Edmond de Chazal REPONSE a M Le Directeur de La Croix Du Sud Sur L'INSTITUTION DU MARIAGE St Antoine Ile Maurice 1859

8/8/2019 Edmond de Chazal REPONSE a M Le Directeur de La Croix Du Sud Sur L'INSTITUTION DU MARIAGE St Antoine Ile Maurice 1859

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~ ' t . ~ J . : ,'L'INSTJ;,.,U'I'ION>I,'Doll' I A I U . w B ~ , ,. J' , .&; I "'tilt",'" '.,'0 l ,r ,,


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- ! "Cl iiel du mariagt ,et les c9micratious civile et religi.ew . .Ie_ que les FORMES I ~ D I S P E N S A B L E S commp, complmm. 0: conlrat solenntl que Zrl nouueaux p 6 u ~ cOfltf"actf'U de.(; 'lant Dieuet devant les hommes,ilest facile,.(t) etc. N'esWJepas dclarer au contraire de la manire la plus positive fluelell cODscratioos ci:vile et -religieuse sont i " , d u p e , . . a . b l ~ . comme fOTme et comme complment, saos contredit, docontrat de mariage; car la condition e88eotielle pour accomplir l'union des deux poux, ou leur mariage mme.tant dans leur volont de vivre llois !tOivant la loi deDieu, l'es&6ntiel de leur mariage est neessairemeDtda. .leur consentement et- dans la"i6 ,uiMnt la loi de Dieu,D'ailleurs si cette phrase, un pen abstraite peut.'btre.pour les persoones qui soot encore peu habitues r ~ ..

: c ~ i t sur ries iml.!0rtaotes q o e s t i ~ s de l'orgamsaiion ,socale.si cette phrase, d i s " ' e , ~ p o u v a l l a i s 8 e r quelque dOUte en lalisant, toute iocertitude 'disp.arait eettaiDeJDeot deVllDt lapublicit que je, doooe aux iDlitruetioDS religieoses" 41f:1iterminent cetle r ~ D s e M:. l'abb' Mazuy, instfGCtiODI'que je melsiOU les- y e u ~ 'do publIc, pour-'a jv,s&e 81'fW,1-et'ation de la saintet, Ji peu retonntU 4.e M S j()jjfl, de 1. ~ "ine instituti&n du Mariage ~ g a m e c h r t ~ f f l . 'Ces iostroetions, extraites-de la liturgie de la DOuvelle

( ~ l i s e ~ a s e sur la D o ~ t ~ i o e mme. d , D S e i g ~ e u r d'aprsla1Revlahon du seM spmtuel des salOles Ecritures, ,ne MDl..1elles pas aussi claires, aussi 1ueides, aussi admirable. de1 ~ i m p l i c i t , de poret et de saintet qu'il soit possible ,1l'esprit humain de les c,oncevoir '?-Ne 'pr01lv.t.;.ellt!.

pas d'une manire vidente que le nrJriage c b r ~ n (~ u n e institution Div.ioe ~ - 9 u ' i l a eour bot la flioitlternelle de l'homme comm.e an.g: do elel, aprs uoe,_1 d ' ~ p r ~ o ~ e f j , pure- et b e 1 l n m ~ e ' , sur ~ t ter-re d'.F ~ ~ llol& d n ' l O e 8 , m ~ : 3 l e s el sooales, quI sont la prpat.anpour le passage Ie.iVleDilltieUe la vieimmatrilHe'.auiv-3nt l'ordre Divin de cration et d8 Rdemptioe'? ' ,.1

~ l I S les a v . e ~ a r e o u r u e s ' saM cloute; MoDiieiJr.-:4 ' jII/f.-e, et v o ~ ~ ) e s ~ v e , z ' c r i t E I ~ I . a t 1 ' ~ . "Autrement, J enSUilH!lOJrVllIlOU,-,.o:'D'm a ~ " " ...,proeb-CODUIlt,un crime dI:;_Ioir: ,Mittr,:_


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-4"":

e o m M e , l ' d i ~ " social qu'il a (allu dix neuf sicles pout' ta-blir.( : > LB base de cet difice est sans contredit ~ r J 3 . g ~ V - J\ebrffin, et sans contreait ausSl,Orsque l'on jelte un re(, :garcr ;rrutaleur sur cet difice vermoulu, 00 recoonatl ta.justesse et la vrit de cette assertion mise la fin des

1[. instrucLons prcites : que le vrai mariage chrtien a t dans ces derniers sicles ppque tratlger la terre. On nepeut mme qu'tre surpris de voir, que, vous qui les avez: lues, vous veniez encore critiquer les principes qu'elles

, r e D f e r m e D t , et dclarer publiquement que :-


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-5 ne -comprend plus comment la vie Divine influe pa r l

~ I

.

S e i g ~ 1 ' dans la vie humaine spiriluuerT. de meh"e qU'OR'Ine sait plus que l,a vie homaiDe spIr1tUlle: ou an li ,ue.( par consquent l"Eg Ise ans le cuLde 1homme,) ~ l ~ e q u e par J'union intime des deux facults rciplentes, (dans le degr le plus lev). Je la vie Dvine;fiCTls qui doivent tre d'abord par le mariage, 1lniesen une seule chair, comme J 'enseigne)'ancien Testament(Gense 1-27,28 ; et H-18, 22, 24,) et le Seigneurlui-mme en personne, (Mathieu: XIX. 4. 6, 9.)

rL'unit Divine et humaine


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-8 u]tJgal. parmi les -'gnt'ations humaiGej, d'aprS lesphases successives de la civilisation et de la Rgnration

.' sociale 'lLe mariage est diversement compris par les diffrents~ 1 S " a e I a terre l'eSf'illfliIT4iooniable.-Esl-ce dans

la loicivire-franaise que nous pouvons trouver la perfeetiun du contrat de m a r ~ e ? Cependant celle loi est Une/1 -----. dei .plus avances de la civilisation chrtienne.-La loifranaise, en dterminant les rapports sociaux des poux,

11 j - tablit le mari matre absolu de la communaut matrimoDialeel- coooanme la femme il une obis5anCe-passive,-au._ - ' --. - ~ - - - - - - - - " - = - : ._.~ p r i s . ~ ~ u le nier1 G loi d ol'tlre'iVin-de cr. ' ion qui tabfit l'essenoe mIQe de filvie de l'hOlnme dan.fion amour. c'est-A-dire, dans la libert de sa Vol()D t, etlui > ~ l e l'harmonie' do m a r i a g ! J l ~ r l'uDHln libre et vo.lontaire-des poux d'aprs les' fooetions des deux facultsiitJctes .et inMrentes . leurs natures respectives. La I()lfranaise n .considre f:iooooduitedu mari, comme adultre' reprhensible, que l o l ' ~ o e cet adultre profanele_ t Q i J ~ Q ! ~ g a l ' ;: -u'est- . ~ _ J m , J l u c l q ~ sorte tolaH' E i ~ : p ! ! r e t : .qui seule pendaot.suffit pour (MtrOire? _ la prfection du lien oonjugal ?--lrQns nous chercher la

- penee t ion . : du, ~ m a r i a g e dans les inslitlltioDS lgales desa u t r e ~ . Feuplell ? En Allemagne, par exemple, o le ma~ i de la main gauche ou mariage morganatique,nisle, je CI'()is, encore? Non ; e'es t un fait indniable, lemariage qui.est l'preuve et la prparation par la viemntlielle, pour cette vie spirituelle laquelle nous sorn

,mes. destins' pour l'terniL, ne peut pas devoir sa perfec-tion la l()i qui n'est elle-mme que le rsultat ou le re .flet du sentiment religieux quidtermiDe la destine de,l'homme, Ou de la gQYance qui guide toutes ses aclioDs.L'essence mme d ~ J Q 1 : e s t d'tl'econstamment et sucees-,sivement modifie et rforme suivant les progrs de lacivi!isatioo.La loi n'est que le reflet de la Raison Humai

I r e : , ~ de mme que la raison humaine n'est-elle mme que" J e r e t I e t ~ e l a s a g e s s e . D i v i n e de qui elle reoit toute sa

l u m i r e ~ 4 I o i n e : peut q . ' ~ t a b l i r les l'apports sociaux:< t lei droit., et ~ v o a ~ r e a ~ c l i f & des IOeIIlbr.ea de la Ja..


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":"1-

mille en tr 'eu 'l e t eD l'e rs la e ~ d 'a pr ! l'ord -r e naturele t le progrs so cia l.

De m m e si dans le sens n 'es t que la vie m m e de l'h om m e, III sai ntet n-e

-peut dpendre que dudegr de r ception en nousdu sentimentde la D iv in ir ;carc'e st ledegr de poret de la perCeption de la D ivinit par notre n ella vie suiv ant celtperception quifa i t la saintet.- -D'uoautre ct , endis antcomme vousle fa it es, que c'est la Religion qui a (ait la saintel duma-riage en l'levant la dignitlde sacrement, c'es t considrerla reli gion com m el'ensem ble des prin cip es qoi form ent ladoctrined'ODe Eglis e, Of celt e doct'ri ne,n ous le-s av ons, estleplus souven tone uvre hum aine ,et votr e assert io n Detend ra i t ri en m oins qu' substi tu er l' action hum aine l 'action D ivine, ce qui serait ' faire driver la sainte t del' hom m e mme et nondela D ivin it quicependant en estla source unique.

la sain tet dumariage doit tre videm m ent un prio :( c ip e-absolu , im m uable tout ce qJ1L.prooMe de la do!veot~ l i l u ,toos les peuples1 pouvOIr pUIser li lamm e soorce-;les qUi dOlvent('Benirde p our les d ir iger vers ce t!e te rn it de Lotibeurprom ise a tous1I's hom m es,p tl urpnx de leur sou ..miss ion lavolo nt D iv in e .

Les deux princip esqo i .de DOS jours, gouvernent la portion la plus claire de l'hum an it sont, sanscODtredit, lesdoctr in es des Eg l ises R am aina et Rform e .

If . q .dem anderez leprm cl pe Olllverse e lasalD tet du bel'lcODJugal

La D octrine R om aine dclare ouvertem en t que la sain n t o eUe' dans.J : -des .sacfmen5 )

qoelle admlD lstre . E lle ne considere' co mme sa-ml' que ' lem ariage contract dans' SOD Eglise et pa r le m in is t '; re_d ses p r tres . Le lien do m ariage devient indissoluble sp ir itu ell em ent ses yeuxpar la ' puissance sp ir it uelle rsidartt dans la quali t ' m m e du pr\re ' par l 'a c tion-hum aine de',}iieons cra tion ; la -sanctifica tion' est la er monie mm' dijlaC 6osc ra t ioD .-E lie con sidre;eD''acleaii1ell'" et mo)'en- qtIe


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)droit d'eD accorder la grce, de par le pouvoir Divin qu'elleprtend avoir reu du ciclpar .hritage ou hrdit, ceux. )qui seuls reconnaissent son omnipotence spirituelle.Il est tl\'ident que ce principe ne peut pas devenir universel 1 .2 Les ~ r ~ n e s des Eglises R f o r m ~ e s quoique plus librales dans CUI' apprecl-tl-On e la orme sociale du contratde mariage , ne nous offrent pas davantage les ,plincipesqui constituent la saintet rel le du lien conjuga1.-Pourelles le mariage est une institution purement sociale etmorale. Elles reconnaissent dans la vie matrimoniale naturelle tous le s bienfaits rsuHant de l'instruction Divine;elles enseignent les douces obligations qui sont imposesaux poux par ,une affection mutuelle librement partage .d'one union lihrement consentie et devant s'accomplir li:bremeQt dans le sein Je la famille sons la bienfaisante in fluence de la morale vanglique; mais elles n'tendentpas les effets de celle union au-del de la vie matrielle,eUes n t reconnaissent pas l'union spirituelle, ternelle, indissoluble, qui doit tre la consquence cependant, dans lavie immatrielle dn mariage social, moral et spirituel ence bas mande. '

t ~ o s ne trouvons nune part le principe de celle saintet de l'union spirituelle -de l'homme et de la femme, comme la condition indil>llensahle -poul:-"1a vie anglique dansl 'Ele.rlli t,Nous ,a:v.on8 perdll la ,connaissance de la vie spirituelleet des ~ o n d i f i o D s vritables,Je l'existence aigHique avecla perle de la cooilaissaoce-'-de l ' U n i l : D e - l ~ -

- - - - Chacun s i ~ ; sans p o u . ~ o i r ~ e p e n d a n t s'e.n rendr? comp-., / '1'6 - te, que-le manage t ~ qu Il eXiste Je nos jours n est pas IJ

"J1 uDedes 'conditions de l'Etat normal de l'humanil.-C'est. /un conlralsocial, c'-esLuneatraire d'intrt, une union de)coaiveoancelij une -l'aison d'tat, une ncessit sociale, un \J D ~ J e D _ ~ ~ o n i e r v e ~ lelJ :filmiUcs, la paix de l'intrieur, o

une uniounon saiut-c, un concuhinage cn un mot, quellesque soient d'ailleurs la puret Je l'intention et fhonnt'tetde la vie des parties contractautes.-Pour elle, la formeest tout, et celle forme elle se rserve exclusivement le


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-9 'une union indissoluhle impossible; c ' e ~ t tout ce qu'on vent;,ce o'est plus le. vrai mariage.-l'e\ qu'il existe, il en est ( n,me rsulL tant de dsordres sous des apparences men; soogres e paix ou de tranquillit, que des philosophes\ ont attaqu l'institution du mariage comme contraire au) 'Vu de la nature humaiue, el comme la cause principaledu malaise social ; d e crits sans Il om\> re, ds des plumes fcondes et satiriques ont sap,dans s!-hase l'institu.,'tion du mariage; on a mme prtendu que son existencelat incompatible avec l'amour et a\'ec les facults de .fi-dlit humaine; le ridicule s'en est ml, et contl'actermariage ou faire une fin, comme on .dit ,'ulgairement, est ( ' 6 ~ presque devenu le synODJme de l'imbcillit dans laquelle 'i1on serait tomb. Pourquoi, donc les Doctrines actuelles sont-elles restesimpuissantes combattre. ces attaques funestes contre ~ tilulion fondamentale de la socit chrtienne'? Pourquoidonc O I ; ~ t . , . . e l ! e s permis tI"e p i < : ~ j l ~ J l i e on ail dmoli la;Qlonno mme du c h r i s t i a n i s m ~ t g u ' o n ail rejet la pierrer a ~ g u l a i r e de l ' d i f i c e ~ d e la R g ~ D r a t i o n humaine'? ah! c'est

qu'il leur tait impossible de prouver "Victorieusement la, saiote..!.9. du n u ~ j ~ g a l ; ~ ' e s t p qu'ellel\ ne P.''Vaient p-as expriquer la raison, tOlljours exigeante a v a D ~ sa conviclion, la ncessit absolue de la mOllogamiechrtienne pour la Rngralioll ; c'est {larce qu'elles ne pou ...' V a i e ~ a s faire comprendre que la perte de l ntgritelesfacults bumailll's a t la pertc mme de la puret conjugale, et que le retour \'ers la reconstitution de ces facultsperverties ne peut S'oplcr que par le mariage monogamecbrtien.On fail valoir, il est vra, des considrations d'ordre S O cial: la ncessit de la famille l,our la moralit, )'obligation d'Haillir cuIre les roerullll's dc la socit des relalion.r qui par le respect des liens naturels maintiennent l'ordre,(la paix,la tranquillit. Paix factice,ordre mensonger, tranquillitdtPocrite ! et t D d i 8 q ~ i > ce n'esl qu'aumoyen e la loi et de la force arme cn main qu'on obtientune apparence de paix,sous le Dom d convenances- sociales,tandis que ce n'est q u ' a c c o m ~ K - n d u Code CiYil gu'on ~


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10-terJDide les e6uelitions de t r a n q u i l l i t ~ . ~ a n s lesquelles on peut~ i f r e avec S8 femme, ses eofans, se!! frres, ses surs etmme soopre et sa mre; dedao!)ce ne sont que ais-teosions, luttS secrfes, haine mme, dsordre de toule

{ espce cachs sous le honteux manteau du mensonge et de) ~ h y p o c r i s i e ,

1'Ah 1 il n'est pas permis d'en douter, tout ce dsordre so,e1al n'est d qu' la- perversion des princiJ!es Divins tIDdevraient seuls gouverner le monde fUn veut par la ma"fire gouverner la matire ; on ne sait plus que la matire

D e " i t , ~ s : a ~ i t e et ne s,e ~ e u t ~ u e p , a r . l ~ s p i r i t u e l , r ~ e p , t a c l e de la-vIe DlVlne,seulprtOClpeteel dachonde tout l'uDlversjtt.,SLpadoiscn'parle d u ' s p ~ ~ , c'est un ! i ~ i r i t ~ D -'Tent pour notre usage, afin de serVir comme moyen pourJe' satiSfaction dnos propres passions bumaioes: c'est Romeflui de-mande et rclame sa puissance' spirituelle pour domi-.e r du Ple Nord au Ple Sud, au moyen de la force bru-tale qui doit lui assurer une puissance temporelle suffisantepour garantir son ndipendallce et l'exercice de sa Puissancetpirituelle. (1) I.e_monde n'eit plus, pour ainsi di,re, qu'un

1 ~ ' 5 ' "{ -dlaM dans lequel' lapanvre crature honnte demande ellnill ' toutes les institutions humaines, ceqU:!il faut croire,ee qo'ilfaut faire! .Si la main Prol'idenUelle de ce Dien d'aIllanr et de mi-lrieorde iofinie n'tait constamment notre porte, nous.4ispara1.trions tout jamais dans ce cloaque infect des er-reurs et des funestes passions humaines ; mais il DOUS l'a,romis : Voici je suis toujaurs avec vous jusqu' la cm...c ~ m a t \ 9 n des sicles .Ma1h. XXVlll. 20. e ~ a g l ! ~ e

' i D ~ o i e rvle dans sa Divine Parole, seul mode' possible!.. nOdS saunT de nous-mmes si nous voulons obir sa" " " T o i ~ d'amonr et de misricorde; nou's dit: ex Cherche:

:1.:.;"t ,fl.:pmJirement le Royaume dt Dieu et sa justice et toute. MOses vousserOfl.t donnes par l1Wcroit. Malh. VI; 23.(res! donc au Seigneur seul que nons devons demauder' 0-iooos guider daos cet aMme de tnbres; je suis le' .(1) Mandement d MOllleiSlleUI l'Elqllede St. Denisi publio'd.Jn.~ " f I t d 21, iuillet. . . .


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Ihemin, la "iriU la \lie, nOlis a-t-il" dit; - e. '1*,, , i e l i g i e o 5 ~ u i en font la saintet. ., ~ s j c L v o u s dire seulement que : le m a r i a g e ~ , inltitutioo_ Divine d'ordre divin Je- ~ t a t ~ SeigneurtD ;yenant, 4uJ', l Q ~ o D d 6 - : ~ p o U l " "oprer la' RMimpt


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12 par la Rgnratioll, l' a institu de ' nouveall sui'la Jerre. Elle ne doit sa puissance civilisatrice,sa moraliL et sa saintel qu'a l'aclion Divine quifait de ~ a p u r e l de l'amour cOlljugalne des conditionsessiilIelles de. l'tat d'intgrile--des facults humaiuesd'aprs l'ordre Divio de cral ion. Plus l'homme s'cartede cet ordre Divin, plus il s'loigne de la puret de J'amourconjugal ou de l ' a ~ ~ u sex.!Jour ~ n s e u l qui esl labase mme de l'tat de sainleJ, et plus il i n t r o d u i ~ u i l'impuret et par l'impuret Il d e s c ~ ~ u s _ q J L . d ~ r le, ~ u bas de la dgradation humaine qui est la prostitu" t i ~ I u s l'homwe esl capable de senlir et de comprenerre la puret de celle Divine instilution, plus il peut sedterminer volonlairement comprimer ses penchants na ~ 1 t n f ( ~ l s immodrs ponr vivre suivant la purel! la chaslet

)1et la sainlet de /'a vie conjuKale, et par--ce-moyen plus i l\ se rapRroche du sein de la Divinit dont l'essence m ~ e C&1e l'unioDyarfaiLe_ou le J!lariagLdu bien et du vrai dansl'unit Divine, c'est--dire 'nolre ~ D i e u et Seignenr, (1JJsus-Christ.

Comme lout ce qui esl humain, la vie conjugale est soomise auxhis du libre arbitre datrhomme par ordre divinde cratio.n. .\; Lesooux Lois Divines qui rgissent tout l'univers crMsont les Lois de la Divine Providence el les Lois de la Divine,permission. ' - . . . , - I , - tou t ce,qm est gouvern par la volonl Divine, d'aprs

l'ordre.immuahle de cralion, est sous l'empire des lois'. de la Divine Providence.Except l'homme, el ce qui est rsull de sa fal:ull deIlbre arbitre, tout-est soumis en entier aux lois de hi Di

v i n ~ . Providence, el!e Seigneur gouverne toules chosespar, sa s 3 g e ~ s e infinie d'aprs son amour infini.

L'homme seul par son libre arbitre est soumis aux deux lois de Providence et de 'permission. ( ~ p a l ' ses facults de penser el de vouloir librement, il

soumet volontairemenlle mobile de toules ses aClioDs lavol()Jlt Di"ine, i l vi l suivant l'ordre Divin, et le Seignenrp sa .Piriac Providence Je gouverne elle. fait vivre Gel.,


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. 13 --vie Di'Vine- d a le deg!. le plus lev des facults rcipilites d_e ~ I i o n , c'est--dire, lavIe d'amor el' de. sagesse, par le senliment de la charil el de la: Fo i en lui,ou autrement par la vie du bien et du vrai.--- @'h o mmc, ao lieu d'aimer Dieu en lui, s'aime de prfrence Dieo, el veut vivre de sa "ie propre, il n'estplus gouvern par les lois de' la Divine Providence, mais~ E i s dela.Divine permission. 'Aimer, c'est fai!C); ca r on "eut ce qu'on aime, et l'onne fait bien que ce que l'on aime.1 r L'essence de l'amour Divin est' \le s'aimer dans autrui,de 'vToif-vlvre ddns autruCdVOuloir tout rendre heu. teux pa!:2.oi Z-[i L'essence de l'amour humain est de s'aimer de prfrence autrui." '. La eonsquence de ces deux principes est que toutes les

(0- vertus n ' o ~ t qu'une source: l'amour de Dieu par l'amour, duprocDcl ln . , '(1J'-:" To.os les \'ices de l'enfer n'on(qu'un8 origine: l'amonr

~ l ~ r f l e n c e autrui. .Pour tre en entier gouvern par les' lois de la: DivineProvidence, l'homme doil recevoir la vie Divine, 'commedans un, par l'union complte de l'homme et de la femme, par le lien conjugal dans sa plos pure ssence, c'est la vieanglique. ' i~ ' a c t i o D ,Divine. n'est comilite sur Je libre arbitre ho..main 'lorsque les deux (mle et ft'melle coin nie rcipients de la vie Divine chacun selori les facults inhrentes

leurs natures respcclives) ne font plus qu'une s e u ~ chair, l\af l'union spirituelle desdeux n.!es.! ' ..C'est ainsi que le mariage esl la ~ a s e mme de la PMsibilit du bonheur humain sur la teHe, el la' prparation)(, pour cette vie anglique qui doit tre le bul e toutes DOSpenses et de toutes nos actions. ' ., gesl ainsi que--lli!!)a moralit, la'puret, la saintet du

) I _ m a r ~ a g e . t i ~ J i o n Diviii ramne l'homme vers l 'tat 'iot g l l i k ~ ~ f : a . c u h s (!rimitives p.crdocs. '. " ,Mais cette action Divine n'est et Ii'a pu' tretue ' p r ~ ,.:grssive; chaque'lat antrieur,. o bP64ue 50tile 'buma- '\ .


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- 1 4 ..... i t a i r e , n ~ e s t qu'one prparation poor la rception des nou~ e l l e 5 v r i l ~ s ncessaires; la Rgnralion humaine ne,'opre pas autrement. En effet, pour ne pal'ler que duprincipe qui nous oce.ope, nOU5 voyons que l'instilulion du~ r i a g e n ' e s t parvenue d - e J l Q ! l ! > _ u . ~ - ! l pouvoi.r .lre c o m ~ -'prise ,dans toute sa puret et sa s a i ~ t , qu'aprs les di.Terses phases SiiCCSsivS" -do progrs humanitaire, sous ladivine influence de la misricorde iufinie, depuis le dluge-universel quia reprseot le degr le plus bas de dgradation de la premire humanit dchue, jusqu' ) , p o ~ prunte de R g ~ r a t i o n possible par l'aelion spTd1lie!lede1a dil s ~ en nous-mmes et par Ja vie du bien.piritue1. Celte action est l'influence incessante de la sane ... troeation de l'esprit Saint par la foi sincre et active enl ~ h u i D a n i t Divine de notre seul Dieu et Seigneur Jsus

..hri,st, .eommeseul moyen de Rdemption et par ClODs-~ , : n t d e salvalion.

~ . - - - - - I l a t permis A b ~ a m , Isaac et Jacob, (q,ui eepencdantont reprsent le Seigneur quant son Divin humain)de vivre dans la Polygamie;. Jacob mme vcu dans le. , ~ D e u b i n a g e avec les servantes6ses deux femmes Le,et &bel ; les Juifs vivaient dans la Polygamie et rpa41laient leurs femmes etc. Le Seigneur nous en donne lui. ~ m e ) ; I . raison,. en rpondant aux Juif-s, qui voulaient lesurprendre par leurs questions insidieuses; que la loi ,de_Mo"ise lwr avait permis de vivre ainsi il cauSe tle la duret ds~ l 'Un (BUn / ( ) r ~ li reprsent le divin fait loi divine dont le .premier effet est de nous enseigner par leJ)calogue ce que nous devons faire et ce que nous devonsrepousser de nos consciences a\"3nt de pouvoir tre R,-. gnrs.' C'est ainsi galement que depuis l'institution do maria

g ~ J ! l 0 n 9 g a m e c h r l i e n (parle Se!gnepr en persoDne et non( par13nalure,comme vousle dites) nous "oyoos deux pha-..$es bien distinctes de son mode de rceplion parl'h.umanit.. et de SOD lDode d'action sur la Ugnrulion humaine.D'abord dans son action liociale et morale pour ramener

. p ~ . de{{!$-l'hommesensuelet peor le ,dtoorner de ,la sa -.tt!.octip, i ~ o d ..e ,de ses dsirs c h a r J l e l s . J p ~ r la"l'Col'QJe


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-15 de ses passions bestiales et le bienfait de l'organisatioll dela famille et de la socit 'chrriennes. Secondement !OBaction spirituelle par la connaissance que nouspouvoRlenfin acqurir de la vie spirituelle dans rElerni1; CODnaissance par laquelle nous acqurons la certitude que leslien, naturels ne deYiennent rels .qu'autant qu'ils sont vi'ilies par le.-!Piri!.'!el qui seul peut les rendre ternels. Cespirituel est la vie intime de pense et d'affection qui seuIel. p ~ t amener l'Ame humaine se confondre par l'onionspirituelle dans l'unit divine. C'est la seule perfectibilitpossible de la vie bumaine.- Il est vident, d'aprs ce simple expos, que quelles quesoient les formes sociales et religieuses raoxquelles puilSetr.e soumis le contrat de mariage en ce bas monde, l'es' s ~ e mme de l'\loion eonjugale est dans l'union sp,irituiJTe-_de$ deux tlP-0UX j par consquent l'essentr du mariage .t[ ,le consentement des p ~ ~ , la "ie suwant J'aloi lIe DiN.Les formes soeiles et rel,igieuses sont les moyens iDdispensables pour arriver raceomplissement du mariage. mal. e l l e s n ~ J ~ e u v . e n t ~ a consti,tuet' le II\ar.iage mJ.!!1e.

Le .mariage, dites-vous. doit compttr trois poque. dilfo-rentes et bien ma,ques; celle qui prcde, celle de la cUbr.4tian et celle .qui la suit ; et PO\11' ,prouver la justesse.de 'FOlre;rfutation,vous nous faites un -cbarr:nant petit tableau. bienpotique des plaisir,;purs qui accoBlpagnent les fianaillet,'Vous glissez sur la clbration o vous dclarez cependutque le consentement puhl.iquement donn pst , n c e ! s a i r e , : ~ t YOUS concluez en disant que la troisime priode vient p r d'une manire -coocluante que parties se sont c o n ~ . ) f a ~ c ~ e s t j q s t e m ! n t , M o n s i ~ . u r , . c ~ q ~ ' ~ l s ' , a & ! ! . . . d ~ ~ o u v e r , . . . ! ,&1 ,v'Ous .n.e C,onDawez pas tetat Intrieur de la va ont 4 .parlies et leur vie intime,vous ne p o o v e ~ - r P . a s savoir's',ilssont c o n v e ~ u s . V,Oi tfOis p.ques ont d tailleurs pourbafede leur barJ;Donie c consentement lI,lme .que vous 'ue.,v.oulez pas a d m ~ t t r e comme l'essent,'eldu matiage .. V o u ~ - r a i sonnez dans les trois cas. dans la & u p p o s i t ~ qoe ;les ,duxfian.s. les deux' DQUvea,ux aaris, les deus poult,=-'Iment,.se C O D l : i e u ~ P t . s ! s d m : ~ D t , d ~ i v e n t une vie. ' d ' ~ l I I I P , . : .Qlaia ,c;t_ J u a t e ~ ~ . 1 ' Y . , f a i ' - . : : S ~ o ~ . l e \ \ r . _ c O D I I I 1 l w m . t


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...... 16-:libre' et volontaire est l'essentiel, et comme fiancs, el! ~ o m m e o ~ ; ; ; a ~ ' n a T i s e C c o i r l l n e poux vivant d'un commun accord, dans le .bonheur et la paix. Leur . ~ r ,

l ) J.cur paix intrieure ne peuvent pas tre le seul rsultat de)la signature lgale du contrat de mariage, ou de la simple... conscration religieuse; il leur faut pour l'entier accomplissement de leur contrat une adhsion pleine et entire dupl os profond de leurs curs. par leur libre consentementet lavie suivant la loi de Dieu. Otez ce consentement et______ voyez ce qui rsulie !\' ~ Voyez ces deux jeunes gens qu'une volont inexorable,

f pour des considrations de naissance, de fortune, ou de,convenances sociales, a fiancs l'un l'autre, en dpit de leur indiffrence rciproque,et sans que l'amour ait prcd? 1 dans lel1rs curs l'obiigation qu'on leur impose d'unir leurs

~ 1 , . destines. H a b i t u ~ _ ~ p ~ i s l'enfance ne considrer ll!!e s ~ ~ ~ ! ! . x 'l!0it1t de vue l'alliance conjo,gale: leurs mes\ne s ~ _ r v o l t e n t VilS encore contre cette ViOlatIon de leur'l'libre arbitre. Ils se rsignent il est vrai f'oliligatiOii qu'on' . Lleur impose, mais en secret ils soupirent aprs cet inconnu,"que le sentiment intime de leur tre l.eur montre dans l'as

piration naturelle inne en nous 'vers le bonheur; c'est, ~ ' l ~ f f Q . r t mme o n s t a n t m i ~ p a r la Divinit d ~ J ! i . ! - < > ~ t e lacrF-'aLon' de vivrlJ librement par l'amour. Ils sont beaux tousdeux, jeunes, brillans de jeunesst d' tous les' dons de la'nliJre ; ils ne peuvent se refuser rciproquement l'admira.;tion qu'excite toujuursen nous l'uvre Divine,lorsqu'TIe se ~ p r s e n t e ' n o s ~ ~ U i - s o i J s - l e s t o r m : e s S d O i s a n t e s ( e l a jeunesse, o . e T a - t i : a r c h ~ n r et d la sanl.-l\iaISlTsne?"alment-pS,'lls--ne ressentent pas l'un pour l'autre celle tincelle'lectrique qu'on appelle sympathie humaine pour l'objetpout lequel on sent que Dieu lIOUS a destins. Leurs yeux'peuvent tre flatts, leur raison peut tre satisfaite sous le-rapport des convenances, de la dtermination qu'on a prise pour eux; leur orgueil mme peut trouver tout l'aliment,'ncessaire la satisfaction de leurs vanits mondaines;

" "rilis ils ne s'aiment pas, ! feu saCr _ ~ l'amour qui Ilpure1 . 'e t ~ b n f o l n t , n a n q u e ~ leurs curs; leurs penses ne pcufiC' 'l.'Vent ~ p i s coofondre dan5 une J r i u l ~ U e p a r t i c j p a t i o l l au.x.


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-17 dsirs de leurs volonts. Ce n'est pas enfin do c o n S M ' l ~ t inti/liw oe leurs volonts et d leDfs penses qu'ils VOBl s'ou,ir.Pourriez-,'ous, ~ l o n s i e u r , trou.ver d;tns les f i a n a i l l ~


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-- ,18 ~ r a b l e s ncessit des convenance; sociales des nlrNs de famille; d e s s - c o D S i a ~ e f o r t u n e ~ Les chefs


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- 19-Minislres d'un Dieu de vri t et de misricorde,pTMre., catholiques, n'avez-vous donc jamais rflchi dans le forintrie'Jr de votre cODscience-. ce qu'a (Je m o n ~ t r o e u ~

u ~ e m b l a b l e docl!ioe 'l N'est-il pas tems enfin que voussachiez que Dieu lui-mme ne contraint jamais le libre\ arbitre de l'homme, et ql1e c'est librement qu'il nous de...mande de venir lui ; que r acte que nous cons ommonssans la participation de notre volont, ne peut pas lu i1tre agrable, car il ne peut nous servir de r ien pOOTnotre Rgnretion.Et vous, qui venez de recevoir la confession de cette

jeune fille, ~ e n J . e z - v o u s pliS V!'il Y- a impuret lui\ conseiller de livrer s a ~ e o r sans son amour? Ne com...prenez-vous pas que vous brisez d'an mID coup peut1 tre deux existences pour l'Eternit? Ne savez-vous dono! pas que vous 1es livreZ' tous deux, par celle impuret, toutes les influences sataniques de l'enfer?Etes- vous donc. tous devenus tellement trangers tOUJ( les purs instincts du cur humain, sous l ' j n f l u e D , ~ ~ i \ cieuse du sophisme et de Ferreur, que vous crayiez poo) voir rellement sanctifier par les cremornesae votre cUite) e t ~ r v - o t r e p r ~ . ! U l Q u v o i r J ce'gui est imFur aux y ~ ( de Dieu a'aprs l ~ lois immuables de sa cration et de sa

R d e ~ t i o n . ~ J a r c h e , va donc l'autel, pauvre et innocente viclim&des erreurs humaines! Va, puisque- ceux,l mme q!!.i'devaient te guider, p r o ~ ~ ton i n e l p ~ r i e n c e , et ton innoct:'nce, puisque ton pre et lon confesseur -considr!ot

\. comme uil


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- 20 - ' ,~ Uvre cOntre fa volont; qui le.--!!ljt, et qui pourfantsans bsiter et aiIiOD du Dieu de JO'81ce el de vrit, tedclare que c'est pour l'ternit qu'it unil indissolublementton sort l'poux que tu dtesles ! 1 !Ah 1 que l tnbres de la nu-it s'empressent de droberaux regards cette couche nupliale prpare par l'freur, ]aviolence et la superstition, et dans laquelle dj l'adultreapntr par ]a pense avec le regret amer,. la rvolte du'dsespoir' et avec-l'image de l'objet aim auquel il a faIllirenoncer,

'f.el est; Monsieur, le tableau rel et fidle de ce que' V o o s a p p e l ~ ! la saintet; du saerement de mariage pa r l a c:omill(ii religic'us-;lOrsgue le consentniif ( J ~ r ~ ties necOOSiit1t6 pas T e s s e n t i ~ l du ma!i!ge. Hlas! il n'est

q u e ~ trop' vraI;' ce n'est point mi vaio produit de l'imagination ;' si- nous pouvi()ns pntrer dans le fond des c u r 8 ~ combien d'unions ne vel'rions-nous pas qui n'ont t con\ kactes:''gue de c ~ n i r e t S8nsaUCUB gard polir "lesconditions esSentielles du mariage; T cela .-EarceqlllLa:1perdu la coooai8Sance de la nature F e l l e . - d u J . ~ n c h c o n ~ u -~ parce' qu'on ne sait plus qtre la monogaIDJ rtienJDe. est la vrilable voie da ciel par la vie ~ i r i l u e l l e q?l JIest l'e Itul niDie de la destine hUlllajoe.

Qu'avons-nous besoin de prsenter encore la voe fa;.' i ~ , u e d e tant de senes dsolantes, la peinture de la vied o m e s t i ~ u e l ~ q ~ e l ' e ~ s e o t i e l ,!:.est ,pas le c o n e n ~ e m ~ n t , des' partieS e J l ~ ~ . ! ~ t la \01 de Dle.u ? Ce seraIt vou100 entreprendre ]a physiologie du mariage ld qu'il exi!te

(1-;; p ~ e s q u e gnraleD!.ent dans_le monde l'heure actuelle.Ce travail dj: offer,t nos IRdilalions pa'r des 1)l'u,nesfcondes et spirituelles. et par des observations ,du pThshaut mrite littraire et pbilosophiq,ue, D'est sans doutem ..iheurusement que trop vrai dans sa eritique .le nosmurs actuelles, mais il est certainement erron dans sondppreiation de la caU!le des dsordres de Dotre socit.--Oil attribue l'institution.du m ' r i a g l L ~ _ ,q'!Ln'est' r eUeuiCBt qe-lrslilitd"-nos ~ , r r ~ m f ' s , et de , ~ - f u n e s t e s p8Ssioos.-Dieu DOUS a donn des facults privilgies pOUl'e ~ D uSllge conveaahlej--mais est-ce la faule de cea'


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- 21facults si nous en faisons. un abus qui tourne D ~ tre propre confusion et notre propre malheur?Telles sont, Monsieur, aussi succinctement et aussi clai...;rement qu'il m'a t possible de vous les faire connaitre, lesbases fondamentales de la Divine institution du mariag.Le but de la crlillon est la formation d'un ciel anglique provenant du genre humain comme ppinire. L'a). mOUT conjugal est la base mme de tOIlS l'JOS amours et\ par lui nous procdons vers l'amour du prochain, et1par l'amour du prochain vers l'amour de Dieu qui estla vie mme angliqtie.-L'essence du marige est l'u-'nion intime et spirituelle des deux poux en une seulechair, car la vie Divine rie peut tre reue compltem'entpar l'homme pour tre l'image et la ressemlJlance de soncrateur,que par les' deux faculls constitutives de cet1erception, (mle et femelle) par ordre divin de cration.

La perte de l'intgrit des facult:. humaines a t1a- perte galement de la puret de l'amour conjugal; leretour vers l'intgrit de ces facults s'opre par les r.sultats du mariage monogame chrtien,-Eri effet' railconoit que de ce qui est impur il ne peul natre quel'impuret, et qu'au fur et mesure que la puret se

\ rtablit dans les relations des deux sexes entr'eux,les g e n ~ r a t i o n s successives qui en provieoncm sonl demoins en moins impures. Celte puret ne peut tre obtenue que par l'union c h a s ~ e des poux, librement consentie el librement cimente par la vie 5uivanl la loi deDieu.Qui donc auj ourd'hui, pleinement convaincu de cesDivines vrits, ne se sentirait la yolont et le courage

de faire un effort sur lui-mme pour obir la suprmeloi qui lui fait voir:dans l'ayenir sa postrit rgnre parsa propre coopration? Qui ne porterait ayec bonheurses regards vers ce Douvel Eden, ou pour prix de lachastet et de la puret obtenues par l'obissance la loid'amour, notre postrit la plus recule D ( ) ~ , _ d e v r a i l ~ p o ~ t i o n dn_ bonheur-9ui liUtend dans le sein d ~ Y i nfini 1

Si ces explications, Monsieur, ne vous semblent pasencore suffisammeut claires et v-idcotes-, n'en attribuez


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22 -JlAS ln fllule aU l ouvrages qu i renferment la oouvclleRvlation ct la Doctrine tlu Seigneur, mai,; l'imperfaction de l'instrument qui a voulu essaye.' de vous initicr l lU1 sublimc3 ct clesles vrits de la Parole Divine.-Recourez la source Blme de toule vrit, la Rvlation eUc-mme, et si son tude vous parait d'abord aridu et difficile. n'oubliez pas que le Seigneur noos ~ n s e i g D e que ce n'est que par la porte iIlroite que nous pout'oosentrer dans le Roya ume de nie u -L ' o r pur, qIl i se

Jtrouve dans les entrailles de la terre, ne S ' ~ D t Il Ile .2ar\ )e travail le plus rude et le plus persvrant, mais le 6/00que 1'00 rencontre en60 DOUS rcompense de toutesmM peines et de toutes DOS tribulations.J'ai l'honneur d ' t ~ t r e , Monsieur. votre dvou serviteur.

""E D 1 l 0 ~ D DE CHAZAL.

5t.-u'Yin' l It'f O\ l ~ \ l .

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:n l r t tDt lH .:;. l" ..\. $4.c;y, ~ n ~ . l I : ' l ! l ~ i ' : E S [ ' . . l . . ' C J ! . J


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Documents

Edmond de Chazal REPONSE a M Le Directeur de La Croix Du Sud Sur L'INSTITUTION DU MARIAGE St Antoine Ile Maurice 1859