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eJCM - WordPress.com · 2014. 6. 23. · de sept joueurs occupent les moitiés d’un terrain de jeu d’environ 12,5 × 10 mètres. Chaque équipe a cinq joueurs supplémentaires

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2 - Jeudi 23 Juillet 2011 Jeudi 23 Juillet 2011 - 3

EJCMEJCM Sports traditionnels Sports Internationnaux

Non ce n’est pas le lointain cousin de Jaccadi... C’est un sport, asiatique, ma foi injus-tement méconnu et pourtant très surprenant dans ses règles de jeu. C’est est un sport d’équipe, originaire d’Inde, et qui s’est popularisé dans toute l’Asie du Sud ainsi qu’au Ja-pon et en Iran. Il est particuliè-rement répandu au Pakistan, au Bangladesh et dans plusieures partie de l’Inde. Son nom vient d’un mot hindî signifiant « rete-nir son souffle ». Et c’est là une des règles les plus ahurissantes. Pendant une attaque, le joueur qui rentre dans le camp ad-verse doit retenir sa respiration jusque quand il revient dans sa partie de terrain. Deux équipes de sept joueurs occupent les moitiés d’un terrain de jeu d’environ 12,5 × 10 mètres. Chaque équipe a cinq joueurs supplémentaires en réserve. Le match est organisé en deux temps de vingt minutes cha-cun (quinze minutes pour les femmes), avec une pause de 5 minutes entre les deux pour que les équipes changent de côté.

Les équipes envoient à tour de rôle un « raider » du côte de l’équipe opposante, où le but est de tacler et lutter contre des membres de cette équipe

avant de courir de son côté. Les membres battus par le raider sortent du terrain. La défense doit former une file en se te-nant de la main ; si cette chaîne est « cassée » un membre de l’équipe doit sortir du terrain. Le but des défenseurs est d’em-pêcher le raider de retourner de son côté avant qu’il n’arrête de retenir son souffle. S’il inspire avant de retourner du côté de son équipe, il doit quitter le ter-rain. Un joueur doit également quitter le terrain s’il dépasse les lignes extérieures du terrain, sauf pendant une lutte avec un raider. L’équipe opposée gagne un point pour chaque adver-saire ayant quitté le terrain. Une équipe gagne deux points (« lona »), quand toute l’équipe adverse est battue. L’équipe avec le plus de points à la fin du match le remporte. Les matchs sont organisés selon l’âge et le poids des joueurs.Un sport atypique, donc, sans ballon, sans but, sans ligne d’arrivée. Juste deux équipes séparées par une ligne médiane et de l’apnée ! Un sport en voie d’expansion

Vieux de 4000 ans, le kabaddi a

évolué vers sa forme moderne tout au long du 20è siècle.En 1936, il est discipline de démonstration aux Jeux Olym-piques de Berlin. Les premières fédérations structurées se créent dans les années 50. Sa popula-rité va croissante pendant toute la décennie 70. En 1990, le ka-baddi devient enfin discipline officielle aux Jeux Asiatiques.La première Coupe du monde n’a lieu qu’en 2004 mais contri-bue à faire connaître le jeu dans

d’autres pays, notamment les terres d’immigration tradition-nelles de l’Inde ou du Pakistan comme l’Angleterre, les Etats-Unis ou le Canada mais aussi, et de manière plus surprenante et plus confidentielle, en Nor-vège, Allemagne ou Italie.

De plus en plus populaire, le kabaddi se fait rattraper par les mêmes maux que les grands sports mondiaux. Plusieurs scandales de dopage ont enta-

ché les dernières compétitions mondiales. En 2011, l’équipe d’Australie a même été exclue de la Coupe du monde, une pre-mière dans l’histoire de ce sport.

Malgré ces scandales, le kabad-di va-t-il conquérir la planète ? Certains aficionados se prêtent à rêver à voix haute sur Twitter :« La lutte ne sera plus disci-pline olympique aux Jeux de 2020. Ils devraient mainte-nant introduire le kabaddi.»

Le Kabaddi

Le YogaLe yoga est l’une des six écoles orthodoxes de la phi-losophie indienne āstika. Le texte de référence est les Yoga Sūtra de Patañjali.

Il est devenu, particulièrement en Occident, une discipline visant, par la méditation, l’as-cèse morale et les exercices corporels, à réaliser l’unifica-tion de l’être humain dans ses aspects physique, psychique et spirituel. Le terme yoga est communément utilisé

aujourd’hui pour désigner le hatha-yoga, même si cette discipline n’en est qu’une branche.

Il n’existe pas de date attestée pour les origines de la concep-tion du yoga. C’est entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ve siècle que Patañjali codifie la philo-sophie du yoga en rédigeant les Yoga Sūtra, synthèse de toutes les théories existantes.Le yoga est une philosophie sans exclusive, toutes les convictions, mêmes religieuses

ou humanistes, peuvent y trou-ver leur compte. Pour autant, le yoga n’est pas une religion. Le yoga proposant l’union, les choix religieux34 ou non35 sont respectés. L’essentiel étant la cessation des perturba-tions du mental, cela induit : le respect d’autrui, la paix et la non-violence.

L’Inde est la source de la dis-cipline historique et religieuse du yoga.

A NOTER :

LE TERME YOGA-THÉRAPIE A ÉTÉ CRÉÉ EN 1970 PAR LE DR BERNARD AURIOL POUR DÉSI-GNER L’USAGE POUR LA SANTÉ DE MÉTHODES ET PRINCIPES ISSUS DU YOGA INDIEN

Le Kalarippayatt(u)Le kalarippayatt, lié aux arts des traditions hindouiste et bouddhiste, serait à l’origine des arts martiaux asiatiques par l’intermédiaire d’un prince kéralais. En effet, d’après la tradition légendaire, dans les années 510 de l’ère chrétienne, Bodhidharma, fils du râja Sugandha, né à Kanchipuram la capitale de la dynastie des Pallava dans le sud de l’Inde, avait fondé près de Kottayam, au Kerala, la première école de kalarippayatt, puis était parti ensuite pour la Chine, où il fonda une école de ce qui deviendra le kung-fu au monastère de Shaolin. Les arts martiaux védiques de la caste des guerriers, antérieurs au Kalarippayatt n’ont pas laissé de trace. Le Kalarippayatt quant à lui, est lié aux guer-riers Naïrs, une caste militaire particulière au Kerala.

Le kalarippayatt se pratique généralement dans le kalari, une salle de 14 m sur 7. Il se caractérise par des positions très basses portant des noms d’animaux ainsi que par de nombreux sauts très hauts. Le kalarippayatt connaît deux sty-

les, le style thekkan (ou « style du sud ») et le vadakkan (ou « style du Nord »), il y existe aussi le «Anuman kalari» (peu connu). Dans les deux pre-miers styles, une dizaine d’ar-mes sont encore enseignées parmi les dix-huit armes qui étaient étudiées autrefois. Dans la tradition locale, il fallait plusieurs années pour maîtriser une seule arme.

LE KABADDI EST JOUÉ AUX JEUX ASIATIQUES ET EST ÉGALEMENT UTILISÉ COMME MÉTHODE D’ENTRAÎNEMENT PAR LA BRITISH ARMY.

Une pratique qui dé-range ?À la fin du XVIIe siècle, la couronne anglaise prend le pouvoir sur la région. Elle interdit la pratique du kalarippayatt, perquisitionne et détruit les armes... Les Maîtres sont mis sous haute surveillance... Certains cependant, continueront à enseigner clandestinement; ce qui permet au kalarip-payatt de survivre jusqu’en 1947, date de l’indépen-dance reconquise.

Le Hockey sur GazonUn peu d’HistoireL’histoire moderne du hoc-key remonte en Angleterre à la fondation du premier club : Blackheath (1851). En 1875, un autre club londonien, Ted-dington, modernise et norma-lise enfin ce jeu par de nou-velles règles ; la balle étant devenue sphérique, elle ne peut plus être prise en mains et la crosse ne peut plus être élevée au-dessus des épaules. En 1883, le nombre de joueurs par équipe est fixé à onze.Au cours des années suivantes, l’armée britannique développa le hockey moderne dans les colonies britanniques, notam-ment l’Inde et le Pakistan.Quelques règles Le règlement du hochey sur gazon s’apparente à celui du football ou handball. A savoir : Les joueurs contrôlent la balle uniquement à l’aide de la face intérieure plate de leur stick. Il leur est interdit de se ser-vir de leurs pieds ou de toute autre partie du corps. Excep-tion faite pour le gardien de but qui, quand il se trouve dans sa propre zone et qu’il essaie de repousser l’attaque de l’adver-saire, peut utiliser n’importe quelle partie du corps, en plus

de son stick afin d’empêcher l’équipe adverse de marquer un but. Un but est marqué dès que la balle a pénétré dans la cage de l’adversaire. Elle doit être touchée par le joueur atta-quant ou défenseur à l’intérieur de la zone de tir, avant de venir se loger dans les filets de l’ad-versaire. Si le but a été marqué d’au delà de la ligne de but, alors le but n’est pas accepté.Qui y joue?Le hockey sur gazon a long-temps été dominé par les mêmes équipes : en particulier l’Inde, qui a dominé cette dis-cipline pendant trois décennies, remportant l’ensemble des six médailles d’or olympiques et 30 parties consécutives entre 1928 et 1956. Mais il ne faut pas oublier l’Allemagne, l’Australie, le Pakistan les Pays-Bas, et accessoirement l’Angleterre. Depuis quelques années, d’autres équipes font leur apparition et revendiquent leurs place dans l’élite inter-nationale : la Corée du Sud, l’Argentine et surtout l’Es-pagne (qui gagne le prestigieux Champions Trophy en 2004). Dominé par l’IndeAux jeux Olympiques, l’équipe masculine de hockey sur gazon

d’Inde domine cette compé-tition, remportant onze mé-dailles en douze olympiades entre 1928 et 1980, dont six médailles d’or de 1928 à 1956. L’Inde domine le sport pen-dant une trentaine d’année. Si aujourd’hui la conccurence est plus rude, l’equipe natio-nale d’Inde est toujours au rendez-vous dans les grandes compétition internationale. Elle est d’ailleurs, respectée et craint par les autres nations.

Palmares (simplifié)Jeux Olympiques Hommes depuis 1928 (19 participation(s))8 Titres: 1980, 1964, 1956, 1952, 1948, 1936, 1932, 1928.Coupe du monde Hommes depuis 1971 (12 participation(s))Meilleur résultat : 1er en 1975Champions Challenge I Hommes depuis 2001Meilleur résultat : 1er en 2001 (2eme en 2011)Sultan Azlan Shah Cup depuis 19835 fois premier en 2010, 2009, 1995, 1991, 1985Jeux Asiatiques Hommes depuis 1986 (7 participation(s))Meilleur résultat : 1er en 19983 fois deuxième en 2002, 1994, 1990London 2012 : 12eme place.

ECHECLe Championnat du monde d’échecs du 29 septembre 2007 à Mexico a également permis à l’Inde de se distinguer grâce au joueur Viswanathan Anand, alors classé numéro un mon-dial par la fédération inter-nationale d’échecs. C’est un jeu qui a d’ailleurs la réputa-tion d’être d’origine indienne.

CATCHSi le catch n’est pas le sport le plus regardé dans le monde, il demeurre tout de même un sport largement médiatisé. L’Inde y est magistralement re-présenté par le «Great Khali», qui se démarque en tant que catcheur professionel.Great Khali fait bien plus qu’être présent dans la WWE, il est a ce jour aimé du grand public!

L’Inde est par ailleurs présente dans le monde de la course automobile avec les pi-lotes de F1 comme Karun Chandhok ou Na-rain Karthikeyan au volant de l’ex Jordan qui aujourd’hui se nomme « Force India », constructeur détenu par le milliardaire indien Vijay Mallya. Depuis 2011, Le Grand Prix au-tomobile d’Inde est une course figurant au pro-gramme du championnat du monde de Formule 1 sur le circuit de Buddh International Circuit.Un bel avenir ?Lancée en 2009, la collaboration entre Mer-cedes, motoriste et propriétaire d’une écurie de

F1, et Force India va se renforcer pour la saison prochaine : l’écurie anglo-indienne bénéficiera d’un groupe moto-propulseur en provenance du constructeur allemand, dans un champion-nat qui autorisera le retour des moteurs turbo. Cet accord stipule que Mercedes four-nira «un moteur dans le cadre du nou-veau règlement qui sera en vigueur l’an-née prochaine», précise le communiqué. «Ces liens historiques et la montée en puissance de Force India ont conduit à renforcer notre actuel partenariat pour fournir également des boites de vitesses et des systèmes hydrauliques»

CHAMPAGNE!Le badminton a été créé en Inde au XIXe siècle par des officiers britanniques. Une anecdote rapporte que ces officiers ont utilisé un bouchon de Champagne auquel ils avaient attaché des plumes car ils n’avaient pas de balle à disposition. Quatre ans plus tard, ils ont publié les règles de ce jeu et s’en sont attribué l’inven-tion.

Depuis peu, l’Inde a trouvé une nouvelle star dans le tennis grâce à sa joueuse professionnelle Sania MIRZA. Elle est la première Indienne à remporter un titre en simple sur le circuit WTA, à jouer le 4e tour d’un tournoi du Grand Che-lem, Le 27 août 2007, elle se hisse au 27e rang mondial en simple, le meilleur classement de sa carrière et également le meilleur classement

atteint par une joueuse indienne. Elle a aussi gagné quatorze tournois en double dames et a atteint la 7e place mondiale du classement dans cette spécialité le 30 janvier 2012.

En avril 2010, elle épouse le joueur de cricket pakistanais Shoaib Malik, non sans avoir susci-té certaines tensions entre l’Inde et le Pakistan.

En juin 2012, à nouveau avec Mahesh Bhupa-thi, elle gagne le double mixte à Roland-Garros.

Formula 1

Tennis

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eJCM

Le cricket est un sport d’équipe né en Angleterre qui s’est largement répandu dans les pays du Commonwealth. Ses origines, obscures, re-montent au 12ème siècle. Le premier match international de cricket a eu lieu en 1844. A titre de comparaison, il faut attendre 1872 pour voir le premier match international de football.

Quelques règles de baseLe cricket se joue à deux équipes de 11 sur un grand ter-rain ovale au centre duquel se trouve le pitch, une piste d’en-viron 20 mètres de long avec un guichet à chacune de ses ex-trémités. Un guichet est formé de trois bâtons surmontés de deux témoins qu’il faut faire tomber pour éliminer le batteur.

Les matchs de cricket sont très longs, certains durant même jusqu’à cinq jours. Les néces-sités économiques et la pres-sion des chaînes de télévision ont cependant entraîné le dé-veloppement de formats plus rapides comme le Twenty20

où les matchs ne durent que quatre heures. Si ces matchs conviennent mieux aux télés-pectateurs, les puristes s’in-surgent contre une évolution qui «dénature le cricket et lui retire sa finesse stratégique».

Toutes les classes sociales pratiquent le cricket en Inde. Des parties improvisées ont lieu dans des parcs publics, aussi bien que dans les rues ou sur des terrains vagues. Lors des matches de l’équipe

nationale, des attroupements se forment devant les boutiques dotées d’un téléviseur. Si la défaite est un véritable séisme, la victoire est au contraire eu-phorique : les grandes compé-titions internationales de cric-ket font office de baromètre du moral national. A l’échelle indienne, les rencontres Inde-Pakistan sont un derby dont l’équivalent pourrait être un Paris-Marseille en France.

Les joueurs de l’équipe natio-nale indienne sont de véritables stars, la dernière en date étant le capitaine Mahendra Singh Dhoni. Depuis la victoire en coupe du monde Twenty20, sa célébrité est comparable à celle des stars de Bollywood. Le cricket est le thème princi-pal de plusieurs films récents, comme par exemple le film Iqbal qui raconte l’histoire d’un jeune garçon sourd et muet. Son rêve est de deve-nir un grand joueur de cricket mais son père le presse de faire des études. Un film à voir pour réaliser l’importance du cric-ket dans la société indienne.

Un sport populaire

Le Cricket

Boria Majumdar est profes-seur à l’université de Central Lancashire en Angleterre, historien du cricket et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Il explique la place toute particulière occupée par ce sport en Inde et au Pakistan.

Pouvez-vous expliquer les raisons de l’immense popula-rité du cricket en Inde et au Pakistan ?

Il y a deux raisons prin-cipales au milieu de plein d’autres moins cruciales. En premier lieu, l’outil natio-naliste que représente le cric-ket a été utilisé comme un instrument singulier de lutte contre la domination colo-niale. Cette utilisation a été très pertinente pour les peuples indien et pakistanais. Au mo-

ment où le choix de l’action militaire contre la domination britannique a été exclu au dé-but du XXe siècle, le cricket a joué un rôle considérable dans la lutte contre l’oppres-sion de l’Empire britannique.

Ensuite, le cricket est l’unique sport où les Occidentaux sont forcés de compter avec l’Inde et le Pakistan. L’épicentre finan-cier du cricket mondial s’est dé-placé vers le sous-continent. Le sous-continent mène la danse.

Concrètement, comment se traduit l’importance du cric-ket pour le sous-continent indien ?

Seul le cricket peut éclipser les dures réalités de l’Inde : 44 % des Indiens vivent avec moins d’un dollar par jour, environ

70 sur 1 000 enfants meurent avant l’âge d’1 an et 25 autres ne dépassent pas l’âge de 5 ans, le terrorisme est un pro-blème constant, les conflits communautaires risquent à tout moment de resurgir, et la fuite des cerveaux menace toujours.

Il faut aussi voir que l’Inde, la seconde nation la plus peu-plée au monde, a une présence insignifiante sur l’échiquier mondial du sport. Aux JO de Sydney en 2000, l’Inde n’a gagné qu’une seule médaille de bronze. Dans toute son his-toire olympique, le pays n’a remporté qu’une seule mé-daille d’or. Le cricket est la seule discipline où les Indiens peuvent montrer les muscles.

En résumé, le cricket est plus qu’un jeu pour les Indiens. Les droits du cricket indien ont été vendus pour la somme énorme de 612 millions de dollars américains pour quatre ans, soit bien plus que dans n’importe quel autre pays. Le cricket s’apppuie sur une audience de plus d’un mil-liard de téléspectateurs. Avec une Premier League valorisée à plus d’un milliard de dol-lars et une audience TV d’un milliard de téléspectateurs, l’Inde est bien la première puissance mondiale du cricket. Est cela encore aujourd’hui.

Le cricket, une échappatoire ? Une Star nomméeTendulkar

Sachin Ramesh Tendulkar est un joueur de cricket interna-tional indien né le 24 avril 1973 à Mumbai. Surnommé « The Little Master », il est souvent cité comme l’un des meilleurs batteurs de l’his-toire du cricket et bat, au cours de sa carrière, plusieurs re-cords du monde significatifs. Il fut selectionné en equipe na-tionale en 1989 à l’âge de 16ans!

En 1998, il dépasse le meilleur total de centuries réussis en One-day International (ODI). En 2000, il devient le déten-teur du record du plus grand nombre de courses dans cette forme de jeu. En test-matchs, il bat les meilleures marques équivalentes respectivement en 2005 et en 2008. Il réussit

en 2010 le plus haut score indi-viduel en ODI, 200 courses, et remporte la Coupe du monde de cricket en 2011 avec l’Inde.

Sachin Tendulkar n’en finit pas de trôner sur l’Inde du cricket. Il est un superlatif à lui tout seul. L’emphase de mots comme «légende vivante», «icône» ou «maître» ne suffisant plus à étancher la dévotion des fans, on l’a tout simplement divinisé. «Si le cricket est une religion, Sachin est Dieu», énonce le dicton populaire. La formule a même fait le titre d’une bio-graphie. Et le surhomme pétri d’humilité de répondre : «Je suis juste un joueur de cricket.».

Palmarès

Championnat Test depuis 2006 (8 participation(s)) 1er en 2010, 2009 2eme en 2011, 2008Championnat ODI depuis 2006 (8 participation(s)) 2ème en 2011, 2010, 2009 3ème en 2012, 2008Twenty20 Internationals depuis 2007 3ème en 2013, 2012Coupe du Monde Hommes depuis 1975 1er en 2011, 1983 2ème en 2003Twenty20 World Cham-pionship depuis 2007 1er en 2012, 2007ACC AsiaCup depuis 1984 1er en 2010 5 fois premier en 1995, 1990/1991, 1988, 1984 2ème en 2008, 2004, 1997

«Toutes les classes sociales pratiquent le cricket en Inde»

«JE SUIS JUSTE UN JOUEUR DE CRICKET.»