En mouvement Pour et Avec les familles.Notre slogan est de plus en plus d’actualité compte tenu des échéances électorales de 2017.

Quelle sera la politique familiale pour les 5 ans à venir ?A nous de faire entendre la voix des familles et de préparer

ensemble l’avenir.

Marie-Andrée BLANC, Présidente

Edito de la Présidente SommairePage 1L’actu nationale

Page 2Quoi de neuf à l’UDAF ?

Page 3Quoi de neufcôté familles ?

Page 4La viedes associations

La lettre de l’UDAF de la Haute-Loire« Tout simplement parce que les familles sont au cœur de la vie et qu’il n’y a rien de durable sans les familles »

AVIS AUX LECTEURS

Vous pouvez nous faire part de vos réactions et de vos suggestions en contactant directement l’UDAF.Nous pouvons intégrer toute information sur votre association dans nos prochaines lettres.

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Malgré les vives réactions de l’UNAF, des acteurs du logement, des partenaires sociaux et des associations, le décret prévoyant la prise en compte du patrimoine dans le calcul du droit et du montant des aides personnelles au logement (APL) vient d’être publié au journal officiel.

Ainsi, lorsqu’un ménage dispose d’un patrimoine (mobilier financier et immobilier à l’exception de la résidence principale et des biens à usage professionnel) d’une valeur supérieure à 30.000€, « le patrimoine n’ayant pas produit, au cours de l’année civile de référence, de revenus retenus pour l’établissement de l’impôt sur le revenu au titre des revenus nets catégoriels » sera désormais pris en compte dans l’assiette de ressources retenue pour le calcul de son aide au logement. Il s’agit entre autres des livrets d’épargne (livret A, livret développement durable (LDD), livret d’épargne populaire (LEP) ainsi que des logements vacants et résidences secondaires.

Le décret précise que « ce patrimoine est considéré comme procurant un revenu annuel égal à 50 % de sa valeur locative s’il s’agit d’immeubles bâtis, à 80 % de cette valeur s’il s’agit de terrains non bâtis et à 3 % du montant des capitaux ».

La valeur estimée de ce patrimoine sera déterminée à partir de « la valeur figurant sur les derniers relevés bancaires reçus par

l’allocataire » pour le patrimoine financier et de « la valeur locative figurant sur le dernier avis d’imposition à la taxe d’habitation ou à la taxe foncière reçu par l’allocataire » pour le patrimoine immobilier.

Le décret s’applique aux prestations dues à compter du 1er octobre 2016 mais selon le Gouvernement, la mesure :

• ne concernerait pas les personnes âgées logées en foyers ni les personnes bénéficiaires de la AAH. Cette disposition devrait figurer dans la loi de finances rectificative de 2016.• ne s’appliquera qu’aux nouveaux demandeurs d’aide au logement, les titulaires actuels des aides au logement intégreront progressivement la mesure au fur et à mesure du rythme de traitement des dossiers par les CAF.

Les CAF ont reçu instruction des ministres concernés d’apprécier avec souplesse et au cas par cas les situations individuelles dont le réseau pourrait être saisi, lorsque des effets particulièrement pénalisants sont constatés pour les allocataires.

Lors de la présentation du projet de décret, l’UNAF a réagi dans un communiqué de presse estimant la mesure injuste, complexe et dangereuse. Elle a alerté le gouvernement sur les effets de cette mesure sur les épargnants modestes. Elle a demandé, avant application du décret, une étude d’impact sur les familles qui seront touchées afin de limiter les conséquences pouvant s’avérer désastreuses sur leur budget.

Rappelons que cette mesure s’ajoute à celle entrée en vigueur depuis juillet qui limite, voire supprime, le montant des APL quand le loyer est considéré comme manifestement trop élevé par rapport aux revenus du ménage. L’UNAF s’est également inquiétée des conséquences de la dégressivité des aides personnelles au logement pour les familles.

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fL’UNAF déplore la publication du décret sur la prise en comptedu patrimoine dans le calcul du droit et du montant

des aides personnelles au logement (APL)

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Conférence des mouvements

Lundi 31 octobre 2016, les représentants de l’UNAFAM, France Alzheimer, la CSF, l’ADMR et Familles Rurales ont répondu présent à l’invitation de la conférence des mouvements.

Ils ont pu échanger sur la thématique du marketing associatif et faire ressortir des problématiques communes telles que la difficulté à renouveler les Conseils d’Administration des associations, l’importance de l’aspect financier et juridique dans les associations, ou encore la baisse du militantisme…

L’UDAF a entendu ces remarques et propose aujourd’hui à toutes les associations adhérentes de faire un diagnostic de leur association afin de mettre au point un plan de développement local de l’association. Ce plan permettra à l’association de mieux communiquer et de faire venir de nouvelles familles.

Deux nouvelles associations adhèrent à l’UDAF

Le Conseil d’Administration de l’UDAF a validé l’adhésion de deux nouvelles associations.

L’AFA 43 – Accueil Familial Adulte

Cette nouvelle association adhérente a pour but de fédérer et de développer l’accueil familial pour adultes en Haute-Loire et d’établir un lien pertinent entre les familles d’accueil, les personnes accueillies et les autres partenaires.«Pour devenir famille d’accueil, aucune qualification n’est requise, il faut juste remplir deux conditions : avoir un grand cœur et obtenir l’agrément délivré par le Département.» Isabelle GROS, Présidente.

L’UNA Sainte-Elisabeth

Cette association propose aux familles une offre globale de services d’aide et de soins à domicile (garde d’enfants, ménage, courses/préparation des repas, accompagnement pour les déplacements extérieurs, aide à la toilette, téléassistance, coordination des soins infirmiers et surveillance médicale). L’UNA accompagne également des particuliers employeurs à l’accomplissement des démarches administratives, etc.

Ces deux nouvelles associations viennent donc enrichir le tissu associatif de l’UDAF 43 qui compte désormais 90 associations adhérentes.

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Coup de projecteur sur les Aidants Familiaux

8 MILLIONS D’AIDANTS FAMILIAUX EN FRANCELa Conférence nationale des mouvements familiaux du 18 octobre s’est saisie de ce sujet. Cette séquence, présentée et animée par Brigitte Lamarre, membre de la Conférence nationale des mouvements familiaux et administratrice de l’UNAF et par Fiammetta Basuyau de l’Association des Paralysés de France, s’est prolongée l’après-midi dans le cadre de la journée nationale des aidants familiaux, plus particulièrement sur la question du répit des aidants.

POINTS DE REPÈRE Vous accompagnez l’un de vos proches (conjoint, parent, enfant ou ami), ponctuellement ou quotidiennement, car ce dernier a perdu de son autonomie : vous êtes un aidant familial.Selon la Charte Européenne, c’est « une personne, non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne. Cette aide peut être prodiguée de façon permanente ou non et peut prendre plusieurs

formes : nursing, soins, accompagnement à l’éducation et à la vie sociale, démarches administratives, coordination, vigilance, soutien psychologique, communication, activités domestiques...».

LE RÔLE DE L’AIDANTDans certaines situations, l’aidant familial intervient d’abord pour une aide ponctuelle (courses, ménage...). Au fur et à mesure de la perte d’autonomie de la personne aidée, l’aidant familial va intervenir dans des tâches plus nombreuses et être beaucoup plus présent dans sa vie quotidienne. Il peut ainsi

intervenir 7 à 8 heures par jour pour aider son proche dépendant. L’aidant familial permet le maintien à domicile et il intervient souvent dans la planification des différents professionnels (auxiliaire de vie, infirmière, kinésithérapeute, ergothérapeute...). Il apporte, bien entendu, une présence et une compagnie et apporte aussi un soutien affectif.

LES BESOINS D’UN AIDANT Le rôle d’aidant n’est pas facile. L’aidant comme l’aidé a ses propres besoins. Il a besoin d’être informé sur la pathologie et son évolution, les besoins, les capacités

et incapacités de l’aidé. Il a besoin d’être formé pour mieux aider le proche en perte d’autonomie (gestes du quotidien, utilisation de matériel spécifique...). Mais il a besoin de temps de répit, d’échanges et continuer ses propres temps de loisirs. Il doit pouvoir concilier son activité professionnelle avec son rôle d’aidant.

Source : Lettre de la Conférence Nationale des Mouvements Familiaux - N° 39 - UNAF

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La

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ions « Vivre avec un schizophrénie » : le professeur LLORCA

invité par l’UNAFAM 43

Mardi 25 octobre 2016, c’est une réflexion autour de l’évaluation à la réhabilitation psychosociale, pour un meilleur rétablissement qui était proposée par le professeur LLORCA.

Pierre-Michel LLORCA est chef de service de psychiatrie du centre médico psychologique, au CHU de Clermont-Ferrand.« Être à nouveau acteur dans sa vie », un enjeu fondamental dans cette maladie dont le diagnostique est souvent tardif. « Le but est de donner de l’espoir : plus le malade connaîtra et acceptera ses difficultés, plus il sera à même de guérir » expliquait Dominique BORDET, Président de l’UNAFAM 43.

Le professeur LLORCA a tout d’abord rappelé quelques éléments sur la schizophrénie avant de s’attaquer à la manière dont on peut envisager la prise en charge aujourd’hui. « Certaines sont répandues, d’autres non. Le problème des

patients est d’accéder à ces stratégies efficaces.» Cette rencontre était proposée par l’UNAFAM 43. Pour rappel cette association accueille, écoute, soutient, forme et accompagne les familles et l’entourage de personnes vivant avec des troubles psychiques.Dans les rangs du public, venu nombreux - quelque 160 personnes - des parents de malades, des professionnels de santé et des travailleurs sociaux. Un échange avec la salle prolongeait le propos du conférencier.

AG AFR Riotord

La Présidente de l’association locale, Marie-Hélène Trouiller, a dirigé la réunion. Les membres du bureau accueillait Marie-Andrée BLANC à la tribune de cette Assemblée Générale.

Marie-Hélène TROUILLER a dressé le bilan de l’association. Les différentes activités ont été passées au crible. L’association Familles Rurales de Riotord compte une centaine de familles adhérentes : Marche, Gym Sénior ou encore Natation rassemblent de nombreux adhérents.

Par ailleurs, l’association a remis un chèque 300 euros au Téléthon suite aux évènements organisés en 2015.

Suivait ensuite une rétrospective concernant la Fête départementale des Familles du 3 juillet 2016. Plus de 1.000 participants étaient au rendez-vous sur le site du Chambon-sur-Lignon, avec de nombreuses activités proposées. L’AFR

de Riotord accueillera l’édition 2017 de la Fête Départementale des Familles, suite à sa candidature.L’UDAF et l’AFR travaillent donc ensemble à la réalisation de ce projet.

Union Départementale des Associations Familialesde la Haute-Loire

Union Départementale des Associations Familialesde la Haute-Loire

12, Boulevard Philippe JourdeCS 20139

43009 Le Puy-en-Velay Cedex

Contact : Nelly SOUVIGNET – 04 71 06 60 40n.souvignet@udaf43.org