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Travail sur mesure audi, Citroën et Iveco Hybrides Bâtir l'avenir Participez Gagnez un petit-déjeuner Lotus Elise Sportive et zéro CO 2 auToMnE 2010 UNE ÉDITION D'EDUCAM WWW.EDUCAM.BE EDU MAG

EDUMAG auto - automne 2010

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EDUMAG auto - automne 2010

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MaaRT 2010EEN UITGAVE VAN EdUcAmWWW.EdUcAm.BE

Travail sur mesureaudi, Citroën et Iveco

HybridesBâtir l'avenir

ParticipezGagnez un petit-déjeuner

Lotus Elise

Sportive et zéro CO2

MaaRT 2010EEN UITGAVE VAN EdUcAmWWW.EdUcAm.BE

auToMnE 2010UNE ÉDITION D'EDUCAMWWW.EDUCAM.BE

EDUMAG

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2 EDUMAG | Automne 2010

EDITo

4Porte-clés d'or pour les jeunes talents du secteur automobile.

EDUMAG est une édition d'EDUCAM ASBLAvenue J. Bordet 164, 1140 Bruxelleswww.educam.beDéveloppement: LUON - www.luon.com

4 En bref Nouvelles et tendances du secteur

6 Sportive et zéro Co2 Les véhicules à propulsion électrique dépoussièrent leur image...

8 Travail sur mesure Audi Brussels, Citroën et Iveco font appel à EDUCAM afin qu'il développe des formations sur mesure pour leur entreprise.

10 Bâtir l'avenir Les RTC et EDUCAM forment les futurs spécialistes des véhicules électriques et hybrides.

12 EDuCaM Talent-Event Comment une politique des compétences forte et un développement constant de talents font croître les entreprises.

15 En entretien avec EDuCaM Besoin d'une réponse à une question qui vous préoccupe? Nous sommes à votre écoute.

16 Gagnez un petit-déjeuner somptueux Participez et offrez à vos collègues une façon délicieuse et saine de commencer leur journée.

C'est avec une certaine fierté que j'écris l'avant-propos de ce nouveau magazine EDUMAG résolument tourné vers l’avenir.

Les développements économiques récents le démontrent : les vieilles certitudes, règles et habitudes ne sont plus en vigueur. Nombreuses sont les personnes et les organisations désormais contraintes de revoir leur vision de l'avenir. Cela n'est pas facile mais permet d'adopter de nouveaux points de vue et de découvrir de nouvelles opportunités.

Il est grand temps de travailler en dépassant les limites. Notre marché requiert un secteur flexible capable de relever rapidement de nouveaux défis. Et pour cela, vous pouvez compter sur la con-naissance et la créativité d'EDUCAM. Nous vous aidons à mieux gérer votre entreprise et à obtenir un meilleur rendement.

EDUCAM est également le partenaire qui encourage le secteur à réfléchir davantage. Nous suivons de très près toutes les évoluti-ons importantes en entrant en contact et en entamant le dialogue avec les autres. Nous allons à votre rencontre et sommes à votre écoute.

Nous renforçons aussi notre position afin de mener à bien nos tâches en matière de législation, comme cette nouvelle réglemen-tation concernant la climatisation. Il est tout aussi essentiel de développer le talent disponible dans notre secteur. Une bonne politique des compétences unit et fortifie les entreprises et les travailleurs. L'avenir joue également un rôle important dans cette édition de l'EDUMAG. Que penser des nouveaux concepts d'entreprise qui montrent qu'une évolution est en marche?

Plus la collaboration est ouverte, mieux la plus-value de chacun sera perçue. Parlons-en: communiquer avec les autres, partager ses connaissances et ses nouvelles idées et puiser de l'inspiration.

EDUCAM est toujours le précurseur dans le domaine des forma-tions techniques accessibles. L'innovation, le professionnalisme et une relation solide avec le secteur, telles sont nos priorités pour l'avenir. Nous continuons à mettre nos connaissances à votre service. Ce n'est pas pour rien que notre devise est "Together we know how".

Bonne lecture!

Luc De MoorDirecteur général

Dépasser les limites

Communiquer avec les autres, partager ses connaissances et ses nouvelles idées et puiser de l'inspiration

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3 Automne 2010 | EDUMAG

ConTEnuLa voiture électrique Lotus Elise fait ses preuves face aux sceptiques.

EDUCAM rode les professionnels aux nouvelles techniques.

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Les mécaniciens de demain se forment aujourd'hui.

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Entretenir ses compétences et ses talents, c'est les faire fructifier.

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En BREF

CV-formation: documents types sur le site d'EDuCaMDepuis le 1er avril, chaque entreprise est obligée de remplir un CV-formation pour chaque travailleur et de le tenir à jour. Cette mesure figure dans l'accord sectorielpour 2009-2010 pour le secteur du garageet du commerce du métal (CP 112 etSCP 149.04).EDUCAM a publié des documents types sur son site Internet où vous pouvez les télécharger au format PDF ou Excel. Vous trouverez également des informations générales sur le CV-formation pour les garages ainsi que des formulaires types pour les travailleurs et pour l'entreprise. Pour toute question supplémentaire, n'hésitez pas à prendre contact avec vo-tre account manager chez EDUCAM.Vous souhaitez télécharger ces documents? Surfez sur: www.educam.be/cv-formation

Unavenirquiroule.be vient de lancer un tout nouveau projet: Unstagequiroule.be. Il existe notamment un site Internet où les jeunes et les étudiants fraîchement diplômés peuvent décou-vrir leurs perspectives d'avenir dans le secteur automobile et peuvent aug-menter leurs chances de trouver un emploi. De nombreuses entreprises

sont disposées à partager leurs connaissances, leur expérience et leur infrastructure avec de jeunes talents. L'organisation décerne alors à ces en-treprises le label "entreprise ouverte au stage". Unavenirquiroule.be rassemble tous les points forts du secteur automo-bile pour assurer un avenir réussi. > www.unavenirquiroule.be

nouveau centre de formation à LokerenEn mai, EDUCAM a posé la première pierre à Lokeren d'un centre de forma-tion flambant neuf. Au total, sept ate-liers sont prévus sur une superficie de 2500 m². Le bâtiment accueillera les techniques les plus modernes en matière de mécanique automobile, de carros-serie et d'hydraulique. Il peut accueillir 120 stagiaires par jour. Lokeren est très bien situé dans une région où le secteur automobile et le secteur du commerce du métal offrent beaucoup d'emplois.

Unstagequiroule.beUn nouveau projet de unavenirquiroule.be

Remise des Porte-clés d'Or M ichaël Mazzolini (de l'Institut

Technique Saint-Luc à Mons) et Tim De Preeter (étudiant au VTS Sint-Niklaas) sont les gagnants du Concours du Porte-clés d'Or 2010. Federauto a organisé ce fameux concours pour la sixième fois sous l'égide de l'action sectorielle Unavenirquiroule.be. Il couronne l'arrivée de talents dans

le secteur automobile. Une initiative qu'EDUCAM soutient avec plaisir, déclare Mark Vergels, coordinateur formations chez EDUCAM, car elle motive efficacement les jeunes qui arrivent sur le marché du travail armés du bagage nécessaire. EDUCAM a assuré la coordination générale et s'est également chargé des épreuves.

Unstagequiroule.beUnstagequiroule.beUnstagequiroule.beUnstagequiroule.be

Jeunes talents récompensés par le Porte-clé d'or.

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5 Automne 2010 | EDUMAG

En BREF

nouvelle réglementation européenne sur la climatisationC'est le 4 juillet que la réglementation européenne concernant l'entretien du système de climatisation sur les voitures est entrée en vigueur. Désormais, seul le personnel certifié est autorisé à tra-vailler sur les systèmes de climatisation des véhicules. Vous pouvez obtenir votre certification en suivant une formation auprès d'un opérateur agréé et en réus-sissant une épreuve.Dans notre pays, les régions ont trans-posé le nouveau règlement dans la lé-gislation locale. La législation flamande est prête, mais les législations wallonne et bruxelloise se font un peu attendre. "Mais rien n'empêche un francophone d'obtenir sa certification en Flandre", déclare Nathalie Lenaerts, coordinatrice R&D chez EDUCAM. EDUCAM soutient le secteur et les auto-rités. Nous rédigeons un contenu mini-mal et les questions d'examen que tous les opérateurs participants sont tenus d'utiliser. La formation répond ainsi plei-nement aux règles européennes et tout le monde a les mêmes chances.

Analyse de la tendance aux États-UnisEn début d'année, EDUCAM a assis-

té au congrès de la NADA (National Automobile Dealers Association) en Floride. Grâce à ce voyage annuel, EDUCAM se tient informé de la ten-dance des innovations dans le secteur. Cette connaissance est absolument nécessaire dans un secteur automobile

qui évolue de plus en plus vite. Nos représentants y ont établi des contacts intéressants et ont ouvert le dialogue avec des collègues internationaux. À l'instar d'une trentaine d'autres pays, ils ont pris part à une conférence sous forme de table ronde consacrée à la construction automobile.

une collaboration qui dépasse les frontièresLa demande de formations interna-

tionales est en augmentation conti-nue. C'est pour cette raison que depuis peu, EDUCAM a établi des contacts avec des organismes de formation à l'étran-ger. De nombreux constructeurs tra-vaillent activement à la croissance et souhaitent traduire cela dans la forma-tion de leurs collaborateurs. Par cette initiative, EDUCAM souhaite donner l'image d'un partenaire de formation fiable. Le nombre de points de contact reste limité et la qualité des formations est toujours assurée. EDUCAM a déjà des contacts avec ANFA et GNFA en France et avec Innovam aux Pays-Bas.

Agrément EDUCAM pour les formations

Chaque organisateur de formations dans le secteur automobile et du commerce de métal peut faire agréer ses formations par EDUCAM. Pour ce faire, la formation doit remplir un certain nombre de conditions. Vous souhaitez en savoir plus? Surfez surwww.educam.be/agrement

John McEleney, PDG de la NADA et Jacques Pirlot, président d'EDUCAM

Agrément EDUCAM pour les formations

nombre de conditions. Vous souhaitez en savoir plus? Surfez sur

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C ompte tenu de l'évolution des véhicules à zéro émission, EDUCAM propose une for-mation consacrée aux voitures

hybrides et électriques pour l'année sco-laire prochaine. Outre la formation d'en-seignants et d'étudiants de l'enseignement technique et professionnel, nous poursui-vons également un autre objectif. Frederik Van Mulders, conseiller technique chez EDUCAM: "Nous essayons aussi de tordre le cou aux préjugés concernant les véhicu-les électriques et hybrides. Certains pen-sent que ces voitures sont des véhicules pour les seniors..."

Découvrez la Lotus Elise à moteur élec-trique (un produit de l'entreprise néerlan-daise Electric Cars Europe). On ne peut certainement pas dire que cette voiture est le véhicule par excellence des person-nes âgées qui se déplacent difficilement. La voiture a déjà un design sexy et avec une source d'énergie électrique, elle de-vient ultrarapide. Il y a deux ans, ECE comparait la version électrique de la Lotus Elise avec un exemplaire normal à moteur thermique traditionnel dans le cadre d'un

événement organisé par la presse sur le circuit d'Assen dans le nord des Pays-Bas. Les résultats ont été surprenants. Pas pour le constructeur, car lui savait ce qui allait se passer sur le circuit. À l'image d'un vé-hicule Top Gear, la voiture électrique Elise a laissé la version à essence très facilement derrière elle dès le démarrage. Après un tour, la version électrique de 200 cv avait déjà accumulé une solide avance. Bien sûr, les initiés diront que la voiture électrique

devrait être beaucoup plus forte. Tout le couple moteur est directement disponi-ble. Pour les profanes, il s'agissait là d'une révélation totale. L'électrique est rapide, ultrarapide. Et le tout sans émission...

La Lotus Elise présente dans le showroom vaut 108.000 euros. Willem van der Kooi de ECE indique que cela n'a pas toujours été facile de construire la voiture de sport. "Ce qui a été le plus gênant, c'est

que la grande partie du poids se trouve à l'arrière, et très peu à l'avant. Nous n'avons pas alourdi l'avant mais avons trouvé une autre solution", déclare M. Van der Kooi qui n'a pas souhaité s'étendre davantage sur le sujet. Outre la Lotus Elise, nous mo-difions aussi la Golf de VW afin d'en faire une voiture totalement électrique. Depuis lors, nous avons introduit 60 modèles de ces voitures (VW Golf et Lotus) sur le marché.

Motos tous terrainsECE n'est pas le seul à avoir pris des

initiatives sur le marché. L'électricité a également fait son apparition dans le mo-tocyclisme. En 2011, KTM, marque autri-chienne, présentera dans les showrooms une ligne électrique sous le nom de "Freeride" pour le "consommateur moyen". KTM est surtout réputée pour les motos tous terrains et ce sont justement ces véhi-cules de sport qui subissent la critique des écologistes. Avec leurs moteurs à essence polluants, les conducteurs d'enduro enva-hissent peu à peu les terrains... La marque prévoit deux motos, une vraie moto tous

Electrique, sportive Pour les voitures et les motos, l'avenir est électrique. Les marques sont de plus en plus nombreuses à faire le premier pas en commercialisant des véhicules hybrides. Mais aux Pays-Bas, une voiture à propulsion électrique est déjà en vente, il s'agit de la Lotus Elise. Les motos ne sont pas en reste: la marque autrichienne KTM lancera la distribution de motos électriques tous terrains en 2011. D'autant plus qu'aujourd'hui, il existe déjà des courses pour les motos électriques. Les véhicules électriques peuvent donc aussi être associés au sport.

Nous essayons aussi de tordre le cou aux préjugés concernant les véhicules électriques et hybrides.

Lotus Elise

InTERVIEW

Zéro émission

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terrains et un modèle supermotard (une moto de circuit inspirée d'une moto tous terrains).

Lors de la présentation, Hubert Trun-kenpolz, à la tête de KTM Sportmotor-cycle AG, annonçait que le projet Freeride était capital pour l'entreprise. "En tant que leader mondial des constructeurs de mo-tos tous terrains, il nous incombe de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour pé-renniser le sport tous terrains. C'est pour-quoi nous proposons une solution par le biais d'un moteur totalement électrique", a-t-il indiqué. Le moteur électrique a une puissance de 22 kW (environ 30 cv) et est résistant à l'eau et à la crasse.

Pour les moteurs destinés purement à la course, on parle aussi de passer à l'électri-cité. L'année dernière, le programme des célèbres courses TT sur l'île de Man comp-tait pour la première fois une course pour motos à propulsion électrique. C'était une grande étape. En effet, depuis 1907, les courses TT (TT signifie Tourist Trophy) se déroulent sur le paradis fiscal de la mer ir-landaise. L'île est riche en tradition, mais nous venons de faire un pas vers une nou-velle catégorie de course: la TT Zéro.

nouveautésIl n'est pas étonnant que ce soit sur cette

île que les premières courses pour véhi-cules électriques voient le jour. Au début du siècle précédent, lorsqu'un homme ar-borant un drapeau rouge devait encore précéder les motos à essence, les autorités de Man condamnaient plusieurs routes de l'île afin de laisser courir les motos. Le

et zéro CO2EDuCaM passe à l'électrique

EDUCAM est conscient de l'impor-tance des véhicules électriques et hybrides, c'est pourquoi il y a consa-cré une formation. De plus en plus de constructeurs proposent des moyens de transport électriques et hybrides. Pas seulement les voitures, mais aussi les deux-roues et les trois-roues. Les connaissances du mécanicien doi-vent donc être à la hauteur. C'est pour cette raison qu'EDUCAM a égale-ment développé une formation pour les enseignants et les étudiants de l'enseignement professionnel et tech-nique en collaboration, notamment, avec les Centres techniques régio-naux de la région flamande (RTC) et les centres de compétences wallons. EDUCAM a lancé cette initiative lors du Salon de l'Auto en 2010 dans le cadre d'"unavenirquiroule.be".

Nous avons donné un signal fort, nous avons prouvé que le moto- cyclisme électrique évoluait rapidement

En 2011, la marque autrichienne KTM lancera des motos tous terrains électriques

circuit était idéal pour tester et améliorer les nouveautés. Simon Crellin, porte-pa-role des courses TT de Man, déclare que le fait de soutenir la course des "émissions propres" en 2009 a accéléré l'évolution des transports propres. "Nombreuses sont les innovations techniques introduites sur l'île de Man qui, nous l'espérons, feront

partie intégrante des moyens de trans-port à venir", ajoute-t-il. Les autorités de Man qui ont participé à l'organisation des courses TT ont réservé à la course électri-que une place de choix dans le program-me des compétitions. "Nous avons donné un signal fort, nous avons prouvé que le motocyclisme électrique évoluait rapide-ment", indique Martyn Quayle, ministre du tourisme et du temps libre de Man. La première fois, le nombre de participants était encore faible (moins de vingt), mais en 2010, l'intérêt pour ce sport semblait déjà avoir grandi. Naturellement, les mo-tos électriques n'étaient pas encore très ra-pides: le tour le plus rapide a été effectué à une moyenne un peu inférieure à 90 miles par heure (quand même 145 kilomètres). Cette année, il y avait un prix de £10.000 pour l'équipe qui serait la première à dé-passer les 100 miles/heure (162 km/h).

La FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme) suit de très près les progrès

de ces véhicules. À l'occasion de la pre-mière course TT zéro, le président de la FIM, M. Ippolito, a déclaré: "La FIM re-connaît l'importance de cette branche qui progresse rapidement. L'avenir du sport dépend de notre capacité et de celle des fabricants à innover rapidement. Nous sommes convaincus que les championnats mondiaux de motocyclisme seront bien-tôt ouverts aux motos propres." Entre-temps, toute une série de compétitions pour motos électriques a été planifiée sous la coupole de la FIM. Il y a notamment un gigantesque championnat national en Angleterre pour les motos qui n'émettent pas de CO2.

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FoRMaTIonS

Le 11 mai 2010 est à noter dans les annales du secteur automobile de notre pays. C'est ce jour-là que la

production de la nouvelle A1 a été lancée chez Audi Brussels, une voiture grâce à la-quelle le groupe Audi souhaite faire concur-rence à la MINI si populaire de BMW. Au printemps dernier, Audi Brussels s'est re-trouvé face à un grand défi: préparer l'in-dustrie pour la production de la nouvelle voiture, accompagner le personnel à pas-ser cette transition et donner des forma-tions pour la production de cette nouvelle voiture.

EDUCAM a joué un rôle, limité mais important, dans la préparation des tra-vailleurs au lancement de la production de la A1. Pour la formation "technique auto-mobile, montage et électronique", l'usine de Forest a d'abord collaboré avec le VDAB

(équivalent flamand du Forem). Mais dé-but 2010, il y a eu un gros problème lors-que l'instructeur du VDAB n'était tout à coup plus disponible. Toutes les forma-tions étaient prêtes pour la production de la A1 - mécanique de base, électronique de base et perfectionnement - mais il n'y avait

plus de formateur. Benny Cornelis, respon-sable du développement du personnel chez Audi Brussels: "Nous avions un program-me bien structuré qui devait être mise en place de janvier à avril. Nous n'avons pas perdu de temps et nous sommes adressés à nos partenaires afin de voir ce que nous pouvions envisager. Nous avons défini un programme accéléré qui nécessitait deux personnes supplémentaires. Cette même semaine, EDUCAM est parvenu à résoudre le problème des deux instructeurs et à nous aider."

Surprise!Pour Audi, ça a été une bonne surprise. Cette surprise a été d'autant plus grande lorsqu'il s'est avéré que le personnel d'EDU-CAM "disposait d'un bagage incroyable. Il connaissait les instruments de mesure et les appareils de diagnostic", explique M. Cornelis. Ingrid Vossen, conseiller princi-pal chez EDUCAM, souligne le fait qu'Audi a spontanément donné aux instructeurs l'accès à ses informations (à condition qu'ils signent une clause de confidenti-alité). C'était nécessaire car pour la A1, Audi a utilisé de nouvelles techniques: sur le plan de l'électronique, par exemple, le GPS, la radio, le lecteur CD et l'iPod sont rassemblés en un seul système.

Le groupe auquel EDUCAM devait don-ner cours comptait une cinquantaine de personnes qui suivaient une formation de deux fois deux jours. Une fois que la

production est lancée, ils soumettent les produits finis à un dernier contrôle, ils doivent donc être rompus aux techniques utilisées. Si une voiture doit être écartée, il faut indiquer ce qui pose problème.

Ingrid Vossen ajoute qu'il s'agissait là d'une tâche importante pour les instruc-teurs d'EDUCAM. "Nous disposions de trois mois au cours desquels les instruc-teurs devaient traiter toutes les informa-tions relatives à la A1 puis les enseigner aux membres d'Audi. Par ailleurs, nous attendions des instructeurs bilingues qui comprennent aussi les termes techniques en allemand."

pour Audi, Citroën et IvecoAudi Brussels, Citroën et Iveco ont fait appel à EDUCAM afin qu'il développe des formations sur mesure pour leur entreprise.

adaptations

La collaboration avec Audi Brussels a demandé une adaptation de la part des instructeurs d'EDUCAM. Ingrid Vossen d'EDUCAM: "Les thèmes sont les mêmes dans le secteur des garages que chez les importateurs, mais chez Audi Brussels, nous avions un autre "public". Quelqu'un qui travaille à la production ne fait pas la même chose que quelqu'un qui travaille dans un garage." Toutes ces connaissances ac-quises seront également utiles lorsque les collaborateurs des concession-naires Audi suivront une formation consacrée à la nouvelle A1.

Nous avons défini un programme accéléré. Nous avions besoin de deux personnes supplémentaires

Sur mesure

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assistanceLe fait qu'un constructeur comme Audi se lance avec EDUCAM est plutôt excep-tionnel. Comme dit Ingrid Vossen: "Pour les formations, nous collaborons généra-lement avec les importateurs des marques de notre pays, mais pas avec les construc-teurs. Mais Audi a décidé de s'adresser à EDUCAM. Nous avons été flexibles et avons pu offrir une solution adéquate en quelques semaines."

Les importateurs qui ont récemment fait appel à EDUCAM pour des formations sur mesure sont Iveco et Citroën. Olivier

Coppens, key account manager chez EDUCAM, a suivi ces projets. Iveco a uti-lisé un programme de formation spécifi-que d'un an et demi. Olivier Coppens: "En Belgique, Iveco a un instructeur pour as-sister les mécaniciens auprès des conces-sionnaires. Ils souhaitaient élaborer un bon programme de formations spécifiques et ils nous ont demandé d'y collaborer. Notre catalogue reprenait des formations standard que nous avons adaptées pour Iveco." La marque avait besoin d'une for-mation de base sur l'entretien et d'une autre consacrée à l'électronique (dans le

secteur des poids lourds, l'électronique s'est fortement développée aussi).

Pour cette formation, Iveco a demandé un instructeur francophone et un instruc-teur néerlandophone à EDUCAM. Olivier Coppens: "Nous avons choisi deux person-nes qui sont allées travailler spécialement chez Iveco et ont ainsi appris à connaî-tre la marque." Il était demandé aux 36 concessionnaires d'Iveco de faire un effort et d'alléger le planning du personnel afin qu'il puisse suivre la formation. Pour les gros concessionnaires, c'était un peu plus facile que pour les concessionnaires qui ne travaillent qu'avec deux ou trois personnes dans l'atelier.

offreAu cours du deuxième semestre 2009, Citroën a fait appel à EDUCAM non pas pour une formation technique, mais pour une formation consacrée à un nouveau système d'administration des ventes en Europe. Chaque importateur a adapté ce système à son environnement. En Europe, les règles concernant la TVA ne sont pas les mêmes partout. Par ailleurs, les pays ont des systèmes différents pour récom-

penser financièrement une conduite éco-logique. L'expérience de vente que M. Coppens a engrangée avant de travailler chez EDUCAM est tombée à pic. "Parler de la problématique de la formation avec les gens constitue un réel avantage. Vous savez ce qui se passe dans le showroom et vos interlocuteurs le remarquent."

Enfin, les stagiaires doivent mettre en pratique leurs connaissances dans ce showroom. Avec le nouveau programme européen, les vendeurs Citroën font une offre "propre" dans le showroom avec toutes les options et tous les accessoires puis l'impriment. Par ailleurs, l'offre ap-paraît directement dans le programme de gestion de la relation client, permettant ainsi de suivre les opportunités. Olivier Coppens: "Notre rôle a été de motiver les les vendeurs chez les concessionnaires de notre pays et de les convaincre d'appliquer ce système."

Ingrid VossenConseiller principal

olivier CoppensKey account manager

Pour la A1, Audi a utilisé de nouvelles techniques: sur le plan de l'électronique, par exemple, le GPS, la radio, le lecteur CD et l'iPod sont rassemblés en un seul système.

Par ailleurs, l'offre apparaît directement dans le programme de gestion de la relation client, permettant ainsi de suivre les opportunités

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10 EDUMAG | Automne 2010

Bâtir l'avenirEDUCAM, l’enseignement et les véhicules hybrides

L'avenir est électrique! Les élèves assis sur les bancs d'école aujourd'hui sont les mécaniciens de demain. EDUCAM, les Centres de compétences wallons dédiés à l’automobile et les Centres techniques régionaux de la région flamande (RTC) unissent leurs forces afin de mettre au point des formations consacrées aux véhicules électriques et hybrides. Ces formations sont spécialement adaptées aux jeunes et aux enseignants de l'enseignement technique et professionnel.

A u cours de l'année sco-laire 2009-2010, Wilfried Dewachter, conseiller tech-nique chez EDUCAM, s'est

rendu à une journée portes ouvertes dans l'école technique où il avait lui-même suivi ses cours. "Le directeur de l'école m'a de-mandé si EDUCAM avait déjà un cours consacré aux véhicules hybrides", dit-il. Une question logique, car la plupart des marques ont déjà des produits hybrides ou des prototypes. Toyota et Honda vendent déjà ce type de véhicules, de même que

Lexus. General Motors travaille sur la bat-terie d'un véhicule électrique et hybride dont le moteur à essence, grâce au généra-teur, peut faire tourner les roues à l'électri-cité efficacement sur de longues distances. Ford, BMW, Mercedes, Mitsubishi... ne sont pas en reste et prennent des initiati-ves. Même le géant des scooters Piaggio (Vespa et Piaggio) propose un produit hybride.

L'ancien directeur de Wilfried Dewachter n'était pas le seul à se poser la question. Pour l'année scolaire prochaine (2010-

2011), EDUCAM apportera une réponse à cette question en proposant une formation consacrée à l'hybride. EDUCAM a lancé cette initiative lors du Salon de l'Auto en 2010 dans le cadre d'"unavenirquiroule.be". C'est pour cette raison que nous collabo-rons avec les Centres techniques régio-naux (RTC) représentés au moins une fois dans chaque province. Les "RTC" de la ré-gion flamande veillent à ce que les écoles, les élèves et les enseignants restent à jour par rapport aux nouvelles techniques, et ce, dans tous les secteurs, pas seulement dans le secteur automobile. Les Centres de compétences wallons, quant à eux, mè-nent des actions de communication et de sensibilisation aux produits développés pour l’enseignement. Ils s'occupent aussi bien de l'enseignement secondaire techni-que que professionnel.

FormationsLes écoles doivent rattraper le retard ac-cumulé dans l'enseignement de l'hybride. "Elles doivent former aujourd'hui les per-sonnes qui répareront nos voitures de-main," affirme Wilfried Dewachter. Bien

Wilfried DewachterInstructeur - Développeur

Prêt à affronter le marché des véhicules motorisés hybrides et électriques en pleine expansion.

InTERVIEW

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11 Automne 2010 | EDUMAG

Et la pratique?

Une formation, c'est intéressant, mais n'est-elle consacrée qu'à la théorie? Ou y a-t-il un volet théorique aussi? "C'est une bonne question", répond Wilfried Dewachter d'EDUCAM. "Le volet pratique de la formation est consacré à la connaissance des bases: Comment débrancher l'installation électri-que d'une voiture hybride en toute sécurité si vous voulez y travailler? Comment débrancher la haute ten-sion? Comment démarrer la voiture?" Pour les cours pratiques, nous aurons à notre disposition du matériel didac-tique sous forme de voitures hybrides et électriques (telles que la Mitsubishi i-MiEV) et des pièces détachées.

sûr, les marques donnent des formations elles-mêmes à leurs concessionnaires s'ils commercialisent un nouveau modèle hy-bride ou électrique, mais tout le monde ne se retrouve pas dans un garage lié à une marque. Par ailleurs, les techniques uti-lisées ne sont pas les mêmes pour chaque marque. Wilfried Dewachter: "Nous de-vons apprendre aux enseignants et aux étudiants ce qu'est un véhicule électrique et quels sont les types de véhicules hybri-des. La base d'une voiture hybride comme la Toyota Prius et la Honda Insight est la même, mais entre les voitures, il y a de nombreuses différences. GM propose par exemple un range extender. La propulsion est purement électrique. Il y a encore un moteur à essence avec générateur qui as-siste les batteries sur de longues distan-ces. Chaque marque a donc ses propres spécificités."

Ceux qui travaillent dans un garage qui n'est pas lié à une marque ou dans des sociétés du type "fast-fitters" seront en contact avec ces véhicules. Il en va de même pour les inspecteurs lors du contrô-le technique. Ou dans des entreprises de dépannage. Dans ces entreprises, tout le monde sait-il qu'on ne peut pas remorquer une voiture hybride? Wilfried Dewachter:

"Si une voiture hybride se présente au contrôle technique, il faut savoir qu'elle ne peut pas tourner au ralenti. Il est né-cessaire d'utiliser un procédé spécial pour mesurer les émissions de CO2. Si, dans un garage indépendant, quelqu'un ouvre le capot et voit un câble orange sur lequel il est écrit "300 volts", que faut-il faire?" Frederik Van Mulders, conseiller tech-nique chez EDUCAM, fait référence aux éventuels accidents de la route avec ces vé-hicules. "Quelle est la procédure à suivre? Comment éteindre une batterie en feu? Comment neutraliser une fuite d'électroly-te? Il y a en effet plusieurs types de batte-ries et chacune a ses propres spécificités."

ouvrage de référenceLes enseignants se sont-ils suffisamment plongés dans le sujet pour pouvoir don-ner cette formation? C'est bien possible.

"Il y a déjà énormément d'informations sur Internet consacrées à ce thème," souli-gne Frederik Van Mulders. "Mais de nom-breuses sources se contredisent ou sont peu précises. Notre mission est de compi-ler des informations exactes. Le cours est un ouvrage de référence sur lequel nous pouvons aussi bâtir l'avenir."

Wilfried Dewachter ajoute que le cours

doit être vu comme un arbre. "Il y a un tronc commun contenant toutes les in-formations, par catégorie. Cette base de données nous permet de répondre aux de-mandes du client."

Nous avons pris le temps de rédiger le cours pour les enseignants et les étudiants. Wilfried Dewachter: "On ne peut pas écri-re un cours à la va-vite, nous voulons offrir de la qualité. Par ailleurs, de nombreuses sources sont en anglais. On ne peut pas re-prendre directement ces informations en anglais. Nous avons dû les traduire et les réexpliquer de façon compréhensible."

Les rédacteurs de ce cours ont d'ailleurs reçu de nombreuses informations techni-ques de la part des importateurs. Pour le moment, Toyota, Lexus et Honda sont les leaders les plus connus dans le monde de l'hybride, mais pour le cours, EDUCAM ne pouvait pas uniquement se baser sur ces trois marques. Frederik Van Mulders: "Nous avons également obtenu des infor-mations du monde académique. Il s'agit là d'informations indépendantes venant d'une source neutre et non commerciale. Leur vision sur ce thème est objective."

Si vous ouvrez le capot et voyez un câble orange sur lequel il est écrit "300 volts", qu'allez-vous faire?

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12 EDUMAG | Automne 2010

De nombreux visages rayonnants à l'image du soleil qui nous a ac-compagnés ce 8 juin lors du Talent

Event d'EDUCAM. Cet avant-midi instruc-tif et surtout innovant consacré à la politi-que des compétences et au développement de talents a débuté par un café et un crois-sant. Le cœur du message: le travailleur ainsi que l'entreprise progressent en déve-loppant des talents et en les orientant vers certaines compétences adaptées aux vrais besoins de l'entreprise. Ce n'est pas com-pliqué. Cela ne demande pas énormément

d'investissements supplémentaires. Mais bien une attention constante.

Dès la séance d'introduction source d'inspiration, les participants au Talent Event d'EDUCAM ont découvert com-ment ils pouvaient faire fructifier les ta-lents. Le maître de cérémonie Luc De Moor, Directeur Général d'EDUCAM, a donné l'occasion à Dominique Monami (Mentally Fit), Geert Van Conkelberge (Getronics) et Marc Herremans (To Walk Again) de réagir aux témoignages vidéo du secteur du commerce du métal.

EDuCaM croîtLuc De Moor est allé droit au but et a prôné une évolution naturelle permettant aux col-laborateurs ainsi qu'à l'entreprise d'avancer de concert. Il a également pris la parole au nom de l'organisation EDUCAM qui a opé-ré un repositionnement à l'occasion de son vingtième anniversaire. ‘Que vous dirigiez un véhicule ou une organisation, il s'agit d'être attentif à ce qui arrive. C'est pour cette raison qu'EDUCAM ne se concentre pas seu-lement sur les défis d'aujourd'hui, mais aussi sur ceux de demain et d'après-demain.

Le 8 juin a eu lieu le Talent Event d'EDUCAM consacré à la politique des compétences et au développement de talents spécialement adressé au secteur du commerce du métal. Cet événement a été financé par le fonds ESF-Vlaanderen, raison pour laquelle le programme s'est déroulé en néerlandais. Ces thèmes ne se limitent pas à un secteur et ont été étendus au secteur automobile et aux secteurs connexes au métal à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre. Vous êtes sans doute, vous aussi, intéressé par cette thématique. Nous vous en donnons un avant-goût ci-dessous.

Mais bien une attention constante

Pas compliqué. Pas d'investissements financiers importants.

Talent Event d'EDUCAM consacré à la politique des compétences et au développement de talents

CoMPTE-REnDu

Séance plénière

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Le moment est également venu pour les partenaires d'EDUCAM de progresser... de progresser de façon durable... car l'ave-nir commence maintenant! Luc De Moor: ‘EDUCAM a son propre savoir-faire, son réseau et une vision vivifiante de l'avenir. Que se passe-t-il si nous partageons nos connaissances afin de préparer ensemble et plus rapidement un meilleur avenir? Que se passe-t-il si nous investiguons afin de savoir quels sont les talents à déve-lopper? Cela ne peut que fonctionner. La réussite multipliée par deux!' Et le Talent Event en a été le coup d'envoi.

Au terme de l'introduction, des ate-liers interactifs ont été organisés autour de quatre thèmes: le positionnement, la communication, le capital et les outils. Les participants ont répondu aux questions à choix multiples en se déplaçant vers les cases A, B ou C dessinées sur le sol. Tout le monde a dû réagir et adopter une posi-tion claire.

Positionnement'Il est important de faire concorder les

compétences, la motivation au travail et les ambitions des travailleurs avec la stratégie de l'entreprise', a déclaré Ann Sterckx, HR Manager de De Bruycker lors d'un extrait vidéo. Elle a immédiatement ouvert le débat sur la perception des ta-lents. Ou comme le disait Gerd Bellemans, HR Manager de TVH: 'Sans talent, il est impossible d'établir une stratégie. Et sans stratégie, il n'y a pas d'entreprise.'

Il est évident que toutes les entrepri-ses cherchent des collaborateurs talen-tueux. Reynaers Aluminium fait partie de ces entreprises. À ce propos, comme l'a dit la CEO Martine Reynaers: 'C'est sur-tout en période de crise que cela est né-cessaire. Cette année, nous avons investi dans la formation comme jamais aupara-vant. Nous ne l'avons pas fait uniquement en raison de la crise, mais aussi parce que notre monde est devenu plus complexe. Il est important que vos collaborateurs aient suffisamment de ressort.

Dominique Monami, ancienne cham-pionne de tennis, a complété ce témoigna-ge par une remarque pertinente: 'Si vous n'investissez pas en temps de crise, vous pouvez vous poser des questions sur la vi-sion qu'ont les travailleurs de l'entreprise. Pourquoi resterais-je? Ils n'ont pas investi en moi.' Le mot de la fin a été prononcé par Geert Van Conkelberge: 'Le ROI (Return On Investment) de l'investissement dans les talents n'a pas de prix. Vous pouvez par contre calculer facilement combien cela

coûte de remplacer un travailleur, aussi bien sur le plan des coûts directs qu'indi-rects.' Donc oui, investir dans les talents vaut la peine.

'Connaître, pouvoir et vouloir. En in-sistant surtout sur le vouloir', déclare Michèle Lemmens, coach RH. 'Il est im-portant de savoir quels sont les points forts de chacun. Si vous partez des compé-tences et donc des termes connaître, pou-voir et vouloir, vous impliquez beaucoup plus tous les travailleurs.'

'À l'instar des oiseaux, chaque homme a sa propre chanson. Tout le monde a donc du talent' estime Walter Deweerdt, repré-sentant des travailleurs.

CommunicationLa communication est très utile! La com-munication est le moteur et le noyau dur de la politique des compétences. C'est de cette façon, et uniquement de cette façon, qu'une entreprise et une culture d'entre-prise peuvent s'orienter vers les compéten-ces. Luc Vermeersch, directeur de Helbig,

a très bien résumé cela: 'La communica-tion ne coûte pas grand chose, mais elle demande beaucoup d'efforts. Parfois, la perspective que l'on adopte est particu-lièrement importante. Chez Helbig, par exemple, on ne parle plus de blâme, mais d'une chance de s'améliorer. En lui don-nant un autre nom, la dynamique devient toute autre.' Une bonne communication permet de se focaliser sur ce qui est réelle-ment nécessaire.

Communiquez de façon adéquateGhislain Verstraete, chef d'entreprise chez ascim, licencié en sciences de la culture et psychothérapeute: 'Il est important d'adapter sa façon de communiquer en fonction de la situation. La communica-tion stratégique ou relative au contenu des tâches ne passe pas par e-mail. D'ailleurs, malgré toute la stratégie en matière de communication, je continue à rencontrer des personnes qui ignorent quel est leur rôle. Les gens ont droit à un minimum d'informations par rapport à leurs tâches et leurs compétences pour faciliter leur confort.' Mais il met également en gar-de: 'Nous devons veiller à ce que la com-munication en matière de politique des compétences ne soit pas trop individuali-sée. Communiquez également au groupe ou à l'équipe. Ainsi tout le monde sera impliqué.'

'J'entraîne 35 personnes. Sur deux ans d'entraînement avec l'un d'entre eux, un athlète autiste, je suis resté seulement 5 jours sans lui téléphoner ou sans com-muniquer. Grâce à une communication quotidienne et constante, je suis parvenu à retirer la pression qui pesait sur lui et il a fait énormément de progrès, bien plus que ce qu'on aurait pu espérer. La com-munication est d'une importance capi-tale.' Marc Herremans confirme qu'il ne faut pas toujours de gros investissements, mais bien une attention constante.

CapitalLes entreprises doivent soigner leur

capital humain afin qu'il puisse livrer les meilleures performances. Geert Van Conkelberge applique cette situation aux entreprises et parle de la (re)connaissan-ce de talents. 'Nombreux sont ceux qui reconnaissent le talent. Mais il est tout aussi important d'apprendre à le connaî-tre. Si vous demandez aux gens ce qu'ils souhaitent faire réellement, vous verrez leurs yeux briller. Tenez compte de leur passion. Vous pourrez alors bien mener la barque de l'entreprise.'

Il est important de savoir quels sont les points forts de chacun. Si vous partez des compétences et donc des termes connaître, pouvoir et vouloir, vous impliquez beaucoup plus tous les travailleurs.– Michèle Lemmens

Réseau d'apprentissage

EDUCAM est bien décidé à progresser de concert avec vous dans la politique des compétences et le développement de talents. Afin que vous puissiez enrichir vos connaissances grâce aux autres et vice versa, votre interven-tion dans le réseau d'apprentissage est extrêmement importante. Partager notre expérience et nos connaissan-ces, telle est la clé d'une réussite expo-nentielle. Envoyez vos témoignages, idées ou conseils à [email protected] et devenez un acteur à part entière du réseau d'apprentissage d'EDUCAM.

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rémunération, au développement...' Leen Azijn de même que Michèle Lemmens, la cheville ouvrière de QiTalent, estiment que la politique des compétences est une partie d'un ensemble plus grand.

Ann Sterckx (De Bruycker) témoigne de la façon dont l'organisation souhaite mesurer l'effet de l'introduction de la po-

litique des compétences. 'Nous venons de mettre en place la gestion des compéten-ces. Nous prendrons ensuite une mesure de référence et fixerons les objectifs. Nous

souhaitons évaluer dans un an les premiers effets de nos actions à la suite de l'intro-duction de la gestion des compétences.'

L'avant-midi s'est terminé en beauté par une séance plénière récapitulative où des acteurs professionnels ont donné leur vision de la politique des compétences et du développement de talents. Cette séan-ce a été suivie d'un moment de discussion en réseau. En début d'après-midi, tout le monde a pris le chemin du retour avec sous le bras de l'inspiration à revendre, de nombreux contacts dans le secteur et un "Talenten Hefboom", un ouvrage de réfé-rence à consulter à tout moment.

Vous avez raté cet événement? Vous y étiez mais souhaitez regarder les photos? Ou vous souhaitez tout simplement en avoir un aperçu? Vous trouverez toutes les informations sur www.educam.be.

Veillez à un bon équilibre'Les scientifiques sont d'accord sur une chose: il est temps d'organiser le travail différemment afin d'envisager le capital humain différemment aussi. Et il s'agit là d'un fameux défi. Pour y parvenir, il faut notamment une bonne politique des compétences.', selon Veerle Herst, chef de l'entreprise Arteria.

outils'Dans la politique des compétences,

trois questions sont primordiales: Que connaissez-vous, que pouvez-vous faire et que voulez-vous? De cette façon, vous éta-blissez une interaction entre les connais-sances, les capacités et le comportement. Il est important d'associer cela à des ré-sultats tangibles. La politique des com-pétences n'est pas une entité à part. Elle est liée à l'embauche, à la formation, à la

Le "Talenten Hefboom", petit guide de croissance.

Ce guide pratique propose des infor-mations sur la politique des compé-tences et le développement de talents articulés autour de quatre thèmes. Les thèmes vous donnent des perspectives des différents aspects de la politique des compétences mais elles ne sont pas contraignantes. Cette sous-répartition vous permet d'avoir une vue d'ensemble sans perdre de vue les détails. Grâce au "Talenten Hefboom", EDUCAM

souhaite faire un pas vers la politique des compétences et le développement de talents: fournir des conseils, des liens utiles et construire un réseau. N'hésitez pas à nous contacter à l'adresse [email protected] pour nous faire part de toute idée ou tout conseil en matière de politique des compétences et de développement de talents ou simple-ment partager un témoignage. Car ce "Talenten Hefboom" va encore évoluer.

Une version en français est prévue pour l'automne 2010 et portera le nom de "Cultiver ses talents-Petit guide de croissance", réservez d'ores et déjà votre exemplaire via [email protected]. La version de cette publication en néerlandais peut être téléchargée gratuitement viawww.educam.be/talenten-hefboom

Sans talent, il est impossible d'établirune stratégie. Et sans stratégie, il n'y a pasd'entreprise– Gerd Bellemans

Vous avez raté cet événement?Vous avez manqué cette super journée ou vous y étiez mais vous souhaitez encore regarder les photos ou consulter une présentation à votre aise? Retrouvez tout ce que vous cherchez sur www.educamtalent.be> Plus d'infos sur www.educamtalent.be

Ateliers interactifs

Improvisation par des acteurs professionnels

Moment d'échanges lors du lunch

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*l'Agence ESF (Fond social européen)investit dans votre avenir

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En entretien

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Envoyez-nous dès à présent votre demande à [email protected]

et découvrez la réponse dans le prochain numéro de l'EDUMAG!

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Comment gagner?

Rien de tel que de commencer activement la journée par un bon petit-déjeuner. Des croissants,

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