des chantillons,

    actualiss et largis, mais les modes de calcul

    resteront identiques.

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    - 3

    volution du dficit budgtaire

    (en %PIB)

    4,5**4,3*

    6,5

    4,94,9

    0

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    2003 2004 2005 2006 2007

    hors privatisations

    yc. privatisat ions

    *estimation

    **pr visio n

    volution des ratios d'endettement public

    (en %PIB)

    92,5 93 90,5 88,784

    79,276,4

    81,5 80,2

    95,3

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    70

    80

    90

    100

    1997

    1998

    1999

    2000

    2001

    2002

    2003

    2004

    2005

    1S

    06

    dette intrieure publique dette extrieure du trsor

    dette extrieure garantie ratio d'endettement public

    augment de 18,5%, essentiellement cause du cot de la compensation

    (8,8 MdDH au lieu des 4,3 prvus, dont 6,8 pour les seuls produits ptroliers) et de

    lopration de dpart volontaire la retraite de 38 500 fonctionnaires. Cette

    dernire aura cot lEtat plus de 11 MdDH sur 2005 (soit lquivalent de 2 mois

    de la masse salariale annuelle), alors que navaient t provisionns en loi de

    finances initiale que 500 MDH.

    Pour 2006, lEtat marocain mise la fois sur une augmentation des recettes (grce

    notamment la rforme de la TVA) et un ralentissement des dpenses de

    fonctionnement, du fait dun recul des effectifs. Sur les dix premiers mois,

    lexcution budgtaire confirme cette tendance : les recettes hors privatisation ont

    augment de 9.1% et les dpenses de fonctionnement ont trs lgrement baiss de

    -0,1%, contre une hausse de +20,6% la mme priode en 2005.

    Le dficit budgtaire prvisionnel serait denviron 4,3% du PIB, soit une

    meilleure ralisation que le dficit initialement prvu. Ce chiffre reste cependant

    lev alors que dans le mme temps, le Maroc doit poursuivre la ralisation des

    infrastructures publiques, et concrtiser lInitiative Nationale de Dveloppement

    Humain lance par le roi en 2005. Le cot de sa mise en uvre est estim entre 1,5

    et 2 MdDH pour lanne 2006.

    Lencours de la dette publique globale a augment en 2005 de 10,2% pour

    atteindre en fin danne 373,6 MdDH. Elle reprsente 81,5% du PIB en 2005

    (contre 76,4% en 2004). Mais la dette externe continue diminuer : elle quivaut

    12,4 Md USD fin 2005 (25% du PIB) contre 14 Md USD fin 2004 (26% du PIB).

    Grce une croissance forte et une relative stabilit de lencours global de la detteen 2006, le ratio dendettement public global est en recul environ 80,2% du PIB

    lissue du premier semestre 2006.

    Signe dune stabilit macroconomique et dune relative solidit financire

    reconnue par les investisseurs trangers, la notation risque pays du Maroc

    progresse chez plusieurs agences de notation. En aot 2005, Standard&Poors a

    rvis la hausse le rating de la dette de BB BB+, premire amlioration depuissa notation initiale en 1998. Le Maroc se situe en catgorie A4 dans le rating de la

    Coface, et a t rvalu en catgorie 3 dans le classement de lOCDE en octobre

    2006. Le Maroc apparat donc bien class compar aux autres pays de la rgion, le

    risque de dfaut de la dette publique tant considr comme acceptable.

    2.2 Les autorits marocaines doivent approfondir et acclrer les

    rformes structurelles pour augmenter la comptitivit de leur

    conomie et encourager le dveloppement du secteur priv

    Le dveloppement d'un secteur priv dynamique et comptitif est ncessaire pour

    enclencher un vritable processus de rattrapage et crer les emplois ncessaires aux

    nouveaux arrivants sur le march du travail (400 000 jeunes par an). L'urgence desrformes structurelles est renforce par le processus d'association avec l'Union

    europenne, l'largissement de l'Union et la monte en puissance de nouveauxconcurrents tels que la Chine qui, terme, vont accrotre l'exposition de l'ensemble

    de l'industrie marocaine la concurrence internationale.

    Dans ce contexte, le pays dispose dun certain nombre de secteurs attractifs:

    agro-industrie, pche, phosphate, sous-traitance lectronique, automobile et

    aronautique, BTP, tourisme, tlcommunications, commerce, transport et textile,

    pourvu que les entreprises parviennent se positionner sur des crneaux valeur

    ajoute suffisante. Mais, le financement du secteur priv souffre dun paradoxe,

    celui dune surliquidit bancaire lie essentiellement au manque de projets

    bancables, la culture de lopacit et de linformel dominant encore dans la majoritdes entreprises. Toutefois, loffre bancaire mrite dtre amliore en favorisant le

    maillage du territoire, la cration de nouveaux produits dpargne longue et la

    formation des agents bancaires.

    Plusieurs rformes importantes pour le dveloppement du secteur privont t

    adoptes depuis le milieu des annes 90 (concurrence, fiscalit, etc.), mais leur

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    - 4

    mise en uvre n'est pas toujours efficace faute de capacits institutionnelles

    suffisantes, et parfois, dun manque de volont. Les dfis restent nombreux :

    amlioration du systme ducatif (48% de la population est analphabte) et

    universitaire, rforme de ladministration, rforme de la justice (notamment la

    justice des affaires), rforme de la fiscalit (largissement de lassiette et

    harmonisation de la TVA, allgement de lIS, publication dun code gnral desImpts), rduction de la pauvret (par dsenclavement rural, rsorption de lhabitat

    insalubre, couverture sociale), poursuite des privatisations.

    3-Un rle du secteurfinancier encore modeste

    Bourse de Casablanca en 2006

    Volume de transactions e t capitalisation

    (en MdDH)

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    35

    40

    jan fv mar avr mai juin juil aot sept oct nov dc

    250

    270

    290

    310

    330

    350

    370

    390

    410

    430

    volume mensuel (g) capitalisation boursire (d)

    Publications :

    Le guide-rpertoire Les principauxacteurs du secteur financier au Marocest disponible :

    - Ubifrance :Librairie du commerce international :Tl : 01 40 73 30 00

    Fax : 01 40 73 39 79http://www.ubifrance.fr/infosmarches/librairie.asp

    - la Chambre Franaise de Commerce et

    dIndustrie du Maroc :

    Tl : +212 (0)22 20 90 90Fax : +212 (0)22 20 01 30

    La bancarisation du pays est peu dveloppe (20 % de la population) et le secteur

    demeure surliquide, jouant insuffisamment son rle de financement de lconomie,

    notamment des PME. Le secteur bancaire commercial (60 % du Produit net

    bancaire) est globalement sain. Les banques franaises (BNP Paribas, Socit

    Gnrale et Crdit agricole) dtiennent majoritairement trois des cinq grandes

    banques prives, les deux premires places tant tenues par les marocaines

    Attijariwafa Bank et BMCE Bank. La situation du secteur public sest nettement

    amliore. Ce secteur est tir par le trs solide groupe des Banques populaires.Mais le Crdit Agricole, deuxime banque publique, sest fortement redress.

    Enfin, la situation de deux banques en difficult a t rgle : lactivit de la BNDEa t reprise par la puissante CDG (Caisse des Dpts et de Gestion) et le CIH,

    aujourdhui majoritairement contrl par la mme CDG, a accueilli son capital le

    groupe franais des Caisses dEpargne (la CNCE est 35% au capital de la holding

    locale qui dtient 67% du CIH) en dbut 2006.

    Au plan institutionnel, deux textes importants sont entrs en application en 2006 :

    la loi bancaire, et celle rnovant les statuts de Bank al Maghrib, entrinantlindpendance de la banque centrale et modernisant la supervision du secteur.

    Le secteur des assurances reste encore peu dvelopp, son chiffre daffaires ne

    reprsentant que 3 % du PIB. Sa situation sest amliore depuis 2003 grce la

    reprise de la bourse, mais le mtier reste peu rentable et dpendant du rendementfinancier de ses actifs.

    Le march financier est essentiellement un march de la dette publique. Lesvaleurs du Trsor, dont lencours atteint 52% du PIB, bnficient en effet dune

    gestion modernise qui permet dabsorber les excdents de liquidit. Les

    possibilits de leve de fonds vont dailleurs tre tendues avec lmission de bons

    30 ans. Le rle du march obligataire priv reste encore modeste.

    La bourse de Casablancaa progress de 22% en 2005. Aprs un dbut danne

    2006 en augmentation trs rapide et des craintes de bulle financire, la bourse de

    Casablanca a connu plusieurs phases de correction au cours du second trimestre

    2006, mais est repartie depuis sur une croissance trs rapide, accompagne de dix

    nouvelles introductions en bourse : Sur lanne 2006, lindice MASI a progress de

    71%, et la capitalisation globale slve 417,1 MdDH fin dcembre, soitenviron 82,6% du PIB marocain. La rcente publication dun texte sur le capital-risque et louverture prochaine du march terme devraient permettre dlargir les

    possibilits dinvestissements sur les march financiers.

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    Auteur :

    Mission Economique de Rabat

    Adresse : 1, rue Aguelmane Sidi Ali

    RABAT-AGDAL 10000

    MAROC

    Rdige par : Alexandre BARON

    Revue par : Christine BRODIAK et Daniel MAITRE

    Version originelle du 24/01/2007

    http://www.ubifrance.fr/infosmarches/librairie.asphttp://www.ubifrance.fr/infosmarches/librairie.asphttp://www.ubifrance.fr/infosmarches/librairie.asp