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Ecole du Sabbat des adultes Année 2007 2 e trimestre

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Ecole du Sabbat des adultes

Année 2007 2e trimestre

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SOMMAIRE

5 Le gouvernement du ciel

10 Le plan suprême de Dieu15 Un plan pour retrouver le

paradis20 La Parole a été faite chair26 Un plan ayant un but31 La puissance d’en haut36 Exercer la foi41 Les étapes de “la vérité pré-

sente”47 “Craignez Dieu et donnez-lui

gloire”52 “L’heure de son jugement est

venue”57 Dans le sanctuaire céleste62 Le message du second

ange67 Le message du

troisième ange

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et di-recte. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du

texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus appro-

fondie des livres originaux est vi-vement recommandée.

Couverture : Joe Maniscalco (1ère 4e de couverture) ; Map Ressources (pp. 4, 25 et 46) ; Comstock (4e de cou-verture).

Leçons de l’école du Sabbat : Avril à Juin 2007. Parution tri-mestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat.

Réalisation :Seventh Day Adventist Reform MovementP.O. Box 7240Roanoke, VA 24019 — 5048 USA

Site Internet Officiel : http://www.sdarm.org

E-mail (Etats-Unis):[email protected]

Traduction et distribution en France :Eglise Adventiste du 7ème Jour,

Mouvement de Réforme11 rue de Viry

91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 16 € /an (4 numéros)(à régler à l’adresse ci-dessus)

Imprimé en France

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Avant-propos

Avant que la race humaine ait existé, la divinité sage et bienveillante élabora un plan grâce auquel nous puissions obtenir le privilège de jouir de la vie éternelle dans son paradis délicieux. Dans l’éventualité où les êtres humains, couronnement de la création de Dieu, succomberaient à la tentation et tomberaient dans le péché, ils pour-raient être rachetés et ramenés à la pureté et à la sainteté. Lorsque la chute tragique de nos premiers parents se produisit vraiment, “la divinité fut émue de pitié pour la race déchue et le Père, le Fils et le Saint-Esprit se consacrèrent au développement du plan de la rédemption” (The Review and Herald, 2 mai 1912). A travers toute l’histoire de l’humanité, ce plan a été pour les hommes la clé qui leur déverrouillait l’entrée dans les parvis célestes. Bien que des millions d’entre eux soient entrés dans le sommeil de la mort, leur récompense n’en est pas moins certaine. La trompette sonnera bientôt et ceux qui ont fidèlement obéi au plan de Dieu ressus-citeront par sa puissance pour la vie éternelle. Une chose est certaine même pour ceux qui meurent : Christ a totalement ouvert la voie. “Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.” (Actes 4 : 12). C’est une leçon incroyable que nous étudions ce trimestre quand nous voyons ce que le Seigneur a fait Afin Que Je Puisse Vivre. Malheureusement, nous vivons aujourd’hui à une époque où bien des gens ont l’impression qu’ils ont, on ne sait com-ment, automatiquement le droit d’entrer au ciel quels que soient leurs croyances ou le style de vie qu’ils auront choisi. La majorité essaie de contourner le chemin de Dieu et se permet de développer ses propres théories quant à la manière dont elle s’attend à arriver dans le paradis. La Bible nous dit : “Ainsi parle l’Eternel : Placez-vous sur les chemins, regardez, et demandez quels sont les anciens sentiers, quelle est la bonne voie ; marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes ! Mais ils répondent : Nous n’y marcherons pas.” (Jérémie 6 : 16). Mais pour ceux qui recherchent sincèrement la volonté et la voie de Dieu, où sont ces anciens sentiers ? Quel est le seul plan de rédemption réellement approuvé du ciel ? Bien que beaucoup prétendent posséder la plus prospère, la plus ancienne, la plus établie ou la plus politiquement correcte des religions, une simple profession de foi ne veut rien dire aux yeux d’un Dieu saint. Le seul chemin vers la vie est une relation vivante avec le Créateur, ici et maintenant. La Parole inspirée explique que “la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” (Jean 17 : 3). Dès l’aube de l’humanité jusqu’à l’heure du jugement final d’une planète con-damnée, seule une petite minorité d’hommes, de femmes et d’enfants fidèles sur cette terre ont emprunté de cette façon l’étroit chemin du parfait plan de la rédemption élaboré par Dieu. Pendant les trois prochains mois où nous étudierons avec prière ces Ecoles du Sabbat, joignons-nous à eux sans réserve dans leurs projets pour atteindre le paradis !

Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 3

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Sabbat, 7 avril 2007

Offrande spéciale pour Kiev en Ukraine

Dieu lance un appel spécial à ceux qui vivent dans les villes. La cause de Dieu a souvent eu des difficultés à pénétrer les zo-nes urbaines remplies des soucis de ce monde et où l’on n’arrête pas de courir ici et là. Mais l’Eternel y a aussi un peuple et des ouvriers qu’il a choisis pour aller travailler dans les villes et rassembler ses brebis.

La capitale et plus grande ville de l’Ukraine est Kiev. Depuis les années 90 où la liberté religieuse est entrée dans le pays, un petit groupe de croyants y a fait briller la lumière évangélique de la vérité présente. Par la grâce de Dieu, ces frères et sœurs de concert avec les ouvriers bibliques affectés au ministère en ce lieu, ont pu partager le message avec tant d’âmes que leur humble chapelle ne peut plus suffire aux besoins hebdomadaires de la congrégation.

Placée au centre-nord du pays, Kiev est idéalement située pour permettre le transit des personnes de toute l’Ukraine aussi bien que pour établir un lien entre la Russie et l’Europe de l’Ouest. Une chapelle convenable serait un grand atout pour le développement de l’œuvre dans cette ville mais aussi pour aider à la diffusion de la vérité présente en des lieux éloignés.

Persécutés pour leur foi pendant des décennies, les croyants de Kiev compren-nent l’urgence avec laquelle l’œuvre doit maintenant aller de l’avant. Le temps de liberté que nous avons actuellement nous est accordé pour que nous puissions parta-ger ce merveilleux message de salut. Chaque instant est précieux.

Vous aussi pouvez aider l’œuvre à Kiev. Prenez le temps maintenant de prier pour les ouvriers évangéliques et pour les laïques qui évangélisent cette ville de plus de 2,5 millions d’habitants. Puis prenez un moment pour préparer votre offrande qui aidera à construire un phare visible de tous ceux qui se trouvent aux alentours de cette ville.

Vos frères et sœurs de l’Union de l’Europe de l’Est

4 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Leçon 1 Sabbat 7 avril 2007

Le gouvernement du ciel “Les cieux ont été faits par la parole de l’Eternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche.” (Psaume 33 : 6).

“C’est lui, le Fils de Dieu, qui, de par la volonté du Père, a créé toutes les armées du ciel, et à qui, comme à Dieu, appartiennent leur allégeance et leurs hommages.”—Patriarches et Prophètes, page 13 (V&S).

Lectures proposées : Patriarches et Prophètes, chapitre 1. L’Histoire de la Rédemption, chapitre 1.

Dimanche 1er avril

1. LE DIEU DU CIEL

a. Quelle caractéristique est particulière à la Divinité ? Psaume 33 : 6, 9. Com-ment, et par qui, toutes choses furent-elles créées dans l’univers ? Jean 1 : 1-3.

“Le Maître de l’univers n’est pas seul dans l’accomplissement de son grand œu-vre. Il y est secondé par un Etre capable d’apprécier ses desseins et de partager la joie qu’il trouve dans le bonheur de ses créatures. … C’est par son Fils que Dieu a créé tous les êtres célestes. [Colossiens 1 : 16]. Ministres de Dieu, les anges, tout resplendissants de la lumière de sa présence, s’élan-cent, d’un vol rapide, pour exécuter ses volontés. Mais celui qui, au-dessus d’eux tous, exerce le commandement suprême, c’est le Fils, c’est l’Oint de l’Eternel, « le rayonnement de sa gloire », « l’empreinte même de sa personne », celui qui soutient « tout de sa parole puissante ».”—Patriarches et Prophètes, page 10 (V&S) ou 33-34 (Bâle).

b. Que révèle la Parole inspirée au sujet du trône de Dieu ? Jérémie 17 : 12. Quel rapport cela a-t-il avec le Fils de Dieu ? Hébreux 1 : 8.

“Sur un même trône étaient assis le Père et le Fils ; une même auréole de gloire les enveloppait. … C’est lui, le Fils de Dieu, qui, de par la volonté du Père, a créé tou-tes les armées du ciel, et à qui, comme à Dieu, appartiennent leur allégeance et leurs hommages.”—Patriarches et Prophètes, pages 12-13 (V&S).

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 5

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Lundi 2 avril

2. LA VIE DANS LE CIEL

a. Quelles sont quelques-unes des caractéristiques fondamentales du gouver-nement du ciel ? Psaume 89 : 15 ; 1 Jean 4 : 16.

“Dieu demande de toutes ses créatures un amour que leur ait inspiré la connais-sance de son caractère : il ne veut point d’eux une obéissance forcée ; il leur laisse en conséquence une pleine liberté de volonté, afin qu’elles puissent le servir d’une ma-nière libre et volontaire. Or le gouvernement de Dieu étant basé sur la loi de l’amour, le bonheur de tous les êtres intelligents dépend de leur accord avec les grands princi-pes de justice de cette loi.”—Patriarches et Prophètes, page 34 (Bâle) ou 11 (V&S).

“L’amour de Dieu se traduit par sa justice aussi bien que par sa miséricorde. La justice est la base de son trône et le fruit de son amour. Satan s’était proposé de con-sommer le divorce entre la miséricorde d’un côté, la vérité et la justice de l’autre. Il s’efforçait de montrer que la justice de la loi divine est l’ennemie de la paix. Le Christ montre que ces choses sont indissolublement unies dans le plan de Dieu, et que l’une ne peut exister sans l’autre. “La bonté et la vérité se sont rencontrées ; la justice et la paix se sont embrassées.“—Jésus-Christ, page 767.

b. Qu’est-ce qui caractérisait la relation entre toute l’armée des créatures cé-lestes et leur bienveillant Créateur ? Psaume 103 : 20-21.

“Aussi longtemps que régna, dans l’univers de Dieu, cette obéissance, la paix fut parfaite. L’armée céleste mettait ses délices à seconder les plans de son Créateur, à réfléchir sa gloire et à chanter ses louanges. L’amour envers Dieu était suprême ; celui des êtres célestes les uns pour les autres était pur et plein d’abandon. Aucune note discordante ne troublait les harmonies célestes.”—Patriarches et Prophètes, page 11 (V&S) ou 34-35 (Bâle).

“Toutes les créatures ne vivent que grâce à la volonté et à la puissance de Dieu. Elles vivent dans un état de dépendance à l’égard de la vie divine.”—Jésus-Christ, page 787.

“Lorsque le Seigneur créa ces êtres [angéliques] pour qu’ils se tiennent devant son trône, ils étaient superbes et glorieux. Leur beauté et leur sainteté étaient à la hau-teur de leur position élevée. Ils étaient enrichis par la sagesse de Dieu et revêtus de la panoplie du ciel.”—The Signs of the Times, 14 avril 1898.

6 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mardi 3 avril

3. UNE DISCORDANCE SANS PRÉCÉDENT

a. Quelle ambition Lucifer, l’être créé le plus élevé, nourrissait-il ? Ezéchiel 28 : 12-15.

“Il y eut un être qui pervertit la liberté accordée par Dieu à ses créatures. Le péché naquit dans le cœur d’un ange auquel, après Jésus-Christ, le Père éternel avait conféré le plus d’honneur et de gloire. Saint, immaculé, attaché à la personne ineffable du Créateur, Lucifer, le « fils de l’aurore », était à l’origine l’un des deux « chérubins protecteurs » et, comme tel, baigné par les rayons éternels de la gloire divine. « Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté. Tu te trou-vais dans l’Eden, le jardin de Dieu. Tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes … Je t’avais oint pour être un chérubin protecteur. Je t’avais établi sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres aux feux éclatants. Tu fus irré-prochable dans ta conduite, depuis le jour où tu fus créé, jusqu’au temps où l’iniquité parvint à pénétrer chez toi. » Imperceptiblement, Lucifer se laissa bercer par des pensées ambitieuses. « Ton cœur s’est enorgueilli de la beauté ; et ton opulence t’a fait perdre la sagesse. » « Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; …je serai semblable au Très-Haut. » Cet ange puissant, dont toute la gloire ve-nait de Dieu, en vint à la considérer comme lui appartenant en propre.”—Patriarches et Prophètes, page 11 (V&S) ou 35 (Bâle).

b. Quelle était la véritable cause de l’insatisfaction de Lucifer ? Proverbes 13 : 10 ; Psaume 10 : 4.

“Non content d’occuper une place qui l’élevait au-dessus de toute l’armée des anges, il osa convoiter des hommages qui n’étaient dus qu’au Créateur. Au lieu d’en-courager tous les êtres célestes à faire de Dieu l’objet suprême de leur adoration et de leur obéissance, il se mit à attirer sur lui leur affection et leurs loyaux services, allant jusqu’à convoiter les honneurs dont l’Etre infini avait investi son Fils comme sa pré-rogative exclusive.”—Patriarches et Prophètes, pages 11-12 (V&S) ou 35-36 (Bâle).

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 7

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Mercredi 4 avril

4. DEUX MANIÈRES OPPOSÉES DE TRAVAILLER

a. Comment le raisonnement que le Ciel tint à Lucifer illustre-t-il les tendres appels de Dieu à ses créatures pécheresses à travers tous les âges ? Quelle fut l’attitude de Lucifer ?

“Dans l’assemblée des anges, des voix suppliantes invitèrent leur chef à revenir sur ses pas. Le Fils de Dieu lui représenta la grandeur, la bonté et la justice du Créa-teur, ainsi que le caractère sacré et inviolable de sa loi. « C’est Dieu lui-même, lui dit-il, qui a établi l’ordre du ciel. En t’insurgeant contre cet ordre, Lucifer, tu déshonores l’auteur de tes jours, et tu vas au-devant de ta ruine ». Mais cet avertissement ne fit qu’exciter chez l’ange séditieux un esprit de résistance, et qu’envenimer sa jalousie à l’égard du personnage auguste qui lui parlait avec tant de bonté et de pitié.”—Patriar-ches et Prophètes, page 12 (V&S).

b. En contraste frappant avec les méthodes de Dieu, quels moyens Lucifer uti-lisa-t-il pour subtilement dissuader de nombreux anges de conserver une fidèle allégeance à Dieu ? Psaume 55 : 22.

“Lucifer quitte le poste qu’il occupe en la présence immédiate de Dieu, et s’en va propager son esprit de mécontentement parmi les anges. Il opère dans l’ombre, et voile pour un temps son véritable dessein sous une apparence de respect pour l’Etre suprême. Il commence par insinuer des doutes au sujet des lois qui gouvernent les êtres célestes. Il suggère que si ces lois sont indispensables pour les habitants des mondes créés, elles ne le sont pas pour les anges qui, plus élevés, peuvent se gouver-ner par leur propre sagesse. L’honneur de Dieu ne peut souffrir de notre part aucun dommage, observe-t-il. Toutes nos pensées sont saintes. Pas plus que Dieu lui-même, nous ne pouvons tomber dans l’erreur. L’élévation du Fils à l’égal du Père est donc une injustice à l’égard de Lucifer qui a les mêmes droits à être révéré et honoré.”—Pa-triarches et Prophètes, pages 13-14 (V&S).

“Tout en professant lui-même une parfaite loyauté à l’égard de Dieu, il assurait que la stabilité de son gouvernement profiterait certainement de quelques change-ments dans l’organisation et dans les lois du ciel. Avec une habileté consommée, il prétendait n’avoir d’autre désir que de maintenir la loyauté, l’harmonie et la paix. Tout en travaillant à fomenter l’opposition à la loi de Dieu et à inoculer ses propres senti-ments aux anges qui lui étaient confiés, il prétendait combattre la discorde et affermir l’ordre établi.”—Idem, page 14.

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Jeudi 5 avril

5. RÉBELLION OUVERTE

a. Faites l’historique des étapes finales de la rébellion de Lucifer dans le ciel. Apocalypse 12 : 7-9.

“[Lucifer] fut tout près de rebrousser chemin. Seul son orgueil l’en empêcha. Lui, si hautement honoré, confesser qu’il avait été dans l’erreur … ! Ce sacrifice lui parut trop grand.”—Patriarches et Prophètes, page 16 (V&S).

b. Comment la chute de Satan est-elle résumée ? Esaïe 14 : 12-15. Pourquoi le Seigneur ne le détruit-il pas immédiatement ? Ezéchiel 28 : 17, 19.

“En vertu d’une sagesse infinie, Lucifer fut chassé du ciel et non pas détruit. Dieu ne pouvant accepter qu’une obéissance dictée par l’amour, la fidélité de ses créatures doit reposer sur la conviction de sa justice et de sa bonté. Or, si la destruction de Satan avait eu lieu alors, les habitants du ciel et des mondes — ne comprenant pas encore la nature et les conséquences du péché —n’eussent pas été à même de discerner la justice divine. Si l’ange rebelle avait été immédiatement exclu du nombre des vivants, beaucoup d’êtres auraient servi Dieu par crainte plutôt que par amour. L’influence du séducteur n’eût pas complètement disparu ; son esprit de rébellion n’eût pas été tota-lement extirpé. Pour le bien de l’univers entier à travers les âges infinis, il fallait qu’il pût développer plus entièrement ses principes. Ainsi, tous les êtres créés verraient ses attaques contre l’administration céleste sous leur vrai jour. Les attributs divins de justice et de miséricorde, comme l’immutabilité de la loi de Dieu, ne pourraient plus jamais être mis en doute.”—Patriarches et Prophètes, pages 18-19 (V&S) ou 36-37 (Bâle).

Vendredi 6 avril

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 26

1. Pourquoi le Fils de Dieu a-t-il le droit de partager le trône du Père ?2. Que pouvons-nous apprendre du plan de gouvernement céleste ?3. Comment pouvons-nous éviter le premier stade du mécontentement person-

nel de Lucifer ?4. Quel avertissement pouvons-nous tirer de la façon dont beaucoup d’anges

furent influencés par Lucifer ?5. Expliquez la sagesse des méthodes que Dieu employa pour gérer cette crise.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 9

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Leçon 2 Sabbat 14 avril 2007

Le plan suprême de Dieu

“Mais s’il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d’entre les mille qui annoncent à l’homme la voie qu’il doit suivre, Dieu a compassion de lui et dit à l’ange : Délivre-le, afin qu’il ne descende pas dans la fosse ; j’ai trouvé une ran-çon !” (Job 33 : 23-24).

“Ce qui fait la gloire de l’évangile c’est qu’il est fondé sur le principe de restau-ration de la race déchue à l’image divine.”—The Review and Herald, 2 mai 1912.

Lectures proposées : Patriarches et Prophètes, chapitre 3. L’Histoire de la Rédemption, chapitre 5.

Dimanche 8 avril

1. CHRIST, L’IMAGE EXACTE

a. Comment Dieu le Père s’adresse-t-il à son Fils ? Hébreux 1 : 8-10. Quelles distinctions caractérisent le Fils de Dieu ? Colossiens 2 : 9.

“Dans l’œuvre de la création, Christ était avec Dieu. Il était un avec Dieu, égal à lui, l’éclat de sa gloire, l’image exacte de sa personne, le représentant du Père.”—The Signs of the Times, 13 février 1893. “Le Christ était Dieu essentiellement, dans le sens le plus élevé du terme. Il était Dieu de toute éternité, Dieu suprême, éternellement béni.”—Messages Choisis, vo-lume 1, pages 290-291.

b. Comment le Fils de Dieu résume-t-il sa relation avec le Père ? Jean 10 : 30. De quoi devrions-nous donc prendre conscience lorsque nous cherchons à adorer Dieu ?

“[En Christ] est rassemblée toute la gloire du Père, la plénitude de la divinité.”—Les Paraboles, page 93 (V&S) ou 112 (Gland). “Nos pasteurs doivent faire très attention à ne pas entrer en controverse quant à la personnalité de Dieu. C’est un sujet auquel ils ne doivent pas toucher. C’est un mys-tère et l’ennemi induira certainement en erreur ceux qui s’y aventurent.”—Sermons and Talks, volume 1, page 343.

10 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Lundi 9 avril

2. LE CONSEIL DE PAIX

a. Quel devait être l’acte qui couronnerait toute la création de Dieu ? Genèse 1 : 26 ; Psaume 100 : 3. Etant donné la crise qui avait eu lieu dans le ciel, que considérèrent le Père et le Fils ?

“Le Père consulta son Fils au sujet de la création de l’homme qui vivrait sur la terre. Le Très-Haut mettrait celui-ci à l’épreuve pour tester sa fidélité avant que l’on puisse le considérer comme définitivement hors de danger. S’il passait avec succès l’épreuve à laquelle le Seigneur jugeait bon de le soumettre, il deviendrait finalement l’égal des anges.”—L’Histoire de la Rédemption, page 17.

b. Quel plan le Père et le Fils firent-ils pour racheter l’humanité au cas où elle deviendrait la proie du chef des rebelles ? Zacharie 6 : 13 (dernière partie) ; Job 33 : 27-30.

“Le grand plan de la rédemption fut établi avant la fondation du monde. Christ, notre Substitut et notre Garant, n’a pas été laissé seul dans cette merveilleuse entre-prise qui consistait à trouver une rançon pour l’homme. Le Père et le Fils ont tous deux pris conseil l’un de l’autre pour mettre au point le plan qui sauverait un monde perdu et ont établi une alliance de paix. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16). La Majesté du ciel, le Roi de gloire, se ferait serviteur. Le Fils unique de Dieu de qui le Père faisait ses délices, fut donné comme rançon pour la race déchue … En donnant son Fils, le Père se donna lui-même au monde. C’est l’amour du Père pour l’homme déchu qui, en union avec le Fils, conçut le plan de la rédemption. Ce grand don illustre le caractère de Dieu pour tous ceux qui recevront par la foi le Rédempteur du monde en tant que Dieu de sainteté et Dieu d’amour. Par la crucifixion de son cher Fils sur la croix du Calvaire, il exprime sa justice et son amour à tous les fils et filles d’Adam. Ce sacrifice rendit manifeste l’immutabilité de la sainteté de sa loi. La bonté et la vérité se sont rencontrées à la croix du Calvaire, la justice et la paix se sont embrassées. Le Seigneur Dieu Tout-Puissant est le Dieu de son peuple. Il est aussi un Père tendre et aimant, prêt à exaucer les prières, car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même et ne leur imputant pas leurs transgressions. Dieu envoya son Fils pour leur servir de propitiation par la foi en son sang expiateur.”—The Signs of the Times, 23 décembre 1897.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 11

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Mardi 10 avril

3. LA CRÉATION DE LA RACE HUMAINE

a. Qu’est-ce qui distingue l’humanité de toutes les autres créature divines ? Genèse 1 : 27.

“Créés pour être « l’image et la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 11 : 7), Adam et Eve avaient reçu des dons à la mesure de leur haute destinée. Par leur grâce et leur équilibre, leurs beaux traits réguliers, leur visage rayonnant de santé, de joie et d’espoir, ils ressemblaient de toute évidence à leur Créateur. Mais cette ressemblance n’était pas seulement physique. Chacune des facettes de leur esprit et de leur âme reflétait la gloire de Dieu. Adam et Eve, dotés de hautes qualités intellectuelles et spirituelles, n’étaient qu’ « un peu inférieur[s] aux anges » (Hébreux 2 : 7) ; aussi pouvaient-ils non seulement reconnaître les merveilles manifestes de l’univers, mais aussi saisir les responsabilités et les engagements moraux qui leur incombaient.”—Education, pages 23-24.

b. Que devrions-nous réaliser au sujet de la haute vocation de l’humanité ? Psaume 8 : 4-10.

“La même Main invisible qui guide les planètes dans leur course et qui soutient les mondes par sa puissance, a voulu que l’homme formé à son image, soit, lorsqu’il remplit ses devoirs terrestres, de peu inférieur aux anges de Dieu.”—Testimonies, volume 4, pages 415-416.

c. Décrivez l’Eden au début de l’existence d’Adam. Genèse 1 : 31 ; 2 : 8, 15.

“Adam était entouré de tout ce que son cœur pouvait désirer. Il y avait de quoi suffire à tous ses besoins. Point de péché, aucun signe de dépérissement dans cet Eden glorieux. Les anges de Dieu conversaient librement et avec amour avec le saint couple. D’heureux oiseaux gazouillaient gaiement en l’honneur de leur Créateur. Des bêtes paisibles et inoffensives jouaient autour d’Adam et d’Eve, et obéissaient à leur com-mandement. Adam, dans la perfection de sa virilité, était la plus noble des créatures de Dieu. Il portait l’image de Dieu, mais il était un peu inférieur aux anges.”—Messages Choisis, volume 1, page 314.

12 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mercredi 11 avril

4. UNE TRAGÉDIE ARRIVE

a. Comment et pourquoi Dieu teste-t-il la fidélité d’Adam ? Genèse 2 : 9, 16-17.

“Dieu créa l’homme à son image, d’après sa ressemblance, libre de tout péché et physiquement bien développé. La terre devait être peuplée d’êtres intelligents à peine inférieurs aux anges. Mais Dieu voulait d’abord mettre le saint couple à l’épreuve et tester son obéissance car il ne voulait pas d’un monde peuplé d’êtres qui mépriseraient ses lois.”—The Signs of the Times, 23 janvier 1879.

b. Quels avertissements devrions-nous tirer de l’observation de la façon dont Adam a échoué à l’épreuve ? Genèse 3 : 1-13.

“Le fait même que l’épreuve d’Adam était petite rendit son péché extrêmement grand. Dieu l’éprouva dans une chose moindre et avec l’interdiction, il indiqua que la désobéissance serait punie de mort. Si, pour prouver sa loyauté, Adam n’avait pas pu passer avec succès ce tout petit test, il n’aurait certainement pas pu endurer une épreuve plus forte, même s’il avait été plus proche encore de Dieu, et porter de plus hautes responsabilités. Il montra que Dieu ne pouvait pas avoir confiance en lui ; s’il devait être exposé à des attaques plus déterminées de la part de Satan, il chuterait de façon notoire. … Adam fit ce qu’il y avait de pire à faire en de telles circonstances. En faisant ce que Dieu avait expressément défendu, il opposa sa volonté à celle de Dieu, déclarant la guerre à ses exigences. La plume inspirée a retracé avec exactitude l’histoire du pé-ché et de la chute de nos premiers parents, afin que toutes les générations puissent être averties de ne pas suivre l’exemple d’Adam dans le plus petit mépris des exigences di-vines. Si l’épreuve avait consisté en des choses plus importantes, les hommes auraient pu excuser le péché de désobéissance dans ce qu’ils appellent les petites choses. Mais Dieu fit reposer le test d’Adam sur des choses moindres pour montrer à l’homme que la plus petite désobéissance à ses exigences est un péché dans le vrai sens du terme. Dieu, le Gouverneur de l’univers, a tout soumis à la loi ; les choses apparemment insi-gnifiantes et les choses de plus grande importance sont toutes gouvernées par des lois adaptées à leurs natures. Rien de ce que Dieu a fait n’a été oublié ou laissé au hasard. Doté d’une raison et d’une conscience, l’homme a reçu de Dieu une loi morale servant de guide à ses actes. L’homme n’est pas obligé d’obéir. Il peut défier la loi de Dieu comme l’a fait Adam et en accepter les terribles conséquences ; il peut aussi vivre en harmonie avec cette loi et recueillir les fruits de son obéissance.”—The Signs of the Times, 23 janvier 1879.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 13

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Jeudi 12 avril

5. LE CIEL À LEUR SECOURS

a. Comment les anges ont-ils fait preuve d’un amour désintéressé ? Jean 15 : 13. Quel devait être leur privilège ? Romains 15 : 1.

“A ces mots, les anges se prosternent aux pieds de leur chef et lui offrent leur vie en sacrifice en faveur de l’homme. Mais il n’y avait que Celui qui avait créé l’homme qui eût le pouvoir de le racheter. Les anges, pourtant, allaient avoir un rôle à jouer dans le plan de la rédemption. Jésus-Christ devait être fait inférieur aux anges par la mort qu’il allait souffrir. Lorsqu’il se serait revêtu de la nature humaine, ils auraient à le soigner, et à le soulager dans ses souffrances. En outre, ils devaient être « des esprits destinés à servir, » et « envoyés pour exercer leur ministère en faveur de ceux qui doivent avoir l’héritage du salut. » Ils auraient à protéger les sujets de la grâce contre la puissance des mauvais anges, et contre les ténèbres dont Satan les entourerait sans cesse.”—Patriarches et Prophètes, pages 43 et 60 (V&S et Bâle).

b. Quel espoir Dieu offrit-il au couple déchu par les paroles qu’il adressa au serpent ? Genèse 3 : 14-15 ; Romains 16 : 20.

“La divinité fut émue de pitié pour la race déchue et le Père, le Fils et le Saint-Esprit se consacrèrent au développement du plan de la rédemption”—The Review and Herald, 2 mai 1912. “Jésus-Christ offrit de prendre sur lui la culpabilité et la honte du péché, de cette chose si odieuse aux yeux du Dieu de sainteté, qu’elle allait le séparer de son Fils ; il offrit de descendre jusque dans les profondeurs de la misère humaine pour racheter de la ruine une race perdue.”—Patriarches et Prophètes, page 58 (Bâle). “Adam s’émerveilla de la bonté de Dieu qui avait trouvé une telle rançon pour le pécheur.”—The Signs of the Times, 20 février 1893.

Vendredi 13 avril

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 37

1. Quelles sont les qualifications divines du Fils de Dieu ?2. Qu’était le “conseil de paix” ?3. Pourquoi Adam fut-il mis à l’épreuve ? Pourquoi chacun de nous est-il tes-

té ?4. Expliquez pourquoi dans le paradis l’épreuve était relativement petite.

Pourquoi nos épreuves quotidiennes sont-elles également petites ?5. Pouvons-nous être inspirés par la réponse du ciel tout entier à cette crise ?

14 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Leçon 3 Sabbat 21 avril 2007

Un plan pour retrouver le paradis

“Jésus lui dit [à Thomas] : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.” (Jean 14 : 6).

“C’est entre les mains de son Fils que le Père a remis le monde pour le racheter par son œuvre médiatrice, tout en revendiquant la sainteté et l’autorité de sa loi.”—Pa-triarches et Prophètes, page 342 (V&S) ou 368 (Bâle).

Lectures proposées : Patriarches et Prophètes, chapitre 5. The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments],

volume 7, page 931.

Dimanche 15 avril

1. LA PROMESSE DE DIEU

a. Quelle promesse Dieu a-t-il souvent réitérée ? Genèse 12 : 3 ; 22 : 18 ; 28 : 14 ; Galates 3 : 8, 16.

“Ce ne fut pas seulement à l’avènement du Sauveur, mais à travers tous les siè-cles qui suivirent la chute et la promesse de la rédemption, que « Dieu était en Jésus-Christ, réconciliant avec lui le monde ». [Son] Fils était à la base et au centre du système des sacrifices, tant dans l’âge patriarcal que sous l’économie judaïque. Depuis le péché de nos premiers parents il n’y a plus eu de communication di-recte entre Dieu et l’homme. … toutes les relations qui ont été établies entre le ciel et notre humanité déchue ont eu le Fils de Dieu pour intermédiaire. C’est le Fils de Dieu qui fit la promesse de la rédemption à nos premiers parents, et c’est lui qui se révéla aux patriarches. Adam, Noé, Abraham, Isaac, Jacob et Moïse connaissaient l’Evan-gile. Ils attendaient leur salut d’un substitut qui se porterait garant de l’humanité. Ils s’entretenaient avec celui qui devait s’incarner ici-bas, et quelques-uns d’entre eux ont même parlé face à face avec lui et avec ses anges.”—Patriarches et Prophètes, pages 342-343 (V&S) ou 368 (Bâle).

b. Comment la Bible appelle-t-elle la promesse de Dieu d’envoyer son Fils dans le monde et comment cette promesse fut-elle tenue ? Esaïe 61 : 1 ; Luc 4 : 18, 21.

“L’évangile prêché à Adam, Noé, Abraham et Moïse fut pour eux une bonne nouvelle car leur foi pouvait embrasser un Sauveur à venir.”—The Signs of the Times, 7 août 1879.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 15

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Lundi 16 avril

2. CAÏN ET ABEL

a. Comment Abel fut-il béni, accepté et justifié par l’évangile ? Hébreux 11 : 4.

“« Par la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn. » Abel avait compris les grands principes de la rédemption. Se reconnaissant pécheur, il voyait se dresser entre l’Eternel et lui toute sa culpabilité et la mort qui en est la pé-nalité. Aussi apporta-t-il une victime sanglante, une victime immolée, rendant ainsi hommage à la loi transgressée. A travers le sang de son holocauste, il voyait, par la pensée, une immolation à venir : Jésus-Christ mourant sur la croix du Calvaire ; et plein de foi en l’expiation qui devait s’y accomplir, il reçut le témoignage qu’il était rendu juste et que son offrande était acceptée.”—Patriarches et Prophètes, page 51 (V&S) et 66 (Bâle).

b. Comment Caïn perdit-il les bénédictions et l’approbation de l’évangile et pourquoi ? Genèse 4 : 3, 5.

“Caïn se présenta devant Dieu le murmure sur les lèvres et l’incrédulité dans le cœur à l’égard de l’expiation promise à l’humanité, et de la nécessité de faire des sacrifices. Son offrande n’indiquait aucune repentance. Il avait le sentiment, partagé actuellement par beaucoup de personnes, que ce serait un aveu de faiblesse que de se conformer en tous points aux prescriptions divines, et de ne faire reposer son salut que sur l’expiation du Sauveur promis. Caïn s’appuiera sur lui-même. Il se présentera devant Dieu avec ses propres mérites. Il n’apportera pas un agneau pour en mêler le sang avec son offrande ; mais il présentera de ses fruits, du produit de son travail. C’était comme une faveur faite à Dieu, par laquelle il espérait obtenir son approba-tion, que Caïn lui présenta son offrande. Il obéit, il est vrai, en construisant un autel ; il obéit en apportant une offrande, mais son obéissance n’était que partielle. La partie essentielle : la confession du besoin d’un Rédempteur, n’y était pas. Au point de vue de la naissance et de l’instruction religieuse, ces deux frères étaient égaux. Tous deux étaient pécheurs, et tous deux reconnaissaient les droits de Dieu à la révérence et à l’adoration. Jugée extérieurement, leur religion était la même jusqu’à un certain point. Passé cette limite, la différence était grande.”—Patriarches et Prophètes, page 66 (Bâle) ou 50 (V&S). [Italiques de l’auteur]

16 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mardi 17 avril

3. DEUX CATÉGORIES D’ADORATEURS

a. Quelles sont les deux catégories d’adorateurs représentées par Caïn et Abel ? Comment les deux phases de la vie de Paul illustrent-elles la différence entre ces deux classes ? Philippiens 3 : 4-9.

“Caïn et Abel représentaient deux catégories de personnes qu’on rencontrera dans le monde jusqu’à la fin. L’une profite du sacrifice fait pour les péchés ; l’autre se hasarde à s’appuyer sur ses propres mérites, son offrande est dépourvue de la vertu de la médiation divine, et ne peut par conséquent pas réconcilier l’homme avec Dieu. Ce n’est que par les mérites de Jésus que nos transgressions peuvent être pardonnées. Ils font la même erreur que Caïn, ceux qui pensent n’avoir pas besoin du sang de Jésus-Christ, et qui croient pouvoir obtenir la faveur de Dieu par leurs œuvres, à eux, et indépendamment de la grâce divine. S’ils n’acceptent pas le sang purificateur, ils sont sous la condamnation. Il n’existe pas d’autre moyen par lequel ils puissent être délivrés de la servitude du péché.”—Patriarches et Prophètes, page 67 (Bâle) ou 51 (V&S).

b. Quelle leçon devrions-nous tirer des vêtements en feuilles de figuier de nos premiers parents et de l’offrande de Caïn ? Genèse 3 : 7 ; Jude 11 (première partie). Quel principe est sous-jacent dans la foi et la pratique de ceux qui ne demeurent pas dans le véritable évangile ?

“La catégorie de personnes qui suit l’exemple de Caïn renferme la grande ma-jorité des hommes ; en effet, toutes les fausses religions ont eu le même principe pour base : savoir que l’homme peut faire son salut par ses propres efforts. Il en est qui prétendent que ce n’est pas d’une rédemption qu’a besoin l’humanité, mais d’un développement ; qu’elle est capable par elle-même, de s’améliorer, de s’élever, de se régénérer. Semblables à Caïn, qui pensait obtenir la faveur divine par une offrande non sanglante, ces personnes pensent pouvoir élever l’humanité à la hauteur voulue de Dieu, indépendamment de l’expiation. L’histoire de Caïn nous montre quels doivent être les résultats de ces tentatives. Elle nous montre ce que l’homme devient séparé de Jésus-Christ. L’humanité n’a pas le pouvoir de se régénérer. Elle ne tend pas à monter vers Dieu, mais à descendre vers Satan. Jésus-Christ est notre seule espérance.”—Pa-triarches et Prophètes, page 67 (Bâle) ou 51 (V&S).

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 17

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Mercredi 18 avril

4. L’ÉVANGILE ET LES DEUX ALLIANCES

a. Comment, tels les Israélites, sommes-nous en danger de ne pas véritable-ment comprendre l’évangile ? Exode 24 : 7 ; Josué 24 : 19-21 ; Hébreux 3 : 15-17 ; 4 : 2.

“Ne comprenant pas la dépravation du cœur humain ; ignorant qu’en dehors du Sauveur il lui était impossible d’observer la loi de Dieu, le peuple entra sans hésiter dans l’alliance qui lui était proposée. Fort de sa propre justice, le peuple déclara : « Nous ferons tout ce que l’Eternel nous a prescrit, et nous lui obéirons. » Quelques semaines s’étaient à peine écoulées depuis cette scène de majesté et de terreur où ils avaient, en tremblant, entendu proclamer la loi de Dieu, que, rompant leur alliance avec l’Eternel, ils se prosternaient devant une image de métal ! Ils ne pouvaient donc plus compter sur la faveur d’en haut en vertu d’une alliance qu’ils avaient violée.”—Patriarches et Prophètes, page 348 (V&S) ou 374 (Bâle).

b. Quelle alliance l’Eternel offrit-il d’établir avec Israël et offre-t-il à chacun de nous ? Jérémie 31 : 31-34 ; Hébreux 8 : 8-12.

“En vertu de cette alliance, la loi même qui avait été gravée sur les tables de pierre est écrite par le Saint-Esprit dans notre cœur. Au lieu de chercher à établir notre propre justice, nous acceptons celle du Sauveur. Son sang expie nos péchés et son obéissance nous est imputée. Alors notre cœur, renouvelé par le Saint-Esprit, est rendu capable de produire « les fruits de l’Esprit ».”—Patriarches et Prophètes, page 349 (V&S) ou 375 (Bâle).

“Il nous est impossible, par nous-mêmes, de nous arracher à l’abîme de péché dans lequel nous sommes plongés. Nos cœurs sont mauvais, et nous sommes incapa-bles de les changer. « Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n’en peut sortir aucun. » « L’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » L’éducation, la culture intellectuelle, l’exercice de la volonté, les efforts humains ont tous leur sphère légitime ; mais ici ils sont impuissants. Ils peuvent produire une certaine correction extérieure de la conduite ; ils ne sauraient changer le cœur, ni purifier les sources de la vie. Pour ramener l’homme de l’état de péché à celui de sainteté, il faut une puis-sance qui agisse du dedans, une vie nouvelle qui vienne d’en haut. Cette puissance, c’est Jésus. Sa grâce seule peut vivifier les facultés inertes de l’âme humaine, et attirer celle-ci vers Dieu et vers la sainteté.”—Vers Jésus, page 18 ou Le Meilleur Chemin, page 16.

“Par sa parfaite obéissance, il a rendu possible pour tous les hommes l’obéissan-ce aux commandements de Dieu.”—Les Paraboles, page 319 (Gland) ou 271 (V&S).

18 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Jeudi 19 avril

5. UN SEUL VÉRITABLE ÉVANGILE

a. Depuis les jours d’Eden, hommes et femmes ont été sauvés par un seul évan-gile. Comment cela s’applique-t-il à nous ? Jean 14 : 6 ; Actes 4 : 12.

“Christ fait le lien entre Dieu et l’homme. Il a promis qu’il intercéderait person-nellement si nous employions son nom.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1078.

“Par la grâce de Christ, nous vivons dans l’obéissance à la loi de Dieu écrite sur nos cœurs ; possédant l’Esprit de Christ, nous marchons comme il a marché.”—Pa-triarches et Prophètes, page 375 (Bâle) ou 349 (V&S).

b. Quel bénéfice pouvons-nous tirer de l’évangile ? 1 Timothée 1 : 15 ; Ephé-siens 1 : 4-11.

“Jésus … se revêtit de l’humanité afin de pouvoir atteindre et élever l’huma-nité. Il est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu. Il alla jusqu’à toucher les profondeurs de la misère et du malheur humains, pour prendre l’homme tel qu’il l’a trouvé, entaché de corruption, dégradé par le vice, dépravé par le péché, uni à Satan dans l’apostasie, et pour l’élever jusqu’à s’asseoir sur son trône.”—Fundamentals of Christian Education, page 199.

Vendredi 20 avril

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 47

1. Pourquoi appelle-t-on le plan du salut l’ « évangile » ?2. Comment savons-nous qu’Abel était sous la « nouvelle alliance » ?3. Qu’est-ce qui fera de nous aujourd’hui un « Abel » au lieu d’un « Caïn » ?4. Comment pouvons-nous être certains que notre expérience religieuse est

réellement conforme à la nouvelle alliance ?5. Comment résumeriez-vous l’évangile à quelqu’un qui ne l’a jamais entendu

avant ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 19

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Leçon 4 Sabbat 28 avril 2007

La Parole a été faite chair

“Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.” (Jean 1 : 14).

“Jésus était le Chef du ciel, égal à Dieu ; il condescendit cependant à mettre de côté sa couronne et sa robe royales et revêtit sa divinité d’humanité.”—The SDA Bi-ble Commentary [E. G. White Comments], volume 5, pages 1130-1131.

Lectures proposées : Jésus-Christ, chapitre 1. The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments],

volume 7, pages 903-905.

Dimanche 22 avril

1. LA PAROLE ÉTERNELLE

a. Comment l’Ecriture confirme-t-elle l’existence éternelle de Christ ? Michée 5 : 1 ; Jean 8 : 58 ; 17 : 5.

“Pour pouvoir faire toutes choses, le Christ a dû exister avant toutes choses. Ce qui est dit à ce sujet est d’une clarté qui ne laisse subsister aucun doute. Le Christ était Dieu essentiellement, dans le sens le plus élevé du terme. Il était Dieu de toute éternité, Dieu suprême, éternellement béni.”—Messages Choisis, volume 1, pages 290-291. “En parlant de sa préexistence, Christ nous fait remonter vers des temps im-mémoriaux. Il nous assure qu’il n’y eut jamais un temps où il n’était pas en étroite relation avec l’Eternel Dieu.”—The Signs of the Times, 29 août 1900.

b. Outre la création, quelle autre œuvre importante Christ a-t-il accomplie ? Esaïe 43 : 1 ; Jean 1 : 29.

“Christ notre Pâque a été sacrifié pour nous. Il a donné sa vie précieuse et inno-cente pour sauver les humains coupables de la ruine éternelle, afin que par la foi en lui ils puissent se tenir innocents devant le trône de Dieu.”—The SDA Bible Commen-tary [E. G. White Comments], volume 7, page 914.

20 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Lundi 23 avril

2. LA DIVINITÉ ET L’HUMANITÉ COMBINÉES

a. Que devrions-nous comprendre sur la divinité de Christ même après son incarnation ? Esaïe 9 : 5 ; Matthieu 1 : 22-23 ; Philippiens 2 : 5-11.

“Bien que la gloire divine de Christ fût pour un temps voilée et éclipsée par l’humanité qu’il avait revêtue, il ne cessa cependant pas d’être Dieu lorsqu’il devint homme. L’humain ne prit pas la place du divin, ni le divin de l’humain. C’est le mys-tère de la piété. En Christ, les deux mots « humain » et « divin » étaient étroitement et inséparablement un et pourtant, ils avaient une individualité propre. Bien que Christ se fût humilié pour devenir un homme, la Divinité lui appartenait toujours. … Egal au Père, honoré et adoré des anges, il s’humilia pour nous et vint sur cette terre vivre une vie d’humilité et de pauvreté, pour être un homme de douleur, habitué à la souffrance. Cependant, le sceau de la divinité était apposé sur son humanité.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, page 1129.

b. Quel fait devrions-nous garder à l’esprit en ce qui concerne la nature hu-maine de Christ ? 1 Pierre 2 : 22 ; Jean 14 : 30 (dernière partie).

“Soyez prudents, extrêmement prudents sur la manière dont vous vous étendez sur la nature humaine de Christ. Ne le présentez pas au peuple comme un homme ayant des propensions au mal. Il est le second Adam. Le premier Adam fut créé pur, sans péché, sans aucune souillure ; il était à l’image de Dieu. Il pouvait chuter et il l’a fait par sa transgression. A cause de son péché, sa postérité est née avec d’inhérentes propensions à la désobéissance. Mais Jésus-Christ était le Fils unique de Dieu. Il prit sur lui la nature humaine et fut tenté en tous points comme l’est l’être humain. Il aurait pu pécher, il aurait pu chuter, mais à aucun moment il n’y eut en lui de propension au mal. … Ne donnez jamais et d’aucune façon la plus petite impression que Christ avait une trace de corruption ou y était enclin, ou bien qu’il s’y soit laissé aller de quelque manière que ce soit. Il a été tenté en tous point comme l’homme l’a été, mais il est appelé « le saint enfant » (Luc 1 : 35). C’est un mystère qui reste inexpliqué aux mor-tels que Christ pouvait être tenté en tous points comme nous le sommes sans pécher. L’incarnation de Christ a toujours été et restera toujours un mystère.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, pages 1128-1129.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 21

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Mardi 24 avril

3. UNE NOUVELLE RELATION

a. Dans quel but la divinité s’unit-elle à l’humanité ? Jean 1 : 14 ; 14 : 7-10.

“Le Sauveur désirait vivement que ses disciples comprissent pour quel but sa divinité s’était unie à l’humanité. Il était venu dans le monde pour y déployer la gloire de Dieu, afin que l’homme fût relevé par son pouvoir régénérateur. Dieu se manifes-tait en lui pour que lui se manifestât en eux. Jésus n’a montré aucune qualité et n’a exercé aucun pouvoir que l’homme ne soit capable d’obtenir par la foi en lui. Tous ses disciples peuvent atteindre à son humanité parfaite s’ils veulent se soumettre à Dieu comme il l’a fait.”—Jésus-Christ, page 669.

b. Dans quelle nouvelle relation entrons-nous en recevant les dons du mystère de la piété (1 Timothée 3 : 16) ? Jean 1 : 12-13.

“La divinité et l’humanité furent mystérieusement combinées ; l’homme et Dieu devinrent un. C’est en cette union que se trouve l’espoir de notre race déchue.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, page 1130.

c. Quelles paroles de Christ devraient trouver un écho dans notre vie ? Jean 8 : 29.

“Ce que Jésus a été lorsqu’il était ici-bas, nous devons l’être aussi. Par sa force, il faut que nous vivions la vie noble et pure qu’il a vécue.”—Le Ministère de la Gué-rison, page 361.

“Le royaume de Dieu ne peut être établi par le soutien du monde, mais par l’im-plantation de la nature du Christ dans l’humanité, par le Saint-Esprit. « A tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » (Jean 1 : 12-13.) L’enseignement et la pré-dication de la Parole de Dieu sont les moyens humains par lesquels cette œuvre est accomplie.”—Evangéliser, pages 476-477.

22 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mercredi 25 avril

4. DES BÉNÉDICTIONS REÇUES

a. Une fois que la nouvelle relation est établie, comment Dieu se manifeste-t-il en nous ? Jean 14 : 15-18, 21, 23 ; 1 Jean 4 : 12.

“L’homme a un rôle à jouer dans le grand combat pour la vie éternelle ; il doit se prêter à l’œuvre du Saint-Esprit.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 627.

b. Quelle promesse et quelles bénédictions dérivées de son incarnation sont pour nous si nous acceptons Christ ? Hébreux 2 : 16-18 ; 5 : 2 ; Philippiens 4 : 13.

“L’humanité du Christ était unie à sa divinité, ce qui lui permettrait de résister à toutes les tentations de Satan et de préserver son âme des souillures du péché. A tout fils et à toute fille d’Adam prêts à accepter par la foi les justes attributs de son caractère il donnerait le pouvoir de la victoire.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 927. “Le Christ est venu dans le monde pour montrer par son exemple combien une humanité peut être parfaite grâce à son union avec la divinité. Il a offert au monde un nouvel aspect de grandeur en manifestant miséricorde, compassion et amour. Il a donné aux hommes une nouvelle interprétation de Dieu. En tant que chef de l’huma-nité, il enseigna aux hommes la science du gouvernement divin, montrant comment la miséricorde et la justice pouvaient se réconcilier sans faire tort à la justice. Cette réconciliation de la miséricorde et de la justice n’entraînait ni un compromis avec le péché, ni la méconnaissance des droits de la justice ; en donnant à chacun des attributs divins sa place légitime, la miséricorde pouvait s’exercer dans le châtiment de l’hom-me pécheur et impénitent, sans porter atteinte à sa clémence ou lui ôter son caractère bienveillant ; la justice, d’autre part, pouvait s’exercer en pardonnant au transgresseur repentant sans lui ôter son intégrité.”—Messages Choisis, volume 1, page 305. “Que ceux qui n’ont pas confiance en eux-mêmes et qui, à cause de cela, reculent devant les responsabilités, apprennent à s’en remettre à Dieu. Beaucoup d’entre eux, qui sans cela n’auraient été qu’un numéro matricule ou un fardeau inutile, pourront dire avec l’apôtre Paul : «Je puis tout par celui qui me fortifie.» Philippiens 4 : 13.”—Education, pages 288-289. “Le Christ a donné la plénitude de la puissance divine de son Esprit pour que nous puissions vaincre nos défauts, héréditaires ou acquis, et pour que l’Eglise reçoive l’empreinte de son caractère.”—Jésus-Christ, page 675.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 23

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Jeudi 26 avril

5. UN MODÈLE DEVANT NOS YEUX

a. Comment et dans quel but devrions-nous connaître Christ de mieux en mieux ? Jean 5 : 39.

“Aucun homme, femme ou jeune ne pourra parvenir à la perfection chrétienne en négligeant d’étudier la parole de Dieu. C’est en sondant sa parole avec une grande at-tention que nous obéirons à l’injonction de Christ : « Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5 : 39). Cette recherche permet à l’étudiant d’observer attentivement le divin Modèle car les Ecritures témoignent de Christ. Pour imiter le Modèle, il faut souvent l’examiner de près. Quand on apprend à connaître l’histoire du Rédempteur, on se découvre des défauts de caractère. On se voit si différent de Christ qu’on réalise qu’on ne peut être un disciple sans introduire de grands changements dans sa vie. Alors on étudie en désirant être comme le grand Exemple et on saisit le regard, l’esprit du Maître bien-aimé. C’est en contemplant que nous sommes changés.”—Counsels on Sabbath School Work, page 17.

b. Quel serait le résultat de notre communion avec Christ ? Romains 12 : 2. Que devons-nous faire si nous voulons vraiment que Christ soit notre Sau-veur ? Apocalypse 3 : 20.

“Tout comme un bon arbre portera de bons fruits, l’arbre qui est vraiment planté dans le jardin de l’Eternel produira du fruit pour la vie éternelle. Nos gros défauts sont vaincus, nous ne nous permettons pas d’avoir de mauvaises pensées, nos mauvaises habitudes sont éliminées du temple de notre âme. Nos tendances, orientées dans une mauvaise direction, sont maintenant dirigées dans la bonne direction. Nos mauvai-ses dispositions et nos mauvais sentiments changent, de nouveaux principes d’ac-tion les remplacent et un caractère d’un autre niveau s’installe. On trouve maintenant sur l’arbre chrétien de nouveaux fruits, un caractère et des émotions sanctifiés. C’est une totale transformation qui a eu lieu.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1080.

Vendredi 27 avril

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 58

1. Que nous révèle-t-on au sujet de la préexistence de Christ ?2. Que devrions-nous réaliser à propos de la nature de Christ après son incar-

nation ?3. A quelle condition pouvons-nous recueillir les bienfaits de son incarnation ?4. Où doit-on voir aujourd’hui la fusion de la divinité avec l’humanité ?5. Comment devons-nous être transformés ?

24 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Sabbat, 5 mai 2007

Offrande spéciale pour Bujumbura, Burundi

C’est au cœur de l’Afrique, sur les côtes septentrionales du lac Tanganyika, que vous trouverez le Burundi. C’est un beau pays avec des montagnes à vous couper le souffle et une histoire riche. Mais sa beauté ne peut remplacer les problèmes d’une population grandissante dans un petit territoire avec peu de ressources et un faible espoir de croissance économique. Autrefois colonie belge, le Burundi est l’un des pays où règnent les plus nombreux conflits de tout le continent africain. En terme d’indicateurs économiques tels que le PIB (produit intérieur brut), le Burundi est le plus pauvre pays du monde. En 2005 le PIB par habitant était de 106 US$. En 2002, 68% de la population vivait en-dessous du seuil de la pauvreté, un nombre qui s’est accru avec le temps. Selon le Programme Alimentaire Mondial, 56,8% des enfants de moins de cinq ans souffrent d’une des formes de malnutrition chronique. En dépit d’incroyables adversités, la vérité présente a fleuri dans ce pays. Il a le plus haut taux de croissance du nombre de membres au monde et le deuxième plus haut pourcentage moyen de Réformistes de tous les pays du monde (en comparaison avec la population totale). Avec une si rapide expansion, il est devenu nécessaire de trouver un lieu plus central d’où on pourrait administrer l’œuvre et fournir un centre d’éducation pour les nouveaux ouvriers de la Mission du Burundi. Le choix logique est la capitale où nous nous réunissons actuellement dans des infrastructures ou des maisons louées. Alors que beaucoup d’églises ont été construites dans le pays, ce lieu n’a pas encore de bâtiment d’église et cela s’avère grandement nécessaire. Nous faisons appel à vous ce sabbat, chers frères et sœurs du monde entier. S’il vous plaît, assistez-nous dans la construction de ce centre à Bujumbura, afin qu’à travers toute la ville et à travers toute la Mission du Burundi, le message de la « vérité présente » puisse luire intensément.

Vos frères et sœurs de la Mission du Burundi

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 25

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Leçon 5 Sabbat 5 mai 2007

Un plan ayant un but

“Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.” (Luc 19 : 10).

“Grâce à la bonté et à la miséricorde du Christ, le pécheur est réintégré dans la faveur divine. Jour après jour Dieu en Christ supplie les hommes d’être réconciliés avec lui.”—Messages Choisis, volume 1, pages 209-210.

Lectures proposées : The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, pages 926-927.

Heureux Ceux Qui …, pages 137-140 ou Une Vie Meilleure, pages 169-172.

Dimanche 29 avril

1. RETROUVER LA FAVEUR DE DIEU

a. Dans quel but l’appel de l’évangile nous est-il lancé ? Marc 2 : 17 (dernière partie).

“[La Majesté du ciel] est trop pure, trop juste, pour regarder l’iniquité. Mais même cela ne doit pas vous tenir éloigné de Dieu car il dit : « Je ne suis pas venu ap-peler des justes, mais des pécheurs » (Marc 2 : 17). Que les âmes qui périssent vien-nent à lui telles qu’elles sont, sans une excuse, qu’elles implorent le sang expiatoire de Christ et elles seront acceptées de Dieu.”—Fundamentals of Christian Education, page 252.

b. Que signifie pour nous, ici et maintenant, le salut par Christ ? Matthieu 1 : 21 ; Apocalypse 1 : 5 (dernière partie).

“Dieu a parlé ; il veut que l’homme lui obéisse. Il ne demande pas qu’il le fas-se quand cela l’arrange. Le Seigneur de gloire n’a pas consulté ses convenances ou son plaisir lorsqu’il a quitté son haut commandement dans les cieux pour devenir un homme de souffrance, acceptant l’ignominie et la mort pour délivrer l’homme des conséquences de sa désobéissance. Jésus est mort, non pour sauver l’homme dans ses péchés, mais de ses péchés. Celui-ci doit abandonner ses erreurs, se charger de sa croix pour suivre le Christ, renier le moi et obéir à Dieu quoi qu’il en coûte.”—Témoi-gnages, volume 1, page 573.

26 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Lundi 30 avril

2. DEUX CHOSES OFFERTES

a. Qu’est-ce que Dieu nous offre comme première étape de notre restauration et à quelle condition ? Esaïe 55 : 6-7 ; Luc 24 : 47.

“Le croyant passe par la foi de la position de rebelle, d’enfant du péché et de Sa-tan, à celle de loyal sujet de Jésus-Christ, non à cause d’une quelconque bonté qui lui serait propre mais parce qu’il devient enfant de Christ par adoption. Le pécheur reçoit le pardon de ses péchés car son Substitut et son Garant les porte à sa place.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1070.

“Dieu n’agit pas envers nous comme les hommes mortels agissent les uns envers les autres. Ses pensées sont des pensées de miséricorde, d’amour et de tendre compas-sion. « Que le méchant abandonne sa voie, dit-il, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel qui aura pitié de lui, à notre Dieu qui ne se lasse pas de pardonner. » « J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée. »”—Vers Jésus, page 53 ou Le Meilleur Chemin, page 51.

b. Outre nous pardonner, qu’est-ce que Dieu fait d’autre pour notre salut ? 1 Jean 1 : 9. Quel but est placé devant nous et quelle est notre responsabi-lité ? Philippiens 3 : 12-14 ; Jean 5 : 14 ; 8 : 11.

“Abstenez-vous de tout mal. Les péchés mignons, aussi insignifiants semblent-ils, affecteront votre sens moral et anéantiront les effets du Saint-Esprit en vous. Le genre de pensées que l’on entretient laisse son empreinte sur l’âme et toute conver-sation basse pollue l’esprit. Le mal dégrade celui qui le commet. Dieu peut et veut absoudre le pécheur repentant mais, bien que pardonnée, l’âme est souillée et la pos-sibilité d’avoir des pensées élevées, qui est à la portée d’un esprit intact, est détruite. Elle en gardera les traces à jamais. C’est pourquoi, recherchons cette foi qui agit par amour et purifie le cœur afin que nous puissions présenter le caractère de Christ au monde.”—Fundamentals of Christian Education, page 195.

“C’est en suivant le sentier de l’obéissance par la foi que le caractère parvient à la perfection.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 4, page 1137.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 27

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Mardi 1er mai

3. DÉLIVRANCE DE L’EMPRISE DE SATAN

a. Que dit Paul à propos de la délivrance que Christ opère en nous quand nous l’acceptons ? Hébreux 2 : 15 ; Colossiens 1 : 13. Malheureusement, comment certaines personnes coopèrent-elles avec Satan plutôt qu’avec Christ ?

“Satan agira avec succès sur ceux qui ont l’habitude de ne rien se refuser, sur les hommes qui ont toujours agi à leur guise ; tous les conseils ou les remarques qui leur seront adressés afin qu’ils modifient leurs traits de caractère déplaisants seront con-sidérés comme de la critique, comme les ficelant, les limitant, les empêchant d’agir par eux-mêmes. Dans sa grande miséricorde, le Seigneur leur a envoyé des messages d’avertissement, mais ils n’ont pas voulu écouter la réprimande. Semblables à l’en-nemi qui s’est rebellé dans le ciel, ils n’aiment pas entendre ; ils ne corrigent pas le mal qu’ils ont fait mais deviennent accusateurs, se déclarant eux-mêmes abusés et pas appréciés. C’est maintenant un temps d’épreuve, de test. Ceux qui, comme Saül, persiste-ront dans leurs propres voies, souffriront comme lui de perdre leur honneur et finale-ment leur âme.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 3, pages 1163, 1164.

b. Comment Christ nous libère-t-il de la pénalité de la loi qui nous condamne ? Romains 3 : 24-26 ; 5 : 1.

c. Que devrions-nous apprendre de l’expérience de l’apôtre Paul ? Romains 7 : 9.

“En racontant son expérience, l’apôtre Paul présente une vérité importante con-cernant l’œuvre à accomplir en matière de conversion. Il dit : « Pour moi, étant autre-fois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus » (Romains 7 : 9). Il se vit alors pécheur, condamné par la loi divine. Remarquez que ce fut Paul, et non la loi, qui mourut.—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1076.

28 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mercredi 2 mai

4. RESTAURER L’IMAGE DE DIEU EN NOUS

a. Comment la foi en l’évangile et la loi de Dieu sont-elles liées ? Romains 3 : 31.

b. Quel avertissement nous est donné contre la transgression de la loi de Dieu ? Romains 2 : 23-27 ; 8 : 7 ; 1 Timothée 1 : 9-10.

“La loi de Dieu est un miroir montrant à l’homme ses défauts de caractère. Mais il n’est pas agréable pour ceux qui prennent plaisir à l’injustice de voir leur difformité morale. Ils n’apprécient pas ce juste miroir parce qu’il leur révèle leurs péchés. C’est pourquoi, au lieu de faire la guerre à leurs esprits charnels, ils luttent contre le miroir fidèle et véritable que Dieu leur a donné justement pour qu’ils ne s’illusionnent pas mais qu’ils puissent prendre conscience des défauts de leur caractère.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1077.

c. Que perdons-nous à cause du péché ? Romains 3 : 23 ; 6 : 23.

d. Qu’est-ce qui doit être restauré en nous par l’évangile ? 2 Corinthiens 3 : 18. Comment ? Jean 16 : 13 ; 17 : 17, 19.

e. Comment Christ accomplit-il ce ministère de la restauration ? 1 Thessaloniciens 5 : 23.

“Dieu est revêtu de puissance ; il est capable de prendre ceux qui sont morts dans leurs transgressions et leurs péchés et, par l’opération du Saint-Esprit qui ressuscita Jésus d’entre les morts, de transformer leur caractère et de ramener leur âme à l’image de Dieu qu’ils avaient perdue. De rebelles contre la loi de Dieu qu’ils étaient, ceux qui croient en Jésus-Christ deviennent des serviteurs obéissants et des sujets de son royaume. Ils sont nés de nouveau, régénérés, sanctifiés par la vérité.”—Fundamentals of Christian Education, page 332.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 29

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Jeudi 3 mai

5. HÉRITIERS DU ROYAUME

a. A quelle condition et pour quelle raison, Dieu nous a-t-il donné « un Esprit d’adoption » ? Romains 8 : 14-17. Qu’est-ce qui prouve notre adoption en tant qu’enfants de Dieu ? 2 Corinthiens 6 : 16-18 ; 2 Pierre 1 : 4.

“Que celui qui désire être participant de la nature divine apprécie le fait qu’il doive échapper à la corruption qui est dans le monde par la convoitise. L’âme doit constamment lutter énergiquement contre les vilaines fantaisies de l’esprit. Il faut ré-sister résolument contre la tentation en pensée ou en action. L’âme doit être gardée de toute tache par la foi en Celui qui peut vous garder de chuter. Nous devrions méditer sur les Ecritures, réfléchir avec sobriété et franchise aux choses qui appartiennent à notre salut éternel.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 3, page 1145.

b. Comment sommes-nous rendus capables de résister aux réclamations impé-rieuses de notre nature charnelle ? Colossiens 1 : 10-11 ; Ephésiens 3 : 16, 20.

“L’homme est incapable de réaliser cette œuvre de transformation par sa propre volonté. Il n’a en lui aucune puissance suffisante pour cela. … Ni la culture, ni l’édu-cation ne réussiront à transformer un esclave du péché en un enfant du ciel. C’est de Dieu que doit venir cette puissance régénératrice. Ce changement ne peut être opéré que par le Saint-Esprit. Tous ceux qui veulent être sauvés, grands ou petits, riches ou pauvres, doivent se soumettre à l’action de cette puissance.”—Les Paraboles, page 76 (V&S) ou 92-93 (Gland).

Vendredi 4 mai

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 08

1. Quel est le but principal de l’évangile ?2. Citez deux bienfaits qui nous sont accordés par le pardon de Dieu.3. Comment l’expérience de l’apôtre Paul est-elle un exemple pour nous ?4. Quelle doit être notre relation à la loi et à l’évangile ?5. Quelle est la profondeur de la valeur du message de l’évangile ?

30 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Leçon 6 Sabbat 12 mai 2007

La puissance d’en haut

“Je n’ai point honte de l’Evangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec.” (Romains 1 : 16).

“L’Evangile est la puissance de Dieu pour le salut quand il est mêlé à la vie pra-tique, quand il est vécu et pratiqué.”—My Life Today, page 224.

Lectures proposées : Fundamentals of Christian Education, pages 196-200. Conquérants Pacifiques, chapitre 55.

Dimanche 6 mai

1. SAISIR LA SOLUTION

a. Comment la Bible définit-elle le péché ? 1 Jean 3 : 4 ; Jacques 4 : 17. Pour-quoi luttons-nous avec le péché et comment pouvons-nous en être victo-rieux ? Romains 7 : 14-24 ; Jean 8 : 34, 36 ; 15 : 5.

“Captives du péché, les forces morales sont soumises à la tyrannie de Satan. Si un bras puissant ne vient à son secours, l’homme sera le jouet des tentations du chef de la rébellion qui le conduira où il lui plaira.”—Témoignages, volume 3, page 104.

b. De quoi devrions-nous prendre conscience lorsque nous recherchons la force de Christ ? Hébreux 4 : 15-16 ; 7 : 25 ; 12 : 2.

“Beaucoup ont une expérience religieuse faible parce qu’au lieu de rechercher l’efficacité du Saint-Esprit dans le Seigneur, ils s’appuient sur le bras de la chair.”—Testimonies to Ministers, page 381.

“Notre foi doit transpercer le voile et voir les choses invisibles. Personne ne peut regarder à votre place. Vous devez contempler pour vous-même.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 930.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 31

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Lundi 7 mai

2. LA JUSTIFICATION

a. Qu’arrive-t-il quand nous venons à Christ ? Ephésiens 2 : 8 ; Romains 2 : 4 ; 5 : 1-2.

“Le premier pas dans la direction de Christ est le résultat de l’attraction de l’Es-prit de Dieu ; dès que l’homme répond en cédant à cette attraction il s’avance au-de-vant du Christ pour obtenir le don de la repentance. … C’est par sa puissance et sa vertu que le Christ nous attire à lui. De lui procède la grâce de la contrition, de lui vient la justification.”—Messages Choisis, volume 1, pages 457-458.

b. Quand nous acceptons Christ comme notre Sauveur personnel, quel bénéfi-ce tirons-nous de l’œuvre qu’il a accomplie pour nous ? Romains 5 : 18-19 ; 2 Corinthiens 5 : 21.

“La justification c’est le pardon total, complet, du péché. Au moment même où un pécheur accepte Christ par la foi, il est pardonné. La justice de Christ lui est im-putée [créditée] et il ne doit plus douter de la grâce miséricordieuse de Dieu.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1071 [C’est nous qui soulignons].

“Par la foi, le pécheur repentant peut présenter à Dieu les mérites de Christ et l’Eternel met l’obéissance de son Fils sur le compte du pécheur. La justice de Christ est acceptée à la place de l’échec de l’homme et Dieu reçoit, pardonne, justifie l’âme repentante et croyante, et la traite comme si elle était juste.”—Idem, page 1073.

“Plus nous nous approcherons de [Jésus], plus il nous sera possible de discerner la pureté de son caractère et de comprendre la nature odieuse du péché, en sorte que nous serons moins que jamais disposés à nous glorifier de notre propre personne. No-tre âme soupirera constamment après Dieu ; nous éprouverons au fond de nos cœurs un continuel besoin de confesser nos péchés et de nous humilier devant le Seigneur. A mesure que nous avancerons dans la vie chrétienne, notre besoin de repentance aug-mentera. Nous apprendrons que nous dépendons du Christ seul, et nous ferons nôtre la confession de l’apôtre : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. » « Loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde. » (Romains 7 : 18 ; Galates 6 : 14).”—Conquérants Pacifiques, pages 500-501.

32 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mardi 8 mai

3. LA SANCTIFICATION

a. Quelle œuvre Christ fait-il en nous par le Saint-Esprit avec notre consente-ment et notre coopération ? Jean 3 : 7-8 ; 2 Corinthiens 5 : 17 ; 7 : 1.

“La grâce que Christ implante dans l’âme, crée l’inimitié contre Satan. Sans cette grâce transformatrice et cette puissance rénovatrice, l’homme demeurerait l’esclave de Satan, serviteur toujours prêt à exécuter ses ordres. Mais le nouveau principe qui entre dans son âme fait naître un conflit là où la paix avait régné jusqu’à ce moment. La puissance que Christ communique, rend l’homme capable de résister au tyran, à l’usurpateur. Quiconque abhorre le péché au lieu de l’aimer, quiconque résiste aux passions qui ont régné dans son cœur et les surmonte, démontre qu’un principe est à l’œuvre en lui, qui vient entièrement d’en haut.”—Le Grand Conflit, page 512 (CI 541, TDS 550).

b. De quelle manière le processus de sanctification implique-t-il des choix quo-tidiens de notre part ? Romains 8 : 1, 5, 13 ; Galates 5 : 16 ; Ephésiens 5 : 8-11.

“Marcher dans la lumière signifie être déterminé, faire preuve de réflexion, exer-cer le pouvoir de la volonté, dans une tentative sérieuse de représenter Christ par la douceur du caractère. Cela signifie éliminer toute morosité. Vous ne devez pas vous contenter de dire : « Je suis un enfant de Dieu. » Regardez-vous à Jésus, et en contem-plant êtes-vous changés à sa ressemblance ? Marcher dans la lumière veut dire avan-cer et progresser dans les acquisitions spirituelles. Paul a déclaré : « Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais … oubliant ce qui est en arrière » contemplant constamment le Modèle, je me porte « vers ce qui est en avant » (Philippiens 3 : 12-13). Marcher dans la lumière veut dire « marcher dans l’intégrité », marcher « dans la voie de l’Eternel », marcher « par la foi », « marcher selon l’Esprit », marcher « dans la vérité », marcher « dans l’amour », marcher « en nouveauté de vie » (Romains 6 : 4). C’est ce que l’on appelle « achev[er] notre sanc-tification dans la crainte de Dieu. » (2 Corinthiens 7 : 1).”—Sons and Daughters of God, page 200. “Apprendre du Christ signifie recevoir sa grâce, en d’autres termes son carac-tère. Mais ceux qui n’apprécient ni ne mettent à profit les occasions et les influences sacrées qui leur sont offertes ici-bas ne sont pas en état de participer au culte céleste. Leurs caractères ne sont pas façonnés sur le divin modèle. Par leur négligence, ils ont creusé un abîme que rien ne peut combler. Entre eux et les justes, il y a un gouffre infranchissable.”—Les Paraboles, pages 231-232 (V&S) ou 276 (Gland).

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 33

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Mercredi 9 mai

4. UNE OPÉRATION CONJOINTE

a. Comment justification et sanctification opèrent-elles ensemble pour notre salut ? 1 Jean 1 : 9 ; Romains 6 : 1-2, 7, 22.

“La justification signifie sauver une âme de la perdition pour qu’elle puisse ob-tenir la sanctification, et par la sanctification, la vie du ciel. La justification signifie que la conscience, débarrassée des œuvres mortes, est maintenant apte à recevoir les bénédictions de la sanctification.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Com-ments], volume 7, page 908.

b. Qui dirige l’opération combinée de la justification et de la sanctification ? 1 Corinthiens 6 : 9-11 ; Colossiens 3 : 8-10 ; Philippiens 4 : 13.

“Le chrétien sera tenté de pécher mais il maintiendra une lutte acharnée et c’est ici que l’aide du Christ est nécessaire. La faiblesse humaine s’unit à la puissance di-vine.”—Le Conflit Imminent, page 504 et Le Grand Conflit, page 473 (TDS, 510).

c. Dans quel sens devons-nous coopérer avec Christ pour devenir saints ? Co-lossiens 1 : 21-23, 29.

d. Dans quel but recevons-nous de la force par l’évangile ? Romains 1 : 16 ; Ephésiens 3 : 16-20.

“L’œuvre du salut est une œuvre d’association, de coopération. Il y a collabora-tion entre Dieu et le pécheur repentant ; ce travail est indispensable pour la formation des vrais principes qui constituent un caractère. Nous devons lutter avec opiniâtreté pour dominer les obstacles qui nous empêchent de parvenir à la perfection. Mais nous dépendons absolument de Dieu pour réussir. Les efforts humains ne suffisent pas en eux-mêmes. Sans le secours de la puis-sance divine, ils ne servent de rien. Dieu et l’homme doivent agir de concert. Il faut que la résistance à la tentation vienne de l’homme, qui puisera ses forces en Dieu.”—Conquérants Pacifiques, page 428.

34 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Jeudi 10 mai

5. LA PUISSANCE DE DIEU EN L’HOMME

a. Quels changements Dieu suscite-t-il en nous accordant sa grâce ? Tite 2 : 11-14 ; 3 : 5. Comment le levain de la parabole illustre-t-il ce changement radi-cal ? Matthieu 13 : 33.

“De même que le levain placé à l’intérieur de la pâte fait lever celle-ci, de même la grâce divine renouvelle le cœur et transforme la vie.”—Les Paraboles, page 76 (V&S) ou 93 (Gland). “Il faut que la grâce du Christ domine le caractère et la voix. Son action se re-marquera dans la politesse et les égards du frère envers son frère, et par des paroles d’amour et d’encouragement. On sent au foyer la présence d’un ange. De la vie émane un doux parfum qui monte devant Dieu comme un saint encens. L’amour se manifeste par la bonté, l’amabilité, le support et la longanimité. La présence de la vérité dans le cœur transforme même le visage. La présence du Christ dans le cœur illumine les traits de ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements. La vérité y est écrite. La douce paix du ciel s’y manifeste. On y lit l’expression d’une amabilité habituelle, d’un amour qui est plus qu’humain.”—Les Paraboles, pages 97-98 (Gland) ou 79-80 (V&S).

b. A quelle condition pouvons-nous recevoir la puissance de la grâce de Dieu ? De quel genre de foi avons-nous besoin ? Matthieu 17 : 20 ; Jude 20.

“Les intelligences du monde invisible aideront l’homme qui recherche, avec une foi inébranlable, cette perfection du caractère qui transparaîtra dans tous ses actes. A tous ceux qui se sont engagés dans cette voie, Jésus déclare : « Je me tiens à ta droite pour te secourir. » La volonté humaine participe à la Toute-Puissance dans la mesure où elle coo-père avec la volonté de Dieu. Tout ce qui se fait sur son ordre doit être accompli par sa force. Tout ce qu’il ordonne, il le donne.”—Les Paraboles, pages 287-288 (V&S) ou 340 (Gland).

Vendredi 11 mai

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 18

1. Comment pouvons-nous vaincre notre faiblesse dans notre vie religieuse ?2. Qu’est-ce que la justification et comment pouvons-nous l’obtenir ?3. Qu’est-ce que la sanctification et comment pouvons-nous l’obtenir ?4. Expliquez notre collaboration avec Christ dans le plan de la rédemption.5. Quels signes révèlent l’action du levain de la vérité dans le cœur du chrétien ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 35

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Leçon 7 Sabbat 19 mai 2007

Exercer la foi “Et mon juste vivra par la foi ; mais s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.” (Hébreux 10 : 38).

“Pendant six mille ans la foi a bâti sur le Christ. Pendant la même durée les flots et les tempêtes de la colère de Satan sont venus frapper le Rocher de notre salut ; néanmoins il reste inébranlable.”—Jésus-Christ, page 409.

Lectures proposées : Jésus-Christ, chapitre 32. Heureux Ceux Qui …, pages 131-134 ou Une Vie Meilleure, pages 162-165.

Dimanche 13 mai

1. LA FOI, UNE GRANDE PUISSANCE

a. Quelle est la définition de la foi ? Hébreux 11 : 1 ; 2 Corinthiens 4 : 18. Com-ment la foi naît-elle ? Romains 10 : 17.

“La foi n’est pas la raison de notre salut mais elle est la grande bénédiction–l’œil qui voit, l’oreille qui entend, le pied qui court, la main qui saisit. Elle est le moyen, non la fin. Puisque Christ a donné sa vie pour sauver les pécheurs, pourquoi n’accep-terais-je pas cette bénédiction ? Ma foi s’en saisit ; ainsi ma foi est la substance des choses que j’espère, la preuve de celles que je ne vois pas. Me reposant sur cette foi, j’ai la paix avec Dieu par le Seigneur Jésus-Christ.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1073.

b. Comment devons-nous développer “la mesure de foi” (Romains 12 : 3) que Dieu a accordée à chacun de nous ? Jean 6 : 53, 63 ; Luc 17 : 5 ; 1 Pierre 2 : 2.

“Le courage, la grandeur d’âme, la foi, la confiance implicite dans la puissance salutaire de Dieu ne viennent pas en un moment. Il faut des années d’expérience pour acquérir les grâces célestes.”—Témoignages, volume 2, page 75. “Vous devez parler de foi, la vivre et la mettre en pratique afin qu’elle augmente. En pratiquant cette foi vivante vous deviendrez des hommes et des femmes forts en Christ Jésus.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, pages 1121-1122.

36 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Lundi 14 mai

2. LA FOI ASSIMILE LA VÉRITÉ

a. Comment la vraie foi assimile-t-elle la Parole de Dieu ? 2 Timothée 3 : 15-17 ; 1 Pierre 1 : 22-23.

“La Parole de Dieu doit imprégner le caractère de ceux qui y croient. La seule foi vivante est celle qui reçoit et qui assimile la vérité jusqu’à ce qu’elle devienne une partie de l’être et le mobile de la vie et de l’action. … Il faut que les disciples du Christ fassent la même expérience. Il faut qu’ils s’assimilent la Parole, qu’ils soient changés à l’image de Dieu par la puissance du Christ et qu’ils réfléchissent les attributs divins. Il faut qu’ils mangent la chair et boivent le sang du Fils de Dieu, faute de quoi ils ne posséderont pas la vie en eux-mêmes. L’esprit et l’œuvre du Christ doivent devenir l’esprit et l’œuvre des disciples.”—Témoignages, volume 2, page 261.

“La tentation semble souvent irrésistible parce qu’on néglige la prière et l’étude de la Bible ; alors, quand survient la tentation, on ne se souvient pas des promesses de Dieu et on est incapable de repousser Satan avec l’épée de la Parole de Dieu.”—La Tragédie des Siècles, page 650 (GC 611, CI 642).

b. Quels agents collaborent dans le processus de sanctification ? 2 Thessaloniciens 2 : 13 ; 2 Timothée 2 : 15 ; Jean 17 : 17.

“Les Ecritures sont le plus puissant agent de transformation du caractère. Le Christ priait ainsi : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. » La parole de Dieu agit dans le cœur de celui qui l’étudie et s’y soumet ; elle y subjugue toutes les mauvaises inclinations. Le Saint-Esprit intervient pour convaincre de péché ; la foi naissante opère par l’amour du Christ et transforme corps, âme et esprit à l’image du Seigneur.”—Les Paraboles, page 78 (V&S) ou 96 (Gland).

“Nous serons affermis en regardant constamment à Jésus avec les yeux de la foi. Dieu veut accorder ses révélations les plus précieuses à son peuple affamé et assoiffé de vérité. Le Christ sera reconnu comme un Sauveur personnel. Celui qui se nourrira de sa parole verra qu’elle est esprit et vie. La parole fait disparaître la nature charnelle et communique une vie nouvelle en Christ-Jésus. Le Saint-Esprit vient réconforter notre âme. Par l’action transformatrice de sa grâce, l’image de Dieu est reproduite chez le disciple, qui devient une nouvelle créature.”—Jésus-Christ, page 382.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 37

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Mardi 15 mai

3. UNE FOI VIVANTE OU UNE SIMPLE PROFESSION ?

a. Quelle est la différence entre la vraie foi et une simple profession de foi ? Jacques 1 : 6-7 ; Tite 1 : 16 ; Hébreux 11 : 6.

“Des milliers disent posséder la lumière de la vérité mais n’avancent pas. Ils n’ont aucune expérience vivante en dépit des avantages qu’ils ont eus. Ils ne savent pas ce que consécration veut dire. Leurs dévotions sont formelles et creuses, il n’y a aucune profondeur dans leur piété. La Parole de Dieu offre liberté spirituelle et ins-truction à ceux qui les recherchent sérieusement. Ceux qui acceptent les promesses de Dieu et s’appuient sur elles avec une foi vivante au moment d’agir, verront leurs vies illuminées de la lumière du ciel. Ils se désaltéreront à la source de la vie et conduiront les autres vers les eaux qui ont rafraîchi leurs âmes. Nous devons posséder cette foi en Dieu qui le prend au mot.”—The Review and Herald, 22 septembre 1910.

b. Quel sera le résultat de la vraie foi ? Galates 5 : 6 (comparez avec Romains 13 : 9-10) ; Jacques 2 : 14-17.

“L’apôtre Jacques vit que des dangers s’élèveraient lorsque le sujet de la justifi-cation par la foi serait présenté et il travailla à montrer que la vraie foi ne peut exister sans les œuvres correspondantes. L’expérience d’Abraham nous est présentée. « Tu vois », dit-il « que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite » (Jacques 2 : 22). La vraie foi produit donc de vraies œuvres chez le croyant. La foi et l’obéissance induisent une expérience solide et précieuse. Mais il y a une croyance qui n’est pas une foi salutaire. La Parole déclare que les démons croient et tremblent. Cette foi, ainsi qu’on la nomme, qui n’agit pas par amour et ne purifie pas l’âme ne justifiera personne. … Abraham croyait en Dieu. Comment savons-nous qu’il croyait ? Ses œuvres témoignaient du caractère de sa foi et sa foi lui fut imputée à justice. Nous avons besoin de la foi d’Abraham à notre époque pour illuminer les ténè-bres qui nous entourent, qui chassent les doux rayons de l’amour de Dieu et amoin-drissent la croissance spirituelle. Notre foi devrait être prolifique en bonnes œuvres car la foi sans les œuvres est morte. Tout devoir accompli, tout sacrifice consenti au nom de Jésus, amène une très grande récompense. Pour tout devoir accompli, Dieu prononce et accorde sa bénédiction.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 936.

38 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mercredi 16 mai

4. DÉMONSTRATION DE LA FOI

a. Comment un centenier romain exerça-t-il sa foi lorsque son serviteur ma-lade était sur le point de mourir ? Luc 7 : 2-3.

“Déjà [le centenier] avait franchi les barrières des préjugés nationaux et des hai-nes qui séparaient les conquérants du peuple soumis, donné des preuves de respect pour le service de Dieu, et témoigné de la bonté envers les Juifs parce qu’il voyait, en eux, des adorateurs du vrai Dieu. Dans l’enseignement du Christ, tel qu’on le lui transmit, il trouva ce qui répondait aux besoins de son âme. Tout ce qu’il y avait de spirituel en lui accueillait les paroles du Sauveur. Mais il se sentait indigne de paraître en la présence de Jésus et il envoya quelques anciens, d’entre les Juifs, pour demander la guérison de son serviteur. Il pensait que ces hommes, étant en relation avec le grand Maître, sauraient l’approcher et obtenir cette faveur.”—Jésus-Christ, page 305.

b. Pour ce qui est de la foi, quelle était la différence entre le centenier romain et les anciens des Juifs (qui le recommandèrent à Christ) ? Luc 7 : 4-10.

“Les anciens des Juifs qui avaient recommandé au Christ le centenier, avaient montré combien ils étaient éloignés de l’esprit de l’Evangile. Ils ne comprenaient pas que notre grand besoin est notre seul titre à la miséricorde divine. Remplis de propre justice, ils faisaient l’éloge du centenier, disant qu’il aimait leur « nation ». Le centenier, au contraire, disait de lui-même : « Je ne mérite pas. » Son cœur, touché par la grâce du Christ, reconnaissait sa propre indignité, ce qui ne l’empêchait pas de demander du secours. Il ne se confiait pas en sa propre bonté ; son grand besoin cons-tituait son unique argument. Sa foi saisit le Christ tel qu’il est réellement. Il ne vit pas en lui simplement un faiseur de prodiges, mais l’ami et le Sauveur de l’humanité. C’est par ce chemin-là que tout pécheur peut arriver au Christ. « Il nous a sauvés — non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde. » Si Satan vous dit que vous êtes pécheurs, et qu’il est inutile d’espérer obtenir la bénédiction de Dieu, répondez-lui que le Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. Nous n’avons rien pour nous accréditer aux yeux de Dieu ; mais maintenant, comme toujours, nous pouvons faire valoir notre situation désespérée qui rend indispensable l’intervention de son pouvoir rédempteur. Renonçant à toute con-fiance en nous-mêmes, nous pouvons regarder à la croix du Calvaire et dire : « Dans ma main je n’apporte aucun prix, je ne fais que me cramponner à ta croix. »”—Jésus-Christ, pages 306-307.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 39

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Jeudi 17 mai

5. UNE FOI VICTORIEUSE

a. Quelle assurance nous est donnée lorsque nous cherchons à vivre par la foi ? 1 Pierre 1 : 7-9 ; Philippiens 4 : 6-7.

“Quand Jésus revêtit la nature humaine, il se lia à l’humanité par des liens qu’aucune puissance, sauf la volonté de l’homme lui-même, ne peut rompre. Nous induire à briser ces liens, nous porter à nous séparer volontairement de Jésus, sera le but constant des séductions de Satan. C’est sur ce point que nous avons besoin de veiller, de combattre, de prier, afin que rien ne nous amène à choisir un autre maître, ce que nous sommes toujours libres de faire. Si nous avons les yeux constamment fixés sur Jésus, il nous gardera. En regardant à lui, nous sommes en sûreté. Rien ne peut nous arracher de sa main. En le contemplant sans cesse, « nous sommes transfor-més en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur. » (2 Corinthiens 3 : 18).”—Le Meilleur Chemin, page 70 ou Vers Jésus, page 72.

b. Quelles sont certaines des choses que la foi accomplit dans le passé et qu’ac-complira-t-elle aujourd’hui ? Hébreux 11 : 29-35 ; 1 Jean 5 : 4.

“La foi est simple quant à son fonctionnement et puissante quant à ses résul-tats.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 549.

“C’est la foi qui nous met en rapport avec la puissance du ciel et nous rend capa-bles de tenir tête aux puissances des ténèbres.”—Messages Choisis, volume 1, page 393.

Vendredi 18 mai

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 27

1. Qu’est-ce que la foi et comment se développe-t-elle ?2. Quels résultats donne le fait de se nourrir de la Parole de Dieu ?3. Qu’est-ce qui caractérise la foi vivante ?4. Que pouvons-nous apprendre du centenier romain ?5. Citez quelques exemples qui nous montrent la puissance de la foi.

40 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Leçon 8 Sabbat 26 mai 2007

Les étapes de “la Vérité Présente”

“Je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente.” (2 Pierre 1 : 12).

“Il y eut une vérité présente —une vérité d’une importance toute spéciale en ce temps-là— aux jours de Christ, de Paul, de Luther ; il y a une vérité présente pour l’église aujourd’hui.”—The Signs of the Times, 21 juin 1883.

Lectures proposées : Jésus-Christ, pages 632-638. La Tragédie des Siècles (GC, CI), chapitre 20.

Dimanche 20 mai

1. L’ÉVANGILE : UNE VÉRITÉ ÉTERNELLE

a. Comment les enseignements de Christ s’harmonisent-ils parfaitement avec les écritures de l’Ancien Testament (Deutéronome 6 : 5 ; Lévitique 19 : 18) ? Matthieu 22 : 36-40. Quelle explication Christ donna-t-il concernant sa doc-trine ? Jean 7 : 16-17.

“Jésus répondit [aux Juifs] : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé » (Jean 7 : 16). Mes paroles sont en parfaite harmonie avec les Ecritures de l’Ancien Testament et avec la loi prononcée au Sinaï. Je ne prêche pas une nouvelle doctrine. Je présente d’anciennes vérités, enfouies sous les décombres de l’erreur et replacées dans une perspective nouvelle.”—The SDA Bible Commentary [E. G. Whi-te Comments], volume 5, page 1136.

b. Quelle était la “vérité présente” enseignée après l’ascension de Christ ? 1 Jean 1 : 1-3 ; 2 Pierre 1 : 12, 15-16. Comment cette vérité nous affecte-t-elle aussi aujourd’hui ? Jean 17 : 17-20.

“Lorsque, après son ascension, le Saint-Esprit rappela aux disciples les ensei-gnements de Christ, leur raison appesantie s’éveilla. La signification de ces enseigne-ments frappa leur esprit comme une révélation soudaine, et la vérité leur apparut dans toute sa pureté. La vie du Seigneur devint la leur.”—Conquérants Pacifiques, page 466.

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Lundi 21 mai

2. UN MYSTÈRE RÉVÉLÉ

a. Que dit Paul à propos du plan de la rédemption qui fut davantage révélé dans l’évangile de Christ ? Ephésiens 3 : 3-6, 9 ; 1 Timothée 3 : 16 ; Ro-mains 16 : 25-26.

“Des mystères qui avaient été cachés pendant des siècles furent révélés à Paul ainsi que tout ce qu’il pouvait supporter des œuvres de Dieu et de ses agissements avec les hommes. Le Seigneur dit à Paul qu’il devait prêcher parmi les Gentils les insondables richesses de Christ. La lumière devait être donnée aux Gentils. C’est un mystère qui avait été caché pendant des siècles.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1107.

b. Qu’arrivera-t-il quand ce mystère de Dieu (la lumière donnée aux Gentils) sera achevé ? Matthieu 24 : 14.

“Dieu a longtemps attendu que l’esprit de service s’empare de toute l’Eglise, et que chacun puisse travailler pour lui, selon ses talents. Lorsque les fidèles accompli-ront la tâche qui leur est assignée, auprès et au loin, en accord avec la mission évan-gélique qui leur a été confiée, alors le monde entier sera évangélisé, et le Seigneur reviendra sur la terre avec puissance et une grande gloire. « Cette bonne nouvelle du royaume, a dit Jésus, sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24 : 14)”—Conquérants Pacifi-ques, pages 97-98.

c. Quel verdict final sera alors prononcé ? Apocalypse 22 : 10-11.

“La dispensation évangélique est la dernière période de grâce qui sera accordée aux hommes. Ceux qui vivent sous cette dispensation d’épreuve et d’examen, et ce-pendant ne sont pas enclins à la repentance et à obéir, périront avec les infidèles. Il n’y a pas de seconde épreuve. L’Evangile qui doit être prêché à toutes nations, tribus, lan-gues et peuples présente la vérité en lignes claires qui montrent que l’obéissance est la condition requise pour obtenir la vie éternelle. Christ impartit sa justice à ceux qui lui permettent d’ôter leurs péchés. Nous avons envers Christ une dette pour la grâce qui nous rend parfaits en lui.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, pages 971-972.

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Mardi 22 mai

3. LES SIGNES DE LA FIN

a. Comment savons-nous que le retour du Seigneur est très proche ? Matthieu 24 : 32-39.

“Le Christ a donné des signes de sa venue. Il affirme que nous pouvons savoir quand il est proche, à la porte. Il dit, en parlant de ceux qui verront ces signes : « Cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. » Ces signes ont paru. Nous sa-vons de science certaine que la venue du Seigneur est proche.”—Jésus-Christ, page 632.

“Le Christ indique ensuite les conditions qui doivent prévaloir dans le monde, au moment de sa venue : « Comme aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il à l’avènement du Fils de l’homme. Car dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » On voit que le Christ ne promet pas un millénium temporel, mille ans pendant lesquels on pourra se pré-parer en vue de l’éternité. Il nous dit qu’il en sera du temps où reviendra le Fils de l’homme comme des jours de Noé.”—Idem, page 633.

b. Que devons-nous réaliser à propos des jours de Noé ? Genèse 6 : 5.

“Qu’en était-il aux jours de Noé ? — « L’Eternel vit que la méchanceté de l’hom-me était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur étaient chaque jour dirigées vers le mal. » Les antédiluviens s’étaient détournés de Jéhovah, refusant de se conformer à sa sainte volonté. Ils avaient voulu suivre les idées perverties de leur propre imagination profane. Cette méchanceté amena leur destruction ; aujourd’hui le monde suit la même voie. Rien n’annonce un millénium de gloire. Les transgresseurs de la loi de Dieu remplissent la terre de leurs mauvaises actions. Courses de chevaux, paris, jeux de hasard, dissipation, volupté, passions indomptables auront bientôt rem-pli le monde de violence.”—Jésus-Christ, pages 633-634.

“Dieu nous a donné des lois selon lesquelles nous devons vivre, mais actuelle-ment, comme dans les jours de Noé, le cœur des hommes ne donne naissance qu’à de mauvaises pensées, continuellement. Les hommes courent après les désirs et les inventions de leur propre cœur et courent en même temps à leur ruine. Dieu voudrait que les hommes soient ce qu’il en avait fait, des hommes libres de l’esclavage de l’appétit.”—Temperance, page 281.

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Mercredi 23 mai

4. PRÉSENTATION DU PREMIER ANGE

a. Quel grand réveil religieux marque le début de la “vérité présente” parti-culièrement applicable de nos jours, et comment est-il décrit ? Apocalypse 14 : 6.

“La prophétie du quatorzième chapitre de l’Apocalypse annonce un grand réveil religieux consécutif à la proclamation du prochain retour du Christ. Il y est question d’ « un ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son ju-gement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. » Le fait que cette proclamation est confiée à un ange est significatif. Dans sa sa-gesse, Dieu s’est plu à illustrer symboliquement la noblesse, la puissance et la gloire de ce message par la pureté, la gloire et la puissance d’un messager céleste. Le vol de l’ange « par le milieu du ciel », la « voix forte » avec laquelle l’avertissement est proclamé « à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple », témoignent de la rapidité et de l’universalité de ce mouvement.”—La Tragédie des Siècles, pages 385-386 (CG 352, CI 376).

b. Pour préparer un peuple à voir Christ, comment le message du premier ange exalte-t-il la loi de Dieu ? 1 Jean 3 : 2-4 ; Psaume 19 : 8.

“Le message proclamé par l’ange qui vole au milieu du ciel c’est l’Evangile éternel, le même qui a été annoncé en Eden quand Dieu dit au serpent : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » (Genèse 3 : 15). C’était là la première promesse d’un sauveur qui entrerait en lice sur le champ de bataille pour ravir à Satan son pou-voir. Le Christ vint dans notre monde pour y représenter le caractère de Dieu tel qu’il est présenté dans sa sainte loi ; car la loi est l’expression de son caractère. En Christ la loi et l’Evangile étaient réunis. L’ange qui annonce l’Evangile éternel proclame la loi de Dieu ; en effet, l’Evangile du salut amène les hommes à l’obéissance de la loi, par quoi leurs caractères sont façonnés à l’image divine.”—Messages Choisis, volume 2, pages 121-122.

44 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Jeudi 24 mai

5. DES HÉRAUTS DE L’OBÉISSANCE

a. Qui doit enseigner le premier message angélique ? Matthieu 28 : 19-20.

“Pour le représenter ici-bas, Dieu ne choisit pas des anges qui n’ont jamais pé-ché, mais des êtres humains, des hommes sujets aux mêmes passions que ceux qu’ils cherchent à sauver. Le Christ revêtit l’humanité pour atteindre l’humanité. C’est un Sauveur divino-humain qui devait apporter le salut au monde. Et c’est à des hommes et à des femmes qu’est confiée la tâche de faire connaître « les richesses incompréhen-sibles de Christ ».—Conquérants Pacifiques, pages 119-120.

b. Quelle expérience fait le dernier reste et comment se distingue-t-il du reste du monde ? Matthieu 24 : 9 ; Apocalypse 12 : 17.

“Quiconque se rend compte de la nature odieuse du péché et, avec le secours d’en haut, résiste à la tentation, excitera sûrement la colère de Satan et de ses sujets. La haine des purs principes de la vérité et la persécution de ceux qui s’en font les défenseurs dureront aussi longtemps que le péché et les pécheurs. Il n’y a pas de con-corde possible entre les disciples du Christ et les suppôts de Satan. Le scandale de la croix n’a pas disparu.”—La Tragédie des Siècles, page 551 (GC 513, CI 542).

“L’Eglise du « reste » traversera de grandes épreuves et des jours de détresse. Ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus éprouveront la colère du dragon et de ses armées. Satan compte le monde parmi ses sujets, il a gagné le contrôle des églises apostates, mais il y a une petite troupe qui résiste à sa supréma-tie.”—Témoignages, volume 2, page 208.

Vendredi 25 mai

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 36

1. Que devrions-nous apprendre de la “vérité présente” des jours apostoli-ques ?

2. Pourquoi Paul était-il si enthousiaste à propos de cette “vérité présente” ?3. Comment nos jours sont-ils semblables à ceux de Noé ?4. Que représente le premier ange d’Apocalypse 14 ?5. Pourquoi ceux qui prêchent le message du premier ange doivent-ils se cram-

ponner à la Source de leur force ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 45

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Sabbat, 2 juin 2007

Offrande spéciale pour le Panama

La république du Panama est un pays transcontinental dont la moitié orientale est en Amérique du sud, la moitié occidentale en Amérique du nord et le grand canal de Panama au milieu. Au départ, le message de la réforme fut concentré dans et autour du corridor métropolitain Panama City—Colón où vit environ la moitié de la population du pays. Par la grâce de Dieu le message pénètre maintenant à l’intérieur, vers d’autres parties du pays. Les Catholiques romains constituent 80 % de la population et bien que la liberté des cultes religieux soit assurée actuellement, ils sont reconnus par la constitution en tant qu’église de la majorité des Panaméens. Les groupes protestants rassemblent environ 14 % de la population. D’autres groupes religieux significatifs incluent l’Is-lam, le Bouddhisme, la foi baha’ie, le Judaïsme et l’Hindouisme. L’économie du Panama étant lourdement tributaire du commerce, en particulier à cause de la zone du canal, des personnes du monde entier s’y sont installées. Il y a d’importantes communautés de Chinois, d’Indiens et de Juifs. En fait, les Chinois représentent 5 % de la population totale et la communauté juive est la troisième plus grande de l’Amérique Latine. Cette diversité fut une grande bénédiction pour la diffusion de l’évangile dans ce pays. Largement développée par l’œuvre du colportage, l’expansion de la Mission du Panama (partie de la Conférence de l’Union de l’Amérique Centrale) a eu pour conséquence le grand besoin de terminer les projets d’implantation d’églises. Votre aide est maintenant nécessaire pour achever ces projets. Nous avons fait ce que nous pouvions et nous continuerons autant que le Seigneur nous bénira, à construire de nouvelles maisons d’adoration mais nous avons aussi besoin de vous. Nous vous remercions d’avance pour vos dons et vous prions de nous garder dans vos prières au cours des mois à venir.

Vos frères et sœurs de la Mission du Panama

46 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Leçon 9 Sabbat 2 juin 2007

“Craignez Dieu, et donnez-lui gloire.”

“Montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte” (Hébreux 12 : 28).

“Tous ont grandement besoin d’une pieuse crainte, d’humilité et de douceur pour représenter correctement la vérité divine.”—Testimonies, volume 4, page 259.

Lectures proposées : Témoignages, volume 2, pages 229-240.

Dimanche 27 mai

1. LA CRAINTE ASSOCIÉE À LA RÉVÉRENCE

a. Quelles sont les deux conditions qui résument le mieux notre devoir envers Dieu ? Ecclésiaste 12 : 15. Comment cela diffère-t-il de l’attitude prévalant aujourd’hui parmi ceux qui se disent chrétiens ? 2 Timothée 3 : 1-2, 5.

“On devrait savoir comment s’approcher de Dieu avec respect, avec une pieuse crainte, avec un amour plein de sentiments d’adoration. Il y a une irrévérence crois-sante à l’égard de notre Créateur, un mépris croissant pour sa grandeur, pour sa ma-jesté.”—Messages Choisis, volume 2, page 364.

b. Comment une crainte de Dieu salutaire se révèle-t-elle en nous ? Malachie 3 : 16 ; Colossiens 3 : 16. Qu’arrive-t-il quand les gens perdent la crainte de Dieu ?

“La véritable révérence envers Dieu est inspirée par le sentiment de son infinie grandeur et la conscience de sa présence. Notre cœur devrait en être profondément pénétré. L’heure et le lieu de la prière sont sacrés, parce que nous sommes en pré-sence de Dieu. En manifestant de la révérence dans notre attitude et notre maintien, le sentiment qui inspire cette révérence gagne en profondeur. « Son nom est saint et re-doutable », déclare le Psalmiste. Lorsque les anges prononcent ce nom, ils se voilent la face. Avec quelle révérence ne devrions-nous donc pas, nous pécheurs, articuler ce nom !”—Prophètes et Rois, pages 31-32. “Les hommes qui abandonnent la crainte de Dieu s’éloignent rapidement des voies de l’honneur et de la vertu.”—Patriarches et Prophètes, page 542 (V&S) ou 574 (Bâle).

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 47

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Lundi 28 mai

2. DES EXEMPLES DIGNES D’ÊTRE IMITÉS

a. Comment les sages-femmes hébraïques en Egypte montrèrent-elles qu’elles craignaient l’Eternel ? Exode 1 : 15-17.

“Les femmes craignirent Dieu et ne firent pas ce que le roi d’Egypte leur avait ordonné mais elles sauvèrent la vie aux enfants mâles. Elles n’osèrent pas tuer les enfants hébreux, elles n’obéirent pas au roi et c’est pourquoi le Seigneur les fit pros-pérer.”—Spiritual Gifts, volume 3, pages 179-180.

b. Que pouvons-nous aussi apprendre de l’exemple de Job et de celui d’Ab-dias ? Job 1 : 1, 8 ; 1 Rois 18 : 3-4, 13.

“Il serait bon que les parents apprennent de l’homme d’Uts une leçon de ténacité et de dévotion. Job ne négligea pas son devoir envers ceux qui n’étaient pas de sa maison ; il était bienveillant, aimable, soucieux de l’intérêt des autres. Mais en même temps, il travaillait avec zèle au salut de sa propre famille. Au milieu des festivités de ses fils et de ses filles, il tremblait de peur que ses enfants ne déplaisent à Dieu. Prêtre fidèle de sa maisonnée, il offrait des sacrifices pour eux individuellement. Il connais-sait le caractère offensant du péché et la pensée que ses enfants puissent oublier les exigences divines le conduisait à intercéder en leur faveur auprès de Dieu.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 3, page 1140.

“Malgré l’apostasie qui l’entourait de toute part, Abdias était toujours resté fidèle au Seigneur. Son maître, le roi, avait été incapable de le détourner du Dieu vivant.”—Prophètes et Rois, page 100.

c. Comment Corneille fut-il béni à cause de sa crainte du Seigneur ? Actes 10 : 1-6.

“Croyant en Dieu comme créateur de la terre et du ciel, Corneille le révérait, re-connaissant son autorité et ne faisant rien sans lui demander de le conduire. Il lui était fidèle dans sa vie privée, comme dans ses devoirs officiels. … L’ange apparut à Corneille, tandis qu’il était en prière.”—Conquérants Pacifi-ques, pages 118-119.

48 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mardi 29 mai

3. LA CRAINTE PIEUSE RÉCOMPENSÉE

a. Quelles bénédictions seront accordées à ceux qui craignent véritablement l’Eternel ? Psaumes 34 : 8, 10 ; 85 : 10 ; Luc 1 : 50.

“Quiconque est fidèle à Dieu n’a pas à redouter le pouvoir des hommes ni la haine de Satan. En Christ la vie éternelle est assurée. Il n’y a qu’une chose à craindre : c’est d’abandonner la vérité et de tromper ainsi la confiance dont Dieu nous a hono-rés. … Jésus donne aux disciples l’assurance que l’amour de Dieu leur sera acquis dans tous leurs besoins, dans toutes leurs faiblesses. Il n’y a pas un soupir, pas une douleur, pas un chagrin qui ne trouve un écho dans le cœur du Père.”—Jésus-Christ, pages 347-348.

“Ainsi, le peuple de Dieu, toujours exposé à la puissance de séduction, à l’inlas-sable malignité du prince des ténèbres, toujours en guerre avec les puissances du mal, est assuré de la protection constante des bons anges. Cette assurance n’est pas super-flue. Si Dieu a promis sa grâce et sa protection à ses enfants, c’est parce qu’ils doivent faire face aux puissants émissaires du Malin, agents nombreux, déterminés, infatiga-bles, dont nul ne peut sans danger ignorer ou mépriser la malignité et la force.”—La Tragédie des Siècles, page 559 et Le Grand Conflit, page 520 (CI 549).

b. De quelle autre peur devons-nous être délivrés, spécialement pendant le temps de détresse qui doit venir sur les habitants du monde ? Psaumes 46 : 2-4 ; 91 : 1, 5-6.

“Lorsque nous mettons nos péchés de côté et venons à lui par la foi, il prononce nos noms et les présente à son Père en disant : « Je les ai gravés sur les paumes de mes mains ; je les connais par leur nom. » Et il ordonne aux anges de les protéger. Au jour de la terrible épreuve il dira : « Va, mon peuple, entre dans ta chambre, et ferme la porte derrière toi ; cache-toi pour quelques instants, jusqu’à ce que la colère soit passée. » (Esaïe 26 : 20). Que sont les chambres dans lesquelles ils doivent se cacher ? C’est la protection de Christ et des saints anges. Le peuple de Dieu n’est pas à ce moment-là rassemblé en un seul lieu. Il forme différents groupes répartis sur toute la terre et chacun sera éprouvé individuellement, pas en groupe. Chacun devra résister à l’épreuve pour lui-même.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 4, page 1143.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 49

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Mercredi 30 mai

4. EN VUE DES JUGEMENTS DU CIEL

a. Comment une crainte légitime de Dieu devrait-elle gouverner notre attitu-de lorsque nous rendons témoignage aux âmes dans les ténèbres ? 1 Pierre 3 : 15.

“[1 Pierre 3 : 15 ; en anglais et chez Darby : « avec douceur et crainte » NdT] La crainte dont il est question ici ne veut pas dire méfiance ou indécision, mais cir-conspection ; cela veut dire veiller sur chaque point, de peur de prononcer une parole imprudente et que l’excitation des sentiments ne prenne le dessus et ne laisse une im-pression défavorable sur les autres, les incitant à prendre la mauvaise direction. Tous ont grandement besoin d’une pieuse crainte, d’humilité et de douceur pour représenter correctement la vérité divine.”—Testimonies, volume 4, pages 258-259.

b. Comment une compréhension correcte des jugements du ciel peut-elle forti-fier notre foi ? Matthieu 10 : 28.

“Certains semblent penser que si un homme a une saine crainte des jugements de Dieu, cela prouve qu’il n’a pas de foi ; mais il n’en est pas ainsi. Une crainte toute naturelle de Dieu issue du fait que l’on croie en ses menaces, produit des fruits paisibles de justice en précipitant l’âme tremblante aux pieds de Jésus. Beaucoup devraient avoir cet esprit aujourd’hui et se tourner vers le Seigneur dans une humble contrition, car le Seigneur n’a pas fait de si terribles menaces, pro-noncé de si sévères jugements dans sa Parole, juste pour qu’ils soient enregistrés, mais il pense ce qu’il dit.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1100.

“Qu’est-ce qui soutenait dans le passé ceux qui endurèrent la persécution pour l’amour du Christ ? C’était leur union avec Dieu, avec le Saint-Esprit, avec Jésus. La persécution a fait perdre à beaucoup leurs amitiés terrestres, mais jamais l’amour du Sauveur. Jamais l’âme secouée par la tempête n’est plus aimée de son Sauveur que lorsqu’elle souffre pour l’amour de la vérité. « Je l’aimerai, dit le Christ, et je me ferai connaître à lui. » Quand, pour l’amour de la vérité, le chrétien se présente à la barre des tribunaux, Jésus se tient à ses côtés. Lorsqu’il est enfermé dans les murs d’une prison, il se manifeste à lui et lui réchauffe le cœur par son amour. Lorsqu’il subit la mort pour sa foi, il lui dit : « Ils peuvent détruire le corps, mais ils ne peuvent tuer l’es-prit. » « Prenez courage, j’ai vaincu le monde. »”—Conquérants Pacifiques, pages 75-76.

50 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Jeudi 31 mai

5. VÉRITABLE ADORATION

a. Comment devons-nous rendre gloire à Dieu ? Esaïe 58 : 6-8. Qu’est-ce qui est forcément inhérent à l’ordre qui nous est donné d’adorer Dieu comme le Créateur de l’univers ? Apocalypse 14 : 7 (première partie).

“Rendre gloire à Dieu c’est révéler son caractère par le nôtre et ainsi le faire connaître.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 979. “Les hommes sont appelés, par le message du premier ange, à « craindre Dieu et à lui donner gloire, » et à l’adorer en tant que Créateur des cieux et de la terre. Pour ce faire, ils doivent obéir à sa loi.”—Le Grand Conflit, page 462 (GC 437, TDS 473).

b. Pourquoi notre devoir d’adorer Dieu en tant que Créateur implique-t-il l’observance du sabbat ? Exode 20 : 8-11 ; 31 : 16-17. Quelles sont les trois choses liées à l’observance du sabbat ? Genèse 2 : 2-3.

“Le sabbat sera un sujet de délices pour tous ceux qui le reçoivent comme un signe du pouvoir créateur et rédempteur du Christ. Voyant le Christ dans cette institu-tion, ils font de lui leurs délices. Le sabbat leur fait voir dans les œuvres de la création une preuve de son infinie puissance rédemptrice. Tout en évoquant le souvenir d’un heureux paradis perdu, il fait penser au paradis retrouvé par le moyen du Sauveur. Ainsi tout ce qui est dans la nature répète son invitation : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. »”—Jésus-Christ, page 277. “Christ dit : Prenez sur vous mon joug de retenue et d’obéissance et apprenez de moi. … Le cœur sera alors mis en conformité avec Dieu par la puissance créatrice de Christ.”—In Heavenly Places, page 162.

Vendredi 1er juin

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 43

1. Quelle attitude qui prévaut aujourd’hui devons-nous soigneusement éviter ?2. De quels personnages bibliques pouvons-nous tirer des leçons au sujet de la

crainte de Dieu et pourquoi ?3. Quelles bénédictions recevons-nous lorsque nous craignons l’Eternel ?4. Pourquoi la révérence pour Dieu est-elle si importante dans le témoignage ?5. Comment le premier message angélique nous dirige-t-il vers le commande-

ment sur le sabbat ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 51

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Leçon 10 Sabbat 9 juin 2007

“L’heure de son jugement est venue” “Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources d’eaux” (Apoca-lypse 14 : 7).

“La proclamation : « L’heure de son jugement est venue » attire l’attention sur l’œuvre de Jésus-Christ en faveur du salut de l’homme.”—La Tragédie des Siècles, page 472 (CI 461, GC 436).

Lectures proposées : La Tragédie des Siècles, pages 507-509 (GC 470-472, CI 501-503).

Idem, pages 460-465 ( 425-430, 450-455).

Dimanche 3 juin

1. A LA BARRE DU TRIBUNAL

a. Pourquoi devons-nous craindre Dieu maintenant plus que jamais ? Apoca-lypse 14 : 7 ; 2 Corinthiens 5 : 10.

“Combien solennelle est la pensée que, jour après jour, tout ce que nous pensons, disons ou faisons est porté sur les registres du ciel ! Une parole prononcée, un acte commis ne peuvent plus être retirés. Les anges ont enregistré le bien et le mal. Le plus puissant conquérant de la terre ne peut arracher de ces registres la page d’une seule de ses journées. Nos actions, nos paroles, nos intentions les plus secrètes même con-tribueront à déterminer notre destinée heureuse ou malheureuse. On peut les oublier, mais elles n’en déposeront pas moins soit pour notre justification, soit pour notre condamnation.”—La Tragédie des Siècles, page 529 (GC 492, CI 521).

b. Etant donné qu’il y a le jugement, quel devrait être notre grand souci ? 1 Pierre 4 : 17-18.

“Pendant les quelques jours de grâce qui restent encore, tous ceux qui veulent que leur nom soit maintenu dans le livre de vie doivent affliger leur âme devant Dieu, ressentir une véritable douleur de leurs péchés et faire preuve d’une sincère conver-sion. Un sérieux retour sur soi-même est nécessaire.”—La Tragédie des Siècles, page 532 (GC 495, CI 525).

52 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Lundi 4 juin

2. NOTRE SEUL ESPOIR

a. Quel est notre seul espoir dans le jugement ? 1 Jean 2 : 1-2.

“Pendant que Jésus plaide pour les objets de sa grâce, Satan les accuse devant Dieu comme transgresseurs. Le grand séducteur s’est efforcé de leur inoculer le doute et la défiance à l’égard de Dieu, de les séparer de son amour et de les pousser à trans-gresser sa loi. Mais maintenant il souligne, dans le dossier de leur vie, leurs défauts, leur dissemblance d’avec Jésus —ces imperfections qui ont déshonoré leur Rédemp-teur— en un mot, tous les péchés dans lesquels il les a entraînés, et, en raison de ces faits, il les réclame comme ses sujets. Jésus n’excuse pas leurs péchés ; mais, en vertu de leur repentir et de leur foi, il demande leur pardon. Il lève devant le Père et ses saints anges ses mains percées et il dit : Je les connais par leur nom. Je les ai gravés sur les paumes de mes mains.”—La Tragédie des Siècles, pages 526-527 (GC 489, CI 519).

b. Quelle distinction est faite entre les vrais disciples de Christ et ceux qui ne font que professer croire en lui ? 1 Jean 2 : 4-6.

“Il n’y a aujourd’hui dans le monde que deux catégories de personnes : celles qui transgressent la loi et celles qui l’observent. Il en sera de même au jour du juge-ment.”—Les Paraboles, page 243 (V&S) ou 289 (Gland).

c. Quand et comment cette distinction devient-elle indubitablement claire ? Matthieu 7 : 21-23.

“Le Seigneur nous a enseigné clairement que ceux qui s’obstinent dans un péché manifeste doivent être retranchés de l’Eglise ; mais il ne nous a pas chargés de juger le caractère et les mobiles des autres. Il connaît trop bien notre nature pour nous confier une pareille mission.”—Les Paraboles, page 54 (V&S) ou 67 (Gland).

“Les pécheurs qui font profession de piété peuvent momentanément se mêler aux vrais disciples du Christ et par leur semblant de christianisme tromper beaucoup de gens ; mais au temps de la moisson du monde, il n’y aura pas de doute possible entre les bons et les mauvais. On verra alors ceux qui ne s’étaient joints qu’à l’Eglise et non au Christ.”—Idem, page 56 ou 70.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 53

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Mardi 5 juin

3. LA NORME DU JUGEMENT

a. Selon quelle norme serons-nous tous jugés ? Romains 2 : 12 ; 3 : 19 ; Jac-ques 2 : 10-12.

“La loi de Dieu existait avant la création de l’homme. Elle était adaptée à des êtres saints ; les anges eux-mêmes y étaient soumis. Les principes de justice n’ont pas varié depuis la chute. La loi n’a subi aucune diminution ; aucun de ses préceptes n’était sujet à amélioration. Telle qu’elle a existé dès le commencement, telle elle sub-sistera à travers toute l’éternité. « Depuis longtemps j’ai appris à connaître tes ensei-gnements, a dit le psalmiste ; car tu les as établis pour toujours. » (Psaume 119 : 152, version synodale.) C’est par cette loi qui gouverne les anges, qui exige la pureté dans les pensées les plus secrètes, dans les désirs et les dispositions, et dont les ordonnances « sont affer-mies pour l’éternité » (Psaume 111 : 8), que le monde entier sera jugé au jour de Dieu qui approche. Les transgresseurs peuvent s’imaginer que le Tout-Puissant ne sait pas, qu’il ne voit pas ; il ne les supportera pas indéfiniment. Ils recevront bientôt le salaire de leurs actions, la mort, salaire du péché ; tandis que la nation fidèle, qui aura gardé la loi, sera introduite dans la cité céleste aux portes d’or et sera couronnée d’une joie et d’une vie immortelles, en la présence de Dieu et de l’Agneau.”—Messages Choisis, volume 1, pages 257-258.

b. Quel rapport la somme de lumière que nous avons reçue a-t-elle avec notre responsabilité lors du jugement ? Luc 12 : 47-48.

“La manière dont Dieu juge les païens qui n’ont pas la lumière et ceux qui con-naissent la vérité et possèdent une lumière abondante est complètement différente. Il accepte de la part de ceux qui vivent en contrées païennes un niveau de justice qui ne le satisfait pas quand il vient de gens demeurant dans des pays chrétiens. Il ne réclame pas beaucoup de ceux qui n’ont pas beaucoup reçu.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, page 1121.

“La loi et les prophètes sont les instruments choisis par Dieu pour assurer le salut des êtres humains. Le Christ déclare : Qu’ils prennent garde à cette révélation ! S’ils ne sont pas attentifs à la voix de Dieu dans sa parole, un homme qui se relèverait d’entre les morts ne saurait les convaincre.”—Les Paraboles, page 226 (V&S) ou 270 (Gland).

54 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mercredi 6 juin

4. UNE QUESTION DÉCISIVE

a. Quelle question, posée au moment du jugement, décidera de la destinée éter-nelle de chacun d’entre nous ? Matthieu 19 : 16-17.

“La seule question qui sera posée au jour du jugement sera celle-ci : « Avez-vous obéi à mes commandements ? » Les contestations mesquines sur des questions sans importance n’entrent pas dans le grand plan de Dieu. Ceux qui enseignent la vérité devraient être des hommes à l’esprit solide qui ne conduisent pas leurs auditeurs dans un champ de chardons, pour ainsi dire, et les y abandonnent. Le sacrifice expiatoire du Christ est le grand fait autour duquel gravitent tous les autres. Pour être comprise et appréciée, chaque vérité de la Parole de Dieu, de la Genèse à l’Apocalypse, doit être étudiée à la lumière qui rayonne du Calvaire. Je place devant vos yeux ce sublime monument de la miséricorde et de la régénération, du sa-lut et de la rédemption : le Fils de Dieu élevé sur une croix. Ce doit être le fondement de toute prédication.”—Le Ministère Evangélique, pages 308-309. “Dans son enseignement, [Jésus] présentait invariablement les exigences divines comme un tout, montrant qu’il n’est pas possible d’observer un commandement et d’en violer un autre, car le même principe est à la base de tous. L’obéissance à la loi entière décidera de notre destinée éternelle.”—Les Paraboles, page 332 (V&S) ou 388 (Gland).

b. Par quels principes devons-nous être gouvernés maintenant sur terre si nous voulons avoir une place dans le ciel ? Luc 10 : 25-28 ; 1 Jean 5 : 2-3.

“Riches et pauvres à la fois décident de leur destinée future et prouvent qu’ils sont dignes de participer à l’héritage des saints dans la lumière. Ceux qui investissent leurs richesses dans ce monde pour en faire un usage égoïste révèlent ainsi des traits de caractère qui indiquent de quelle manière ils agiraient si de plus grandes responsa-bilités leur étaient confiées et s’ils étaient mis en possession des impérissables trésors du royaume de Dieu. Les principes égoïstes qui sont en honneur dans le monde sont opposés à ceux qui prévalent dans le ciel. Tous les hommes sont placés sur un pied d’égalité dans le ciel car avec Dieu il n’y a pas de caste. Christ a dit : « Vous êtes tous frères » (Matthieu 23 : 8).”—Conseils à l’Econome, page 139 et The Review and Herald 31 mars 1896. “Dans le ciel personne ne pensera à soi ni ne recherchera son propre plaisir ; mais tous, d’un amour vrai et pur, rechercheront le bonheur des êtres célestes qui les entoureront. Si nous voulons jouir d’une société céleste sur la terre renouvelée, nous devons être mus ici-bas par des principes célestes.”—In Heavenly Places, page 233.

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 55

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Jeudi 7 juin

5. REPRÉSENTATIONS DU JUGEMENT

a. Quelle prophétie désigne le jugement investigatif ? Malachie 3 : 1. Comment est-il décrit dans la parabole du vêtement de noces ? Matthieu 22 : 11-14.

“ La venue du Seigneur en qualité de souverain sacrificateur dans le lieu très saint pour purifier le sanctuaire, mentionnée dans Daniel 8 : 14, la venue du Fils de l’homme auprès de l’ancien des jours (7 : 13) et la venue du Seigneur dans son tem-ple, dont parle Malachie, sont autant de descriptions du même événement.”—La Tra-gédie des Siècles, page 462 (GC 427, CI 452).

b. Comment Daniel décrit-il le jugement investigatif ? Daniel 7 : 9-13. Que re-cevra Christ après le jugement et quel sera le prochain grand événement ? Daniel 7 : 14 ; Luc 12 : 36 ; Apocalypse 22 : 12.

“Les serviteurs doivent « attendre que leur Maître revienne des noces ». Mais il faut qu’ils comprennent sa mission et qu’ils le suivent par la foi quand il se présente devant le Père. C’est dans ce sens que les vierges entrent avec l’époux dans la salle des noces.”—La Tragédie des Siècles, page 464 (GC 428-429, CI 453) [Italiques de l’auteur]. “Jésus-Christ doit, selon le prophète Daniel, recevoir dans les cieux, de la main du Père, « la domination, la gloire et le règne ». Il reçoit la nouvelle Jérusalem, la capitale de son royaume, « préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux ». Mis en possession de son royaume, Jésus viendra comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs, pour chercher son peuple, et le faire asseoir « à table avec Abraham, Isaac et Jacob », dans son royaume, pour participer au souper des noces de l’agneau.”—Idem, page 463 (428, 453).

Vendredi 8 juin

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 49

1. Pourquoi les croyants en la vérité présente devraient-ils avoir une juste no-tion de l’heure du jugement ?

2. Qu’est-ce qui distingue les héritiers du salut ?3. Pourquoi n’y a-t-il qu’une norme dans le jugement et cependant des niveaux

différents de responsabilité ?4. Quelles attitudes préparent notre esprit à vivre dans les cieux ?5. Comment devons-nous comprendre la parabole du vêtement de noces ?

56 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Leçon 11 Sabbat 16 juin 2007

Dans le sanctuaire céleste “C’est moi, moi qui efface tes transgressions pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés.” (Esaïe 43 : 25).

“Le sang de Christ, tout en dégageant le pécheur repentant de la condamnation de la loi, n’anéantit pas le péché ; le péché demeure sur les registres du sanctuaire jusqu’à l’expiation finale.”—Patriarches et Prophètes, pages 359-360 (Bâle) ou 330 (V&S).

Lectures proposées : La Tragédie des Siècles (Le Grand Conflit, Le Conflit Imminent), chapitre 28.

Témoignages, volume 1, pages 597-602.

Dimanche 10 juin

1. LE MINISTÈRE CÉLESTE DE CHRIST

a. De quoi le sanctuaire terrestre était-il un type ou une copie ? Hébreux 8 : 5. Pourquoi le peuple de Dieu ne doit-il pas plus longtemps regarder à ce sanc-tuaire terrestre ? Hébreux 9 : 24 ; 8 : 1-2.

“Quand Jésus, à son ascension, entra dans le sanctuaire avec son propre sang pour répandre sur ses disciples les bienfaits de sa médiation, les Juifs, abandonnés à d’épaisses ténèbres, continuèrent leurs offrandes et leurs sacrifices inutiles. La dispensation des types et des ombres était passée.”—La Tragédie des Siècles, pages 466-467 (GC 432, CI 456).

b. Tout comme le sanctuaire terrestre était purifié et les péchés ôtés de son sein, qu’est-ce qui doit également être fait dans le sanctuaire céleste et quand ? Daniel 8 : 14 ; Hébreux 9 : 23.

“Comme par la purification typique les péchés qui avaient souillé le tabernacle étaient enlevés, de même aussi, par la purification réelle du sanctuaire céleste, les pé-chés qui s’y trouvent enregistrés doivent être enlevés ou effacés. Mais avant que cela puisse se faire, un examen des livres de mémoire doit être fait, pour décider qui sont ceux qui, par la repentance et la foi en Christ, ont droit au bénéfice de son expiation. La purification du sanctuaire comprend donc une œuvre d’investigation, une œuvre de jugement. Cette œuvre doit s’accomplir avant la venue de Christ pour racheter son peuple ; car lorsqu’il viendra, sa récompense sera avec lui, pour rendre à chacun selon ses œuvres.”—Le Grand Conflit, page 423 (TDS 457, CI 448).

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 57

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Lundi 11 juin

2. OBTENIR LE PARDON FINAL

a. Pourquoi devons-nous continuer à être vigilants même après avoir été par-donnés et acceptés par Dieu ? Ezéchiel 33 : 13 ; Jean 8 : 11 (dernière par-tie).

“Par leur légèreté, leurs plaisanteries, leur frivolité, ceux qui professent croire au message du troisième ange font souvent du tort à la cause de Dieu. Il m’a été montré que ce mal est très répandu dans nos rangs. J’ai vu qu’il y a lieu de s’humilier devant le Seigneur. L’Israël de Dieu devrait déchirer son cœur et non son vêtement. Rien de plus rare qu’une simplicité enfantine ; on recherche l’approbation humaine plus qu’on ne redoute le déplaisir de Dieu. L’ange dit : « Ramenez votre cœur à l’ordre, de peur qu’il ne vous visite par ses jugements, et que, le fil fragile de votre vie étant brisé, vous ne soyez déposés dans la tombe, sans défense, avant d’être prêts. Ou alors, si votre vie est conservée, et que vous ne fassiez pas la paix avec Dieu, en vous arrachant au monde, vos cœurs endurcis s’appuyant sur un étai trompeur, une préparation fac-tice, quand vous vous rendrez compte de votre erreur, ce sera trop tard pour chercher une espérance fondée.”—Messages à la Jeunesse, page 127.

b. Comment, en tant que pécheurs repentants, pouvons-nous rester pardonnés jusqu’à la fin ? Matthieu 24 : 13 ; Apocalypse 3 : 5.

“Nous avons besoin de la lumière du Ciel à chaque heure afin que nous puissions distinguer le sacré du profane, l’éternel du temporel. Abandonnés à nous-mêmes, nous nous tromperions à chaque pas. Nous serions enclins au monde, nous éviterions le renoncement, nous ne verrions pas la nécessité de veiller et de prier constamment et nous serions rendus captifs de la volonté de Satan. … Tous ceux dont les noms resteront finalement écrits dans le livre de vie de l’Agneau combattront vaillamment les combats du Seigneur. Ils travailleront plus sé-rieusement afin de discerner et de rejeter les tentations et toute mauvaise chose. Ils sentiront que le regard de Dieu est sur eux et qu’il réclame la plus stricte fidélité. Comme de fidèles sentinelles, ils barreront le passage à Satan, qui, déguisé en ange de lumière, viendra pour accomplir son œuvre de mort en leur sein. … Ceux qui entourent le trône de Dieu vêtus de robes blanches ne sont pas com-posés de personnes ayant aimé les plaisirs plus que Dieu et choisi de dériver avec le courant plutôt que d’affronter les vagues de l’opposition. Tous ceux qui ne voudront pas se souiller avec l’esprit et l’influence de notre époque auront de durs conflits à vivre. Ils passeront par une grande tribulation ; ils laveront la robe de leur caractère et la blanchiront dans le sang de l’Agneau.”—My Life Today, page 321.

58 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mardi 12 juin

3. LE PREMIER ET LE DEUXIÈME APPARTEMENTS

a. Vers quel appartement du sanctuaire Christ monta-t-il ? Comparez Hé-breux 9 : 1-2 ; Apocalypse 4 : 5 ; 8 : 3-4.

“[Apocalypse 4 : 5 ; 8 : 3]. Il fut permis au prophète de considérer le premier appartement du sanctuaire céleste ; et il y vit les « sept lampes allumées » et l’ « autel d’or, » représentés par le chandelier d’or et l’autel des parfums du sanctuaire terres-tre.”—Le Grand Conflit, page 415 (TDS 449, CI 438-439).

“Pendant dix-huit siècles, Jésus a exercé son sacerdoce dans la première pièce du sanctuaire ; son sang a plaidé en faveur des croyants repentants, assurant leur pardon et leur réconciliation avec le Père. Cependant, leurs péchés subsistaient encore sur les registres du ciel.”—La Tragédie des Siècles, page 456 (GC 422, CI 447).

b. Quel appartement fut ouvert en 1844 pour l’œuvre d’expiation finale ? Apo-calypse 11 : 19 (comparer avec Hébreux 9 : 3-4). Comment cette œuvre est-elle liée au jugement ?

“Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance apparut dans son temple. » L’arche de l’alliance se trouve dans le saint des saints, la seconde pièce du sanctuaire. Dans le ritualisme du sanctuaire terrestre, qui était l’image et l’ombre des choses célestes, cette pièce ne s’ouvrait qu’au grand jour des expiations, pour la purification du sanctuaire. La déclaration concernant l’ouverture du temple de Dieu et la mise en évidence de l’arche de son alliance se rapporte donc à l’ouverture du lieu très saint du sanctuaire céleste en 1844, lorsque Jésus-Christ y entra pour ache-ver son œuvre expiatoire.”—La Tragédie des Siècles, page 469 (GC 434, CI 459).

“La proclamation : « L’heure de son jugement est venue » attire l’attention sur l’œuvre de Jésus-Christ en faveur du salut de l’homme. Elle révèle une vérité qui doit être proclamée jusqu’à ce que cesse l’intercession du Sauveur et qu’il descende du ciel sur la terre pour chercher son peuple. L’instruction du jugement commencée en 1844 se poursuivra jusqu’à ce que les cas des morts et des vivants aient tous été examinés ; elle durera donc jusqu’à la fin du temps de grâce.”—Idem, page 472 (GC 436-437, CI 461-462).

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 59

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Mercredi 13 juin

4. L’EFFACEMENT DES PÉCHÉS

a. Quelle assurance est donnée à ceux qui sont fidèles jusqu’à la fin de l’inter-cession de Christ ? Esaïe 43 : 25.

“Au grand jour des récompenses finales, les morts seront « jugés selon leurs œuvres, par ce qui était écrit dans les livres. » Puis, en vertu du sang expiatoire de Christ, les péchés de tous les pénitents sincères seront effacés des livres du ciel. Ainsi le sanctuaire sera purifié des annales du péché.”—Patriarches et Prophètes, page 360 (Bâle) ou 330 (V&S). “Ceux qui se sont véritablement repentis de leurs péchés, et se sont confiés par la foi au sang de Christ, comme leur sacrifice expiatoire, ont eu le pardon inscrit à côté de leurs noms dans les livres du ciel ; comme ils sont devenus participants de la justice de Christ, et que leurs caractères sont reconnus comme étant en harmonie avec la loi de Dieu, leurs péchés seront effacés, et ils seront jugés dignes d’obtenir la vie éternelle. Le Seigneur déclare par le prophète Esaïe : « C’est moi, c’est moi qui efface tes iniquités pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés. »”—Le Grand Conflit, page 488 (TDS 525, CI 518).

b. Que devons-nous faire avant que nos péchés puissent être effacés ? Qu’est-ce qui suivra l’effacement des péchés ? Actes 3 : 19-21.

“Ceux qui vivront sur la terre quand cessera dans le sanctuaire céleste l’inter-cession du Seigneur devront subsister sans Médiateur en la présence de Dieu. Leurs robes devront être immaculées, et leur caractère purifié de toute souillure par le sang de l’aspersion. Par la grâce de Dieu et par des efforts persévérants, ils devront être vainqueurs dans leur guerre contre le mal. Pendant que le jugement s’instruit dans le ciel et que les fautes des croyants repentants s’effacent des registres célestes, il faut que, sur la terre, le peuple de Dieu renonce définitivement au péché.”—La Tragédie des Siècles, page 461 (426, CI 451). “Notre Avocat se tient devant le Père, notre Intercesseur plaide pour nous. Au lieu de nous envelopper des vêtements de notre propre justice, nous devrions nous humilier chaque jour devant Dieu et confesser nos péchés individuels, rechercher le pardon de nos transgressions et coopérer avec Christ à l’œuvre qui consiste à préparer nos âmes à refléter l’image divine. A moins que nous n’entrions dans le sanctuaire céleste et ne nous unissions à Christ dans l’élaboration de notre salut avec crainte et tremblement, nous serons pesés dans les balances du sanctuaire et trouvés trop légers.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, pages 933-934.

60 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Jeudi 14 juin

5. TANDIS QUE LA PORTE EST OUVERTE

a. Dans quel sens devons-nous professer la vérité présente et, nous identifiant à l’œuvre d’Apocalypse 14, être maintenant mesurés ? Apocalypse 11 : 1.

“Le temps est venu où tout ce qui doit être criblé le sera afin que les choses qui ne peuvent l’être puissent demeurer. Chaque cas passe en revue devant Dieu ; il mesure le temple et ceux qui y adorent.”—Testimonies, volume 7, page 219.

“Le grand jugement est en train de se dérouler, et cela depuis un certain temps. Maintenant le Seigneur dit : Mesure le temple de Dieu, l’autel et ceux qui y ado-rent. Alors que vous parcourez les rues traitant vos affaires, souvenez-vous que Dieu vous regarde ; pendant que vous accomplissez vos devoirs dans le foyer, lors de vos conversations, Dieu vous observe. Rappelez-vous que vos paroles et vos actes sont photographiés dans les livres du ciel, tout comme l’artiste reproduit le portrait sur la toile.”—Commentaires Bibliques Adventistes, page 19.

b. Quel est notre grand privilège aujourd’hui, tandis que la porte de la grâce est encore ouverte ? Hébreux 10 : 19-23 ; 4 : 16.

“La gloire qui enveloppe le Christ est un gage de l’amour que Dieu a pour nous. Elle atteste la puissance de la prière ; elle montre comment la voix humaine peut at-teindre l’oreille de Dieu, comment nos supplications sont accueillies dans les parvis célestes.”—Jésus-Christ, page 94.

Vendredi 15 juin

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 53

1. Que signifie la « purification du sanctuaire » ?2. Comment cette œuvre de purification implique-t-elle chacun de nous ?3. Quand le jugement investigatif a-t-il commencé et combien de temps du-

rera-t-il ?4. Décrivez la solennité de l’heure du jugement.5. Qu’est-ce qui devrait primer dans notre esprit en ce moment ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 61

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Leçon 12 Sabbat 23 juin 2007

Le message du second ange

“Un autre, un second ange suivit en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de sa débauche !” (Apocalypse 14 : 8).

“Le message d’Apocalypse 14, annonçant la chute de Babylone, doit s’appliquer à des communautés religieuses autrefois pures et qui se sont corrompues.”—Le Grand Conflit, page 381 (CI 405, TDS 413) . [Italiques de l’auteur].

Lectures proposées : La Tragédie des Siècles, 411-421 (GC 379-389, CI 403-413).

Dimanche 17 juin

1. UNE GRANDE DÉCADENCE SPIRITUELLE

a. Quel est le second message ? Apocalypse 14 : 8. Que veut dire ce message ?

“Le terme « Babylone » dérive du mot « Babel » qui signifie confusion. Il est employé dans l’Apocalypse pour désigner les différentes formes d’une religion fausse ou apostate.”—La Tragédie des Siècles, page 411 (GC 379, CI 403). “Les églises ayant rejeté le message du premier ange, elles refusèrent d’accepter la lumière céleste et perdirent la faveur de Dieu.”—Premiers Ecrits, page 237.

b. Quel symbole représente les dénominations déchues en ces derniers jours ? Apocalypse 17 : 3-5.

“Babylone est appelée « la mère des impudiques ». Ses filles représentent évi-demment les églises qui s’attachent à ses doctrines et à ses traditions, et qui, comme elle, sacrifient la vérité et l’approbation de Dieu pour contracter une alliance illicite avec le monde.”—La Tragédie des Siècles, page 413 (GC 381, CI 405). [Italiques de l’auteur]. “Maintes Eglises protestantes suivent l’exemple de Rome par leurs rapports im-pies avec les « rois de la terre » ; les Eglises d’Etat, par leurs relations avec les gou-vernements séculiers ; et d’autres dénominations, en cherchant la faveur du monde. Aussi le terme Babylone —confusion— s’applique-t-il justement à ces Eglises.”—Le Grand Conflit, page 382 (TDS 414, CI 406).

62 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Lundi 18 juin

2. LES PÉCHÉS DE BABYLONE

a. Qu’est-ce que le « vin » dont s’est servie Babylone dans ses relations coupa-bles avec le monde ? Apocalypse 17 : 2 (dernière partie) ; 19 : 2.

“Le grand péché imputé à Babylone, c’est d’avoir « fait boire à toutes les na-tions du vin de la fureur de son impudicité ». Cette coupe enivrante qu’elle offre au monde représente les fausses doctrines héritées par elle en courtisant les grands de la terre. L’amour du monde a dénaturé sa foi, et l’église déchue exerce à son tour sur ce dernier une influence néfaste en enseignant des doctrines directement opposées aux déclarations les plus explicites des saintes Ecritures.“—La Tragédie des Siècles, page 419 (GC 386, CI 411).

b. Qu’est-ce que la Bible appelle le péché de rechercher le soutien du monde ? Apocalypse 18 : 3 ; Jacques 4 : 4.

“Quand l’Eglise détourne ses affections de Jésus pour les reporter sur les choses du monde, son infidélité est comparée à la violation du vœu conjugal. Israël s’éloi-gnant du Seigneur est représenté sous cette image.”—La Tragédie des Siècles, page 412 (GC 379, CI 403).

“Ce fut par son éloignement du Seigneur et son alliance avec les païens que l’Eglise juive se prostitua ; et Rome, de même, se corrompit en recherchant l’appui des puissances de ce monde, et subit en conséquence la même condamnation.”—Le Grand Conflit, page 381 (TDS 413, CI 405).

“Dans quelles communautés religieuses doit-on trouver la plus grande partie des enfants de Dieu ? C’est certainement dans les diverses Eglises qui professent la foi protestante. … Mais elles tombèrent par le même désir qui attira sur Israël la malédic-tion de Dieu et qui fut la cause de la ruine d’Israël : le désir d’imiter les pratiques et de rechercher l’amitié des impies.”—Le Grand Conflit, page 381 (TDS 413, CI 405).

“Certains feront l’impossible pour atténuer la différence qui existe entre les Ad-ventistes du Septième Jour et les observateurs du premier jour de la semaine. En vision, il m’a été montré une assemblée de gens se disant adventistes qui conseillaient de ne pas élever si haut l’étendard qui fait de nous un peuple particulier, prétextant que ce n’était pas la meilleure méthode pour assurer le succès de nos institutions. Mais ce n’est pas le moment de descendre notre pavillon et d’avoir honte de notre foi.”—Té-moignages, volume 2, page 493.

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Mardi 19 juin

3. DE PLUS GRAND PÉCHÉS ENCORE

a. De quels péchés Babylone est-elle particulièrement coupable ? Daniel 7 : 25 ; Apocalypse 17 : 6.

“La papauté a tenté de changer la loi de Dieu. Elle en a retranché le second commandement qui défend le culte des images, et le quatrième commandement a été changé de manière à autoriser l’observance du premier au lieu du septième jour comme Sabbat.”—Le Grand Conflit, page 448 (TDS 483, CI 472).

“Au treizième siècle fut fondée l’Inquisition, le plus cruel des instruments de la papauté. Les chefs de la hiérarchie papale travaillaient avec la collaboration du prince des ténèbres. Dans leurs conseils secrets, on eût pu voir Satan et ses anges diriger l’esprit d’hommes pervertis, tandis que l’ange de Dieu, invisible au milieu d’eux, pre-nait fidèlement note de leurs iniques décrets et enregistrait des faits trop affreux pour être révélés à des humains. « Babylone la grande » était ivre « du sang des saints ». Les corps torturés de millions de martyrs criaient vengeance devant Dieu contre cette puissance apostate. La papauté était devenue le despote de l’univers. Rois et empereurs étaient sou-mis à ses décrets. Les destinées temporelles et éternelles des hommes semblaient avoir été remises entre ses mains. Des siècles durant, les dogmes de Rome furent aveuglé-ment adoptés, ses rites scrupuleusement célébrés et ses fêtes généralement observées. Son clergé était honoré et largement rétribué. Jamais, depuis, l’Eglise de Rome n’a atteint un si haut degré de dignité, de pouvoir et de magnificence”—La Tragédie des Siècles, page 60 (GC 59, CI 58).

b. Combien de temps a duré la période particulière de persécution religieuse sous la suprématie de Rome ? Apocalypse 12 : 6, 13-14 ; 13 : 7, 5. (Voir aussi Nombres 14 : 34 ; Ezéchiel 4 : 6).

“Les périodes mentionnées ici — « quarante-deux mois », et « douze cent soixante jours » — sont le même espace de temps, celui pendant lequel la vraie Egli-se de Christ devait souffrir de l’oppression romaine. Les 1260 années de la supréma-tie papale commencent avec l’établissement de cette suprématie en 538 après Jésus-Christ, et se terminent conséquemment en 1798. A cette époque, une armée française entra dans Rome, fit le pape prisonnier et le conduisit en exil où il mourut. Quoiqu’un nouveau pape fût tôt après réélu, la hiérarchie papale n’a depuis jamais pu reprendre le pouvoir qu’elle avait auparavant.”—Le Grand Conflit, page 258 (TDS 286-287, CI 279).

64 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mercredi 20 juin

4. LES MESSAGES RÉPÉTÉS

a. Pourquoi le message du second ange doit-il être répété ? Apocalypse 18 : 2 ; 2 Timothée 3 : 13.

“La Bible déclare qu’avant la venue du Christ, Satan opérera « avec toutes sor-tes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité », et que ceux qui « n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sau-vés » recevront « une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge » (2 Thessaloniciens 2 : 9-11). Ce n’est que lorsque cet état de chose sera atteint, et que l’union de l’Eglise avec le monde sera consommée dans toute la chrétienté, que la chute de Babylone sera complète.”—La Tragédie des Siècles, page 420 (GC 388, CI 412-413).

“[Apocalypse 18 : 1-5]. Ainsi la substance du message du second ange est à nou-veau donnée au monde par cet autre ange qui illumine la terre de sa gloire. Ces mes-sages doivent se combiner en un seul, pour être présentés au monde dans les derniers jours de l’histoire de la terre. … Nous avons pour tâche de proclamer les commandements de Dieu et le témoi-gnage de Jésus-Christ. « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos 4 : 12) : tel est l’avertissement qui doit être donné au monde. Cet avertissement s’adresse à cha-cun de nous, personnellement. Nous sommes invités à nous décharger de tout fardeau, et du péché qui nous enveloppe si aisément.”—Messages Choisis, volume 2, page 133.

b. Quel plan Dieu a-t-il pour les croyants honnêtes qui sont toujours dans les dénominations déchues ? Apocalypse 18 : 4.

“Le dix-huitième chapitre de l’Apocalypse se rapporte au temps où, par suite de la réjection du triple avertissement du quatorzième chapitre (6-12), l’Eglise sera dans la condition prédite par le second ange, et où le peuple de Dieu resté dans Babylone sera exhorté à en sortir. Ce message est le dernier qui sera jamais donné au monde, et il accomplira sa mission. Quand « ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice », seront abandonnés à une puissance d’égarement et croiront « au mensonge », la lumière de la vérité brillera sur ceux qui seront prêts à la recevoir. A ce moment-là, tous les enfants de Dieu demeurés dans Babylone obéiront à l’appel : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple. »—La Tragédie des Siècles, page 421 (GC 389, CI 413).

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Jeudi 21 juin

5. LA DERNIÈRE SUPERCHERIE DE SATAN

a. Quel phénomène sera de plus en plus observé en ces derniers jours ? Mat-thieu 24 : 24-26 ; Apocalypse 13 : 13-14.

“La grande et suprême séduction est imminente. L’antichrist va opérer ses plus grands prodiges sous nos yeux. La contrefaçon sera si parfaite qu’il ne sera possible de la démasquer que par les Ecritures. C’est, en effet, par ces dernières qu’il faut éprouver la nature de chaque déclaration et de chaque miracle.”—La Tragédie des Siècles, page 643 (CI 635, GC 604).

b. Lorsque nous entendons « Voici, Christ est ici, ou Christ est là », comment devons-nous répondre ? Matthieu 24 : 23. A quel châtiment Dieu permettra-t-il de fondre finalement sur Babylone et pourquoi ? Apocalypse 18 : 8.

“Satan … apparaîtra, contrefaisant Jésus-Christ, en opérant de puissants mira-cles ; et les hommes tomberont à genoux l’adorant comme étant Jésus-Christ. Il nous sera ordonné d’adorer cet être que le monde glorifiera comme le Christ. Que ferons-nous ?”—Evénements des Derniers Jours, page 168.

“Les hommes trompés exalteront [Satan] à la place de Dieu et le déifieront. Mais le Tout-Puissant interviendra, et, à l’encontre des églises apostates qui s’uniront dans l’exaltation de Satan, la sentence sera prononcée : « en un même jour, ses fléaux arri-veront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puis-sant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée.”—Idem, page 171.

Vendredi 22 juin

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 56

1. Que signifie aujourd’hui le terme « Babylone » ?2. Comment devons-nous éviter de boire le vin babylonien ?3. Quelles sont les principales caractéristiques de Babylone ?4. Pourquoi le message du deuxième ange est-il répété ?5. Que devons-nous toujours garder à l’esprit quand le pouvoir et l’influence

de Babylone semblent être écrasants ?

66 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Leçon 13 Sabbat 30 juin 2007

Le message du troisième ange

“Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère.” (Apocalypse 14 : 9-10).

“Le ministère de Jésus dans le lieu saint terminé, il passa dans le lieu très saint. Il se présenta devant l’arche contenant la loi de Dieu, et il envoya un ange puissant dans le monde pour proclamer un troisième message.”—Premiers Ecrits, page 254.

Lectures proposées : La Tragédie des Siècles, pages 476-487 (GC 441-452, CI 466-480).

Idem, pages 626-630 (587-591, 614-618).

Dimanche 24 juin

1. UN AVERTISSEMENT CONTRE LA FAUSSE ADORATION

a. Quelle est l’essence du troisième message angélique ? Apocalypse 14 : 9-10.

“En contraste avec ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont la foi de Jésus, le troisième ange signale une autre classe de gens contre les erreurs desquels il profère ce solennel et terrible avertissement : [Apocalypse 14 : 9-10].”—La Tragé-die des Siècles, page 475 (439, 464).

b. Lorsque la législation des hommes entrera en conflit avec la loi de Dieu en réclamant une fausse adoration, comment le monde sera-t-il divisé ? Apoca-lypse 13 : 1-4, 8.

“Dans ce conflit, toute la chrétienté sera partagée en deux camps : d’une part, ceux qui gardent les commandements de Dieu et ont la foi de Jésus, et, d’autre part, ceux qui adorent la bête et son image et en reçoivent la marque.”—La Tragédie des Siècles, page 487 (452, 479). “Comparativement aux millions d’hommes qui occupent la terre, le peuple de Dieu sera, comme il l’a toujours été, un petit troupeau. Mais s’il persévère dans la vérité, telle qu’elle est révélée dans la Parole, Dieu sera pour lui un refuge.”—Con-quérants Pacifiques, page 524.

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Lundi 25 juin

2. TROMPER LES HABITANTS DE LA TERRE

a. Comment une puissance politico-religieuse symbolisée par la deuxième bête flatte-t-elle et imite-t-elle la première bête ? Apocalypse 13 : 11-12, 14.

“Les cornes semblables à celles d’un agneau et la voix de dragon du symbole, dénotent une contradiction frappante entre la profession et la pratique de la nation ainsi représentée. Le langage de la nation, ce sont les actes de ses autorités législatives et judiciaires. Par ses actes, cette nation donnera un démenti aux principes libéraux et pacifiques qu’elle a déclarés être la base de sa politique. La prédiction qu’elle parlera « comme le dragon, » et exercera « toute la puissance de la première bête, » annonce clairement l’apparition de l’esprit d’intolérance et de persécution manifesté par les na-tions représentées par le dragon et la bête semblable à un léopard. La déclaration que la bête à deux cornes « commandera aux habitants de la terre de dresser une image à la bête, » indique que l’autorité de cette nation sera employée à imposer l’observance de quelque pratique qui serait un hommage rendu à la papauté.”—Le Grand Conflit, pages 443-444 (CI 468, TDS 479).

b. Quel sera l’un des miracles accomplis pour tromper les habitants de la ter-re ? Apocalypse 13 : 13.

c. Quelle vérité particulière devons-nous comprendre pour échapper à nom-bre de ces tromperies ? Ecclésiaste 9 : 5-6.

“Je vis que les saints devaient bien comprendre la vérité présente, qu’il leur fau-dra défendre par les Ecritures. Ils doivent connaître l’état des morts, car les esprits des démons leur apparaîtront, prétendant être leurs parents ou leurs amis. Ils leur affirmeront que le sabbat a été changé, et leur présenteront d’autres doctrines contrai-res à l’Ecriture. Ils feront l’impossible pour gagner leur sympathie ; ils opéreront des miracles en leur présence pour confirmer leurs déclarations.”—Premiers Ecrits, page 87.

“Satan viendra tromper, s’il était possible, même les élus. Il proclame qu’il est le Christ et il paraît comme le grand missionnaire médical. Il fera descendre le feu du ciel à la vue des hommes pour prouver qu’il est Dieu. Nous devons nous barricader derrière les vérités de la Bible.”—Medical Ministry, pages 87-88.

68 Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007

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Mardi 26 juin

3. LA MARQUE DE LA BETE

a. En opposition directe avec la loi de Dieu, quel est le but de la deuxième bête ? Apocalypse 13 : 16. Quelle est la marque de la bête ?

“Le signe, ou le sceau de Dieu, se trouve dans l’observation du sabbat, institué en souvenir de la création, le septième jour de la semaine. « L’Eternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Eternel qui vous sanctifie. » Ex. 31 : 12,13. Ici, le sabbat est clairement désigné comme un signe entre Dieu et son peuple. La marque de la bête est au contraire l’observation du premier jour de la semaine. Cette marque distingue ceux qui reconnaissent la suprématie papale de ceux qui ac-ceptent l’autorité de Dieu.”—Témoignages, volume 3, pages 273-274.

b. Quelles sanctions seront imposées par les autorités à ceux qui refusent de recevoir la marque de la bête ? Apocalypse 13 : 17, 15.

“Le monde va au-devant d’une terrible crise. Les nations de la terre, coalisées pour faire la guerre aux commandements de Dieu, décréteront « que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves » sont tenus de se conformer aux usages de l’Eglise en observant un faux jour de repos. Quiconque s’y refusera sera passible de peines civiles et finalement déclaré digne de mort. D’autre part, la loi divine en-joignant l’observation du jour de repos du Créateur exige l’obéissance et menace de la colère de Dieu celui qui en transgresse les préceptes.”—La Tragédie des Siècles, pages 656-657 (GC 616, CI 646). “Satan sera furieux de voir la vérité entrer dans de nouveaux champs, et l’attention des esprits appelée sur la loi de Dieu foulée aux pieds. La puissance qui accompagnera le message ne fera qu’irriter ceux qui s’y opposeront. Le clergé fera des efforts pres-que surhumains pour repousser la lumière, de crainte qu’elle n’éclaire les troupeaux. Par tous les moyens en leur pouvoir, des ministres essaieront d’éviter toute discussion sur ces questions vitales. L’Eglise fera appel à la puissance du bras séculier, et dans cet effort, les papistes se joindront aux protestants. La campagne entreprise pour rendre l’observation du dimanche obligatoire s’enhardissant et se dessinant toujours plus, on invoquera la loi contre ceux qui observent les commandements. Ils seront menacés d’amendes et d’emprisonnement, et l’on offrira à quelques-uns des places honorables et autres avantages, pour les engager à renoncer à leur foi. Mais ils répondront fermement, comme Luther en pareilles occurrences : « Démontrez-nous par la Parole de Dieu que nous sommes dans l’erreur. »”—Le Grand Conflit, page 619 (TDS 659-660, CI 649).

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 69

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Mercredi 27 juin

4. LA PLUS EFFRAYANTE DES MENACES

a. Quelle punition le Ciel enverra-t-il sur ceux qui reçoivent la marque de l’apostasie et acceptent la fausse adoration imposée par les pouvoirs symbo-lisés par les deux bêtes ? Apocalypse 14 : 10-11.

“La plus terrible menace qui ait jamais été adressée à des mortels se trouve ren-fermée dans le message du troisième ange. Ce doit être un terrible péché que celui qui attire la colère de Dieu sans mélange de miséricorde. Les hommes ne doivent pas être laissés dans l’ignorance concernant cette importante question ; le monde doit être mis en garde contre ce péché avant que les jugements de Dieu ne frappent les coupables, afin que tous sachent pourquoi ils devront être infligés, et qu’ils aient l’occasion d’y échapper.”—Le Grand Conflit, pages 451-452 (TDS 487, CI 479).

b. Tandis que les serviteurs de Dieu seront protégés des sept dernières plaies (Malachie 3 : 17), qu’arrivera-t-il à ceux qui adhèrent au faux système d’adoration ? Apocalypse 16 : 1-2.

“Ceux qui avaient méprisé la Parole de Dieu couraient ça et là, du nord au sud, de l’est à l’ouest, pour la chercher. L’ange me dit : « Ils ne la trouveront pas ; il y a une famine dans le pays, non pas une famine de pain et d’eau, mais des paroles de Dieu. Que ne donneraient-ils pas maintenant pour entendre une parole d’approbation de la part du Seigneur ! Mais c’est trop tard, ils doivent souffrir la faim et la soif. Il n’ont cessé jour après jour de mépriser le salut, estimant davantage les richesses et les plai-sirs de la terre que les trésors et les promesses du ciel. Ils ont rejeté Jésus et méprisé ses saints. Souillés ils sont, souillés ils resteront. » Un grand nombre de méchants étaient fous de rage lorsqu’ils souffraient des effets des fléaux. C’était une scène d’angoisse terrible. Les parents accusaient leurs enfants et ceux-ci dénonçaient leurs parents, les frères leurs sœurs et les sœurs leurs frères. Partout c’étaient des lamentations et des reproches. Les gens se tournaient vers les pasteurs, et leur faisaient d’amers reproches. « Vous ne nous avez pas avertis de tout cela, leur disaient-ils. Vous nous disiez que le monde entier devait se convertir. Pour calmer toutes les craintes, vous nous criiez : « Paix, paix ! » Vous ne nous avez pas parlé de cette heure. Vous avez affirmé que ceux qui en parlaient étaient des fana-tiques, des méchants qui nous perdraient. »”—Premiers Ecrits, pages 281-282.

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Jeudi 28 juin

5. APPELÉS, CHOISIS ET FIDÈLES

a. Depuis que le troisième message angélique a commencé à être proclamé en 1844, qu’est-ce que Dieu a exigé de tous ceux qui l’ont reçu ? Apocalypse 14 : 12 ; 15 : 2.

“Ceux qui manquent de confiance en eux-mêmes, qui s’humilient devant Dieu et purifient leur âme par l’obéissance à la vérité, sont transformés à l’image du ciel et se préparent à recevoir le sceau de Dieu sur leur front.”—Témoignages, volume 2, page 79. “Ceux qui suivent l’Agneau dans le ciel doivent d’abord l’avoir suivi sur la terre, non par contrainte, non par impulsion, mais avec une obéissance volontaire, faite d’amour et de fidélité, comme le troupeau suit le berger.”—Conquérants Pacifiques, page 525.

b. Quel est le nombre particulier de ceux qui doivent être sauvés sous la procla-mation du troisième message angélique ? Apocalypse 14 : 1 ; 7 : 4. Pourquoi le sceau de Dieu est-il nécessaire pour être sauvé sous ce message ?

“Nous entendîmes bientôt la voix de Dieu, semblable au bruit des grandes eaux, annonçant le jour et l’heure du retour de Jésus. Les justes vivants, au nombre de 144 000, reconnurent et comprirent la voix, alors que les méchants la prirent pour le tonnerre et un tremblement de terre.”—Premiers Ecrits, page 15. “C’est notre propre conduite qui déterminera si nous sommes aptes à recevoir le sceau du Dieu vivant, ou si nous méritons d’être abattus par l’épée de la destruc-tion.”—Témoignages, volume 2, page 75. “Quel est ce sceau du Dieu vivant apposé sur le front des siens ? C’est une mar-que que peuvent lire les anges, mais pas les yeux humains car l’ange de la destruction doit voir cette marque de salut.”—Commentaires Bibliques Adventistes, page 16. “Seuls ceux qui recevront le sceau du Dieu vivant obtiendront le passeport pour les portes de la sainte cité.”—Idem, page 17.

Vendredi 29 juin

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 56

1. Comment pouvons-nous trouver le courage de suivre Dieu au milieu de l’op-position ?

2. Pourquoi beaucoup se feront-ils des illusions en recevant la marque de la bête ?3. Décrivez la crise religieuse qui va bientôt se déclarer.4. Quelle responsabilité solennelle repose sur tous ceux qui comprennent les

trois messages angéliques ?5. Qui sont les seuls à pouvoir faire partie du nombre littéral de 144 000 ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2er trimestre 2007 71

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Offrandes spéciales

7 avrilpour Kieven Ukraine(voir p. 4)

5 maipour Bujumbura,

Burundi(voir p. 25)

2 juin

pour le Panama

(voir p. 46)