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Communiquer pour croire, croire pour communiquer Page 6-7 Page 4-5 Page 2-3 À la rencontre des diocèses Invité spécial Jacques Mercier Les Médias Catholiques Figure emblématique des médias belges francophones, Jacques Mercier a, paraît-il, pris sa retraite il y a trois ans... Mais le célèbre animateur du "Jeu des Dictionnaires" continue pourtant de cultiver son jardin. Quand il n’est pas occupé à l’écriture de son prochain roman, c’est à celle d’un spec- tacle qu’il se consacre. Le tout entre deux conférences, quelques "piges" pour la radio et une visite aux Médias Catholiques! D e manière involontaire, c’est un autre Jacques qui mit le pied de notre invité à l’étrier du journalisme. Son nom était… Brel, qu’il interviewa pour le journal "Scout", alors qu’il n’avait que 14 ans… "Alors que je posais des questions ridicules, il m’a vouvoyé. C’était la première personne adulte qui me prenait au sérieux", se sou- vient-il. Après avoir fait ses humanités à Tournai, le jeune Mercier prit donc la direction de Bruxelles pour apprendre le journalisme, contre l’avis de ses parents. Il s’inscrivit à l’IHECS et c’est là qu’il tomba amoureux de la radio. "J’étais timide - je le suis d’ailleurs toujours – et j’aimais le côté intimiste de ce média. " Sans plan de carrière Entré à la RTB(F) en 1963, Jacques Mercier se fit connaître du grand pu- blic grâce à "Dimanche Musique" qu’il présentait avec Stéphane Steeman. Une émission dont bon nombre d’élèves qui furent pensionnaires durant les années 60 et 70 se sou- viennent encore avec émotion, en par- ticulier sa dernière tranche horaire, entre 23h et minuit, qu’ils écoutaient sous les couvertures ... Puis, vint le temps de "Musique au petit-déjeu- ner", du "Jeu des Dictionnaires" (qu’il a créé et animé pendant plus de vingt ans…), de "La Semaine Infernale". La télé est arrivée un peu plus tard. "Parce que j’ai toujours pensé que je n’avais pas beaucoup de mémoire", explique l’animateur. Outre les adap- tations de ses émissions radio, Jacques Mercier fut notamment le présenta- teur de "Forts en têtes", de "Bonnie & Clyde"… Et aujourd’hui, il découvre la scène. Au milieu de toutes ces acti- vités, l’homme garda toujours de quoi assouvir son amour de l’écriture, qu’il s’agisse de littérature ou de journa- lisme. Collaborateur de nombreux titres ("Télé-Moustique", "Femmes d’aujourd’hui ", "La Libre Belgique", "Plus Magazine"...), Jacques Mercier a signé également des romans, des essais, des ouvrages sur le chocolat, le patrimoine, la langue française, etc. En tout, plus de quarante publications sous son nom. Ce qui lui valut d’être admis au sein de l’Association des écrivains belges de langue française, membre du Conseil supérieur de la langue française (de 1999 à 2008) et décoré de l’Ordre de Léopold. Numéro spécial N°47 - www.catho.be Hebdomadaire du 25 septembre 2011 Bureau de dépôt : Charleroi X Agréation N° : P305034 Jacques Mercier, l’optimiste Cette belle carrière, Jacques Mercier l’a menée sans plan particulier. Refusant même de prendre du "pouvoir" qu’on lui a proposé plusieurs fois. Le plus important pour lui reste d’avoir une vie personnelle heureuse. À ses yeux, le travail ne vient qu’après la création et surtout l’amour; toutes les amours. Est-ce cet état d’esprit qui fait qu’il a toujours le sourire aux lèvres? Sans doute. Et aussi parce que l’homme se reconnaît volontiers optimiste, y com- pris pour l’avenir de la Belgique. Selon lui, c’est le même sens de l’hu- mour entre Wallons et Flamands qui sauvera le pays. Pierre GRANIER © Jacques Bihin ÉDITION SPÉCIALE DIMANCHE DES MÉDIAS 25 SEPTEMBRE 2011 L’invité de la rédaction

Edition spéciale Dimanche des Médias

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Numéro spécial N°47 - www.catho.be Hebdomadaire du 25 septembre 2011

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Page 1: Edition spéciale Dimanche des Médias

”Communiquer pour croire, croire pour communiquer

Page 6-7Page 4-5Page 2-3

À la rencontre des diocèses

Invité spécialJacques Mercier

Les Médias Catholiques

Figure emblématique des médias

belges francophones, Jacques Mercier

a, paraît-il, pris sa retraite il y a trois

ans... Mais le célèbre animateur du

"Jeu des Dictionnaires" continue

pourtant de cultiver son jardin. Quand

il n’est pas occupé à l’écriture de son

prochain roman, c’est à celle d’un spec-

tacle qu’il se consacre. Le tout entre

deux conférences, quelques "piges"

pour la radio et une visite aux Médias

Catholiques!

De manière involontaire, c’est un autre Jacques qui mit le pied de notre invité

à l’étrier du journalisme. Son nom était… Brel, qu’il interviewa pour le journal "Scout", alors qu’il n’avait que 14 ans… "Alors que je posais des questions ridicules, il m’a vouvoyé. C’était la première personne adulte qui me prenait au sérieux", se sou-vient-il. Après avoir fait ses humanités à Tournai, le jeune Mercier prit donc la direction de Bruxelles pour apprendre le journalisme, contre l’avis de ses

parents. il s’inscrivit à l’iHECS et c’est là qu’il tomba amoureux de la radio. "J’étais timide - je le suis d’ailleurs toujours – et j’aimais le côté intimiste de ce média. "

Sans plan de carrièreEntré à la RTB(F) en 1963, Jacques Mercier se fi t connaître du grand pu-blic grâce à "Dimanche Musique" qu’il présentait avec Stéphane Steeman. Une émission dont bon nombre d’élèves qui furent pensionnaires durant les années 60 et 70 se sou-viennent encore avec émotion, en par-ticulier sa dernière tranche horaire, entre 23h et minuit, qu’ils écoutaient sous les couvertures ... Puis, vint le temps de "Musique au petit-déjeu-ner", du "Jeu des Dictionnaires" (qu’il a créé et animé pendant plus de vingt ans…), de "La Semaine infernale". La télé est arrivée un peu plus tard. "Parce que j’ai toujours pensé que je n’avais pas beaucoup de mémoire", explique l’animateur. outre les adap-tations de ses émissions radio, Jacques Mercier fut notamment le présenta-teur de "Forts en têtes", de "Bonnie & Clyde"… Et aujourd’hui, il découvre la scène. Au milieu de toutes ces acti-

vités, l’homme garda toujours de quoi assouvir son amour de l’écriture, qu’il s’agisse de littérature ou de journa-lisme. Collaborateur de nombreux titres ("Télé-Moustique", "Femmes d’aujourd’hui ", "La Libre Belgique", "Plus Magazine"...), Jacques Mercier a signé également des romans, des essais, des ouvrages sur le chocolat, le patrimoine, la langue française, etc. En tout, plus de quarante publications sous son nom. Ce qui lui valut d’être admis au sein de l’Association des écrivains belges de langue française, membre du Conseil supérieur de la langue française (de 1999 à 2008) et décoré de l’ordre de Léopold.

Numéro spécial N°47 - www.catho.beHebdomadaire du 25 septembre 2011Bureau de dépôt : Charleroi X • Agréation N° : P305034

Jacques Mercier, l’optimiste

Cette belle carrière, Jacques Mercier l’a menée sans plan particulier. Refusant même de prendre du "pouvoir" qu’on lui a proposé plusieurs fois. Le plus important pour lui reste d’avoir une vie personnelle heureuse. À ses yeux, le travail ne vient qu’après la création et surtout l’amour; toutes les amours.Est-ce cet état d’esprit qui fait qu’il a toujours le sourire aux lèvres? Sans doute. Et aussi parce que l’homme se reconnaît volontiers optimiste, y com-pris pour l’avenir de la Belgique. Selon lui, c’est le même sens de l’hu-mour entre Wallons et Flamands qui sauvera le pays.

• Pierre GRANIER

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ÉDITION SPÉCIALEDIMANCHE DES MÉDIAS25 SEPTEMBRE 2011

L’invité de la rédaction

Page 2: Edition spéciale Dimanche des Médias

2 Édition spéciale Dimanche des Médias

Les diocèses vous parlent

Son nouveau job, elle le trouve pas-sionnant. "Notre service s’occupe

essentiellement de la revue mensuelle Église de Liège et du site internet du diocèse", explique-t-elle. "Nous faisons circuler l’information au maximum, qu’il s’agisse de parler du futur, de faire écho de ce qui se passe dans le diocèse ou de faire réfléchir par des articles de fond."Pour y parvenir, certaines compétences sont indispensables… "La première qua-lité est l’honnêteté, envers soi-même, en-

vers ses collègues et envers les lecteurs. à fortiori cette qualité est d’autant plus indispensable pour un responsable chré-tien ! Il faut aussi, bien sûr, un intérêt réel pour les personnes et pas seulement pour les événements ! Un journaliste sportif doit s’intéresser au sport… Un responsable de presse catholique doit non seulement s’intéresser à la vie de l’Église, mais aussi être prêt à répondre de l’espérance qui est en lui ; et donc sa manière d’être, de rédiger, de parler doit être le reflet de ce qui le fait vivre, l’amour reçu de Dieu !"

Un travail passionnant Pour Anne-élisabeth, la journée type n’existe pas : "Heureusement ! Nous avons toutefois  quelques constantes: travailler à l’ordinateur, se tenir au cou-rant notamment grâce à internet, redi-riger les égarés au téléphone…" sourit-elle avant de poursuivre son récit… "Ce qui rend mon travail passionnant, c’est de découvrir le diocèse, les personnes qui y vivent, qui assurent et développent la vie de l’Église, qui prennent mille et une initiatives généreuses et coura-geuses, et découvrir les quatre coins de mon diocèse ; c’est d’apprendre chaque jour la vie de notre Église, à Liège, en Belgique, dans le monde ; c’est de tra-

vailler avec de très nombreux interlo-cuteurs intéressants ! Je trouve que j’ai un travail formidable et que j’ai énor-mément de chance ! Les aspects moins intéressants ? Oublions-les !" Pas besoin de motiver cette Theutoise qui poursuit en partageant de plus belle son amour pour l’église ! "Je suis émerveillée par la variété des talents, des charismes qui se manifestent, chez nous et ailleurs : chacun peut y trou-ver sa place, donner sa mesure, recevoir l’aide dont il a besoin. C’est cela que nous voulons partager dans notre re-vue et sur le site. Et puis, il y a les défis qui ne manquent pas… à commencer par une formation au bon usage des médias catholiques et du Service de Presse, que nous organisons dans le cadre de le Dimanche des Médias" La visite des lieux se poursuit et, avant de quitter la salle du Trésor, Anne-élisabeth salue de loin l’évêque venu visiter l’exposition du Roi-Soleil… "Depuis dix ans, il tient ferme le gouver-nail de l’Église dans le diocèse. C’est un père pour ses diocésains, qu’ils soient ou non catholiques. Il ouvre grandes les portes aux initiatives pourvu qu’elles aillent dans le sens de l’unité, de la fer-veur, de la charité !".  * la tête de St-Lambert

Un "p’tit bouchon" qui a de la bouteille

Avec Hubert Naveau, son proche collaborateur.

Irait-on jusqu’à dire qu’elle a "l’tchèsse dî

Saint-Lambert "* ? Pas certain ! Mais il faut

avouer qu’avec son caractère de bonne

vivante, Anne-élisabeth Nève peut diffi-

cilement cacher ses origines liégeoises.

Avant de succéder à G. Muytjens, elle

était chargée de réaliser des brochures

de présentation pour différentes socié-

tés. C’est là qu’elle a développé ses nom-

breux contacts avec la presse.

Diocèse de Liège : Anne-Elisabeth Nève

Diocèse de Tournai : Hubert Wattier

Sabrina Fournier, Thomas Leclercq, Hubert Wattier, Geneviève Frère et Pierre Vasseur

Un chef d’orchestre à l’ombre des cinq clochers

En écoutant le témoignage de ce Montois, on comprend rapidement

qu’il a toujours été passionné et très sensible à la communication entre les personnes. "Se parler, se connaître beaucoup mieux qu’avant", fredonne-t-il en entonnant une chanson de Luc Cousineau. Voilà sans doute ce qui le motive à prendre chaque matin le train pour animer et coordonner le travail d’une équipe jeune et dynamique…Pour développer les projets, Hubert avoue qu’ "il faut tout simplement bien connaître le terrain", en l’occur-rence le diocèse de Tournai où il met à profit les relations nouées dans ses jobs précédents et cherche à rencontrer un

maximum d’acteurs diocésains. Sa mé-thode pour y parvenir est relativement simple : "Les fondements de la com-munication ne sont pas différents par rapport aux autres milieux. Étant dans cette "portion" de l’Église universelle qu’est un diocèse, nous œuvrons avec un regard bienveillant pour montrer ce qui se fait de bien et de beau chez nous." D’une manière générale, Hubert sait que communiquer ne va pas de soi, alors que pour lui c’est indispensable… Dans l’enceinte de l’évêché de Tournai, les activités varient d’un jour à l’autre : "Rédiger des textes pour le site inter-net et les publications écrites, assurer le suivi de la réalisation de ces revues, rencontrer les services du diocèse qui font appel à nous pour leur propre communication…". Ainsi Hubert aime réunir l’équipe une fois par semaine pour faire le point sur les projets en cours. Et c’est sans doute grâce à cet "esprit d’équipe" que dernièrement il a pu mener à bien la sortie d’un dépliant concernant la maison diocésaine de Mesvin (Mons)… Un seul petit regret : "Ne pas pouvoir être plus souvent sur le terrain" Depuis le mois de septembre, Hubert et son équipe s’attellent à relever un double défi : "Travailler en support

du synode diocésain et commencer à gérer la première page du journal Dimanche, dédiée à l’information diocésaine." Avant de nous séparer, Hubert Wattier tient à apporter une dernière précision. "Nous sommes aussi ‘au service des services’. Nous pouvons ainsi conseiller les différents intervenants du diocèse pour leur com-munication, notamment en mettant à leur disposition les ressources de notre graphiste pour composer affiches, dé-pliants, brochures, signets de prière… De même, notre webmaster travaille avec les services à une adaptation

constante des pages du site internet pour qu’elles soient non seulement agréables à la vue et aisées à consul-ter, mais aussi riches en contenu."

Au service des servicesPour que le service communication soit fructueux et efficace, le nouveau responsable voulait définir clairement sa mission. Aujourd’hui, les objectifs sont précisés et Hubert sait qu’il peut compter sur ses collègues qui répon-dront avec lui aux sollicitations des 49 Unités Pastorales réparties dans le diocèse.

Après avoir travaillé pour des quo-

tidiens régionaux et pour le journal

Dimanche, Hubert Wattier a quitté la

rédaction des Médias Catholiques pour

reprendre la responsabilité du service

communication du diocèse de Tournai.

Pendant une trentaine d’années, ce

père de famille a beaucoup bourlingué

en Wallonie et en Hainaut avant d’en-

trer en fonction à l’évêché de Tournai,

le 1er février dernier.

Page 3: Edition spéciale Dimanche des Médias

3Édition spéciale Dimanche des Médias

Propos recueillis par C. Michel et T. Graulich

Une plume aguerrie pour mettre votre capital(e) en valeurC’est à quelques mètres à peine de

la cathédrale Saint-Aubain que nous

rencontrons la responsable du ser-

vice communication pour le diocèse

de Namur. Journaliste de formation,

Christine Bolinne a travaillé pendant

plus de vingt années pour la rédaction

des éditions Sud Presse. ll y a un peu

plus de deux ans, le diocèse a lancé

un appel à candidature… "J’ai postulé

et j’ai, aujourd’hui, la chance d’exercer

un métier dans lequel je peux vraiment

m’épanouir."

Diocèse de Namur : Christine Bolinne

Vicariats de Bruxelles et du Brabant wallon : Claire Jonard

Toujours disponible, Christine aime écrire et apprécie aller à la ren-

contre des gens en leur permettant de parler de leurs passions, de leurs centres d’intérêt : "Cette rencontre, ce moment privilégié, je peux en-suite le partager avec le plus grand nombre. En réalité, mon travail est très diversifi é. Tout comme la rédac-tion des articles qui composent la newsletter diffusée tous les quinze jours. Alimenter le site internet me prend du temps. Je suis donc toujours à la recherche de personnes à inter-viewer ou de reportages à réaliser.

Le chanoine J-M Huet et Christine Bolinne réunis avec leurs proches collaborateurs

Le travail ne manque pas." C’est sans doute pour cette raison que, depuis quelques semaines, Christine peut compter sur les talents d’un nouveau collaborateur. "L’arrivée d’Alain me rassure. Il dispose, lui aussi, d’un bon sens de l’organisa-tion, d’un contact humain chaleu-reux et, cela sera bien nécessaire, d’une bonne résistance au stress!"Pour atteindre ses objectifs, le duo namurois ne développe pas de mé-thode bien particulière : "Nous es-sayons de mettre nos interlocuteurs en confiance. Vous savez, l’Église

ainsi que les hommes et les femmes qui la composent ont compris qu’il fallait développer les outils de com-munication. Pas toujours simple quand on n’a pas l’habitude. Et puis, il faut avouer que l’actualité de ces derniers mois en a ‘refroidi’ plus d’un." Mais, même en ces temps dif-fi ciles, Christine aime montrer qu’un dynamisme existe dans l’église, que des initiatives méritent d’être encou-ragées, soutenues : "Je suis là pour les valoriser et je suis très contente de la newsletter telle qu’elle a été conçue. C’est un outil important…

Dans les paroisses, il y a vraiment cette volonté de communiquer."

Être vrais et spontanésComme le précise Christine, "au-jourd’hui, sur le terrain, beaucoup de prêtres, de diacres et de laïcs ont un site internet." Mais la toile n’est pas le seul concept utilisé par l’équipe… "Nous rédigeons aussi la revue Communications. Elle est plus spécialement destinée aux prêtres, aux personnes proches de l’Église. Pour le site internet, c’est différent. Il est bien sûr régulière-ment visité par des internautes du diocèse, mais pas exclusivement." Ce fut notamment le constat réalisé au moment des JMJ… Le site a été particulièrement bien alimenté pen-dant la période estivale. Et, quelques semaines après l’événement, la jour-naliste namuroise reste encore très marquée par le témoignage de tous ces jeunes qu’elle a rencontrés et qui veulent communiquer leur foi : "Aujourd’hui, ce n’est pas toujours facile de dire que l’on est chrétien et que l’on va à la messe. Je leur conseille d’être vrais, de communi-quer avec tout leur cœur. Toute leur spontanéité."

Une navetteuse loin du train-train quotidienLe Conseil épiscopal a confi rmé Claire

Jonard dans la fonction de respon-

sable pour les services communication

des vicariats du Brabant wallon et de

Bruxelles.

Sa motivation et l’énergie nécessaire pour développer sa mission en

église, celle qui appartient à l’ordre des Vierges consacrées dans l’archidiocèse, les a d’abord trouvées grâce aux jeunes : "J’ai été, durant 13 ans, active dans la paroisse de Louvain-la-Neuve comme assistante paroissiale. Ma passion, c’est la vie à la suite du Christ et de son Évan-gile. Sur le terrain, ce sont les JMJ qui m’ont appris à exercer la communica-tion. Ensuite, j’ai poursuivi mon appren-tissage en collaborant dans les services presse de Bruxelles-Toussaint en 2006 et de la rencontre européenne de Taizé en 2008. Mon intérêt pour la communi-cation et les médias est né de là. C’est la Providence, les appels du Seigneur et de l’Église qui m’ont conduite à recevoir cette mission de communication." Au plein cœur des préparations aux JMJ à Madrid, Claire parvient à trou-ver un peu de temps pour répondre à nos questions. Elle commence par nous expliquer plus précisément sa fonction :

"Mon travail est celui d’une équipe : être à son service pour qu’elle puisse don-ner le meilleur d’elle-même et que cha-cun puisse déployer ses talents dans le travail que nous confi ent les vicariats. C’est coordonner, planifi er, encourager, soutenir de nouveaux défi s. Il faut aller chercher l’information et ce qui se vit sur le terrain. Ensuite, nous trions, hié-rarchisons, organisons les nouvelles. Le dernier maillon de notre travail est plus visible : c’est la transmission de l’infor-mation… La mise en ligne sur le site web, la rédaction d’articles pour Pastoralia, la diffusion des photos, …" Et lorsqu’on lui demande de citer les compétences indispensables pour une responsable communication, c’est l’esprit d’équipe qui est une nouvelle fois mis en valeur… "Savoir travailler ensemble, être orga-nisée et accepter de se laisser bouscu-ler par le rythme des évènements. C’est aussi aimer l’Église et la faire aimer. C’est être élément de communion entre tous. Dans notre diocèse, la connais-sance du néerlandais est importante. La responsabilité de la communication est une mission pastorale confi ée par nos évêques. C’est le service au service des services… Il y a des temps pour parler, annoncer mais parfois, il faut laisser de l’espace au silence, à la méditation."

Même si son agenda semble bien rem-pli, notre interlocutrice sait accueillir les évènements comme ils viennent sans vouloir forcément planifi er…. "Je confi rme que l’Église est belle. Il faut prendre le temps de la relation vraie et authentique avec les collègues, les chré-tiens et les journalistes. Ça permet au Seigneur de faire son chemin. Chaque jour est différent. Pour vous éclairer, je diviserais la semaine en trois temps : la concertation sur l’actualité ; l’enquête et la rédaction ; et la prospection."

Un esprit d’équipeForte de son expérience, Claire connait les avantages et les inconvénients de son métier… "C’est tout simplement extraordinaire de pouvoir servir l’Église et d’annoncer le Christ mort et ressuscité. Maintenant, le plus diffi cile, c’est le travail dans l’ur-gence, "le tout, tout de suite".Si la Louvaniste sait que son pro-chain défi ne sera pas simple puisqu’elle devra rédiger la Une du journal Dimanche, elle sait savourer les réussites… "Taizé, Bruxelles-Toussaint, les JMJ et les ordinations des évêques auxiliaires et la béatifi cation de Jean-Paul II. Parmi les éléments moins visibles, il y a la profondeur des ren-

contres… Lorsqu’on partage un temps de reportage dans les paroisses… Là où l’Évangile se vit au quotidien."

©JM

J.be

Page 4: Edition spéciale Dimanche des Médias

DoSSiER

4 Édition spéciale Dimanche des Médias

• Jacques Mercier, l’invité de la rédaction

Un chercheur infatigable

ouvrages de théologie ou des auteurs comme saint Augustin. Pour parler d’un auteur plus actuel, j’ai été très inspiré par les livres de Luc Ferry, aussi bien par son survol de la my-thologie grecque que par un ouvrage paru l’année dernière et intitulé "La révolution de l’amour. Pour une spiri-tualité laïque". Ferry explique qu’on devrait passer au stade suivant, c’est-à-dire prendre tout ce qu’il y a de bon

Je me suis décidé depuis quelque temps à relire tous les philosophes,

de Platon à Aristote en passant par Nietzsche. J’annote toutes mes lec-tures, je recopie ces notes à la main et je garde ce qui me convient. Je fonc-tionne de cette manière depuis mes 15 ans et je remarque que j’ai gardé les mêmes questions: sur la mort, sur l’au-delà, sur la philosophie, pourquoi on est là, à quoi ça sert? Bien sûr, je suis porté par la Foi, c’est-à-dire une croyance. Je pense qu’une "énergie" fondamentale, une "intention " pre-mière, a créé notre fantastique uni-vers et voulait que l’Homme y naisse et devienne ce qu’il est en train de de-venir. Ce point de départ et d’arrivée (l’Alpha et l’omega) peut se nommer Dieu.

Ne lisez-vous que des philosophes?Je ne me limite pas aux philosophes laïcs et grecs, je lis également des

En tant qu’animateur de la "Semaine Infernale" ou du "Jeu des diction-naires", aviez-vous le sentiment de faire de l’humour, de créer de l’hu-mour? Non, pas vraiment. Les chroniqueurs de "la Semaine infernale" créaient des sketchs ou des moments d’humour, mais pas moi. Moi, je n’étais que "pas-seur". Je disais: "Qu’avez-vous écrit cette semaine?" et puis, je riais. Je fai-sais déjà ça avec Stéphane Steeman dans "Dimanche musique". Je n’étais pas là pour mes talents, car j’avais 22 ans à l’époque et je venais d’entrer à la RTB, mais parce qu’il avait besoin d’un partenaire qui rie de ses blagues. En

dans la chrétienté, dans sa philoso-phie, et le laïciser.

L’évangile inspire-t-il également votre réfl exion? Dans mes lectures, j’ai effectivement la Bible que je relis régulièrement. Tout me semble parfait, à suivre ou à vivre. Et je me réfère dans mon quotidien à certaines paraboles comme "La brebis égarée" qui illustre bien une situation

Lorsqu’on évoque la spiritualité

et la foi avec Jacques Mercier, il

aime se défi nir comme un homme

en perpétuelle recherche. Une

recherche qui passe par la lecture des

grands penseurs, qui sont pour lui

autant de sources d’inspiration pour

développer sa propre philosophie

de vie.

Jacques Mercier, pour bien des

auditeurs et des téléspectateurs de

la RTBF, c’est avant tout une bouille

sympathique et un rire communicatif.

L’homme, pourtant, ne se considère

pas comme un humoriste.

on l’a cru défi nitivement rangé des studios de radio avec la fi n du "Jeu des Dictionnaires" qu’il a animé pendant de nombreuses années. Mais depuis la fi n du mois d’août, Jacques Mercier rempile sur La Première. Chaque vendredi matin, il évoque un souvenir personnel en lien avec un fait d’actualité.

L’animateur repointera aussi le bout de son nez dans la lucarne. Une nouvelle série de "Monsieur Dictionnaire" est en effet en pré-paration pour la télé, toujours avec Philippe Geluck.

Côté écriture, il a un projet avec son fi ls pour évoquer… son propre père, ainsi qu’un roman en cours dont l’idée de départ est le tri d’une bibliothèque après l’achat d’un iPad. Et à la suggestion des Médias Catholiques de s’intéres-ser aux expressions religieuses, Jacques Mercier a confi rmé qu’il allait faire une recherche et peut-être sortir un petit livre sur le sujet…

Enfi n, après avoir goûté la scène avec la pièce "Mercier go home", Jacques Mercier envisage de remonter sur les planches… pour chanter! Avec Jean-Luc Fonck!

En attendant, on peut toujours aller le rencontrer à l’occasion des nombreuses conférences qu’il donne un peu partout en Belgique, pour parler de chocolat ou de langue française…

• P. G.

De nouveau à l’antenne…

© Jacques Bihin

fait, on a arrêté quand j’ai commencé à ne plus rire de ses blagues. Je n’aimais pas trop qu’il se moque systématique-ment des Flamands.

D’après vous, peut-on rire de tout ?Je crois qu’on peut rire de tout ce qui est solide et certainement pas de ce qui est faible. Ainsi, je n’aime pas du tout quand on se moque des handicapés, de ceux qui sont dans la misère, etc. Par contre, cela ne me dérange pas que l’on fasse de l’humour au sujet de Dieu. Si on ne peut pas rire de la religion ou de l’évangile, c’est que ça ne tient pas. C’est que la caricature est juste. Quand Pierre Kroll réécrivait les évangiles, il ne se moquait pas du mes-sage en tant que tel, mais plutôt de sa forme extérieure, de ce côté répétitif qu’il

y a parfois dans les textes. il n’y avait rien de mal à ça, me semble-t-il. Je pense qu ’ i l f au t savoir rire de s o i e t

que les premières caricatures de-vraient venir de l’église catholique elle-même.

On dit souvent de quelqu’un qui a de l’humour qu’il est spirituel.

Que vous inspire cette expression?C’est que l’humour fait appel à

l’esprit, à la compréhension plus que la "blague" et d’autres

choses liées au rire. L’humour que j’aime doit

être subtil, ne pas jouer sur les grosses fi celles faciles, sur les défauts ou sur les différences qu’on attise. il est difficile d’être un bon humor is te et pourtant, c’est i n d i s p e n s a b l e

pour prendre des distances avec la

réalité, pour analyser, au lieu de subir les

choses de la vie.

"On peut rire de ce qui est fort, pas de ce qui est faible"

© J

. Bih

in

Page 5: Edition spéciale Dimanche des Médias

DoSSiER

5Édition spéciale Dimanche des Médias

Un chercheur infatigable

que je vis pour le moment sur le plan familial. Comment définir Dieu? Qu’y a-t-il après la mort? on peut trou-ver tant de réponses à ces questions. Personnellement, je suis partisan de re-mettre en question ce qu’on nous a ap-pris, de sortir de cette tradition où l’on croit parce que les parents croyaient, alors qu’au fond, ils n’étaient pas très convaincus ou croyaient par facilité. Cela est peut-être dû à ma curiosité de

journaliste. Chaque fois, je me demande comment et pourquoi. Mais sur la ques-tion de Dieu, ça devient plus compliqué, parce qu’il n’y a pas de réponse. À part d’y croire.

Est-ce une facilité de croire?Non, mais cela donne une réponse à toutes nos questions existentielles. Alors, on sait pourquoi on est là, on sait qu’on va mourir, mais que l’on ressuscitera, on sait qu’on existe. on a les réponses à tout, on est bien.Pour moi, l’église, c’est une commu-nauté où on peut trouver des réponses à ses questions, à ses interrogations, mais aussi une communauté de recherche.

La foi doit-elle être cantonnée dans la sphère privée? Non, chacun a le droit de s’affirmer publiquement comme croyant ou in-croyant. il y a 30 ans d’ici, dans des in-terviews, on m’a demandé si je croyais en Dieu ou pas. Aujourd’hui, plus per-sonne ne me pose cette question, parce que cela fait partie de la vie privée des gens, que l’on veut rester neutre et ne pas choquer les autres. Au début de "Dimanche musique", je racontais des histoires qui se passaient à la messe. À l’époque, je n’avais aucune difficulté à dire que je pratiquais. C’est devenu très difficile dans le "Jeu des diction-naires" où toutes les sensibilités étaient représentées.

L’homme humble des médias

Ce n’est pas la même chose que d’écrire un poème ou un ro-man, de composer une pièce ou de peindre. On peut imagi-ner que c’est un acte créatif de faire une belle émission, de bien choisir les questions, mais ce n’est pas la même chose.Que pensez-vous de ces émissions qui sont construites autour de l’animateur et où les invités sont plus des faire-valoir que des personnes qui sont là pour exprimer un point de vue. Est-ce une dérive d’après vous?

Non pas une dérive, c’est une modification des choses et cela a toujours existé. Mais moi, je n’ai jamais pensé que je pouvais être ce type de présentateur. C’est évident que les émissions lit-téraires animées par Bernard Pivot étaient largement influen-cées par le choix, j’imagine, des livres qu’il présentait, autant que par sa philosophie de vie ou sa manière de penser. Alors oui, ça existe, mais je n’ai jamais fonctionné comme ça. Jamais!Quel regard portez-vous sur les médias catholiques?

J’ai l’impression qu’ils s’adressent avant tout aux catholiques, avec des infos assez ciblées comme des conférences desti-nées à un public particulier. Mais apparemment, le travail est bien réalisé. Vos médias ont su réagir au moment où on les attendait. Je pense à certains débats liés à la communication du Vatican, aux dossiers de pédophilie au sein de l’Église, etc. Je pense que c’est ailleurs, dans l’ensemble des médias, que les catholiques doivent faire entendre leur voix. Chaque jour qua-siment, dans les journaux télévisés, des responsables et des ob-servateurs politiques sont invités à donner leur avis sur tel ou tel sujet. Pourquoi pas des croyants? Ce serait intéressant, me semble-t-il, à condition qu’ils expriment un point de vue qui soit audible en dehors de l’Église catholique. Les interdictions émanant du Vatican ne passent pas très bien auprès du public. Il est temps de revenir à des fondamentaux comme l’amour, la justice, le respect, la paix…

Vous qui êtes un utilisateur avisé des réseaux sociaux, pensez-vous que ce puisse être le lieu privilégié pour diffuser l’évangile ?

Les chrétiens sont certainement présents sur les réseaux so-ciaux sans pour autant qu’on les identifie systématiquement comme tels. Je pense que toutes les phrases que je mets le ma-tin sur mon profil Facebook pourraient être tirées de l’Évan-gile. Celle de ce matin, par exemple, évoquait mon émerveil-lement face à la lumière de l’aube et à ses nuances qui en font un moment unique.

Ni sa formidable carrière ni la médiatisation dont il a fait l’objet n’ont eu raison de la modes-tie de Jacques Mercier et du regard éclairé qu’il porte sur le monde médiatique. Tout au long de son parcours, l’animateur s’est toujours considé-ré comme un passeur, un intermédiaire pour les artistes et leur travail. Et lorsqu’on lui parle de la part de création dans la construction d’une émis-sion, Jacques Mercier minimise.

Quelques suggestions parmi ses livres les plus récents :

"Le français tel qu’il se parle en Belgique", La Renaissance du Livre, 2000. "Les plaisirs de la langue française", La Renaissance du Livre, 2001. "Maître Gustave", La Renaissance du Livre, 2002. "Un équilibre fragile", éditions Racine, 2005 "Au cœur des mots – Les rubriques de M.Dico", éditions Racine, 2005 "La tentation du chocolat", éditions Racine, 2007 "Proche des larmes", poèmes, éditions les Déjeuners sur l’herbe, 2008. "Excès", roman, éditions La Muette, 2010. "Contes pour petits et grands - Histoires d’animaux", sur livres audio iTunes, 2011. "Mortes Maisons", Kindle Edition, 2011 (livre numérique). "L’Année 13", Kindle Edition, 2011 (livre numérique). "Une diva amoureuse", Kindle Edition, 2011 (livre numérique).

Plus d’infos à Dimanche Service : 010/235 900

Bibliographie

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Pour le moment, j’assimile le résultat de cette confrontation et je repense aux réponses que j’ai données. Car elles sont sans doute révélatrices du chemin à emprunter.

Extrait de la réflexion de Jacques Mercier sur son blog* au lende-main de sa visite chez les Médias catholiques.

* http://jacquesmercier.wordpress.com ”

Page 6: Edition spéciale Dimanche des Médias

6

” ”

Édition spéciale Dimanche des Médias

Médias Catholiques

l’agence d’information

la radio-télévision catholique belge

l’Église catholique de Belgique on-line

Depuis sa création en 1930, la présence des chrétiens dans la

programmation du service public s’est affirmée, évoluant au cours des années. 2008 et 2009 marquent une nouvelle étape. L’équipe est réorga-nisée et sa production TV et radio mieux coordonnée en lien avec le site internet et le journal. Un nou-veau projet éditorial et une nouvelle émission "il était une Foi" redonnent une impulsion au média qui, grâce à cette émission, souhaite briser les clichés et partir à la rencontre

de nos contemporains pour rendre vivante et incarnée la foi chrétienne. L’installation de l’émission dans les nouveaux studios avec décors vir-tuels de la RTBF a pour objectif de permettre aux chrétiens de témoi-gner de l’Espérance qui les fait vivre. il s’agit également de dialoguer et de débattre de thèmes liés à la vie avec d’autres courants de pensée religieuse ou philosophique, répondant ainsi à la demande. Ainsi l’église occupe-t-elle une place régulière et explicite dans le monde audiovisuel.

Son objectif est d’offrir aux inter-nautes un lieu d’accueil pour entrer

en relation avec les différentes compo-santes de l’église en Belgique. C’est aus-si un lieu d’information en continu sur l’actualité de l’église. La page d’accueil met à disposition un contenu grand public et des accès personnalisés pour des contenus spécialisés et approfondis. Le site, c’est aussi un portail, véritable plateforme d’ouverture et de relais vers les diocèses, services ecclésiaux et les Médias Catholiques. Catho.be est porté par l’ensemble des diocèses et vicariats, en lien avec leurs propres services de presse et communication. Créé en février 1997, Catho.be avait d’emblée deux missions… Développer un site in-ternet qui serait le portail francophone de l’église de Belgique (chaque paroisse

se voyant même offrir une page propre) et offrir un serveur d’emails aux colla-borateurs et aux paroisses. En février 2011, pour répondre aux évo-lutions du site et le rendre encore plus interactif et dynamique, le volet infor-mation du site a été redéveloppé et lar-gement renforcé offrant ainsi aux inter-nautes une vue complète de l’actualité religieuse par le son, l’image, l’écrit et la vidéo. internet est un média vivant qui doit quotidiennement être alimenté. il faut sans cesse travailler l’accroche visuelle et fournir un contenu de qualité pour devenir un point de repère fiable et attractif pour un public élargi. Nous poursuivons nos développements et nous nous attachons en particulier à "La Une" avec un nouveau graphisme et des liens renforcés vers certains domaines

du site dont les pages d’informations pratiques. L’interactivité est également une priorité, avec le développement de liens et de contenu vers Facebook ou

Communiquer pour croire, croire pour communiquer

3.500 lecteurs du bulletin CathoBel par jour

126.000 lecteurs fidèles de Dimanche par semaine*

30.000 téléspectateurs de notre émission RadioTélé " il était une foi " en TV par quin-zaine et 20.000 auditeurs en radio chaque semaine

10.000 internautes par mois sur Catho.be peuvent visiter notre portail d’infor-mation en continu

70.000 auditeurs sur RCF par semaine

50.000 auditeurs des Messes radio par semaine. Entre 800.000 et 1.000.000 de téléspectateurs (en addi-tionnant les audiences de la RTBF et de France2) pour les messes TV.

* CIM 2010 - autres chiffres estimation

Internet décuple sans cesse la masse d’informations. il devient essentiel de

sélectionner des sources d’informations identifiables et pertinentes. C’est là le métier et le service que CathoBel, une agence d’information catholique indé-pendante, rend en matière d’informa-tion religieuse tant vis-à-vis du grand public que du monde des médias, dont les repères religieux s’estompent chaque jour un peu plus. Depuis 2008, l’accent est davantage mis sur l’information na-tionale, interdiocésaine, diocésaine, ou en provenance d’institutions ou mouve-ments. Voilà pourquoi, chaque matin lors du comité de rédaction, les journalistes prennent le temps de sélectionner les dépêches pour le bulletin du jour.Fort de l’accroissement des abonne-ments, le projet développé tient en

quelques mots : faire plus et mieux. PLUS, en accroissant la diffusion et la vi-sibilité auprès du grand public. Pour cela une lettre d’information et des annonces croisées sur nos différents médias sont mises en place. Un travail de sensibilisa-tion est aussi fait auprès des paroisses et de leurs sites internet propres. MiEUX, par de nouvelles rubriques, nouveaux services, nouvelles interactivités et le lancement d’une lettre d’information intégrée au site Catho.be. Pour recevoir le bulletin d’information quo-tidien, rendez-vous sur http://www.catho.be

Twitter qui sont devenus, en quelques années, des modes de communication incontournables dans le monde des médias.

Nouvelle formule le 20/09/11

Du nouveau sur Catho.be le 20/09/11

Page 7: Edition spéciale Dimanche des Médias

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” ”

Édition spéciale Dimanche des Médias

Des médias partenairesBayard Service édition pour la coédition de périodique toutes-boîtesKTo pour la couverture TV de l’actualité de la vie de l’église en Belgique

dition pour la coédition de périodique toutes-boîtes

Médias Catholiques

la radio dans l’âme

les assemblées dominicales

Radios indépendantes au réseau RCF France, les radios RCF

offrent un regard chrétien sur le monde. Elles sont ouvertes à tous les hommes de bonne volonté, les rejoi-gnant au cœur même des préoccupa-tions quotidiennes en leur proposant des programmes variés. Sur RCF, pas d’émissions pour spécialistes et pas de langue de bois! D’identité claire-ment chrétienne, œcuménique, sans

complexe ni triomphalisme, ces ra-dios se veulent respectueuses de ceux qui sont à l’écoute des programmes. Ce sont des radios "citoyennes", en dialogue avec la société. Elles sont à l’écoute des questions des hommes, sans esprit de chapelle, et portent un regard chrétien sur la vie du monde. Les radios RCF favorisent le lien so-cial et s’adressent à l’âme d’auditeurs dont les convictions sont variées.

L’histoire des Messes Radio-TV coïn-cide avec la création de la radio et

de la TV de service public dans notre pays. Le but est de rejoindre des com-munautés locales capables de s’adap-ter aux exigences de la radio et de la télévision sans pour autant renier ce qui fait leurs charismes et leur spiri-tualité. La diffusion de la messe per-met d’élargir la vie paroissiale, abba-tiale ou monastique aux dimensions des pays touchés par la RTBF d’abord, mais aussi par RTBF international (en radio), France2 (en TV) ou l’eurovision. La "messe à l’antenne" est l’occasion de rassembler une communauté non seulement virtuelle, mais réelle au plan de la foi entre des personnes qui n’auraient jamais l’occasion de se rencontrer dans une église: malades et personnes âgées, prisonniers et personnes en recherche, chrétiens et non-croyants en quête de sens.La mission du service pastoral et litur-gique des "Messes Radio-TV" est d’ac-compagner à la fois la RTBF et "les paroisses et communautés" à partir desquelles sont diffusées ces messes. il s’agit surtout de veiller à la qualité

technique et liturgique de ces célébra-tions tout en permettant à chacune des parties concernées de faire de ces retransmissions un véritable "Service d’église" en communion avec des cen-taines de milliers de téléspectateurs et d’auditeurs. Ce service pastoral que nous pouvons offrir grâce à votre sou-tien correspond à 56 messes radio par an diffusées chaque dimanche et jours de fête, sur "La Première" et "RTBF international" de 10h05 à 11h00 et 30 messes télévisées diffusées tous les 15 jours sur " La Deux " de 10h45 à 11h40 et de 11h00 à 12h00 lorsqu’il s’agit d’une messe en Eurovision. 10 messes sont produites par la RTBF, 16 par "Le Jour du Seigneur" avec France 2.

  RCF Namur : 106,8 FM

RCF Bastogne : 105,4 FM

www.rcfnamur.be

  RCF Liège : 93,8 FM

www.rcfl iege.be  Rcf Bruxelles : 107,6 FM

www.rcfbruxelles.be

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oré

CCMC asbl - Médias CatholiquesChée de Bruxelles, 67/2 -1300 Wavre. Tél. +32(0)10/235.900. Fax +32(0)10/235.908. Site web www.catho.beContact unique avec la rédaction : [email protected] toutes autres informations : [email protected]

DIOCÈSE DE LIÈGESite internet : http://liege.diocese.bePublication mensuelle : église de LiègeInfos et abonnements : Email : [email protected] Adresse : rue de l’évêché, 10 - 4000 Liège - Tél. : 04/223 15 26Spécial Dimanche des Médias : Journée de formation "Du bon usage des médias (catholiques) et du service de presse du diocèse" intervenant: Emmanuel Tourpe (RTBF) et l’abbé Eric de Beukelaer. Table ronde avec le père Philippe Cochinaux et ateliers pratiques. Le jeudi 27 octobre 2011 de 9 à 17h au CDF. PAF : 10 € inscription auprès du Service de presse (adrsees ci-dessus) avant le 20 octobre.

DIOCÈSE DE NAMURSite internet et Newsletter bimensuel : www.diocesedenamur.bePublication : Communications (mensuel)Infos et abonnements : Email : [email protected] : Place du Palais de Justice, 3 - 5000 Namur - Tél. : 081/65 67 53Spécial Dimanche des Médias : Atelier d’écriture. Apprendre à communi-quer sur les médias paroissiaux et diocésain et à optimiser son message. Le samedi 1er octobre de 14 à 17h, à la salle "la Source" Place Toucrée Marche-en Famenne. Entrée libre.

DIOCÈSE DE TOURNAISite internet et Newsletter hebdomadaire : www.diocese-tournai.bePublications : Paraboles (trimestriel) - église de Tournai (mensuel)Infos et abonnements : Adresse : Place de l’évêché, 1 - 7500 TournaiTél. : 069/64 62 45Spécial Dimanche des Médias : conférence "l’Évangile au rique des médias... Qui annoncera, qui entendre ?" Charles Delhez, sj, éditorialiste au journal Dimanche et Matthieu Hargot, webmaster de catho.be. Le mardi 20 sep-tembre 2011 à 19h30 à la Maison de Mesvin. Chée de Maubeuge, 457 - 7024 Ciply (Mons). Entrée libre.

VICARIAT DE BRUXELLESSite internet et Newsletter hebdomadaire : www.catho-bruxelles.bePublication : Pastoralia (mensuel)Infos et abonnements : Email : [email protected] : rue de la Linière, 14 – 1060 Bruxelles - Tél. : 02/533 29 06Spécial Dimanche des Médias : opération portes ouvertes du service com-munication, de RCF Bruxelles et du CDD le vendredi 23 septembre à partir de 17h au vicariat (adresse ci-dessus).

VICARIAT DU BRABANT WALLONSite internet et Newsletter hebdomadaire : http://bw.catho.bePublication mensuelle : PastoraliaInfos et abonnements : Email : [email protected] : chaussée de Bruxelles, 67 – 1300 WavreTél. : 010/23 52 69Spécial Dimanche des Médias : opération portes ouvertes du service com-munication, visite de la Maison des Médias et drink. Le mardi 20 septembre à partir de 15h30 au vicariat (adresse ci-dessus).

Des médias grand public au service de l’Évangile, l’information, l’opinion

et la proximité

Infos Pratiques

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Page 8: Edition spéciale Dimanche des Médias

Dimanche des Médias 25 septembre 2011

” ”Le rendez-vous annuel du Dimanche des Médias est une belle occasion de nous retouver autour de la dynamique des médias.Croire pour Communiquer – Communiquer pour Croire, telle est la base de l’engagement des Médias Catholiques.Merci de nous soutenir à faire entendre la voix de l’Evangile tant dans la presse, qu’en radio, télé, et internet.

Merci pour votre générosité

Luc Tielemans Administrateur Délégué

Tommy Scholtes Directeur de la rédaction

Communiquer pour croire, croire pour communiquer

Derrière le miroir, un chemin d’authenticité

Effet miroirLa presse est omniprésente. L’information est surabondante et n’a jamais été aussi accessible. Un clic de souris, un bouton de télécommande,

une prise en main de journal et nous voilà plongés dans l’actualité locale et internationale.Côté pile, de belles perspectives. Rappelons l’impact des nouveaux mé-dias - internet et les réseaux sociaux - dans l’évolution démocratique de pays tel l’égypte ou la Tunisie. Côté face, quelques dérives. Livrée telle quelle, l’information est parfois brutale. Elle inquiète ou décourage. Les nou-velles s’enchaînent sans que nous puis-sions identifi er les événements signifi -catifs d’une recherche d’un bien être commun. Les médias, miroirs de nos sociétés, ne déforment-ils pas la réalité?

Un chemin d’authenticitéTout média répond à une double rai-son d’être : informer et éclairer. Une information sortie de son contexte n’a pas nécessairement tout son sens. La remettre dans son contexte et lui don-

ner de la perspective, c’est apporter un éclairage. Décrypter l’actualité sous un regard chrétien, déceler les signes d’Espé-rance visibles au quotidien, telle est la démarche des Médias Catholiques. C’est un chemin d’authenti cité, qui s’enracine dans notre foi, et qui nous fait tourner les projecteurs sur des événements porteurs de sens, et des personnalités connues et moins connues dont les choix de vie nous vivifi ent. En église, nos mé-dias jouent ce rôle majeur d’information tant sur la vie de nos communautés que sur nos liens et notre implication dans la société.

Un nouveau DimancheCe Dimanche des Médias est aussi consacré au lancement de la nouvelle formule de l’hebdomadaire Dimanche. Vous tenez en main la toute nouvelle maquette. Un plaisir de lecture accru,

l’introduction d’une double page dossier et la mise en avant dès la Une des infor-mations diocésaines et de proximité. Cet outil d’information mérite une large diffusion. Votre soutien y contribuera di-rectement comme le souligne la lettre ci-jointe. Merci pour votre générosité

Cyril BecquartDirecteur adjoint

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Page 7

CancunUn pas décisif

Haïti,un an plus tard

Les JMJ ontune mascotte

C’est dans un climat de joie et d’in-

tense ferveur qu’a eu lieu, le 3 avril

dernier, à la basilique de Koekel-

berg, l’ordination épiscopale des

trois nouveaux auxiliaires de Mgr

André-Joseph Léonard, nommés

par Benoît XVI le 22 février der-

nier. Une cérémonie émouvante

et particulièrement soignée, à la-

quelle ont participé près de 3.500

personnes.

“”

Redonner “Foi” à ceux qui l’ont

perdue de vue, voire davantage ?

QUESTION DU JOUR

Page 2

Un accord modeste

a été conclu le11 décembre dernier

Les dons se font plus

rares à Timounaid

Jimjy rend visite

à Dimanche

La célébration a duré près de trois

heures, mais pouvait-il en être autre-

ment? Ce n’est pas tous les jours, en

effet, qu’on ordonne simultanément

trois nouveaux évêques, fussent-t-ils

auxiliaires. Un événement dont les

� dèles ont apparemment bien perçu

toute l’importance, puisqu’ils étaient

près de 3.500 à avoir fait le dépla-

cement. L’archevêque de Malines-

Bruxelles n’a d’ailleurs pas manqué

de les remercier pour leur présence

et leur prière. Les membres du clergé

ont, eux aussi, répondu massivement

à l’invitation de l’Église: environ 250

prêtres se trouvaient dans le chœur

de la basilique, ainsi que l’ensemble

des évêques belges et une belle délé-

gation de prélats italiens, français et

néerlandais. Très en verve, Mgr Léo-

nard – entouré du cardinal Godfried

Danneels et du Nonce apostolique

Mgr Berloco – a rappelé dans son ho-

mélie que le Nonce apostolique avait

eu pas mal de travail en Belgique ces

derniers temps, puisqu’en un an et

demi, il a eu à préparer la nomina-

tion de six nouveaux évêques! Mais

il a également remercié les � dèles

pour leur patience. “Mes frères et

mes sœurs“, a-t-il d’ailleurs déclaré,”

pour les vicariats de Bruxelles et du

Brabant wallon, privés depuis près

d’un an de la présence d’un évêque

auxiliaire, et surtout pour le vicariat

du Brabant � amand et de Malines,

privé de cette présence depuis plus

de deux ans, ce jour est un jour de

joie et une puissante raison d’es-

pérer. Et pour moi-même, c’est un

merveilleux cadeau de Benoît XVI de

la part du Seigneur.“ En effet, Mgr

Léonard ne sera plus seul désormais

à porter la charge de l’archidiocèse

de Malines-Bruxelles. Mgr Jean Koc-

kerols sera responsable du vicariat

de Bruxelles; Jean-Luc Hudsyn, de

celui du Brabant wallon; et Léon

Lemmens, de celui du Brabant � a-

mand. Une répartition territoriale

qui n’exclura pas des missions dites

transversales, a-t-il été précisé.

L’assemblée re� était, en tout cas, très

bien les multiples visages de l’Église

diocésaine.• Pascal ANDRÉ

Des images, des interviews et plus de

détails sur www.catho.be.

Numéro 14 - www.catho.be

Hebdomadaire du 3 avril 2011

Bureau de dépôt : Charleroi X • Agréation N° : P305034

Trois évêquesordonnés

Des hommes de dialogue

Les JMJ ontune mascotte

Jimjy rend visite

mand. Une répartition territoriale

qui n’exclura pas des missions dites

transversales, a-t-il été précisé.

L’assemblée re� était, en tout cas, très

bien les multiples visages de l’Église

diocésaine.• Pascal ANDRÉ

Des images, des interviews et plus de

détails sur www.catho.be.

évêques

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En montagne avec le seigneur

Haïti,un an plus tard

Quand Les œuvresdialoguent entre elles

Quand Noël approche, les “bo-lomes” (marionnettes) du “Bé-tième montois de Messines” ne tiennent plus en place. La troupe est sur pied de guerre, car elle prépare son tradition-nel spectacle sur le thème de la Nativité. Première représen-tation de “Brèche de Noël” ce vendredi 17 décembre.

“”

Lutte contre la pauvreté,l’Europe fait-elle suffisamment ?

Question du jour

Page 4

Eksds djls dkslk skdls ldlkdl kk kmqkdd fglfjg

Les dons se font plus rares à Timounaid

d ans le récent numé-ro du t r imes tr ie l de la troupe, on lit: “Puisque le mot ‘Bétième’ est une déformation du nom ‘Bethléem’, nous tenons à créer (ou jouer) une Nativité ou un spectacle de Noël chaque année en décembre. Signalons-le tout de suite, ce n’est et ce ne sera jamais une obligation, et en-core moins une corvée. Comme nous l’avions dit en boutade dès notre pre-mier Noël, on peut écrire des centaines d’histoires autour de la Nativi-té… et nous venons à peine d’at-teindre le premier quart de la première centaine.” Jean-Pierre

Brasseur, l’auteur de ces lignes, sait de quoi il parle: aujourd’hui retraité de “Dimanche”, notre an-cien collègue est l’auteur de prati-quement tous les spectacles présen-tés par le “Bétième” depuis 25 ans, et en particulier de ces Nativités qui lui sont chères.

Une tradition montoiseQui sont ces “bétièmeux” qui prennent tant de plaisir à manipuler des ma-rionnettes derrière le “castelet” (théâ-tre)? “Actuellement, c’est un ensemble d’adultes et de jeunes du Grand Mons.

(…). Avant le Bétième, la plupart des manipulateurs n’avaient jamais eu d’expérience marionnettique. L’ami-tié et la marionnette les unissent”, peut-on lire dans “À la rencontre des Bolomes”. Cet ouvrage, publié à la fin de l’été dernier, a connu une longue gestation puisque l’idée a germé dès le départ dans la tête des fondateurs de la troupe.

Une vie culturelle intenseMais le “Bétième montois de Messi-nes” ne s’est pas contenté de se regar-der dans le miroir, même si la liste de ses 79 créations figure en fin de volu-me. Car l’histoire d’amour entre Mons et les marionnettes est bien plus an-cienne puisqu’elle remonte à la fin du 18e siècle. Au total, pas moins d’une quarantaine de troupes différentes ont pu être ainsi repérées en l’espa-ce de deux siècles. Voilà qui montre, écrivent les actuels “Bétièmeux”, combien les théâtres de marionnet-tes ont fait vivre culturellement des quartiers.

Dans le répertoire, les thèmes reli-gieux ont toujours été privilégiés. Rien de plus normal quand on sait qu’outre le sens originel du mot “Bétième” (Bethléem), le mot de marionnette est un diminutif de “Marie”. Tous les Bétièmes de l’histoire montoise ont donc joué des Nativités, et c’est tout naturellement que l’équipe de la “re-naissance” de 1985 a commencé elle

Numéro 13 • Hebdomadaire du 3 avril 2011Bureau de dépôt : Charleroi X • Agréation N° : P305034

Le “Betième” sort un livre

Un bâtiment multifonctionnel

aussi par un Noël. On y découvrait deux personnages traditionnels du petit monde de la marionnette: Ba-tisse était à la recherche de Lalie son épouse…disparue dans les coffres du Bétième de Messines.

• Hubert WATTIER

Dimanche 19 décembre à 16h en l’église de Nimy (Mons) : concert de Noël par la chorale “ L’Érica ” au profit des Restos du cœur montois. Entrée : une boîte à chaus-sures contenant des vivres impérissables, des jouets, vêtements pour enfants…ou/et participation financière libre.

diocèse de Tournai

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Soutenez les Médias Catholiques, faites un don au CBC - BIC CREGBEBB

IBAN BE54 7320 1579 6297

"Soyez chemins d’authenticité au service

de la Vie et de l’Espérance qui vous habite ! "

Tel fut le cœur du message adressé par

Benoit XVI aux professionnels des mé-

dias catholiques, à l’occasion de la fête

des journalistes (St. François de Sales).

Une interpellation qui met en perspec-

tive le rôle unique que les médias d’inspi-

ration chrétienne sont appelés à tenir. Ce

dimanche 25 septembre – Dimanche des

médias - nos communautés chrétiennes

sont invitées à y réfl échir, et à soutenir

leurs médias.

Votre journal Dimanche fête ses 65 ans… il rajeunit et se renouvelle! Décliné en deux supports, le Dimanche Express et le Dimanche Paroissial, le journal des Médias Catholiques opère une mue importante. Pour mieux vous servir, évidemment ! Pour être plus proche de vous ! et plus complet ! Dimanche Express passe à 16 pages. Et…

• la UNE du Dimanche Paroissial sera propre à chaque diocèse  : plus de proximité !• un Dossier de deux pages au centre sur des questions qui font réfl échir : sur la foi, sur la vie, sur la société. Quelles réponses ?

Je ne suis pas encore abonné(e) et je souhaite recevoir gratuitement deux numéros au choix

DIMANCHE PAROISSIAL

DIMANCHE EXPRESS

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À retourner chez les Médias Catholiques chaussée de Bruxelles 67/2 1300 Wavre ou via mail [email protected] - 010/235 900 ✂

Offre découverte Valable du 22/09/11 jusqu’au 31/12/11À l’occasion du Dimanche des Médias

Membre de l’Union des Éditeurs de la Presse Périodique - Éditeur responsable : Luc Tielemans, 67/2 Chaussée de Bruxelles - 1300 Wavre. Tél. Dimanche 010/235 900

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• Des articles plus courts et plus accessibles !• Une maquette plus aérée !• Plus de photos !• Des chroniques paroissiales gratuites !

Les Médias Catholiques couvrent les grands événements comme les JMJ