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" " E E C C H H O O S S D D E E S S C C O O L L L L I I N N E E S S " " S S o o m m m m a a i i r r e e Editorial Tomboronkoto, orpaillage Opération "Diouratigui" Sécurité alimentaire Situation des PVVIH Lycée Macirin Ba entretien avec le censeur Carte postale de Khossanto Blague du mois "ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48 journal du Cmc de Kédougou email: [email protected] Périodicité mensuelle Numéro: Directeur de Publication :Kalidou Cissokho Imprimerie Le journal de Kédougou Prix: 200 fcfa Numéro: 05 Mai 2012 Rédaction Amadou Diop Adama Diaby Cheikhou Kéita Omar Diallo

Edition juin 2012 2ème quinzaine

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Page 1: Edition juin  2012 2ème quinzaine

"" EECCHHOOSS DDEESSCCOOLLLLIINNEESS""SSoommmmaaiirreeEditorialTomboronkoto,orpaillageOpération"Diouratigui"Sécurité alimentaireSituation des PVVIHLycée Macirin Baentretien avec lecenseurCarte postale deKhossantoBlague du mois

"ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48journal du Cmc de Kédougou e­mail: eecchhoossddeessccoolllliinneess11@@ggmmaaiill..ccoommPériodicité mensuelleNuméro: 5 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho ­ Imprimerie

Le journal de KédougouPrix: 200 fcfa Numéro: 05 ­ Mai 2012

RRééddaaccttiioonnAmadou DiopAdama DiabyCheikhou KéitaOmar DialloMamadou Cissé

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Page 2: Edition juin  2012 2ème quinzaine

PREPARATIFS DES EXAMENS SCO­LAIRES1617 candidats au CFEE et 1552 au BFEM at­tendus dans le département.Un CDD a réuni plusieurs acteurs de l’éduca­tion. Ils ont échangé sur la présentation dusystème éducatif dans le département, sur lesdonnées sur les indicateurs et sur la situationdes candidats. Au total ce sont 1617 candidatsqui sont attendus au CFEE et 1552 au BFEMdans tous le département. Le préfet du départe­ment est aussi revenu sur certaines recomman­dations pour parer aux quelques problèmesrelevés sur place.

C’était une occasion pour les acteurs de voirquelles sont les ressources à mobiliser pourque l’examen se tienne dans de très bonnesconditions. Ainsi entre autres recommanda­tions, ils ont décidé « de faire l’expression desbesoins en termes de moyens logistiques parcequ’à Kédougou le relief est assez accidenté etle parc automobile n’est pas assez fourni au ni­veau du département. Nous avons égalementinsisté sur la communication qui doit accompa­gner cette préparation, sur la sécurisation descentres d’examen. Nous avons appelé à la mo­bilisation de tous les acteurs.» a renchéri lepréfet qui a par ailleurs poursuivi « J’ai égale­ment insisté auprès de l’IDEN pour que lessalles d’examen qui seront retenues soient dessalles qui réunissent des conditions de sécuritéet d’hygiène parce que nous serons en plein hi­vernage. » De l’avis du préfet Habib Léon

Ndiaye, cette rencontre « a été pour nous l’oc­casion de passer en revue les principauxaspects et les principales questions nécessairesà la bonne organisation des examens.»Selon l’inspecteur départemental de l’éduca­tion, Sory Danfakha, «nous avons 1617 candi­dats qui sont attendus au CFEE et 1552 auBFEM à travers 25 centres d’examen pour leCFEE prévu pour le 26 et 27 juin et 7 centrespour le BFEM dont la première session estprévue au 27 juillet.» L’inspecteur Sory Dan­fakha a par ailleurs évalué les besoins en car­burant à 310 litres pour les 2380 km àparcourir pour le déroulement des examensdans le département.Autre souci notés lors de cette rencontre, leproblème d’état civil constaté chez certainsélèves durant leur cursus scolaire. A ce sujet «nous avons demandé à ce que chacun apportesa contribution, à commencer par le personnelenseignant. Qu’il puisse recenser lors des ins­criptions tous les élèves qui n’ont pas d’actesde naissance et qu’en rapport avec les parentsd’élèves, les chefs de village et l’autorité admi­nistrative (sous préfets), qu’on puisse faire letravail d’accompagnement et d’encadrementde proximité nécessaire pour permettre à cesélèves de disposer d’actes de naissances.» asoutenu le préfet Habib Léon Ndiaye. Mieux,le préfet a invité tous les acteurs à la mise enplace rapide d’une instance où autorités admi­nistratives, élus locaux et tous les partenairesdu système éducatif peuvent se retrouver ré­gulièrement pour identifier les problèmes quise posent au secteur de l’école au niveau dudépartement et prendre à bras le corps cesquestions et permettre aussi bien aux ensei­gnants qu’aux élèves de pouvoir travaillerdans de bonnes conditions.

Amadou DIOPKKééddoouuggoouu,, ddee nnoouuvveelllleess tteecchhnniiqquueess ddee lla­a­bboouurr ppoouurr rreeppoosseerr lleess eennffaannttssLLee pprroojjeett ddee ggeessttiioonn dduurraabbllee dduu bbééttaaiill rruummiinnaanntteennddéémmiiqquuee ((PPRROOGGEEBBEE)) vviieenntt dd’’oorrggaanniisseerr uunneesseessssiioonn ddee rreennffoorrcceemmeenntt ddee ccaappaacciittééss ddeess aaggrri­i­ccuulltteeuurrss ddee BBaannddaaffaassssii ssuurr lleess tteecchhnniiqquueess dduuddrreessssaaggee ddeess bbœœuuffss ddee llaabboouurr..Autrefois, dresser des bœufs constituait un

grand fardeau pour les paysans. Ils éprou­vaient d’énormes difficultés dans cet exerciced’adaptation des animaux au labour à la char­rue. Du fait de leur ignorance, la plupart despaysans utilisaient la force pour apprendre auxbœufs le labour à la charrue en deux ou troisjours.La plupart des dresseurs torturaient lesanimaux à mort.Dans cet exercice, beaucoup de dresseurs se

blessaient à plus forte raison que les enfantsqui guidaient les bœufs. Et, ils consacraientbeaucoup de temps pour le dressage.« Autre­fois, on trouait les narines des bœufs et on ymettait une boucle en fer puis une corde quel’on tirait au moment du guidage, le conduc­teur de la charrue tenait toujours un fouetpour amener les bœufs à la raison, on ne sen­tait point la souffrance de ces animaux.. » re­connait Coly Kanté paysan à Ibel.

Afin de réduire le travail des enfants et d’allé­ger la souffrance des bœufs, le projet degestion durable du bétail ruminant endémiquey apporte une solution durable. Ceci s’est tra­duit par le renforcement de capacités des pay­sans sur les techniques du dressage.Unedizaine de paysans de Ségou, Ibel, Landiény,Boundoucondi ont subi récemment une sessionde formation de 21 jours à Ibel sur les tech­niques du dressage amélioré des bœufs de la­bour.« Cette technique consiste d’abord àfamiliariser les bœufs et à les initier progressi­vement au labour sans agressivité. Dans cettetechnique, on n' a pas besoin de percer les na­

rines des bœufs ou à tenir un fouet pour leurapprendre à travailler.

Et en plus on n’a pas besoin des enfants pourguider les bœufs, une seule personne peut fairetout le travail… » précise M Marc Camara fa­cilitateur de la session de formation.Il faut direque cette technique révolutionnaire vapermettre au paysan d’avoir un gain de tempsconsidérable qui lui permettra de se consacreraux autres activités dans son champ au mo­ment du labour. « Nous savons à présent quece que nous faisions était une perte de tempsénorme, et nous maltraitions nos animaux parnotre ignorance, nous ne ferons rien d’autrequ’appliquer cette technique… » a précisé MAbdoul Diallo, paysan à Landiény. Le tempsque cette technique de dressage fasse son ex­pansion dans la région de Kédougou, les en­fants n’auront plus de risques à courirpuisqu’ils ne guideront plus jamais les bœufsqui sont parfois très dangereux.Adama Diaby

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PREPARATIFS DES EXAMENS SCO­LAIRES1617 candidats au CFEE et 1552 au BFEM at­tendus dans le département.Un CDD a réuni plusieurs acteurs de l’éduca­tion. Ils ont échangé sur la présentation dusystème éducatif dans le département, sur lesdonnées sur les indicateurs et sur la situationdes candidats. Au total ce sont 1617 candidatsqui sont attendus au CFEE et 1552 au BFEMdans tous le département. Le préfet du départe­ment est aussi revenu sur certaines recomman­dations pour parer aux quelques problèmesrelevés sur place.

C’était une occasion pour les acteurs de voirquelles sont les ressources à mobiliser pourque l’examen se tienne dans de très bonnesconditions. Ainsi entre autres recommanda­tions, ils ont décidé « de faire l’expression desbesoins en termes de moyens logistiques parcequ’à Kédougou le relief est assez accidenté etle parc automobile n’est pas assez fourni au ni­veau du département. Nous avons égalementinsisté sur la communication qui doit accompa­gner cette préparation, sur la sécurisation descentres d’examen. Nous avons appelé à la mo­bilisation de tous les acteurs.» a renchéri lepréfet qui a par ailleurs poursuivi « J’ai égale­ment insisté auprès de l’IDEN pour que lessalles d’examen qui seront retenues soient dessalles qui réunissent des conditions de sécuritéet d’hygiène parce que nous serons en plein hi­vernage. » De l’avis du préfet Habib Léon

Ndiaye, cette rencontre « a été pour nous l’oc­casion de passer en revue les principauxaspects et les principales questions nécessairesà la bonne organisation des examens.»Selon l’inspecteur départemental de l’éduca­tion, Sory Danfakha, «nous avons 1617 candi­dats qui sont attendus au CFEE et 1552 auBFEM à travers 25 centres d’examen pour leCFEE prévu pour le 26 et 27 juin et 7 centrespour le BFEM dont la première session estprévue au 27 juillet.» L’inspecteur Sory Dan­fakha a par ailleurs évalué les besoins en car­burant à 310 litres pour les 2380 km àparcourir pour le déroulement des examensdans le département.Autre souci notés lors de cette rencontre, leproblème d’état civil constaté chez certainsélèves durant leur cursus scolaire. A ce sujet «nous avons demandé à ce que chacun apportesa contribution, à commencer par le personnelenseignant. Qu’il puisse recenser lors des ins­criptions tous les élèves qui n’ont pas d’actesde naissance et qu’en rapport avec les parentsd’élèves, les chefs de village et l’autorité admi­nistrative (sous préfets), qu’on puisse faire letravail d’accompagnement et d’encadrementde proximité nécessaire pour permettre à cesélèves de disposer d’actes de naissances.» asoutenu le préfet Habib Léon Ndiaye. Mieux,le préfet a invité tous les acteurs à la mise enplace rapide d’une instance où autorités admi­nistratives, élus locaux et tous les partenairesdu système éducatif peuvent se retrouver ré­gulièrement pour identifier les problèmes quise posent au secteur de l’école au niveau dudépartement et prendre à bras le corps cesquestions et permettre aussi bien aux ensei­gnants qu’aux élèves de pouvoir travaillerdans de bonnes conditions.

Amadou DIOP

Focus sur le travail des femmes de Kédougou

Les femmes de Kédougou sont plus que jamaisdéterminées à lutter contre l’oisiveté .Elless’activent dans diverses activités pour honorerleurs familles.Dans la société les femmes ont toujours eu desconditions d’existence quasiment difficiles quine leur permettaient pas de croiser les brasface aux besoins de leurs familles. C’est pour­quoi, toujours armées de courage et d’un es­prit de dépassement les femmes participentautant que faire se peut au développement deleurs localités.Pour cela, les femmes épargnenten vue d’investir dans des activités généra­trices de revenus. Ainsi combattent­elles l’oisi­veté et le besoin en travaillant pourelles­mêmes tout en gérant leurs propres af­faires. Plus de la moitié des profits tirés de ces

activités génératrices de revenus retournedans les familles (frais de soins médicaux, édu­cation, habillement des enfants,…). Une seuleactivité ne pourrait être une solution à cettemultitude de besoins. Raison pour laquelle onvoit les femmes s’activer dans différents sec­teurs.

Parfois elles sont amenées à dérouler lesmêmes activités économiques (vente de bei­gnets, d’œufs, de cacahuètes, de tissus, de lé­

blessaient à plus forte raison que les enfantsqui guidaient les bœufs. Et, ils consacraientbeaucoup de temps pour le dressage.« Autre­fois, on trouait les narines des bœufs et on ymettait une boucle en fer puis une corde quel’on tirait au moment du guidage, le conduc­teur de la charrue tenait toujours un fouetpour amener les bœufs à la raison, on ne sen­tait point la souffrance de ces animaux.. » re­connait Coly Kanté paysan à Ibel.

Afin de réduire le travail des enfants et d’allé­ger la souffrance des bœufs, le projet degestion durable du bétail ruminant endémiquey apporte une solution durable. Ceci s’est tra­duit par le renforcement de capacités des pay­sans sur les techniques du dressage.Unedizaine de paysans de Ségou, Ibel, Landiény,Boundoucondi ont subi récemment une sessionde formation de 21 jours à Ibel sur les tech­niques du dressage amélioré des bœufs de la­bour.« Cette technique consiste d’abord àfamiliariser les bœufs et à les initier progressi­vement au labour sans agressivité. Dans cettetechnique, on n' a pas besoin de percer les na­

rines des bœufs ou à tenir un fouet pour leurapprendre à travailler.

Et en plus on n’a pas besoin des enfants pourguider les bœufs, une seule personne peut fairetout le travail… » précise M Marc Camara fa­cilitateur de la session de formation.Il faut direque cette technique révolutionnaire vapermettre au paysan d’avoir un gain de tempsconsidérable qui lui permettra de se consacreraux autres activités dans son champ au mo­ment du labour. « Nous savons à présent quece que nous faisions était une perte de tempsénorme, et nous maltraitions nos animaux parnotre ignorance, nous ne ferons rien d’autrequ’appliquer cette technique… » a précisé MAbdoul Diallo, paysan à Landiény. Le tempsque cette technique de dressage fasse son ex­pansion dans la région de Kédougou, les en­fants n’auront plus de risques à courirpuisqu’ils ne guideront plus jamais les bœufsqui sont parfois très dangereux.Adama Diaby

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gumes…), uniquement pour pouvoir travailleret gagner de l’argent.« J’ai démarré mon petitcommerce avec un prêt de 500 000 FCFA oc­troyé par la caisse du CMS de Kédougou. Avecce fonds de roulement, je vais acheter des tissusbazins au Mali pour venir les revendre à Kédou­gou. Dieu merci, j’arrive à faire des bénéfices età rembourser 10500 FCFA par mois » soutient

Nénégallé Diallo, vendeuse au marché centralde Kédougou.Une diversification de l’offre deproduits de qualité, le renforcement de capaci­tés et l’octroi de crédits consistants auxfemmes seraient des avantages pour la sauve­garde de ces activités de cette couche vulné­rable.

Khady MaïgaKKééddoouuggoouu :: NNoouuvveellllee aapppprroocchhee,, nnoouuvveelllleevviissiioonn ppoouurr ccoommbbaattttrree llee VViihh//ssiiddaaZZéérroo nnoouuvveellllee iinnffeeccttiioonn dd’’iiccii 22001155,, zzéérroo ddééccèèsslliiéé aauu VViihh//ssiiddaa,, zzéérroo ddiissccrriimmiinnaattiioonn.. CC’’eesstt llaa vvi­i­ssiioonn dduu ccoonnsseeiill nnaattiioonnaall ddee lluuttttee ccoonnttrree llee ssiiddaaqquuii ccoommppttee ddééssoorrmmaaiiss ffrreeiinneerr llaa pprrooppaaggaattiioonndduu VViihh//SSiiddaa àà KKééddoouuggoouu eett ppaarrttoouutt aauuSSéénnééggaall..

Avec une superficie de 16 892 Km2 Kédou­gou partage ses frontières avec deux pays leMali et la Guinée Conakry. La porosité desfrontières qui facilite de plus en plus le contactrégulier avec les populations de ces pays et l’ex­ploitation de l’or rendent difficile la luttecontre la propagation du Vih/sida.C’est pour­quoi des enquêtes dans le domaine de la santéont révélé qu’à Kédougou le taux de préva­lence du Vih/Sida au sein de la population gé­nérale est de 1,7% contre 1,3% chez lesorpailleurs.Des chiffres alarmants qui in­quiètent l’opinion publique et les agents de san­té à tel point que le docteur Ibra Ndoye estmonté au créneau pour adresser un messagefort aux syndicalistes du domaine médical. «On fait de la grève en exposant les enfants demères séropositives à la contamination duVih, c’est un acte criminel. Nous allons conti­nuer à dialoguer. Nous, agents de santé,sommes des personnes qui ont prêté le ser­ment d’hypocrate et non d’hypocrites » a­t­il

soutenu fustigeant ainsi la rétention des don­nées par certains agents de santé grévistes.Zéro nouvelle infection d’ici 2015, zéro dé­cès lié au Vih/sida, zéro discrimination àl’égard des personnes vivant avec le virusdu Sida(PVVIH)Sur cet aspect de discrimination à l'égard desPVVIH,à Kédougou,malgré les efforts de l’As­sociation Solidarité Entraide de Kédou­gou(ASEK), il reste beaucoup à faire.LesPVVIH de Kédougou continuent à faire l’objetde discrimination et de stigmatisation.Raisonde plus pour que l’ASEK tire la sonnetted’alarme pour alerter l’opinion public à traversl’organisation de fréquentes journées de plai­doyer en faveur d’une meilleure assistance auxPVVIH de Kédougou.

A ces journées de plaidoyer prennent part gé­néralement les agents de santé et les porteursde voix tels que les imams, les communica­teurs traditionnels et les correspondants depresse.« Il faut nous appuyer dans la sensibili­sation, surtout revoir certaines de nos pra­tiques traditionnelles comme le lévirat et lesororat. La vitesse de propagation du vih/Sidadans la région de Kédougou notamment dansles sites d’orpaillage est inquiétante… »précise Marie­Walo Boubane la présidente del’ASEK.Pour répondre à toutes ces exigencesl’accent sera désormais mis sur la complé­

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gumes…), uniquement pour pouvoir travailleret gagner de l’argent.« J’ai démarré mon petitcommerce avec un prêt de 500 000 FCFA oc­troyé par la caisse du CMS de Kédougou. Avecce fonds de roulement, je vais acheter des tissusbazins au Mali pour venir les revendre à Kédou­gou. Dieu merci, j’arrive à faire des bénéfices età rembourser 10500 FCFA par mois » soutient

Nénégallé Diallo, vendeuse au marché centralde Kédougou.Une diversification de l’offre deproduits de qualité, le renforcement de capaci­tés et l’octroi de crédits consistants auxfemmes seraient des avantages pour la sauve­garde de ces activités de cette couche vulné­rable.

Khady Maïga

mentarité des synergies d’intervention. Lesmoyens seront combinés pour une meilleure ra­tionalisation des ressources en vue d’unemeilleure amélioration du traitement (Sida, tu­berculose, paludisme).Le conseil national delutte contre le sida s’est fixé comme priorités :le renforcement des acquis des interventions, lerenforcement de la prévention de la transmis­

sion mère/enfant(PTME), le dépistage volon­taire, le traitement ARV, le renforcement de ladimension genre et le renforcement du sys­tème communautaire et du système de santé.Adama Diaby

IInnssaalluubbrriittéé ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddeeKKééddoouuggoouu,,lleess ccoommmmeerrççaannttss dduu mmaarrcchhéécceennttrraall ttéémmooiiggnneennttLLeess oorrdduurreess ccoonnssttiittuueenntt nnaattuurreelllleemmeenntt ddeess rré­é­sseerrvvooiirrss ppootteennttiieellss ddee mmiiccrroobbeess ddee ttoouutteessssoorrtteess.. AA cceett eeffffeett ,,ttoouutt llee mmoonnddee eesstt eexxppoosséé ààddeess mmaallaaddiieess ttrreess ggrraavveess(( cchhoolleerraa,, ppaalluuddiissmmee....))

Mbaye Faye : « Je suis là depuis 2005 c’est lamairie qui a la gestion des ordures normale­ment pour maintenir la ville propre il faudraitdes poubelles , notre santé est exposée unemauvaise odeur nous torture ici surtout en hi­vernage, des vers circulent un peu partout etpourtant nous nous acquittons correctementde toutes nos taxes, il faudrait que le conseilmunicipal prenne toutes les dispositions pournous débarrasser des ordures, il n’y a mêmeplus de dépotoir ici, la place qui servait de dé­potoir a été aménagé des cantines ,les agentsdes service d’hygiène devront eux aussiprendre leurs responsabilités ».

Fatoumata Diallo « en tout cas ,nous au ni­veau de notre place, chaque jour nous net­toyons les lieux, les immondices ainsicollectées sont stockées puis jetées par unconvoyeur que nous payons à nos propres frais»

Ramatoulaye Barry « nous balayons et re­groupons des ordures que nous remettons àun convoyeur qui ira les jeter dans la brousse,nous pensons bien que les ordures facilitent laprolifération des mouches et des maladies »Ameth « c’est très difficile de supporter lesordures , les autres commerçantes balaient etviennent jeter les ordures à la devanture denos places nous sommes à chaque fois obligésde payer un convoyeur pour qu’il puisse allerjeter les ordures ailleurs ,comme nous n’habi­tons pas Kédougou nous n’osons rien dire, lamunicipalité ne fait pas son travail, elle de­vrait être capable de recruter des personnesqui se chargeraient uniquement de l’ assainis­sement du marché central, c’est de l’anarchietotale qui règne ici, mais si nous nettoyonsnos places quelques jours après, nos mamanscommerçantes viennent encore y déverser lesordures, c’est vraiment insupportable… »Propos recueillis par Khady Maiga

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Formation sur la décentralisationUn atelier a réuni à Bandafassi des élus locauxde trois communautés rurales de l’arrondisse­ment de Bandafassi (Bandafassi , Dindéfélo etNinéfécha) ont été formés sur les modules,gestion environnementale et bonne gouver­nance.

La salle de délibération de la communauté ru­rale de Bandafassi a abrité l’événement qui s’esttenu sur deux jours. En effet les acteurs venusde divers horizons de l’arrondissement ont eudroit à un important renforcement de capacitésur la bonne gestion de l’environnement et deleurs collectivités locales. Ce renforcement apermis aux bénéficiaires de connaitre les loisqui régissent l’environnement. Les formateurssont largement revenus sur la loi d’orientationagro­sylvo­ pastorale. A l’ouverture des tra­vaux, le représentant du préfet par ailleurschef CADL, Mamadou Aliou et le Président duconseil rural de Bandafassi Amadou Diallo ont,à tour de rôle, exprimé leur gratitude de voirleurs collectivités locales bénéficier d’une telleopportunité. Le représentant du coordinateurdu projet qui a salué l’engagement des partici­pants a souligné que c’est à la demande des élusque ce renforcement de capacités se tient. LeCommandant de la brigade des eaux et foretsde Kédougou a saisi l’occasion pour rappeler

les attributions qui varient en fonction deséchelles des collectivités locales. En ce quiconcerne les communautés rurales, elles re­çoivent entre autres compétences, la délivranceet l’autorisation préalable de toute coupe à l’in­térieur du périmètre de la communauté rurale,la conception de la quote­part d’amende prévuepar le code forestier, la constitution et le fonc­tionnement des comités de vigilance en vuede lutter contre les feux de brousse , la gestiondes sites naturels qui regorgent un intérêt lo­cal, la création de bois et d’aires protégées, lagestion des déchets mais aussi la lutte contrel’insalubrité. En outre, les communautés ru­rales sont tenues de réaliser au bénéfice deleurs populations, l’élaboration et la mise enœuvre d’un plan local d’actions pour l’environ­nement. Les environnementalistes ont invité àcette occasion, les élus locaux à faire deschambres consulaires, leurs outils de travaildans le cadre des conseils pour l’acquisition despermis d’exploitation ou de commercialisationdes produits forestiers. En guise de rappel lecommandant Guissé a souligné que dans lecadre de l’exploitation des produits forestiers,les permis ne sont autorisés qu’aux Groupe­ments d’Intérêt Economique ou aux coopéra­tives et que c’est après avoir acquisl’autorisation préalable auprès des collectivitéslocales que le service des eaux et forets les at­tribue. Le second module de la formation a luiessentiellement porté sur la sur le mode d’élec­tion et de vie des collectivités locales. A cetitre, l’article 225 du code des collectivités lo­cales prévoit que toutes les réunions du conseilrural soient publiques et fassent objet d’affic­hage.SS..OOmmaarr DDiiaalllloo

JJoouurrnnééee MMoonnddiiaallee ddee ll''eennvviirroonnnneemmeennttLLee sseerrvviiccee rrééggiioonnaall ddee KKééddoouuggoouu ss’’eennggaaggee àà pprré­é­sseerrvveerr l’environnement..KKééddoouuggoouu aa ffêêttéé àà ssoonnttoouurr ccee jjeeuuddii,, llaa jjoouurrnnééee mmoonnddiiaallee ddee ll’’eennvviirroon­n­nneemmeenntt aauu llyyccééee MMaacciirriinn BBââ ddee KKééddoouuggoouu.. AAllllo­o­ccuuttiioonnss,, rréécciittaallss ddee ppooèèmmeess eett sskkeettcchhss aaxxééss ssuurrllaa pprrootteeccttiioonn ddee ll’’eennvviirroonnnneemmeenntt oonntt rryytthhmméé llaarreennccoonnttrree..

Le service régional de l’environnement et desétablissements classés a choisi de décaler lajournée prévue au 05 juin dernier afin de « mo­biliser le maximum de personnes.» Son res­ponsable régional, Pathé Guèye est revenu surla menace qui plane sur l’environnement dansla zone surtout avec l’exploitation minière etl’orpaillage traditionnel. «Nous agissons entant que garants de l’environnement de la ré­gion. Nous avons mis en œuvre un plan degestion des impacts environnementaux quenous faisons appliquer par tous à travers leslois sur l’environnement; au besoin par dessanctions si les sociétés ou les orpailleursn’adhèrent pas.» Toutefois le service régionalmise aussi à priori sur la sensibilisation sur lesdispositifs et règlements environnementaux.

Placé cette année sous le thème: "Economie

verte, en faites vous partie", l’évènement aréuni différents chefs de services, élèves etmembres de l’association des amis de la nature.Aujourd’hui l’objectif est de parvenir, à traversles pratiques environnementales, à un dévelop­pement durable. Cela par la prise en compte durespect de l’environnement. Car «la croissanceéconomique très forte notée à Kédougou nes’applique pas avec le respect de l’environne­ment » dira aussi M. Guèye. N’empêche, « larégion va s’intégrer dans l’économie verte etnous allons mettre en œuvre tout pour at­teindre cet objectif » a assuré l’adjoint au gou­verneur chargé du développement,MMamadou Guèye. Il a aussi salué « la fortemobilisation qui témoigne de l’intérêt que lespopulations accordent à l’environnement » ren­chérit­il. Non sans saluer, « l’engagement del’association des amis de la nature dans la pro­tection de la nature.» De son côté, la 2èmevice­présidente du conseil régional,Mme AdjaAissatou Aya Ndiaye a elle, incité les popula­tions à davantage reboiser, à développer toutcomme les femmes, les pépinières et à luttercontre la déforestation. Elle a aussi appelé lespopulations, à assainir les concessions et alen­tours par le ramassage des ordures et déchetsplastiques.

A la fin de la manifestation ponctuée principa­lement par des sketchs et récitals de poèmesaxés sur le braconnage et la déforestation afinde conscientiser les populations sur l’impor­tance de la sauvegarde de l’environnement, lesdifférentes autorités ont procédé chacune, à unreboisement d’une plante au sein du lycée.

AAmmaaddoouu DDiioopp

AAppppuuii iinnssttiittuuttiioonnnneell aauu CCoonnsseeiill rrééggiioonnaallddee KKééddoouuggoouuLLaa ssttrruuccttuurree vviieenntt ddee bbéénnééffiicciieerr dd''uunn lloottddee mmaattéérriieellss ((oorrddiinnaatteeuurrss,, iimmpprriimmaannttee,,pphhoottooccooppiieeuussee....))ddeess mmaaiinnss ddee llaa ssoocciiééttéé mmi­i­nniièèrree SSaabbooddaallaa GGoolldd OOppéérraattiioonn ((SSGGOO))..Deux ordinateurs, une photocopieuse, uneimprimante et un scanner, c'est l'appui lo­gistique que la société minière Sabodala

Gold Opération (SGO) a apporté auconseil régional de Kédougou. Cela faitsuite à la demande adressée à cette com­pagnie par le secrétariat général du conseilrégional en mars dernier. La cérémonie deréception s’est déroulée en présence de MJean Gomis secrétaire général du conseilrégional entouré de quelques conseillers ré­gionaux.«Nous accueillons ce matériel à bras

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Formation sur la décentralisationUn atelier a réuni à Bandafassi des élus locauxde trois communautés rurales de l’arrondisse­ment de Bandafassi (Bandafassi , Dindéfélo etNinéfécha) ont été formés sur les modules,gestion environnementale et bonne gouver­nance.

La salle de délibération de la communauté ru­rale de Bandafassi a abrité l’événement qui s’esttenu sur deux jours. En effet les acteurs venusde divers horizons de l’arrondissement ont eudroit à un important renforcement de capacitésur la bonne gestion de l’environnement et deleurs collectivités locales. Ce renforcement apermis aux bénéficiaires de connaitre les loisqui régissent l’environnement. Les formateurssont largement revenus sur la loi d’orientationagro­sylvo­ pastorale. A l’ouverture des tra­vaux, le représentant du préfet par ailleurschef CADL, Mamadou Aliou et le Président duconseil rural de Bandafassi Amadou Diallo ont,à tour de rôle, exprimé leur gratitude de voirleurs collectivités locales bénéficier d’une telleopportunité. Le représentant du coordinateurdu projet qui a salué l’engagement des partici­pants a souligné que c’est à la demande des élusque ce renforcement de capacités se tient. LeCommandant de la brigade des eaux et foretsde Kédougou a saisi l’occasion pour rappeler

les attributions qui varient en fonction deséchelles des collectivités locales. En ce quiconcerne les communautés rurales, elles re­çoivent entre autres compétences, la délivranceet l’autorisation préalable de toute coupe à l’in­térieur du périmètre de la communauté rurale,la conception de la quote­part d’amende prévuepar le code forestier, la constitution et le fonc­tionnement des comités de vigilance en vuede lutter contre les feux de brousse , la gestiondes sites naturels qui regorgent un intérêt lo­cal, la création de bois et d’aires protégées, lagestion des déchets mais aussi la lutte contrel’insalubrité. En outre, les communautés ru­rales sont tenues de réaliser au bénéfice deleurs populations, l’élaboration et la mise enœuvre d’un plan local d’actions pour l’environ­nement. Les environnementalistes ont invité àcette occasion, les élus locaux à faire deschambres consulaires, leurs outils de travaildans le cadre des conseils pour l’acquisition despermis d’exploitation ou de commercialisationdes produits forestiers. En guise de rappel lecommandant Guissé a souligné que dans lecadre de l’exploitation des produits forestiers,les permis ne sont autorisés qu’aux Groupe­ments d’Intérêt Economique ou aux coopéra­tives et que c’est après avoir acquisl’autorisation préalable auprès des collectivitéslocales que le service des eaux et forets les at­tribue. Le second module de la formation a luiessentiellement porté sur la sur le mode d’élec­tion et de vie des collectivités locales. A cetitre, l’article 225 du code des collectivités lo­cales prévoit que toutes les réunions du conseilrural soient publiques et fassent objet d’affic­hage.SS..OOmmaarr DDiiaalllloo

JJoouurrnnééee MMoonnddiiaallee ddee ll''eennvviirroonnnneemmeennttLLee sseerrvviiccee rrééggiioonnaall ddee KKééddoouuggoouu ss’’eennggaaggee àà pprré­é­sseerrvveerr l’environnement..KKééddoouuggoouu aa ffêêttéé àà ssoonnttoouurr ccee jjeeuuddii,, llaa jjoouurrnnééee mmoonnddiiaallee ddee ll’’eennvviirroon­n­nneemmeenntt aauu llyyccééee MMaacciirriinn BBââ ddee KKééddoouuggoouu.. AAllllo­o­ccuuttiioonnss,, rréécciittaallss ddee ppooèèmmeess eett sskkeettcchhss aaxxééss ssuurrllaa pprrootteeccttiioonn ddee ll’’eennvviirroonnnneemmeenntt oonntt rryytthhmméé llaarreennccoonnttrree..

Le service régional de l’environnement et desétablissements classés a choisi de décaler lajournée prévue au 05 juin dernier afin de « mo­biliser le maximum de personnes.» Son res­ponsable régional, Pathé Guèye est revenu surla menace qui plane sur l’environnement dansla zone surtout avec l’exploitation minière etl’orpaillage traditionnel. «Nous agissons entant que garants de l’environnement de la ré­gion. Nous avons mis en œuvre un plan degestion des impacts environnementaux quenous faisons appliquer par tous à travers leslois sur l’environnement; au besoin par dessanctions si les sociétés ou les orpailleursn’adhèrent pas.» Toutefois le service régionalmise aussi à priori sur la sensibilisation sur lesdispositifs et règlements environnementaux.

Placé cette année sous le thème: "Economie

verte, en faites vous partie", l’évènement aréuni différents chefs de services, élèves etmembres de l’association des amis de la nature.Aujourd’hui l’objectif est de parvenir, à traversles pratiques environnementales, à un dévelop­pement durable. Cela par la prise en compte durespect de l’environnement. Car «la croissanceéconomique très forte notée à Kédougou nes’applique pas avec le respect de l’environne­ment » dira aussi M. Guèye. N’empêche, « larégion va s’intégrer dans l’économie verte etnous allons mettre en œuvre tout pour at­teindre cet objectif » a assuré l’adjoint au gou­verneur chargé du développement,MMamadou Guèye. Il a aussi salué « la fortemobilisation qui témoigne de l’intérêt que lespopulations accordent à l’environnement » ren­chérit­il. Non sans saluer, « l’engagement del’association des amis de la nature dans la pro­tection de la nature.» De son côté, la 2èmevice­présidente du conseil régional,Mme AdjaAissatou Aya Ndiaye a elle, incité les popula­tions à davantage reboiser, à développer toutcomme les femmes, les pépinières et à luttercontre la déforestation. Elle a aussi appelé lespopulations, à assainir les concessions et alen­tours par le ramassage des ordures et déchetsplastiques.

A la fin de la manifestation ponctuée principa­lement par des sketchs et récitals de poèmesaxés sur le braconnage et la déforestation afinde conscientiser les populations sur l’impor­tance de la sauvegarde de l’environnement, lesdifférentes autorités ont procédé chacune, à unreboisement d’une plante au sein du lycée.

AAmmaaddoouu DDiioopp

AAppppuuii iinnssttiittuuttiioonnnneell aauu CCoonnsseeiill rrééggiioonnaallddee KKééddoouuggoouuLLaa ssttrruuccttuurree vviieenntt ddee bbéénnééffiicciieerr dd''uunn lloottddee mmaattéérriieellss ((oorrddiinnaatteeuurrss,, iimmpprriimmaannttee,,pphhoottooccooppiieeuussee....))ddeess mmaaiinnss ddee llaa ssoocciiééttéé mmi­i­nniièèrree SSaabbooddaallaa GGoolldd OOppéérraattiioonn ((SSGGOO))..Deux ordinateurs, une photocopieuse, uneimprimante et un scanner, c'est l'appui lo­gistique que la société minière Sabodala

Gold Opération (SGO) a apporté auconseil régional de Kédougou. Cela faitsuite à la demande adressée à cette com­pagnie par le secrétariat général du conseilrégional en mars dernier. La cérémonie deréception s’est déroulée en présence de MJean Gomis secrétaire général du conseilrégional entouré de quelques conseillers ré­gionaux.«Nous accueillons ce matériel à bras

Page 8: Edition juin  2012 2ème quinzaine

LLééggiissllaattiivveess 22001122 ,,llee PPddss eexxuullttee àà KKééddoou­u­ggoouuA l‘issue des législatives du dimanche 01 juilletqui l’ont propulsé à la tête du département deKédougou avec 4 733 voix (37,98%), le parti dé­mocratique sénégalais a sillonné les grandes ar­tères de la commune pour fêter la victoire quipermet ainsi à leur leader Hadji Cissé d’être ledéputé dudit département. La coalition BennoBokk Yaakar s’est retrouvée deuxième avec 3832 voix (30,75%).

Sous une forte pluie, les militants du Pds, àbord de voitures, motos, vélos ont arpenté lesgrands axes de la commune pour célébrer leurvictoire issue des législatives 2012. Ils ont déci­dé d’honorer ainsi le triomphe de leur candidatHadji Cissé au niveau du département de Ké­dougou. En clair le Pds a pris le dessus avec 4733 voix obtenues sur le Benno Bokk Yaakar

qui s’est retrouvé avec 3 832 voix, suivi deBokk Gis Gis qui s’en est sorti avec 2 124 voix.A ce titre ce sont 12 461 suffrages qui ont étévalablement exprimés dans le département surles 12 566 votants. Soit un taux de participa­tion de 46,14% si l’on sait que le nombre d’ins­crits s’élève à 27 229 dans tout le département.Tout s’est joué au niveau des arrondissementsde Bandafassi et Fongolimbi où le Pds a pucombler le petit vide subi dans la commune.En effet le Benno Bokk Yaakar a remporté auniveau de la commune avec 1282 voix contre1200 voix en faveur du Pds. Au niveau dépar­temental le Pds obtient alors 37,98% des suf­frages, le Benno Bokk Yaakaar 30,75% et leBokk Gis Gis 17,04%.Toutefois, dans les dé­partements de Saraya et de Salémata, c’est leBenno Bokk Yaakaar qui arrive en tête avecrespectivement 2 300 voix sur 4462 suffragesvalablement exprimés et 2 009 voix sur 4020suffrages valablement exprimés. Le Pds a obte­nu dans le département de Saraya 545 voix, leBokk Gis Gis 1064 voix. Dans le départementde Salémata, le Pds arrive deuxième avec 906voix contre 709 voix en faveur de Bokk GisGis. Le taux de participation a été de 64,76%dans le département de Salémata et de 44,63%dans le département de Saraya.Amadou Diop

ouvert car la structure souffrait d'unmanque d'équipements» a soutenu M Gomisqui a ensuite remercié et encouragé la com­pagnie minière à toujours venir en aideaux populations de cette région et surtoutcelles de leurs zones d'intervention. Pour lesbesoins de cette sobre cérémonie de remise dece lot de matériels Macoumba Diop, le direc­teur général de la SGO et M Issa Dabo, lechef du département relations communau­taires ont effectué le déplacement. Sur place, ilsont appelé les uns et les autres à la préserva­tion des relations avec toutes les structuresétatiques et communautaires mais surtoutavec les populations de la région de Kédou­gou. Ce geste n'est pas le premier du genre dela part de cette société. En effet, «la SGO aimplanté une dizaine de forages dans lesvillages de l'arrondissement de Sabodala »,

de l'avis du chargé des relations communau­taires de la SGO M. Dabo. Mieux, elle en­tend faire plus rassure­t­il. Dans cet élan, lacompagnie minière SGO s'engage à réaliserdes infrastructures routières dans le village deDiakhaling (arrondissement de Sabodala). Parailleurs elle compte dans l'avenir marquerson soutien auprès des populations riverainesde ses périmètres d’exploitation.Cheikhou KEITA