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L’accouchement sous X La boîte à bébé d’Anvers vient de recueillir un troisième nourrisson. Elle relance le débat sur les possibilités d’accoucher dans l’anonymat. PAGE 9 maternité Indemnisation des victimes Depuis le 1 er septembre, le Fonds des accidents médicaux est opérationnel. La Mutualité chrétienne soutient les patients dans leurs démarches. PAGE 2 accidents médicaux Une histoire, un prix Le livre n’est pas un produit comme un autre. Les petits libraires indépendants tentent de survivre sur un marché soumis à rude concurrence. PAGE 3 rentrée littéraire La rue et la démocratie Pour mieux vivre ensemble, il faut pouvoir prendre du recul après l’émoi. L’actualité judiciaire le rappelle. PAGE 12 édito enmarche Bimensuel N°1480 6 septembre 2012 Ch. de Haecht, 579 BP 40 1031 Bruxelles BUREAU DE DÉPÔT CHARLEROI X LA SOLIDARITÉ, C’EST BON POUR LA SANTÉ La médecine de garde à la croisée des chemins PAGES 6, 7, 10 ET 11 © Phanie/REPORTERS

En Marche n°1480

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Le journal de la Mutualité chrétienne

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L’accouchement sous XLa boîte à bébé d’Anvers vient derecueillir un troisième nourrisson. Elle relance le débat sur les possibilitésd’accoucher dans l’anonymat.

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maternitéIndemnisation des victimesDepuis le 1er septembre, le Fonds desaccidents médicaux est opérationnel.La Mutualité chrétienne soutient lespatients dans leurs démarches.

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accidents médicauxUne histoire, un prixLe livre n’est pas un produit comme unautre. Les petits libraires indépendantstentent de survivre sur un marchésoumis à rude concurrence.

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rentrée littéraireLa rue et la démocratiePour mieux vivre ensemble, il faut pouvoir prendre du recul après l’émoi. L’actualité judiciaire le rappelle.

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édito

enmarche Bimensuel N°14806 septembre 2012

Ch. de Haecht, 579BP 40

1031 Bruxelles

BUREAU D E D É PÔ T CHAR L ERO I XL A S O L I D A R I T É , C ’ E S T B O N P O U R L A S A N T É

La médecine de gardeà la croisée des cheminsPAGES 6, 7, 10 ET 11

© Phanie/REPORTERS

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M U T U A L I T É S E R V I C E

Accidents médicaux : la Mutualité chrétienne aux côtés des victimes

Du neuf pour les victimes d’un ac-cident médical : avec le Fonds des ac-cidents médicaux, un plus grand nom-bre de personnes pourront espérer se faireindemniser, notamment les victimes d’un acci-dent médical dont la responsabilité du presta-taire n’est pas mise en cause (1). Jusqu’ici,seules les victimes d’un accident médical dû àune faute d’un prestataire pouvaient prétendreà une indemnisation. Une procédure rapide etgratuite s’offre désormais au patient.

Qui peut faire appel au Fonds?Les victimes d’un accident médical survenu le2 avril 2010 ou plus tard peuvent introduire

Droit des patients

un dossier au Fonds, que la responsabilité duprestataire de soins soit mise en cause ou non.

La création du Fonds des accidents médicauxn’annule pas la possibilité de recourir à la pro-cédure judicaire ou à l’amiable avec le presta-taire de soins. La victime est libre de choisirvers qui se tourner. Mais attention : le recours àune procédure judicaire ne permet pas une in-demnisation s’il y a accident médical sans res-ponsabilité du prestataire. De plus, les frais decette procédure restent à charge du patient.

Quels sont les critères d’indemnisation d’undossier sans responsabilité du prestataire?Dans le cas où le prestataire ne peut être tenu

responsable du dommage, les condi-tions pour prétendre à une in-demnisation du Fonds sonttrès strictes. •Le dommage doit présen-ter un caractère anormal,compte tenu de l’évolutionde la science au momentoù la prestation de soins a

été effectuée, de l’état du pa-tient et de son évolution objecti-

vement prévisible.• Le dommage doit présenter un seuil de gra-vité minimal. Au moins une des quatre condi-tions suivantes doit être remplie: > le patient doit être atteint d’une invaliditéphysique permanente d’au moins 25% ;

> le patient doit être en incapacité de travail du-rant au moins six mois sur une période d’unan ;

> le patient est décédé des suites de l’accidentmédical ;

> le dommage occasionne des troubles particu-lièrement graves, y compris d’ordre écono-mique, dans les conditions d’existence du pa-tient.

Attention!Tous les dommages ne sont pas prisen charge par le Fonds, à titre d’exemple ceuxcausés par l’expérimentation sur la personnehumaine ou ceux qui concernent des presta-tions purement esthétiques non rembourséespar l’assurance soins de santé obligatoire.

Comment lancer une procédure?La personne qui s’estime victime d’un accidentmédical ou son entourage peut déposer une de-mande d’indemnisation auprès du Fonds. Laprocédure est gratuite mais implique quelquesdémarches. La Mutualité peut aider la per-

sonne dans l’accomplissement de celles-ci (voirci-dessous).

Le Fonds n’ayant pas été opérationnel durantces deux dernières années, les victimes qui ontdéjà introduit un dossier depuis avril 2010 sonttoujours en attente d’une réponse. Le Fondss’attelle à examiner ces dossiers depuis débutseptembre. Quelque 400 demandes d’indemni-sation devraient être traitées à bref délai.

>> Infos : Fonds des accidents médicaux, 211 av. deTervuren à 1150 Bruxelles - Tél. : 02/790.10.90(jours ouvrables, de 8 h à 17 h) - www.fam.fgov.be

(1) Lire aussi l’article “Accidents médicaux : du neufpour les victimes” (16 avril 2010) sur www.enmarche.be (rubrique “Mutualité service”,sous-rubrique “Défense des membres”)

Le Fonds des accidents médicaux a vu le jour en avril 2010. Il a fallu plus de deux anspour qu’il soit opérationnel. Depuis ce 1er septembre, une personne pensant être vic-time d’un accident médical peut enfin se tourner vers ce Fonds. La Mutualité chrétienneest à ses côtés pour l’aider dans ses démarches.

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La MC vous accompagne

Le patient peut se sentir démuni lorsqu’il veut faire valoir ses droits. Depuis toujours, la Mutualité chré-tienne s’attache à défendre ses membres. Si un patient s’estime victime d’un accident médical, il peut setourner vers sa mutualité. Ensemble, ils analyseront le cas et, éventuellement, entameront les dé-marches auprès du Fonds des accidents médicaux.

La Mutualité chrétienne a une expertise en matière d’assistance juridique dans les accidents médicaux.Elle dispose de tous les outils pour aider au mieux la victime. Elle l’accompagnera tout au long de ses dé-marches.

Dans un premier temps, la MC invite la victime à remplir et lui renvoyer une déclaration d’accident. Elles’accompagnera de toutes les preuves (rapports médicaux, radiographies, photos…) en sa possession.La MC, avec son équipe de médecins et juristes, analyse les faits et constitue un dossier. Elle détermineainsi la procédure la plus appropriée pour obtenir, éventuellement, un dédommagement : via le Fondsdes accidents médicaux, par la voie amiable ou judiciaire. Parmi ces trois possibilités, la MC recourra auFonds dès qu’elle le peut.

L’analyse et l’examen du dossier sont gratuits tout comme l’assistance du médecin de la MC.

>> Infos : Service Défense des membres au 0800/10 9 8 7. Une fiche info sur les accidents médicaux estdisponible au téléchargement sur www.mc.be

Le Fonds interv

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en cas d’accid

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été établie.

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6 SEPTEMBRE 2012 EN MARCHE3

UN “SECOND SOUFFLE”Dans ce service de revalidation cardio-pulmonaire, les personnes ayant unproblème cardiaque ou pulmonaire ou qui ont subi une opération du cœur,améliorent leurs capacités physiques. Par des activités, elles reprennentégalement confiance en elles. Les séances se déroulent en petit groupe sous lasupervision d’un kinésithérapeute spécialisé qui communique son énergie et samotivation au groupe.

>> A voir dans son entièreté sur www.enmarche.be

Avec le soutien de la Loterie nationale.

Regard de Marine Jordant, 20 ans, étudiante en photographie àl’école des arts et de l’image, Le 75. Extrait de reportages menéspour En Marche et supervisés par Marc Detiffe.

// LA SANTÉ, C’EST AUSSI //

A C T U A L I T É

Septembre, étals du libraire : un arrivage énormede romans doit trouver sa place sur les présen-toirs. Cette année encore, plus de 600 nouveauxlivres joueront des coudes. Ce goulot dans l’arri-vage “s’explique dans la mesure où il est rarissimequ’un livre qui ne fasse pas partie de la rentrée –un livre de février par exemple – participe à lacourse aux prix littéraires”, observe DeborahDanblon de la librairie La Licorne (Uccle). Devenulauréat, le roman aura une chance de sortir dulot. Il bénéficiera d’un surcroît de publicité, nonnégligeable pour figurer en bonne place sur lestêtes de gondole et atteindre le lecteur indécis.

Histoires d’envie ou de portefeuilleLes lecteurs ne sont pas une race en voie de dis-parition. Pour le prouver, on utilisera, aujourd’huiencore, l’argument massue du succès de ces septbriques qui racontent les aventures d’Harry Pot-ter. Mais ne nous y trompons pas : les ventes delivres décroissent(1), beaucoup de lecteurs at-tendent le passage en format poche avantd’acheter et ceux qui achètent plus de 20 livrespar an – considérés comme de grands lecteurs –se font plus rares. Les effets de la crise écono-mique sur le budget des ménages n’épargnentpas cette forme de loisirs, déjà fortement éprou-vée par les écrans de tout ordre (télévision,console, ordinateur).

Aussi culturel soit-il, le domaine n’est pas épar-gné par une rude concurrence en son sein. D’au-cuns souhaiteraient pourtant éviter au “produitlivre” les affres des autres biens de consomma-tion, soumis aux aléas des marchés, à ses lois.Ainsi, l’idée de fixer, comme en France, un prix aulivre pour une période déterminée – et de l’impri-mer directement sur la couverture – entend met-tre sur pied d’égalité le petit libraire indépen-dant, la chaîne spécialisée voire la grande sur-face et son rayon bouquins. L’idée n’est pasneuve : voilà près de 30 ans qu’elle se discute enBelgique. L’écrivain Hubert Nyssen, fondateurdes éditions Actes Sud, résume le débat – nonsans laisser transparaître ses aspirations : “Si lelivre a un prix dans le circuit économique où sa dif-fusion le place, il n’en a pas, en tout cas pas de lamême espèce, là où son texte le situe. Les uns esti-ment que l’on fait et vend du livre pour créer duprofit. Les autres pensent qu’on les écrit et les dif-fuse pour assumer un devoir de transmission.Pour les premiers, qui sont les plus forts en gueuleet disposent de moyens financiers que les autres

n’ont pas, la valeur culturelle n’a d’autre fonctionque de rendre désirable un produit appelé à renta-biliser leurs chers investissements. Pour les au-tres, le mécanisme économique devrait, à tout lemoins, être plus respectueux du magnifique com-plément que la pensée donne à la vie. Entre lesdeux, comme toujours, erre tout un peuple d’indé-cis qui, avant de céder au suivant, se rallient audernier interlocuteur qu’ils ont écouté” (2).

Histoires de bénéficesActuellement, s’il est interdit de vendre à perte,certains marchands iront jusqu’à pratiquer leprix d’achat pour attirer le chaland. Imbattables,alors, ces grandes surfaces qui profitent parexemple d’un arrivage massif de dictionnairespour la rentrée scolaire. La marge des libraires –déjà bien maigre (+/-30 %) – ne fait pas le poids.D’autant qu’elle se réduit encore du fait de la ma-joration de prix que quelques distributeurscontinuent de pratiquer sur des livres édités enFrance et importés en Belgique. La pratique, an-cienne (du nom de “tabelle”), permettait decompenser les frais de douanes et les fluctua-tions du taux de change entre les monnaiesbelges et françaises. Depuis le passage à l’euro,avec l’impression en France du prix fixé sur lacouverture-même des livres et le développe-ment de plateformes de vente en ligne (telleAmazon), il est devenu compliqué de justifiercette différence auprès de l’acheteur, observeDeborah Danblon. Certains libraires font alors lechoix de vendre au prix français, se fournissanten direct chez l’éditeur et en rognant sur leursmarges. Tabelle, prix du livre… autant de sujetsqui mobilisent – “confraternellement” – ces li-braires indépendants au sein du Syndicat des li-braires francophones de Belgique.

Outre un prix correct et compétitif, c’est tout unmétier qu’ils entendent pérenniser. Une profes-sion de commerçant de proximité, de conseils, deconfiance. Qui préférera déconseiller un livre àcette maman venue chercher de quoi lire pour sagamine, plutôt que de lui vendre à tout prix unbouquin inaccessible, au risque de dégoûter lapetite à tout jamais. Un métier qui donne de laplace à la diversité et une chance aux “petits li-vres” qui, sinon, seraient asphyxiés par les “blog-busters”. Ne reste qu’à aller à leur rencontre.Bonne rentrée.

//CATHERINE DALOZE

A suivre…

Un livre, une histoire, un prix?Dans l’antre des libraires, il y a comme un parfum de rentrée. Les commandes sco-laires se bousculent. La livraison aux écoles bat son plein. Le tout sur fond de ceque l’on appelle aujourd’hui communément la “rentrée littéraire” avec ses quelque600 petits nouveaux à accueillir. L’occasion de se remémorer de vieux débats surle prix du livre, où se mêlent considérations marchandes et plaisirs de la lecture.

(1) Analyse chiffrée dans “Pourquoi harmoniser le prix des livres français?”, Faits & Gestes, débats et recherchesen Communauté française Wallonie-Bruxelles, hiver 2011. Disponible sur www.faitsetgestes.cfwb.be(2) Avant-propos de T.Habrand, “Le prix fixe du livre en Belgique. Histoire d’un combat”, éd. Les impressions nou-velles, 2007.

Les Olympiades de la première quinzaine d'août ontmonopolisé nos écrans de télévision. L'humour bri-tannique lors des Jeux de Londres a atteint un hautniveau dès l'ouverture lorsque l'octogénaire véné-rable qu’est la Reine Elisabeth s'est dignement prê-tée au simulacre de son parachutage dans le stade.L'autodérision a été poussée loin par après quandun pseudo-pianiste, en réalité comique connu, tapo-tait distraitement sur son instrument en feignant unirrésistible ennui pendant que l'orchestre presti-gieux nous régalait de musique sérieuse.

L'ensemble du spectacle fut aussi grandiose que ce-lui de Pékin et l'organisation des compétitions re-marquable. On comprend la fierté des Britanniqueset ils ont été heureux d'oublier pendant quinze joursla crise économique qui sévit aussi chez eux. Cecidit, dans ce contexte, la facture pour le Gouverne-ment de Sa Majesté est salée: 12 milliards d'euros.Bien sûr la capitale s'est dotée d'infrastructuressportives durables et quelques quartiers déshéritésde la ville sont requinqués. Mais fallait-il être aussiprodigue? En outre, le recours au sponsoring defirmes peu regardantes dans l'exploitation de lamain-d'œuvre asiatique est une ombre au tableau.

Pour nous, Belges, la moisson de trois médailles futdécevante. Les Pays-Bas en emportaient vingt, la

Suède, huit et même la Croatie, six alors que sa po-pulation n'atteint pas en nombre la moitié de la nô-tre! Les performances antérieures de plusieurs denos athlètes permettaient cependant d'espérer unmeilleur classement. Tia Hellebaut avait emporté lamédaille d'or du saut en hauteur à Pékin en 2008.Kim Clijsters, jusqu'à récemment championne mon-diale de tennis, paraissait en grande forme. Lesfrères Borlée avaient accumulé les records encourse de 400 mètres. Les heureuses surprisesnous furent offertes dans des disciplines moins mé-diatisées: la médaille d'argent de Lionel Cox, tireurde précision, celles de bronze de Charline Van Snicken judo et d'Evi Van Acker en voile.

En dressant le bilan, il ne faudrait pas sous-estimerles performances de celles et ceux qui, sans attein-dre le podium, ont conquis les quatrième ou cin-quième places bien prometteuses telles que celle deHans Van Alphen en décathlon ou des Borlée encourse relais. Les prestations de nos équipes dehockey, tant masculin que féminin, augurent aussides succès ultérieurs. Ce fut donc une bonne idée deréserver un chaleureux accueil à tous nos athlèteslors de leur retour: ils n'ont pas démérité et selonl'adage britannique “Tomorrow is another day”. De-main est un autre jour... //DÉSIRÉ VÎHOUX

Demain est un autre jour

En marge…

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enmarcheL A S O L I D A R I T É , C ’ E S T B O N P O U R L A S A N T É

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> 73.499…

… personnes ont adhéré, en la signant,à la campagne menée par SolidaritéMondiale et la Mutualité chrétienne vi-sant à faire des soins de santé un sec-teur prioritaire de la politique belge enmatière de coopération au développe-ment. Parmi les revendications plusprécises émises auprès du ministrecompétent, Paul Magnette, celle de ré-introduire les soins de santé dans lacoopération bilatérale avec la Répu-blique démocratique du Congo (RDC).INFOS : 0474/64.43.81 - WWW.SOLMOND.BE

> Ecoles de devoirs

Certains parents investissent de grossessommes pour la réussite de leur enfanten leur payant des cours particuliers ouen les confiant à des coachs censés re-médier aux lacunes de l'enseignement. Pourtant, des écoles de devoirs existent.Elles accueillent gratuitement (oupresque) des milliers d'enfants, de 6 à 18ans tous les jours, et les accompagnentdans leur scolarité et ce, sans discrimi-nation, à travers l'aide aux devoirs et desateliers qui visent la lutte contre l’échecscolaire. Redonner le goût des savoirs,favoriser la motivation et la confiance ensoi, apprendre à mieux gérer son tempset à devenir autonome, contribuer àl’épanouissement: tels sont les objectifsdes écoles de devoirs qui jouent bel etbien un rôle majeur en tant que soutien àla scolarité mais aussi à la parentalité. INFOS : FÉDÉRATION FRANCOPHONE DESÉCOLES DE DEVOIRS - 081/24.25.21. -WWW.ECOLESDEDEVOIRS.BE

>Photos nature

Au travers du concours photos Argus,les participants sont amenés à mieuxconnaître la nature en l’observant et enla photographiant. Treize catégoriesthématiques sont établies : de la forêt àla campagne, de l’Escaut à l’air, etc. LeMuséum des sciences naturelles incitejeunes ou moins jeunes à y participer,soutenant particulièrement les caté-gories “Bébés animaux” et “Monde im-mergé”. Le concours se tient du 18 sep-tembre au 16 novembre 2012. INFOS : WWW.CONCOURSPHOTOARGUS.BE

> Pour la paix

La CNAPD, Coordination nationale d’ac-tion pour la paix et la démocratie, pro-fite de la journée de la citoyenneté, le 22septembre, pour proposer “7 heurespour la paix”. L’occasion d’assister, entreautres) à une conférence croisée desprofesseurs Eric David (ULB) “Le droit in-ternational comme facteur de paix” et Bi-chara Khader (UCL) “Les Printempsarabes: pourquoi, comment et vers où?”.Lieu: Curo Hall, rue Ropsy Chaudron, 7 à1070 Anderlecht (à 17 heures). INFOS : 02/640.52.62 – WWW.CNAPD.BE

> Tétanos

L’Agence fédérale des médicaments etproduits de santé (Afmps) signale unerupture de stock temporaire de vaccinscontre le tétanos. De ce fait, les méde-cins sont amenés à donner la priorité àcertains patients : les personnes souf-frant d’une blessure profonde ou exer-çant des métiers à risques, ainsi que lesjeunes enfants. La vaccination de rap-pel contre le tétanos étant recomman-dée tous les dix ans à partir de 15-16ans, les rappels peuvent attendre laréalimentation des stocks.

E C H O S

en bref

En Egypte, en Grèce, au Québec,en Syrie..., le peuple manifeste.Un de ses moyens d’expression:les tags. Les revendications enva-hissent les murs des villes. Démo-cratie, le bimensuel du Moc-Ciep,s’est intéressé aux “graffitis desrévolutions”.

Un vent de révolution souffle sur cer-taines parties du monde : du Ma-ghreb au Québec, des protestationsse font entendre. Celles-ci ne passentpas que par les cris dans la rue. Lesgraffitis représentent aussi une véri-table arme de communication lorsdes révolutions. Ce phénomène n’estd’ailleurs pas nouveau. Déjà pendantla Révolution française ou la Se-conde Guerre mondiale, des tagsporteurs d’idées apparaissent dansles rues. Dans les années 60, auxEtats-Unis, ils sont l’œuvre desclasses défavorisées qui essaient, parces dessins, de manifester leur pré-sence. Au fil du temps, les graffitis secomplexifient, deviennent plus colo-rés… Alors que certains les décrient,d’autres y voient un véritable art, le“street art” (art de rue).

Dans Démocratie, Olivier Lambertrappelle que ce moyen d’expressiona été largement exploité au cours desrévolutions arabes et des contesta-tions populaires actuelles... Au coursdu printemps arabe, les murs de lacapitale Tunis, jusque-là immaculés,se sont couverts de tags évoquant ladictature, le chômage... Au Caire, despochoirs ont été utilisés pour peindreà la va-vite sur les blindés arrêtés surla place Tahrir. A Montréal, des slo-gans anticapitalistes ou soutenant lagrève des étudiants québécois ont ététagués dans les espaces publics etpublicitaires.

Evolution technologique oblige, lesmurs virtuels ont pris le relais desmurs réels. Internet offre ainsi uneseconde vie aux graffitis. Sur les ré-seaux sociaux, les photographies desmessages sont diffusées à grandeéchelle et des invitations à participerà des semaines de tags sont lancéesdans le monde arabe, comme le sou-ligne Olivier Lambert.

Cet art de rue, bien qu’il ne fasse pasl’unanimité, véhicule les messagesdes peuples. Les graffeurs ne sontpas toujours des anonymes d’unefoule. Certains plus connus s’en fontles porte-paroles. C’est le cas du Bri-tannique Banksy, célèbre pour sesfresques sur le mur de Gaza.

Le journaliste conclut en s’interro-geant sur la place à réserver aux tags.Doivent-ils rester en rue? Faut-il lesconserver dans un musée? “Le débatn’est peut-être pas là. Peut-être le graf-fiti retrouve-t-il ses lettres de noblesselorsqu’il exprime ce besoin d’exister,cette soif de liberté et de respect”.

// VT

Peuples des Grands Lacs est un double reportage tourné en RépubliqueDémocratique du Congo et au Burundi, à la rencontre de projets en fa-veur de la santé. Une fenêtre ouverte sur le dynamisme d’hommes et defemmes du Kivu et d’ailleurs, à l’heure où l’Est du Congo est à nouveaumenacé par la guerre.

Coup de projecteur sur les lacs Kivu et Tanganika

La première partie desdeux émissions permetde découvrir en imageset avec le décodage desresponsables locaux,les actions menées parle BDOM (Bureau dio-césain des œuvres mé-dicales). L’organisa-tion, soutenue entreautres par la Mutualitéchrétienne et Solidarité mondiale (ONG du Moc), intervient dans la gestion depas moins de 11 hôpitaux et de 135 centres de santé ; elle possède sa propre fa-brique de médicaments et de conditionnements... Elle œuvre à la mise enplace d’un système de mutuelles de santé communautaires. Une manière éga-litaire et durable de financer les soins par la population elle-même, au béné-fice de tous y compris les plus fragiles. Pour ce faire, le BDOM peut mettre àprofit l’expertise mutualiste belge. Volontairement axé sur la santé maternelleet infantile, le documentaire donne aussi la parole à des femmes victimes deviolences sexuelles perpétrées par les bandes armées qui sévissent dans leSud-Kivu et à ceux qui, au BDOM, les aident à faire face.

Le terrible constat du Docteur Homer Bulakali d’un Congo où rien ne marche(il évoque l’absence de salaires, l’automédication…), se double d’une certi-tude : “une population capable de s’adapter à tout”. C’est là une des leçons à ti-rer en filigranes du reportage – ainsi que de la deuxième partie consacrée auBurundi (1): les énergies ne manquent pas. Il s’agit de les structurer, de les fé-dérer vers une action stratégique unifiée de la société civile, insiste Luc Du-soulier, ancien directeur la Mutualité chrétienne Hainaut Picardie, au-jourd’hui directeur adjoint du BDOM.

//CD

(1) Coup de projecteur sur les projets de l’OAP (Organisation d’appui à l’auto-promo-tion) soutenus par Entraide et Fraternité.

>> Plus d’infos: reportages réalisés par A.Bossuroy, diffusés dans le cadre del'émission concédée “En quête de sens. Il était une foi” sur la RTBF. Les reportages (+/- 30 min. chacun) sont visibles sur www.rtbf.be/tv/revoir ou surwww.at-home-in-europe.tv (rubrique "développement")

>> Le graffiti comme arme d’indignation • Olivier Lambert • Démocratien°15-16 • 15 août 2012 • pp.5-7 • www.revue-democratie.be

Quand des voix s’élèvent, les murs parlent

Pour l’UCP, mouvement social des aînés, le deuxième pilier de pensionsne tient nullement ses promesses et renforce les inégalités sociales.

Deuxième pilier de pension, marché de dupes?

Renforcer les pensions complémen-taires afin de sauver le système légaldes pensions et assurer un niveau devie suffisant aux retraités : tel est lecrédo de la Commission européenne.Le gouvernement belge lui emboîtele pas : il invite les interlocuteurs so-ciaux à envisager, lors des pro-chaines négociations interprofes-sionnelles, “une généralisation d’undeuxième pilier (assurances groupeset fonds de pension -ndlr) ou d’unpremier pilier bis, en priorité pourceux qui n’ont pas accès au deuxièmepilier”.

“Les pensions complémentairesconstituent pourtant un marché dedupes, dénonce Philippe Andrianne,secrétaire politique de l’UCP, mouve-ment social des aînés. Deux exemplesrécents nous le démontrent : la haussede l’imposition sur les capitaux depensions et la remise en cause, par As-suralia (l’organisation professionnelledes assureurs), du rendement mini-mum garanti des capitaux”.

Explications. Pour réduire les dé-parts à la retraite avant 65 ans, le gou-vernement fédéral a décidé (dans sa

loi-programme) d’augmenter lestaux d’imposition des capitaux dudeuxième pilier, libérés à 60 et 61ans (1). Or, la majorité des contratsd’assurance groupe prévoient une li-bération du capital avant 62 ans. Celasignifie que, même s’ils poursuiventle travail au-delà de 61 ans, les tra-vailleurs qui bénéficient de telscontrats devront payer des impôtsplus élevés ! Une anomalie? Certai-nement. Mais les conséquences sontlourdes. Le gouvernement aurait dûlégiférer pour imposer aux compa-gnies d’assurances de prolonger lescontrats afin d’éviter aux travailleursde telles déconvenues (qui rapporte-raient à l’Etat tout de même 200 mil-lions d’euros par an !). Assuralia es-time de son côté qu’une loi fiscale nemodifie pas la règlementation sur lesassurances ni sur les termes descontrats en cours. Une prolongationpeut être conclue de commun accordentre l’assureur et l’affilié. Mais l’as-sureur n’est pas tenu de garder lemême tarif, ni de conserver toutes lescouvertures. “Nous conseillons auxtravailleurs qui approchent les 60 ansde se renseigner auprès de leur em-ployeur et, le cas échéant, de faire mo-difier leur contrat”, dit Philippe An-drianne.

La deuxième fragilisation des pen-sions complémentaires concerne lerendement minimum garanti du ca-pital, fixé aujourd’hui par la loi à3,75% et 3,25% selon que les contri-butions sont personnelles ou patro-nales. “Assuralia fait pression sur legouvernement pour qu’il réduise, voiresupprime, le rendement minimum lé-gal et mette en place une nouvelle for-mule liée au taux d’intérêt du marchépour ‘mieux correspondre à la réa-lité’”, accuse le secrétaire politique.

Pour l’UCP, ces deux attaques rédui-sent encore l’intérêt du deuxième pi-lier. Celui-ci est d’ailleurs loin d’êtregénéralisé et intéressant pour tousceux qui en bénéficient (les cadres etdirigeants de certains secteurs sontles mieux servis par ce système).“Renforcer les pensions légales - etsurtout les plus basses - est la solu-tion la plus solidaire et la plus fiablepour garantir un niveau de vie décentaux aînés”, rappelle Philippe An-drianne.

//JD

(1) La taxation passe de 16,5% à 20% si lecapital est libéré à 60 ans et à 18% s’il estlibéré à 61 ans. Il reste à 16,5% (de 62 à 64ans) et à 10% (à 65 ans).

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6 SEPTEMBRE 2012 EN MARCHE5

E C H O S

Un coup de génie, un esprit pratique aiguisé et, surtout, la volonté de ve-nir en aide à un proche frappé par un handicap. Telle est la recette à suc-cès des Bricoleurs du cœur.

HandicapDes inventions pour alléger la vie

En cas de vieillissement, de maladieou de handicap, des centaines degestes de la vie quotidienne, autre-fois banals, peuvent soudain s’avérersources de constats d’impuissance etde déprime. Cette perte d’autonomien’est toutefois pas une fatalité. Enmarge des biens vendus dans le com-merce, onéreux et pas toujours adap-tés aux besoins précis des personneshandicapées, Handicap Internatio-nal a eu la bonne idée, voici neuf ans,de faire appel à l’ingéniosité des bri-coleurs du dimanche. L’idée : lorsqueceux-ci imaginent ou construisent unobjet ou une machine pour leurproche malade ou handicapé, faireconnaître cette invention au plusgrand nombre.

Chaque année, jusqu’à une trentainede réalisations sont ainsi présentéesau public et mises en ligne. Sélec-tionnées par un jury de spécialistes(parmi lesquels des représentants deSolival, l’asbl partenaire de la Mutua-lité chrétienne, spécialisée dansl’aménagement du domicile), les in-ventions les plus pratiques et/ou lesplus séduisantes par leur design re-çoivent un prix.

• Fin août, à Bruxelles, le jury a dé-cerné son prix de l’Ergonomie àPhilippe Maene (Ham-sur-Heure).Afin de stabiliser les déplacementsde son fils Gabriel, atteint de displé-gie, il a décidé de “remonter autre-ment” une simple chaise en bois(photo 1), munissant égalementcelle-ci de roulettes pivotantes et dedeux poignées en acier inoxydable.L’opération exige une pratique dubricolage assez élaborée, mais le ré-sultat est bien là, reproductible : legamin peut dorénavant se déplacer

quasiment partout dans la maison,transporter ses jouets et participeraux tâches ménagères.

• Le prix du Design a été remis à Da-vid Delabassé (Tournai), le papa dela petite Lylou, touchée par une ma-ladie neuromusculaire qui la limitedans ses déplacements quotidiens.Avec un ami, cet informaticien aadapté un scooter pour adulte handi-capé à la taille de sa fillette (photo 2).Au final, cela donne un engin sûr, dé-montable, très léger (une vingtainede kilos au lieu d’une centaine habi-tuellement) et beaucoup plus com-pact que les chaises électrique clas-siques.

• Le prix du Pratique a été livré àGeert Wasteels, un ergothérapeuteétabli en Flandre qui a conçu un ob-jet permettant à son beau-frère, hé-miplégique à la suite d’une throm-bose, d’entretenir sa passion du bri-colage (photo 3). Peu spectaculaire,son invention – un manche, munid’une tige aimantée – permet pour-tant à une personne handicapéedans sa motricité fine de se livrersans risque à des gestes précis,comme fixer un clou ou une vis. Pra-tique, également, pour les personnessouffrant “simplement” d’arthrose.

• Depuis quelques années, les écolesd’ergothérapeutes et de design sontassociées aux Bricoleurs du cœur.Cette année, quatre étudiants de laHaute école Howest, à Courtrai, ontimaginé un objet qui ne paie pas demine, mais drôlement efficace pourpermettre à une personne assise enchaise roulante d’agripper au sol unobjet relativement lourd (photo4). Ila “suffi” de détourner de sa fonction

bre de la famille –confronté à une diffi-culté de la vie quoti-dienne et veulent l’ai-der d’une façon désin-téressée. Notre rôle ànous consiste à assu-rer une diffusionmaximale des inven-tions”. Un véritableréseau informel setisse ainsi, lentementet discrètement, en-tre personnes dumonde entier

confrontées à des handicaps de na-tures bien différentes.

// PHL

initiale un tissu synthé-tique utilisé pour la cou-verture des toitures en ydécoupant des ouver-tures adaptables à desobjets de différentestailles.

Au-delà du bonheur ra-dieux des bénéficiaires,bien visible l’autre jour àBruxelles, le plusfrappant, dansces initiatives departiculiers estl’absence généra-lisée d’esprit delucre. “Recevoirun de ces prix n’in-terdit théorique-ment pas de dépo-ser un brevet, ex-plique NicoleLuyckx, responsa-ble du projet chezHandicap. Mais,après neuf annéesde distinctions,nous constatons que telle n’est pas dutout la démarche des inventeurs. Tousconnaissent quelqu’un – ami ou mem-

Quand la maladie survient dans la vie d’une personne, elle l’ébranle iné-vitablement. L’homme, la femme ou l’enfant prend les traits du patientavec le lot d’anxiétés, de souffrances, d’impuissances que souvent celagénère. Le bouleversement touche aussi l’entourage. La dernière paru-tion en date des “Feuilles familiales” propose de cheminer dans les dé-dales des relations ainsi secouées.

Un proche malade Secousses dans les chaumières

En cas de maladie, “très vite, l’entou-rage est impliqué”, constate José Gé-rard. Que ce soit pour faire face auxinconvénients matériels (aider dansles déplacements, remplacer dansles engagements pris, aider dans lessoins, assurer les repas, lessives etautres tâches du quotidien…) oupour accompagner les angoisses.“Tout le système familial est lui aussisecoué. L’organisation interne doitêtre revue”. Le dossier édité parl’ASBL Couples et familles fourmilled’exemples. Celui de cette jeunefemme dont le mari est hospitaliséd’urgence et qui ne retrouvera plusl’usage de ses membres. Celui decette fratrie aux rassemblements fa-miliaux rendus sombres depuis lagrave blessure d’un des leurs. Celuide cette amie au projet de colocationmodifié du fait de l’accident de sa ca-marade. Celui de cette épouse ac-compagnant jour après jour les

hauts et les bas d’une maladie rava-geuse…

En reprenant les propos d’un père, lapsychologue Nadine Bosman parlede la “famille patiente”, affectée elleaussi par le traumatisme d’un de sesmembres, et aussi “famille soi-gnante”, invitée aux côtés du patientpour le “protéger, le sécuriser, le sti-muler”… Elle fait partie, avec les soi-gnants, de cette “petite équipe” qui“aide à être fort”, remarque Mike, at-teint d’un diabète de type 1.

Un bouleversement du quotidienCe petit monde vit au diapason de lamaladie. Pour certains, au chevet deleur proche, les visites à l’hôpital sesuccèdent – s’espacent aussi avec letemps –, tout en questionnant : n’est-il pas incongru de tenir salon dansune chambre d’hôpital ? Pour d’au-tres, le living se transforme en cham-

bre d’hôpital. Au point qu’il arrive deruser pour cacher dans une armoire“la trace d’une maladie obsédante”.

L’équilibre est difficile à trouver pourles familles entre le soin à celui quiest atteint et la persistance de leursactivités, de leurs loisirs. A cet égard,la psychologue Odile Bietlot donneun coup de projecteur sur le vécu desfrères et sœurs d’un enfant atteintd’une maladie grave. “Il faut éviter desuccomber à la tentation d’un repli fa-milial excluant tout ce qui ne tournepas autour de l’enfant malade, sug-gère-t-elle entre autres. Le risque in-verse est de vouloir compenser toutes

les frustrations en inscrivant les en-fants à des tas d’activités qui les épui-sent et ne remplacent pas les ab-sences des parents.” Elle évoque lessentiments complexes à l’œuvre, en-tre rivalité, jalousie et désir de protec-tion ou idéalisation de l’enfant ma-lade.

Le temps d’aprèsSi la plupart voudrait que “tout rede-vienne comme avant”, avant la mala-die, “on ne revient jamais à la situa-tion antérieure”. Le chaos qu’elle aengendré, les deuils qu’elle a entraî-nés, les changements et les question-nements qu’elle a nécessités, mar-queront le temps d’après. C’est unenouvelle dynamique au sein du sys-tème familial, de l’entourage quiémergera. A elle aussi, il s’agit d’êtreattentif.

//CATHERINE DALOZE

> Argent

Avec son épargne, on peut aider lemonde à mieux vivre, près de chez soiet loin d’ici, ou, au contraire, favorisertout ce qui dégrade l’homme et la pla-nète. Branché sur l’épargne solidaire, leRéseau Financement alternatif veut lerappeler avec force en lançant, du 21septembre au 6 octobre, sa deuxièmeédition de la “Quinzaine Financité”.Concrètement, dans diverses villes deWallonie (Liège, Louvain-la-neuve, Na-mur…) et de Bruxelles, se tiendront desCiné-débats et des “Apéro Financité”avec mini-concerts et projections defilms axés sur l’argent ou… la critiquequ’on peut en faire. Sans parler des al-ternatives, comme les monnaies lo-cales. Le samedi 6 octobre, à Bruxelles,débat en présence de Pierre Larroutu-rou, auteur de l’ouvrage très remarqué :“C’est plus grave que ce qu’on vousdit…mais on peut s’en sortir”.INFOS : 02/340.08.60 - WWW.FINANCITE.BE

> Indemnités revalorisées

Depuis le 1er septembre, les indemnitésdes titulaires salariés dont l’incapacitéde travail atteint la durée de six ans en2012 sont revalorisées. Il s’agit exclusi-vement des titulaires dont l’incapacitéa débuté entre le 1er janvier 2006 et le31 décembre 2006. Attention, la revalo-risation ne s’applique pas aux indemni-tés minimales.

> Jeunes et tabac

A tous les jeunes qui souhaitent arrêterde fumer, l’Institut Jules Bordet pro-pose l’aide d’un tabacologue, suscepti-ble de doubler voire tripler les chancesde réussite au sein d’une approche à lafois médico-pharmacologique et psy-cho-comportementale. L’aide au se-vrage proposée se réalise en journée,sur une durée de sept mois et engroupe (à l’école ou à l’université) demaximum 6 personnes.INFOS : 02/534.54.68 – WWW.BORDET.BE

> Seniors

La Fondation Roi Baudouin a voulu ensavoir plus sur le sentiment de solitudeet l’isolement social des personnesâgées en Belgique. Si ces phénomènessont globalement moins graves qu’on nepourrait le croire, certains chiffress’avèrent préoccupants. Ainsi, 8% despersonnes interrogées n’ont pas lemoindre contact avec quiconque pen-dant des périodes qui peuvent réguliè-rement atteindre une semaine entière…INFOS : 02/511.18.40 – WWW.KBS.FRB.BE

> Cafés littéraires

Justice et Paix et Pax Christi organisentdes cafés littéraires autour de deux thé-matiques : “la place de la femme dansles conflits” et “la crise : un monde enmutation, une opportunité de change-ment”. Le principe est simple : chaqueparticipant lit, pendant l’année (à partirde septembre), trois livres approchantle thème choisi. Deux réunions sontconsacrées à chaque livre lu. Pas besoind’être expert en littérature, l’idée estde se confronter à la lecture de l’autre,de discuter et partager les points devue. Les rencontres se déroulent àBruxelles, une fois par mois vers 19h30.INFOS : 02/738.08.01 - WWW.JUSTICEPAIX.BE

en bref

>> Quand la maladie survient • 2ème trimestre 2012 •

dossier n°100 • éd. Feuilles familiales • 96 p. • 10 EUR •

Infos : 081/45.02.99 • www.couplesfamilles.be (La publication fournit, en guise de boîte à outils, desréférences de livres et de films).

>> Plus d’infos : Les inventions gagnantes et une sélection d’autres inventions sontvisibles sur le site www.handicap-international.be. A la demande, toute personneintéressée peut disposer d’informations de types plans de montage, coût desmatériaux, degré de difficulté pour le montage, etc. Tél : 02/280.16.01.

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6 SEPTEMBRE 2012 EN MARCHE16 SEPTEMBRE 2012 EN MARCHE1

“Un système plus solidaire, tôt ou tard indispensable”

“Implanter des postes de garde près des hôpitaux”

S O I N S D E S A N T É S O I N S D E S A N T É

raîchement diplômée, lajeune médecin AlineAgneessens a vite étéplongée dans les sys-

tèmes de garde. “Déjà pen-dant mon assistanat, je tra-vaillais dans une associa-tion de médecins à Schaer-beek. En tant que futurmédecin généraliste, notreparcours de formation nousoblige à assurer un minimumde 120 heures de garde par an.”Lasituation dans la capitale est très parti-culière. “Beaucoup de confrères sontinscrits pour les gardes. Ce qui permetd’avoir un planning assez souple: jepouvais me désister en dernière minuteau cas où j’avais un imprévu personnel.La quantité d’heures de garde à assu-mer par médecin est aussi beaucoupmoins lourde.”

Depuis un an, elle exerce à Braine-le-Château. Cette région connaît une pé-nurie de médecins généralistes. Le Dr Agneessens a rejoint le cercle lo-cal des généralistes qui regroupe unedizaine de médecins de la région. En-semble, ils organisent tous les quatremois les gardes à venir. “Vu le faiblenombre de confrères dans la zone, lesgardes sont nombreuses. En moyenne,un médecin d’ici fait 14-15 gardes enquatre mois. Ce qui signifie que parmois, il est de garde trois soirs de se-maine (de 18h à 8h) et 24h pendant unweek-end. Pour ma part, je considèreque les gardes sont une réelle coupuredans la vie sociale. Je dois souvent re-noncer à des activités sportives le sa-medi ou le dimanche, des invitationsd’amis…”

“Le généraliste est le filtre des urgences”

FUne situation lourde à assu-

mer qui interpelle les méde-cins locaux. La mise enplace du numéro unique1733 dans d’autres régionsdu pays les séduit. Ce nou-veau système de centralisa-tion est à l’étude et devrait

débarquer d’ici peu dans leurzone élargie. En plus de réduire

certainement le nombre d’heuresde garde par médecin, il serait utile

aux patients. “Actuellement, la per-sonne forme parfois jusqu’à trois numé-ros avant d’atteindre le médecin degarde : celui du médecin traitant, celuide la centrale qui lui donne le numérode téléphone du médecin de garde etenfin, le numéro du docteur. Les per-sonnes âgées ont bien souvent du mal às’y retrouver dans tous ces coups de fil.”

Aline Agneessens se rend rarement audomicile des patients pendant sesgardes. “S’ils peuvent se déplacer, jeleur demande toujours de venir au cabi-net. C’est plus facile à organiser entreles différents malades.”Les appels sontnombreux, avec des pics à certainesheures du jour. Il y a de tout : des cassérieux qui justifient le recours à lagarde, d’autres un peu moins (des an-goissés, des patients qui profitent de lagarde pour obtenir un deuxième avis…) “Le généraliste est le filtre des ur-gences. En moyenne, sur une garde de10-15 patients, seulement un ou deuxcas nécessite un transfert vers l’hôpital.Les patients sont souvent impatients ouinquiets. Beaucoup de motifs de consul-tations de week-end pourraient atten-dre le lundi.”

// VT

“On a gagné en qualité de travail”

“Structurellement correct,humainement complexe”

édecin généraliste à Liège de-puis 1976, le Dr Jean-LouisMary a toujours travaillé ensolo. Mais sa longue pratique

bénévole de consultations auprès despersonnes défavorisées avec MSF lui adonné le goût du travail en équipe et aéveillé son intérêt pour les postes degarde. En 2003, il a collaboré à la créa-tion du groupement liégeois des asso-ciations et des médecins omniprati-ciens (Glamo) dont il est aujourd’hui leprésident.

Le Dr Mary est l’un des coordinateursdu poste de garde médicale de Liègequi a démarré en 2007 à l’initiative duGlamo. Ce poste centralise, le week-end et les jours fériés, les demandes deconsultations et de visites à domiciledans la ville. Chaque week-end, lecoordinateur supervise le fonctionne-ment du poste et se joint à sesconfrères en cas de surcharge de tra-vail. Le Dr Mary y assure lui-même desgardes environ une fois tous les deuxmois. “Les gardes n’ont jamais été trèscontraignantes car on est 150 médecinsen région liégeoise et, avant que le postede garde soit créé, on n’assurait que4-5 week-ends de garde paran”. Ce qui a changé ? Lagarde s’effectue durant despériodes moins longues(soit de 8 h à 19h, soit de19h à 8h au poste médical)et les visites à domicile sonten diminution (1/4 de visiteset ¾ de consultations auposte). Pour le Dr Mary, la plus-value du nouveau service degarde se marque essentiellementdans la qualité du travail. “On travailleen équipe, c’est boostant, riche, trèsagréable. Et au poste médical, on dis-

Mpose de davantage de matériels diag-nostiques et de soins. On est aussi déga-gés des appels et tâches administra-tives par le personnel d’accueil et de se-crétariat présent en permanence auposte de garde. Pour les visites à domi-cile, on dispose, en journée, d’un petitvéhicule de fonction, et la nuit, unchauffeur vient nous chercher à domi-cile, nous conduit chez le patient etnous ramène après la visite. C’est nette-ment plus confortable et c’est extrême-ment rassurant, surtout pour les col-lègues féminines”.

De l’avis du Dr Mary, si les médecinsgénéralistes de la zone sont majoritai-rement satisfaits du fonctionnementactuel du système de garde, les pa-tients le sont aussi : appel à un numérounique, facilité d’accès au poste degarde situé en plein centre de la ville,temps d’attente réduit, possibilité dene payer que le ticket modérateur de laconsultation (tiers-payant) et... satis-faction quant à la qualité des soins.“Chaque week-end, environ 200 pa-tients contactent le service de garde.C’est près de trois fois plus que lorsqu’iln’y avait pas de poste médical. Cela

pourrait être encore plus si tous ceuxqui se présentent aux urgencesdes hôpitaux pour des patholo-gies bénignes s’adressaient àun médecin généraliste”, re-grette-t-il, appelant à unchangement de mentalitéset de pratiques à cet égard.Un changement qui nepourrait qu’être bénéfique

en termes de santé pu-blique : diminution du coût

des services d’urgence et meilleure dis-ponibilité pour les vraies urgenceshospitalières.

// JD

ominique Lamy est médecingénéraliste dans la région mon-toise. Depuis vingt-huit ans, il ypratique comme “médecin aux

mains nues”, selon l’expression qu’ilutilise volontiers pour décrire sonmétier. Engagé corps et âme dansla profession, il participe à laformation des Aides et Soins àDomicile et de jeunes col-lègues. Il a, entre autres, oc-cupé la présidence de l’Asso-ciation des médecins géné-ralistes montois, voici neufans.

La problématique de la gardeétait déjà une préoccupation ma-jeure pour le Cercle de médecine mon-tois à l’époque. Et sans doute le reste-t-elle encore en partie. Même si depuis,la région a vu l’instauration du nu-méro unique (1733), le recours à unecentrale téléphonique organisée par lecercle qui réceptionne les appels (se-lon un système de cascade à partir du1733 mais “invisible” pour l’appelant),l’élargissement des zones de garde etun aménagement des heures de gardeà prester (moins d'heures de gardeconsécutives, mais plus souvent). Lagarde permet à chaque confrère de sereposer la nuit et les week-ends, parceque l'un d'entre eux et à tour de rôle,prend le relais. Cela n'empêche pasDominique Lamy d'accompagner sespatients en soins palliatifs à domicile,même en dehors des heures habi-tuelles de travail.

Pour le grand Mons, lors des gardes,un médecin consulte au poste de gardedu centre ville, tandis qu’un confrèremobile balaye les quelque 200 km² deterritoire. Théoriquement, un médecinmontois réalise une garde - de huitheures - trois ou quatre fois par mois.“Tout cela a l’air bien organisé. La struc-ture d’un point de vue macro peut pa-raître efficace, explique DominiqueLamy,mais sur le terrain, au niveau del’humain, on ne peut accepter de conti-

Dnuer à travailler de cette manière”. Lemédecin parle de “déshumanisation”.Un système informatisé établit le “rôlede garde”. “C’est équitable. Mais on nese rencontre plus jamais”. Les échanges

entre confrères, en cas d’indispo-nibilité, sont plus compliqués.Surtout, le généraliste mon-tois évoque les limites d’unecentrale téléphonique qui seborne à transférer les coor-données des patients en at-tente d’une visite. A l’écou-ter, les images sautent aux

yeux : celle du médecin “unpeu stressé par la garde” malgré

l’expérience, parce que – comme ill’explique –, “on doit jongler avec sonseul stéthoscope et ce que l’on a dansles mains, sans nécessairement connaî-tre le patient”, au volant de sa voiture,traversant l’entité montoise du nord ausud et d'est en ouest, sans logique dedéplacements, au gré de la sonneriedu GSM qui se mue en rappels harce-lants de situations toujours “ur-gentes”. Se dépêcher tout en trouvantla bonne route, tout en marquant sadisponibilité à l’égard du patient, touten assurant un bon diagnostic et lessoins ad hoc… l’exercice relève del’acrobatie. Et il s’agit de continuer éga-lement à prendre note des adressestransmises par le téléphoniste… Onentre alors dans la virtuosité.

Le Dr Lamy appelle de ses vœux à da-vantage de respect. De la part des pa-tients qui devraient éviter d’appelerpour des broutilles. Un renouvelle-ment de médicaments peut attendreles heures de consultations en journée.De la part de certaines autorités com-munales qui considèrent les gardes demédecine générale comme des consul-tations de confort, et refusent parexemple aux médecins de garde destationner aisément en ville lors desconsultations. De la part aussi des res-ponsables du Cercle qui prennent troppeu en compte la complexité de latâche et la solitude du soignant.

La médecine de garde à la croisée des chemins

Médecins généralistes

La nuit, les week-ends et jours fériés, les cercles des médecins généralistes sont tenus d’organiser un service de garde pourles patients de leur région. Dans les faits, les gardes traditionnelles sont en difficulté : manque de médecins – en particulierdans les zones rurales –, gardes lourdes et éprouvantes, sentiment d’insécurité... Des initiatives se mettent en place ici et làpour mieux organiser les gardes et faciliter leur accès aux patients. Explications et témoignages de médecins généralistes.

epuis toujours, les médecinsgénéralistes sont légalement etdéontologiquement tenus d’as-surer la continuité des soins à

leurs patients. Pour ce faire, ils ont,dans un premier temps, organisé desrôles de gardes avec leurs confrères lesplus proches, généralement dans lamême commune. Plus récemment, ilsse sont regroupés en cercles de méde-cins généralistes, couvrant une zonegéographique composée de plusieurscommunes. Ces cercles ont reçu pourmission légale l’organisation de lagarde de médecine générale. Tous lesmédecins généralistes sont tenus d’yparticiper, sauf dispense pour raisond’âge ou de santé. Et même s’ils nesont pas conventionnés, ils doivent ap-pliquer les tarifs officiels de l’Inamilorsqu’ils sont de garde.

Depuis plusieurs années, l’organisa-tion de la garde pose problème, parti-

culièrement dans des régions ruralesparfois peu fournies en généralistes.La répétition et la longueur des gardes,s’ajoutant à une charge de travail déjàélevée en temps normal, représententun fardeau de plus en plus difficile àsupporter par les médecins qui,comme tout un chacun, aspirent à unmeilleur équilibre entre activité profes-sionnelle et vie familiale. Or, le vieillis-sement du corps médical, un certaindésintérêt des étudiants pour la méde-cine générale et l’augmentation atten-due des besoins de soins médicaux (dufait du vieillissement de la populationet de la croissance régulière du nombred’habitants) ne feront qu’aggraver lasituation.

D’autres problèmes peuvent aussi seposer: insécurité, non-paiement deshonoraires, requêtes excessives de pa-tients, temps de déplacements élevés,difficultés de parking…

Des postes de garde fixes Une solution aux problèmes actuelspasse très certainement par la créationde postes fixes de garde en médecinegénérale, où les médecins généralistesde la région assurent à tour de rôle despermanences. Ce modèle est d’ailleursgénéralisé aux Pays-Bas, au Danemarket au Royaume-Uni (avec des modali-tés pratiques diverses). Chez nous, lespremiers postes “expérimentaux” ontété mis en place par des cercles de mé-decins dans plusieurs petites villes etzones rurales dès 2003. Ils ont été re-joints quelques années plus tard pardes postes urbains (Charleroi, Liège,Bruxelles…). Ces postes bénéficientd’un soutien financier annuel de lapart de l’Inami. En 2011, 29 postes degarde ont été soutenus – pour un mon-tant total de l’ordre de dix millionsd’euros – pour faire face aux dépensesde fonctionnement et de personnel (lo-caux, secrétariat, chauffeurs…).

La composition et l’organisation despostes de garde varient fortement del’un à l’autre : d’un “simple” cabinet deconsultations à une structure compre-nant un secrétariat et un service dechauffeurs pour véhiculer les patientsvers le poste de garde et accompagnerles médecins lors des visites à domi-cile. Les postes sont généralement ac-cessibles uniquement les week-ends etjours fériés mais là encore, les horairesvarient. Certains postes de garde sontinstallés sur le site d’hôpitaux (près duservice des urgences), d’autres pas. En Wallonie, les derniers postes degarde ont vu le jour en février dernier

dans la province de Luxembourg etl’arrondissent de Dinant, à l’initiativeconjointe de quatre cercles de méde-cins généralistes. “Depuis janvier 2010,la région de Bastogne disposait déjàd’un poste qui donne entière satisfac-tion tant à la population qu’aux méde-cins et aux autorités locales, assure leDr Etienne Baijot, co-responsable duposte de garde de Bièvre. Nous avonsdès lors décidé d’en ouvrir sept autresoù les patients peuvent se rendre surrendez-vous le week-end et les jours fé-riés en formant préalablement le 1733.S’ils ne peuvent se déplacer, pour la mo-dique somme de cinq euros, un chauf-

feur peut aller les chercher et les recon-duire en passant si nécessaire par lapharmacie de garde. Nous continuonsbien entendu à faire des visites à domi-cile mais l’objectif est très clairement deles diminuer. A Bastogne, elles ne repré-sentent plus que 10% des gardes leweek-end, 90% des patients étant re-çus au poste de garde”.

Comme on le lira dans ces pages, lespostes de médecine générale suscitentglobalement des commentaires posi-tifs chez les généralistes qui y sont ac-tifs. Cela étant, de nombreuses ques-tions subsistent, des plus philoso-

phiques aux plus pragmatiques :quelle place accorder aux volontaireset professionnels de la garde sans pa-tientèle fixe à côté des généralistes ducru? Les postes de médecine de gardepermettent-ils de désengorger les ur-gences hospitalières? Le financementpar l’Inami sera-t-il suffisant pour pé-renniser les postes de garde existantset en ouvrir d’autres?...

Un numéro d’appel unique Bien souvent, les patients qui souhai-tent faire appel à un médecin de gardene savent pas qui contacter ni où serenseigner (lire à ce propos les infor-mations utiles dans votre région enpages 10-11). L’instauration d’un nu-méro unique assorti d’un système de trifait partie des solutions appliquées àgrande échelle dans d’autres pays voi-sins. L’objectif est d’offrir au patientune réponse optimale adaptée à ses be-soins (ce qui ne correspond pas néces-sairement à sa demande) : envoi d’uneambulance en cas d’urgence, aiguil-lage vers un poste de garde ou le cabi-net du médecin de garde, visite à domi-cile, conseil de consulter ultérieure-ment le médecin traitant si l’appeln’exige pas une intervention rapide.

Comme le souligne le Centre fédérald’expertise en soins de santé (KCE) (1),dans les pays en question, l’instaura-tion d’un système de tri a entraîné,dans les faits, une réduction de lacharge de travail des médecins généra-listes et, en particulier, du nombre devisites à domicile.

En Belgique, la création d’un numérod’appel unique, le “1733” s’inscrit dansle cadre d’un projet-pilote instauré en2009 par le Ministère de la Santé pu-blique, et testé actuellement dans leHainaut, la province de Luxembourg etl’arrondissement de Dinant (côté fran-cophone). Le soir, le week-end et lesjours fériés, les patients sont invités àcomposer le 1733. Ils sont mis encontact avec un opérateur profession-nel chargé de trier les appels, confor-mément à un protocole standardisé, etd’envisager les solutions en fonction ducaractère “urgent” du problème et de lapossibilité, pour le patient, de se dépla-cer.

Ce projet-pilote est en cours d’évalua-tion. Sur le terrain, comme on le lira àtravers l’un ou l’autre témoignage, lesystème n’est pas parfaitement rôdé etconnaît des failles ici ou là . Mais ne je-tons pas le bébé avec l’eau du bain,conjure le Dr Baijot qui précise que leséquipes du 1733 ont été renforcéesaprès des débuts difficiles en provincede Luxembourg et à Dinant. Pour sapart, le KCE recommande de générali-ser ce numéro unique et de lui allouerles moyens nécessaires pour assurerun service téléphonique de qualité pardes professionnels compétents. En es-pérant que cet appel soit entendu parla ministre de la Santé publique, Lau-rette Onkelinx.

// JOËLLE DELVAUX

D

(1) “Quelles solutions pour la garde en mé-decine générale” – KCE – Juin 2011 – Syn-thèse téléchargeable sur

MONS

BRAINE-LE-CHÂTEAU

FOREST

LIÈGE

GEDINNE

La quarantaine, Eric Cazes est l’un des quatre médecins généralistes de la maison médicale des Primeurs à Forest. Pourlui, conserver des plages horaires disponibles en semaine est la manière la plus adéquate de répondre aux demandesurgentes de ses patients et éviter qu’ils ne se rendent dans les hôpitaux. “C’est plus facile à organiser quand on travailleen groupe qu’en solo, reconnaît-il. Par téléphone, le personnel d’accueil de notre maison médicale prend le temps d’analy-ser la demande du patient. Selon la situation, il peut donner des premiers conseils, rassurer, évaluer avec le médecin si unevisite à domicile s’impose, etc.”

“Il y a quelques années, on assurait nous-mêmes les gardes de nuit pour nos patients. Cela faisait 13 heures de garde d’affi-lée... entre deux journées de travail bien remplies. C’était très éprouvant”, confie Eric Cazes. “Aujourd’hui, nous avonspassé le relais au service de garde publique organisé en région bruxelloise (Médi-garde) pour la nuit, le samedi après-midi,le dimanche et les jours fériés”. Revers de la médaille : “Lorsqu’un de nos patients nous appelait la nuit, il ne payait riencar nous sommes rémunérés au forfait. Par contre, maintenant, il doit souvent payer le médecin de garde lors de la visite(quelque 80 euros – ndlr)et se faire rembourser par la suite par la maison médicale. C’est un obstacle financier non négli-geable”.

En plus de son engagement à la maison médicale, Eric Cazes est également très actif au poste de garde de médecine gé-nérale (CMGU) situé sur le site des Cliniques universitaires St-Luc. “Il y a cinq ans, j’ai participé à la création d’un postede garde au centre ville (PMG Athéna, sur le site César de Paepe – ndlr). J’y ai effectué des gardes puis, il y a trois ans, j’airejoint le CMGU où je preste de nombreuses heures de garde le week-end ou en soirée”.

Pour Eric Cazes, implanter des postes de garde près des hôpitaux est l’idéal car “c’est plus facile à trouver pour les gens”.En plus, “cela permet de créer des synergies avec les services d’urgences et de les désengorger, mais surtout de ramener les‘demandes urgentes’ à la première ligne des soins de santé”. Au CMGU, une bonne part des patients s’y présente munid’une feuille de liaison complétée par les urgentistes de St-Luc. A l’inverse, il arrive que le généraliste du poste de gardeenvoie un patient à l’hôpital pour une prise en charge plus complète ou des examens complémentaires. Cela étant, deplus en plus de patients se rendent directement au poste de garde. “Lors des gardes, je suis stupéfait de voir combien depersonnes ne savent pas quel geste adopter ou quel remède prendre dans des situations somme toute banales : de la tem-pérature, une écorchure, un mal de gorge, une foulure, une piqûre d’insecte... Ils veulent être soignés et rassurés tout desuite. A l’inverse, on voit arriver des gens qui ne se sont pas soignés et dont les problèmes de santé se sont aggravés. Entre

les deux attitudes extrêmes, il manque souvent un juste milieu”. Et de conclure par ces mots : “Le poste de gardedoit rester un dépannage. Au CMGU, nous accueillons beaucoup de touristes, d’étudiants, de navet-

teurs... Idéalement, après la consultation d’urgence, nous renvoyons le patient vers son médecintraitant pour le suivi. L’accompagnement du patient, la prévention, l’éducation sont d’ailleursau cœur de notre métier et lui donnent tout son sens”.

// JD

Son diplôme de médecine en poche depuis bientôt neuf ans, Stéphanie Gendarme, établie dansla région très rurale de Gedinne (province de Namur), n’est pas du genre à se laisser impression-ner par une garde. C’est qu’avec un père lui-même généraliste, son enfance toute entière a étébercée par les appels de toute nature, de nuit comme de jour. “A l’époque, c’était encore plus durqu’aujourd’hui : la disponibilité, c’était 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ! Aucun répit possible.”Plon-gée à son tour dans la médecine de terrain, elle admet toutefois que ses gardes n’ont jamais étéune sinécure. Ce n’est pas tant la périodicité de celles-ci (un week-end sur sept, en moyenne)que les appels nocturnes répétés qui étaient les plus éprouvants.

Etaient car le système a changé en février dernier, comme dans une partie de la province de Namuret celle de Luxembourg. Le Dr Gendarme doit, d’une part, assurer des gardes de nuit en semainedans sa commune avec sept confrères de l’entité (ce qui l’amène à être de garde une nuit complètetoutes les deux semaines). Elle doit, d’autre part, assurer une permanence de douze heures d’affilée lorsdes week-ends et jours fériés (ou la veille de ceux-ci) au poste de garde de Bièvres. Et cela, une fois toutes les cinq se-maines. En plus de cette permanence effective au poste de garde, elle et ses 34 collègues du Sud namurois (de Gedinne àVresse-sur-Semois, en passant par Wellin, Paliseul, Beauraing… !) doivent se partager des permanences de douzeheures en seconde et troisième ligne (pour assurer un renfort ou un remplacement au poste de garde en cas de néces-sité). “Personnellement, je n’étais pas demandeuse d’un changement. Mais je conçois parfaitement qu’il fallait arriver à untel système, basé sur la solidarité entre sous-régions. Car à Gedinne, avec huit médecins, nous sommes encore des privilé-giés. Mais à Vresse, ils sont à peine trois et, à Bouillon, quatre. Chez nous aussi, à Gedinne, ce serait devenu intenable tôt outard”.

Le chaos initial lié au nouveau système (des gens ont dû attendre parfois plusieurs heures, après leur appel au 1733avant d’être rappelés et invités à se rendre au poste de garde) est aujourd’hui un mauvais souvenir. “Je crois que la ma-jorité des gens sont satisfaits”. La confusion du public reste néanmoins de mise, principalement parce qu’il subsistedeux numéros téléphoniques (le week-end : 1733 et en semaine : 078/05.10.52.), auquel s’ajoute également le numéropersonnel du médecin de garde en semaine. “Pour les touristes et les personnes âgées, par exemple, c’est vraiment trèscomplexe. Ces dernières, par exemple, ne comprennent pas toujours ce qu’est un répondeur téléphonique et sont totale-ment désemparées…”

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6 SEPTEMBRE 2012 EN MARCHE8

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COMMENT INSÉRER UNE PETITE ANNONCE?Les petites annonces sont réservées aux membres de la Mutualité chré-tienne. Chaque famille bénéficie, par année civile, d’une première annonce auprix préférentiel de 5 euros. Toutes les autres parutions se font au tarif de12,50 euros par annonce.

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6 SEPTEMBRE 2012 EN MARCHE9

É T H I Q U EMaternité

Le 24 juillet dernier, et pour la troisième fois depuis son installation en 2000, laboîte à bébés d’Anvers a recueilli un nouveau-né. Un tel événement suscite ànouveau le débat sur l’accouchement sous X, interdit en Belgique.

Bébé X, l’équation aux multiples inconnues

ésormais, il s’appelle MichaëlDe Kleine jusqu’à son adop-tion. “De Kleine”, nom de fa-mille donné aux enfants ac-

cueillis par l’association anversoiseMoeders voor moedersqui dispose dela seule et unique boîte à bébés dupays.

En Belgique, l’accouchement dansl’anonymat est interdit. Dès sa nais-sance (à l’hôpital ou à la maison),l’enfant doit obligatoirement être ins-crit au Registre de la population.L’enfant né d’une mère belge disposeainsi automatiquement de l’identitéde sa génitrice inscrite en toutes let-tres dans son acte de naissance.Confier son enfant à une “baby box”est une facon de contourner cetteobligation. “La boîte à bébés n’estpourtant pas une bonne solution, af-firme Katrin Beyer, deMoeders voormoeders. Les conditions sanitaires nesont pas garanties puisque la mère ac-couche seule et vient déposer le nou-veau-né. Mais c’est l’unique recoursqu’ont les mères qui veulent garderl’anonymat”.

Un tourisme du X?En Europe, l’accouchement dansl’anonymat se pratique en France et,de manière moins organisée, auLuxembourg et en Italie. Notre voisinfrançais attirerait quelques femmesbelges en quête de discrétion, voired’anonymat. On estime qu’un tiersdes mères accouchant sous X à Lillesont belges.

Dans l’Hexagone, l’accouchementdans l’abandon secret est mentionnédans la Convention nationale au sor-tir de la Révolution et en 1941, une loise fait plus précise : la femme en-ceinte est prise en charge gratuite-ment sur le plan sanitaire le mois quiprécède et celui qui suit la naissancedu bébé. A aucun moment, elle ne dé-voile son identité au personnel médi-cal ni à aucune autre personne, ce quiempêche à jamais son enfant de re-trouver sa trace. En 2002, un nouvelélément est considéré : le droit del’enfant à connaître ses origines. Désormais, l’anonymat côtoie la dis-crétion : la maman est invitée à laisserdes éléments qui dévoileraient un mi-nimum d’informations (descriptionphysique des parents, antécédentsmédicaux, histoire de leur rencon-tre…). Elle peut également donner sescoordonnées qui resteront scellées etgardées précieusement par le Conseilnational pour l’accès aux originespersonnelles (CNAOP). Si l’enfantémet un jour le souhait de découvrird’où il vient, il peut alors s’adresser àce Conseil qui contactera la mèrepour obtenir son accord de levée desecret. La génitrice garde toujours undroit de veto. A l’inverse, si l’enfant neprend jamais l’initiative de la retrou-ver, sa maman ne pourra le contacteret savoir ce qu’il devient.

Débat en BelgiqueA plusieurs reprises chez nous, le dé-bat est revenu sur la table. Différentspartis politiques ont déposé des pro-

positions de loi pour un accouche-ment dans la discrétion qui se rap-procherait du modèle français. Maisles avis sont partagés. Du côté des“pro-accouchement sous X”, onavance le droit à la vie privée desmères. Certains évoquent aussi cesenfants nés d’un inceste ou d’un violque les femmes préfèrent oublier. Etque penser des grossesses non dési-rées menées à terme par convictionsphilosophiques ou découvertes troptard pour envisager un avortement ?D’autres parlent d’éviter des dramescomme les infanticides, les aban-dons en pleine nature…

Pourtant, pour les détracteurs del’accouchement anonyme, ce dernierargument ne devrait pas entrer enligne de compte. Jehanne Sosson,professeure en droit de la famille(UCL), avance : “Des études ont dé-montré que le profil des mères auteursd’infanticide était bien différent decelles qui accouchent sous X.” Autrepoint incontournable qu’ils souli-

gnent : le droit à connaître ses ori-gines, inscrit dans la Convention in-ternationale des droits de l’enfant.Connaître d’où l’on vient pour savoiroù l’on va et se construire est primor-dial. “Avec une loi autorisant l’accou-chement sous X ou dans la discrétion,les enfants ‘sans origines’ ont l’impres-sion que la société cautionne leurabandon, lance Valérie Provost, col-laboratrice au sein de la Code (1). EnFrance, certains ne peuvent pas avoiraccès au nom de leur génitrice alorsqu’il est parfois inscrit dans leur dos-sier. Ils sont face à un vide organisé.”De même, connaître les antécédentsmédicaux familiaux et son patri-moine génétique est important si l’onse place dans le registre de la santé.

Les travers d’une loi“En créant une loi pour ce type denaissances, ne risque-t-on pas de fa-voriser l’apparition de mères por-teuses qui accoucheront sous X pourrester dans la ‘légalité’?”, s’interrogeJehanne Sosson.

Sans extrapoler, d’autres dérivesexistent. Ainsi, sur des forums inter-net, certaines femmes à la recherchede leur enfant témoignent d’avoir étécontraintes d’accoucher sous X, sousla pression familiale. D’autres regret-tent l’abandon de leur enfant, desannées plus tard. Sans avoir laissé lemoindre indice dans le dossier, avecpour seules informations la date et lelieu de naissance, le chemin est diffi-cile voire impossible pour retrouverla trace de leur propre enfant. Desspécialistes ont observé que lesmères s’exposent à des difficultéspsychologiques importantes. Cer-taines ne se remettent jamais de cetaccouchement dans le secret.

“En France, on compte environ 700accouchements sous X par an, préciseJehanne Sosson. Alors faut-il vrai-ment créer une loi pour ces quelquescas? N’y a-t-il pas d’autres chemins àprivilégier comme mieux accompa-gner ces femmes en détresse et adap-ter la législation sur l’adoption?”

Et le père dans tout ça?Comme la mère, le père dispose d’undélai de deux mois (en France) après lanaissance pour reconnaître le bébé,avant que celui-ci soit considérécomme adoptable. Les cas de pèresbiologiques mis à l’écart de ces nais-sances secrètes défraient régulière-ment la chronique française : récupé-rer son enfant, même si des tests ADNconfirment la filiation, devient un rudecombat, passé le délai des deux mois.

Ils seraient 400.000 en France à ap-partenir à la famille X. Autant d’his-toires à comprendre et à connaître.“On ne peut pas se permettre de jugerces situations particulières et person-nelles, estime Valérie Provost. Maisaccompagner, par le biais d’associa-tions, les mères qui sont parfois dansune très grande détresse les aideraitsûrement dans leurs décisions.” Carun accouchement sous X reste uneépreuve tant pour la maman ou sonentourage et que pour le bébé.

// VIRGINIE TIBERGHIEN

(1) La Code est une coordination de 11 ONG actives dans le domaine desdroits de l’enfant.

1975, Myriam a 14 ans quand elle apprend qu’elle attend un enfant : “J’ai découvertma grossesse sur le tard. Mes parents ont alors fait pression pour que j’accouchesous X. L’honneur de la famille serait ainsi préservé. Je leur ai proposé pourtantqu’ils adoptent mon enfant, pour ne pas en être séparée. Mais ils ne voulaient pasde cette solution, de peur que je fasse un jour valoir mes droits sur cet enfant.

Pendant les quatre mois de grossesse qu’il me restait, j’ai dû me cacher des re-gards. Je ne fréquentais plus l’école, dès qu’on sonnait à la porte, je montais mecacher. Une énorme comédie a été orchestrée par mes parents : pour les gens del’extérieur, je souffrais d’une dépression qui m’obligeait à me terrer chez moi.

Le jour de la naissance, je suis partie à Lille accoucher dans l’anonymat le plus to-tal. J’ai trouvé ce système très violent car je n’ai pu laisser aucune trace de moipour ma fille. Je ne l’ai même pas aperçue ; le personnel hospitalier l’a directe-ment emmenée loin de moi et il m’était interdit de la voir dans les jours qui ontsuivi. Cette période a été très difficile à vivre : à la maternité, j’entendais desbruits d’enfants. Mais je devais rester dans ma chambre et étais complètementcoupée de mon bébé. Je ne pardonnerai jamais à mes parents de m’avoir forcée àaccoucher dans l’anonymat, même si mon père, qui sait que j’essaie de retrouverma fille, me soutient et l’accueillerait à bras ouverts.

Aujourd’hui, j’ai fondé une famille qui est au courant de cette histoire. J’ai deux gar-çons et une fille. Mais je considère avoir quatre enfants. Pas un jour ne passe sansque je pense à celle née sous X. J’ai essayé de la retrouver via Internet. En vain ! Jene connais pas son prénom, je ne sais pas si elle a été adoptée, si elle est toujours envie. Je possède uniquement sa date de naissance et paraît-il, à l’époque, pourbrouiller les pistes, certains enfants recevaient une nouvelle date de naissance.

Je voudrais lui raconter son histoire, lui dire d’où elle vient. Je me sens coupable :selon les dires, les nés sous X gardent un certain traumatisme de cette absence deracines. J’aimerais qu’elle ne connaisse pas cette souffrance. Je ne veux pas l’acca-parer : elle ne me considérera sûrement jamais comme sa mère et je le comprends.Mais je veux qu’elle sache que je ne l’ai pas abandonnée parce que je ne l’aimaispas. Elle tient une place dans mon cœur au même titre que mes autres enfants.”

// PROPOS RECUEILLIS PAR VIRGINIE TIBERGHIEN

Une bouteille à la mère

D

a grossesse d’une adolescentepeut susciter la honte ou desrumeurs dans les familles etvillages. Little black spiders, ce

film belge très touchant, s’inspire defaits réels dans une Flandre très ca-tholique des années 70.

A peine sorties de l’enfance, dix ado-lescentes sont tenues à l’écart du restedu monde dans un grenier d’un hôpi-tal près de Lommel. Elles sont bien ca-chées, elles et leur grossesse précoce.Les jeunes filles sont confiées à unereligieuse qui organise cette planquejusqu’aux naissances et qui les amè-nera en France, où l’accouchementsous X est permis. Les jeunes filles yabandonneront leur bébé, mêmecontre leur gré... Katharina fait partiede ces filles-mères. Elle-même orphe-line, elle aime déjà l’enfant qui gran-dit en elle et n’a pas du tout l’intentionde le laisser à l’adoption.

La fraîcheur de l’adolescencecontraste avec la gravité du sujet. La

réalisatrice réalise un beau tableau :chaque fille a sa propre personnalitéet tient son rôle à merveille. Littleblack spiders dépeint le point de vuede ces jeunes mères : celles qui préfè-rent laisser leur enfant entre debonnes mains car la maternité ne lesintéresse pas, celles qui préfèrent ou-blier bien vite cette erreur de jeu-nesse ou celles qui, au contraire, rê-vent de l’élever malgré leur situa-tion…

Ce film touchant montre le désarroide ces jeunes filles face à leur gros-

sesse qui les isole, les stigmatise, lesfait aimer un être en devenir qui leursera arraché…

Little black spiders n’a pas pour ob-jectif de questionner le bien-fondé del’accouchement sous X. Mais il en dé-voile certains de ses malheureux tra-vers.

// VT

Au cinéma : Little black spiders

>> Little black spiders • de PatriceToye• 1h34 • Sortie le 22 septembre.

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6 SEPTEMBRE 2012 EN MARCHE12

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La rentrée de septembre, c’est aussi un peuun 1er janvier… Ce sont deux périodes pro-pices aux décisions importantes. Les“bonnes résolutions” se promènent entrel’alimentation et la cigarette, le sport et la viespirituelle, le changement de rythme ou devie, la résolution zen et l’engagement stakha-noviste… Les partis politiques, les institu-tions ou les médias n’agissent pas autre-ment. Ils ont aussi leurs “bonnes résolu-tions”. Pour tous ces outils qui organisent levivre ensemble d’une société humaine, lesobservent ou les dirigent, il est utileet bénéfique d’utiliser ce momentsymbolique pour prendre un peu derecul.

L’actualité de la rentrée nous en adonné l’occasion à tous : pro-chaines élections,manque deplaces dans les écoles et inégalité detraitement entre les réseaux sco-laires, libération conditionnelle etpeines incompressibles, réforme institution-nelle et devenir des politiques de sécurité so-ciale, crise économique, conflits au Mali, enSyrie… Il y a de quoi prendre de très bonnesrésolutions et tenter de participer à l’évolu-tion démocratique de notre microcosmebelge , du continent européen ou de la pla-nète. Tenter, aussi, de veiller au bien-être despopulations qui la peuplent actuellement etqui tenteront d’y vivre demain.

Une indispensable prise de reculDans les sociétés totalitaires, les premièresmesures adoptées consistent à supprimer laliberté des médias, à établir la censure et ànommer des “amis du pouvoir” à la tête desmoyens d’information. La question est de sa-voir si les médias ne se mettent pas eux-mêmes sous une forme de dictature par l’uti-lisation débridée, non contrôlée, et souventpopuliste de leurs blogs, de leurs forumsd’expression. C’est à partir de ces toiles d’ex-pression que se bâtit aujourd’hui une formed’opinion publique sur la vague de laquelletout le monde surfe, à commencer par les res-ponsables politiques. La frontière avec le po-pulisme est franchie tous les jours au nom dela liberté d’expression. Une majorité de jour-nalistes semble aujourd’hui condamnée àpublier aussi vite que la réalité des évène-ments et, dans tous les cas, plus rapidementque l’analyse nécessaire. Ce temps de reculn’est-il pas bien utile, surtout quand il s’agitde questions aussi essentielles que la struc-ture de l’Etat, l’analyse d’une crise ou lesconditions d’une libération d’un détenu oule respect des victimes?

Il est indispensable de retrouver le rôle de re-cul, d’analyse, d’aide à la construction de no-tre démocratie, bref à l’information que peutet doit jouer la presse sous toutes ses formes.Ne serait-il pas temps de séparer la mise enplace de forums citoyens de la rédaction desjournaux et médias? Le vécu de l’homme dela rue semble devenu l’échelle d’analyse et derecul de l’information. C’est sans doute dyna-mique, vivant et expressif. Mais est-ce le rôledes médias dans une société dont la démo-cratie n’est jamais acquise?

Editorial

Les écoliers rentrent dans leur classe avec leurs maîtres. Les politiques rentrentdans leurs cabinets avec leurs engagements et la réforme de l’Etat. Les organisa-tions réinvestissent leurs bureaux avec des interrogations sur leur avenir. Lesmédias retrouvent leurs costumes d’automne avec leurs contenus moins balnéaireset les commentaires qui devraient permettre de comprendre pour pouvoir agir...

ça se passeAlda Greoli//Secrétaire nationale

La prison des images“Transmetteurs de la parole”, “passeurs del’histoire”, les médias (comme les parents oules professeurs) jouent un rôle d’autant plusimportant qu’aujourd’hui, pour exister, il fautêtre médiatisé et que les responsables poli-tiques se sont enfermés dans cette nouvelleprison de l’image.

Nous pouvions nous plaindre, dans les dé-cennies passées, de la discrétion de certainshommes d’Etat et de leur apparent manque

de transparence. Mais la société est-elle plus démocratique et plus parti-cipative dans les conditions ac-tuelles? Est-ce parce que les poli-tiques s’expriment sur tout, parta-gent leurs sentiments par des tweetsque la société se construit plus dura-blement? Était-il respectueux d’utili-ser la juste détresse d’une famillepour appuyer le contenu populistede ses revendications? Aussi impor-

tants soient le traumatisme et les détressesengendrées par les actions d’un individu,faut-il tomber pour autant dans la démago-gie, le populisme et l’extrémisme? Ceux-ci,rappelons-le, nient les centaines d’annéesqu’il a fallu pour arriver à la juste séparationde la justice et de la gestion de l’Etat. La suitede notre histoire commune demande d’avoirle courage de dire ceci : les victimes doiventêtre respectées, écoutées et accompagnéesmais elles n’ont pas de rôle à jouer dans l’exé-cution des peines, sinon tout le monde finiraen prison et y restera. Ces deux vérités ne s’op-posent pas mais, au contraire, se renforcent.Il n’est pas possible d’écouter justement lesvictimes si elles sont aussi actrices de la déci-sion de justice. Il n’est pas pensable deconstruire une société juste dans une démo-cratie directe qui confond empathie et émo-tion. L’histoire de nos sociétés montre quecela conduit à des dictatures, fussent-ellescelle du prolétariat.

Il est indispensable que l’institution Justice,comme les autres institutions, montrentqu’elles sont conscientes du rôle qui est leleur et qui ne peut leur être confisqué, fauted’en voir l’objet et l’objectif disparaître. Ellesdoivent affirmer et incarner ce rôle pourconsolider le modèle démocratique belge.

Nous en appelons aussi à la prise de paroledes institutions de santé, d’allocations fami-liales, de pensions, d’accompagnement despersonnes âgées, de l’école afin qu’elles osentdire : “Chers dirigeants politiques, avant denous transférer vers les régions d’où viendrontnos normes et règlements demain, réfléchissezà construire une vraie démocratie belge, wal-lonne, flamande, bruxelloise ou germano-phone! Chers médias, sachez prendre le reculqui portera vers les populations les réponsesqui leur permettront de mieux vivre demain!”

Quant à nous, nous nous engageons encette rentrée à oser dire, porter et affirmerle rôle des institutions de santé (hôpitaux,prestataires de soins et mutualités) en fa-veur du bien-être de la population belge!

L’émotion, la rue et la démocratie

// Sécurité socialeLe mercredi 26 septembre à 20h, la Mutualité chré-tienne Liège et la Mutualité Solidaris organisentune conférence-débat : “Vers un nouveau modèlede sécurité sociale? La solidarité à défendre. Le rôledes mutualités”. Interventions croisées de JeanHermesse, Secrétaire général de la Mutualité chré-tienne, de Jean-Pascal Labille, Secrétaire généralde la Mutualité socialiste et de Christian Behrendt,professeur de droit public et conventionnel à l’ULg,avec une introduction de Rudolphe Bastin, Direc-teur général de la MC Liège. Entrée gratuite. Lieu : 14, rue Louvrex – 4000 Liège.Rens. > www.mc.be

// Manifestation pour la prospéritéLe dimanche 30 septembre de 13h à 16h, la Plate-forme pour la prospérité et contre les inégalités(dont font partie le MOC, la MC, la CSC…) organiseune manifestation. Action nationale pour des em-plois durables et de qualité, des pensions et alloca-tions liées au bien-être décentes, des droits et ser-vices sociaux renforcés et accessibles. Lieu : place Poelaert – 1000 Bxl.Rens. > 02/246.38.51 • www.moc.be

// Amour durableLe jeudi 13 septembre à 20h, la Mutualité chré-tienne de Jodoigne (CMS) et le Centre de planningMaison de la famille de Perwez organisent uneconférence : “Et si l’amour était durable? Sommes-nous à l’ère des couples kleenex ?” Prix : 2 EURversé à Cap 48.Lieu : 32, grand place - 1360 Perwez.Rens. > 067/89.36.83 • 081/65.56.96.

// Qualité en institutions de soins Le vendredi 5 octobre de 8h30 à 17h, la Fédérationdes institutions hospitalières, la FNAMS et la Mu-tualité chrétienne organisent un congrès : “Ensem-ble, quelle qualité dans les institutions de soins de-main, et comment ?”. S’adresse au secteurhospitalier, de la santé mentale et des MR-MRS.Prix : 150 EUR.Lieu : 6, rue de Mehaignoul – 5081 Meux.Rens. > 081/32.76.60 • http://www.fihasbl.be

// Séjours à Spa NivezéLe Domaine de Nivezé propose 2 séjours en pensioncomplète : le w-e du 28 au 30 septembre (repasgastronomique spécial vins, une entrée auxthermes). Prix : 205 EUR/membres MC. Et une se-maine promo automne du 5 au 12 octobre. Prix : 315 EUR/membres MC.Lieu : 76, rue du Tonnelet - 4900 Verviers.Rens. > 087/79.03.13 • www.niveze.be

// Changer de viesLe lundi 17 septembre de 9h30 à 12h, l’ACI de Char-leroi organise une rencontre-débat : “Changeonsnos vies pour changer le monde”. Prix : 8 EUR.Lieu : 5, rue Wilmet - 6110 Montigny-le-Tilleul.Rens. > 071/43.44.86 • [email protected]

// Chômage Le mercredi 19 septembre à 14h, l'asbl Collectif Lo-gement à Hannut organise une séance d'informa-tion, faite par La Ligue des Droits de l'Homme, surles nouvelles mesures pour les chômeurs. Entréegratuite.Lieu : 42, av. Z. Gramme – 4280 Hannut. Rens. > 019/51.09.79.

// Alzheimer : domicile ou maison de repos?Le mardi 18 septembre de 8h30 à 12h45, l’asbl Alz-heimer Belgique organise un colloque : “Maintien àdomicile ou maison de repos et de soins : que choi-sir?”. Prix : 15 EUR.Lieu : 93, av. Ch.Thielemans – 1150 Bxl.Rens. > Tél./fax : 02/428.28.10 •

www.alzheimerbelgique.be

// Diagnostic AlzheimerLe mercredi 19 septembre à 20h, la Ligue Alzheimerorganise une conférence : “Le diagnostic de la dé-mence et après? Apport de l’hôpital de jour géria-trique”.Lieu : 322, rue Haute – 1000 Bxl.Rens. > 02/764.20.79 • www.alzheimer.be

// Concile Vatican IILe mercredi 19 septembre de 17h30 à 19h, l'Ecole Su-périeure de Catéchèse organise une conférence sur“L'apport des Belges au Concile Vatican II”. Lieu : 186, rue Washington - 1050 Bxl.Rens. > 02/349.03.99 • www.lumenvitae.be

// Entreprise socialeLe jeudi 20 septembre de 14h à 17h30, l’asbl SAW-Borganise une conférence : “Enquête sur les entre-prises sociales : Quelles pratiques derrière les prin-cipes?”Lieu : 4, bd de l’Empereur – 1000 Bxl.Rens. > 071/53.28.30 • www.saw-b.be

// Sage-femmeLe jeudi 20 et vendredi 21 septembre de 8h45 à17h30, l’Union professionnelle des sages-femmesbelges organise, à l’occasion de ses 100 ans, uncongrès : “Prendre le temps d’être sage-femme”.Prix : 140 EUR/2j.Lieu : Aula Magna – 1348 LLN.Rens. > 0497/25.80.22 • www.sage-femme.be

// EnseignementLa samedi 22 septembre de 9h30 à 12h30, l’UFAPECorganise des ateliers sur le coût de l’école, la moti-vation à inscrire un enfant dans le secteur catho-lique, l’enseignement spécialisé et les troubles del’apprentissage.Lieu : 18, rue J.-B. Stouffs – 1332 Genval.Rens. > 010/42.00.50 • www.ufapec.be

// Cinéma fémininLe festival Elles tournent se tiendra du jeudi 20 audimanche 23 septembre. Particularité : les films etdocumentaires présentés sont tournés par desfemmes. Lieu : Le Botanique – 1210 Bxl.Rens. > 02/229.38.09 •

www.ellestournent-damesdraaien.org

// Recherche scientifiqueLe mardi 25 septembre de 20h à 23h, les HôpitauxIris Sud organisent une conférence : “Faut-il soignerla recherche?” Entre rigueur scientifique, recherchede profit et avancée citoyenne, les chercheurs hési-tent. Les logiques sont-elles conciliables?Lieu : 142, rue Marconi – 1190 Bxl.Rens. > [email protected]

// Islamisme au MaliLe mercredi 26 septembre à 20h, le Centre Maximi-lien Kolbe organise une conférence : “Lorsque l’is-lamisme menace une région. Que se passe-t-il auMali?” Prix : 5 EUR.Lieu : 12, rue du Prince – 4800 Verviers.Rens. > 087/33.84.22 •

www.centremaximilienkolbe.be

// TDA/H Le mercredi 26 septembre de 9h à 18h, l’asbl TDA/HBelgique organise un colloque sur ce trouble. Prix :70 EUR. Lieu : 40, rue de Washington – 1050 Bxl.Rens. > [email protected]

// Fin de vieLe mercredi 26 septembre à 19h30, l’Associationdes soins palliatifs en Province de Namur organiseune conférence : “La vérité dans les situations defin de vie”. Prix : 5 EUR.Lieu : 1, rue Grafé – 5000 Namur.Rens. > 081/43.56.58 • www.soinspalliatifs.be

LE VÉCU DE L’HOMME DE LA RUESEMBLE DEVENUL’ÉCHELLED’ANALYSEET DE RECUL DEL’INFORMATION.